le divorce : comédie en un acte et en vaudevilles ([reprod
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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le divorce : comédie en unacte et en vaudevilles([Reprod.]) / par F.-G.
Desfontaines
Desfontaines, François-Georges (1733-1825). Auteur du texte. Ledivorce : comédie en un acte et en vaudevilles ([Reprod.]) / parF.-G. Desfontaines. 1793-1794.
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• COMÉDIE EN UN ACTE
ET EN v'ÀUDEViLLËS »
Par fAG.
Théâtre du:Vaudeville, Isa*Mai 1795.
PRIX trente sols avec la Musique.
Libraire .place
^En deuxième
PERSONNAGES.
ISABELLE.GÊ RM EU IL.L'ABBE de Forlis,CECILE.
SIMONNE.
A C T EUR S,Les CC. etCnes.
BlossevilL'.
Rosière.
HenriMolière.
Duchaume.
La Scène se 'passe
LE D I V OR G E
COMÉDIEEN UN ACTE ET EN VAUDEVILLES.
L e Théâtre représente un .rallon, dans «,lequel orz entre far le fond; de chaquecoté,on voltun cabinet fermé. Au lever
de la toile Germeùilécrit et compost^assis devant une table.
SCENE PREMIER £
Comme un gage assuré de mon âmour constante. »
L'idée est heureuse, et ma {ille ne peut rien dire démieux a sa chère marraine.Cependant je tiens toujourset
;non premier couplet, il saillant.nai qifun un fort joli
vers les autres sont de la mêmemats le dernierne vaut rien, ,et j'ai ieau tou-jours une syllabe -de plus ou «ne pins{en scandant') et' puis
scandant ) puis si
La mesure tue le génie. ( en scandant ) Oh cornive chn-ais, oui. J'y suis, (après avoir sav.cé ) le
coirpte est juste, huit syllabes nos faiseurs n'auraientpas mieux réussi. ( 11 appelle. Cécile.(// écrit.L'année dernière je dictais et na femrre écrivaitmais ses absences.son humeur. à soft«iseâ j^e tiendrai bon. (Il
SCENE ILCECILE.
Monsieur.PJ.
GER M E U ï L;Ma fille est-elle prête ?
CECILE.Oui, monsieur, elle eort; mais son berceau Est pare',
son bouquet est fait, et drès qu'vous voudrez j'la pof-trai chez sa marraine.
GERMEUILJe vais l'y conduire, et j'y cranterai pour elle, un
petit couplet que je viens de faire; tu vas l'entendrec'est ma fille qui parie.
CECILE.A dix-septmois! çaîrf se peut pas.
G E R M E U ï I,Quand je dis que c'est elle qui parie ,|e veux dire.
C E CILE.
CECILE.C'que vous pensez.,
Ce qu'elle pense.CECILE.
J'écoute. f G E1ME U IL.Air: Tout le monde.
Je 'n'ai qu'un coeur belle marraineEt levions te le présenterJ'aurai le tien j'en suis certaineCar je saurai Te mériter.Puis en grandissant sur tes traéesChaque jour je t'imiteraiPuis, si tu me prêtes tes grâces,Oh dame comme je plairai
CECILE.Pas peu q-j' vQt coupât, tout le monde voudra
l'avoir et si madameétaic ici, j'suis sure qu'eue eu -serait
contente.G E RM E U I L.
Ma femme elle est à la campagne quand je suis à laville à la ville, quand je suis à la campagne tu le ?ais.
et lorsque le hasard nous rassemble, à peine daigne-t-elle me regarder.
CECILE.On parle. GEHMEUIL..
AIR: Ton humeur est Catherine,Un mot de ma part-irriteEt so-n cœur et son espritMa présence qu'eHe éviteLa contrarie et J'a.içvit.Chaquejour j'en ai la preuve.
CECILE.Vous dit' vrai.mais entre nous
Isabelle, s'en plaint
CEÇ ILE.Si eîl's'en plaint!
G E R M E UÎL
CECILE.Tous les jours.
G E RM EU 1 L.Tu m'enchantes!
CECILE.Vous u'et'pas difficile.
GERMEUI L.Après.
CECILE
GEÏMEU1L
si elle avait été
un
craint d'hoir
besoin..CE CI LE.Si bien quVous-vla son précepteur, troyez-voui
x IL.. •Infiniment, et' c'est tnoins un amant, q^un-àaii'^
qu'Isabelle a voulu avoir en mariage.
'En vérité?
VingtlurfE'avec
tinrent charmes de mesC Eest trop,
femme, et ce
que je fais^
G E R M EUILAIR: Un. jour Guillst trouva Lisette.
-Son petit air d'indifférenceCommençait à m'inquistèrElle *e plaint démon silenceC'est me dire d'y persister.Il faut que ma froideur achèveCe qu'énvain l'amour tenteraLa légèreté rne l'enlèveLa vanké me la rendra,
.CECILE.La tell* chose qu' l'esprit vous en avez qu'ça
M'est pas croyable et si je posséil-iis un mari corom1
vous f l'écout'raîs comme un oracle. Mais j'ii un bonconseil à vous donner.
