amicale ncr france · couleur particulière sur ces monta-gnes dénudées. christophe attire notre...

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RECAPITULATIF DES APPRECIATIONS DES DEUX GROUPES : 24 feuilles d’appréciation recueillies sur 30 possibles Très Bien Bien Moyen Accueil aéroport 13 11 Transport aérien 7 13 Accueil à l'arrivée sur place 20 4 Confort des autocars sur place 11 10 3 Intérêt du circuit et des visites 12 12 Le choix des hôtels 5 16 3 La restauration 3 11 9 Guide pendant le circuit 21 3 Guides locaux 4 Quel souvenir gardez-vous de votre voyage ? 15 9 L’abbaye de Kylemore fût un ma- noir avant d’être rachetée par les Sœurs Bénédictines qui y créèrent un collège international, fermé en 2010. La Mère supérieure parlant un fran- çais remarquable, échangea avec nous des anecdotes de son passage en France. Nous continuons notre parcours vers Galway en traversant une région magnifique où le soleil, jouant à cache cache avec les nuages, apporte une couleur particulière sur ces monta- gnes dénudées. Christophe attire notre attention sur ces murets de pierre dits ‘murs de la famine’ représentant le travail forcé de nombreux paysans. Le Burren, terre glaciaire avec ses maigres pâturages et ses villages per- dus, nous conduit vers les falaises de Mohair qui surplombent l’océan atlan- tique de plus de 200 mètres et qui s’étendent sur plusieurs kilomètres. Grandiose ! …et le soleil nous accom- pagne, les photographes sont au para- dis ! Au large nous apercevons les îles d’Aran qui ont donné leur nom aux pulls d’Aran dont Jean paul Gautier s’est inspiré. Le Comté de Kerry n’est pas loin, il suffit de passer le pont ! Enfin … l’estuaire de Shannon par le car-ferry et dans quelques heures nous arrive- rons à Tralée sous la pluie. Cet Anneau de Kerry présente des paysages totalement différents, à la fois montagneux et verdoyants où rhododendrons et azalées envahissent les forets et fleurissent les bords de routes ; le mois de mai en Irlande est un enchantement ! La démonstration du berger et de ses chiens, Borda-Collet, fut spectacu- laire quant à la dextérité et l’obéissan- ce de ses compagnons. Surprenantes ces tourbières tou- jours exploitées comme énergie, après être séchées et découpées en forme de briquettes. Nous avons croisé (!) Brendan le navigateur et ses compagnons qui au- raient découverts l’Amérique 1000 ans avant Christophe Colomb (pourquoi pas !). Dans le joli petit village de Sneem, aux maisons colorées, le Gé- néral de Gaulle fit étape lors de son exil en 1969. Par une route étroite, toujours bor- dée de rhododendrons, Kévin notre chauffeur, nous conduits vers les Jar- dins de Muckross avec vue sur les lacs de Killarney. Encore merci à Christophe et Kévin qui se sont démenés pour obtenir des places au théâtre de Trélée afin d’as- sister à une représentation des En- fants du Roi Lyre ; soirée légendaire ! C’est maintenant notre dernière journée dans la Péninsule de Dingen où le temps est frais et couvert. Des routes sinueuses, bordées de fuchsias et d’azalées nous conduisent vers ce petit port de pêche de Dingen aux maisons de couleurs vives ; puis c’est un bref passage à l’Oratoire de Galla- rus, petite chapelle construite en pier- res sèches, il y a environ 1300 ans. Voilà ! Notre séjour se termine ; 7 jours passés ensemble dans un pays de légendes et de lieux mystiques. Encore un voyage qui nous laissera bien des souvenirs. Un grand merci à nos organisateurs qui se sont chargés de mettre en place ce voyage. Colette Masson Nous étions 52 à emprunter des chemins bordés de haies de rhododendrons et de fuchsias qui nous ont menés de Dublin à Cork en passant par Galway, l’Anneau de Kerry et la Péninsule de Dingle. Vous pourrez lire les commentaires avisés de Mireille et de Colette que nous remercions, ainsi que le tableau des apprécia- tions reçues. Rendez-vous au prochain voyage : l’Argentine ! Michel Jourdain Amicale NCR France A près la visite de Dublin (côte Est), capitale de la Républi- que d’Irlande, nous avons traversé l’ile pour rejoindre la côte Ouest et notre périple s’est terminé sur la côte Sud. En Irlande, les prairies sont très vertes, l’herbe ne manque pas, ainsi les animaux vivent en stabulation libre et en traversant ce pays on comprend pourquoi l’élevage, surtout des mou- tons et des bovins, est très compétitif. Pour des raisons climatiques, la trans- humance est inversée. Les troupeaux de montagne l’hiver fuient les rigueurs du climat montagnard en descendant vers les plaines tempérées. L’agneau est important dans l’élevage pour l’ali- mentation et l’exportation. Nous avons dégusté un plat traditionnel le « Irish Stew ». A l’entrée de Killorglin (comté de Kerry), la statue qui nous accueille est celle d’un bouc couronné qui a sauvé la ville en donnant l’alerte aux habitants à l’approche des trou- pes de Cromwell (1599-1658). Au musée de Dublin, une peau de mouton est exposée. Dans la zone au- rifère du Comté de Kerry, on utilisait, depuis des temps très anciens, une technique d'orpaillage en utilisant des peaux de moutons que l'on faisait tremper dans le lit des rivières dans le but de récolter l'or qui s'y trouvait en abondance. Les particules d’or res- taient prisonnières dans la toison du mouton et les graviers rejetés. Peut- être faut-il voir là une explication à la légende de la toison d’or ? Dans le Connemara, les pêcheurs de saumon sauvage ont attiré notre attention. Dans les rivières, la pêche est très réglementée et ils ne peuvent pêcher qu’en possession de leur per- mis et l’autorisation du propriétaire des lieux. Les tourbières sont une des don- nées naturelles de l’Irlande. Elles ré- sultent de la décomposition en milieu humide de racines d’arbres et elles ont longtemps constitué le moyen naturel de chauffage. Elles ont un pou- voir de conservation très élevé et au musée de Dublin est exposé un bateau de 15 m de long « Dugout canoe », de couleur noire parce qu’extrait de la tourbe. Les corps humains, dont la chair était conservée, ont permis de déterminer que pour l’un il avait ab- sorbé un bol de céréales avant de mourir. Pour un autre, sa chevelure rousse était recouverte de résine im- portée du sud de la France, ce qui tend à prouver la richesse du person- nage. En Irlande, la base de la nourriture est la pomme de terre. Entre 1845 et 1849, le mildiou s’est acharné sur le tubercule privant la population de moyen de subsistance. Un large mou- vement d’émigration vers l’Amérique du Nord est apparu.

