israël actualités n°191

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GRATUIT - Numéro 191 - Edition du Mercredi 7 Décembre 2011 Journal Israélien en langue française Les Etats-Unis attendent des négociations directes entre Israël et les palestiniens page 4

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Toute l'information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 191 - Edition du Mercredi 7 Décembre 2011 Journal Israélien en langue française

Les Etats-Unis attendent des négociations directes entre Israël et les palestiniens

page 4

Yaacov14 ans

Noam 27 ans

Educateur

Pour Yaacov et tous les autres, adressez votre don à :Appel national pour la tsédaka 39, rue Broca 75005 Paris

ou sur www.tsedaka.fsju.orgU n e c a m p a g n e d u F o n d s S o c i a l J u i f U n i f i é

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 Décembre 2011

À l’heure où nous voyons en boucle sur toutes les chaînes de TV l’appel de l’Unicef concernant la famine dans la corne de l’Afrique, je rappelle à tous que les pays de l’Afrique concernés sont majoritai-rement musulmans mais que tous ces frères sont en guerre fratricide et chassent leurs frères, les laissent mourir de faim sans état d’âme.Par:Victor COHEN

Que font les pays voisins... musul-mans de Surcroît ? RIEN, et le Crois-sant Rouge (équivalent de notre Croix-Rouge)...RIEN.

Mais c’est à nous de donner... Il manque 1 (et pas 2, ni 3) milliards d’euros...

Peut-être qu’au lieu de construire des hôtels de luxe, d’acheter des 4/4 ou de faire des patinoires dans le désert,

il faudrait que les riches de chaque Émirat ou autre pays ouvrent leur porte-monnaie au lieu de demander aux ouvriers des méchants pays occi-dentaux d’ouvrir le leur...

Et si chaque musulman d’Europe et d’ailleurs donnait un euro pour l’Afrique, voilà un geste qui le conduirait certainement au Paradis ! Voilà des décennies, si ce n’est plus, que ces pays sont dans la misère et, régulièrement, on nous matraque avec des images terribles de popula-tions qui sont appelées à disparaître !Femmes et enfants sont mis en avant afin de nous culpabiliser un peu plus, et ceci dans le but de nous soutirer de l’argent.

Des femmes musulmanes qui, avec leur croyance, font plein d’enfants alors qu’elles savent pertinemment qu’elles ne pourront les nourrir ! ! !

Peu d’hommes dans ces reportages… pourquoi, alors que ces géniteurs engrossent leur harem et des gamines à peine pubères, ne sont-ils pas conscients et responsables de leur fo-lie ? Deux mille ans de retard et une religion aveugle font de ces peuples des condamnés pour l’éternité.

Croyez vous encore que c’est de notre faute et que nous devrions nous sentir responsables de tant de misères ? Lorsque, dans un pays, il y a plus de balles de fusil que de grains de riz, nul ne saura jamais rien changer malgré toute la bonne volonté et tout l’argent du monde! C’est triste mais hélas bien réel !

Bonne journée à tous et MÉDITEZ

Par:Victor COHEN

La Vérité Choque ... Mais C’est La Vérité !

Les Etats-Unis et le Quartet at-tendent des israéliens et des pales-tiniens qu’ils reprennent les pour-parlers directs et qu’ils échangent des propositions exhaustives sur les questions sécuritaires et sur les territoires, a déclaré jeudi l’ambas-sadeur américain en Israël, Dan Shapiro. Shapiro, lors d’une confé-rence de presse à Tel Aviv, a déclaré que cette position a été clairement expliquée aux deux parties.

Ses commentaires sont importants parce que les palestiniens ont dit ces derniers jours qu’ils ont présenté au Quartet des propositions complètes, ce qu’Israël aurait refusé de faire, mettant Israël dans le rôle de l’obs-tructeur de paix.

La position d’Israël est que les pro-positions complètes formulées par le Quartet en septembre doivent résulter en des discussions entre les parties, et pas en des discussions séparées avec le Quartet comme intermédiaire.

Les remarques de Shapiro semblent donc appuyer l’interprétation d’Is-raël. Les représentants du Quartet de-vraient se retrouver à Jérusalem la se-maine prochaine pour une troisième série de pourparlers séparés avec Israël et les palestiniens depuis que le Quartet, composé des Etats-Unis,

de la Russie, et l’UE et de l’ONU, a lancé le 23 septembre un cadre pour une reprise des négociations directes.

Concernant l’Iran, Shapiro a déclaré qu’il y avait une «collaboration extra-ordinairement étroite» entre Israël et les Etats-Unis sur cette question, qui est au centre des actuelles discussions entre les deux parties.

Un Iran nucléaire, a-t-il dit, est «une menace réelle pour la sécurité israé-lienne, la nôtre et celle de nos alliés, et c’est pourquoi nous sommes déter-minés à empêcher cela.» Shapiro ne s’est pas directement adressé au sujet des remarques de la secrétaire d’état américaine, Hillary Clinton, faites à huis clos samedi dernier lors du forum Saban à Washington, au cours duquel elle aurait mis en garde contre des menaces sur la démocratie en Israël.

L’ambassadeur a toutefois déclaré que «nous croyons qu’Israël est une démocratie extrêmement dynamique avec des institutions très fortes, et que les Etat Unis ont pleine confiance dans la capacité d’Israël à travailler sur les diverses questions à l’ordre du jour, telle que la législation proposée sur les organisations non gouverne-mentales et le raidissement de la loi sur la diffamation.

«Les Etats-Unis attendent des négociations directes entre Israël et les palestiniens»

C’est parce que Binyamin Netanya-hou n’a pas tenu Nicolas Sarkozy au courant de la libération de Gui-lad Shalit que le président français a traité le Premier ministre israé-lien de «menteur» dans une conver-sation avec le président Obama censée être hors micro, rapporte la radio publique israélienne Reshet Bet shel Kol Israël.

Sarkozy aurait été déçu par Netanya-hou qui aurait refusé sa proposition de transporter Guilad par un héli-coptère français d’une base militaire israélienne du sud d’Israël vers la maison familiale des Shalit à Mitspé Hila.

Sarkozy a traité Netanyahou de «menteur» à cause de l’affaire Guilad Shalit

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 Décembre 2011

Israël et la Syrie s’arment pour une guerre régionale entre la mi-dé-cembre 2011 et la mi-janvier 2012. Les actes et les paroles du premier Ministre israélien Binyamin Neta-nyahu et du chef d’Etat syrien Ba-char Al-Assad, ces derniers jours, indiquent qu’ils sont prêts pour un conflit régional, à partir de la mi-décembre 2011 et de la mi-janvier 2012, incluant une attaque contre l’Iran.Sources : Debka File’s Traduction Shirel Mignon

Chacun à sa façon, ils ont posé les ja-lons d’un conflit imminent comme le révèlent les sources au Proche-Orient de Debka File : Samedi 3 décembre, la Syrie a organisé des exercices mili-taires de grande ampleur dans la ville de Palmyre, à l’Est du pays. Ils ont été interprétés par les autorités occi-dentales et israéliennes comme un avertissement à ses voisins, princi-palement la Turquie et Israël, que le soulèvement contre le régime d’As-sad n’avait pas entamé ses capacités de frappes sophistiquées.

Les sources militaires de Debka File conseille de donner plus de crédibi-lité au communiqué de Damas du Dimanche 4 décembre : « L’armée syrienne a organisé un exercice de tirs grandeur nature dans la partie Est du pays dans un contexte de conflit armé, afin de tester ses missiles en cas d’attaque. » Les vidéos de cet exercice, brièvement disponibles sur internet lundi matin, avant d’être reti-rées par une main invisible, étayent ce communiqué.

