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Le journal étudiant de l’école secondaire Pierre-Laporte

Édition 2

Numéro 3

Mars 2017

Ignacio Perezmontemayor Cruz

Ignacio Perezmontemayor Cruz

Comment trouver de

l'inspiration pour

écrire ?

Sophia Chan Kong

Sama AL-Chayeb, Marie-Pier

Lacroix et Sophie Lacroix

Marie-Pier Lacroix

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Les Oscars 2017

Ignacio Perezmontemayor Cruz

Pour ceux qui ont suivi le journal de la Plume depuis notre premier numéro, il

leur sera possible de se rappeler que la cérémonie des Oscars 2016 fut le thème

de notre première rubrique cinéma. Nous voilà donc revenus à notre point de

départ. La cérémonie de cette année s’est déroulée le dimanche 26 février et fut

présidée pour la première fois par le comédien Jimmy Kimmel.

Un petit rappel sur les origines des Oscars:

L’AMPAS (Academy of Motion Pictures, Arts and Science) remet les prestigieuses statuettes

dans le but de souligner l’excellence dans les divers aspects du cinéma. La première cérémonie

s’est déroulée en 1929 et elle comportait 7 catégories : meilleur film, meilleur acteur, meilleure

actrice, meilleur scénario adapté, meilleur réalisateur, meilleure photographie et meilleurs

décors. De nos jours, il y a une vingtaine de prix au total.

En lice :

1) Actrice dans un rôle de soutien :

a) Naomi Harris, Moonlight

b) Nicole Kidman, Lion

c) Octavia Spencer, Hidden Figures

d) Viola Davis, Fences

e) Michelle Williams, Manchester by the Sea

Gagnante : Viola Davis

2) Meilleur acteur dans un rôle de soutien :

a) Jeff Bridges, Hell or High Water

b) Lucas Hedge, Manchester by the Sea

c) Mahershala Ali, Moonlight

d) Dev Patel, Lion

e) Michael Shannon, Nocturnal Animals

Gagnant : Mahershala Ali

3) Meilleure actrice :

a) Isabelle Huppert, Elle

b) Emma Stone, La La Land

c) Ruth Negga, Loving

d) Natalie Portman, Jackie

e) Meryl Streep, Florence Foster Jenkins

Gagnante : Emma Stone

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4) Meilleur acteur :

a) Casey Affleck, Manchester by the Sea

b) Ryan Gosling, La La Land

c) Andrew Garfiel, Hacksaw Bridge

d) Viggo Mortensen, Captain Fantastic

e) Denzel Washington, Fences

Gagnant : Casey Affleck

5) Meilleur Directeur :

a) Mel Gibson, Hell or High Water

b) Denis Villeneuve, Arrival

c) Kenneth Lonergan, Manchester by the Sea

d) Damien Chazelle, La La Land

e) Barry Jenkins, Moonlight

Gagnant : Damien Chazelle

6) Meilleur Film :

a) Arrival

b) Lion

c) Fences

d) Moonlight

e) Manchester by the Sea

f) La La Land

g) Hidden Figures

h) Hell or High Water

Gagnant : Moonlight

Mon coup de cœur :

La La Land

Ce film musical raconte

l’histoire d’amour entre

une jeune actrice (Emma

Stone) et un jeune

musicien (Ryan Gosling)

qui poursuivent leurs

rêves à Los Angeles.

Étant un fan gigantesque des films musicaux,

j’étais sûr que j’allais adorer ce film dès les

premières minutes.

Quand les lumières se

rallumèrent, je fus

surpris de constater que

mes hautes expectatives

avaient été dépassées.

Avec son premier film

intitulé Whiplash, le

réalisateur et scénariste

Damien Chazelle nous a démontré qu’il

comprenait les angoisses et les sacrifices

auquel les artistes sont confrontés au cours

de la poursuite de leur rêve. Ici, il reprend le

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même thème sans perdre une once de

fraîcheur. Le tour de force réside à la fin du

film qui décide de détruire les conventions du

« happy ending » hollywoodien en nous

montrant que pour atteindre ses rêves, il y a

toujours un prix à payer. Je n’en dirais pas

plus sur ce sujet-là pour ne pas vous gâcher la

surprise.

