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Photo : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 B I L L E T ( P A S ) D O U X Seul un nouveau leader sorti des tribus libyennes chassera les occupants et réunira la Libye et son peuple. Cela s'appelle Résistance ! Le dernier exemple nous vient de Syrie où, sans la force militaire et la détermination de son armée nationale, elle aurait disparu de la carte du monde ! Parler de paix avec les agresseurs étrangers est surréaliste. C'est une drôle de manière de vouloir la paix que de venir d'aussi loin avec terroristes, mercenaires, armes et bagages ! M. F. La paix, dites-vous ? VEND. 24 - SAM. 25 JUILLET 2020 - 3-4 DHOU AL-HIDJA 1441 - N°9082 PRIX 30 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 FFS SORTIE DE J'ACCUSE ! DE NOTRE CONFRÈRE OMAR TOUATI L E M D N D É M E N T L E S R U M E U R S HÉBERGEMENT ET TRANSPORT PAGE 6 PAGE 12 Le calvaire quotidien du personnel médical Les batailles du siège, du sceau et de la ligne politique «On ne nous a jamais écoutés» «Boumaârafi n'est pas le vrai tueur de Boudiaf» l L’Algérie est sur le qui-vive pour tout ce qui se rapporte à la situation prévalant autour de ses frontières et elle l’a démontré une fois de plus ce jeudi à travers un démenti catégorique apporté par le ministère de la Défense à des propos attribués au chef d’état-major. l Sur ce livre sorti dans une conjoncture difficile qui a empêché un rayonnement mérité, sur le style et le fond de ces pages noircies par un journaliste chevronné, je ne dirai pas grand-chose. Je laisse le soin aux gars de la Culturelle de décortiquer ces révélations qui bousculent — et de quelle manière ! — tant de vérités. Je parlerai plus de Omar Touati qui vient de nous pondre ce livre polémique remettant en cause la thèse officielle de l'assassinat du Président Boudiaf au Palais de la culture de Annaba, le 29 juin 1992. L’armée algérienne n’interviendra pas en Libye PAGE 3 PAGES 14 et 15 PAGE 5 Contribution À propos de «l’Algérie n’était rien du tout» Par Kamel Khelifa (P. 8 et 9) ABDELKRIM MEDAOUAR (PRÉSIDENT DE LA LFP) À LA RADIO NATIONALE :

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Page 1: LE MDN DÉMENT LES RUMEURS Edition du Centre - ISSN ......Idir l’éternel, c’est le titre d’un livre biographique sur le monument de la chanson, Idir, décédé le 2 mai dernier

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Editio

n du C

entre

- ISSN

IIII -

0074

BILLET (PAS) DOUX

Seul un nouveau leader sorti des tribuslibyennes chassera les occupants et réunira laLibye et son peuple. Cela s'appelle Résistance ! Le dernier exemplenous vient de Syrie où, sans la force militaireet la détermination de son armée nationale,elle aurait disparu de la carte du monde ! Parler de paix avec les agresseurs étrangersest surréaliste. C'est une drôle de manière devouloir la paix que de venir d'aussi loin avecterroristes, mercenaires, armes et bagages !

M. F.

La paix, dites-vous ?

VEND. 24 - SAM. 25 JUILLET 2020 - 3-4 DHOU AL-HIDJA 1441 - N°9082 PRIX 30 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

FFS

SORTIE DE J'ACCUSE ! DE NOTRE CONFRÈRE OMAR TOUATI

LE MDN DÉMENT LES RUMEURS

HÉBERGEMENT ET TRANSPORT

PAGE 6

PAGE 12

Le calvaire quotidiendu personnel médical

Les batailles dusiège, du sceauet de la lignepolitique

«On ne nous ajamais écoutés»

«Boumaârafin'est pas

le vrai tueurde Boudiaf»

l L’Algérie est sur le qui-vive pour tout ce qui se rapporte à la situation prévalant autour de ses frontières et elle l’adémontré une fois de plus ce jeudi à travers un démenti catégorique apporté par le ministère de la Défense à des propos

attribués au chef d’état-major.

l Sur ce livre sorti dans une conjoncture difficile qui a empêché un rayonnement mérité, sur le styleet le fond de ces pages noircies par un journaliste chevronné, je ne dirai pas grand-chose. Je laisse lesoin aux gars de la Culturelle de décortiquer ces révélations qui bousculent — et de quelle manière! — tant de vérités. Je parlerai plus de Omar Touati qui vient de nous pondre ce livre polémique

remettant en cause la thèse officielle de l'assassinat du Président Boudiaf au Palais de la culture deAnnaba, le 29 juin 1992.

L’armée algériennen’interviendra pas

en LibyePAGE 3

PAGES 14 et 15

PAGE 5

Contribution

À propos de«l’Algérie n’était riendu tout»

Par Kamel Khelifa (P. 8 et 9)

ABDELKRIM MEDAOUAR (PRÉSIDENT DE LA LFP)À LA RADIO NATIONALE :

Page 2: LE MDN DÉMENT LES RUMEURS Edition du Centre - ISSN ......Idir l’éternel, c’est le titre d’un livre biographique sur le monument de la chanson, Idir, décédé le 2 mai dernier

Les médecins assimilés de la Sûreté nationale attendent désespérémentla prime exceptionnelle du Covid-19 promise par le chef de l’État aupersonnel de la santé mobilisé dans la lutte contre la propagation de cettepandémie. Astreints aux mêmes tâches et encourant le même danger decontamination au nouveau coronavirus, ces praticiens nebénéficient pourtant pas de cette prime.

L’argument brandi par les responsables consiste à direque ce personnel assimilé est sous la tutelle du ministère del’Intérieur et non pas celle du ministère de la Santé.

PP

PUBLICITÉ

[email protected]

Vend. 24 - Sam. 25 juillet 2020 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

Cafouillage

SOIT DIT EN PASSANTSOI T D IT E N PA SSA NTPar Malika Boussouf

[email protected] desoldes et ellesaccourent !

L es trottoirs défon-cés n’arrêtent pasleur élan. Quand

une boutique annonce dessoldes, elles ne tiennentplus en place et ne pen-sent plus à rien d’autre ! Ilfait chaud, elles étouffentmais elles sont là. Lapatience, elles connais-sent et la peur que l’heured’après il n’y en ait plusrien qui soit à leur goût,aussi. Je descendais il y aquelques jours la rueArezki-Hammani (ex-rueCharras), quand soudainun attroupement a stoppéma course.

En ces temps où l’onrecommande vivementaux gens de se tenir àdistance les uns desautres, il ne s’expliquaitpas. Sauf lorsque,confronté au superflu,l’essentiel perd de sonsens. Fermer des com-merces et règlementer lemode de fonctionnementet les horaires d’ouvertu-re de quelques autres neréglera le problème qu’enpartie. Il y a tous ces

jeunes et moins jeunesqui font, via la pandémie,un pied de nez à l’autori-té. Peu leur importe queles recommandationsportent sur les précau-tions à prendre puis-qu’elles sont énoncéespar un système qui n’apas encore fait sespreuves en matière d’ad-hésion aux attentescitoyennes.

Des gestes que l’on nedétaille jamais assez, desmessages brouillons, peuconvaincants, et desmesures, pour faire res-pecter les décisions, peucontraignantes. Prenonsl’exemple de ces hommesqui font tapisserie à laplace Audin dont ils occu-pent presque tous lesbancs. Collés les uns auxautres, rares sont ceuxd’entre eux qui portentune bavette. Les discus-sions vont bon train.

On parle de Covid-19.On raconte le deuil quifrappe un proche ou unvoisin et on décortiqueles dernières mesures

prises par l’administra-tion tout en postillonnantsur son interlocuteur.

Les policiers, qui nesont pas loin, n’ont paspour mission de sensibili-ser ou de verbaliser lescontrevenants. Je lisaisrécemment qu’enColombie, le pouvoiravait, dans certainesrégions, passé la mainaux cartels de la droguepour mettre de l’ordre làoù il est impuissant à sefaire obéir. Ceux qui n’ob-servent pas les règlessont soit exécutés soitbannis de leur lieu derésidence. Heureusement,notre maffia à nous a suanticiper ! Elle n’a rien àprotéger ici. Elle a toutplanqué ailleurs !

M. B.

Le dessin de Karim

L’épidémie de Covid-19 ne provoque pas que des pneumonieset autres joyeusetés que l'on commence à mieux connaître. Elleenvoie aussi beaucoup de monde chez... le psychiatre. Pas malde monde même. Et là, ça craint autant...

A. [email protected]

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Psychique

Résultat sondage

Pensez-vous qu’une initiative algérie-tunisienne pourraît mettre fin à la crise en Libye ?Oui :

31.18%Non :57.24%

Sans Opinion :11.58%

Un jour, un sondage

Pensez-vous que le protocole sanitaireprévu pour les examens du bac et BEM

soit suffissament efficace ?NON Sans opinionOUI

ÉMISSION ANIMÉEPAR HAKIM LAÂLAM

Reçoit ce dimanche 26 juillet 2020, à 10h, Sami Agli, président du Forum

des chefs d'entreprise (FCE).

INDUSTRIES MEDICO-CHIRURGICALES

Un livre sur Idir Idir l’éternel, c’est le titre d’un livre

biographique sur le monument de lachanson, Idir, décédé le 2 mai dernier.Publié chez Koukou éditions, cetouvrage est coécrit par Amer Ouali,journaliste à l’AFP, et Saïd Kaced,journaliste et professeur de français.Ce livre qui sera en librairie dèsdemain dimanche, est préfacépar Yasmina Khadra.

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Le Soird’Algérie Vend. 24 - Sam. 25 juillet 2020 - PAge 3Actualité

La semaine a étépénible. Une chaîne detélévision dont tout le

monde sait pourtantqu’elle reste dans sa voca-tion a encore fait… l’actuali-té. La « technique » n’est

pas vertueuse mais ce n’est pasEchourouq TV qui l’a inventée : quandon est dans l’incapacité professionnellede rapporter les événements, il fauten… créer un. En l’occurrence, l’occa-sion a encore fait le larron. Le Covid-19domine l’actualité, la technique semblemaîtrisée depuis un temps et le «niveaude recherche» en la matière est là où ila toujours été : le buzz par l’abrutisse-ment. Un scénario au ras des pâque-rettes, une «comédienne» rémunéréeau sandwich, un animateur-arrangeur,un complice du même acabit, une alchi-mie de chique et de crottes et le… tourest joué. Dans la «démonstration», onne comprend même pas s’il s’agit d’un«test de dépistage», d’un «remède» oud’un «vaccin». Qu’à cela ne tienne, à ceniveau d’imposture, ça devient desdétails dérisoires. Du coup, on ne saitmême plus ce qui est le plus inquiétant.La télé elle-même ou les disponibilitésà avaler sesmonstruosités ?La semaine a été pénible. Une image etdeux messages. L’image, qui a fait letour de la Toile, montre des officiers depolice distribuant des exemplaires duCoran au personnel soignant d’un éta-blissement hospitalier de Sidi-Bel-Abbès. Les messages, il ne faut pasaller les chercher loin. Le premier relè-ve de l’évidence : désormais, la religionest incontournable dans tout ce qui faitles mouvements de la vie ordinaire etoser en sortir vous met en marge de lasociété. Ce n’est pas vraiment nouveausauf qu’avant, cela ne se voyait pastoujours dans l’espace institutionnel.Le deuxième message colle plus à l’ac-tualité. Dans la détresse sanitaire dupays, les premières mesuresempreintes de rationalité cèdent deplus en plus le terrain à l’incantationreligieuse. On n’a pas pu interdire lemouton en dépit du danger réel qu’ilreprésente, il est de plus en plus ques-tion de rouvrir les mosquées et mainte-nant on semble suggérer aux soignantsqu’il… ne leur reste que la prière !La semaine a été pénible. Il paraît qu’ily a des «soldes» dans les magasinsd’habillement d’Alger. C’est bien, ça fait sourire, ça ramène uninstant à la «vie normale» et tant qu’àfaire, ça peut même faire rêver !Problème, une fois passé le moment debéatitude, on revient péniblement à laréalité. Déjà en temps normal, lessoldes sont tellement anarchiquesquand ils ne sont pas biaisés, ils ontrarement fait rêver et l’arnaque est par-fois au bout. On imagine ce que ça peutêtre, en ce moment, avec les risques enplus !Il arrive que la semaine soit moinspénible. L’inquiétude est telle qu’onoublie parfois qu’il y a quand mêmeune vie en dehors de l’actualité pandé-mique. Il suffit parfois de si peu, depetites choses sans importance pours’offrir un moment d’«évasion», fugacemais revigorant.Regarder la mer en solitaire, sansbavette et sans lunettes, rencontrer unami qu’on n’a pas vu depuis longtempsmême si on ne peut pas lui faire l’acco-lade qu’on aurait aimé, sortir très tôtpour une marche matinale sansrisque… La vie est belle, il faut la proté-ger.

S. L.

Constances

Slimane [email protected]

Abla Chérif - Alger(Le Soir) - Le MDN reste trèsvague sur l’origine des préten-dues déclarations deChanegriha, ne cite pas lesauteurs et se suffit d’indiquer qu’ils’agit de «certains comptes etpages ayant propagé, via lesréseaux sociaux, des allégationsfallacieuses et infondées, qu’ilsattribuent au général de corpsd’armée, chef d’état-major del’Armée nationale populaire, àpropos des évolutions récentesde la situation en Libye ».

Ces allégations consistent endes informations véhiculées il y aquelques jours par des réseauxsociaux algériens, selon lesquelsle chef d’état-major aurait appelél’armée à se tenir prête pour uneintervention militaire en Libyepour protéger la sécurité nationa-le. Le MDN dément «formelle-ment» ce qu’il qualifie de«rumeurs» et interprète «ces pro-pos mensongers» comme étantune tentative visant «à semer letrouble et la discorde et à orienterl’opinion publique vers un aligne-ment sur des agendas douteuxne servant pas l’objectif louableet la position immuable quel’Algérie a toujours veillé à hono-rer envers l’État libyen frère».

Cette mise au point intervient

au moment où l’Algérie multiplieles déclarations mettant en gardecontre toute intervention militairesur le territoire libyen et démontreclairement son hostilité aux velléi-tés guerrières affichées par cer-tains pays. Le contexte régionalest brûlant, notamment depuis levote par le Parlement égyptiend’une résolution autorisant desactions militaires en Libye.

Abdel Fattah al-Sissi a mêmedemandé à ses soldats de se«tenir prêts» au cas où les forcesdu GNA se rapprochaient deSyrte, une ville qui ouvre la porteaux gisements pétroliers libyens.Le GNA, gouvernement libyenreconnu par l’ONU, est lui, soute-nu militairement par la Turquiequi démontre clairement sa dis-position à réagir par les armes.L’Algérie est-elle en alerte  ?Abdelmadjid Tebboune et SabriBoukadoum ont eu à intervenir àplusieurs reprises sur le sujet ladernière semaine.

Le président de la Républiquecraint le risque d’une «somalisa-tion» de la Libye et affirme que lepays intensifie ses efforts pourl’obtention d’un cessez-le-feu etd’un apaisement de la situation.De Moscou, le ministre algériendes Affaires étrangères a déclaréce mercredi que les «canons ne

devaient pas résonner» et a misen garde contre «toute tentativede parcellisation de la Libye».

L’Algérie insiste aussi sur saposition équidistante avec cedossier et les solutions pacifiquesdevant inévitablement passer parle dialogue des premiers concer-nés. Les rumeurs soutenantqu’une démarché inverse, venantqui de plus est du chef d’état-major, sont donc très mal venuesdans ce contexte. Pour coupercourt à toute manipulation, leministère algérien de la Défensea tenu aussi à préciser dans soncommuniqué que la position del’Algérie avait été «soulignée àmaintes occasions par monsieurle Président de la République, qui

réaffirme que l'Algérie est de touttemps à équidistance des partieslibyennes en conflit et privilégieun dialogue constructif inter-libyen qui aboutira à une solutionpolitique durable à même degarantir la stabilité et la prospéritéau peuple libyen frère».

Il conclut : «Le Président de laRépublique, chef suprême desforces armées, ministre de laDéfense nationale est l'uniqueautorité constitutionnellementhabilitée à statuer officiellementsur les positions de la Républiquealgérienne démocratique etpopulaire quant aux questionsinternationales et régionales sen-sibles.»

A. C.

LE MDN DÉMENT LES RUMEURS

L’armée algérienne n’interviendrapas en Libye

Les auteurs d’agres-sions contre le corpsmédical sont désormaisavertis. Ils risquent despeines allant de 5 à 10années d’emprisonne-ment. Des modificationsde l’ordonnance portantcode pénal seront approu-vées demain en Conseildes ministres. Le texteamendé avait reçu mercre-di le quitus, lors d’unConseil de gouvernement.

Nawal Imés - Alger(Le Soir) - La revendication étaitinsistante mais pas du tout liée àla conjoncture. Les différentscorps de la santé réclamaientdepuis de longues années uneprotection lors de l’exercice deleurs fonctions, se plaignant de larécurrence des agressions phy-siques et verbales. C’est désor-mais chose faite.

Les agressions contre lecorps médical feront désormaisl’objet d’un article spécifiquedans le code pénal. Mercredi, legarde des Sceaux avait présentéen Conseil de gouvernement unemouture de l’avant-projet de loimodifiant et complétant l’ordon-nance 66-156 du 8 juin 1966 por-

tant code pénal. Elle sera adop-tée dès demain en Conseil desministres. L’amendement intro-duit porte sur la protection ducorps médical.

Au courant de la semaine, lechef de l’État avait donné le ton,en affirmant qu’il signera undécret présidentiel sous forme deloi qui pénalisera les agressionscontre le personnel médical etprévoira des peines d’emprison-nement allant de 5 à 10 ans àl’encontre des auteurs desagressions physiques ou ver-bales contre le personnel médi-cal ou paramédical pendantl’exercice de ses fonctions. Leministre de la Justice qui présen-

tait mercredi l’amendement enquestion, assurait qu’il s’inscri-vait dans le souci de «renforceret consolider, par un texte de loi,la protection des personnels dela santé», traduisant ainsi «lareconnaissance de la nationentière aux efforts et sacrificesconsentis par le corps médical,paramédical et administratif desétablissements de santé publicset privés, notamment pendantcette crise sanitaire induite par lapandémie du coronavirus (ainsique l'engagement résolu à amé-liorer sensiblement leurs condi-tions de travail et les prémunir detoute forme d'agression ou deviolence physique ou verbale,

ainsi que des atteintes à l'intégri-té des établissements de santéet à la dignité des patients». Si lephénomène des agressionscontre le corps médical n’est enrien nouveau, il est venu se gref-fer sur une situation déjà très ten-due au niveau des différentesstructures de santé.

Confronté à une saturation deleurs services et à des moyenssouvent insuffisants, le personnelde santé se voit montré du doigt,agressé, filmé et accusé de tousles maux du système de santé.Des vidéos montrant des accom-pagnateurs agresser infirmiers,médecins de garde et mêmeagents de sécurité font le tourdes réseaux sociaux depuis plu-sieurs semaines.

L’opinion publique avait étéchoquée par l’incident qui s’étaitproduit dans une structure desanté à Bouira, où le directeurn’avait trouvé son salut qu’ensautant du balcon de son bureau.Il était menacé par une familleentière, réclamant le corps d’undes leurs décédé et dont la pro-cédure exigeait de ne le remettreà la famille qu’en respectant lesprocédures. Les pouvoirs publicsont fini alors par réagir.

N. I.

AGRESSIONS CONTRE LE CORPS MÉDICAL

Le gouvernement prévoit de lourdespeines d’emprisonnement

Saïd Chanegriha.

Le personnel médical réclamait depuis longtemps une protection.

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os :

DR

Les 4 samedisL’Algérie est sur le qui-vive pour tout ce qui se rap-

porte à la situation prévalant autour de ses frontières etelle l’a démontré une fois de plus ce jeudi à travers undémenti catégorique apporté par le ministère de laDéfense à des propos attribués au chef d’état-major.

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Le Soird’Algérie Vend. 24 - Sam. 25 juillet 2020 - PAgE 4Actualité

Karim Aimeur - Alger (LeSoir) - Ce jeudi après-midi, dansle marché Meissonnier, aucentre d’Alger, il était difficile dese frayer un chemin parmi lafoule qui avait pris d’assaut lemarché de l’habillement à larecherche, pour la plupart, devêtements de l’Aïd pour lesenfants.

Observée de loin, la fouleallait et venait, les uns ne gar-dant aucune distanciation avecles autres et une bonne partiesans masques de protection,sans se soucier des risques decontamination au Covid-19 quise multiplient dans les lieux deregroupement.

Depuis plusieurs semaines,de nombreux citoyens et profes-sionnels de la santé publiqueappellent sans cesse à la ferme-ture de ces lieux de transmission

du virus, mais les pouvoirspublics n’ont rien entrepris desérieux, faute d’apporter unealternative à la fermeture. Ils ontfait dans la demi-mesure en limi-tant les heures d’ouverture desmarchés, comme si le virus avaitdes plages horaires de circula-tion. Il a fallu attendre ces der-niers jours avec la propagationfulgurante de la maladie, pourvoir quelques marchés de lacapitale fermés pour stopper laprogression du Covid-19 et ce, àla veille de l’Aïd, une périodedurant laquelle la fréquentationdes marchés augmente, surtoutaprès la fetwa du ministère desAffaires religieuses et desWakfs, autorisant le sacrifice dumouton.

Ainsi, les services de lawilaya d’Alger ont annoncé cejeudi la fermeture immédiate du

marché de Boumati à ElHarrach, très fréquenté, et ducentre commercial dit BazarHamza à Bach Djerrah, aprèsavoir fermé, quelques joursauparavant, le marché le plusimportant de l’électroménager etde la pièce détachée d’El Hamiz.

La commission de contrôle etde répression des commerçantscontrevenants aux mesures sani-taires de lutte contre le coronavi-rus à Alger a décidé, en outre, de

suspendre l’activité de plus de200 commerces dans la circons-cription administrative de Draria.

Un autre marché communal,Miloudi-Bernis, a été égalementfermé suite à la visite sur le ter-rain effectuée par cette commis-sion, qui explique ces mesurespar le «non-respect des com-merçants aux mesures de pré-vention du virus et au manquede conscience constaté chezcertains d’entre eux».

Si des observateurs saluentces fermetures de marchés et enappellent à la fermeture d’autres,il n’en demeure pas moins queles commerçants y exerçant sontdésemparés et se demandent oùest l’alternative à la cessationdes activités. Mais le respect desmesures de protection doit pri-mer face à ce virus. Pourtantobligatoire, le port du masqueest peu observé dans les rues etmarchés à Alger.

Toujours dans le cadre desmesures de lutte contre le coro-navirus, dont la gestion officielleest fortement critiquée, lessoldes d’été 2020 qui devaientdébuter le 21 juillet courant ontété reportées jusqu’à nouvelordre par la direction du com-merce de la wilaya d’Alger.

«Ce report a pour objectifd'endiguer la propagation duCovid-19 et d'éviter les rassem-blements devant les locaux etles centres commerciaux quipratiquent ce type de vente», aexpliqué le directeur du com-merce de la wilaya d'Alger,Abdallah Ben Halla.

K. A.

À L’APPROCHE DE L’AÏD

Plusieurs marchés fermés à AlgerAlors que le coronavirus progresse dangereusement

dans le pays, dans les lieux publics à forte fréquentation,notamment les marchés de fruits et légumes et de l’ha-billement, les mesures de protection sont peu respectéespar beaucoup de citoyens, qui donnent l’impressiond’être plus préoccupés par le prix de la tomate que par lerisque de contamination.

