DOSSIER DOCUMENTAIRE Groupe A-GMO

Le gaspillage, un phénomène ancien à ampleur mondiale

Océane GATOUILLAT Myriam IJIOUI Cheick OUEDRAOGO Yassine OZDEMIR

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Tout d’abord, qu’est ce que le gaspillage ? On en parle dans plusieurs domaines tout comme le

domaine monétaire, temporel ou encore alimentaire. Cela désigne le fait d’utiliser des ressources,

comme ici l’argent, le temps ou la nourriture, de manière excessive et qui dépasse la simple

satisfaction de nos besoins. Le gaspillage veut aussi signifier le fait de mal utiliser certaines ressources,

de telle sorte que ces ressources se perdent en partie. Peut-on associer ce phénomène à notre mode

de vie de consommation de masse ? On sait qu’à l’époque de la noblesse le gâchis était mal vu et ne

se pratiquait donc quasiment pas. Dans nos sociétés actuelles, la consommation de masse est

favorisée, entrainant donc la plupart des ménages à gaspiller constamment, et ce gaspillage fait

partie de nos habitudes, de nos normes.

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SOMMAIRE

Introduction...................................................................................................................... 3

1. Le gaspillage alimentaire, un phénomène banalisé avec le temps auquel quelques solutions sont apportées ................................................................................................... 4

2. Le gaspillage d’argent comme première source de gaspillage ..................................... 7

3. Gaspiller son temps, une notion ayant évolué au cour du temps ................................ 8

Conclusion ...................................................................................................................... 11

Sources ........................................................................................................................... 12

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Introduction Lorsqu’on parle de gaspillage, c’est que l’on parle forcément d’un élément qui est rare, limité.

Le gaspillage d’une ressource illimitée n’existe donc techniquement pas. Mais il est évident

que sur Terre, la quasi-totalité des ressources est limitée, et l’Homme a dû adapter son

comportement à cette restriction. Mais bien que le comportement semblant convenable soit

une attitude de préservation et de bonne utilisation de ces ressources, l’Homme a de

nombreuses fois fait tout à fait l’inverse. En effet, depuis des siècles, l’Homme a parfois, par

excès de pouvoir, d’orgueil, d’ignorance ou d’égoïsme, gaspillé énormément de différentes

ressources qu’il avait en main. Si ce phénomène de gaspillage est possible, c’est en partie à

cause de la mauvaise répartissions des ressources sur la surface de la Terre. Nombreux sont

ceux qui soutiennent la thèse affirmant que la Terre possède assez de ressource pour

l’ensemble de la population, et que si ces ressources étaient équitablement réparties, tout le

monde pourrait y vivre paisiblement.

Le but de ce document va être d’étudier ce gaspillage en scindant cette étude en trois parties,

présentant le gaspillage de trois différentes ressources, souvent assimilés comme étant les

plus précieuses pour l’Homme. Il s’agit premièrement de la nourriture, ressource essentielle

à la survie de l’Homme. Nous parlerons ensuite de l’argent, car nos sociétés sont pour la

majoritaire partie des sociétés marchandes, des économies, nécessitant de l’argent comme

moyen de transaction. Puis nous nous intéresserons enfin au temps, ressource limitée pour la

totalité des Hommes, et souvent la plus convoitée.

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1. Le gaspillage alimentaire, un phénomène banalisé avec le temps auquel quelques solutions sont apportées

Autrefois, les ressources alimentaires étaient tellement rares que même la noblesse ne

pouvait se permettre de les gaspiller : les restes allaient aux domestiques. En effet « le pain et

le vin » étaient sacrés dans la société c’est pourquoi les gaspiller était considéré comme un

manque de respect.

Depuis les Trente Glorieuse, un mode de vie de consommation de masse s’est imposé dans

les sociétés occidentales et il perdure encore aujourd’hui. Depuis 1974, le pourcentage de

nourriture perdue à été multiplié par deux passant de 22% à 45% en Europe. En effet, en 2015

plus de 41 400 kilos de nourriture sont jetés chaque seconde dans le monde, soit 1,3 milliards

de tonnes d’aliments par an, soit 1/3 de la production globale des denrées alimentaires. Une

expression qui illustre bien ce phénomène : « avoir les yeux plus gros que le ventre ».

