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DU 7 AU 13 FÉVRIER 2004 7 magazine DE L’ART ET DE LA BAGNOLE Exhibition, le nouveau rendez-vous de la création contemporaine mardi 10 février à 00.25

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DU 7 AU 13

FÉVRIER 2004

7

magazine

DE L’ART ET DE LA BAGNOLEExhibition, le nouveau rendez-vous

de la création contemporainemardi10 février à 00.25

À QUOI SERT LA GUERRE ?Qu’est-ce qui distingue les stratégiesmilitaires américaine et européenne ?Deux enquêtes et un débat. Page 19 “De quoi j’me mêle !”,mardi 10 février à 20.45

Sleepwalkerde Johannes RuneborgDimanche 8 février à 20.45 et vendredi 13 février à 00.55

Beijing bicyclede Wang Xiaoshuai Lundi 9 février à 15.10 et jeudi 12 février à 00.10

La falaisede Dominik GrafLundi 9 février à 20.45

La vierge des tueursde Barbet Schroeder Lundi 9 février à 01.05

Cycle films noirs

Adieu, ma belle

d’Edward DmytrykMercredi 11 février à 22.45

Cycle films noirs

Un si doux visaged’Otto PremingerJeudi 12 février à 20.45

Le pré de Béjinede Sergueï EisensteinVendredi 13 février à 15.15

DIMANCHE 8/2 THEMA SomnambulesLa nuit, ils sont capables des actes les plus fous ; au matin,ils ne se souviennent de rien…(suite page 11)

LUNDI 9/2 CINÉMA La falaiseDans le cadre grandiose de l’île de Beauté, une ruptureamoureuse… (suite page 15)

LE PRIME TIMESAMEDI 7/2L’AVENTURE HUMAINE Code léthalLe trésor des Incas a-t-il été caché dans un château polonais ?(suite page 5)

LES FILMS

FILM FESTIVAL-BERLIN Le rendez-vous quotidien du Festival de Berlinavec Loretta Stern et Gérard Lefort. Page 4 et pages 8 et 9 Du samedi 7 au samedi 14 février à 20.15

7 FÉVRIER | 13 FÉVRIER 2004

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MARDI 10/2 DE QUOI J’ME MÊLE !À quoi sert la guerre ?Les États-Unis sont-ils partis à la conquête du monde ? (suite page 19)

MERCREDI 11/2 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRED’exil en exilDe l’Allemagne nazie à la RDA communiste en passant parl’Amérique maccarthyste… (suite page 23)

JEUDI 12/2CINÉMAUn si doux visageQuand une femme-enfant se métamorphose en femme fatale...(suite page 27)

VENDREDI 13/2 FICTIONLe train de 18h10Pour obtenir le poste qu’ilconvoite au prestigieuxRijksmuseum d’Amsterdam...(suite page 31)

CYCLE FILMS NOIRSUne descente aux enfers avec Robert Mitchumdans un noir chef-d’œuvre d’Otto Preminger :Un si doux visage. Page 27 “Cinéma”, jeudi 12 février à 20.45

EXHIBITIONLa nouvelle émission consacrée à la création contemporaine ne respecte rien : ni la voiture à papa ni les cyberbolides. Page 21 Mardi 10 février à 00.25

14.45Création(s)Série de Serge MoatiRéalisation : Patrice Le Van Hiep(France, 2003, 26mn)ARTE FRANCE

Cette semaine : la comédienneDörte Lyssewski répète le rôle titredans Hedda Gabler d’Ibsen ; lechef d’orchestre Zubin Mehtas’apprête à diriger Le crépusculedes dieux à l’Opéra de Bavière ;la photographe Valérie Belinconsacre sa nouvelle série d’ima-ges aux mannequins d’étalage.

Une nuit arabePièce de Roland SchimmelpfennigMise en scène : Frédéric Bélier-GarciaAvec : Niels Arestrup, Lubna Azabal, SamirGuesmi, Océane Mozas, Zinedine Soualem Réalisation : Patrick Czaplinski (France, 2002, 1h20mn) Coproduction : ARTE France,Théâtre du Rond-Point, CopatARTE FRANCE

Le concierge coincé dans l’ascen-seur est-il un prince des Mille etune nuits ? Le jeune Beur enMobylette un calife ? La belleblonde du troisième une sultane ?Un conte oriental dans une cité-dortoir.

14.00BiographieRichard Branson(Rediffusion du 24 janvier)

14.45Création(s)

15.15Comedia

17.00Des anges(Rediffusion du 28 janvier)

17.20Kaléidoscope

17.50Tracks(Rediffusion du 5 février)

18.45ARTE Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15Film Festival-Berlin

20.45L’AVENTURE HUMAINECode léthalDocumentaire de Krzysztof Lang

21.35360º Le reportage GÉO

22.30MUSICALes danseurs jumeauxDocumentaire de Peter Schlögl

23.30Metropolis

00.25 (PDC : 00.20)

LA LUCARNEEmbarcadèresDocumentaire de Bettina Clasen

01.20 (PDC : 01.15)

L’éléphant, la fourmi et l’État(Rediffusion du 2 février)

samedi7/2

arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|044

Sacha et le costumier Réalisation : Stephan Rabinovitch et Attilio Cossu (France, 2003, 26mn) Dans la collection “Sacha et…”Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici ARTE FRANCE

Une collection sur les métiers duspectacle. Ce soir, le comédien SachaBourdo (Western) rencontre OlivierBériot, créateur de costumes. Olivier Bériot a été l’assistant deFranca Squarciapino. Il alterneles créations pour l’opéra, les bal-lets, le théâtre et le cinéma,d’Olivier Py à Maurice Béjart,d’Alain Chabat à Brian De Palma.

17.20KaléidoscopeRéalisation : Gerry Maudre (France, 2003, 26mn)ARTE FRANCE

Les jardins ouvriers à Dieppe Ouvriers, chômeurs, étudiants ouimmigrés cultivent non seule-ment les légumes et les fleurs,mais aussi la solidarité et laconvivialité.

19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiffer,Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez(France, 2004, 41mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie desPhares et BalisesARTE FRANCE

Le suicide en EuropePrésenté par Anne-Sophie Mercier et Matthias Beermann.Le suicide est un acte individuel.Mais ce geste est aussi lié à unmal-être social. Dès lors, le suicidedevient aussi une affaire politique.De quels moyens disposent lesresponsables pour intervenir dansce domaine ? Alors que se tiennentà Paris les Assises nationales pourla prévention du suicide, Le forumdes Européens montre la diversitédes situations en Europe.En partenariat avec

Câble et satellitede 14.00 à 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

Le Théâtre du Rond-Point est à l’honneur jusqu’au 13 mars avec six piècescontemporaines diffusées dans “Comedia”.

15.15 Comedia

Anne-Sophie Mercier et Matthias Beermann animent un débat à trois voix avec l’invitédu Forum des Européens.

PHIL

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5arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|04

samedi7/2

20.15

Film Festival-Berlin(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF

Après son succès de l’an passé, ARTEconsacre unenouvelle émissionquotidienne auFestival de Berlin,du 7 au 14 février à 20.15. Toutel’actualité de laBerlinale présentéepar Gérard Lefort et Loretta Stern.

Chaque soir à 20.15, jusqu’ausamedi 14 février, la comédienneLoretta Stern et le journalisteGérard Lefort sont en direct duSony Center pour présenter toutel’actualité du 54e Festival deBerlin, qui se déroule du 5 au 15 février : des interviews et desdébats avec les cinéastes et lesstars, un tour d’horizon completdes films en compétition, des coups de projecteur sur le cinéma allemand et sur les autres sections du Festival, unerétrospective du nouveau cinémahollywoodien. Lire également pages 8 et 9

En partenariat avec

Documentaire de Krysztof Lang (Allemagne, 2001, 52mn)Dans la série “Terra X”ZDF(Rediffusion du 28 juillet 2001)

Le 2 août 1946, Andrzej Benesz, vice-président duParlement polonais, découvre dans le château deNiedzica un testament péruvien vieux de plusieurssiècles. Le document est indéchiffrable, maisBenesz se demande s’il n’a pas trouvé la trace dulégendaire trésor des Incas… L’histoire commenceau XVIIIe siècle. La Pologne est divisée et la noblessepart chercher le bonheur à l’étranger. L’ancêtre deBenesz, le comte Sébastien de Niedzica, se rendau Pérou où il épouse une princesse inca. Celle-cimeurt en mettant au monde leur fille Umina. Des

années plus tard, le comte est contraint de rega-gner la Pologne, accompagné de sa fille. Celle-ci aépousé un prince inca qui se prétend l’héritier dutrône légendaire de Tupac Amaru. La famille, quia plusieurs caisses d’or dans ses bagages, se réfu-gie à Niedzica. Par la suite, plusieurs membres etdescendants de la lignée mourront dans de mysté-rieuses circonstances – notamment Benesz, victimeen 1976 d’un accident de voiture au moment où ilpensait être sur la trace du fameux trésor. L’or desIncas est-il marqué du sceau de la malédiction ? Ledocumentaire se penche sur cette énigme à la façond’une enquête policière à suspense.Rediffusion le 8 février à 14.00 et le 12 février à 02.00

En partenariat avec

20.45 |L’AVENTURE HUMAINE

Code léthalLa malédiction de l’or des Incas

Le trésor des Incas a-t-il été caché dans un château polonais au XVIIIe siècle ? Une passionnante enquête,

menée du sud de la Pologne aux bords du lac Titicaca.

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arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|046

samedi7/2

Présenté

par Sandrine

Mörch

En taule et en familleRéalisation : Carmen Butta(Allemagne, 2002, 26mn)(Rediffusion du 8 mai 2003)

En Bolivie, la prison de Palmasola estune vraie ville, avec ses maisons, sesmagasins, ses restaurants…Palmasola, dans l’est de laBolivie. C’est ici qu’a été cons-truit, à la fin des années 80, un cen-tre de détention qui échappe auxrègles du genre. Pour cause decorruption, les crédits de fonc-tionnement s’étaient envolésavant même que la prison ne soitinaugurée. Les détenus ont alorscommencé à gérer eux-mêmesl’établissement. En l’absenced’un nombre suffisant de gar-diens, pour calmer les 1 047 pri-sonniers, les autorités ont permisaux familles des détenus de s’ins-taller. Progressivement, une véri-table ville régie par ses propres

lois a poussé derrière les murshauts de cinq mètres. Ici, tout s’achète : le respect, un garde ducorps, de la cocaïne, un tueur àgages…Rediffusion le 8 février à 14.55

La prison des épouses meurtrièresRéalisation : Mario Damolin et Berhard Kilian (Allemagne, 2002, 26mn)(Rediffusion du 3 septembre 2003)

Trois cents femmes condamnées pourle meurtre de leur mari purgent leurpeine dans la prison de Targsor, enRoumanie.À Targsor, près de Ploiesti, setrouve le seul centre de détentionpour femmes de Roumanie. Ilhéberge aujourd’hui mille cinqcents détenues, dont trois centscondamnées à des peines longues pour le même crime : lemeurtre de leur conjoint. Après la chute du régime deCeauscescu, la société roumaine,qui était fortement dominée parles hommes, a en partie perdu sesrepères. Certaines épouses qui nesupportaient plus leurs maristyranniques et violents ont commisl’irréparable…Rediffusion le 8 février à 14.55

Documentaire de Peter Schlögl (Allemagne, 2003, 1h)NDR

La prison de Palmasola ressemble à une ville, avec sa rue principale, ses magasins, ses restaurants…

22.30 |MUSICA

Les danseursjumeauxLes jumeaux Jirí et OttoBubenícek sont comme les deux faces d’uneseule et même personne.Portrait tout endélicatesse de deux vies à l’unisson.

