le maÎtre et le chef-d’oeuvre - download.pro.arte.tv

7DU 10 FÉVRIER AU16 FÉVRIER 2007

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N°7

magazine

LE MAÎTRE ET LE CHEF-D’OEUVREDaniel Barenboim interprète les sonates pour piano de Beethoven“Maestro”, les 11, 18 et 25 février

DIMANCHE 11/2THEMA Copines pour la vieIdgie et Ruth, Natacha et Olesia,Sibylle et Maria… “Thema” explorel’amitié féminine à travers un filmjoliment optimiste… > page 10

LUNDI 12/2 SÉRIE ReGenesis (11&12)Bioterrorisme, clonage, virusmutants… la boîte de Pandore est grande ouverte ! Heureusement,le professeur Sandström et son équipe sont là… > page 14

LES PRIME TIMESAMEDI 10/2L’AVENTURE HUMAINE Sur les traces des pharaons noirsÀ la découverte d’une fabuleusecivilisation qui, durant plus d’unmillénaire, a tenu tête à son puissantvoisin égyptien… > page 5

Beignets de tomates vertesde Jon AvnetDimanche 11 février à 20.40

Motor psychode Russ MeyerDimanche 11 février à 1.30

Je suis un aventurierd’Anthony MannLundi 12 février à 0.45

Célestemoyen métrage de Valérie GaudissartMardi 13 février à 1.15

Blue velvetde David LynchMercredi 14 février à 22.30

Une histoire vraiede David LynchJeudi 15 février à 20.40

Hey, Happy !de Noam GonickJeudi 15 février à 0.35

Ni dieux ni démonsde Bill CondonVendredi 16 février à 23.45

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

10 FÉVRIER | 16 FÉVRIER 2007

TOUS SEMBLABLES,TOUS DIFFÉRENTS

Tous les deux mois, Daniel Leconte,reportages à l’appui, rend compte et met en perspective les débats

qui agitent la société contemporaine.Cette semaine : la part de l’hérédité

et celle de l’environnement dans la définition d’un individu.

“Thema”, le mardi 13 février à 20.40

sous-titrage pour sourds et malentendants

audiovision pour aveugles et malvoyants

diffusion en stéréo

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M. multidiffusion

R. rediffusionLes horaires correspondent auxcodes PDC, sauf indication contraire.

MARDI 13/2THEMA Tous semblables,tous différentsPréférence sexuelle, intelligence,maladies, traits de caractère…Quelle est la part de l’hérédité etquelle est celle de l’environnementdans un individu ? > page 17

MERCREDI 14/2LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Le fascisme italien en couleurs (1)De 1918 à 1945, la naissance,le développement et la chute du fascisme italien et de son leader,Benito Mussolini… > page 23

JEUDI 15/2CINÉMAUne histoire vraieAu soir de sa vie, un vieil hommeentreprend un long et lent voyagepour se réconcilier avec son frère…> page 27

VENDREDI 16/2FICTIONPepe Carvalho La rose d’AlexandriePepe est confronté aux ténèbres des passions : une femmeassassinée, un amant marin,un voyeur pervers… > page 31

BARENBOIM INTERPRÈTEBEETHOVEN

En 2005, Daniel Barenboim a enregistré en public l’intégrale des trente-deux sonates

pour piano de Beethoven. Un événement dont les meilleurs moments sont à savourer

dans un cycle de trois “Maestro”.“Maestro”, le dimanche 11 février à 19.00

BIENVENUE CHEZ…Léo, le courtier londonien, Enda, la stylistealbanaise, Stavros, le danseur du ventrechypriote (photo)… Dans la collectionBienvenue chez…, des personnalitéssingulières dessinent une mosaïque vivantede l’Europe d’aujourd’hui.“Visages d’Europe”,du lundi au vendredi à 18.30

VOYAGE EN SOL MAJEURUn vieil homme qui arêvé d’aventure toute

sa vie part en voyage auMaroc suivi par la

caméra de son petit-fils.Un magnifique portrait,

drôle et grave.“La vie en face”, le jeudi

15 février à 22.30

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3.00>8.00Multidiffusions

8.00 Concert Dvorak

8.45Jesus loves you(M. du 9 février)

9.55 La foi du siècle (2)(R. du 9 juillet 2003)

10.55Le dessous des cartes(M. du 7 février)

11.15 Les grands duels du sport(M. du 20 janvier)

12.00 L’art et la manièreStefan Behnisch(R. du 5 août 2006)

12.30Best of Chic

12.55Toutes les télés du monde

13.30Cuisines des terroirs(M. du 4 février)

14.00 Hammamet,au temps des Romains(M. du 3 février)

14.55 Cambodge, le cri de la soie(M. du 3 février)

15.50 Un cœur pour deux(M. du 2 février)

17.30BiographieFranziska van Almsick(R. du 7 août 2004)

18.10 Petits oursons deviendront grands(M. du 24 janvier)

19.00ARTE Reportage

19.45ARTE Info

19.55ARTE Météo

20.00 PROGRAMMATION SPÉCIALEFestival du film de Berlin

20.45 L’AVENTURE HUMAINE

Sur les traces des pharaons noirs

21.40360° - GÉOKenya, le village des femmes

22.35 MUSICA

Le chef d’orchestre Günter Wand

23.35 FICTION

Violences à Holy Cross

1.00Pas ma fille ! L’excision en Europe(M. du 6 février)

2.40Débat(M. du 6 février)

arte magazine n°7 du 10|2|07 au 16|2|074

12.55Toutes les télésdu mondeLa télévision des CoréensRéalisation : Stéphane Correa (2007, 26mn)Coproduction : ARTE France, Point du JourARTE FRANCE

En soixante ans, la Corée du Sudest devenue la onzième puissan-ce économique mondiale. À latélévision, les bouleversementséconomiques et sociaux sontabordés par le biais des talk-shows, qui fleurissent sur toutesles chaînes, et des séries, qui ontexplosé ces dernières années.Multidiffusion le 12 février à 14.30,

le 13 février à 10.35, le 14 à 2.25

et le 21 à 10.35

Disponible en vidéo à la demande

sur www.artevod.com

19.00ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale(2006, 52mn)ARTE G.E.I.E.

Le magazine de l’actualité inter-nationale, désormais diffusé lesamedi.ARTE Reportage, un des raresmagazines télévisuels consacrésà l’actualité internationale, serefuse à toute concession auxphénomènes de société spectacu-laires ou au “people”. Son champd’investigation est la planète.Multidiffusion le 11 février à 12.00

et le 15 février à 8.50

(Allemagne, 2007, 45mn)Production : KobaltRBB

Avant le palmarès, qui seraannoncé le 17 février, ARTE propose une première émissionspéciale animée par AnnetteGerlach sur la grande fête alle-mande du cinéma. Cette année,la Berlinale rend hommage àArthur Penn. Parallèlement, Lejournal de la culture couvre quo-tidiennement le festival dès sonouverture le 7 février. Extraits de films, moments forts des pre-miers jours, reportages, inter-views et débats en plateau :toute la 57e Berlinale est surARTE.Multidiffusion le 11 février à 12.45

samedi10/2 8.00 > 20.45

Le 57e Festival du film de Berlin sur ARTE> Programmation spéciale,

le samedi 10 février à 20.00 et le samedi 17 à 21.40

> Le journal de la culture,du lundi au vendredi à 20.00

> Thema “Le coming-out du cinéma”,le vendredi 16 février à 22.10

câble et satellitecâble et satellite

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20.00 | PROGRAMMATION SPÉCIALE

Festival du film de BerlinARTE est en direct de la 57e Berlinale avec desreportages, des interviews et des extraits de films.

Présenté en alternance parAndrea Fies et Nathalie Georges

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> EN DIRECT

Présenté parAnnette Gerlach

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5arte magazine n°7 du 10|2|07 au 16|2|07

À la découverte d’une fabuleuse civilisation qui, durant plusd’un millénaire, a tenu tête à son puissant voisin égyptien :le royaume nubien.

20.45 |L’AVENTURE HUMAINE

Sur les traces des pharaons noirs

samedi10/220.45 > 22.35

Documentaire de Stéphane Goel (Suisse, 2005, 52mn)SSR(Rediffusion du 6 août 2005)

En janvier 2003, l’archéologue suisse CharlesBonnet exhume sept statues de pharaons noirssur le site de Kerma, au Soudan. Ces œuvresmonumentales dormaient à trois mètres sousterre depuis deux millénaires et demi. Non seule-ment elles offrent une nouvelle clé pour com-prendre la civilisation nubienne, mais leur remar-quable état de conservation permet de se faireune idée du visage de ces souverains noirs. Toutesles autres représentations trouvées jusque-làétaient trop détériorées.

Cette découverte extraordinaire montre l’impor-tance de Kerma, ville à l’organisation complexequi s’étendait sur vingt hectares. C’était vraisem-blablement la capitale d’un royaume nubien qui,pendant plus de mille ans (de 2500 à 1500 avantJ.-C.), a préservé son indépendance face au puis-sant voisin égyptien. Un État autonome dont lerayonnement économique et culturel commencetout juste à être mesuré. Si sa proximité avec l’Égypte l’a influencé, il a indéniablement déve-loppé une identité propre. Il est même considéréaujourd’hui comme une civilisation à part entière,le premier grand royaume d’Afrique.Multidiffusion le 11 février à 14.00

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samedi10/2 22.35 > 3.00

21.40360° - GÉOKenya, le village des femmesRéalisation : François de Roubaix(France/Allemagne, 2007, 52mn)Coproduction : ARTE, WDR, Medienkontor,GÉOARTE G.E.I.E.

Présentée par Sandrine Mörch

À Umoja, au Kenya, les femmesvictimes de la violence des hom-mes trouvent un refuge et vivententre elles.Dans le village d’Umoja, quijouxte le parc national deSamburu, au Kenya, il n’y a quedes femmes. Fuyant les mutila-tions sexuelles, les mariages for-cés et la violence conjugale,elles ont trouvé refuge dans cehavre de paix fondé en 1990.C’est le cas de Napora, violéepar un inconnu puis battue etchassée par son mari. Solidaires,les habitantes d’Umoja se sontcréé une nouvelle vie et exercentdes activités traditionnellementmasculines, comme l’élevage oul’abattage. Une véritable provo-cation pour la société patriarcalekényane.Multidiffusion le 11 février à 14.55,

le 13 à 8.50 et le 17 à 14.55

En partenariat avec

Réalisation : Michael Meert (France/Allemagne, 2006, 53mn)Coproduction : ARTE, WDRWDR

Né en 1912, le chef d’orchestre et compositeurGünter Wand était l’un des grands noms de lamusique allemande. Particulièrement associé àSchubert et à Bruckner, il fut aussi un interprètesubtil et enthousiaste du répertoire contemporain,notamment de Zimmermann, Messiaen, Ligeti etVarèse. Il avait développé une approche très per-sonnelle de la direction musicale en tentant desaisir au mieux l’intention du compositeur. Tel unarchéologue, il s’efforçait de dépoussiérer les par-

titions, disait-il, pour les libérer des strates qui s’yétaient déposées avec le temps. Chaque note étaitciselée, peaufinée. Pendant les répétitions, GünterWand n’hésitait jamais à quitter son pupitre pourexpliquer une subtilité rythmique à un musicien. Diffusé à l’occasion du cinquième anniversaire desa mort, le 14 février 2002, ce documentaire retra-ce les grandes étapes de la vie de Günter Wand,un portrait émaillé de scènes reconstituées etd’extraits d’œuvres musicales.

22.35 |MUSICA

Le chef d’orchestreGünter WandLe secret de la troisième portePortrait du chef d’orchestre allemand Günter Wand,grand interprète de Schubert et de Bruckner mais aussi de compositeurs contemporains.

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(Holy Cross)Téléfilm de Mark Brozel(Royaume-Uni, 2003, 1h30mn, VF)Scénario : Terry CafollaAvec : Zara Turner (Ann McClure),Bronagh Gallagher (Sarah Norton),Colum Convey (Gerry McClure),Patrick O’Kane (Peter Norton)Montage : Colin GoudieMusique : Dominique MuldowneyCoproduction : BBC, RTEARTE FRANCE(Rediffusion du 24 mai 2005)FIPA D’OR 2004 DU MEILLEUR TÉLÉFILM,

DU MEILLEUR SCÉNARIO ET DE LA MEILLEURE

INTERPRÉTATION FÉMININE (ZARA TURNER

ET BRONAGH GALLAGHER)

À Ardoyne Road, quartier dunord de Belfast, cohabitent desfamilles protestantes et catho-liques. L’école de filles catho-lique Holy Cross (Sainte-Croix)est située dans l’enclave protes-tante. Un jour, des activistesprotestants, refusant que lescatholiques empruntent leursrues, décident d’en bloquer l’ac-cès. Les élèves rentrent chezelles en traversant les champs…

Un mur entre les hainesLe bras de fer entre les commu-nautés d’Ardoyne Road, quidébute en juin 2001, a tout d’abord été considéré comme unconflit mineur. Il prend une tour-nure plus alarmante lorsque, àla fin de l’été, aucune solutionn’a été trouvée. Les jeunes catho-liques font leur rentrée scolairesous les jets de pierres et les

slogans haineux. En septembre2001, l’école Holy Cross devientpour douze semaines l’enjeud’affrontements dont la violenceva crescendo. Ériger un murpour protéger les deux commu-nautés apparaît comme la seulesolution… En adaptant des faitsréels, Mark Brozel nous faitpénétrer dans l’intimité de deuxfamilles voisines, l’une catho-lique, l’autre protestante. Etnous donne à voir, au-delà de sadimension politique, les réper-cussions du conflit sur leur quotidien. Il dresse le portrait dedeux mères tenaillées par lapeur, habitées par le désir abso-lu de protéger leurs enfants. Deleur côté, les hommes des deuxfactions sont animés par unerage indéfectible. Sur les visagesdes fillettes projetées au cœurd’un conflit vieux de plusieurs

siècles, Mark Brozel filme la ter-reur, l’incompréhension et ledésarroi. On assiste au spectaclede l’innocence brisée par desadultes fanatisés, et Holy Crossdevient le lieu où se croisent tousles excès. Le mur va-t-il atténuerles traumatismes et apaiser lesrancœurs, ou au contraire lesrenforcer ?Multidiffusion les 11 et 17 février

à 15.50


samedi10/2

23.35 | FICTION

Violence à Holy CrossInspiré de faits réels, ce téléfilm revient sur le conflit irlandais devant l’école élémentaireHoly Cross à Belfast… Une réflexion pertinente sur le communautarisme.