Elles montrent un exercice en 4 étapes, dans lequel les tirs de missile sont un aspect mineur. L’attention était concentrée sur des tirs massifs d’un canon d’un mètre vingt auto-propulsé, de l’entraînement des effec-tifs de brigade aux systèmes de lance-rocket mutiple de 6 et 3 m de portée (MLRS), des mouvements offensifs des brigades armées syriennes se-condé par des missiles sol-sol d’une courte portée de 150 à 200 km.

Ils se sont exercés à des tactiques pour repousser les renforts ennemis précipités dans les arènes de com-bat. Tout cela additionné donne une impressionnante démonstration sy-rienne de son habileté à écarter une attaque sur son sol en transformant des rangs défensifs en une poussé offensive qui dominerait le combat sur le territoire de l’agresseur, bien

que les armées turques et israéliennes ou une force combinée de la Ligue arabe soient épaulées par l’OTAN. Israël a donné la réplique au message de guerre syrien 24h après.

Dans un discours, lors de la céré-monie à la mémoire du père fonda-teur d’Israël, David Ben Gourion ; Netanyahu a rappelé comment 63 ans auparavant, Ben Gourion a déclaré la fondation de l’Etat d’Israël au mépris des pressions de la plupart des diri-geants occidentaux et de la majorité de son propre parti.

Ils l’avaient prévenu qu’il pouvait déclencher une attaque arabe combi-née qui détruirait l’état novice, 3 ans seulement après la fin de la seconde guerre mondiale. « Mais heureu-sement pour nous, a dit le premier ministre, Ben Gourion a résisté à la pression et est allé au bout de sa déci-sion, autrement Israël ne serait pas là aujourd’hui. »

« Il y a des moments, a déclaré Neta-nyahu, où une décision est lourde à prendre mais le prix de ne pas décider serait plus lourd encore. » « Je veux croire, a-t-il dit, que nous auront tou-jours du courage et que nous nous ré-soudrons aux bonnes décisions pour la sauvegarde de notre future et de notre sécurité. »

Bien qu’il n’ait pas mentionné l’Iran, il n’est pas difficile de déduire que le premier ministre faisait référence à une décision d’utiliser l’option mili-taire israélienne contre le programme nucléaire iranien, en affrontant la pression cinglante de Washington et les conseils insistants de certains vé-térans de la sécurité israélienne.

Le ministre de la Défense, Ehud Ba-rack, qui se tenait derrière l’épaule du premier ministre, était aussi tendu qu’un ressort. Six heures plus tard, Netanyahu a lâché une bombe sur la scène politique intérieure. Il a annon-cé que son parti, le Likoud, ferait des élections incluant les primaires, avant le 31 janvier 2012 soit 2 ans avant le calendrier prévu et un an avant la pro-chaine élection israélienne.

En tant que leader d’un des plus stables et des plus durables gouver-nements de coalition n’ayant jamais dirigé Israël, il n’est pas soumis à des besoins intérieurs pressant de dé-monstration de leadership en ce mo-ment. Les deux dernières semaines, le gouvernement de Netanyahu a été

Un conflit israélo-syrien pour la fin décembre ?

le sujet de critiques acerbes de la part des bureaucrates de l’administration Obama, les uns après les autres. Ils ont présenté Israël comme tombé aux mains des extrémistes de droite, engagés dans une course folle pour réprimer la magistrature et diminuer les droits civils des femmes et des enfants, sans parler des Palestiniens.

La Secrétaire d’Etat, Hillary Clin-ton s’est lancée dans des longueurs inimaginables lorsqu’elle a comparé Israël à l’Iran parce que la frange d’un groupe ultra-orthodoxe dans quelques banlieues à Jérusalem et Bnei Brak se battaient pour une sépa-ration des sexes dans les transports publics contre le gouvernement et la justice. Elle tentait clairement de saper les valeurs démocratiques du gouvernement de Netanyahu, et par conséquent sa légitimité morale à partir en guerre pour stopper l’obten-tion iranienne d’une arme nucléaire.

Le déploiement naval d’une puis-

sance américaine et russe inhabi-tuelle autour de la Syrie et de l’Iran. Washington a cherché, à la fin no-vembre, à donner l’impression que le groupe aéronaval George H. W.

Bush mouillait à Marseille, alors qu’il a été repéré dans l’Est de la Méditerranée en face de la Syrie. Moscou s’est alors précipité pour défendre la Syrie au travers d’un pont aérien vers Damas, doté de 72 mis-siles Yakhont anti-navire (SSN-26). Ces armes qui volent au ras de l’eau, peuvent atteindre des cibles navales à une distance de 300 km.

Après cela, le Bush, moins hardi à s’approcher des côtes syriennes ou libanaises face au nouvel armement arrivé en Syrie, est parti pour une destination inconnue alors que le groupe aéronaval USS Carl Vinson se positionnait face à l’Iran. Moscou joue également à cache-cache avec son seul porte-avion, l’Amiral Kuz-netsov.

Il a été annoncé que le bâtiment devait prendre la mer pour la Médi-terranée le 6 décembre. Mais le 25 novembre, il a été vu à proximité de Malte puis 4 jours plus tard, il battait pavillon au-delà de Chypre sur sa route pour rejoindre une flottille de 3 destroyers russes chargés de missiles guidés, déjà ancrés en Syrie.

Ni les Etats-Unis, ni la Russie, n’au-raient jamais concentré deux puis-santes flottes à proximité de la Syrie et de l’Iran sans être certain qu’un affrontement militaire était imminent. Si chacun des principaux intéressés, Washington, Moscou, Téhéran, Israël ou Bachar Al-Assad, peut au dernier moment faire machine arrière, à deux doigts d’une guerre régionale, aucun signe ne permet actuellement de pri-vilégier cette option.

Sources : Debka File’s Traduction Shirel Mignon

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 Décembre 2011

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 Décembre 2011

Cette semaine William Goldnadel revient notamment sur la montée de l’islamisme en Égypte, sur le vote des étrangers non communau-taires aux élections locales, et sur la conception française des OGM. « Je crois que le musulman a le de-voir de faire revivre l’islam et que la bannière de l’islam doit couvrir le genre humain et que chaque mu-sulman a pour mission d’éduquer le monde selon les principes de l’islam. Et je promets de combattre pour accomplir cette mission tant que je vivrai et de sacrifier pour cela tout ce que je possède. »

Ceci est le credo des Frères musul-mans cité par Olivier Carré et Michel Seurat (L’Harmattan 2003), dans leur livre consacré à un parti dont l’impor-tance pour l’islamisme est compa-rable à celle que le parti bolchevique a représenté pour le communisme. Cette confrérie sert de référence idéo-logique à tous les groupes islamistes, en ce compris Al Qaida : ainsi, Sayid Qutb, un des principaux théoriciens des Frères, a été surnommé « le cer-veau de Ben Laden ».

Gilles Kepel considère les Frères telle une « matrice de l’islamisme moderne ». Il suffit de lire les ouvrages qui leur sont consacrés par les auteurs les plus modérés pour apprendre que la confrérie a été fondée en 1928, dans le contexte du désarroi ressenti par l’abolition du califat ottoman d’Is-tanbul par Kemal Ataturk en 1924.

Celui-ci était décrit par eux comme un crypto-juif, et il suffit de se don-ner la peine de lire « Notre combat contre les juifs » écrit par Qutb dans

les années 50, pour se convaincre de leur haine des chrétiens, des juifs et de l’Occident. Le Hamas est l’émana-tion politique des frères en Pales

tine. Le mufti de Jérusalem, grand-père de Leila Shahid, était l’allié de Hal Bana, fondateur du mouvement à Ismalia. Il l’était également d’Adolf Hitler. Ce sont les Frères qui ont ac-cueilli le mufti à son retour de capti-vité, lui épargnant un procès pour les crimes de guerre commis en Bosnie contre les Serbes et les Juifs par la division Handzar.

