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Frédéric Cessy - Conseil http://clubutilisateursoracle.org/ Groupe de travail Gestion des Actifs Logiciels Le Licencing Oracle et le Cloud Mercredi 10 juin 2015 Multiburo Trocadéro 14 avenue d’Eylau Paris 16 ème Frédéric CESSY Consultant Indépendant Expert licencing Oracle

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Frédéric Cessy - Conseil

http://clubutilisateursoracle.org/

Groupe de travail

Gestion des Actifs Logiciels

Le Licencing Oracle et le Cloud

Mercredi 10 juin 2015

Multiburo Trocadéro

14 avenue d’Eylau

Paris 16ème

Frédéric CESSY Consultant Indépendant – Expert licencing Oracle

Frédéric Cessy - Conseil

• Tour de table / présentations,

• Introduction - Rappel & définitions,

• Application des règles Oracle en environnements virtualisés

• Impact du cloud sur le licencing Oracle

• Focus sur les offres db Oracle / Cloud

• Conclusions

• Programme de la prochaine séance

Sommaire

Frédéric Cessy - Conseil

• Participants au Groupe de travail :

‒ In situ,

• Animateur du Groupe pour l’AUFO :

‒ Frederic Cessy, Consultant Indépendant – Expert licencing Oracle

[email protected]

06.65.82.20.67

@fredericCessy

Tour de table

Frédéric Cessy - Conseil

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Introduction Rappel & définitions

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• 70% des DSI envisagent une stratégie Cloud,

• Quelques affirmations entendues récemment :

– « Quand tout sera dans le Cloud, il n’y aura plus besoin de SAM ! »

– « Avec le Cloud c’est la fin des problèmes de non-conformité ! »

– « Nous mettons tout dans le Cloud, plus besoin de gérer les licences ! »

– « Le Cloud va régler mes problèmes avec les licences logicielles ! »

Le Cloud Computing et le SAM

Frédéric Cessy - Conseil

29/06/2015 2014 © EASYTEAM - Tous droits réservés 6

• Désigne un ensemble de processus qui consiste à utiliser la puissance de calcul et/ou

de stockage de serveurs informatiques distants à travers un réseau.

• Ces ordinateurs serveurs sont loués à la demande, le plus souvent par tranche

d'utilisation selon des critères techniques (puissance, bande passante…) mais

également au forfait.

• Le cloud computing se caractérise par sa grande souplesse d'utilisation : il est possible

de gérer soi-même son serveur ou de se contenter d'utiliser des applicatifs distants.

• En fonction du niveau de service choisi :

– SaaS (software as a service)

– PaaS (platform as a service)

– IaaS (infrastructure as a service)

Cloud Computing – définitions

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cloud_computing

Frédéric Cessy - Conseil

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Rappel des règles de tarification basiques

Les Environnements

L’usage des Options de la DB

L’usage des Outils d’Admin.

Les Minima

Partitionnement / Virtualisation

L’architecture

Intra / Extra net / Internet

Tous les environnements où les logiciels Oracle sont installés et/ou fonctionnent doivent être sous licence (standby, test, développement, production …),

Le nombre de licences pour les Options (Real Application Cluster, Partitioning, OLAP) doit être égal au nombre de licences du produit auquel elles sont liées

Le nombre de licences des logiciels Administration Pack (Diagnostic, Tuning, Change Management, Configuration Management ) doit être égal au nombre de licences de la base de données administrée.

Pour Oracle Enterprise un minimum de 25 NUP par Processeur cœurs doit être respecté.

Seul le partitionnement Matériel est reconnu par Oracle. Si partitionnement logiciel (Soft partitioning) Oracle prend en compte le nombre total de processeurs de la machine.

Si un système matériel ou logiciel de multiplexage ou équivalent est utilisé, le nombre d'Utilisateurs Nommés Plus est mesuré à l'entrée dudit système.

Si le Nombre d’utilisateurs n’est pas quantifiable (Appli Web, training, …) l’usage doit être couvert au niveau de la machine par une licence « Processeur ».