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RECAPITULATIF DES APPRECIATIONS DES DEUX GROUPES : 24 feuilles d’appréciation recueillies sur 30 possibles

Très Bien Bien Moyen

Accueil aéroport 13 11

Transport aérien 7 13

Accueil à l'arrivée sur place 20 4

Confort des autocars sur place 11 10 3

Intérêt du circuit et des visites 12 12

Le choix des hôtels 5 16 3

La restauration 3 11 9

Guide pendant le circuit 21 3

Guides locaux 4

Quel souvenir gardez-vous de votre voyage ? 15 9

L’abbaye de Kylemore fût un ma-noir avant d’être rachetée par les Sœurs Bénédictines qui y créèrent un collège international, fermé en 2010. La Mère supérieure parlant un fran-çais remarquable, échangea avec nous des anecdotes de son passage en France.

Nous continuons notre parcours vers Galway en traversant une région magnifique où le soleil, jouant à cache cache avec les nuages, apporte une couleur particulière sur ces monta-gnes dénudées.

Christophe attire notre attention sur ces murets de pierre dits ‘murs de la famine’ représentant le travail forcé de nombreux paysans.

Le Burren, terre glaciaire avec ses maigres pâturages et ses villages per-dus, nous conduit vers les falaises de Mohair qui surplombent l’océan atlan-

tique de plus de 200 mètres et qui s’étendent sur plusieurs kilomètres. Grandiose ! …et le soleil nous accom-pagne, les photographes sont au para-dis ! Au large nous apercevons les îles d’Aran qui ont donné leur nom aux pulls d’Aran dont Jean paul Gautier s’est inspiré.

Le Comté de Kerry n’est pas loin, il suffit de passer le pont ! Enfin …l’estuaire de Shannon par le car-ferry et dans quelques heures nous arrive-rons à Tralée sous la pluie.

Cet Anneau de Kerry présente des paysages totalement différents, à la fois montagneux et verdoyants où rhododendrons et azalées envahissent les forets et fleurissent les bords de routes ; le mois de mai en Irlande est un enchantement !

La démonstration du berger et de ses chiens, Borda-Collet, fut spectacu-laire quant à la dextérité et l’obéissan-ce de ses compagnons.

Surprenantes ces tourbières tou-jours exploitées comme énergie, après être séchées et découpées en forme de briquettes.