Le petit-fils de Hal Bana, un certain Tariq Ramadan, l’a reconnu (« Aux sources du renouveau musulman », p.206) Au lendemain du premier tour des élections législatives égyptiennes, les islamistes, dont les salafistes qui sont une sorte de Frères musulmans plus impatients, représentaient 65% des votants. Les démocrates libéraux n’ont recueilli que 15% des suffrages. Comme l’écrit le même Ramadan le 30 novembre dans le « Parisien » : « Finissons-en avec la diabolisation ! »

Ainsi, l’éditorialiste de Libération, une semaine avant, le 28 novembre se faisait l’écho de « l’inquiétude et de la colère » « de blogueurs militants, juristes ou intellectuels égyptiens » réunis à Lyon lors d’un forum orga-nisé par le journal devant la méfiance qui caractériserait l’opinion française a l’égard du processus en cours.

Guéant, inquiétant, vraiment ? L’in-quiétude, la méfiance était manifeste-ment ailleurs. Là où elles se devaient d’être. Le même Libération assimilait le lendemain Guéant à Le Pen, pour

cause de prétention de vouloir réduire de 10 % l’immigration légale.

Plus fort encore, la veille, France Inter ouvrait son édition de 8h sur le cri prêté au ministre de « haro sur l’étranger ! », pour avoir notamment refusé le projet socialiste d’accorder le droit de vote aux immigrés non français aux élections municipales.

Peu importe que ceux qui prônent sans retenue ce qu’ils considèrent comme une avancée démocratique foulent aux pieds le principe érigé par la Révolution Française et qui lient le vote et la citoyenneté, la démocratie et la nation. Mais l’objection la plus fine à l’octroi du vote à des étrangers aura été apportée par Caroline Fou-rest dans le Monde du 3 décembre : « Traversons-nous une période où la mondialisation est vécue comme heureuse au point de donner envie de s’ouvrir et de s’adapter ?

Ou, au contraire, une période ou cette adaptation peut être vue comme une trahison supplémentaire de l’Etat-na-tion, et donc générer plus de mal (la xénophobie) que de bien (l’ouver-ture) ? »

Une occasion de convoquer l’His-toire la plus noire ? L’Allemand, voi-là l’inquiétant. Arnaud Montebourg, toujours fin historien, voyait en Frau Merkel la réincarnation du chancelier Bismarck. Il reçut pour récompense un brevet de germanophobie.

Harlem Désir est venu à son secours pour reprocher au gouvernement sa xénophobie envers les immigrés. Les socialistes sont comme cela. Lorsque les Allemands sont allemands et les Français, français, ils ne peuvent pas s’empêcher de convoquer l’Histoire la plus noire.

N’est-ce pas le même Montebourg qui comparait, après le discours de Grenoble, Sarkozy à Vichy ? (mon ar-ticle dans le Figaro du 13 septembre 2010). Il n’est jusqu’au subtil Vé-drine pour reprocher sur France Inter aux Allemands d’éprouver encore à l’égard de l’Etat juif un sentiment de responsabilité historique, « en dépit du temps écoulé ».

Je comprendrais mieux l’argument, si tous les matins les amis de Messieurs

Védrine et Montebourg ne me rappe-laient la responsabilité historique de l’Occident à l’égard des anciens colo-nisés d’Orient.

En dépit du temps écoulé. Inquiétant les OGM ? Excellent reportage de Michel Floquet, correspondant de TF1 aux Etats-Unis, qui n’hésite pas à dire que les Américains ne trouvent pas les OGM inquiétants. En vérité, beaucoup les considèrent comme un progrès technique et économique pour lutter contre la malnutrition.

En revanche, le Figaro du 30 no-vembre confirmait que la France persistait à refuser les OGM au len-demain de l’annulation par le Conseil d’Etat du moratoire mis en place en février 2008, dans la foulée du Gre-nelle de l’environnement.

Le quotidien confirmait cependant que le gouvernement manquait d’élé-ments scientifiques pour justifier ce moratoire. Moi, personnellement, je trouve inquiétante cette docile sou-mission de la droite à l’argumenta-tion massue des amis de José Bové. La Légion d’honneur refusée à Hélie de Saint-Marc Pour terminer, je vou-drais présenter mes excuses à Pierre Bouteiller.

On se souvient peut-être que dans mon bloc-notes du 21 novembre, j’avais gentiment chatouillé sa grande conscience de gauche pour avoir laissé Siné répandre dans les studios de TSF jazz son fiel peu ragoutant. J’avais tort. Car nous avons à faire à un grand résistant. Ce lundi, l’aube à peine levée, Pierre B. a eu le courage de dénoncer la remise par le président de la république de la grand-croix de la Légion d’honneur « à un ancien membre de l’OAS ».

Il s’agissait, on l’aura compris, d’Hé-lie de Saint-Marc, combattant de la Résistance à 20 ans, arrêté, déporté à Buchenwald, puis saint-cyrien, offi-cier sur tous les champs de bataille avec 13 citations au combat. Ce qui fait sans doute la supériorité de la gauche, c’est son travail, un brin ran-cunier et unilatéral, de mémoire. Qui se rit de toutes les amnisties et de tous les pardons.

Un Raymond Aubrac, grand résistant, et un Stéphane Hessel, bien plus pe-tit, ont pu appartenir ou fréquenter le

parti le plus stalinien d’Europe ayant applaudi au pacte germano-sovié-tique, ils sont canonisés sans réserve ni examen de leur vivant. Mais « ré-sistant de droite » relève toujours de l’antiphrase.

J’ai connu personnellement Alain Griotteray, le plus jeune chef de ré-seau de la France combattante, je l’ai vu taxé de fasciste, parce qu’homme de droite sans complexe, par des contradicteurs autrement plus into-lérants, sans que ses états de service puissent aucunement servir à dé-charge.

J’ai eu également l’honneur de conseiller professionnellement Jacques Soustelle, qui fut un des chefs de la Résistance et ministre de l’information à la libération. Il fut également un grand ethnologue de la civilisation amérindienne.

Malheureusement pour lui, marqué à droite et ayant voulu voir la France conserver le Sahara, il finit ses jours dans un ghetto politique et social dont ses mérites acquis dans la clandesti-nité furent impuissants à l’en sortir.

Enfin, pour se convaincre définitive-ment de ce que la Résistance sans la gauche ne confère aucune protection particulière, on se reportera à ce billet de Pierre Assouline, ordinairement mieux inspiré, publié dans le Monde, et dans lequel, la dépouille de Druon encore tiède, l’intellectuel progres-siste déplorait un hommage posthume inconvenant , s’agissant d’un « réac-tionnaire et conservateur ».

Il est vrai que ce grand résistant, coauteur avec son oncle Joseph Kes-sel, du « Chant des partisans » avait été ministre de la culture de Georges Pompidou et s’en était pris avec une vigueur inaccoutumée aux potentats culturels de gauche.

Comme pour me donner raison, France Inter, ce même lundi a eu l’obligeance de bien vouloir signa-ler l’existence d’une pétition de 300 personnes (fichtre !) qui entendaient protester contre le transfert de la dépouille du général Bigeard aux Invalides. L’hypermnésie latérale est parfois une maladie de l’âme bien inquiétante.

Gilles William Goldnadel

Pourquoi devrait-on s’interdire de s’inquiéter de la montée des Frères musulmans ?

11L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 Décembre 2011

C‘est l’histoire du retour du pa-triarche Yaacov, de son exil forcé à Padan Aram. Après avoir échappé aux «griffes» de Laban son beau père, le voilà à présent qu’il se prépare à la rencontre avec son frère Esaü. Cette nuit là raconte la Thora, Yaacov avait fait franchir le fleuve Yabok à sa famille, mais il s’aperçoit vite qu’il a oublié de l’autre coté de la rive, deux petites fioles d’huile…il revient alors sur ses pas. Pourquoi avoir pris autant de risque demande Rachi?

