idir, apc de bÉni doualac a , bs le maire … · idir, en marge du gala de solidaritÉ d’aokas...

15
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 19 AOÛT 2018 - N°4951 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com CNAC TIZI-OUZOU P LUS DE 9 000 MICRO - ENTREPRISES CRÉÉES Béjaïa, la wilaya la plus meurtrie Page 4. ÉTÉ H UIT MORTS PAR NOYADE EN 48 HEURES AU NIVEAU NATIONAL «On a effectué toutes les démarches, on a saisi la tutelle, la justice, en vain. C’est un blocage administratif. Il n’y a aucun différend entre nous les élus, le blocage vient de la daïra», accusait, hier, ouvertement, en plein meeting, le maire. Page 3. IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D ’A OKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon nom en haut de l’affiche» Page 11. LE MAIRE DÉNONCE ET ACCUSE LE CHEF DE DAÏRA Seules 126 sociétés sont en difficulté DJAMEL BELMADI S ÉLECTIONNEUR NATIONAL «Pour moi, il n’y a pas de pros et de locaux» Page 5. FIÈVRE APHTEUSE L E MINISTÈRE DE L ’A GRICULTURE RASSURE «Le cheptel ovin n’est pas concerné» Page 23. APC DE BÉNI DOUALA C OMMISSIONS NON INSTALLÉES , C OMPTE A DMINISTRATIF NON APPROUVÉ , BS NON VOTÉ ISSN 1112-3842 Page 4.

Upload: vuque

Post on 12-Sep-2018

226 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 19 AOÛT 2018 - N°4951 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

CNAC TIZI-OUZOU PLUS DE 9 000 MICRO-ENTREPRISES CRÉÉES

Béjaïa, la wilaya la plus meurtrie

Page 4.

ÉTÉ HUIT MORTS PARNOYADE EN 48 HEURESAU NIVEAU NATIONAL

«On a effectué toutes les démarches, on a saisi la tutelle, la justice, en vain. C’est un blocage administratif. Il n’y a aucun différendentre nous les élus, le blocage vient de la daïra», accusait, hier, ouvertement, en plein meeting, le maire. Page 3.

IDIR, EN MARGE DU GALADE SOLIDARITÉ D’AOKAS

«Content d’êtreici, mais je n’aipas aimé monnom en haut de l’affiche»

Page 11.

LE MAIRE DÉNONCE ETACCUSE LE CHEF DE DAÏRA

Seules 126 sociétés sont en difficulté DJAMEL BELMADISÉLECTIONNEUR NATIONAL

«Pour moi, il n’y apas de pros et delocaux»

Page 5.

FIÈVRE APHTEUSELE MINISTÈRE DEL’AGRICULTURE RASSURE

«Le cheptel ovin n’est pasconcerné»

Page 23.

APC DE BÉNI DOUALA COMMISSIONS NON INSTALLÉES,COMPTE ADMINISTRATIF NON APPROUVÉ, BS NON VOTÉ�

ISS

N 1

112-

3842

Page 4.

Page 2: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

La par tie s’est déroulée dansun fair-play total avec unebonne organisation sur le

ter rain et dans les tr ibunes, avecun accueil chaleureux réservé auxCanar is. Le président de la JSK,Cher if Mellal, et sa délégation ontété conviés à une collation ausalon d’honneur du stade avec laprésence des autor ités locales etcer tains députés qui ont marquépar leur présence cette grande fêtekabyle. Sur le plan technique, lesjoueurs du MOB ont raté leur sor -tie devant leur public après cettemodeste prestation, où cer tainsjoueur s ont été ombre d’eux-mêmes, à l’image du compar ti-ment défensif et le milieu de ter -rain.

Les Crabes en rodage

En dehors des deux attaquantsKadr i et Touré et du gardien debut Bencher if, les autres joueurssont passés à côté du sujet en lais-sant le champ libre aux cama-r ades de Boukhanchouche quipouvaient repar tir avec les troispoints sans que personne ne cr ieau scandale. Cer tes, les Crabesétaient amoindr is par l’absence deSoltane, Ouali, Naas et Her idapour cause de blessure, ainsi quela non-qualification de MoussaCamara, mais le rendement col-lectif n’a pas été à la hauteur desaspirations du grand public qui agarni les gradins du stade. Lecoach français devra trouver les

solutions le plus vite possible pouramorcer la suite du championnatavec de meilleurs atouts, sur toutque le prochain match, pro-grammé pour le 28 août, aura lieuau stade de Zabana contre le MCOran. Malgré ce faux pas, les sup-por ter s du MOB ont été tr èsexemplaires avant-hier en applau-dissant à la fin du match lesjoueurs de la JSK qui étaient trèscontents du point décroché àBéjaïa même s’ils pouvaient faci-lement à aspirer à mieux. «C'est

un résultat positif même si on pou-vait bien empocher la totalité despoints du match. Sinon, le fair-play m'a impressionné et je sou-haite vraiment que cette ambiancerègne par tout sur les ter rains defoot du pays afin de produire dubeau football et du spectacle parconséquent » a déclaré la jeunemaestro de la JSK Anis Renai àl’issue de la par tie.

Les Canaris

mieux en jambes

En effet, les équipier s deBenaldjia étaient présents, notam-ment au second half. Avec un peuplus de r éalisme, ils pouvaientrevenir avec les points de laconfrontation. Des joueurs commeHamroun et Renai se sont illustrésen donnant un rendement tr èssatisfaisant après leur incorpora-tion. En d’autres termes, la JSK adémontré de belles choses et l’é-quipe est en progression d’unmatch à un autre. Ce qui est debons augures pour la suite du par -

cour s. Néanmoins, l’efficacitéreste le souci de l’équipe et le stafftechnique doit trouver les solu-tions en prévision des prochainsrendez-vous. Si la JSK retrouveson efficacité, elle réalisera cer tai-nement de bons résultats. La JSK,version Dumas, est convaincantelors des deux premiers matchs endépit que l’équipe s’est contentéede deux matchs nuls face à la JSSet le MOB. La prestation desCanar is a redonné espoir aux sup-por ters qui croient en leur équipe.Ils restent optimistes que leur clubréalise une bonne saison, contrai-rement aux années précédentes oùla JSK souffrait pour assurer sonmaintien à chaque fois.«Fr anchement, j ' ai beaucoupapprécié la spor tivité qui a régnéle long du match ainsi que l'ac-cueil chaleureux qui nous a étéréservé. Pour ce qui est du match,je pense qu'on est passés à côtéd'une victoire. Un point est tou-jours bon à prendre à l’extér ieur.Aujour d'hui, on aur ait puprendre les trois points. L'équipea bien tourné, c'est déjà un bonsigne pour le prochain match àTizi. Nous jouerons la victoirebien entendu, sans oublier de féli-citer les suppor ters pour leur sou-tien à l'équipe», a confié le prési-dent de la JSK Cher if Mellal àl’issue du derby.

Z. H. / M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max : 28 Max : 28 Max : 29 Max : 23

Min : 19 Min : 16 Min : 13 Min : 13QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONDIMANCHE 19 AOÛT 2018 N°4951

Le neuvième derbykabyle entre leMOB et la JSK,joué avant-hier

au stade del’Unité maghrébine

de Béjaïa comptantpour la deuxième

journée de laLigue 1 Mobilis,

n’a pas connu de vainqueur

en s’achevantsur un nul (1 - 1).

LIGUE 1 MOBILIS Le derby MOB - JSK s’est achevé sur un nul (1 - 1)

FRANCK DUMAS, entraîneur de la JSK

«Il y avait de la place pour une victoire»Lors du point de presse tenu après le

match, le coach kabyle Franck Dumasest revenu sur le résultat de la rencontre etle rendement de ses joueurs. Il a égalementpar lé de «l’inefficacité» de son attaque, descas Fiston et Slama non-encore qualifiés etd’autres points. Le coach kabyle a estiméque son équipe aurait pu revenir avec lestrois points de la confrontation : «L’équipea bien joué, sur tout au second half. On s’estcréé plusieurs occasions de scorer qu’on n’amalheureusement pas bien exploitées. Avecplus d’efficacité devant les buts, on auraitpu gagner. Mais malgré cela, je suis satisfait

de la réaction de mes joueurs. Je suis fierd’eux et des suppor ters également», a-t-ildéclar é d’emblée. Questionné sur lesratages de ses poulains, le coach dira :«Cer tes, mes joueurs ont raté des occasions,mais on travaillera pour améliorer notrerendement dans ce compar timent et cher -cher les solutions». Inter pellé sur lesjoueur s du milieu, comme Benkhelifa,Oukaci et Boukhanchouche, Dumas se dirasatisfait. «On va continuer avec les mêmesjoueurs tant qu’ils seront en forme. Dans lecas où il n’y a pas de bons résultats et si lasituation ne s »améliore pas, on procédera à

des changements», a-t-il ajouté. Sur l’incor -poration de Belaili titulaire après avoir étémis sur le banc face à la JSS, Dumas expli-quera : «C’est un changement tactique.Tous les joueurs sont investis et l’incorpo-ration de Belaili est juste un choix. On joueavec le même schéma, quel que soit lejoueur qui sera incorporé à chaque fois».Inter rogé sur le cas Fiston et le défenseurSlama, le coach kabyle indiquer a :«J ’attends la qualification de ces deuxjoueurs, après qu’on a qualifié les troisautres, à savoir Renai, Hamroun etAmaouche. J ’espère pouvoir compter sur

eux dès les prochains matchs». Pour le pro-chain rendez-vous de son équipe, face àl’USMBA, le coach kabyle dira s’attendre àune rencontre difficile, assurant toutefoisque l’objectif sera la première victoire de lasaison : «Le match face à l’USMBA seracer tainement très difficile. Néanmoins, onle préparera convenablement et on viseraune première victoire après deux matchsnuls de suite. On réagira avec force et déter -mination», conclura Dumas son interven-tion.

M. L.

ALAIN MICHEL, entraîneur du MOB

«Le nul convient aux deux équipes»Le premier responsable technique du MOB,

Alain Michel, a reconnu et déploré, lors dupoint de presse d’après-match, la limite de cer -tains de ses joueurs : «Quand on prend un point,c’est toujours deux de perdus. Ce match est pournous un révélateur par rappor t à nos moyens dumoment. On l’a joué avec l’ambition de gagner,mais l’équipe a été par moments très déséquili-brée. On a bien débuté le match, mais après ons’est perdus dans le replacement en laissant tropd’espace à l’adversaire. Néanmoins, je pense quele match nul convient aux uns et aux autres. Onn’a pas su refaire le coup de Médéa à causes d’in-suffisances et de limites», a-t-il expliqué. A unequestion sur niveau de l’effectif du MOB cette

année, le coach français a été clair : «C’est uneéquipe en construction, avec des joueurs quiviennent de la D2 et d’autres avec peu de tempsde jeu en D1. Il y a également un manque fla-grant de solutions sur le banc. On n’a pas étéassez efficaces pour aller chercher la victoirequ’on ambitionnait d’ar r acher chez nous etdevant notre public. Il ne faut se faire trop d’illu-sions sur notre vrai potentiel, car des limitesétaient flagrantes durant le match. Les joueursavaient une bonne volonté, mais celle n’est passuffisante pour de grandes ambitions. On pou-vait gagner pour être premiers, mais on ne l’apas fait». Concernant les failles et les choses quin’ont marché lors du derby kabyle, Alain Michel

poursuivra : « Quand on mène 1 à 0, normale-ment, on doit finir le match en fermant tous lesespaces et en empêchant le centre de bouger. Etc’est celui-ci qui a ramené le penalty et gagné lesduels. La JSK est revenue sur le ter rain avec unmilieu impér ial, avec des joueurs de qualité». Laseule satisfaction de l’entraîneur Mobiste auraété le fair-play et l’ambiance de fr ater nité,comme il nous l’a affirmé : «Le plus impor tantc’est que c’était une belle fête kabyle et tout lemonde était content. Un accueil chaleureux a étéréservé à l’équipe de la JSK qui s’est sentie chezelle. J ’espère que ça sera le cas par tout et danstous les stades».

Z. H.

LE FAIR-PLAY VAINQUEUR !

Page 3: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

Dimanche 19 août 2018L’ÉVÉNEMENT2

COMMÉMORATION DU 20 AOÛT Des figures de la révolution...

Le parcours du chahidSaid Krim revisité

Le parcours du Chahid Kr imSaid relate avec force détailscet engagement pour libérer

le pays du joug colonial. En dépit deson jeune âge, ce futur aspirant del’ALN (à 16 ans) accueillait le pre-mier noyau d’Aït Yahia Moussa àl’image de Belkacem Kr im, AmarOuamr ane, Aomar Oudni,Mohamed Talah, MohamedMoussaoui et Charchar, dans le cafémaure qu’il tenait sur la RN25, enleur servant gentiment du thé. Ils’imprégna de leur projet, à savoirle déclenchement de la guer re delibération nationale. Said Kr im estné le 25 juillet 1931 à Tizra Aissarelevant de l’ex-commune mixte deDraâ El-Mizan. Encore adolescent,son père Ramdane l’employacomme ser veur dans leur cafémaure. C’est en septembre 1955,moins d’une année après le déclen-chement de la révolution, que soncousin Rabah Kr im lui proposa derejoindre le maquis dans sa régionnatale. «Sans aucune hésitation, vu

sa conviction de la révolution, enjeune homme courageux et sansaucune réflexion, il pr it son fusil dechasse et monta au maquis», racon-te-t-on. D’emblée, il organisa avecson groupe des embuscades et desattaques au niveau du Pont noir, àTighilt Oufala et au café El Hadj ElHocine (père de Belkacem Kr im) oùil sor tit toujours vainqueur donnantdu fil à retordre à l'armée coloniale.

Voyant en lui un fin stratège mili-taire dont les qualités guer r ièresétaient avér ées, le futur colonelAmar Ouamrane le chargea deconstituer un groupe de dix élé-ments afin de par ticiper à la sécur i-sation du congrès de la Soummamtenu à Ifr i Ouzalaguène (Béjaïa).D’ailleurs, au retour du congrèstrès réussi, il fut désigné chef de sec-teur (adjudant) à Maâtkas aveccomme adjoint Rabah Toutah. Audébut de l’année 1957, OmarOusseddik, Mohamed Bougar a,Moh Ouali, Ali Bennour, de passageà Aït Yahia Moussa, étaientaccueillis par Said Kr im et RabahKrim. «Continuez sur cette voie. Larévolution sor tira grandiose avecdes hommes de votre trempe», leurdirent-ils. D’ailleur s, au moisd’avr il de la même année, alorsqu’il prenait comme d’habitude sonchemin de Tizra Aissa vers son QGà Maâtkas, une embuscade lui futtendue à Kantidja du côté deBoumahni, une autre zone dange-reuse. Suite à l’accrochage, il futblessé à l’épaule. Transpor té jus-qu’à Aïn Zaouïa, Said Slimani (Saidle phar macien) le soigna. Lor sd’une réunion tenue en septembre1958 entre les chefs de régions àTirmitine (Boghni), dont le com-mandant Iddir, le capitaine RabahKr im et le commandant AliBennour, Said Kr im pr it la parole etrassura ces chefs qu’avec ses trenteéléments, il était prêt à se déplacerlà où ils voulaient. Il par ticipa,alors, à l’offensive de Helaouane sur

les hauteurs de Bounouh… D’annéeen année, alors que la révolution seheur tait à quelques difficultés, SaidKr im s’affirma sur le ter rain. Enfévr ier 1959, lors d’une réunion ini-tiée à Maâtkas par le commandantAli Bennour, Moh Ouali, le com-mandant Iddir et le capitaineRabah Kr im, et après concer tationentre ces chefs, Said Kr im fut élevéau grade d’Aspirant pour prendrela région Sud de Tizi-Ouzou (DraâEl-Mizan, Aïn Zaouia, Fr ikat jus-qu’à Bounouh…). Avr il 1959, ilprésida une réunion dans laquellefut préparée l’embuscade de TighiltLaâbid (Aïn Zaouia) durant laquel-le fut tué le capitaine Maurot parMoh Ouslimane (MohamedSlimani) en endommageant aussiles camions et les blindés ennemis.Ayant une infor mation que sonfrère Ahmed Kr im était tombé auchamp d’honneur au cour s del’opération Jumelle (juillet 1959) àRavets (Ait Yahia Moussa), alorsque sa mère, sa belle-sœur, son filsSlimane (tué sur le dos de sa femme)étaient mor ts dans le bombarde-ment et que sa femme souffrait deblessures, il se rendit en compagniedu capitaine Rabah Kr im sur leslieux et ils jurèrent de venger cemassacre et de combattre jusqu’àleur dernier souffle. Le 18 août1959 (anniversaire de son décès),l’Aspirant Said Kr im et ses adjointstenaient une r éunion àImazghar ène (Fr ikat) dans unemaison appar tenant à la familleAkli à huit heures du matin. Les

Harkis eurent vent de cette ren-contre et le rappor tèrent aux sol-dats français stationnés au centrede Fr ikat. Ces derniers les encerclè-rent. Il lança sur eux des grenadeset r éussit à sauver la vie à sixadjoints. Il tomba au champ d’hon-neur à neuf heures du matin. Desrenfor ts ar r ivèrent des deux côtésdes protagonistes et le combatcontinua jusqu’au soir. Huit cha-hids tombèrent ce jour-là au champd’honneur. La nuit tombée, desfemmes accoururent avec des cou-ver tures et couvr irent les corps. Ducôté de la force armée coloniale,l’on compta beaucoup de per teshumaines et matér ielles. Le gendar -me Guir rou et le capitaine des sol-dats annoncèrent, lors de leur réu-nion, que le plus dangereux de lar égion, Said Kr im, était tombé.C’étaient les r éjouissances danstout le secteur militaire de Draâ El-Mizan et de Tizi-Ouzou. Ce fut lafin du parcours héroïque de l’aspi-rant Said Kr im que les officiersIddir, Moh Ouali, Ali Bennour,Rabah Kr im avaient promis d’éle-ver au rang de sous-lieutenant enseptembre 1959. Malheureusement,il décéda arme à la main dans cetteattaque, quelques jours avant. Enoctobre der nier, une stèle à samémoire a été ér igée au CFPA deDraâ El-Mizan qui por te son nom.Par ailleurs, son fils unique Rachidest sur l'écr iture d'un ouvrage surson père mais aussi sur RabahKrim.

Amar Ouramdane

L’adhésion deKrim Belkacemau mouvementnational dès lafin des années40 incitera les

autres membresde sa famille à

militer au sein desorganisations telsle PPA et le MTLD,

avant de prendreles armes en 1954

pour participerà la guerre

de libération nationale.

