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d Le cinéma à hauteur d’enfant Programme des films à découvrir sur tous les écrans audiovisuels de la Bibliothèque du Haut-de-jardin – site François Mitterrand Séances spéciales sur grand écran jusqu’au 30 avril 2017, à 17h (sauf mercredi) en salle A [email protected] 01 53 79 55 50 @LaBnF Le cinéma donne à vivre toutes sortes d’aventures, en amplifiant les joies comme les peurs. Ses histoires éveillent la curiosité, stimulent l’imaginaire et font rêver les petits comme les grands. Le cinéma donne aussi à entendre le point de vue des enfants, et montre la place singulière qu’ils occupent dans le regard des adultes. Il rejoue et déjoue les tensions, les pulsions, les peurs, mais aussi la joie, le désir, le courage qui nous ont animés – et nous animent toujours - pour grandir encore. « L’enfance me semble être le seul moment de grande liberté pour un individu. Le processus par lequel l’éducation, scolaire comme familiale, tend à étouffer cette liberté est dramatique. Le seul moyen de libérer l’enfance est justement de se mettre à son niveau. » (Luigi Comencini) En écho à l’exposition Mômes & Cie, du 29 mars au 30 juillet 2017 à la Cinémathèque française.

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Le cinéma à hauteur d’enfant

Programme des films à découvrir sur tous les écrans audiovisuels de la Bibliothèque du Haut-de-jardin – site François Mitterrand Séances spéciales sur grand écran jusqu’au 30 avril 2017, à 17h (sauf mercredi) en salle A [email protected] 01 53 79 55 50 @LaBnF

Le cinéma donne à vivre toutes sortes d’aventures, en amplifiant les joies comme les peurs. Ses histoires éveillent la curiosité, stimulent l’imaginaire et font rêver les petits comme les grands.

Le cinéma donne aussi à entendre le point de vue des enfants, et montre la place singulière qu’ils occupent dans le regard des adultes. Il rejoue et déjoue les tensions, les pulsions, les peurs, mais aussi la joie, le désir, le courage qui nous ont animés – et nous animent toujours - pour grandir encore.

« L’enfance me semble être le seul moment de grande liberté pour un individu. Le processus par lequel l’éducation, scolaire comme familiale, tend à étouffer cette liberté est dramatique. Le seul moyen de libérer l’enfance est justement de se mettre à son niveau. » (Luigi Comencini)

En écho à l’exposition Mômes & Cie, du 29 mars au 30 juillet 2017 à la Cinémathèque française.

Grandir Les grandes espérances (The great expectations), de David Lean (1946, 1 h 53 min) Pip, un jeune orphelin vit à Satis House chez Mademoiselle Havisham, une vieille fille acariâtre et excentrique, qui ne s’est jamais remise de son mariage brisé. Elle y mène une vie de recluse, en compagnie de la petite Estella, qu’elle déteste de tout son cœur. Pip aime bien la fillette, mais celle-ci ne cesse de se jouer de lui. Devenu un jeune homme, Pip hérite d’un confortable magot… La guerre des boutons, d’Yves Robert (1962, 1 h 30 min) Deux villages, Longeverne et Velrans, sont en guerre. C’est la guerre que mènent chaque année les écoliers des deux communes. Quand la troupe de Longeverne fait un prisonnier, on soustrait à ce dernier tous ses boutons… Beppie, de Johan van der Keuken (1965, 38 min) Beppie a dix ans. Issue d’un milieu ouvrier, c’est une vraie gamine d’Amsterdam, drôle, pleine d’esprit et spontanée qui évoque la vie, la mort, la télévision, l’amour, l’argent… Le passager (رفاسم), d’Abbas Kiarostami (1974, 1 h 14 min) Un jeune adolescent de province, passionné de football décide de monter à la capitale pour assister à un match important. Avec l’aide de son ami, il fait l’impossible pour réunir l’argent nécessaire… Le temps des gitans (Dom za vešanje), d’Emir Kusturica (1989, 2 h 16 min) Dans la banlieue de Skopje, Perhan vit avec Baba, sa grand-mère un peu sorcière, son oncle flambeur, son animal favori un dindon, et Daca sa sœur infirme. Ahmed, qui a fait fortune en exploitant des enfants en Italie, revient au pays. Ahmed emmène Perhan en Italie. Le garçon prend rapidement goût à l’argent facile… La vie est immense et pleine de dangers, de Denis Gheerbrant (1994, 1 h 19 min) Cédric a 8 ans. Un jour, il a mal au ventre. Alors, pendant les six mois qui suivent, il vit d’abord et surtout dans un petit service pour enfants malades du cancer. Sa parole, et son histoire dans la maladie, se croisent avec celles de Steve, de Dolorès et d’autres. Cédric nous emmène chaque fois un peu plus loin, à travers les épreuves qu’il affronte jusqu’à sa guérison. Le ballon blanc (دیفس کنکداب), de Jafar Panahi (1995, 1 h 25 min) En Iran, le 21 mars marque le début du printemps, mais aussi celui de la nouvelle année. Razieh (Aida Mohammadkhani), 7 ans, veut un poisson rouge pour les fêtes, comme il est de coutume. Avec le billet que lui donne sa mère, elle court l’acheter en ville. Mais dans les rues bondées, Razieh perd son argent. Dans sa quête, elle fait de multiples rencontres… Le miroir (هنیآ), de Jafar Panahi (1997, 1 h 32 min) « C’est l’histoire d’une petite fille que sa mère n’est pas venue chercher à la sortie de l’école. Elle est donc obligée de rentrer seule à la maison pour la première fois. [...] À un moment, elle se révolte, car elle a le sentiment que tous ceux qui l’entourent jouent un rôle et font semblant de vivre. Alors elle démissionne. Elle dit qu’elle ne veut plus jouer dans le film. Elle refuse de suivre le chemin qu’on lui indiquait et se propose de trouver elle-même sa propre voie. » (Jafar Panahi)