21.35360° Le reportage GÉOARTE G.E.I.E.

Une prison où l’on vit en famille ; une autre où l’on enferme les femmes qui ont assassiné leur mari : deux reportages forts tournés en Bolivie et en Roumanie.

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7arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|04

samedi7/2

Héritiers d’une longue dynastie tchèque de gensdu cirque, Jirí et Otto Bubenícek commencent parprendre des cours de manège. Les jumeaux sontâgés de 11 ans lorsqu’ils sont découverts par uneprofesseure de ballet. Celle-ci obtient, en dépit desréticences de leurs parents, qu’ils soient inscrits auConservatoire de Prague. C’est le début d’une for-midable aventure qui a fait d’eux des danseurs derenommée internationale. Au Ballet de Hambourg,Jirí et Otto Bubenícek ont interprété les rôles prin-cipaux de nombreuses chorégraphies de JohnNeumeier : dans Le lac des cygnes, ils incarnent leroi et son ombre ; dans Nijinski, ils campent VaslavNijinski, danseur génial, et son moi intérieur…Dans Les indomptés (une chorégraphie de ClaudeBrumachon), ils évoluent côte à côte sur un rythmeeffréné et parfaitement synchrones. On reste émer-veillé devant ces deux danseurs, étincelante copiel’un de l’autre, qui tentent de se séparer, en vain.Une métaphore de leur gémellité ? De l’actuellescène de ballet aux petits cirques d’autrefois,mêlant archives en Super-8 et images d’aujour-d’hui, le film brosse le portrait de cet étrange “cou-ple” de danseurs.

23.30MetropolisMagazine culturel européen(France, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE France,On Line ProductionARTE FRANCE

Michel Onfray

Michel Onfray écrit deux livrespar an, fait les gros titres duNouvel observateur, passe sou-vent à la télévision et enseignetous les mardis à l’Universitépopulaire de Caen (qu’il a fon-dée). La philosophie selon Onfrayn’est pas celle de la Sorbonne ;c’est une philosophie éthique quiveut aider “à vivre”, un épicu-risme prenant à rebrousse-poilbeaucoup des règles qui régissentle monde dans lequel nousvivons. Metropolis a rencontré cephilosophe dont le succès enirrite plus d’un.

Derrière la pageLa série proposée par CarolineParent et Gabriel Bauret donne àvoir dans leur intégralité desreportages photographiques sou-vent réduits à quelques imagesdans la presse écrite. Aujourd’huile travail d’Antoine d’Agata.

Le Fesnac (sous réserve)

Le Fesnac (Festival national des artset de la culture) s’est tenu auSénégal, à Ziguinchor, capitale dela Casamance, du 18 au 22décembre dernier. Metropolis yétait.Rediffusion le 8 février à 17.45

00.25 | LA LUCARNE

EmbarcadèresDocumentaire de Bettina Clasen(Allemagne, 2003, 52mn)ZDF

À 20 ans, Bettina Clasen a quittéHambourg et s’est installée à Paris où elle est devenue photographe.Embarcadères est le journal filmé deson retour, vingt ans plus tard, dansla ville de son enfance. Où il est question de l’identité, des racines etde l’ailleurs. Lorsqu’elle a quitté sa villenatale, Bettina Clasen ne savaitpas encore ce qu’elle cherchaitmais elle savait ce qu’elle voulaitfuir : la tradition familiale et lamusique notamment. Après vingtannées passées sur les bords dela Seine, elle a éprouvé une sortede nostalgie de la ville portuaireoù elle avait grandi et a voulusavoir ce que Hambourg signifiaitpour elle aujourd’hui. Trois deses sœurs y habitent encore. Elley a rencontré des marins, expertss’il en est en mal du pays. Dansles bribes de leurs histoirescomme dans son propre témoi-gnage, il est question de départ,d’évasion, d’émigration... Et duconstat que le chez-soi, au boutdu compte, peut se trouver n’im-porte où, dans la musiquecomme dans les photos.

“Quand je vois mon frère danser, c’est moi-même que je vois.”

HAN

NAH

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SSET

Film Festival-Berlin

9arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|04

Longtemps Berlin-Ouest fut une île, cernée parles eaux grises du communisme réel. Et en hautdu Kudamm, à côté du zoo, son festival decinéma (créé au lendemain de la Seconde Guerremondiale) dressait une fois par an le chapiteaudes films du monde dit “libre” dont les Berlinoisde l’Est, par-delà le Mur, percevaient peut-être larumeur. Le festival vivait alors d’un excitantparadoxe, étant à la fois vitrine des productionsoccidentales, et singulièrement du cinéma améri-cain, mais aussi point de contact avec les ciné-matographies des pays de l’Est. Un festival diplo-matique en somme, qui, cependant, ménageaitbien des stupeurs et des plaisirs : les premiersfilms de Sokourov, le dernier film de Cassavettes.

L’esprit public numéro un

En 1989, le Mur s’est écroulé, le cinéma des paysde l’Est a disparu ou presque dans le tourbillonde la libéralisation capitaliste qui a suivi. EtHollywood n’a plus besoin de vitrine particulièrepour s’imposer à la planète entière. Si le Festivalde Berlin a survécu à ce bouleversement, c’estqu’il a su maintenir le cap d’une programmationexigeante, mais aussi et surtout parce qu’il a pro-longé et renforcé une autre de ses qualités essen-tielles. Dans sa catégorie de festival international,Berlin est le seul en Europe qui maintienne lecontact avec le public, même si les Berlinoisrâlent les années où le prix du ticket augmente.Au rythme des programmations et reprises, àBerlin, il faut vraiment le vouloir pour rater laprojection d’un film, qu’il appartienne à la com-pétition officielle ou aux sélections parallèles. Depuis qu’il a pris ses somptueux quartiers dansle nouveau complexe un rien glacial de laPotsdamer Platz, le festival a certes gagné enconfort, mais il aurait perdu beaucoup de sonâme, de son côté MJC à l’ancienne, sans l’espritdont ce public, majoritairement jeune et popu-

laire, fait preuve. Pour un critique de cinéma, quid’ordinaire voit les films à part, dans des séancesréservées, c’est un vrai régal que ce coude àcoude avec des spectateurs aux réactions souventépidermiques, discutailleurs souvent, frondeursparfois. Et qui ne rechignent pas à amener dansles salles leur boire et leur manger. Les bullescannoises ou vénitiennes devraient en tirerquelques leçons de savoir-vivre.

Les lumières de la ville

Et puis il y a la ville qui tout autour bruisse etfait écho. Le saviez-vous ? Le festival de Berlin a lieu à Berlin. Ce truisme n’en est pas un si onsait que c’est souvent hors champ que prennentcorps les idées tombées d’un film. On comprendmieux un film de Kaurismaki devant une bièreberlinoise. On peut pleinement apprécier labeauté et le jeu d’un acteur en croisant son sosiedans quelque bar de Prenzlauer Berg. Dans cetteville redevenue capitale, si lourdement chargéed’histoires sombres, le rappel à l’ordre du mondeest permanent. Il est plaisant à cet égard que le palais du festival, où ont lieu les projections de la sélection officielle, soit à deux pas dumusée du Cinéma, où on peut tester qu’il n’y apas d’art qui tienne – et le cinéma en est – s’il neconsidère pas sa propre histoire. Dernier détail et non des moindres : à Berlin, en février, sauf aberration météorologique, il fait(très) froid. Ce qui n’est pas un handicappuisque cette froidure incite à se réchauffer dansles salles de cinéma. C’est même un avantage :films de feu sur les écrans et températures deglace quand, en sortant de la salle, on commenceà y réfléchir. Nous voilà dans un climat fort peutempéré mais très propice, un drôle d’état fiévreux. Pour tout dire, un état “critique”.Vivement Berlin ! Gérard Lefort

Vivement Berlin !Avec Cannes et Venise, Berlin est l’un des plus importants festivals d’Europe.Gérard Lefort, critique de cinéma pour Libération, présente cette année avec Loretta Stern l’émission quotidienne d’ARTE consacrée à la Berlinale.Il nous fait partager ici son plaisir de festivalier.

“On comprend mieux un film de Kaurismaki devant une bièreberlinoise.” (Gérard Lefort)

Les coproductions d’ARTE primées à Berlin En 2003, Son frère, de PatriceChéreau, a reçu l’Ours d’argentdu meilleur réalisateur et Good bye, Lenin !,de Wolfgang Becker, s’est vuattribuer le Prix du meilleurfilm européen. En 2001, l’Oursd’or avait été décerné àIntimacy de Patrice Chéreau.

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14.00Code léthal(Rediffusion du 7 février)

14.55360° Le reportage GÉO(Rediffusion du 7 février)

15.50 (PDC : 15.45)Les petites gens(Rediffusion du 3 février)

17.20Cuisines des terroirsMajorque(Rediffusion du 31 août 2003)

17.45Metropolis(Rediffusion du 7 février)

18.45ARTE Info

19.00MAESTROVictoria Mullova joue Sibelius

19.45ARTE Info

20.00Karambolage

20.10ARTE Météo

20.15Film Festival-Berlin

20.45>00.05THEMASomnambules

20.45 FILM

SleepwalkerFilm de Johannes Runeborg

22.15SomnambuleDocumentaire de Volker Anding et Günter Bäcker

23.35Ça se passe la nuitDocumentaire de Volker Anding et Günter Bäcker

00.05Morning sun(Rediffusion du 23 janvier)

02.10 (PDC : 02.05)

PalettesPaul Cézanne(Rediffusion du 31 janvier)

dimanche8/2

arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|0410

Le 9 août 2003, le chef d’orches-tre Daniel Harding se produisaitpour la dernière fois avecl’Orchestre de chambre de laPhilharmonie de Brême, dont ila été le directeur pendant de lon-

gues années. La présence deVictoria Mullova, et son inter-prétation très personnelle duConcerto pour violon de JeanSibelius, ont donné à l’événe-ment un relief tout particulier.