Pour nous enseigner qu’un bien appartenant à un Tsadik est aussi important à ses yeux que sa propre vie, étant donné que ce bien a été acquis avec une extrême honnêteté!. C’est durant cette nuit qu’un ange l’attaqua et le blessa à sa hanche. Le Midrach affirme qu’il s’agissait là de l’Archange d’Esaü. Le «com-bat» que Yaacov redoutait depuis tant d’années eut donc bien lieu, mais par l’intermédiaire d’un ange. Le verset dit : «Vayavek îch îmo» un homme s’est débattu avec lui…Le Kéli Yakar explique que c’était l’ange malfaisant

(Samaël) qui voulait contraindre Yaa-cov à renier D-ieu.

Le Talmud Houline affirme que du-rant ce combat fratricide la poussière se souleva jusqu’au trône céleste et ce n’es qu’au levée du jour que l’ange compris qu’il ne pouvait faire vacil-ler Yaacov . Mais il fini quand même par l’atteindre à la hanche. Pourquoi la hanche s’interroge le Kéli Yakar? Pour nous apprendre que de la même façon que le nerf sciatique est caché à l’œil nu, il en est de même pour les secrets de la Thora…

Rabbinou Bahié pose alors plusieurs questions. Que signifie ce combat? Et pourquoi le texte mentionne le lieu où il s’est déroulé? Et enfin pourquoi le patriarche qui était déjà vieux est-il revenu sur ses pas pour passer la nuit tout seul? Il est évident que cet épisode biblique cache de grandes et profondes significations. Pourquoi la Thora a-telle consacrée une dizaine de versets pour nous relater ces faits qui pourraient paraitre insolites? Le Rav explique qu’il se produira un fait majeur à l’issue du combat victorieux

avec l’ange, puisque celui-ci nom-mera Yaacov, ISRAEL. C’est dire que cette lutte représente un tournant décisif dans l’histoire du peuple juif, représenté ici par Yaacov. Quelque temps avant ces grandes retrouvailles Yaacov va demander de l’aide à D-ieu en ces termes : « Sauve moi je te prie des mains de mon frère, des mains de Esaü…» Nous savions qu’Esaü était son frère! Alors pourquoi cette redon-dance? Le Rav Emanuel Chouchena zal avait l’habitude de dire que Yaa-cov voulait signifier à D-ieu : «sauve moi de mes amis car de mes ennemis, je m’en charge!..» (Du reste, les plus grandes trahisons de l’histoire sont hélas très souvent fomentées par des proches.). Le Midrach affirme que cet ange était immensément grand et recouvrait pour ainsi dire le tiers de l’univers… (Allusion à l’empire de Rome, dont Esaü sera le Père fonda-teur) Le combat entre l’ange d’Esaü et Yaacov a donc une portée méta-historique et vient préfigurer deux visions différentes, celle du monde juif et celle de l’empire de Rome.

Esaü est en effet l’homme qui chasse, celui qui s’intéresse à la matérialité et aux conquêtes. Mais ce désir per-pétuel ne peut être positif que s’il est soumis à un idéal de sainteté. Nous savons que si HM a créé le monde matériel, ce n’est pas pour nous en dissocier, mais plutôt l’associer avec la sainteté pour justement l’élever. S’investir dans le monde de la maté-rialité est donc en soi une chose posi-tive, encore faut-il l’intégrer dans le monde spirituel…C’est ce que vient révéler en arrière plan le combat de Yaacov avec l’ange, et c’est juste-ment le projet du patriarche que celui de relier ces deux mondes pour qu’ils ne fassent plus qu’un seul! Le «Tout-matériel» est très proche de l’animal, le «Tout-spirituel» est proche du divin…alors Yaacov en fera la syn-thèse!.

Le texte mentionne le lieu du com-bat : «Yabok» ceci n’est pas fortuit dit le Zohar, il représente en effet la valeur numérique de 112 qui cor-respond aussi à la somme des deux noms divins à la fois du Tétragramme et Elokhim (respectivement 26 et 86) qui sont les deux configurations divines représentant d’une part le D-ieu transcendant la nature et de

l’autre, le D-ieu créateur, et fixant les lois de cette même nature. Yaacov marque ainsi le but de cette lutte et fini par réunir les deux aspects du divin dans le monde. Cependant, Il est à remarquer que ce combat a lieu précisément lors du retour du patriarche en Terre d’Israël. Le verset semble nous dire que cette tentative de jonction des deux mondes ne peut effectivement se faire qu’en Israël, lieu de rencontre par excellence du monde spirituel avec celui de toutes les réalités. Pour s’en convaincre il suffit de voir aujourd’hui le mélange des civilisations, des cultures et de la modernité dans l’Etat d’Israël. Enfin pour répondre à la 3éme question posée par Rabinou Bahyé, Cette his-toire semble les plus étranges. Yaacov va-t-il volontairement passer la nuit tout seul et se mettre en danger pour récupérer quelques fioles? Ceci serait contradictoire avec le commande-ment qui veut que nous prenions soin de nos vies! ( Vénichmartêm méod lénafchotékhém) Y compris trans-gresser la Thora pour conserver la vie! Le dédain à l’idée du vol serait-il plus fort encore que la sauvegarde de la vie humaine ?

En fait le Talmud vient nous ap-prendre un message important : Yaa-cov savait que le «corps à corps» avec l’ange d’Esaü était inévitable, car ce dernier ne pourrait renoncer à la domination du monde matériel sans une lutte fratricide. Les petites fioles pour lesquelles Yaacov se met en danger viennent représenter en quelque sorte la matérialité, et Yaa-cov sait que la lutte pour celle-ci entrainera inéluctablement tout au long de l’histoire des guerres et des millions de victimes. Alors il est dis-posé à mettre sa vie en péril, car à la suite de ce combat, il pense pouvoir diriger l’humanité et peut-être éviter d’autres conflits. L’enjeu est donc bel et bien cosmique. Et le combat se déroulera toute la nuit, celle qui sera de tous les temps, à travers les siècles, la fameuse nuit de Yaacov. Alors le patriarche finira par vaincre et deviendra ISRAËL-le Prince de D-ieu, signifiant aussi «celui qui résiste face aux nations ».

Après ce récit, Dina la fille de Yaa-cov va se faire violer par Skhêm Ben Hamor et ce n’était pas une mince

affaire…Un midrach explique même que le patriarche y voyait là une sorte de punition pour avoir caché Dina sa fille aux yeux de son frère Esaü avec laquelle il aurait pu se marier et faire Téchouva…En apprenant cette nouvelle, Yaa-cov se retient de réagir, il patienta et attendit le retour de ses fils pour se concerter sur la manière de réagir face à un tel affront. Comme dit le verset : «Et Yaacov se tint silencieux jusqu’à leur arrivée». La conduite du patriarche est riche d’enseignement. Lorsque nous sommes agressés et que nous subissons une grave injustice, il faut demeurer calme et considérer la meilleure manière de trouver une solution sans envenimer la situation. Réagir sur le feu de l’action comme l’on fait Chiméone et Levy ne peut qu’aggraver le conflit!.

Durant les 14 années passées au service de Laban, Yaacov endura des déceptions et des désillusions mais en dépit de cela, il ne se laissa jamais aller à la colère à l’encontre de son beau père bien qu’il n’était pas dupe des stratagèmes utilisés à son encontre. Les commentateurs expliquent que Yaacov finit par infor-mer ses épouses de ses déboires avec Laban pour justifier leur départ. Il est important d’apprécier la résistance exceptionnelle de Yaacov face à l’ad-versité et à sa façon de supporter les malversations constantes de Laban et cela grâce à sa foi inconditionnelle en D-ieu.