Mes voisins les Yamada (ホーホケキョ となりの山田くん), d’Isao Takahata (1999, 1 h 40 min) Nonoko Yamada, une petite fille espiègle au franc parler, nous présente chaque membre de sa famille peu ordinaire : son père, Takashi Yamada, homme d’affaires un peu bougon ; sa mère, Matsuko, au naturel spontané, un peu fainéante, vite démoralisée par les tâches ménagères et autres travaux domestiques. L’apprenti, de Samuel Collardey (2007, 1 h 25 min) Élève dans un lycée agricole de la région de Montbéliard, en Franche-Comté, Mathieu, environ quinze ans, prend le car pour se rendre d ans la petite ferme isolée de Paul dans le Haut- Doubs. C’est la fin de l’été. Il arrive avec sa guitare et sans grande détermination. Pendant l’année scolaire où Mathieu prépare son Brevet d’études professionnelles agricoles, il va ainsi alterner périodes en internat et périodes d’apprentissage sur le terrain, chez Paul. Ils mourront tous sauf moi ! (Все умрут, а я останусь), de Valéria Gaïa Guermanika (2008, 1 h 25 min) Dans une banlieue de Moscou, trois jeunes filles de 16 ans aux familles dysfonctionelles, attendent avec impatience la tenue d’un bal dans leur lycée… Mary et Max, d’Adam Elliott (2009, 1 h 32 min) Mary Dinkle est une fillette de huit ans, solitaire, vivant dans la banlieue de Melbourne, en Australie. Max Horovitz a quarante-quatre ans ; il est atteint du syndrome d’Asperger et habite la jungle new-yorkaise. Une histoire d’amitié, de l’adolescence à l’âge adulte pour Mary, de la maturité à la vieillesse pour Max… 11 fleurs (我11), de Wang Xiaoshuai (2011, 1 h 50 min) En 1974, à Guiyang, village caché dans les montagnes du sud de la Chine, Wang Han, 11 ans, traverse la Révolution culturelle sans le savoir. Le plan de Mao, sa croisade impitoyable contre les valeurs traditionnelles et les élites de tous bords, il n’en voit que les ramifications les plus lointaines, celles qui touchent au monde restreint de son village… Michel, bienvenue à Asthma-Koulash !, de Dewi Noiry, Pauline Pinson & Ivan Rabbiosi (2011, 1 h 28 min) Michel a les yeux de son père et aussi ceux de sa mère. Il ne s’exprime que par des « Grou ! » et comme tous les enfants, il a un plat préféré : les chaussures à la confiture. Bref, c’est un enfant ordinaire, en tout cas aussi ordinaire que les autres habitants de la petite ville d’Asthma-Koulash… Un été avec Anton, de Jasna Krajinovic (2012, 1 h) Anton, 12 ans, vit avec sa grand-mère dans une petite maison à la périphérie de Moscou. Il partage ses journées d’été avec ses amis et sa babouchka, volontiers complice de ses jeux. L’insouciance de ses vacances disparaît lorsqu’il part, comme la majorité des enfants russes, dans un camp d’entraînement militaire, où on le retrouve en uniforme, une arme à la main. (comitedufilmethnographique.com)

Little bird (Kauwboy), de Boudewijn Koole (2012, 1 h 21 min) Jojo, dix ans, est souvent livré à lui-même. Entre une mère absente et un père qui perd pied, il trouve secrètement un peu de réconfort auprès d’un choucas tombé du nid. Ce petit oiseau, pourtant plus fragile que lui, va lui donner la force d’affronter la réalité… Broken, de Rufus Norris (2012, 1 h 30 min) Skunk, 11 ans, diabétique, est rayonnante, mais fragile. Le jour où elle est témoin d’une agression brutale, ses certitudes rassurantes s’envolent… Boyhood, de Richard Linklater (2014, 1 h 46 min) Les tribulations d’une mère divorcée (Patricia Arquette), et de ses deux enfants (Ellar Coltrane et Lorelei Linklater) à travers les États-Unis, les difficultés financières et la présence épisodique du père (Ethan Hawke). Orphelins The kid, de Charlie Chaplin (1921, 1 h 20 min) Un pauvre vitrier recueille un enfant abandonné par sa mère victime d’un séducteur. L’enfant casse des carreaux pour aider son père adoptif, qui l’arrache à des dames patronnesses, puis le rend à sa mère, devenue riche. Le garçon aux cheveux verts (The boy with green hair), de Joseph Losey (1948, 1 h 22 min) Les policiers du commissariat d’une petite ville américaine tentent en vain de savoir qui est ce jeune garçon d’une dizaine d’années. Peter raconte finalement son histoire. Jeune américain choyé, ses parents sont partis pour un long voyage, le confiant à la famille puis à Gramp, un prestidigitateur un peu mythomane… Le petit fugitif (Little fugitive), de Morris Engel, Ruth Orkin & Ray Ashley (1953, 1 h 17 min) Joey, sept ans, est confié à la garde de son grand frère Lennie pour quelques jours. Lennie devait passer son week-end à Coney Island avec ses copains. Alors ils décident de se venger sur son frère en lui jouant un mauvais tour. Avec ses copains, ils font croire à Joey qu’il a tué Lennie. Joey, paniqué à l’idée d’être arrêté par la police, fuit son quartier de Brooklyn avec 6 dollars en poche et gagne Coney Island où il s’imagine pouvoir refaire sa vie… Oliver !, de Carol Reed (1968, 2 h 20 min) Le jeune Oliver, dont la mère est morte en le mettant au monde, est pensionnaire de l’orphelinat géré par Mr Bumble. Pour s’être plaint du manque de nourriture, il est vendu à un entrepreneur de pompes funèbres. Maltraité par ses patrons, il s’enfuit – complètement perdu, il suit un gamin rencontré dans la rue, l’Arsouille qui le fait admettre dans une bande de pickpockets… L’incompris (Incompreso), de Luigi Comencini (1966, 1 h 40 min) À la disparition brutale de sa femme, le Consul britannique de Florence, John Duncombe, décide d’en informer son aîné, Andrea, mais de ne rien dire à Milo, son plus jeune fils…