G E R ME U I L.Parle. >
CECILE.Oui, un bon conseil, et si bon, que j'suïs sûre qui
5Jra du goût ci' la mère Simone qui, ce soir, comMed'eou tv m e n'ruahqu'r| pas, d'apporter son bouquet, etsi eîl'apprend la p'tite semonce,
ni vous, ni not 'maîtresse.
G E RM EUl L.Sirnone e» est ce çoiasçil 3 qui serâdç
son goût j, guel est-tii ?
CEGÎL E-M'y vMa. Mademoiselle Angélique va sounaiter la
bonne fête à, sa marraine c'est aussi celle d'madarne.
CECÎLE,!<retenait.Madame r'vient aujourd'hui.
Jesors.
Et sa fête.fiERMEUIL
Est passée.CECI LE. r
Air: Du vaudeville de l'Afficheur-,
Profitez-en c'est îe meilleurPour vous aussKbjen que pour elleLe don, oui le don d'une fleur -rFera plus qu'un an de querella;Ce petit don qu'vous offrirezDe l'amour éveill'ra la flâmeEt pourun' rosé vous aurezTout' celles de madame.
G E R M EUA î ft Un prix se donne tous les ans.
Je rends justices ses appasMais tous les torts sont de la.belle;Et. tu' m'entends. le premier pa?
Doit être fait par Isabelle.
C'est au mari de commencer.
Ma raison s'aura m'en défendre.
S C E N E II I.CECILE, seule.
"priEQUE attendre, faut qu'çasoit, car in'nientjamais, et c'est rare chezlesc'qui fait qu'j'ai pour e'tici un fond d'inclination, quin'me quitte pss, et mllgré que j'aye pris le parti d'not'maîtresse ,( ça- s'doit entre femmes] je n'sais pas tropsi j'ai plaidé pour la bonne cause. C'est égal fut ellemauvaise nous somm'femmls et nous lagagnerons.
i R pour vous je vais me décider.
La raison c'est facile à voirNous guide toutes tant qu" nous sommesMadame m'la fait concevoirEt tous les torts sont pour les hommes.Oui la raison n'est qu'avec nousEt v;!a d'où vient, ces! incroyable,D'oÙ vient qu' souvent, dis' les- jaloux,ira raison n'est pas raisonnable.
Elh écoute la ritournelle de l'air vivant.'On ouvre! c'est .madame..
SCÈNE IV,
-1 S'A B- -iE L LE»
1SABELL E, ukî lettre la main.
inconstant. ( des Troqueurs.
espoir
J'attends ce soirCelui que j'aime;Ce soir, quel espoir?Ce Soir je vais le voir.CECILE.*
Celui qu' vous aimez!ISABELLE.
Le dieu qui l'engageMe rend ma gaîré
Son tendre langageEst toujours écouteQuand il est i'hommageDe la iidéiité.
CECILE.Je vous ep félicite, et ça devait finir par-là.
ISABELLE.Qui Cëcilé voilà sa lettre il arrive ce soir.
CECILE.Je l'quitte.
Qui ?MonsieurGermeuil.
ISABELLE,Mon mari tu n'y es pas.
CECILE.Boni_ISABELLE.
C EC L I E,CYabbéFce p'nt abbé qui avant de partir, vous
adress.ût tous îes jours son p'tit poulet, vous appor-xzit son p'tit 'bouquet, vous chantait son p'tit couplet;il vous aimer. vous l'aimez ?
ISABELLE.Et je l'épouse.
jbîvorcer Ah
1 SA BE LLE.C'est sa' faute.
C E Cl LE.Mais s'il était fâché de vous avoir déplu ?
ISA BEL L ÏLIl- est trop tard; et l'abbé le cher
va savoir le parti que je prends, juge de sa surprise,-de son empressementà remplir *a promesse qu'il mafaire d'être à moi si jamais nous étions libres,
CE CI LE.Vous en et'sûre?
ISABELLE.
CECILE.L'impossible
»
ISABELLE.Oui, Cècile, et d'abordjei veux- que dans cette
affaire ci, l'abbé se conduise avec mon, mari-, commeil se conduirait avec mon pè.e.j CECILE.
C'est hûnnéte.ISABELLE.
Qu'il lui fasse l'aveu de son amour pour moi.
"'C E Ci: LE, en riant.
Et qu'ce soit d'iui qu'il vous obtienne en mariage ?
ISABELLE.Pourquoi pas?
CECILE.,Folieî S À BEL L É.
Dont l'abbé est capable.
CECI LE.Jamais.
'"
1S À B ELLE, l'imérampant.A i R De la fanfare de St. Çloud.
En dépit de la promessecandeur.
Eût trompé sa vive ardeur.De l'honneur in. à jgui^toHtcède.»cecile,Le divorce s'ta rs©»tienv
Je n'avais pas besoin d'aide.
C ECUE,r>Un peu d'aide fait grand lueii.I S A BEL LE.
Cécilef.CECI L E.
Jem'tais.lSABEL LE.
Voici l'heure où ma £Ôe->se réveille et je vaisl'embrasser.C ECILE.