Malgré les avancées des stockages et des transports, les aliments sont d’autant plus gaspillés.

La plupart du temps parce qu’ils ne répondent pas « aux exigences esthétiques » des

consommateurs ou détaillants. Oui, car les consommateurs veulent des produits « parfaits »

au visuel peut importe le goût qu’ils auront. Cette attitude est typique des sociétés actuelles :

vouloir que le visuel soit parfait on le voit aussi dans la mode par exemple.

Dans les pays les plus défavorisés, seul 15 à 20% des produits alimentaires sont gaspillés et

une grande part est due à la mauvaise qualité de stockage ou de transport.

En France, la quantité de déchets alimentaires s’élève à un total de 9 millions de tonnes (soit

137 kg par personne en moyenne). Dans les foyers français, sur les 80 kg de déchet jetés

chaque année par chaque individu, tous ne peuvent pas être évités comme les épluchures les

os etc. Cependant 20kg d’entre eux peuvent tout à fait être évités si les Français acceptaient

de modifier à la marge leurs comportements.

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Sources : Institution of Mechanical Engineers, 2013

Rien que d’acheter des quantités moindres pourrait être un grand pas vers l’avant. Seulement

les problème d’organisation pour faire les courses, les campagnes promotionnelles nous

invitant à acheter plus ou encore la mauvaise connaissance de la conservation des aliments

amènent les consommateurs à gaspiller davantage.

Quelques solutions ont été imaginées pour lutter contre ce gaspillage alimentaire : par

exemple la vente d’aliment au poids. Des pâtes, du riz, des lentilles : tout ce qui reste au fond

du placard, car les emballages industriels sont trop fournis, sera nettement réduit vu que les

consommateurs pourront acheter la quantité exacte qui leur faut.

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« Arrêter de nourrir sa poubelle » : slogan de Terra Eco

D’autre part, des grandes surfaces telles que « Hyper Primeur » qui sont proposent la

distribution d’aliments discounts le plus souvent avec une date de péremption bientôt

atteinte. Ce qui pousse les consommateurs à consommer les aliments plus tôt et éviter les

gaspillages.

Ou alors des machines d’électro-ménager comme le « Zera Food Recycler » qui utilisent les

déchets alimentaires d’un ménage et de les transformer en engrais naturels. Facile

d’utilisation car il se présente sous la forme d’une poubelle lambda, cet engin électroménager

permettra d’augmenter leurs propres cultures. C’est un concept créé par Paula Lobaccaro du

Technical Lead à Benton Harbor aux Etats-Unis, une scientifique militante contre le gaspillage

alimentaire.

Il existe encore des applications mobiles qui elles luttent contre le gaspillage alimentaire des

restaurateurs en proposant aux utilisateurs des « bons plans » de repas proposés à des prix

défiants toute concurrence à la fin des services (après-midi et soir). Ces applications existent

depuis peu de temps : surtout

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2. Le gaspillage d’argent comme première source de gaspillage

Si le gaspillage alimentaire est un des grands fléaux de ce monde, le gaspillage d’argent l’est

donc logiquement aussi. Si nous partons du principe que l’Homme a des besoins primaires,

naturels et essentiels, de l’argent utilisé dans des « futilités » serait donc par la même occasion

du gaspillage de tout autres besoins naturels, comme la nourriture par exemple.

Durant des siècles, ce gaspillage d’argent ne concernant que les rares riches, bourgeois ou

aristocrates des différentes sociétés. En effet, ce gaspillage d’argent n’est pas quelque chose

de nouveau, et a pendant longtemps été lié à des caprices que seuls les plus hauts placés de

la société pouvaient se permettre. Prenons l’exemple de grands gouverneurs, qui érigeaient

d’énormes statuts ou monuments à leurs effigies. Cet argent aurait très bien pu être placé

dans de la nourriture, dans la construction d’infrastructures urbaine ou bien dans des soins.