L’enfance nue, de Maurice Pialat (1968, 1 h 22 min) François est un gamin de 13 ans, abandonné par sa famille et baladé de foyer en foyer. Turbulent, l’enfant est placé chez les Thierry, deux sexagénaires qui lui offrent enfin un peu d’attention et de tendresse. Gentiment entouré de ses deux parents d’adoption, de Mèmère la vieille et de Raoul, autre gamin de l’assistance recueilli par les Thierry, François ne tarde pourtant pas à refaire les 400 coups. Walkabout, de Nicolas Roeg (1971, 1 h 40 min) Une adolescente et son jeune frère se retrouvent abandonnés dans le Bush après le suicide de leur père et l’incendie de leur voiture. Survivant tant bien que mal dans le désert hostile, ils rencontrent un jeune Aborigène en plein walkabout, une errance initiatique rituelle. Cría cuervos, de Carlos Saura (1976, 1 h 44 min) Dans le Madrid des dernières années du franquisme, Ana (Ana Torrent), 10 ans, vit avec ses deux sœurs, toutes trois orphelines, et leur tante Paulina. Plus sensible que ses sœurs, Ana s’est réfugiée dans un monde fait de rêves, traversé de réminiscences et de secrets… Annie, de John Huston (1981, 2 h 03 min) Dans un orphelinat de New York, Annie, 10 ans, continue d’espérer que ses parents viendront la chercher bientôt. D’une première fugue, la petite fille a ramené un chien, Sandy, devenu son fidèle compagnon... Le don de Dieu (Wend Kuuni), le don de Dieu, de Gaston Kaboré (1982, 1 h 15 min) Un jeune garçon recueilli dans la brousse burkinabée, se lie d’amitié avec sa sœur adoptive et retrouve soudainement la parole… Ponette, de Jacques Doillon (1996, 1 h 37 min) Ponette a quatre ans lorsque sa mère meurt accidentellement. Confiée à sa tante, la fillette ne supporte pas cette disparition. Elle continue obstinément de s’adresser à elle, convaincue qu’elle reviendra un jour… Le tombeau des lucioles (火垂るの墓), Hotaru no haka, d’Isao Takahata (1988, 1 h 28 min) Japon, été 1945. Après le bombardement de Kobé, Seita, un adolescent de 14 ans et sa petite sœur de 4 ans, Setsuko, orphelins, se réfugient dans un bunker désaffecté en pleine campagne et vivent des jours heureux illuminés par la présence de milliers de lucioles. Mais bientôt la nourriture commence cruellement à manquer… Abouna, de Mahamat-Saleh Haroun (2002, 1 h 21 min) Un matin de la saison sèche, dans une maison d’un faubourg de N’Djamena, capitale du Tchad. Les deux frères Tahir (15 ans) et Amine (8 ans) se rendent compte de l’absence imprévue de leur père. Il devait en effet arbitrer un match de football qu’ils allaient disputer avec des jeunes du quartier. Mais quand leur mère apparaît, elle leur confirme que leur père est parti…