El Hamiz fermé pour stopper la progression du Covid-19.

Phot

o : D

RDepuis jeudi, les plages de la

côte Est d’Alger sont redevenuescomme avant. Les accès sont stric-tement interdits aux baigneursrécalcitrants. En témoignent lesvoitures de police stationnées dèsla matinée sur tous les points d’ac-cès. La loi est strictement respec-tée dans le cadre des mesures pré-ventives contre la pandémie ducoronavirus.

Abdelhalim Benyellès - Alger (LeSoir) - Les estivants qui ont pris l’habituded’investir les plages depuis le début dumois de juillet ont été surpris, jeudi àAlger-plage, par la présence policière. Lesparkings sont déserts et les automobi-listes sont priés de quitter les lieux.Certains autres font demi-tour avantmême de s’approcher du poste de contrô-le de la police. Les familles habituées auxbains de fin de journée ont beau prier lespoliciers pour accéder à la plage maiselles ne parviennent pas à convaincre lesagents, qui leur signifient que la loi s’ap-plique sur tout le monde. A l’image decette dame, accompagnée de trois bam-bins, bouée à la main, qui supplie le poli-cier d’occuper une place sur le sable touten interdisant la baignade aux enfants.

Hier vendredi, sur les mêmes lieux, lemême décor est observé puisque la pré-sence policière est visible dès la matinée.Pas question d’accéder à la plage. Il n’y apas foule puisque la présence des véhi-cules de police renseigne sur l’applicationdes consignes liées à la conjoncture pan-démique du coronavirus. En fait, parmi lesestivants, personne ne trouvait à rediretant chacun d’eux est conscient de la pro-pagation du virus.

Dans leur ensemble, ils reconnaissentd’eux-mêmes qu’ils avaient pris le tempsde profiter de l’absence des services desécurité de ces derniers jours. Un jeunehabitué d’Alger-plage avoue que tant que

les restrictions sanitaires interdisent lesrassemblements sur les lieux publics, lamême loi devait interdire l’accès auxplages. Selon les informations recueillies,les mêmes restrictions sont appliquées auniveau des plages avoisinantes.

Un sexagénaire rencontré pas loin dubarrage de police, un adepte de la marcheau bord de a mer en fin de journée,

rétorque que la présence des services desécurité sur les lieux est plus que néces-saire, car la population a tendance à négli-ger les instructions des pouvoirs publics,et la situation vécue ces derniers jours surles plages par l’afflux des estivants esttrès dangereuse au moment où le paystraverse une conjoncture sanitaire mar-quée par la remontée des cas de contami-

nation au Covid-19, tient-il à préciser.En somme, le retour à la normale dansl’application des strictes mesures d’inter-diction d’accès aux plages à l’encontre desestivants récalcitrants et leur préservationdes dangers de contamination au corona-virus a été accueilli avec soulagement parla majorité des personnes interrogées.

A. B.

PLAGES DE LA CÔTE EST D’ALGER

La police remet de l’ordre

Massiva Zehraoui - Alger(Le Soir) - S’exprimant jeudidernier sur la Radio nationale,Lyes Rehal a souligné que laPCR demeure le test le plusfiable, car il «détermine avecprécision la présence du viruschez le patient».

Expliquant pourquoi dansles statistiques du comité desexperts, on ne tient compteque des tests PCR, le direc-teur de l’INSP fait savoir que«la science répond à des obli-gations» en ce qui concerne leSars-COV-2 . Par conséquent,«les pathologies répondent àdes définitions claires et pré-cises», a-t-il indiqué. Il feraremarquer que dans le mondeentier, la PCR demeure le testde référence qui permet ladétection du virus. L’Algérie ade ce fait décidé de ne notifierque les cas confirmés en RT-PCR. Toutefois, Lyes Rehal

n’exclut pas le fait qu’un scan-ner soit susceptible de repérerun cas suspect. Cependant, «ilsera toujours cantonné dans lacatégorie des cas probables etjamais des cas confirmés».

Il appuiera, par ailleurs, queles patients ayant été testéspar le scanner et qui ont étéenregistrés comme «cas sus-pects», devront quand mêmeêtre pris en charge, même si apriori «ce ne sont pas des casconfirmés», a-t-il développé.

Par rapport à l’accessibilitédes citoyens à la PCR, le res-ponsable de l’INSP admet qu’ily a un problème de disponibili-té des kits de prélèvement,d’extraction… comme c’est lecas «dans les autres pays dumonde». Cela dit, «l’État algé-rien essaie de favoriser l’ou-verture des structures pri-vées». Il cite dans ce sens unlaboratoire dans la wilaya de

Sétif qui met à la dispositiondes citoyens des tests PCRgratuits et un autre dans lemême genre dans la wilaya deChlef. À travers ces initiatives,qu’il salue au passage, LyesRehal estime que c’est de lasorte qu’on pourra, au fil dutemps, remédier à ce type deproblèmes. Interrogé sur lepourquoi de la hausse des casde contamination au Covid-19,ces dernières semaines, le DGde l’Institut national de la santépublique explique que deuxéléments entrent en jeu. Enpremier lieu, il rappelle que parrapport au début de la pandé-mie, le nombre de laboratoiresde diagnostic a considérable-ment augmenté, passant ainside «3 à 30 laboratoires en troismois». Par conséquent, préci-se-t-il, «le nombre de tests aaugmenté à son tour, donnantainsi lieu à la hausse descontaminations».

Le deuxième facteur est sim-plement lié, selon Lyes Rehal,au relâchement manifeste d’unebonne partie des citoyens.

«On remarque que la mesu-

re du port du masque n’est pasrespectée par une large frangede la population», observe-t-il,ajoutant que les autres mesuresbarrières sont également igno-rées par la majorité.

À propos des wilayas lesplus touchées par cette pandé-mie, Lyes Rehal estime queles walis concernés ont prisles mesures nécessaires pourendiguer au mieux la propaga-tion du virus», notamment endurcissant les mesures deconfinement dans certainescommunes. Il juge par ailleursqu’un confinement total seraitune option «inadaptée» ànotre société pour des raisonsdiverses.

Pour les régions les moinsaffectées par le Covid-19, ledirecteur de l’INSP soutientque pour le moment «il fautmaintenir l’interdiction de circu-ler entre les wilayas, afin de lesprotéger». Il rappelle que l’indi-vidu est le principal vecteur decontamination et qu’en restrei-gnant ses déplacements, levirus fléchira petit à petit.

M. Z.

LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’INSP INSISTE :

«Seuls les tests PCR sont totalement crédibles»Les tests RT-PCR sont les références pour détecter la

présence du Sars-COV-2 chez les patients. Le directeurde l’Institut national de santé publique insiste que c’estseulement à travers la PCR que l’on peut affirmer avecexactitude si une personne est positive au Covid-19.

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Le Soird’Algérie Actualité Vend. 24 - Sam. 25 juillet 2020 - PAGE5

HÉBERGEMENT ET TRANSPORT

Le calvaire quotidiendu personnel médical

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Hébergés dans des hôtels privés audébut de la crise sanitaire du Covid-19, des médecins, infirmiers et autrepersonnel du corps médical ont étépriés juste après l’Aïd-el-Fitr de libé-rer les lieux. Depuis, ils sont obligésde rentrer chez eux après le service,au risque de contaminer leursproches. Ces «renvois» ont été enre-gistrés à travers plusieurs wilayas dupays. Le comble, certains de ces éta-

blissements hôteliers n’ont mêmepas pris la peine d’informer à l’avan-ce leurs locataires. «Ce personnel dela santé n’a même pas été avisé.C’est à la réception le matin, aumoment de partir pour se rendre auboulot, qu’on leur a signifié de ne pasrevenir. Ceux qui étaient déjà sur leur lieu

de travail ont découvert en rentranten fin d’après-midi, leurs affairesdéposées à la réception», regrette leDr Lyes Merabet, président duSyndicat national des praticiens de lasanté publique (SNPSP). Selon lui, ladécision de ces hôtels n’a pas étésans conséquences sur le déroule-ment et le rythme du travail dans lesstructures hospitalières. En effet, la plupart des employés

«chassés» de ces résidences pei-nent pour rejoindre leur lieu de tra-vail. Depuis, assure-t-il, un problèmede transport s’est posé dans de nom-breuses structures de santé. «Tousces gens ont des difficultés pour serendre au travail et pour rentrer chezeux. Quand il y a des absents, il faut

bien sûr les remplacer. Le personnelsoignant ne pouvant pas joindre sonlieu de travail ne peut assurer la per-manence ni les consultations. Idempour les agents d’accueil et lesfemmes de ménage qui sont euxaussi indispensables pour le bonfonctionnement des services. À cause de ces absences, toute

l’organisation et tout le travail del’établissement hospital ier sontchamboulés », explique-t-il. Le Dr

Merabet cite ainsi l’exemple desrégions de Meftah, Larbaâ etBougara dans la wilaya de Blida oùle personnel soignant s’est heurté àl’absence de transport au début de lapandémie. Un problème qui a étérésolu, dit-il, grâce à «la cimenteriede Mefah, qui nous a accompagnésdepuis le mois de mars dernier enmettant à notre disposition deuxvéhicules de transport : un minibus etune voiture. C’est ce qui a permis de régler le

problème dans cette région».Seulement, avec la reprise de l’activi-té de la cimenterie le 15 juillet der-nier, le même problème a resurgi.«Nous avons soll icité le groupeindustriel auquel appartient la cimen-terie de Meftah, espérant qu’il puissefaire l’effort et continuer à nous assu-rer le transport», ajoute-t-il. Avec la propagation du virus

SARS-CoV-2, responsable de cettepandémie, les appels d’aide pourl’hébergement du personnel soignant

se font de plus en plus nombreux surles réseaux sociaux. Le personnelmédical confirmé positif au virussouffre le martyre pour trouver ungîte afin d’observer sa mise en qua-rantaine. Sur son compte Facebook,le Pr Salim Benkhedda, chef de servi-ce de cardiologie au CHU Mustapha-Pacha à Alger, témoigne du désarroique vivent les médecins et infirmiersconfirmés positifs au nouveau coro-navirus. Il lance ainsi un appel pourtrouver des endroits où les loger. «Jecherche des chambres pour mesmédecins et infirmières contaminés»,puisque «tous les hôtels refusentd'accueillir ces pestiférés», explique-t-i l dans un post publié i l y aquelques jours.

Où sont les autorités locales ? Le président du Syndicat national

des praticiens de la santé publiqueestime que les autorités locales doi-vent s’impliquer pour trouver dessolutions aux problèmes auxquelsfait face le personnel médical. Il rap-pelle à cet effet l ’ instruction duPremier ministre, qui a insisté sur laresponsabil isation des autoritéslocales. «Ce travail n’est malheureu-sement pas fait. Pourtant, c’est auxautorités locales de se pencher surles problèmes existants, définir l’ur-gence et les priorités et trouver lesmoyens. Ce n’est pas au personnelsoignant de le faire !», conclut-il.

Ry. N.

Mobilisé depuis plus dequatre mois pour lutter contrela propagation de la pandémiedu Covid-19, le personnel soi-gnant affronte en permanencele risque de contamination.Outre le manque de moyensde protection, cette arméeblanche est souvent livrée àelle-même. Au quotidien, cesprofessionnels de la santéfont face aux problèmes d’hé-bergement et de transport quise posent avec acuité depuisde longs mois.

OPÉRATION DE NETTOIEMENTDES RUES D'ALGER-CENTRE

Plus de 85 tonnes d'ordures collectées

Intervenant à l’occasiondu lancement de cette opé-ration, M. Zemam a souli-gné que les services d’hy-giène locaux, renforcés parles agents de l'entreprisede nettoiement de la wilayad'Alger, Netcom ont collec-té, vendredi jusqu'à 12h00,

plus de 85 tonnes d’or-dures ménagères et degravats laissées sur lestrottoirs et en bas desimmeubles, ajoutant quel’opération qui a concernéles rues, quartiers et placespubliques de ladite commu-ne se poursuivra jusqu’à

samedi. Organisée encoopération avec plusieursétablissements de wilaya, àl’instar de Netcom, Asroutet Naftal, ainsi que desétablissements privés,cette opération de «grandeenvergure a vu la mobilisa-tion de 15 camions de 2,5tonnes, 4 autres de 4tonnes et un camion de 20tonnes, en sus de 22camions-citernes et6 camions de nettoyageavec balais mécaniques»,a-t-il fait savoir.Le nettoiement se pour-

suivra, deux jours durant, à

travers les quartiers etruelles d’Alger-centre,selon le même respon-sable, soulignant que lacommune a mobilisé 30agents d’hygiène appuyéspar 15 agents Netcom, encoordination avec 17 comi-tés de quartier.Il a ajouté que l’opéra-

tion, qui concernera 168quartiers, tend à ramasserles gravats et à sensibiliserle citoyen à l’importance defaire sortir les ordures àdes horaires déterminés envue d'en faciliter la collecte.

APS

NOUVELLE STRATÉGIEÉNERGÉTIQUE EN

QUESTION

Attar et Chitourfont de la

vulgarisationChaque jour qui passe, depuis plusieurs

semaines maintenant, depuis le dernier remanie-ment du gouvernement plus exactement, la questionde la transition énergétique de l’Algérie s’imposecomme un sujet incontournable dans l’optique de laconduite du grand chantier des réformes, écono-miques en tout premier lieu, qui se sont imposées.Au cœur de la stratégie devant être mise au point,

les deux ministres, ChemsEddine Chitour, en chargede la Transition énergétique et des Energies renouve-lables, et son pair de l’Energie, Abdelmadjid Attar, seretrouvent sous les feux de la rampe. L’œuvre engagée requiert, en effet, une montée au

front de tous les instants tellement les choses à corri-ger, pour ce qui concerne le ministre de l’Énergienotamment, et les chantiers à lancer, pour celui de laTransition énergétique, sont immenses comme le lais-se augurer la «feuille de route de l’énergie» qui servirade canevas pour l’ensemble des secteurs et interve-nants sur la question, à commencer par ceux concer-nés par la mise en œuvre de la loi sur les hydrocar-bures, en attente de ses textes d’application. La feuille de route intègre donc les textes d’applica-

tion de la loi sur les hydrocarbures, indispensable dufait que «Sonatrach ne peut plus supporter à elle seulele poids en matière de développement, elle a besoin departenariats. La loi de 2019 doit être mise en œuvre leplus tôt possible», comme l’expliquait jeudi M.Abdelmadjid Attar, lors d’une réunion qu’il a présidéeavec les hauts cadres du secteur, en présence duministre de la Transition énergétique et des Énergiesrenouvelables, en appel, pour diriger la mission consis-tant à donner la place qui s’est imposée à l’énergierenouvelable. Chems Eddine Chitour, à ce titre, a pré-cédé le rendez-vous d’avec son collègue de l’énergie,jeudi, par une rencontre, en milieu de semaine dernièreavec des opérateurs intervenant dans la reconversiondes véhicules au sirghaz (GPL). Lors de cette rencontre, le ministre a présenté les

principaux éléments de la politique du secteur visant lapromotion et le développement de l'utilisation des éner-gies propres et la mise en place d'un modèle énergé-tique à même de libérer le pays de la dépendance auxénergies fossiles, nous apprend le département de latransition énergétique et des énergies renouvelablesdans une publication sur les réseaux sociaux à traverslaquelle il a été a rappelé, entre autres décisions, lespremières mesures relatives à la conversion au GPL(Sirghaz) du parc automobile de l'ensemble des institu-tions et administration publiques. Un objectif a été tracéà court terme, annonce le ministère que dirige le pro-fesseur Chitour qui entend voir doubler le nombre devéhicules convertis à rouler au Sirghaz dès l’annéeprochaine. En 2019, le nombre de véhicules convertisatteignait les 90 000 donnant ainsi un total de près d’undemi-million jusqu’à la fin de l’année dernière, selondes statistiques énoncées lors d’un séminaire nationalsur la promotion de Sirghaz, où était également fait étatde l’objectif consistant à atteindre d’ici moins de troisans, le nombre d’un million de véhicules roulant auGPL. «Nous gaspillons énormément, c’est la responsa-bilité de tous les départements ministériels et la res-ponsabilité de la société», a asséné Chems EddineChitour devant les présents à la réunion de jeudi, enprenant bien le soin d’expliquer qu’il ne s’agit pas derationner mais de rationaliser la consommation d’éner-gie, notamment s’agissant de carburant. Dans le but devulgariser ces questions ayant trait à la nouvelle poli-tique énergétique du pays, sans laquelle il ne saurait yavoir de réformes économiques, une feuille de routetraitant de l’économie d’énergie sera transmise àchaque département ministériel, avec comme princi-paux secteurs visés le transport, l’ensemble du secteurdes services, et l’habitat. En plus évidemment du véri-table programme que constitue la feuille de route dusecteur de l’énergie, qui «comprendra des actions avecdes délais précis et dont un compte-rendu mensuel demise en œuvre sera transmis au gouvernement», ainformé Abdelmadjid Attar, lors de la réunion de jeudi.

Azedine Maktour

Plus de 85 tonnes d’ordures et de gravatsont été collectées dans le cadre d’une opéra-tion de désinfection et de nettoiement de rattra-page, menée à Alger-centre dans le but de ren-forcer les mesures d’hygiène et de préventioncontre la pandémie du nouveau coronavirus,selon le chargé de communication de l’APC,Mohamed-Amine Zemam.

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M. Kebci - Alger (Le Soir) -On pensait qu’avec la tenue ducongrès extraordinaire, il y a prèsde quinze jours, le Front desforces socialistes allait, enfin,entamer ne serait-ce que le débutde la fin de la crise latente qui lesecoue depuis de longs mois.

Que nenni, puisque l’électiond’une nouvelle instance présiden-tielle qui a à son tour installé unnouveau premier secrétaire natio-nal, en la personne du présidentde l ’Assemblée populaire dewilaya de Tizi Ouzou, YoucefAouchiche, non sans avoir aupréalable tenu à signifier dans sontout premier communiqué sa«détermination à poursuivre cettedynamique de rassemblementdans la préparation du prochaincongrès national ordinaire unitai-re» et à remettre au goût du jourla «reconstruction du consensusnational», n’a pas suffi à amorcercette entame de résolution d’unecrise qui risque, si elle perdure, decoûter cher au doyen des partis del’opposition. En effet, le tout nou-veau premier secrétaire nationaldu FFS, pourtant catalogué dansle camp adverse de celui que pilo-

te Ali Laskri qui, pour rappel, avaitboudé ledit congrès extraordinaire,n’a toujours pas rejoint le siègenational, sis à la rue SouidaniBoudjemaâ, à El-Mouradia. La rai-son est que les occupants deslocaux d’où ont été chassés, enavril 2019, Laskri et ses pairs neveulent pas entendre parler d’uncongrès dont ils affirment ne pasreconnaître les résolutions, notam-ment celle relative à la nouvelleinstance présidentielle pilotée parHakim Belahcel et le nouveau pre-mier secrétaire national auxquelsl ’accès est, du moins pour lemoment, refusé.

Des occupants qui ne se recon-naissent pas dans les deux campsqui se disputent depuis des moisla direction du vieux front et qui nereconnaissent que BelkacemBenamer comme premier secrétai-re national du FFS, installé le 22juin 2019 lors d’une session duconseil national du parti à laquelleLaskri et ses pairs n’ont puprendre part. Et en plus de cettebataille du siège, ou plutôt dessièges, car en sus du siège natio-nal, les camps en conflit se dispu-tent également les divers locaux,

notamment ceux des fédérationsde wilaya, la nouvelle directionnationale du FFS qui se dit élued’une manière «démocratique ettransparente» a un autre crucialproblème à régler, celui de récu-pérer les fameux sceaux du partique détient le camp Laskri.

Une bataille à mener sur plu-sieurs fronts par l ’équipe àBelahcel qui, si elle dure, risquede permettre à l ’un des deuxcamps adverses de remonter lapente et de reprendre le dessus,surtout, affirme-t-on au sein duvieux front de l’opposition, que lecamp Laskri bénéficierait encoreet peut-être un peu plus qu’avantle dernier congrès extraordinairede plus «d’aura» au sein des

structures du parti. Surtout que cefameux troisième camp qui s’estsenti comme foulé par celui quel’on dit piloté par le fameux «cabi-net noir» risque de le rallier pourdéjouer ce qu’il considère commeune «trahison» dans un nouvelépisode dont le siège national et lesceau du doyen des partis de l’op-position constitueront désormaisl’enjeu majeur. Une bataille quesemble gagner, pour le moment,celui qui occupe les locaux enattendant l’évolution de ce bras defer, dont l’issue semble incertaine.

PAD : l’autre «pomme de discorde»

Ceci dit, des voix de plus enplus persistantes au sein du parti

t iennent à soutenir que cettebataille organique voilerait mal uneprofonde crise politique avec deuxvisons, voire deux approches com-plètement différentes développéespar les uns et les autres.

On dit, à ce propos, que ledivorce du FFS avec les forces duPacte de l’alternative démocra-tique (PAD) que le nouveau pre-mier secrétaire du parti a annoncéà demi-mot dans ses multiplessorties médiatiques ayant suiviledit congrès extraordinaire, mêmesi Belahcel soutient que ladémarche du PAD et celle de lareconstruction du consensusnational «ne sont pas antago-niques puisque se rejoignant, dansl’objectif», n’est pas bien perçu pardes pans importants de la basemilitante. Il n’y a qu’à se fier à ladéclaration de Ahmed Djeddaï,juste après l’annonce des résultatsdu vote lors du dernier congrèsextraordinaire, lui dont la liste qu’ilavait pilotée avait échoué face àcelle menée par Belahcel, quand ilsoutenait que l’essentiel était detravailler à «consacrer la ruptureavec le système en place à traversune transition démocratique». Unlexique qui a disparu du discoursde la nouvelle direction du FFS, cequi semble irriter au plus hautpoint l ’autre camp, ou plutôtd’autres camps au sein du frontqui crient à un «deal» avec le pou-voir en place.

M. K.

Contrairement à une idée «reçue», la bataille que se livrentprincipalement deux camps au sein du Front des forces socia-listes pour s’emparer du gouvernail est loin d’être une simplebataille organique, puisque derrière la guerre des sièges et dusceau du parti, les protagonistes divergent profondément surl’option politique à imprimer au vieux front de l’opposition,même si lesdits camps se revendiquent de l’héritage du défuntfondateur et chef charismatique, Hocine Aït Ahmed.

FFS

Les batailles du siège,du sceau et de la ligne politique

Youcef Aouchiche, nouveau premier secrétaire national du FFS.

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Le Soird’Algérie Vend. 24 - Sam. 25 juillet 2020 - PAGE 7Société

Une scène insoutenable et traumati-sante pour ses amis. Le défunt ayantreçu un appel téléphonique s’est éloignédu groupe d’à peine quelques mètrespour parler. Leurs cris ont fait fuir lesagresseurs qui, au final, n’ont même paspu lui arracher son téléphone. Selon lespremiers éléments d’informationsrecueillis, c’est grâce à une caméra desurveillance d’un habitant du quartierque les deux agresseurs ont été identi-fiés et arrêtés.

Depuis, les réseaux sociaux relayentleurs photos, ce qui n’a suscité aucunepitié de la part des internautes qui exi-gent que justice soit rendue. Au lende-main de ce drame est né le collectif«Justice pour Karim», où tous les adhé-

rents se regroupent autour d’une seuleet même revendication celle de punirsévèrement les assassins du jeuneKarim.

Une grande majorité demande l’ap-plication de la peine de mort estimantque «dans une Algérie nouvelle, il esttemps que la réforme de la justice sepenche sur ce sujet».