Par l’attitude de Yaacov nous appre-nons que lorsqu’une personne s’en remet à D-ieu et croit fermement que personne ne peut «lever la main» dans ce monde sans Son interven-tion directe, alors il trouvera la force nécessaire pour supporter toutes les épreuves et n’éprouvera aucun senti-ment de vengeance…

Un vieux proverbe judéo-arabe dit : «il vaut mieux s’endormir sur une vexation que sur un regret » de même que Rabbinou Tam affirme : « Qu’une personne qui sait patienter et se rete-nir, ne le regrettera jamais ! »

Yvan Lellouche

Parachat Vayichla’h : l’avènement d’ISRAËL

Après le succès fulgurant de ces vingt cinq dernières années, l’école juive en France s’essouffle et péri-clite doucement mais sûrement…

A quoi cela est dû? Certain vous dirons à la médiocrité de l’enseigne-ment ou encore de l’encadrement, d’autres affirmerons que ce sont les manques de moyens, etc..Il est vrai que depuis quelques années l’école publique est fermée le samedi ce qui incite parfois les parents à retirer leurs enfants des établissements sco-laires de la communauté. Pourtant en dépit de leurs difficultés, les familles restent attachées à l’école juive. Mais la crise économique n’explique pas tout !

Car de l’avis de certains spécialistes, le «gouffre» dans lequel se trouve bon nombre d’écoles provient de leur

gestion pour le moins calamiteuse et même parfois hasardeuse.

Lorsque la prospérité est présente, les «approximations de gestion» y compris les incompétences.. ne sont pas très perceptible..., par contre il est évident qu’en temps de crise grave, comme celle que nous traversons, les «erreurs» ainsi accumulées se dévoilent une à une!.

Voilà pourquoi il est préférable par les temps qui courent, de faire appel à de véritables et bons gestionnaires qui ont les qualités requises pour d’une part, redresser la barre (si cela est encore possible..) et d’autre part redonner confiance aux donateurs, même si ils se font rares en ces temps difficiles…c’est là, le véritable chal-lenge de l’avenir.H.Perez

Ecole juive : Comment en sommes nous arrivés là ?

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 Décembre 2011

Au États Unis, le problème que posent les musulmans radicaux au sein de l’armée est au moins abordé directement, ce qui semble impos-sible en Europe. Le député Peter King (R N.Y.), Président de la com-mission sur la Sécurité nationale du Congrès, affirme que l’armée américaine a été infiltrée par “un nombre significatif de personnes” qui sont liées à des “mouvements radicaux et pourraient être des ter-roristes potentiels.”

S’exprimant jeudi sur la chaîne Fox news, Mr King a parlé de sa qua-trième audition sur la radicalisation des musulmans américains aux États-Unis, qui s’est ouverte mercredi.

“Il y a un nombre important de per-sonnes qui se sont enrôlées dans l’armée -ou qui sont dans l’armée - que nous croyons être liés avec des mouvements islamiques radicaux et

qui pourraient être eux-même des terroristes potentiels”, a dit Mr King.

“C’est un souci de plus en plus grand.” Mercredi, le président de la commission sur la Sécurité nationale du Congres, avec son homologue du Sénat Joe Lieberman (I- Conn), ont tenu une audience conjointe dans laquelle ils ont dit que l’armée amé-ricaine était “la cible privilégiée” des groupes radicaux islamistes.

Peter King a déclaré que les attaques terroristes contre les militaires amé-ricains, comme celle en 2009 contre une agence de recrutement dans l’Ar-kansas et celle de Fort Hood au Texas qui a tué 14 personnes et blessé plus de deux douzaines, vont en s’accé-lèrant […].

Source : The Hill extrait traduit par Bivouac-id.

L’armée US infiltrée par des groupes musulmans radicaux

Plusieurs casques bleus des Nations unies ont été blessés lors d’une ex-plosion qui a frappé leur patrouille dans le Sud du Liban ce matin. L’explosion a atteint un véhicule transportant des membres français du contingent FINUL de pacifica-tion de la ville de Tyre. Un journa-liste de Reuters a vu au moins six personnes blessées. Les sources de sécurité affirment que sept per-sonnes ont été blessées au total, y compris deux passants, précisant que leurs blessures sont légères.

La puissante explosion a creusé un cratère profond d’un mètre, et les forces de sécurité établissaient un périmètre de sécurité alors que des

centaines de badauds s’attroupaient.

La Force de l’ONU déployée dans le sud du Liban (Finul) n’était pas joignable pour commenter l’attaque vendredi matin. Le 26 juillet, six Casques bleus français avaient déjà été blessés par une explosion d’ori-gine indéterminée, jamais revendi-quée, qui avait touché un convoi de la Finul près de Saïda (sud).

Cela avait poussé le président fran-çais Nicolas Sarkozy à écrire le 3 août au Premier ministre libanais Na-jib Mikati pour lui dire que la France pourrait remettre en question sa pré-sence au sein de la Finul si un attentat semblable se reproduisait.

M. Mikati avait réagi le 1er septembre en déclarant que son pays souhaitait «fortement» que la France main-tienne sa participation, soulignant que «la participation de la France à la Finul a aidé à favoriser un sentiment de sécurité parmi les Libanais».

La Finul a été mise sur pied en 1978 afin de surveiller la frontière entre le Liban et Israël. Sa mission a été pro-longée et étendue après la guerre de 2006 entre l’Etat hébreu et les mili-tants libanais chiites du Hezbollah, qui a fait environ 1.200 morts, pour la plupart des civils.

Explosion dans le sud du Liban: des casques bleus français blessés

Des histoires horribles de tortures, de viols et de vols d’organes nous parviennent de plus en plus sou-vent du désert du Sinaï en Egypte. La sonnette d’alarme est tirée par 7 ONG étrangères qui ont publié, conjointement, un communiqué de presse demandant au gouverne-ment d’agir pour lutter contre ces horreurs.Les réseaux de trafic humain opérant dans le nord du Sinaï détiennent des migrants dans ce que les ONG ap-pellent des “camps de torture” où les captifs sont battus parfois jusqu’à ce que mort s’en suive si les parents et les proches ne payent pas les rançons demandées par les bédouins.Les réfugiés musulmans, qui ont fui l’Erythrée et le Soudan et qui ne rêvent que de vivre dans l’Etat Juif, sont obligés de passer par le Sinaï où les groupes islamistes, tout comme les bédouins, gagnent de fortes sommes d’argent en kidnappant les immigrants.Les réseaux de contrebande sont toujours en marche et des centaines d’otages-réfugiés sont “torturés avec l’objectif d’obtenir des dizaines de milliers de dollars au hasard d’une rançon” expliquent les ONG. Depuis que les Islamistes radicaux ont effec-tivement pris le pouvoir sur le Sinaï en janvier 2011, la situation va de mal en pis. Le trafic d’armes et la traite des noirs sont devenus monnaie cou-rante au pays de Toutankhamon.

Cinq groupes d’otages sont actuelle-ment détenus par les bédouins ou les islamistes. Un groupe de 165 réfu-giés érythréens est sous le contrôle d’un groupe de huit trafiquants dirigé

par un individu connu sous le nom d’Abou Moussa.

Ce groupe n’est pas dans le Sinaï, mais dans le gouvernorat du Delta de Mansoura. Selon les rapports, cela fait plusieurs mois qu’ils sont détenus dans un bunker dont la police connait l’endroit mais, elle n’intervient pas.

Un réfugié, qui avait réussi à s’enfuir, a déclaré qu’il était battu quotidien-nement et que ses bourreaux le tor-turaient à l’électricité pour le forcer à appeler sa famille et à réclamer 30.000$ de rançon.

Il a ensuite expliqué le triste sort réservé aux femmes : viol collectif tous les soirs. “Cinq prisonniers sont morts en une semaine à la suite d’une électrocution”, indique la déclaration des ONG.

