le journal | université de la rochelle | automne 2012

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UNIVERSITé DE LA ROCHELLE AUTOMNE 2012 NUMéRO 4 Page : 5 DOSSIER Recherche : des programmes reconnus à l’international > 6-9 • L’Université de La Rochelle en chantiers : le bâti s’agrandit > 10-11 • Tourisme : des formations en plein essor > 4-5 • Diplômes académiques, parcours olympiques > 12-13

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Edition de l'automne 2012 du journal de l'Université de La Rochelle

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Page 1: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

U n i v e r s i t é   d e   L a   r o c h e L L e

Automne 2012nUméro 4

Page : 5

dossier

Recherche : des programmes

reconnus à l’international > 6-9

• L’université de La Rochelle en chantiers : le bâti s’agrandit

> 10-11

• tourisme : des formations en plein essor

> 4-5

• Diplômes académiques, parcours olympiques

> 12-13

Page 2: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

Éditorial

Gérard Blanchard

Président de l’Université de La Rochelle

La rentrée 2012 place l’Université de La Rochelle, comme tous les établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche,

dans l’actualité d’une concertation lancée par la Ministre Geneviève Fioraso, avec pour perspective une loi de programmation de l’enseignement supérieur et de la recherche. Localement, nous avons voulu permettre une participation large à ce processus - à la fois des étudiants, des personnels et des acteurs socio-économiques - en organisant des Assises au sein de l'établissement. Nous nous sommes aussi impliqués dans les Assises territoriales. Ensuite, les universités auront l'occasion de s'exprimer collectivement les 26 et 27 novembre prochain aux Assises Nationales. J'y serai présent en tant que coordinateur des réflexions de la Conférence des Présidents d'Université. L’automne est par ailleurs toujours un moment d’intense activité pour les équipes universitaires. Fort d’une attractivité qui ne se dément pas, puisque les effectifs en première année de licence sont toujours à la hausse, c’est avec une offre de formation revisitée, l’ouverture d’un Pôle Alternance et de nouveaux services mobiles que notre établissement accueille ses étudiants.Enfin, ce début d’année universitaire offre la particularité de faire coïncider les dynamiques de mon second mandat, avec une équipe en partie renouvelée, et le démarrage d’un contrat d’établissement, qui engage l’Université dans un projet à moyen terme. Notre ambition est désormais de tirer parti des avancées obtenues (restructuration de la recherche, outils de pilotage, compétences élargies) pour aller plus loin, avec des perspectives plus qualitatives : gestion des ressources humaines, pilotage stratégique des marges de manœuvre dégagées, investissements pluriannuels, etc.Mais l’heure est aussi aux préparatifs festifs, puisque nous souhaitons marquer l’année 2013, année des 20 ans de l’Université de La Rochelle, comme il se doit, c’est-à-dire de manière à la fois solennelle et joyeuse !

université de La Rochelle Le journal Automne 2012 N°42

U n i v e r s i t é   d e   L a   r o c h e L L e

Directeur de la publication :Gérard Blanchard

Rédaction en chef : Aude CouteauJournalistes : Anne-maï Do Chi

et Carol WilhélemA contribué à la rédaction : Isabelle PairéPhotos : université de La Rochelle : thierry Guyot, Valérie Ballu, Cécile

Vincent, umS PeLAGIS, cellule@ctice, Gilles Delacuvellerie, Anne-maï Do Chi et Carol Wilhélem – CPu : Stéphanie Laniray – FFVoile : Jean-marie Liot Conception : Diagraphe

Impression : Imprimerie mingot

nous remercions les personnels et partenaires de l'université pour leur collaboration.

Sommaire

• Les Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche

> 3

• Tourisme : des formations en plein essor

> 4-5

D O S S I E R• Recherche : des programmes reconnus à l’international

> 6-9

• L’Université de La Rochelle en chantiers : le bâti s’agrandit

> 10-11

• Diplômes académiques, parcours olympiques

> 12-13

• La loi Sauvadet, un outil pour la déprécarisation des agents contractuels

> 14

• Portraits

> 15

• ULR Valor : du laboratoire à l’économie de marché

> 16

PEFC/10-31-1236

7334 étudiants inscrits au 31 octobre 2012

Le chiffre de la rentrée

Page 3: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

université de La Rochelle Le journal Automne 2012 N°4 université de La Rochelle Le journal Automne 2012 N°4 3

Les Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche

Avec pour perspective l’évolution de la loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités (LRU) et de la loi d’orientation et de programme pour la recherche, ainsi que l’introduction de nouvelles dispositions, la réflexion sera soumise au Parlement début 2013, autour de trois thématiques :• agir pour la réussite de tous les

étudiants ;• donner une nouvelle ambition pour

la recherche ;• concevoir le nouveau paysage de

l’enseignement supérieur de la recherche.

L’ambition des Assises est de mener une large concertation en offrant la possibilité aux différents acteurs des universités, écoles et opérateurs de la recherche, mais aussi aux représentants de la société civile et des entreprises de contribuer au débat et d’avancer des propositions, tout en recherchant la mise en cohérence de ces travaux.Gérard Blanchard, Président de l’Université de La Rochelle, a été désigné comme représentant de la CPU (Conférence des Présidents d’Université) pour les Assises et a été auditionné dans le cadre de la

première phase. Des débats locaux puis régionaux se sont tenus au mois d’octobre.Il appartient désormais au rapporteur territorial, Éric Espéret, de rédiger avant les Assises nationales des 26 et 27 novembre 2012, un rapport reflétant les propositions qui se dégagent de ces phases de concertation et d’échanges. Le Professeur Vincent Berger, nommé Rapporteur général, devra quant à lui, remettre son rapport global à la Ministre en décembre.

