Le magazine de l'Association des Anciens de l'OMS (AOMS)

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

1

Soutenir les anciens, les informer et les aider à garder le contact

Le premier événement Walk the Talk (Joindre le geste à la parole) a eu lieu en mai 2018 et a remporté un franc succès. Nous encourageons encore plus de retraités à arborer le drapeau de l'AOMS lors de l'événement 2019

qui sera organisé le dimanche 19 mai à Genève. Pour plus de détails, voir page 12. Photo : OMS

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

2

Fête de Solidarité 2018. Photos 1 et 2, nos deux adorables volontaires qui ont accepté de tirer les billets gagnants. Photo 3, Sylvie Schaller, gagnante

du 2ème prix, membre du personnel de l’OMS qui travaillait sur le stand à côté de celui de l’AOMS. Photo 4, le premier prix a été remporté par la fille

de la Directrice du bureau du Directeur général, Mariam El-Halabi. Vous trouverez un bref rapport à la page 12. Photos : Sue Block Tyrrell

1

2 3

4

QNT 115

SOMMAIRE EDITORIAL

CONTACTS IMPORTANTS

Cette fois-ci, ce bulletin est bien rempli, contenant des détails sur

l'invitation par le Dr Tedros à notre association de participer

activement aux travaux de l'OMS, notamment par des réunions

régulières avec le DG et une offre généreuse à deux membres de

l'AOMS de participer à la réunion de gestion mondiale tenue à

Nairobi en décembre. Malgré le court préavis, nous avons pu

identifier deux candidats hautement qualifiés. Le DG a également

veillé à ce que des places soient réservées au Conseil exécutif

pour que les membres du comité de l’AOMS puissent assister aux

séances. Ces rapports commencent à la page 4.

David Cohen vous donne des conseils sur la manière de prendre

soin de notre cerveau dans la rubrique très populaire Notre santé.

Vous y trouverez aussi de nombreuses lettres de lecteurs. Si vous

souhaitez échanger vos points de vue avec d'autres lecteurs, par

exemple sur l'article de The Lancet (page 8), ce forum vous

appartient.

Les réponses au questionnaire qui vous a été envoyé avec le

numéro d'octobre des Nouvelles trimestrielles (QNT113), sont en

cours d'analyse et seront publiées dans le prochain numéro. Donc,

si vous ne l'avez pas encore renvoyé, c'est le moment de le faire.

Keith Wynn

Le Directeur général et notre Association

Nouvelles de l’OMS

Rapport dans The Lancet : l’OMS

Assemblée générale et réception 2019

Le cerveau : comment lutter contre son

vieillissement

Escroqueries et hameçonnages

Walk the Talk 2019

Fête de Solidarité

Pensions et résolution des NU

SHI : Information importante

Courrier des lecteurs

Le ciel en avril–juin

Nouveaux membres

Nouvelles dans le monde

In Memoriam

Exposition : César et le Rhône

Principales fonctions du Comité

Un retraité de l'OMS centenaire

..

4

7

8

8

9

11

12

12

13

14

15

17

17

18

21

25

26

27

AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

AOMS : Bureau 4141, OMS, CH-1211 Genève, Suisse. Tél. : +41(0) 22 791 3192 Courriel : aoms@who.int ou afsm_aoms@who.int Site web : http://who.int/formerstaff/fr/ Permanences au bureau AOMS le mardi de 9:30 à 12:00. Autrement : laisser un message sur le répondeur.

Assurance-maladie (SHI) : Tél. : +41(0) 22 791 18 18; en cas d’absence, prière de laisser un message; Ou envoyez un courriel à : shihq@who.int

Pensions (UNJSPF) : le contact par courriel n'est plus possible : se rendre entre 09:00 et 17:00 du lundi au vendredi sauf le jeudi. Au bureau de Genève, Bâtiment Du Pont de

Nemours, Chemin du Pavillon 2, 1218 Grand-Saconnex. Au bureau de New York, 4ème

étage, 1 Dag Hammarskjöld Plaza (DHP), coin de la 48ème Rue et la 2ème Avenue, New York, NY 10017. Ou écrire via “Contactez-nous” sur le site web : https://www.unjspf.org/fr/ Ou téléphoner : à Genève: +41 (0) 22 928 88 00; à New York: +1 212 963 6931 ou 1 (833)668-6931 (numéro sans frais en USA). Dans le cas de non réception de la pension mensuelle ou du décès d’un bénéficiaire, voir le site: https://www.unjspf.org/assistance-immediate/ pour instructions.En n’oubliant pas d'avoir votre numéro d'identification unique (NIU) à portée de main

Assistance aux retraités : visitez le site web AOMS, http://www.who.int/formerstaff/issues/retirement/fr/

Formalités à accomplir en cas de décès d'un ancien membre de l'OMS : visitez le site web AOMS, http://www.who.int/formerstaff/about/fr/

3

COMITÉ DE RÉDACTION

REMERCIEMENTS

Keith Wynn, Rédacteur en chef,

mise en page.

Yves Beigbeder, Sue Block Tyrrell,

Laura Ciaffei, David Cohen,

Maria Dweggah, Lindsay Martinez,

Jean-Paul Menu, Dev Ray,

Rosemary Villars.

La traduction de tous les articles est prise

en charge par le Comité de rédaction ainsi

que par Catherine d’Arcangues et

Michèle Evans

Les opinions exprimées dans ce journal

n’engagent que leurs auteurs et ne sont

pas nécessairement celles de la rédaction.

Envoyez vos contributions à : Keith Wynn

wynn@bluewin.ch

Tous nos remerciements aux Services de

l‘impression, de la distribution, et du

courrier.

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

4

LE DG ET NOUS

Le Directeur général et l’Association – Nouveaux développements

Dès le début de son mandat, le Dr Tedros s'est particulièrement intéressé aux retraités et à notre Association. Présent à notre assemblée générale en octobre 2017, il nous a dit « arrangeons-nous pour travailler ensemble, pour nous entraider et rester une seule famille » (QNT110). En décembre 2017, nous l’avons rencontré et il a accepté que nous envoyions une lettre à tous les retraités afin d'explorer leur intérêt pour une collaboration aux objectifs de l'OMS (QNT111). Nous avons reçu près de 80 réponses. Plus tard, ils seront invités à figurer sur une liste spéciale de consultants potentiels (rémunérés ou non rémunérés), liste que nous souhaitons promouvoir auprès des responsables de programmes.

L'option immédiate offerte par l’Administration aux retraités « récents » était de postuler en tant que mentors. Fin 2018, 11 retraités avaient pu s'inscrire à ce programme (QNT114).

Le 23 novembre 2018 et à sa demande, le Dr Tedros a rencontré notre nouveau comité exécutif. Nous l’avons informé de nos progrès jusqu’à présent. Il voulait faire plus pour impliquer les retraités. Il a demandé que la limite de 5 ans pour le mentorat soit réexaminée. Il a été convenu par la suite de l'étendre à 7 ans.

Il a souhaité que des retraités soient interviewés à l'occasion des célébrations du 70ème anniversaire de l'OMS et qu’ils aient l’occasion de raconter leur histoire au personnel récent et que leurs expériences et leur sagesse soient transmises de génération en génération. Nous sommes en train de discuter les modalités de ce souhait.

Le DG a apprécié les articles sur l'actualité de l'OMS et les programmes spécifiques publiés dans les Nouvelles trimestrielles, estimant que les retraités ne devraient pas se concentrer uniquement sur le passé et soient tenus au courant de l'actualité.

Parmi d'autres propositions, il a été convenu que notre Comité aurait des places réservées aux réunions du Conseil exécutif et de l’Assemblée mondiale de la santé. Nous serons invités à des événements majeurs tels que la pose de la première pierre du nouveau bâtiment. Trois réunions régulières des membres du Comité exécutif avec le DG sont planifiées en 2019 et il est prévu qu’il s’adresse à notre Assemblée générale le 22 octobre.

Les retraités sont les bienvenus pour participer aux événements Walk the Talk, chaque année à Genève. L'OMS demande à tous les pays d'encourager leurs populations à être actives au quotidien, à rester en mouvement pour rester en bonne santé. Le personnel et les retraités doivent donc donner l’exemple!

Enfin, le Dr Tedros a invité le Comité à envoyer deux membres de l’Association participer à une réunion de gestion de haut niveau à Nairobi du 10 au 12 décembre.

Malgré le peu de temps dont nous disposions, nous avons pu identifier deux collègues, Mme Ann Van Hulle, que vous connaissez bien et qui a dirigé les services administratifs et des finances dans plusieurs bureaux régionaux, et le Dr Charles Boelen, qui compte 30 ans d’expérience, aux niveaux pays, Régions et Siège dans la promotion de stratégies pour l’éducation et l’utilisation du personnel de santé. Vous trouverez leur rapport ci-dessous.

Nous apprécions beaucoup cette nouvelle collaboration et vous tiendrons au courant.

JP Menu

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

5

Participation de l’AOMS à la

10ème Réunion mondiale de la direction de l’OMS

Nous avons eu l'honneur de participer à la 10ème Réunion mondiale de la direction de l’OMS (WHO Global Management Meeting) organisée à Nairobi (Kenya) du 10 au 12 décembre 2018. Lors d’un entretien avec le nouveau Comité exécutif de l’AOMS, le Dr Tedros, Directeur général, avait en effet invité le Comité à y envoyer deux représentants. Estimant que l’OMS était une famille, le Directeur général s’est félicité de la participation de deux anciens fonctionnaires à cette importante réunion, tenue au moment où l’OMS met en œuvre le 13ème Programme général de travail (GPW13) et où elle s’engage à

définir les priorités de sa transformation mondiale. Le GPW 13 vise un triple milliard : 1 milliard de personnes de plus bénéficiant d’une couverture maladie, 1 milliard mieux protégées contre les

urgences sanitaires et 1 milliard jouissant d’une meilleure santé, principalement par le biais de politiques et de réglementations multisectorielles. Les participants comprenaient le DG, les DDG/ ADG, les RDs, des Directeurs et autres responsables, ainsi que des Représentants de bureaux pays de toutes les Régions. Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, a officié à l'ouverture de la réunion.

Symbole d’une priorité accrue de l’OMS au niveau pays, la réunion s’est tenue hors de Genève. L’OMS souhaite devenir une organisation plus « agile », axée sur les résultats. Pour maximiser son impact, elle doit disposer des meilleurs systèmes et processus techniques et gestionnaires existants. Le détail des réformes dans ces domaines a été discuté lors de la réunion. L’engagement de l’OMS dans la réforme des NU, laquelle prône une collaboration réelle avec le système de développement des NU et ses partenaires, fut également au centre des débats. L'OMS s’engage à renforcer sa position de leader dans les pays. La réunion a bénéficié d'un briefing par vidéoconférence du Chef de l'équipe de transition du système de développement des NU et du Secrétaire général adjoint des NU.

Une session spéciale a été organisée pour célébrer le personnel travaillant dans des pays touchés par Ebola dans des conditions très difficiles.

L’OMS célébrant ses 70 ans cette année, le moment est venu de procéder à une réforme importante lui permettant de relever les défis auxquels elle continue à faire face et de répondre aux besoins dans la santé. En avançant, il est toujours bon de regarder en arrière, de réfléchir et d’apprendre du passé. Nous pensons que notre participation en tant qu'anciens membres du personnel a mis ce point en évidence. Nous sommes convaincus que, sous la direction du Dr Tedros, les anciens savent qu’ils font toujours partie de l’OMS et des importants changements en cours qui permettront à l’Organisation de renforcer sa position de leader de la santé au sein du système des NU.