Les chansons sont toutes magnifiques et il y

en aura plus d’une qui restera collée dans

votre tête (trois d’entre elles sont dans ma

« playlist » matinale). De plus, j’aimerais

souligner la beauté de deux chansons en

particulier, soit « Audition » et « City of

Stars », qui sont toutes les deux en lice dans

la catégorie de meilleure chanson originale.

Les amateurs de jazz seront ravis par la bande

sonore, qui est une œuvre d’art à elle seule.

Les chorégraphies sont sublimes et sont au

niveau d’un show de Broadway. Ryan Gosling

est parfait dans le rôle du pianiste orgueilleux

et rêveur, mais je dois vous avouer qu’Emma

Stone lui vole la vedette dans le rôle de Mia,

en livrant la meilleure performance de sa

carrière. Je ne fus même pas surpris qu’ils

reçoivent tous les deux des nominations pour

les catégories de meilleur acteur et meilleure

actrice respectivement. Le courant passe

super bien entre eux et cela contribue à

donner une authenticité à la relation entre

leurs personnages, ce qui ne se retrouve pas

souvent dans les films de nos jours. Sur le

plan technique, le film est exemplaire. Le

montage, comme pour Whiplash, est exécuté

avec une finesse qui est hors du commun.

Bien que le film se déroule de nos jours, le

style des décors ainsi que la cinématographie

du film (d’une beauté incroyable) évoquent

les films musicaux des années 50, dans le but

de rendre hommage aux racines du cinéma

américain, sans toutefois tomber dans ses

clichés narratifs.

La La Land est un spectacle à couper le souffle

orchestré avec grandeur par Damien Chazelle.

Ce film brille par sa beauté sur le plan

esthétique et technique, par les

performances inoubliables de Ryan Gosling et

d’Emma Stone et, surtout, par son message

peu conventionnel, à la fois touchant et

mélancolique. En une phrase, La La Land est

une ode douce-amère à Hollywood, à l’amour

mais, surtout, aux rêveurs.

Comment trouver de

l'inspiration pour écrire

Sophia Chan Kong

Pendant notre secondaire, nous sommes, chaque année, amenés à écrire des textes dans le cadre de notre cours de français ou d'anglais. Beaucoup d'entre nous voient cela comme une corvée. Pourtant, l'écriture nous permet de cultiver notre imaginaire et de partager nos idées. Je me suis alors longtemps demandé pourquoi tant d'élèves détestaient les productions écrites. J'ai découvert que certains avaient peur d'avoir de mauvaises notes à cause de leurs difficultés en grammaire et en orthographe, ce qui est tout à fait compréhensible. Cependant, je me suis rapidement rendue compte que la grande majorité des élèves peinait à trouver de l'inspiration. Peut-être est-ce aussi ton cas, cher lecteur ? Lors des périodes de production écrite, mes amis me demandent toujours : « Comment fais-tu pour trouver des idées ? » Il leur arrive souvent de

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perdre une période au complet juste pour chercher une idée. Personne n'échappe au syndrome de la page blanche. Mais en cinq années au secondaire, j'ai réussi à trouver quelques « trucs » qui m'ont beaucoup aidé et qui pourront, j'espère, t'aider à trouver de l'inspiration en cas de détresse.

Écris !

Aussi bizarre que cela puisse paraître, quand on n'a pas d'idée, il faut écrire. Au lieu de laisser une page blanche et de te triturer les méninges, je te conseille d'écrire... n'importe quoi. Je m'explique. Commence par écrire ce que tu vois, ce qui se passe autour de toi. Par exemple : « Devant moi il y a une tasse de thé vert ». Ensuite, continue d'écrire ce qui te passe par la tête. Cette « tasse de thé vert » pourrait aboutir à : « Je me demande ce qui se passerait si j'étais un minuscule être humain et que je plongeais dans cette tasse, ce serait sûrement aussi profond qu'un puits ». Essaye et tu verras à quel point un rien peut facilement se développer en une montagne d'idées. Avant que tu ne t'en rendes compte, des milliers d'idées auront surgit de ce que tu viendras d'écrire, même si ton sujet de base t'aura paru stupide. En quelques lignes, tu auras sûrement trouvé au moins une petite idée pour ton récit, ton conte ou ta poésie.