Abizar

Hasni Outhemrane, la digne combattante La moudjahida Mehalla, née Massout

Hasni, connue communément dans larégion sous le nom de Hasni Outhemrane,âgée de 91 ans, fait par tie de cette catégor ie defemmes ayant résisté dignement à la colonisa-tion française et qui ont une par ticipationeffective et active dans la lutte pour le recou-vrement de l’indépendance de l’Algér ie. Leparcours de cette combattante de la premièreheure de la Guer re de Libération nationaleest étonnement atypique. Epr ise des valeursde liber té et de bravoure, Hasni Outhemrane,est issue de l’un des ter reaux du combat libé-rateur et berceau de tant d’autres valeureuxcombattants et cadres de la Révolution, le vil-lage d’Abizar, dans la commune de Timizar t,à l’extrême nord de la wilaya de Tizi-Ouzou.Un village où ont eu lieu plusieurs opérationsarmées et actes héroïques pendant la guer re,ayant opposé l’Algér ie, en quête d’intégr ité etde souveraineté, à la France coloniale. Hasnis’est engagée dans la lutte pour l’indépendan-ce au début des années 1950. Après l’accordde son époux, elle travaillait sous la coiffe dumoudjahid Mokrane Tiachacht, dit MokraneIamrache, décédé des suites d’une longuemaladie en 2015. Hasni Outhemrane dérouleun long fil de ses souvenirs, dans un témoi-gnage captivant autour du passé récent denotre pays. Elle nous y rapproche mêmed’une époque où la discrétion de même que laconfidentialité, le sens du sacr ifice et le sensde la parole donnée, n’étaient pas du tout devains mots. Lorsque nous l’avons sollicitée àraconter, elle a préféré, en toute modestie,dire peu sur sa vie personnelle, mais s’étaleralonguement plutôt sur celles d’autres combat-tants humbles de son entourage. Selon notreinter locutr ice, la guer re était, au dépar t,

secrète à Abizar, comme par tout ailleurs.Mais la lutte a vite pr is de l’ampleur, avec demultiples et hor r ibles affrontements entre lesforces armées coloniales et les maquisards.Les moudjahidines commencent à regagneren masse les maquis. Au milieu des années1940, on entendait de temps à autre, dans levillage, des champs patr iotiques à la gloire deMessali l’Hadj. Mais la vér itable lutte arméene tardera pas à suivre. On a commencéd’abord par incendier une grande par tie de lacélèbre forêt d’Averrane, du côté nord deTimizar t, à la lisière d’Iflissen El B’har. Cettemême forêt servira par la suite de lieu de repliaux maquisards durant la guer re. On enten-dra d’autres attentats qui ont été commisensuite un peu par tout dans les régions avoi-sinantes, notamment à Ouagunoun, Azazga,Iflissen... Et le signal d’une vér itable guer refratr icide a été donné. «Mon époux, El HadjSaïd Mehalla, que Dieu ait son âme, était de lapar tie de ces hommes ayant effectué les pre-

miers préparatifs du combat libérateur dansle ter r itoire des Ath Jennad. Il rentrait sou-vent tard dans la nuit, sans me préciser d’oùil venait ni sa destination le lendemain. Il agis-sait dans la discrétion la plus absolue. Mais àun moment donné, il était recherché. L’arméefr ançaise était infor mée de ses activités.Contraint de quitter sa région, il se réfugiait àTizi-Ouzou, d’où il continua à approvision-ner, notamment en denrées alimentaires ethabits, les siens ainsi que les moudjahidinesissus de diverses régions de Kabylie», raconteHasni Outhemrane. Le chef de famille étantclassé parmi les individus activement recher -chés et condamnés à vivre loin des leurs,Hasni Outhemrane et ses enfants étaientdépourvus, pour un bon bout de temps, deleur ration de ravitaillement, par les autor itéscoloniales implantées au mythique camp d’AtMalek, en plein centre d’Abizar. Intercepté àl’improviste à Tizi-Ouzou, l’Hadj MehallaSaïd a été ar rêté et fut pr isonnier. Toutefois,toutes les tentatives et les exactions exercéessur lui par les soldats français, afin d’obtenirun quelconque renseignement utile et pou-vant ser vir à capturer ses compagnons,étaient sans effets. En résistant et niant enbloc les gr iefs retenus contre lui, il fut finale-ment acquitté. Il quitta la pr ison et reprendradirectement la fourniture de denrées alimen-taires et habits à sa famille et aux maquisards.Mais, il a dû quitter le ter r itoire national, uneannée avant le cessez-le-feu, car son nomavait été soigneusement confié, encore unefois, aux autor ités militaires françaises. Il nerentre au pays qu’après la proclamation del’indépendance de l’Algér ie. Après la guer re,il mènera une vie calme parmi les siens pours’en aller en 2008. A retenir, par ailleurs, que

la belle-famille de Hasni Outhemrane consti-tue un fief de fidèles et valeureux révolution-naires. Mehalla Amar, qui était commissairepolitique pendant la guer re, ainsi queMohand et Ali, pour ne pas les citer tous, tom-baient en mar tyrs au champ d’honneur. Dèsl’enclenchement de l’insur rection armée, lesr éunions impor tantes des maquisar ds sedéroulaient dans la demeure familiale deBoudjemaa Mehalla au-dessous de laquelleon avait creusé un abr i. La maison serviraainsi d’entrepôt de stockage et de par tage destenues militaires et même de munitions deguer re aux moudjahidines. C’était HasniOuthemrane et ses fidèles accompagnatr icesqui s’en chargeaient. La demeure familialeétant devenue un refuge sûr et une vér itablecourroie de transmission d’armes aux maqui-sar ds, Boudjemaa Mehalla et sa famillen’avaient d’autre choix que de prendre la des-tination d’Alger. Par ailleurs, à l’état civild’Azeffoun, d’où dépendait ter r itor ialementet administrativement Abizar, avant le décou-page administratif de 1984, la moudjahidaMassout-Mehalla Hasni est inscr ite commeprésumée 1927. Mais elle en a plus parce que,dit-elle, elle n’a pas été por tée sur le registredes naissances de cette époque-là à temps, vul’éloignement de son village natal du siège dela mair ie d’Azeffoun. Actuellement, HasniOuthemrane mène, dans la quiétude du villa-ge natal, une vie paisible et toute contente dudevoir accompli envers son pays. L’hommagerendu ici à ces valeureux combattants épr is deliber té, à l’occasion de la célébration dusoixante-deuxième anniversaire de la tenuedu Congrès de la Soummam, est mér itoire.C’est même un devoir.

Djemaa Timzouert

Page 4: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

APC DE BÉNI DOUALA Commissions non installées, Compte Administratif non approuvé, BS non voté�

Dimanche 19 août 2018 L’ÉVÉNEMENT 3

Le maire dénonce et accuse le chef de daïra

Le maire de la commune, M.Fekhar Amar, n’est pas alléavec le dos de la cuillère pour

dénoncer la situation que vit sonassemblée : «Nous avons été installécomme P/APC, conformément à laréglementation. Nous avons entaménotre programme par la composi-tion de l’exécutif et des commissionspermanentes, pour être rapidementefficaces et prendre en charge lesdoléances de nos concitoyens, carnotre APC a connu un long blocagedurant le mandat précédent. Nousavons tout fait dans les règles del’ar t et en conformité avec la légis-lation en vigueur. Hélas, l’approba-tion de la daïra n’a pas été au ren-dez-vous. L’installation des com-missions n’a pas eu l’aval de ladaïr a malgr é nos tentatives dedébloquer la situation. Nous avonsmême fait appel au wali et adresséune lettre ouver te au ministre del’Intér ieur et des collectivitéslocales», a-t-il assuré. Allant plusloin, le maire aver tira : «Béni doua-

la n’est pas à vendre, le peu de fon-cier encore disponible doit êtreréservé pour des projets d’utilitépublique. Aucun millimètre ne seracédé hors du cadre de ce que permetla loi». Dans sa lancée, le mairesignalera : «Je suis menacé physi-quement, mes déplacements sontsur veillés et les provocations semultiplient. Je le dis et le répète, lefoncier de Béni Douala ne sera pasbradé. Je me suis engagé devant lescitoyens à respecter la légalité». Etde rappeler : «Nous avons effectuétoutes les démarches, nous avonssaisi la tutelle, la justice, en vain.C’est un blocage administratif. Les

élus n’ont r ien à voir dans cettesituation, il n’y a aucun différendentre nous, le blocage vient de ladaïra». Plus loin dans son interven-tion, M. Fekhar déplorera : «Si lescommissions ne sont pas installées,ni le compte administratif approuvéni le Budget Supplémentaire voté,c’est inévitablement le blocage.Nous avons demandé un arbitrage,mais c’est malheureusement le statuquo. On veut pousser le maire versl’er reur, mais je me suis interdit cegenre de compor tement, je prône lacollégialité et la démocratie». LeP/APC ajoutera : «On me reprochede figurer comme membre dans la

commission des finances… Eh bien,dans d’autres APC, ce sont lesmaires qui président les commis-sions des finances. Le CA est la clévers le BS et si ce dernier n’est pasvoté, on sera dans l’incapacité depayer les fonctionnaires, on nouscoupera l’électr icité, l’eau et le gaz.La situation urge ! C’est pourquoinous avons appelé à cette rencontre,en vue d’informer la population surce qui se trame au niveau de notreAPC. Nous n’avons pas le droit denous taire». Après cet appel à lapopulation, la situation tendait à sedébloquer, mais le maire s’inter rogeet cr ie à une tentative d’humiliation: «Dès l’affichage invitant la popu-lation à ce meeting, le chef de daïraa invité les 18 élus de l’APC à uneréunion, avec pour ordre du jour lefonctionnement normal de l’APC,excluant le maire. Suis-je venu de laplanète Mar s ? Et comme parenchantement, on ne par le plus deblocage ! Ce compor tement a pourdessein de diviser et humilier. Onm’a également appelé de la wilayapour me demander de ne pas tenirce meeting et me dire qu’ils sontprêts à signer même à blanc. Non !La population a le droit de savoir,mais jamais plus de violence ni dechaos». Le maire fera égalementsavoir : «Lors de cette réunion de la

daïra, les cadres de l’APC ont étéinsultés. Nous dénonçons ce genrede compor tement, nos fonction-naires et notre SG sont compétentset intègres. Nous sommes pour dessolutions concer tées et pacifiquesavec les comités de villages, le mou-vement associatif et la population.Non à l’abus de pouvoir et non à laviolence d’où qu’elle vienne». Asignaler que d’autres élus, mêmeceux de l’opposition, ont pr is laparole et dénoncé un «blocageadministratif», appelant à des solu-tions «pacifiques» pour la pr ise enchar ge des pr éoccupations descitoyens et assurer le développe-ment de la commune des AthDouala. Un débat avec la popula-tion a également été engagé, avecl’intér êt de la commune commepr incipal sujet. A rappeler que lesélections locales du 23 novembre2017 ont donné une major ité desièges à la liste indépendante«Timlilit» avec 5 sièges. Le FFS alui aussi obtenu 5 sièges, mais avecmoins de voix. Le RCD a eu 4 sièges,le RND 3 et le FLN 2. Une alliances’est constituée entre la liste indé-pendante, le RCD, le RND et leFLN. Les élus du FFS ont euxpréféré rester dans l’opposition.

Hocine T

Le meeting auquela appelé le maire

d’Ath Douala etl’ensemble de ses

élus, hier, sur laplace de la mairie, adrainé des dizainesde citoyens, venus

s’enquérir dela situation de

blocage dont estvictime leur APC.

FEKHAR AMAR, P/APC de Béni Douala

«Le patrimoine de la commune ne sera pas bradé»La Dépêche de Kabylie : Quelles sont les vraies raisons de ce blocage ?

Fekhar Amar : Laissez-moi vous dire quenous avons hér ité d’une situation que nousne pouvons pas accepter. Brader le patr i-moine de la commune n’est pas à l’ordre dujour durant ce mandat. Nous sommes prêtsà batailler. Nous ne laisserons pas lemoindre millimètre car ré par tir indument.Les détracteurs et les amateurs de ce genrede choses n’ont qu’à aller ailleurs et je lesaver tis. Je l’ai écr it officiellement au wali,impossible de donner quoi que ce soit sansla loi. Voilà ce que je pense, sans plus. Ondéfend la légalité et je pense qu’il y a despersonnes qui ont des problèmes avec lalégalité. Ce sont ceux-là la cause du blocage.Nous défendons nos droits et le mal estnotre ennemi, c’est clair.

Quelles sont les conséquences directes de ce blocage sur la commune ?

C’est le black-out. Ni versement de salaires,ni charge obligatoire, ni aucune pr ise encharge. Le développement est nul. Les pro-jets sont tous bloqués car ils doivent êtreinscr its au BS. Nous avons plus d’une qua-r antaine d’opér ations bloquées. Notreargent, l’argent propre à la commune, nousn’avons pas le droit de le dépenser si lasituation n’est pas débloquée.

Diriez-vous qu’il y a une volontéqui veut instaurer la violence etle chaos dans la commune ?

L’ancien wali Hmimed nous disait : «Ondirait qu’il y a une volonté occulte qui tireBéni Douala vers le bas». Mais là franche-ment, je ne peux pas me prononcer, je nesais pas. Nous travaillons dans la clar té,dans la transparence et la légalité. Ceux quise dresseront devant nous seront vaincus,pacifiquement. Quant aux trucs occultes,

j’espère que ce n’est pas le cas.

Apparemment, la situation tend à se débloquer. Quelles sont les mesures urgentes que vous allez prendrepour remettre le train sur les rails ?

Notre urgence, c’est faire voter le BS, pourdébloquer bon nombre d’opérations. Nousallons travailler dans pratiquement tous lessecteurs : l’hydraulique, la jeunesse, lasanté, l’électr icité… Nous avons un peu detout dans ce BS. Nos espoirs sont basés surce budget. Les associations spor tives, cultu-relles, scientifiques et environnementalesseront toutes aidées. Nous avons des asso-ciations, notamment, spor tives qui rempor-tent des titres nationaux et internationaux,mais jusqu’à présent nous avons les mainsligotées. Nous allons les soutenir. Noussommes là pour accompagner tout lemonde. Le BS est essentiel dans la vie d’unecollectivité locale.

La rentrée sociale et scolaire pointà l’horizon, l’APC est restée bloquéedepuis novembre, ce qui a engendré du retard… Que faire pour le rattraper ?

En effet, c’est la course contre la montre.Nous allons essayer d’impliquer tout lemonde pour éponger ce retard. J ’ai déjàdemandé au SG et au chef de service desfinances de commencer à élaborer le BSpour gagner du temps, nous avons une cer -taine expér ience. Dans quelques jours, jevais inviter la commission finances à tra-vailler et nous informerons la population dela suite des événements. Nous travailleronsles week-ends et la nuit s’il le faut, pour sur -monter cette pér iode de turbulence sansheur ts et sans incidences négatives.

Entretien réalisé par H. T.

«Le projet révolutionnaire du FFS vise l’instauration d’un État social»Intervenant, hier, lors d’un un meeting

populaire à Ouzellaguen, à la veille dela célébration du 20 août, Ali Laskri,membre du présidium du FFS, a soulignéque son parti reste toujours «fidèle auserment de Novembre et à la plateformede la Soummam». Faisant le parallèle entreles congressistes de la Soummam et la basemilitante de son parti, l’orateur a indiquéque «le FFS milite pour la démocratie,pour les droits de l’Homme, les droitspolitiques, économiques, sociaux,identitaires et le droit d’avoir des droits».Ali Laskri a soutenu dans ce sillage que

«le projet révolutionnaire du FFS visel’instauration d’un Etat social où l’hommeest considéré comme le centre et lafinalité du développement. Ses valeursfondamentales sont la justice sociale, larépartition équitable des ressources, lasolidarité, l’intérêt général partagé etprévalent sur les intérêts individuels»,insistant que le consensus prôné par sonparti est «populaire, sain et sincère, et nonun consensus d’appareil». Dans le mêmeregistre, l’intervenant a expliqué que «leFFS inscrit son action dans la durée avec la mobilisation des citoyens et des acteurs

autonomes de la société civile pourexpliquer sa ligne politique, y faire adhérerla majorité du peuple et créer un rapportde force favorable à un consensus nationalrépondant à l’aspiration de tous pourmettre fin au régime actuel et permettrel’avènement d’une deuxième républiquefondée sur le droit et la démocratie»,rappelant que le FFS a été créé en 1963dans cet esprit. Décochant quelquefléchettes en direction des décideurs,l’orateur a dit que «le régime prône lacontinuité, poursuit l’option de l’alternanceclanique en opposition à l’alternative

démocratique, ne cesse de discréditer lavéritable opposition», et ce, a-t-il précisé,dans le but «de l’isoler afin de la couper dela population et de la diaboliser». En guisede conclusion, le membre de l’instanceprésidentielle du FFS a fait savoir que saformation politique œuvrera «à fédérertoutes les énergies, les volontés, les forcesqui croient aux valeurs de Novembre et dela Soummam, des droits de l’Homme, dela démocratie et souscrivent à l’éthiquesuivante : celle qui dit NON à la politiquede la force, OUI à la force de la politique».D. S.

ALI LASKRI, à Ouzellaguen

Page 5: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

CNAC TIZI-OUZOU Plus de 9 000 micro-entreprises créées

Le feuilleton de la miseà mor t de plusieur sentrepr ises de l’État,

dites déficitaires, reste enco-re aujourd’hui vivace dansl’espr it des algér iens, notam-ment ceux qui ont perdu leurposte de travail. En 2004, laCNAC a été élargie par undispositif de soutien à lacr éation de micro-entre-pr ises et à l’extension desactivités des chômeur s.Depuis, des millier s demicro-entrepr ises ont étécréées et des milliers d’em-plois ont été génér és.Cer taines sont aujourd’huien difficulté, d’autresprospèrent ! Pour connaitrela réalité dans l’opération deremboursement, Samaïl Aïtoufella chef de dépar tementet actuellement directeurintér imaire fait le point :«Depuis la création du dispo-sitif de soutien à la créationet à l’extension des micro-entrepr ises en 2004, il a étécrée 9337 micro-entrepr ises

qui ont été à la base de lacr éation de 19 067 postesd’emploi permanents. Nousavons enregistr é sur cetimpor tant nombre, le déficitde seulement 126 entre-pr ises. Pour nous, le seulindicateur du déficit de l’en-trepr ise, c’est l’interventiondu fond de gar antie. Auniveau de la CNAC, nousavons un taux de rembourse-ment de 70% . Les 30% res-tants sont des micro-entre-pr ises qui ont des difficultés.Pour leur permettre de seredresser, nous continuonsde les accompagner et de lessoutenir pour justement lesfaire ar r iver à honorer leurcrédit et à pérenniser leursactivités».