Charles Boelen et Ann Van Hulle-Colbert

Ann Van Hulle-Colbert et Charles Boelen à la Réunion mondiale de la direction de l’OMS, Nairobi, Kenya, 10 au 12 décembre 2018.Photo : OMS

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

6

Le Conseil exécutif

Conseil exécutif – 144ème session. Le Conseil s’est réuni du 24 janvier au 1er février 2019, sous la présidence de l’Ambassadeur Maria Nazareth Farani Azevêdo, Représentant permanent du Brésil auprès des Nations Unies à Genève. Comme nous l’avions indiqué dans un article sur les développements récents entre le Directeur-Général et l’AOMS, deux sièges ont été réservés pour notre Comité dans le Conseil exécutif, dans la galerie parmi les délégués des Etats Membres. Il y avait effectivement de très nombreux délégués car près de 100 Etats Membres non-membres du Conseil exécutif (CE) étaient représentés ainsi qu’un grand nombre d’acteurs non-gouvernementaux (ONG selon la dénomination antérieure). Ceux qui ont participé aux sessions du CE dans le passé se souviendront que la nature même du Conseil exécutif a changé. Au début du siècle, peu d’Etats non-membres du CE étaient représentés et ils s’exprimaient peu, contrastant avec la situation actuelle qui ressemble à une mini Assemblée mondiale de la Santé. Il y avait beaucoup plus de membres du Secrétariat dans la salle principale et les réponses aux questions étaient souvent données par les directeurs de programmes. Malgré cela le CE s'est déroulé sans accrocs.

Les discussions furent longues avec tout d’abord les interventions des membres du CE puis celles des autres Etats Membres, enfin les acteurs non-gouvernementaux, y compris de jeunes représentants de la Fédération internationale des Associations d’Etudiants en Médecine qui ont surtout soulevé la question d'un avenir plus sain pour les générations à venir. Dev, Laura et Sue ont suivi de nombreuses séances et ont apprécié les pauses toutes les deux heures pendant lesquelles étaient projetés des films de différentes danses de par le monde pour encourager les participants à se lever et à suivre le rythme !

Dans son rapport au CE (document EB144/2) et dans ses interventions, le Directeur-général a mentionné ses voyages récents, en particulier dans la République démocratique du Congo pour y célébrer la nouvelle année avec les collègues de l’OMS en première ligne dans la lutte contre Ebola et il a rendu hommage à tout le personnel qui opère dans des zones dangereuses. Il a fait référence au 13ème Programme général de Travail, mis en œuvre le 1er janvier, avec

ses cibles de « trois milliards » : un milliard de personnes supplémentaires qui bénéficient de la couverture maladie universelle ; un milliard de personnes de plus protégées des urgences sanitaires ; et un milliard de personnes de plus jouissant d’une santé et d’un bien-être meilleurs. Pour atteindre ce but, l’OMS a besoin de 14.1 milliards USD sur les 5 ans à venir et a donc demandé une augmentation de 13% de son budget de base. Au cours du CE, le 13ème Programme général de Travail a fait l’objet de discussions intenses, y compris le besoin de suivre les progrès au niveau des pays. Il y eut de nombreux appels à aider les pays à renforcer leurs systèmes d’information sanitaire.

Dans son rapport, le DG a mentionné les discussions prévues du CE sur plusieurs nouvelles initiatives : l’ébauche d’un plan global d’action en faveur des réfugiés et des migrants ; l’ébauche d’une stratégie globale sur la santé, l’environnement et le changement climatique ; et l’ébauche d’un plan d’action global sur le changement climatique dans les petits Etats insulaires en développement. En 2018, l’OMS a répondu à 66 épidémies et autres situations d’urgence dans 49 pays – chaque mois, le système de surveillance de l’OMS a détecté environ 7000 signaux de menaces à la santé publique, parmi lesquels environ 30 ont nécessité une évaluation formelle sur le terrain. Autres faits saillants de l’année : une initiative spéciale pour accroîtrel’accès à des soins de santé mentale de qualité et abordables dans 12 pays, pour 100 millions de personnes ; la relance de l’Observatoire mondial de la santé ; la première réunion de haut niveau sur la Couverture de Santé universelle lors de l’Assemblée générale en septembre; le lancement de la version intégrale du Plan d’Action global pour des Vies saines et du Bien-être pour Tous ; la création d’un comité d’experts pour développer des standards mondiaux pour la supervision de la manipulation du génome humain ; et la réforme du programme global de stages d'internes dans le but d’atteindre une représentation de 50% des internes venant de pays à faible et moyen revenu d’ici 2022.

Pour réussir à réaliser le Programme général de Travail et les Objectifs de Développement durable dans le cadre des efforts mondiaux déployés par les Nations Unies, l’OMS doit se transformer : le DG a mentionné les 4 transitions nécessaires : un impact qui soit

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

7

NOUVELLES DE L’OMS

7

Quelques autres nouvelles de l’OMS

• Les prix d’excellence 2017 de l’OMS ont été attribués fin 2018. Les prix du Directeur général sont allés à : AFRO - Raul Thomas, Directeur de l’administration générale pour son leadership exceptionnel ; EMRO - l'équipe d'éradication de la poliomyélite en Afghanistan dirigée par Hemant Shukla pour avoir réalisé de grands progrès dans des circonstances difficiles; EURO - l’équipe OMS / Europe sur les maladies évitables par la vaccination et la vaccination dirigée par Robb Butler pour le progrès vers une région exempte de maladies évitables par la vaccination ; Siège - l'équipe des réseaux d'experts et des interventions, dirigée par Gaya Manori Gamhewage, chargée de combler les lacunes identifiées lors de crises épidémiques majeures ; SEARO - le Département des maladies transmissibles dirigé par Swarup Kumar Sarkar pour son rôle crucial dans de nombreuses réalisations en matière de santé publique ; et WPRO - Linette Te, responsable des

technologies de l’information pour sa vision informatique régionale. Les prix du Directeur général pour les équipes d’urgence sanitaire ont été attribués à: AFRO - l’équipe d’urgence sanitaire du Sud-Soudan dirigée par Argata Guracha Guyo; EMRO - l'équipe du soutien logistique aux programmes de pays dirigée par Sady Elbilbassy; EURO - l'équipe OMS/Europe d'information sur les urgences de santé et d'évaluation des risques, dirigée par Jukka Tapani Pukkila; Siège - Équipe d’urgence sanitaire de l’OMS dans la Région africaine, dirigée par Ibrahima-Soce Fall; et WPRO - Équipe conjointe de coordination de l'évaluation et de mise en œuvre de la mission WPR WHE IHR, dirigée par Ailan Li et Babatunde Olowokure. Le prix du Directeur général pour le Siège a été attribuée à Patrick James Lydon, responsable technique du programme élargi de vaccination Plus pour avoir dirigé et mis en place son équipe à partir de rien et pour ses travaux sur l’approvisionnement, les technologies et les finances.

mesurable ; une pertinence pour tous les pays ; une excellence dans les normes et les techniques ; et une innovation centrée sur la santé numérique qui est le futur des soins de santé.

Parmi les résolutions adoptées par le CE : Docteur Poonam Khetrapal Singh a été reconduite comme Directrice régionale pour l’Asie du Sud-Est pour cinq années supplémentaires à partir du 1er février 2019 ; Docteur Takeshi Kasai a été nommé Directeur régional pour le Pacifique occidental pour cinq ans à partir du 1er février 2019, en remplacement du Docteur Shin Young-soo. Les autres Directeurs régionaux sont : Docteur Matshidiso Moeti, AFRO; Docteur Carissa Etienne, AMRO; Docteur Ahmed Al-Mandhari, EMRO; et Docteur Zsuzsanna Jakab, EURO.

Des recommandations ont été faites à l’Assemblée mondiale pour qu’elle adopte plusieurs résolutions, notamment sur :

• Préparation pour la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la couverture de santé universelle

• La couverture de santé universelle au travers des soins de santé primaire

• L’action globale sur la sécurité des patients• La onzième révision de la Classification

internationale des Maladies

Des décisions ont été prises concernant :• Le suivi de la déclaration politique de la troisième

réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur la prévention et le contrôle des maladies non-transmissibles

• Accélération de l’élimination du cancer du col de l'utérus en tant que problème mondial de santé publique : l’élimination du cancer du col était le thème de cette année retenu pour la Journée mondiale contre le Cancer du 4 février

• Cadre de préparation au risque d’une pandémie grippale pour le partage des virus de la grippe et accès aux vaccins et autres produits

• Action avec les acteurs non-gouvernementaux

Sue Block Tyrrell, Laura Ciaffei et Dev Ray

• Les soins de santé primaire dispensés par les agents sanitaires communautaires : opportunités et défis

• Eau, assainissement et hygiène dans les centres de soins de santé

• Résistance antimicrobienne

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

8

8

• A new statue can be found on the ground floor of HQ by the main lifts, of the Hungarian-born obstetrician and surgeon Dr Ignaz Semmelweis, known as one of the forefathers of medical hygiene. His discoveries relating to puerperal

fever are recorded in the UNESCO World Heritage List.

• The new parking policy at HQ, due to come into effect from 1 February, has been postponed to March 2019. We will keep you informed.

Sue Block Tyrrell• A new statue can be found on the ground floor of HQ by the main lifts, of the Hungarian-born obstetrician and surgeon Dr Ignaz Semmelweis, known as one of the forefathers of medical hygiene. His discoveries relating to puerperal

• L'OMS a mis en évidence dix menaces pour la santé mondiale en 2019 : pollution de l'air et changement climatique ; les maladies non transmissibles ; une pandémie mondiale de grippe ; les milieux fragiles et vulnérables avec des services de santé faibles ; résistance antimicrobienne ; Ebola et autres agents pathogènes à haut risque; soins de santé primaires faibles; réticence à la vaccination; dengue; et le VIH.

• Cinq conseils pour une alimentation saine ont été mis en avant pour la nouvelle année : manger une variété d’aliments ; réduire le sel ; limiter la consommation de sucre ; éviter l'usage nocif de l’alcool ; et réduire l'utilisation de graisses malsaines.

fever are recorded in the UNESCO World Heritage List.

• The new parking policy at HQ, due to come into effect from 1 February, has been postponed to March 2019. We will keep you informed.

Sue Block Tyrrell

• Une nouvelle statue se trouve au rez-de-chaussée du siège, près des ascenseurs principaux, de l'obstétricien et chirurgien d'origine hongroise, le Dr Ignaz Semmelweis, connu pour être l'un des pères de l'hygiène médicale. Ses découvertes relatives à la fièvre puerpérale sont répertoriées sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

• La nouvelle politique de stationnement au siège, devant entrer en vigueur le 1er février, a été reportée à fin mars 2019. Nous vous tiendrons au courant.

Pour plus d’informations et la documentation voir le site Web de l’OMS - www.who.int

Sue Block Tyrrell

8

L’OMS DANS LA PRESSE MÉDICALE

NOTEZ LA DATE

Mardi 22 octobre 2019 nous organisons l’Assemblée générale et la Réception annuelle de l’AOMS

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ET LA RÉCEPTION ANNUELLE DE 2019

Rapport dans The Lancet : L’OMS monte en puissance en 2019

Nos lecteurs savent que The Lancet compte parmi les revues de médecine générale les plus prestigieuses et les plus connues. Ils savent aussi que par le passé, cette revue et son rédacteur en chef Dr Richard Horton ont été des critiques sévères de l’OMS, ses travaux, ses politiques, sa structure et son mode de financement.

Nous invitons nos lecteurs à consulter un article1 publié récemment dans cette revue dans lequel Richard Horton, participant au premier Forum de l’OMS sur la Charge mondiale de Morbidité à Genève, relate de façon exhaustive comment le Directeur-Général, Dr Tedros, a défendu avec passion sa vision d’une OMS considérablement renforcée. L’article conclut avec cette question, « Se pourrait-il que 2019 soit l’année de renaissance de l’OMS ? ». La version électronique de cet article peut être consultée sur le site web de l’AOMS au lien suivant, https://www.who.int/formerstaff/about/Lancet_on_WHO_January_2019.pdf?ua=1

Les membres du Comité de Rédaction des Nouvelles trimestrielles ont eu des avis partagés sur cet article. Certains y ont vu un changement d’attitude bienvenu de la part de Horton et de The Lancet et ont considéré que l’on devrait féliciter Dr Tedros d’avoir su modifier l’opinion d’Horton sur l’OMS. D’autres étaient plus circonspects et se sont demandés si l’article ne reflète pas simplement le point de vue que l’OMS n’a pas grande utilité dans l’état actuel et doit être ‘transformée’ pour renaitre. Les lecteurs peuvent se demander si la perception de l’OMS de The Lancet est véritablement moins négative maintenant qu’elle ne l’était auparavant et si elle est largement répandue.