Et les horreurs ne s’arrêtent pas là : une femme enceinte à qui l’on de-mande 23.000$ pour sa libération, vient de se voir expliquer qu’une fois le bébé né, il lui faudra aussi payer 23.000$ pour libérer le nouveau né.

Cette femme, réfugiée soudanaise, a quitté ses terres d’origine après avoir été violée plusieurs fois. Les membres de la cellule Abou Moussa travaillent directement avec des Erythréens qui vendent les informations aux kidnap-peurs. Comme pendant la traite de noirs : les frères vendent leurs soeurs.

Adapté d’un article du journal égyptien Al Masry Al Youm - Niso Amzar – JSSNews

Tortures, viols et vols d’organe : bienvenue dans le Sinaï égyptien

13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 Décembre 2011

La sœur d’une de mes plus proches amies américaines est morte. Il y a plusieurs mois déjà. C’est un fait qui me touche profondément. Je cherchais à trouver les mots pour en parler. L’assassinat récent de la jeune Agnès m’en donne l’occasion. L’une et l’autre affaires concernent le système de justice français et ses dysfonctionnements mortifères.

Par:© Guy Millière

Il est de bon ton en France de mettre en question la justice américaine, je le sais. Mais la présomption d’inno-cence existe aux Etats-Unis, où nul ne peut être incriminé sans preuves claires et concordantes.

Lors d’un procès, le jury doit se pro-noncer à l’unanimité, « au delà de tout doute raisonnable », et prendre ses décisions seul, sans la présence d’un juge pour orienter les débats. Quand des preuves claires et concor-dantes n’existent pas, la personne incriminée est relâchée.

Quand des preuves claires et concor-dantes existent, par contre, la per-sonne incriminée est condamnée et incarcérée pour une peine proportion-nelle au crime commis. En France, la présomption d’innocence n’existe pas ou seulement dans les mots.

On peut être incriminé sans preuves claires et concordantes, sur l’ « intime conviction » d’un juge. Lors d’un procès, un jury peut se prononcer à la majorité, sans unanimité, sous l’in-fluence d’un juge. On peut incarcé-rer longuement, puis condamner des gens quasiment sans preuves.

On peut relâcher des gens que tout accable et les remettre assez vite, par-fois très vite, en liberté, sans que la peine soit jamais proportionnelle au crime commis.

Quand une affaire comme celle d’Outreau éclate, quand un assassi-nat tel celui d’Agnès a lieu, on parle de réforme de la justice française, puis on oublie. On oublie, en parti-culier, que dans ces conditions, des innocents croupissent et meurent en prison tandis que des coupables qui auraient mérité la perpétuité réelle, voire la peine capitale, sont en liberté, récidivent, et parfois tuent. La sœur d’une de mes plus proches amies américaines est morte, disais-je. Il y a plusieurs mois déjà. Elle s’est suici-dée. Dans une prison française. Tout indique qu’elle était innocente.

Et c’est là que se situe tout le pro-blème et toute l’horreur de la situa-tion. Mon amie américaine est née en France, y a vécu des années dou-loureuses, puis a quitté ce pays, il y a longtemps. Sa sœur l’a rejointe. Sa sœur, qui s’appelait Fabienne, a décidé un jour de rentrer en France, sans savoir que son trajet serait sans retour. La sœur de mon amie a vécu quelque temps avec un homme. Un jour, cet homme a été assassiné alors qu’elle était sortie.

La police a trouvé « logique » de son-ger que, puisqu’elle vivait avec cet homme, elle était le principal suspect. N’ayant pas de témoin et pas d’autre suspect disponible, la police a fait passer la soeur de mon amie du statut de suspect à celui de coupable, sans la moindre preuve (mon amie a reçu une lettre de la police lui demandant sans la moindre circonlocution : « d’après vous, qu’est-ce qui a poussé votre sœur à commettre ce meurtre ? »).

La sœur de mon amie a été rapide-ment mise en examen. Un juge l’a écrouée aussitôt. Machinalement. L’instruction a été bâclée et à charge, seulement à charge, le procès aussi. La sœur de mon amie n’a cessé de clamer son innocence. En vain. Elle n’a pas supporté son incarcération.

Elle n’a pas supporté de voir une en-quête hâtive et bâclée, un juge si froid qu’il semblait être le clone du juge Burgot, des jurés pressés de retourner vaquer à leurs affaires personnelles, et peu concerné par le sort d’une femme qu’ils ne connaissaient pas.

Elle a écrit à sa sœur pour lui indiquer des indices présents dans le dossier, et que la police a laissé de côté : des témoins ont entendu des bruits de dispute pendant l’absence de la sœur de mon amie ; un mégot de cigarette, porteur d’ADN qui n’est pas celui de l’homme assassiné ou celui de la sœur de mon amie, a été retrouvé près du cadavre.

L’arme du crime n’a pas été retrou-vée. Les indices étant présents dans le dossier, nul dans le système de la jus-tice n’a jugé bon de rouvrir l’enquête, bien que mon amie ait tout fait pour cela, allant jusqu’à écrire au Ministre de la Justice, qui n’a pas daigné lui répondre.

Nul ne s’est demandé pourquoi des indices présents dans le dossier, et à même de disculper la sœur de mon

amie, n’ont pas été pris en compte pendant l’enquête et pendant le pro-cès. La sœur de mon amie a, plus tard, écrit à sa sœur, en lui faisant part de son désir d’en finir avec la vie. Mon amie a écrit à la prison. Sans rece-voir la moindre réponse. Sans que la moindre précaution soit prise par la prison. Sans qu’on retire à la sœur de mon amie tout ce dont elle avait besoin pour se suicider.

Elle n’a pas eu besoin de beaucoup, c’est vrai : un sac plastique qu’elle a enfilé sur sa tête, des morceaux de ficelle, des lacets. Ce suicide me touche profondément, disais-je. Je cherchais à trouver les mots pour en parler. L’assassinat récent de la jeune Agnès m’en donne l’occasion.

L’une et l’autre affaires concernent le système de justice français et ses dysfonctionnements mortifères. C’est clair et c’est accablant. En France, la présomption d’innocence n’est qu’une expression sans signification. On peut être incriminé, incarcéré, mis en examen, condamné, sans preuves. On peut même être jugé et condamné sans que des preuves à décharge soient prises en compte. On peut se tuer en prison en disposant de ce qu’il faut pour cela, dans l’indifférence la plus glaciale.

On relâche, en parallèle, chaque an-née, des gens que tout accable. On remet assez vite, parfois très vite, en liberté, des coupables qui auraient mérité la perpétuité réelle, voire la peine capitale. Et ceux-ci, de façon régulière, récidivent, et parfois tuent. Un violeur pédophile plusieurs fois condamné, voici quelques mois, s’est même fait prescrire du Viagra avant de sortir.

L’assassin de la jeune Agnès avait commis une agression sexuelle grave, et avait été remis en liberté presque aussitôt. Des innocents n’ont, par-fois, trop souvent, pas cette chance. La peine de mort existe dans les trois quarts des Etats des Etats-Unis, frappe des assassins condamnés à l’unanimité du jury, « au delà de tout doute raisonnable », et se trouve appliquée après que tous les recours ont été épuisés. En France, la peine de mort n’existe plus officiellement.

On condamne néanmoins à mort en France des innocents condamnés hâtivement, et tous ceux victimes d’assassins relâchés, au nom d’on ne sait quelle générosité pervertie. Dans quel pays sommes-nous ? J’ai parfois peur de donner une réponse à cette question.

J’ai surtout honte. Je ressens un dé-goût absolu. Mon amie est devenue américaine. Elle a quitté ce pays, il y a longtemps. Elle n’y rentrait plus, depuis des décennies, sans un pro-fond malaise. Elle a perdu le goût d’y poser le pied, ne serait-ce qu’un seul instant. Je la comprends.