Des dispositifspour la communauté établie à l’étrangermis en placeAu sujet des nouveautésmises en place par la CNAC,

le directeur intér imaire apar lé de quatre dispositifs«le premier dispositif concer -ne la communauté algér ien-ne établie à l’étranger. Lespor teurs de projets algér iensrésidants à l’étranger répon-dant aux conditions fixéespar la CNAC (comme c’est lecas pour les promoteur slocaux), peuvent prétendre àl’accompagnement de laCNAC et à bénéficier dufinancement tr iangulaire etdes avantages fiscaux etparafiscaux, à la seule condi-tion de payer l’appor t per -sonnel en devises. Le deuxiè-me dispositif concer ne lesgens qui possèdent des fondset qui n’ont pas besoin dufinancement tr iangulaire.Ces gens-là, peuvent monterleur projet et bénéficier desavantages de la CNAC àl’instar des autres promo-teurs. La troisième facilita-tion concerne l’extension quiétait aupar avant condi-tionnée par l’âge de 50 ans etmoins. A présent, même ceuxâgés de plus de 50 ans peu-

vent prétendre à l’extensionde leurs entrepr ises, à condi-tion qu’ils soient en situationr égulière vis avis de laCNAS, la CASNOS et lesimpôts et qu’ils aient déjàremboursé 70% de leurs cré-dits et qu’ils aient troisbilans dont deux positifs.Enfin, le dispositif concerneaussi les univer sitairesdiplômés qui peuvent créerleur entrepr ises dans diffé-rents domaines, même sil’activité projetée n’est pasen relation avec leur qualifi-cation». M. Ait Oufella rap-pelle aussi les missions de laCNAC et ses avantages«Notre caisse gère trois dis-positifs, à savoir, l’indemni-sation des chômeurs ayantperdu leur emploi pour desconsidérations économiques,le dispositif de soutien à lacr éation de micro-entre-pr ises et son extension etenfin le dispositif d’encoura-gement et d’appui à la pro-motion de l’emploi. Nosconditions exigent d’être âgéentre 30 et 50 ans, être chô-meur, avoir une qualificationen rappor t avec l’activité etaussi avoir des capacités deverser l’appor t initial qui estde 01% pour les projets demoins ou égaux à 5 millionsde dinars et de 02% pour lesprojets de10 millions dedinars. Nos avantages sontimpor tants, il s’agit d’unaccompagnement personna-lisé, d’un cr édit bancairebonifié à 100% , une forma-tion gratuite et des avantagesfiscaux et parafiscaux. Il yaaussi des avantages dans lerembour sement puisque lepromoteur bénéficie de troisans de différé, la durée glo-bale de remboursement estde 8 ans pour la banque et5ans pour la CNAC», aconclu M. Ait Oufella.

Hocine T

À l’origine, lacaisse nationale

d’assurancechômage a étémise en place

depuis le milieudes années

1990 pourverser les

indemnitésdes travailleurs

ayant perduleur emploi

pour desraisons

économiques.

Dimanche 19 août 2018ACTUALITÉ4

Seules 126 sociétéssont en difficulté

Lutte contre la contrebande

Saisie de 20 tonnes de ciment et 7 tonnes de denrées alimentairesD’impor tantes quantités de ciment

et de denrées alimentaires ont étésaisies, mardi dernier, par des détache-ments de l'Armée nationale populaire(ANP). En effet, pas moins de 20 tonnesde ciment, 7 tonnes de denrées alimen-taires et 400 litres de carburant, des-tinées à la contrebande, ont été saisiespar des détachements de l'Armée natio-nale populaire (ANP) à Bordj BadjiMokhtar et In Guezzam, selon un com-muniqué du ministère de la Défensenationale (MDN). «Dans le cadre de lalutte contre la cr iminalité organisée, desdétachements de l'Ar mée nationalepopulaire ont saisi, le 14 août 2018, lorsd'opérations distinctes menées à BordjBadji Mokhtar et In Guezzam (6eRégion militaire), un camion, un véhi-

cule tout-ter rain, vingt (20) tonnes deciment, sept (7) tonnes de denrées ali-mentaires et 400 litres de carburant,destinées à la contrebande, tandis quedes éléments de la Gendarmer ie natio-nale ont saisi 1 979 compr imés psycho-tropes à Ghardaïa (4e RM)», indique leministère dans son communiqué. Parailleurs, «des gardes-côtes ont inter -cepté, à Annaba et Skikda (5e RM),neuf (9) plongeurs sans autor isation etsaisi leurs moyens de plongée et 2 fusilsde pêche sous- mar ine, alors que 17migr ants clandestins de différentesnationalités ont été interceptés àAnnaba, Laghouat et Tlemcen», a enco-re indiqué la même source, rappelantqu’une tentative de contrebande deplus de 4 tonnes de denrées alimentaires

avait été mise en échec, samedi dernier,à In Guezzam, par un détachement del'Ar mée nationale populaire (ANP).«Un détachement de l'Armée nationalepopulaire a mis en échec, le 11 août2018 à In Guezzam (6ème Région mili-taire), une tentative de contrebande de4,4 tonnes de denr ées alimentaireschargées à bord de trois (3) véhicules»,précise la même source. Dans le mêmecontexte, un détachement combiné del'ANP «a intercepté, à Bor dj BouArrer idj (5ème RM), un narcotrafi-quant en possession de 25 kilogrammesde kif traité, tandis que 22 quintaux detabac et 450 unités de différentes bois-sons ont été saisies à Biskra et Ouargla(4ème RM)».

L. O. CH

Huit morts parnoyade en 48 heures,au niveau national

Béjaïa, la wilayala plus meurtrieLes services de la Protection civile ont fait état de huit

personnes décédées par noyade, en deux jours, auniveau national, précisant que la wilaya de Béjaïa a connule bilan le plus lourd avec trois morts. «Durant la périodeallant du 16 au 18 août 2018, les secours de la Protectioncivile ont enregistré huit cas de décès par noyade évacuésvers les établissements de santé», lit-on dans le bilan rendupublic, hier, par la Direction générale de la protection civi-le. «Il s’agit de trois personnes de sexe masculin décédées,à Béjaïa, dont deux en mer, à savoir, un jeune de 19 ansrepêché à la plage de la commune d’Aokas, et un autrede 20 ans repêché à la plage de la commune de Souk ElTenine, et un homme de 59 ans décédé dans une mared’eau dans la commune de Tifra». Le même bilan fait étatégalement d’un jeune homme âgé de 18 ans décédé à laplage Les Dunes, commune d’Ain Turk à Oran, d’un autrejeune homme de 22 ans repêché à la plage Djnen el Beycommune de Seraidi, à Annaba, d’un homme de 53 ansdécédé noyé à la plage mazer, commune de Djinet, àBoumerdès, d’un enfant de 14 ans repêché décédé à laplage sahel commune d’Oued el Adjoul, à Jijel, et d’unenfant âgé de quatre ans (4 ) décédé noyé à la plage Dakaracommune de Ben Abdelmalek Ramdane, à Mostaganem.Par ailleurs, durant cette période, plusieurs accidents de lacirculation ont été enregistrés, dont 14 accidents mortels«ayant causé la mort de 23 personnes sur les lieux d’acci-dents et 39 autres blessées, traitées sur place, puis éva-cuées vers des structures hospitalières par les secours de laprotection civile», a indiqué le même document. Les bilansles plus lourds ont été enregistrés au niveau des wilayas«d’Illizi, avec six décès et un blessé, la wilaya d’Ain Deflaavec quatre décès et huit blessés, la wilaya de Ghardaïaavec trois décès et deux blessés, et la wilaya de Djelfa avectrois décès et quatre blessés». À noter que les unités de laprotection civile ont enregistré, durant la même période, 5006 interventions, dans les différents types d’interventionspour répondre aux appels de secours, suite à des accidentsde la circulation, accidents domestiques, évacuations sani-taires, extinctions d’incendies et dispositifs de sécurité…Samira Saïdj

BOUMERDÈS Affairede l’assassinat sur la plage

Six suspectsimpliqués dansle meurtre arrêtés

L’affaire du jeune Mansouri Djalal âgé de 28 ans,originaire de la wilaya de Boumerdès, résidant à Bab

Ezzouar, mortellement poignardé la semaine dernière surla plage dite la roche brisée de la commune de Boumerdès,commence à avancer. L’on a appris d’une source fiable queles éléments de la gendarmerie nationale ont réussi à mettrela main sur six individus impliqués dans ce crime crapu-leux. Notre source ajoute que l’auteur de ce crime, actuel-lement en fuite, est un repris de justice et il a quitté la pri-son il y a de cela à peine 15 jours. L’enquête poursuit soncours pour déterminer les causes et les circonstancesexactes du meurtre qui a mis en émoi la population localeet les estivants.Hocine Amrouni

ONU

Décès de l'anciensecrétaire général Kofi AnnanL'ancien secrétaire général de l'ONU et prix Nobel de la

paix, Kofi Annan, est mort à 80 ans après une "courtemaladie", a annoncé samedi à Genève sa fondation. "C'estavec une immense tristesse que la famille Annan et laFondation Kofi Annan annoncent que Kofi Annan, anciensecrétaire général des Nations unies et lauréat du Nobel dela paix, est décédé paisiblement samedi 18 août après unecourte maladie", a déclaré la fondation dans un communi-qué. Le diplomate est mort dans un hôpital de Berne, enSuisse, selon des médias. Né en avril 1938 à Kumasi, auGhana, Kofi Annan avait été secrétaire général de l'Onuentre 1997 et 2006. En 2001, il s'était vu décerner le prixNobel de la paix, conjointement avec l'Organisation desNations unies pour leur travail "pour un monde mieuxorganisé et plus pacifique".

Page 6: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

Dimanche 19 août 2018 ACTUALITÉ 5

«Il y a une abondance del'offre sur le marchénational avec cinq mil-

lions de têtes destinées au sacr i-fice de l'Aïd cette année. Uncheptel qui n'est pratiquementpas concerné par le r isque decontamination par cette mala-die vir ale», a assur é, M.Kaddour Hachimi, lors d'uneconférence de presse qui a eulieu, jeudi, à Alger, sur les pré-paratifs de la fête de l'Aïd. Il atenu à préciser, dans ce sillageque, le virus a touché quelquestêtes seulement du cheptelbovin, et la situation a été mai-tr isée dans un délai très cour t.«Le virus qui a resurgi depuis2014 a touché en 2018, les ani-maux bovins encore jeunes quin'ont pas été immunisés lors des

campagnes de vaccinationpr écédentes, car ils n' étaientpas encore nés», a-t-il dit. Etd’ajouter : «A ce jour, 8.000bêtes ont été vaccinées.» Parailleurs, en prévision de la fêtede l’Aïd, en plus des 15.000vétér inaires fonctionnairesmobilisés pour assurer la per -manence durant cette fête reli-gieuse et tout au long des jours

qui la précèdent, «nous avonsfait appel à 9.000 autres vétér i-naires praticiens pour assurer lacouver ture sanitaire du chepteldur ant cette occasion», a-t-ilajouté. II a indiqué, égalementque des br igades mobiles vontsillonner des villes et effectuerdes contr ôles au niveau desquar tier s et des abattoir s,durant le jour de l'Aïd, «afin de

vér ifier les carcasses et sensibili-ser les citoyens contre des éven-tuelles r isques sanitaires tels lekyste hydatique qu'on peutretrouver dans le foie ou lespoumons du mouton». «Avantl'égorgement de la bête, nous nepouvons pas pr évenir lesr isques,car ces kystes sont indé-celables chez les animauxvivants, d'où la nécessité d'uncontrôle vétér inaire de la car -casse animale après l' égorge-ment de la bête.» S’agissant del'enquête sur la viande de mou-ton avar iée qui a pénalisé cer -taines familles durant les deuxpr écédentes fêtes de l'Aïd,M.Kaddour Hachimi a avancédeux causes. Il s’agit du gavagedes animaux avec une alimenta-tion concentr ée en éner giedur ant une cour te pér iode,conjugué aux mauvaises condi-tions d'hygiène. Selon lui, l'en-quête de la commission installéepar les services du ministère aréfuté l'hypothèse de médica-ments vétér inaires prohibés. «Iln'existe aucune preuve pouvantincr iminer les médicaments àusage animal commercialiséspar les grossistes ou les vétér i-naires», a-t-il estimé.

S. S.

Selon le directeurdes servicesvétérinaires

(DSV) auprèsdu ministère del'Agriculture, duDéveloppement

Rural et de laPêche, Kaddour

Hachimi Karim, lecheptel ovin n’apas été touché

par la fièvreaphteuse.

«Le cheptel ovin n’est pas concerné»

1 737 commerçants réquisitionnés

FIÈVRE APHTEUSE Le ministère de l’Agriculture rassure

BOUIRA Permanence de l’Aïd El-Adha

Àl’occasion de l’Aïd El-Adha, la direction du com-

merce de la wilaya de Bouiraprévoit la mise en place d’undispositif de permanence et decontrôle pour garantir la dispo-nibilité des produits de premiè-re nécessité durant cette pér io-de. En effet, lors d’une visiteeffectuée au niveau de la direc-tion du commerce, le chef dubureau d’observation du mar-ché nous a cer tifié la mise enplace d’un planning de perma-nence pour quatre jour s àcompter du premier jour de

l’Aïd, et ce, comme à chaqueannée : «Nous avons réquisi-tionné dans les alentours de 1737 commerçants dans toute lawilaya», a-t-il déclaré. Il ajoute-ra : «L’obligation de permanen-ce concerne, entre autres, les126 boulanger ies de la wilaya, 1554 commerces entre alimenta-tion générale et marchands defruits et légumes, 2 laiter ies, 44stations de service ainsi que 3unités de production d’eauxminérales... Et pour veiller surle bon déroulement de cette opé-ration, nous avons mobilisé 76

agents de contrôle répar tis en38 br igades chargés de faire lesuivi de la permanence». Ainsi,et d’après les assurances de ladirection du commerce, lecitoyen n’a guère à s’inquiéterquant à ses besoins commer-ciaux en ces jours de fête. D’unautre côté, le directeur par inté-r im de la direction des trans-por ts a tenu également à rassu-rer les citoyens par rappor t à ladisponibilité des moyens detr anspor t et l’ouver ture desgares durant les jours de l’Aïd.«Nous assurons le tr anspor t

urbain et suburbain au niveaude toute la wilaya de Bouira etmême entre la wilaya de Bouiraet d’autres wilayas. Par ailleurs,nous avons contacté les repré-sentants directes des diverseslignes de transpor t urbain pourassurer la permanence durantles jours de fête. Nous mettonségalement à disposition destr anspor teur s, des licencesexceptionnelles afin d’assurer letranspor t sur les lignes qui souf-frent d’un manque d’effectif»,a-t-il affirmé.

Sarah M

Les maquignons occasionnels profitent bien� Béjaïa

Se faire un peu d’argent ou comme on ditmettre un peu de beur re dans les épi-

nards n’est jamais trop mauvais, sur tout àl’approche de l’Aïd El-Adha, fête quidemande beaucoup d’argent au moment oùle por tefeuille des pères de famille est déjàsiphonné par les fêtes de mar iages des amiset des proches. De plus, juste après la fête, ilfaut prévoir la rentrée scolaire avec son lotde dépenses en habits pour les enfants et endépenses de four nitures scolaires. Pourpalier à toutes ces dépenses, beaucoup depères de famille aux ressources limitées onttrouvé l’astuce de l’achat et de la vente demoutons. En effet, des fonctionnaires envacances ou qui prennent des congés sanssoldes, des travailleurs d’usines, des chô-meurs et même des étudiants qui veulentbien préparer leur rentrée à l’université se

découvrent des dons insoupçonnés demaquignons. Pour cela, il suffit de disposerd’un garage qui donne sur route, de préfé-rence très fréquentée, ou à défaut d’unespace clôturé en bordure de la route poury parquer les moutons qu’ils auront achetéà un bas pr ix dans les villes des HautsPlateaux et d’attendre l’ar r ivée des clients.Les lieux sont bien sûr mis en évidence pardes murets de bottes de foin et les bêlementsdes moutons. Généralement, ces maqui-gnons d’occasions évitent les agneaux à baspr ix, c’est à dire infér ieurs à 25 000 DA etles grands moutons dont le pr ix dépasse les50 000 DA. Ils savent d’expér ience que cesont les moutons à pr ix moyens que la majo-r ité des gens recherchent et dont il y a leplus de bénéfices à réaliser. Dès le dépar t,ces maquignons tablent sur une marge

bénéficiaire de 15 à 20 000 DA ou plus partête. Mais après marchandage, ils se contentd’un bénéfice de l’ordre de 10 à 15 000 DApar mouton vendu. D’autres maquignonsamateurs qui n'aiment pas se déplacer niaux Hauts Plateaux ni ailleurs et qui nes’encombrent pas de garages ou d’enclos àmoutons, savent quand même commentexploiter de manière juteuse la cour tepér iode qui précède la fête du sacr ifice. Ilsse rendent tôt le matin dans un des points devente autor isés ou non et achètent deux,trois ou même quatre moutons d’un camionqui vient de franchir le por tail d’entrée dupoint de vente, se choisissent un coin dans lesouk et les revendent un à un en gagnantaprès marchandage un bénéfice de 3 à 5 000DA sur chaque tête de mouton vendue.