Elle est chez sa marraine;
J'y cours.
Vous y
Mon mari j'attendrai.
Dutout.CECILE.
C'est bon.
ISABELLE.C'est Bon L.
CE CIL È.
C'que l'une quitté l'autre peut l'prendré,
ISABELLE.L'autre mon maria fait une conquête ?
CÉCILE.Ça dépend de lui-
ISABELLE.Explique toi.
CECILE.Ce soir.
ISABELLE.Un mot.
CECILE.On vient.
ISABELLE.
I S A BE L L E.Il est unique^ laisse-nous.
L'ahbé arrive sur la ritournelle de l'air suivant. Cécile-lui-fait une révérence, et se retire.
1 S A B E L LE L'ABB Ë.
L'ABBE.
.Loin devons ange de CythèreMon âme séchait de douleurPrès de vous, le destin prospèreMe rend la vie et le bonheur.Sur votre sein divine Flore,Ces jeun;s roses vont pâlirPour vous l'amour les nt écloreEt vous allez les embellir.
ISA B E LL E.Vous vous êtes souvenu que c'est aujourd'hui jhî
fête on n'est pas plus aimable.
Aujourd'hui,votre fête! demain, après demain, tousles jours; c'est le mot de la chansonet ma tendressene cessera de mê îe rappeler. ( Il lu baise la rAkin avecchaleur. )
ISABELLE.A I R Vaudeville de la Soirée Orageuse:
B B E-C-» ^Oïnt de
le suis tout âme.de presser. )
ISABELLE.Que dites-vous que faites-vous t
L'ABBE.Je cède à l'excès de ma fîâmeAh que j'oublirai de bon cœurLes revenus qu'on me supprimeDès l'instant où ma tendre ardeurDe, vos charmes aura la dîme
ISABELLE.La dîme! (aparr) Il m'inquiète ( haut ) vous méri-tez mieux sachez donc.
L'ABBE.Ah! parlez, madame, parlez. Mais nous autres abbés,
nous étions sans conséquence et je redoute le costumeque je vais prendre; il peut alarmer votre vertu,elle est si délicate éveiller la jalousie de votre mari,vous êtes si précieuse.
ISABELL E.Ecoutez-moi.
L' A B B E.Et quand le ciel nous forma pour nous plaire pour
nous adorer, des noeuds que vous respectez, m'ôtentl'espoir d'être à vous, tout à fait à vous.
1 S À BEL LE, à part.Il m'aime i
L'ABB E.Je vous le répétais, le jour de mon départ, j'en accu-
sais le destin je- jurais de réparer ses torts, si vousy consentiez.votre ame était émue, et mes désirs.Vospromesses. Isabelle! adorable Isabelle! mon cœur pal-pite vos yeux s'attendrissent.
I S A B E L E E.AIR: S'il faut perdre l'amant que j'aime.
> je le confesseOui je craignaisvotre retour
Ontremble,lorsque l'amour presseDe badiner avec l'amour-.Mais du ciel, sur mon innocenceVous avez fixé la faveur,Et de votre chaste ferveurLe divorce est la récompense.
L' A B B E avec trouble.Le divorce.'
ISABELLE.Oui, l'abbé, j'en étais l'ennemie, vous le !avez;
mais votre constance me fait changer de résolution,
L'A BBEChanger de résolution I
ISA BELLE.Et je quitte mon mari.L'ABBE.Pour moi!
ISABELLE-Pour vous
L'ABBE-Madame I
ISABELLE.Eh bien!du trouble. de l'embarras!
L'ABB E.II est naturel.
Poursuivons, et dissimulons.
L'ABBE,Que j'en suis saisi confondu.
ISABELLE, avec affectation.
Air Didier est généreux sensibleAli l'abbé ce trouble est le gageDu sentiment que je vous doiA mes yeux il est le présageDu jour serein qùi lait pour moi. ( his. )Mais de mon mari qui vous aime.
C'est ma première r cernait ion.
L' A B B E.J'gnore..».
ISABELLE.Et vous ne matiqrerez pas de remplir les autres
vous êtes si complaisant.
L' A B B E.Achevez.
ISABELLE.Oui de mon mari qui-vous aimeJe veux que vous restiez l'ami
Et._polimenr il faut vous mêmeMe demander à mon mari. (his, )
L' A B B E.Vous, demanderà votre mari ?
ISABELLE.C'est une attentionà laquelle il sera sensible, et vousêtes trop déiicat, pour ne pas m'épargner l'cmbartis
que me causerait ie regretqu'ii pourrait me témoigner.
Le regretn'en doutez pas il en aura beaucoupet vous le connaissez;vous savez comme il est vif.ISABELLE.
quand?
L'ABBE.II peut le devenir. Je 4e suis. et sa douïetHv.
Ma passion. Vous voyez les suites que cela peut avoiret vous èrestrop raisonnable.
JSABE L L É.Non:
Trop prudente.1 S ABELLE.