La France : un pays sans présomption d’innocence

un arabe est venu se défausser de sa haine dans la Cité Phocéenne. Exter(i)rorisant sa fosse à pure haine, il a perturbé le Salon de Conférences littéraires «Ecritures Méditérranéennes» refusant de s’asseoir à côté d’un Juif Israélien à la même table ronde puis l’insul-tant publiquement. Il ne pouvait s’agir que d’une personne instruite et cultivée , un personnage doux et charmant. Pas encore deviné? -Allez un pt’it effort! Un poète... un palestinien... il s’appelle Najwan Darwish.

Par:Par Quartier

En arabe «Dar» veut dire «maison».»Wish» signifie «souhait». Un voeu que tout le monde souhaitait se réaliser : qu’il retourne chez lui. Le seul personnage critiqué et impres-sionné fut un français, le Directeur littéraire paraît-il, décrit ici «timide et pleutre».

Encore une réussite multicultura-liste... Franchement y’a que le Quar-tett et les amitiés franco-israélo-pa-lestiniennes sous l’égide de Valérie Hoffenberg qui permettent aux Pales-toss de faire semblant d’être poli avec des Juifs. Voici les faits :

Un Arabe palestinien empuantit l’atmosphère de la troisième confé-rence des écrivains méditerranéens à Marseille Un Arabe palestinien du nom de Najwan Darwish, poète de son état, était entré sur le territoire national les poches pleines de graines produites à foison à Ramallah qui ont pour nom, «arrogance», «apartheid», «racisme» et «haine».

Invité de la conférence écritures mé-diterranéennes de samedi dernier, qui

réunit des écrivains et autres person-nalités du monde de Lettres à Mar-seille, il a manifesté des troubles ca-ractéristiques (graines de l’arrogance et de la haine), insultant un autre invi-té, l’Israélien Mosché Sakal, et jurant qu’il ne tolérerait pas qu’il soit assis à la même table que lui (graines de l’apartheid et du racisme).

Cette posture caricaturale et frisant le clownesque, très courantes dans la contrée d’origine de l’individu, s’est heurtée à la désapprobation de Tahar Ben Jelloun, le Parrain d’honneur de la manifestation, homme de sagesse et de tempérament. Hélas, là où le Parrain d’honneur prouvait sa hau-teur de vues, le Directeur littéraire se faisait timide et pleutre, accédant à la demande raciste de l’agité de consti-tuer un «point d’apartheid» dans l’an-cienne Phocée.

D’autant qu’il avait présenté son salon comme une expression de «l’identité méditerranéenne» et de «l’essentiel de ce que partagent des créateurs».

Le Palestinien ridiculisait au passage le Maire de la ville d’accueil qui s’était réjoui: « Quelle belle ambition de faire de la Cité Phocéenne, une terre de rencontres et de débats entre des écrivains des pays du pourtour méditerranéen...»

Il a été servi, comme d’ailleurs l’assemblée des présents, dument transformée en une tribune de haine raciste contre l’Israélien exclu. On ne sait pas si l’individu en cause est bien retourné de là où il venait avec sa marchandise. Communiqué de la section de Marseille de France-Israël, Alliance général Koenig Sources

Perturbation fossé haine à Marseille

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 Décembre 2011

Le porte-parole de Tsahal vient de confirmer qu’une des deux terro-ristes tués dans le raid aérien sur

Gaza était Soubhi Ismaïl Batash, responsable de l’attentat meurtrier perpétré en août dernier dans la

région d’Eilat, ainsi que de l’assas-sinat de trois Israéliens à Eilat en 2007.

Tsahal élimine le terroriste responsable de l’attentat dans la région d’Eilat

La Commission interministérielle pour la législation doit examiner la semaine prochaine un projet de loi controversé consistant à inter-dire en Israël l’emploi de puissants amplificateurs sur les minarets des mosquées appellant les fidèles mu-sulmans à se rendre à la mosquée. Ce projet de loi a été proposé par la députée Anastasia Michaéli (Israël Beitenou). Elle a affirmé que cette loi a pour objectif d’octroyer au Ministre de l’Intérieur la décision quand et où l’emploi d’amplifica-teurs sera permis sur les minarets, et quelle intensité de décibels sera autorisée.

La députée Anastasia Michaéli a indi-qué que cette proposition de loi a été suscitée par de nombreuses plaintes contre la nuisance sonore des appels assourdissants de « Allah Houa Kbar » provenant des minarets à des heures de la nuit où la plupart des gens dor-ment d’un profond sommeil. Ceci est le cas particulièrement dans les villes d’Israel à minorité musulmane comme à Jérusalem, Nazareth, Acre, Haïfa où les appels des muezzins retentissent à pleins décibels à quatre heures du matin.

Certains y voient une intrusion de la religion musulmane dans l’espace public de l’Etat juif. A part la nui-sance à des heures incongrues, les appels tonitruants provenant des mi-naretz revêtent une autre dimension. L’emploi d’amplificateurs très puis-sants fait également partie de la lutte arabo-musulmane contre l’Etat juif.

Investir par les kilodécibels s’inscrit dans une stratégie d’occupation de l’Etat Juif et d’en marquer l’espace géographique, reléguant ainsi subrep-ticement les Juifs au statut d’étran-gers chez eux. Cette méthode de la conquête arabe bien ancienne dénom-

mée irrédentisme, est une alternative à la guerre lorsque les Musulmans sont en infériorité militaire et ne peuvent saisir le terrain par la force, ce qui est le cas en Israël depuis que les Juifs sont revenus chez eux à Sion.

En d’autres termes, cet emploi de l’arsenal des décibels du haut des mi-naretz est une des manière de domi-ner le terrain sous couvert de liberté de culte, et ainsi, de signifie qu’ici, c’est Dar El Islam, c’est-à-dire la « Domaine de l’islam », niant ainsi le caractère hébraïque de la Terre d’Israël. Cette Djihad par décibels islamistes dépasse donc le seul besoin d’appeler les Musulmans à se rendre à la mosquée.

Ce projet de loi soulève une âpre opposition au sein du secteur arabe israélien et des milieux de la gauche, ces derniers toujours si prompts à dé-fendre les droits de n’importe qui sur terre, y compris les bébés phoques, sauf les droits des Juifs en Israël. Ils voient dans ce projet une autre tenta-tive de la droite à modifier la législa-tion aux dépens du public arabe.

Effectivement, nuire au sommeil d’autrui et réveiller les petits enfants au beau milieu de la nuit et les faire sursauter et pleurer suite à un Allah Houa Kbar tous décibels déployés est une liberté de culte fondamentale ins-crite dans la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen. Les tenants de ce projet de loi rétorquent que dans la plupart des pays occidentaux, l’emploi d’amplificateurs sur les mi-narets est interdit, Israël étant jusqu’à présent pratiquement le seul pays en dehors de l’univers musulman à per-mettre l’invasion décibélique djiha-diste de son espace public.

par Meir Ben-Hayoun

Interdire les décibels djihadistes

Les forces de sécurité ont empêché une jeune palestinienne de poignar-der, à l’aide d’un couteau, un sol-dat stationné à un point de passage près de Hébron. La jeune fille a été transférée aux services de sécurité afin d’être interrogée.

Plus tôt dans la journée, des forces de Tsahal ont empêché une jeune pales-tinienne de poignarder, à l’aide d’un

couteau de 14 centimètres de long, un soldat stationné à un point de passage de Hébron.Il n’y a pas eu de victimes. Le couteau a été confisqué et la jeune fille a été transférée aux services de sécurité pour l’enquête.

Il y a un mois, une autre tentative d’attentat au couteau avait été déjouée à Hébron à proximité du Tombeau des Patriarches. Une légère baisse

des attaques terroristes en Judée-Sa-marie a été enregistrée au mois de novembre, par rapport au mois précé-dent. D’après un rapport de l’Agence de sécurité israélienne (Shabak), 26 attaques terroristes ont eu lieu, en novembre, en Judée-Samarie contre 28 au mois d’octobre.