B. Mouhoub

Le pr ix de la pomme de ter re connaitune hausse ver tigineuse ces derniers

jours. «Les pr ix de gros de la pomme deter re, distr ibuée au compte-gouttes, pour -raient bien faire l'objet de spéculation àl'approche et durant les jours de l'AïdEl-Adha», affirme le président de laCommission nationale des mandatairesdes marchés de gros, M. MohamedMedjbar. «Ce marché est détenu parune mafia de la pomme de ter re qui vise à maximiser son gain au détr iment ducitoyen, en manipulant l'offre émise surle marché», a indiqué ce responsable dansun entretient accordé à l’APS. Il révèleque des centaines de tonnes de pomme deter re sont actuellement gardées dans desfr igos et ne sont distr ibuées qu'au compte-gouttes, afin de faire pression sur l'offre etdonc sur les pr ix de vente en gros. «Cespr ix de vente en gros influent inévitable-ment sur les pr ix en détail qui r isquentd'augmenter à la veille et pendant lesjours de fête, prévus les 21 et 22 août pro-chains», a-t-il aver ti. À l'exception de lapomme de ter re, M. Medjbar a assuré queles pr ix du reste des fruits et légumesobéiront aux mécanismes de l'offre et dela demande sur le marché de gros lors desprochains jours de fête. Ainsi, le respon-sable s'attend à ce que leurs pr ix se stabi-lisent durant les fêtes, si ce n'est qu' ilsconnaissent une légère hausse du fait dumanque du personnel de cueillette. Ilexplique également que «l'offre pour raitéventuellement baisser sur le marché degros en raison du manque de cueilleurssur les plantations, eux qui viennent géné-ralement de différentes wilayas du pays etqui rentrent fêter l'Aïd chez eux. De cefait, les pr ix tendent par fois à augmenterdurant ce genre d'occasions». Toutefois,M. Medjbar a prévenu que les pr ix desnavets et de la courgette pour raient, parcontre, augmenter vu que ces deux pro-duits connaissent une for te demande lorsdes fêtes, contrairement aux autres joursde l'année. Pour ce qui est, en outre, despr ix des fruits frais, même de saison, quirestent quand-même élevés, M. Medjbarexplique que l'offre nationale avait dimi-nué durant les dernières années et plu-sieurs plantations avaient viré vers laculture de légumes, ou avaient été car ré-ment abandonnées. Par ailleurs, ce res-ponsable explique que l'augmentation nonjustifiée des pr ix des fruits et légumesfrais et qui sont pér issables (contraire-ment à la pomme de ter re fr igor ifiée) sepratique sur le marché de détail et nonpas sur celui de gros. Il estime ainsi quec'est sur le marché de détail que les pr ixsont gonflés vu que «les détaillants appli-quent des pr ix libres», contrairement auxgrossistes. Pour tant, ces dépassementsfaits au détr iment des consommateurs nesont souvent pas sanctionnés sur le mar-ché de détail, alors que les services decontrôles habilités surveillent la seule qua-lité des produits et non les pr ix pratiquéspar les commerçants, a encore indiqué lamême source.L. O. CH

AGRICULTURE Haussedes prix de la pommede terre

Les spéculateurspointés du doigt

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

Page 7: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

Ainsi, dès les premièresheures de la matinéede vendredi, les

jeunes volontaires et lesagents communaux ontentamé leur action de net-toyage des rues. Le travail aété mené à l'aide des engins,des camions et des tracteursde travaux publics, mobiliséstoute la journée pour effacerles déchar ges sauvages etpour transpor ter des monti-cules de déchets au CET deBoghni. Les communes voi-sines, ainsi que les entrepre-neurs ont aussi mis à la dispo-sition de la commune leurmatér iel, ce qui dénotel' intér êt d'une telle action.Sur le ter rain, cet effor t sup-plémentaire de la mission quiest dévolu à la collectivité

d'assurer la propreté et delutter contre les formes d' in-salubr ité, a révélé l'ampleurdes atteintes à l'environne-

ment, constatées notammentà la pér iphér ie du chef-lieucommunal, avec la proliféra-tion de décharges sauvages

comme c' est le cas àIchiouache et à proximité desnouvelles cités de Tirmitine.Au terme de ce volontar iatauquel ont pr is par t tous lesmembres de l'exécutif com-munal, tous les points noir sde cumul de déchets ména-ger s jetés anarchiquementpar des citoyens insoucieuxont été éliminés. De plus, lapar ticipation des jeunesstructurés dans des comitésde quar tiers et associationsconstitue une forme de pr isede conscience pour envisagerd' autres actions. Tout demême, il faut signaler que denombreux habitants de laville de Boghni ne cessentd'expr imer leur mécontente-ment au vu des décalagesconstatés dans la collecte desor dures ménagères assur éepar l'APC. Ce problème estun sér ieux défi pour une com-mune en pleine extensionur baine et en manque demoyens humains et matér iels.

Merzouk Haddadi

Dimanche 19 août 2018 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jou

r

Page 09

TIZI-GHENIFFCHEMINI M'CHEDALLAH

Page 10

Le CFPA dotéd'un internat

Les apiculteursen formation

Place àl'aménagement desroutes communales

Page 08

L'appel lancépar l'APC de

Boghni à sescitoyens pour

la participationà la campagne

de nettoyagede la ville a été

entendu par les jeunes, les

comités dequartiers et lestravailleurs de

la commune.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 4:22 12:39 16:23 19:19 20:59FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 04:17 12:35 16:19 19:15 20:55Bouira 04:21 12:37 16:21 19:17 20:57

BOGHNI Campagne de nettoyage de la ville

Les comités de quartiers sesont mobilisés

Aït Yahia

Le jeune Zemihi Mohand, résidant à AitMellal, dans la commune d’Aït Yahia,

atteint de la myopathie de Duchenne, estcloué à son fauteuil roulant depuis plusd’une dizaine d’années. Aujourd’hui, âgéde vingt deux ans, souffrant d’une défor-mation de la colonne vertébrale, Mohandse retrouve dépendant de sa mère dont lesmoyens financiers limités ne lui permettentde lui assurer que le pain quotidien. Sadouleur s’accroit en voyant la santé deson fils dépérir chaque jour un peu plus.«C’est avec une immense douleur que j’osem’adresser à toute âme charitable pour me

venir en aide pour pouvoir prodiguer dessoins à mon fils atteint de cette maladiegrave et évolutive», écrit-elle dans un mes-sage, portant les cachets de l’APC d’AïtYahia et des villages Aït Mellal etTagwnits, adressé à tous les bienfaiteurs.«Le but de mon appel est de parvenir àconstituer une prise en charge financièrequi permettra à mon fils d’accéder auxsoins indispensables qui lui éviteront unemort certaine», ajoute la mère qui ditqu’elle ne peut pas assister de façonimpuissante à sa mort. Dès l’âge de onzeans, Mohand était condamné à rester à la

maison, ne pouvant plus se déplacer sansl’aide d’une tierce personne. Son fauteuilroulant ne lui permet des déplacements quesur des distances limitées. A la demanded’aide, la mère éplorée joint une confirma-tion de rendez-vous émanant du centre hos-pitalier universitaire de Reims (France)pour le mercredi 10 octobre 2018 à 15h30.Notons le numéro de CCP ouvert au nomdu malade : 0019625445 58 et les numérosde téléphone pour tout contact : 0552 59 9811/0772468379/0798781575A. O. T.

Le cri de détresse d’une mère

Tamrijt

Zentout, un site forestier paradisiaque, enchanteuret vierge de toute pollution, est proposé à l’inves-

tissement tour istique. C’est dans le cadre de la miseen application des dispositions du décret exécutif n° 06-368 du 19 octobre 2006, déterminant le régimejur idique de l’autor isation d’usage pour les forêtsrécréatives, de même que les conditions et les moda-lités de son octroi, que la procédure a été mise enroute par la conservation des forêts de la wilaya.D’après un responsable de cette direction, le plancadastral, tout comme la car te de situation et le plande délimitation de ce site relevant de la commune deTamrijt, ont déjà été finalisés. Le projet, apprend-on,étrenne sa phase d’élaboration du plan d’aménage-ment et d’or ientation générale, à la suite de quoi,le site sera soumis à concession. «La durée du contratest fixée à 20 ans, mais il est renouvelable à lademande de l’investisseur», nous fait savoir notresource. Des installations et des équipements divers,en rappor t avec l’activité projetée, seront mis enplace par le concessionnaire pr ivé, conformémentà un cahier des charges intégrant le respect del’écosystème naturel. Un parc animalier, des espacesdédiés à la détente, aux pique-niques et à l’activitéspor tive, figurent dans le large éventail de ce pro-gramme. «Cette forêt récréative est un investissementprometteur. C’est un gisement de r ichesse pour notrecommune, qui aura à sa disposition des recettes pourfinancer une par tie de son développement», dira unélu à l’APC de Tamrijt.N. M.

Projet d’une forêtrécréative à Zentout

Mekla

La daïra de Mekla a-t-elle plus que jamais besoind’une unité de la Protection civile de lutte contre

les incendies de forêts ? Sans doute, c’est le moins quel’on puisse dire pour un ter r itoire qui recèle un poten-tiel de 1 000 Ha de super ficies oléicoles, répar ties surles trois communes composant la daïra et où y viventprès de 55 000 habitants. Malgré un été qui n’a r ien àvoir avec celui de l’année dernière, en termes d’incen-dies de forêt, la population locale se ronge toujoursd’inquiétude. De toute façon, cela était le cas lundipassé alors qu’un incendie a " dévoré" près de 200 oliviers et une vingtaine de ruches d’abeilles dans lacommune d’Aït-Khelili. Au grand malheur de leurspropr iétaires, l’ar r ivée un peu tardive des pompiersface à la vitesse de propagation des feux ainsi qu’àl’exiguïté de l’endroit, n’ont pas permis de sauverce qui pouvait encore l’être. Selon l’un des témoins oculaires, l’incendie aurait pr is naissance dans unedécharge sauvage, chose qui a alimenté davantage lacolère et la frustration des citoyens de la région.Rappelons, par ailleurs, qu’un projet de réalisationd’un siège de la Protection civile a été déjà lancé à lapér iphér ie de la ville de Mekla, avant qu’il ne soitar rêté dans des conditions ambiguës. Ahmed. K.

Près de 200 oliviersincendiés

Page 8: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

Dimanche 19 août 2018BÉJAÏA8

AMIZOUR Sensibilisation contre le kyste hydatique

L’APC lance sa campagne

Il s'agit du kyste hydatique, quiest une maladie parasitaire, unezoonose qui se transmet de l'ani-

mal à l'homme. Généralement, c'estle chien qui est incr iminé dans latr ansmission de cette affectiongrave au demeurant, laquelle peutcauser de graves lésions au foie etmême aux poumons. Toutefois, cettesituation ne peut se produirequ'avec la négligence de l'homme,qui, une fois la bête immolée, il jettedans les par ages les viscères de

l' animal lesquels peuvent êtredévorés par les canidés. Ceci dit, eningérant les viscères du mouton, lechien transmet le parasite présentdans les kystes à l'homme par pro-

miscuité. Et c'est là que l' ir répa-rable se produit. D'autant, le parasi-te produit des kystes dans lesviscères de l'homme infecté sans quecelui-ci ne se rende compte, car,

selon les spécialistes, le diagnosticest difficile à établir de par t lecar actère asymptomatique de lamaladie. Et c' est dans l' optiqued' enr ayer cette gr ave maladiequ’une permanence sera assurée,dans toutes les APC de la wilaya deBéjaïa, par les médecins vétér i-

naires et les contrôleurs d'hygiène,afin de sensibiliser, or ienter etprendre les mesures préventives quis' imposent. A l'exemple de la com-mune d'Amizour, l'APC informe lapopulation de l' ouver ture d'unepermanence vétér inaire le jour del'Aïd El-Adha, à par tir de 9h dumatin, laquelle sera assurée par leDr Bakour, médecin vétér inaire, etle contrôleur pr incipal d'hygiène M.Belaïd du bureau d'hygiène commu-nal d'Amizour. Dans le mêmecontexte, les autor ités communalesrappellent à la population locale, àtravers un affichage, une sér ie demesures préventives et de salubr itéà prendre durant et après l' immola-tion de la bête sacr ificielle le jour del'Aïd. Il est, ainsi, recommandé dene pas jeter n' impor te où les abatsdu mouton mais de les asperger desels, de chaux ou de la javel et de lesenter rer profondément de sor te à cequ' ils ne soient pas déter rés par leschiens. D'éviter aussi le contact avecles chiens er rants, bien faire cuir laviande car cela détruit les parasiteset de faire contr ôler les chiensdomestiques par les vétér inairespour s'assurer qu' ils ne sont pasinfectés par les parasites.

Syphax Y.

Le sacrifice dumouton de l'Aïd

El-Adha n'est pasdénué de risques

sur la santéhumaine. De

simples mesuresd'hygiène peuvent,cependant, enrayer

ces périls.

Souk El-Tenine

Le projet de 80 logementsLPA bientôt lancé

Une entrepr ise vient d’être engagée pour lancer les travaux deréalisation du nouveau programme immobilier accordé pour la

daïra de Souk El-Tenine, dans le cadre de la formule LPA (logementpublic aidé). L’implantation de ce parc composé de 80 unités estprojetée, selon le maire, sur un site situé à hauteur de la localitéLouta, près de la RN9. «Nous avons déjà entamé l’opération de dépôtdes dossiers de souscr iption. Un registre paraphé et daté est ouver tpour recueillir les demandes qui sont classées par ordre chronologiqued’ar r ivée», nous a informé un responsable des services de lamunicipalité. Pour être éligible à un logement LPA, rappelle-t-on, lerevenu du ménage ne doit pas dépasser six fois le SNMG, soit 108mille DA. «Le calcul du revenu se fait par addition éventuelle desfoyers fiscaux, au cas où le conjoint du demandeur exerce une activitérémunérée», précise notre source. «Le prétendant doit justifier qu’ilne possède pas un bien en son nom ou au nom de son conjoint, et quetous les deux n’ont jamais bénéficié d’un quelconque logement ou aideau logement, toutes formules confondues», ajoute le responsable del’APC, concernant l’autre condition requise a trait à la propr iétéimmobilière. Des souscr ipteurs rencontrés à Souk El-Tenine estimentque ce programme LPA est une oppor tunité inespérée pour bénéficierd’un logement : «Se loger à Souk El-Tenine est un sér ieux problème.Je suis considéré trop r iche pour aspirer à un logement LPL, alors queles tar ifs prohibitifs du foncier rendent inaccessible la constructiondans le cadre du FONAL», affirme un demandeur résident dans unevieille cité urbaine du chef-lieu. «Avec ce quota de logements LPA,mon rêve commence à se muer en réalité. Il reste à espérer que le parcsera livré dans les délais», renchér it un autre souscr ipteur LPA.N. M.

Tamokra

Les habitants de la région de Tamokra, située à 90km à l'extrême Sud-ouest du chef-lieu de la

wilaya de Béjaïa, s'apprêtent, à l' instar de leursconcitoyens à travers tout le pays, à fêter le r ituel del’Aïd El-Adha. Ainsi donc, les préparatifs vont bontrain chez les ménages, afin de célébrer dans lesbonnes conditions cette fête chère à Abr aham.Cependant, s' il y a un événement qui précède ce jourdu sacr ifice, il s'agit bien de ce fameux marché qui setient habituellement à deux jours de l'Aïd (aujour -d’hui et demain), pour permettre aux habitants de lalocalité de s'approvisionner en victuailles et autreshabits neufs et bien évidemment en moutons à sacr i-fier. Cet espace occasionnel des transactions se tienttoujours à Loudha Iherkane, un lieu-dit vaste, situé àquelques encablures du chef-lieu communal deTamokra. Les habitants comme les vendeurs sontdonc attendus pour " animer" ce marché, qui promet

d'être plein comme un œuf. Et c'est une occasionpour la population locale et même celle des régionslimitrophes de faire " le plein" avant le jour de l'Aïd,pour ne pas rester sans provisions. Dans ce marché,il y aura des étals de fruits et légumes, des ovins, deshabits et des chaussures neufs, de l'électroménager etoutils de ménage, des confiser ies et gâteaux, desjouets et des gargotes pour les rôtisser ies et autres en-cas. «Cela fait des lustres que ce marché traditionnelse tient uniquement à la veille des deux fêtes de l’Aïd(El-fitr et El Adha). Cet espace commercial permetaux habitants de notre localité de s'approvisionnerde tout ce dont ils ont besoin pour ne pas parcour irdes dizaines de kilomètres ailleurs pour faire leurscourses. C'est une tradition séculaire que nos aïeuxnous ont léguée, et que nous respectons et perpétuonstoujours», affirme un habitant de Tamokra.

S. Y.

Tassewikt n Tamokra, ou le marché spécial Aïd

Chemini

Il n'est pas facile aux autor itésmunicipales de Chemini de

satisfaire toutes les doléances etrevendications en matière de déve-loppement rurale expr imées par lapopulation de cette municipalitédistante de 60 km du chef-lieu dela wilaya de Béjaïa, et ce, avec dessubventions étatiques jugéesfaibles ou insuffisantes. Cette loca-lité perchée sur l'un des contre-

for ts mér idionaux de la chaînemontagneuse du Djurdjura comp-te plus de 25 villages, où il est enre-gistré var iablement des carencesdans presque tous les volets. Lesprojets structurants au profit deces patelins sont plutôt peu nom-breux, ce qui accentue leur encla-vement. Côté aménagementurbain, la commune se trouve enproie aux lacunes dans ce volet

précis. Déjà que la route qui mènevers cette localité est dans un étatpeu enviable, en sus de son étroi-tesse, elle souffre d'usure en demultiples endroits. Pour leur par t,les chemins qui desser vent lesdifférents villages ne sont pas logésnon plus en meilleure enseigne, carleur couche bitumeuse est vétuste.Et c'est, à cet effet, que l'APCcompte remédier à cette situationpour permettre aux habitants desdifférents villages, notammentceux qui sont véhiculés, d'emprun-ter sans anicroches et secousses leschemins qui mènent ver s leur spatelins respectifs. C'est, ainsi, queplusieurs opérations ont été ins-cr ites par l'APC dans ce volet spé-cifique. Il est projeté des travauxd'entretien et de réhabilitation desroutes desser vant les villagesTighilt, Taguemount, Imaâliouèneet Boussaâdoun. D'autres cheminscommunaux traversant la munici-palité seront aussi pr is en charge,apprend-on.