Pourquoi chercher loin ?

Au lieu de prendre des heures à chercher l'idée du siècle digne d'un roman de Tolkien, tu pourrais puiser dans une source d'inspiration fiable et pas forcément mauvaise : ta propre vie. Tout le monde pense que sa vie ne mérite pas d'être racontée. On pense que notre vie n'a rien d'intéressant. Pourtant si tu regardes bien dans tes souvenirs et si tu prends le temps de penser à ce que tu vis, aux gens qui t'entourent, tu verras qu'il y a bien quelque chose que tu veux vraiment partager. Peut-être que tu n'oses pas en parler. Mais cela est encore mieux puisque dans ton récit, ton

histoire sera vécue par le personnage que tu auras créé. Extraire des idées de ta propre vie ne t'apportera que du bon : les idées ne viendront que de toi et ton texte sera encore mieux écrit puisque raconter une histoire que l'on a vécue ne la rend que plus passionnante.

Change de perspective

Rester planter devant une page blanche et avoir le goût de s'arracher les cheveux, voilà une situation qui nous arrive fréquemment ! Un autre truc pour trouver de l'inspiration, c'est de changer de perspective. Évidemment, je ne te dis pas de sortir de ton cours de français en plein milieu de la période pour trouver de l'inspiration ! Mais en dehors des heures de classe, lis des livres, regarde des films, écoute de la musique... Tu peux aussi aller parler à des gens à qui tu ne parles pas souvent, aborder d'autres élèves qui te semblent sympathiques, etc. En effet, inconsciemment, plonger dans l'imaginaire des autres et partager ses pensées avec eux stimule notre propre imagination.

En fait, l'inspiration est déjà là !

En général, on a toujours plein d'idées, c'est simplement qu'on n'est pas capable de les sortir au bon moment. Peut-être t'est-il déjà arrivé d'avoir une idée géniale dans le métro ? Tu t'es sûrement dit à ce moment que ton idée ferait un super roman policier ou un super film ? Personnellement, cela m'arrive tout le temps. Et pourtant, une fois arrivée chez moi, j'ai déjà tout oublié. Il y a également autre chose que l'on oublie chaque jour et qui mériterait que l'on s'en souvienne : les rêves. Pour ma part, je me réveille souvent le matin avec des bribes de rêves en me disant que mon rêve était absolument fantastique. Malheureusement, une fois mon pied hors du lit, le souvenir de mon incroyable aventure a déjà disparu. Les idées que l'on oublie rapidement et les rêves sont souvent les meilleures histoires que l'on pourrait raconter. Pour te souvenir de tout ça, tu peux écrire tes idées dans un carnet (ou

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Un matin d’hiver La neige qui est tombée

Nous a fait geler

Chaleur, renouveau Dieu peint avec son pinceau Le chant des oiseaux

Confus, ébahi, Sur une plage, la nuit, Je l’entends dire non

Dans tes beaux yeux noirs J’y trouve toujours de l’espoir Ne m’abandonne pas

Il se trouvait là Tout seul devant son miroir Sans pouvoir se voir

dans ton cellulaire) quand elles surviennent (en plus, ça fait passer le temps plus vite si t'es dans le métro). Pour les rêves, tu peux avoir un petit carnet et un crayon sur ta table de chevet et s'il y a un rêve qui te marque, écris-le dès que tu te réveilles (pas avec ton cellulaire, ce n'est pas bon d'exposer ses yeux à la lumière d'un écran direct le matin !). Je sais que tu n'as probablement pas la motivation de faire tout ça. Mais je peux te dire qu'en faisant cela, des idées tu en auras. Le seul inconvénient serait peut-être que tu finisses par en avoir trop !

J'ose espérer que mes quatre « trucs » pour trouver de l'inspiration t'auront aidé. Je ne suis évidemment pas une référence littéraire avec une imagination incroyable qui écrit des textes de folie. Mais je souhaitais partager avec toi mes petites astuces d'écriture pour trouver des idées et j'espère qu'elles te seront utiles. Sur ce, bonne chance pour la rédaction de ta prochaine histoire fantastique, de ton prochain slam ou de ta prochaine nouvelle ! La Plume se fera un plaisir de recevoir vos textes et d'en publier quelques-uns dans son prochain numéro !