Meurtri dans l’âme, le père de la vic-time de Canastel demande «la peine demort pour ces intrus qui ont ôté à monfils la vie à la fleur de l’âge pour un por-table. Il faut sévir sans aucune pitiécontre ces criminels qui ont endeuillé etdéchiré toute une famille, ses amis etvoisins. Beaucoup de choses doiventchanger juridiquement pour ramener le

calme et la sérénité au citoyen. Planterun couteau dans le cœur de mon fis(paix à son âme) sans état d’âme méritela sanction suprême : la condamnation àmort». Ce jeudi, un rassemblement a eulieu à l’endroit même où le jeune homme

a rendu l’âme. Beaucoup ont réponduprésents, portant des affiches sur les-quelles sont inscrites des revendicationspour rendre justice à Karim, appelant àla protection des enfants, des jeunes etde la population tout entière.

Les phénomènes d’agressions pardes jeunes à moto sont de plus en plussignalés à Oran, avec usage d’armesblanches. Anéanti, le frère du défuntespère une sanction à la mesure de l’ac-te, afin de servir d’exemple.

Poignant fut l’instant où le père rap-porte les dernières paroles de son fils.«Avant de mourir, mon fils a demandéde l’eau, en insistant auprès de sescopains qui ont assisté à son derniersouffle pour qu’ils n’affolent pas safamille.»

Beaucoup d’émotion et de larmes ontmarqué ce rassemblement où le collectifpromet de ne pas baisser les bras et decontinuer à appeler à une justicecondamnant les auteurs à la peine demort.

Amel Bentolba

Phot

os :

DR

ORAN

Rassemblement du collectif «Justicepour Karim Belmekki»

EL-TARF

15 personnesappréhendées

à El-Kala

La délinquance sous toutesses formes est en train deprendre des proportions alar-mantes dans la wilaya.

Les éléments de la Sûreté dedaïra d’El-Kala ont appréhendé 15personnes spécialisées dans lesagressions physiques sur despersonnes.

Les membres de cette bandesont âgés entre 20 et 30 ans etont créé un véritable climat deterreur, de psychose et d’insécu-rité dans la ville.

C’est suite à des informationsfournies par des citoyens que lespoliciers ont engagé une grandeopération d’interpellation, per-mettant la saisie de 18 armesblanches, dont des épées de dif-férentes dimensions, 2 fusils har-pons et 3 bonbonnes de gazlacrymogène.

Présentés devant le procureurde la République du tribunal d’El-Kala, les 15 mis en cause ont ététous écroués pour plusieursgriefs.

Daoud Allam

La prolifération desdécharges sauvagesdans la wilaya perdureen dépit des effortsconsentis par les pou-voirs publics pourl’amélioration du cadrede vie des citoyens.

Contrairement au dis-cours de «tout va bien»développé par les servicesde la Direction de l’environ-nement, la situation est deplus en plus préoccupante encette conjoncture caractéri-sée par une chaleur canicu-laire.

Une simple virée danscertaines localités nous ren-seigne sur l’ampleur de cesdécharges incontrôlées quifont partie du paysage, fauted’une prise en charge de ceproblème.

Ainsi, des quartiers, cer-tains axes routiers, lesabords des oueds et des ter-rains agricoles croulent sousdes montagnes d’immon-dices. Un terrain fertile pourla prolifération des maladiesde tout genre dans unewilaya, dont la couverturesanitaire demeure aléatoire.

À cet effet, interrogérécemment sur cette situa-tion, le directeur de l'environ-nement et des énergiesrenouvelables avance lechiffre de 27 décharges sau-vages existant à l'échelle dela wilaya.

Il est clair que ces dépo-toirs à ciel ouvert sont deve-nus un vrai calvaire pour les

populations de nombreuxlocalités et hameaux dontentre autres, la décharge deDjenah dans la commune deSidi Abdelaziz, Belghimouzdans la commune d'El-Ancer,Tadernout, Aït-Saâdallah àZiama-Mansouriah et Arba àOuled-Asker.

Il y a lieu de soulignerqu’elles sont devenues unvrai calvaire pour les rive-rains qui ne cessent de tirerla sonnette d'alarme sur lesrisques qu’elles présentent,dont certaines constituentmême un danger sur le patri-moine forestier et animal.C'est le cas de la déchargede Fedj-Larbaâ dans la com-mune de Ouled-Asker .

Le manque de civismedes citoyens et la fermeturedu centre d'enfouissementtechnique de Dmina relevant

de la commune de Taher ontaccentué la gravité de lasituation.

Un état de fait des plusdéplorables qui interpelle lepremier responsable de lawilaya pour prendre en char-ge ce problème loin du folklo-re et d’une gestion hasardeu-se de la direction concernée.

Sur 562,23 tonnes dedéchets générés quotidien-nement par les différentescités, 337,72 tonnes soit untaux de 60% sont jetéesdans les décharges sau-vages, alors que les troisCET ne prennent en chargeque 224,51 tonnes, dont 118au niveau du Centre d'en-fouissement technique deBeni Ahmed, selon un rap-port de la Direction de l'envi-ronnement. Des chiffres quitraduisent la situation alar-

mante de cet épineux dossierqui a un impact direct sur lasanté des citoyens. Les pou-voirs ont, faut-il le souligner,affecté des cagnottes consé-quentes pour la mise àniveau de ce secteur et despromoteurs comptent réali-ser des projets dans ce cré-neau, comme c'est le cas decet opérateur économiquequi a bénéficié en mars del'an dernier d’une assiettefoncière de 2 hectares dansla zone d’activités de Beni-Ahmed pour la réalisationd’un complexe de transfor-mation des déchets en éner-gies pour un montant de 32millions de dollars, suscep-tible de créer 150 postesd’emploi directs et 50 indi-rects et qui n'a toujours pasvu le jour.

B. M. C.

JIJEL

La ville croule sousles ordures

Dans la nuit du 18 juillet, le jeune Karim Belmekki, 17 ans, quihabitait à Canastel (Oran), est sorti devant la maison familiale peuaprès 19 heures où il a rejoint des copains. Il était loin de se douterqu’il allait rendre l’âme, quelques minutes plus tard, après avoirreçu un coup de couteau en plein cœur. Ses agresseurs deuxjeunes âgés de 16 et 18 ans, à bord d’une moto, ont voulu lui volerson téléphone portable. L’un d’eux lui assène le coup fatal.

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Le Soird’Algérie Contribution

L a journaliste politique de CNews,Véronique Jacquier, a affirmé,toute honte bue, que «la France

a colonisé l’Algérie pour mettre fin à lapiraterie barbaresque et à l’esclavageen Méditerranée pratiqués par lesmusulmans…» Il est à croire qu’il s’agitlà d’actions médiatiques concertées,puisque ces derniers jours une fouled’articles dont les auteurs de l’Hexago-ne se rappellent soudain (alors que lespoliciers US étouffent des jeunes Noirsjusqu’à ce que mort s’ensuive) de latraite d’esclaves africains par lesArabes et les musulmans : des Africainsinstallés au Yémen, victimes du racis-me des musulmans (F24) ; des Afri-cains-Iraniens objets de l’esclavagismearabo-musulman ; Véronique Jacquier,avec sa sortie sur l’esclavage par lesmusulmans dans la Régence d’Alger…

De CNews, de sa journalisteet de ses chroniqueurs

Il est certain que cette dame reprendà son compte l’histoire colonialiste deson pays, écrite comme le veut l’usagepar les vainqueurs, pour justifier les

actes de barbarie et de pillage de nom-breux pays d’Afrique, des Amériques,du Moyen-Orient et d’Asie, à coup depropagande politique autant fabulatriceque mystificatrice.

Pour ma part, je ne vais pas verser,comme cette propagandiste de la colo-nisation honteuse, dans la surenchère,pour laquelle elle est payée par sonemployeur Françafricain Vincent Bollo-ré. Notons que l’écrasante majorité desmédias français appartient à des entre-preneurs du CAC 40, à l’instar de cettechaîne d’info en continu, qualifiée dureste par le journal français le Monde,appartenant lui aussi à la même com-bourgeoisie, de «télé du clash perma-nent». Pour faire gratin, cette chaîneabrite en son sein des animateurs dugenre Eric Zemmour, L. Ferrari, P.Praud, et il ne manque à ce beautableau de famille que BHL, quoique cephilosophe de bimbeloterie soit chez luisur tous les plateaux de télévision.

Aussi, pour brillanter ce beaumonde, paraissant issus pour la plupartdu quartier du Marais, à Paris, la chaînes’attache les services de Marion Maré-chal-Le Pen (sans doute pour bien sou-ligner ses orientations de chaîne anti-Arabe et anti-islam, de surcroît quandon sait que son directeur fauteur n’estautre que Serge Nedjar) ; celui qui veutimiter bêtement ce que fait plus oumoins bien Fox News (de Rupert Mur-doch), comme genre de média en quêted’audimat, à coup de provocations ;phénomène devenu chez l’élite occi-dentale un droit, comme celui instaurédans l’empire romain par Valérius,accordé à titre de privilèges aux Prati-

ciens (seulement !!). La provoc à tout va! Je suis Charlie ! Donc je fais ce qui meplaît, au nom de la liberté… Ainsi parleaux Français l’élite médiatique et finan-cière française…

Aussi disais-je qu’il n’est nullementdans mon intention de polémiquer aveccette dame, au risque de paraître épou-ser les thèses officielles de mon pays,dans un débat qui se terminera aumieux par une seule sentence : «C’estparole de l’une contre parole del’autre.» Personnellement, je chargel’autre histoire (la vraie), contenue dansles archives françaises (dont le grandpublic français n’en a pas connaissan-ce) de se faire l’écho de ma voix...

Du projet de «mettre fin à la piraterie barbaresque»

Il n’est pas interdit de se demanderpourquoi la France a attendu troissiècles (1515-1830) pour se décider àagir contre la piraterie et l’esclavage(soit dit en passant, mode de commer-ce et/ou de guerre pratiqué par toutesles puissances et sur toutes les mers) ;ce qui fit dire au consul d’une chancel-

lerie scandinave, à Venture de Paradis,un voyageur français ayant vécu àAlger au XVIIIe siècle : «…La divinitéqu’on encense en Europe, sous le nomd’intérêt du commerce, fait souffrir auxprinces européens mille humiliations…». En réalité, la Régence ottomane, endépit de ses travers, a permis à toutesles puissances de l’époque, en pleinerivalité commerciale sauvage entreelles, la libre pratique maritime dans lebassin méditerranéen, en payant tributà des corsaires d’un empire, que de sevoir piller corps et biens par des piratesincontrôlés et incontrôlables…

En dehors de la corsairerie, la cour-se maritime se faisait également parl’entremise de boucaniers, armés géné-ralement par le Capital juif, avec devéritables flottes comptant plusieursbateaux. Ces expéditions maritimes serendirent tristement célèbres notam-ment dans la traite négrière le long descôtes d’Afrique, où le combat fut inégalentre des tribus africaines désarméeset des négriers venus les prendre parsurprise.

C’est lorsque la GB devint «l’empireoù le soleil ne se couche jamais» (dixitDe Rothschild), menaçant de prendreses distances et une sérieuse supériori-té sur ses rivaux espagnol et français,que ces derniers, notamment, durant lerègne de Napoléon Bonaparte, songè-rent à s’emparer de l’Afrique du Nord.

La priorité fut réservée en premier àla colonisation de l’Égypte car le risquefut grand, pour les stratèges français,de voir la GB s’emparer totalement decette contrée stratégique, verrou pourle contrôle du commerce des Indes et

du Moyen-Orient. Mais la France,empêtrée dans les guerres napoléo-niennes en Europe jusqu’en 1804, nepouvait durablement tenir sur plusieursthéâtres d’opération, dans lesquels ellefut engagée.

Lorsque Bonaparte réalisa sa mépri-se, en effectuant une expédition àsomme nulle, dont son prestige person-nel en prit un coup, il revint en catas-trophe à Paris, avec un obélisquecomme seul butin de guerre pour seconsoler ; ce trophée de l’Égypte pha-raonique plastronne encore aujourd’huisur son piédestal à la place de laConcorde, comme symbole du pillagedes autres nations par la France, aupays des droits de l’Homme et desvaleurs morales, inspirés par lesLumières. Cependant, Napoléon ne sefit pas faute de faire réaliser par sesespions une reconnaissance des lieux,assortie de repères de débarquement,des pays à coloniser (Égypte, Algérie,Tunisie, Maroc) par différentsespions…

Des desseins d’invasion de l’Algérie

Voici ce que les archives françaisesrévèlent sur les visées d’invasion denotre pays par la France, se fondant surles reconnaissances des lieux établis en1808 par le colonel Jean-Yves Boutin,espion français dont les plans viendrontconforter les écrits antérieurs deCharles-François Dubois-Thainville,ancien consul général de France à Algerdepuis 1800. (Infra). Celui-ci adressa unvolumineux rapport à Champigny,ministre des Relations extérieures,nommé en remplacement de Talleyrandpar Napoléon Ier, qui ruminait son pland’invasion de la Régence.

Comme justification à l’invasion de l’Al-gérie, le site du pied-noir, Jean Marchioni(l’Algérianniste n° 113, www.cercle algé-rianiste2607.fr/archives) nous dit : «Ledébarquement à Alger est envisagépour venger les affronts répétés aupavillon national français, perpétrés parles pirates algériens…» Version despieds-noirs ânonnée par VéroniqueJacquier et par tous les autres supré-macistes pour se donner bonneconscience aux yeux du monde, afin dejustifier l’invasion des autres peuples...

Les faux arguments de la bien-pen-sance ne manquent pas : RudyardKipling, le chantre de l’impérialisme

occidental, présente le colonialisme«civilisateur» comme étant le «fardeaude l’homme blanc»… Ça, c’est l’hypo-crisie de la perfide Albion qui vous ôtevotre liberté en vous offrant de la faussecharité chrétienne en échange.

Mais dans le fond, l’Occident reste-ra surtout fidèle à l'enseignement deSaint Thomas d'Aquin qui disait : «Sila nécessité devient évidente, il est

légitime d'utiliser le bien d'autrui poursubvenir à ses propres besoins.»

Du prétexte de mettre fin à l’esclavagedes chrétiens par les musulmansAussi, la journaliste de CNews rajou-

te grossièrement à la bravoure du «jus-ticier vengeur» français contre la pirate-rie une dimension plus pathétique enlien avec l’abolition de l’esclavage,commis par les musulmans. Pourtant,la France n’était en rien concernée parles prises de captifs chrétiens, dès lorsque cette puissance (comme du resteles USA, la GB, l’Espagne, etc.) passaitdes pactes avec la Régence de dispen-se d’emprisonnement des sujets de cespays (éventuels otages en instance derachat) que des consuls ou autresémissaires négociaient à Alger leur libé-ration ; moyennant tribut régulièrementversé pour les pays ayant accréditationauprès de la Régence ; le peu de paysen guerre contre elle subissait en effetl’esclavage, même s’il n’était pas dansl’intérêt de la Régence d’entretenir desesclaves en les laissant sans exploita-tion… Rome utilisait les esclavescomme rameurs dans les galères, maisla Régence ne disposait pas de grosnavires, outre que depuis l’introductionde navigation à voile, les bateauxn’avaient plus besoin de cette main-d’œuvre ; de plus, les marchands d’es-claves répugnaient à acheter desesclaves blancs, à l’exception desfemmes, mais qui représentaient unnombre insignifiant...

Miguel de Cervantès, Diego Haedo, lePère Pierre Dan, etc., furent des captifset non des esclaves, ayant, certes,quelques servitudes mais disposaienttout de même de libertés, même sicelles-ci furent parfois restreintes ; c’esttout le contraire des esclaves taillables etcorvéables à loisir, moyennant un bol depois chiche ou de haricots, que seuls lesesclaves africains pouvaient endurer…

Véronique Jacquier voulait jouersur le pathos tricolore français, unefaçon comme une autre de faire dansla manipulation politique habituelle del’opinion, spécialité de nombreuxmédias français, en rétrocédant auxmusulmans le jugement porté par l’his-toire sur l’Occident en général et sesdétenteurs de capitaux (majoritaire-ment juifs) en particulier ; ceux-ci

achetaient des esclaves à l’effet de lesrevendre, pour le compte de royaumesanciens jusqu’à l’empire états-uniennaissant ; ce dernier abolira l’esclava-ge en 1863, par A. Lincoln, dans lafoulée de la deuxième tentative d’inter-diction française de l’esclavage en1848, après l’échec pitoyable de l’abo-lition lancée en grande pompe de1794, à travers le Code noir.

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Il est certain que cette dame reprend à soncompte l’histoire colonialiste de son pays,

écrite comme le veut l’usage par lesvainqueurs, pour justifier les actes de barbarieet de pillage de nombreux pays d’Afrique, des

Amériques, du Moyen-Orient et d’Asie.

Voici ce que les archives françaises révèlentsur les visées d’invasion de notre pays par laFrance, se fondant sur les reconnaissances

des lieux établis en 1808 par le colonelJean-Yves Boutin, espion français.

À propos de «l’Algérie Par Kamel Khelifa(*)

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Le Soird’Algérie Contribution

Ce texte ne fut rien d’autre qu’unecodification en bonne et due forme del’esclavage, au lieu d’un code de bonneconduite et d’interdiction de la traite, telque prétendument promulgué la pre-mière fois en 1665 par Louis XIV etrevu par Louis XV en 1724. Les mar-chands juifs d’esclaves le foulaient auxpieds régulièrement, pour la simple rai-son que ce sont eux qui finançaient lesguerres des empires, notamment cellesde Napoléon ; dès lors le capitalisteconfiait-il ses navires à des chefs debandes forbanis, eux-mêmes placéssous la supervision de gardes-chiourmes, à la solde de l’armateurcapitaliste.

N’est-ce pas étrange qu’un paysesclavagiste (comme la France) puissevoler au secours d’esclaves, qui luisont étrangers, fussent-ils chrétiens…Quid des esclaves noirs, traqués à tra-vers le continent et expédiés en Amé-rique par le capital juif qui armait lesnavires, assurait la solde des bouca-niers et les salaires des gardes-chiourmes ?…

Évidemment, la Jacquier ne peutpiper mot de la traite négrière, en lienavec ces bailleurs de fonds, risquant dese faire mordre les mollets en pronon-çant seulement le mot juif ou de subir lecouperet de la Loi Fabius-Gayssot, ris-quant de lui trancher la tête et son bou-lot… Cette dame doit sans doute igno-rer que l’islam a officiellement abolil’esclavage, depuis l’affranchissementde Bilal (un esclave africain qui fut lepremier muezzin à faire l’appel à laprière), par le Prophète en personne…Dès lors, l’Islam (comme les autres reli-gions), ne peut être comptable de lacupidité des mécréants au sein de sacommunauté !

Quelles sont les vraies causes de l’invasion de l’Algérie

- Causes économiques Les visées économiques réelles

sont contenues dans le rapport duconsul Dubois-Thainville qui reprendl’essentiel de l’ouvrage de l’espion Bou-tin, dont voici un extrait : «La plaine dela Mitidjiah, dont la partie orientaletouche à la ville d'Alger, est par son cli-mat, sa position et la fertilité de son solune des étendues de terrain la plusriche du globe. Son étendue est de1000 milles carrés environ ; elle estarrosée par une quantité de fontaineset de rivières qui descendent des mon-tagnes voisines et elle peut nourrir unepopulation plus grande, comparative-ment, que tout autre plaine du monde.Si par le cours des événements, cettecontrée malheureuse pouvait jouir unjour du bonheur et des bienfaits de lacivilisation, la ville d'Alger deviendrait,par les ressources naturelles de la plai-ne de Mitidjiah, une des villes les plusopulentes des bords de la Méditerra-née... Mais le despotisme barbare dugouvernement ottoman a fait de cettecontrée fertile un désert inhabité etsans culture.»

- Causes de pillage du trésor deLa Casbah

L’historien français Michel Habart,auteur du livre intitulé «L’histoire d’un

parjure» (éditions de Minuit, Op. Cit. P.10 et suivantes), relate pour sa part unvaste complot orchestré par Talleyrand,auquel furent mêlés le consul françaisDeval et deux comparses juifs (Bacri etBushnach), à l’origine de la dette desachats de blé par les armées fran-çaises, dont le recouvrement dessommes en jeu n’a jamais été officielle-ment effectué.

Les desseins de cette bande demalfaiteurs fut non seulement de nepas rembourser la dette mais de s’em-

parer du fabuleux trésor de La Casbah,estimé entre 150 à 200 millions defrancs ; Habart révèle qu’une partie dutrésor fut subtilisé durant la pénétrationpar l’armée française à La Casbah parceux que l’intendant militaire Flandin(scandalisé) qualifiait dans un rapportofficiel à la hiérarchie militaire de«pilleurs de La Casbah»…

- De la dette sur les blés vendus àl’armée française

Derrière ce complot relaté parHabart se tiennent les associés MichelBushnach et Jacob Cohen Bacri, pla-cés alors en situation de monopole surune partie du commerce extérieur de laRégence par Hussein Dey.

Les deux complices allèrent jusqu’àsoutenir les ingérences françaises auMoyen-Orient, marquées par les expé-ditions, entre 1793 et 1799, de Napo-léon Bonaparte en Égypte et en Pales-tine, en vendant du blé à crédit, à l’insude la Porte Sublime. L’affaire fit grandbruit, à cette époque, quand les silos àblé en Algérie furent presque vides et lafamine touchait les couches les plusdéfavorisées parmi les populationsalgériennes... Les conséquencesconcrètes de cette roublardise furent lesaccage en 1805 du quartier juif d’Algerpar des émeutiers affamés, issus de dif-férentes communautés, à la recherchede ceux que la vindicte populaire dési-gnait comme responsables de leur mal-heur, en l’occurrence les Bacri et Bush-nach dont deux membres de leur famil-le furent assassinés.

Ces évènements malheureux tou-chèrent également des commerçantsjuifs ayant en partage l’ordinaire desautochtones, en tous cas sans accoin-tance avérée avec leurs coreligion-naires visés (des capitalistes embour-geoisés et âpres à la curée).

Cette affaire est présentée par lesite de propagande http://www.mersel-kebir.org/juifs.htm comme étant «unpogrom provoqué par les autorités otto-manes qui faisaient subir l’arbitraire àdes juifs méprisés et souvent victimesde brimades…» ; jérémiades ne pou-vant plus émouvoir quiconque.

Vingt-cinq ans après, c.-à-d. en1825, les dettes de 14 millions defrancs, contractées par la France

pour la fourniture de blé à sesarmées, restaient prétendumentimpayées, avec toutes les consé-quences que cela entraînait pour letrésor de la Régence...

En 1827, le Dey d’Alger finira parapprendre que les deux associés juifsavaient reçu des acomptes de 7 mil-lions de francs (en deux tranches de 4et 3 millions de francs) déjà en 1819 ;suite à une entente secrète avec Talley-rand, de connivence avec son protégéPierre Deval, Consul de France à Alger.

Le Dey harcèle de questions Busch-nach (Bacri avait opportunément prisles devants en s’installant à Paris d’oùil entretenait une correspondance sui-vie avec son comparse) sur la véracitéde l’information, selon laquelle lesFrançais avaient payé la moitié de lasomme, depuis des années... Bushna-ch niera en bloc l’accusation d’avoirnégocié avec les Français les modali-tés de paiement de la dette etconseillera même au Dey, sur recom-mandation de son complice à Paris,d’écrire au gouvernement français de laRestauration, pour réclamer la dette dela société Bacri-Bouschnach, comme sicelle-ci appartenait à la Régence.