Nous laissons nos lecteurs décider et les Nouvelles trimestrielles seraient ravies de recevoir vos réactions.

Le Comité de Rédaction

1 Référence: (Lancet,2019;393:14, 5 janvier 2019)

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

9

NOTRE SANTÉ

Le cerveau : comment lutter contre son vieillissement

Situé dans la boîte crânienne, le cerveau, qui contient plus de 100 milliards de cellules, est le siège des fonctions végétatives et supérieures (fonctions cognitives, réception et transmission des messages vers les différentes parties du corps). C’est lui qui nous met en rapport avec le monde qui nous entoure.

Petit rappel anatomique

Le cortex cérébral (matière grise) constitue la couche externe du cerveau. Il est séparé de l’os par les méninges qui le protègent des traumatismes et des infections. Il comprend cinq lobes : frontal, pariétal, temporal, occipital et

limbique (en forme d’arc, profondément situé, non visible sur le schéma).

Les fonctions du cerveau

Le cerveau, qui consomme 20 % de l'énergie produite dans l’organisme, pèse à peine 2 % (moins d’1.5 kg en moyenne) du poids total du corps.

Il baigne dans le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Il est composé de deux hémisphères, droit et gauche, connectés entre eux. Le cerveau droit commande le côté gauche et le cerveau gauche le côté droit.

L’hémisphère droit est le siège des émotions et des sens, le gauche celui de la réflexion et des fonctions intellectuelles. On pense cependant actuellement que les deux hémisphères collaborent étroitement à toutes les fonctions.

Le cervelet se trouve à la partie inférieure du cerveau et le tronc cérébral le relie à la moelle épinière.

Le tronc cérébral contient de nombreux centres nerveux chargés de la régulation des fonctions fondamentales involontaires : rythme cardiaque, respiration, température corporelle…

Le cervelet est chargé de la coordination des mouvements et en particulier des centres de l'équilibre situés dans l'oreille interne.

L'hypothalamus est un petit noyau de neurones situé à la base du cerveau. Il est responsable de nombreuses fonctions, comme le sommeil et l'éveil, les pulsions sexuelles, la soif et la faim et joue un rôle important dans les émotions, la douleur et le plaisir.L'hypophyse est une petite glande en forme de pois attachée à l'hypothalamus. Elle sécrète des hormones

chargées de la régulation des autres glandes et du contrôle de la croissance, de la reproduction et de nombreuses réactions métaboliques.

Le lobe frontal est situé dans la partie antérieure des hémisphères cérébraux, juste derrière le front. Il est responsable de la coordination motrice volontaire, contrôle les muscles, les mouvements rythmiques coordonnés (mastication, déglutition, etc.) Le lobe frontal contient également les centres de la pensée, de la mémoire, du raisonnement et des associations.

Le lobe pariétal est situé dans la partie moyenne du cerveau. Il reçoit les informations relatives au toucher et à l'orientation spatiale.

Le lobe temporal est situé sur le côté, près de l'os temporal. Il contient les centres de l'audition, du goût et de la mémoire.

Le lobe occipital est situé à l'arrière, près de l'os occipital du crâne. Il contient les centres de la vision.

Pathologies

Problèmes cardiovasculaires pouvant entraîner un AVC, dépression, démences diverses (Alzheimer et autres), épilepsie, Parkinson, sclérose en plaques, sclérose latérale amyotrophique etc. L'espérance de vie s’allongeant, ces maladies deviendront bientôt une des premières causes de mortalité dans le monde.

La plupart de ces affections sont encore incurables, mais de nombreuses pistes de recherche, notamment pour Alzheimer et Parkinson sont explorées, et on espère que des traitements efficaces seront bientôt trouvés.

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

10

Pour entretenir son cerveau, il faut constamment le stimuler

Nous perdons très peu de neurones en vieillissant (en moyenne 1 % par an après 65 ans). Le vieillissement porte surtout sur les synapses (connexions entre neurones). Celles-ci peuvent se reformer, à condition d’être stimulées. Il faut donc stimuler son cerveau pour le maintenir en bon état de fonctionnement.

Maintenir une bonne irrigation du cerveau

Le vieillissement cérébral est dû avant tout à la détérioration des vaisseaux sanguins, notamment à cause de l’hypertension. L’oxygène et le glucose, nourriture de base, lui sont apportés par ces vaisseaux.

Comme pour le vieillissement général, on retrouve ici les 3 axes :

Une alimentation équilibrée, riche en antioxydants (fruits, notamment raisin, grenade, fruits rouges...) et des épices (curcuma...) va aider à éliminer les déchets toxiques. Elle limite la dégradation de la dopamine et de la sérotonine, deux “clés chimiques” qui régulent notre humeur, notre motivation...

« Les personnes chez qui les récepteurs cérébraux chargés de fixer la dopamine fonctionnent bien, vivent plus longtemps. C’est le cas des centenaires » (Pr Sablonnière, INSERM). 1

Le surpoids et la suralimentation produisent des déchets toxiques pour le cerveau. Il faut donc surveiller son poids. Bien entendu, le tabac et l'alcool, très toxiques pour le cerveau, sont à éviter.

L’activité physique est essentielle. Le sport est un excellent moyen d’entretenir son cerveau. Au cours d’une activité physique, des hormones (endorphines) sont libérées. Elles facilitent le transport de l’oxygène dans le sang et activent la dopamine et la sérotonine (voir plus haut).

Mais le sport a un autre avantage : « Lorsqu’on pratique plus de 30 minutes d’exercice physique par jour, on crée des microstress dans les tissus de l’organisme, notamment dans le cerveau. Ceux-ci stimulent la fabrication de BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor – facteur neurotrophique issu du cerveau), un facteur de croissance qui stimule à son tour le renouvellement des neurones. »

L’exercice physique est très bénéfique pour la mémoire. Les personnes ayant une activité physique régulière ont de meilleurs résultats aux tests cognitifs (meilleures concentration, agilité cérébrale et mémorisation).

Rester connecté aux autres

La pratique des mots croisés, du bridge, des échecs et autres est utile mais ne suffit pas. Il faut maintenir et si possible développer ses contacts sociaux, continuer à apprendre et rester curieux de tout. Les relations amicales et amoureuses doivent être maintenues : elles stimulent l’ocytocine, qui à son tour active la dopamine, hormone du plaisir et de la bonne humeur.

Le travail, rémunéré ou bénévole, favoriserait un bon vieillissement cérébral, à condition bien entendu qu’il soit gratifiant. Il permet la poursuite des contacts avec autrui. D’après une étude récente de l’Inserm, chaque année de travail après 60 ans réduirait de 3 % le risque de maladie d’Alzheimer. Il faut toutefois éviter le stress, car l’anxiété et la dépression accélèrent au contraire le vieillissement.

Comme on l’a dit plus haut, il n’est actuellement pas possible de prévenir la maladie d’Alzheimer. On sait cependant que la lutte contre le stress, l’hypertension artérielle et l’excès de poids sont des éléments appréciables de prévention. Des pistes sont en cours d’investigation (infection, maladie à prions comme dans le cas de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, et d’autres pistes).

L’observation des centenaires montre que leur cerveau n’est pas différent des autres. Ils ont certes une prédisposition génétique, mais ils ont mené une vie saine, sans excès, active, et sont restés curieux vis-à-vis de leur environnement. Dr David Cohen

Sources : INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale, France), CHU Lille, France ; 1 Pr Sablonnière : Le cerveau - Les clés de son développement et de sa longévité (éd. Odile Jacob) ; www.frcneurodon.org/anatomie du cerveau et du système nerveux.Mayo clinic : Brain diseases.

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

11

CONNAÎTRE LES SCAM (ESCROQUERIES) ET LE «PHISHING» (HAMECONNAGE) DE L'ORDINATEUR

Arnaques et attrapes

Qui d’entre nous n'a pas été victime de promesses de fortune de la part d'un prince, d’un homme d'affaires ou d’un avocat d'un pays lointain qui doit placer ses millions dans une banque hors de son pays ? Qui n’a reçu de félicitations pour avoir gagné à la loterie et prié de vite appeler le numéro indiqué ? ou reçu un appel d'un prétendu technicien Microsoft pour réparer votre ordinateur à distance ? ou un rappel pour régler la facture d’articles non commandés ? Ou des informations sur comment percevoir un remboursement d’impôts ? Une promesse de fantastiques vacances tous frais payés dans une belle station balnéaire, qui n'existe pas ? Un message de détresse envoyé par un ami en voyage dont le portefeuille a été volé et qui a besoin de payer son hôtel ? l’appel désespéré d’une personne avec qui vous avez communiqué sur un site de rencontre ? l’appel d'un supposé parent perdu de vue qui veut vous rencontrer, et encore et encore…

Et ce courriel qui m'a terrorisé : un message dont le sujet contenait un mot de passe que j'avais utilisé il y a de nombreuses années et qui me menaçait : « Je sais tout sur vous. Allons droit au but. » Après des jours d’anxiété, j’ai finalement supprimé le message, redoutant qu’il ne m’écrive à nouveau. Pendant quatre mois, ce message m’a hanté. Qui connaissait mon mot de passe ? Comment l'a-t-il eu ? Que voulait-il ? Pourquoi moi ?

Et enfin, le soulagement ! Pendant la permanence de ce mardi matin, alors que je rédigeais cet article, j’ai mentionné cet étrange courriel à un collègue de l’AOMS qui était présent. A mon grand soulagement, il me dit qu'il avait reçu un courriel similaire et que c'était une arnaque bien connue pour extorquer de l'argent. Tout ce que j'avais à faire était d'aller sur internet et de taper « utilisation de vieux mots de passe » ou l’équivalent. Je l’ai fait et trouvé toutes les informations sur cette arnaque et sur ce qu’il fallait faire.

Si vous avez été une victime, eh bien, vous faites partie des millions de personnes de tous âges et de tous pays victimes d’escrocs experts en psychologie et exploitant la crédulité, les faiblesses, les émotions et la fragilité de l’être humain. Ne vous sentez pas

honteux ou embarrassé. Apprenez de vos erreurs pour que cela n’arrive plus ni à vous ni aux autres. Ne restez pas tout seul, parlez-en aux autres. Vous devrez peut-être faire face à des membres de votre famille et à des amis qui vous feront la morale en hochant la tête « comment peut-on être aussi bête ». Que faire si vous êtes victime d'une arnaque ? Signalez-le aux autorités locales, à la police ou au service des consommateurs.

Comment empêcher ces escrocs sans scrupules de gagner ? La première règle est vieille comme le monde : si cela semble trop beau pour être vrai, c'est probablement le cas.

Voici des conseils supplémentaires :

• Réfléchissez avant de cliquer. N'ouvrez pas un lien ou une pièce jointe s'il s'agit d'un inconnu.

• Notez des signes comme les fautes d'orthographe ou de grammaire qui peuvent indiquer une tentative de fraude.

• Ne communiquez jamais vos coordonnées bancaires par téléphone ou par courriel. Souvent, vous ne pourrez pas récupérer votre argent en cas d’arnaque, surtout si vous avez remis des espèces.

• Vous avez été contacté à l'improviste par un parent perdu de vue ? Méfiez-vous.

• Votre banque, la police ou d’autres officiels ne vous prendront votre carte bancaire, ni ne vous demanderont votre NIP ni viendront chez vous.

• Assurez-vous que le site Web est sécurisé si vous achetez en ligne. Si vous avez payé des biens ou des services par carte de crédit, vous êtes mieux protégé et, si vous utilisez une carte de débit, vous pourrez peut-être demander à votre banque de procéder à un remboursement.

• On vous presse pour prendre une décision immédiatement ? Dites non merci.

• Les entreprises informatiques ne font pas d'appels non sollicités pour réparer votre ordinateur.

• NE SOUFFREZ PAS EN SILENCE. Parlez aux autres des arnaques.