Le chien du Tibet (チベット犬物語 〜金色のドージェ〜), de Masayuki Kojima (2011, 1 h 35 min) Après la mort de sa mère, Tenzin décide de quitter la ville pour aller vivre avec son père dans la prairie Tibétaine. La vie est rude pour le jeune garçon, jusqu’au jour où il est témoin d’un combat entre des chiens de garde tibétains et un chien aux poils dorés, étranger à la meute… Couleur de peau : miel, de Laurent Boileau (2012, 1 h 14 min) Jung est né en Corée du Sud, il a été trouvé dans la rue par un policier qui l’a conduit à l’orphelinat où une famille belge l’a adopté lorsqu’il avait cinq ans. Le 11 mai 1971 il atterrit en Belgique et dans une nouvelle famille. La fratrie est composée de trois sœurs et d’un frère. Plus tard, les parents de Jung adopteront une Coréenne de onze mois qu’ils appelleront Valérie… Se découvrir L’heure de la piscine, de Valérie Winckler (1995, 26 min) Le passage de l’enfance à l’adolescence est fait d’hésitations, de retours en arrière, d’envols et de craintes… Des garçons et des filles se confient. L’esquive, d’Abdellatif Kechiche (2003, 2 h) Dans un lycée de banlieue, des adolescents répètent une pièce de Marivaux pour le spectacle de fin d’année. Les jeunes acteurs prennent très au sérieux leur rôle. Lydia (Sara Forestier), l’un des deux rôles du Jeu de l’amour et du hasard, s’est fait confectionner une robe d’époque, histoire de mieux rentrer dans la peau de son personnage… Muksin, de Yasmin Ahmad (2006, 1 h 34 min) Orked vit dans une petite ville de Malaisie. C’est une écolière studieuse qui aime lire et préfère les sports de garçons aux occupations des filles. Un été, Orked fait la connaissance de Muksin, un jeune villageois venu passer ses vacances à la ville. Entre les deux enfants se noue une relation tendre et pudique remplie de jeux et de secrets partagés. Les grandes vacances, avec leur temps étiré, laissent à ce premier amour tout le loisir de se déployer Tomboy, de Céline Sciamma (2011, 1 h 25 min) Laure, une gamine de 10 ans, est un « garçon manqué » (tomboy en anglais). Un jour elle rencontre Lisa qui la prend pour un garçon, trompée par ses cheveux courts et ses allures garçonnières. Laure dit s’appeler Mickaël. Lisa l’introduit alors auprès des enfants de l’immeuble, et Lisa intègre rapidement leur petite bande... L’été de Giacomo (L’estate di Giacomo), d’Alessandro Comodin (2011, 1 h 15 min) Giacomo, 19 ans, devenu sourd au plus jeune âge, et Stefania, son amie d’enfance de 16 ans, font une ballade au bord fleuve pour un pique-nique. Comme dans une fable, les deux adolescents se perdent dans le bois pour se retrouver dans un endroit paradisiaque, où ils seront seuls et libres pour une après-midi qui semble durer le temps d’un été entier… La vie d’Adèle : chapitres 1 & 2, d’Abdellatif Kechiche (2013, 2 h 53 min) À 15 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où, elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve…

Se battre Allemagne année zéro (Germania anno zero), de Roberto Rossellini (1947, 1 h 14 min) Une famille berlinoise tente de survivre dans les décombres de la ville dévastée. Edmund, le fils cadet de la famille, n’hésite à commettre de petits larcins pour faire vivre sa famille… L’enfance d’Ivan (Иваново детство), d’Andrei Tarkovski (1962, 1 h 35 min) Orphelin depuis l'assassinat de sa famille par les nazis, le jeune Ivan (Nikolaï Burlayev) n'a plus qu'un but, se venger. Recueilli par un régiment de l'armée soviétique, il devient éclaireur et se faufile entre les barbelés des premières lignes allemandes jusqu'au jour où, contre l'avis de ses officiers, Ivan accepte une dernière mission périlleuse... Le tambour (Die Blechtrommel), de Volker Schlöndorff (1980, 2 h 50 min) En 1899, dans un champ non loin de Dantzig (Gdańsk en Pologne), un homme se réfugie sous les jupes d’une paysanne. Ainsi nait Agnès Bronski qui elle-même met au monde le petit Oscar en 1924. Entre l’épicier allemand Alfred Matzerath et le cousin Jan Bronski qui se penchent sur son berceau, l’enfant ne sait qui est son père. Le jour de ses 3 ans, Oscar reçoit un tambour en fer-blanc et décide de ne plus grandir pour ne pas ressembler aux adultes… La ballade du petit soldat (Ballade vom kleinen Soldaten), de Werner Herzog (1984, 44 min) « Werner Herzog s’attache aux visages des enfants, cherchant à dénicher la part d’enfance qui subsiste derrière les uniformes. Parfois, au milieu d’un entraînement, on les voit soudain abandonner leurs visages figés et sourire, s’amuser, comme si soudain la guerre s’effaçait derrière la puissance de jeu et de rêve des enfants. Mais ces rires rendent encore plus poignants le fait de voir toutes ces enfances volées, détruites. » (Olivier Bitoun) Flamme (Flame), de Ingrid Sinclair (1996, 1 h 30 min) L’histoire commence en 1975 dans un petit village de Rhodésie (qui deviendra le Zimbabwe à l’issu de huit années de guerre), au point culminant de la guerre civile. La vie de deux adolescentes bascule lorsque le père de l’une d’elles est fait prisonnier. Elles partent rejoindre la guérilla au Mozambique, s’entraînent comme des hommes et prennent les noms de guerre de Liberty et Flame… Ezra, de Newton I. Aduaka (2007, 1 h 45 min) Ezra, ex-enfant-soldat essaie de retrouver ses repères pour revenir à une vie normale, après la guerre civile qui a ravagé son pays. Son quotidien est partagé entre un centre de rééducation et le tribunal de réconciliation nationale constitué sous l’égide de l’ONU. Durant son procès, il doit affronter sa sœur Onitcha qui l’accuse du meurtre de leurs parents.