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19.00 > 20.40


8.00La souris souriante

8.25Lucky Luke(R. du 12 février 2006)

8.55>10.40Le spectacle du dimanche

10.40La route des hêtres(M. du 7 février)

11.05 TÊTES D’AFFICHEJohn Cassavetes(R. du 18 juin 2006)

12.00ARTE Reportage(M. du 10 février)

12.45Festival du film de Berlin(M. du 10 février)

13.30 Jardins d’artistesLes jardins tropicaux de Made Wijaya(R. du 30 juillet 2005)

14.00 Sur les traces des pharaons noirs(M. du 10 février)

14.55360° - GÉO(M. du 10 février)

15.50 Violence à Holy Cross(M. du 10 février)

17.15 Petite Russie(M. du 24 janvier)

17.35Cuisines des terroirsLa Guadeloupe(R. du 30 avril 2006)

18.05Hitler et la légion indienne(M. du 7 février)

19.00 MAESTRO

Barenboim interprète Beethoven (1)

19.45ARTE Info

20.00Karambolage

20.10ARTE Météo

20.15 ART ET CULTURE

Regards dans un miroir

20.40>1.30 THEMA

Copines pour la vie

20.40 FILMBeignets de tomates vertes

22.45 Natacha et Olesia

23.45Les meilleures amies

0.35Que sont mes amies devenues ?

1.30Motor psycho(M. du 1er février)


8.55>10.40Le spectacle du dimancheARTE FRANCE

8.55Agathe et le musicienRéalisation : Stephan Rabinovitch(France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici(Rediffusion du 10 avril 2005)

Après avoir étudié au Conser-vatoire royal de Bruxelles, le vio-loniste Éric Slabiak a fondé avecson frère le groupe Les YeuxNoirs, qui réinterprète les réper-toires tzigane et klezmer.

9.20DaewooPièce de François BonMise en scène : Charles TordjmannAvec : Christine Brücher, Julie Pilod,Samira Sédira, Agnès SourdillonRéalisation : Tristan Nolin (France, 2005, 1h23mn)Coproduction : ARTE France, Ere Productions

François Bon restitue la paroleaux ouvrières licenciées parDaewoo en Lorraine.

En 2002, dix ans après leurimplantation en Lorraine, lesusines de fours à micro-ondes etde tubes cathodiques Daewooferment, laissant des centainesde salariées sur le carreau. Dansle cadre du travail qu’il mènesur la “parole sociale”, FrançoisBon a écrit une œuvre qui faitentendre la voix de ces ouvriè-res. Mise en scène par CharlesTordjmann, la pièce a reçu unMolière et a rencontré un grandsuccès partout en France.

Les trente-deux sonates pourpiano de Beethoven, chef-d’œu-vre de la musique occidentale,relient les périodes classique etromantique. Daniel Barenboimles a jouées et enregistrées àmaintes reprises. Après quelquesmots d’introduction, il inter-prète au piano la célébrissimeSonate n° 14 en ut dièse mineurop. 27/2 “Clair de lune” ; lesdeux mouvements de la Sonaten° 19 en sol mineur op. 49/1 ; etla Sonate n° 26 en mi bémolmajeur op. 81/a “Les adieux”,dédiée par son auteur à l’archi-duc Rodolphe d’Autriche.Multidiffusion le 17 février à 8.00

Programme diffusé en

dimanche11/2 8.00 > 19.00

Lire également page suivante

le portrait de Daniel Barenboim.

Les concerts filmés à Berlin, ainsi

que des master classes de piano

données par Barenboim à Chicago,

paraissent en février chez EMI

Classics dans un coffret de 10 DVD.

Barenboim interprèteBeethoven

> Le dimanche 11 févrierSonate n° 14 en ut dièse mineur op. 27/2Sonate n° 19 en sol mineur op. 49/1Sonate n° 26 en mi bémol majeur op. 81/a

> Le dimanche 18 févrierSonate n° 21 en ut majeur op. 53Sonate n° 16 en sol majeur op. 31

> Le dimanche 25 févrierSonate n° 32 en ut mineur op. 111Sonate n° 23 en fa mineur op. 57

câble et satellite

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19.00 | MAESTRO

Barenboim interprèteBeethoven (1)Réalisation : Andy Sommer (France, 2006, 3x43mn)Coproduction : ARTE France, Bel Air Media, Thirteen/WNETARTE FRANCE

En 2005, Daniel Barenboim a enregistré en public, au Staatsoperde Berlin, l’intégrale des trente-deux sonates pour piano deBeethoven. Un événement dont les meilleurs moments font l’objetd’un cycle de trois “Maestro”.

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20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2007, 12mn)Production : Atelier de recherche d’ARTEFranceARTE FRANCE

Aujourd’hui : Michael Rutschkyveut s’endormir dans un lit fran-çais ; les nuances du mot alle-mand Sehnsucht ; un plat trèsfrançais : le couscous.Multidiffusion du lundi au vendredi vers

8.35 et 9.55, et le vendredi vers 14.30

20.15 | ART ET CULTURE

Regards dans un miroirLes autoportraits de Frida KahloDocumentaire de Marita Loosen(Allemagne, 2006, 26mn)WDR

La vie et l’œuvre de la peintremexicaine, qui fut de tous lescombats de la première moitiédu XXe siècle.La vie de Frida Kahlo (1907-1954)est un étonnant résumé de l’his-toire de son temps. Proche des surréalistes, féministe, militante communiste et tiers-mondiste, lapeintre mexicaine est de tous les combats, malgré les handicapsphysiques qui l’immobilisent.Influencées par le surréalisme et laculture mexicaine, ses œuvres, sur-tout des autoportraits, sont uneréflexion permanente sur l’identité.Multidiffusion le 17 février à 9.40


À découvrir la semaine prochaine

dans “Art et culture” :

les autoportraits d’Edvard Munch.

> Barenboim interprète Beethoven

Musique à l’âme

jouant sous la baguette des meilleurs chefs. EntreLondres et Paris, Bayreuth et Jérusalem, Chicagoet Berlin, ce citoyen du monde, qui parle anglais,espagnol, hébreu et allemand, propage le languageuniversel de la musique.

Le langage universel de la musique

Artiste avant tout, Daniel Barenboim est aussi un homme qui s’engage. En 1999, il fonde à Weimar, avec son ami Edward Saïd, une résidence de jeunes musiciens israéliens et arabes. Pérennisée sous la forme d’un orchestre, le West-Eastern Divan Orchestra, l’expérience est unique et exemplaire. Si l’onpeut faire jouer ensemble des musiciens venusd’Israël, de Palestine, de Syrie, de Jordanie, du Liban, d’Égypte, etc., cela prouve que le dialogue entre les peuples reste possible. Tous les étés, l’orchestre se retrouve à Sévillepour travailler avant de partir en tournée. En août 2005, il a joué à Ramallah, dans les territoires occupés – un moment historiqueretransmis en direct par ARTE. Aujourd’hui,Barenboim est de nouveau l’hôte de la chaîne,cette fois seul au piano : une nouvelle occasionde voir son intelligence musicale à l’œuvre. �

Daniel Barenboim est actuellement directeur musical

du Chicago Symphony Orchestra et directeur musical

et artistique du Staatsoper de Berlin.

“Daniel Barenboim est l’un des rares musi-ciens aujourd’hui dans le monde que l’on

pourrait sans se tromper qualifier de légendaire”,a écrit un jour le Times. S’il a la musique chevillée à l’âme, c’est sûrement d’abord grâce à ses parents, juifs russes installés en Argentineet tous deux professeurs de piano. Barenboim, né à Buenos Aires en 1942, se souvient : “Mes parents écoutaient Gardel, ma mère connaissait toutes les paroles, mon père toutes les mélodies, ils dansaient ensemble.”Et ils mettent Daniel, 5 ans, au piano. En 1952, changement de décor. La famille Barenboim émi-gre en Israël et l’éducation musicale de Daniel se déroule désormais principalement en Europe.

Citoyen du monde

L’Argentine, pays de l’enfance, Israël, berceauculturel, l’Europe, patrie musicale : ces troispôles ont forgé la personnalité de Barenboim, quirevendique des “identités multiples” – titre d’undocumentaire que lui a consacré Paul Smaczny(diffusé par ARTE en 2002). Quand il arrive enEurope, le jeune Barenboim porte en lui les pro-messes d’une brillante carrière. Elles ont portéleurs fruits. Le pianiste prodige, qui a donné sespremiers récitals en 1952 à Vienne et à Rome,s’est tourné vers la direction d’orchestre. Depuis1961, il passe avec un égal bonheur du pupitreau clavier, dirigeant les plus grands orchestres,

Daniel Barenboim est sur ARTE pour un cycle consacré aux sonates pour piano de Beethoven. L’occasion de revenir sur le parcours brillantissime d’un artiste engagé, pianiste et chef d’orchestre mondialement acclamé.

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20.40 FilmBeignets de tomates vertes(Fried green tomatoes at the Whistle Stop Café)Film de Jon Avnet (États-Unis, 1991, 2h10mn, VF)Scénario : Fannie Flagg, d’après son romanAvec : Kathy Bates (Evelyn Couch), Mary Stuart Masterson (Idgie Threadgoode), Mary-Louise Parker (Ruth Jamison),Jessica Tandy (Ninny Threadgoode), Cicely Tyson (Sipsey),Chris O’Donnell (Buddy Threadgoode), Stan Shaw (Big George)Image : Geoffrey SimpsonMontage : Debra NeilMusique : Thomas NewmanProduction : Act III Communications, Avnet/Kerner Productions,Electric Shadow Productions, Fried Green Tomatoes Productions,Universal Pictures

L’amitié amoureuse, à la vie à la mort, de deux jeu-nes Américaines en guerre contre les conventions,dans le Sud profond des années 1920. Féministeet bucolique.Quelque part en Alabama. Evelyn Couch, bouli-mique et complexée, rend visite avec son mariobèse à une vieille parente hargneuse. Dans lecouloir de la maison de retraite, elle rencontre uneautre vieille dame, Ninny, qui lui ouvre les portesd’un monde merveilleux : celui d’Idgie et Ruth,deux jeunes femmes en tout point opposées maiss’aimant d’amour tendre dans le deep South desannées 20. Elles finissent par ouvrir ensemble uncafé dans la bourgade de Whistle Stop, où ellescuisinent, entre autres délices, des beignets detomates vertes. À cinquante ans de distance, ellesinsufflent à Evelyn une salutaire révolte…

La mélodie du bonheurConte d’un optimisme démesuré, Beignets detomates vertes installe dans le chromo paisible dubon vieux Sud d’autrefois un couple de jolies fillesmanifestement amoureuses l’une de l’autre.Comme les concitoyens perplexes mais bien-veillants des deux héroïnes, on ne cesse de s’inter-roger sur la nature du lien qui les unit. Hymne àla tolérance, cette petite mélodie du bonheur laisseplaner jusqu’au bout une absolue ambiguïté sur larelation entre Idgie et Ruth.Multidiffusion le 18 février à 0.45


dimanche11/2 20.40 > 1.30

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Copines pour la vieIdgie et Ruth, Natacha et Olesia, Sibylle et Maria… “Thema”explore l’amitié féminine à travers un film joliment optimiste et trois documentaires. Où l’on voit que les meilleures amieséprouvent une gamme infinie de sentiments, de la complicité la plus profonde à la haine la plus féroce.