Maria Dweggah

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

12

WALK THE TALK : 2019

Walk the Talk : le défi de la santé pour tous 2019

Les lecteurs se souviendront peut-être de l'article paru dans QNT 112 sur le premier événement Walk the Talk qui s'est tenu à Genève en mai 2018. Le DG a très envie de faire de cet événement un événement annuel et la deuxième édition se tiendra le dimanche 19 mai à Genève. L’importance de la santé et la reconnaissance du

rôle vital de la Ville de Genève en tant que plaque tournante de la santé mondiale seront à l’honneur. Cette manifestation sportive sera ouverte aux personnes de tous âges et de toutes capacités et se déroulera sur différentes distances allant de 3 à 8 kilomètres. Nous espérons que beaucoup d’entre vous vivant près de Genève pourront y participer cette année. Pour plus d'informations et pour vous inscrire, veuillez consulter le site Web – https://www.who.int/fr/news-room/events/detail/2019/05/19/default-calendar/walk-the-talk-the-health-for-all-challenge-2019

De tels événements ont déjà eu lieu ailleurs dans le monde et quiconque est intéressé par un événement similaire doit contacter l'OMS à walkthetalk@who.int pour plus d'informations.

FÊTE DE LA SOLIDARITÉ

La 23ème fête de la solidarité a eu lieu le 5 décembre 2018 pour aider à approvisionner le Fonds de solidarité, créé en 1995 pour venir en aide aux membres du personnel dans des situations difficiles ou d’urgence. Depuis lors, des milliers de francs ont été distribués sous forme de dons ou de prêts sans intérêt à nos collègues ou à des œuvres de charité. (Photos à la page 2)

Comme les années précédentes, de nombreuses associations humanitaires ont participé, avec des stands vendant des plats du monde entier, des objets d’art et d’artisanat, des cartes de vœux; nous pouvions également profiter du stand habituel de pâtisserie. L’AOMS, représentée par Michèle Bernard Evans, Sue Block Tyrrell, Laura Ciaffei, Barbara Fontaine, Keith Wynn et Anne Yamada, a eu plaisir à organiser sa traditionnelle tombola, avec trois prix consistant en deux paniers de confiserie italienne et un panettone. Nous avons récolté la somme de CHF 650, juste au-dessus de notre record antérieur, qui a été remis au Fonds de solidarité. Le premier prix a été gagné par la

fille de la directrice du bureau du Directeur général – Mariam El Halabi, le deuxième prix a été gagné par un membre en activité travaillant sur le stand à côté du

nôtre – Sylvie Schaller, Assistante au Sous-Directeur général chargé des maladies transmissibles, et le troisième prix a été gagné par Mary Dillon, membre de l’AOMS. Nous avons trouvé deux « mains innocentes » qui aidaient à un stand à côté, pour tirer les sorts gagnants.

Nous sommes heureux de continuer à soutenir cet évènement pour montrer notre solidarité envers le personnel et le Fonds. C’est également une excellente occasion de promouvoir notre association. Plusieurs membres de l’AOMS sont venus à la fête et ont acheté des billets, quelques personnes nous ont demandé des renseignements sur l’Association et une personne a pris le formulaire d’inscription et est devenue membre à vie.

Sue Block Tyrrell

Michèle Bernard Evans, Keith Wynn, Laura Ciaffei, Barbara Fontaine à la fête de la solidarité. Photo : Sue Block Tyrrell

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

13

PENSIONS

Pensions: résolution 73/274 de l'Assemblée générale des Nations Unies22 décembre 2018

La Caisse des pensions a fait l'objet de nombreuses évaluations au cours des dernières années. La Caisse fonctionne selon un Règlement adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies (NU) en 1949 et qui a depuis été modifié à maintes reprises par l’Assemblée. Le Règlement est donc du ressort de l'Assemblée générale des NU. Les règles administratives et les règles de procédure, qui servent à la conduite des affaires, peuvent être modifiées par le Comité des pensions.

Pour rappel, le Comité des pensions est tripartite et se compose de 33 membres - un tiers de l'Assemblée générale ou des organes directeurs, un tiers nommé par le Secrétaire général ou les directeurs généraux des organisations et un tiers élu par les participants. Douze membres sont issus des NU et 21 membres d’autres organisations. Les retraités sont représentés par des observateurs nommés par la Fédération des associations d'anciens fonctionnaires internationaux (FAAFI). Le Comité des pensions fonctionne sur le principe du consensus et les votes sont donc rarement requis.

Des divergences de vue ont été récemment constatées entre les participants - les représentants des participants des NU (en particulier le CCISUA ou le Comité de coordination des syndicats et associations internationales du système des Nations Unies) ont été mécontents du précédent Administrateur de la Caisse - Sergio Arvizu – contrairement aux autres participants qui ne partageaient pas ce point de vue. Cela a conduit à certaines situations conflictuelles qui ont été débattues publiquement. Le Comité des pensions, et en particulier les représentants de la FAAFI a, dans l'ensemble, soutenu M. Arvizu. Une telle divergence de points de vue a conduit l’Assemblée générale à demander au Bureau des services de contrôle interne (BSCI) d’examiner la structure de gouvernance du Comité mixte. Bien que l’administration des prestations de retraite relève de la responsabilité de l'Administrateur de la Caisse, les investissements sont sous le contrôle du Secrétaire général qui nomme un Représentant spécial assisté d’un comité des investissements composé de membres externes.

Quels que soient les mérites de M. Arvizu, il a tenté

d'élargir son pouvoir avec notamment le contrôle des investissements et des litiges entre le personnel et la Caisse des pensions. À l'époque de M. Ban Ki Moon, l'ancien SG, le Représentant spécial chargé des investissements avait été considéré comme peu efficace et le nouveau SG l'a remplacé par Sudhir Rajkumar. Suite peut-être aux attaques dont il a été victime et percevant vraisemblablement un manque de soutien de la part du SG actuel - M. Gutteres - M. Arvizu a été en congé maladie depuis environ un an jusqu'à sa démission fin 2018. Actuellement, Janice Dunn Lee l’ancienne Directrice générale adjointe de l’AIEA à la retraite a été nommée Administratrice par intérim en attendant le recrutement d’un remplaçant permanent1. L'Administrateur adjoint, Tom Dooley, a également pris sa retraite. Il existe donc un vide au niveau de la direction du secrétariat de la Caisse. Il est important de garder à l’esprit les récents événements qui ont marqué la Caisse des pensions et l’évolution rapide des personnalités afin d’évaluer la résolution de l’Assemblée générale des NU.

Le rapport du BSCI critiquait quelque peu la structure et les procédures de la Caisse, critiques que de nombreux membres du Comité ne partageaient pas. Par exemple, le rapport a a soulevé la question du nombre de représentants des NU au Conseil compte tenu de la très grande majorité du personnel des NU - y compris les grandes opérations de maintien de la paix. Cependant, il est peu probable que les nombreuses Institutions spécialisées cèdent le contrôle à l'ONU au sein du Comité. En outre, le rapport avait critiqué le rôle de la FAAFI dans la désignation des représentants des retraités en tant qu'observateurs alors qu'elle ne représente actuellement qu'environ un tiers des retraités et que leur poids est « indu » vu que les décisions sont prises par consensus, de sorte que les différences entre les membres et les observateurs sont floues. La FAAFI a réagi en citant des règles de procédure et en disant qu'elle était un acteur non étatique situé en Suisse. En outre, le fait que le BSCI n’ait pas consulté beaucoup d’organes avant de préparer le rapport n’a pas été apprécié.

1 Pour plus de détails sur le Secrétariat de la Caisse, consulter la Quarterly Newsletter de janvier à l'adresse https://www.unjspf.org/january-2019-newsletter/ (anglais seulement)

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

14

Sur la base du rapport du Comité des pensions et du BSCI, l’Assemblée générale a adopté la résolution citée ci-dessus. Le texte intégral est disponible sur le site internet de l'ONU http://www.un.org/fr/ga/73/resolutions.shtml faites défiler la liste et cliquez sur A/RES/73/274 pour télécharger un fichier PDF ou Word. Certaines des dispositions de la résolution sont les suivantes :

• La Résolution a noté qu'un groupe de travail avait été créé par le Comité pour examiner, entre autres, la composition et la taille du Comité ; les modalités pour élire directement les représentants des retraités ; la nécessité du Comité de surveillance des actifs et passifs (ALM). De toute évidence, la Résolution n'a pas tenu compte des ressources nécessaires pour élire directement les représentants des retraités parmi environ 80 000 retraités, lesquels, pour un grand nombre n'ont pas accés à internet ;

• Le Comité des pensions est fermement convaincu que le comité ALM est nécessaire car il n'existe aucun autre mécanisme permettant de comparer les actifs à la lumière des passifs.

• Le Comité a accepté les commentaires sur la transparence et la nécessité d'un suivi des performances de la direction du secrétariat de la Caisse.

• L’Assemblée a dissocié le rôle de l'Administrateur de la Caisse de celui de Secrétaire du Comité des

pensions, ce qui nécessitera des ressources inutiles ;

• Il a été demandé un réexamen des retards dans l'attribution des pensions initiales et une évaluation indépendante du Système Intégré de Gestion des Pensions (IPAS);

• La Résolution a noté le fonctionnement du Bureau de la gestion des investissements, fiduciaire de la gestion des actifs, sous la direction du Secrétaire général ;

La structure du groupe de travail tripartite approuvée par l'Assemblée générale ne mentionne pas explicitement le rôle des retraités, mais ne les exclut pas non plus. La FAAFI est représentée dans le groupe de travail.

La dernière leçon à tirer pour la FAAFI consiste à suivre attentivement l’évolution de la situation et à agir de manière indépendante en tant que représentante des retraités et à ne pas être accusée de collusion avec l'Administrateur de la Caisse. De plus, il est primordial que la FAAFI maintienne de bonnes relations avec les représentants des participants. La résolution n'a modifié aucun mode de fonctionnement actuel de la Caisse, mais l'avenir n'est pas si certain. La structure de gouvernance de la Caisse a peu d’effet sur sa viabilité et sa durabilité, ce qui devrait par conséquent rassurer les retraités.

Dev Ray

ASSURANCE MALADIE (SHI)

Les Statuts de l’assurance-maladie pour 2019 ont été envoyés à tous les participants, personnels actifs et retraités. Ils étaient accompagnés d’une notice précisant les changements introduits par rapport à 2018. Merci de bien les lire avant d’entreprendre des soins médicaux pour éviter les mauvaises surprises lors de vos demandes de remboursement.

La Lettre annuelle d’Information SHI (SHI Bulletin) datée de février 2019 a également été envoyée, soit par courriel, soit par courrier postal pour les retraités qui n’ont pas encore donné leur adresse courriel à SHI. Une enquête récente a montré qu’une proportion importante de participants ne la lisent pas. Ils ont tort car cette lettre contient des informations très utiles, par exemple :• Comment payer moins cher leurs médicaments

pour les résidents de la région de Genève• Où trouver les hôpitaux qui ont signé des

conventions avec SHI dans de nombreux pays• L’importance des vaccinations pour vous-même

et les plus jeunes membres de votre famille• Comment soumettre vos demandes de

remboursement par internet (SHI Online) • Sans oublier le mot de vos représentants élus

aux Comités de gestion de SHI

Sous la rubrique Nouvelles dans le monde de ce numéro des Nouvelles trimestrielles vous pourrez lire que les retraités résidant au Caire ont bénéficié d’une séance d’information organisée par l’équipe SHI pour une meilleure utilisation de l’Assurance-maladie. Nous avons aussi été informés que le bureau du Représen-tant de l’OMS à Bangkok organise également de telles séances pour les retraités vivant en Thaïlande. Nous espérons que de telles initiatives vont se multiplier.

JP Menu

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

15

LE COURRIER DES LECTEURS

Un récit édifiant à propos des impôts en France

En mars 2014, l'Association des anciens membres du personnel de l'OMS m'a adressé une circulaire d'information1 indiquant que tous les retraités de l'OMS, ainsi que tous les membres du personnel en poste résidant en France, devaient informer les autorités fiscales françaises de tous les comptes en leur possession à l'étranger. Quelle ne fut pas ma surprise ! Je me demandais si cela avait toujours été le cas ou si une loi concernant cette obligation déclarative avait été adoptée récemment.