Pour vous -céder, et le sacrifice que vous me ferez.,de votre répugnanceà cet égard, sera loin d'égaler celuique je vous fais de-mon époux. Ni vous, ni moi, nous r»edevons nous brouiller avec iui, et le moyen que jevous indique., est le stul qui puisse nous eu garantir,
L' A B B E.Mais songez.
GERMEUIL -passant et s'arrétari dans lifenà;Cécile avait raison.
ISABELLE, voyant
Mon mari!î7à bbe.Votre mari de grâce } dispensez-moi.
ISABELLE,Janiâiî),
SCÈNE VI,Les mêmes G E R M E U 1 L.
CE RMEUILQui, c'est l'abbé. c'est lui. ( Il vient à l'abbé quifait quelques pas au-devant du lui avec
L'ABBE.Monsieur.
GERMEUIL.Enchanté de vous revoir, frais comme la rosélibre comme l'air, un peu moins riche mais avec de
l'esprit,, et du tems.L' A B B E.
Où se console de tout.GERMEUIL.
A 1 R Du serein qui te fait envie.Vous logiez, en maison commodeVotre pieuse pauvretéBagues de prix bijoux de mode
Décùi'à'snt votre humilité.Vous a^ie^'vojîur*^Je^eres J
C'était bien vendre des prièresQu'entrenous vous ne faisiez pas. { bis, )L'ABBE,
Soyez persuadé monsieur que nous toujours
Je riis loin Je Je croire.
G E R MEU ILAiR Fiïk qui y oyagt en. France*.
Pour prix de votie prébendeQue de biens vous sont rendusRayé de votre légendeL'hymen vous avait perdus
1 vous demandeChez l'amour vous n'êtes plus
De contrebande.
ISABELLE, à rÂBbé.Voici le moment.
GERMEUl L,Vousle cœur est pris, et fe gage que
madame est dans la confidence.
ISABELLE.Vous y serez aussi Monsieur l'abbé est trop bon-
vête pour y manquer.G E RM E UJ L.
Trop |ionnête!Connaîtrais-je la prétendue ?
L'A B B E.Beaucoup ( à part. ) Quel supplice
G ERMEU I L.Beaucoup! tant mieux, je vous -servirai. et c*e$t.5:
Vous hésitez
L'ABBE.Setlevîne.
G E R M E U I LSon nom?
L'ABBE.Monsieur non.
ISA BELLES Fart.Non!G E RM EU î L.
Je comprends, c'eçt la voisine,Elle a l'œi'vif et'i'nçônSa gaîré modeste er fineAnnonce esprit et raison.
Son nomL'ABBE.
Se devine.
G E E M E U I L.Son nom
L' A B B E.Monsieur, non.
G E R M E U 1 L.Encore'madames'impatiente, au fait.
L'ABBE.pénible.
G E R M E U 1 L.A I R i un jour en fureur*
Malgré l'hymen qui l'a réclameJe vois monsieur qu'il faut céderEt je viens vous demander (bis.)
La main de votre femme.
G E.R ME-UIL.La main de ma femmeL'ABBE.
La main de votre femme.confondu.
Très-bien, nous contenir.{haut) Très-bien, et voilà l'explication de vos dédains,de vos froideurs.
La récompense des vôtres.GERME UIL.
Que vous avez fait naître, et pris grand soin 'û'enttç-teair vous aviez vos raisons, et jè les approuve rien deplus sage, de plus pressé, que de se quitter, dès l'ias-rtant qu'on cesse de se' convenir.
AIR Non je ne ferai pas ce qu'on veut que je fasse.Sous le poids de ses fers le triste couple encrage,Se fait guerre sur guerre^ outrage sur outrageAh dans ces noeuds sacres, par la raison proscriteCombien la cour de Rome a damné de maris.!
ISABELLE.De femmes.
G E R M E U I L.Dé maris, et si- vous m'en eroyez, point de dîscns-
sipn point vousquevousm'aviez épousé;c'est pour vous que vous devezme répudier.
ISABELLE.
G E RMEUIL.Je sais qu'il est possible que l'on regrette son premier
choix; mais si l'on est mécontent -du second, on enfait t!ti troisième un quatrième et ce divorces en di-vorces, on peut faire un très-beau chemin les fleursvont nairre sur le vôtre, la beauté les fait éclore(en rcgaragm l'abbé ) l'innocence va les moissonner.
L1 A B B E ci Fart.Comme je suis pris
ISABELLE.Finissons, monsieur, finissons.
et l'Abbéreste surrêverieprof onde.
S CE NE VII,GERMEUIL, L'ABBE,
CE RMEUIL.
J-jLle me quitte et la volageM'inspire encore des regrets 1
L'ABBE,Ah*, que le noeud du mariageEst eltrayant à voir de près!
Q.ERMEUIi,voyant l'Abbé.
Encore ici. Parlons lui de ma femme, et vengeonsnous à la fois, et deU'ipgpate qui m/aiwndojiiie et duperlîde qui me la ravià
Point de colère,L'hymen attend;Je ferai ce que je dois fairePoint de colère,L'hvmen attend,
*t noustouchons au dénouement.
GERMEUIL.