Ce que fera Hussein Dey, sans sedouter qu’il venait de fournir à la partiefrançaise le prétexte tant attendu, pourreprendre l’expédition laissée en planen 1808 par Napoléon Bonaparte, dutemps de Mustapha Pacha.

En avril 1827, le Dey convoque leConsul Deval pour connaître les suitesréservées à cette affaire. Celui-ciapprendra au Régent que les Bacri etBushnach ne réclament plus de dettesà la France, payables à Alger. Et

d’ajouter que Bacri, ayant opté pour lanationalité française, réside désormaisen France, et son associé Buschnachretourna dans sa Toscane natale… Ladiscussion dégénère et le Dey auraitmenacé de son éventail le Consul fran-çais, à en croire le récit de Deval. Lecasus belli recherché par la Francevenait de lui être donné par le Dey.

Quand on examine de près lescauses ayant conduit au «Protectoratde la Tunisie et plus tard du Maroc,outre la conquête de l’Égypte en pre-mier, on trouvera à peu près les mêmescauses et les mêmes effets, ainsi queles mêmes acteurs, derrière desentourloupettes de banquiers et de

fausses dettes, ayant provoqué lesexpéditions guerrières… Cf. le Pr EricToussaint, maître de conférences àl’université de Liège, pour savoir queles pays d’Afrique du Nord précitésfurent victimes d’un complot, visant àles coloniser pour des dettes illégitimesdétenues par des banquiers juifs, parmilesquels le nom De Rothschild y estmêlé, pour les cas de l’Égypte et de laTunisie… Voir internet la série d’articlesd’Eric Toussaint par lesquels il dénon-ce, via un réseau international qu’ilcréa pour l’abolition des dettes illégi-times, de la part d’argentiers qui sévis-sent depuis pas loin de deux siècles…

Conséquences morales, juridiques et institutionnelles de la colonisationPour situer les travers de la pré-

sence française en Algérie, reprenonsces mots prophétiques d’Alexis deTocqueville, dans son rapport parle-mentaire de 1847, par lequel il résu-mera d’une sentence la situation quiprévalait dans l’Algérie nouvellementcolonisée : «Autour de nous leslumières se sont éteintes, le recrute-ment des hommes de religion et deshommes de loi a cessé ; c.-à-d quenous avons rendu la société musul-mane beaucoup plus misérable, plusdésordonnée, plus ignorante et plusbarbare, qu’elle n’était avant de nousconnaître... Si nous enveloppionsleurs populations, non pour les éleverdans nos bras vers le bien-être et lalumière, mais pour les étreindre et lesy étouffer, la question de vie ou demort se poserait entre les deux forces; l’Algérie deviendrait, tôt ou tard,croyez-le, un champ clos, une arènemurée, où les deux peuples devraientcombattre sans merci, et où l’un desdeux devraient mourir…»

De l’Algérie qui «n’était rien du tout…» et des «ponts construits…»

De Tocqueville s’indignait précisé-ment que des ouvrages d’infrastruc-tures, construits par la France, ne pro-fitaient pas aux populations autoch-

tones qui vivaient en marge de l’enri-chissement des colons et du dévelop-pement socio-économique de la Fran-ce ; profitant de surcroît d’un réservoirde main d’œuvre exploité à bas prix etsans couverture sociale. Aux plans ins-titutionnel et juridique, la Jacquier, sol-date de papier, devrait lire le livret d’Ar-lette Heymann-Doat, intitulé «Guerred’Algérie, droit et non-droit», où l’auteu-re décrit le niveau d’injustice, de spolia-tion, de barbarie et d’impunité, organisépar la colonisation française, notam-ment à travers la loi du 21-12-1897 surl’indigénat…

K. K.(*) Essayiste et spécialiste en

relations internationales.

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Cette dame doit sans doute ignorer que l’islama officiellement aboli l’esclavage, depuis

l’affranchissement de Bilal (un esclave africainqui fut le premier muezzin à faire l’appel à la

prière), par le Prophète en personne.

En 1827, le Dey d’Alger finira par apprendre queles deux associés juifs avaient reçu des acomptesde 7 millions de francs (en deux tranches de 4 et3 millions de francs) déjà en 1819 ; suite à une

entente secrète avec Talleyrand.

n’était rien du tout»

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Le Soird’Algérie Vend. 24 - Sam. 25 juillet 2020 - PAge 10Régions

Ce qui a fait la particularité de cette céré-monie, c'était l'hommage rendu par ce corpsau personnel médical qui veille depuis lemois de mars dernier et sans discontinuer àla prise en charge des malades atteints ducoronavirus dans les meilleures conditionsmalgré tous les risques qu'ils encourent auquotidien et la charge de travail de plus enplus intenable qu'ils supportent.

Ainsi, un prix symbolique a été remis auDr Gourari, responsable du service Covid-19à l’hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira. Uneinfirmière, et en hommage aux aides-soi-

gnants, a été également primée, sans oublierun ambulancier qui représente tous lesautres auxiliaires exerçant dans des hôpitauxet encourant les mêmes risques quand cen'est pas plus.

En ce qui concerne les promotions, 100fonctionnaires ont été promus aux gradessupérieurs. Il s’agit de deux commissairesprincipaux, nommés commissaires division-

naires, deux autres lieutenants, commis-saires principaux, un inspecteur principaldevenu lieutenant de police, quatre inspec-teurs promus au grade d'inspecteur principal,6 brigadiers en chef devenus inspecteurs depolice, 30 brigadiers promus au grade de bri-gadier en chef et, enfin, 55 agents de policenommés brigadiers.

A cette cérémonie étaient conviés plu-sieurs responsables civils et militaires, à leurtête le wali de Bouira, Abdeslam Lakhal Ayat,le P/APW, Ahmed Boutata, les deux séna-teurs, les neuf députés, ainsi que plusieursautres représentants de la société civile.

Le chef de Sûreté de la wilaya de Bouira afait la lecture d’une lettre émanant du direc-teur général de la Sûreté nationale, danslaquelle il exhorte les éléments de la police à«poursuivre leurs efforts dans le cadre d'un

État de droit, en étant toujours à l'écoute etau service du citoyen. Un hommage particu-lier est rendu aux éléments qui sont de plain-pied dans la lutte contre la pandémie duCovid-19, avec des actions de sensibilisationcomme des opérations de désinfection deslieux publics à l’aide de moyens et des maté-riels de la DGSN ; mais aussi la distributiongratuite des masques et bavettes auxcitoyens. Cela, outre les opérations pédago-giques entreprises sur le terrain dans le cadredes mesures barrières comme la distancia-tion sociale.

La cérémonie s’est achevée avec undéjeuner offert en l’honneur de tous les invi-tés. Rappelons enfin que cette manifestations’est déroulée dans le respect strict desrègles sanitaires dictées par la pandémie.

Y. Y. �

FÊTE DE LA POLICE

À l’occasion de la Fête nationale de la police, qui coïncide avec le 22juillet de chaque année, jour anniversaire de la création de la police algé-rienne, le 22 juillet 1962, la Sûreté de wilaya a organisé ce jeudi une céré-monie durant laquelle plusieurs fonctionnaires ont été promus auxgrades supérieurs. Les retraités, quant à eux, ont été honorés, avec unhommage particulier à l’ancien DRH de la DGSN, M. Rabah Bourahla, et,enfin, des titres de reconnaissance ont été remis aux familles des quatrepoliciers assassinés au centre-ville de Bouira en 1994.

À EL-TARF

182 fonctionnaires promus à des gradessupérieurs

Lors de cette cérémonie, 182fonctionnaires ont été promus àdes grades supérieurs. «Ces pro-

motions obéissent à des critèresobjectifs et bien définis», indiquerale chef de Sûreté. Pour sa part, le

wali mettra l’accent sur le rôledéterminant joué par ce corpsdans la lutte contre la pandémie,tout en saluant vivement, au pas-sage, «les efforts incommensu-rables consentis par les blousesblanches». Lors de cette cérémo-nie, qui s’est déroulée dans uneambiance sereine, la directrice de

la santé, ainsi que l’équipe médi-cale de la Sûreté de wilaya ont étéégalement honorées.

Il est à noter qu’en plus desautorités civiles et militaires, desreprésentants de la société civileétaient présents à ces festivitésqui ont été sobres.

Daoud Allam

C’est au niveau de l’amphithéâtre du siège del’Unité 219 du maintien de l’ordre, sise dans la com-mune d’El-Tarf, que les autorités locales, officiers etcadres de la Sûreté de wilaya ont célébré le 58e anni-versaire de la création de la police nationale.

147 policiers de différents grades ont étépromus, dont la responsable de la cellule decommunication de cette institution, la commis-

saire Aziza Djerourou qui est devenue commis-saire principale. Le chef de la Sûreté,Djamelddine Besolatane, a, par ailleurs, honoré

le staff médical exerçant au sein du centremédicosocial de la Sûreté de la wilaya, en signede reconnaissance de ses efforts, en cetteconjoncture particulière caractérisée par la pan-démie, ainsi que des fonctionnaires sortis enretraite.

B. M. C.

SIDI-BEL-ABBÈSDeux corps repêchés

dans le barragede Sarno

Dans la journée du jeudi, la Protectioncivile a été alertée au sujet de 2 corps flottantdans les eaux du barrage Sarno dans la loca-lité de Sidi Hamadouche. Les décès ont étéconfirmés aussitôt après le repêchage descorps par la Protection civile.

Les 2 victimes âgées de 20 et 26 ans ontété identifiées. Une enquête a été ouverte parla gendarmerie pour déterminer les circons-tances de leur mort.

A. M.

À JIJEL

Promotion de 147 policiers, staff médical du CMS honoré

Des bus ont été mobilisés pourassurer leur transport vers le lieud’hébergement où ils devront séjour-ner durant la période du confinementsanitaire. Ils étaient bloqués en

France depuis 5 mois. L’hôtel AZSaphir des Sablettes a accueilli mer-credi dernier les voyageurs en prove-nance de Toulouse pour un confine-ment d’une durée de 14 jours. Cette

structure hôtelière classée 5 étoiles aété mise à la disposition des autoritéspour permettre une prise en chargeimmédiate et efficace. À leur arrivée,les hôtes ont exprimé leur soulage-ment d’avoir enfin pu regagner lepays, vu les difficultés et les incerti-tudes endurées à l’étranger en raisondu blocage généré par le coronavirus.

Dès l’accueil, hommes, femmes etenfants ont été soumis à un contrôlemédical. Une équipe curative est surplace en permanence pendant toutela période de l’isolement. Parmi lespassagers, il n’a été constaté aucuncas suspect de contamination.

À Mostaganem, les capacités enlits de réanimation ont été massive-

ment renforcées avec le passage pro-gressif de 18 à 39 lits de réanimationet de lits d’hospitalisation suffisantspour contenir les malades dans troishôpitaux, Mostaganem, Aïn-Tedeleset Sidi Ali. Jeudi dernier, le nombre demalades testés positifs depuis ledébut de la pandémie était de 257.

A. Bensadok

À NAÂMAModeste cérémonie

en ces tempsde pandémie

Les policiers de la wilaya de Naâma n’ontpas été en reste, à l’instar de leurs collèguesau niveau national qui ont fêté le 58e anniver-saire de la création de ce corps.

Un riche programme, mais modeste, enraison de la propagation du Covid-19, a ététracé pour la circonstance avec à l’affiche,une cérémonie de remise de grades aux offi-ciers, sous-officiers et agents de police pro-mus. Une occasion aussi pour honorer lesretraités et les récompenser. Le chef deSûreté de wilaya a, dans une brève allocu-tion, réitéré les efforts inlassables consentispar ce corps constitué.

Il a par ailleurs rendu hommage aux poli-ciers disparus dans l’exercice de leur noblemission, rappelant dans ce contexte leur réelrapprochement du citoyen, la sécurisationdes biens et des personnes, surtout en cetteconjoncture.

B. Henine

À BOUIRA

Des promotions, des reconnaissanceset des hommages au corps médical

Les travaux de réalisation d'un quatriè-me turbocompresseur dans le projet de MedGaz, situé dans la commune de Sidi-Ben-Adda, accusent un retard causé par lesconséquences des mesures sécuritairesimposées contre la pandémie du coronavi-rus en Europe du fait que le matériel appro-prié à ce projet doit étre acheminé parbateau de l'Europe, selon un responsablede l’entreprise Arkad chargé de la construc-

tion, M. Bouloudenine. Ce projet qui permet-tra d’augmenter la capacité d’exportation dugaz vers l’Europe via la Méditerranée, devrarenforcer énergiquement les trois turbocom-presseurs actuellement en service à MedGaz.

Les responsables estiment que le projetsera achevé dans un délai de 18 mois.Notre source indique que les travaux deconstruction avançaient très bien. Ce projet

a ouvert des emplois à des jeunes Algérienset étrangers de différentes qualifications etégalement aux agents de la région. Desdizaines de jeunes se bousculent au niveaude l’Agence locale de l’emploi.

La population espère sa réalisation dansles plus brefs délais, compte tenu de sonimportance stratégique nationale dans ledéveloppement économique de la région.

S. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

Le nouveau projet de Med Gaz touchépar les conséquences du Covid-19

MOSTAGANEM

222 Algériens rapatriés de Toulouse, confinésLe vol d’Air Algérie en provenance de Toulouse avec

222 passagers à bord a atterri dans la journée de mer-credi dernier à l’aéroport Ahmed-Benbella d’Oran.

La Sûreté de la wilaya de Jijel a célébré, jeudi, la Fête nationale de lapolice à l'ancienne École de police, en présence des autorités locales etdes représentants de la presse nationale.

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Le Soird’Algérie Vend. 24 - Sam. 25 juillet 2020 - PAGE 11Régions

Bouzid Guendouzi, cadre dans une admi-nistration publique, révèle que plusieursfamilles pensent sérieusement au retour sur-tout avec la réhabilitation de la route reliant cesmechtas au chef- lieu de la commune. Ellessouhaitent reprendre en main leurs terres, cul-tiver leurs champs et exercer certaines activi-tés agricoles, notamment l'apiculture et l'arbori-culture .

Notre interlocuteur soulève néanmoins leproblème de l'école primaire et de la salle desoins, saccagées et restées en l’état depuisleur destruction. Leur remise en fonction

demeure une urgence pour la population deces mechtas, entassée dans des baraques defortune et des garages dans les villes de Jijel etZiama-Mansouriah.

Bouzid Guendouzi a rappelé, par ailleurs,que le réseau électrique existait, mais les ser-vices de la Sonelgaz l'avaient coupé en 1996,suite à l'exode d'une bonne partie des villa-geois de ces hameaux.

Les habitants d’Affernou, Hama-Louar etSahel interpellent le chef de l'Exécutif pour laprise en charge de leurs doléances. Pour rap-

pel, la wilaya de Jijel a bénéficié de 300 mil-liards de centimes, dont 50 pour l'électrificationrurale, dans le but d’offrir tous les moyens et

assurer un retour des populations de ces zonesmontagneuses.

Bouhali Mohammed Cherif

Phot

o : D

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Dans une requête transmise au wali de Jijel, dont nous détenonsune copie, des familles habitant les localités de Affernou, Hama-Louar et Sahel relevant de la commune de Ziama-Mansouriah, quienvisagent de regagner leur douar d'origine, après un exode forcédurant les années 1990, sous la menace terroriste affirment quel'électricité demeure leur préoccupation majeure.

ANNABA

Deux nouveaux groupes de nationaux rapatriés

Pris en charge dès leur arrivéesur le tarmac par les autoritéslocales conduites par le wali,Djamel Eddine Berrimi, les voya-geurs ont été dispatchés surquatre hôtels : Rym El-Djamil,Majestic et Mimosa (Annaba) et

El-Mountazah (Seraïdi), préparéspar les services de la wilaya. Ilsseront confinés durant quatorzejours sans aucune incidence finan-cière. Selon le directeur de lasanté et de la population (DSP),Mohamed Nacer Dameche, toutes

les dispositions ont été prévuespour une prise en charge médicaleet des visites quotidiennes. «Ilssont chez eux», tient-il à souligner.Même des pharmaciens de la villeont exprimé leur disponibilité à lesfournir gracieusement en médica-ments, comme ils l’ont déjà faitpour les personnes ayant déjàséjourné à Annaba, fait savoir leDSP. Pour rappel, d’autres rapa-triés de Tunisie ont bénéficiédurant les deux mois passés du

même traitement à Annaba, qu’ilsont quitté pour rentrer dans leurswilayas respectives, après unconfinement d’une quatorzaine,dont les résultats ont été déclarésnégatifs par les médecins traitants.

Le rapatriement d’autres natio-naux sur Annaba est prévu dansles tout prochains jours. Ils fontpartie des 5 400 Algériens bloquésencore à l’étranger que l’État adécidé de ramener.

A. Bouacha

Quelque 322 nationaux, répartis sur 2 groupes, blo-qués en France, du fait de l’arrêt des vols conséquem-ment à la pandémie du coronavirus, ont été rapatriésdans la soirée de mercredi par deux vols de l’aéroportde Lille vers l’aéroport Rabah-Bitat de Annaba.

La session ordinaire de l’APW de Naâma,qui s’est tenue jeudi dernier, au siège de lawilaya, sous la présidence conjointe duP/APW, M. Slimani Bendine, et du SG de lawilaya, est sortie de l’ordinaire, en raison dela gravité de la situation sanitaire qui prévautdans la wilaya. En effet, deux points essen-

tiels ont été à l’ordre du jour de cette réunion.Si le premier, relatif au budget complémen-taire 2020, a été débattu et validé dans sonensemble, sous des réserves et des recom-mandations ; le second, ayant trait à la situa-tion du secteur sanitaire, a été complètementsupprimé, puisque les membres de l’APW

ont dans une pétition décidé de boycotter etd’empêcher le DSP de s’exprimer sur lesujet.

Ils demandent son départ pur et simple,en raison des conditions catastrophiquesque traverse le secteur dans la wilaya.

B. Henine

MILAAprès la secousse

tellurique du 17 juillet,

Sonelgaz évalueles pertes

La Société de distribution d'électri-cité et de gaz de l'Est (SDE), agence deMila, vient de publier un communiquéde presse dans lequel elle énumèreles dégâts occasionnés sur sesréseaux, suite au séisme de vendredi17 juillet, qui a secoué plusieursagglomérations de la wilaya, demagnitude 4,5, suivi de dizaines derépliques importantes.

Selon le communiqué, les dégâtsenregistrés ont concerné un ouvrageavec un poste génie civil (fissuré),plus de 60 supports, moyenne tension(MT) et basse tension (BT) en situationd'inclinaison, risquant de céder et pro-voquer des coupures d'électricité et,enfin, une panne dans la ville de Mila,suite à une intervention pour l'entre-tien du réseau, après la secousse.

Une première évaluation estimée àplus de 5 millions de dinars de pertesoccasionnées.

A. M'haïmoud

SESSION ORDINAIRE DE L’APW DE NAÂMA

Le directeur de la santé publique persona non grata

Le drame s'est produit tôt lematin, lorsque le conducteur, quiroulait à vive allure, aurait perdu

le contrôle de son véhicule dansun virage très dangereux, avantde faucher la glissière de sécuri-

té et terminer sa course dans unfossé plein d'eau en bordure dela chaussée .

À leur arrivée, les secours,en compagnie des services desécurité, après le constat dudécès de la victime, ont procédéà l'évacuation de deux autres

personnes légèrement blesséesqui étaient à bord du mêmevéhicule.

La dépouille du défunt a étédéposée à la morgue de l'hôpitalde la ville de Morsott, chef-lieude daïra.

Maalem Hafid

GUELMA

Nouveaux casde contamination au coronavirusCette semaine, de nouveaux patients

gravement atteints du coronavirus ont étéhospitalisés à Guelma. Ce qui porte à croireque le nombre total de contaminés enregis-trés depuis, dont une trentaine, ont décédé.

On souligne par ailleurs que le nombredes hospitalisations augmente toujours. Destensions ont été constatées dans certainsétablissements au cours des dernièressemaines. Jeudi, le service de prévention dela DSP de Guelma avait publié un communi-qué indiquant de nouvelles données. «Lasituation est un peu plus critique que d'habi-tude», a expliqué un urgentiste, faisant étatde patients qui attendent d’être pris en char-ge plusieurs heures, faute de place.

«On a une surcharge d'activité», confir-me un praticien spécialiste exerçant dans lesecteur privé. Selon lui, cette suractivité estessentiellement liée à l'afflux de personnesn’ayant pas une bonne information.

Noureddine Guergour

JIJEL

Habitants d'Affernou, Hama-Louar et Sahel,les contraintes du retour

Dans l’après-midi de jeudi, un jeune gendar-me a été retrouvé mort dans sa chambre, auniveau de la brigade de gendarmerie de Haïzer,à 10 kilomètres à l’est de Bouira, où il travaillait.Le corps du défunt a été aussitôt évacué à lamorgue de l’hôpital Mohamed-Boudiaf.

D’après les informations recueillies, la morta été constatée par un médecin exerçant à

l’EPSP de Haïzer. Aucun écho concernant lescirconstances de son décès n’est disponiblepour le moment.

Selon des sources médicales, et ce qui aété relayé par les réseaux sociaux, avançantque la cause de la mort serait due à une conta-mination au coronavirus, la victime étant enconfinement, est totalement infondée. Le servi-

ce Covid-19 de l’hôpital Mohamed-Boudiaf affir-me n’avoir aucun patient confiné, au nom dugendarme. Cependant, notre source rappelleque seule une autopsie, qui devrait s’effectuersoit au niveau de l’hôpital Mohamed-Boudiaf oudans une autre structure sanitaire, pourraitdéterminer les raisons exactes du décès.

Y. Y.

BOUIRA

Un gendarme retrouvé mort dans sa chambre

TÉBESSA

Un jeune homme se tue dans un accident de la routeUn jeune homme de 19 ans a connu une fin tra-

gique, jeudi, dans un accident de la route survenudans la localité de Boukhadra, une zone minièresituée à 30 km au nord du chef-lieu de la wilaya.

SOUK-AHRASSaisie de 7 moteurs avec boîtes de vitesses par la brigade

des douanes de M’daourouch Dans le cadre de la lutte contre la contreban-

de, les agents de la brigade multiservices deM’daourouch, rattachée à la Direction descontrôles douaniers de la wilaya de Souk-Ahras,relevant de la Direction régionale des douanes

de Annaba, ont intercepté jeudi, vers deuxheures, un important lot de marchandises inter-dites d’importation. Il s’agit d’un lot de 7 moteursmécaniques d’occasion avec boîtes de vitesseset un véhicule utilitaire. Les moteurs en question

étaient dissimulés dans un autre véhicule égale-ment utilitaire. Les contrebandiers avaient l’in-tention d’introduire ces produits d’occasion pourles écouler sur le marché national.