20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2003, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE France ARTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00,Karambolage décrypte les sociétésfrançaise et allemande de façonludique et impertinente. Karambolage, c’est un magazineléger, plein d’humour, composéde rubriques courtes (autourd’un mot, d’un rite, d’uneimage), dans lequel le graphismeet le dessin tiennent une grandeplace. Cette semaine : une ana-lyse comparative des sandwichseuropéens, les enseignes de phar-macie, la présentation par unejournaliste allemande d’une starfrançaise : Patrick Bruel. > www.arte-tv.com/karambolage

20.15 Film Festival-Berlin (Allemagne, 2004, 26mn)ZDF

Du 7 au 14 février à 20.15, toute l’ac-tualité de la Berlinale présentée parLoretta Stern et Gérard Lefort. Chaque soir à 20.15, jusqu’ausamedi 14 février, la comédienneLoretta Stern et le journalisteGérard Lefort sont en direct duSony Center pour présenter toutel’actualité du 54e Festival deBerlin, qui se déroule du 5 au 15février : des interviews et desdébats avec les cinéastes et lesstars, un tour d’horizon completdes films en compétition, descoups de projecteur sur le cinémaallemand et sur les autres sections du Festival, unerétrospective sur le nouveaucinéma hollywoodien. En partenariat avec

> www.arte-tv.com

Câble et satellitede 14.00 à 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

19.00 | MAESTRO

Victoria Mullova joueSibeliusDirection musicale : Daniel HardingAvec l’Orchestre de chambre de la Philharmonie de BrêmeRéalisation : Klaus Bertram (Allemagne, 2003, 41mn)RB

La violoniste Victoria Mullova a illuminé le dernier concert de Daniel Hardingà Brême.

Violonissimo !À l’occasion du FestivalClassique en images (du 4 février au 25 mars à l’Auditorium du Louvre),ARTE met le violon à l’honneur :

> le 8 février dans“Maestro” avec VictoriaMullova

> le 15 février dans“Maestro” avec MaximeVengerov

> les 22 et 29 février dans “Maestro”avec L’art du violonde Bruno Monsaingeon

> le 28 février dans“Musica” avec Gilles Apap,voyage au bout de l’archetde Maxime Jourdan

Victoria Mullova

D. K

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11arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|04

dimanche8/2

WDR 20.45 FilmSleepwalkerFilm de Johannes Runeborg (Suède/Norvège, 2001, 1h31mn, VF)Scénario : Johan BrännströmAvec : Ralph Carlsson (Ulrik Hansson), Ewa Carlsson (Monika Hansson), Anders Palm (l’inspecteur Levin), Tuva Novotny(Saga Hansson), Donald Högberg (le docteur Christian)Image : Håkan HolmbergMontage : Johan Brännström Musique : Christian Kribbe SandqvistPRIX SANG NEUF, COGNAC 2001

Un brave père de famille atteint de somnambulisme a-t-il exterminé sa famille dans son sommeil ? En tout cas, ilne se souvient de rien… Une terrible plongée dans lesétats oniriques qui joue avec les nerfs des spectateurs lesplus sceptiques. Ulrik Hansson est un architecte d’une quarantained’années qui mène une vie paisible entouré de safemme Monika et de ses deux enfants. Un matin, ilse réveille dans une mare de sang et constate la dispa-

rition des autres membres de la famille. Très vite, denombreux indices l’incitent à penser qu’il fait descrises de somnambulisme. Et s’il avait tué sa femmeet ses enfants durant son sommeil ? Il décide de fil-mer ses errances nocturnes en se fixant à l’épauleune caméra vidéo. Commence alors le dramatiquevoyage d’Ulrik dans son subconscient le plus noir.

Sang neufCe polar suédois sur un sujet rarement traité aobtenu en 2001 le Prix Sang neuf au Festival du filmpolicier de Cognac. Il s’agit d’une œuvre particuliè-rement originale qui explore les effets secondairesdu somnambulisme. Effaré par les conséquences possibles d’une activité nocturne qu’il ne contrôlepas, le héros enquête parallèlement à la police.Sleepwalker multiplie les retournements de situa-tion, les fausses pistes et les scènes d’angoisse, etnous tient en haleine jusqu’au dernier quart d’heure. Rediffusion le 13 février à 00.55

20.45>00.05 |THEMA

Somnambules La nuit, ils sont capablesdes actes les plus fous ;

au matin, ils ne sesouviennent de rien.

Les somnambules viventdangereusement,

leur entourage aussi.Après le film Sleepwalker qui illustre ce phénomène

dans la plus pure traditiondu thriller, “Thema”

donne la parole aux scientifiques

et aux somnanbules.

DE

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arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|0412

dimanche8/2

22.15SomnambuleDocumentaire de Volker Anding et Günter Bäcker (Allemagne, 2004, 1h15mn)

Une vieille croyance veut qu’il existeun lien entre le somnambulisme et lapleine Lune. Enquête auprès des inté-ressés et de spécialistes du sommeil,pour en finir avec les lieux communs.Qu’est-ce qui fait déambuler lessomnambules ? Sont-ils attiréspar une force magique irrésisti-ble ? La Lune a-t-elle uneinfluence sur ce phénomène ?Trois somnambules ont décidé decomprendre ce qui leur arrive. Ledocumentaire les accompagnedans un laboratoire d’études. Là,les scientifiques observent ce quise passe dans le corps et le cer-veau humains durant les diffé-rentes phases du sommeil etnotent les attitudes et les actionsles plus fréquentes des somnam-bules pendant leurs crises. À l’âge de 15 ans, Thomas asauté par la fenêtre. Depuis, ilprend un médicament qui réduit

son activité somnambulique. Leschercheurs étudient son profil dedormeur pour voir si le phéno-mène est en cours de normalisa-tion. Depuis trois mois, Christinadéambule presque chaque nuit.Comment le médecin peut-iljuguler ces accès que rien ne lais-sait présager ? Lena avait 13 anslorsqu’elle est tombée du troi-sième étage. Pendant dix ans, ellea nié la réalité du somnambu-lisme. Aujourd’hui elle est décidéeà regarder les choses en face etvient consulter. Quel est l’état actuel des connais-sances sur le sujet ? Les scienti-fiques ont révélé combien le pas-sage d’un état de conscience à unautre est fluctuant. Aidés par lesimages de caméras de sur-veillance à infrarouges utiliséesdans les laboratoires de recher-che sur le sommeil, ils constatentqu’aucun d’entre nous n’échappeà l’agitation d’une double vienocturne et que celle-ci peut êtreparfois très inquiétante. Rediffusion le 11 février à 01.20

23.35Ça se passe la nuitDocumentaire de Volker Anding et Günter Bäcker(Allemagne, 2004, 30mn)

Les aventures vécues par les som-nambules sont souvent spectaculaires.Par un astucieux montage d’inter-views, nous pénétrons au cœur d’ununivers surprenant, en marge de laréalité et pourtant lié à elle, parfoisdangereusement. Au bout de vingt ans, la femme quise confie à la caméra n’a toujourspas oublié l’expérience cuisanted’une crise de somnambulismedans une auberge de jeunesse.Une autre raconte comment elles’est éveillée une nuit sur uneplage en sentant le bouche-à-bouche du secouriste qui venaitde la repêcher dans les vagues oùelle était entrée d’un pas fermeet décidé. Une troisième se sou-vient s’être retrouvée en chemisede nuit dans une ville inconnue,après avoir parcouru plus de cin-quante kilomètres au volant desa voiture… Un autre somnan-bule, lui, a eu beaucoup plus de chance : des alligators l’ontretenu de sauter du balcon ! Rediffusion le 17 février à 02.20

20.45>00.05 |THEMA

Somnambules

Aucun d’entre nous n’échappe à l’agitation de sa vie nocturne.

PRINCESSE MARIERETROUVEZ CATHERINE DENEUVE DANS LA MINI-SÉRIE DE BENOÎT JACQUOT

RETRAÇANT LA VIE EXCEPTIONNELLE DE MARIE BONAPARTE,

ARRIÈRE-PETITE NIÈCE DE NAPOLÉON ET DISCIPLE DE SIGMUND FREUD.

LES 4 ET 5 MARS 2004 À 20.45.

bientôt sur

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14.45Lola Le désir d’être femme (France, 2004, 26mn) ARTE G.E.I.E.

Magazine présenté par Lio

Entre le masculin et le féminin,où est la frontière ? À partir dequand appartient-on au genreféminin ? Entre le sexe et l’étatcivil, la biologie et la culture, leregard des autres et les rêves dechacun, trois femmes (passées du“il” au “elle”) et un travesti nousracontent leurs choix. Rediffusion le 23 février à 15.45

14.00Saveurs du monde (1)(Rediffusion du 2 février)

14.45Lola

15.10Beijing bicycle(Rediffusion du 26 janvier)

17.00Le forum des Européens(Rediffusion du 7 février)

17.50Profession :guide de montagne (1)(Rediffusion du 2 février)

18.15Lola(Rediffusion du 9 février)

18.45ARTE Info

19.00ARTE DÉCOUVERTELa force de l’eau (1)

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15Film Festival-Berlin

20.45CINÉMALa falaiseFilm de Dominik Graf

22.40GRAND FORMATSur le fil du RefugeDocumentaire de Jean-Michel Carré

00.00ARTE Info

00.15Les pyramides oubliées de Caral(Rediffusion du 31 janvier)

01.05La vierge des tueurs(Rediffusion du 2 février)

lundi9/2

arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|0414

1. Dans les profondeursLa plupart des poissons se lais-sent “porter” par l’élémentliquide. Ceux qui sont plus lourdsque l’eau (les requins ou lesraies, par exemple) ont déve-loppé des ailerons qui leur per-mettent de se déplacer sans êtreprécipités par le fond. Le docu-mentaire s’intéresse aussi à lafaçon dont les différentes espè-ces communiquent sous l’eau et

aux stratagèmes qu’elles utilisentpour chasser. Des chercheurs ontainsi montré que les crabes émet-tent des signaux spécifiques sousforme d’odeurs, tandis que cer-tains poissons prédateurs déclen-chent des décharges électriquesen direction de leurs proies.Rediffusion le 16 février à 14.00

Seconde partie le mardi 10 février

à 19.00.

Câble et satellitede 14.00 à 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

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20.15 Film Festival-Berlin (Allemagne, 2004, 26mn)ZDF

L’émission quotidienne consacrée auFestival de Berlin, du 7 au 14 févrierà 20.15. Toute l’actualité de laBerlinale présentée par Loretta Sternet Gérard Lefort. Chaque soir à 20.15, jusqu’ausamedi 14 février, la comédienneLoretta Stern et le journalisteGérard Lefort sont en direct duSony Center pour présenter toutel’actualité du 54e Festival deBerlin, qui se déroule du 5 au 15février : des interviews et desdébats avec les cinéastes et lesstars, un tour d’horizon completdes films en compétition, descoups de projecteur sur le cinémaallemand et sur les autres sectionsdu Festival, une rétrospective dunouveau cinéma hollywoodien. En partenariat avec

> www.arte-tv.com

19.00 |ARTE DÉCOUVERTE

La force de l’eau (1)Documentaire de Volker Arzt (Allemagne, 2003, 2x41mn)ZDF(Rediffusion du 2 juillet 2003)

Sous l’eau, les lois de la physique et de la nature sont très différentes de ce qu’elles sont en surface. Comment les espèces se sont-elles adaptées aux profondeurs ?