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Rappel - Définition de la licence Processeur

• Processeur (Processor):

– Signifie tous les processeurs sur lesquels les logiciels Oracle sont installés

et/ou s'exécutent

– Les logiciels dont l'unité de tarification est le processeur peuvent être accédés par vos

utilisateurs internes (y compris mandataires et sous-traitants) et par vos utilisateurs tiers.

– Le nombre de licences requises sera déterminé en multipliant le nombre total de processeurs

coeurs par le nombre de processeur coeurs par un facteur de tarification du processeur coeur

figurant au Tableau Processor Core Factor, accessible à http://oracle.com/contracts.

– Tous les processeurs cœurs sur des puces multicoeurs pour chacun des logiciels licenciés

doivent être additionnés avant de multiplier par le facteur correspondant et chaque fraction doit

être arrondie au nombre entier supérieur.

– Pour les licences de logiciels Oracle dont la dénomination du produit inclut Standard Edition

One ou Standard Edition, un processeur est comptabilisé à l’équivalent d’une prise occupée.

Toutefois, dans le cas de modules multi-puces, chacune des puces du module multi-puces est

comptée comme une prise occupée.

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• Le Partitioning se dit d’une technologie permettant de partager la puissance

CPU d’un ou plusieurs serveurs en sections fonctionnant comme autant de

système indépendant,

• Plusieurs technologies de virtualisation permettent de gérer ainsi des serveurs

virtuels avec plusieurs degrés de flexibilité,

• Parmi ces solutions Oracle identifie les techniques de partitionement selon 3

types:

– Soft Partitioning,

– Hard Partitioning,

– Oracle Trusted Partitions for Oracle Engineered System.

Les exceptions : « Oracle Partitioning Policy *»

*Cf. http://www.oracle.com/us/corporate/pricing/partitioning-070609.pdf

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Point sur la virtualisationVs. règles Oracle

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• Techniques de virtualisation « Soft Partitioning »

– Technologies flexibles permettant de gérer les ressources machine en

modifiant l’allocation de CPU très facilement,

– Exemples : Solaris 9 Resource Containers, AIX Workload Manager, HP

Process Resource Manager, Affinity Management, Oracle VM, and

Vmware,

Soft Partitioning n’est pas reconnu par Oracle pour déterminer

et/ou limiter le nombre de licence des serveurs.

Le « Soft Partitioning » **Source http://www.oracle.com/us/corporate/pricing/partitioning-070609.pdf

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• Exemple d’un cluster Oracle sous Vmware 5.0 :

*Capacité maximum de 2 sockets pour chaque serveur

Exemple de « Soft Partitioning »: Vmware 5.0

24 licences Proc SE1

Estimation

12 serveurs de 2 Sockets* occupés (8 cores) = 24 Proc

SE1

SE1

Cluster Oracle

6X Intel Xeon E5-26xx

Prod

Pra

6X Intel Xeon E5-26xx

8 cores

8 cores

SE1

SE1

Cluster Appli

5X Intel Xeon E5-26xx

Prod

Pra

5X Intel Xeon E5-26xx

8 cores

8 cores

SE1

SE1

Cluster SQL

3X Intel Xeon E5-26xx

Prod

Pra

3X Intel Xeon E5-26xx

8 cores

8 cores

SE1

SE1

Cluster Infra

4X Intel Xeon E5-26xx

Prod

Pra

4X Intel Xeon E5-26xx

8 cores

8 cores

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• A partir de Vmware 5.1

• Tous les hosts de tous les vCenters connectés au shared storage doivent être comptés,

Cette architecture demanderait non pas 24 Proc SE1 pour le cluster Oracle,

Mais 72 Proc SE1 pour couvrir l’ensemble des serveurs connectés

SE1

SE1

Cluster Oracle

6X Intel Xeon E5-26xx

Prod

Pra

6X Intel Xeon E5-26xx

8 cores

8 cores

Exemple de « Soft Partitioning »: Vmware 5.1+

SE1

SE1

Cluster Appli

5X Intel Xeon E5-26xx

Prod

Pra

5X Intel Xeon E5-26xx

8 cores

8 cores

SE1

SE1

Cluster SQL

3X Intel Xeon E5-26xx

Prod

Pra

3X Intel Xeon E5-26xx

8 cores

8 cores

SE1

SE1

Cluster Infra

4X Intel Xeon E5-26xx

Prod

Pra

4X Intel Xeon E5-26xx

8 cores

8 cores

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• Depuis la 5.1 tous les hosts de tous les vCenters connectés à un même

shared storage doivent être comptés.