Le Haïku

Ignacio Perezmontemayor Cruz

Dans ce numéro de La Plume, notre équipe vous invite à découvrir le Haïku, cette forme poétique inventée au Japon au 17e siècle par le poète Basho Matsuo. Pour écrire un Haïku, il ne faut tenir compte que de deux règles simples. La première est que ton poème ne doit comporter que trois vers. La deuxième est que le premier vers de ton poème ne doit être composé que de cinq syllabes, le deuxième, de sept et le troisième, de cinq (5-7-5). Pour le reste, on n’a qu’à laisser aller notre créativité. Le thème des Haïku est souvent celui des saisons, ou un lien avec la nature, mais tu es libre d’utiliser les thèmes de ton choix. Voici quelques exemples écrits par des élèves du groupe 521 :

Si vous avez composé des haïkus et que vous voudriez qu’ils soient lus par les lecteurs de La Plume, envoyez-les-nous et nous les publierons dans le prochain numéro !

Soleil aveuglant Sable fin et eau claire Paradis sur Terre

Nuit sans étoiles Étrangers gare à vous Courez pauvres fous

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Sama Al-Chayeb, Marie-Pier Lacroix et

Sophie Lacroix

À chaque année, plus de 15 000 jeunes

participent à l’Expo-sciences à travers le

Québec. Réalisé en équipe ou seul, cette

compétition scientifique permet de parfaire ses

connaissances sur un sujet passionnant de leur

choix. Tous les types de projet sont permis, soit

une vulgarisation, une expérimentation ou

encore une conception. Enfin, c’est une

expérience unique pour tisser des liens avec

d’autres jeunes passionnées de sciences.

Nous avons réalisé trois entrevues afin que

vous, lecteur, puissiez en apprendre davantage

sur l’Expo-sciences.

Entrevue avec Lucas

La Plume : Dans le cadre du journal étudiant, on

aimerait avoir ton opinion en tant que

participant à l’Expo-sciences local de l’école

secondaire Pierre-Laporte. Comment trouvez-

vous votre expérience ?

Lucas : Ben, c’est le fun, mais c’est un peu plate

en même temps, des fois.

La Plume : Pourquoi est-ce plate ?

Lucas : Parce qu’il y a des gens qui viennent

juste rien faire. Les gens viennent nous voir,

mais ils ne sont pas intéressés.

La Plume : Donc, il y a un manque de motivation

de la part des visiteurs. D’accord. Est-ce la

première fois que tu participes à l’Expo-sciences

local ?

Lucas : Ouais.

La Plume : As-tu le goût de refaire l’Expo-

sciences l’année prochaine ?

Lucas : Ouais. Je pense que j’ai le goût de

revenir l’année prochaine parce que je ne suis

pas sûr que j’ai fait super bien cette année, je

veux vraiment m’améliorer.

La Plume : Tu aimerais revenir en force.

Lucas : Ouais.

La Plume : Quel est ton sujet ?

Lucas : Nous, c’est l’Alzheimer.

La Plume : Est-ce une vulgarisation ?

Lucas : Ouais.

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La Plume : Comment avez-vous trouvé votre

sujet ?

Lucas : C’est un sujet plutôt intéressant, mais

c’est quand même vague… c’est quand même

compliqué. Il disait qu’ils ont découvert de

nouveaux médicaments dans le Devoir.

La Plume : Est-ce que tu es seul ou en équipe ?

Lucas : En équipe avec Bassel et Daniel.

La Plume : Avez-vous eu du support et êtes-

vous satisfaits du support que vos enseignants

vous ont donné ?

Lucas : Ouais. (Mme Poulin) était là pour nous.

Quand on allait la voir, elle nous aidait bien.

La Plume : Merci d’avoir répondu à nos

questions. Au plaisir !

Entrevue avec Mada et Theanmoly

La Plume : Bonjour ! Comment trouvez-vous

votre expérience à l’exposition locale ?