Lancées par la Ministre, le 11 juillet dernier, ces Assises se déroulent en plusieurs temps : une phase de consultation nationale, des Assises territoriales, puis nationales.

e n  tant  qu’ancien  Président  d’université  et  délégué  général  de  la  cPU,  il  m’a  paru  naturel  d’accepter  d’être  rapporteur territorial  car  les  thématiques  de  réflexion  des  assises  sont  au  cœur  des  enjeux  actuels  de  l’université.  Les  discussions 

actuelles sur l’acte 3 de la décentralisation, sont susceptibles de modifier de manière importante la répartition des compétences entre l’état et la région en matière d’enseignement supérieur et recherche.

Le  rapport  territorial  rédigé  à  l’issue  des  débats  reprendra  un  certain  nombre  de  propositions  exprimées  lors  des  échanges  parmi  lesquelles  : l’amélioration de l’accueil des étudiants, le renforcement de l’accès aux soins et centres de santé, le développement de l’alternance ou la création d’un véritable statut étudiant. dans le domaine de la recherche, les idées formulées portent sur un meilleur équilibre entre les financements récurrents et les financements sur projets, le renforcement des liens avec le monde socio-économique et la place du doctorat en tant que passerelle entre recherche et industrie. enfin, concernant la gouvernance, les propositions sont moins unanimes. Les modalités d’élection du Président, par exemple, font encore débat ; la question des moyens liés au transfert des compétences (loi LrU) fait, elle, consensus. »

Pointde vue

Eric Espéret, Président de l’Université de Poitiers de 1998 à 2003,

Rapporteur territorial des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche

www.assises-esr.fren

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Page 4: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

université de La Rochelle Le journal Automne 2012 N°44

Tourisme : des formations en plein essor

Depuis cinquante ans, l’industrie du tourisme enregistre une croissance annuelle moyenne de 6,5%. En France, elle représente 11% du PIB. L’Université de La Rochelle répond à la demande économique et à l’intérêt des étudiants en proposant quatre formations en tourisme.

Valorisation culturelle et touristique des patrimoines « La licence professionnelle Patrimoines, langues et tourismes repose sur plus de 30% d’intervenants extérieurs », explique Mickaël Augeron, responsable de deux formations dans le domaine du patrimoine et du tourisme à la FLASH1. « Ils enseignent la gestion de projet, l’aménagement des espaces culturels, ou encore l’animation, la médiation et l’interprétation des patrimoines ». Autre spécificité : en plus du stage de 3 à 6 mois, qui peut être effectué

à l’étranger grâce à des bourses, les étudiants réalisent un projet de groupe avec des professionnels. Le taux d’insertion professionnelle de cette licence est de 80% en trois mois et de 99% en six mois, aussi bien dans le privé (40%) que dans des associations (40%) ou dans le secteur public (20%).Le master 2 E-tourisme et ingénierie culturelle des patrimoines s’appuie sur ce point fort de l’Université qu’est l’e-tourisme, à savoir la promotion, la valorisation ou la mise en marché, d’un produit, d’un service, d’une structure ou d’un territoire à travers les nouveaux médias. La formation dispensée est très "pratique". « Près de 80% des enseignements sont assurés par des professionnels », précise M. Augeron. Les étudiants doivent notamment définir et réaliser des projets commandités par des professionnels, suivis d’un stage. Ce master bénéficie des mêmes taux d’insertion professionnelle que la licence.

L’Université de La Rochelle propose quatre formations dans le domaine du tourisme, qui offrent un excellent taux d’insertion dans la vie professionnelle.

1) Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines

Page 5: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

E-tourisme et management L’évolution des activités touristiques liées aux nouvelles technologies de l’information et de la communication constitue plus particulièrement la spécificité de la licence professionnelle E-tourisme coordonnée par Frédérique Rico et Axel Bringer à l’IUT2. Les étudiants suivant cette formation acquièrent deux compétences : « d’une part, la connaissance du marché du tourisme et, d’autre part, l’utilisation couplée des technologies ». Cette licence est proposée exclusivement en contrat d’apprentissage, les étudiants se trouvant en alternance dans une structure publique ou privée. De plus, grâce à une convention signée avec les Offices de Tourisme de France, les futurs diplômés pourraient bénéficier d’une qualification ANT3.

Le master 2 Management des activités hôtelières et touristiques de l’Institut de Gestion a été créé en 2011 en raison de l’excellente intégration des étudiants de l’ancienne Maîtrise de Sciences et Techniques en hôtellerie internationale habillité avant la réforme LMD4. Jean-Charles Rico, son responsable, détaille les spécificités de ce master, qui aborde à la fois l’hôtellerie et le tourisme : « il est un juste équilibre entre les fondamentaux du management et les spécificités de son secteur. Les étudiants s’insèrent naturellement dans le tissu hôtelier et touristique local à travers leurs mémoires et stages mais se destinent aussi, pour la moitié d’entre eux, à l’hôtellerie internationale ».Aujourd’hui, les excellents résultats de ces formations incitent l’Université à réfléchir à la mise en place d’une véritable filière consacrée au tourisme afin de donner à cette offre la meilleure visibilité possible.

université de La Rochelle Le journal Automne 2012 N°4 5

http://formations.univ-larochelle.fren

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LA FORTE DIMENSION TOURISTIqUE