A. B.

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 24 - Sam. 25 juillet 2020 - PAGE12

ABDELKRIM MEDAOUAR (PRÉSIDENT DE LA LFP) À LA RADIO NATIONALE :

«On ne nous a jamais écoutés»

Hier, sur les ondes de laChaîne 1 de la Radio nationale,l’ex-porte-parole de l’ASO Chlef asurtout mis l’accent sur le caractè-re démocratique qui doit prévaloirdans les relations entre les ins-tances et les clubs qui leur sontaffiliés. Une mise en bouche de ceque Medaouar comptait déclarer,entre autres, sa «position» sur laconsultation lancée par la FAF endirection des membres de l’AG.«Elle est antiréglementaire», dirad’emblée Abdelkrim Medaouar quiexpliquera que «le bureau fédéralpouvait prendre une décision sansque personne ait à redire. Là, onest en train de perdre du temps.Nous sommes devant une situa-tion exceptionnelle et à situationexceptionnelle décisions excep-tionnelles ».Aussi, interrogé sur la «réac-

tion» de la JS Saoura qui voit enla «trouvaille» de la Fédérationalgérienne comme une manœuvredans l’optique de la prochaineélection de la FAF, M. Medaouarassurera que «c’est ça la démo-cratie. Chacun a le droit de s’ex-primer librement». Et de mettre enévidence la «double face» denombre de dirigeants de clubs oude responsables de ligues qui«disent des choses en coulissesqu’ils n’assumeront pas durant lesréunions officielles», confie-t-il.Pour Medaouar, décréter la fin

de la saison 2019-2020 est «unerevendication que nous avons

portée à la connaissance desdécideurs depuis le début. Onnous a pas écoutés et voilà oùnous en sommes», aff irme lepatron de la LFP qui assure que«toutes les conditions ne sont pasréunies pour reprendre», tenant àsouligner, quand il lui est deman-dé pourquoi d’autres pays moinsnantis que l’Algérie ont ou vontreprendre, que «chaque pays ases spécificités».Pis, selon Medaouar, les clubs

de football en Algérie vont subirde plein fouet les effets de la crisedu Covid-19. «Les gens ne lesavent pas probablement.L’argent du sport, du football enparticulier, sera consacré au sec-teur de la santé. Et là beaucoupde clubs, à tous les paliers, vontsouffrir de crise financière.», révè-le Medaouar sans préciser d’où iltient cette information en totalecontradiction avec les orientationsdes responsables du pays pourqui le sport tient une place straté-gique. L’ancien député aurait-il été«briefé» sur ce «transfert» de lamanne consacrée au sport vers lasanté ou s’agit-il d’une déductiontirée de la situation inconfortabledu Trésor public dont les réservesne permettraient pas le finance-ment du sport ?

«L’argent du sport ira au secteur de la santé»

Medaouar fait-il dans la poli-tique de la «terre brûlée» ? Lui qui

avoue être favorable à une«amnistie» dans le cas où la sai-son 2019-2020 venait à être arrê-tée officiellement. « Nous n’avonsrien à gagner ni à perdre si lesChampionnats venaient à êtrearrêtés », a-t-il rappelé.Pour Medaouar, «décréter la

saison blanche est un choix natu-rel qui va plaire à la majorité». Etd’insister sur le fait que «la FAFn’a pas respecté les clubs en netenant pas compte de leurs réso-lutions», dit-il. Et d’assurer : «Toutle monde veut monter ou veut évi-ter la relégation. Donc, le choixest facile à faire. Je ne serai pasétonné des réponses desmembres de l’AG». Et d’annoncerque le BF se réunira pour annon-cer les résultats de la consulta-tion. «Mais rien ne dit que le choixdes clubs et des ligues sera celuide la FAF. Il s’agit d’une consulta-tion et celle-ci peut être prise enconsidération comme elle pourrait

être facultative. Personnellement,j’aurais souhaité que la FAF sedécide car elle a les prérogativespour le faire», concède Medaouar.Évoquant l’avenir, Medaouar

se montrera pessimiste en notantque la nouvelle pyramide descompétitions proposée et votéel’année dernière par l’Assembléegénérale sera difficile à appliquerdès la prochaine rentrée. «Je mesouviens d’avoir été l’un des raresqui avaient suggéré de laissercette formule pour l ’exercice2021-2022. On m’a pas écouté et nous

voilà confrontés à d’énormes diffi-cultés pour prendre une décisionsur une fin de saison inévitable»,pense Medaouar, qui n’arrive tou-jours pas à expliquer le «bascule-ment» que la prochaine pyramideprovoquera sur le football natio-nal. «Nous aurons une configura-tion à 96% de clubs amateurs etle reste sera composé de clubsprofessionnels», fait savoirMedaouar, qui n’étaye pas son«constat» même s’il faut bien ima-giner que cette réduction de cor-pus des entités sportives profes-sionnelles devrait réduireconsidérablement ses chances debriguer un mandat présidentiel àla tête de la FAF.Medaouar dira seulement que

«l’application de cette pyramide àpartir de l’année sportive 2021-2022 pouvait offrir un moment derépit aux clubs professionnelspour assainir leur situation finan-cière. Comme ça, les CSA vonthériter de lourds passifs en fiscali-té et en dettes lesquels vont lescondamner à disparaître». Un

scénario que Medaouar dit avoiranticipé en programmant desmises à niveau au profit desclubs, opération interrompue parla crise du coronavirus.Medaouar qui accuse la FAF

de jouer la «money-time», nevisait-il pas à en faire autant enportant son « projet » de retarderl’application de la nouvelle pyrami-de pour la saison 2021-2022 ? Unexercice qui verrait forcément unchangement au sein des com-mandements de la FAF et certai-nement de toutes les ligues. Le(court) mandat de Medaouar à laprésidence de la LFP (il a été éluen juin 2018 soit 15 mois aprèsl’élection de Zetchi à la tête de laFAF) a été consacré exclusive-ment à faire admettre aux clubsdes deux ligues professionnellesqu’ils n’ont pas assez de pouvoirs.Et qu’ils doivent se ranger derrièrelui pour obtenir leurs droits. Unecampagne en bonne et due formepour prendre le contrôle du palaisde Dély Brahim, en définitive. Ce que Medaouar a tout le

temps nié estimant qu’entre lui etZetchi « c’est l’interminable lunede miel ». Si bien qu’hier,Medaouar a fini par comprendreque la FAF, donc Zetchi, ne l’ajamais écouté. Déroutant.

M. B.

Le président de la Ligue de football professionnel revientsur la scène. Et Abdelkrim Medaouar continue de faire de lapolitique en entretenant l’amalgame concernant l’avenir desChampionnats, à l’arrêt depuis la mi-mars, en particulier sonavis tranché sur la question.

CONSULTATION SUR L’AVENIR DE LA SAISON

Le Chabab seul contre tout le monde !Depuis mardi dernier, soit

depuis la décision de la Fédérationalgérienne de football (FAF) delancer une consultation écriteauprès des membres del’Assemblée générale, étant lesacteurs principaux du footballnational, pour se prononcer sur l’is-sue de la saison sportive2019/2020, les premières impres-sions sont pratiquement favorablesà une saison blanche, soit l’annula-tion tout simplement de tous lesrésultats et de revenir à la casedépart, sans champion ni reléga-tion. Ce qui n’arrange pas le CR

Belouizdad, leader de la Ligue 1,qui appelait depuis des mois à l’ar-rêt de la saison avec la consécra-tion du Chabab, championd’Algérie. Une proposition rejetéepar ses pairs notamment le MCAlger et la JS Kabylie, lesquelssont favorables à une saison àblanc. Les présidents des deuxclubs l’ont soutenu la semaine der-nière dans leurs déclarations res-pectives. «Notre position va versune saison blanche et la nécessitéde penser à l 'avenir (…) Nousallons défendre avec force les inté-rêts du club», a déclaré Nacer-Eddine Almas, le président duMCA. La même position est affichée

par Chérif Mellal, le président de laJSK, qui explique qu’il était dansun premier temps pour la reprisede la compétition, mais à causedes conditions sanitaires qui nesont pas réunies pour reprendre lasaison, i l suggère une saisonblanche, sans attribuer le titre de

champion d’Algérie pour cetteannée. «Aujourd’hui, la situationsanitaire s’est aggravée avec larecrudescence des cas de conta-mination. Les conditions sanitairesne sont pas réunies (…) Nous sommes pour une saison

à blanc. Pour moi il n’y aura pas dechampion, parce qu’il reste encorehuit journées à disputer à l’issuedesquelles tout peut arriver», adéclaré Mellal, qui exige avant toutde régler toutes les litiges et lescas de discipline. Une vision tout à fait contraire

est mentionnée par le CRBelouizdad, qui préconise l’arrêt duchampionnat à la dernière journéedisputée avec l’attribution du titrede champion d’Algérie au Chabab,«Nous n'avons aucune visibilité parrapport à l'actuel exercice, ou bienla saison prochaine. Soyons objec-tifs, le nombre de cas de Covid-19ne cesse d'augmenter, le dangerdemeure toujours présent et lesera pour longtemps. Impossiblede reprendre dans de telles condi-

tions, c'est vraiment compliqué.Malheureusement, nous sommesen train de tourner en rond (…) Onest devant le fait accompli. On ne peut pas continuer la sai-

son et on n’a pas les moyens de lefaire et maintenant, les cartes sontjetées. Honnêtement, on attendd’être désignés championsd’Algérie. C’est simple, l’équipe afait beaucoup d’efforts sur le ter-rain, des efforts pour le staff tech-nique, les dirigeants. La direction amis de gros moyens pour per-mettre d’en arriver là et gardercette première place depuis ledébut de saison. On ne veut pas que ces efforts

partent en fumée. Pas question»,dira Toufik Korichi, le managergénéral du CRB en rappelant àchaque fois que le Chabab méritebien cette consécration. «Si onn’est pas champions, c’est uneinjustice envers le Chabab», insis-te-t-il. D’autres clubs ont, chacun,affiché ses choix. Les clubs mena-cés par la relégation ont voté, cer-

tains, pour la troisième option pro-posée par la FAF, à savoir la dési-gnation des champions et les pro-mus, mais pas les relégués, alorsque d’autres sont pour l’arrêt de lasaison, soit décréter une saisonblanche. Jusqu’à jeudi, une seuleéquipe, à savoir la JS Saoura, n’apas fait son choix sur le formulaireenvoyé par la FAF, qualifiant laconsultation écrite de manipulationet de populisme. Ne voulant pas se prononcer

sur la consultation, la JSS expliqueque «la consultation écrite estsynonyme de manipulation et depopulisme pour faire plaisir à desintérêts particuliers en prévisiondes élections de la FAF», a écritMohamed Zerouati, le président dela JSS, sur le formulaire qu’il aexpédié à la FAF qu’il a d’ailleursrefusé de remplir, tout en lesignant, avec le cachet du club. La consultation écrite de la

FAF, pour rappel, auprès desmembres de l’Assemblée généralepour se prononcer sur l'issue de lasaison sportive 2019-2020, com-porte deux choix A et B : poursuiteou arrêt de la saison. Dans le casoù la seconde option (B) estcochée, chaque membre aura àchoisir entre B1 : (saison blanche -résultats de la saison 2019-2020annulés), B2 : (désignation deslauréats, clubs qui accèdent etceux qui rétrogradent) et B3 :(désignation des lauréats, desclubs qui accèdent mais sans relé-gation). Des propositions qui sontdifféremment interprétées par lesdifférents membres de l’AG.

A. A.

Phot

os :

DR.

JS SAOURAZerouati

«dézingue»Zetchi

La JS Saoura a considéréjeudi que la consultation écritedes membres de l’assembléegénérale de la Fédération algé-rienne de football (FAF) sur lesort des Championnats nationaux2019-2020, suspendus en raisonde la pandémie de coronavirus,est une «manipulation» et du«populisme». «La direction de laJS Saoura considère que cetteconsultation écrite est une mani-pulation et du populisme, visant àpréparer les prochaines électionsde la FAF, sans tenir compte dela situation sanitaire générale dupays», induite par la pandémie decoronavirus (Covid-19), a écrit lepensionnaire de la Ligue 1 sur sapage Facebook. Le club du sud-ouest du pays a joint à son com-muniqué une photo du formulairede la consultation écrite quel'homme fort de la JSS, MohamedZerouati, a refusé de remplir, touten le signant, avec le cachet duclub. Sur le formulaire, en bas,est écrit au stylo que «la consul-tation écrite est synonyme demanipulation et populisme pourfaire plaisir à des intérêts particu-liers en prévision des élections dela FAF». Cette dernière a lancémardi une consultation écriteauprès des membres de l’assem-blée générale pour se prononcersur l'issue de la saison sportive2019-2020. Le formulaire enquestion propose d’abord deuxchoix A et B : poursuite ou arrêtde la saison. Dans le cas où laseconde option est cochée,chaque membre aura à choisirentre B1, B2 et B3 qui équivalentà : saison blanche (résultats de lasaison 2019-2020 annulés), dési-gnation des lauréats, clubs quiaccèdent et ceux qui rétrogradentet enfin désignation des lauréats,des clubs qui accèdent mais sansrelégation.

FOOTBALL

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 24 - Sam. 25 juillet 2020 - PAGE13FOOTBALL

ARBITRAGE

Au terme de l’examen de passage de grade orga-nisé le 17 juillet dernier par la Ligue régionale del’ouest de football (LRFO) par visioconférence, leshuit arbitres témouchentois ont tous passé le testavec succès. Deux d’entre eux sont déclarésarbitres directeurs fédéraux dont est un majeur de sapromotion et 6 autres sont des assistants dont unmajor de sa promotion a annoncé le président de laLigue de football de la wilaya de Aïn-Témouchent M.Mohamed Hadj Hachemi. En effet, l’effectif d’arbitrage témouchentois est

renforcé par des jeunes pétris de qualités tech-niques et disciplinaires. Le président a rappelé que laligue a tracé un travail de formation d’arbitre delongue date. Ainsi, elle dispose actuellement dequatre arbitres directeurs fédéraux (Hadj Saïd, SaïdiMohamed et les deux nouveaux Seddiki Khalil etBelkemachi Zakaria) et 56 autres assistants. SelonM. Fethi Mohamed, formateur au niveau de la liguetémouchentoise : «Au terme de cet examen régionalprésidé par M. Saâda Benouda, la ligue d’Aïn-Témouchent a occupé la première place au podiumavec deux majeurs de promotion. Nous avons tra-vaillé sérieusement depuis le mois de février 2020 endonnant des séances théoriques et pratiques à nosarbitres stagiaires. Je remercie le président de la ligue qui a appuyé

notre projet en mettant à notre disposition tous lesmoyens nécessaires. C’est du travail planifié et bienexécuté», a-t-il conclu.

S. B.

Report pour 2026

Le Sénégal et le Comité international olympique(CIO) ont convenu d'un commun accord de reporterles Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar pré-vus en 2022 à 2026. Ce qui permet au CIO, auxComités nationaux olympiques et aux Fédérationsinternationales de mieux planifier leurs activités,annonce le CIO qui explique ce report par la dépro-grammation des Jeux olympiques de Tokyo-2020 etd’autres grands événements sportifs internationaux. «Cet accord à l'amiable illustre la confiance

mutuelle entre le Sénégal et le CIO. Je tiens à expri-mer mes sincères remerciements au présidentMacky Sall, grand ami et partisan du Mouvementolympique, pour cette relation exceptionnelle deconfiance et de qualité. Pour toutes ces raisons, jesuis sûr qu'ensemble, nous organiserons de fantas-tiques Jeux olympiques de la jeunesse Dakar-2026pour le Sénégal, l'ensemble du continent africain ettous les jeunes athlètes du monde», a déclaré le pré-sident du CIO, Thomas Bach. «Je tiens à réaffirmer que le CIO a tout mon sou-

tien à l'organisation des Jeux olympiques de la jeu-nesse, reportés à 2026. Je saisis cette occasion pourréaffirmer ma confiance dans la commission exécuti-ve et saluer l'engagement de ses équipes travaillantcôte-à-côte avec nous pour faire de Dakar-2026, lapremière épreuve olympique en Afrique, une occa-sion réussie et mémorable», a déclaré le présidentMacky Sall. Cet report permettra par ailleurs auSénégal de poursuivre les préparatifs des Jeux olym-piques de la jeunesse ; le premier événement olym-pique de l'histoire à être organisé en Afrique.

A. A.

WA TLEMCEN

Aziz Abbès veut être fixésur son avenir

L'entraîneur du WATlemcen, Aziz Abbès, aestimé jeudi que l'ambi-guïté qui continue d’en-tourer l’avenir des com-pétitions footballistiquesen Algérie met les techni-ciens et les joueurs enparticulier dans l'expecta-tive.«En pareille période de

l'intersaison, chacun de nousétait fixé sur son sort. Cen'est pas le cas cette fois-ciet cette situation d’attenteest en train de peser lourdsur le plan moral», a indiquéle coach du WAT à l’APS.«Au fil du temps, tout le

monde commençait à serendre compte qu’il était pra-tiquement impossible dereprendre la compétition, aumoment où la crise sanitairene faisait que s’amplifier.Les autorités concernéesauraient dû alors y mettre unterme définitif pour que cha-cun de nous puisse songer à

la suite de son parcours», aencore dit le natif de Bordj-Bou-Arréridj.Évidemment, le coach

souhaite que la consultationécrite que vient d’engager laFédération algérienne defootball (FAF), auprès desmembres de l’assembléegénérale de cette instancepour décider du sort à réser-ver aux différentsChampionnats, soit à l’avan-

tage de son équipe, troisiè-me au classement de laLigue 2 au moment de l’arrêtdes épreuve.«Notre posit ion nous

donne pleinement le droitd’accéder en Ligue 1, étantdonné qu’il était questiondès le départ que les quatrepremiers de la Ligue deuxrejoignent l’élite», a encoreinsisté Aziz Abbès, l’archi-tecte de la montée historique

du NC Magra en Ligue 1,l'an dernier.Il s’est dit, en outre, prêt

à poursuivre l'aventure avecle WAT, surtout après avoirnoté un certain intérêt de lapart de la direction du clubpour lui prolonger soncontrat, «mais je préfèreconnaître la décision finalede la FAF concernant l’ave-nir du Championnat pourprendre une décision finale»,a-t-il précisé.Par ailleurs, la direction

des Zianides, secouée parune crise financière aiguëdepuis le début de cet exer-cice, vient d’écoper d’uneamende infligée par la Liguede football professionnel del’ordre de 90 000 DA «pourdépôt hors délais de sondossier d’engagement autitre de l ’exercice 2019-2020», un casse-tête sup-plémentaire pour un club quipeine pour tenir ses engage-ments envers ses joueurs.

ITALIE

La Juventus, enfin ?Deuxième balle de match

pour la Juventus. Battu jeudisur le terrain de l'Udinese (2-1), le club turinois a laisséfiler une première occasionde décrocher un neuvièmetitre consécutif de champion,qui pourrait tout de mêmetomber dimanche lors de la36e journée.Inconstante et fragile

défensivement, l'équipe deMaurizio Sarri est très loinde convaincre depuis lareprise du championnat etn'a gagné qu'un seul de sescinq derniers matchs deSerie A (deux nuls et deuxdéfaites).Le constat est assez

inquiétant à deux semainesde son 8e de finale retour deLigue des champions contreLyon, mais même ce rythmede relégable ne devrait pasempêcher la Juve d'être

sacrée très prochainement.Dès dimanche ?Pour cela, les Turinois

ont deux scénarios sur latable. Le premier, trèssimple, ne dépend qued'eux : s' i ls battent laSampdoria Gênes (14e) surleur terrain dimanche soir

(20h45), ils seront cham-pions à coup sûr. Mais unesérie de résultats favorablesentre vendredi et dimanchepeut aussi les amener autitre avant même le début deleur match, quand ils serontau vestiaire en train de sepréparer.

Il faudrait pour cela quel'Atalanta Bergame (2e)perde sur le terrain de l'ACMilan (6e), puis que l'InterMilan (3e) ne gagne pasaujourd’hui sur la pelouse duGenoa (17e) et enfin que laLazio Rome (4e) ne s'imposepas elle non plus dimanchelors de son déplacementchez le Hellas Vérone (9e).A la lutte avec l'AC Milan

pour la 5e place, directe-ment qualificative pour lespoules de la Ligue Europa,l 'AS Rome (5e) défendrapour sa part son biendimanche avec la réceptionde la Fiorentina (10e).En bas de tableau,

Brescia et la Spal sont déjàrelégués. Pour éviter lemême sort, Lecce (18e) doitramener un résultat de sondéplacement à Bologne (12e)dimanche.

ANGLETERRE

Jordan Henderson élu joueurde l'année en PL

Le capitaine de Liverpool JordanHenderson, qui a remporté le titre avecles Reds trente ans après leur derniersacre, a été élu meilleur joueur de l'an-née du Championnat d'Angleterre parl'association des journalistes sportifsanglais.Le joueur de 30 ans devance le

milieu belge de Manchester City KevinDe Bruyne, l 'attaquant anglais deManchester United Marcus Rashford etses coéquipiers, le Néerlandais VirgilVan Dijk et le Sénégalais Sadio Mané.«J'accepte ce trophée au nom de

toute l'équipe, car sans eux je ne seraispas en position de recevoir cet hon-neur. Ces gars ont fait de moi unmeilleur joueur, un meilleur ‘’leader’’ etune meilleure personne», a déclaré le

milieu de terrain anglais. En dehors deses excellentes performances sur lerectangle vert, Henderson s'était égale-

ment fait remarquer pour ses bonnesactions hors du terrain durant la pério-de d'arrêt des compétitions de footballen raison de la pandémie de coronavi-rus. I l a mené l ' init iative

«Playerstogether»» (les joueursensemble) durant le confinement, unecollecte de fonds parmi les joueurs quiétait ensuite reversée aux autoritéssanitaires britanniques. «J'espère queceux qui ont voté pour moi l'ont en par-tie fait pour reconnaître la contributionde toute l'équipe», a-t-il ajouté. Hormisle top 5, dix autres joueurs étaientnominés, parmi lesquels TrentAlexander-Arnold, Raheem Sterling,Aaron Wan-Bissaka, Sergio Aguero, ouencore Adama Traore.

Phot

os :

DR.

JEUX OLYMPIQUESDE LA JEUNESSE DE DAKAR

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Le Soird’Algérie Culture Vend. 24 - Sam. 25 juillet 2020 - PAGE 14

Sur ce livre sorti dans uneconjoncture difficile qui a empêchéun rayonnement mérité, sur le styleet le fond de ces pages noircies parun journaliste chevronné, je ne diraipas grand-chose. Je laisse le soinaux gars de la Culturelle de décor-tiquer ces révélations qui bouscu-lent — et de quelle manière ! — tantde vérités. Je parlerai plus de OmarTouati qui vient de nous pondre celivre polémique remettant en causela thèse officielle de l'assassinat duPrésident Boudiaf au Palais de laculture de Annaba, le 29 juin 1992.

Je parlerai des évènements de cettejournée noire tels qu'ils furent perçus parles responsables du Soir d'Algérie dontOmar était le correspondant local et lechef du bureau régional à Annaba. Ce 29juin est une journée que je n'oublieraijamais. Pas seulement à cause de l'as-sassinat du Président Boudiaf. Ce jour-là, on devait fermer officiellement le quo-tidien sportif Match, l'un des premiers surla scène nationale. Les affaires n'ont pasbien marché. Nous avions loué une bellevilla de trois étages située sur un cheminvicinal à la sortie de Draria. Le garage aété aménagé en salle de rédaction avecespace PAO selon la formule «open»,mais pour les réunions de rédaction,nous disposions d'un espace où fut ins-tallée une belle table de réunion. Pourles rencontres plus intimes, comme celledes actionnaires, nous utilisions le beaustudio du troisième étage. Les deuxautres niveaux étaient occupés par deuxfamilles des journalistes associés. C'estlà que nous devions nous réunir pourtirer un trait définitif sur Match.

Il y avait Zoubir Souissi, Djamel Saïfiet nos amis disparus Mohamed Bederinaet Fouad Boughanem et moi-même.J'étais triste parce que ce journal avaitpourtant bien marché au début. Il étaitnotamment prisé par les supporters despetites équipes de football.

Cependant, depuis l'arrêt du proces-sus électoral et les évènements qui luiont succédé, il n'y avait plus de compéti-tions sportives. Allez faire un quotidiensportif avec zéro actualité !

Un titre en très groscaractères : RIDEAU !

