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Kader Amadou ONEP A la Présidence de la République Libéria/Présidentielle La légende du football George Weah, élu Président L e président de la République, Chef de l’Etat, S.E Issoufou Mahamadou, s’est entretenu, hier matin, avec le Directeur général de Transmission Company of Nigeria (TCN), M. Usman Gour Muhammed. A sa sortie d’audience, le directeur général de TCN a déclaré qu’il est venu au Niger pour échanger avec les autorités nigériennes, en l’occurrence le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Issoufou Mahamadou, le Premier ministre et la ministre de l’Energie sur les activités menées par son institution en matière d’énergie. Ces activités sont exécutées dans le cadre de la construction d’un réseau électrique qui va interconnecter l’ensemble des pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le projet qui intéresse le Niger, a précisé M. Usman Gour Muhammed, c’est la dorsale Nord qui va interconnecter le Bénin ; le Niger ; le Burkina Faso et le Togo. ‘’ Nous sommes très avancés parce que nous avons mobilisé les financements. Nous allons accélérer l’exécution des travaux sous peu. C’est pourquoi nous avons tenu à faire le point au Chef de l’Etat de la situation des investissements au Nigeria où la production de l’énergie est en train de s’améliorer. Et par la même occasion, nous avons sollicité du Chef de l’Etat son appui au niveau sous-régional pour que nos capacités soient renforcées parce que les efforts que nous sommes en train de faire individuellement au niveau de chacun de nos pays sont insuffisants. Nous avons donné au Président de la République l’exemple de la France où la demande électrique atteint les 100.000 MW tandis qu’au niveau de la sous-région, nous sommes à moins de 20.000 MW. C’est dire que dans l’optique de notre développement, il faut des investissements massifs. Il faut envisager y compris des centrales nucléaires au niveau régional qui vont intégrer dans le réseau que nous sommes en train de construire. Le Président nous a soutenu et félicité tout en nous demandant d’accélérer pour l’aboutissement de ce grand chantier structurant’’, a conclu le directeur général de la TCN du Nigeria. Hasssane Daouda Le Chef de l’Etat reçoit le directeur général de Transmission Company of Nigeria (TCN) Nation M. George Weah, 51 ans, a été dé- claré élu Président de la République du Libéria, à l’issue du second tour de la Présidentielle. En effet, selon des résultats officiels portant sur plus de 98% des suffrages annoncés, hier en début de soirée, l'ancien footballeur a recueilli 61,5% des suffrages, contre 38,5% pour son adver- saire, le vice-président Joseph Boakai. DR OFFICE NATIONAL D’EDITION ET DE PRESSE Place du Petit Marché Tél : 20 73 34 86/87 Télécopieur : 20 73 30 90 BP : 13 182 Niamey Niger 28 ème ANNÉE N°1770 Sahel Dimanche du 29 décembre 2017 Prix : 250 francs Dossier /Saison froide à Niamey : Une période pas trop favorable pour les personnes vulnérables PP. 20-21

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A la Présidence de la République

Libéria/PrésidentielleLa légende du footballGeorge Weah, élu Président

Le président de la République, Chef de l’Etat, S.E Issoufou Mahamadou, s’est entretenu,hier matin, avec le Directeur général de Transmission Company of Nigeria (TCN), M.Usman Gour Muhammed. A sa sortie d’audience, le directeur général de TCN a déclaré

qu’il est venu au Niger pour échanger avec les autorités nigériennes, en l’occurrence le Présidentde la République, Chef de l’Etat, S.E Issoufou Mahamadou, le Premier ministre et la ministrede l’Energie sur les activités menées par son institution en matière d’énergie. Ces activités sontexécutées dans le cadre de la construction d’un réseau électrique qui va interconnecterl’ensemble des pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO). Le projet qui intéresse le Niger, a précisé M. Usman Gour Muhammed, c’est la dorsale Nord quiva interconnecter le Bénin ; le Niger ; le Burkina Faso et le Togo. ‘’ Nous sommes très avancésparce que nous avons mobilisé les financements. Nous allons accélérer l’exécution des travauxsous peu. C’est pourquoi nous avons tenu à faire le point au Chef de l’Etat de la situation desinvestissements au Nigeria où la production de l’énergie est en train de s’améliorer. Et par lamême occasion, nous avons sollicité du Chef de l’Etat son appui au niveau sous­régional pourque nos capacités soient renforcées parce que les efforts que nous sommes en train de faireindividuellement au niveau de chacun de nos pays sont insuffisants. Nous avons donné auPrésident de la République l’exemple de la France où la demande électrique atteint les 100.000MW tandis qu’au niveau de la sous­région, nous sommes à moins de 20.000 MW. C’est direque dans l’optique de notre développement, il faut des investissements massifs. Il faut envisagery compris des centrales nucléaires au niveau régional qui vont intégrer dans le réseau que noussommes en train de construire. Le Président nous a soutenu et félicité tout en nous demandantd’accélérer pour l’aboutissement de ce grand chantier structurant’’, a conclu le directeur généralde la TCN du Nigeria.

Hasssane Daouda

Le Chef de l’Etat reçoit le directeur généralde Transmission Company of Nigeria (TCN)

Nation

M. George Weah,51 ans, a été dé­claré élu Présidentde la Républiquedu Libéria, à l’issuedu second tour dela Présidentielle. Eneffet, selon des résultats officielsportant sur plus de98% des suffrages annoncés, hier en débutde soirée, l'ancien footballeur a recueilli 61,5%des suffrages, contre 38,5% pour son adver­saire, le vice­président Joseph Boakai.

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OFFICE NATIONAL D’EDITIONET DE PRESSE

Place du Petit MarchéTél : 20 73 34 86/87

Télécopieur : 20 73 30 90BP : 13 182 Niamey Niger

28ème ANNÉE

N°1770 Sahel Dimanche du 29 décembre 2017

Prix : 250 francs

Dossier /Saison froide à Niamey : Une période pas trop favorable pour les personnes vulnérables PP. 20­21

2 Nation

N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

Le président de l'Assembléenationale, SE. OusseiniTinni, a accordé, hier, une

audience au nouveau bureau duparlement des jeunes du Nigerde la 4ème législature de la 7ème

République, conduite par saprésidente, Melle YasminaAboubacar Yacouba Siddo. Aucours de cette rencontre deprise de contact, le président duparlement du Niger a prodiguéde sages conseils aux députésjuniors tout en leur expliquantqu’ils ont un cahier de chargesconstituant un véritable pro­gramme d’actions pour les outil­ler à affronter avec efficacité etdétermination les défis qui seposent à la future gestion dupays. Se confiant à la presse, la prési­dente du parlement des jeunesa exprimé toute sa gratitude àSEM. Ousseini Tinni. « Nous re­mercions le président de l’As­semblée nationale pour nousavoir accordé cette audience,

ainsi que pour ses sagesconseils que je juge utiles pournous, jeunes parlementaires.Nous avons mis à profit cette

audience pour échanger et dis­cuter avec lui sur les questionsde la scolarisation de la jeunefille et de la renaissance cultu­

relle », a déclaré Melle YasminaAboubacar Yacouba Siddo.

Seini Seydou Zakaria

A l’Assemblée NationaleLe président reçoit le nouveau bureau duparlement des jeunes du Niger

Le président Ousseini Tinni recevant les jeunes parlementaires

Le Premier Ministre, Chef du Gou­vernement, SE. Brigi Rafini, areçu, hier en audience, le Secré­

taire Général, grand Chancelier del’Ordre International des Palmes Aca­démiques du CAMES, Pr BertrandMbatchi. A sa sortie d’audience, le se­crétaire général du CAMES a déclaréavoir rendu compte au Premier Minis­tre de leurs activités qui s’inscriventdans le cadre de l’organisation du lan­cement des 50 ans du CAMES et luiexpliquer les raisons du choix de Nia­mey pour le lancement et Ouagadou­gou pour la célébration des 50 ans decette structure panafricaine de réfé­rence.