DU TERRITOIRE ROCHELAIS RENFORCE

LA LÉGITIMITÉ DES FORMATIONS

2) Institut Universitaire de Technologie

3) Animation Numérique du Territoire

4) Réforme Licence-Master-Doctorat

Des métiers très divers et transversaux

La Rochelle allie attractivité urbaine et tourisme littoral : son patrimoine, sa dynamique culturelle, ainsi que ses facilités d’accès et d’hébergement

attirent chaque année 3 à 4 millions de visiteurs. Ce territoire est un atout pour les étudiants en tourisme et l’Office de Tourisme travaille en partenariat avec l’Université : nous intervenons au sein des cours et avons été consultés lors de l’élaboration des formations en E-tourisme et patrimoine. Les métiers du tourisme évoluent, ils doivent relever de nombreux défis : par exemple, dans les domaines du numérique, du développement durable, de l’animation de réseaux d’acteurs, du marketing et de la qualité… Pour un étudiant, c’est une chance que de se diriger vers une activité génératrice d’emploi. En même temps, il faut se rendre compte de la diversité des métiers et de leur transversalité, et choisir la branche dans laquelle on veut travailler. »

Une passerelle entre anciens et nouveaux étudiants

Après un master en Histoire et un doctorat, j’ai suivi le master E-tourisme et patrimoine en 2008-2009. J’ai effectué mon stage au Québec, pour une

chaîne de télévision Inuit et, six mois après mon diplôme, j’ai été embauché par l’Agence Médiéval, à Lyon. C’est un bureau d’études d’ingénierie culturelle spécialisé dans la valorisation du patrimoine, pour lequel je suis consultant et chef de projet. Je suis toujours en lien avec l’Université de La Rochelle à travers le réseau Atl@s qui réunit les anciens et les actuels étudiants du master E-tourisme et Patrimoine et de la licence professionnelle Management des organisations, spécialité Patrimoines, langues et tourismes. L’association valorise notre parcours et elle sert de passerelle pour les étudiants actuels à travers des offres de stages et d’emploi. »

Christophe Marchais,Directeur de l’Office de Tourisme de La Rochelle

Karim Souiah, Ancien étudiant, Président de l’association Atl@s www.reseau-atlas.com

regards CRoiSéS

«

«

Page 6: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

université de La Rochelle Le journal Automne 2012 N°46

Depuis une vingtaine d’années, l’Université de La Rochelle cherche à renforcer sa visibilité à l’international. Des pôles de recherche ont été restructurés, des laboratoires créés. Aujourd’hui, des personnalités qui ont acquis une reconnaissance dans la communauté scientifique mondiale émergent.

Environnement : des distinctions internationalesLes efforts de l’Université ont été particulièrement portés sur la recherche liée à l’environnement, avec entre autres la création de l’Unité Mixte de Recherche (UMR) LIENSs1. Membres de cette UMR, Virginie Duvat-Magnan et Guy Wöppelmann, ont cette année été distingués pour leurs travaux par des institutions internationales (voir encadrés). La thématique environnementale s’applique aussi au domaine juridique. Agnès Michelot, spécialisée en droit de l’environnement et co-directrice du CEJEP2, est aussi la première chercheuse française à avoir intégré le GEIG3.

Recherche : des programmes reconnus à l’international

Dans de nombreux domaines, des chercheurs de l’université

de La Rochelle ont acquis une forte visibilité à l’international.

Leurs travaux assurent à l’établissement une prééminence sur

plusieurs questions scientifiques et techniques.

DoSSIeR

Relevé d'un marégraphe offshore au Vanuatu

Page 7: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

université de La Rochelle Le journal Automne 2012 N°4 7

www.univ-larochelle.fr/unites-et-federations-de-rechercheen

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« Dans ce cadre, j’ai contribué à accueillir à La Rochelle, et pour la première fois en France, une quarantaine de chercheurs du monde entier sur la question de la justice environnementale », explique-t-elle. « Au niveau international, j’apporte aussi mon expertise dans plusieurs programmes internationaux, pour l’UNESCO4 et l’UNITAR5. »

Mammifères marins : un champ d’étude planétaireÀ la fois observatoire, centre de recherche et pôle d’expertise, l’Unité Mixte de Services (UMS) PELAGIS étudie les mammifères et oiseaux pélagiques, pour lesquels les stratégies de suivi et de conservation sont forcément internationales. Son Directeur, Vincent Ridoux, participe depuis dix ans à des projets européens et internationaux, « comme le programme REMMOA6 qui étudie la distribution de ces animaux en outre-mer français mais aussi dans les eaux malgaches, comoriennes ou mauritiennes ». Son expertise lui vaut d’être référent pour le Ministère de l’Écologie sur les questions de conservation des mammifères marins et de représenter la France dans la Commission Baleinière Internationale ou la Directive Cadre Stratégie européenne pour le Milieu Marin.

Sciences de l’ingénieur : des programmes européens Des projets européens sont aussi à l’œuvre au LaSIE7. Fernando Pedraza-Diaz contribue ainsi à deux projets collaboratifs relevant du septième programme-cadre européen. >>>

1) Littoral, Environnement et Sociétés

2) Centre d’Études Juridiques et Politiques

3) Global Ecological Integrity Group

4) United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization

5) United Nations Institute for Training and Research

6) Recensement des Mammifères Marins par Observation Aérienne

7) Laboratoire des Sciences de l’Ingénieur pour l’Environnement

LA VISIBILITÉ À L’INTERNATIONAL, C’EST

LA GARANTIE DE NE PAS MANqUER UNE

OPPORTUNITÉ DANS LE DÉVELOPPEMENT

DE LA RECHERCHE

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Virginie Duvat-Magnan,- Enseignant-chercheur au laboratoire LIENSs, - Membre du GIECa, Lead Author du chapitre Small Islands du rapport à paraître en 2014 - Chargée par l’ONERCb du rapport sur les impacts du changement climatique dans les