Armée de Défense d’Israël

Une tentative d’attentat au couteau déjouée à Hébron

15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 7 Décembre 2011

A pister les actes politiques de la gauche juive et/ou israélienne depuis quelques bonnes années, on ne peut douter qu’une l’idéo-logie fétide et mortifère a pris le pas sur tout raisonnement de bon sens. Une doctrine qui n’hésite pas à crier haro sur les gouvernements en place les qualifiant d’anti-démo-cratiques, d’extrême droite et/ou de fasciste dès lors qu’ils appliquent la politique pour laquelle ils ont été élus et non pas le programme de celle-ci. Une attitude anti-démo-cratique et menaçant évidemment les intérêts vitaux du pays qu’elle affirme aimer !

Victor PEREZ

Sans remonter bien loin, il faut se sou-venir de ces Israéliens, de gauche bien sûr, qui ont négocié sans aucun man-dat électif les « accords de Genève ». Lesquels ont reconnu la propriété ‘’palestinienne’’ de la quasi totalité de la Judée, Samarie et de la bande de Gaza, de Jérusalem-est comme capi-tale ainsi que l’obligation d’Israël de recevoir des milliers de « réfugiés » en son sein sans pour autant exiger la moindre reconnaissance de ce pays comme l’état du peuple juif.

Quelques années plus tard, une poi-gnée ‘’d’intellectuels’’ juifs et euro-péens ayant été soutiens de ces « accords » de capitulation, ont lancé sous le label de JCall un Appel à la raison au gouvernement actuel tout en affirmant, malgré une élection dé-mocratique récente, son « illégitimité » (dixit Eli Barnavi).

Un appel plus que déraisonnable si l’on se fie aux derniers sondages at-testant que le peuple israélien lui réi-térerait très largement son appui lors des prochaines élections. Le rapport onusien dénommé Goldstone s’était appuyé, en très larges parties, sur les dires de l’organisation israélienne Betselem.

Les accusations de crimes de guerre et contre l’humanité avaient donc été proférées contre l’état juif, coupable de vouloir, lors de l’opération Plomb

Durci, faire cesser les tirs de roquettes sur la population civile.

Une inculpation qui fut abandonnée quelques mois plus tard, par Richard Goldstone lui-même, dans un article du New York Times, démentant sim-plement toute intention israélienne d’assassiner les civils ‘’palestiniens’’. Si le président de la commission onu-sienne a fait depuis son mea-culpa, l’ONG n’en continue pas moins sa défense des droits de l’homme. A la condition, bien sûr, qu’il soit ’’pales-tinien’’.

Au mois d’avril dernier, plusieurs lauréats du prix d’Israël et figures de la gauche israélienne, ont lancé une pétition en faveur de la « création d’un État palestinien aux côtés d’Is-raël », puis manifesté à l’extérieur du hall où David Ben Gourion avait pro-clamé l’indépendance de l’Etat juif en 1948.

Ces manifestants, déclarant leurs sou-tiens à la souveraineté de la « Pales-tine » dans des « frontières de notre indépendance fixées lors de l’armis-tice de 1949 », n’ont toujours pas vérifié si leur état resterait bien alors celui du seul peuple juif !

Détail probablement sans grande im-portance qui ne les a guère empêché de presser l’Europe à faire de même à l’Onu. Kol Hashalom était une radio ayant ses émetteurs à Ramallah et ses studios à Jérusalem-est. Selon le ministère israélien des Télécommuni-cations c’était une radio pirate.

D’où son ordre de fermeture. Mossi Raz directeur de la station et ex-dépu-té du parti d’extrême gauche Meretz affirme, quant à lui, que cela est faux et qu’« Il s’agit d’une manœuvre anti-démocratique, car nous dépendons de l’autorité palestinienne, et non de la loi israélienne ». C’est à des réactions comme celle-ci que l’on peut jauger profondément le dessein de la gauche.

A ses yeux, Jérusalem-est ne fait déjà plus partie de la capitale israélienne et en conséquence de la juridiction du pays. Tant pis si la très grande majo-

rité du peuple a un avis différent sur la question !

Pour clore cette petite liste non ex-haustive, il faut citer l’opposition grotesque de cette gauche au « Prix de la Création Sioniste » créé par le ministère de la Culture dirigé par Li-mor Livnat. Une pétition a été orga-nisée prétendant « qu’il s’agit d’une récompense controversée car les cri-tères ne seront pas artistiques mais politiques ».

Pour certains, droite et Culture/Sio-nisme sont antinomiques ! Reste à savoir si le Sionisme fait encore par-tie du programme de cette gauche ! Au vu des remerciements du Hamas exprimés par la bouche d’Hassan Youssef, l’un de ses fondateurs, lors d’une interview accordée aux journa-listes Avi Issakharov et Amos Harel et consacrée à la rédaction du livre intitulé « La 7e Guerre », nul ne peut attester une réponse affirmative. « (…)

La gauche israélienne nous a montré le chemin lorsque malgré les atten-tats, nous avons vu la ‘Lettre des aviateurs’ qui refusaient de procé-der aux éliminations de terroristes, lorsque entendions les multiples ap-pels de la gauche à se retirer des terri-toires, à démanteler les implantations juives, à refuser de servir dans Tsahal en Judée-Samarie, ainsi que toutes les autres manifestations de ce genre ». Y a-t-il quoi que ce soit à ajouter au dossier à charge contre la gauche ?

Les méfaits de la gauche

Le président américain Barack Obama a répondu jeudi aux cri-tiques sur sa politique étrangère. Les candidats républicains à la présidentielle américaine de 2012 s’est sont pris à Obama mercredi, lors d’une conférence de la coali-tion juive républicaine à Washing-ton, où ils l’ont accusé d’être trop doux face à l’Iran et de trop tenter l’apaisement avec le radicalisme croissant dans le monde musulman.

«Demandez à Oussama ben Laden et aux 22 des 30 plus importants dirigeants d’Al-Qaïda qui ont été éli-minés si je suis engagé dans l’apai-sement,» a déclaré Obama aux jour-nalistes. Lorsqu’on lui a demandé si Washington avait l’intention d’étouf-fer la pression sur l’Iran, Obama a répondu : «je pense que c’est très im-portant de se rappeler que cette admi-nistration a systématiquement imposé les sanctions les plus dures à l’Iran.»

«Quand nous sommes arrivés dans ce bureau, le monde était divisé, l’Iran était unifié et prenait des mesures énergiques dans son propre agenda. Aujourd’hui, l’Iran est isolé, et le

monde est unifié dans l’application dans sanctions les plus sévères que l’Iran a jamais connu.» Interrogé sur les options opérationnelles vis-à-vis de l’Iran, Obama a déclaré que «toutes les options sont sur la table, ce qui signifie que j’envisage toutes les options.»

Il n’a pas élaboré. «L’Iran com-prend qu’ils ont un choix à faire : ils peuvent briser cet isolement en agissant de manière responsable et en renonçant au développement d’armes nucléaires, ce qui leur permettrait de poursuivre vers l’énergie nucléaire pacifique, comme tous les autres pays qui sont membres du traité de non-prolifération nucléaire, ou ils peuvent continuer à fonctionner dans un mode qui les isole du monde entier.»

«Et si ils poursuivent les armes nucléaires, alors je l’ai dis très clai-rement, c’est contraire aux intérêts de la sécurité nationale des Etats-Unis, c’est contraire aux intérêts sécuritaires de nos alliés, y compris d’Israël, et nous travaillerons avec la communauté internationale afin de prévenir cela,» a-t-il conclu.

Obama : «toutes les options sont sur la table avec l’Iran»