«Après avoir rapidement rappelé lerôle que Niamey a joué dans la créa­tion du CAMES depuis 1958, nousavons dit au Chef du Gouvernementque nous avons choisi Niamey pourrevisiter l’histoire et rebondir de nou­veau en tenant compte de l’évolutionde l’environnement», a déclaré Pr Ber­trand Mbatchi. Le secrétaire général adit avoir également fait ressortir auPremier Ministre l’articulation de l’évè­nement dont deux aspects majeurs :le premier sera un colloque sur leCAMES du futur qui intègre tous lesnouveaux paradigmes notamment enlien avec la professionnalisation, l’em­ployabilité des jeunes, les probléma­

tiques en lien avec la gouvernance etle leadership, la mobilité au niveau del’information, des moyens de commu­nication, etc. «Nous avons également fait comprendre au Premier Ministre BrigiRafini que le rapport et les recomman­dations de ce colloque seront portésau Président de la République, SE Is­soufou Mahamadou, et par la mêmeoccasion lui manifester notre adhésionà sa politique et à sa vision par rapportà l’Enseignement Supérieur, de la Re­cherche et l’Innovation», a conclu PrBertrand Mbatchi.Peu après, le Premier Ministre, SE. Brigi Rafini, s’est entretenu avec

le bureau du Parlement des Jeunesde la quatrième (4ème) législature de laseptième (7ème) République, conduitepar les membres du Réseau parle­mentaire qui s’occupe des questionsdu Parlement des Jeunes. A leur sortied’audience, le président du Réseauparlementaire qui s’occupe des ques­tions du Parlement des Jeunes, l’ho­norable Idrissa Maïdagi, a confié qu’ilssont venus présenter au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, lesenfants qui ont été sélectionnés pourcette 4ème législature

Aïchatou Hamma Wakasso

A la PrimatureLe Premier ministre reçoit le Secrétaire Général du CAMESet le bureau du Parlement des Jeunes du Niger

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Le Premier ministre pose avec le bureau du PJN

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Le Chef du gouvernement recevant le DG du CAMES

Le ministre de la Santé publique,Dr Idi Illiassou Maïnassara, a ef­fectué hier matin des visites au

niveau de plusieurs centres hospita­liers, notamment l’Hôpital Gawèye, lamaternité Issaka Gazoby, le CentreHospitalier Régional (CHR) Poudrièreet le magasin dudit ministère sis àGamkalé. Il s’est agi pour le ministreen charge de la Santé, de s’enquérirdu fonctionnement de ces structures,mais surtout de vérifier sur le terrainl’effectivité de la gratuité de la césa­rienne.Cette visite du ministre de la Santépublique vise à vérifier ce que cer­tains internautes diffusent à traversles réseaux sociaux comme quoi lacésarienne n’est plus gratuite pour laconfronter à la réalité du terrain. Uneréalité qui fait ressortir que ces pro­pos sont erronés et faux. A Gawèyecomme au Centre Hospitalier Régio­nal Poudrière et à la maternité IssakaGazoby, les malades, les agents desanté ainsi que les responsablestrouvés sur le terrain s’accordent quela césarienne est gratuite et sa priseen charge aussi. D’où la satisfactiondu ministre Idi Illiassou Maïnassarade constater que tout ce que ces in­ternautes racontent n’est que pursmensonges. C’est pourquoi, il a ras­suré la population de la continuité decette opération, tout en exhortant lesresponsables de dénoncer ou desanctionner toute pratique indélicatequel que soit la qualité de l’agent.Selon les responsables trouvés surplace, avant chaque opération, le kitde la patiente doit être vérifié s’il est

au complet.Partout où il est passé, le ministre alaissé les journalistes s’entretenir li­brement avec les patientes afin de sefaire leurs propres idées sur cette af­faire de la non gratuité de la césa­rienne. Des malades qui ont expriméleur satisfaction du traitement et as­suré de l’effectivité de la gratuité dela césarienne. Dans l’ensemble, cha­cun de ces centres opère par jour unedizaine de patientes. Et chaque se­maine, une centaine de kits est posi­tionnée pour cette opération. Pour ce qui de la disparité de la fréquentation entre ces centres, le mi­nistre en charge de la Santé a rap­pelé qu’il y a quatre centres au niveaude Niamey qui font de la césarienne,citant l’Hôpital Gawèye, la maternité

Issaka Gazoby, le Centre Hospitalierrégional Poudrière et le CSI Magmatous dotés de tout le nécessaire mais,tout de même la population, a ten­dance à venir à la maternité Gazoby.C’est pourquoi, il a estimé qu’il va desoi que ce centre soit saturé ou en­combré malgré les dispositions prisespour éviter une telle éventualité car ily a d’autres centres qui font pratique­ment le même travail, estimant queles centres périphériques ne fonction­nent que si la population les fré­quente. Toutefois, il a assuré que desactions sont en cours pour élargir la­dite maternité sans compter qu’il y aaussi le projet de construction d’uneautre maternité de référence à Nia­mey. A la fin de cette visite, le ministrede la Santé Publique a exprimé toutesa satisfaction en ces termes : « jeme réjouis de cette visite car j’aitrouvé un personnel dévoué sur place; les médicaments sont là dans diffé­rentes pharmacies et les femmes onttémoigné qu’elles ont été opéréesgratuitement et qu’elles sont prisesen charge gratuitement, tout en assu­rant que le Gouvernement à traversson ministère a rendu disponible toutle nécessaire pour que cette opéra­

tion soit faite normalement. Il a aussiexpliqué que l’objectif du Gouverne­ment est la préservation de cetteprise en charge de la césariennemais aussi sa continuité dans notrepays.Parlant du coût de la césarienne et dela prise en charge du cancer, le mi­nistre de la Santé publique, Dr Idi Il­liassou Maïnassara a souligné quel’Etat œuvre pour l’amélioration laqualité des soins et l’accessibilité duservice sanitaire d’une part et d’autrepart œuvre pour que la prise chargede la césarienne et du cancer restegratuite malgré sa cherté, précisantpar exemple que la prise en chargede la césarienne au niveau de la cli­nique coûte plus de 400 000FCFAtandis qu’il faut dépenser des millionspour le cancer.Après ces visites des centres hospi­taliers, le ministre Idi Illiassou Maï­nassara s’est rendu au niveau d’unmagasin dudit ministère à Gamkalépour constater des matériels acquispar le gouvernement et composés de26 radios mobiles ainsi que plusieurstypes de microscopes qui seront misà la disposition de 26 districts denotre pays. Il s’agit des districts qui nedisposent pas de ces appareils ouencore dont ces types d’appareilssont en panne pour renforcer le pla­teau technique au niveau des diffé­rentes formations sanitaires. Pour le ministre en charge de laSanté, cet appui aidera ces districts àmieux faire le diagnostic de la tuber­culose qui est une maladie qui néces­site l’examen radiologique oubiologique. Cela permettra égale­ment, selon le ministre en charge dela santé, une fois la consultation faite,de faire un bon diagnostic car « nousne sommes plus à la période de l’àpeu près ou probabiliste », a dit leministre, tout en assurant que la ré­partition a été déjà faite et l’achemi­nement se fera dans un futur proche.