Outre-Mer français - Prix Recherche et Innovation 2012 de la Région Poitou-Charentes pour le programme

"qUALIPLAGES" mené à Oléron

« Spécialiste de la géomorphologie littorale et aménagement, j’ai travaillé dix ans dans l’Océan Indien avant d’intégrer l’Université de La Rochelle. Ici, j’ai porté le programme "QUALIPLAGES", appliqué à l’île d’Oléron et visant à accompagner les acteurs dans leur politique d’amélioration de la qualité du littoral. Cependant, je n’ai pas perdu mon identité tropicale. Je travaille toujours dans l’océan Indien et, depuis 2010, dans le Pacifique, à travers plusieurs programmes.GEOKIRIBATI est un programme mené par l’UMR LIENSs en partenariat avec l’Iddri c

à Paris, l’Université du Pacifique Sud à Fidji et la Sopacd. Il étudie les menaces pesant sur l’archipel de Kiribati, en articulant données physiques et humaines. À ce stade, il montre que le niveau élevé des risques liés à la mer est dû, au-delà des caractéristiques physiques des îles, à un développement non durable (urbanisation massive, dégradation des ressources…) dont le changement climatique va amplifier les effets.Par ailleurs, j’ai été chargée par l’ONERC de préparer le rapport sur les impacts du changement climatique dans les Outre-Mer français, qui sera présenté au Parlement et au Premier Ministre fin 2012. Il s’agissait de proposer une méthode d’analyse de ces impacts et de définir des pistes stratégiques d’adaptation pour ces territoires. Enfin, la visibilité de mes travaux à l’international m’a permis d’être intégrée au GIEC. Ce groupement, qui rassemble des centaines de scientifiques, synthétise les dernières connaissances sur le changement climatique et ses impacts, et fournit aux gouvernements, tous les 7 ans, un rapport qui est à la fois à la pointe de la connaissance scientifique et un support pour la prise de décision. »

Au GIEC, j’étudie l’impact du changement climatique sur les milieux et les sociétés des petites îles.

a) Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat

b) Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique

c) Institut du développement durable et des relations internationales

d) Pacific Islands Applied Geoscience Commission

Rencontre avec le Président de l'Université de Semarang (Indonésie)

Page 8: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

université de La Rochelle Le journal Automne 2012 N°48

>>> PARTICOAT8 aujourd’hui et POEMA9

à partir de janvier 2013 réunissent des chercheurs d’une dizaine de nationalités de l’Union Européenne (UE) travaillant sur les revêtements multifonctions. Ces deux programmes sont financés par l’UE, à hauteur de 5 et 3 millions d’euros respectivement, un dixième du budget étant alloué à l’Université de La Rochelle, permettant entre autres le recrutement de doctorants et de post-doctorants.

Un domaine de leadership mondial : l’informatique Dans le domaine des nouvelles technologies, les problématiques sont traitées à l’international, « au sein de trois associations qui se partagent la recherche en informatique », explique Jean-Marc Ogier, Directeur du L3i10 et représentant du pays dans le Governing Board de l’association IAPR11 pendant trois ans.

Aujourd’hui, il y dirige le Technical Committee travaillant sur le thème de la reconnaissance graphique : « cette reconnaissance contribue au classement international de l’Université de La Rochelle ». Jean-Marc Ogier développe ainsi plusieurs projets à vocation internationale. Innovant, le projet Valconum réunit des industriels et des scientifiques d’une quinzaine de laboratoires européens, qui collaborent avec l’Université de La Rochelle pour valoriser leur compétitivité commune en matière d’analyse d’images de documents. Autre exemple : la coopération scientifique menée avec l’Université d’Osaka au Japon où il est Professeur invité permanent.

DoSSIeR

8) Nouveaux systèmes de revêtements multifonctions pour des environnements extrêmes à haute température

9) Production de revêtements pour les matériaux des centrales thermiques au charbon propre

10) Laboratoire Informatique, Image et Interaction

11) International Association for Pattern Recognition

a) Système d’Observation du Niveau des Eaux Littorales

b) Service hydrographique et océanographique de la Marine

c) Global Sea Level Observing System

Guy Wöppelmann,- Enseignant-chercheur au laboratoire LIENSs- Responsable du service scientifique "SONEL"a - Responsable du groupe de pilotage scientifique de GLOSSb, programme mondial

d’observation du niveau de la mer sous l’égide de la Commission Océanographique Intergouvernementale de l’Unesco.

« Je suis arrivé à l’Université de La Rochelle en 2000 pour mettre en œuvre le projet SONEL : il s’agissait de structurer l’ensemble des acteurs français (le SHOMc , l’IGN, les ports, etc.) qui observaient le niveau de la mer en France avec des marégraphes, afin d’obtenir une meilleure visibilité à l’international. Très rapidement, la collecte des données sur la plate-forme de stockage s’est enrichie d’informations venues de la géodésie spatiale, à savoir de GPS couplés aux marégraphes. Dans le même temps, le programme international GLOSS a exprimé deux besoins : d’une part, monter un système consolidant les observations au niveau mondial pour les mettre à la disposition de la communauté internationale, et d’autre part, valider les premiers résultats obtenus par les GPS. SONEL a donc servi de centre de données pour un projet-pilote appelé TIGA, en collaboration avec le service international GPS. Il s’agissait de traiter les données de 200 stations dans le monde. Nous avons démarré avec quatre ordinateurs, il fallait une journée de calcul pour traiter une journée d’observations ! Le L3i nous a alors apporté son soutien et, en 2007, nous avons pu montrer l’intérêt des résultats obtenus par les GPS, dans une publication qui nous a valu une reconnaissance internationale. Nous avons ainsi monté le premier mésocentre de calcul, Ymir, à l’Université de La Rochelle et sommes aujourd’hui le cinquième centre de données spécialisées dont se dote le programme GLOSS. Nous traitons les données de plus de 740 stations utilisant des GPS couplés aux marégraphes et sommes uniques à ce titre. En 2011, nous avons obtenu la labellisation du CNRS et un financement du service sur quatre ans. Cette dynamique a conduit à ma désignation comme responsable de groupe pour le pilotage scientifique de GLOSS. »

L'ossature mondiale de Gloss est en place. Reste à densifier les stations et les compléter par du GPS (SONEL).