G E R*M E U I L.^entends, le divorce n'y estpas encore écrit il est
si nouveau. Quoiqu'il en soit vous aurez une com-pagne charmante, et telle vous la voyez aujourd'huitelle vous la verrez tous les jours, belle sans le savoir,
sans le vouloir.
Sans le vouloir 1
GERMEUIL.Air: Des fleurettes;
Pour fixer notre hommagese parer avec soin ifDes femmes de son ageC'est le premier besoin.La mienne n'est pas coquette',Et-par année a peu prèsDix inil francs font tous les frais
De sa toilette.
L'ABBE:Dix mille francs pour sa parure seulement Un
évèque n'y aurait pas tenu. et le brelan le Wbkle reversis, le piquet ?,
GERMEUIL.AI R Cet arbre apporté de Provence..
À ces jeux làpeu faits pour elle,Trop jeune encor pour prendre part,La vive et légère IsabelleN'aime que les jeux de hazard.Quand l'occasion s'en présenteVolontiers en. deux ou trois coupsElle perd au trente et quaranteE son argent et ses bijoux.
Rien que cela et le spectacle ?
bliqttët
L'ABBE, àpart.Quel portraitIl me faitD'IsabelleEt pour-,
ELOIGNE z-vous et soyez ici dans une demi-heure.
L'ABBE.
J'^l à vous parler.
A me parler ?
On a des choses essentielles^vous dire.
L'ABBE,àpart.
Du mystèreJ'en triompherai.
Vous partez ?
GERMEUIL, part.Quel pcrtraiPas un traitD'Isabelle!De son, etc.
S CENE V ILLes mêmes CECILE.CECILE, accourant. bas à l'Abbé.
C E C I L E kas Germtuit.
GERMEUIL.
»GE RM £ Ù I L.
AlR: Du vaudevilleet Lubiri.La tendresse d'IsabelleDoit hâter votre retourNe sojigez qu'à votre belleN'écoutez que son amour.A l'hymen qu'ïi vous apprêteDemain je suivrai vos pas'.
CECILE et L' A B B E.Vous'
G E R M E U IL.îl n'est point de fêteOù l'amitié n'est pas.
-ENSEMBLE, chacun dans sdn sens.
Non il n'est point, etc,h'Ahhe salue avec
S G È N E I X.
GER M E U I L CECILE,CECILE.
Y OUSaurez I'courage d'èc1 d'la noce?
G E R M E U I L.Oui, part ) et nous verrons; ( haut ) mais' qu'ats-
tuà me dire?
CECILE.C'qae j'ai à vous dire
CECILE,
CECILE.Ben du contraire j'en ai même un p'tit peu prévenu
ïnadame, et si malgré ça, madame allait s' tâcher, etvous r'aimer, j'aurais toujours fait une bonne action etn'en
GERMEUIL.Madame!
CECILE.Vous îa r 'greffes ?
.GERMEUIL.L'habitude a tant de pouvoir, tant de charmes, et.
tu le sais.
CECILE.Quoi?
GERMEUIL.Isabelle est mère d'Angélique, et quand on adoreTentant comment se passer delà mère?
CE CI LE.C'est difficile; mais si faut qu'ça soit, et qu'jessaya
parvienne
GER M E U IL.Comment?
CE C I L E.Vous n' devinez pasGERMEUIL.Du tout.
Vous v*la garçon.
A peu près,
G ECU E
G E R M E U I L.Je le présume.
CECILE.Et à présent,Pas comm' au t'i ois.
G E R M E U 1 L.Jc ne te comprends pas.
CECILE.On peut s'parler d'pLin pied.
G E RAIE UI L.Après.
CECILE.AïR: LJautrx jour j'ttais Sjuhtte,
Tant qa' mad.^m' voulait vous plaire'Et pour moi, la chose est-claire,
""V ous étiez !'fruit défendu.Mais v'ia quJ l'instant me rend savanteP't'ètre aussi qu'à tort je me vante.
GERMEUILEh de quoi
Parle sans effroi.
CECILE.Monsieur, je suis vorre servante,Mais j'croîs que j'peux
Devenir mieux.GERMEUIL.
Mieux! tu recuis
Comm' une autre.GERMEUIL.
CECILE.D'îa: jeunesse ça s'passe,
bonne envie d'aimer, ça promet; et comm' ^convientpasquej'vous d'mande pour mon mari j'vous con-seille de m'demander pourvot'femme.GERMEUIL. *Pour ma femme! { Isabelle. ) Isabelle elle
est jalouse et fière profitons du
•lui prend la main habelk le voit,
( haut ) Tu m'aimerais ?
S CE N E X.
Les mêmes I S À B E L L E;
ISABELL E", ions le fond.
ÀKlah!CECILÊ.i
Ça vous fait d'ia peine ?
De la peine!peux. tu te croire ?
I S A B E LLE, dans le fond.
GERMEUIL-ÀîR:
Le plaisir est de roue âgeJ/imonr. niele rendra
Le suivraLe fixeraDans, notre ménage
CECILE.
-Oui da.