Mada : Je trouve que c’était vraiment bien, mais

je trouve que c’était stressant parce qu’on

n’avait pas vraiment de temps pour faire une

très très bonne expérience. On n’avait pas le

temps de… se comparer, voir… comme le matin

par exemple. Mais généralement c’était bien.

La Plume : Mais quand tu dis se comparer, c’est

de comparer votre projet ?

Mada : Ouais.

La Plume : Tu n’avais pas le temps de regarder

d’autres projets.

Mada : Ouais.

La Plume : OK. Donc, ça pourrait être une

amélioration pour l’année prochaine d’avoir

plus de temps pour regarder les autres.

Mada : Ouais, comme le matin, par exemple,

pour se préparer. Avant qu’il y ait des visiteurs.

La Plume : OK. Puis, est-ce votre première

participation à la locale ?

Theanmoly : Oui

La Plume : Quel est votre sujet puis comment

l’avez-vous trouvé ?

Theanmoly : Moi, mon sujet c’est la nutrition.

C’est un bon sujet parce que j’ai fait des

recherches sur plusieurs sujets et j’ai développé

mes connaissances.

Mada : Moi, j’avais regardé un film qui s’appelle

Cowspiracy, qui portait sur être vegan...

végétarien, et ç’a m’a vraiment inspiré de

partager le message qu’il avait, donc, on a

décidé, Imene et moi, de faire ce sujet qui est :

comment notre nutrition et nos actions peuvent

avoir un impact sur l’environnement ?

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La Plume : Trouvez-vous que vous avez eu assez

de support de la part de vos professeurs en

science ?

Mada : Je pense que Mme Thomas nous a

donné du bon feedback. Des conseils pour

améliorer notre présentation. Ses

commentaires ont fait une différence.

Theanmoly : Moi aussi, je dirais oui. Parce

qu’elle nous a aidé à améliorer notre texte. En

même temps, elle nous a dit de rajouter des

choses.

Entrevue avec Mme

Thomas et M.

Trudel

La Plume : Alors, on

se demandait, ce

que vous trouvez

que ça apporte aux

jeunes de participer

à Expo-sciences ?

Thomas : Moi, je

trouve que ça

apporte l’esprit

critique, parce que

quand vous lisez quelque chose, ce n’est pas

juste de le lire puis de dire : « Ahh, juste parce

que c’est écrit dans tel ou tel article que c’est

vrai ». Ça vous pousse à rechercher plus puis

aussi ça vous pousse à juste chercher une idée.

Donc, de découvrir ce qui se passe dans le

monde scientifique, juste pour trouver l’idée.

Ça, ça amène plus pour vous autres.

La Plume : Est-ce que vous avez quelque chose à

ajouter ?

Trudel : Ça peut porter également plus de

facilité à communiquer oralement. Donc, être

capable de faire un exposé oral devant des gens

qu’on ne connait pas, des visiteurs, d’autres

élèves plus vieux, plus jeunes. Donc, à vulgarisez

ce qu’on dit par rapport à des plus vieux ou des

plus jeunes.

La Plume : Pourquoi vous êtes-vous occupé de

l’organisation ? Pourquoi vous impliquer dans

l’Expo-sciences ?

Thomas : J’aime ça parce que je vous vois

évoluer entre le moment où vous trouvez votre

idée jusqu’à sa réalisation. Je vous vois évoluer,

j’aime ça. C’est énormément de travail. On est

super fatigué puis… on a déjà hâte que ça

finisse ! Ha ! Ha ! Mais une fois fini, on vous voit

puis, quand vous continuez au régional, vous

vous épanouissez. C’est pour ça que j’aime ça.

La Plume : Merci beaucoup !

L’année prochaine, allez-vous, cher lecteur,

présenter un projet d’Expo-sciences ?

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L’intelligence artificielle, une

révolution ?

François Pelletier

Au cours des dernières années, de nombreuses

avancées ont été réalisées dans la recherche

fondamentale en intelligence artificielle. Allant

de la création de la voiture autonome aux

nouvelles technologies de reconnaissance

d’images, les applications que rend possibles

l’apprentissage profond ne sont limitées que par

notre imagination.