• Et cela même si le client a partitionné le storage, car Oracle ne reconnait pas

de "storage partitioning" technologie.

• Suggestion :

– La solution consiste à mettre en place un storage dédié et non pas partitionné,

– Ce sera accepté par Oracle dès lors qu’il y a aussi un Vcenter dédié.

• Attention, ce principe est valable pour la 5.1 mais peut ne plus être

applicable dès la 6.0 qui facilite encore les mouvements des Vcenters. Mais

à ce sujet je n’ai pour l’instant aucune confirmation.

Suggestions sur l’environnement Vmware ciblé

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• Oracle considère les techniques de virtualisation

« Hard Partitioning »

– Segmentation physique d’un serveur, chaque segment disposant de ses

propres CPUs, operating system, boot area, memory, …

– Exemples : Physical Domains, Solaris Zones, LPAR, Micro-Partitions

(capped only), vPar, nPar, Integrity Virtual Machine (capped partitions

only),…

Hard Partitioning est reconnu par Oracle pour déterminer et/ou

limiter le nombre de licence des serveurs.

Le « Hard Partitioning » ** source http://www.oracle.com/us/corporate/pricing/partitioning-070609.pdf

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• Un environnement virtualisé AIX:

– Un pool dédié à Oracle avec lpar non cappé

– Toutes les instances Oracle sont en Enterprise Edition

Exemple de « Hard Partitioning »:

EE

Cluster Oracle

VM – 6 CPU

EEVM – 3 CPU

EEVM – 3 CPU

Serveur physique

16 CPU

CPU in sharedPool 7 Cpus

Frédéric Cessy - Conseil

Règles appliquées par Oracle

Comptage des Processeurs

Dual-Core2 cores * core factor eg. 0.5 = 1 Processor (DB EE).

1 occupied socket = 1 Processor (DB SE/SE1).

L3

P P

L2

P P

L2

L3L3

P P

L2

L3

P P

L2

P P

L2

L3 L3

P P

L2

P P

L2

L3

Processor Core (8 way)

Multi-Chip Module (MCM)

8 cores * core factor eg. 0.5 = 4 Processors (DB EE).

4 occupied sockets = 4 Processors (DB SE). Maximum capacity 1 MCM (SE).

Processor Core(2 way) Processor Core (4 way)

Quad-Core Module (QCM)4 cores * core factor eg. 0.5 = 2 Processors (DB EE).

2 occupied sockets = 2 Processors (DB SE/SE1).

Maximum capacity 2 QCM (SE) and 1 QCM (SE1).

Frédéric Cessy - Conseil

Les concepts du Partitioning IBM

Deux notions à considérer :

1. Dedicated SMT : partition dédiée, les processeurs sont assignés à

une même partition

2. Shared SMT, les partitions peuvent être :

Capped : la partition accède aux ressources limitée au nombre de

processeur alloué

• Entitled capacity est la capacité réservée à la partition et la limite maximum

d’utilisation d’une partition cappée

Uncapped : la partition accède aux ressources de façon variable selon

les limites fixées

• Virtual Processors est la limite d’utilisation d’une partition uncapped

• Shared Processor Pool est le nombre max de CPU accessibles pour un

LPAR

Frédéric Cessy - Conseil

Exemple d’une analyse LPARSTAT –i

Mode : Uncapped

Entitled Capacity : 0.0

Partition Group-ID : 32770

Shared Pool ID : 0

Online Virtual CPUs : 8

Maximum Virtual CPUs : 8

:

Active Physical CPUs in system : 6

Active CPUs in Pool : 6

La capacité totale est supérieure

au nombre de core défini dans

Active CPUs in Pool.