S. Y.

Place à l'aménagement des routes communales

Page 9: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

Dimanche 19 août 2018 TIZI-OUZOU 9

TIZI-GHENIFF Formation professionnelle

Le CFPA doté d'un internat

Cette annexe du CFPA deDraâ El-Mizan, à sa créa-tion à la fin des années 90,

est devenue un CFPA juste aprèssa r énovation apr ès avoir étéincendiée par un groupe ter ror is-te à la fin des années 90. «Je mesouviens du jour où l'ex ministrede la Formation professionnelle,M. Kar im Younes avait décidé,devant les autor ités locales, de luichanger de statut, juste après saréouver ture», nous déclare un excadre dans cet établissement.Depuis, non seulement le nombrede stagiaires augmente d'annéeen année, mais aussi celui desfilières nouvelles accor déeschaque année par la tutelle à cecentre pour que les jeunes de

Tizi-Gheniff et de M'Kira ne sedéplacent plus ailleurs. Depuis,pas moins de huit spécialités,dont la couture, la coiffure, labroder ie, la peinture en bâtimentet sur tout la pâtisser ie et biend'autres, figurent dans ce centre.«Concernant la pâtisser ie, elle sefait en mode résidentiel. Les sta-giaires apprennent le métier surplace parce que le CFPA a étédoté du matér iel nécessaire»,ajoute la même source. Pour larentrée professionnelle prochai-ne, deux nouveautés sont à signa-ler. Il s'agit de la mise en service

de la cantine et de l' internat.Selon une source proche de ladirection de la formation profes-sionnelle, ce ser a une cantinepour cent stagiaires et un dor toirconçu aux nor mes moder nes,pour cent inter nes. Ces deuxatouts feront de ce CFPA un pointde chute pour d'autres deman-deurs de formation des régionsdu sud de la wilaya et des wilayasde Bouir a et Boumer dès, àl'exemple de Chabet El Ameur etdes villages limitrophes de Tizi-Gheniff. «Le projet de réalisationde l' internat a trop tardé. Mais,

depuis l'ar r ivée de l'ancien direc-teur de la formation profession-nelle, les tr avaux ont pr is lacadence souhaitée. C'est pour -quoi, le projet est au stade delivraison. C'est un grand acquispour ce CFPA. La cantine estquelque chose de très impor tantpour les stagiaires et l’internatl’est davantage», enchaîne lemême cadre en retr aite.Actuellement, le per sonnel estmobilisé pour recevoir lesdemandes et préparer les testsd'entrée dans cet établissement. Anoter aussi que les autor ités deM'Kira avaient mis à la disposi-tion de la formation profession-nelle, une maison de jeunes trans-formée en annexe, sur tout lesjeunes filles. Là aussi, il est tempsd’introduire d'autres spécialités.En tout cas pour les deux daïras(Draâ El-Mizan et Tizi-Gheniff),de gros effor ts ont été consentispar le ministère de la Formationprofessionnelle, d'autant plus queDraâ El-Mizan bénéficie actuelle-ment de la réalisation d'un nou-veau centre de trois cents placeset d'un internat qui remplaceral'ancien dont cer taines construc-tions, en pr éfabr iqué, doiventêtre réformées. Mais ce projet,lancé depuis plus de quatre ansdéjà, patine et n’avance pas aurythme souhaité.

Amar Ouramdane

Comme partoutailleurs, la rentrée

professionnellese prépare au

CFPA deTizi-Gheniff.

Les inscriptionsont été lancées

le 15 juillet etiront jusqu'au15 septembre.

L’aire de jeux de Tabnits Ifilkou aménagée Juste après le glissement de ter rain qui avait

touché l'aire de jeux lancée à proximité dufoyer de jeunes du village, les responsables del'APC de Draâ El-Mizan avaient, alors, optépour la réalisation d'une autre structure simi-laire au lieu-dit Tagnits Ifilkou. Cer tes, cetteaire de jeux a été finalement concrétisée, maisavec beaucoup de manques. Peu avant le lance-ment du tournoi de football décidé par lesjeunes, un appel a été lancé aux élus de l'APCde contr ibuer pour son aménagement temporai-re. S' il est vrai que l'APC a contr ibué en dépê-chant sur les lieux un bulldozer et une case, lesjeunes ne sont pas restés les bras croisés. «Toutd'abord, nous remercions les responsables del'APC pour tout ce qu' ils ont engagé commemoyens, mais, je dirai aussi merci au groupe-ment ONE réalisant la pénétrante vers l'auto-route Est-Ouest, d'avoir aussi contr ibué pourl'aménagement du ter rain, sans oublier tous lesjeunes qui ont passé des journées entières à l'ou-vr age», nous confier a l' un de ces jeunes.Effectivement, l'aire de jeux a été nivelée et clô-

turée grâce au gr illage mis à la disposition desjeunes par l'APC. Les bois y ont été installés. Ilest attendu que l'accès vers cet endroit soit pr isen charge. Pourquoi pas une piste bétonnée?En tout cas, le ter rain a pu quand même abr iterle tournoi de football lancé depuis une quinzai-ne de jours. «Nous sommes déjà aux quar ts definale», nous apprendra un organisateur. Celui-ci nous dira que le coup d'envoi a été donné enprésence de vice-présidents à l'APC. Il s'agit deM. Kamel Matmar, M. Aziz Bouadma et M.Said Flissi qui ont assisté au match d'ouver tureanimé par des vétérans. Dix-sept équipes issuesdes communes de Draâ El Mizan, d'Ait YahiaMoussa et même de Draâ Ben Khedda y pren-nent par t. D'ailleurs, cet endroit, bien qu' il soitretiré du village, ne désemplit pas. Les férus dela balle ronde ont droit, chaque jour, à dechaudes empoignades entre les équipesengagées. Chacune d'elles cherche à rempor terle tournoi. «C'est un grand plaisir, nous assis-tons à des rencontres de haut niveau. Même desdir igeants des équipes de la région engagées

dans les championnats de football de la wilaya,assistent aux matches afin de poursuivre leurprospection. L’organisation est par faite. Nousespérons que le fairplay règne jusqu'à la finalequi aura lieu quelques jours après la fête del'Aïd», nous expliquera un par ticipant à cetournoi. A noter que durant cette saison esti-vale, même dans le cas où les autor ités ne par ti-cipent pas, les jeunes prennent l' initiative d'or -ganiser des tournois pour rompre la monotoniedans les villages et permettre aux jeunes de sedéfouler et d’éviter l'oisiveté. Pas moins de troisgrands tournois ont été déjà organisés. Il s'agitde celui de Boufhima , celui d'Ath Maâmar àBoumahni et celui d'Ath Yahia Moussa. A rap-peler que le président de la JSK, M. Chér ifMellal et le por te-parole du club, M. MiloudIboud, ont honoré de leur présence de nom-breux tournois organisés ici et là sur le ter r itoi-re de la wilaya. C'est dire que ces deux respon-sables accor dent beaucoup d' attention auxjeunes, et ce n'est pas un hasard que les jeunescatégor ies de la JSK excellent. A. O.

Maamar

Le revêtement des routes lancé La commune d’Ait Bouadou relevant

de la daïra des Ouadhias à une qua-rantaine de kilomètres au sud du chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou, vient delancer plusieurs opérations de revête-ment dans le cadre des Projets sectorielset aussi dans le cadre du programmecommunal de développement. En effet,l’axe routier d’une longueur de 500mètres, permettant d’éviter le chef-lieude Tizi N’tleta en venant des Ouadhiasvers Ath Bouadou, est en voie d’êtrerevêtu en béton bitumineux. Le secondaxe, celui d’Ath El Mensour , sur 900mètres linéaires et celui d’Ighil Aissi sur une distance de 1,4 kilomètre, sontégalement confiés à la même entreprisepour leur bitumage en BB. Dans lecadre des PCD cette fois, ce sont encoreles routes d’Azaghar vers Ait Khelfa,sur 3 kilomètres, et l’axe azaghar vers le stade, qui sont également concernéspar les travaux de bitumage pour uneenveloppe financière de 17 millions dedinars. Par ailleurs au niveau du chef-lieu communal, c’est une opération deplantation d’arbres de part et d’autre dela chaussée, sur 500 mètres, qui va sefaire pour donner plus d’attrait au chef-lieu en général et au réseau routier enparticulier. D’autres aménagements sontégalement prévus toujours au niveau duchef-lieu pour un montant de 2 millionsde dinars. «Dans sa globalité, notreréseau routier est en bon état. Il subsistequelques axes que nous prendrons encharge progressivement. Pour ce quiest des aménagements et des embellisse-ments, nous y sommes, avec cettepremière opération qui en appellerad’autres à l’avenir», a indiqué M.Mouloudj, maire des Ath Bouadou.Hocine T.

Ath Bouadou

Le CW228 fortement dégradé !

Le chemin de wilaya n°228 reliant leCW128 à Draâ Ben Khedda vers le

CW147 dans la commune de Maâtkas,est tout bonnement impraticable. Cechemin de wilaya à dense trafic estdans un état lamentable depuis denombreuses années. Les nids-de-poulefoisonnent, le bitume a presquedisparu. C’est un véritable champ demine qui malmène les usagers de cetaxe routier reliant Draâ Ben Khedda àTirmitine et à Maâtkas. Ce chemin dewilaya a tout d’une piste agricole. «Cechemin est abandonné par les servicesconcernés. Nous souffrons de sonmauvais état et les dégâts occasionnésà nos véhicules nous reviennent cher. Ilest temps de penser à son revêtement»,râle un usager. Le maire de Tirmitine,M. Sili Ahmed, dira à ce sujet : «Cechemin long de 11 kilomètres ne mériteplus l’appellation de chemin de wilaya,il est devenu par l’usure du temps, unepiste. Les travaux du gaz entrepris parle passé et l’obstruction des ouvragesont sensiblement détérioré cette route et l’APC ne peut pas la prendre encharge, car nous n’avons pas de budgetconséquent.» Et de signaler: «Nousavons interpelé l’ancien directeur destravaux publics, puis l’actuel et aussile wali pour sa prise en charge, maisà ce jour, rien n’est fait. Noussaisissons l’occasion que nous offrevotre quotidien pour signaler encore leproblème et rappeler le DTP et le wali.Il est vraiment temps qu’ils se penchentsur ce cas, car il y a un sérieux risquede glissement de terrain au niveau duvillage Sidi Salah et cela compliquerabeaucoup la situation.»H. T.

Tirmitine

La Fête du tapis fut aussi un rendez-vous artistique En marge de l’exposition du

tapis d’Aït Hichem qui s’estdéroulée dans une vingtaine desalles, cer taines activités, sans liendirect avec ce genre d’événement,ont retenu l’attention des visi-teurs, par ticulièrement ceux quiétaient accompagnés d’enfantsque les or ganisateur s avaientpensé occuper lors de leur visitesur le site. Ils découvrent, en effet,qu’une salle, située à l’écar t desstands, était tr ansformée, pourquelques jours, en atelier de des-sin et de color iage. Des bambinsdu village d’Aït Hichem et des

environs s’y rendaient chaquejour, comme pour aller à l’école.Ils prenaient place autour d’unegrande table installée au milieu dela pièce. Ces gamins de tous âgesque nous avons vus, pinceau à lamain, donnaient libre cours à leurimagination sous l’œil bienveillantde Ydr iss, un émigré du village quirevient, chaque année, pour aiderà organiser la fête du tapis. Cettefois, il avait déjà tout préparéavant l’ouver ture de la manifesta-tion, pour s’occuper des petits.Tout le matér iel nécessaire à cetteactivité était mis à la disposition

des enfants, dont cer tains avaientfait étalage de leur aptitude endessin, qu’on ne soupçonnait paschez eux. Cer tains enfants en visi-te sur les lieux avec leurs parentsvenus des autres r égions, s’yétaient mis, eux aussi, le temps queleurs parents fassent le tour desstands d’exposition. Ydr iss, qui asacr ifié quelques jour s de sesvacances pour cette bonne cause,en par le avec fier té. Il a tenu à ceque ces enfants soient r écom-pensés comme les autres par tici-pants à la fête du tapis. A la fin dela manifestation, une trentaine de

gamins ont été gr atifiés decadeaux symboliques pour le tra-vail qu’ils avaient r éalisé.Profitant de l’absence de chan-teurs confirmés, cer tains ar tistesamateurs invités par les organisa-teurs ont saisi l’occasion pour seproduire en public et de se faireconnaître. Par ailleurs, un photo-graphe professionnel est revenusur les lieux où il avait procédé àdes pr ises de vue l’an dernier,pour les montrer au public, sousforme d’exposition, au milieu destapis.

A. O. T.

Aït Hichem

Page 10: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

Dimanche 19 août 2018BOUIRA10

AHNIF Inscription de la réfection de la RN15

Mais, cette voie d’accès aconnu beaucoup dedégâts ces der nières

années. En plus de desservir lapénétr ante autoroutière Ahnif -Béjaïa, récemment mise en service,cette route des plus stratégiquesdesserve aussi les sept villages deTamelaht, relevant administrative-ment de la commune d'Ahnif. Lechemin longe aussi la station ther -male Hammam Ksanna et traver -se, du nord au sud, les communesd'Ath Leksar et Ath Rached pourrejoindre Sidi Aissa dans la wilayade M'sila, via Bordj Okhr iss etSouk El-Khemis. Cette route abénéficié d'une opération de réno-vation en 2007, mais le démarragedes travaux sur l'autoroute Est-ouest et la pénétrante d'Ahnif adonné lieu à un défilé ininter rompude camions de gros tonnages et delourds engins des travaux publics,appar tenant à l'entrepr ise chinoise

qui est intervenue sur ce projet, cequi a complètement défoncé cetteunique voie d'accès pour la totalitédes villages ruraux de Tamelaht,sur une distance de 22 km.L’entrepr ise ayant terminé les tra-vaux sur les ouvrages qui lui sontconfiés depuis un an, a pliébagages sans procéder à la remiseen état des lieux. A l'heure actuelle,le CW11, sur ce tronçon, estcomme s’il avait été soumis à unpilonnage intensif à l'arme lourdeau vu de ses crevasses et de sesaffaissements. En plusieur sendroits, la chaussée est toutecabossée et sur tout rétrécie. Ducoup, il n'est pas aisé de circulersur cette route, notamment pourles milliers de véhicules légers quil’empruntent de jour comme denuit. Cette route doit être rénovée

en urgence pour à la fois ar rêter sadégradation effrénée et éviter defâcheux accidents. Il est utile depréciser que de nombreuses routesà travers la wilaya de Bouira, sur -tout du côté Est, r evêtent uncar actère str atégique, mais quisont dans un état déplorable. C’estle cas de la RN15 reliant Bouira àTizi-Ouzou. Plusieurs tronçons decette route sont très dégradés etattendent toujours des travaux deréfection. C’est aussi le cas dutronçon tr aver sant la ville deChorfa, qui a pour tant connu destr avaux de moder nisation à lafaveur du lancement du projet deréalisation du boulevard central deChorfa. Seulement, peu de tempsaprès sa réception, ce tronçon aconnu beaucoup de dégradations,notamment par le passage des

camions de gros tonnage. Des tra-vaux de décapage ont été entrepr issur ledit tronçon depuis plus d’uneannée sans qu’aucune opération debitumage ne soit, depuis, entrepr i-se. D’autres tronçons de la RN15traversant les villages de Chorfa etAghbalou sont aussi dans un étatinquiétant. Celui tr aver santSelloum est transformé en vér i-table oued. Sur les hauteur sd’Aghbalou, des par ties peuventcar rément disparaitre et la router isque d’être fermée à la circula-tion, en r aison des nombreuxaffaissements survenus il y a decela deux ans. Là encore, un projetvisant à réhabiliter cer taines par -ties a été retenu, mais au jour d’au-jourd’hui, aucune opération n’estlancée au grand dam des popula-tions locales et des élus. Devant l’é-tat de cette route, les autor itéslocales et élus de l’APCd’Aghbalou ont été interpellés àplusieurs repr ises par la popula-tion, mais en vain. Le maired’Aghbalou, rencontré la semainedernière au siège de la wilaya, aconfié que le projet de réfection dela RN15 a été bel et bien inscr it,mais son lancement tarde toujours.Mais, mercredi dernier, à l’occa-sion d’un exposé présenté par lesservices des travaux publics (DTP)de Bouira au sujet de la prépara-tion de la saison hivernale, lorsd’un conseil de wilaya présidé parle SG de la wilaya, aucun mot n’aété soufflé sur le projet en question,encore moins sur l’état de cetteroute nationale.

Oulaid Soualah

Le chemin dewilaya (CW)

N°11 est une voied’accès hautement

stratégique. Cechemin relie une

bonne partie de lawilaya de Bouira,

notamment sonSud-est, àplusieurs

communes dela daïra de

M’Chedallah, àpartir du carrefour

d’Ahnif où serencontrent les

RN 5 et 15.

APC de Chorfa

Plusieurs projets bientôt lancés Cela fait trois longues années depuis que le

bloc administr atif et l' ex-jar din publicMohamed Madani, sis à proximité de la RN15 auchef-lieu communal de Chorfa, ont été démolispour laisser place à un ter rain vague ne servantà r ien, si ce n'est à l'avancée des gravats et l'ac-cumulation des flaques d'eau après les averses.Cette aire attendait depuis des années son amé-nagement. Cependant, tout por te à croire que ceter rain sera bel et bien aménagé en placetted'après une source de l'APC de Chorfa. En effet,une opération allant dans ce sens a été inscr ite etun avis de consultation a été d'ores et déjà lancépour la réalisation de cette placette, laquellever ra l'édification d'une stèle à la mémoire desmar tyrs, la construction d'une buvette, l' installa-tion de mobilier comme les bancs, l'éclairagepublic, des espaces ver ts et d'un parking pour les

voitures. Ce projet qui entre dans le cadre del'aménagement urbain, est jugé comme impor-tant dans la localité d'autant que le chef-lieumanque cruellement en jardins publics et lieuxde détente, sur tout pour les retr aités et lesenfants. Dans le même contexte, une autre opé-ration a été inscr ite et a trait à la consolidationdes accès de l'ancien village de Chorfa perché surles hauteurs du chef-lieu, lequel se trouve enproie à l'érosion et aux mouvements du sol. Lesol au niveau de ce village, appelé communémentTaddar t, ne cesse de connaître des mouvements(glissements de ter rains, éboulements, affaisse-ments,...) et ce, sur tout durant les intempér ies, oùles eaux pluviales fragilisent davantage le sol. Ceprojet, dont un avis de consultation a été affiché,est l'aboutissement des multiples réclamationsdes habitants de ce patelin niché sur une colline

aux côtés abruptes. «N'était-ce ce système ingé-nieux des anciens habitants de Taddar t qui ontplanté toute une " ceinture" touffue de haies defiguiers de Barbar ie, voilà des lustres depuis quele village serait déjà complètement érodé»,admet-on localement. L’autre projet inscr it éga-lement au profit du chef-lieu municipal est enrappor t avec le drainage des eaux pluviales. Unprojet d’une impor tance non négligeable quandon sait que le chef-lieu est le réceptacle des tor -rents pluviaux qui dévalent des hauteurs de cevillage. Il est ainsi à chaque fois inondé. Et la fai-blesse du système d'évacuation des eaux plu-viales, installé il y a des lustres, n’est pas pourar ranger les choses, ce qui fait toute la nécessitéet l’impor tance de ce projet.

Y Samir.