Enfants des rues Sciuscià, de Vittorio de Sica (1946, 1 h 24 min) Dans les rues de Rome, immédiatement après la guerre, les enfants des quartiers pauvres se livrent, par nécessité, à de menus trafics pas toujours très honnêtes. Deux jeunes cireurs de chaussures (sciuscià), Pasquale et Giuseppe, rêvent d’acheter un cheval blanc… Le journal de Yunbogi (ユンボギの日記), de Nagisa Oshima (1965, 24 min) Yunbogi vit à la périphérie de Taegu, en Corée du Sud, et doit se débrouiller pour faire vivre les siens : vendre du chewing-gum ou des journaux dans les rues, cirer les chaussures, garder les chèvres. Salaam Bombay, de Mira Nair (1988, 1 h 50 min) À dix ans, Krishna est abandonné par le cirque qui l’avait engagé. Seul, il décide de faire fortune pour retourner ensuite chez sa mère et son frère. Il part à Bombay, où il se fait embaucher comme vendeur de thé ambulant. Il parvient lentement à se faire accepter par les enfants qui vivent en bandes dans le Bombay nocturne. Il y fait la connaissance de Chillum, un dealer au service de Baba, un proxénète du quartier, et devient l’ami de Manju, la petite-fille du caïd local, qui vit avec sa mère Rekha, une prostituée au caractère affirmé. … La guerre des enfants (A guerra dos Meninos), de Sandra Werneck (1991, 48 min) Dans les banlieues de Rio, chaque jour des enfants sont tués. Enfants pauvres, souvent sans logis, souvent réduits à la mendicité ou à la délinquance, et qui subissent les conséquences de la guerre des gangs ou de la répression sélective de l’État par le biais des escadrons de la ort. Une vision sans concession mais sans voyeurisme d’un monde sans pitié. Nous, les enfants du 20ème siècle (Мы, дети 20 века), de Vitali Kanevski (1993, 1 h 23 min) « Quel gâchis que des enfants doués ne puissent éviter le destin commun des héros de la rue [...] Hier comme aujourd’hui, c’est une évidence que le destin de ces enfants, abandonnés, délaissés par leurs parents, poursuit en général le même chemin. Tout commence par des bêtises innocentes, ensuite de petits larcins, puis arrive le temps des cambriolages en bande, des attaques à main armée, enfin des meurtres… » Le géant égoïste (The selfish giant), de Clio Barnard (2013, 1 h 31 min) Arbor, 13 ans, et son meilleur ami Swifty habitent un quartier populaire de Bradford. Renvoyés de l’école, les deux adolescents rencontrent Kitten, un ferrailleur. Arbor et Swifty commencent à collecter toutes sortes de métaux pour les revendre à Kitten, qui organise aussi des courses clandestines. Au contact des chevaux, Swifty développe bientôt un véritable don, qui n’échappe pas au ferrailleur. Mais Arbor, en guerre contre la terre entière, veut rapporter toujours plus de ferraille, au risque de se mettre en danger… Bakoroman, de Simplice Ganou (2012, 1 h 02 min) Quitter sa famille à 7 ans, à 12 ans, à 16 ans. Partir en terrain inconnu. Élire domicile devant un magasin, aux abords d’une gare routière. Apprendre à se droguer, à mendier, à voler, à fuir, à se battre, à ne plus avoir peur. Se faire des amis et des ennemis. Intégrer un nouveau monde. S’adapter.

Amer béton (鉄コン筋クリート), de Michael Arias (2008, 1 h 46 min) Blanc et Noir, deux orphelins, sèment la terreur dans les rues de Takara, la ville-trésor. Rackettant bandits, yakuzas et fanatiques religieux, les deux garçons, surnommés « les chats » pour leur agilité, sont très différents. Mais le pire danger pour les deux frères pourrait venir de leurs démons intérieurs... Déjà rebelle Pitié pour eux (Los olvidados), de Luis Buñuel (1950, 1 h 20 min) Dans les rues de Mexico, Jaibo, jeune voyou échappé de prison, retrouve sa bande. Jaibo soupçonne Julián, l’un de ses compagnons de l’avoir dénoncé. Jaibo part régler ses comptes accompagné de Pedro mais la bagarre tourne mal… Kes, de Ken Loach (1969, 1 h 50 min) Billy vit dans une petite ville minière du nord-est de l’Angleterre. Sa mère ne s’occupe guère de lui et son frère aîné Jud, le martyrise. Quelques petits travaux avant l’heure d’ouverture de l’école, et de menus larcins lui procurent un peu d’argent de poche. Un jour, Billy déniche un jeune rapace, qu’il entreprend de dresser. Et lorsqu’un professeur attentif, lui demande d’exposer à la classe l’art de dresser un faucon, Billy réussit à intéresser tous ses camarades… Pixote : la loi du plus faible (Pixote : a lei do mais fraco), d’Hector Babenco (1981, 2 h 02 min) Dans les rues de São Paulo errent des enfants livrés à eux-mêmes, abandonnés par leur famille. Comme ils ne peuvent être incarcérés car ils sont mineurs, ils effectuent diverses besognes pour des petits truands. Lorsqu’ils sont finalement arrêtés par la police, c’est un centre de redressement qui les attend, avant de retourner à la rue quelques mois plus tard. C’est dans cet univers sordide que vit Pixote, dix ans, entre violence, drogue et meurtre… Le petit criminel, de Jacques Doillon (1993, 1 h 36 min) Marc, 14 ans, vit avec sa mère, alcoolique et dépressive, dans la banlieue de Sète. Quand Marc apprend l’existence d’une sœur, que sa mère lui avait dit être morte, celle-ci refuse de répondre à ses questions. Muni de l’arme laissée par son beau-père, et du numéro de téléphone de la sœur, Marc part braquer une parfumerie… Les désaxés (Misfits) (2009-2013, 30 h 50 min), d’Howard Overman Nathan, Simon, Curtis, Kelly et Alisha sont 5 adolescents condamnés à des travaux d’intérêt général. Alors qu’ils effectuent leur premier jour, ils essuient un puissant et étrange orage. Frappés par la foudre, chacun découvre progressivement qu’ils détiennent des super-pouvoirs, mais aussi que l’orage a modifié le monde qui les entoure… Play, de Ruben Östlund (2011, 1 h 53 min) Dans un centre commercial de Göteborg, une bande d’enfants d’origine somalienne interpelle 3 jeunes Suédois, prétextant reconnaître dans la main de l’un d’eux le portable de leur frère. Sans menace ni violence, mais par une habile rhétorique, ils parviennent à les convaincre de les suivre à travers la ville, pour finir par les dévaliser. Alors qu’ils voient le piège se refermer lentement sur eux, les 3 garçons semblent presque consentir à leur propre manipulation…