Nous avons croisé (!) Brendan le navigateur et ses compagnons qui au-raient découverts l’Amérique 1000 ans avant Christophe Colomb (pourquoi pas !). Dans le joli petit village de Sneem, aux maisons colorées, le Gé-néral de Gaulle fit étape lors de son exil en 1969.

Par une route étroite, toujours bor-dée de rhododendrons, Kévin notre chauffeur, nous conduits vers les Jar-dins de Muckross avec vue sur les lacs de Killarney.

Encore merci à Christophe et Kévin qui se sont démenés pour obtenir des places au théâtre de Trélée afin d’as-sister à une représentation des En-fants du Roi Lyre ; soirée légendaire !

C’est maintenant notre dernière journée dans la Péninsule de Dingen où le temps est frais et couvert. Des routes sinueuses, bordées de fuchsias et d’azalées nous conduisent vers ce petit port de pêche de Dingen aux maisons de couleurs vives ; puis c’est un bref passage à l’Oratoire de Galla-rus, petite chapelle construite en pier-res sèches, il y a environ 1300 ans.

Voilà ! Notre séjour se termine ; 7 jours passés ensemble dans un pays de légendes et de lieux mystiques. Encore un voyage qui nous laissera bien des souvenirs.

Un grand merci à nos organisateurs qui se sont chargés de mettre en place ce voyage.

Colette Masson

Nous étions 52 à emprunter des chemins bordés de haies de rhododendrons et de fuchsias qui nous ont menés de Dublin à Cork en passant par Galway, l’Anneau de Kerry et la Péninsule de Dingle. Vous pourrez lire les commentaires avisés de Mireille et de Colette que nous remercions, ainsi que le tableau des apprécia-tions reçues.

Rendez-vous au prochain voyage : l’Argentine ! Michel Jourdain

Amicale NCR France

A près la visite de Dublin (côte Est), capitale de la Républi-que d’Irlande, nous avons

traversé l’ile pour rejoindre la côte Ouest et notre périple s’est terminé sur la côte Sud.

En Irlande, les prairies sont très vertes, l’herbe ne manque pas, ainsi les animaux vivent en stabulation libre et en traversant ce pays on comprend pourquoi l’élevage, surtout des mou-tons et des bovins, est très compétitif. Pour des raisons climatiques, la trans-humance est inversée. Les troupeaux de montagne l’hiver fuient les rigueurs

du climat montagnard en descendant vers les plaines tempérées. L’agneau est important dans l’élevage pour l’ali-mentation et l’exportation. Nous avons dégusté un plat traditionnel le « Irish Stew ». A l’entrée de Killorglin (comté de Kerry), la statue qui nous accueille est celle d’un bouc couronné qui a sauvé la ville en donnant l’alerte aux habitants à l’approche des trou-pes de Cromwell (1599-1658).

Au musée de Dublin, une peau de mouton est exposée. Dans la zone au-rifère du Comté de Kerry, on utilisait, depuis des temps très anciens, une technique d'orpaillage en utilisant des peaux de moutons que l'on faisait tremper dans le lit des rivières dans le but de récolter l'or qui s'y trouvait en abondance. Les particules d’or res-taient prisonnières dans la toison du mouton et les graviers rejetés. Peut-être faut-il voir là une explication à la légende de la toison d’or ?

Dans le Connemara, les pêcheurs de saumon sauvage ont attiré notre attention. Dans les rivières, la pêche est très réglementée et ils ne peuvent pêcher qu’en possession de leur per-mis et l’autorisation du propriétaire des lieux.

Les tourbières sont une des don-nées naturelles de l’Irlande. Elles ré-sultent de la décomposition en milieu humide de racines d’arbres et elles ont longtemps constitué le moyen naturel de chauffage. Elles ont un pou-voir de conservation très élevé et au musée de Dublin est exposé un bateau de 15 m de long « Dugout canoe », de

couleur noire parce qu’extrait de la tourbe. Les corps humains, dont la chair était conservée, ont permis de déterminer que pour l’un il avait ab-sorbé un bol de céréales avant de mourir. Pour un autre, sa chevelure rousse était recouverte de résine im-portée du sud de la France, ce qui tend à prouver la richesse du person-nage.

En Irlande, la base de la nourriture est la pomme de terre. Entre 1845 et 1849, le mildiou s’est acharné sur le tubercule privant la population de moyen de subsistance. Un large mou-vement d’émigration vers l’Amérique du Nord est apparu.

Avant le départ, probablement sans retour, pour le Nouveau Monde, une cérémonie était organisée pour célébrer la joie et la tristesse de ces « funérailles américaines ».