L’apprentissage profond qui est une méthode

d’apprentissage-machine par ordinateur permet

d’utiliser des données et des calculs afin

d’accomplir une tâche en particulier. Par

exemple, il faudra montrer à un ordinateur des

centaines sinon des milliers d’images d’un

frisbee pour qu’il soit en mesure d’en

reconnaître un dans le contexte d’une photo. Le

traitement de l’image se fait dans une

succession d’étapes qui contribueront à

l’identification d’objets : la détection des

couleurs, la détection de contours. Cette

technologie est utilisée dans les voitures

autonomes pour détecter les objets dans

l’environnement de la voiture.

L’émergence de cette nouvelle technologie

provoquera selon les chercheurs, une nouvelle

révolution industrielle qui risque de bouleverser

l’économie ainsi que le marché du travail. Ces

changements se traduiront par la disparition

d’emplois, car les ordinateurs étant maintenant

capables d’effectuer des tâches de plus en plus

complexes, des robots remplaceront l’homme

dans des métiers, pour certains manuels, qui

nécessitent des prises de décisions. D’un autre

côté, les impacts positifs sont nombreux, en

médecine par exemple, on propose des

diagnostics effectués par un ordinateur ou

même un robot capable d’opérer !

Qu’elles soient positives ou négatives, les

conséquences qu’aura l’implantation de cette

nouvelle technologie dans notre société seront

majeures. Les chercheurs sont pleinement

conscients de la portée de leurs gestes et

orientent leurs travaux vers des utilisations

responsables et positives.

Image : Huffington Post

Slam ta langue

Le vendredi 7 avril

à 19h00 soirée

avait aura lieu la

troisème édition

de « Slam ta

langue ».

Ne manquez pas

ce moment de

poésie.

Entrée gratuite. Source image :

www.tv5monde.com

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Les femmes et

le sport

Sana Salamé

Tout le monde a

besoin de modèles,

un modèle pour

l’art, pour son futur

métier et aussi pour

le sport, mais le

manque de modèles

féminines dans le

sport actuel peut

empêcher les filles d’être actives, tant pendant

l’enfance jusqu’à l’âge adulte.

Au Canada, 41% des filles âgées de 3 à 17 ans ne

font pas de sport, ce chiffre monte jusqu’à 84%

chez les femmes adultes.

Avez-vous entendu les reportages qui ont eu

lieu durant les jeux olympiques ? Au lieu de se

concentrer sur la performance, la présentation

et le score final des femmes, les journalistes ont

porté leur attention sur la façon dont les

athlètes étaient habillées ou comment leurs

cheveux étaient façonnés. Les jeunes femmes

travaillent fort pendant des années et des

années pour, à la fin de tout, n’être jugées que

sur leur beauté. Ce qu’on ne considère pas est

l’effort que nos jeunes athlètes font durant leur

vie, c’est pour cela qu’il n’y a pas autant de filles

qui font du sport.

Aujourd’hui, les jeunes femmes dans notre

société sont entourées de médias sociaux et

d’émissions de télévision qui leur montrent une

image d’une femme parfaite avec les hanches

très petites, les seins et les fesses plus gros que

la normale. Les femmes sont discriminées à

cause de leur taille, et cela peut souvent causer

le manque de confiance en soi et le stress total ;

pour les filles, la vie est déjà assez puissante au

niveau du stress, elles n’ont pas besoin d’avoir

le stress d’avoir l’air parfaites. On nous dit que

nous (les filles), on ne fait pas assez de sport,

qu’on est pas assez actives, mais c’est le fait

qu’on a pas assez de modèles, d’idoles ou

d’influences sportives qui nous rendent moins

sportives et passionnées pas le sport.

« Je décrète … »

Noémie Chateauneuf

L’élection de Trump aux États-Unis a créé toute

une réaction. Sa personnalité, ses propos et ses

objectifs alimentent plusieurs controverses dans

la population.

Donald Trump, 70 ans, est un entrepreneur et

un homme d’affaires. Il possède plusieurs

gratte-ciels (dont la Trump Tower), des casinos,

des terrains de golfs et des investissements

divers dans le secteur de la mode, des sports

ainsi qu’un Institut de formation

professionnelle. Il a bâti sa notoriété par la

création de la Trump Entertainment Resorts

(une compagnie immobilière) et a écrit 19

autobiographies, avec l’aide de coauteurs.