ZDF/

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15arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|04

lundi9/2

(Der Felsen)Film de Dominik Graf

(Allemagne, 2001, 1h57mn, VF)Scénario : Markus Busch, Dominik Graf

Avec : Karoline Eichhorn (Katrin),Antonio Wannek (Malte), Sebastian

Urzendowsky (Kai), Ralph Herforth (Jürgen),Peter Lohmeyer (Robert), Caroline Schreiber

(la mère), Ulrich Gebauer (le père)Image : Benedict Neuenfels

Montage : Hana MüllnerSon : Tom Weber

Décors : Claus-Jürgen PfeifferMusique : Dieter Schleip

Coproduction : MTM, ZDF, KinoweltFilmproduktion, Bavaria Film,

en coopération avec ARTE ZDF

Katrin Engelhardt, la trentaine, travaille commedessinatrice pour le cabinet de l’architecte JürgenBenthagen. Elle a une liaison avec ce dernier, déjàmarié. Lors d’une escapade en Corse Jürgen luirévèle qu’il sera bientôt père. Katrin voit tous sesespoirs d’une vie commune s’effondrer et quitteprécipitamment l’hôtel. Elle erre d’abord sans butpuis fait la connaissance d’un jeune compatriote,Malte, 17 ans, qui participe à un programme devacances visant à la réinsertion de jeunes délin-quants. Une étrange relation s’instaure entre eux.

Une carte du cœur Dominik Graf et sa directrice de la photo BenedictNeuenfels ont capté avec beaucoup de sensibilité l’at-mosphère de la Corse, sans pour autant verser dansun exotisme de carte postale. Le caractère sauvage

des paysages vient faire écho aux passions qui ani-ment les personnages. Lors de sa sortie en Allemagne,le film portait d’ailleurs le sous-titre Une carte ducœur… Dominik Graf, qui privilégie les intrigues policières, mène ici avec le même doigté une histoireamoureuse. Il a réalisé ce film après une longue sériede succès à la télévision et au cinéma (il a eu le Prixdu meilleur film de télévision au Festival de Munichpour Le scorpion ou encore le Prix Adolf-Grimme pourLes jeux sont faits !, tous deux diffusés sur ARTE). Deleur côté, l’actrice Karoline Eichhorn ainsi que lasociété de production MTM ont été récompensées parle Prix bavarois du cinéma 2002. Le jeune AntonioWannek s’est vu décerner le Prix du meilleur espoir2002 par la European Film Promotion.

Sous-titrage pour sourds et malentendants

20.45 |CINÉMA

La falaiseDans le cadre grandiose de l’île de Beauté, une nouvelle histoirenaît d’une rupture amoureuse. Un film haletant de Dominik Graf,cinéaste maintes fois primé.

Antonio Wannek (Malte) et Karoline Eichhorn (Katrin) ont tous deux été primés pour leur interprétation.

ZDF/

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arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|0416

lundi9/2

Documentaire de Jean-Michel Carré(France, 2001, 1h21mn)

Coproduction : Les Films du Grain de Sable,ARTE France

ARTE FRANCE(Rediffusion du 15 octobre 2001)

À Pantin, aux portes de Paris, le Refuge est un cen-tre d’accueil de jour pour personnes en difficulté.Ici, du lundi au vendredi, de 7 heures à midi, desdizaines d’hommes et de femmes viennent boireun café, se reposer, parler, laver leur linge, se fairesoigner, prendre une douche, demander conseil,déposer un sac à la consigne, retrouver un sem-blant de relations sociales… Le lieu est animé parune équipe jeune (entre 18 et 40 ans) et représen-

tative de toute la diversité du travail social : édu-cateur, assistante sociale, psychologue, animateurculturel, infirmière, médecin. Pendant plusieursmois, Jean-Michel Carré a filmé ces travailleurssociaux au quotidien. Qui vient les voir ? Que peu-vent-ils faire ? Quel rôle jouent-ils face à l’exclu-sion ?

Au carrefour de l’exclusionEn France, trois cent mille travailleurs sociaux s’oc-cupent de cinq millions d’enfants et d’adultesconfrontés à des problèmes de précarité, de solitude,de violences économiques et sociales. Ces travailleurssociaux portent une histoire, celle du regard de la sociétésur les pauvres, les gens “en difficulté”, les handi-capés de la réussite : un mélange de caritatif, d’im-pératif démocratique, de volonté de rétablir une cer-taine justice. Leur travail est souvent flou et enmême temps très professionnel. Le monde des tra-vailleurs sociaux est au carrefour des exclus et des“inclus”, à la croisée de l’explosion sociale et de lanormalisation. Ils sont, d’une certaine façon, les“garde-fous” de tous les débordements. Au Refuge,comme dans les autres centres, ils sont pris entredeux mondes diamétralement opposés : d’un côté,une tutelle qui détermine les missions et les moyenset à laquelle il faut rendre des comptes ; de l’autre,un océan de demandes de la part de gens au bordde l’exclusion, quand ils n’ont pas déjà démissionnéface à la vie. Les travailleurs sociaux se trouventainsi aux premières loges de la fracture sociale. Deleur terrain d’observation, ils voient une crise desociété gravissime face à laquelle ils se retrouventeux-mêmes souvent isolés.

22.40 |GRAND FORMAT

Sur le fil du RefugeAu Refuge, à Pantin, on accueille les personnes “en difficulté”.Jean-Michel Carré (Charbons ardents) a filmé les jeunestravailleurs sociaux qui animent ce lieu et tentent d’enrayer la spirale de l’exclusion. Voyage au cœur de la fracture sociale.

“C’est une population qui est dangereuse pour elle-même, pas pour les autres.” Cycle hiver 1954

Programmation spéciale pour le 50e anniversaire de l’appel de l’abbé Pierre en faveur des sans-abri.

> Rats des villes,le jeudi 5 février à 22.10

> Sur le fil du Refuge,le lundi 9 février à 22.40

> Un ticket de bains-douches,le jeudi 12 février à 22.15

CAROLE BOUQUET REFAIT SON APPART

LE 15 JANVIER COMMENCE LE TOURNAGE DE TRAVAUX, LA NOUVELLE COMÉDIE

DE BRIGITTE ROÜAN. CAROLE BOUQUET Y INTERPRÈTE UNE AVOCATE

MILITANT POUR L’AMÉLIORATION DES LOGEMENTS VÉTUSTES QUI DÉCIDE DE REFAIRE

SON APPARTEMENT. UNE COPRODUCTION ARTE FRANCE CINÉMA ET OGNON PICTURES.

en tournage pour

GAM

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14.45HippocrateMagazine de la santé (Allemagne, 2004, 26mn)ZDF

De la musique à la place des pilu-les ? Hippocrate s’intéresse auxméthodes de thérapie musicale,en expose les effets et le fonc-tionnement. Avec des témoigna-ges de patients traités avec suc-cès par la musicothérapie et unevisite à l’Institut de recherche enthérapie musicale de Heidelberg.

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

La force de l’eau (2)Documentaire de Volker Arzt(Allemagne, 2003, 2x41mn)ZDF(Rediffusion du 9 juillet 2003)

Même si l’eau constitue un milieuidéal pour le développement desespèces, certains poissons et mol-lusques l’ont quittée pour la terreferme. Une migration qui a conduit,beaucoup plus tard, à l’apparition del’homme.

2. De la mer à la terreIl y a 400 millions d’années, lespremières espèces animales sontsorties des océans pour peupler lescontinents qui venaient de sur-

La chute du mur deBerlin et les attentats

du 11 septembre ont bouleversé les

stratégies militaires.Quels sont aujourd’hui

nos ennemis ? Y a-t-il des guerres

justes ? Qu’est-ce qui distingue

fondamentalement les politiques

américaine et européenne ?

“De quoi j’me mêle !”enquête et débat.

14.00Saveurs du monde (2)(Rediffusion du 3 février)

14.45Hippocrate

15.15Ceux qui aiment ne meurent jamais(Rediffusion du 6 février)

17.00Les grands duels du sport(Rediffusion du 20 janvier)

17.45Profession :guide de montagne (2)(Rediffusion du 3 février)

18.15Hippocrate(Rediffusion du 10 février)

18.45ARTE Info

19.00ARTE DÉCOUVERTELa force de l’eau (2)

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15Film Festival-Berlin

20.45>22.45THEMADe quoi j’me mêle !À quoi sert la guerre ?

20.45La guerre selon l’AmériqueDocumentaire de Ted Anspach

21.30L’adieu aux armes ?Documentaire de Florence Fanelli

22.15Débat

22.45FICTIONMadame mène l’enquêteTéléfilm de Sabine Boss

00.15 (PDC : 00.10)

ARTE Info

00.25 (PDC : 00.20)

Exhibition

01.20 (PDC : 01.15)

La faux(Rediffusion du 23 janvier)

mardi10/2

arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|0418

gir. L’un des exemples les plusétonnants est celui du crabe deJamaïque, parti vers la forêt, etqui a fini par nicher en haut desarbres ! Ce chapitre de l’évolu-tion est à l’origine du long pro-cessus qui a mené à l’apparitiondes êtres humains. De fait, denombreux éléments de notrecorps viennent directement denos ancêtres marins : notre orga-nisme est composé pour les deuxtiers d’eau ; le sel donne leurgoût à notre sang, notre sueur etnos larmes. Ces origines aqua-tiques expliquent aussi pourquoinous ne pouvons pas nous passerde boire. Rediffusion le 17 février à 14.00

Première partie le lundi 9 février

à 19.00

20.15 Film Festival-Berlin(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF

Du 7 au 14 février à 20.15, toute l’ac-tualité de la Berlinale présentée parLoretta Stern et Gérard Lefort. Chaque soir à 20.15, jusqu’ausamedi 14 février, la comédienneLoretta Stern et le journalisteGérard Lefort sont en direct duSony Center pour présenter toutel’actualité du 54e Festival deBerlin, qui se déroule du 5 au 15février : des interviews et desdébats avec les cinéastes et lesstars, un tour d’horizon completdes films en compétition, descoups de projecteur sur le cinémaallemand et sur les autres sec-tions du Festival, une rétrospec-tive du nouveau cinéma holly-woodien. En partenariat avec

> www.arte-tv.com

Câble et satellitede 14.00 à 19.00

ZDF/

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19arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|04

mardi10/2

ARTE FRANCE

20.45La guerre selon l’AmériqueDocumentaire de Ted Anspach (France, 2004, 45mn)Coproduction : ARTE France, Doc en Stock

Pourquoi les États-Unis font-ils la guerre ? Pour le pétrole ?Par impérialisme ? Ted Anspach décortique la pensée stra-tégique des faucons de la Maison-Blanche et présente lesdernières armes conçues par les laboratoires américains.L’Amérique fait la guerre : hier en Afghanistan ;aujourd’hui en Irak ; demain peut-être en Syrie ouen Arabie Saoudite. Pourquoi les États-Unis envoient-ils des GI à travers le monde ? En France, on dit sou-vent que c’est pour imposer un leadership écono-mique, militaire et culturel ; George W. Bush et sesamis néoconservateurs ne seraient qu’une banded’idéologues dangereux manipulés par des croisés évan-gélistes. Est-ce si simple ? Pour comprendre lalogique des stratèges et des militaires américains,

Ted Anspach les a rencontrés et a pris le temps deles écouter. Le film donne notamment la parole àRichard Pearl : le conseiller à la sécurité de GeorgeW. Bush s’exprime sur les menaces islamistes, lesguerres à venir, l’impuissance de l’ONU, mais aussisur l’attitude du couple franco-allemand pendant laguerre d’Irak : “Schröder a voulu satisfaire les paci-fistes allemands pour assurer sa réélection ; c’est dela politique de marchand de tapis. Et Villepin n’estqu’un hypocrite ! Il dit qu’il faut transférer le pou-voir au peuple irakien, mais il n’est pas disposé àverser un centime pour la reconstruction.” Au-delàde la polémique, on réalise combien le conflit ira-kien s’inscrit dans une réflexion stratégique améri-caine marquée par le 11 septembre. La seconde par-tie du film montre qu’à cette nouvelle stratégiecorrespondent des armes nouvelles. Robots-soldats,combinaisons qui rendent “invisible”, minibombesnucléaires… les armes que préparent les laboratoi-res américains ne sont pas des gadgets high-tech.Une révolution technologique est en marche, aveclaquelle l’Amérique fait étalage de sa puissance.