Quand j'ai quitté le Royaume-Uni pour entrer à l'OMS en 1987 et m'établir en France, personne du service du personnel de l'OMS ne m'a dit que je devrais déclarer au Centre des Impôts français que je possédais un compte sans intérêt auprès d'une banque britannique (NatWest). Lorsque j'ai ouvert un compte en Suisse pour recevoir mon salaire, personne à l'UBS (ou la SBS antérieurement) ne m'avait informé que je devrais déclarer mon nouveau compte sans intérêt aux autorités françaises. Ainsi, lorsque je recevais le formulaire de déclaration de revenus en mai, je joignais simplement l’attestation de non-imposition de l’OMS. Aujourd'hui on me dit « que nul n'est censé ignorer la loi -» ce qui signifie que je devrais être au courant de chacune des milliers de lois françaises sinon je pourrais être coupable de comportement frauduleux et considéré comme « un délinquant fiscal ».

En mars 2014, avant la date limite, j'ai déclaré l'existence de mes comptes en banque à l'étranger. Je pensais être à jour de la régularisation de mes avoirs puisque je n’avais pas reçu de réponse du Centre des Impôts pendant 18 mois. Plus tard, j'ai reçu une lettre de la Direction nationale de Vérifications des situations fiscales me menaçant de lourdes sanctions pour fraude fiscale et me demandant de soumettre un « dossier » contenant toutes les informations pertinentes. Mais quelles informations ? Aucun détail précis n'avait été donné. J'ai finalement rassemblé un mince dossier de ce que je jugeais pertinent (nom et numéro du compte bancaire, date d'ouverture, etc.). Douze mois se sont écoulés avant que je reçoive une réponse m’informant que le dossier était incomplet. Une liste détaillant tout ce qui devait être inclus dans ce dossier était jointe. Deux séries de questions ont

suivi et le dossier que je soumettais devenait de plus en plus épais sans parler des réponses de plus en plus pointues. Le résultat final est arrivé quatre ans après le début de l'enquête. J'ai découvert que l’amende pour ne pas avoir déclaré un compte en banque à l'étranger s'élevait à 1500 EUR par compte bancaire non déclaré et par année ! Toutefois, compte tenu de ma coopération totale avec le Centre des Impôts, l’amende a été réduite à 600 EUR. Heureusement, dans son enquête, le Centre des Impôts ne peut pas remonter à plus de 10 ans (seulement 8 ans dans le cas des comptes britanniques), sinon les sanctions pourraient être astronomiques. Dans l’état actuel des choses, la somme totale demandée équivalait à trois ans d’impôts normaux. En outre, il devait être payé dans les 30 jours ou sinon la somme augmenterait fortement.

Il convient de mentionner que des amis dans la même situation que moi (membres du personnel de l'OMS à la retraite vivant en France) qui, après avoir reçu la lettre d'avertissement de l'AOMS, ont déclaré de la même manière en 2014 qu'ils étaient en possession de comptes bancaires à l’étranger n'ont pas fait l'objet d'une enquête. Ai-je été juste victime d'un contrôle aléatoire ?

La morale de ce conte est que si vous vivez en France :1. Cacher que l’on possède des comptes à l'étranger

(avec ou sans intérêts) est une activité risquée ; l'ignorance d'une loi française aux yeux des autorités n'est pas une excuse

2. Faire état de son passé financier comporte également un risque important et peut entraîner de lourdes amendes.

3. Peut-être, après tout, que payer un expert en fiscalité pour vérifier votre situation financière est un geste utile pour rester du bon côté de la loi, pour éviter les mauvaises surprises et pour bien dormir la nuit.

Philip Jenkins

1 AFSM Info AOMS, janvier 2014, Distribution : France no. 1, Obligation de déclarer les comptes détenus à l'étranger par les résidents en France. Une conférence sur le sujet ci-dessus a été organisée le 12 décembre 2013 au bâtiment du BIT par l’Association des Fonctionnaires Internationaux Français (AFIF) avec l’appui de l’association du Personnel du BIT et en présence d’une représentante de la Mission française.

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

16

Appel d’une lectrice pour plus de contributions

Découvrir son cancer

En 2014 j'ai souffert d’un zona, une maladie très douloureuse dont je ne me suis pas encore remise; j’ai toujours des douleurs sur le côté gauche, notamment du dos. J'ai été traitée par une anesthésiste qui dirige une clinique de traitement de la douleur. Elle m'a prévenue qu'en raison d’une atteinte de mon système immunitaire il y avait un risque accru de développer un cancer et elle m’a conseillé de faire un bilan de santé annuel.

En septembre dernier, lors d’un examen dans une clinique de traitement des allergies et des poumons, on m’a conseillé de faire un examen pulmonaire en raison de problèmes respiratoires. Pour mes poumons tout allait bien, mais on a découvert une petite tumeur au sein droit. J'ai donc passé un examen dans une clinique privée qui a révélé deux petites tumeurs. Cela a été un choc car je me suis toujours examinée de

manière régulière. Même l’oncologue en chef de l'hôpital n’a pu les sentir au toucher.

J'ai été opérée d'un cancer du sein à la fin du mois d'octobre 2018 et on m’a suggéré une chimiothérapie. A ma surprise ils ont aussi enlevé tous mes ganglions lymphatiques, dont un tiers contenait des cellules cancéreuses. J'utilise le terme « surprise », car l’oncologue en chef ne pensait pas que les ganglions lymphatiques étaient atteints puisque les deux tumeurs étaient si petites et se trouvaient dans la moitié inférieure de mon sein droit.

Un autre oncologue m’a demandé si j’avais l’intention de subir une chimiothérapie, en me montrant les résultats de deux enquêtes sur son PC, l’une danoise et l’autre britannique, presqu’identiques; la dernière appelée « Predict », faisait ressortir qu'une femme de mon âge, (soixante-quatorze ans), pouvait se passer de

En réponse au récent questionnaire sur les Nouvelles trimestrielles, je ne suis peut-être pas la seule à penser que nous, lecteurs, devrions y contribuer davantage.

J’aimerais voir des articles provenant d’un plus grand nombre de membres de notre Association des Anciens de l’OMS. Actuellement ce sont le plus souvent les mêmes auteurs qui contribuent à chaque numéro. Or, nous lecteurs, avons certainement des anecdotes intéressantes à raconter sur nos voyages, les livres qui nous ont plu, les films qui nous ont impressionnés, les pièces de théâtre ou opéras qui nous ont enchantés ou des intermèdes qui nous ont amusés. Certes, le Conseil exécutif et l’Assemblée mondiale de la Santé sont des sujets sérieux qui méritent notre intérêt, mais une orientation un peu plus légère et plus personnelle serait peut-être plus en phase avec les lecteurs des Nouvelles trimestrielles.

Que cela nous plaise ou non, en tant que retraités nous sommes classés en « vieux », « très vieux » et « très, très vieux ». Une fois atteint les 75 ans, nous sommes classés parmi les « très, très vieux ». Les lecteurs apprécieraient probablement des articles – positifs ou négatifs - mais avec une pointe d’humour, sur l’expérience de nos membres avec la pension,

l’assurance maladie, les soins de longue durée, les possibilités de soins à domicile, les maisons de retraite, etc.

Sur une note plus personnelle, je fais maintenant partie des « très, très vieux ». Quand mon grand frère a eu 75 ans, je lui ai téléphoné comme à tous ses anniversaires et lui ai demandé comment il se sentait après avoir atteint trois fois vingt ans, plus 10, plus 5 ans (« vivre en sursis », comme disait souvent ma mère après ses 70 ans). Il a ri comme à son habitude et répondu : « je me sens comme à mes 20 ans, le seul problème c’est le petit vieux qui me suit partout ». C’est un peu ce que ressentent tous ceux qui ont la chance d’être en bonne santé physique et mentale : encore jeune d’esprit, mais un peu trahis par leur corps.

En parlant de se sentir encore jeune, je recommanderais vivement d’aller voir le film « Mary Poppins Returns ». C’est un très beau film, positif, drôle, poignant, intelligent. Un vrai tonique de jouvence.

Ne perdez jamais de vue l’enfant qui est en vous et laissez-le sortir le plus souvent possible.

Wendy Gray

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

17

chimiothérapie si elle consentait à une radiothérapie de cinq semaines (du lundi au vendredi) et prenait un comprimé anti-hormonal appelé 'Letrozol' (2,5 mg) pendant cinq ans. Le risque de développer un cancer dans les cinq ans était évalué à 5%, et dans les dix ans à 25%.

J'ai beaucoup réfléchi : dans cinq ans j'aurais presque quatre-vingts ans et personne ne peut vivre éternellement. Aussi ai-je décidé de me passer de chimiothérapie après avoir lu toutes les brochures disponibles dans les hôpitaux qui décrivaient les effets secondaires et dont certains pouvaient m’affecter pour le reste de ma vie.

Avant de recevoir une injection tous les six mois (perfusion) pour augmenter la densité osseuse et diminuer le risque d'ostéoporose, j’ai subi un scan complet pour détecter d’éventuelles traces de cancer qui, heureusement, s’est révélé négatif.

A ce jour, j'ai eu 14 séances de radiothérapie sans ressentir de fatigue, mais il faut s'y attendre à long terme. Le dernier traitement aura lieu le 6 février, suivi d’un examen de la peau par un dermatologue spécialisé en oncologie le 19 février.

Le traitement dont j'ai bénéficié ici au Danemark a été opportun et tout à fait excellent. Le pronostic du traitement d’un cancer du sein est réjouissant.

Faire partie d’un groupe de patients local m’a beaucoup aidé ; j’ai écouté d’autres personnes atteintes de différents types de cancer. J'espère que ceux qui liront cet article seront sur leurs gardes et s’auto-examineront régulièrement et ceux qui doivent subir une chirurgie et un traitement seront confortés par les progrès majeurs accomplis dans le domaine du traitement du cancer.

Jill Conway-Fell

ASTRONOMIE

Le ciel en avril–juin 2019

Les deux seules planètes brillantes actuellement sont Mars, qui descend à l’ouest juste après le coucher du soleil, et Jupiter se levant dans la partie opposée du ciel en fin de soirée, plus haut dans l’hémisphère sud. Jupiter est à l’opposé le 19 juin, ce qui signifie qu'il est plus haut dans le ciel à minuit (1 heure du matin dans l'hémisphère nord).

C'est le bon moment pour identifier certaines constellations. Léo est une grande constellation qu’il faut connaître, car c’est l’une des rares qui ressemble réellement à sa représentation: un lion accroupi. Il est assez haut le soir en avril et descend vers l'ouest en mai et juin. Une application Sky Phone aiderait pour le voir.

Leo est surtout reconnaissable grâce au point d’interrogation formé à l’arrière, avec l’étoile brillante Regulus à sa base. A la campagne, on l’appelait la faucille, terme plus familier à nos ancêtres que les points d'interrogation. On peut également y voir la crinière du fier lion face à l'ouest, et l’on peut distinguer à partir de là le reste de son corps, plus facilement dans l'hémisphère nord, où il se trouve dans la bonne direction. Cette forte ressemblance en fait l'une des plus anciennes constellations connues, depuis peut-être plusieurs milliers d'années.

Pour en savoir plus, consultez le site de la Société pour une astronomie populaire www.popastro.com, cliquer sur Get Started, où vous trouverez un guide pas à pas, pour vous permettre d’admirer les étoiles.

Article aimablement fourni par la Société britannique pour une astronomie populaire

NOUVEAUX MEMBRES

Nous avons le plaisir d’accueillir dans notre famille AOMS les membres suivants

Membres à vieWendy BonnyThomas Cherian

Philippe DuclosMatthieu KwameGuénaël Rodier

Membres annuelsMarthe JaquetGillian Mayers

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

NOUVELLES DES GROUPES D’ANCIENS DE L’OMS DANS LE MONDE

18

Nouvelles dans le monde

AOMS-OPS/Amériques : L'édition de décembre 2018 du bulletin d'information commence par un compte rendu de la « Huitième réunion internationale de l'AOMS », qui s'est tenue le 5 novembre sur un bateau de croisière au départ de Miami, avec escales à Key West (États-Unis) et à Cozumel (Mexique) du 5 au 9 novembre l'an dernier, une idée nouvelle, laquelle fut suivie par un rapport sur « La vingt-neuvième assemblée générale annuelle de l'Association » qui s'est tenue au siège de l'OPS le 13 décembre 2018.