ISABELLE.Oui da
CECILE.Ce sera
1 Monsieur, tout comme il vous plaira.
CECI LE. ISABELLE. GERMEUIL.jiroutcomm*ilvotts Qucîmari j'avais là! L'instant me servira.,
plaira,
GERMEUIL,Isabelle sauraQue tu sera» :fidèle,L'abbé la tourmentera
Elle verraEt moi, ma toute bejleTon coeur me rajeunira,
Me restera.
CECILE.Oui da.
ISABELLE.Oui da!CECILECe sera
Monsieur tout comm* il vous plaira.
CECILE. ISABELLE. GERMEUIL.5*out comm' il vous Quel L'ingrate approchera^
plaira.GERMEUIL
Chaque jour mon cœur cédera.Matin et soir, dans notre âme
Tendresse uniraGaïtè complaisance 4
Douceur constance
CE G 1 L E.Oui da.
ISABELLE.Oui ôz lCE CI LECe »';ra,Monsieur, tout comme il vous plaira.
CECILE. ISABELLE. GERMEU1L;Tout comm' il vous Quel mari j'avaislà! L'instantme servira.
plaira.(Voyant Isabelle.') {Approchant .) (à part )
Comment,comment! Fort bien,fort bien! Oui, oui, l'instantQuoi! madameétait Quel mari j'avais là. L'instant meservira.
Le tête à tête e^ charmant, (il Cécile.") et vous que jecroyais si simple, si réservée, avec quelle promptitudevous vous faites adorer!
CECILE.Ça m'est v'nu tout d'suite.
ISABELLEsà Germmiî.Grâce à l'attrait qui vous suit, je le respecte, et l'abbé
viendraic à me déplaire que rien ne serait capable deme reconcilier avec vous.
Madame! ( à *part ) j'aifore bien réussi.
ISABELLE.Non monsieur, et ce soir, en vous quittant oui, ce
soir même J'aurai soin «l'éloigner de vos yeux tout tequi pourrait me votre souvenir.
l'espérer^
ISABELLE.Air De la baronne.
tJcprends ma fille.
GERMEUILJ'ai pour moi le voeu de la loi.
ISABELLE.J'aurai celui de ma famille #
Ma fille rma fille est à moi.
ISABELLE GERMEUIL.Je prends ma fille.
CECILE.
ISA B*E L L S.AIR: 0 destin voilà de tes coups
De quel droit un bien aussi douxSerait.il au père
Âuxdéper1^ des droits- de la mère
G E R M E U I L.r
Apprenez qu'à titre d'époux
ISABELLE.Le titre d'épouxN'existe .plus pour vous.
CECILE.Modérez modérez modérez-vous.
ISABELLE.plaire
CECILE.
GERMEUIL, très-en colère.
Feu votre époux!ISABELLE, s'en allant.
ce pas.CECILE, retenir.
G E R M E U
Que voulez-vous faire ?
ISABELLE.Laissez-moi.
CECILE.
GERMEUIL, JSÀBELLE.
La nourrice de l'autre vont pour
J L L 1»'JjLes mêmes, S I M ON
SIMONNE, un panier à la main,
S 1 M ON N E.Air De la croisée.
Les bons soins font 1;i bonn' mamanAu village c'eit not'si1\:fais quant à ça par-tout vraimentCe n'est pas tout à fait de d' même.Vous n'en prenez qu'à vot' loisir,Vous autres dames de la ville"V cas n'êt' mer' que pour vot' plaisir,
Et la râche est facile.
–4 -S- A-BELLE.Mais à quel propos ?
•
SIMONNE, haUlU.Mime air.
Non, rien n'pourra m'faîr' approuverC* monsieur i*ibjjê qui vous courtisePour prier Fciel de nous sauverQue n' resre-t-i' dans son égliseCe n'est pas l'tout qu' d'êt' amoureuxFaut savoir les devoirs d'un pèreEt i'gag* qu'i' n'les saurait pas mieux
Qu'il n'a su son breviaire.
GESMEUIL,teà Simonne.
Couragenourrice.
1 S ABE L L- E.Mais encore une fois, il est incroyable.
CECI LE, las à Germ.mil,y crois qu'jai eu tort.
S I M ONNE.Incroyableî ben înin d'ça, j'savons c'que c'est qu'la
tendresse d'un beau-père envers un enfant dont i n'estpas Fauteur; c'qui fait que jVprendrons piutôt l'yôtre,
que d'souffrir qui tombe au pouvoir d'eelui dont duquelvous allez faire vot époux. Par ainsi ler'monte su'mon
l'panier, son
ISABELLE.Vous l'emporteriez?
SIMONNE.Str Duliaut en bas.,
\Jj^a.i nourri,Et dieu merci, mon lait prospère
Je l'ai nourriChoyé, bercé /fraisé chéri,Et si y n'suis que sa second* mèreJ'ai fait pour lui mieux qu'la première
3e l'ai nourri.ISA BELLE.
A i R Raris est au etc.Cet excès d'humeur rVous fait de l'honneur
Mais sur moi sur mon courSoyez sans frayeur.
C E C I L E 1 Simonne.
Chacun s'ra content,Vous saurez comment..