20.45>22.45 |THEMA

De quoi j’me mêle !

À quoi sert la guerre ?

Soirée présentée et animée par Daniel Leconte

En partenariat avec

France Culture prolonge le débat le samedi 14 févrierentre 15h et 17h dans l’émission Radio libre.

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arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|0420

mardi10/2

21.30L’adieu auxarmes ?Documentaire de Florence Fanelli(France, 2004, 45mn)

Quelles sont les visions stratégiquesde nos hommes politiques et de nosmilitaires ? Quelles guerres nous pré-parons-nous à mener ? Enquête dansles états-majors européens, avec lestémoignages de Michèle Alliot-Marie,Bernard Kouchner et Joshka Fisher.Soutenus par une large part deleurs opinions publiques, JacquesChirac et Gerhard Schröder sesont opposés à la guerre en Irak.Quel sens donner à cette prise deposition ? La guerre est-elle un outil politique pour ces chefsd’État ? Quelles sont les causesqui valent la peine qu’on envoiedes soldats verser leur sang ?Depuis le 11 septembre, l’Amériquese considère comme en guerrecontre le terrorisme. Pour lesEuropéens, le maintien de la paixet la négociation restent les prio-rités. Quelles sont les visions stratégiques de nos hommes politiques et de nos militaires ?Quels sont pour eux les ennemisde demain ? Quelles guerres nous préparons-nous à affronter,

22.45 | FICTION

Madamemène l’enquête

(Studers erster Fall) Téléfilm de Sabine Boss (Suisse, 2001, 1h29mn, VF)Avec : Judith Hofmann (Claudia Studer),Roland Koch (Stefan Huber), Stefan Gubser(Hans Dreyer), Samuel Fintzi (Mirko Masek),Bruno Cathoma (Markus Pieterlen), BarbaraMauerer (Caroline Zimbühl), Peter Arens(Ueli Bolt), Inigo Gallo (le commissaireprincipal Straud)Coproduction : Dschoint VentschrFilmproduktion AG, Zürich, SF DRS, ARTESSR(Rediffusion du 20 avril 2002)

L’action de ce téléfilm, tiré d’un polarde Friedrich Glauser, se situe dans unhôpital psychiatrique : l’inspectriceStuder doit s’armer de psychologie... Débutant sa carrière d’inspectricede police, Claudia Studer estaffectée aux affaires criminelles.Son chef, Huber, préféreraitqu’elle se contente de rester ob-servatrice lors de leur premièreenquête commune : le meurtredu Dr Bolt, chef de la cliniquepsychiatrique Sommerfeld. MaisClaudia, insatisfaite dans sa vieprivée, compense par une grandeénergie et beaucoup de curiositédans l’exercice de sa profession…

Parité dans la policeCe film est la troisième adaptationdu livre Le royaume de Matto écritpar l’auteur de romans policiersFriedrich Glauser. La premièreremonte à 1947 et l’inspecteurStuder était alors un homme quiprésentait une vision éminem-ment plus macho du monde de lapolice. Signe des temps, l’enquêtelaisse place à beaucoup plus d’in-tuition, de sensibilité, de patienceà partir du moment où Studer estdevenu une femme. La jeuneinspectrice n’hésite d’ailleurs pasà faire valoir le droit à l’égalité.

20.45>22.45 |THEMA

À quoi sert la guerre ?à mener ? Avec quelles armes ?Pour répondre à ces questions,Florence Fanelli a enquêté enFrance, en Allemagne, enPologne et à Bruxelles. Elle arecueilli les témoignages et lesanalyses de Michèle Alliot-Marie(ministre française de laDéfense), Joschka Fischer (minis-tre allemand des Affaires étran-gères), Bernard Kouchner (ancienhaut-commissaire des Nationsunies chargé de l’administrationcivile au Kosovo), Javier Solana (porte-parole de l’Union européenne), lord Robertson(secrétaire général de l’Otan),Pierre Hassner (spécialiste desrelations internationales)…

22.15Débat(2004, 30mn)ANIMÉ PAR DANIEL LECONTE

Les noms des invités seront com-muniqués ultérieurement.L’ensemble de la “Thema”

est rediffusé le 11 février à 15.15

Des soldats allemands à la basemilitaire de Hammelburg.

La Fat Car d’Erwin Wurm,voiture bouffie aux allures de barbe à papa échouée sur la moquette. Là où la mythologie comme le marketing automobile mettent en avant la fluidité et la puissance, en somme tout ce qui fait de la voiture un symbole sexuel,l’artiste envisage une transformation biologique…

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21arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|04

mardi10/2

La voiture Réalisation : Guy Girard (France, 2004, 45mn)

Quoi de plus trivial qu’une voiture ? De nombreux artistesse sont pourtant emparés de cet objet du quotidien pourle réinventer à leur guise. Du plus culte au plus loufoque,Exhibition propose un tour de piste de cette création foisonnante. Alain Bublex, ancien designer chez Renault,invente l’Aerofiat, sorte de chaînon manquant dansl’histoire automobile. Les cyberbolides du réalisateurde clips Alexander Rutterford se lancent dans unecourse-poursuite au rythme de samples étourdis-sants signés Amon Tobin. Le vidéaste OlivierDollinger parvient à rendre poétique une déferlantede décibels nommée Sound Pressure Leasure,variante acoustique et virile du tuning, ce loisir

automobile d’origine américaine où des jeunes gens,enfermés dans leur voiture équipée de haut-par-leurs conçus pour restituer des signaux basse fréquenceà haute puissance, procèdent à des concours depression acoustique. L’Autrichien Erwin Wurm pré-sente la Fat Car, une berline classique qu’il a ren-due obèse en la recouvrant d’une masse de moussesynthétique. Enfin, si la voiture est indéniablementassociée à l’évasion et au rêve, immortalisée par laballade contemplative de Stranger than paradise deJim Jarmush, elle revêt aussi des caractères plus violents, parfois tragiques, comme le montrent lesclips réalisés par Serge Vladimiroff pour Emulsionainsi qu’une performance de Philippe Mestre.

Exhibition, le deuxième mardi du mois vers minuit : une nouvelleémission consacrée à la création contemporaine qui, autour d’un thème, aborde tous les domaines de l’art – vidéo, design,architecture, graphisme, performance, théâtre de rue…

“Pollution, criminalité routière :

la voiture s’est imposée comme

l’un des grands fléaux modernes.

Sujet de société par excellence,

on imagine moins facilement

comment l’art contemporain

a pu y puiser son inspiration.

Et pourtant beaucoup de créateurs

se sont emparés de cet objet

quotidien pour le réinventer.

Car l’objet le plus trivial

a sa mythologie. Pour la voiture,

on songe à l’épopée des premiers

inventeurs, aux taxis de la Marne,

aux départs sur les routes

des premiers congés payés,

à La fureur de vivre, à Jacques Tati

et encore à une poignée

de voitures de rêve. Et puis

la métaphysique n’est pas loin,

sans quoi n’existerait pas le road

movie. Qui disait déjà :

‘Depuis que l’homme a inventé

la roue, il ne sait plus où aller’ ?”

(Jean-Yves Jouannais,

rédacteur en chef d’Exhibition)

L’invention de la roue

00.25

ExhibitionRédaction en chef : Jean-Yves JouannaisCoproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

L’Aerofiat d’Alain Bublex.

14.00Saveurs du monde (3)

14.45Capté !

15.15>17.15THEMAÀ quoi sert la guerre ?(Rediffusion du 10 février)

17.15Cuisines des terroirs(Rediffusion du 8 février)

17.45Profession :guide de montagne (3)(Rediffusion du 4 février)

18.15Capté !(Rediffusion du 11 février)

18.45ARTE Info

19.00ARTE DÉCOUVERTEHawaï : expédition au cœur du volcan

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15Film Festival-Berlin

20.45LES MERCREDIS DE L’HISTOIRED’exil en exilDocumentaire de Sissi Hüetlin et Britta Wauer

21.40ARTE Reportage

22.35Le dessous des cartes

22.45CINÉMAAdieu, ma belleFilm d’Edward Dmytryk

00.15 (PDC : 00.20)

ARTE Info

00.30Court-circuit (le magazine) n° 159

01.20 (PDC : 01.30)

Somnambule(Rediffusion du 8 février)

mercredi11/2

arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|0422

14.45Capté !Rédaction en chef : Valérie Inizan(France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France,Morgane ProductionsARTE FRANCE

Cette semaine dans Capté ! : lapratique du mariage forcé danscertaines communautés enFrance ; les gardes suisses duVatican ; les squats pour étu-diants ; le studio Fame, à Paris,qui forme de jeunes artistes de lachanson…

20.00 Le journal de la culture(2004, 11mn)ARTE G.E.I.E.

Le journal d’actualités consacré à laculture européenne est présenté enalternance par Florence Dauchez etAnnette Gerlach. Tous les soirs à 20.00, Le journalde la culture proposé par la rédac-tion de l’information d’ARTEexprime et explore les pratiquesculturelles européennes. Il traitela culture de manière journalis-tique, non institutionnelle, ets’ouvre à tous les champs : expo-sitions, arts de la rue et de lascène, sorties de livres ou defilms, tendances… Le journal dela culture permet de ne rien man-

quer de l’effervescence créatricequi règne en Europe. Des chro-niques présentées par Eva Bettan(cinéma), Hector Obalk (artsplastiques) et ChristopheSchlingensief (arts de la scène)rythment ce magazine, dont lesmaîtres mots sont curiosité etouverture. > www.arte-tv.com/journaldelaculture

20.15 Film Festival-Berlin (Allemagne, 2004, 26mn)ZDF

L’émission quotidienne consacréeau Festival de Berlin, du 7 au 14 février à 20.15. Toute l’actua-lité de la Berlinale présentée parLoretta Stern et Gérard Lefort.

Câble et satellitede 14.00 à 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

Toute l’actualité culturelleavec Annette Gerlach et Florence Dauchez.

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Hawaï : expédition au cœur du volcanDcumentaire de Stefan Schneider (Allemagne, 2003, 43mn)ZDF

Hawaï abrite des observatoires fréquentés par les plus grands astrophysiciens.

Ils sont jeunes, catholiques et soldats.

Le volcan Big Hawaï a surgi dela mer il y a plus de 70 millionsd’années. Une équipe de volca-nologues part à l’assaut de cegéant qui culmine à 4 000 mè-tres d’altitude et offre uneextraordinaire variété de paysa-

ges : forêts tropicales, déserts,grasses prairies, paysages lunai-res, champs de neige et plages desable noir bordant des lagonsd’eau turquoise.