On peut donc considérer que de trop d’argent placé autre part que dans

des éléments « essentiels » permettant la survie de l’Homme pourrait

être considérer comme du gaspillage d’argent. Durant le XVIIIème

siècle, le gaspillage d’argent était très mal vu par la société, surtout

auprès de la société aristocrate qui avait même comme caractéristique

l’avarice. Mais qu’en est-il aujourd’hui ?

Dans les sociétés contemporaines, on peut assister à un phénomène de

développement de classe moyenne. Ce qui implique donc un

Changement au niveau du gaspillage, car il n’est à présent plus réservé

aux classes supérieures, mais aussi à ces classes moyennes.

En effet, le gaspillage d’argent fait dorénavant partie d’une très grande partie montante de

la population mondiale, et paraît anodin, et ce, en partie à cause des sociétés capitalistiques.

Ces sociétés prônent la consommation de masse, et donc souvent des achats compulsifs et

non-nécessaires. On observe même des phénomènes de création de besoin de la part des

entreprises, qui pour stimuler la vente, créent de produits et des services dont les

consommateurs n’ont pas besoin, et leurs fais croire que c’est le cas.

Mais si le gaspillage d’argent est réalisé par les individus, il peut aussi l’être par des Etats

entiers. On peut prendre l’exemple de la Belgique comme Etats européen, car il est considéré

comme le troisième plus grand gaspilleur d’argent du monde selon un classement. Le

classement compare l'argent dépensé par les gouvernements et la qualité de vie telle que

(Statut du Roi Charlemagne, Paris)

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définie par le "Human Development Index" de l'OCDE. La Belgique réalise un bon score en

matière d'enseignement et de soins de santé mais est recalée en ce qui concerne la justice, la

défense et les finances.

Les Etats sont aussi souvent accusé de gaspiller l’argent public, notamment la France. Chaque année, la Cour des comptes, cogne sur l'état des finances publiques. L'édition 2016

de son emblématique rapport public annuel présentée mercredi n'a pas dérogé à la règle.

Même si elle reconnaît une amélioration «lente et fragile» des déficits publics, l'institution

juge «incertaine» l'atteinte de l'objectif par le gouvernement cette année. En cause? Des

recettes, selon elle, surestimées et des dépenses sous-estimées.

3. Gaspiller son temps, une notion ayant évolué au cour du temps

Comme nous pouvons le penser, le gaspillage ne s’arrête pas seulement aux gaspillages

alimentaires, d’argents ou encore de ressources. Il y a une sorte de gaspillage qui est plus que

jamais présente, surtout dans nos sociétés. Il s’agit du gaspillage du temps.

Dans nos sociétés actuelles, Nous avons une très forte tendance à gaspiller notre temps pour

des futilités. Lorsque ce temps n’est pas utilisé à des fins éducatives ou encore pour le repos

du corps, nous pouvons considérer que ce temps est gaspillé, ce qui a toujours été mal perçu

dans nos sociétés.

Au XIXème siècle, le gaspillage de son temps était déjà vu comme quelque chose de très

négatif comme le montrait le sociologue allemand Max Weber (1864-1920). Ce dernier

expliquait que « Gaspiller son temps est donc le premier, en principe le plus

grave, de tous les péchés. Notre vie ne dure qu'un moment, infiniment bref et

précieux, qui devra "confirmer" notre propre élection. Passer son temps en

société, le perdre en "vains bavardages", dans le luxe, voire en dormant plus

qu'il n'est nécessaire à la santé - six à huit heures au plus -, est passible d'une

condamnation morale absolue. »

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À cette époque, le temps devait être utilisé afin d’accroitre sa croyance en Dieu. Les autres

activités que pouvait pratiquer les personnes étaient considérées comme peu importantes et pas

indispensable à la vie et à l’émancipation des humains.

Au fur et à mesure du temps, la vision qu’avait les personnes du temps gaspillé n’a pas

totalement changé.