Mamane Abdoulaye

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

Nation

Une délégation des députésprésents à Zinder dans lecadre de la 39ème édition du

Sabre National a rendu hier jeudiune visite de courtoisie au sultandu Damagaram, Son AltesseAboubacar Oumarou Sanda. Ladizaine des membres duparlement est allée présenter lescivilités de l’Assemblée Nationaleet de son président au locataire duprestigieux Sultanat duDamagaram. Après un entretienélargi aux membres de la cour duSultanat dans le salon d’honneurprincipal, les députés ont visitéquelques compartiments du

Sultanat en compagnie de leurhôte. A l’issue de la visite, ladéputée Mariama Manzo aexpliqué que l’initiative vise àrendre hommage à ce symbolehistorique de la chefferietraditionnelle au Niger et gardiendes valeurs et traditions que sontle sultanat du Damagaram et sonAltesse le Sultan. L’élue nationalea souligné sa satisfaction et cellede ses collègues pour l’accueilchaleureux et l’hospitalité qui leuront été réservés et les échangesfructueux qui ont caractérisé leurrencontre.

Zabeirou Moussa

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Le ministre de la Santé visitant l’un des centres sanitaires

Visite du ministre de la Santé Publique au niveau des centres sanitairesLa prise en charge de la césarienne est effectivement gratuite

Journée nationale Eau, Hygiène et AssainissementVolonté d’apporter des réponses efficaces auxpréoccupations de la population en la matièreL’ a r è n e

Langa­langade Zinder où

se tient la 39ème

édition du sabrenational a servi decadre, hier jeudi 28décembre, pour lelancement officielde la célébrationde la journée Eau,Hygiène et Assai­nissement. Cette journée seraconsacrée aux actions de sensibilisation sur le changement de compor­tement en matière d’eau, d’hygiène et d’assainissement non seulementdans l’arène mais aussi à travers la ville de Zinder. C’est le Pr. IssoufouKatambé, le ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement qui a donnéle coup d’envoi en présence des deux membres du gouvernement dontle ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, M. Mohamed Bazoum. A cette occasion, le ministre Issoufou Katambé a rappelé l’adoption parle gouvernement du Programme Sectoriel Eau, Hygiène et Assainisse­ment (PROSEHA 2016­2030) courant du mois mai 2017. Le PROSEHAest un programme destiné à répondre efficacement aux besoins, voireaux préoccupations, des populations en la matière.

Zabeirou Moussa

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Le ministre Issoufou Katambé lors de son discours

Visite des députés au Sultanat du DamagaramLes élus présentent leur civilité augardien des valeurs de la région

4 Invité

N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

Monsieur le Directeur Général, pou­vez­vous nous parler du Centre In­cubateur des Petites et MoyennesEntreprises dont vous avez lacharge ?Le Centre Incubateur des PME auNiger (CIPMEN) est une association àbut non lucratif né d’un partenariat pu­blic –privé dont l’ambition est de contri­buer au lancement de start­upschampionnes dans des secteurs d’ac­tivités comme le numérique, les éner­gies renouvelables ou l’agrobusiness.En moins de quatre ans, CIPMEN faitmontre de dynamisme et d’un grandimpact social, avec plus de 120 em­plois créés à travers une vingtaine destart­ups et plus de 60 porteurs de pro­jets accompagnés de l’idée à la créa­tion de l’entreprise. Le succèsenregistré par le CIPMEN lui a valud’exporter son modèle dans la sous­région, notamment au Mali, en Gui­née, et à Djibouti.C’est pour renforcer l’impact fort ap­précié du CIPMEN dans le Sahel, àtravers l’entrepreneuriat innovant etdurable, et afin de relever les défis co­lossaux du sahel en s’appuyant sur ladynamique du développement desstart­ups, que le CIPMEN a initié enfévrier dernier le Forum Sahel Innovayant abouti à la mise en place de l’ac­célérateur de start­ups SahelInnovBoost.

Le Niger s’est engagé depuisquelques années dans un vasteprogramme de reformes visant àaméliorer l’environnement entrepre­neurial, quelles ont été les actesconcrets posés dans ce sens parle CIPMEN?En effet, les réformes de ces dernièresannées dans le cadre du Doing busi­ness ont permis au Niger de faire unbond en avant dans le classementmondial en matière d’attractivité del’environnement des affaires. C’est unfait, et nous le ressentons lorsquenous accompagnons une entreprisepour faire les formalités de création àla Maison de l’entreprise. Tout estrendu plus facile avec le guichetunique. Le CIPMEN n’a pas de mission proprequi lui est confiée par l’Etat de par sonmontage institutionnel comme c’est lecas pour les démembrements et au­tres agences ou programmes de l’Etat.Le CIPMEN est une association indé­pendante et autonome dans sa ges­tion. Financièrement, nous avonscomme objectif d’être autonomes aubout de 5 ans. A ce jour, le CIPMENl’est à hauteur de 80% grâce aux re­venus tirés des entreprises incubéeset aux prestations de services. Les20% restants sont pris en charge parnos partenaires du secteur privé dansle cadre de leur Responsabilité So­ciale d’Entreprise (RSE). Accepter de faire partie de la gouver­nance de l’incubateur est un signe fort

de l’Etat quant à son engagementd’accompagner l’émergence d’en­treprises innovantes. Aussi, à lademande du ministère du com­merce, sur financement du PNUD,nous avons accompagné l’Univer­sité Abdou Moumouni à se doterd’un incubateur académique com­plémentaire au CIPMEN. Aussi,avec la création de l’ANSI, on per­çoit une réelle dynamique dans ledomaine du numérique pour ac­compagner la mise en œuvre de lastratégie Niger 2.0. Le projet vil­lages intelligents est une véritableopportunité pour les start­ups ni­gériennes à condition qu’ellessoient accompagnées pour propo­ser des solutions en phase avecles besoins des populations ru­rales dans des secteurs cléscomme l’éducation, la santé, l’agri­culture ou l’inclusion financière.Enfin, le ministère de l’entrepreneuriatdes jeunes a fait des incubateurs sonprincipal outil d’accompagnement desjeunes dans l’aventure entrepreneu­riale.Toutes ces actions du secteur publicconcourent à améliorer la bonne santéde l’écosystème entrepreneurial auNiger, gage d’espoir pour l’autonomi­sation de notre jeunesse sans cessegrandissante.

Quelles sont les difficultés quevous avez rencontrées dans la pra­tique de vos activités ?Nos difficultés sont celles liées à unpremier entrant sur le marché avec unservice innovant et donc méconnu detous. Le premier challenge a été deconvaincre les parties prenantes, no­tamment celles du secteur privé decroire au projet et d’y apporter unecontribution. Le partenariat avecOrange a beaucoup facilité cette partiedu projet. Le second challenge a étéd’avoir nos premières start­ups à in­cuber. Il était important pour nous d’at­tirer les bons entrepreneurs pour lacrédibilité du projet mais égalementpour la pertinence de notre modèleéconomique qui se base sur la perfor­mance de la star­tup. Nous gagnonsde l’argent lorsque cette dernière faitde la croissance. Une fois ces obsta­cles franchis avec le démarrage effec­tif de l’incubateur, nous sommesentrés dans une phase un peu plusclassique de gestion d’une PME où ilfaut perpétuellement générer des re­venus pour financer notre besoin enfonds de roulement et notre crois­sance. Par nature, un incubateur estun centre de coût et non de profit, c’estpourquoi, l’enjeu pour nous est d’assu­rer un équilibre entre l’accompagne­ment des start­ups (non rentable) etles prestations de services qui permet­tent de financer l’essentiel de notre ac­tivité. Aussi, un défi important à la foispour l’incubateur mais également pourles start­ups, c’est l’accès aux talents.

Les compétences coûtent extrême­ment chers au Niger du fait de leur ra­reté au regard de la demande dumarché.