Leçons d’harmonie (Uroki Garmonii), d’Emir Baigazin (2013, 1 h 44 min) Aslan , 13 ans, vit avec sa grand-mère dans un village au Kazakhstan. Il fréquente un collège où la corruption et la violence tranchent avec son obsession du perfectionnisme. Le jeune Bolat, chef du gang des mauvais garçons, humilie Aslan devant ses camarades de classe et extorque de l’argent à tous les adolescents. Mais Aslan prépare une vengeance féroce et implacable… Le temps des classes Zéro de conduite, de Jean Vigo (1933, 42 min) Marre des haricots, des règles trop strictes et injustes : la révolte s’organise chez les jeunes pensionnaires de l’internat. La bataille de polochons est un des premiers signes de l’incroyable vent de liberté qui souffle sur ce film. Les 400 coups, de François Truffaut (1959, 1 h 35 min) Antoine Doinel, 12 ans, vit à Paris entre une mère peu aimante et un beau-père absent. En butte à un professeur autoritaire et injuste, il passe avec son camarade René, de l’école buissonnière au mensonge. Puis c’est la fugue, le vol d’une machine à écrire et le commissariat. Ses parents le confient à l’Éducation surveillée. Un juge pour enfants le place alors dans un Centre d’observation, où on le prive même de la visite de son ami. Profitant d’une partie de football, Antoine s’évade... Récréations, de Claire Simon (1992, 54 min) « Il existe une sorte de pays, très petit, si petit qu’il ressemble un peu à une scène de théâtre. Il est habité deux ou trois fois par jour par son peuple. Les habitants sont petits de taille. S’ils vivent selon des lois, en tout cas, ils n’arrêtent pas de les remettre en cause, et de se battre violemment à ce propos. » (Claire Simon) Être et avoir, de Nicolas Philibert (2002, 1 h 44 min) Il existe encore, un peu partout en France, des écoles à « classe unique », qui regroupent autour d’un(e)(e) même maître(sse) tous les enfants d’un même village, de la maternelle au CM2. Entre repli sur soi et ouverture au monde, ces petites troupes hétéroclites partagent la vie de tous les jours, pour le meilleur et pour le pire. C’est dans l’une d’elles, quelque part au cœur de l’Au vergne, que s’est tourné ce film. Espace, d’Éléonore Gilbert (2014, 14 min) Une petite fille explique comment l’espace et les jeux se répartissent lors de la récréation, en particulier entre les garçons et les filles, et en quoi cela lui pose un problème au quotidien. Malgré ses différentes tentatives pour régler ce problème, elle ne trouve pas de solutions. On découvre alors les subtilités d’une géopolitique de l’espace public à l’échelle d’une cour d’école. Entre-soi

Les enfants terribles, de Jean-Pierre Melville (1949, 1 h 41 min)

Blessé par une pierre dissimulée dans une boule de neige, Paul est condamné à garder la chambre: il ne la quittera plus. C’est encore un enfant, mais délaissé par une mère mélancolique, il est déjà livré à lui-même, gouverné par sa fantaisie et celle de sa sœur

Élisabeth ; à eux deux, ils transforment leur chambre en scène permanente et y jouent indéfiniment la comédie de l’enfance. Jeux interdits, de René Clément (1952, 1 h 26 min) En juin 1940, Paulette, 5 ans, et ses parents sont jetés sur les routes de l'exode. Un bombardement laisse brutalement la petite fille seule, au bord d'une route. Elle est bientôt recueillie par les Dollé, une famille de paysans. Une complicité profonde s'installe entre Paulette et Michel... Au revoir les enfants, de Louis Malle (1987, 1 h 40 min) Janvier 1944, Madame Quentin accompagne à la gare de Lyon son fils, Julien, 12 ans. Avec son frère aîné, François, 16 ans, ils regagnent après les vacances de Noël un collège pour « gosses de riches », tenu par des Carmes en région parisienne. Dans le dortoir, le père Jean, directeur de l’établissement, présente un nouveau pensionnaire, Jean Bonnet, que le surveillant place à côté de Julien… Yaaba, de Idrissa Ouedraogo (1989, 1 h 28 min) Bila, un enfant d’une dizaine d’années, observe avec espièglerie la vie de son village Moré au Burkina Faso. Il se prend d’amitié pour Sana, une vieille femme que le village tient à l’écart, l’accusant de sorcellerie. Petit à petit, une complicité commence à s’installer entre deux êtres que tout semble séparer… Elephant, de Gus Van Sant (2003, 1 h 27 min) Deux adolescents fascinés par les jeux vidéo se rendent armés dans leur lycée. La journée semble calme. John est convoqué chez le proviseur, Elias prend des photos dans le parc, Michelle aide le documentaliste. Mais des coups de feu résonnent soudain dans l’établissement… Fleurs de sureau (Holunderblüte), de Volker Koepp (2007, 1 h 29 min) La région de Kaliningrad est une enclave russe au sein de l’Union européenne. Après le déclin de l’empire soviétique, Gastellovo est un village où la nature semble vouloir reprendre ses droits sur l’homme. Cette terre oubliée, se métamorphose en des paysages à la beauté envoûtante, où les enfants laissés à eux-mêmes, inventent ensemble, un univers de jeux et une société utopique à la limite du fantastique. Demi-tarif, d’Isild Le Besco (2007, 1 h 05 min) Délaissés par leur mère, 3 enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes dans un grand appartement de Belleville. Entre petits larcins, séances de cinéma volées, repas improvisés et classes manquées, ils errent dans la ville et font les 400 coups. (forumdesimages.fr) Bande de filles, de Céline Sciamma (2014, 1 h 52 min) Marieme vit ses 16 ans comme une succession d’interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’ école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Elles dansent, elles se battent, elles parlent fort, elles rient de tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande, pour vivre sa jeunesse…