G ERM EU I L-, à Simonne.Angélique est à moiCaimez votre effroi.
ISABELLE.La tendresseQui me presse
Vous répond de ce; enfant.
S I M O N N E.Faut et'pèreFaut et' mère
Point de changementOu dans- le momentDe
( elle va pour sortir. )
S I M O N N E.Eh oui la maman.
SIMONNE, hhabtlU..C'est pour son bonheurQue j'ai de l'humeur.Oui 4e fin de l'honneurC'est d'avoir bon cœur.
ISABELLE, Simonne,
Cet excès d'humeurVpus fait de l'honneur.Mais sur moi sur mon coeurSoyez sans frayeur
Vous avez d'i'humeïirÇa vous fait honneurMais comm' vous,] 'aiboncoeur,Soyez s,ans frayeur.
G E R K E rJ L à Simonne.
J'aime votre humeur,Je plains son erreur.Pour moi pour son bonheur,Eclairez son cœur.
SIMONNE.Ou!, c'est mon mot, ir>on
dernier mot bon pèreBonne méret v-la c'qui'faut être, c'est la nature quil'ciit, je t'dis avec elle er i'rlis ben. ( à Isabelle. ),Çavous touche ça vous attendrie.
ISA BELLE, a pan.Malgré moi.
SIMONNEJen étais sûre. et quand i's'passe des s'maines oîi
c'que 'riOt'homnr/ -s'endort sans m'dir bon soir ( ciGermiuil bas.) tâchez qu'ça soit rare, (est-c'que je l'boudt? esr-c'que je l'tarabusre? est-ce queje n'ie reçois pas poliment sitôt qui'r'devient poli?PardineJ'tems comm'i vient, et les gens comm'i sont.,n'est pas marchand qui toujonrs gagne.
G E R M E U 1 L bas à Simonne.
De mieux en mieux.ISA BELLE, Simonne.
Mais qui vous dit?.
Personne, et c'est h vot'histoire avec monsieur sanjqu'est venue tout ça,
monsieur défaut
est c'que vous et' parfaite vous? En lorsqu'on a un galant) -un bon hon me c'est l'biend'sofferiser pour on inot, des'gendarmer pour un rien
ISABELLE,^ part.
Quel p:irti prendre ?
S ÎM O N nV.Air: Soir et matin la jeune Lisette.
Voyez un ppuLe bel ouvrage,Comm' un outrageMet tour en feuOn s'mont' la tête
"Piie a ne l'arrêteEt sr.rvienr la fureur.L'humeur de l'un n'eû pas l'humeur de l'autr »Eh dans tour ca menez chacun du votre.
Paix et douceurVoilà voiH qomm?quoid'anse mariage
Amour et bonheur.
chantent h chacun, à pan.
ISABELLE, à p.rrt.L'abbé, î 'abbé, tant me l'annonce,Tout me prescrit de Je quitterMon devoir, vnilà ma réponseComment, comment lui rjï'StPrTout fcns.touthasEt ma fille doit l'emporter.
sur elle encore tout ma l'annonce»Sur elle encor ja puis compter
Tout lui prescrit del'écout=r;Tcutba*, to-'t bas le cœur prononce,Et sa fille doit l'emporter.
Voyeznn peuLe bel ouvragéMon mariageN'est pins qu'un jeu.Mats de la tête
C't'ici perdu j'enpeux trouver un autre
IS A BELLE.«,,? m(ÏÏreI'GeT
ISABELLE.Laissez moi faire. monsieur l'abbé est adroit maisil ne m échappera pas. C'est lui.
SCÈNE X
ISABELLE,L A B B E arrivant mistérieusemerit.Seule?
ISABELLE.Absolument seule vous le désiriez, fe le desiraïs
©•mine vous, et la grâce avec laquelle vous m'avezdemandée a mon mari, m'a si bien convaincue de la sin-centenfe votre amour, qu'il n'est rien que je ne fasse
L'A B B E._Le refroidir[jamais,madame, jamais,^Tcnons-noas sur nos gardes.
ISA pELLE.Votre réponse me dictera ce que je dois faire.
ISABELLE.notre félicité ea dépend-.
L'ABB E.Je suis la candeur même.
ISABELLE.
Que pensez-vous des époux?Trouvez-vous leur sort bien douxl
En est-il dont, pour la vie,Le bonheur vous fasse envieQue pendez-vous des époux ?
.ïrouvez-voxis leur sort bien doux
L'A B B E.Mais, madameles épouxVous même qu'en pensez-vous 1
ISABELLE.L'abbé, songez y bienNe me dc^uisez ri<;n
L'ABBE.Rien-ISABELLE.
Rien.L'ÀBB,E.
Rien,ISABELLE,
L'ennai •
L'ABBE.
ISABELLE.
Votre coeur Je sent bien?Il ne me cache rien
L'A B B E.Rien.
ISABELLERien.
L'ABBE.Rien.
ISABELLE.Combien je suis contenteAh que de bonne foiOui } l'abbé je le voiVous pensez comme moi.De l'hymen/lofons l'attenteComme moi, vous craignez sa loi.