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22.45Natacha et OlesiaDocumentaire de Jerzy Sladkowski (Suède, 2006, 58mn)

À 13 ans, l’amitié est une expérience aussi exal-tante que violente. Celle qui lie Natacha et Olesia,deux jeunes filles de Krasnoïarsk, n’échappe pasà la règle.Natacha et Olesia sont dans la même classe aulycée de filles de Krasnoïarsk, en Sibérie. Toujoursfourrées ensemble, elles n’ont aucun secret l’unepour l’autre. Ce sont les meilleures amies dumonde, bien qu’elles soient très différentes.Natacha est sûre d’elle, c’est la reine de la classe,tout le monde l’apprécie. Olesia a une peur quasihystérique de l’échec et manque de confiance enelle, ce qu’elle compense par une attitude souventhautaine. Elles ont été choisies pour représenterla classe lors d’un concours de chant et se lancentavec enthousiasme dans les répétitions. Mais ellesn’envisagent pas du tout les choses de la mêmemanière. Leur amitié en prend un coup…Multidiffusion le 24 février à 8.45

23.45Les meilleures amiesDocumentaire de Kirsten Esch(Allemagne/France/Royaume-Uni, 2006, 50mn)

C’est quoi, une meilleure amie ? La réalisatrices’est brouillée avec la sienne et la douleur qu’ellea éprouvée l’a incitée à poser la question à d’au-tres femmes.Qu’y a-t-il de spécifique dans l’amitié entre filles ?Pourquoi la meilleure amie peut-elle prendre tantde place ? Qu’est-ce qui brise une amitié que l’oncroyait indéfectible ? Quelques “paires” d’amies,

inséparables ou brouillées, témoignent. SibylleMay et Maria Körber se connaissent depuis 1934et leur amitié a résisté à de longues séparations etmême à “l’affaire Ulli” – l’homme dont elles sonttoutes les deux tombées amoureuses. La jalousie aéloigné l’actrice Veronica Ferres de sa meilleureamie ; tandis que la maladie a rapproché Annetteet Carmen. Ces exemples et bien d’autres illustrentla complexité d’un lien qui peut déclencher unegamme infinie de sentiments, de la complicité laplus profonde à la haine la plus féroce.

0.35Que sont mes amiesdevenues ?Documentaire de Lidija Zelovic(Pays-Bas/Suède/Canada, 2006, 50mn)

Après des parcours très différents, quatre ancien-nes amies de Sarajevo séparées par la guerre cher-chent à se retrouver. Ont-elles encore des pointscommuns ?Nées en 1970 à Sarajevo, Lidija, Olja, Emina etJasna étaient les meilleures amies du monde. Laguerre les a séparées. Aujourd’hui, seule Jasna vitencore à Sarajevo. Olja habite au Canada et c’estdésormais une Serbe et une chrétienne convain-cue. Partie en Suède, Emina est bosniaque etmusulmane. Lidija vit aux Pays-Bas ; mi-croate,mi-serbe et de nationalité néerlandaise, elle seprésente plutôt comme une nostalgique de l’èreTito. Elle se demande ce qu’il en était de cetteamitié à quatre. Partageaient-elles vraiment lesmêmes idées ? La guerre a-t-elle changé leursaspirations, leurs conceptions de la vie ? À l’occa-sion de son mariage, Lidija a décidé de réunir sesanciennes amies…


dimanche11/2

Natacha et Olesia

Les meilleures amies

Que sont mes amies devenues ?AN

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8.00 Memoquiz(M. du 30 décembre 2006)

8.25 Tempo – Java, sirtaki(R. des 18 décembre et 27 août 2006)

8.35 Karambolage(M. du 11 février)

8.50 Les grands duels du sport (M. du 10 février)

9.35 Court métrage

9.40 Le dessous des cartes (M. du 7 février)


10.10 Chic(M. du 5 février)

10.35 L’art et la manière(M. du 3 février)

11.05 Bienvenue chez… (1)(M. du 29 janvier)

11.30 Les aventures culinaires de Sarah Wiener (16)(M. du 29 janvier)

12.00 La collection poétique(M. du 3 janvier)

12.10 Bienvenue chez Maura (Irlande)(M. du 5 février)

12.35 Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSZhouzhuang, la Venise de l’Orient

14.00 Graines de stylistes (1)(M. du 5 février)

14.30 Toutes les télés du monde (M. du 10 février)

15.00 Le procès(M. du 26 janvier)

16.55 La médecine au XXIe siècle (1)(M. du 5 février)

17.40 Au cœur de La Mecque(M. du 5 février)

18.30 VISAGES D’EUROPEBienvenue chez… (11)

19.00 ARTE DÉCOUVERTE

Amarnath,un pèlerinage à haut risque

19.45 ARTE Info

20.00 Le journal de la culture

20.10 ARTE Météo

20.15 Des triplés… et après ? (1)

20.40 SÉRIE

ReGenesis (11&12)

22.20 ARTE SCIENCES

Cancer de la prostate

23.05 GRAND FORMAT (PDC : 23.10)Scary, le tatoué

0.35 (PDC : 00.40) ARTE Info

0.45 (PDC : 00.55) Je suis un aventurier(M. 4 février)

2.20 (PDC : 02.30) Jardins d’artistesLes jardins tropicaux de Made Wijaya(M. du 11 février)


12.35ChicRédactrice en chef : Catherine Heuzé(France, 2007, 26mn)Coproduction : ARTE France, 2P2LARTE FRANCE

Présenté par Églantine Éméyé

Le magazine de l’art de vivre etdu bien-être, à suivre du lundi ausamedi vers 12.35.Rencontre avec Joy Denalane,chanteuse de soul et de hip-hopqui vit à Berlin ; les “collec-tions” de pâtisseries ; petite his-toire du biberon ; l’appartementdu galeriste Hans-Peter Jochumà Berlin.Multidiffusion le 19 février à 10.10

En partenariat avec

13.05 | TERRES D’AILLEURS

Zhouzhuang, laVenise de l’OrientDocumentaire d’Edith Tsang Chit Yung(Hongkong, 2000, 52mn)Production : China Discover ProductionLimitedARTE FRANCE

Toute la semaine, voyage au longcours à la découverte des visa-ges méconnus de la Chine.Le long du Yang-tseu-kiang, dela ville de Kunming jusqu’audelta, une mosaïque de commu-nautés soudées par le négoce etpar les rites voit disparaître sestraditions.Multidiffusion le 19 février à 17.40

lundi12/2 8.00 > 20.40


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18.30 | VISAGES D’EUROPE

Bienvenue chez Maura(Irlande)Documentaire de Robert Genoud (France, 2006, 26mn)Coproduction : ARTE France, Riff ProductionARTE FRANCE

Un regard documentaire sur un pays d’Europe à travers la rencon-tre d’un personnage singulier. Aujourd’hui : Maura l’Irlandaise.

Il y a quatorze ans, Maura etson mari ont quitté Londrespour s’installer sur l’île d’Aran,terre natale de Maura. Ici,Maura a retrouvé sa famille, sesdeux frères et sa mère, avec quielle parle gaélique. Le cottagequ’elle a acheté et transforméen bed & breakfast a été cons-truit dans les années 1930 parRobert Flaherty pour le tourna-ge de son célèbre documentaireL’homme d’Aran. Dans uneautre vie, Maura a été serveuseà Buckingham Palace. Pour leshôtes de passage, ses royaux

souvenirs animent souvent lesconversations du soir. Rede-venue “la femme d’Aran”, elle atrouvé le bonheur dans ce pay-sage de rochers découpés à laserpe, balayés par les tempêtes,où les petits murets dessinentde multiples labyrinthes dansl’espace.Multidiffusion le 19 février à 12.10


Lire également ci-contre.

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19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Amarnath :un pèlerinage à haut risqueDocumentaire de Rolf Lambert et Bernd Girrbach(Allemagne, 2006, 43mn)SWR

Chaque année, 500 000 hindous,paysans, ascètes ou hommes d’affaires,se lancent dans l’aven-ture du pèlerinage d’Amarnath,au Cachemire.La région du Cachemire estdéchirée en permanence par lesconflits religieux et frontaliers.Pourtant, chaque année, descentaines de milliers d’hindousse rendent à la grotte sacréed’Amarnath où, selon la légen-de, le dieu Shiva aurait dévoilé àson épouse le secret de l’immor-talité. Venus de toutes lesrégions de l’Inde, les pèlerinsdoivent marcher pendant desjours sur des chemins escarpés,franchir des cols à 5 000 mètresd’altitude et échapper aux extrémistes musulmans. RolfLambert et Bernd Girrbach ontété autorisés à filmer ce pèleri-nage à haut risque et ont suivitrois jeunes pèlerins partis deBombay avec leur oncle.Multidiffusion le 19 février à 16.50

20.15Des triplés… et après ? (1)Feuilleton documentaire de Sabine Brand et Caroline Goldie(Allemagne, 2006, 5x26mn)SWR

Une semaine dans la vie de deuxcouples sur le point d’avoir destriplés… Péripéties et émotionsgaranties jusqu’à vendredi !

1. Naissance à la puissancetroisIngrid et Markus ont promis àleur fils Raphaël, 3 ans, de luidonner une petite sœur. En fait,il en aura trois d’un coup !Ingrid a de plus en plus de malà se déplacer. Heureusement, sajeune fille au pair, Anna, luiprête main-forte. Et par une

belle nuit de pleine lune, la déli-vrance arrive. De leur côté,Natalie et Dieter sont un peuinquiets : ils attendent des tri-plés, ce sont leurs premiersenfants et l’un des trois fœtussemble ne pas se développer aumême rythme que les autres…Multidiffusion le 19 février à 14.00


lundi12/2

Il y a Léo, le courtier londonien fan de boxe ;Enda, la styliste albanaise qui prépare à Tirana

son premier défilé ; Elisabetta, une Sicilienne qui reprend la fabrique familiale d’huile d’olive ;Bosse, biker finlandais et papa gâteau ; Didda,l’épicière de Reykjavik qui ne pense qu’à la poésie ; Jean, prêtre dans les Ardennes belgesqui, à 70 ans, va quitter ses paroissiens pour

épouser son grand amour… Autant de personnalités fortes, surprenantes, singulières, qui dessinent une mosaïque vivante de l’Europe géographique. Initiée par l’Unité documentaire d’ARTE France et produite alternati-vement par Cinétévé, Les Films d’Ici

et Riff Production, la collection “Bienvenuechez…” porte autant la signature de jeunesauteurs que celle de réalisateurs confirmés,comme Solveig Anspach, Nino Kirtadze, Manu Bonmariage, Cyril Mennegun, Dominique Gros, Judit Kele, Vassili Silovic, Patric Jean, Peter Vaclav et bien d’autres. �

Retrouvez les quinze premiers films de “Bienvenue

chez…” du 29 janvier au 16 février. Les soixante autres

films sont à découvrir à partir de mars 2007.

> Bienvenue chez…

L’Europe àvisage humainChaque soir à 18.30, du lundi au vendredi, de“vrais gens” nous accueillent chez eux et nousfont découvrir leur pays, leur environnement,leur famille, leur métier ou leur passion.

Un rendez-vous pour mieuxcomprendre nos voisins.

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lundi12/2 20.40 > 22.20

Série créée par Christina Jennings(France, 2004, 13x50mn, VM)Scénario : Christina Jennings, Tom Chehak,Tracey Forbes, Avrum Jacobson, ChrisPhilpott, Jason ShermanAvec : Peter Outerbridge (David Sandström),Maxim Roy (Caroline Morrison), Conrad Pla(Carlos Serrano), Mayko Nguyen (MaykoTran), Dmitry Chepovetsky (Bob Melnikov),Greg Bryk (Weston Field), Sarah Strange (Jill Langston), Ellen Page (LilithSandström), Mark Rendall (Mike Sloane)Production : Schaftesbury pour MovieCentral et The Movie NetworkARTE FRANCE

11. Cache-cacheRéalisation : Jerry Ciccoritti

Après s’être livrés à un exercice de simulationmettant en scène une épidémie virale foudroyan-te, David Sandström et son équipe apprennentque des échantillons du virus Miranda et du virusde Marbourg, semblables à celui du test, ont étédécouverts dans un laboratoire d’Afrique du Sudqui, comme par hasard, a été incendié…

12. RésurrectionRéalisation : John L’Ecuyer

Grâce à ses contacts à la CIA, Caroline remonte lapiste d’un mystérieux savant russe qui serait lecréateur du virus Miranda. Parti à Denver avec Jillpour enquêter sur une épidémie de type SRAS,David réalise qu’il s’agit de la grippe espagnole.Bouleversé par cette découverte, il traverse la ruesans regarder et se fait renverser par un taxi…

Multidiffusion le 13 février à partir de 15.00

Disponible en vidéo à la demande sur www.artevod.com

> www.arte.tv/regenesis

ReGenesis Deux épisodes tous les lundis à 20.40

Saison 1 : du 8 janvier au 19 février

Saison 2 : du 19 février au 2 avril

ReGenesis sort en DVD en mars 2007.

20.40 |SÉRIE

ReGenesis (11&12)Bioterrorisme, clonage, virus mutants… la boîte de Pandore est grande ouverte !Heureusement, le professeur Sandström et son équipe sont là pour déjouer les plansdes terroristes et des multinationales pharmaceutiques. Un thriller biotechnologiquequi fait froid dans le dos.