Frère et sœur, de Daniel Touati (2014, 1 h 01 min) Cyril 5 ans, & Marie 8 ans, sont frère et sœur. Cyril & Marie apprennent la musique, leur mère est chanteuse lyrique, ils sont les enfants d’une famille d’artiste. Filmés à la maison, pour l’essentiel dans la petite chambre qu’il partage, les deux enfants jouent et se disputent avec un naturel désarmant… Peurs Les innocents (The innocents), de Jack Clayton (1961, 1 h 37 min) Miss Giddens est engagée comme préceptrice de ses deux jeunes neveux. Dans le manoir inquiétant où Miles et Flora vivent avec leur nourrice, elle apprend que la précédente gouvernante, entretenait des relations coupables avec un valet, et que tous deux sont morts dans d’étranges circonstances. Peu après elle commence à voir apparaître leurs fantômes dans le manoir et le jardin, et croit que leurs esprits tentent de posséder les enfants… L’esprit de la ruche (El espirítu de la colmena), de Victor Erice (1972, 1 h 37 min) Il était une fois, dans un village de Castille en 1940, une petite fille qui assistait à la projection du Frankenstein de James Whale. Une scène la bouleversa : celle où la créature noie sans le vouloir une gamine qui jouait avec lui. Pourquoi le cinéma nous est-il si précieux ? Parce qu’il nous aide à mieux appréhender le monde, à voir l’invisible, la complexité des êtres et des choses derrière les apparences, la cruauté sous la beauté, la beauté sous la monstruosité. L’enfant miroir (The reflecting skin), de Philip Ridley (1990, 1 h 22 min) Dans l’Amérique rurale des plaines du Midwest, un enfant rêveur et farceur, élevé par un père violent et une mère abusive, échafaude des hypothèses farfelues à propos du monde qui l’entoure ; convaincu par exemple que sa voisine, qui vit seule dans une immense maison, est un vampire… La nuit du chasseur (The night of the hunter), de Charles Laughton (1955, 1 h 33 min) Harry Powell, psychopathe arrêté pour vol, fait la connaissance en prison de Ben Harper, un condamné à mort. Dans son sommeil Harper révèle avoir caché 10 000 dollars dans sa ferme. Une fois libéré, Powell se rend dans le village où vit la veuve Harper et s’introduit dans l’intimité de la famille… Dix minutes de vie (Starše na desât΄ minut), de Franck Herz (1978, 10 min) Lors d’un spectacle, la caméra scrute en un plan unique de dix minutes les diverses émotions qui se reflètent sur des visages d’enfants. Merveilleuses aventures Le magicien d’Oz (The wizard of Oz), de Victor Fleming (1939, 1 h 38 min) Dans sa ferme du Kansas où elle vit avec son oncle, sa tante et leurs trois ouvriers, la jeune Dorothy (Judy Garland) rêve d’aller « au-delà de l’arc-en-ciel ». Fuyant l’horrible Miss Gulch, Elle rencontre le Magicien puis retourne à la ferme. Mais un terrible cyclone l’emporte avec la maison. Dorothy perd connaissance et se retrouve dans un pays enchanté, habité par le petit peuple des Munchkins…