Quelles sont les critères à remplirpar les entrepreneurs pour bénéfi­cier de l’accompagnement du cen­tre incubateur ?

Nous avons principalement deux pro­grammes : la pré­incubation qui dure4 mois et s’adresse aux porteurs deprojet. Il s’agit de les accompagner del’idée à la création de l’entreprise. L’in­cubation qui dure 2 à 3 ans ets’adresse aux start­ups déjà en acti­vité qui ont fait la preuve de générationde revenus. Les prestations à la cartequi s’adressent aux grandes entre­prises qui nous sollicitent pour réglerdes problèmes ponctuels. Pour accé­der à ces deux premiers programmes,en plus de l’aspect innovation, nousmettons l’accent sur la motivation et leprofil de l’entrepreneur. Tout le mondene peut pas être entrepreneur, mêmeaux USA, le pays des entrepreneurs,moins d’un Américain sur 100 selance dans les affaires. Lors de sa visite officielle au Niger,il y a quelques temps, le présidentde la Banque Africaine de Dévelop­pement a visité le Centre Incubateurdes Petites et Moyennes Entre­prises; quels ont été les axes departenariat que vous avez identifiéset pour lesquels vous souhaiterezl’appui de cette institution ?En effet, le PDG de la BAD, M. Adés­sina, nous a fait l’honneur de sa visite.Au passage, je tiens à remercier le mi­nistère du Plan qui a bien voulu insérerle passage au CIPMEN dans l’agendatrès chargé des visites. Après une présentation du CIPMEN etdes résultats de 3 ans d’activités, nousavons sollicité l’appui de la BAD pouraccompagner la croissance endogèneet exogène du CIPMEN. Endogène,par le renforcement de nos capacités

en Ressources humaines et en infra­structures pour accompagner plus destart­ups. Avec un ratio d’un businessdéveloppé pour 5 start­ups, la dé­marche de passage à l’échelle estdès lors très claire, le CIPMEN a be­soin de plus d’espace et d’accompa­gnateurs pour répondre à la fortedemande. Quant à notre croissanceexogène, elle réside dans notre posi­tionnement de catalyseur de l’éco­système entrepreneurial au Niger. Lesuccès d’un incubateur dépend engrande partie de l’attractivité de sonécosystème, que ce soit sur le plande l’accès aux talents, l’accès auxfinancements, l’accès au marché,l’accès à une règlementation adé­quate,… Pour la BAD, par l’entremisedu ministère du Plan, nous avonsdonc adressé un projet qui traite detous les leviers de l’écosystème afin

de permettre le développement de lastartup. Il est important que toutes lesparties prenantes d’appui à l’entrepre­neuriat travaillent de façon coordon­née pour une meilleure efficacité denos interventions.

Combien d’entreprises sont incu­bées à la date d’aujourd’hui. Com­ment sont­elles suivies etévaluées ?A ce jour, une vingtaine de start­upsdéjà en activité sont incubées au CIP­MEN dans un programme de 2 à 3 anset plus d’une soixantaine de porteursde projets ont participé au programmede pré­incubation de 4 mois. En plusde l’hébergement physique des entre­prises dans nos locaux, un accompa­gnement sur mesure est donné dansles activités suivantes : le développe­ment commercial, l’assistance comp­table, l’assistance aux financements,la communication, le marketing, la fa­cilitation d’accès au marché, le finan­cement,…En plus de ces activitésd’accompagnement, le CIPMEN a in­nové en proposant à ses pré­incubéset incubés deux outils de financementsd’amorçage. En 2017, deux fonds ontété mis en place, sur le principe duprêt d’honneur, c’est­à­dire des prêtssans taux d’intérêts ni garanties. Lepremier, le Fonds CIPMEN­So­Inn, aété lancé avec l’appui financier del’Ambassade de France au Niger. Ils’adresse aux pré­incubés et incubés,pour des phases « early stage » dedéveloppement, afin de les aider àprouver leur marché et leur offre. Cesprêts sont de 2 000 000 XOF environ.Le deuxième outil de financement estle Fonds PAI. Toujours sur le principedu prêt d’honneur, il ne s’adresse pasà la même cible puisqu’il est destiné àdes entrepreneurs plus avancés dansle développement de leur startup. Il estdestiné à les appuyer dans la pénétra­tion de marché, ou le passage àl’échelle. Le fonds PAI apporte des fi­

Interview du Directeur Général du CIPMEN, M. Almoktar AllahouryLe Centre Incubateur des Petites et Moyennes Entreprises, uncatalyseur de l’écosystème entrepreneurial au Niger

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M. Almoktar Allahoury

(Suite en page 7)

Réalisée Hassane Daouda

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

Société

Dernier virage avant la fin décembre. L’année 2017 faitses bagages pour fermer sa page. Définitivement! Etpour marquer l’événement, que de fêtes et de

tintamarre! Comme à l’accoutumée, l’ambiance est dominée parles pétarades assourdissantes, souvent même effroyables, despétards que des jeunes gens ne cessent de manier à qui mieux­mieux. Voilà pourquoi, ces derniers temps, plus moyen degoûter au bonheur du silence et du repos dans les quartiers deNiamey, tant le bruit des salves de pétard est intense etinsupportable. A ce brouhaha incommensurable se mêle lebranle­bas des sonorités de ces fêtes chrétiennes, à savoir lafête de Noël qui a été célébrée lundi dernier, et celle du réveillonqui se tiendra le lundi 1er Janvier prochain. Il n’empêche queles réjouissances se ressentent dans beaucoup de famillesmusulmanes où la fin de l’année est également honorée. Aussi,assiste­t­on à une véritable ruée vers les différentes platesformes commerciales pour des emplettes !... C’est ainsi que les magasins, supermarchés, et autres pointsde vente de produits divers renouent avec l’affluence de laclientèle. Jeunes et moins jeunes se pressent dans les rayonstrainant des paniers chargés de produits censés agrémenter lesfestivités. Tandis que les uns s’approvisionnent en produitsalimentaires et autres condiments nécessaires à la préparationdes mets dignes d’une fête du réveillon, d’autres y viennentpour acheter des cadeaux soigneusement emballés pour lesenfants, si ce n’est pour l’âme sœur. Instants magnifiques, pourles magasins, qui y trouvent l’occasion de réaliser de bellesaffaires. Approvisionnement, aménagement et décorationd’espaces agrémentés pour faciliter la présentation des produitsparticulièrement attrayants ou liés aux fêtes. Guirlandes detoutes les couleurs, jouets pour enfants, gadgets divers sont lesprincipaux éléments ayant constitué le décor le plus visibleautour et sur l’arbre le plus célèbre, le sapin de Noël. Lescentres commerciaux ne désemplissent pas. A mesure que le tumulte et les réjouissances se poursuivent,les poches se vident. Et quand passeront les fêtes, la réalités’affichera dans toute sa fermeté. Il faut alors revenir sur terrepour gérer le quotidien et entamer l’année nouvelle avecphilosophie…Mais enfin, vous diront les ambiancieurs, on vagérer…