Rediffusion le 18 février à 14.00

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23arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|04

mercredi11/2

Documentaire de Sissi Hüetlin et Britta Wauer

(Allemagne, 2003, 57mn)ZDF

Mitia Rapoport, né à la frontière de l’ancienneAutriche-Hongrie et de la Russie, grandit à Odessamais doit s’exiler avec sa famille à Vienne en 1920.Il s’enthousiasme pour la “Vienne rouge” avec savie culturelle animée et ses expériences socialesnovatrices. En 1937, il obtient une bourse pour lesÉtats-Unis et décide d’y rester après l’Anschluss (lerattachement de l’Autriche à l’Allemagne nazie). Ilcommence une brillante carrière de biochimiste etmet au point au début des années 40 la solutionqui permet de conserver les plaquettes sanguines.Cette découverte scientifique majeure sauvera lavie de nombreux soldats américains sur les champsde bataille de la Seconde Guerre mondiale. Inge Syll, elle, est née en Allemagne et s’est réfu-giée aux États-Unis. Pédiatre, elle postule à un posteau Children’s Hospital de Cincinnati, la plus grandeinstitution pédiatrique américaine. C’est là qu’ellerencontre Mitia en 1944. Les deux jeunes gens par-tagent les mêmes opinions communistes. Ils mili-tent activement et organisent des manifestationsregroupant des Noirs et des Blancs. Alors que Mitiaest en Europe pour une tournée de conférences,Inge est convoquée par la commission Maccarthy.Sur le point d’accoucher, elle prend la fuite en

pleine nuit avec ses trois premiers enfants et rejointson mari à Vienne. Mais les Américains sont l’unedes forces d’occupation de l’Autriche et s’arrangentpour que ces deux communistes notoires n’y trou-vent pas de travail. Après près de deux années d’in-certitude et d’errance, le couple est finalementaccueilli par la toute jeune RDA. Mitia obtient unechaire à la prestigieuse université Humboldt et Ingelance les fondements de la pédiatrie à l’hôpital deLa Charité.

Deux incorrigibles idéalistes Des images d’archives jalonnent les principales étapes de la vie de ce couple. Des interviews avecdes proches et des compagnons de route donnentvie à cette étonnante chronique. Les deux protago-nistes, maintenant nonagénaires et apparemmentamoureux comme aux premiers jours, ont gardé uneindéniable fraîcheur. Et une énergie pour le moinscontagieuse qui prouve qu’ils sont aussi restés fidè-les aux idéaux de leur jeunesse. Les chansons pro-testataires de Pete Seeger accompagnent le parcoursdes deux incorrigibles idéalistes.

Rediffusion le 13 février à 16.45

20.45 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

D’exil en exilLa famille Rapoport

De l’Allemagne et de l’Autriche naziesà la RDA communisteen passant par l’Amériquemaccarthyste,portrait d’un couple de scientifiques juifs restés fidèles aux idéaux socialistes de leur jeunesse.Le parcours riche en rebondissements de deux personnalités hors du commun.

Mitia Rapoport et Inge Syllm se sont rencontrés lors de leur exil aux États-Unis. Dès le début, Inge sait quelles sont les priorités de son mari : d’abord le socialisme, puis la recherche scientifique et enfin leur couple.

arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|0424

mercredi11/2

21.40ARTE Reportage Magazine de l’actualité internationale(2004, 52mn)ARTE G.E.I.E.

Présenté en alternance par VladimirVasak et Andrea Fies Ce nouveau magazine abordechaque semaine deux ou troisthèmes de l’actualité internationale.Des rappels historiques, des données géopolitiques, géogra-phiques ou économiques com-plètent les reportages – l’un de26 minutes, les autres plus courts – afin d’aider le téléspec-tateur à mieux décrypter lesgrands enjeux de la planète.Rediffusion le 12 février à 16.45

Le sommaire de cette émission

sera communiqué ultérieurement.

Contact presse : Nadia Refsi

01 55 00 70 23, [email protected]

22.35Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Jean-Loïc Portron (France, 2004, 11mn)ARTE FRANCE

FEDER La politique régionale de l’Union européenne L’aide apportée par l’Union euro-péenne aux régions est un impor-tant facteur de développement etde cohésion. Cette aide sera-t-elleréorganisée à partir de 2004, alorsque les nouveaux membres sontbeaucoup plus pauvres que lesmembres actuels ? En partenariat avec

(Murder, my sweet)Film d’Edward Dmytryk (États-Unis, 1944, 1h35mn,noir et blanc, VOSTF)Scénario : John Paxton, d’après le roman de Raymond ChandlerFarewell, my lovelyAvec : Dick Powell (Philip Marlowe), Claire Trevor (Velma/MrsGrayle), Anne Shirley (Ann), Otto Kruger (Amthor), Mike Mazurski(Moose Malloy), Douglas Walton (Marriott), Don Douglas (Lt Randall)Image : Harry J. WildMontage : Joseph NoriegaMusique : Roy WebbProduction : RKOZDFPRIX EDGAR-ALLAN-POE 1946 DU MEILLEUR AUTEUR, MEILLEUR SCÉNARISTE

ET MEILLEUR ACTEUR (DICK POWELL)

22.45 |CINÉMA Adieu, ma belle Une aventure du célèbre détective privé Philip Marlowe, adaptée d’un grand succès de Raymond Chandler, par le réalisateur de Feuxcroisés (Palme d’or à Cannes en 1947) et Ouragan sur le Caine.

Entre le privé Philip Marlowe (Dick Powell) et ses clients peu recommandables, qui a les motivations les plus troubles ?

Le détective privé Philip Marlowe est chargé par letruand Moose Malloy, qui vient de purger une peinede sept ans de prison, de retrouver son ancienne maîtresse, une certaine Velma. Cette dernière amystérieusement disparu depuis plusieurs années.Au cours de son enquête, Marlowe se trouve prisau piège d’une belle meurtrière qui voudrait l’impliquer dans une terrible histoire de vol, decrime et de chantage...

25arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|04

mercredi11/2

Désormais, Court-circuit

(le magazine) est rediffusé

le vendredi vers 15.15 sur le câble

et le satellite. À découvrir également

le vendredi 13 février :

Le pré de Béjine, moyen métrage

de Sergueï Eisenstein

Jean-François LaguionieÀ l’occasion de la sortie du longmétrage L’île de Black Mor, Court-circuit (le magazine) rencontreJean-François Laguionie, fonda-teur du studio d’animation LaFabrique et réalisateur d’une dou-zaine de films – La demoiselle etle violoncelliste, L’arche de Noé,La traversée de l’Atlantique(César du court métrage 1978)…

La ballerine solitaire(The toll collector)Court métrage d’animation de Rachel Johnson (États-Unis/République tchèque, 2002, 8mn)Production : Jiri Trnky Studio, Filmworks Club

Une employée de parking rêve dedevenir ballerine…

OctopusCourt métrage de Frederick Steiner(Allemagne, 2002, 24mn, VOSTF)Production : HFF Konrad Wolf, Set ArtFilmservice, Fortissimo Film

Deux hommes et une femme serencontrent par hasard dans lecouloir d’une administration.Leur regard se fixe sur une photoet ils s’abandonnent bientôt àune rêverie commune…

La mer, un ciel d’azur, le sable blond et une douce brise : invitation au farniente (Octopus).

00.30Court-circuit (le magazine) n° 159Rédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault (France, 2004, 45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Un pur polar À partir des années 40, le cinéma américain adaptedes romans policiers beaucoup plus durs qu’aupa-ravant – soit les grands titres de ce qui deviendra lasérie noire, où les privés font preuve d’un cynismecroissant. Les œuvres de Raymond Chandler cons-tituent désormais une source d’inspiration idéalepour les réalisateurs : ainsi Howard Hawks en 1946avec Le grand sommeil et Robert Montgomery en1947 avec La dame du lac. Le succès de Chandler,Farewell, my lovely, traduit en français sous le titreAdieu, ma jolie, avait déjà été adapté une premièrefois au cinéma par Irving Reis en 1942 (The falcontakes over). Aux États-Unis, le film de Dmytryk sor-tira sous le titre Murder, my sweet, parce queFarewell, my lovely aurait trop évoqué pour le publicl’univers des comédies musicales. Ce film inventeun style propre au film noir, en combinant certainséléments qui n’apparaissaient auparavant qu’à l’état fragmentaire. Dmytryk fait preuve d’une formidable maîtrise technique dans la création del’ambiance : longs flash-back, narration en voix off,jeux d’ombre et de lumière. Quant à la scène où unpersonnage est sous l’emprise de la drogue, elle faitclairement référence au cinéma expressionniste allemand. En partenariat avec

Cycle films noirsQuatre chefs-d’œuvre du film noir réalisés aux États-Unispar des cinéastes européens exilés.

Désirs humainsde Fritz Lang, le 5 février à 20.40

Adieu, ma belled’Edward Dmytryk, le 11 février à 22.45

Un si doux visaged’Otto Preminger, le 12 février à 20.45

Pendez-moi haut et courtde Jacques Tourneur, le 18 février à 23.00

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14.00Saveur du monde (4)

14.45L’enfance pas à pas

15.15Madame mène l’enquête(Rediffusion du 10 février)

16.45ARTE Reportage(Rediffusion du 11 février)

17.45Profession :guide de montagne (4)(Rediffusion du 5 février)

18.15L’enfance pas à pas(Rediffusion du 12 février)

18.45ARTE Info

19.00ARTE DÉCOUVERTELe Vésuve

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15Film Festival-Berlin

20.45CINÉMAUn si doux visageFilm d’Otto Preminger

22.15LA VIE EN FACEUn ticket de bains-douchesDocumentaire de Didier Cros

23.05Tracks

00.00ARTE Info

00.10Beijing bicycle(Rediffusion du 26 janvier)

02.00 (PDC : 01.55)

Code léthal(Rediffusion du 7 février)

jeudi12/2

arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|0426

14.45L’enfance pas à pas (6)Série documentaire de Valérie Lumbroso(France, 2003, 13x26mn)Coproduction : ARTE France, GuilgameshARTE FRANCE

Cette série explore “pas à pas” l’évo-lution du jeune enfant, de la naissanceà l’âge de 4 ans.

6. À tout à l’heure papa,mamanRéalisation : Antoine Vaton

Lorsque les deux parents tra-vaillent, les enfants sont généra-lement confiés à une nourrice, àune crèche ou à une personne dela famille. Cette séparation estune source d’angoisse pour l’en-fant comme pour ses parents... En partenariat avec

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Le VésuveLe monstresommeilleDocumentaire de Reinhold Gruber(Allemagne, 2002,41mn)BR(Rediffusion du 19 février 2003)

Située au pied du Vésuve, Naples est une ville qui grouille de vie, toutcomme Pompéi avant l’éruption duvolcan…Le 24 août 79 après J.-C., l’érup-tion du Vésuve ensevelissaitPompéi et Herculanum. Depuis, levolcan connaît une alternance de

périodes d’activité et de repos.Car le Vésuve n’est qu’en som-meil. Sa dernière éruptionremonte à 1944. Même si elle aété relativement modeste, plu-sieurs localités ont été détruites.À proximité de Naples, la ville dePozzuoli est célèbre pour sescampi flegrei (les champs incan-descents) et le cratère deSolfatara. Des couches de magmacontinuent de s’agiter dans lesprofondeurs ; elles ont soulevéde deux mètres le niveau du portde Pozzuoli entre 1982 et 1984.Un plan d’évacuation de la popu-lation vers les régions voisinesest déjà prêt en cas d’éruption.