Les contrebandiers de Moonfleet (Moonfleet), de Fritz Lang (1955, 1 h 33 min) John Mohune (Jon Whiteley), orphelin de 10 ans, arrive à Moonfleet avec une lettre de recommandation de sa mère défunte pour un certain Jeremy Fox (Stewart Granger), gentleman libertin, cynique et sans scrupules, à qui elle demande de prendre soin de son fils. Mais Jeremy Fox se révèle aussi être un flibustier notoire et le nouveau propriétaire du domaine des parents de John Mohune… Zazie dans le métro, de Louis Malle (1960, 1 h 29 min) Petite provinciale d’une dizaine d’années, Zazie (Catherine Demongeot) arrive toute enjouée à Paris, accompagnée par sa mère. Cette dernière la dépose chez son oncle Gabriel. Se sentant délaissée et obnubilée par l’idée de prendre le métro, Zazie fugue et part à l’aventure dans la capitale… Peau d’âne, de Jacques Demy (1970, 1 h 30 min) La reine moribonde a fait promettre au roi de n’épouser que plus belle qu’elle. Dans tout le royaume, une seule personne peut se prévaloir d’une telle beauté, sa propre fille. Revêtue d’une peau d’âne, la princesse désespérée s’enfuit du château familial… Les aventures de Pinocchio (Le avventure di Pinocchio), de Luigi Comencini (1972, 2 h 25 min) Dans un village de Toscane au 19ème siècle, Gepetto est un menuisier qui souffre du froid et de la faim. Un beau jour, il fabrique une marionnette en bois représentant un petit garçon. Le soir venu, alors que Gepetto est endormi, la fée Turquoise transforme la marionnette en un vrai petit garçon. Mais elle avertit Pinocchio : il ne devra surtout pas mentir sous peine d’être puni. Gepetto chérit le fils qu’il a toujours voulu avoir. Seulement celui-ci se révèle être un petit garçon très turbulent… Kirikou et la sorcière, de Michel Ocelot (1998, 1 h 10 min) Une petite voix se fait entendre dans le ventre d’une femme enceinte: « mère, enfante-moi! ». « Un enfant qui parle dans le ventre de sa mère s’enfante tout seul », répond la mère. Ainsi vient au monde le minuscule Kirikou, dans un village d’Afrique sur lequel une sorcière, Karaba, a jeté un terrible sort… Charlie and the chocolate factory, de Tim Burton (2005, 1 h 50 min) La famille de Charlie est pauvre, et il ne peut s’offrir les friandises dont raffolent les enfants de son âge. Mais une occasion inespérée se présente grâce au concours de Willy Wonka (Johnny Depp), le propriétaire de la fabrique de chocolat. Celui qui découvrira l’un des tickets d’or que Wonka a caché dans ses barres de chocolat, gagnera une vie de sucreries… Un été avec Coo (河童のクゥと夏休み), de Keiichi Hara (2007, 2 h 18 min) Koîchi, un écolier japonais, découvre dans le lit d’une rivière, Coo, un kappa, esprit de l’eau et créature mythique du folklore japonais depuis longtemps disparue. Le temps d’un été, Koîchi et Coo vont apprendre à se connaitre et se lient d’une profonde amitié…

Mia et le migou, de Jacques-Rémy Girerd (2008, 1 h 31 min) Mia, une fillette de dix ans, décide de quitter son village natal pour partir à la recherche de son père qui travaille sur un chantier gigantesque en pleine forêt tropicale. La route est longue pour retrouver son papa… Kérity, ou la maison des contes, de Dominique Monféry (2009, 1 h 20 min) Lorsque sa tante Éléonore lui lègue sa bibliothèque contenant des centaines de livres, Natanaël est très déçu. Pourtant chacun de ces contes va livrer un merveilleux secret : à la nuit tombée les petits héros, la délicieuse Alice, la méchante fée Carabosse, le terrible capitaine Crochet, sortent des livres… Mai Mai Miracle (マイマイ新子と千年の魔法), de Sunao Katabuchi (2009, 1 h 33 min) Dans le Japon d’après-guerre, Shinko, 9 ans, sait qu’elle descend d’une famille vieille de plus de mille ans. De quoi nourrir ses rêveries. Elle s’invente une amitié imaginaire avec une petite fille d’un Japon ancestral… Les aventures de Tintin : Le secret de la Licorne (The adventures of Tintin: the secret of the Unicorn), de Steven Spielberg (2011, 1 h 47 min) Tintin, notre intrépide reporter, son fidèle compagnon Milou et son inséparable ami le capitaine Haddock partent à la recherche d’un trésor enfoui avec l’épave de « la Licorne », le navire commandé autrefois par l’ancêtre du capitaine Haddock… Le jour des corneilles, de Jean-Christophe Dessaint (2011, 1 h 38 min) Un sauvageon de 10 ans, le fils Courge, vit au cœur d’une grande forêt peuplée de bêtes et d’esprits… Un jour, pour sauver son père blessé, il franchit la lisière de la forêt et s’aventure jusqu’au village voisin. Il découvre Manon, la fille du docteur et un drôle d’univers sans fantômes avec des habitants truffés de préjugés… Hugo Cabret, de Martin Scorsese (2012, 2 h 02 min) En 1931, Hugo Cabret (Asa Butterfield), un petit orphelin de 12 ans, vit dans les combles de la gare Montparnasse, à Paris. Il occupe ses journées à en remonter les horloges. Mais son rêve secret est ailleurs, car on père lui a laissé un curieux automate inachevé qu’Hugo voudrait voir fonctionner et une pièce essentielle lui manque encore, une clef en forme de cœur… Lettre à Momo (ももへの手紙), de Hiroyuki Okiura (2013, 2 h 02 min) Momo, une jeune fille de 11 ans, vient de perdre son père. Sa mère décide de retourner vivre sur l’île où elle a grandi et où rien n’a vraiment changé, une décision qui n’est pas vraiment du goût de Momo. Mais c’est justement avec le Japon traditionnel, ses légendes et ses monstres qu’elle va faire connaissance… Programmation & coordination : Julien Farenc avec Jonathan Paul (Centre national de la littérature pour la jeunesse) pour les films d’animation Crédits photographiques : Spectator © Adina Raul (cc), Listen © garageolimpo (cc), captures d’écran Les auteurs des synopsis sont les producteurs ou les distributeurs des films. [email protected] 01 53 79 55 50 @LaBnF