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Avec ses tatouages de la tête auxpieds, ses dents recouvertes d’oret ses piercings dans le nez, lesoreilles, les sourcils et la langue,il répond parfaitement au nomqu’il s’est lui-même donné :Scary Guy, le gars qui fait peur.Mais son but n’est pas de prôner la violence. S’il parcourt les États-Unis, multipliant lesconférences, c’est pour trans-mettre un message de paix. Sestatouages lui donnent l’aspectd’un guerrier au visage peint,prêt à affronter l’ennemi, etc’est bien ainsi qu’il l’entend :Scary se bat contre les préjugés,la haine et la violence. Sonchamp de bataille ? Les entre-prises rongées par le harcèle-ment moral, mais surtout lesuniversités touchées par les pro-blèmes de drogue et les prisonspour jeunes. C’est surtout auxjeunes en difficulté que s’adres-se Scary Guy. Son look, toutdroit sorti de leur univers, lui

donne une légitimité. Scary leurexplique comment il résout lesconflits : par le calme, la dou-ceur et la réflexion, en restantmaître de lui-même. Il leur mon-tre comment se sortir de situa-tions apparemment inextrica-bles et crée une relation deconfiance avec ceux qui se sontrefermés sur eux-mêmes.Le documentaire retrace le par-cours de cet ancien cadre d’unesociété d’informatique qui a su,le jour où il s’est fait tatouer levisage, qu’il s’excluait de labourgeoisie américaine à laquel-le il appartenait et que cettedécision changerait à toutjamais sa vie – et celle de safemme. Aujourd’hui, pourtant,il participe à des émissions deradio et de télévision, et mêmela très sérieuse BBC a renducompte de ses conférences.

Multidiffusion le 15 février

à partir de 15.15

Documentaire d’Uli Kick(Allemagne, 2006, 1h28mn)

Coproduction : Filmworks, WDR, SWR,ARTE, BR

SWR

22.20 | ARTE SCIENCES

Cancer de la prostateÊtre un homme et le resterDocumentaire de Monika Kirschner et Stefanie Schmidt-Altringer(Allemagne, 2006, 52mn)WDR

La forme de cancer la plus répan-due chez l’homme est celui de laprostate. Malgré les campagnesd’information, trop peu d’hom-mes se soumettent à un dépis-tage.Aujourd’hui, diagnostiquer lecancer de la prostate à un stadeprécoce est très facile grâce audosage du PSA (antigène prosta-tique spécifique) à partir d’unesimple prise de sang. Cette ana-lyse donne aussi des renseigne-ments précieux sur la taille etl’évolution d’une tumeur. Enrevanche, elle n’est pas totale-ment fiable pour déterminer sicelle-ci est maligne ou bénigne.Les urologues déplorent que laplupart des hommes attendentd’avoir des douleurs pourconsulter un médecin. Car c’estalors souvent trop tard. En fonc-tion du stade de la maladie, plu-sieurs thérapies sont possibles :ablation de la prostate (prostas-tectomie), radiothérapie ou trai-

tement hormonal. Chacune ases inconvénients et impliqueun risque d’impuissance. Maisla majorité des hommes ne sontpas atteints dans leur virilité. Enrevanche, ils souffrent de trou-bles psychologiques liés à l’an-goisse de la perdre.Multidiffusion le 16 février à 15.10

En partenariat avec


lundi12/222.20 > 3.00

Ancien cadre d’unesociété d’informatique,

aujourd’hui tatoué de la tête aux pieds,

Scary parcourtl’Amérique à la

rencontre des jeunes en difficultés.

Son message : rejetezla haine et la violence,

apprenez à rester zen !

23.05 | GRAND FORMAT

Scary,le tatoué

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8.00 Le journal de la culture(R. du 12 février)

8.15 Le dessous des cartes(M. du 7 février)

8.25 Tempo – Rock, slow(R. du 21 juin 2002)


8.50 360° - GÉO(M. du 10 février)

9.45 Le dessous des cartes (M. du 7 février)



10.35 Toutes les télés du monde(M. du 10 février)



12.00 La collection – Les automates(M. du 16 janvier)

12.10 Bienvenue chez… (7)(M. du 6 février)

12.35 Chic

13.05 TERRES D’AILLEURS Jouets de Chine


14.30 L’art et la manière(M. du 10 février)

15.00 ReGenesis (11&12)(M. du 12 février)

16.35 Le silence est d’or(M. du 31 janvier)


17.35 Musique et harmonie au royaume des Gan(M. du 6 février)

18.30 VISAGES D’EUROPEBienvenue chez Pepe (Espagne)


Les dernières païennes du Pakistan

19.45 ARTE Info


20.10 ARTE Météo


20.40>22.45 THEMA

Tous semblables, tous différents

20.40 Naît-on homo ou le devient-on ?

21.25 C’est pas moi, c’est mes gènes !

22.05 Débat

22.45 FICTION

En avant, jeunesse

1.15 MEDIUM

Céleste

1.55 Tracks(M. du 8 février)



Le Berlin de la chanteuse JoyDenalane ; les cours de cuisineinsolite ; petite histoire duShokokuss, gourmandise choco-latée allemande ; rencontre avecle designer Massimo Morozzichez lui, à Milan.Multidiffusion le 20 février à 10.10

En partenariat avec


Jouets de ChineDocumentaire d’Edith Tsang Chit Yung(Hongkong, 2001, 52mn)ARTE FRANCE

En Chine, depuis des milliersd’années, les enfants jouentavec des ballons et s’amusentavec des animaux en terre cuite.Et chaque jouet traditionnelcache une histoire.Multidiffusion le 20 février à 17.40


Bienvenue chezPepe (Espagne)Documentaire d’Emilio Pacull(France, 2006, 26mn)Coproduction : ARTE France, Riff ProductionARTE FRANCE

La petite île de Formentera, auxBaléares, est la terre natale dePepe, 88 ans. Encore très vert, ilpartage sa vie entre la pêche etses animaux, et cuisine des cala-mars pour ses amis.Multidiffusion le 20 février à 12.10

et le 27 février à 11.05 2. Un moment d’inquiétudeDeux jours après la naissancede ses trois petites sœurs,Raphaël accompagne son pèreMarkus à la clinique. MaisIngrid, la maman, subit un vio-lent baby blues… Natalie et

Dieter, eux, continuent d’atten-dre l’accouchement dans l’in-quiétude. La dernière échogra-phie a confirmé qu’un de leursenfants ne grandit pas…Multidiffusion le 20 février à 14.00


mardi13/2 8.00 > 20.40


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Les dernières païennes du PakistanDocumentaire de Marc Eberle (Allemagne, 2006, 43mn)SWR

Le très ancien peuple des Kalash vit dans trois hautes vallées duPakistan et compte aujourd’hui 3 000 membres.

20.15

Des triplés... et après ? (2)Feuilleton documentaire de Sabine Brand et Caroline Goldie (Allemagne, 2006, 5x26mn)SWR

Dans le nord-ouest du Pakistan,près de la frontière avecl’Afghanistan, les Kalash peu-plent trois hautes vallées del’Hindu Kush. La légende veutqu’ils soient les descendantsd’un général d’Alexandre leGrand. Turcophones, ils prati-quent une religion polythéisteproche de la nature. L’événementde l’année est la fête de Joshi, au

printemps. Shaiba et ses amiessont descendues des montagnespour y participer. Elles nous fontdécouvrir une communauté fas-cinante, qui jusqu’à présent arésisté à l’islamisation.Multidiffusion le 20 février à 16.50

À voir : une “Thema” sur les derniers

païens d’Europe, le vendredi 9 février

à 22.25.

Une semainedans la vie dedeux couples quiont des triplés…Péripéties et émotionsgaranties jusqu’àvendredi !

Présenté

par

Églantine

Éméyé

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Coproduction : ARTE France, Doc en StockARTE FRANCE

Lire également notre entretien

avec Daniel Leconte page 19

Le 7 décembre 2004, Christian Vanneste, députéUMP, fait scandale à l’Assemblée nationale entenant des propos homophobes. Malgré sacondamnation récente, il réitère ici : “L’homo-sexualité est une menace. (…) Il faudrait proposeraux parents des traitements quand on dépiste destendances homosexuelles chez leur enfant.” À cespropos inacceptables, Ted Anspach oppose lestémoignages très personnels d’homosexuels. Il y anotamment Skander, Français d’origine maghrébi-ne, qui explique comment il s’est senti gay dès leplus jeune âge, et ce malgré la pression familiale.Et aussi Monique et Isabelle, un couple de lesbien-nes qui se sont “révélées à elles-mêmes” après denombreuses années de vie hétérosexuelle.Naît-on homo ou le devient-on ? Le film montrecombien le fait même de poser la question est déli-cat. Pendant des siècles, la religion, la médecine etla politique l’ont instrumentalisée de façon à répri-mer l’homosexualité, à la présenter comme unemaladie ou une déviance. On sait que les homo-

sexuels étaient éliminés par les nazis. Mais sait-onqu’il se sont appuyés sur des recherches sur l’an-née et l’acquis ? On ignore aussi souvent que lalobotomie, que l’on faisait subir aux malades men-taux, a aussi été pratiquée pour “guérir” les homo-sexuels jusque dans les années 1960, notammenten France. Jean Le Bitoux raconte avec émotionl’histoire d’un de ses anciens compagnons à qui futappliqué ce “traitement”.L’enquête se poursuit aux États-Unis, où le débatsur l’origine de l’homosexualité fait rage. Toutes lesopinions s’y expriment : des hommes et des fem-mes qui revendiquent une “culture homo”, deschercheurs homosexuels qui tentent de mettre enévidence un “gène gay”. Mais aussi des thérapeu-tes, proches des milieux ultraconservateurs, quiprétendent guérir les homosexuels. Leurs préten-dues thérapies font scandale, ce qui n’empêche pasles organisations qui en font la promotion de s’ins-taller aujourd’hui en France.

20.40>22.45 |THEMA

Tous semblables,tous différents

Préférence sexuelle,intelligence,maladies, traits de caractère… Quelle est la part de l’hérédité etquelle est celle de l’environnement,de l’éducation chezchacun de nous ?L’opposition entreinné et acquis a-t-elle un sens ?Daniel Leconte faitle point à traversdeux enquêtes et un débat.

mardi13/220.40 > 22.45

20.40Naît-on homo ou le devient-on ?Réalisation : Ted Anspach (France, 2007, 40mn)

Quelle est l’origine de l’homosexualité ? Naît-on homo ou le devient-on ? Pourquoi le fait même deposer la question provoque-t-il tant de débats ? Ted Anspach a enquêté en Europe et aux États-Unis.

Soirée présentée

et animée

par Daniel Leconte

Skander

Monique et Isabelle


mardi13/2

21.25C’est pas moi,c’est mes gènesRéalisation : Sophie Nahum (France, 2007, 40mn)

L’opposition entre inné et acquis a-t-elle un sens ?Réponse en forme de reportage à travers les États-Unis, à la rencontre de personnages hors ducommun.La réalisatrice s’intéresse d’abord à un projet fou :celui de la banque de sperme des Prix Nobel.Dans les années 1980, ses promoteurs s’étaientdonné pour but de générer la future élite del’Amérique. Nous faisons connaissance avecLeandra, une jeune femme née grâce à cette expé-rience. Ses talents découlent-ils de sa prestigieusehérédité ? Sophie Nahum retrace ensuite l’histoi-re de deux jumelles séparées à la naissance.Lorsqu’elles se sont rencontrées pour la premièrefois, à l’âge de 45 ans, elles se ressemblaientcomme si elles avaient grandi ensemble. Puis, laréalisatrice se penche sur la maladie de Tay-Sachs, une affection neurodégénérative qui tou-che essentiellement les membres de la commu-nauté juive ashkénaze. Son dépistage génétiquepermet d’espérer d’en venir à bout. Enfin, nousfaisons la connaissance d’une famille dans laquel-le les troubles alimentaires se transmettent demère en fille, comme une fatalité.Peu à peu, au fil de ces témoignages, une idée s’im-pose : l’inné et l’acquis ne s’opposent pas, maissont complémentaires. L’époque où l’on rendait lesparents et la société responsables de tous les mauxest bien finie. Et le déterminisme qui laisse à pen-ser qu’un gène est responsable d’un comportementest hors jeu. Les études scientifiques montrent quenous sommes le résultat d’une interaction subtileentre des prédispositions et des environnementspropres à favoriser tel ou tel type de comportement.

22.05Débat(35mn)Animé par Daniel Leconte

Les noms des intervenants seront communiquésultérieurement.

L’ensemble de la “Thema” est multidiffusé le 14 février

à partir de 14.40.

20.40>22.45 |THEMA

Tous semblables, tous différents

20.40 > 22.45

Les jumelles Sharon et Debby.

Une citerne d’azote liquide dans un laboratoire américain.

Aux États-Unis, le premier médicament pour Afro-Américains est arrivé.

Doc en Stock produit six soirées par an pourARTE. Quel est le principe de ces émissions ?

Un parti pris fort et controversé, avec deux filmspour l’illustrer et un débat pour en discuter.Nous avons à cœur de proposer une réflexionsur les questions de notre époque, avec desintervenants internationaux. Un débat enregistrédans notre rédaction, qui met à la portée du grandpublic des sujets habituellement destinés auxinitiés. Cette recette fait ses preuves en audience.Parmi les soirées marquantes, on peut citer “La femme est l’avenir de l’islam”, “Les Françaissont-ils antisémites ?”, “Pourquoi la Chine va gagner”, “Le chômage est-il une fatalité ?”ou encore “Faut-il avoir peur des ados ?”.