Assane Soumana

L’air du temps

Pétards, dépenses et effervescence

Initiative

Oudou Niandou est un jeune Nigé­rien passionné par la réparation destélés. Il a commencé ce métier de­puis son enfance et il continue devivre de son savoir­faire jusqu’au­jourd’hui. « Quand j’étais petit, parcuriosité, je reparais des radios,des lampes torches, etc. à la mai­son ». C’est ainsi que sa passion l’aemporté et fait de lui un bricoleurdans son quartier. Et son père, im­pressionné de son attachement àsa réussite dans la réparation, l’aplacé dans un atelier de réparationde radio à Wadata. Et c’est de làque tout a commencé. Oudou Niandou nous explique qu’ila reçu une excellente formation ini­tiale dans ce premier atelier.Quelques années après, le jeuneréparateur a quitté son atelier pour

se rendre à Lomé où il setinscrit dans un atelier deformation de réparation detélévision ; « c’est à Loméque j’ai eu toutes les solu­tions aux problèmes detélé. Je me suis donnécorps et âme pour trouverle secret de ce métier ré­volutionnaire, qui évoluedu jour au lendemain », a­t­il rassuré. Avec toutesces bonnes années d’ex­périence, Oudou Niandoua jugé utile de revenir aupays pour agrandir la fa­mille des réparateurs detélé mais avec un savoir­faire exceptionnel. Il ouvre son propre atelier qui setrouve actuellement dans le village

artisanal de Wadata ; « dans monatelier, nous avons tous les maté­riaux nécessaires pour réparer

toutes les marques de télé, notam­ment les télévisions ‘’écran­plat’’»,dit­il avant d’indiquer qu’il a forméplusieurs jeunes à son tour dansson atelier : «actuellement, j’ai troisapprentis et j’ai eu déjà former plu­sieurs jeunes qui travaillent au­jourd’hui dans leurs propresateliers». Il rappelle également que leurs ap­prentis sont formés gratuitement etqu’ils sont même rémunérés pourles motiver. Le réparateur de téléinvite les jeunes à se battre pourmettre fin au chômage, dans le do­maine numérique qui, selon lui,constitue un réservoir de travailpour les jeunes.

Abdoul­Aziz Ibrahim Souley

Entre nous

Faits diversC’est arrivé

Les téméraires qui bravent les eauxglaciales de la baie de San Franciscoont désormais une raison de plus defrissonner : les attaques des lions demer, à cause desquelles un baigneur abien failli perdre ses parties génitales.Une crique de la baie de San Franciscoa été interdite à la baignade pourquelques jours par le National ParkService en raison de trois attaques delions de mer en l’espace d’unesemaine. De telles attaques sont raresmais se sont déjà produites.Rick Mulvihill a été sévèrement morduvendredi matin et hospitalisé, arapporté le San Francisco Chronicle,citant le département des pompiers. «Je suis ici depuis 50 ans et je n’ai jamaisentendu parler de quelque chosecomme ça ». « Beaucoup de nageurssont très, très nerveux maintenant et jeles comprends», dit-il.L’homme fait partie du club South EndRowing Club, dont les membres sebaignent tôt le matin dans des eauxdont la température moyenne endécembre est d’environ 12 degrésCelsius. Toutes les attaques pourraientêtre le fait d’un seul et même animal,a estimé Claire Simeone, vétérinaire.

Oudou Niandou, un jeune engagé pour la réparation des postes téléviseurs

M. Oudou Niandou

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R

Rennes : les policiers priés de trouver une placede stationnement gratuite

La Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) d’Ille­et­Vilaine ordonne aux fonctionnaires de stationner leurs véhiculesbanalisés sur des zones gratuites sous peine de devoir payer eux­mêmes les PV éventuels.«Imaginez la brigade anticriminalité appelée pour intervenir sur uncambriolage mais qui doit d’abord chercher une place de parkinggratuite dans le centre­ville de Rennes… » Secrétaire du syndicatde police nationale Alliance en Ille­et­Vilaine, Frédéric Galletdénonce une situation « absurde » dont les forces de l’ordre pour­raient bientôt être les victimes. Une conséquence nationale liée ausystème de forfaits post stationnement qui remplacera les PV dèsjanvier.Dans une note de service, la Direction départementale de la sécuritépublique (DDSP) d’Ille­et­Vilaine a ordonné aux fonctionnaires destationner leurs véhicules banalisés sur des zones non payantes lorsde leurs missions, sous peine de devoir régler eux­mêmes la noteen cas d’infraction. «Ne plus intervenir » là où le stationnement est payant

Il s’agit là d’une conséquence inattendue d’un changement de ré­glementation. Dès le 1er janvier, un forfait post­stationnement rem­placera la contravention dans toutes les villes de France. Chaquemairie en fixera le prix et en assurera le recouvrement. A Rennes, lafacture sera doublée, passant de 17 à 34 €. Non sans humour, lesyndicat Alliance suggère aux policiers « d’éviter autant que faire sepeut de se déplacer sur les lieux d’intervention en zone payante ».Les véhicules banalisés de la sûreté départementale, du renseigne­ment territorial, de la BAC, de la police technique et scientifique, dela police judiciaire et de la police aux frontières seraient concernés. « En ce qui concerne les personnes susceptibles d’appeler les serv­ices d’urgence, il faudra privilégier la police municipale de 9 heuresà 12 heures, le matin, et de 14 heures à 19 heures l’après­midi, dulundi au samedi, ajoute ironiquement le syndicat. Le stationnementétant gratuit le reste du temps, nous pourrons intervenir dans desdélais plus rapides. » La DDSP et la ville de Rennes cherchentactuellement une solution.

Leparisien.fr

Les grandes précipitations ayant provoqué des inondations dans plusieursquartiers de la ville de Niamey au cours de la dernière saison des pluiesont révélé d’importantes défaillances en matière de dispositif d’évacuationdes eaux de ruissellement, notamment dans certains quartierspériphériques de la capitale. Dans ces quartiers à risque, les habitantsvivent aujourd’hui encore sous la crainte des inondations qui pourraientvirer au pire pour la prochaine saison des pluies. Entre nous, eu égard aux énormes désagréments enregistrés, les servicesmunicipaux en charge de la question se doivent d’anticiper, pendant qu’ilest temps, en songeant à mettre en place, dès maintenant, desinfrastructures d’évacuation des eaux dans les quartiers victimesd’inondation.

Des nageurs attaqués par deslions de mer dans la baie de

San Francisco

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

Malgré les problèmes desécurité et les cours défa­vorables des produits de

base, les résultats économiquesont été satisfaisants dans uncontexte marqué par une bonnecampagne agricole, le PIB réelprogressant de 5% en 2016, tan­dis que l'inflation restait contenueà 0,2 %. Le taux d’activité devraitatteindre 5,2 % en 2017, grâceprincipalement au renforcementdes secteurs des hydrocarbures etdes services et à une croissancerobuste du crédit.

Le déficit courant se réduira pro­bablement à 13,4 % du PIB sousl’effet de la hausse des exporta­tions de produits pétroliers, d’unrebond des exportations d'ura­nium et de la réalisation progres­sive des projets d'infrastructure àforte intensité d'importations. Sousl’effet de ce qui précède et d’unsoutien continu et important desbailleurs de fonds, la balance despaiements globale devrait doncdevenir positive en 2017, le Nigercommençant à contribuer aux ré­serves internationales de l'UE­MOA. Le programme soutenu par laFEC reste pour l’essentielaxé sur : i) la préservation dela stabilité macroéconomiquepar la poursuite de politiquesbudgétaires et d’endettementprudentes, ii) l'élargissement del'assiette des recettes, iii) la priori­sation des dépenses publiques etle renforcement de leur contrôle etiv) la diversification de l'économieet la réponse au défi démogra­phique, l'accent étant surtout missur le développement des sec­

teurs privé et financier. Toutefois,l'évolution défavorable de la situa­tion extérieure et la forte crois­sance démographique, qui dilueles investissements et pose le déficonsistant à créer des emploispour une population active galo­pante, présentent des risquespour les résultats du programmeet les perspectives de développe­ment à long terme.