Cette dernière sera retenue.

# cores pour LPARs dans shared

pool = 6 cores

Mode : Capped

Entitled Capacity : 1.2

Partition Group-ID : 32770

Shared Pool ID : 0

Active CPUs in Pool : 2

Unallocated Capacity : 0.00

Physical CPU Percentage : 50.00%

Unallocated Weight : 0

LPAR 1 Capped

LPAR 2 Uncapped

• Un serveur p570 avec 1 capped, 1 uncapped micro-partitioned LPARs et un dedicated LPAR

LPAR1: 1.2 cores

LPAR2: 6 cores -----------------------------

7.2 cores

Capacité totale pour le Lpar dans

le shared pool

Type : Dedicated-SMT

Mode : Capped

Entitled Capacity : 2.00

LPAR 3 Dedicated

#dedicated cores = 2+ #cores dans shared pool = 6-------------------------------#Cores pour le serveur = 8

EE: 8 * processor factor = arrondi à l’entire supérieur

Frédéric Cessy - Conseil

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• Exemple :

• Méthode

• Vérifier la puissance réelle de la machine physique (16 Cores),

• Vérifier le nombre de CPU disponibles en shared pool (7Cores),

• Faire la somme des CPU virtuels utilisés - Online CPU (12 Cores)

– Considérer le plus petit pour calculer le nombre de licences nécessaires – ici 7 Cores.

– Sur ce nombre de Cores sera appliqué le coefficient correspondant pour déterminer le nombre de

licences (cf. www.oracle.com/us/corporate/contracts/processor-core-factor-table-070634.pdf).

Environnement Virtualisé Aix

EE

Cluster Oracle

VM – 6 CPU

EEVM – 3 CPU

EEVM – 3 CPU

Serveur physique

16 CPU

CPU in sharedPool 7 Cpus

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Cas particulier – IBM Live Partition Mobility

• Live Partition Mobility est une technologie IBM qui permets de déplacer les

partitions logiques d'un système physique à un autre sans être arrêtées.

• La mise en œuvre de Live Partition Mobility, implique que :

– Les deux systèmes soient au minimum en power 6,

– Les systèmes soient contrôlés par IBM Hardware Management Console,

– Les machines disposent de licences PowerVM Enterprise,

– Les OS minimum soient Aix 5.3TL7, Linux RHES 5.1 ou SLES 10.1

– La partition à déplacer utilise que des ressources virtuelles fournies par VIOS,

– Les disques virtuels sont des LUN implantés dans un SAN compatible,

• Position d’Oracle* :

“IBM Power VM Live Partition Mobility is not an approved hard partitioning technology.

All cores on both the source and destination servers in an environment using IBM

Power VM Live Partition Mobility must be licensed.”* Source http://www.oracle.com/us/corporate/pricing/partitioning-070609.pdf

Frédéric Cessy - Conseil

Le « Hard Partitioning » - Restrictions** source : http://www.oracle.com/us/corporate/pricing/partitioning-070609.pdf

Certaines technologies sont reconnues par Oracle comme “Hard

Partitioning” sous conditions :

• Oracle VM Server for x86,

– La migration live des CPU assignés à une VM vers une autre VM n’est pas autorisée,

– Sur les pool de serveurs contenant les CPU assignés, il faut désactiver

• Oracle VM 3, DRS (Distributed Resource Scheduler),

• DPM (Distributed Power Management),

• Oracle VM Server for SPARC,

– Le hard partitioning est assuré en limitant les cores qui peuvent être alloués

dynamiquement au Domain actif, cela implique :

• Une configuration basée sur l’intégralité du CPU vs. une configuration sur le thread,

• De spécifier le nombre maximum de core qui peut être assigné au Domain (cap).