Concrètement, comment fabriquez-vous ces émissions ?L’impulsion initiale, l’idée originale pour lesfilms et les débats, viennent de Doc en Stock, endialogue avec la chaîne. Un des deux films aumoins doit obligatoirement être tourné à l’étran-ger. Nous travaillons ensuite avec une rédactioninternationale. Les journalistes viennent de plu-sieurs pays européens : ils sont français, alle-mands, italiens, polonais, etc. Autre particularitéde Doc en Stock : nous veillons à recruter desréalisateurs, des cadreurs et des monteurs jeuneset créatifs – certains ont été formés par nous. Ilsapportent du sang neuf et des écritures moder-nes, nerveuses, riches en effets spéciaux, nour-ries par la culture Internet. Nous sommes aussi très attentifs au choix des sujets : il s’agit d’aborder des problématiques qui intéressent le grand public, en particulier les jeunes.

Quels thèmes allez-vous aborder dans les mois qui viennent ?Outre les sujets en coursde fabrication, nousréfléchissons actuelle-ment sur la question de la mémoire, qui “travaille” aussi bien

la société française que les autres sociétés européennes et interagit avec l’actualité (“Est-cequ’on peut tout pardonner ?”). Parmi les autressujets sur lesquels nous planchons, on peut citer “Pour ou contre le marché ?”, “Générationporno”… bref, des thèmes qui traitent des grandes questions de notre époque et qui concernent les publics européens. �


Questions sur notre époque

Ancien Prix Albert-Londres,aujourd’hui patron de la société Doc en Stock,Daniel Leconte produit et anime pour ARTE des “Thema” du mardi à un rythme bimestriel.

Le principe des “Thema”

proposées par Doc

en Stock : un parti pris

fort et controversé,

avec deux films

pour l’illustrer et un débat

pour en discuter.

> Thema “Tous semblables, tous différents”


(Juventude em marcha)Téléfilm de Pedro Costa(Portugal/France/Suisse, 2006, 2h27mn, VOSTF)Avec : Ventura, Vanda Duarte, Beatriz Duarte, Gustavo Sumpta,Cila Cardoso, Isabel Cardoso, Alberto Barros “Lento”,António Semedo “Nhurro”, Paulo Nunes, José Maria Pina,André Semedo, Alexandre Silva, Paula BarrulasImage : Pedro CostaMontage : Pedro MarquesSon : Nuno CarvalhoCoproduction : ARTE France, Francisco Villa-Lobos, ContracostaProduções, RTP, RTSIARTE FRANCESÉLECTION OFFICIELLE (COMPÉTITION), CANNES 2006

À Fontainhas, quartier de Lisbonne insalubre eten cours de démolition. Dans un fracas vengeur,Clotilde quitte Ventura, son mari : avalanche demeubles à travers la fenêtre. Débute alors pourVentura, ancien maçon capverdien à la retraite etfigure du quartier, une lente errance. Il part à larencontre de ses enfants, réels ou supposés. Parexemple Vanda, toute jeune maman, qui tente desurvivre grâce à la méthadone. Pour la femmed’un autre, restée au pays, Ventura récite une lettre d’amour belle et lancinante. Un agentimmobilier lui vante les maigres mérites d’unebarre d’immeubles flambant neufs de Casal Bobaoù il attend d’être relogé…

Résistance muetteAvec En avant, jeunesse (le nom des jeunessescommunistes capverdiennes, aujourd’hui dispa-rues), Pedro Costa poursuit son exploration patien-te des derniers soubresauts du faubourg lisboète deFontainhas. Entre documentaire et fiction, Enavant, jeunesse poursuit la chronique singulière,empreinte d’une puissante humanité, entaméeavec Ossos (1997) et Dans la chambre de Vanda(2000). À travers le regard de Ventura s’exprimetoute la fatalité de ce quartier en ruines, en margedu temps, à l’écart du monde. Le cinéaste filmeavec grâce sa résistance muette, traversée de ful-gurances. Ses longs plans séquences sont magis-tralement composés, comme autant de tableaux enclair-obscur. “Ventura est quelqu’un sans horizonni destin”, dit le réalisateur. Au fil de la dérive decet homme en transit surgissent des fragments demémoire et de rares confidences : son arrivée auPortugal, son accident du travail. Et, alors que sonélégante silhouette hante obstinément l’image,s’esquisse le portrait délicat d’une communautécondamnée à l’ombre de l’exil.ARTE a diffusé Dans la chambre de Vanda en mars 2003

et Ossos en avril 2005.

22.45 |FICTION

En avant, jeunesseAprès le départ de sa femme Clotilde, Ventura, maçon capverdien à la retraite, déambuledans les faubourgs oubliés de Lisbonne. Une ode poétique et mélancolique sur l’exil.

22.45 > 3.00mardi13/2

1.15 | MEDIUM

CélesteMoyen métrage de Valérie Gaudissart(France, 2005, 42mn)Avec : Sylvia Etcheto, Jean-Marie Frin,Nathalie Boutefeu, Benoît Giros,Hervé FallouxProduction : Artcam Cout(Rediffusion du 22 novembre 2005)ARTE FRANCEPRIX DE LA PRESSE, CLERMONT-FERRAND 2005

PRIX DU PUBLIC, RENCONTRES DU MOYEN

MÉTRAGE DE BRIVE 2005

Son amant muté loin d’elle,Céleste oublie que son ventres’arrondit et s’abandonne à l’er-rance. Un film à l’amère fantaisie.Céleste et son amant vivent unamour bucolique impeccable. Ilgobe des fraises sur ses tétons.Elle laisse reposer sur l’herbe satête à la chevelure cuivrée et sesent bien. Mais voilà qu’un jourson amant, qui travaille commefacteur, est muté. Il laisse dansla tête de Céleste l’amer souve-nir des jours heureux et dansson ventre un enfant…

À l’ombre de la fantaisieValérie Gaudissart fait partie,avec Gérald Hustache-Mathieu(La chatte andalouse), de lanouvelle vague de réalisateursde courts métrages qui rencon-trent de vifs succès, livrant desfilms pittoresques, traversés parun vent d’humour et de fantai-sie et marqués par la volonté de

saisir le monde par le biais d’unregard sombre mais jamaissérieux. Valérie Gaudissart a faitses débuts au cinéma en tantque documentariste avec desfilms comme La lueur et Despasserelles entre vous et moi,réalisés pour ARTE. Céleste estson troisième opus.

mardi13/2

UN SENS À LA VIEGARDIENNE DE HLM, DOMINIQUE RETRANSCRIT LES SOUVENIRS ET LE QUOTIDIEN GREVÉ PAR LA SOLITUDE DES HABITANTS DE SA CITÉ.UN ROMAN DE DOMINIQUE BOURGON, COÉDITÉ PAR ARTE ÉDITIONS ET LES ÉDITIONS DU SEUIL.Le journal de Dominique, un documentaire de Cyril Mennegun,a été diffusé le 11 janvier dans “La vie en face”.

Mais que fait Céleste dans une cuve à lait ?


8.00 Le journal de la culture(M. du 13 février)


8.25 Tempo – Swing, disco (R. des 21 et 20 juin 2002)


8.50 La souris souriante(M. du 11 février)

9.15 Lucky Luke(M. du 11 février)







12.00 Les jouets mécaniques


12.40 Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSLe kung-fu de Shaolin



14.40>16.50 Tous semblables, tous différents(M. du 13 février)


17.35 Nepabunna(M. du 7 février)

18.30 VISAGES D’EUROPEBienvenue chez Addolorata


Ouzbékistan,voyage au cœur de l’Asie centrale

19.45 ARTE Info


20.10 ARTE Météo


20.40 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Le fascisme italien en couleurs (1)

21.30 Zoom EuropaSpécial Saint-Valentin

22.15 Le dessous des cartes

22.30 CINÉMA

Blue velvet

0.30 ARTE Info

0.45 Court-circuit n° 314

1.30 Les jeunes filles du pénitencier de Tomsk (2)(M. du 8 février)



12.40ChicRédactrice en chef : Catherine Heuzé(France, 2007, 26mn)ARTE FRANCE


La suite de la chanteuse JoyDenalane à l’hôtel Hyatt deBerlin ; le “fooding” ; petite his-toire du fauteuil œuf deJacobsen ; le Palais idéal du fac-teur Cheval.Multidiffusion le 21 février à 10.10

En partenariat avec


Le kung-fu de ShaolinDocumentaire de Wai Kin Thomas Ng(Hongkong, 2001, 50mn)ARTE FRANCE

Le kung-fu de Shaolin est basésur le qigong, pratique tradition-nelle chinoise qui permet demobiliser ses ressources inté-rieures, d’améliorer sa résistan-ce, voire de dépasser les capaci-tés physiques du commun desmortels.Multidiffusion le 21 février à 17.40

3. DélivrancesLe dernier bilan sanguin deNatalie est alarmant. Il faut pro-voquer au plus vite l’accouche-ment. Résultat des courses : lepetit Marlon est en grandeforme mais sa sœur Jana et sonfrère Luca ont besoin d’une

assistance respiratoire. Quant àNatalie, elle doit être opéréed’urgence… Ingrid, elle, est ren-trée chez elle avec ses triplés.Elle doit s’occuper des enfantset de la maison…Multidiffusion le 21 février à 14.00


mercredi14/2 8.00 > 20.40


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Bienvenue chez Addolorata (Italie)Documentaire de Virginie Adoutte (France, 2006, 26mn)Coproduction : ARTE France, Riff ProductionARTE FRANCE

20.15



Ouzbékistan, voyage au cœur de l’Asie centraleDocumentaire de Thomas Wartmann (Allemagne, 2005, 43mn)SWR(Rediffusion du 5 mai 2006)

Des montagnes du Boysun à Samarkand, périple en Ouzbékistanen compagnie d’un nomade et de sa fille.

Si vous demandez aux habitantsde Torre Orsaia, en Italie duSud, où se trouve le cœur deleur vil-lage, ils vous répondronttous qu’il est dans l’auberged’Addolorata.Multidiffusion le 21 février à 12.10


Pendant quelques mois de l’an-née, Kodir et sa famille habitentdes yourtes installées dans lemassif du Boysun, près de lafrontière avec l’Afghanistan. Ilspratiquent la transhumance etperpétuent les traditions séculai-res de ces tribus ouzbeks qui ont

su résister au régime soviétique.Ils sont souvent musulmans pra-tiquants mais recourent aussi àdes chamans. Kodir va bientôtmarier sa fille, Zümbüla, 17 ans.Avant, elle l’accompagnera enpèlerinage à Samarkand…Multidiffusion le 21 février à 16.50

Une semaine dans la vie de deux couples qui ont des triplés…Péripéties et émotions garanties jusqu’àvendredi !

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Documentaire en deux parties de Chris Oxley(Royaume-Uni, 2006, 2x52mn)Production : CineflixARTE FRANCE

1. La conquête du pouvoirFin octobre 1917, les armées allemande et autri-chienne lancent une attaque surprise sur les posi-tions italiennes près de Caporetto. Quelques joursplus tard, l’armée italienne est en déroute. L’Italiene doit d’échapper à une cuisante défaite qu’àl’arrivée, début novembre, de renforts français etbritanniques. Un an plus tard, elle fait partie desvainqueurs de la Première Guerre mondiale auxcôtés des Alliés. Mais lors du dépeçage de l’em-pire colonial allemand, l’Italie n’obtient pas les territoires qu’elle convoite en Afrique. Au trau-matisme de Caporetto s’ajoute bientôt le senti-ment d’être traitée comme une nation de secondordre. Une frustration générale s’installe. En 1919,à Milan, un instituteur devenu journaliste partici-pe à la création d’un mouvement nationaliste.Benito Mussolini méprise la démocratie libérale etprône la violence. Ses groupes de combattantsadoptent la chemise noire. En 1920, 500 000ouvriers occupent les usines dans le Nord.Aussitôt, Mussolini fait de son mouvement l’auxi-liaire de la répression menée par les propriétairesfonciers et les capitaines d’industrie, qui crai-gnent une révolution communiste…

Une histoire d’ItalieRéalisé sur le modèle de La révolution russe encouleurs diffusé par ARTE en mai 2006, ce docu-mentaire en deux parties raconte la naissance, ledéveloppement et la chute du fascisme italien, dela fin de la Première Guerre mondiale à l’exécu-tion de Mussolini le 28 avril 1945. Il a été réalisédans le même esprit que celui relatant la révoltedes marins de Kronstadt : une narration chronolo-gique des faits, une utilisation abondante d’archi-ves colorisées, des scènes de fiction parfaitementreconstituées et des interventions ponctuellesd’historiens. L’ensemble compose un récit particu-lièrement clair des événements qui ont marquél’Italie – et toute l’Europe – dans la première moi-tié du XXe siècle.Multidiffusion le 18 février à 18.05

Second volet le mercredi 21 février à 20.40

20.40 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Le fascisme italien en couleurs (1)

De 1918 à 1945, la naissance, le développement et la chute du fascisme italien et de son leader, Benito Mussolini. Un documentaire en deux volets conçu à partird’archives colorisées et de scènes de fiction particulièrement bien reconstituées.

mercredi14/220.40 > 22.30


mercredi14/2 22.30 > 3.00

Avec des reportages sur les nou-veaux rites amoureux à Londres,sur les hommes qui cherchentl’âme sœur à l’Est, sur la multi-plication des divorces après 60 ans, quand les seniors veu-lent refaire leur vie…Et aussi les rubriques habituel-les de l’émission :>L’Europe et vous : la mobilitédes travailleurs européens ;>Dans le rétroviseur : les 30 ansde la Charte 77 ;

Les hispaniques aux États-UnisLes hispaniques sont devenus lapremière minorité des États-Unis. Quelles sont les consé-quences de ce changement ?Multidiffusion le samedi vers 11.00,

du lundi au vendredi vers 9.45 et le

mercredi à 14.30

Disponible en vidéo à la demande

sur www.artevod.com

En partenariat avec

>Reportage : une curieuse croi-sière entre Helsinki et Tallinn –où il est question d’alcool ;>L’Européen de la semaine :l’Irlandais Alec Reid, prêtrecatholique qui a amené l’IRA àla table des négociations etconseille José Luis Zapaterodans ses pourparlers avec l’ETA.Multidiffusion le 16 février à 16.05

> www.arte.tv/zoomeuropa

22.30 |CINÉMA

Blue velvet

21.30Zoom EuropaSpécial Saint-Valentin(France/Allemagne, 2007, 43mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et Balises, ZDF, ARDARTE FRANCE / ZDF / ARD

À l’occasion de la Saint-Valentin, Zoom Europa décrypte des nou-veaux codes de l’amour en Europe. Laissez-vous séduire !