Évaluation par le Conseild’administration

En concluant la première revuedes résultats économiques obte­

nus par le Niger dans lecadre du programme appuyé par la FEC, les ad­ministrateurs ont approuvél'évaluation des services duFMI comme suit : Les autorités ont exécutéleur programme appuyé

par la FEC de manière globale­ment satisfaisante. Tous les cri­tères de réalisation quantitatifs etles objectifs indicatifs, à l'excep­tion d'un seul, ont été atteints. Sila politique budgétaire a été pru­dente grâce à un contrôle strictdes dépenses, la mobilisation desrecettes budgétaires est restée inférieure aux prévisions du pro­

gramme. Le programme de ré­formes structurelles progresse,mais les capacités limitées d'exé­cution ont entraîné certains re­tards, notamment dans la mise enplace d'un Compte Unique du Tré­sor.

Des mesures adéquates ont étéprises pour faire progresser le pro­gramme jusqu'à la fin de 2017. Uncollectif budgétaire a réduit lescrédits pour 2017 afin de protégerles objectifs de déficit et de finan­

cement intérieur du budget faceau manque à gagner en recettesattendu pour la fin de 2017. Lesmesures visant à renforcer les recettes affichent de premiers ré­sultats, comme l’établissement del’assiette douanière sur labase de la valeur transac­tionnelle des importations.Les travaux sur un vasteprogramme de réformesstructurelles se poursuivent. Le programme s'appuie sur uncadre macroéconomique ambi­tieux mais réaliste. La croissancedu PIB devrait s'élever à environ5,5%, avec la réduction de la pau­vreté que cela suppose, et ce mal­gré les vents contraires. Desmesures visant à modérer l'infla­tion sont en place et la politiquebudgétaire est axée sur le respectdes critères de convergence del'UEMOA d'ici à 2021. Un soutienvigoureux des bailleurs de fondsatténue les éventuels effets néga­tifs sur la croissance de l'assainis­sement des finances publiques etaide à rendre la balance des paie­ments positive. La loi de finances pour 2018 estconforme aux objectifs du pro­gramme. Elle consacre un assai­nissement judicieux des financespubliques avec une réduction dudéficit budgétaire de base qui pas­sera à 3,9% du PIB (contre 4,6%en 2017), une hausse des recettesfiscales de 0,5% du PIB soutenuepar des mesures concrètes (telles

que la réduction des exonéra­tions de TVA, le contrôle plusstrict des incitations à l'inves­tissement et les impôts mini­mums) et une limitation desdépenses.

Les autorités ont élaboré un pro­gramme complet et détaillé de ré­formes structurelles budgétairesqui comporte une panoplie de me­sures relatives à l'administrationfiscale, des améliorations de lagestion des finances publiques et

des initiatives visant à rehausserla qualité des dépenses publiques.Une assistance technique impor­tante de la part des bailleurs defonds, FMI inclus, est disponiblepour appuyer ces efforts. Les autorités reconnaissent àjuste titre qu'il est indispensable dedévelopper le secteur privé auNiger et de diversifier l'économie

pour atteindre les objectifs de dé­veloppement. A cet effet, les tra­vaux visant à améliorer le climatdes affaires se poursuivront. Lescapacités de prêt des banques se­ront renforcées à travers l’achève­ment rapide du programmed'apurement des arriérés du gou­vernement, le recours croissant ausystème financier pour les opéra­tions budgétaires et l’applicationdu nouveau cadre juridique ducrédit­bail. Cependant, il convien­drait de réexaminer la récente dé­cision de quitter l'Initiative pour latransparence des industries ex­tractives (ITIE), qui compromet lesrésultats d'autres réformes loua­bles dans le secteur minier. Il y a lieu de féliciter les autoritéspour avoir placé les questions dé­mographiques et de genre en têtede leur programme politique. Il estdésormais capital d’obtenir des ré­sultats sur le terrain, afin d'éviterqu'une forte croissance démogra­phique ne compromette la réalisation des objectifs de déve­loppement. La formulation envisagée d'unplan d'action quinquennal sur legenre, fondé sur la politique natio­nale genre actualisée, et le projetde loi visant à scolariser les fillesplus longtemps, ainsi qu’à retarderle mariage et la procréation, sontaccueillis avec satisfaction.

(Source : FMI)

(NDLR : Les intertitres sont de la Rédaction)

Niger-FMILe Conseil d’administration du FMI achève la premièrerevue de l’accord FEC avec le Niger et approuve un décaissement de 19,9 millions de dollars USLe 15 décembre 2017, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI)a achevé la première revue des résultats économiques obtenus par le Niger dans le cadredu programme appuyé par un accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC), puis exa­miné et approuvé l'évaluation des services du FMI sans réunion.

Les résultats économiquessatisfaisants, malgré les

problèmes de sécurité et lescours défavorables des

produits de base

Les autorités ont exécuté leurprogramme appuyé par la FEC

de manière globalementsatisfaisante

Le programme s'appuie surun cadre macroéconomique

ambitieux mais réaliste

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

Nation

Le Niger est l’un des pays del’Afrique de l’Ouest où la pro­blématique du mariage pré­

coce est toujours préoccupante endépit des efforts de l’Etat et desstructures non étatiques pour venirà bout de ce fléau. Mais, même si leproblème persiste, il est hors dequestion de baisser les bras face àce phénomène social aux consé­quences dramatiques. C’est ce com­bat que le projet WILDAF Niger(Réseau Women In Law and Deve­lopement in Africa­ Femmes Droitset Développement en Afrique) dontle siège se trouve à Lomé au Togo adécidé de mener à travers une stra­tégie qui se veut participative avecdes jeunes filles et garçons formésdepuis le mois de septembre 2017pour faire le plaidoyer et la sensibili­sation nécessaires dans quatre com­munes sur les cinq que compte larégion de Niamey. Au total, cette for­mation va concerner 120 jeunes etfilles et garçons. La cérémonie d’ouverture de la réu­nion d’évaluation de ces jeunes filleset garçons est intervenue mardi der­nier, dans les locaux de l’Associationdes Femmes Juristes du Niger(AFJN) sous la présidence de MmeDiallo Balkissa, présidente de WIL­DAF Niger. En effet, WILDAF est unréseau composé d’une trentaine destructures membres qui luttent dansle domaine des droits de la femme etde l’enfant. Il est aussi un projet de

recherche­action sur lesmariages précoces. WIL­DAF intervient en Afriquede l’Ouest dans troispays à savoir le Niger, leMali (deux pays dontl’ampleur des mariagesprécoces est extrême­ment élevée avec uneprévalence respective­ment de 77 et 61%) et leTogo (où le phénomèneexiste mais dans unemoindre mesure. Les constats relèventque l’Afrique de l’Ouest est l’une desrégions du monde où la prévalencedes mariages précoces est parmi lesplus élevées. Ainsi, malgré de nom­breuses études et recherches réali­sées pour comprendre les causes etles conséquences du phénomène,les mariages précoces demeurentavec une ampleur persistante et desconséquences néfastes sur la viedes jeunes filles. En s’adressant auxtout premiers jeunes filles et garçonsâgés de 15­24 ans ayant suivi cetteformation, la présidente de WILDAFNiger, Mme Diallo Balkissa, a pré­cisé que cette réunion d’évaluationdes filles et garçons est une occa­sion de répondre aux défis quipréoccupent les jeunes dans leurquotidien. Elle permet de créer lesopportunités aux jeunes filles et gar­çons pour leur épanouissement etde contribuer à l’avènement d’une