L’article de Martha Peláez et Gloria A. Coe – d’un grand intérêt pour nos lecteurs « Je veux “Rock” mais pas “Roll” : Comment rester actif et prévenir les chutes » est venu compléter le récent article de David Cohen dans notre propre Nouvelles trimestrielles sur l’équilibre et la marche (QNT 112). Ces articles proposaient des conseils pratiques, détaillant une variété de programmes d'exercices et d'activités conçues pour aider à améliorer l'équilibre, le tout complété par une liste d’actions recommandées par les National Institutes of Health des États-Unis, visant en particulier à prévenir les chutes et les fractures chez les plus de 65 ans.

Un article pertinent intitulé « Maladies non transmissibles : l’effort se poursuit », écrit par George Alleyne, ancien directeur régional de PAHO/AMRO WHO. L'auteur déclare: « Les données pour les Amériques montrent l'étendue du problème des MNT. Sur les 6,5 millions de décès enregistrés en 2017, 5,2 millions ont été causés par des MNT. Alors que le taux de mortalité ajusté à l'âge par cent mille habitants en 2017 était de 6,5 pour les maladies transmissibles, il était de 424,7 pour les MNT » et conclut : « Pour ma part, je suis ravi du grand intérêt qu’il a généré dans le monde. Mais j'avoue être quelque peu impatient et déçu du manque de progrès.Il y a tant à faire. »

Le bulletin d’information en anglais est disponible en ligne à https://www.afsmpaho.com/newsletters et en espagnol à https://www.afsmpaho.com/newsletters-spanishKeith Wynn

Du représentant des retraités de l'OMS en Scandinavie : L’Union des anglophones (ESU) du Danemark a invité S.E. Dominic Schroeder, ambassadeur de Royaume Uni au Danemark, à donner une conférence sur les conséquences possibles de l'accord du retrait de l'UE. Les membres de l'ESU et du British Club, y compris d'anciens membres du personnel de l'OMS, ont écouté attentivement M. Schroeder, dont l'humour et la gentillesse ont été appréciés.

Il a eu de nombreuses réunions avec le ministère des Affaires étrangères danois, en vue de régler la question de la résidence des expatriés britanniques. Il a souligné le fait que tous ceux qui sont légalement enregistrés et qui n'ont pas de casier judiciaire seront autorisés à rester, avec ou sans accord. Les Danois ont été très ouverts et corrects sur le sujet.

L'extension des amendements à l'Article 50 (Traité de Lisbonne), qui a été choisi par le Président de la Chambre, a été clairement expliquée ; la Chambre des Communes peut privilégier différentes lignes de conduite. Il a ajouté que le Parlement pouvait légalement révoquer cet article.

Au Danemark, certains citoyens britanniques ont demandé la double nationalité, processus très difficile et fastidieux qui peut prendre jusqu'à deux ans avant de l’obtenir. Les candidats doivent passer divers tests et doivent suivre 40 heures de cours écrits en danois. L’ambassadeur a souligné que les personnes choisissent ou non de demander la double nationalité, les règles relatives à la résidence s’appliquent ; c'est-à-dire qu'il n'est pas nécessaire de faire la demande bien que cela n'ait pas été indiqué.

Les Britanniques et les Danois partagent de nombreuses valeurs communes qui sont reconnues et appréciées. Toutes les menaces qui pèsent sur nos sociétés sont protégées par tout ce que nous avons en commun.Jill Conway-Fell

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

19

AOMS-Asie du Sud-Est : La dernière édition d'Aesculapian (volume XX, n° 2) a récemment été publiée. Présentation d'un rapport sur la 71ème session du Comité régional de SEAR, tenue en septembre, à laquelle ont assisté des membres de l'AFSM SEAR en qualité d'observateurs.

L'éditorial fournit des détails sur l'ordre du jour proposé pour la réunion de l’Assemblée générale de l'AFSM-SEAR prévue pour le 17 novembre 2018.

La page Informations générales pour les membres de l’AFSM-SEAR fournit des rapports succincts sur: la rémunération soumise à pension; les prochaines journées nationales dans la région; cinq aliments qui aident à ralentir le processus de vieillissement; la journée internationale des personnes âgées; la Journée internationale de la non-violence qui s'est tenue le 2 octobre et Aesculapian a rappelé aux lecteurs que c'était également la date anniversaire de la naissance de Mahatma Gandhi, champion de la paix. Le rapport clé dans cette section décrit en détail la récente visite en Inde de M. Raghu Rao, fonctionnaire principal chargé des services à la clientèle auprès de la Caisse des pensions, et des questions relatives aux pensions des retraités en Asie. Il a tenu une réunion avec des retraités des Nations Unies, le samedi 13 octobre 2018, dans la salle de conférence du PNUD à New Delhi.

L’appui continu de l’Administration est grandement apprécié.R. L. Rai

L’AOMS-Manille : Sana ang kapaskuhang ito at darating na bagong taon ay magbigay ng lubos na pagiibigan, kasiyahan, kaligayahan, pagasa at katahimikan sa ating lahat na mga retirado. Ce message de fin d’année en tagalog aux retraités de l’OMS peut être traduit par : Puissent les fêtes de Noël et du Nouvel An apporter beaucoup d’amour, de joie, de bonheur, d’espoir et de paix aux retraités.

Voici quelques mises à jour en matière de santé et des bonnes nouvelles pour les retraités de l’OMS aux Philippines : Les décrets « Expanded Senior Citizens Act of 2010 » et « Act Expanding the benefits and privileges of persons with disability (PWD) » , offrent – exclusivement pour les personnes âgées – une réduction de 20% et l’exemption de la TVA sur les médicaments prescrits par ordonnance médicale, les soins médicaux et dentaires, les consultations et les frais de laboratoire.

La « Tax Reform for Acceleration and Inclusion » supprimant la TVA sur l’achat de médicaments prescrits par ordonnance médicale pour les malades atteints de diabète, d’hypertension et d’hyper-cholestérolémie a été élargie aux malades de moins de 60 ans, afin de s’attaquer au problème des maladies non-transmissibles.

Le « Republic Act No. 10645 de 2014 » prévoit l’exemption de paiement des primes de l’assurance obligatoire « Philhealth » pour tous les citoyens de plus de 60 ans.

Le « Universal Health Care (UHC) Act », soumis au Président pour signature, prévoit que les citoyens philippins bénéficieront d’une couverture automatique sous la « Philippine Health Insurance Corporation » (Philhealth) et auront droit à des services de santé préventifs, curatifs, de réadaptation et palliatifs.

La « Philippine Statistics Authority » (PSA) a annoncé que le taux d’inflation (CPI) moyen pour 2018 était de 5,2%. En conséquence, les retraités résidant aux Philippines qui ont opté pour la double filière peuvent espérer une augmentation de 5,2% à partir du 1er avril 2019.Romy Murillo

AOMS-Méditerranée orientale : Briefing SHI à EMRO. L'association du personnel d’EMRO a invité tous les retraités du Caire à assister à une séance d'information organisée par SHI, le 29 janvier 2019. Cette séance a eu lieu en présence du responsable de l'assurance maladie du personnel et du conseiller médical, du responsable régional de l’assurance-maladie, du médecin du personnel régional et d’une personne du bureau du représentant de l’OMS en Égypte.

Le personnel et les retraités ont eu droit à un briefing très informatif et détaillé sur l'accès aux soins médicaux en Égypte et sur les dernières règles SHI, entrées en vigueur le 1er janvier 2019. Cette équipe a rendu visite à une vingtaine de prestataires de soins de santé, principalement au Caire et à Alexandrie, et a pu signer des accords spéciaux avec un grand nombre d'établissements médicaux. Elle a dressé une liste comprenant les

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

20

meilleurs hôpitaux, cliniques, pharmacies, opticiens et centres de réadaptation, afin de fournir une meilleure qualité de soins et un accès aux soins à des tarifs négociés. Cette initiative vise à étendre la couverture de l’assurance maladie du personnel et à obtenir la reconnaissance des cartes d’assurance maladie valides par un éventail plus complet de prestataires de soins de santé, disposés à collaborer avec l’OMS en Égypte.

L’accès au traitement en ambulatoire ou en hospitalisation comprend les éléments suivants: • Admission dans des établissements sans qu'il soit nécessaire de payer par avance ou de verser un

acompte ; • Soins de bonne qualité ;• Soins adaptés à chaque patient avec suivi médical approprié ;• Tarifs préférentiels et réductions de prix sur les médicaments.

Les efforts déployés par l’équipe et sa patience sont particulièrement appréciés. Elle a fait un travail remarquable qui va avoir un impact positif sur le fonds de l’assurance maladie et sur le pourcentage de notre contribution. Un briefing similaire est prévu pour les retraités vivant à Alexandrie. Sonia Miskjian

AOMS-Afrique : AFRO Retired but not tired (Retraité mais pas fatigué) : Principes pour une retraite plaisante. La retraite est une période fascinante de la vie mais elle pourrait aussi être difficile si on ne s’y prépare pas à temps. Opter pour une retraite anticipée ou attendre la date prévue dépend de la situation personnelle et du niveau de préparation. Plus de six ans après un départ anticipé, je vis ma retraite sans difficultés. Il est bien établi que plus tôt on part meilleure est cette retraite. De nombreux collègues signalent que la transition d'une vie active à la retraite fut très difficile voire déchirante; beaucoup ont vite perdu la plupart de leurs amis; d'autres se sont retrouvés désorientés ou oisifs, ne sachant pas comment et quand commencer, et certains sont passés d'un projet à l’autre.

Avoir un plan de retraite réaliste est essentiel pour éviter les surprises et faire face aux problèmes qui surviennent. Bien sûr, dans le « pipeline » de la retraite, on devrait avoir plus de réponses que de questions sur où s’installer, comment rester actif, comment construire un nouveau réseau, même s’il est parfois difficile de se faire de nouveaux amis. Il ne faut négliger aucune piste.

Le timing est essentiel: un plan de retraite devrait être élaboré au moins cinq ans à l’avance et sa mise en œuvre entamée au moins trois ans avant la date de la séparation.

Les éléments de ce plan sont les suivants : • Installation: votre résidence doit répondre à la plupart de vos besoins et à ceux de vos proches; Vous

pourrez donc changer de maison, de ville ou même de pays.• Santé: il est essentiel d’avoir un accès facile à des établissements de santé fiables et d’avoir une activité

physique régulière.• Enfants: s'occuper de nos enfants (qui pourraient bien être adultes!) pendant notre retraite est un

bonheur. Beaucoup d’entre nous les avons sacrifiés pour poursuivre nos carrières.• Interactions avec les parents et les voisins: dans la plupart des communautés, au nord comme au sud, un

retraité est considéré comme un homme ou une femme sage. Un seul mot de vous est précieux.• Restez connecté: mettez à jour votre liste de contacts (numéros de téléphone, courriels, réseaux sociaux),

Prenez l’initiative d’appeler et d’envoyer des textos. Faites entendre votre voix, partagez vos idées sur des forums en ligne pertinents.

• Concentrez-vous sur ce que vous savez faire le mieux, par exemple peindre, écrire pour partager vos expériences et votre vie, faire profiter la communauté de vos talents par le mentorat, le coaching, la prise de parole. Faire partie d'un conseil d'administration pourrait aussi être psychologiquement enrichissant.

Matthieu Kamwa

Matthieu Kamwa a pris sa retraite de l'OMS en 2012. Il était responsable du Programme d’éradication de la poliomyélite en Afrique. D'avril 2017 à mars 2018, il a été invité à assumer les fonctions de représentant de l'OMS a.i. en Tanzanie. Actuellement consultant principal en santé mondiale, professeur auxiliaire à la faculté de santé de l'Université York à Toronto. Directeur au conseil de la Coalition canadienne pour la recherche en santé mondiale.

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

IN MEMORIAM

21

Décès récents1 d’anciens membres du personnel de l'OMS signalés à l'AOMS

1 Nous remercions l’UNJSPF qui nous a adressé la présente notification de décès, qui couvre le quatrième trimestre 2018. Nous essayons d’éviter les répétitions ou les omissions. Nous nous excusons toutefois au cas où cela se produirait. Notre politique éditoriale consiste à citer une seule fois les noms figurant sur la liste reçue, que l’on ait déjà publié ou non une notice nécrologique, qu’elle apparaisse dans ce numéro ou dans un prochain.