22.15Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Alain Jomier (France, 2007, 11mn)ARTE FRANCE

Présenté

par Bruno Duvic

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0.45Court-circuit n° 314(Allemagne, 2007, 45mn)ZDF

DesalinadaCourt métrage de Gustavo Salmeron(Espagne, 2001, 23mn, VOSTF)(Rediffusion du 8 décembre 2004)GOYA 2002 DU MEILLEUR COURT MÉTRAGE

ESPAGNOL ; PRIX CANAL +, BREST 2002

Rosemarie, une salade, et Trout,un poisson, font connaissancedans la chambre frigorifiqued’un restaurant et tombent éper-dument amoureux…

La langue bleue(Blue tongue)Court métrage de Justin Kurzel(Australie, 2004, 7mn, VOSTF)(Rediffusion du 1er mars 2006)MEILLEUR COURT MÉTRAGE AUSTRALIEN,

MELBOURNE 2005

Une jeune fille montre à un gar-çon son secret, une tanière delézards à la langue bleue.Complètement fasciné par les ani-maux, il ne s’occupe plus d’elle…

Maike Mia HöhneLa réalisatrice Maike Mia Höhne,féministe, théoricienne et artiste,s’intéresse depuis des années àl’amour et au sexe. Portrait.

Vie privée/vie publiqueÀ Hambourg, l’association d’ar-tistes Feld für Kunst (“un champpour l’art”) propose une exposi-tion rassemblant vidéos, photoset installations autour des thè-mes vie privée/vie publique,intimité et voyeurisme.

Retrouvez sur le Web “Court-circuit

off”, la version interactive

du rendez-vous du court métrage.

> www.arte.tv/courtcircuit

Lumberton, paisible petite ville américaine. Alorsqu’il arrose sa pelouse, monsieur Beaumont s’écroule, victime d’un malaise. Après lui avoirrendu visite à l’hôpital, son fils Jeffrey découvreune oreille coupée dans un pré non loin du domi-cile familial. En bon citoyen, le jeune hommel’apporte à l’inspecteur Williams. Piqué par lacuriosité, Jeffrey désire en savoir plus. Sandy, lafille de l’inspecteur, le met sur une piste : DorothyVallens, une chanteuse de cabaret, serait impli-quée. Jeffrey décide alors de s’immiscer, avec lacomplicité de Sandy, dans l’appartement de labelle…

En gestationDans Blue velvet s’esquisse une œuvre en gesta-tion, ce style polymorphe et inquiétant qui vadevenir la marque de David Lynch et trouver sonaccomplissement dans le mémorable Mulhollanddrive (2001). Pervertissant les codes du film noir,Lynch s’immisce derrière la façade ripolinée d’unebanlieue américaine chic. Un robinet qui fuit, untuyau qui se coince, une oreille dévorée par lesfourmis… soudain l’image idyllique d’un jardinpropret se dérègle et laisse surgir son envers cau-chemardesque. À l’univers diurne et (trop) parfait,illuminé par la saine Sandy (Laura Dern, star duprochain film de Lynch, Inland empire), se substi-tue le monde noir et effrayant de la sulfureuseDorothy (Isabella Rosselini), où les pervers sontrois. Parmi eux, Frank, proxénète shooté à l’oxygè-ne (incroyable Dennis Hopper) qui, dans unescène mythique, crie “Baby, want to fuck” le nezniché dans le sexe de Dorothy. Hautement schizo-phrénique, le film ne cesse de naviguer entre lesdeux univers, emboîtant le pas à Jeffrey. Si conve-nable mais irrésistiblement voyeur, le jeunehomme, interprété par Kyle MacLachlan (le hérosde Twin Peaks, qui joue actuellement dansDesperate housewives), se trouve emporté dansun éprouvant voyage initiatique. Une plongée bru-tale dont David Lynch ne nous épargne rien, grâceà une mise en scène aussi organique que cérébra-le, portée par une bande son inoubliable concoctéepar son compositeur fétiche Angelo Badalamenti,avec qui il collaborait ici pour la première fois.


mercredi14/2

Film de David Lynch (États-Unis, 1986, 2h, VOSTF)Avec : Kyle MacLachlan (Jeffrey Beaumont),Isabella Rosselini (Dorothy Vallens),Dennis Hopper (Frank Booth),Laura Dern (Sandy Williams), Hope Lange(Mrs. Williams), George Dickerson(l’inspecteur Williams), Dean Stockwell(Ben), Jack Nance (Paul)Image : Frederick ElmesMontage : Duwayne DunhamMusique : Angelo BadalamentiProduction : De Laurentiis EntertainmentGroupARTE FRANCEGRAND PRIX, AVORIAZ 1987

En découvrant une oreille coupée,un jeune homme se trouve entraîné dans un univers violent et pervers. Un film sulfureux et déroutant où s’esquisse brillamment l’œuvresingulière d’un grand cinéaste.

Cycle David Lynch> Elephant man,

le 8 février à 20.40

> Blue velvet,


> Une histoire vraie,


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8.25 Tempo – Madison, mambo(R. du 21 juin 2002)


8.50 ARTE Reportage(M. du 10 février)

9.35 Court métrage




10.35 Lucky Luke(M. du 11 février)

11.05 Bienvenue chez… (4)(M. du 1er février)

11.30 Les aventures culinaires de Sarah Wiener (19)(M. du 1er février)

12.00 Les oldtimers(M. du 18 janvier)


12.35 Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSDes ânes et des lettres


14.30 Biographie (M. du 10 février)

15.15 Scary, le tatoué (M. du 12 février)

16.40 Mauvais temps(M. du 31 janvier)

16.50 La bataille du corail (1) (M. du 8 février)

17.35 Les droits des peuples indigènes(M. du 8 février)

18.30 VISAGES D’EUROPEBienvenue chez Stavros (Chypre)


Les Kallawaya,peuple des guérisseurs andins

19.45 ARTE Info


20.10 ARTE Météo


20.40 CINÉMA

Une histoire vraie

22.30 LA VIE EN FACE

Voyage en sol majeur

23.25 TracksSpécial New York

0.20 ARTE Info

0.35 CINÉMA TRASH

Hey, Happy !

1.50 La puce électronique : un Big Brother en miniature ?(M. du 5 février)


12.35ChicRédactrice en chef : Catherine Heuzé(France, 2007, 26mn)ARTE FRANCE


À Francfort, Serdar Vural donnedes cours privés de maquillage ;le charme des cafés viennois ;petite histoire de la 4L ; l’archi-tecte Édouard François renouvel-le le style haussmannien auFouquet’s Palace, sur lesChamps-Élysées.Multidiffusion le 22 février à 10.10

En partenariat avec


Des ânes et des lettresDocumentaire de Takeshi Sano(Japon, 2005, 52mn)ARTE FRANCE

Dans le district tibétain de Muli,au Sichuan (Chine), le courriertransporté à dos d’âne constituele seul moyen de communica-tion avec l’extérieur.Multidiffusion le 22 février à 17.40


Bienvenue chezStavros (Chypre)Documentaire de Sylvie Deleule(France, 2006, 26mn)Coproduction : ARTE France, Riff ProductionARTE FRANCE

Chypriote grec de 40 ans, Stavrosa une passion pour la danse duventre. “Chaque fois que moncorps se met à bouger, dit-il, c’estcomme quand la lune se levait etattirait l’eau de l’océan…”Multidiffusion le 22 février à 12.10

et le 1er mars à 11.05

4. Deux coups dursAu bout de quatre semaines,Natalie rentre enfin à la maisonavec ses deux “grands”, Lucadevant rester en soins intensifs.Quand ses parents le récupèrent,ils ont toutes les peines du mondeà lui faire avaler son lait. Quant àIngrid, elle a du mal à faire face etsa mère est venue lui prêter main-forte. Le quotidien des deux fem-mes est particulièrement lourd

quand tombe une autre nou-velle : les médecins suspectent uncancer chez Natalie.Multidiffusion le 22 février à 14.00

et le 1er mars à 11.30

jeudi15/2 8.00 > 20.40


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Les Kallawaya,peuple des guérisseursandinsDocumentaire de Richard Ladkani et Thomas Wartmann (Allemagne/Bolivie, 2005, 43mn)SWR(Rediffusion du 3 mars 2006)

Dans les Andes boliviennes, les guérisseurs itinérants du peuple desKallawaya pratiquent depuis des siècles une médecine à base desubstances naturelles.

20.15Des triplés… et après ? (4)Feuilleton documentaire de Sabine Brand et Caroline Goldie (Allemagne, 2006, 5x26mn)SWR

Une semaine dans la vie de deux couples qui ont des triplés…Péripéties et émotions garanties jusqu’à vendredi !

Le mot kallawaya, nom d’unpeuple andin de Bolivie, veutdire “pays des médecins”. Ceshommes de l’art ont élaboré unepharmacopée d’une richesse etd’une efficacité exceptionnelles.Leur savoir ancestral se transmetencore oralement de père en fils.Le médecin herboriste Aurelio

Ortiz, par exemple, emmène sonfils Cerilo, 14 ans, avec lui quandil rend visite aux malades. Aprèsson apprentissage, Cerilo partici-pera à un rite sur le MachuPicchu, au cours duquel lesdieux feront savoir s’il peut à sontour devenir guérisseur.Multidiffusion le 22 février à 16.50

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(The straight story)Film de David Lynch(États-Unis/France, 1999, 1h51mn, VM)Scénario : John Roach, Mary SweeneyAvec : Richard Farnsworth (Alvin Straight),Sissy Spacek (Rose), Harry Dean Stanton(Lyle Straight), Jane Galloway Heitz(Dorothy)Image : Freddie FrancisMontage : Mary SweeneyMusique : Angelo BadalamentiProduction : Asymmetrical Productions,The Picture Factory, Canal +, Ciby 2000ARTE FRANCE/ZDF

Cycle David Lynch

Alvin Straight a 73 ans. Lorsqu’il apprend que sonfrère Lyle, qu’il n’a pas vu depuis dix ans, a euune attaque, il décide de prendre la route pour luirendre une dernière visite. Sa fille et ses amis leregardent partir avec inquiétude. Le vieil hommefatigué compte traverser les plaines du Midwestau volant d’une tondeuse à gazon…

On the road againComme le laisse entendre le jeu de mots du titreoriginal, The straight story est non seulementl’histoire vraie d’Alvin Straight, vieillard parti surles routes avec les moyens du bord pour retrouverson frère, mais aussi une histoire “droite”(straight), aussi linéaire et paisible que Lost highway, le précédent film de David Lynch, étaittortueux et névrosé. Le cinéaste semble laisser decôté ses obsessions pour s’adapter à la tonalitéd’un récit d’une simplicité exemplaire, qui défie lesrègles du cinéma hollywoodien par son absencepresque totale d’enjeux dramatiques. Ce road

movie du troisième âge avance à un rythme de tortue et les quelques micro-événements qui le par-sèment prennent une importance inattendue. C’estlà que réside l’étrangeté de ce film, finalementaussi “lynchien” que les autres – la différence étantque le décalage naît d’un quotidien dédramatisé,pas de l’esprit malade des personnages ou d’uneatmosphère sophistiquée. C’est en peintre contem-platif, attentif à chaque détail, que Lynch filmecette lente traversée des champs de céréales duMidwest. Un déchirant voyage dans l’Amérique deSteinbeck et de John Ford, revue de manière sen-sible et décalée, avec en fond la musique émou-vante d’Angelo Badalamenti. On ne peut passersous silence l’interprétation de Richard Farnsworthqui, avec ce film sorti peu de temps avant sa mort,terminait de manière bouleversante une carrièrecommencée soixante ans plus tôt dans les westerns.Multidiffusion le 19 février à 14.55

En partenariat avec

20.40 |CINÉMA

Une histoire vraieAu soir de sa vie, un vieil homme entreprend un long et lent voyage pour se réconcilier avec son frère. Un film à la beauté simple et profonde,qui a surpris ceux qui pensaient tout connaître de David Lynch.