Sur la table, traînait le numéro du jourde Match, le dernier... Un titre en carac-tères immenses barrait la une : RIDEAU! Nous tirions le rideau sur une belleaventure et j'étais triste à la place detous ces jeunes qui s'étaient complète-ment investis dans cette expérienceunique. Mais le quotidien perdait beau-coup d'argent et comme Le Soir d'Algé-rie, la maison mère, n'était pas riche, ilfallait arrêter les dégâts. À propos du titredu jour, «Rideau !», il était quelque peuprémonitoire parce que, quelquesheures plus tard, un assassin va sortird'un rideau rouge pour abattre le père dela Révolution.

Le planton de service nous avait serviles cafés et s'était retiré. Il faisait trèschaud et nous avions ouvert le balconsur la belle terrasse fleurie remplie deroses écarlates. On parlait de tout et derien après avoir épuisé l'ordre du jour,quand le planton tapa à la porte. Il nous

apprit que notre correspondant à Annabavoulait nous parler. Nous n'avions pas detéléphone au troisième étage et toutesles lignes se trouvaient au rez-de-chaus-sée. On demanda au gardien de redes-cendre et, au cas où Omar rappelait ànouveau, de le faire patienter. Mais,quelques minutes plus tard, il revint pournous signaler l'urgence du coup de fil.C'est feu Fouad Boughanem qui se pro-posa de dévaler les trois étages poursavoir de quoi il en retournait.

Il était onze heures passées... Fouadrevint rapidement. Il était blême. C'estcomme s'il venait de voir le diable enpersonne : «Mes chers amis, j'ai unemauvaise nouvelle à vous annoncer. Onvient d'assassiner le président !» Interlo-qués, nous restâmes quelques minutessans réaction. Puis l'un de nous deman-da : «Comment ?» Fouad n'avait aucunélément à nous fournir à part la certitudeque Mohamed Boudiaf venait de perdrela vie à Annaba à 11h25 exactement.

Omar Touati, comme tous les jour-nalistes et cadres ayant assisté au der-nier discours du Président, était retenuà l'intérieur de la salle par les servicesde sécurité. Mais on ne retient pasOmar ! Il se faufila rapidement dans lacohue générale, dévala la pente joux-tant la prison et le vieux tribunal et seretrouva au bureau régional qui était àl'époque près de l'agence Air Algérie —ancien Select, café chic de la jeunessedorée des années soixante-dix. Sonpremier réflexe fut d'avertir les respon-sables de son journal.

«Boudiaf vient d'être assassiné !»Nous arrêtâmes la réunion illico pres-

to. En rentrant chez moi à midi, par laroute d'El Achour rejoignant celle deChéraga, je me posais des tas de ques-tions. J'habitais à Beni Messous et, endescendant de voiture, la première per-sonne que je rencontrai fut le présidentd'APC, assassiné par les terroristesquelques années plus tard.

Ce dernier était tout heureux de m'ap-prendre que la mairie préparait un pro-gramme festif imposant pour le 30e anni-versaire de l'indépendance. Je lui ditd'arrêter tout car il n'y aura pas de célé-bration. Comment ? Pourquoi ?

- Boudiaf vient d'être assassiné !Grâce à Omar et à son sens journalis-

tique poussé, nous étions les rares per-sonnes à Alger au courant de l'événe-ment tragique. La télévision poursuivaitson programme normal mais, en débutd'après-midi, la nouvelle se répanditcomme une traînée de poudre après sonannonce par l'Unique.

En 1993, je quittais Alger pour Anna-ba. L'aventure de Match m'avait marqué.Je ne voulais pas retourner à la rédac-tion du Soir. Depuis Horizons, je volaisde succès en succès et c'était la premiè-re grande désillusion.

À Annaba, je sortais souvent avecOmar Touati qui occupait toujours leposte de chef de bureau. Personnagetypique, il m'a accompagné depuis lespremiers numéros d'Horizons. Journalis-te de terrain, il abhorrait ce que j'avaisappelé à l'époque «le journalismeassis». Il excellait dans le fait divers etles couvertures judiciaires. Mais pas à lamanière d'aujourd'hui où l'on se contentesouvent d'arranger un PV de police oude reprendre mot à mot les déclarationsd'un communicateur de la gendarmerie.Omar faisait ses propres enquêtes, inter-rogeait des témoins, s'intéressait à tousles détails et tirait ses conclusions per-sonnelles. Comme on le faisait au bonvieux temps, comme nous l'avaientenseigné nos prédécesseurs.

À Annaba justement où j'ai commen-cé ma carrière au quotidien An Nasr,paraissant à l'époque en langue françai-se, j'eus à accompagner feu KadourMerabet dans ses enquêtes sur lemeurtre de la petite Khamsa qui avaitdéfrayé la chronique avant de me lancermoi-même dans les reportages. Je fiségalement la connaissance de feuMohammed Mansouri, imbattable sur lesfaits divers, qui venait couvrir, pour ElMoudjahid, les grands procès comme ledétournement du vol Annaba-Alger ouceux des grands crimes de l'époque.

Omar était de cette trempe-là. Anna-ba, c'est plus que la ville où il habite.C'est sa passion et sa raison de vivre. Ilvivait au rythme de ses pulsions, de sesjoies colorées de rouge quand la vieilleUSM An glanait des titres (championnaten 63/64 et coupe en 1972), mais ausside ses peines, de ses déconvenues.Comme tous les vrais Bônois, il la voyaitdépérir, souffrir, sangloter, prise en étauentre la bureaucratie et la maffia du fon-cier et des barons de toutes les affaires

louches possibles et imaginables.Le jour où la construction d'une mosquéeVIP fit s'écrouler le mur de soutènementdu vieux cimetière, il fit publier des pho-tos montrant des tombes emportées parle glissement de terrain. Il appela à unrassemblement citoyen car, disait-il, cesmalfrats, les Tliba et compagnie, s'enprenaient aux restes de ma famille, dema pauvre mère enterrée de ce côté-cidu cimetière. Il fut présent au sit-in. Ilétait seul. Seul contre tous.

«Ce n'est pas Boumaârafi qui a tué Boudiaf !»

Mais, comme un leitmotiv, c'est l'as-sassinat de Boudiaf qui l'intriguait au plushaut point. Lors des soirées tardives quinous faisaient changer de crémeries aufur et à mesure que nous avancions versRas El Hamra, c'était son sujet favori :personne ne voulait le croire. Il tenait mor-dicus à cette thèse qui faisait sourirequand elle ne dérangeait pas certains.

Les affirmations de Omar sontétayées de faits précis qui laissent pan-tois. Il était sur place et avait même euune altercation avec Boumaârafi quandce dernier voulut déloger une journalis-te d'un siège réservé aux services desécurité. Il avait donc bien vu l'assassinprésumé qu'il a eu déjà l'occasion derencontrer à l'hôtel Plazza et dans unediscothèque du littoral, la veille del'assassinat.

Omar Touati avait envoyé la veille unpapier prémonitoire sur la visite intitulé :«La fête n'aura pas lieu»... Le jour J, ilétait aux premiers rangs mais il fit uneremarque étonnante, remarque quej'avais faite également dans mes articlesmais à propos de l'absence du ministre del'Intérieur — qui accompagne toujours lechef de l'État — ; Omar raconte : «Tousles ministres, les officiers supérieurs del’armée, de la gendarmerie, de la Sûreténationale et des partis politiques entreautres se trouvaient dans les deux pre-mières rangées principales, faisant faceau Président Boudiaf. C’est-à-dire loin dela tribune d’honneur, pour n’encouriraucun risque. Ces mesures protocolairesinédites et surprenantes pour une visitede cette importance, ne laissaient présa-ger rien de bon. Mais le Président Boudiafn’en savait rien.»

Revenant sur les détails de cesmoments tragiques, il poursuit : «Si TayebEl Watani entama son discours vers onzeheures environ. Il débuta par un énoncécirconstancié sur la grave situation quevivait le pays. Obnubilée, toute l’assistan-ce était suspendue à ses lèvres.

Un quart d’heure plus tard, et alors queBoudiaf se trouvait en plein discours, ges-ticulant de l’index comme à son habitude,un coup de feu d’arme à poing retentit dederrière le rideau rouge de la scène. Ins-tinctivement, Boudiaf tourna la tête vers lagauche d’où provenait le bruit du tir.

Moins d’une minute après, un indivi-du armé d’une UZI israélienne ou d’uneBeretta italienne, nous n’avions pul’identifier avec précision, surgit de der-rière la scène. Jambes écartées, samitraillette bien calée au ventre, il com-mença ses tirs sur le Président, en lemitraillant dans le dos, lui atteignant lanuque et la tête, sans avoir visé aucuneautre personne du podium.

SORTIE DE J'ACCUSE !

«Boumaârafi n'est pasPar Maâmar Farah

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«Sous la pluie des balles tiréespresque à bout portant en le transper-çant, le corps de Si Tayeb El Watani seplia en deux. Le tueur en question, quenous avions eu tout loisir d’observer soustous les angles, était de taille moyenne,teint mat, cheveux noirs bouclés et barbehirsute. Contrairement à ce qui a étéavancé par certains, il ne portait pas detenue de policier.»Pour Omar, le tueur n'était pas donc

Boumaârafi. Cette thèse est égalementdéfendue par Mme Fatiha Boudiaf qui avaitdemandé, à l'époque, à rendre visite àBoumaârafi, sans succès. A propos doncde ce tueur X, Omar Touati écrit dans sonlivre : «Aucune ressemblance avec lephysique blondinet, la toise et l’élégancede Boumaârafi Lembarek, le pseudo-assassin. Comme effets vestimentaires,il portait un jean bleu, un chemisier blancà manches courtes, un débardeur bleu etchaussé d’une paire d’Adidas. Son imageest encore devant mes yeux. Elle nes’estompera pas et je ne l’oublieraijamais. Après avoir tiré sur Boudiaf, le tueur

braqua son arme sur la salle archi-comble. Il commença d’abord par tirer surla caméra numéro 4 qui le filmait à sonintrusion, brisa les lustres du plafond etles spots muraux par des rafales demitraillette, afin de plonger la salle dansl’obscurité totale, ensuite il balaya leslieux par des tirs en demi-volée. Tous

ceux qui ont été blessés dans la salle lefurent par les débris de verre.»

Une mosquée VIPN'ayant aucun moyen de vérifier ces

allégations puisque je n'étais pas présentsur les lieux, je ne peux ni infirmer niconfirmer les dires de mon ami Omar quivient de lâcher une véritable bombe. Hor-mis ce passage, il existe des centainesde détails qui foisonnent dans ce livredocument au titre évocateur J'ACCUSE !.Omar Touati raconte la fuite du tueur pré-sumé — celle de Boumaârafi — un leur-re, pour lui, et tous les événements qui sesont succédé rapidement dans un chaosindescriptible. J'ai choisi délibérément dene pas m'attarder sur les révélationsfaites par l'auteur pour vous laisser lesoin de le découvrir. J'ai opté pour uncadrage sur Omar, mon ami, l'homme quia souffert de cette tragédie ayant pourthéâtre sa ville chérie. Annaba a mis dutemps à se débarrasser de l'étiquette desecond Dallas — par référence à l'assas-sinat de Kennedy. Mais, à peine oublié l'épisode honteux

de la mort de Boudiaf, la ville a été encer-clée par une puissante maffia qui a utilisétous les moyens pour dominer l'en-semble des secteurs d'activité juteux etinstaller corruption et malversations. J'y vivais et j'ai raconté de long en

large, dans ces mêmes colonnes, cesterribles années d'une cité endormie,

comme hypnotisée. Je n'en pouvais plus.Mes billets et mes articles ne servaient àrien. Ils étaient les plus forts. Je suis partiet j'ai laissé Omar pleurer la tombe de samère emportée par les terres glissantes,au-dessus de cette petite mosquée

réservée au wali et à ses copains. Exit lepetit parc pour enfants...Mon ami Aïx est venue me voir pour

me dire qu'on lui a fermé son restaurantcar il refusait d'arrêter la vente de l'alcool.«Ils m'ont dit : choisis le meilleur lot sur lacôte. On te le donne ! Mais pas ici !»Pourtant, ce restaurant existe depuis unesoixantaine d'années. Qui n'a pas goûtéà l'excellente paella servie sur la terrassedu «Bamako», à quelques pas de laplage des Juifs ? J'ai la certitude quecette mosquée a été aussi construitepour contraindre Aïx à fermer son res-taurant selon la loi qui interdit la vente del'alcool près des lieux du culte... L'injusti-ce qui veut chasser un propriétaire deson bien persiste.J'ai quitté Annaba mais je sais que, là-

bas, des hommes ont pu sortir du ventrede la révolte populaire, pour désignerenfin les choses par leurs noms. Nousétions si seuls, avec Omar et quelquesjournalistes restés debout face aux ventsde la corruption et aux menaces detoutes sortes. Omar ne s'est pas enrichi.Il aurait pu fonder un journal, lui aussi,dans une ville qui compte le plus de quo-tidiens au niveau national. Il continue devivre dans son petit F3 des Allemands.Il est souvent fauché mais si riche parson cœur généreux et l'amour authen-tique et désintéressé qu'il porte à Bône,notre paradis perdu...

M. F.

DE NOTRE CONFRÈRE OMAR TOUATI

le vrai tueur de Boudiaf»

C’est avec beaucoup de peine et de conster-nation que la nouvelle du décès de l’artiste AliMetidji fut accueillie par la famille artistique.Adulé par tous, d’autant que son amabilité, cris-tallisée par son sourire légendaire, faisait de luila coqueluche de tous ceux qui l’avaient connu.Ali Metidji, de son vrai nom Mohamed Oulmetid-ji, est décédé, jeudi dernier, à l’âge de 85 ans.Né le 22 mai 1935 à Blida, il fit son entrée tout enfant

dans l’art musical en égrenant sur une flûte des notesde musique orientale qu’il écoutait à la radio. Les chan-sons en vogue de l’époque, notamment celles de Moha-med Abdelwahab comme Mal El Fouâd dha ou Sayed ElQamar, le séduisaient et il aimait reprendre leurs airs surson instrument de fortune juste pour faire plaisir auxenfants de son quartier de Trab Lahmar, situé sur leshauteurs de sa ville natale, Blida. Mais c’était les chan-sons de Farid El Atrache à l’image de Ya hbaybi yaGhaybine et Ya Gamil qu’il préférait interpréter de savoix. Ali Metidji ne se limitera pas à la chanson égyptien-ne. Il va s’essayer même à la chanson tunisienne en ten-tant d’imiter le chanteur Ali Riahi, surtout qu’il fut charmépar ses tubes, ceux-là mêmes qui faisaient son bonheur.Yalli Dhalamni we rouh ma’âk, Ghanni ya boulboul etAna Ki Ettir, les reproduisaient à la perfection.Cependant, c’est la musique algérienne, notamment

celle de la nouba arabo-andalouse qui va le gagner pourtoujours. Dans ce registre musical, Ali Metidji s’orientervers un grand mélomane en la personne de BenyoucefDaoudidi dit Benouezzou, qui va l’initier à la musiqueclassique algérienne. Il allait régulièrement chez luidans un petit local situé dans un café maure dit caféBougaâda. Avec un petit groupe d’amis que sont Mohamed Tas,

Mohamed Dziri, Yahia Brazi, Mohamed Bouzrar, FoudhilLaouami et Benyoucef Pinpin, pour ne citer que ceux-là,Ali Metidji apprenait les rudiments de la musique arabo-andalouse sachant que Benyoucef Daoudidi était trèsméticuleux en matière de rythme. C’est avec ce maître

que Ali Metidji apprendra la rigueur musicale et lessecrets de la mesure. Ce dernier, avide d’apprendredavantage, s’approcha de Mohamed Mahieddine ditSalhi, auprès duquel il enrichit son répertoire en matièrede pièces musicales arabo-andalouses. Mais c’est avecle grand violoniste, Mohamed Issaad dit Hadj Medjber(1898-1977), que Ali Metidji apprendra le jeu du violondont il deviendra plus tard l’un des meilleurs joueurs decet instrument sur la scène artistique.Ayant acquis une maîtrise assez suffisante dans le

chant et le jeu de l’instrument, il constitua son propreorchestre avec lequel il va animer des soirées musi-cales. Cet orchestre, fusionné dans la formation del’Union artistique populaire de Blida, va se présenter auFestival de la chanson chaâbie qui a été organisé endécembre 1962 et Ali Metidji, sous les regards observa-teurs des membres du jury et pas des moindres puisqu’ils’agissait d’El Hadj M’hamed El Anka, Hadj Menouar etKaddour Cherchalli, interpréta la qacida Ya goumriettelabroudj (Ô Tourterelle des tours) et un khlass ayant pourtitre El khila’â te’djebni (La galanterie me plaît). Revigoré par cette prestation qui lui assura une

confiance en lui-même, il décida de conquérir la scènemusicale, et pour cela il avait encore besoin de plus deconnaissances en la matière. El Hadj Mohamed Ben-guergoura sera le mieux indiqué pour le conduire verscette consécration et c’est auprès de lui qu’il obtiendrace qu’il voulut. En tant qu’excellent joueur de violon etavec des connaissances approfondies, notamment dansla mémorisation des pièces musicales de la noubaarabo-andalouse, il s’introduira sans coup férir dans legrand orchestre de Blida que dirigeait El Hadj MohamedTounsi pour accompagner les grands chanteurs del’époque comme Dahmane Benachour, El Hadj El Mah-foud, Mohamed Bengueroura et bien d’autres. En 1967, Ali Metidji participa au 1er Festival de la

musique classique algérienne en interprétant un msadarRasd Eddil intitulé Oua Housnek qad ichtahar fi gharnataTa beauté est devenue célèbre à Grenade. Toutefois, lejury, sous la houlette de Abderrezak Fakhardji, va l’élimi-

ner au motif que la prestation musicale n’avait pas étéinterprétée à l’unisson selon les critères exigés lors dece festival.Ses qualités musicales vont le conduire à être recru-

té, en 1969, dans le grand orchestre de la radio et de latélévision sous la direction de Mustapha Skandrani.Dans cette même année et lors d’un enregistrementpour la télévision d’El Hachemi Guerouabi, Ali Metidjiexécuta un solo au violon dans le mode Raml Maya quiplut à Guerouabi. Dès lors, il sera son violoniste attitrépendant plus de huit ans. Il faut dire que Ali Metidjiappréciait d’autres grands chanteurs, à l’image de AmarEzzahi, Abdelkader Kessoum, Farid Ouedjdi et RachidNouni, entre autres.En fin de carrière, il se consacra à la transmission et

à la perpétuation de l’art musical aux jeunes élèves,aussi bien au conservatoire municipal de Blida qu’ausein des associations de la même ville.Après plus de soixante-dix ans de dévouement pour

l’art, Ali Metidji quitta ce monde, laissant derrière lui dessouvenirs impérissables.

Mohamed Belarbi

AYANT CONSACRÉ TOUTE SA VIE À LA PRÉSERVATION DU PATRIMOINE MUSICAL

Le chanteur et musicien Ali Metidji nous a quittés

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MUSIQUE

Au Mexique, on remixe pour oublier le virusRoberto, 38 ans, qui s'est auto-

proclamé «Conquistador Latino»,est un «sonidero», un DJ de stylemexicain, très populaire, qui mélan-ge musique et lumières pour fairedanser les rues. Dans son micro,du haut de l'immeuble où il a instal-lé son matériel, il salue, aussi ami-calement que bruyamment, sonpublic. C'est l'impossibilité de fairela fête, à cause de la pandémie quisévit au Mexique, qui a encouragéRoberto à, d'abord, mettre sonshow sur son propre toit. Succèsimmédiat. Il ne lui a pas fallu beau-coup de temps pour être invité àjouer sur d'autres terrasses. «À cause de la pandémie, on ne

donne plus d'autorisation de se pro-duire et il n'y a pas d'endroits oùsortir et s'amuser. Cela fait 20 ansque mon ‘‘Conquistador Latino’’tourne. Je me suis donc adapté à lasituation», explique le DJ à l'AFP.Derrière lui, son équipe prépare

la soirée. «Sur le toit, pour vous !Mes excuses et mes salutations àCharly, à la famille Arreguín et àtous les habitants du quartier de

Miramar», lance-t-il. La sono est sipuissante que les quartiers voisinsen profitent aussi. Une version tro-picale de Mi Cacharrito, un tubecélèbre du Brésilien Roberto Car-los, s'élève en arrière-plan.Peu à peu, depuis leurs bal-

cons, des voisins se laissentprendre par le rythme de lamusique électronique. Le quartiertout entier semble couvert par cessons entrecoupés des sorties duDJ. Tout est rentransmis en directsur facebook. «À tous les habitantsde Los Reyes, à tous ceux qui dan-sent déjà sur leurs toits», crieRoberto. Ses projecteurs inondentde lumière les façades desimmeubles des quartiers proches.Aux fenêtres, des voisins brandis-sent des lampes torches allumées,comme le stipulait l'invitation àl'évènement.

Un DJ sur le toitRoberto ne fait pas payer son

spectacle. Sa seule motivation,confie le DJ, est d'apporter un peu

de musique aux personnes confi-nées. Et si l'on en juge par leschiffres officiels, la pandémie estloin d'être enrayée. Quelque 350000 personnes ont été contami-nées et environ 40 000 ont succom-bé au nouveau coronavirus.«Toutes les dépenses liées autransport et à l'installation du maté-riel sont à notre charge. Offrir de lamusique aux gens, c'est une formede thérapie, de plaisir, une récréa-tion en quelque sorte», estimeRoberto. Lorsqu'il ne joue pas auDJ sur un toit pendant les week-ends, Roberto dirige une entreprise

qui fabrique des meubles debureau. Vivre de son hobby, ici auMexique, lui serait impossible.«L'industrie (musicale) est à l'arrêt.Elle ne sera remise en route queplus tard. Nous souffrons de ce quise passe en ce moment dans lemonde», déplore Roberto en expli-quant qu'avant la pandémie, un«sonidero» se faisait rémunuérerentre 10 000 et 60 000 pesos (de450 à 2 600 dollars) par représen-tation. Bien que le Mexique aitautorisé la remise en route de cer-traines activités économiques, les«sonideros» et les boîtes de nuit

vont dans doute être parmi les der-niers à reprendre. Quelque 380 000emplois directs et indirects sont enpéril, selon le syndicat mexicainAnidice.

Minute de silenceet applaudissements

L'ambiance festive n'empêchepas quelques moments de sérieux.Du haut de son toit, d'où l'on peutvoir une grande partie de la valléedu Mexique et des centaines demaisons, il profite de la pluie pourévoquer à son micro le souvenir deceux qui sont morts du coronaviruset demander une minute de silen-ce. «Depuis votre maison, je veuxque vous me souteniez avec voslumières blanches», lance-t-il.À l'instar de plusieurs villes

européennes, il appelle les Mexi-cains à applaudir pendant 30secondes le personnel médicalmobilisé dans la lutte contre lecoronavirus. «Applaudissons lesbrancardiers, les ambulanciers,toutes les personnes qui travaillentdans le secteur de la santé, applau-dissons tous les acteurs du secteurde la santé», lance-t-il d'une voixémue, avant de laisser éclater lesapplaudissements de son public.

Sur un toit de Naucalpan, une banlieue de Mexico, depuissants haut-parleurs crachent un remix endiablé. Auxplatines, Roberto Garcia fait danser ses voisins pour lesaider à supporter le confinement.

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AFRIQUE DU SUD

Une statue du colonCecil Rhodes décapitée

Une statue du colon britannique CecilRhodes, qui défendait la suprématie des Blancs,a été décapitée par des inconnus au Cap (sud-ouest), capitale parlementaire de l'Afrique duSud, a-t-on appris mercredi de source officielle.«La tête de la statue a été coupée au niveau dubuste avec, semble-t-il, une meuleuse, dans lanuit de dimanche à lundi», a déclaré ReyThakhu-li, porte-parole des parcs nationaux sud-afri-cains (SANParks), dans un communiqué.