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L’UNIVERSITÉ DEVIENT UN PôLE

D’ATTRACTION POUR LE DÉVELOPPEMENT

DE PROJETS NOUVEAUx, ALLIANT

RECHERCHE ET INDUSTRIE

Page 9: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

université de La Rochelle Le journal Automne 2012 N°4 9

Les sciences humaines à l’international : un critère d’excellence Le développement de la recherche à l’international garantit aux étudiants des formations de qualité de la part d’enseignants-chercheurs qui voyagent, travaillent sur le terrain et se confrontent à leurs pairs pour obtenir une reconnaissance à haut niveau. Pour Charles Illouz, anthropologue et doyen de la FLASH12, « il s’agit sans conteste d’un critère d’excellence ». Dans le domaine des sciences humaines, la visibilité à l’international de la recherche s’illustre notamment par les travaux du CRHIA13 sur les Amériques ou encore par des programmes de coopération décentralisée menés en Indonésie. « Les échanges académiques qui s’ensuivent impactent directement les travaux menés dans les laboratoires de l’Université de La Rochelle, l’internationalisation se caractérisant ainsi par une interaction constante entre la recherche et la formation. »

3Questions à

Jean-François STEPHANDirecteur de l’INSU-CNRS*

Quelle est la nature du partenariat entre le CNRS et l’Université de La Rochelle ?> Nous avons créé des laboratoires communs, appelés Unités Mixtes de Recherche (UMR), comme LIENSs par exemple. Dans ces structures, l’Université apporte ses spécificités d’établissement d’enseignement supérieur, c’est à dire une approche fondée à la fois sur la recherche et la formation. Le CNRS, qui se consacre exclusivement à la recherche, apporte pour sa part sa connaissance du tissu national et international dans ce domaine.

Pouvez-vous détailler la contribution du CNRS dans ces UMR ?> Le CNRS permet d’amener sur les programmes, via un concours national, des chercheurs de grande qualité. Il contribue aussi à financer

des plates-formes de travail, des instruments ou aide à participer à des programmes internationaux.

Quels sont les domaines où la recherche française est en pointe à l’international ?> Nous sommes très reconnus dans les sciences du climat, et notamment dans la mesure en continu du niveau marin, qui est le domaine de recherche de Guy Wöppelmann à La Rochelle. On peut aussi citer l’astronomie et l’astrophysique, la chimie de l’atmosphère, la tectonique des plaques et la sismologie, et la dynamique des courants en océanographie.

* Institut National des Sciences de l’Univers – Centre National de la Recherche Scientifique

12) Faculté des Langues, Lettres et Sciences Humaines

13) Centre de Recherche en Histoire Internationale et Atlantique

Campagne REMMOA en Polynésie

Page 10: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

université de La Rochelle Le journal Automne 2012 N°410

L’Université de La Rochelle en chantiers : le bâti s’agrandit

Les travaux engagés pour l’Université de la Rochelle portent sur 5 chantiers principaux : les équipements sportifs à l’usage du SUAPSE*, la Maison de l’Étudiant, la Maison de la Réussite et de l’Insertion Professionnelle, l’Institut Universitaire Asie Pacifique et une nouvelle salle de restaurant universitaire dite "gastronomique". L’ensemble de ces chantiers coordonnés par le Rectorat de Poitiers, répond à un besoin d’amélioration des usages et de la qualité des équipements et des bâtiments, et s’inscrit dans le Contrat de Projet État Région (CPER) 2007-2013.

Une seconde halle de sport Les étudiants ont aujourd’hui à leur disposition au gymnase de Bongraine, une halle de sport, une salle de musculation, de danse et deux de squash. Deux terrains synthétiques (de foot et rugby), le 1er livré en 2008 et le 2e en 2011, de

même qu’un vestiaire attenant livré en septembre, viennent compléter ces équipements. Toutefois, afin d’augmenter le potentiel d’accueil et de stockage actuellement disponible, une 2e halle de sport verra le jour fin 2014, les travaux débutant en mai 2013. Cette construction d’environ 4000 m² comportera également une plus grande salle de musculation, un dojo, une salle d’art de cirque, des vestiaires et un hangar à bateaux. Semi-enterrée, son impact visuel sera limité afin de s’intégrer parfaitement à l’environnement littoral.

Deux nouvelles Maisons : celle de l’étudiant…Entre la Bibliothèque Universitaire et la FLASH, on aperçoit déjà la nouvelle Maison de l’Étudiant. Sur une surface totale de 1 200 m², l’Espace Culture de l’Université abritera une salle de spectacle de 200 personnes assises à 500 debout, des bureaux, une salle

L’Université de La Rochelle voit et fait naître de nouveaux bâtiments et équipements. Une tendance qui se poursuivra jusqu’à 2015.

Page 11: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

université de La Rochelle Le journal Automne 2012 N°4 11

pour les associations étudiantes, une salle d’arts plastiques et une autre de musique. Les 840 m² de l’étage sont réservés à l’Institut Universitaire Asie-Pacifique et à la FLASH qui voient ainsi leurs espaces réorganisés et agrandis. La livraison de l’ensemble est prévue fin 2012.