La notion « d’ennui » est apparue comme n’étant pas totalement négative mais elle est

considérée comme importante afin de développer l’esprit de chacun d’entre nous mais aussi

d’établir une priorité entre les activités que nous devons accomplir.

Dans le monde de l’entreprise, le terme de « gaspillage du temps » n’est pas perçu de la même

manière. Il définit le manque d’organisation et le manque de recul par rapport aux tâches qu’on

doit exécuter, ne pas se poser les bonnes questions ou encore se lancer dans des recherches

incohérentes. Ce gaspillage de temps entraîne un surcroit de travail, la fatigue des travailleurs,

l’absence de plan de travail ou encore une mauvaise communication au sein de l’entreprise. Ce

gaspillage de temps des salariés entraîne le ralentissement de la croissance et le développement

de l’entreprise.

Depuis quelques décennies, les Hommes gaspillent leur temps essentiellement sur les réseaux

sociaux. L’avènement d’internet a pris une grosse place dans notre quotidien. Nous passons

beaucoup de temps sur Facebook, Snapchat ou encore Twitter comme le prouve le schéma ci-

dessous.

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Le temps que nous passons sur ces réseaux sociaux est dans, la majeure partie du temps,

destinée à s’informer sur ce qui se passe dans le monde, de communiquer ou encore de garder

le contact avec les autres. Les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisé par les jeunes

générations qui ont perdu l’habitude de « s’ennuyer » ou encore le sens de la communication

réelle à travers le sport… Toutes leurs cultures sont apprises sur internet.

Le gaspillage du temps est dû à une mauvaise organisation et c’est un obstacle pour s’auto-

développer. Gaspiller son temps est synonyme d’improductivité et de perte de temps. En

entreprise, gaspiller du temps signifie que l’employé n’est pas productif et fait perdre de

l’argent à son employeur. Aujourd’hui, notre société est confrontée à l’arrivée des nouvelles

technologies qui influencent la gestion du temps. Chaque personne est responsable de son

temps et libre à lui de la gérer comme elle le souhaite. La conception de la perte de temps est

subjective puisque tout le monde n’a pas les mêmes finalités.

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Conclusion

Le gaspillage en terme général est devenu un phénomène banal dans nos sociétés actuelles.

Que ce soit en terme d’aliments, d’argent ou de temps, le gaspillage est un réel problème en

terme économique car que ce soit de temps ou d’aliment tout se rapporte à l’argent dans nos

sociétés capitalistes.

Il existe un réel paradoxe des sociétés occidentales qui gaspillent leur nourriture tandis que

d’autres, dans les pays moins développés comme en Afrique Noire, meurent de fin (13% de la

population mondiale est en sous-alimentation). Le rapport de la nourriture à l’Homme reste

quelque chose de très subjectif.

La lutte contre le gaspillage est devenu un secteur économique très porteur notamment grâce

au développement de l’économie collaborative (Blablacar, Optimiam par exemple).

En effet l’économie collaborative est bénéfique pour les deux parties : les personnes

proposant un bien ou un service mais aussi pour les personnes qui en profitent vu qu’elles

bénéficient de ce bien ou service à prix très réduit et ainsi elles réalisent des économies.

Il faut donc voir un gain dans la perte.

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Sources

• On dit stop au gaspillage alimentaire, 16 Octobre 2013, Quentin NADASTO http://gourmandisesansfrontieres.fr/2013/10/on-dit-stop-au-gaspillage-alimentaire/

• Comment donner du poids à la vente en vrac : arrêter de donner à manger à nos poubelles

http://www.terraeco.net/Comment-donner-du-poids-a-la-vente,59622.html

• Bibliographie de Max Weber auteur de la « rationalisation des activités sociales »

http://libertariens.chez-alice.fr/maweber.htm

• Les causes du manque de résultat dans le monde de l’entreprise Gaspillage du temps : Les causes d'une mauvaise organisation au travail | Organisation personnelle

• Le temps gaspillé sur Facebook

http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/combien-de-temps-gaspillez-vous-sur-

facebook_1318113.html