société qui soit plus respectueuse del’humain et de son environnement. Les jeunes, a dit la présidente deWILDAF Niger, sont des acteurs ma­jeurs dans nos sociétés et lorsqu’ilsse mobilisent, ils constituent uneforce de changement. En outre, lastratégie utilisée par WILDAF est depermettre d’agir au niveau local enmettant les filles au centre du pro­cessus de changement social. Autre­ment dit, il s’agira d’impliquer et deresponsabiliser les filles victimes etpotentielles victimes dans cette luttecontre les mariages précoces. C’estdire que la formation et l’accompa­gnement seront les outils qui servi­ront pour renforcer leur capacitéd’autonomisation.Pour Hadizatou Yacouba, la forma­tion sur la lutte contre le mariageprécoce a été à tout point de vue bé­néfique. La formation a détaillé tousles aspects liés à la problématique

du mariage précoce. Les théma­tiques développées pendant cetteformation sont entre autres le genre;l‘égalité entre les jeunes filles et gar­çons ; la promotion de la scolarisa­tion de la jeune fille pour réduire lesmariages précoces, etc. ‘’La forma­tion nous a permis de sensibiliser lapopulation de la commune I sur lesconséquences de ce fléau. Notredémarche a consisté à mener le plai­doyer auprès des leaders de la com­munauté et chez les femmes ethommes à travers un regroupe­ment’’, a précisé Hadizatou Yacouba, une étudiante à l’Univer­sité Abdou Moumouni. Même son decloche chez son collègue HassaneHalidou Almoustapha qui ajouteavoir maitrisé la définition du ma­riage précoce, ses causes et consé­quences. Sur le terrain : ‘’j’ai procédéà une restitution de ce que j’ai appristout au long de la formation. C’estainsi que nous avons fait le plaidoyerauprès des chefs traditionnels et leaders religieux afin de débuter lasensibilisation au niveau des popu­lations. Je pense bien que notre sen­sibilisation a eu un échos favorableparce qu’au finish, ce sont desgroupes de femmes et d’hommesqui demandent des détails sur cer­tains aspects liés à la probléma­tique’’, a conclu M. Hassane HalidouAlmoustapha.

Hassane Daouda

Réunion d’évaluation d’une formation des jeunes filles et garçons sur la lutte contre le mariage précoce au Niger

120 jeunes filles et garçons à l’école de la lutte contre le mariage précoce

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Une vue des participants à la réunion

nancements pouvant aller jusqu’à20 000 000 XOF.En un peu moins de quatre ans d’ac­tivité, 5 start­ups ont achevé notreprogramme d’incubation et compteparmi nos « success stories »parmilesquelles on peut citer Impact ComMédia, promoteur de l’émission Busi­ness Challenge, 2isoft qui développedes logiciels dans le transfert d’ar­gent, ItechCom qui déploie des solu­tions wifi notamment au grandmarché, GIMAFOR qui développedes solutions d’énergies renouvela­bles en zones rurales comme le mou­lin à grain, ou Stratétic qui fait dans ledigital de grande qualité… Toutes cesstart­ups sont formelles et créent desemplois même si ce n’est pas faciletous les jours compte tenu d’un envi­ronnement des affaires tout de mêmeassez rude et un marché parfois im­prévisible.

La création d’un Centre Incubateurpour les Petites et Moyennes En­treprises au Niger est un signalfort pour les entrepreneurs nigé­riens quant à la disponibilité del’Etat à créer les conditions d’unenvironnement plus propice audéveloppement; quels sont lesautres partenaires qui vous ap­

puient pour atteindre cet objectif ?Comme indiqué plus haut, le CentreIncubateur des PME au Niger est uneinitiative public­privé. Aux côtés desministères du commerce, de l’entre­preneuriat des jeunes, de l’AgenceNationale de la Société de l’Informa­tion (ANSI), et de la ville de Niamey,fidèle à notre image de catalyseur dusecteur privé, nous comptons au seinde notre conseil d’administration unemajorité de partenaires privés commeTotal, Gamma Informatique, la BOA,Orange, la SEEN, SINERGI SA et laChambre de Commerce. Ce parte­nariat vertueux permet au CIPMENd’avoir une gouvernance rigoureusegarant de notre crédibilité et notredéveloppement durable. C’est égale­ment un cadre de dialogue fructueuxentre le public et le privé pour unsecteur privé nigérien plus fort.

Quelles sont les perspectives duCentre Incubateur pour les Petiteset Moyennes Entreprises ?A présent que la preuve du conceptde l’incubateur est faite avec un mo­dèle économique viable et une stra­tégie d’accompagnement desentreprises maîtrisée, notre dévelop­pement naturel sera le passage àl’échelle sur Niamey mais égalementen région. Néanmoins, le CIPMENdoit rester un accélérateur de crois­

sance pour start­up à fort potentielpour en faire des champions régio­naux qui tirent toute une grappe d’ac­tivités sectorielles. C’est le mandatque le conseil d’administration m’aconfié. A côté de cette activité, le CIP­MEN mettra à profit ce savoir fairepour accompagner les initiatives etprojets visant à booster l’entrepre­neuriat dit classique afin de toucherune cible plus importante. Nousavons ainsi développé une grandeexpertise dans l’accompagnement àla mise en œuvre de projet ou pro­gramme d’entrepreneuriat financépar des partenaires institutionnelscomme la Banque Mondiale, la fran­cophonie, OIM, UNHCR,… Enfin,comme vous le savez, CIPMEN est àl’initiative de Sahel innov, un accélé­rateur de start­ups à fort potentielpour attaquer le marché régional.Une initiative qui veut faire du Nigerle hub d’innovation pour le Sahel dontle Président de la République SonExcellence Issoufou Mahamadou enest le parrain et Son Excellence MmeMichaëlle Jean la marraine. Dans lamême optique, le CIPMEN s’est im­posé au cœur de l’écosystème del’entrepreneuriat innovant à l’échelleafricaine, en étant à l’initiative, avecles incubateurs CTIC Dakar (Séné­gal) et Bond’ innov (France), du pro­gramme Afrique Innovation (Afric’

innoc). Soutenu par l’Agence Fran­çaise de Développement, ce pro­gramme a pour objectif d’aider àprofessionnaliser davantage lesstructures d’accompagnement à l’en­trepreneuriat en Afrique francophonepar le renforcement des capacités etla mise en réseau. Concrètement,Afric’ innov met en place différentsvolets afin de structurer et profession­naliser ce secteur, avec notammentla mise en place d’une plateformeweb et media pour les structuresd’accompagnement, un centre deressources sur l’accompagnement àl’entrepreneuriat, un logiciel applicatifde suivi des start­ups en incubation,un dispositif de financement d’amor­çage pour les start­ups accompa­gnées, un processus de labellisationdes structures d’accompagnement etdes programmes de formation pourles équipes en charge de l’accompa­gnement. Lancé depuis seulement unan, le programme s’est déjà étendu,et a accueilli parmi son consortiumdeux nouveaux incubateurs, Etrilabs(Bénin) et La Fabrique (BurkinaFaso). Nous mettrons à profit la maturité denotre écosystème pour vendre ladestination Niger mais égalementpour que le Niger puisse vendre auniveau régional et international.