Vers 1539, Henri VIII (1491-1547) se sépare de l’église romaine et dis-sout les monastères. Les moines ainsi appauvris n’ont plus les moyens d’as-surer l’entretien des bâtiments reli-gieux qui aujourd’hui ne sont que rui-nes. Des édifices religieux ont toute-fois été réhabilités à des fins privées ou commerciales. Les croyances irlan-daises font que les Irlandais ne creu-sent jamais au pied d’un muret (fort nombreux) car c’était là que les jeunes enfants privés de vie étaient ensevelis.

Les fluctuations de population dues aux conditions extrêmes de survie (religion et famines) expliquent l’atta-chement intense des Irlandais à leur ile. Dans le Connemara, entre autre, toute personne ne parlant pas la lan-gue gaëlique, ne peut y acquérir un bien.

La ville de Daingean = la forteresse (Comté de Kerry) montre des pan-neaux écrits en gaëlique, sous-titrés en anglais « Dingle ».

D’après notre guide, l’église de Ca-hersiveen (Comté de Kerry) « O’ Connell Memorial Church » est la seu-le église au monde (?) qui ne porte pas le nom d’un saint. Daniel O’ Connell (1775-1847) est ainsi honoré pour ses services rendus à la République d’Ir-lande.

Un voyage en Irlande n’est pas complet sans un passage dans un de ses « pubs » traditionnels. C’est le cœur de la vie sociale où les Irlandais aiment à se retrouver pour boire une

bière, savourer « l’Irish Coffee », écou-ter de la musique vieille d’environ 2000 ans. La harpe a dominé la musi-que irlandaise jusqu’au XVIIIe siècle. Nous avons entendu des musiciens qui jouaient de la cornemuse à coude, du pipeau, du violon, de la flute et du banjo.

Évangélisée par Saint Patrick (385-461), l’Irlande a été le creuset d’une civilisation originale longtemps préser-vée de l’influence du continent. De soulèvements en famines, l’Irlande retrouve douloureusement le chemin de l’indépendance au XXe siècle. Cette ile puise, dans ses racines celtes et ses combats, un grand dynamisme écono-mique tout en préservant sa profonde identité culturelle.

Nous remercions chaleureusement les organisateurs de ce passionnant voyage, sans oublier notre guide aux commentaires appréciés et notre chauffeur.

Mireille Hébrard

Le premier groupe toujours en ripaille !

« Un oranger sur le sol irlandais on ne le verra jamais » chan-tait Bourvil, eh bien c’est

exact. On ne l’a pas vu ! Il faut dire qu’ici la température est légèrement inférieure à celle de la France ; nous sommes dans l’atlantique nord….il fait beau gris !

Dès l’arrivée à l’aéroport de Dublin, le dépaysement est total, les pan-neaux écrits en gaëlique nous plon-gent dans une langue inconnue mais heureusement notre guide Christophe nous a bien facilité l’accueil et sa pré-sence, tout au long de notre séjour, a été très agréable, tant par sa gentilles-se que par ses connaissances de l’Ir-lande, son pays d’adoption.

Chacun se retrouvant ou faisant connaissance, notre groupe est prêt à découvrir cette île européenne à la fois si proche et si lointaine par sa culture celtique, ses légendes, son architecture géorgienne, sa façon de

vivre. Nous découvrons Dublin, entou-rée de montagnes et traversée par la Liffey et ses jolis ponts, ses maisons basses aux façades multicolores, ses portes d’entrées richement décorées.

La visite de la distillerie Jameson autour de son ancienne cheminée, nous permet d’apprécier le fameux whisky, qui se termine par une dégus-tation où quelques ‘volontaires’ firent le test comparatif et reçurent un di-plôme ! Bravo !

Un passage au Musée National nous a fascinés par ces momies de l’âge de fer, retrouvées tout récem-ment dans les tourbières, l’occasion aussi de voir des bijoux mythiques comme la broche de Tara.

C’est en visitant le site de Clonmac-noise que nous prenons connaissance d’un haut lieu monastique de l’Irlande médiévale, avec ses églises, 2 tours rondes et de belles pierres tombales.

Le Connemara ! le nom fait rêver et pourtant cette région a été une terre de souffrance et de famine, ce qui ex-plique l’expatriation de ce peuple au XIXème siècle. C’est malgré tout une région magnifique, sauvage, fourmil-lant de lacs où se reflète le ciel, sou-vent chargé de nuages. Notre arrivée au restaurant Leenane a été ponctuée par un ‘concert’ improvisé par Joëlle qui gentiment s’est mise au piano, pour nous jouer quelques airs connus et terminer par la ‘marseillaise’ reprise en chœur !

Le deuxième groupe toujours en dégustation !