Djebahia

Le projet d’assainissement à l’arrêt Le projet de raccordement du

village Ben Haroun, relevantde la commune de Djebahia, auréseau d'assainissement est bloquédepuis des mois. Les travaux ontété lancés à la fin de l’année 2017.Ce projet tant attendu par les villa-geois a été inscr it dans le cadre duprogramme communal de dévelop-pement (PCD), avec une cagnottedépassant les cinq millions dedinars. Le délai de réalisation ne

devait pas dépasser les huit mois.Mais jusqu'à présent, ce projetn'est pas encore achevé et les tra-vaux piétinent. Selon les villageois,ce projet est à l'ar rêt depuis le moisde juin. Cette situation n'est pas dugoût des citoyens de Ben Harounqui craignent que le problème del' assainissement de leur villagedemeure posé tant que les travauxde ce projet patinent. «L'entrepr iseengagée a réalisé 45% du projet,

puis, elle a abandonné le chantier.Nous avons soulevé le problème aumaire, mais il ne nous a donnéaucune réponse convaincante surles r aisons du blocage des tr a-vaux», dénonce un citoyen de lalocalité, précisant qu'aucune oppo-sition n'a été enregistrée. «L'APCa dégagé cinq millions de dinarspour ce projet. L'entrepr ise avaitcreusé un long fossé en plus dequelques fosses relais qui présen-

tent maintenant un r isque pour lespiétons. Les conduites d'assainisse-ment ne sont toujour s pas ins-tallées», ajoute notre inter locuteur.Il faut rappeler que la quasi-tota-lité des foyers de ce village, rejet-tent les eaux usées dans des fossesseptiques, ce qui aggrave la pollu-tion dans le village et menace lasanté des citoyens.

Massinissa A.

M'Chedallah

Les apiculteursen formation La filière apicole revêt une

impor tance capitale dans lesecteur agr icole, en ce sens queses produits sont très pr isés parles ménages en dépit de leurcher té. A l' instar du miel qui,nonobstant ses pr ix élevésoscillant entre 5 000 et 8 000 DAle litre (cela dépend bienévidemment de la qualité)demeure un aliment nutr itifconvoité sur tout pour lesmalades, les par tur ientes et lesconvalescents. D'autres produitsde l'apiculture comme la geléeroyale, le propolis et le pollensont aussi pr isés par lesconsommateurs, même si defaçon timide, vu leur cher téaussi. Les ver tus et bienfaits deces produits apicoles ne sont plusà démontrer, car ils sont" encensés" par la médecinelégale, à travers plusieurs étudesscientifiques. Cette filière estégalement au centre d'un intérêtgrandissant de la par t du grandpublic, car elle est de plus enplus convoitée et pratiquée. Dans la région de M'chedallah,l'apiculture était de tout tempsune filière qui intéresse bonnombre de personnes, lesquellesen ont fait un métier pour desrevenus supplémentaires ou parpassion tout simplement.Cependant, devenir apiculteur nese fait pas du jour au lendemain,car cette activité requier t desconnaissances au moins basiqueset tout un savoir-faire pour lamener à bien, car abeilles commeleur produits d'ailleurs sontd'une extrême sensibilité, aveclesquels on devrait se compor teravec beaucoup de tact et depatience. Pour cela, il faudraiteffectuer une formationdispensée par des spécialistespour ne pas perdre son cheptelapicole et désinvestir à la fin.Malheureusement, desformations dans ce domaineprécis sont rares, et sont sur toutdispensées aux centres deformations de façon timide. Lespersonnes ayant dépassé l'âge defaire une formation au CFPA setrouvent livrées à elles-mêmesdans ce domaine. C'est ainsi quedes associations se déploient surle ter rain pour dispenser desformations gratuites au profitdes personnes intéressées. Al'exemple de l'association deM'chedallah " Apiculture etabeille" qui informe qu'uneformation de deux journées seradispensée au centre culturel deM'chedallah, et ce, les 24 et 25Août en cours. L'associationa clôturé les dossiers decandidatures le 5 Août dernier.La formation sera dispenséeaprès l'Aïd Amokrane apprend-on des membres de cetteassociation. Pour rappel, dansla daïra de M’chedallah, descentaines d’apiculteurs ontbénéficié des aides de l’État dansle cadre des fonds de soutien àl’agr iculture (FNDA, FNRDA)dans le domaine de l’apiculture.Des milliers de ruches ont étéacquises dans ce sens, cettedernière décennie. A Choukrane,Takerboust, Sahar idj, ils sont desdizaines à travailler dans cedomaine . Y. S.

Le Conseil de wilaya élude le sujet

Page 11: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

Le défunt a été inhuméavant-hier, vendredi,dans sa ville natale

Batna. L’ar tiste était une figuremarquante de la sculpture enAlgér ie. Il a eu plusieurs pr ix derenom, dont celui du Panaf1969 avec ses deux célèbressculptures (L'Etonnement et Lamère et l'enfant). L'une de sesœuvres les plus célèbres por te letitre de " Napalm" . Très prochedu célèbre écr ivain algér ienKateb Yacine et du peintreMohamed Issiakhem. Avec ladispar ition de MohamedDemagh, l'Ar t algér ien per dune de ses figures embléma-tiques. Il était aussi Moudjahiddans la " Wilaya I" histor ique(Aur ès-Nememcha). Il fut ledernier survivant d'un groupede choc de 17 combattants quiont eu à opérer dans les maquisde l'Armée de libération natio-nale de cette région. Né le 4juillet 1930, Mohamed Demagh,dont le père était instituteur,fr équenta l' école techniqued' ébénister ie d'Hussein Dey.Mohamed Demagh survit, le 24

juin 1956, à un bombardementde l'aviation française, où pér i-rent 35 de ses compagnons, aumaquis dans les Aurès, sous lecommandement d’AbdelhamidBoudiaf. Il avait refusé de par ti-ciper à la guer re d' Indochine.Mohamed Demagh débute dansla vie ar tistique dès 1966. Il a

présenté plusieurs expositionsper sonnelles (Alger, 1992;Mâatkas, 2000) et par ticipé àdes manifestations collectivesen Algér ie (1969, 1974, 1983,2006) et à l’étranger. Il a notam-ment r éalisé deux sculptures(L'étonnement et La mère etl'enfant) pour le Festival pan-

afr icain d'Alger en 1969 où ilobtient le premier pr ix. Aprèsles attentats du 11 septembre,Mohamed Demagh, en homma-ge aux victimes, a cr éé uneœuvre à par tir de débr is debombes qui datent de la Guer red'Algér ie. Tahar Djaout, luiconsacra un por trait completintitulé «Mohammed Demagh,Les métamor phoses del’arbre», paru dans l’hebdoma-daire Algér ie-Actualité, n° 780,Alger, 25 septembre-1er octobre1980. «Dans son atelier deBatna, Mohammed Demaghmaintient le bois en éveil. Il lemoule pour libérer l’élan quisommeille sous la gangue pesan-te de l’écorce. Bois abattuauquel le sculpteur infuse unenouvelle vie, communique uneautre dynamique, pour le lancerà la conquête de nouvellesformes et de nouvelles significa-tions. La sculpture deMohammed Demagh est à lafois une sculpture charnière etune sculpture-témoin. De lagravure populaire sur bois, ellea gardé la spontanéité et l’étatquelque peu brut, des conquêtesplastiques actuelles, elle aadopté la liber té des formes etl’audace des expressions. Lecorps de l’objet sculpté devientun champ de cr is et de signes,où chaque obser vateur peutloger ses propres visions et sapropre lecture.», a écr it TaharDjaout.

Synthèse M. A. T

Dimanche 19 août 2018 CULTURE 11

L'artistesculpteur

algérien derenom, Mohamed

Demagh, estdécédé jeudi soirà l'âge de 88 ans.

IDIR, en marge du gala de solidarité d’Aokas

«Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon nom en haut de l’affiche»

La station balnéaire d’Aokas a vibré, ven-dredi soir, aux rythmes d’un concer t de

solidar ité auquel a par ticipé une pléiade dechanteurs, dont Idir. Organisé, au stadecommunal, dans le but d’amasser les moyensfinancier s pour l’acquisition du matér ielnécessaire à la pratique d’opérations pour letraitement de la maladie de l’éléphantiasisau niveau du CHU de Béjaïa, ce gala de soli-dar ité a vu la par ticipation, aux côtés d’Idir,de Boudjemââ Agraw, Malika Domrane,Akli D, Baaziz, Kaci Abdjaoui et tantd’autres ar tistes connus pour cer tains etmoins connus pour d’autres. L’ouver ture a

été faite par un jeune chanteur de la ville voi-sine de Tichy, Kar im Mersel, qui a interprétémerveilleusement des chansons du regrettéMatoub Lounes. Kaci Abdjaoui, lui succèdeet gratifiera le public de deux chansons dustyle chaabi, for t appréciées. Puis ce seraautour de Baaziz. Lui emboitera le pas letrès attendu Idir, le par rain de l’événementpour faire sa montée sur scène. Tour à tour,il prendra la parole avec le maire, le prési-dent de l’APW et Loucif Hamani, avantd’être sollicité par l’assistance pour unechanson. Ce qu’il fera avec plaisir malgré lefait qu’il soit souffrant. Akli D fera monterd’un cran l’ambiance. La coqueluche dupublic béjaoui, Boudjemââ Agraw, en l’oc-cur rence, en interprétant ses chansons, fera,lui, la surpr ise à l’assistance en reprenantdeux chansons de Matoub qui était, de sonvivant, son fidèle ami. Le jeune chanteurRachid Alioui, venu de Boghni, interprétera,lui aussi, des chansons de Matoub. MalikaDomrane, qui ne s’est pas produite dans larégion depuis belle lurette, était égalementde la par tie avec d’autres jeunes chanteursqui ont bercé l’assistance jusqu’à une heuretardive. Si le spectacle, du point de vue musi-cal, était au top, il n’en était pas de mêmepour le volet organisationnel où beaucoup delacunes ont été relevées dont un retard dedeux heures. Prévu à 19 heures, le gala n’a

été entamé qu’aux environs de 21 heures.Aussi, hormis quelques policiers qui assu-raient la régulation de la circulation auxalentours du stade, il n y avait aucun agent,du moins en tenue, à l’intér ieur, là où s’estdéroulé le spectacle. Malgré un manque fla-grant de lumière, la sécur ité a été confiée àde supposés vigiles qui ne connaissaient,apparemment, pas la mission pour laquelleils ont été réquisitionnés. Il est utile de rap-peler que Takfar inas est attendu, dans lemême cadre, pour la soirée d’aujourd’hui,au même lieu, pour un autre gala. Approchéen marge du gala de ce vendredi, Idir a euces propos qui ne sont pas que des fleurspour le comité d’organisation : «Le faitqu’on organise des galas pour acquér ir dumatér iel pour le compte du CHU, donc dansun intérêt général, est une très bonne chose.Moi, je n’ai fait que par rainer ça, je n’aid’ailleurs pas aimé que l’on mettre le nomd’Idir en haut de l’affiche. Toutefois, je suistrès content d’être ici aujourd’hui». Pour sapar t, le professeur Danoune, DG du CHUdira : «Vu l’engouement du public et l’enga-gement des ar tistes, et sachant qu’il y aurad’autres galas dans le cadre de cette actionde solidar ité, je suis convaincu que nousallons réussir l’opération. Et c’est tant mieuxpour la population et pour tout le monde».

A Gana.

AÏT MENDESMaison de jeunes

Dans le cadre du programme tracé par sondirecteur depuis le début de l'année, la

maison de jeunes d'Ath Mendes organisedepuis vendredi la semaine de la chorale.La cérémonie d'ouverture de cette premièreédition qui s'étalera du 17 au 20 août s'estdéroulée en présence des autorités locales etdes sections des organisations des moujahi-dines et des fils de chahids. Le comité de vil-lage d'Aït Mendes par le biais de l'un de sesmembres a tenu à saluer cette initiative prisepar le directeur de la maison de jeunes qui,affirme t'il, "confirme le bon travail effectuéau profit des jeunes et de la culture". Le prési-dent de l'APC de Boghni par intérim, M.Cherif Larabi, avant d'annoncer officiellementl'ouverture de la semaine dédiée à la chorale,a fait part de sa satisfaction de "l'organisationd'une telle activité qui coïncide avec la célé-bration de la date historique du 20 août1956". Pour donner un cachet festif à lacérémonie marquée par la présence de nom-breux écoliers qui continuent de profiter desvacances scolaires, les organisateurs ont faitappel à un magicien pour présenter un spec-tacle de magie. Les premiers participants àcette activité culturelle qui met en valeur lesrépertoires de chants traditionnels et patrio-tiques ont été formés dans les maisons dejeunes, à l'instar de la chorale d’Aïn Zaouia.Ainsi, la présence de deux groupes de choralequi représentent l'association culturelle IghilImoula et les scouts d’Assi Youcef, va hono-rer l’événement. Composés de jeunes enfantset d'encadreurs, les groupes de chorales ontémerveillé le public présent grâce à leurbonne prestation sur scène, ce qui augure unebonne suite à cette semaine. A signaler enfinque le directeur de l'établissement relevantde la direction de la jeunesse et des sports, M. Hamid Nezlioui, a promis "d'autres sur-prises à la clôture de la semaine dédiée à lachorale". Merzouk Haddadi.

Ouverture de laSemaine de la chorale

Alger

Un spectacle musical a été animé jeudi àAlger par Sadek Djemaoui et son groupe

"El Bahara" revisitant le riche répertoire decette troupe devant un public composé essen-tiellement d'enfants de plusieurs villes du suden colonie de vacance à Alger. Organisé parle ministère de la Culture et l'Office Ryadh El Feth (Oref), ce spectacle se veut une hom-mage à l'interprète de "Djibouha Ya Louled"pour l'ensemble de sa carrière qui compte une quarantaine d'années de scène. Menée par Sadek Djemaoui, la troupe "El Bahara"a revisité les anciens succès du groupe dont"Djibouha Ya Louled", "Choukrane YaOustadi", en plus d'interpréter de nouvellescompositions dont "Djazair Mouahada"(Algérie unie), ou encore "Dans les yeux d'unenfant". Présent à ce spectacle le ministre dela Culture Azzedine Mihoubi a rendu homma-ge au "chanteur des valeurs algériennes" qui atoujours véhiculé un message "profondémentéducatif". Le ministre de la Culture a égale-ment annoncé la préparation d'un "festivaldédié au chant marin", prévu pour l'été pro-chain, et qui sera chapeauté par SadekDjemaoui. Né en 1947 à Boumerdes, SaddekDjemaoui, musicien et chanteur autodidacte,a commencé sa carrière dans les rangs desscouts avant de créer le groupe "El Bahara en1975. Ce groupe connaît le succès au débutdes années 1980 avec sa chanson pour l'équi-pe nationale de football qualifié pour la pre-mière fois de son histoire à une phase finalede coupe du monde en 1982. Le chanteuravait reçu en 2014 une distinction de l'Unicefrécompensant son engagement pour la défen-se des droits de l'enfant. Le répertoire dugroupe compte aujourd'hui une vingtained'albums.

Hommage à l'artisteSadek Djemaoui

SCULPTURE Mohamed Demagh inhumé à Batna

Celui qui «maintenait lebois en éveil» est parti !

Page 12: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

Djamel regarda son épouseet lui répliqua :- Non, Djamila ; je ne

suis pas un pro du mensonge. Jedéteste le mensonge à un pointque tu ne peux pas imaginermais la situation dans laquelletoi et moi nous nous sommesfour rés est telle est que je suisobligé de mentir. Et je mens àqui ? A ma propre famille. Et toitu te dis que si je mens aussieffrontément à mes parents, iln’y a aucune raison pour qu’àtoi, je dise la vér ité. C’est l’idéequi ne cesse de traverser tonespr it, n’est-ce pas ?- Oui, Djamel… J e suisdésolée… je préfère te l’avouer

plutôt que de me mettre moiaussi à mentir.- Hum… je te comprends,Djamila, je te comprendspar faitement et je te suis gréd’être franche avec moi en mefaisant par t de tes doutes.J ’aurais cer tainement cédé auxmêmes doutes et aux mêmessoupçons, si je t’entendaisdébiter des mensonges à tesparents, Djamila. Cela dit, tu nepenses pas que nous fer ionsmieux de ne pas accabler nospetites têtes avec des angoissessupplémentaires ?- Allah Ghaleb, Djamel, c’estplus for t que moi et quand je dis«moi» je ne pense pas à ma

personne en tant que conscience.J e pense à moi en tantqu’instinct de survie. Je ne peuxpas empêcher mon instinct deréagir.- J e te comprends, je tecomprends, Djamila. C’est pourcela que j’ai décidé de mettre unter me à cette situation. J em’accor de une semaine pourréussir à faire fléchir le refus demon père de me voir mar ié avectoi.- Et si dans une semaine, ils’accroche à son refus, tu luidir as que nous sommes déjàmar iés ?- Non, je ne le lui dirai pas,Djamila. Ce sera un choc pour

lui. Je lui dirai que puisqu’il neveut pas demander ta main pourmoi, j’irai la demander tout seul.Tu sais, Djamila, dans notreculture ancestrale, il est honteuxque le père - s’il est en vie - nedemande pas la main de la filleque son fils veut épouser. J epense que mon père ne voudrapas cour ir le r isque d’asséner unsecond coup à son amour-propre. Et puis, ce second coupest un affront plus grave que lepremier.- Oui, Djamel, je crois que là tuas bien réfléchi… ton père vacéder…- Je l’espère, Djamila…

NNS (à suivre…)

Histoires et légendes de chez nous(10ème partie)

Sagesse et éducation ancestrales

Dimanche 19 août 2018 DESTINS DE VIES 13

Le refus du patriarche (190ème partie)

Les jeunes lions s’étaient mis à seregarder, ne croyant pas ce qu’ils

venaient de voir. L’un d’eux demandaà celui qui les avait appelés :- Le gibier que nous affectionnonspousse sur les arbres maintenant ?Moitié-de-Poule hur la après lui :- Au lieu de poser des questions idiotes,tu ferais mieux d’empêcher ces troisgibiers de s’enfuir.Et le grand lion de hur ler à son tour :- Ce n’est pas pour poser des questionset discuter que je vous ai appelés maispour par tager ce repas inespéré !Et il en fut ainsi : les lions sautèrentsur les trois animaux avant qu’ils ne seremettent de leur chute et lesdévorèrent en moins de temps qu’iln’en faut pour le dire. Quand il neresta plus que les os des trois animaux,le grand lion se tourna vers Moitie-de-Poule.- Je te remercie beaucoup pour cerepas crépusculaire que tu nous asoffer t, brave créature, mais pourquoinous l’as-tu offer t ? Tu veux

cer tainement quelque chose enéchange de ton appétissante générositéparce que dans la forêt, depuis la nuitdes temps, r ien n’est gratuit et on n’ar ien sans r ien.- C’est vrai… J’ai l’intention de tedemander une faveur et j’ose espérerl’obtenir après ce plantureux repas.- Demande ce que tu veux ; s’il est dansmes possibilités de te l’offr ir, je tel’offr irai, je t’en donne ma parole.- Merci. Je voudrai que tu me donnesquelques poils de ta cr inière.Le lion regar da un bon momentMoitié-de-Poule avec des yeux dilatéspar la stupeur et lui demanda :- Tu peux répéter ce que tu viens dedire ?- Oh ! si tu vois que les poils de tacr inière sont trop précieux pour lesoffr ir, je me contenterai des poils de taqueue.- Ah ! Donc, tu confirmes ce que j’aientendu : tu as réclamé quelques poilsde ma cr inière ?- Oui.