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Documentaire de Georgi Lazarevski (France, 2005, 55mn)Production : Quark Productions

ARTE FRANCEPRIX LOUIS-MARCORELLES ET PRIX DES JEUNES, CINÉMA DU RÉEL 2006

PRIX DU PREMIER FILM PROFESSIONNEL

ET PRIX DE LA VILLE DE VIC-LE-COMTE,

TRACES DE VIES 2006

Aimé, 91 ans, part au Maroc avec son petit-filsGeorgi. Violoniste professionnel, marié à Alice, ila rêvé toute sa vie de faire un grand voyage. MaisAlice n’est pas une aventurière : elle aime surtouts’asseoir dans un fauteuil confortable et écouterde la musique classique. Finalement, après unevie passée à ne pas oser, Aimé saute le pas. Avecune joie d’enfant, il savoure chaque minute,chaque péripétie de son voyage, du péage surl’autoroute aux tables marocaines (“C’est drôlecomme ici je mange avec appétit”), de la cabinedu bateau aux promenades dans le désert (“Si jecroyais au paradis, j’aimerais que ça soit une pal-meraie”). Par petites touches, il se confie. Il auraitvoulu être soliste mais n’a jamais eu le courage desortir du rang. Il se serait bien vu gardien dephare, mais “il faut être célibataire pour faire ça”.En contrepoint du périple d’Aimé, quelquesséquences montrent Alice parlant, avec espiègle-rie et nostalgie, de sa vie, de son mariage, de lavieillesse (“Je suis comme une feuille morte sur unarbre et je ne tombe pas”)…

Trop-plein d’émotionsC’est incroyable comment Georgi Lazarevski a sufilmer son grand-père de façon à ce que l’on senteles émotions qui traversent le vieil homme, de sescheveux blancs flottant au vent jusqu’à ses grandesmains tranquilles. On a vraiment l’impression de

saisir exactement les états intérieurs de ce nonagé-naire au sourire d’enfant, droit comme un i, frin-gant comme le jeune marié qu’il fut et que l’onvoit sur des photos d’un autre temps. La familia-rité du trio formé par Aimé, Georgi et la caméradoit beaucoup au fait que le réalisateur filmait songrand-père depuis plusieurs années déjà. La spon-tanéité avec laquelle Aimé se confie s’expliqueaussi par un autre élément : comme il est sourd,son petit-fils a écrit des mots (partir, Maroc, rêve,oser, amour…) sur une feuille et Aimé y réagit aufil du voyage, selon son envie. Le réalisateur prendaussi des photos de son grand-père, qu’il intercaleavec les plans filmés. “Ah ben quand je serai morttu auras mon portrait, hein ?”, lui lance Aimé, malicieux. Son voyage est à la fois le bilan songeuret parfois amer d’une vie, et la découverte émer-veillée de l’ailleurs et d’un autre lui-même. À unmoment, Aimé confie qu’il aurait voulu laisserune trace, quelque chose d’important avant des’en aller. Avec ce film, c’est chose faite car sa can-deur, son sourire, sa silhouette élégante nousaccompagnent désormais.

Un vieil homme alerte et candide réalise son rêve :

partir en voyage au Maroc. La caméra de son petit-fils

accompagne ses découverteset ses confidences.

Un très beau film, drôle et grave à la fois.

“Pourquoi tu n’as pas fait les voyages que tu voulais ?(Georgi)– Est-ce que tu parviens à faire tout ce que tu veux ?”(Aimé)

22.30 |LA VIE EN FACE

Voyage en sol majeur

Sur les traces de Kim GordonC’est la New-Yorkaise par excel-lence : rencontre avec KimGordon, bassiste et chanteusedes Sonic Youth (ci-dessus),peintre et styliste.

We Are ScientistsUne virée insolite avec les troiscompères du groupe We AreScientists.

Les jeunes Japonais à New YorkNew York fascine les jeunesJaponais qui rêvent de liberté etd’épanouissement personnel.

Les superwomen de New York

Les New-Yorkaises sont sexy,indépendantes et créatives.Mythe ou réalité ? Réponse avecAu Revoir Simone (ci-dessus),Princess Superstar et Nomi, lanouvelle star du RnB.

Albert Hammond JrOn doit à Albert Hammond Jr,guitariste des Strokes, le retourdes jeans droits et du bon vieuxrock ’n’ roll. Rencontre.

Le retour des dandysAffublés de costumes sur mesu-re et de chapeaux melon, lesnouveaux dandys de New Yorks’insurgent contre le rythmeeffréné de l’époque.

BrooklynExploration de la scène artis-tique de Brooklyn avec le collec-tif !!! (prononcer “tchik tchiktchik”), les éditions PowerHouseet les tricoteuses de Knit Graffiti.

Retrouvez Tracks en podcast

sur www.arte.tv

Film de Noam Gonick(Canada, 2001, 1h35mn, VOSTF)Scénario : Noam GonickAvec : Jérémie Yuen (Sabu), Craig Aftanis(Happy), Clayton Godson (Spanky O’Niel),John Simone (Ricky G.), Dita Vendetta(Darnel), Chelsey Perfanick (Chelsea),Sylvia Dueck (Sylvia)Image : Paul SudermanMontage : Bruce LittleMusique : Amos Carlen, Jeff Gillman,Sukho LeeProduction : Big Daddy Beer GutsARTE FRANCE

Après la fonte de la calotte gla-cière, la ville de Winnipeg auCanada est menacée de dispari-tion par la montée des eaux.Tandis que les médias rappel-lent la nécessité de quitter leslieux, la catastrophe imminenten’a pas le même effet sur tous.Entouré de ses intrépides servi-teurs, Spanky O’Niel, coiffeurhaineux et azimuté, décide detrouver l’âme sœur. Dans lesenvirons de la ville, DJ Sabuprépare une rave où il souhaiteparvenir à coucher avec sa deux millième conquête. Alorsque l’apocalypse se profile,Spanky et Sabu s’éprennent dumême homme, Happy…

Danse avec les fousThe Rocky horror picture showde Jim Sharman pourrait être laréférence de ce premier longmétrage de Noam Gonick, filmépresque vingt ans plus tard.Faisant alterner les filtres de cou-leurs, Gonick décompose et enlu-mine la fade réalité des plateauxqui environnent Winnipeg, trans-formant les champs de blé en unthéâtre pour adultes plein de pop-pers, de cauchemars et d’essencesséminales. Comme son prédéces-seur, Hey, Happy ! invente unmonde artificiel et unique, ununivers halluciné de luxure et dedélires homosexuels. SpankyO’Niel, mi-ange mi-démon,évoque le Dr Frank-N-Furter. Lescénario peut déconcerter tant ilsemble n’avoir pour carburantque la fête, la drogue et le sexe.Rythmé par une house mélodique,jazz et bossa, Hey, Happy ! est un“film rave” dans lequel NoamGonick, ami de Bruce LaBruce etde Guy Maddin, dresse avechumour la somme de ses référen-ces et de ses angoisses.Disponible en vidéo à la demande

sur www.artevod.com

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jeudi15/222.30 > 3.00

23.25TracksSpécial New York(Allemagne, 2007, 52mn)WDR

Tracks prend le pouls de la Grosse Pomme en compagnie de Kim Gordon, de Sonic Youth.

0.35 | CINÉMA TRASH

Hey, Happy !Un film halluciné et survolté qui passe le plat paysde Winnipeg au filtre d’une excentricité gay colorée,baignée de drogue et de sexe.

En partenariat avecet

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8.25 Tempo – Cha-cha-cha, twist(R. des 20 et 21 juin 2002)


8.50 Les grands duels du sport(M. du 10 février)

9.35 Court métrage




10.35 La souris souriante(M. du 11 février)


11.30 Les aventures culinaires de Sarah Wiener (20)(M. du 2 février)

12.00 Le cinématographe(M. du 19 janvier)


12.40 (PCD : 12.35)Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSLa pépinière du cirque



14.40 Best of Chic(M. du 10 février)

15.10 Cancer de la prostate(M. du 12 février)

16.05 Zoom Europa(M. du 14 février)

16.50 La bataille du corail (2) (M. du 9 février)

17.35 Magui ou le génie du lac (M. du 9 février)

18.30 VISAGES D’EUROPEBienvenue chez Didda (Islande)


Mexico, la mort joyeuse

19.45 ARTE Info


20.10 ARTE Météo


20.40 FICTION

Pepe Carvalho – La rose d’Alexandrie

22.10>1.30 THEMA

Le coming-out du cinéma

22.10 T’as de beaux yeux, chéri

23.45 FILMNi dieux ni démons

1.30 LA LUCARNE

Les trois cimes de Lavaredo

2.15 L’Europe au risque des cellules souches(M. du 30 janvier)




Comme chaque vendredi, Chicpart en balade. Aujourd’hui : Paris.Le Paris du designer StéphanePlassier ; les restaurants de musée ; “que faire avec…” unepomme ? Réponse d’Alain Pas-sard ; la salle Pleyel a rouvert en2006 après quatre ans de travaux.Multidiffusion le 23 février à 10.10

En partenariat avec


La pépinière du cirqueDocumentaire de Yuji Kakuda(Japon, 2005, 52mn)Production : NHK, Image KaïARTE FRANCE

La région de Wuqiao, dans le sud-ouest de la Chine, a une grandetradition d’acrobatie. Les enfantsrêvent d’intégrer une des écolesd’acrobates, très exigeantes.Multidiffusion le 23 février à 17.40


Bienvenue chezDidda (Islande)Documentaire de Solveig Anspach(France, 2006, 26mn)Coproduction : ARTE France, Les Films d’IciARTE FRANCE

Didda travaille dans une épice-rie de Reykjavik, après avoir étéfactrice et serveuse, mais elle nepense qu’à la poésie. Rien danssa vie n’est figé ou acquis. D’untravail à l’autre, elle reste unefemme libre.Multidiffusion le 23 février à 12.10

et le 2 mars à 11.05

5. Plus forte la vieLe diagnostic est tombé :Natalie souffre de la maladie deHodgkin, un cancer des gan-glions lymphatiques. Elle doitfaire des séances de chimiothé-rapie. Son fils Luca doit êtreopéré car il a une sténose dupylore (rétrécissement de l’esto-

mac). Ingrid est rattrapée par ladépression et vit comme uneépreuve le baptême de ses troisfilles. Elle entre à l’hôpital dejour et ce sont les grands-parents qui s’occupent desenfants…Multidiffusion le 23 février à 14.00

et le 2 mars à 11.30

vendredi16/2 8.00 > 20.40


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Mexique, la mort joyeuseDocumentaire de Joanna Michna et Thomas Wartmann (Allemagne, 2006, 43mn)SWR(Rediffusion du 3 mai 2006)

Jour des morts et carnaval : début novembre, les Mexicains font la fête pendant deux nuits.

Dès la dernière semaine d’oc-tobre, chaque famille mexicainedépose des soucis (fleurs deschamps jaunes et orangées) pourmarquer le chemin que leursproches disparus prendront pourleur rendre visite. Un autel est

érigé, on fait des offrandes.Betty, qui habite Michuocan, aubord du lac de Patzcuao, a déci-dé d’offrir à son grand-père uncalavera, squelette en papiermâché à la mine fort expressive.Multidiffusion le 23 février à 16.50

20.15


Dernière visite de la semaine aux jeunes parents et à leurs triplés nouveau-nés.

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Téléfilm de Rafael Moleón Gavilanes(France/Espagne, 2003, 1h27mn, VF)Scénario : Pedro Molina Temboury,d’après le roman éponyme de Manuel Vázquez MontalbánAvec : Juanjo Puigcorbé (Pepe Carvalho),Jean Benguigui (Biscuter), Carla Maciel(Charo), Alfonso Agra (Narcis),Antonio Mourelos (Capitaine), Luis iglesia(Gine), Anna Brianso (Mariquita),Miguel de Lira (l’inspecteur),Gonzalo Uriarte (l’officier de marine),Isabel del Toro (Encarna), Pep Cortes(Bromuro)Image : Xavier GilSon : Felipe AragóMontage : Frank GutierrezCoproduction : ARTE France, StudioInternational, Institut del Cinema Catala,Voz Audiovisual, Television de GaliciaARTE FRANCE(Rediffusion du 16 juillet 2004)

Pepe et Charo fêtent ensemble le nouvel an sousles confettis. Le téléphone sonne. Encarna, la cou-sine de Charo, est retrouvée morte sur la plage,affreusement mutilée. L’enquête promet d’êtrelongue et compliquée, et ni Charo ni la sœur de lavictime n’ont les moyens de la financer. Or, unmystérieux mécène, ami de la sœur d’Encarna,paie grassement le détective. Le mari et la belle-mère d’Encarna ne semblent pas affectés outremesure. Pepe apprend que la disparue avait suiviun traitement antistérilité à Barcelone. Mais letraitement était terminé et elle continuait de serendre à Barcelone…

Pepe amoureuxDans cet épisode, le couple Pepe-Charo efface leduo Carvalho-Biscuter. Avec son nouveau look etson carré court, Charo se montre séductrice et tou-chante, astucieuse et volontaire. Éprouvée par le

meurtre de sa cousine, elle veut accompagnerCarvalho dans son enquête. Le loup solitaire n’estpas très enthousiaste mais comment résister àCharo ? Sa fougue difficile à maîtriser crée dessituations cocasses. “Tu la trouves comment, cettejupe ?”, demande Charo à Pepe en lui montrantune minijupe vraiment mini. “Pour présenter descondoléances, il n’y a pas mieux !”, ironiseCarvalho dans un sourire. Pour la première fois,Pepe et Charo se montrent très proches. Ils parlentmême d’emménager ensemble. Pepe Carvalho sedévoile ici tendre et attentionné vis-à-vis de sacall-girl préférée. Le personnage devient plus sen-sible, moins cynique. Pepe est amoureux !Multidiffusion le 5 mars à 1.00

20.40 |FICTION

Pepe CarvalhoLa rose d’Alexandrie

Pepe est confronté aux ténèbres des passions : une femme assassinée,un amant marin, un voyeur pervers. Un épisode cocasse et surprenant, où se dévoileun Carvalho sensible et amoureux d’une Charo qui prend l’enquête en main.