… Et celle de la Réussite et de l’insertion Professionnelle.Actuellement située au Technoforum, la nouvelle Maison de la Réussite et de l’Insertion Professionnelle se rapproche des étudiants et s’installe à l’étage

du restaurant universitaire, côté Bibliothèque Universitaire. Sur une superficie totale de 700 m², les étudiants pourront notamment, à partir du printemps prochain, bénéficier d’un nouvel espace de documentation. Olivier Renou, Adjoint à la Directrice Générale des Services, précise : « nous sortons d’une grande période de construction qui représente un véritable investissement pour l’avenir. Désormais, les enjeux immobiliers sont ceux de la réhabilitation et de l’entretien de l’existant. »

Propriété de l’état, l’immobilier universitaire est mis à la disposition de l’Université de La rochelle afin d’assurer sa mission de service public auprès des étudiants, enseignants et chercheurs. dans le cadre du cPer,  le rectorat assure la maîtrise 

d'ouvrage de  la plupart des opérations d'investissement  sur  cet  immobilier. Pour  La rochelle,  le cPer  finance 5 opérations (évoquées  précédemment)  portées  par  l'Université  et  dont  les  travaux  sont  en  cours  ou  achevés.  La  maîtrise  d’ouvrage 

consiste en la direction du projet immobilier, depuis sa définition jusqu’à son ouverture au public (passation des marchés d’études et de travaux, budget, planning, qualité des prestations, etc.). si la responsabilité de la maîtrise d'ouvrage relève du rectorat, elle s’exerce avec l'appui continu de l'Université de La rochelle, porteur de projet et futur utilisateur : ses services techniques qui donnent des avis sur les études et participent aux réunions d'études et de chantier, les représentants des futurs utilisateurs (doyens et/ou responsables de services) qui ont contribué à l'élaboration du dossier d'expertise et qui sont associés aux étapes clés, notamment celle de l'analyse des projets au stade du concours d'architecture. »

Pointde vue

Laurent Keiser , Conseiller technique du Recteur

de l'académie de Poitiers

* Service Universitaire des Activités Physiques, Sportives et d’Expression

Conseil général

Communautéd’agglomération

3,25 M€

0,6 M€

1,925 M€

1,925 M€

État

Région

1,74 M€

0,25 M€2,6 M€

1,75 M€

Communautéd’agglomération

État

Région

2,5 M€Conseil général

CROUS0,67 M€FEDER

Répartition du financement des équipements sportifs

QUELQUES CHiFFRES

Répartition du financement de la Maison de l'étudiant, de l'institut Universitaire Asie-Pacifique, de la Maison de la Réussite et de la salle de restauration du CRoUS

Page 12: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

université de La Rochelle Le journal Automne 2012 N°412

Travaillant en étroite liaison avec les structures sportives, l’Université favorise les parcours dits "atypiques" d’étudiants sportifs de haut niveau, en leur accordant des aménagements de cours, des reports d’examens ou des dispenses d’assiduité.

Médaille de bronzeC’est ainsi que Jonathan Lobert, 27 ans, médaille de bronze en voile aux Jeux Olympiques d’été de 2012, a pu conjuguer sa pratique sportive avec un cursus qui l’a mené jusqu’au niveau Bac + 5 (master 2 Ingénierie du bâtiment). Entré à l’Université de La Rochelle en licence, il y a suivi des études jusqu’en septembre 2008, tout en intensifiant son entraînement sportif avec le Pôle France Voile : navigations sur Finn (voilier de 4,60 m) et préparation physique quotidienne. L’année de

son diplôme a été pour le jeune homme celle des Jeux de Pékin, pour lesquels il était remplaçant.

Son stage de fin d’études, en tant que conducteur de travaux chez Eiffage Construction, a été ainsi décalé de six mois afin qu’il puisse

se consacrer pleinement à cet enjeu sportif.

Un sport complexe à gérerPierre Leboucher a aussi bénéficié d’aménagements de son cursus afin de participer en tant que remplaçant aux Jeux de Pékin en 2008, catégorie 470 (dériveur de deux personnes). Titulaire d’un master 2 en Physique-chimie, il a cette année participé aux Jeux de Londres en voile. En revanche, pour Sarah Steyaert, le parcours a été plus ardu : en 2008, elle a cumulé une participation aux Jeux de Pékin avec le concours de l’IUFM , qu’elle a réussi. « Mais plus on monte en niveau, plus c’est dur. Et les deux années d’études suivantes m’ont coûté pour accéder à une médaille olympique à Londres.» En effet, le parcours d’un sportif de haut niveau

En 2012, trois anciens étudiants de l’Université ont participé aux épreuves de voile des Jeux Olympiques de Londres. Pour faciliter leur parcours d’études, l’Université avait aménagé leur emploi du temps.

Diplômes académiques, parcours olympiques

à droite, Jonathan Lobert

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13université de La Rochelle Le journal Automne 2012 N°4

en voile est complexe à gérer : il lui faut organiser seul ses voyages à travers la planète, la logistique, la recherche de sponsors, etc.

Choix de carrièreTous passent finalement par ce moment crucial où il leur faut choisir entre une carrière en mer ou à terre. Jonathan Lobert a choisi le statut de sportif de haut niveau, en intégrant la Marine Nationale. Il perçoit un salaire inférieur à son niveau de qualification mais peut se préparer intensivement pour les prochains JO de Rio. Pierre Leboucher été embauché par AG+ Spars, entreprise de fabrication de mâts dans laquelle il avait fait son stage de fin d’études. Son temps est aménagé pour les compétitions. Sarah Steyaert a quant à elle trouvé sa vocation et a débuté cette année comme professeur des écoles… sans abandonner complètement l’idée de reprendre l’entraînement en vue de Rio 2016.