Oui je le soiDe bonne foi
Mcn pense comme moi.
L' ABBE.Au gré de mon attenteL'amour lui fait la loi.Dieu! quelle bonne foi
Ciel!combien mon âme est contesteDe l'hymen- éludons la lui.
Oui je le voi
Oui, oui vous pensez comme moî»
L'ABBE.Je suis dans un ravissement qu'il m'est impossible
de vous exprimer. Mais j'avais -lu dans voire coeur,il aime trop délicatement, pour n'avoir pas senti quel'amour ne veut porter que des chaînes de fleurs.
ISABELLE, regardant.Du silence j des égards.
L' A B B E.Je vous entends, ordonnez.
ISABELLE.Mon appartement tient a ce cahtnet «ntrézy, jevais vous y rejoindre.
ISABELLE.Et dans quelques kstans vous saurez à quel pointje vous suis attachée.
L'ABBE.J'y vole, mais songez que l'attente est un larcin
fait au plaisir.ISABELLE, le pressant d'entrer.
Je le sais.
L~A BB E prêt à entrer.Et je brûle.
Au moment où l'ablé va peur entrer dans le cabinetGdrmeuil en sort.
L'A B B E.Germcuil
S C E N E XII I.
Les mêmes GERMEUIL SIMONNECECILE.
GERME0ILAlK Monsieur l'Abbé, etc.
iVlonsieur 'abbé où aller. -vous tv'n instant, et point de couroux.Vous ailez chez madame
Eh bienElle est toujours ma femme,Vous m'entendez bien.
L'ABBE, S esquivant.Je m'étais trompé, mille pardons,
G.ERMEUI L h ramenant.
Vous mille remercîmens.L'Trop honnête.
TTÎ B EL LE ^ramenant.Air Des simples jeux de son enfance*
Céladon-, que le désir pressePeut un instant wons égarerMaisbientôt, malgré son adresseLa raison vient nous éclairer.
Lt%A B B È.Guéri de ma folle tendresseDe près je ne dois vous aimerMais votre esprit, votre sagesseDe loin je'vais les estimer.
L'abbé veut se retirer sur ce dernier .vers Isabelle etGermeuil le retiennent.
1 S ABE L L E et G E R M E U I L,AIR: Ce mouchoir belle Raimon.de,
Si l'amour qui vous secondeVous inspire d'autres feux.Si de la brune la blondeVous allez porter vos vœuxChez l'hymen dans votre rondeMonsieur l'abbé s'il vous plaîtNe dérangez pas le monde,Laissez chacun comme il est.
L' A B B E. ISÀBELLE,GERMEUÏL.
le tars, et vais dans le inonde Ne dérangez pas le inondeLaisser chacun comme il est. Laissez chacun
S CJÊsgl E XIVet dernière.
ISABELLE GERMEUIL SIMONNECECILE.
S IMONNE.C'EST dit et bras d'ssus bras d'ssous, caresses su'ca*fesses, quVous rendrez à votre enfant.
Simonne,
GERMEUIL et ISABELLE.A sa bonne nourrice.
ISABELLE.Que nous ne cesserons de voir.
GERMEUIL.
SIMON N E.Cciîîm'rous vous chérirez.
ISA BELLE, à CécileSi madame le permet.
C E C 1ILE.Madam' n'a personne, mais n'aurait
pas ete fâchée d' profiter du dérangement; c'étaitbien. Ça n*a pas réussi c'est mieux. Sans compterqa^moEsieur s'est moqué d'rnoi c'est sûr.
en sera la récompense.
CECILE.Cest parfait.
T A^DEf ÎLLE.I S A BELLE.
Air Allons danser sous ces ormeaux.
On applauditau couple heureuxQui s'aime encor en mariage,On applaudit au couple heureuxDont l'amitié serre les noeuds.
E N SEMBLE.On applaudit, etc.
ISABELLE, au) Public.
Du bonheur ce couple est l'image,Et ce bonheur est avec nous.Venez pour le rendre plus doux,Ah venez voir notre menage
ENSEMBLE.On applaudit, etc.
GERMEUIBeaucoup d'amis qu'on reçoit chaque soirQui chaque soiraiment a nous revoirBeaucoup d'amis,plaisir les suit,Plus on en a plus on jouitRevenez donc, et sûrs de notre hommage.
E N S E M B L E.Applaudissez au couple heureux,Qui s'aime encor en mariage
Applaudissez au couple heureuxPont-l'amitié
MROPRIÊ
déclare que je poursuivrai devant les Ti.BunauXj tout Directeur de Spectacles qui. aumépris des Loix existantes,pour la conservationde la propriété^ ferait représenter LE Divorce,sans mon consentement foripel et par écritainsi que tout Imprimeur qui s'en permettraitune contrefaçon. I
Paris ce 21 Prairial 3 l'an deux de Ja Répu-blique Française j une et indivisible.
Signé) DeSEONTAINES*
LeCatalogue des pièces de, Théâtre se distribuegratuitement chez le Libraire en Vaudeville ou àrimprimerie, rue des Droits de l'Homme, NT. 44.