Marié trois fois, séparé deux fois, il a épousé

l’athlète et mannequin Ivana Zelníčková, avec

qui il eut trois enfants. Ils ont divorcé puis

Trump rencontra l’actrice Marla Mapples, avec

qui il eut une fille. Il finit par s’établir avec le

mannequin Melania Knauss, dite Melania

Trump, avec laquelle il eut un fils.

Durant sa campagne électorale, 76% des

affirmations que Trump a énoncées étaient

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www.pinterest.com

fausses, plutôt fausses ou archi-fausses (selon le

site Politifact), ce qui le place donc en tête des

personnalités politiques américaines dont les

propos sont le plus souvent erronés. Il a, par

exemple, dit que 81% des Blancs tués furent

assassinés par des Noirs et que 16% des Blancs

tués étaient des meurtres

causés par des Blancs. Il basait

ses dires sur les résultats du

Bureau des Statistiques du

Crime de San Fransisco,

bureau qui n’a jamais existé. Il

a aussi déclaré que : « Le

concept du réchauffement

climatique a été créé par et

pour les Chinois pour rendre

l'industrie américaine non-

compétitive », sur Twitter, et a

affirmé, suite à une visite du

président mexicain, que tous

les immigrants mexicains

établis aux États-Unis violaient

et volaient sans scrupules. Il a également

rapporté : « J'ai vu, à New Jersey City, des

milliers et des milliers de personnes musulmanes

acclamer la chute des tours du World Trade

Center », annonce que les autorités du New

Jersey se sont empressées de démentir. Aussi,

le Washington Post a publié un enregistrement

datant de 2005 (enregistrement effectué à son

insu dans un studio de télévision) où l’on entend

Donald Trump déclarer : « Quand vous êtes une

star, [les femmes] vous laissent faire, vous

pouvez faire tout ce que vous voulez, les

attraper par la chatte (grab them by the pussy),

faire ce que vous voulez », propos qui ont

soulever une énorme polémique dans laquelle

plusieurs femmes l’ont accusé de leur avoir fait

de lourdes avances, voir jusqu’à des agressions

sexuelles.

Depuis qu’il est président, Trump signe de

nombreux décrets, dont celui contre le

financement d’organisations internationales

non-gouvernementales qui soutiennent

l’avortement, en faveur des projets de

constructions d’oléoducs ainsi qu’un décret qui

interdit l’asile aux réfugiés irakiens, soudanais,

yéménites, iraniens, libyens, somaliens durant

90 jours, mais indéfiniment pour les syriens,

sauf ceux qui disposent d’un visa diplomatique

ou qui proviendraient

d’organisations internationales. Il

fait aussi face à des accusations de

la part des Citizens for

Responsibility and Ethics in

Washington pour violation de la

Constitution américaine car lui, ou

des membres de son équipe de sa

campagne électorale, auraient été

en contact avec des services

secrets de renseignement russes

avant et après les élections, qu’ils

auraient reçu de l’argent de

gouvernements étrangers pour

financer sa campagne et parce

que Trump continue de recevoir

de l’argent de ses transactions immobilières à

l’étranger durant son mandat. Si les accusations

sont portées devant le Sénat et qu’il est déclaré

coupable, il pourrait être démis de ses

fonctions. Cependant, aucun président accusé

ayant subis un procès n’a encore été destitué

car, soit ils ont tous démissionné avant soit le

Sénat n’a pu obtenir la majorité requise pour les

renvoyer.

www.laliberte.ch

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Dans le cadre de la semaine de la persévérance

scolaire, La Plume tient à souligner les efforts

des élèves qui participent au programme

Jeunes entreprises Québec. Ceux-ci

investissent trois heures de leur temps libre

dans le but d'apprendre les bases de la

finance et de la création d'entreprises :

Éclipse et DuoGem.

Le voyage fantastique

François Pelletier

Enfin ! La réalité dépasse la science-fiction !

Tout ça grâce à l’équipe de chercheurs

interuniversitaire de la Polytechnique, de

l’Université de Montréal et de l’Université de

McGill dirigée par le Professeur Sylvain Martel.