Bosc Jacqueline-Anni 15.11.2018

Brevik Kare 08.10.2018

Buenaventura Fe U 09.11.2018

Cachia Joan 07.11.2018

Dier Kathleen A 03.10.2018

Drabo Djiro 02.11.2018

Esono Nguema Amadeo 15.07.2018

Frier Roseamond 09.10.2018

Gandhi Om Prakash 16.12.2018

Gebru Mulugeta 28.04.2018

Griffin Barbara 17.09.2018

Guyonnet Jean-François 03.12.2018

Jensen Ingrid Anna 15.12.2018

Kamara Joseph A 22.12.2018

Lion Roger R 07.10.2018

Lisk-Anani Elma L M K 15.11.2018

Lord Rexford 09.10.2018

Martins Izaias Lucio 18.11.2018

Mason John Beverly 28.08.2018

Maul Arthur B 19.05.2018

Meili Rose L 11.10.2018

Mya Tu 06.08.2018

Nukuro Ezekiel 04.12.2018

Paloscia Riccard Elaine Inconnu

Partow Farouk 31.10.2018

Peterschmitt Ilse 07.09.2018

Pinedo-Arrue Celia 06.03.2018

Ponce Malaya B 18.05.2018

Pont De Jimenez Montserrat 02.10.2018

Prat Maurice 15.12.2018

Rafei Uton Muchtar 01.12.2018

Saifullah Mohammad 06.10.2018

Schaltegger Marguerite 17.11.2018

Shu Guoqing 14.09.2018

Soe Hlaing Doreen Ann 16.10.2018

Umenai Takusei 10.12.2018

Viladegut Herrera Angel 11.10.2018

Wig Narendra N 12.07.2018

Joan Cachia, née en 1939, décédée le 7 novembre 2018 à Malte

C’est avec une grande tristesse que nous avons récemment appris le décès à 79 ans de Joan Cachia, suite à des complications de la maladie de Parkinson, qui avait assombri ses dernières années.

Joan est née et a grandi à Malte. Après avoir terminé ses études, elle a commencé sa vie

professionnelle en tant que professeur remplaçante dans une école publique. Joan a quitté Malte en 1970 pour travailler avec le Conseil de l'Europe à Strasbourg, où elle est restée 12 ans. Son dernier poste a été comme secrétaire du président de l'Assemblée parlementaire. Après une courte pause,

elle a rejoint l'OMS à Genève, où elle a travaillé dans la recherche et la lutte contre les maladies tropicales, avant de prendre sa retraite en 1999 à Malte où résidait sa famille proche.

Ses collègues se souviendront d’elle pour sa compétence et son efficacité, son grand sourire et son don d’amitié. C’était une grande "raconteuse", faisant d’événements simples personnels des événements incroyablement comiques! Elle était très cultivée et, jusqu’à ce qu’elle perde sa mobilité, on pouvait toujours connaître, où qu’elle habitât, les pièces de théâtre, concerts, expositions en cours.

Elle manquera beaucoup à sa famille et à ses amis.

Dev Ray

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

22

David Payne, décédé le 21 octobre 2018 au pays de Galles

C'est avec une grande tristesse que nous faisons part du décès du Dr David Payne, spécialiste retraité du paludisme à l'OMS, suite à une pneumonie, après une bataille acharnée contre la maladie de Parkinson, avec le soutien dévoué de Theresa, sa femme bien-aimée.

En 1958, le programme mondial d'éradication du paludisme de l'OMS souffrait d'une pénurie de

personnel de laboratoire sur le terrain. En plus d’une formation intensive prodiguée par le professeur Geigy, cinq spécialistes, dont David, ont été recrutés au Royaume-Uni pour renforcer la mise en œuvre du programme.

Sa première affectation a été la Somalie britannique, où il a rencontré et épousé Theresa. Il racontera plus tard qu’après le mariage, sa nouvelle épouse et lui-même avaient rapidement rejoint un groupe de nomades et avaient « disparu dans la brousse somalienne ». Avec ou sans licence journalistique, c’était typique de ce que certains membres du

personnel de terrain ont fait à l’époque de « l’âge d’or de l’éradication du paludisme ».

Sautons en 1975 : la situation du paludisme dans le monde, déjà grave, empire. L'âge d'or n’est plus qu’un souvenir lointain pour quelques-uns. La résistance de Falciparum aux médicaments habituels déjà forte, augmente. Il faut faire quelque chose, sous peine de voir disparaître toute action des médicaments.

Au cours de son long service, l’engagement de David comme agent de terrain et enseignant par excellence était bien connu, très respecté et englobait l'ensemble de ses méthodes et capacités. qu’il pouvait maintenant pleinement utiliser au Siège de l’OMS, à Genève.

En collaboration avec Walter Wernsdorfer à Genève et ses collègues dans le monde, il a mis au point un kit de test de sensibilité in vitro de micro-médicaments et une technique permettant de contrôler la résistance dans des programmes donnés.

David était à juste titre fier de ses 34 années de service à l’OMS dans les 45 pays où il avait travaillé, acquérant et diffusant sa vaste expérience dans toutes les facettes du paludisme : contrôle, diagnostic et formation.

C'est son héritage durable.

John Storey

Phot

o : P

enar

th T

imes

Jean-Claude Lataste, né en 1937, est décédé le 4 novembre 2018 en Suisse

Jean-Claude Lataste, né à Bayonne, en France, est décédé à la Clinique Joli-Mont à Genève. Après ses premières années à Paris, il déménage à Brazzaville avec ses parents en 1954. Il y poursuit ses études par correspondance et effectue son service militaire au Congo, après quoi il occupe divers emplois. Il rejoint

AFRO en 1959, d’abord dans la finance, avant de passer rapidement au budget. En 1965, il rencontre et épouse Dorothée. En 1967, il est muté au Siège,

toujours au budget, où il reste jusqu'à sa retraite en 1997. Beaucoup se souviendront de Jean-Claude pour sa gentillesse, son efficacité, sa générosité, et ses plaisanteries malicieuses. C’était un siffleur invétéré, mais ses collègues n’ont jamais été en mesure d’identifier les airs qu’il sifflait !

Dans sa jeunesse, Jean-Claude a pratiqué de nombreux sports (ski nautique, natation, handball, cyclisme, rugby et tennis de table) et y a excellé. Ses dernières années ont cependant été consacrées à de longues promenades au bord de la mer et en forêt.

Jean-Claude laisse derrière lui Dorothée, leur fille Catherine et trois petits-enfants.

Richard Saynor

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

23

De toutes les activités professionnelles que le Docteur C. P. Ramachandran a entreprises, aucune ne lui a donné autant de satisfaction que ses 18 ans à l’OMS (1979–1996) et les rôles qu’il a pu jouer plus tard au sein de programmes

stimulés par ce travail.

Né et éduqué en Malaisie, CP poursuivit ses études à Madras, Londres, Liverpool et La Nouvelle Orléans, puis revint à l’Institut de Recherche Médicale (Kuala Lumpur), tout d’abord comme chercheur associé puis, en 1967, comme Chef pour la Recherche et le Contrôle de la Filariose. Il poursuivit ses recherches à l’Université Pulau Pinang (devenue University Sains Malaysia) jusqu’à ce qu’il soit appelé à rejoindre le Programme Spécial de Recherche et de Formation en Maladies tropicales à l’OMS (TDR) en 1979 – d’abord à la tête du Groupe de Renforcement de la Recherche (TDR/RSG) puis comme Chef pour la Recherche et la lutte contre la filariose conjointement à TDR et au Département pour la lutte contre les maladies tropicales de l’OMS (CTD).

C’est cette plateforme qui a permis le double héritage professionnel de CP ! Tout d’abord, enseignant toujours dévoué, CP a mené une campagne offensive pour renforcer les institutions de recherche centrées

sur les « maladies TDR » et a soutenu la formation de jeunes scientifiques qui sont maintenant chefs de file responsables de l’excellence actuelle et future de la recherche en santé dans les tropiques et ailleurs. Deuxièmement, CP a mené de façon si efficace la recherche sur les filarioses que non seulement des médicaments ont été découverts pour la prévention et le traitement de ces maladies, mais des stratégies épidémiologiques ont pu être formulées pour viser leur élimination. Ont suivi une résolution de l’OMS et un soutien sans précèdent de l’industrie pharmaceutique et d’autres bailleurs qui ont abouti à la création du programme mondial d'élimination de la filariose lymphatique et d’autres programmes semblables sur les maladies tropicales négligées (NTDs). C’est vraiment un héritage extraordinaire que CP nous a laissé !

Envers sa famille (épouse Githa, fille Sunita, fils Sunil) CP ressentait beaucoup d’amour et de fierté. Il s’est aussi beaucoup dévoué aux étudiants qu’il formait, aux institutions universitaires qu’il dirigeait, aux sociétés scientifiques qu’il présidait et même à son club social de Kuala Lumpur. Sa générosité d’esprit, sa sensibilité aux besoins des autres, son rôle de provocateur, son esprit et sa bonne humeur - resteront des souvenirs précieux pour ses amis et collègues.

Eric Ottesen

C. P. Ramachandran, né en 1936, décédé le 12 janvier 2019 en Malaisie

Stanislaw Tarkowski, né en 1935, décédé le 21 janvier 2019

C'est avec une grande tristesse que nous avons fait nos adieux au professeur Stanislaw Tarkowski, plus de 20 ans après sa retraite de l'OMS.

Stan a rejoint le Bureau régional européen de l'OMS en 1981 en tant que scientifique au sein de l’important programme sur la santé et

l’environnement. Succédant à Ian Waddington au poste de directeur du Département de

l’environnement et de la santé en 1988, il eut à jouer un rôle central dans la préparation et le suivi de la première conférence ministérielle sur l’environnement et la santé à Francfort, Allemagne, en 1989.

Cette conférence eu lieu à peine un mois après la chute du mur de Berlin; elle a suscité un élan considérable avec l'adoption de la Charte européenne de l'environnement et de la santé et le lancement d'un processus ministériel qui reste très dynamique. La deuxième conférence ministérielle en 1994 à Helsinki, a été organisée sous la direction de Stan. Ce processus a contribué à rendre l'Europe plus saine et plus sûre en fournissant une plate-forme régionale durable permettant de réunir aux niveaux national et

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

24

Zbigniew Pawlowski est né le 29 juillet 1926 en Pologne, où il est décédé le 27 janvier 2019

Diplômé en 1951 de l'Académie de médecine de Poznań, il y obtient dix ans plus tard un doctorat en maladies parasitaires. Il est nommé professeur en 1977 et reçoit en 2009 un doctorat honoris causa de l'Université de Varsovie pour sa contribution au développement de la parasitologie médicale en Pologne.

Il était l'auteur de plus de 700 publications scientifiques, membre de plusieurs organismes scientifiques internationaux, ainsi que rédacteur en chef de revues professionnelles; il est resté jusqu'à la fin de sa vie pleinement impliqué dans des projets scientifiques.

En 1964, après avoir suivi un cours à l’Institut de médecine et hygiène tropicale de Liverpool, le Dr Pawlowski s'intéresse aux maladies tropicales. Au milieu des années soixante-dix, l’OMS cherchait à intensifier ses efforts dans la lutte contre les maladies parasitaires, ce qui lui permit d’être embauché en tant que médecin-chef du programme de lutte contre les maladies parasitaires en 1979. À son départ en 1986, la section Infections parasitaires intestinales était

solidement établie et des directives sur la prévention et la lutte contre les infections parasitaires mises en place dans de nombreux pays. Le Dr Pawlowski avait de nombreux talents, mais le plus important était sans aucun doute sa capacité à mobiliser les gens autour d'un projet et à apporter des changements.

À son retour en Pologne, il s’intéressa de plus en plus au manque de formation en médecine tropicale. En 1992, il crée la fondation Redemptoris Missio, qui vise à promouvoir la santé internationale. Après des débuts modestes - quelques cours aux étudiants en médecine, la Fondation est devenue une organisation non gouvernementale à part entière fournissant une assistance aux établissements médicaux de 23 pays.