SuAPSetél : 05 46 45 18 95

[email protected]

en savoir

plus

La  voile  à  haut  niveau  est  très  exigeante.  Les  sportifs  doivent  idéalement  naviguer  quatre  fois  par  semaine,  travailler quotidiennement  leur  préparation  physique,  être  présents  aux  stages  et  bien  sûr  aux  compétitions.  d’où  la  nécessité 

d’aménager les études. Je suis donc en contact régulier avec l’Université : avec le sUaPse, avec les responsables de promotion. nous leur expliquons le projet de l’athlète et validons son niveau sportif. en fonction des individus, les études sont aménagées :  

quelqu’un comme Jonathan Lobert a simplement décalé de quelques mois son stage, un autre fera un iUt en trois ans au lieu de deux … Pour nous, il n’est pas question de déscolariser les sportifs. La voile n’est pas un sport professionnel et on ne gagne pas sa vie avec des Jeux olympiques. nous répétons à nos athlètes que s’ils veulent un avenir, il faut qu’ils fassent de belles études. et que – c’est un point essentiel – la voile peut les aider dans cet objectif de réussite. en effet, sur le marché du travail, un diplôme couplé avec un statut d’athlète de haut niveau ayant géré un projet olympique, est reconnu comme un facteur d’excellence. d’ailleurs, la plupart de nos sportifs sont très diplômés : il y a quinze ans, 80% d’entre eux étaient inscrits en faculté de sport ; aujourd’hui, ils sont 70% à avoir un niveau d’ingénieur. »

Pointde vue

Thierry François, entraîneur du Pôle France Voile

et responsable du suivi d’études

LA VOILE ExIGE DE

L'AUTONOMIE ET DU TEMPS

Jonathan Lobert

Sarah Steyaert

Pierre Leboucher

Page 14: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

Si elle ne répond pas à l’ensemble des préoccupations liées aux emplois précaires, la loi n°2012-347 du 12 mars 2012 s’y attache et propose des perspectives nouvelles pour les agents contractuels.

La loi Sauvadet, un outil pour la déprécarisation des agents contractuels

université de La Rochelle Le journal Automne 2012 N°414

Le recrutement de personnels en contrat à durée déterminée (CDD) et leur renouvellement au sein de la fonction publique ont généré des situations d’emploi précaire. De nombreux contrats sont reconduits sans perspective d’évolution de carrière. La loi Sauvadet entend ainsi répondre aux situations de précarité dans la fonction publique en favorisant l’accès des contractuels à l’emploi titulaire et en limitant la reconstitution de telles situations.

Cédéisation et titularisation Le dispositif d’amélioration des conditions d’emploi des contractuels contient deux principaux volets.Le premier, d’application unique et immédiate, permet de transformer un CDD en CDI (contrat à durée indéterminée) si l’agent cumule au moins six ans d’ancienneté dans les huit années précédant la date de publication de la loi (ancienneté réduite à trois ans au cours des quatre dernières années si l’agent a plus de 55 ans). A l’Université de La Rochelle, vingt-six personnels ont bénéficié de cette mesure. Ces agents "cédéisés" peuvent aussi profiter du second volet de la loi permettant d’accéder au statut

de fonctionnaire, tout comme l’ensemble des agents en CDD qui totalisent quatre ans de services publics effectifs auprès du même employeur au cours des six ans précédant le 31 mars 2011.« Cette mesure vise la titularisation par voie de recrutement réservé » précise Isabelle Wiart, nouvelle Directrice des Ressources Humaines. quelle que soit la forme de ces recrutements, les contractuels pourront s’y présenter s’il y a concordance entre le niveau de fonctions dans lequel l’ancienneté est acquise et le niveau du concours visé. Ce dispositif est ouvert jusqu’au 13 mars 2016.

Dialogue social et plan de carrièrePour les personnels en CDI, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre. La direction de l’Université souhaite proposer un déroulement de carrière à ces agents qui attendent un effet tangible de ce changement de contrat. « Il faut maintenant proposer des plans de carrière avec des évolutions de salaire, liées éventuellement à l’évaluation. Dans les mois à venir, nous devrons en discuter dans le cadre du dialogue social avec les représentants du personnel. »

Page 15: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

15université de La Rochelle Le journal Hiver 2012 N°4

PORTRAITs

Poitevine et tombée très tôt dans la marmite de la fonction publique, marlène Barbotin « travaille en milieu universitaire depuis 28 ans ». Son parcours professionnel témoigne de son désir de servir, à la fois la fonction publique, mais aussi, par son choix du milieu universitaire, ses usagers, les étudiants. Après 18 ans passés à l’université de Poitiers, marlène Barbotin repart à l’école, à l’eSen (École Supérieure de l’Éducation nationale) et parallèlement à l’IAe* de Poitiers, pour un master de Gestion et administration des établissements du système éducatif. Après 3 ans à l’université de Rouen à la Direction des Ressources Humaines, puis en tant que Secrétaire Générale Adjointe,

« le manque de soleil… » la propulse à l’université de Bordeaux montesquieu où elle occupe pendant plus de cinq ans la fonction de Directrice Générale des Services. Arrivée à La Rochelle en mai dernier, « ma fonction de DGS est transversale et traite de tous les sujets : pédagogie, ressources humaines, budgets, etc. Au sein de l’équipe de direction, le Directeur Général des Services participe à l’élaboration de la politique de l’établissement et se charge de sa mise en œuvre opérationnelle. A l’échelle de l’université de La Rochelle, c’est passionnant car il y a un vrai projet.»* Institut des Administrations et des Entreprises