La statue était édifiée dans le Parc national dela montagne de la Table qui surplombe la ville duCap. «Un ranger (...) a découvert l'incident lelundi 13 juillet», a précisé SANParks, ajoutantque «les raisons» de cet acte «n'étaient pasconnues». Cependant, depuis la mort fin mai,aux Etats-Unis, de George Floyd, un homme noirétouffé par un policier blanc, des statues d'escla-vagistes, de colonialistes et de suprématistesblancs sont tombées dans plusieurs pays dansle monde, notamment au Royaume-Uni, en Fran-ce et en Belgique. Le mémorial de Rhodes, van-dalisé cette semaine au Cap, a été construit en1912 sur les pentes de la montagne de la Table.

Le buste en bronze, mis en valeur par uneimpressionnante montée des marches, a déjàété endommagé en 2001 avec de la peinturerouge et, de nouveau en 2017, quand le nez de lastatue a été cassé.

Toujours sur les pentes de la montagne de laTable, mais dans l'enceinte, cette fois, de l'uni-versité du Cap (UCT), une autre statue de CecilRhodes a été déboulonnée en 2015 par des étu-diants qui avaient lancé le mouvement îRhodes-MustFall (Rhodes doit tomber).

Avant d'être démontée, la statue a été macu-lée d'excréments, puis recouverte de sacs pou-belles. Les étudiants y voyaient un symbole del'oppression exercée jusqu'en 1994, date offi-cielle de la fin du régime de l'apartheid par laminorité blanche sur la majorité noire en Afriquedu Sud. Grand artisan de la colonisation britan-nique, Cecil Rhodes, qui a donné son nom à laRhodésie (actuels Zimbabwe et Zambie), était unhomme politique et un magnat minier éminem-ment raciste. En juin de cette année, l'Oriel Col-lege, un institut de l'université d'Oxford (Royau-me-Uni), a accepté de déboulonner de sa façadela statue de Cecil Rhodes, qui lui avait légué unepartie de sa fortune.

E lle prend les phrases les plusmoquées de Donald Trump, yajoute ses propres talents de

comique et secoue le tout avec la viralitéde l'application TikTok : l'AméricaineSarah Cooper a trouvé la recette du suc-cès en ces temps de pandémie, à l'heureoù les Américains ont, plus que jamais,besoin d'une bonne tranche de rigolade.L'humoriste, d'origine jamaïcaine, de

42 ans, publie des vidéos où elle imite —et caricature — les mimiques du prési-dent américain dont on entend les vraisdiscours. La voix du milliardaire républi-cain est synchronisée avec les expres-sions faciales et le langage corporel deSarah Cooper, exagérés à des finscomiques (regard exorbité, bouche encul-de-poule). Les titres de ses vidéos,massivement relayées sur TikTok par lesjeunes avant de séduire un plus largepublic sur Twitter, moquent les erreursgrammaticales ou syntaxiques que peutfaire le président, avec des titres comme«How to immigration» («Comment l'immi-gration» en français) ou «How to strongdeath totals» («Comment beaucoup demorts»). «Trump est un auteur comiquegénial, sans même le réaliser», a-t-elledit au Los Angeles Times. En pleine pandémie, Sarah Cooper,

qui se filme chez elle, s'est retrouvée surun pied d'égalité avec les plus grandscomiques du pays qui, confinés chezeux, devaient se réinventer, passant deleurs studios télé à leur salon. Dans «How to cognitive» («Comment

cognitif»), elle refait une interview récen-te du président sur Fox News où ilexplique avoir «cartonné» dans un testcognitif, assurant que son rival démocra-te Joe Biden en serait incapable. La minesatisfaite, elle montre la preuve de saréussite au test : une page d'un livre decoloriage. Mais c'est surtout «How to

medical» («Comment médicamenteux»),sa reprise de la célèbre conférence depresse où Trump avait suggéré que desinjections de désinfectant pourraient êtreutiles pour lutter contre le coronavirus,qui lui a permis de connaître le succès.Ces interprétations en play-back lui ontvalu, en quelques mois, de devenir unedes comiques les plus en vue du pays,adoubée par ses pairs Jerry Seinfeld ouBen Stiller et applaudie par Mark Hamill(Luke Skywalker dans Star Wars), l'unedes figures de proue de l'anti-trumpismesur les réseaux sociaux.

Rien comprisElle est même en train d'effectuer la

transition du petit écran mobile vers lepetit écran cathodique traditionnel, oùelle est apparue dans des émissions àsuccès comme les «Late-night shows»de Jimmy Fallon ou Ellen DeGeneres. La télévision, un endroit où Alec Bald-

win a gagné ses galons d'imitateur deTrump en chef dans la célèbre émission«Saturday Night Live.» L'acteur américain, qui «a toujours dit

qu'il détestait jouer Trump», a rappelérécemment Sarah Cooper lors d'une ses-sion de questions-réponses en ligne.«Mais je pense que moi, en tant que per-sonne qui a moins de pouvoir et un statutmoindre, je me dis ‘‘oui, Trump estdégoûtant et je le hais’’, mais en mêmetemps j'aimerais bien bénéficier dumême bénéfice du doute que lui».«Il y a un peu de ça dans l'interpréta-

tion que je fais de lui», a ajouté cetteancienne employée de Google qui a éga-lement écrit deux livres. «De manièreégoïste, j'ai toujours voulu être quelqu'unqui pouvait avancer dans la vie enpipeautant tout le monde. Vous savez,Trump a dupé tout le monde pour devenirl'homme le plus puissant du monde»,

expliquait-elle lors de sa session dequestions-réponses.Etablissant une comparaison avec

son passé dans le monde de la SiliconValley, Sarah Cooper a assimilé, dans lescolonnes du magazine InStyle, le prési-dent à quelqu'un «qui entre dans uneréunion, se répète beaucoup, sort desmots qui font bien et en ressort en se pre-nant pour quelqu'un d'important, alorsque personne n'a vraiment compris cequ'il venait de dire».«Étant une femme noire, je ne pour-

rais jamais m'en tirer comme ça en par-lant comme lui en réunion», a-t-elle ajou-té dans Vanity Fair. «Encore moins sij'étais présidente des États-Unis».«J'envie sa capacité à avancer dans lavie en pipeautant», a-t-elle dit, mardi, à lachaîne MSNBC. L'imiter, affirme-t-elle, luidonne «l'impression d'avoir un peu decette confiance» qu'elle aimerait voirchez «plus de femmes». Elle, y compris.

ÉTATS-UNIS

Sarah Cooper, l'humoriste quireprend le président en play-back

et amuse l'Amérique

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PEINTURE

Leila Ferhat, la doyenne des artsplastiques, range son chevalet

Dans un film, il y a les bons et les«méchants». Le souhait du spectateur est devoir «les méchants» payer pour ses crimes ouses mauvaises actions. Ce n’est, apparem-ment, pas le cas du réalisateur ou du scénaris-te (ou les deux) d’un téléfilm algérien. L’idée,au départ, paraissait originale (surtout pour unfilm algérien). Un «Casanova» sévit à Alger.Toutes ses promesses sont mensongères.Passons les détails ! A la fin, sa dernière etprincipale victime (l’histoire est basée sur leurrelation) lui pardonne… parce qu’il a fait uncauchemar !

Il y a d’autres anomalies dans ce téléfilmcomme l’homme qui reconnaît une femme que,plus tard, il ne connaît pas, ou cette femme(celle qui a pardonné) qui provoque la mort,sous l’effet de l’émotion, d’une vieille dame àl’asile des personnes âgées en lui ramenant sonfils. Quel message comprendre ?

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Née en 1939 à Mascara,Leila Ferhat est diplôméede l’École nationale desbeaux-arts d’Alger (optiondécoration) en 1971.Dès son plus jeune âge,

Leïla Ferhat s'est aménagéun univers bien à elle afinde traduire et d’exprimerses émotions ou encoreses rêves. Son professeurde français, Mlle Leroy, qui aremarqué ses aptitudes àla création, lui demanda unjour de reproduire l’œuvreLa fontaine, de Vincent vanGogh. D'année en année,cet amour de la peinturel'accompagne et grandit.Les livres d'art sur lesgrands maîtres, commeVan Gogh ou Pablo Picas-so, aiguisent sa curiosité.Elle peint et dessined'abord sur papier, puis surtoutes sortes de supports.Elle quittera, un beau

jour, sa ville natale, pours'inscrire à l'École nationaled'architecture et des beaux-arts d'Oran où elle obtien-dra un certificat d'aptitude àla formation artistique, enjuin 1969. Elle rejoindraensuite l'École des beaux-arts d'Alger pour suivre lesenseignements de maîtres,comme M’hamed Issia-khem ou Choukri Mesli. Apartir de 1975 et aprèsquelques années d'ensei-gnement des arts plas-tiques, elle décida de seconsacrer entièrement à lacréation artistique.

Depuis, Leila Ferhat aréalisé un grand nombre detableaux qui ont suscitél'admiration des critiquesd'art plastique et du publicqui appréciait ses œuvresmélangeant authenticité etmodernité et où dominesouvent le bleu ciel, symbo-le de calme et de réconfort. L’artiste, qui avait initié

un grand nombre d'artistesplasticiens au niveau del'École des beaux-artsd’Oran, est considéréecomme «une école» de l'artplastique algérien et comp-te parmi les noms qui ontlaissé leur empreinte sur lascène artistique à traversdes œuvres «immortelles»dans lesquelles elle avaittraité, notamment, du patri-moine algérien qu'elle avaitprésenté de la meilleuremanière et avec créativitéet vers lequel elle avait puattirer le public, notammentles étrangers. L’artisteRachid Talbi, d’ailleurs, laconsidère comme sa«mère spirituelle».Leila Ferhat n’était pas

insensible aux justescauses à travers le monde,notamment la cause pales-tinienne. Pas moins dequarante œuvres (toiles etaquarelles) avaient été, àl’époque, mises en venteau Palais de la culture àAlger au profit de l'Irak ettémoignaient de ses préoc-cupations, de ses émotionset de ses ressentiments.

À travers des couleursvives, elle avait exprimé lesdésastres de la guerre touten laissant pointer l'espoiret la vie. Ses œuvrescomme La Fatat de Bagh-dad, Les Bords de l'Eu-phrate, Le Musicien solitai-re, La Colombe et Le Res-capé ne montrent pas laguerre, mais plutôt le désirde paix qui est plus fort.L'artiste extériorisait, ainsi,ses pensées profondes etexprimait sa solidarité aupeuple en lutte contre lespuissances de la hétérocli-te coalition. Au déluge defer et de feu, elle répondpar «le feu sacré» de la vieà travers, notamment, leregard paisible d’un enfantou d’un musicien à l’œuvre. «Mon sujet préféré reste

la femme, femme au tra-vail, femme libre, femmeauprès de l'homme…»,dira, toutefois, la grandeartiste. Aussi, ses aqua-relles traduisent le poidsdes siècles d'exploitation,de contraintes et dedétresse, mais toujoursdans une expression quisouligne la dignité jamaisperdue de la femme.

Leila Ferhat a reçu plu-sieurs distinctions dont lamédaille d’or au Salon inter-national de Riom (France,1980) et la médaille d’or àPuy-en-Velay (France,1982). Avant ces distinc-tions à l’étranger, elle avaitremporté le premier prix depeinture au salon des artsplastiques organisé par leComité des fêtes de la villed'Alger en 1977.Ses travaux ont été

exposés au Maghreb, auxÉtats-Unis, en Europe,dans les pays du Golfe, enJordanie, en Amériquelatine et au Canada.La grande dame de la

peinture algérienne compte«un demi-siècle de travail etde création», comme l’asouligné Tewfik AliChaouche, un des organi-sateurs, en 2016, d’uneexposition en son homma-ge à la galerie d’arts de l’as-sociation Civ-œil à Oran.Sa fille Raja, également

artiste (peinture sur soie…),perpétue directement ouindirectement une traditionartistique et un art si beauet si particulier.

Kader B.

Faites du mal, on vous pardonne tout !

En quelques jours, les arts plastiques enAlgérie ont perdu certains de leurs plus grandsreprésentants, à l’instar de Ammar Allaloucheou d’ Ahmed Benyoucef Stambouli. La dernièreest Leila Ferhat, la doyenne des artistes plasti-ciens algériens, décédée mardi, à l'âge de 81ans, des suites d'une longue maladie.

ROYAUME-UNI

La statue d'une manifestanteBLM à Bristol retirée

L a statue d'une manifestante dumouvement Black Lives Matter,venue remplacer celle d'un mar-

chand d'esclaves à Bristol, a été retiréeà l'aube, environ 24 heures après soninstallation, selon la municipalité.Intitulée «Une montée en puissan-

ce» («A Surge of Power»), la sculptu-re réalisée par Marc Quinn avait étéinstallée dernièrement sur le socleoù se trouvait la statue d'Edward Col-ston par les équipes de l'artiste, sansque la mairie de Bristol soit au cou-rant. Selon la municipalité, la statue aété retirée à sa demande, précisantqu'elle serait placée dans son muséepour que son auteur puisse la récu-pérer ou la donner à la collection dela ville. Réagissant mercredi à l'instal-lation de l'œuvre, le maire de Bristol,Marvin Rees, avait dit sur twitter com-prendre que les gens veuillent «s'expri-mer», mais que la statue installée«sans autorisation» devrait être retirée.

La grande pièce en acier noir repré-sente Jen Reid, une manifestante quiavait été photographiée le poing levésur le socle vide de l'ancienne statued'Edward Colston, marchand d'es-claves de la fin du XVIIe siècle.

Cette sculpture, qui faisait contro-verse depuis des années, avait étédéboulonnée puis jetée dans le fleuvedébut juin, lors de manifestations dumouvement Black Lives Matter aprèsle décès fin mai de George Floyd, unAméricain noir tué par un policier. Cesmanifestations s'étaient accompa-gnées d'une série de dégradations destatues de personnalités, contestéesen raison de leur implication dans lecommerce d'esclaves ou de déclara-tions racistes. Le sort de la statued'Edward Colston, repêchée depuis,n'a pas été fixée.Edward Colston s'est enrichi dans

le commerce des esclaves. Il auraitvendu 100 000 esclaves d'Afrique del'Ouest dans les Caraïbes et auxAmériques entre 1672 et 1689, avantd'utiliser sa fortune pour financer ledéveloppement de Bristol, ce qui luia longtemps valu une réputation dephilanthrope.

Twitter a désactivé une vidéo de campagne retwee-tée par le président américain Donald Trump aprèsune mise en demeure du groupe Linkin Park, qui acontesté l'utilisation sans autorisation de sa musique.La vidéo, dans laquelle figurait une reprise du tube

du groupe, In the End, avait été publiée par le respon-sable des réseaux sociaux pour la Maison-Blanche,Dan Scavino, et retweetée samedi par M. Trump.A la place de la vidéo, on peut maintenant lire le

message suivant : «Ce média a été désactivé suite àun signalement du détenteur des droits d'auteur.» Legroupe de rock américain a dit ne pas avoir autoriséM. Trump ou son équipe de campagne à utiliser samusique. «Linkin Park n'a pas soutenu et ne soutientpas Trump, pas plus qu'il n'autorise son organisation àutiliser notre musique. Une lettre de mise en demeurea été envoyée», a tweeté le groupe.Avant Linkin Park, les Rolling Stones avaient mena-

cé Donald Trump de le poursuivre en justice s'il conti-nuait d'utiliser une de leurs chansons, You Can'tAlways Get What You Want, lors d'événements decampagne. Plusieurs autres artistes se sont opposésà l'utilisation de leur musique par Donald Trump. Legroupe de rock Queen s'était ainsi insurgé contre l'uti-lisation d'une des chansons les plus connues durépertoire rock —We Are the Champions— lors d'uneapparition sur scène de M. Trump à la Conventionrépublicaine en 2016.

Photos : DR

Par Kader Bakou

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Twitter désactive unevidéo retweetée par

Trump après un recoursdu groupe Linkin Park

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de sept œuvres

de Frantisek Halas.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Sa langue d’écriture»

1- LE CRÈVE-CŒUR2- GRANDOUVERT

3- FRAGMENTD’ESPÉRANCE4- LA FACE5- LE COQEFFRAIE LA

MORT6- LES VIEILLESFEMMES7- ET LE POÈTE ?

MOT RESTANT = TCHEC

U V E R T F R A G M A CO D N A R G R U E E F EL E C R E V E C O N A LI E I T L EL T V D E CL C S E C OE H E S N QS E L T R O M A L P A EF C E T E O P E E E R FE M M E S E T L I A R F

Le Soird’Algérie Détente Vend. 24 - Sam. 25 juillet 2020 - PAGE 20

Son nom----------------Son prénom

En est levice-prési-

dentPays

----------------Fleuve

Règle----------------Génitrice----------------Erreur

Individus----------------

TableNote----------------Ovation----------------Agir

Journal----------------Dans laferveur----------------Pronom

Coutumes----------------Erbium----------------Chrome

Vieux do----------------

SociétésCycle----------------Hahnium----------------Récompense

Infinitif----------------

Actes

Possessif----------------Tissu----------------affecterImpliqua

----------------Halte

Mesures----------------

GibierMonsieur

----------------Possessif

Diplôme----------------

Fait mal

Honneur----------------

Allonge

Guère----------------Bord----------------OrificesFemme

----------------Rejetai

Image----------------

CopainSon pays

Sa passionGermanium----------------Rassemblé----------------Bloquer

Moisi----------------

Mauvaisfilm

Pronom----------------

ArrêtaRaconte

----------------Profit

Ecartée----------------

BavardesPalier----------------Parente----------------Fête

Sodium----------------Stations----------------Humanitaire

Fleuve----------------

VainRongé----------------Fleur----------------Tellure

Leçons----------------Fleuve----------------RadiumThorium

----------------Dans l’œil

Demeura----------------Dansl’arène----------------Choisir

Sous-sols----------------

Rush

Sa nouvellevocation

Orner----------------

Danse

Etablissez les bonnes relationsExemple : A7

SOLUTION : A7 - B8 - C5 - D3 - E6 - F1 - G9 - H2 - I10 - J4

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

E N T O M O L O G U E - C O U PN O U S - U - N U S - M A R C OE T E - B R A D E - P E R E - RR E - F O L I E - D E T I E N TG - A I N E S - G E N I E S - OU R G E N T - S E N S E S - C AM A R E E - D A N S E R - S O LE R E S - S E C T E S - P O R EN E E - S E V R E S - S A C - GE S - C A N O E S - C A R - A R- - E A - I R E - M E T I S S ER E M P L I E - D U R I T E - -E V I T E E - R E T I N E - F I

C A S E S - D E V I S E - G I NO S E R - S E - I L E - M - E TN E S - R E S I N E - S U C R EC E - T U L I P E - R E N I E RI - P R I - R N - P A R I E - VL I C E N C E - R E D I T - L AI V - N E S - C A R I E - V I LA O R T E - G A M I N - C I - LT I - E - M E L E R - B O R N EI R E - D E S I R - R A M E - SO E - V E N I N - R E S T E R -N - J E T E R - R E V E E - A L- M U R E R - S A L E S - L I AS E R I N - O U T I L - S I L OG R A N D E B R E T A G N E - S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- P H I L I P E - T H E A T R EG O U T - N O T R E - T R O U -E R E - V O T R E - T A R M A CR E - G I N - E - F I G E E - AA - E R I D E - T I R E T - C LR I V A L E - - - - A S - M O ID O I V E - - - - - S - D E - G- D E A - N - - - - - C O U R UF E R - S O U P E - B E - T E LR E - T E I N T - F O S S E - AA - N A R R E - P - U S E - C -N U A G E S - T O I L E - T O PC R I - I - S A I N E - T O U RE - F A N F A N L A T U L I P E

SS O L U T I O N SO L U T I O N S …S…S O L U T I O NSO L U T I O N S …S…S O L UT I O N SO L U T I O N S ……

N Région N Pays TRIA ABKHAZIE 1 CANADAB LOMBARDIE 2 INDONÉSIEC BENGALE 3 CONGOD KATANGA 4 CAMEROUNE PAMPA 5 INDEF ABITIBI 6 ARGENTINEG MEDJERBA 7 GÉORGIEH ATJEH 8 ITALIEI TAURUS 9 TUNISIEJ ADAMAOU 10 TURQUIE

FAITES LE Tri

A7

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend. 24 - Sam. 25 juillet 2020 - PAGE 21

Compensa-tion

----------------Direction

Surfaces----------------Couleur

Bloquer----------------Mal de dent

Diplôme----------------Article----------------Sans relief

Arme----------------Feuilleton----------------Article

Tellure----------------Liaison----------------Villeengloutie

Dansl’arène----------------LeaderitalienIssus----------------Dansle vent----------------Souple

Rigole----------------Peuple----------------Espèceanimale

Désiré----------------

Saison

Lisière----------------Malade

Mesures----------------Fer----------------Semoule

Molybdène----------------Sevrée---------------Mi-glossineLibéré----------------Ouvertures----------------Réalité

Pointes----------------Dans le ton

Suit----------------Mal d’oreille----------------Foot àBatna

Ville deFrance

----------------Malle

Entaché----------------Fruit----------------Peuple

Vendue----------------

Trahis

Roue àgorges

----------------Article

Régionde France----------------Arbrisseau

Néon----------------Trempé----------------Déprimés

Exister----------------Muscle

Argent----------------Perdue

Lèvre----------------

ObligéLancé

----------------Echec

Ballade----------------Voraces

Eaustagnante----------------

Choisi

Pronom----------------

IleAdepte

----------------Pronom

Couche----------------Souverain

Mêlée----------------

OutilsTouches

----------------Monnaie

Elargie----------------Détournée

Excroissance----------------Divinité (ph)

Comparatif----------------Reposa

Cube----------------Démonstratif

Fin desoirée

----------------Latine

Poissons----------------Cumulus

Ultime----------------Liaison

Souffle----------------Traîneaux

Réfuté----------------

EnginHissai

----------------Débutant

Liaison----------------Règles

Outils----------------Capitale

Débutes----------------Magnifiques

Césium----------------Vagues

Sanctionnera----------------Poignard

Soif----------------

FestinMammifères----------------

DopéeDétourne

----------------Thallium

Via----------------Pronom

Conjonction----------------Femmes----------------Louper

Planète----------------Champ

Outils----------------

CiblésPolar

----------------Ecoute

Paradis----------------Evoquera

Impie----------------Pots----------------Support

Surgit----------------Réparer

Issus----------------Baudet

Villes----------------

NiaiseLiquide

----------------Induration

Choisi----------------Possédée

Cube----------------

NéRiche

----------------Défiée

Epaulée----------------Or espagnol

AlléChiffre

----------------Fatigué

Préfixe----------------Osmium

Jailli----------------

Figé

Dopées----------------Lentille

AlternativeArme

---------------Artère

Calée----------------

Sied

Héritage(ph)

----------------Sodium

Base----------------

Titre

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05h50 : Les Z'amours06h30 : Le 6h30 info07h00 : Télématin09h55 : Consomag10h00 : #Restez en forme10h50 : Tout le monde a son mot à dire11h25 : Les Z'amours12h00 : Tout le monde veutprendre sa place13h20 : 13h15, le samedi...13h55 : Santé bonheur14h00 : Tout compte fait15h45 : Destination 202416h45 : La p'tite librairie17h40 : Affaire conclue : la vie des objets17h45 : Joker18h40 : N'oubliez pas les paroles20h00 : Journal 20h30 : 20h30 l'été21h05 : Fort Boyard00h25 : Fort Boyard02h40 : Les Enfants de la télé03h45 : Affaire conclue, tout lemonde a quelque chose à vendre

Vend. 24 - Sam. 25 juillet 2020 - PAGE22Le Soird’Algérie Télévision

Série.Un corps estretrouvé noyédans les eaux dubassinolympique de lapiscine deSaignac. Lecadavre n'estautre que celuide Lucas Turpin,capitaine de l'équipe locale de natation, qui s'apprêtaità signer un juteux contrat avec la marque «Dick'R»...