- Mais il n’y a aucun problème, ô mabrave créature. Ce que tu as demandéest si insignifiant par rappor t à ce quetu nous as offer t que j’ai cru avoir malentendu.- Si tu juges insignifiant ce que je t’airéclamé, cela signifie que tu acceptesma requête ?- Mais bien sûr. Tu peux prendre despoils de ma cr inière et de celles de mesjeunes frères ici présents.- Oh ! Merci.- Mais que vas-tu faire avec tous cespoils ?Moitié-de-Poule réfléchit rapidementet répondit :- Je vais les répandre là où je dors,ainsi quand un pr édateurs’approchera de moi pour me dévorer,il sentira l’odeur de lion émanant deces poils et s’en ira.- Hum… Ton idée est très intelligente.Allez, monte sur mon dos et prendsautant de poils que tu veux.- Oh ! merci ! merci !

NNS (à suivre…)

Djamel, 32 ans, ingénieuragronome, revenait d’Oran où

il participait à un Salonprofessionnel. À Chlef, l’un

des pneus de sa voiture éclateet il n’a pas de roue desecours. Alors qu’il se

demandait ce qu’il y avait lieude faire pour poursuivre sa

route vers Alger où il habite,quelqu’un d’inattendu se

propose de l’aider : une jeuneet très belle automobiliste.

Celle-ci lui offre un pneu avecune jante neuve et lui apprendque son père vend des pneus

et des pièces détachéesautomobiles. Elle lui offre une

roue neuve complète et encontrepartie, elle compte sur

lui pour lui communiquerrégulièrement l’état de son

usure pour les besoins d’uneétude qu’elle mène sur les

produits que son pèrecommercialise.

Par la suite, Djamel découvreque Djamila est une voisine de

sa sœur et que c’est son beau-frère qui lui tient sa

comptabilité. Comme il est loind’être ignorant dans ledomaine des affaires,et à la faveur d’autres

rencontre, Djamila lui demandede l’aider à gérer ses affaires

en contrepartied’un très gros salaire.

Résumé

Une mère meurt en laissant derrièreelle un

mari et deux petites filles. Avant demourir elle demande à son mari de nese remarier qu’avec une femme ayantdu cœur pour qu’elle ne soit pas une

méchante marâtre. Elle laisse à sesfillettes une poule dont elle leur

demande de prendre soin. Après avoirbien réfléchi, le père décida de ne se

remarier qu’une fois ses deux fillesmariées pour les prémunir contre la

méchanceté d’une éventuelle marâtre.Les deux filles grandissent. Comme

leur amour pour la poule que leur mèreleur a laissée ne cesse de grandir, elles

ont fini par avoir l’habitude de sechamailler pour elle. Leur père, sur un

coup de colère, coupe la poule endeux. Mais quelques instants après, la

poule ressuscite.

Résumé

(Un conte des montagnes du Chénoua) Moitié-de-poule

Coin cuisine

Page 13: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

La Fédér ation ar gentine defootball (AFA), qui a rendupublique vendredi la liste des

29 joueurs appelés pour les matchesamicaux contre le Guatemala le 7septembre à Los Angeles et laColombie le 11 à New York, n'a pasdonné de précisions sur l'absence deMessi. Mais d'après la presse argen-tine, la star de Barcelone a eu uneconversation avec Scaloni et lui ademandé de ne pas le convoquerpour les quatre matches amicaux de2018 -deux autres rencontres sontprogrammées fin octobre et débutnovembre-, mais les adver sairesn'ont pas encore été communiqués.

Rever ra-t-on Messi sous le maillotargentin? La presse nationale restedans l'expectative, mais l' inquiétu-de est quand même de mise alorsque la 'Pulga' avait déjà annoncéune première fois sa retraite inter -nationale, en juin 2016 après unedéfaite en finale de la CopaAmer ica, avant de se r aviserquelques mois plus tard. Après l'éli-mination en huitième de finale faceà la Fr ance (4-3) et une piètreCoupe du monde, le capitaine del'Albiceleste a été cr itiqué enArgentine, où on compare son ren-dement très inégal en sélection etses prestations avec Barcelone. Il aajouté la semaine dernière un 33etitre à son palmarès en rempor tantla Supercoupe d'Espagne avecBarcelone. Avec l'Argentine, il n'aencore r ien gagné en quatre finales(Copa Amer ica 2007, 2015 et 2016,Coupe du monde 2014). OutreMessi, la liste des gr ands nomsargentins absents est impression-

nante: le Par isien Angel Di Mar ia,les " Citizens" Ser gio Agüero etNicolas Otamendi, ou encore le néo-Milanais Gonzalo Higuain. En plusdu ' J efecito' J avier Mascherano,qui à 34 ans a disputé son derniermatch international le 30 juin en 8ede finale du Mondial russe, et dumilieu milanais Lucas Biglia, qui aannoncé sa retraite internationale,cela fait beaucoup de cadres laissésde côté. Les raisons de ces absencesdivergent, selon les médias argen-tins. Le journal spor tig Olé évoqueun " problème per sonnel" pourOtamendi, tandis qu'Agüero, DiMar ia et Otamendi ont fait savoirqu' ils étaient pr êts à continuerl'aventure en sélection. Ce qui signi-fie que, contrairement à Messi, c'estsur décision du sélectionneurScaloni qu' ils sont absents pour lespremier s matches post-fiascoMondial. Lionel Scaloni, nommésélectionneur intér imaire après lelimogeage du très contesté Jorge

Sampaoli, a convoqué pour cesmatches amicaux un groupe rajeu-ni. Y figurent par exemple GiovaniLo Celso (PSG) et Paulo Dybala(J uventus), pas ou peu utilisésdur ant le Mondial. Absents enRussie, les attaquants LautaroMar tínez et Mauro Icardi (InterMilan) ainsi que Giovanni Simeone(Fiorentina), fils de l'entraîneur del'Atlético Madr id, font aussi par tiedu groupe. Le gar dien Ser gioRomero (Manchester United) faitson retour après avoir dû déclarerfor fait sur blessure pour la Coupedu monde. Ont également étéappelés des joueurs qui ne sont pasvr aiment de tout premier plan,comme le défenseur WalterKannemann (Gremio) ou GonzaloNicolás Mar tínez (River Plate). Unefaçon, peut-être, de rompre encoreun peu plus avec ce Mondial raté,marqué par l'élimination préma-turée et la piètre ambiance régnantdans le groupe argentin.

ARGENTINE Sans Messi ni les cadres

Place aux jeunesLa vedette LionelMessi laissée au

repos, les cadresAngel Di Maria,

Sergio Agüero ouNicolas Otamendi

non convoqués,des petits jeunes

sollicités... Lesélectionneurintérimaire de

l'Argentine, LionelScaloni, a fait des

choix forts pourla première

convocationfaisant suite à

l'échec duMondial-2018.

Paris Saint-Germain

Les nouveaux défis de Mbappé La saison dernière, c'était pour voir les

débuts de Neymar sous le maillot par isienque tout le monde regar dait du côté deGuingamp. Cette saison, c'est plutôt en espé-rant revoir Kylian Mbappé, frais champion dumonde, que les regar ds conver geront. LeRoudourou de Guingamp, où Par is disputait la2e journée de Ligue 1, hier, n'a pas tout à faitle même lustre que le stade Loujniki deMoscou, où la France a empoché sa deuxièmeétoile de champion du monde en juillet. Dequoi craindre une décompression de " Kyky" ,passé en quelques semaines des éloges de Peléaux week-ends de L1? Si sa jeunesse devrait luipermettre de bien récupérer physiquement decet été éprouvant, " le quotidien va lui semblerun peu fade" , avait aver ti dès la mi-juillet l'an-cien international Alain Giresse, auprès del'AFP. " A la repr ise, il va y avoir une cassuretout à fait normale. Après, il va retrouver lequotidien et la magie du football va reprendreses droits, mais quand vous sor tez de là, sur leplan psychologique, il faut s'en remettre" . " Ilrevient d'une victoire en Coupe du monde, ilrevient donc avec beaucoup plus d'expér ien-ce" , a observé vendredi le nouveau coach duPSG, Thomas Tuchel, pressé de questions surla nouvelle star de 19 ans, qui devrait sauf sur -pr ise être du voyage en Bretagne. L'Allemandentend canaliser sa pépite: " Nous devons nousconcentrer sur le fait qu' il garde cette faim de

victoire, qu' il garde sa concentration et la têtesur les épaules" . A son ar r ivée à Par is, il étaitdéjà le deuxième joueur le plus cher de l'his-toire (180 millions d'euros, bonus compr is,contre 222 M€ pour Neymar ). Mais engagnant le Mondial à 19 ans, Mbappé a encorepr is une nouvelle dimension. " Il y a peut-êtrejuste mon statut qui va évoluer au sein de l'é-quipe parce que j'ai montré des belles choseslors de ma première saison et que j'ai continuéà la Coupe du monde" , avait-il observé dansun entretien à France Football, fin juillet.

(Re) trouver sa place dans le vestiaireInter rogé sur cette déclaration, son coéquipierbrésilien Marquinhos a gentiment sermonnéMbappé: " C'est le ter rain qui par le, je vais luidonner une claque, il ne faut pas qu' il dise çaen interview !" Avant de reprendre, plussér ieusement, que les Par isiens sont " touscontents qu'un joueur énorme comme ça enCoupe du monde soit avec nous" . Et que" quand on voit ses per formances en Coupe dumonde, c'est normal qu' il y ait du respect" .'Kyky' , lui, a changé de numéro de maillot, du29 au 7, avec un objectif assumé: " s'affirmerun peu plus" avec ce " numéro histor ique" .Attention toutefois à ne pas froisser les suscep-tibilités du vestiaire par isien en tirant trop la

couver ture à soi.

Prétendre au Ballon d'Or

Sa progression ultra rapide lui permet sansdoute de rêver devenir le plus jeune Ballond'Or de l'histoire, en janvier et à 20 ans toutjuste (il est né le 20 décembre, contre 21 anspour le Brésilien Ronaldo et l'Anglais MichaelOwen sacrés respectivement en 1997 et 2001).Toujour s dans Fr ance Football, il s' étaitmodestement classé parmi les 5 favor is pour letrophée, aux côtés de son coéquipier Neymar,de Cr istiano Ronaldo, du Croate Luka Modr icet du Français Raphaël Varane. Il faudra pourcela r éussir une bonne deuxième par tied'année avec le PSG. Et comme Marquinhos,Thomas Tuchel y est allé de son petit message:" Je pense qu' il y a un changement d'approcheavec des joueurs comme N'Golo Kanté, LukaModr ic ou Ivan Rakitic qui sont candidatspour le Ballon d'Or, alors qu' il est évident quece sont des joueurs d'équipe" . L'Allemand,inter rogé sur la quête de Ballon d'Or quepoursuivent à la fois Neymar et Mbappé, sefait encore plus précis: " Tu peux être une indi-vidualité de classe mondiale, mais sans tonéquipe, tu ne gagnes r ien" . Réussir son atter -r issage, continuer à br iller et ne pas trop sepousser du col, voilà l'équation à résoudrepour la fusée Mbappé.

Dimanche 19 août 2018 SPORT 21

Real Madrid

Lewandowskis’éloigne

Àla recherche d’un attaquant pourépauler Karim Benzema, le

Real Madrid aurait fait une croixdéfinitive sur Robert Lewandowski.Annoncé dans le viseur du Realdepuis plusieurs semaines, RobertLewandowski devrait finalement res-ter du côté de la Bavière malgré sesenvies d’ailleurs. Après une saisonplus que convaincante sous lemaillot du Bayern la saison passée,l’international polonais aurait étéséduit par le projet proposé par sonnouvel entraîneur, Niko Kovac. Hier,dans les colonnes de Marca, onapprend que le profil du buteur polo-nais n’est peut-être pas celui recher-ché par la maison blanche. À encroire les informations du quotidienespagnol, l’ancien joueur du BVBserait loin d’être une priorité pourJulen Lopetegui qui chercheraitdésespéreraient un avant-centre àdeux semaines de la fin du mercato.En effet le profil du numéro 9 bava-rois est différent de celui recherchépar le coach espagnol : le joueur vabientôt fêter ses 30 ans et viendraitfaire de l’ombre à un de ces leaders,Karim Benzema.

OlympiqueMarseille

Ça coincepourBalotelli Feuilleton

de l’étédu côté duVélodrome,le dossierBalotellisembledans uneimpasseces der-nièressemaines.Et visiblement, cela n’avance tou-jours pas. « Je suis ravi de ValèreGermain et Kostas Mitroglou. Deplus notre priorité n’est pas derecruter un attaquant. Je suis satis-fait avec ces deux-là, il n’y a aucu-ne raison d’aller en chercher unautre. Il n’y a donc pas de débat àavoir. » Interrogé sur l’intérêt del’OM pour Mario Balotelli, RudiGarcia a laissé planer le doute dansce dossier, affirmant que cette pisten’était pas forcément la seule. Etvisiblement, ce dossier n’avancetoujours pas. En effet, La Provencefait le point sur ce dossier etexplique le dossier Balotelli n’apas avancé ces dernières heurespuisque l’OM n’a pas transmis denouvelle offre à l’OGC Nice. Lesdeux seules propositions pour lemoment auraient été d’abord unéchange contre le prêt de RémyCabella avec option d’achat obliga-toire, puis une seconde offre de2,5M€, toujours avec le Néo-Stéphanois en prêt. Mais Cabellan’étant plus Marseillais, il faudraenvisager une nouvelle formulepour convaincre le Gym de lâcherMario Balotelli. En attendant, LaProvence assure que l’internationalitalien est toujours la grande prioritéde l’OM. Et compte tenu du faitque le mercato italien a fermé sesportes, le dossier devrait prochaine-ment connaître son épilogue.

Page 14: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

"Après le début tardif dela pr épar ation, nousavons axé notre pro-

gramme lors de ce premier regrou-pement sur l'aspect physique enaugmentant le volume de travail etles joueurs ont bien réagi à cettecharge d'entraînement" , a déclaréHerous à l'APS en marge du stagequi se poursuit jusqu'à samedi auCentre de regroupement et de pré-par ation des jeunes talents à

Souïdania (Alger ). " L'équipe estcomposée major itairement dejoueurs de la sélection U19 quiavait par ticipé au Championnatd'Afr ique et au Mondial de la caté-gor ie, en plus de quelques élémentsqui se sont distingués dans lechampionnat national. Nous avonsun groupe de joueurs talentueux etje suis confiant qu' ils peuvent faireun bon parcours au Maroc, malgréle début tardif de la préparation" ,a ajouté le sélectionneur national,récemment nommé à la tête des

U21. Pour la suite de la prépara-tion, Herous a indiqué que l'équipeentamera un deuxième stage aprèsla fête de l'Aïd Al-Adha. " Ledeuxième regroupement sera axésur les aspects technico-tactiquesavec cinq matchs amicaux au pro-gr amme" , a-t-il fait savoir. AuChampionnat d'Afr ique, le Septalgér ien évoluera dans la poule Aen compagnie de la Tunisie, del'Angola, de la Zambie et du vain-queur de l' IHF Trophy 2018, alorsque la poule B est composée de

l'Egypte, du Maroc (pays organi-sateur ), de la RD Congo, de laGuinée et de la Sier ra Leone. Lapar ticipation de la sélection natio-nale U21 à ce rendez-vous conti-nental a été décidée à la dernièreminute suite à l' intervention duministère de la Jeunesse et desSpor ts. La Fédération algér iennede la discipline (FAHB), présidéepar Habib Labane, avait, dans unpremier temps, annulé la par tici-pation des U21 à cause de pro-blèmes financiers.

Dimanche 19 août 2018SPORT22

HANDBALL Championnat d'Afrique (U21)

Les Algériens fin prêts

L'entraîneurde la sélection

algériennede handball

des moins de21 ans (U21),Djalel-Eddine

Herous, a assuréque son équipe

"sera prête"pour disputer le

Championnatd'Afrique des

nations dela catégorie,

prévu du 7 au14 septembre

à Marrakech(Maroc).

BASKET-BALL Camp d'entraînement américain à Alger

Une aubaine pour les jeunes talents Le camp d'entraînement amér icain au profit

d'une centaine de jeunes basketteurs algé-r iens qui s’est déroulé à la coupole du complexeMohamed-Boudiaf (Alger ), est " un vér itablesuccès" , s'est réjoui Mounir Benzegala, prési-dent de l'association " A Bucket and A Dream" ,or ganisatr ice de l' évènement conjointementavec l'ambassade des Etats-Unis à Alger. " Nouseffectuons un tr avail passionnant avec dejeunes talents algér iens, enthousiastes, qui ontdémontré leur amour pour le jeu et leurs capa-cités à assimiler les conseils prodigués par lestaff technique et ainsi faire progresser leurniveau en basket-ball" , a indiqué à l'APS l' in-ternational algér ien. " Nos objectifs avec lesmembres de " A Bucket and A Dream" (unpanier, un rêve) sont, dans un premier temps,d'accompagner et de faire progresser les jeunestalents au niveau local, en leur inculquant lesvaleurs et l'amour du basket-ball. Il est égale-ment question de saisir l'oppor tunité d'octroi debour ses d' études aux Etats-Unis pour lesjoueurs qui se distingueront par leurs qualitéstechniques et athlétiques" , a expliqué le joueur

qui évolue depuis quatre saisons au GSPétroliers. Organisé par l'ambassade des Etats-Unis à Alger, dans le cadre du programmediplomatique et spor tif US en collaborationavec la Fédération algér ienne de basket-ball(FABB), ce camp est encadré par le coach J imCleamons, 10 fois champion NBA (4 avec lesChicago Bulls et 6 avec les Los Angles Lakers)et l'ex-championne WNBA, Candice Wiggins,ainsi que deux internationaux algér iens, en l'oc-cur rence Hichem Benyad et Mehdi Cher iet." L'Algér ie est un grand pays avec beaucoup dejeunes, nous allons essayer avec nos par tenairesde trouver des financements pour organiserd'autres sessions d'entraînement à travers leter r itoire national (Est, Ouest, Sud) et dénicherd'autres talents candidats à des bourses dans lescollèges amér icains" , a espéré Benzegala. Deson côté, J im Cleamons, ancien assistant coachde Phil Jackson avec qui il a gagné plusieurstitres NBA, a prédit " un avenir radieux" aubasket algér ien, si tous les jeunes joueurs algé-r iens ont " la même passion pour le jeu" queceux qu' il encadre durant ce camp. " Après trois

jours de travail avec ces jeunes, je constate quel'Algér ie possède de futur s basketteur s detalent, à condition de les accompagner dansleurs car r ières respectives en leur fournissant,notamment, tous les moyens de progression" , aestimé Cleamons. " Le plus impor tant chez lesjeunes, c'est l' amour et la passion du jeu.Ensuite, il faut travailler sans relâche pouratteindre ses rêves, que ce soit pour devenir unjoueur professionnel ou n' impor te quel jobautour du basket" , a insisté le coach amér icain,soulignant que ces jeunes basketteurs vont cer -tainement tirer des enseignements de cetteexpér ience comme " le tr avail d' équipe, ledévouement, la discipline et l' impor tance detrouver un équilibre entre le travail et le plai-sir " . Apr ès trois jour nées d' entr aînement(dimanche, lundi et mardi), consacrées aux fon-damentaux du basket (dr ibbles, passes, tir s), lestaff du camp a sélectionné 24 joueurs qui ontanimé, jeudi, le match du " All-Star" à la cou-pole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf.