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vendredi16/2

La remise des Teddy 2007 a lieu le vendredi 16 février : les moments forts de cette soirée de fête seront retransmis par ARTE le dimanche 18 février à 14.50.Cette année, les Teddy Awards,dont c’est la 21e édition, font pour la première fois officiellement partiedu Festival du film de Berlin.

Longtemps, il a semblé impossible de montrer aucinéma des gays ou des lesbiennes heureux, etencore moins de donner aux films un “happyend”. Un grand nombre de films traitant de l’ho-mosexualité ont été tournés dans les années 1980,au moment où le sida mobilisait l’attention dansles sociétés occidentales. La vie d’un homosexuelétait nécessairement vide, malheureuse, solitaireet ne pouvait que mal finir. Si le cliché n’a pasentièrement disparu des écrans, il existe pourtantun cinéma qui présente les choses différemment eta réussi à sortir de la semi-clandestinité de sesdébuts, il y a une quarantaine d’années. AndréSchäfer est allé en Europe, en Asie et en Amérique

à la rencontre de réalisateurs et d’acteurs qui ontcontribué à ce que les films gays et lesbiens soientvus par le grand public et jugés selon les mêmescritères que les autres. Parmi les réalisateurs quitémoignent ici : l’Américain Gus van Sant (My ownprivate Idaho), le Britannique Stephen Frears (Mybeautiful laundrette), les Allemands Rosa vonPraunheim (Ce n’est pas l’homosexuel qui est per-vers, mais le contexte dans lequel il vit) et AngelinaMaccarone (Fremde Haut/Unveiled), les FrançaisJacques Martineau et Olivier Ducastel (Crustacéset coquillages) et l’Indien Onir (My brother Nikhil).Sans oublier des comédiens tels que Jean-MarcBarr, Ingrid Caven et Tilda Swinton.

22.10>1.30 |THEMA

Le coming-out du cinéma

Avec les Teddy Awards, créés il y a vingt ans, la Berlinale est le seul festivalinternational de cinéma qui récompense officiellement des films gays et lesbiens.Coup de projecteur sur le cinéma homosexuel de ces quarante dernières années.

ARTE G.E.I.E.

22.10T’as de beaux yeux, chériDocumentaire d’André Schäfer (France/Allemagne/Pays-Bas/Finlande/Suède, 2007, 1h30mn)

Le cinéma gay et lesbien est peu à peu sorti de la confidentialité pour s’imposer auprès du public. AndréSchäfer retrace cette évolution à l’aide d’interviews (Gus van Sant, Stephen Frears, Jean-Marc Barr…)et de nombreux extraits de films.

De gauche à droite : le réalisateur John Waters, les comédiennes Ingrid Caven et Tilda Swinton, le cinéaste Gus van Sant.

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23.45 FilmNi dieux ni démons(Gods and monsters)Film de Bill Condon (Royaume-Uni/États-Unis, 1998, 1h44mn, VF)Scénario : Bill Condon, d’après Father of Frankensteinde Christopher BramAvec : Ian McKellen (James Whale), Brendan Fraser (Clayton Boone), LynnRedgrave (Hanna), Lolita Davidovich (Betty), David Dukes (David Lewis)Image : Stephen M. KatzMontage : Virginia KatzProduction : BBC, Lions Gate Films, Regent Entertainment,Showtime Networks, Spike ProductionsOSCAR DE LA MEILLEURE ADAPTATION 1999 ; MEILLEUR FILM ET MEILLEUR

ACTEUR (IAN MCKELLEN), GOLDEN GLOBE 1999 ; PRIX DE LA CRITIQUE,

DEAUVILLE 1998 ; MEILLEUR RÉALISATEUR, SEATTLE 1998 ; PRIX SPÉCIAL

DU JURY ET PRIX DU MEILLEUR ACTEUR (IAN MCKELLEN), SAN SEBASTIAN 1998

Dans le Hollywood des années 1950, les derniersjours de James Whale, réalisateur de Frankensteinet homosexuel notoire. Avec Ian McKellen, formi-dable dans le rôle d’un homme rongé par sesdémons.Californie, 1957. Clayton Boone, un ancien marin àla dérive, est embauché comme jardinier par unréalisateur à la retraite, James Whale, connu pourses films de Frankenstein dans les années 30.Whale, qui se remet d’une sévère crise cardiaque,vit reclus dans sa propriété avec Hanna, sa gouver-nante hongroise. Boone, né dans un milieu ouvrier,

est fasciné par les histoires que lui raconte Whalesur l’âge d’or de Hollywood. Mais il est mal à l’aise avec l’homosexualité affichée du réalisa-teur, surtout quand celui-ci lui propose de poserpour lui afin d’esquisser son portrait…

Le cinéaste et le jardinierLe 29 mai 1957, le réalisateur britannique JamesWhale était retrouvé noyé dans la piscine de sarésidence californienne, habillé de son plus beaucostume. On n’a jamais pu déterminer si sa mortétait un accident, un suicide ou un crime crapu-leux lié à son homosexualité. Bill Condon brosseun portrait un brin romancé et pourtant authen-tique des dernières semaines du réalisateur deFrankenstein et de L’homme invisible. IanMcKellen incarne avec humanité le rôle de ce vieilhomme oublié de tous, tourmenté par ses démons.À la fois témoin et victime de sa dégénérescence,Clayton Boone devient rapidement son seul lienavec le monde. La présence du jeune homme offreà Whale une ultime occasion de retracer sa vie,son enfance difficile, son expérience douloureusede la Grande Guerre, ses succès de cinéaste puis samise à l’écart par ceux qui l’avaient encensé. Unfilm hommage très réussi.

1.30 | LA LUCARNE

Les trois cimesde LavaredoDocumentaire d’Andreas Pichler(France, 2004, 43mn)Coproduction : ARTE France, StefilmInternationalARTE FRANCE(Rediffusion du 2 juillet 2005)

Après son portrait d’un villagesicilien dans Mirabella, AndreasPichler met en scène la monta-gne de Lavaredo, dans lesDolomites : un paysage magni-fique, commercialisé à outrance.Il y a un siècle, les trois cimesde Lavaredo, dans lesDolomites, étaient inconnues.En trente ans, ces pics sontdevenus ultracélèbres. PourAndreas Pichler, le Lavaredoreprésente “la” montagne, tantconcrètement que symbolique-ment. Dans son documentaire,il déconstruit le mythe souve-rain et éternel de la montagneen traquant ses différentesreprésentations collectives :romantique et héroïque, puispolitique durant les décenniesprécédant le fascisme, et finale-ment touristique avec la com-mercialisation de son imagedans les années 1950.


vendredi16/2

Le 57e Festival du film de Berlin sur ARTE> Programmation spéciale,

le samedi 10 février à 20.00 et le samedi 17 à 21.40

> Le journal de la culture,du lundi au vendredi à 20.00

> Thema “Le coming-out du cinéma”,le vendredi 16 février à 22.10

W E BSur

Cinéma trash

Désormais, chaque jeudi, les téléspectateursd’ARTE peuvent faire le plein d’hémoglobine et d’érotisme kitsch ! Et sur le Web, le moduleanimé en flash “Ciné trash” vous en met plein la vue et les oreilles !www.arte.tv/trash

Chat en direct de Berlin avec Sarah WienerDialoguez avec Sarah Wiener, la cuisinièrevoyageuse : chat en direct de Berlin surwww.arte.tv, le vendredi 19 janvier de 15.00 à 16.00. L’occasion de demander à Sarah sessecrets gourmands !

Sur

OuRaPo : sans réponsede Matthieu Crocq (6mn)L’Ouvroir de radiophonie potentielle (OuRaPo)s’empare des rushes de nos reportages, coupe les réponses et ne garde que les questions… Un hommage au dur travail de reporter radio.

Tiens ta langue Trois jours chez l’orthophoniste (2/3)

de Delphine Saltel (3x13mn)Dans le cabinet d’une orthophoniste à Nîmes. Trois patients, trois personnages dont noussuivons les efforts au fil des jours. Un travailsonore aux sources du langage.

Écrits sur le vent (9)

de Martin Winckler (5mn)Cinq minutes de fiction en liberté.

En ligne à partir du mercredi 17 janvier

LAVIE

D’ARTE

F A XARTE au FipaARTE sera au Fipa (Festival international de programmes audiovisuels) du 23 au 28 janvier,en compagnie de Jean-Claude Brialy,Dominique Blanc, Daniel Prévost,Hippolyte Girardot et Jean-Louis Coulloc’h.

Dix programmes coproduits par ARTE ont étésélectionnés en compétition – et sept horscompétition – au Fipa 2007, qui se tient à Biarritzdu 23 au 28 janvier. Parmi eux, des fictions (Lady Chatterley et l’homme des bois, MonsieurMax…), des documentaires (Cuba, l’odysséeafricaine, Le musée de Hitler…), de la musique et des spectacles (Knowledge is the beginning,Jeanne d’Arc au bûcher…), un grand reportage(Alerte au pillage des royaumes de Saba) et un court métrage (Casa).Seront présents à Biarritz, avec ARTE, les comédiens Jean-Claude Brialy, Dominique Blanc, Daniel Prévost, HippolyteGirardot et Jean-Louis Coulloc’h.

Les nouvelles coproductionscinéma d’ARTELe comité de sélection d’ARTE France Cinéma,réuni le 9 janvier dernier, a retenu cinq projets de films :> Désengagement d’Amos Gitaï (Agav Films) ;> Simple cœur de Marion Laine (BC Films), un premier film adapté de la nouvelle de Gustave Flaubert Un cœur simple, avec Marina Foïs et Sandrine Bonnaire ;> Dau, deuxième film du réalisateur russe IlyaKhrzhanovsky (Société Parisienne de Production) ;> La femme sans tête, troisième film de la cinéasteargentine Lucrecia Martel (La Ciénaga, La niña santa), coproduit avec Slot Machine ;> Hanna M, de l’Israélienne Hadar Friedlich (Les Films du Poisson).

Par ailleurs, ARTE France Cinéma et l’Unité de programmes documentaires se sont engagéessur le long métrage documentaire de SimoneBitton, Rachel, produit par Ciné Sud Promotion.

Alerte au pillage des royaumes de Saba

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ARTE DÉCOUVERTE, 360° - GÉO,LES GRANDS DUELS DU SPORT,TERRES D’AILLEURS

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DE LA CULTURE, COMEDIA, ARTE SPÉCIAL, LE SPECTACLE DU

DIMANCHE, PIÈCES MONTÉES

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Cinéma / InternetCINÉMA LUNDI, MERCREDI ET JEUDI,MEDIUM, COURT-CIRCUIT, LE MUET

DU MOIS, ARTE FRANCE CINÉMA

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Agnès Buiche Moreno(70 47)[email protected]

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Publication d’ARTE FranceISSN 1168-6707

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Photograveuse Armelle Ritter (70 57)[email protected]

TraductionsJosie Mély (70 61)Catherine Weinzorn (70 62)

CollaborationJacqueline Letteron, Donald James, Jonathan Lennuyeux,Sylvie Dauvillier

Crédits photos : Photo : X-DR.Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite.

Couverture : Monika Rittershaus

Directeur de la publication : Jérôme ClémentExemplaire n° 7 jeudi 18 janvier 2007Impression STIPA, Montreuil

Internet www.arte.tv

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ARTE Magazineet les dossiers

de presse des programmes

sont sur www.artepro.comJE

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LA SEMAINE PROCHAINE

TOUS CONTAMINÉS !

Forme mutante du VIH, retour de la vache folle, épidémie

de suicides, cannabis génétiquement modifié…

Le professeur Sandström et l’équipe de la NorBAC ne vont

pas chômer pendant la saison 2 de ReGenesis !

REGENESIS - SAISON 2

À PARTIR DU LUNDI 19 FÉVRIER

vivonscurieux.

le maÎtre et le chef-d’oeuvre - download.pro.arte.tv

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