19.45ARTE Info (2004, 15mn)ARTE G.E.I.E.

Le journal de la rédaction, dirigépar Gérard Saint-Paul, est pré-senté en alternance par JürgenBiehle, Nathalie Georges, WilliamIrigoyen et Simone von Stosch.

20.15Film Festival-Berlin(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF

L’émission quotidienne consacrée auFestival de Berlin, du 7 au 14 févrierà 20.15. Toute l’actualité de laBerlinale présentée par Loretta Sternet Gérard Lefort. Chaque soir à 20.15, jusqu’ausamedi 14 février, la comédienneLoretta Stern et le journalisteGérard Lefort sont en direct duSony Center pour présenter toutel’actualité du 54e Festival deBerlin : des interviews et desdébats avec les cinéastes et lesstars, un tour d’horizon completdes films en compétition, descoups de projecteur sur le cinémaallemand et sur les autres sec-tions du Festival, une rétrospec-tive du nouveau cinéma holly-woodien. En partenariat avec

> www.arte-tv.com

Câble et satellitede 14.00 à 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

Pompéi, à l’ombre du volcan.

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27arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|04

jeudi12/2

(Angel face)Film d’Otto Preminger

(États-Unis, 1953, 1h30mn, noir et blanc,VOSTF)

Scénario : Frank Nugent, Oscar MillardAvec : Robert Mitchum (Frank Jessup),

Jean Simmons (Diane Tremayne),Mona Freeman (Mary Wilton), Herbert

Marshall (Charles Tremayne), Leon Ames(Fred Barrett), Barbara O’Neil (Catherine

Tremayne), Kenneth Tobey (Bill Crompton),Raymond Greenleaf (Arthur Vance)

Image : Harry StradlingMontage : Frederic Knudtson

Musique : Dimitri TiomkinProduction : RKO

ZDF

Diane est une riche héritière qui vénère son père, unromancier dont la veine s’est tarie depuis qu’il s’estremarié. La jeune femme est apparemment unmodèle de douceur ; en réalité, elle déteste sa belle-mère. Frank, le chauffeur de la famille, se prendpour elle d’une violente passion, sentiment partagépar Diane. Un jour, celle-ci provoque un accidentde voiture pour se débarrasser de sa belle-mère.Mais son père périt lui aussi lors du drame. La belleest accusée de meurtre, et Frank de complicité…

Descente aux enfersTourné en un temps record – dix-huit jours ! –, Unsi doux visage est un chef-d’œuvre du film noir.Dignes de la tragédie grecque, les amours mauditesde Frank et Diane vont les broyer après avoir seméla mort autour d’eux. Le pire, c’est que le spectateur,qui voit l’action par les yeux de Frank, sait perti-nemment que tout finira mal : une fois que la

machine infernale est enclenchée, ni rien ni personnene peut l’arrêter. D’ailleurs, pourquoi résister ?Comment ne pas se laisser prendre à la pure et gra-cile beauté de Jean Simmons ? Comme Mitchum, onse laisser emporter vers l’irrémédiable avec uneamère volupté. La mise en scène de Preminger estimpeccable, le cinéaste jouant en particulier sur lanotion du temps qui s’étire – un procédé stylistiqueinconnu dans le cinéma hollywoodien des années50. Diane parcourt en tous sens la villa vide, dessouvenirs l’assaillent, elle songe à cette vie qui sem-ble lui échapper. Les travellings de la caméra et lesgestes de la jeune femme renforcent chaque fois unpeu plus son isolement et sa solitude – deux senti-ments que connaissait bien Preminger, exilé loin deson Autriche natale. Quant à la photographie deStradling, très contrastée, elle achève de transformerUn si doux visage en fascinante descente aux enfers.En partenariat avec

20.45 |CINÉMA Un si doux visageUne femme-enfant se métamorphose en femme fatale, entraînantson amant dans sa folie… Huit ans après Laura, Otto Premingersigne un très grand film noir d’un sombre romantisme.

Cycle films noirs

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arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|0428

jeudi12/2

Documentaire de Didier Cros (France, 2001, 50mn)Coproduction : La Cinquième, Forum des Images, Novi Productions,en association avec ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion du 4 septembre 2001)PRIX DES ÉCRANS DOCUMENTAIRES DE GENTILLY ● 2E PRIX AU FESTIVAL

TRACES DE VIE DE CLERMONT-FERRAND

Pour les victimes de l’exclusion, l’entretien du corpsest le seul repère possible avant une chute presquedéfinitive, une “clochardisation” souvent irréver-sible. Institution quasiment unique en Europe, lesdix-neuf “bains-douches” de Paris sont des espacesprivilégiés du soin du corps pour cette populationau bord de l’exclusion, dont on parle peu, à la fron-tière de deux mondes, ni dans la société ni défini-tivement hors d’elle. Soucieuse du regard de l’au-tre, cette population reste discrète à tant vouloir

être reconnue sans être remarquée et être enten-due sans avoir à crier.Pour ceux et celles dont l’incertitude demeure laseule perspective, le bain public est aussi un lieuconvivial qui permet pour un temps de rompre sasolitude en échangeant quelques mots avec le gar-çon de cabine ou un usager de passage. Ainsi, ilssont nombreux à venir, comme Michel, Jacques etMarie, s’immobiliser sous quelques litres d’eaupour chercher une raison de croire au lendemain.Lorsque Étienne manifeste la volonté de ne pas“lâcher son corps”, on comprend bien que prendresoin de son corps, c’est aussi prendre soin de sonâme. Ce documentaire propose une rencontre avecla vie quotidienne dans les bains-douches, une ren-contre avec un monde à part où l’on entretient soncorps pour donner chair à son existence.

22.15 |LA VIE EN FACE

Un ticket de bains-douches

Dans les bains-douchesparisiens, des personnesprécaires viennent faire leur toilette… et retrouver quelque dignité.Didier Cros recueille leurs témoignages : sobres, lucides, poignants.

“Exclu… Tout est dit en cinq lettres, comme dans merde.J’ai l’impression d’être un excrément de la société.”

Cycle hiver 1954Programmation spéciale pour le 50e anniversaire de l’appel de l’abbé Pierre en faveur des sans-abri.

> Rats des villes,le jeudi 5 février à 22.10

> Sur le fil du Refuge,le lundi 9 février à 22.40

> Un ticket de bains-douches,le jeudi 12 février à 22.15

29arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|04

jeudi12/2

23.05

TracksMagazine musical (France, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

Wild Week EndIls ont sorti la gomina, crêpé leurchoucroute et mis leurs plus belles creepers. Ils sont venus dumonde entier pour assister à leurrassemblement annuel, le WildWeek End. Au programme : roc-kabilly, gogo dancers et danse jus-qu’à épuisement. Un marathon detrois jours dans la capitale dugéronto-tourisme, Bénidorm, sta-tion balnéaire espagnole dédiéeau loisir de masse. Un cadre kitchque le millier de participants duWild Week End vont mettre à sac.

IAMSix ans après son dernier album,IAM met une nouvelle fois les pen-dules du hip-hop à l’heure mar-seillaise. Rencontre exclusive avec

Shuriken, Akhenaton et Freeman,pour mieux comprendre ce qui lesfait encore tenir debout.

Abstract hip-hopLe rap est-il condamné à n’êtrequ’un genre musical collé au réel ? Rappeurs de l’imaginaire, lesadeptes du abstract hip-hop luiredonnent un nouveau souffle enl’animant de visions cinématogra-phiques. Tracks part à la décou-verte d’une culture hip-hop quidépasse les frontières du ghetto.

Art réseauxBagues interactives pour décla-rer son amour à distance, véloswi-fi pour se connecter vraimentpartout, share parties (soirées oùl’on fabrique ses images et sa

musique en commun) ou flashmobs (réunions impromptues etabsurdes planifiées sur le web) :la culture des réseaux gagne lacréation, l’amour et même lapolitique. De Paris à New York,voyage sur une planète connectée.

ElectrelaneEn 2004, les quatre fillesd’Electrelane passent dans la courdes grandes avec un deuxièmealbum produit par Steve Albini,qui a travaillé avec Nirvana, lesPixies et P.J. Harvey. De la poprock expérimentale en prove-nance de Brighton, avec en exclu-sivité la première interview desfondatrices du groupe, EmmaGaze et Verity Susman.En partenariat avec

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LAB

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19.00| ARTE DÉCOUVERTE

À la recherchedu bonheurDocumentaire de Jörg Moll(Allemagne, 2003, 43mn)ZDF

Qu’est-ce qui rend l’homme heureux ?Pouvons-nous influer sur notre bon-heur ? La science tente d’apporter sonéclairage…Avec les moyens d’investigationpropres à chaque discipline, desneurosciences à la psychologie età la sociologie, la sciencemoderne cherche depuis plu-sieurs années à déterminer quelleest la part que l’homme peutprendre à forger son propre bon-heur. Des neurobiologistes ayantobservé le comportement desabeilles concluent que lessignaux positifs envoyés au cer-veau jouent un rôle essentieldans la survie et que la penséepositive est indispensable à toutorganisme vivant. De leur côté,les spécialistes de médecine spor-tive qui étudient la pratique desports extrêmes commencent àcerner les hormones et les méca-nismes à l’œuvre dans la pro-duction des sensations de bien-être. En contrepoint à cesrecherches quantifiables, le docu-mentaire rappelle aussi les lectu-res proposées par le christianismeet le bouddhisme sur ce sujet. Rediffusion le 20 février à 14.00

14.00Saveurs du monde (5)

14.45ARTE Europa

15.15Court-circuit (le magazine) n° 159Avec Le pré de Béjine, moyen métrage de Sergueï Eisenstein

16.45D’exil en exil(Rediffusion du 11 février)

17.45Profession :guide de montagne (5)(Rediffusion du 6 février)

18.15ARTE Europa(Rediffusion du 13 février)

18.45ARTE Info

19.00ARTE DÉCOUVERTEÀ la recherche du bonheur

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15Film Festival-Berlin

20.45FICTIONLe train de 18h10Téléfilm de Frank Ketelaar

22.15>00.45THEMABuster Keaton

22.15 (PDC : 22.20)

Frigo et la baleineCourt métrage de Buster Keaton

22.45Buster KeatonDocumentaire de Kevin Brownlow et David Gill

00.45ARTE Info

00.55Sleepwalker(Rediffusion du 8 février)

vendredi13/2

arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|0430

19.45ARTE Info (2004, 15mn)ARTE G.E.I.E.

Le journal de la rédaction, dirigé parGérard Saint-Paul, est présenté enalternance par Jürgen Biehle, NathalieGeorges, William Irigoyen et Simonevon Stosch.Tous les soirs à 18.45 (sur lecâble et le satellite) puis à 19.45,le journal de la rédaction propo-se une vision européenne del’essentiel de l’actualité interna-tionale. Vers 00.15, du lundi auvendredi une édition de nuittout en images résume les prin-cipaux événements de la jour-née. ARTE Info traite en prioritédes sujets qui dépassent lesfrontières nationales et accordela plus grande attention à la plu-ralité des points de vue.