HANDI-BASKET Mondial-2018 (dames)

Sévère défaite de l’Algérie face à l’Allemagne La sélection algér ienne dames de

handi-basket a été battue sévè-rement par son homologued'Allemagne 87-24, en ouver turedu Championnat du monde-2018(Hommes et dames) qui se dérouledu 16 au 26 août à Hambourg,avec la par ticipation des meilleuresnations du basket-ball en fauteuils.Comme, il fallait si attendre, lesprotégées de l'entraineur nationalDjawad Zigh ont été dominées enlong et en large, dans le groupe B,par les vice-championnes paralym-piques, conduite par la meilleuremarqueuse de l' équipe, Mar inaMohnen avec 16 points. La domi-nation des Allemandes était évi-dente vu l'écar t des quatre Quar t

de jeu (28-12, 51-14, 74-22, 87-24)et qui a reflété le niveau distantentre les deux sélections, dans unmatch qui a, tout de même, permisà la capitaine de l'équipe algér ien-ne Djamila Khemgani de marquer15 points et réussir, sept rebonds ettrois passes. A l' issue du match,l'entraineur algér ien Djawad Zigha remercié les gros effor ts fournispar les joueuses, mettant quelquespeu en cause, les circonstancesdans lesquelles l'équipe a rallié laville de Hambourg. " Malgré cettedéfaite qu'on attendait, je satisfaitdu rendement des joueuses, sur -tout compte tenu des circonstancesdans lesquelles nous sommesar r ivés. L'Allemagne est une équi-

pe très for te, elle est technique-ment très per formante et vise lepodium. Pour nous, c'est une pre-mière de prendre par t à un mon-dial et malgré tout, ce tournoi seraune bonne expér ience pour nosjoueuses" . Pour sa par t, l'entraî-neur en chef de la sélectionAllemande, Mar tin Otto a dit ensubstance: " Le match d'aujour -d'hui était assez facile face à unadversaire qui découvre la compé-tition et qu'on respecte. Nous vou-lions bien entamer la compétitionet nous comptons continuer dans lamême dynamique, avec uneconcentration au maximum danstous les autres matchs" . Le cinqalgér ien sera, encore une fois de

plus, en difficulté, vendredi faceaux USA, champions par alym-piques en titr e, avant d' endécoudre, avec la Chine (samedi),l'Ar gentine (dimanche) et laFrance (mercredi 22 août). Dansl'autre match du groupe, la Chinea dominé l'Ar gentine 60-38.L’Argentine dont c'est le premiermondial, n'a pas pu trouver desolution face aux joueuses chi-noises, conduites par la plus for ted'entre elles, Suiling Lin, auteur de16 points, alors que le meilleurchez l'Argentine était la joueuseMar ia Pallares qui a marqué 16points et réussi neuf rebonds endouble-double.

ES Bir Ghbalou

AbdeslemKhelifa nouvelentraîneurL’entraîneur Abdeslem Khelifa,

appelé communément El Béjaoui,est de retour à la bar re techniquede l’équipe de l’ES Bir Ghbalou. Ce dernier qui avait déjà dr ivé à maintes repr ises le club de BirGhbalou, remplacera Rachid Ghazi.Le néo coach était, pour rappel,ar r ivée au Hamzaouia de AinBessam au milieu de la saison derniè-re, il réussira à réaliser un excellentparcours en conduisant le club bessa-mi aux play-offs finals, pour termi-ner ex-æquo à la première place avecle FC Thamelaht, rempor tée par cedernier (FCT) qui accède pour lapremière fois de son histoire enrégionale II, grâce à un goal-averagefavorable. Ceci dit, après son accordde pr incipe avec les dir igeants duHamzaouia de Aïn Bessami, sousmené par Hamadouche Ahmed, lenéo coach devait rencontrer lesjoueurs au niveau du stade commu-nal Hadj Gaid, pour un premiercontact. Il devra entamer sa missiondans l’après-midi de la journéed’hier samedi au niveau du stadecommunal de Bir Ghbalou. Connupour sa persévérance et son sér ieuxdans le travail, El Béjaoui retrouveraune équipe stable, puisque la majo-r ité des joueurs ont décidé de rempi-ler avec le club. Pour la premièrefois, le club débutera sa préparationde pré-saison sans stress, comptetenu que l’APC de Bir Ghbalou avaitdécidé de débloquer une subventionconséquente qui permettra à l’équi-pe, avec ses différentes catégor ies,d’entamer son travail dans la séré-nité.M’hena A

Olympique Akbou

Journées de prospectionchez les jeunesComme c’est le cas en cette pér io-

de estivale d’avant le début descompétitions officielles, que ce soitchez les séniors, juniors, cadets,minimes ou benjamins, les clubsspor tifs optent pour des journées deprospection des jeunes talents etd’autres pour des présélections et dessélections définitives. Cer tains clubsqui sont connus ne trouvent pas dedifficultés pour dénicher les oiseauxrares, qui par r icochet optent pourdes clubs huppés qui leur permet-traient, le cas échéant, de se forgerun nom et pourquoi pas avoir unecar r ière r iche. L’un de ces clubs,l’Olympique d’Akbou en l’occur ren-ce, vient de lancer un message dansce sens dans sa page Facebook, où ilest mentionné que «pour la saison2018/2019, le club Spor tif de footballde l’Olympique d’Akbou organiseune présélection pour les catégor iesjunior, cadet et minime». Pour lapremière catégor ie, ce sera pour lejeudi 24 août à par tir de 9h, pour lescadets, le 31 août à par tir de 17h etpour les minimes, ce sera le mêmejour à 9h du matin. Les présélectionsdans les trois catégor ies citées aurontlieu au niveau du stade des mar tyrsde la ville d’Akbou. Cela permettraau staff technique des différentescatégor ies de dénicher des oiseauxrares qui feraient le cas échéant lesbeaux jours du club à l’avenir.M. R.

Page 15: IDIR, APC DE BÉNI DOUALAC A , BS LE MAIRE … · IDIR, EN MARGE DU GALA DE SOLIDARITÉ D’AOKAS «Content d’être ici, mais je n’ai pas aimé mon ... nous un révélateur par

Dur ant une heure, lesuccesseur de RabahMadjer à la bar re

technique des Ver ts est revenudevant les jour nalistes sur sesambitions, sa méthode de travailavec les Fennecs et sur tout sastratégie de jeu, lui qui a signé uncontrat de quatre ans avec la FAF.«C’est un grand honneur et uneénor me fier té pour moi d’êtresélectionneur de l’équipe de monpays», a déclaré d’emblée le jeunetechnicien nommé le 2 aoûtdernier à la bar re technique desVer ts à la place de Rabah Madjer,limogé au bout de six mois detr avail seulement suite à unesuccession de mauvais résultats.«Mes atouts sont, sur tout, mes dixannées de tr avail en tantqu’entr aîneur au Qatar, maisaussi mon long vécu en tant quejoueur professionnel et en tantqu’inter national», a affir méBelmadi qui se dit prêt à assumerson nouveau rôle de sélectionneurnational en dépit de sa jeuneexpér ience en tant que technicien

et sur tout malgr é la situationdifficile dans laquelle se trouveactuellement l’équipe algér ienne.«C’est vrai que l’équipe vit en cemoment une situation peureluisante, mais j’ai les capacitéset sur tout l’envie, avec l’aide detout le monde à commencer parles joueur s, la FAF et lessuppor ter s, de remettre notreéquipe sur le chemin du succès»,insiste Djamel Belmadi. «Je nevais pas dire que je suis Supermanet je n’ai pas la prétention d’êtrele sauveur de cette équipe, mais jesuis ici pour travailler dans le butde remettre l’équipe sur rails. J ’ail’envie et les atouts pour y ar r iveret je n’ai pas du tout peur duchallenge que je trouve difficilemais excitant», ajoute celui qui ar éussi à gagner tous les titrespossibles avec son ex-club AlDuhal au Qatar avant d’atter r irsur le banc des Ver ts.

«J’ai les atouts pour driver les Verts»

Questionné sur le prochainrendez-vous officiel des Ver ts, àsavoir le match des éliminatoiresde la CAN 2019 le 8 septembre àBanjul contre la Gambie, lenouveau sélectionneur national areconnu qu’il ne disposait pas debeaucoup de temps pour préparerson équipe à cette échéance.«C’est vrai que je ne dispose pasde beaucoup de temps pour cematch décisif contre la Gambie,puisque je n’aurai en tout quedeux séances avec les joueurs queje regrouper ai le 2 septembreavant de prendre le dépar t le 6septembre pour la Gambie etjouer le 8. C’est pour vous direque c’est une mission casse-cou»,avoue Belmadi, qui devra rendrela liste élargie des joueurs retenuspour ce match, aujourd’hui. Pource qui est des membres de sonstaff, l’ex-capitaine des Ver ts aindiqué que celui-ci est composéde Serge Romano, comme coachadjoint, Aziz Bour as commeentraîneur des gardiens de but et

Alex Delal comme préparateurphysique. Pour ce qui est deMadjid Bouguer ra, dont le nom aété avancé comme son adjoint,Belmadi a indiqué que l’ex-défendeur des Ver ts, qui se trouveactuellement sous contr at avecl’équipe réserve de Al Duhal auQatar, ne fait pas par tieactuellement de son staff.«Laissons Madjid faire sespreuves avec les U23 de son actuelclub et s’il rejoint un jour monstaff, cela se fera en douceur», aindiqué Belmadi. Concernant saméthode de tr avail, Belmadi abeaucoup insisté sur l’engament etsur tout la discipline : «Je suis unadepte de la discipline. Je vaismettre en place un code deconduite que chaque joueur quisera convoqué en équipe nationaledoit respecter. Je veux des joueursengagés à 2 000 % et je vaisremettre les compteurs à zéro enlaissant les por tes de la sélectionouver tes à tous les joueur scapables de r épondre auxexigences d’une sélection», atranché Belmadi qui est revenulonguement sur la question desjoueurs locaux et ceux évoluant àl’étranger et plus précisément lesbinationaux. «Avec moi, il n’y apas de différence entre les locauxet les binationaux. D’ailleurs, jen’aime pas ces termes et je vaisfaire en sor te que tout joueurdisposant d’un extr ait denaissance 12S et ayant lescapacités de jouer en sélection soitle bienvenu. Qu’il joue à Tindoufou sur la planète Mars, ce joueursera appelé en équipe nationale,pourvu qu’il dispose des capacitésrequises pour cela», a pr éciséBelmadi qui a affirmé qu’il allaitsillonner l’ensemble des stades dupays pour voir à l’œuvre lesjoueur s évoluant dans lechampionnat national.

Ali Chebli

Dimanche 19 août 2018 SPORT 23

ÉQUIPE NATIONALE Conférence de presse de Djamel Belmadi

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

La Dépêche de Kabylieau capital de 300.000 DA

DIRECTEUR DE LA PUBLICATIONIDIR BENYOUNES

RÉDACTION-ADMINISTRATIONMAISON DE LA PRESSE TAHAR-

DJAOUT01, RUE BACHIR ATTAR - ALGER

E-MAIL :[email protected]

Tél. : 021 66.38.05Fax : 021 66.37.88

PUBLICITÉTél : 021 66.38.02

BUREAU DE TIZI OUZOURue Abane Ramdane

cité 60 Lgts Bt ARédaction :

Tél : (026). 12. 26. 77Fax : (026). 12. 26. 48

PUBLICITÉ : Tél- Fax- (026). 12. 26. 70

BUREAU DE BGAYET

Route des Aurès,bt A

Tél. : 034 16.10.45Fax : 034 16.10. 46

BUREAU DE BOUiRAGare routière de

BouiraLot n°1 - 2e étage

Tel. : 026 73. 02. 86Fax : 026 73. 02. 85

IMPRESSIONSIMPRAL

DISTRIBUTIOND.D.K.

PUBLICITÉ ANEPLA DÉPÊCHEDE KABYLIE

LES DOCUMENTS,MANUSCRITS OUAUTRES ET LESLETTRES QUI

PARVIENNENT AUJOURNAL NE PEUVENTFAIRE L’OBJET D’UNE

QUELCONQUERÉCLAMATION

Siège social :Rue Abane Ramdane

cité60 Lgts Bt A.TIZI-OUZOU

CB BNA ROUIBAN° 641-0300-300-149-11

«Mettre fin au débat locaux - pros»Le nouveau

sélectionneurnational, DjamelBelmadi, arrivé

hier matin àAlger, a animé

sa premièreconférence de

presse dansl’après-midi, au

CTN de SidiMoussa.

KC TaguemountAzzouz

Samir Djouder à la barre technique

Les responsables du KCTaguemount Azzouz sont

passés à la vitesse supér ieure cesderniers jours, dans la prépara-tion de la nouvelle saison spor tive.Ils ont fait appel aux servicesd’un ancien joueur de la JSK etex-coach adjoint de l’US BéniDouala, en l’occur rence SamirDjouder. L’ex-défenseur desCanar is a donc été nommé àla tête de la bar re techniquede l’équipe première du KCTaguemount Azzouz, club pen-sionnaire de la division honneurde Tizi Ouzou, avec l’objectif de réaliser un parcours meilleurque celui de la saison écoulée.Contacté hier au téléphone,Djouder nous a confirmé l’infor -mation : «En effet, je suis le nou-vel entraîneur de l’équipe premiè-re du KC Taguemount Azzouz. Je commencerai ma mission justeaprès l’Aïd», a-t-il indiqué. Unebonne nouvelle pour les joueursdu KC Taguemount, puisqu’ils’agit d’un enfant de la région,qui va cer tainement leur appor terun grand plus et permettre à l’é-quipe de progresser, notammentsur le plan tactique.

Said Kaidi comme adjointSamir Djouder ne sera pas seulà la bar re technique du KCT. Ilaura à ses côtés un autre techni-cien qui n’est autre que l’ex-gar -dien de la JSK, Said Kaidi. Cedernier était même le coach desgardiens de but de la JSK, il y aquelques mois, avant son rempla-cement par Anikine, par la direc-tion du club kabyle. Said Kaidiaura donc aussi la tâche de bienpréparer les gardiens de buts del’équipe.

Début de la préparation le 25 aoûtLa repr ise des entraînements estprévue après les fêtes de l’Aïd,comme nous l’a confirmé hierSamir Djouder le nouvel entraî-neur du KC Taguemount Azzouz :«On débutera la préparation d’in-tersaison après l’Aïd, en pr incipele 25 août. On attaquera la prépa-ration avec comme objectif de his-ser les joueurs au top de leurforme pour le coup d’envoi de lanouvelle saison spor tive en divi-sion honneur du championnat dewilaya de Tizi-Ouzou». Rien nesera donc laissé au hasard par lenouveau coach du KCT qui a déjàtracé sa feuille de route et sonprogramme de préparation. LeKCT est donc entre de bonnesmains et l’on s’attend à des résul-tats meilleurs que ceux de l’annéedernière. C’est le souhait des sup-por ters du KC TaguemountAzzouz.Massi Boufatis

COUPE DE LA CAF 5e journée du groupe D

L'USM Alger tentera de s'approcher davan-tage des quar ts de finale de la Coupe de la

Confédération afr icaine de football (CAF) enaffrontant aujourd’hui en déplacement lesTanzaniens des Young Afr icans au stade deDar Es-Salaam (17h00 algér iennes) dans lecadre de la 5e journée (Gr. D). Tenue en écheclors de la précédente journée par les Rwandaisde Rayon Spor ts (1 - 1) en match disputé austade Mustapha-Tchaker de Blida, la forma-tion algéroise a rejoint la Tanzanie avec unespr it de conquérant pour sceller pratique-ment sa qualification au prochain tour et éviterainsi les calculs de la dernière journée. " Nousvoulons aller loin dans cette Coupe de la CAFet dans toutes les autres compétitions où l'é-quipe est engagée. Nous allons faire de notremieux pour gagner à Dar Es-Salaam et faire dumême coup un pas supplémentaire vers la pro-

chaine étape de l'épreuve. Nous devons évolueravec les moyens techniques et tactiques dontnous disposons" , a affir mé l' entr aîneurfrançais des Rouge et Noir, Thier ry Froger. Cedernier faisait référence à l'effectif de l'USMAqui sera pr ivé des services de pas moins dequatre joueurs suspendus par la CAF. Il s'agitde Mohamed Benkhemassa (3 matchs), SmaïlMansour i, Mohamed Benyahia et RafikBouderbal (2 matchs), à la suite de la bagar requi a éclaté juste après le coup de sifflet finalde la rencontre contre Rayon Spor ts le 29juillet dernier à Blida. Le club de la capitale,qui reste sur une victoire nette et sans bavuremar di der nier à domicile face au DRBTadjenanet (3-1) dans le cadre de la 1rejournée de la Ligue 1, a des atouts à faire valoirpour réussir le test tanzanien face à une équipedéjà éliminée et qui ferme la marche du grou-

pe avec un point seulement. " Nous sommesdéterminés à gagner ce dimanche. Commenous devons aussi rempor ter le dernier matchde la phase de poules. Nous voulons ces deuxvictoires pour sauver l'honneur du footballtanzanien" , a lancé le manager général desYoung Afr icans, Hafidh Saleh. L'USMA valivrer un duel à distance avec les Kényans deGor Mahia pour la tête du groupe. Le club deSoustara est à égalité de points avec GorMahia (8 points), mais compte une différencede buts générale défavorable. Le club kényanaccueillera Rayon Spor ts dimanche à la mêmeheure. La rencontre Young Afr icans – USMAsera dir igée par un tr io arbitral namibienconduit par Jackson Pavaza, assisté de sesdeux compatr iotes Matheus Kanyanga etDavid Tauhulupo Shaanika.

L’USMA pour s’approcher des quarts