Marlène Barbotin, nouvelle Directrice Générale des Services

Élu depuis avril dernier, Cyril Guinet précise qu’il est Vice-Président des Étudiants et non Vice-Président Étudiant, ce qui pour lui fait toute la différence. « Je suis un passeur. Je dois faire entendre la voix des étudiants et participer aux décisions qui sont prises et qui les concernent, puis les informer. » Bac scientifique en poche, Cyril rejoint l’université pour une licence Informatique. Actif, il l’a toujours été au sein d’organisations étudiantes. Ce qui le motive ? « Il est important de rappeler, que de mon point de vue, l’usager principal de l’université c’est l’étudiant, que sa voix compte et qu’il faut compter sur et avec lui. ». « Durant la campagne d’avril, certaines priorités ont été

exprimées très clairement par les étudiants. Il me revient de les défendre. » C’est ce qui est fait au sein du bureau présidentiel qui se réunit toutes les semaines : « obtenir un statut spécifique pour les étudiants salariés de plus en plus nombreux, donner à tous les étudiants les mêmes droits avec un calendrier universel d’examens et de rattrapages et enfin disposer d’une consultation au sein de la maison de l’Étudiant afin d’assurer l’interface entre étudiants et élus - une requête en cours d’aboutissement ». et puis, il y a ces petits détails qui n’en sont pas et que Cyril compte rappeler, comme « les jeudis après-midi réservés au sport ». A bon entendeur !

Cyril Guinet, nouveau Vice-Président Étudiant

Rejoindre l’équipe de La Rochelle c’est s’inscrire dans un projet stratégique ambitieux et original. un véritable challenge !

J’aime la politique au sens large, les actions qu’elle entraine, son engagement aussi.

Page 16: Le journal | Université de La Rochelle | Automne 2012

ULR Valor : du laboratoire à l’économie de marché

Société privée détenue en majorité (62%) par l’Université de La Rochelle, la filiale ULR Valor se définit comme le prestataire pour la valorisation de la recherche de l’Université, en accompagnant des projets de transfert de technologie. Concrètement, la filiale développe deux types d’activité. Pour le compte de l’Université, ULR Valor réalise un certain nombre de tâches : montage de projet, contractualisation, défense des intérêts, etc. Le deuxième domaine d’activité consiste à vendre des prestations de services pour des clients externes.

Trois offres de services pérennesVéritable opérateur économique, offrant souplesse et réactivité, ULR Valor a capitalisé sur les savoir-faire innovants des laboratoires pour mettre en place une plate-forme de prestations à destination de clients extérieurs. Elle propose trois offres de services :• la prospection géophysique, qui s’appuie

sur les compétences du laboratoire LIENSs en matière d’investigation du sous-sol par des études électrophysiques et électromagnétiques, autrement dit, sans creuser. ULR Valor a pu vendre

cette prestation à des services régionaux d’archéologie, à des services régionaux des affaires culturelles mais aussi à des particuliers ;

• des études d’impact environnemental en lien avec les mammifères marins (voir encadré) ;

• un diagnostic accessibilité pour les personnes handicapées, dont le but est, par exemple, de répondre aux appels d’offres des collectivités locales qui sont dans l’obligation d’aménager la voirie ou les bâtiments.

Perspective : accompagner l’innovation des entreprisesLa politique de la filiale pour 2013 vise à élargir son périmètre d’intervention. Elle a ainsi pour perspective, de proposer aux laboratoires une gestion financière et administrative de leurs contrats. Par ailleurs, elle souhaite développer davantage de prestations de services, par exemple dans les domaines du numérique ou de l’éco-habitat. ULR Valor entend ainsi participer pleinement à l’ouverture de l’Université sur son environnement économique.

Créée il y a dix ans pour valoriser la recherche de l’Université de La Rochelle, la filiale ULR Valor a développé des prestations de services pour des clients extérieurs.

Ludivine Martinez,Ingénieur d’études,

chargée de l’expertise sur les mammifères marins

pour ULR Valor

Quel est votre rôle au sein d’ULR Valor ?Je suis salariée de la filiale et je travaille dans l’UMS PELAGIS (ancien Centre de Recherche pour les Mammifères Marins) afin d’apporter une expertise sur les mammifères marins à des entreprises privées ou à des industries, notamment celles travaillant dans les énergies marines et la prospection sismique. En effet, depuis quelques années, une forte demande de la part de ces sociétés et des bureaux d’études s’est développée pour des études d’impact de leurs activités en mer. Nous répondons à ce besoin de connaissances. Pouvez-vous préciser votre offre de services ?Nous vendons de nombreuses prestations, cela peut aller de la simple étude bibliographique à l’encadrement d’études d’impact. En moyenne, nous réalisons une dizaine d’études par an.

Quel développement envisagez-vous ?Nous avons participé avec des développeurs à un premier appel d’offres sur le développement de l’éolien offshore, qui nécessite des études d’impact sur les mammifères marins. Le gouvernement a décidé de créer deux autres zones pour implanter de l’éolien en mer et nous nous positionnons pour répondre à un second appel d’offres. Nous nous donnons ainsi les moyens de pérenniser notre activité.

23 avenue Albert einstein 17071 La Rochelle cedex 905 46 45 91 14

www.univ-larochelle.fr

Université de La RochelleUne nouvelle génération d’université

retrouvez la présentation, les actualités et les prestations  

de services proposées par la filiale de l'Université de La rochelle. 

http://ulrvalor.univ-larochelle.fr

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