20.15 Film Festival-Berlin(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF

Toute l’actualité de la Berlinale présentée par Gérard Lefort et Loretta Stern.

Chaque soir à 20.15, jusqu’ausamedi 14 février, la comédienneLoretta Stern et le journalisteGérard Lefort sont en direct duSony Center pour présenter toutel’actualité du 54e Festival deBerlin qui se déroule du 5 au 15février : des interviews et desdébats avec les cinéastes et lesstars, un tour d’horizon completdes films en compétition, descoups de projecteur sur le cinémaallemand et sur les autres sec-tions du Festival, une rétrospec-tive du nouveau cinéma holly-woodien. En partenariat avec

> www.arte-tv.com

Câble et satellitede 14.00 à 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

Où il apparaît que l’être humain a un rôle décisif à jouer dans la constructionde son bonheur.

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ZDF

31arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|04

vendredi13/2

(De trein van zes uur tien)Téléfilm de Frank Ketelaar (Pays-Bas, 2000, 1h33mn, VF)Scénario : Frank KetelaarAvec : Peter Paul Muller (Onno Staling), Roeland Fernhout (Alex Bickers), Rifka Lodeizen (Merel Dankmeijer), Halina Reijn(Mieke Volkers), Rudolf Lucieer (Kufus), Leopold Witte (Zoodsma)Image : Tom ErismanMontage : René WiegmansCoproduction : Egmond Film and Television, AVROARTE FRANCE(Rediffusion du 4 janvier 2002)GRAND PRIX, CONFÉRENCE DE COLOGNE 2000

À Amsterdam, Onno a tout pour être heureux : unebelle femme, un garçon nouveau-né. Sauf qu’à 30 ans, il n’a toujours pas d’emploi. Il postule pour le poste de commissaire d’exposition auRijksmuseum. Mais il ne part pas favori pour lemétier de ses rêves. Lors d’une soirée chez uneamie, il rencontre par hasard son rival, en meilleureposition pour le poste : Alex Bickers, un arrogantyuppie. Non seulement Alex est plus jeune, mais ilavait de meilleures notes à l’université. Onno nesupporte pas qu’Alex, à qui visiblement tout réus-sit, puisse lui ravir “son” travail. Emporté par lahaine, il le suit, le kidnappe et l’enferme dans unemaison isolée en pleine forêt. Il le séquestrequelque temps, puis le relâche après avoir obtenule poste. Trois ans plus tard, Alex Bickers réappa-raît et postule pour devenir l’assistant d’Onno…

Un train pour deuxL’enlèvement d’Alex Bickers reste inexpliqué, lapolice s’en désintéresse, Alex lui-même n’a aucunsoupçon : aucune preuve n’accuse Onno. Mais celui-ci est rongé par la culpabilité, il ne maîtrise plusses émotions et sa vie de couple s’en ressent. Commeune lente descente aux enfers, il sombre peu à peudans un état second qui le dépasse, commet desimprudences qui le trahissent. Alex, de son côté,cerne peu à peu la vérité et lui fait comprendre qu’ilsait. Onno doit-il rompre le silence ? Que doit-il faire

20.45|FICTION

Le train de 18h10

Pour obtenir le poste qu’il convoite au prestigieuxRijksmuseum d’Amsterdam,Onno va jusqu’à kidnapper son rival. Mais celui-ciréapparaît trois ans plus tard et échafaude une vengeancemachiavélique. Une fictionintense, un thrillerpsychologique admirablementmaîtrisé.

pour expier sa faute ? La tension dramatique s’in-tensifie en parallèle avec le mal-être d’Onno. FrankKetelaar, le réalisateur, a étudié la musique à l’universitéd’Amsterdam et composé des bandes originales pourle théâtre et le cinéma. Cette première passion lesert : le trouble d’Onno se manifeste essentiellementà travers la musique. Le film se passerait presque de mots. Tel quel, il allie les émotions fortes et le suspense à une grande lucidité sur la naturehumaine. Rediffusion le 23 février à 15.15 et le 28 février à 00.50

Alex (Roeland Fernhout) n’a rien oublié de l’enlèvement dont il a été victime…

“Imagine que tu aies kidnappé

une personne, et quand celle-ci

recroise ta route, au lieu de

t’en éloigner le plus possible,

tu prends le mec comme

assistant, tu l’accueilles sous

ton toit, tu lui confies même

ton gosse.” (Alex)

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esprit téméraire et son talent pourles cascades, qu’il a gardésintacts, explosent dans les filmsqu’il met en scène : agir sur lemonde, sur une nature souventhostile, c’est le défi de tous lespersonnages incarnés par Keaton.Ses cascades, exécutées sans filet,l’ont mis dans des situationspérilleuses. Ses collaborateursrévèlent ainsi qu’il a vraimentfailli se noyer dans une scèned’Our hospitality où il descendun rapide après être tombé deson embarcation : la détresse del’acteur est d’ailleurs bien visibleà l’écran ! Les tournages laissenttoujours une large place à l’im-prévu. Le metteur en scènegénial à l’imagination délirantecrée un univers burlesque maisaussi poétique à sa (dé)mesure. Onretiendra en particulier son inter-prétation de la préhistoire, quipasse par une reconstitutionétonnante d’un dinosaure (lespremiers effets spéciaux laissentà désirer !) ou encore cette scènede Seven chances où, après avoirdemandé la moitié des femmesde la ville en mariage en pensant

arte magazine n° 7 du 7|02|04 au 13|02|0432

vendredi13/2

ARTE FRANCE(Rediffusion partielle du 15 mai 2001)

En partenariat avec

22.15Frigo et la baleine(The love nest)Film de Buster Keaton(États-Unis, 1923, 22mn, noir et blanc, muet)Musique : Neil BrandVERSION RESTAURÉE

Ayant rompu ses fiançailles, Frigodécide de partir pour un longvoyage en mer afin d’oublier…Rediffusion le 16 février à 16.30

22.45Buster KeatonUn destinmouvementéDocumentaire de Kevin Brownlow et David Gill (Royaume-Uni, 1987, 2h)Remontage par Pierre PhilippeProduction : Thames TelevisionEMMY DU MEILLEUR DOCUMENTAIRE 1988

Récit haut en couleur du destin mou-vementé de Buster Keaton, figureemblématique du cinéma muet quis’est heurté aux nouvelles exigencesd’un cinéma en pleine révolution…Deux heures complètement fol-les en compagnie du délirantBuster Keaton, c’est ce que nousoffre ce documentaire d’une trèsgrande qualité mené tambourbattant : une occasion unique dedécouvrir ou de redécouvrir lespitreries de l’acteur légendaire,mais aussi de connaître les secrets de ses plus célèbres scè-nes et la face cachée de cet enfantdu cinéma ! De nombreuses images d’archives et extraits de films, commentés avec une émotion communicative par lesproches et collaborateurs de

Buster Keaton et par l’acteur lui-même, nous replongent dans sonunivers fantaisiste et surprenant.À travers ce portrait haut en cou-leur et le récit de cette vie mou-vementée, c’est aussi la période detransition du cinéma muet aucinéma parlant, de la créationindépendante aux grosses pro-ductions hollywoodiennes quinous est présentée. Buster (qui signifie “pitre” enargot américain) est surnomméainsi par son père, comédien etsaltimbanque, qui s’amuse de levoir, déjà tout petit, rire auxéclats lorsqu’il lui arrive de faireune chute ! Son énergie, son

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Buster KeatonÀ l’aube du cinéma parlant, Buster Keaton est l’un des comiquesles plus célèbres du monde avec son personnage de Pierrot impassible soumis aux cascades les plus folles.Un talent impitoyablement broyé par l’énorme machine de la MGM qui l’engage en 1928. Portrait d’un pitre génial,après Frigo et la baleine.

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vendredi13/2

ne recevoir l’approbation d’au-cune, il se retrouve poursuivi parune horde de mariées en folie ! Mais Keaton, ce n’est pas seule-ment ce clown toujours en mou-vement, c’est aussi l’hommegrave au masque impassible. Laface sombre du pitre, désemparéface à un monde qui change tropvite, à une industrie du cinémadans laquelle la part de l’argentgrandit, nous est révélée. KevinBrownlow et David Gill signentlà un magnifique portrait, vivantet contrasté, d’une légende ducinéma.

“Il est au comique ce que

Garbo était au film de passion :

une sorte d’arc tendu vers

l’absolu.” (Robert Benayoun)

“Vous tous, gens du cinéma parlant, avez défiguré monpersonnage…”(Buster Keaton)

W E BSur arte-tv.comLa terre des Peaux-RougesUn dossier multimédia avec une interview duréalisateur, une galerie photo, une chronologie,une documentation…En ligne le 15 janvier

Spécial ChineToute la programmation d’ARTE et tous lesévénements culturels ayant lieu en France pourl’année de la Chine. Consultez également nosanimations interactives sur la calligraphie, lacuisine, et promenez-vous dans la Cité interdite.www.arte-tv.com/chine

Le journal de culture

Pour compléter Le journal de la culture, rendez-vous avec notre rubrique culturelle Web quotidienne.www.arte-tv.com/journaldelaculture

Sur arteradio.comC’est vivant, iciUne balade dans un cimetière, c’est l’occasionrêvée de discuter au calme…

On était, nous, à 25 m de hautJean Palacy donne un cours de trapèze et nousraconte sa vie d’ancien as de la voltige.

Dix mariages qui se suiventUne fille et un garçon qui n’ont pas la mêmereligion veulent se marier. Au Liban, ça pose un problème. Mais la résistance s’organise pour faire évoluer les mentalités…

En ligne le 14 janvier

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F A XRecord d’audienceARTE enregistre une excellente première semaine2004 avec 5 % de parts de marché moyenne(entre le 29 décembre et le 4 janvier). Un débutd’année prometteur, au moment où la chaîne met en place une nouvelle grille de programmes et un nouvel habillage.(Source : Médiamétrie/Médiamat – base 15 ans et+ initialisé)

Les sorties d’ARTE France Cinéma en janvier

Violence des échanges en milieu tempéré De Jean-Marc Moutout, avec Jérémie Renier et Laurent Lucas ; une coproduction ARTE FranceCinéma et TS Production ; distribution : Les Films du LosangeSortie le 14 janvier

Chère MarthaDe Sandra Nettelbeck, avec Martina Gedeck et Sergio Castellito ; une coproduction ARTE/WDR,T&X Film Ag, Prisma Film, Palomar SRL et Kinowelt ; distribution : Take Off ; Prix du juryau Festival du film de femmes de Créteil 2002Sortie le 21 janvier

Contact presse Agnès Buiche01 55 00 70 [email protected]

ARTE partenaire des Journées de l’histoire à la SorbonneARTE s’associe aux Journées de l’histoire qui se tiennent à la Sorbonne les 23 et 24 janvierautour du thème “L’Europe et Byzance, l’Europe et les Turcs - Histoire des relations de l’Europeavec sa frontière orientale du Moyen Âge à nos jours”. À l’issue des conférences, la chaîneinvite le public à découvrir des documentaires sur le thème de la manifestation.www.arte-tv.com, rubrique “Hors écran”

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MENSONGES ET TRAHISONS

Un père de famille respectable, honteux d’avoir perdu

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par Laurent Cantet.

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