• Oracle Solaris Zones,

• Trois méthodes de gestion des Zones Solaris permettent le hard partitioning :

• Configuration de “dedicated-cpu” dans zonecfg

• Configuration de “capped-cpu” dans zonecfg,

• Affectation des Zones à un pool de ressource basé sur un ensemble fixe de threads

physiques.

Frédéric Cessy - Conseil

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Oracle Trusted Partitions for Oracle Engineered System

• Pour les systèmes approuvés “Oracle Engineered Systems”, Oracle autorise l’utilisation

de Oracle VM Server (OVM) pour limiter le nombre de licences Processeur requises vs.

le nombre de cores physique total.

• Le principe “Trusted Partition” implique l’usage de Oracle Enterprise Manager (minimum

12c Rel.2) et l’installation des agents.

• Sont éligibles :

• Licences: 2 virtuals CPUs (vCPU) sont comptés comme un cœur physique,

• Le client doit donner le maximum de vCpu utilisés à un instant donné,

Oracle Trusted Partitions *Cf. http://www.oracle.com/us/corporate/pricing/partitioning-070609.pdf

Frédéric Cessy - Conseil

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Oracle Trusted Partitions for Oracle Engineered System

• Par exemple, un Exalogic Elastic Cloud X3-2 Half Rack avec

– 32 processeurs de 8 cores chacuns,

– Total de 256 cores soumis à licence.

• Si le client dispose 3 licences pour Weblogic Suite,

– Peut couvrir 6 cores physiques pour un core facteur de 0.5,

• Il pourra utiliser ces licences pour un système “Trusted

Partition”

– A hauteur de 12 vCPU sur l’ensemble des serveurs

(6 cores physiques = 12 vCPUs)

Exemple - Oracle Trusted Partitions

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Impact du Cloud

sur le licensing Oracle

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• Désigne un ensemble de processus qui consiste à utiliser la puissance de calcul et/ou

de stockage de serveurs informatiques distants à travers un réseau.

• Ces ordinateurs serveurs sont loués à la demande, le plus souvent par tranche

d'utilisation selon des critères techniques (puissance, bande passante…) mais

également au forfait.

• Le cloud computing se caractérise par sa grande souplesse d'utilisation : il est possible

de gérer soi-même son serveur ou de se contenter d'utiliser des applicatifs distants.

• En fonction du niveau de service choisi :

– SaaS (software as a service)

– PaaS (platform as a service)

– IaaS (infrastructure as a service)

Rappel : Cloud Computing

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cloud_computing

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• SaaS (software as a service)

– Impact licence réduit au minimum – risque très faible.

– Des applications sont mises à disposition des consommateurs.

• Via un navigateur web ou installées de façon locative sur un PC.

– Un service Saas intégrant de l’Oracle comprend le droit d’usage dans son

abonnement.

• Le fournisseur dispose d’un contrat Oracle de type « hosting » lui permettant

d’inclure des technologies Oracle dans son service.

• L’utilisateur final est lié par abonnement et n’est pas responsable du respect

des règles Oracle et/ ou de la conformité.

Impact du SaaS sur le licensing Oracle

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• PaaS (platform as a service) :

– Exposition au risque de non-conformité important.

– Niveau intermédiaire, machine virtuelle, système d'exploitation et les outils

d'infrastructure sont sous la responsabilité du fournisseur.

– Le consommateur a le contrôle des applications et peut ajouter ses

propres outils.

– Selon le type de service, l’utilisateur final peut :

• Être responsable de la conformité (« bring your own licence »)*.

• Être lié par abonnement à un service incluant le droit d’usage.

* A l’exception des accords spécifiques Oracle (Authorized Cloud Environments), les règles standards sont

applicables.

Impact du PaaS sur le licensing Oracle

Frédéric Cessy - Conseil

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• IaaS (infrastructure as a service)

– Exposition au risque de non-conformité très important.

– C'est le service de plus bas niveau. Il consiste à offrir un accès à un parc

informatique virtualisé.

– Des machines virtuelles sur lesquelles le consommateur peut installer un

système d'exploitation et des applications.

– Des installations packagées de logiciels peuvent être proposées.