France 3 à 21.05France 3 à 21.05

Nos jours heureuxNos jours heureuxFilm d’Eric Toledano

Durant l'été 1992, VincentRousseau dirige pour la

première fois une colonie devacances. Dès le départ, il

constate que les choses sont

moins simples qu'il nel'imaginait. Quand tout lemonde arrive à destination,commence la vie de la

colonie avec les sorties sousla pluie, les animations...

MagazineAusommaire :Lac duBourget, leplus sauvagedes grandslacs alpins. -La Savoie, unterrain de jeu extraordinaire pour les enfants. - Lebois. - La fête des costumes. - Amitié de cristal-liers. - Femmes de montagne.

France 5 à 20.50France 5 à 20.50

M6 à 21.05M6 à 21.05

06h04 : 21 cm07h01 : Cartoon+08h02 : Au nom de la terre09h43 : Babylon Berlin11h19 : Pitch11h22 : César première12h14 : L'hebd'Hollywood12h30 : Moto 3 : Grand Prixd'Andalousie15h23 : Moto 2 : Grand Prixd'Andalousie15h49 : Venom17h38 : Killerman19h27 : Les fables d'Odah & Dako19h33 : Kem's20h02 : Jamel Comedy Club20h36 : Groland le zapoï21h00 : Football : Match amical22h56 : Annabelle00h39 : Ça, chapitre 203h23 : Sport04h51 : Sport

14h15 : Le Japon vu du ciel17h15 : GEO Reportage18h05 : Maroc, une école pour lesenfants du désert19h45 : Arte journal20h05 : 28 minutes samedi20h50 : L'aventure humaine22h40 : Des gorilles dans la tourmente23h35 : Et le singe inventa la culture00h25 : Le paradis solaire des Tokelau01h15 : Whitney : Can I Be Me02h55 : Kupka, pionnier de l'art abstrait

05h35 : Plus belle la vie06h00 : Okoo08h20 : Samedi Okoo11h15 : Consomag11h20 : Voyages & délices by ChefKelly13h25 : Un livre, un jour13h35 : Samedi d'en rire15h15 : Les carnets de Julie avecThierry Marx17h15 : Trouvez l'intrus17h55 : Questions pour un superchampion18h50 : La p'tite librairie19h30 : 19/20 : Journal national20h05 : Jouons à la maison21h05 : Commissaire Magellan00h10 : Vu00h20 : Puzzle01h55 : Echappées belles03h25 : Les carnets de Julie04h15 : Les nouveaux nomades04h45 : Un livre, un jour04h50 : Les matinales

07h30 : Faut pas croire08h00 : Y'a pas école ?09h03 : Riding Zone09h30 : Une saison au Puy du Fou10h30 : Objectif Monde : l'hebdo11h30 : Format familial13h00 : Maghreb Orient-Express14h02 : Des racines et des ailes16h07 : Vivement dimanche17h12 : Chacun son île18h23 : Terriennes19h08 : 300 millions de critiques20h00 : Acoustic20h30 : Journal (France 2)21h00 : La maison France 523h05 : FranceKbek00h10 : TV5Monde, le journal Afrique00h39 : Wari01h10 : La répétition01h16 : Troc mort01h48 : Tapi dans l'ombre02h12 : Air comprimé

06h00 : M6 Music

07h00 : Absolument stars

10h45 : 66 minutes : grand format

12h45 : Le 12.45

13h20 : Scènes de ménages

14h40 : Chasseurs d'appart'

19h45 : Le 19.45

20h25 : En famille

21h05 : Nos jours heureux

23h10 : Les vacances du Petit

Nicolas

01h00 : NCIS : Los Angeles

02h45 : Tout le monde veut

prendre sa place

06h30 : TFou08h30 : Téléshopping - samedi10h35 : La vie secrète des chats11h50 : C'est quoi cette question ?12h00 : Les douze coups de midi12h50 : Petits plats en équilibre été13h00 : Le Journal13h35 : Grands reportages14h50 : Reportages découverte16h10 : Les docs du week-end17h50 : 50 min Inside19h50 : C'est quoi cette question ?19h52 : Petits plats en équilibre été20h00 : Le journal20h35 : Habitons demain20h45 : Petits plats en équilibre été20h50 : Nos chers voisins21h05 : Les 100 plus grands...23h30 : Le grand Bêtisier de l'été02h00 : Programmes de nuit

Votre programmeVotre programme

05h55 : C dans l'air06h00 : Okoo10h10 : Consomag10h15 : Silence, ça pousse !11h15 : La maison France 512h50 : Décollage pour l'Amérique13h55 : La Chine au fil des rails14h55 : Brésil sauvage15h50 : L'Amazone, fleuve-océan16h45 : Destination 202416h50 : Les routes de l'impossible17h45 : C dans l'air19h00 : Vivre loin du monde19h45 : Agitateurs de goût20h20 : Une maison, un artiste20h45 : Ma maison de A à Z20h50 : Echappées belles22h20 : La p'tite librairie22h24 : Passage des arts23h20 : Le jeu des ombres01h35 : Voyage à travers les couleurs02h25 : Vu sur Terre03h20 : La nuit France 5

CommissaireCommissaireMagellanMagellan

Échappées bellesÉchappées belles

Votre soiréeVotre soirée

HORAIRES DE PRIÈRE

Samedi 4 dhou el-hidja 1441 - 25 juillet 2020Dohr..................................................12h55El-Asser............................................16h44Maghreb...........................................20h03Icha...................................................21h37Dimanche 5 dhou el-hidja 1441 - 26 juillet 2020Fadjr.................................................04h06Dohr..................................................12h55

Edité par la SARLLE SOIR

D’ALGÉRIESIÈGE :

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P.A.O. : «Le Soir»

PUBLICITÉLe Soir : SIÈGE - Fax : 021 67.06.75

ANNABA19, rue du CNRA

(Cours de la Révolution) Tél./Fax : 038 45 00 96Téléphone : 038 45 00 89

BLIDA103, Avenue Ben-Boulaïd, Blida

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CONSTANTINE9, rue Bouderbala (ex-rue petit),

ConstantineTél. : 031 92.34.23Fax : 031 92.34.22

ORAN3, rue Kerras Aoued.Tél. : 041 33.23.95

TIZI-OUZOUBt Bleu,cage C

(à côté de la CNEP) 2e étage, gaucheTél./Fax : 026 12 87 04Tél. : 026 12 87 01

TLEMCENCité R’hiba Bt n°2 RDC.Tél. : 043 27.30.61 Fax : 043 27.30.82

BÉJAÏA19, rue Larbi Ben-M’hidi (ruePiétonnière), Béjaïa-ville 06000

Tél. : 034.16.61.20Fax : 034.16.61.90

SÉTIFTél. : 00 213 36.821.111

IMPRESSIONCentre : S.I.A Alger

Est : S.I.E ConstantineOuest : S.I.O Oran

DIFFUSIONEst : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : MPS

Tél.: 0550 17 26 03

Les manuscrits, photographies ou tout autredocument et illustration adressés ou remis à larédaction ne sont pas rendus et ne peuvent

faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer,

fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pourle progrès et les réformes, ne tolérera jamaisl’injustice et la corruption ; il attaquera

toujours les démagogues de tous les partis,n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs dupeuple, ne relâchera jamais sa sympathie

envers les pauvres, demeurera toujours dévouéau bien public. Il maintiendra radicalementson indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient dela ploutocratie que de ceux qui se réclament

de la pauvreté.»

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femmeVend. 24 - Sam. 25 juillet 2020 - PAGE 23

[email protected]

Phot

os: D

R

Cake aux thon et câpres1 tasse (250 ml) de farine, 3 gros œufs, 1/2 tasse (125 ml) d'huile, 1/2 tasse (125ml) de lait, 1 c. à c. de levure chimique, 3 c. à s. de câpres, 1 grosse boîte de

thon, 1/2 botte de persil, 100 g de fromage râpé.

Préchauffez le four à thermostat6 ou 180°C. Mélangez dans unsaladier la farine avec la levure.Mélangez dans un autresaladier le lait, l'huile, les œufs.Incorporez délicatement lepersil, le thon et le fromage.Versez le mélange liquide (lait,huile, œufs, persil et fromage)sur le mélange sec (farine etlevure) et bien mélangerpendant environ 1 min. Beurrezun moule à cake et versez-y lapréparation. Faites cuire 30 à

45 min à four thermostat 6 ou 180°C. Après 35 min, vérifiez la cuisson avec la pointed'un couteau. Laissez tiédir avant le démoulage puis dégustez.

Soupe auxépinardscontre la

constipation

La recette est d’unesimplicité enfantine. Ilsuffit de faire bouillir desépinards avec unepomme de terre et unoignon coupés en dés.Pour le goût, on ajoute uncube de bouillon. Onréduit en purée après unevingtaine de minutes eton déguste. En prime, onfait le plein de vitamineset de minéraux, caloriesen moins. Les épinards etles pommes de terre fontpartie des 20 aliments lesplus riches en fibres,comme les légumineuseset les pruneaux.

Truffesau chocolat

Faites bouillir un pot de crème fraîche, ajoutez horsdu feu le même poids de chocolat noir en petitsmorceaux. Mélangez vigoureusement et, quand lechocolat est fondu, mettez au frais. Rajoutez 20% du poids de chocolat de beurre et unsachet de sucre vanille. Lorsque la préparation estsolidifiée, prélevez du majeur et de l'index la dosenécessaire, roulez dans le creux de la main en formearrondie et roulez dans le cacao amer, le sucrecristal ou la noix de coco.

Pour éclaircir une peau terne et fatiguée Faites-vous un masque au miel.Remplissez une tasse avec 3 cuilléréesà soupe de miel d’eucalyptus et ajoutez1 cuillérée à soupe de lait.Mélangez bien pour obtenir une pâtehomogène puis appliquez surl’ensemble du visage pendant 10minutes.

Jambes lourdes Quand on a les jambes lourdes, rien deplus efficace que de les passer sousune douche fraîche, voire froide enremontant des pieds vers les genoux.

Bien-être

Comment luttercontre les rides ?La peau changelorsque nousvieillissons. Lescellules graisseusesse rétrécissent et lapeau perd de sonélasticité. Les ridescommencent àapparaître autour desyeux et sur le front.Nous ne sommespas tous égaux faceaux rides, l’hérédité yest pour beaucoup.Les personnes ayantla peau clairedéveloppentgénéralement plusvite des rides car leurpeau est moinsprotégée contre lesrayons du soleil.Néanmoins, l’hygiènede vie est trèsimportante aussi.Voici 7 astucesnaturelles contre lesrides.Les antioxydantsMangez tous lesjours une variété defruits et légumes carils contiennentbeaucoup devitamines etminéraux dont votrepeau a besoin pourrester jeune et enbonne santé ! Parexemple, la vitamineC (antioxydant) estconnue pour êtreessentielle dans laproduction decollagène. Celle-cilutte efficacement etnaturellement contreles rides. Voici unexemple d’alimentsriches en vitamine Cà consommerrégulièrement : leskiwis, les pommes,les pamplemousses,le choux…Les omégas 3Il faut privilégier unealimentation riche enomégas 3. Lesacides gras

essentiels aident ànourrir la peau etlutter contre lesrides. Les omégas 3sont présents dansles poissons gras(maquereau, sardine,saumon, thon,hareng, anchois), lesnoix et les huiles(huile d’argan, huilede noix).Le théLe thé vert et le théblanc contiennentégalement un forttaux d’antioxydants.Les polyphénolsprésents dans cetteboisson magiqueauraient des pouvoirsanti-vieillissementnon négligeables.Alors pourquoi s’enpriver ?Le massage auxhuilesL’auto-massagepermet de détendreles muscles,diminuer lescontractions del’épiderme et activerla régénérationcellulaire. Alors, vousl’aurez compris, semasser, oui ! Avecdes huiles, c’estencore mieux pourlutter contre lesrides. Quelquesexemples d’huilesexcellentes pourprévenir les rides :

Huile d’olive, huile dericin, huile d’argan…Les masques anti-ridesPas besoin dedépenser une fortunepour faire desmasques anti-rides.Vous pouvez les fairevous-même trèsfacilement. Lesmasques anti-ridesnaturels à faire soi-même : masque àl’argile, masque à labanane, masque aublanc d’œuf…Bien s’hydratertous les joursIl est important deboire beaucoupd’eau pour maintenirvotre peau en bonnesanté. L’eaucontribue àdébarrasser votrecorps des toxines.Lorsque votre peauest bien hydratée,elle devient saine etrayonnante. Unebonne hydratationest, de surcroît,indispensable pour lasanté à long terme.Boire 1,5 litre d’eaupar jour aidera votrecorps et votre peau àlutter contre lesrides.La gymnastiquefacialeLes exercices faciauxsont conçus pour

augmenter le tonusmusculaire duvisage. Le résultat del’exécution de cesexercices degymnastique duvisage est uneréduction des rideset une vitalité accruede la peau. Il existeune variétéd’exercices degymnastique facialequi ciblent différenteszones du visage etdes préoccupationsesthétiquesdifférentes.Les conseils de nos grands-mèresPour lutter contreles rides, il estimportant de seprotéger du soleilcar les rayons UVsont responsablesdu vieillissement dela peau. Il estimportant de ne pasfumer car le tabacva rendre votrepeau sèche, terne,et ajouter une tonnede rides sur votrevisage. En effet, fumer privevotre peau del’oxygène et denutriments.Pratiquer uneactivité physiquerégulière permet degarder votre peaujeune et tonique.

BEAUTÉ

Astuces naturellescontre les rides

BON À SAVOIR

Le lait

Comment me passer du lait Pour les gâteaux commepour le pain, vous pouvezremplacer le lait par du jus defruit. Si vous avez besoin delait fermenté, prenez duyaourt mélangé à du lait oude la crème diluée dans dulait et quelques gouttes decitron.

Comment conserver le lait Pour qu'il ne prenne pastoutes les odeurs du frigo,fermez hermétiquement lesbouteilles et les briques avecun bouchon, un trombone,une pince à linge...Et s'il est sur le point detourner, utilisez-le vite pourune pâte.

Une recette simpleau lait Le lait de poule :faites chauffer du lait.Ajouter un jauned'œuf en battantefficacement (pourqu'il ne fasse pasomelette) et sucrezle tout.

Page 22: LE MDN DÉMENT LES RUMEURS Edition du Centre - ISSN ......Idir l’éternel, c’est le titre d’un livre biographique sur le monument de la chanson, Idir, décédé le 2 mai dernier

Blanchi sous le harnais de la glo-rieuse servitude de l’État, ilétait attendu à ce que le nou-

veau président de la Républiqueprenne de solides options doctri-nales parmi toutes celles qui, habi-tuellement, animent les discourscontradictoires portés par le multi-partisme. À ce genre de questions,que la curiosité journalistique luiavait posées lors de son passage àla télévision,(1) il eut une étonnanteriposte dont le sens déconcertaplus d’un tant par la hardiesse deson aveu personnel que par lasomme d’ambiguïtés susceptiblesde l’obliger à d’autres clarifications.

Affirmant qu’a priori la «noria»des partis avait cessé de l’intéres-ser et, qu’à présent, il préfèreraitprospecter dans le terroir du mou-vement associatif afin de pouvoir«reconstruire la cohésion entre lesAlgériens», il laissa donc entendrequ’il était disposé à balayer l’éterneltabou consistant à se doter d’un«machin» de propagande. Sauf que,quelque part, un boycott implicitede la société politique risquerait, àtout moment, d’être un casus belliantidémocratique, et ce quelles quefussent les formes que prendraientles confrontations.

Il est vrai que la profession de foidédiée aux vertus de la démocratieexige à tout moment des preuves.Or, comment assumer régulière-ment les signes qu’il faut et lestémoignages au profit de son primatsi le pouvoir exécutif venait à igno-rer l’existence de son censeurqu’est le Parlement ? Insoluble qua-drature du cercle que le précédentchef de l’État sut pourtant contour-ner à son profit au point de réduirela présence des partis à unpitoyable cache-misère de la démo-cratie.

En effet, au lieu d’ignorer les par-tis, Bouteflika parvint, en vingtannées, à en clochardiser la majori-té d’entre eux. Et si leur faillite étaitpour la plupart actée à travers leurinvisibilité publique, cela était dûinitialement au travail de sape entre-

pris sous ce régime-là.Évidemment, la tornade du Hirakallait en achever l’existence en ins-truisant sur la place publique lesméfaits des barbouzes qui les diri-geaient. À ce propos, il n’est pasinutile de rappeler que Bouteflikacultivait discrètement un infinimépris pour les libertés politiques.Appréciant pour la frime «lesexpressions plurielles», ne fut-ilsouvent le procureur des événe-ments d’Octobre 1988, les qualifiantde «tournant tragique» qui n’eutpour conséquence que de «mettreen péril l’unité nationale». Aussi,n’avait-il jamais manqué les occa-sions qui se présentaient pour acca-bler de sa critique le laxisme durégime à l’origine de la premièreouverture démocratique leur impu-tant ainsi l’affaiblissement de l’État.Et c’est de cette époque (1999-2004)que la broyeuse des partis en étaitvenue à disqualifier injustement lespartis dont la notoriété était pour-tant incontestable et, dans le mêmetemps, à attribuer aux barbouzes duFLN et du RND des faux bassinsélectoraux que le trafic des urnesleur avait permis de contrôlerdurant 15 années le Parlement.

La corruption actionnée à traversles privilèges et les dotations somp-tueuses affectés à tous les faire-valoir fut donc à l’origine de l’émer-gence de faux partis qui n’étaientrien d’autre que des supplétifsmobilisables sous le label de…«Société civile» ! Dès l’instant oùsolidairement ceux-là obéirent auxdiktats du palais, ils furent éton-namment plus violents dans leurssoutiens que même le pouvoir nesouhaitait défendre. C’est pourquoiil nous apparaît difficile d’imputerau seul pouvoir la dégradation deslibertés publiques. Car, même lerecours à l’examen du devenirdémocratique de l’État interpelleégalement le bilan global de lasociété politique. En effet, qui, àpart un quarteron de partis (FFS,RCD, Ennahda et PT) s’était-ilsérieusement soucié du «cancer»

des fausses urnes et autres escro-queries politiques, quand, dans lesautres chapelles, l’on se couchaitpour un strapontin ou un maroquin.Autrement dit, ne furent-ils majori-tairement «éligibles» au soudoie-ment ? Parfois même, certaines per-sonnalités en arrivèrent à l’autocri-tique à la suite de difficiles examensde conscience. Sauf que ce genrede témoignages n’est pas significa-tif par rapport à l’ampleur de l’échecde nos institutions.

D’ailleurs, malgré deux décen-nies entières de régression, ce mul-tipartisme dévoyé n’avait pas été enmesure de faire sa propre décanta-tion. Celle qui aurait permis au pou-voir législatif de se recomposerautour de trois ou quatre grandesfamilles idéologiques réellementreprésentatives des cultures poli-tiques de base irriguant la société.En revanche, ce refus de corrigercette terrible errance politique avaittotalement perverti la perceptioncommune de la praxis des libertéspolitiques jusqu’à en attribuer lescauses à l’électorat vis-à-vis duquell’on déploya des campagnes desensibilisation à travers lesquellesl’abstention était violemment assi-milée à une désertion du devoirnational. Une critique martiale quiréinstalla le pouvoir et les partisdans les rôles d’accusateurs. De ceréquisitoire condamnant les élec-teurs boudant les référendums des-tinés à valider et l’amnistie et laconcorde, la plupart des officinesobéissant aux ordres du pouvoirfirent le choix de saluer le bourragedes urnes pour «gagner la paixcontre les boutefeux» !

De cette époque date justementl’usage immodéré de la mythologiedu sommet de la nation, si bien quemême les significations des événe-ments étaient altérées par le prismede la manipulation. Victime consen-tante du système, la classe politiquene pouvait, par conséquent, résisterau temps et aux épreuves, secontentant de louvoyer entre desjustifications spécieuses et de pré-

tendus deals politiques consentispar nécessité. Il est vrai qu’au cœurde l’échange inégal qui verrouillason destin, la classe politique savaitbien qu’elle finirait par être l’éternel-le dupe de tous changements à latête de l’État. C’était l’unique fois oùl’ensemble des « sociétaires en poli-tique » anticipèrent ce qui allait leuradvenir. Le 22 février 2019 était ladate de leur procès. Ce que n’asûrement pas oublié le PrésidentTebboune, préférant tendre l’oreilleà l’imaginative Société civile que denégocier les résultats des urnesavec une véreuse aristocratie poli-tique.

B. H.(1) Au cours de sa récente confé-

rence de presse, le président de laRépublique avait substantiellementdéclaré que son rapport aux partispolitiques ne présentait dans l’im-médiat aucun intérêt pour lui.

Par Boubakeur [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

Le Président, les partis et le mouvement associatifPANORAMAPANORAMA

POUSSE AVEC EUX !

Réchauffement des relations entre l’Algérie et la France.Encore un geste de Macron. La prochaine saison du…

… « Bureau des légendes » sera tournée à Alger !

C’est rassurant ! Par ces temps de virus et d’incerti-tudes portés en bavettes et en bidons de 10 litres degel hydroalcoolique, moi ça me rassure. Je pensaisque cette histoire de la dame qui baise les pieds de sonmari sur un plateau Hrouz-TV allait s’arrêter là.Qu’après le «Thadjidj», le brouhaha suscité, la pres-sion allait retomber comme un soufflet. Ben non ! Etc’est un signe que les choses changent vraiment cheznous. Un vent de renouveau souffle sur nos nuquesgonflées d’espoir (celle-là, faudra que je la refassedans une autre chronique, elle me plaît bien !). Et donc,je disais que l’affaire de la femme embrassant goulu-ment les panards de son mec a connu une suite. Unesuite inattendue. La science s’en est saisie ! Et oui ! Lascience ! Parce que face à l’obscurantisme, face aux

abysses d’ignorance dans lesquels on veut nous fairereplonger, il n’y aura de salut que dans la science et lerationnel. La madame a été prise en charge dans uncentre de recherche. Un lieu dont j’ai promis de gardersecret la localisation. Et donc, dans ce labo qui ne figu-re sur aucune carte, des blouses blanches, la crème denos blouses blanches, après une batterie de testspoussés et approfondis, après des analyses, des ponc-tions, des radios, des scanners, des IRM et des prélè-vements de tout ce qui pouvait être encore prélevé surelle, en sont arrivées à un diagnostic INCROYABLE. Ladame s’est révélée positive ! Positive à la… Chemma !Son PCR-Chique a explosé le compteur ! Et oui ! Je medisais bien aussi qu’il y avait un truc pas très catho-lique. Enfin, j’veux dire pas très musulman ! Ceci expli-quant cela, donc, et un tas d’autres choses encore.Comme celle de devoir chaque jour fumer du thé pourespérer rester éveillé à ce cauchemar qui continue.

H. L.

Tout est lié ! Ceci expliquant cela et même un tas d’autres choses !

Le Soir sur internet : http:www.lesoirdalgerie.com

e-mail : [email protected] soir d’algérie officielle soir d’algérie officiel

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

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