Ces dernières années, parallèlement à ses activités médicales, le Dr Pawlowski s’est intéressé à l'histoire de sa famille, ce qui l’a conduit à publier une autobiographie complète en polonais « Mes 90 ans en quelques centaines de pages » (2017) dans laquelle il mentionne affectueusement ses nombreux amis et collaborateurs de ses années à l'OMS.

Zbigniew Pawlowski laisse derrière lui son épouse, Eugenia, son fils Jan, ses trois petits-enfants et sa fille Magdalena.

Alina Pawlowska (sa fille)

international les secteurs de la santé et de l'environnement afin de mieux protéger la santé. Il est important de noter que le processus a débouché sur des engagements et des actions politiques et a permis la participation active de nombreuses parties prenantes.

Après sa retraite en 1995, Stan a poursuivi sa brillante carrière professionnelle jusqu'en 2003 à la tête du Département des risques pour la santé liés à l'environnement à l'Institut de médecine du travail de Lodz, en Pologne. De 2004 à 2013, il a été professeur à l'École de santé publique de cet organisme et chef

du centre collaborateur OMS. De 2000 à 2010, il a été président de la Société polonaise de santé publique et de 2009 à 2010 président de l'Association européenne de santé publique.

Membre du Collegium Ramazzini, association d'élite de scientifiques dans le domaine de la santé et de la protection de l'environnement, il laisse une réputation de grand professionnel, mais avant tout d'une personne remarquable et d'un collègue merveilleux.

Michal Krzyzanowski et Wilfried Kreisel

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

25

EXPOSITION

César et le Rhône. Chefs-d’œuvre antiques d'ArlesMusée d’art et d’histoire, Genève8 février 2019 – 26 mai 2019

Cette exposition présente une sélection de chefs-d'œuvre prêtés par le Musée départemental Arles antique (MDAA). Elle témoigne des relations étroites entre Genève et Arles, connu comme la Rome des Gaules. Le lien qui les unit est le Rhône, ce fleuve majestueux qui débouche du lac à Genève et traverse Arles en se rapprochant de la fin de son long voyage vers la mer. La proximité d’Arles de la Méditerranée en a fait une plaque tournante du commerce par voie fluviale.

Des fouilles effectuées ces dernières années ont mis au jour une grande quantité d’objets utilisés par les habitants d’Arles. Quelques 431 articles, dont beaucoup sont d’une grande qualité artistique, et d’autres plus banales utilisés dans la vie courante, sont actuellement exposés au Musée d’art et d’histoire de Genève.

Jules César est une figure très importante de l'histoire de Rome ; au Forum près du Capitole on peut voir les ruines du Sénat où César a été tué. Il est bien connu des étudiants de latin qui suivent ses conquêtes des régions de la Gaule, en traduisant son ouvrage « De Bello Gallico » (La Guerre des Gaules).

Le nom de César dans le titre de cette exposition souligne son rôle dans la conquête romaine de la région, où il vint combattre les Helvètes qui tentaient de s’installer près de Bordeaux. César et ses troupes ont envahi Genève en 58 av. J.-C. et ont détruit le pont sur le Rhône pour empêcher les Hélvètes de s'enfuir. Cela lui donna aussi le prétexte pour envahir la Gaule. En 46 av. J.-C., il fonda la colonie romaine d'Arles pour les vétérans de la sixième légion de Tibère Claudius Nero ; le développement d'Arles qui s'ensuivit fut pacifique et prospère.

L'exposition est divisée en cinq sections thématiques. À l'entrée, le visiteur est accueilli par une statue en bronze

représentant « le captif », un prisonnier capturé par les Romains. Sa tête levée témoigne d’une fierté rare. La statue a été trouvée dans les eaux boueuses du Rhône, à Arles. Les sédiments du fleuve ont protégé la statue et une fouille minutieuse a permis de la retrouver pratiquement intacte. Elle est exposée à côté d'une magnifique « Tête de déesse avec diadème », également retrouvée dans le Rhône, à Genève, en 1884. Son marbre resplendissant pourrait bien être de Carrare.

La première section présente des objets trouvés dans le Rhône et aux Saintes-Maries-de-la-Mer, ainsi qu’une péniche gallo-romaine à fond plat (Arles Rhône 3), type de péniche utilisée pour le commerce fluvial de marchandises. Elle a été découverte en 2008 dans le Rhône et est exposée à côté de magnifiques amphores, si bien conservées que nous pouvons encore lire les étiquettes détaillant le contenu. Le plus frappant est leur couleur d’un blanc pur.

La deuxième section comprend des statues parfaitement proportionnées d'Apollon et d'Hercule. Des objets très inhabituels sont exposés ici, y compris

de petites pipettes, que les clients pouvaient utiliser pour goûter le vin avant de l’acheter. Une étiquette indique le nom d'un vin blanc « l'Albanum », un vin encore produit à Albano, un village situé près de Rome. A côté on découvre un magnifique coffre en bois et métal dont la fonction reste à déterminer.

La troisième section dévoile la ville « romanisée » avec tous les éléments qui caractérisent l’influence des Romains : statues et décorations ornant des théâtres et des lieux de rencontre publics. Le plus frappant est la grande statue de la Vénus d’Arles qui ornait le mur de la scène du théâtre. Sculptée dans du marbre et mesurant deux mètres, elle est empruntée au musée du Louvre. Elle fut découverte en 1651 et offerte au roi Louis XIV pour être Vénus d’Arles, 1er siècle après JC

Photo : © Musée du Louvre

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

26

exposée à Versailles. Cette Vénus a inspiré de nombreux poèmes d'écrivains du monde entier. On

pense qu'il s'agit d'une copie romaine d'un original grec de Praxitèle.

La quatrième partie contient des portraits d'hommes influents, offrant aux visiteurs l'occasion de s'interroger sur la valeur des idées apportées par les Romains. Dans cette salle, le point culminant de l'exposition est « Le buste de Jules César », découvert à Arles en 2007 et considéré être celui de César, après avoir comparé son profil aux pièces de monnaie frappées pour la première fois en 44 av J.C. Une présentation spéciale permet au visiteur de pouvoir comparer.

La cinquième section montre les itinéraires de quatre voyages de personnes vivant à Genève à l’époque romaine. Des destins tragiques comme en témoignent les inscriptions sur les stèles funéraires, découvertes dans la cour du Musée d’art et d’histoire de Genève, et parfaitement restaurées.

Enfin, pour souligner l’héritage des Romains à Genève, une carte apposée au sol du musée indique les sites de la ville où des vestiges de son passé romain ont été découverts. Beaucoup moins visibles qu’à Arles, ils restent ensevelis sous nos pieds.

Laura Ciaffei

AOMS: FONCTIONS DU COMITÉ POUR L'EXERCICE BIENNAL

Composition du Bureau et principales fonctions du Comité exécutif de l’AOMS 2018–2020

Président : Jean-Paul Menu

Vice-Présidents : Sue Block Tyrrell et Dev Ray

Administratrice : Michèle Bernard Evans

Trésorière : Anne Yamada

Trésorier adjoint: Keith Wynn

Nouvelles trimestrielles : Keith Wynn, rédacteur en chef (voir à la page 3)Pensions : Dev Ray et Barbara FontaineAssurance-maladie : Jean Paul Menu et Ann Van Hulle-Colbert (représentant aussi les retraités aux comités de gestion de l’Assurance-maladie); Pascale Gilbert-Miguet. Vous pouvez aussi écrire à shi.retreps@who.int.Relations avec la Plateforme, organisation genevoise de seniors : David Cohen et Pia Soto Cannata Mei.

Liste des membres, adhésions et site web : Anne Yamada, Keith Wynn et Pia Soto Cannata Mei.Assistance sociale aux membres : Sue Block Tyrrell, Anne Yamada, Maria Dweggah et Pia Soto Cannata Mei.Voyages AOMS : David Cohen, Laura Ciaffei et Charles Hager (consultant externe).Relations avec le Centre local d’information et de coordination (CLIC) de Gex : Michèle Bernard Evans.Relations avec l’Association coordination médico-sociale personnes âgées (ACOMESPA) à Saint-Julien-en-Genevois : Pascale Gilbert-Miguet.

Vos demandes, par lettre, courriel ou téléphone qui sont adressées à notre bureau (voir à la page 3) seront transférées et traitées par la personne concernée, même si vous n’avez pas spécifié de nom particulier.

Le buste de Jules César, 1er siècle avant JC

Photo : © Musée départemental Arles antique

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

27

UN CENTENAIRE PARMI LES ANCIENS DE L’OMS

Mon travail à l’OMS me permet parfois de faire de belles rencontres.

Depuis quelques années déjà, je voyais le Dr Thomas Barns, un membre de notre communauté des Anciens en Thaïlande, principalement pour raisons administratives liées à sa pension. Cette année est un peu spéciale car le Dr Barns a célébré son 100ème anniversaire le 6 février. Je n’ai pas manqué l’occasion de lui rendre visite, ainsi qu’à son épouse Teresa (Granny), qui elle, a fêté ses 99 ans le 17 février. Accompagnée de deux de mes collègues thaïlandais, Tom et Manao, nous lui avons remis un bouquet de fleurs offert par l’Association des Anciens de l’OMS ainsi que le certificat d’une donation faite à la Fondation Dulabhatorn, créée par un retraité décédé en 2017, le Dr Brian Doberstyn, (http://www.dulabhatornfoundation.com/).

Le Dr Barns est un gynécologue obstétricien de formation. Il a travaillé à l’OMS de 1971 à 1978, dans le bureau régional de Delhi et bureau du Sri Lanka. Il a aussi travaillé en tant que consultant au Bangladesh.

Avant de collaborer avec l’OMS, il était professeur au Christian Medical College de Vellore, en Inde. Il aime

me raconter qu’il a enseigné à de futurs infirmiers, en hindi, qu’il a dû apprendre sur place. Il y a aussi rencontré Mère Teresa avec qui il a travaillé à Delhi.

Le Dr Barns se dit très heureux et reconnaissant de la vie qu’il a eue. Ses yeux pétillent lorsqu’il parle de sa carrière, de ses aventures, de ses rencontres ou de la carte que lui a envoyée la Reine Elizabeth II à l’occasion de son centenaire. Il me fait sourire quand il me demande d’essayer d’entrer en contact avec son secrétaire à Delhi. Quand je lui demande quel âge il devrait avoir, il me répond très simplement : « Quelques années de plus que moi … ! ».

Je lui souhaite de continuer de profiter de la vie et parsemer la joie et le rire auprès des personnes qui l’entourent. Je pense particulièrement à sa chère épouse, Teresa, qui est alitée depuis l’AVC qu’elle a eu l’année passée.

Je ne terminerai pas cet article sans vous dévoiler un petit secret de longévité et bonne santé que nous avons appris d’une de ses aides et qui nous intéresse sans doute tous. Le Dr Barns reste très actif sur le plan intellectuel : il écoute chaque jour des livres audios et regarde des vidéos éducatives sur YouTube. Et boit un petit verre de whiskey ou de rhum par jour ! A bon entendeur…

Isabelle WalhinAdministrative Officer, WHO Thailand

Dr Thomas Barns a célébré son 100ème anniversaire le 6 février 2019

Isabelle Walhin, Kanpirom Wiboonpanich (Manao) et Ritthi Noinumnon (Tom) ont rendu visite au Dr Thomas Barns le jour de son anniversaire. Tom a pris la photo.

Les anciens de l'OMS vivant en Thaïlande, y compris le Dr Barns, se sont

réunis à l'OMS le 26 février à l'invitation d' Isabelle Walhin.

QNT 115AOMS Nouvelles trimestrielles avril 2019

28

Le réaménagement du site de l'OMS se poursuit à un rythme soutenu. (Photos : Sue Block Tyrrell)

Ci-dessous, nous faisons nos adieux au Bâtiment V délabré, maintenant détruit jusqu’au sol pour laisser la place à

un embranchement (en partie sous tunnel) menant de l’autoroute vers les sites des organisations internationales…

et sur cette photo, nous souhaitons la bienvenue au nouveau Bâtiment B, ou tout au moins nous pouvons apprécier

la taille des fondations et les espaces des fondations et sous-sols, qui prennent forme maintenant très rapidement.