– L’utilisateur final est responsable de la conformité.

– A l’exception des accords spécifiques Oracle (Authorized Cloud

Environments), les règles standards sont applicables.

Impact du IaaS sur le licensing Oracle

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• Approved Vendors– Oracle permet un comptage de licences spécifique pour certains environnements Cloud :

• Amazon Web Services

• Amazon Elastic Compute Cloud (EC2) et Amazon Simple Storage Service (S3),

• Microsoft Windows Azure Platform

– Pour ces technologies, le client doit compter chaque CPU virtuel comme un équivalent

Core physique (principe valable pour tout programme Oracle licencié au Processeur).

– Pour les produits de type Enterprise, le « core factor » reste applicable,

– Pour les produits Standard Edition ou SE One, c’est la taille de l’instance qui compte,

– Chaque groupe de 4 Vcpu équivaut à 1 socket (cad 1 licence Proc).

• La SE est éligible pour les environnements de 16 Vcpu maximum (4 sockets),

• La SE1 est éligible pour les environnements de 8 Vcpu maximum (2 sockets),

– Attention : ces licences ne peuvent pas être intégrées à la certification de fin d’un ULA.

Accord Oracle “Authorized Cloud Environments”(Oracle License Mobility Policy)

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En bref - Cloud & exposition au risque de non-conformité

• Pay per Use

– Tâches d’admin. limitées

• Pay per Use

– Tâches d’admin. non limitées

• Bring Your Licences

– Tâches d’admin. limitées

• Bring Your Licences

– Tâches d’admin. non limitées

• Cloud privé / hybride

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Focus sur les offres

Db Oracle / Cloud

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• Amazon RDS (Relational Database Service) permet de configurer, administrer et utiliser une

base de données Oracle,

• Deux modèles de licensing sont envisageables pour Oracle :

– « On-Demand DB Instances (License Included ) »

– « Bring-Your-Own-License (BYOL) »

• En mode License Included,

– Les logiciels Oracle Database ont des licences par AWS.

– Le client paie la puissance machine à l’heure d’utilisation de l’instance db,

– Les fonctionnalités de type DBA sont encadrées

– Disponible uniquement pour : Standard Edition One

Exposition très réduite au risque de non conformité

Database Oracle sur le Cloud – Cas Amazon RDS

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• Logiciels Oracle installés via Amazon Rds en mode Bring Your Own Licenses,

– Disponible uniquement pour : Standard Edition One

– Le prix RDS ne varie pas selon l’édition

Exposition significative au risque de non-conformité :

• Utilisateur responsable de la conformité

• Bénéfice de l’accord « Approved Vendor »

Database Oracle sur le Cloud – Cas Amazon RDS (BYOL)

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• Logiciels Oracle installés sur Amazon EC2,

– Installation possible de tous logiciels.

Exposition importante au risque de non-conformité :

• Tâches d’administration non limitées,

• Utilisateur responsable de la conformité,

• Bénéfice de l’accord « Approved Vendor ».

Database Oracle sur le Cloud – Cas Amazon EC2

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• Avec Azure Microsoft propose des logiciels Oracle

– Des machines virtuelles disposant de logiciels Oracle pré installés,

– Plusieurs types de logiciels et d’éditions disponibles :

• Oracle Database 11g R2 Enterprise Edition

• Oracle Database 11g R2 Standard Edition

• Oracle Database 12c Enterprise Edition

• Oracle Database 12c Standard Edition

• En mode Pay Per Use (license included),

– L’usage du logiciel est inclus à l’abonnement

– Fonctionnalité de type DBA uniquement par programme

• Paiement à l’usage en fonction de la capacité et du/des logiciel(s) choisi(s),

Exposition très réduite au risque de non conformité

Database Oracle sur le Cloud – Cas Azure

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• Logiciels Oracle installés via Azure en mode Bring Your Own Licences,

– Une autre option pour utiliser Oracle sur Azure avec les logiciels préinstallés.