Il y a cinquante ans déjà, sortait un film de

science-fiction qui émerveilla toute une

génération, « Le voyage fantastique », dans

lequel une équipe de chercheurs miniaturise un

vaisseau et son équipage afin de guérir un

homme de l’intérieur. Eh bien, aujourd’hui, ces

universitaires ont réalisé un exploit semblable

en développant une nouvelle nanotechnologie

qui va révolutionner les traitements contre le

cancer.

Il s’agit d’une nouvelle

méthode d’injection

de médicaments qui

permet de cibler les

zones actives dans les

cellules cancéreuses.

Cela consiste en une

« armée d’agents nanorobotiques » constituée

de bactéries autopropulsées grâces à leurs

flagelles. Ces agents permettent au médicament

de progresser profondément dans la tumeur

jusqu’à son centre. Ce traitement ciblé est

beaucoup plus précis et délicat que la

chimiothérapie qui laisse des séquelles et des

effets secondaires. Les bactéries utilisées sont

munies de deux systèmes d’orientation naturels

qui leurs permettent de se cibler les parties. Le

premier est semblable à une boussole, qui

fonctionne grâce à la combinaison de

nanoparticules magnétiques, ce qui lui permet

de se déplacer dans le sens d’un champ

magnétique. Le deuxième est un capteur de

concentration d’oxygène qui oriente les

bactéries vers le centre de la cellule cancéreuse

et vers les zones dites hypoxiques, pauvres en

oxygène et très actives. En exposant les

bactéries à un champ magnétique, on peut

diriger la masse vivante par ordinateur vers le

centre de la tumeur où elles cibleront les zones

actives où le médicament sera diffusé.

Cette technique innovatrice

permettra un traitement plus

efficace du cancer, beaucoup

moins violent et radical que la

chimiothérapie qui détruit les

cellules de toute une région du

corps, opération à laquelle

survivent parfois les zones

hypoxiques les plus actives. Cela

évitera les conséquences négatives sur le corps,

que provoque la chimiothérapie, en plus

d’augmenter les chances de survie.

Sources

http://www.polymtl.ca/carrefour-actualite/nouvelles/une-armee-de-nanorobots-cible-

avec-precision-des-tumeurs-cancereuses

Le Voyage fantastique du professeur Sylvain Martel

https://www.youtube.com/watch ?v=vBM470G9WAM

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Tiré de RicardoCuisine.com

Recettes

Marie-Pier Lacroix

Madeleines au citron

Valeur nutritive (pour 1 madeleine)

150 calories

15 grammes de glucides

9 grammes de lipides

60 mg de sodium

2g de protéines

Note

La pâte se conserve de 3 à 4 jours

au réfrigérateur.

Les madeleines sont meilleures

cuites le jour même.

Rendement : 12 madeleines

Temps de préparation : 30 minutes

Temps de cuisson : 12 minutes

Temps de réfrigération : 30 minutes

Ingrédients :

180 ml (¾ tasse) de farine tout usage non blanchie

1 ml (¼ c. à thé) de poudre à pâte

1 ml (¼ c. à thé) de sel

2 œufs

125 ml (½ tasse) de sucre granulé blanc

1 citron, le zeste râpé seulement

125 ml (½ tasse) de beurre non salé, fondu et tempéré

1. Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte et le

sel. Réserver.

2. Dans un autre bol, fouetter les oeufs avec le sucre et le

zeste de citron au batteur électrique environ 5 minutes

ou jusqu’à ce que la préparation forme un ruban, c’est-à-

dire que le mélange reste légèrement à la surface en

retombant.

3. Incorporer délicatement les ingrédients secs en pliant à

l’aide d’un fouet. Incorporer le beurre en pliant. Couvrir

et réfrigérer au moins 30 minutes.

4. Placer la grille au centre du four. Préchauffer le four à

200 °C (400 °F). Beurrer et fariner un moule à

madeleines de grandeur moyenne. Réserver.

5. Remplir chaque moule aux trois quarts. Cuire au four

environ 12 minutes ou jusqu’à ce que les madeleines

soient légèrement dorées. Démouler et laisser refroidir

complètement sur une grille.