– En BYOL le client doit disposer des licences Oracle ad hoc,

Exposition Significative au risque de non-conformité :

• Les tâches d’administration restent limitées

• Utilisateur responsable de la conformité

• Bénéfice de l’accord « Approved Vendor »

Database Oracle sur le Cloud – Cas Azure

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• Logiciels Oracle installés par le client sur Azure Platform

– Installation possible de tous logiciels.

Exposition importante au risque de non-conformité :

• Tâches d’administration non limitées,

• Utilisateur responsable de la conformité,

• Bénéfice de l’accord « Approved Vendor ».

Database Oracle sur le Cloud – Cas Azure

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• Oracle propose des environnements Database en Pay Per Use

– Nombre d’option et niveau d’édition en fonction de la formule choisie

– L’usage du logiciel est inclus à l’abonnement …….

Database Oracle sur le Cloud – Oracle Cloud*Cf. https://cloud.oracle.com/database?tabID=1406491812773Texte

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• ….. l’utilisateur dispose des accès « root / SYSDBA »,

• Rien ne protège l’installation de produits non prévus, ….

Il existe donc un risque d’utilisation de logiciels non couverts par l’abonnement.

Database Oracle sur le Cloud – Oracle Cloud*Cf. https://cloud.oracle.com/database?tabID=1383678914614

Frédéric Cessy - Conseil

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• En dehors des solutions Amazon et Azure, il n’y a pas d’accord avec Oracle “Authorized Cloud

Environments”,

• Application des règles standards Oracle,

• La majorité des offres repose sur VmWare,

Exposition très importante au risque de non-conformité

4+ millions de serveurs

170k+ serveurs

30% des Infrastructures Cloud

Database Oracle sur le Cloud – Cloud Public

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• Un Cloud privé est destiné exclusivement à une organisation,

• Il est possible de le gérer soi même, ou faire appel à des services fournis par des tiers,

• Dans tous les cas l’utilisateur est responsable de la conformité,

• L’utilisateur doit disposer de ses propres licences,

Exposition très importante au risque de non-conformité

Database Oracle sur le Cloud – Cloud Hybride / Privé

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Synthèse – Bases de données Oracle et le Cloud

Cloud Public Cloud Privé et Hybride

- Azure en PpU- Amazon Rds- PpU Admin via API

- Amazon EC2- Azure Platform Pricing au Vcpu

- Azure en ByoL- Amazon Rds - ByoL Admin via API

- Oracle Cloud Admin direct

- Cloud Public Règles Std

- Cloud Privé/Hybrid Règles Std

PaaSPay per Use,

Licences

included

PaasBring Your Own

licences

IaaSApproved

Partner

IaaSAutres

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Conclusions

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• Il n’y a pas de passage raisonné au Cloud sans SAM :

– Outre le risque de non-conformité, contrôler ses actifs logiciels est

incontournable pour envisager une transition vers le Cloud,

• Eligibilité des contrats et des licences,

• Périmètre géographique,

• Unité de tarification adaptée,

• …

– Nécessité de maîtriser le déploiement actuel pour se projeter dans

l’environnement Cloud cible, sans risquer :

• Le surdimensionnement ou le sous-licensing,

• L’impact des solutions mixées On premises / Cloud.

Un processus SAM efficace implique l’utilisation d’un outil de contrôle.

SAM = un processus clef pour aller vers le Cloud

Frédéric Cessy - Conseil

Les Outils de mesures validés par LMSSource http://www.oracle.com/us/corporate/license-management-services/index.html

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Prochaines séances

Frédéric Cessy - Conseil

Propositions pour les prochaines sessions

Gestion de l’allocation des licences,

Problématique de refacturation,

Comment mesurer efficacement le déploiement et l’usage,

Comprendre les règles de Support,

Maitriser le flux de Support,

Evaluer les risques d’une non-conformité,

Assurer la conformité de son parc logiciel Oracle,

Comprendre les contrats spécifiques (Pool of Funds, ULA, Enterprise …),

Cession d’entités et actifs logiciels Oracle,

Les licences d’occasions,

Oracle Ent Manager 12c et la mesure de l’usage,