Réalisée Hassane Daouda

(Suite de la page 4)

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

I ­ Contexte et justificationPays Sahélo saharien, totalement enclavé, le Nigerest l'un des pays le plus vaste de l'Afrique occidentale(1.267.000 km2 dont les % sont quasi désertiques) etconfronté à de lourds handicaps naturels liésnotamment à l'aridité croissante du climat, à la fortepression démographique et à la faiblesse desressources.La population nigérienne est estimée à 17 970 076habitants (RGPH/INS­2014) et, est très inégalementrépartie sur le territoire national. Les % restentconcentrés dans la bande sud du pays. En effet, lacroissance démographique est particulièrementélevée au Niger et le sera encore pour les prochainesannées. Le taux d'accroissement naturel de lapopulation de 3,9 par an, est l'un des plus élevésd'Afrique, voire du monde. Plus de la moitié de lapopulation est jeune (51,6% : INS 2012 a moins de15 ans).Par ailleurs, la grande majorité de la populationnigérienne est rurale : plus de 80% résident hors descentres urbainsLes niveaux de scolarisation sont relativement faibles.En 2015/2016 le taux brut de scolarisation primaireest de 76,2 % et celui des diplômes. Quant au cyclemoyen, le taux de scolarisation est de 6,9%. Le tauxd'achèvement, est, respectivement, de 78,4% auprimaire, 18,4% au cycle de base 2 et 7,4% au cyclemoyen. De façon générale, les contraintes inhérentesau système se résument comme suit :•faible couverture scolaire;•persistance des disparités entre régions, entre zoneurbaine et zone rurale et entre filles et garçons;•insuffisance et précarité des infrastructures et deséquipements scolaires ;•insuffisance des manuels scolaires et autresmatériels didactiques ;•faible qualité des enseignements/apprentissages ;•faible performance du système avec des taux deredoublement et d'abandon assez élevés ;•faible qualification des enseignants ;•faible quantité et qualité des équipements deslaboratoires de physique, chimie, sciences de la vieet de la terre ;•faible externalité du système avec une main d'oeuvretrop peu qualifiée ;•faible déploiement du dispositif de formationsprofessionnalisantes au profit du public hors fluxscolaire (non scolarisés ou déscolarisés, personnesen situation de handicap, etc.) ;•faible professionnalisation des filières ;• insuffisance des dispositifs de formation dans lesdomaines sportifs, culturels et artistiques.

C'est pourquoi, le Gouvernement a adopté une Lettrede Politique Educative en 2012 qui met en cohérenceles différents segments du système éducatif nigérienpar la mise en œuvre d'une stratégie globaled'éducation et de formation efficiente et efficace. Lanouvelle politique éducative nationale s'inscrit dansl'atteinte des objectifs de la Stratégie deDéveloppement Durable et de Croissance Inclusive(Niger/2035) et le Plan de DéveloppementEconomique et Social (PDES/2012/2015) en prenanten compte l'Education Pour Tous (EPT). Ainsi, leGouvernement du Niger, avec l'appui des PartenairesTechniques et Financiers et le soutien de la sociétécivile active en éducation, a élaboré le ProgrammeSectoriel pour l'Education et la Formation (PSEF) afinde contribuer à l'atteinte des objectifs du Plan deDéveloppement Economique et Social (PDES : 2012­2015).

Pour pallier les insuffisances relevées dans le RESEN(2010), des stratégies ont été développées dans leProgramme Sectoriel de l'Education et la Formation(PSEF : 2014­2024). Rappelons que le PSEF élaborépour une durée de dix (10) ans par le Gouvernement

du Niger avec l'appui des PTF et le soutien de lasociété civile active en éducation est un ambitieuxprogramme qui a démarré en 2014. Il a pour objectifd'atteindre l'Education Pour Tous au cours des dix(10) prochaines années à travers une éducation debase élargie (cycle de base unique), l'amélioration dela qualité du système, le développement del'enseignement moyen, le développement de laformation professionnelle et technique, ledéveloppement et la réforme de l'enseignementsupérieur et de la recherche, l'appui àl'alphabétisation et au secteur non formel. Il induit unepolitique d'investissement conséquente et impliqueégalement des réformes en profondeur (fusion Cyclede Base (CB) 1 & 2, gestion des enseignants,formation initiale et continue, modalités deconstruction scolaire...) et la mise en place denouvelles modalités de gestion.

Ainsi donc, le but du PSEF est de fournir auGouvernement et à ses partenaires techniques etfinanciers du secteur éducatif un cadre d'actioncommun visant : (i) l'accroissement de l'offreéducative, (ii) la réduction des disparités de tousordres, (iii) l'amélioration de la qualité desapprentissages, (iv) la recherche d'une meilleurepertinence et d'une amélioration du système éducatifet, (v) le renforcement des capacités de pilotage etde gestion à tous les niveaux du système.

Dans le cadre de la mise en œuvre de cet ambitieuxprogramme (PSEF), le Gouvernement de laRépublique du Niger a sollicité de la BID, lefinancement de l'enseignement Franco­arabe (BaseI et II) à travers le Projet de Soutien à l'EducationBilingue Franco­arabe (PROSEB/FA) au Niger.Le PROSEB/FA vise non seulement à améliorerl'accès équitable à tous les niveaux du systèmeéducatif, mais aussi à en améliorer la qualité et lapertinence par rapport aux réalités socio­économiquedu Niger.Dans le cadre de la mise en œuvre dudit Projet, legouvernement du Niger se propose de recruter un(e)Gestionnaire­Comptable.Les présents Termes de Référence sont élaborés àcet effet.

Il ­ Objectifs2.1. Objectif général :II s'agit de recruter le (la) Comptable de Projetcapable de mettre en œuvre et d'asseoir un systèmede gestion fiable qui permette d'atteindre les objectifsdu Projet.

2.2. Objectifs spécifiques :Le recrutement au poste de Comptable est ouvert àtoute personne de nationalité nigérienne ayant lesqualifications requises.Il s'agit de recruter un cadre intègre, compétent enmatière de comptabilité et de gestion.

IV. ­ Public cibleLe poste de Comptable du Projet de Soutien àl'Education Bilingue Franco Arabe (PROSEB/FA) estouvert à tous les nigériens/nigériennes remplissantles critères définis au chapitre 5 ci­dessous.

V. ­ Qualification et expériences requisesLe candidat au poste de Comptable du PROSEB/FAdoit :•Disposer d'un diplôme (Bac + 4 au moins) dans desdomaines suivants: Comptabilité, Finances, Gestion;•Justifier d'une expérience d'au moins quatre (4) ansdans la gestion financière•Justifier d'une expérience d'au moins trois (3) ans dansla gestion financière de projets de développement etconnaissances des procédures du groupe de laBanque Islamique de Développement et/ou des

institutions multilatérales de développement ;•maîtriser l'utilisation des logiciels comptables

VI. MISSIONSPlacé sous l'autorité directe du Coordonnateur, lecomptable travaillera en étroite collaboration avec lesautres cadres contractuels du Projet. Il a pour mission principale d'assurer l'exécution desbudgets des projets tel que approuvés par l'Etatnigérien et la BID. A ce titre, il doit particulièrement:­Assurer le suivi Comptable et le suivi desDécaissements;­Préparer les prévisions de Trésorerie;­Les Budgets Annuels et Trimestriels, les demandesd'avances des fonds et d'assurer le suivi de leurexécution;­Préparer les états de Décaissements et de toutes lespièces d'engagements de dépenses de paiement;­Assurer le suivi de l'exécution budgétaire et lagestion des comptes;­Assurer l'établissement mensuel desrapprochements bancaires des comptes ;­Elaborer les rapports financiers et administratifs ;­Préparer les missions d'audit ;­Exécuter toute tâche à lui confiée par leCoordonnateur en relation avec sa mission.

VII ­ Composition du dossier de candidature:Les candidats (es) / intéressé(es) devront fournir undossier de candidature comportant les piècessuivantes :­un curriculum vitae;­une lettre de motivation ;­une copie certifiée conforme du certificat denationalité ;­un casier judiciaire datant de moins de trois mois ;­une copie certifiée conforme de l'extrait d'acte denaissance ou de jugement supplétif ;­les copies certifiées conformes des diplômes ouattestations des diplômes;­un certificat médical attestant que le candidat est enbonne santé^Le dossier de candidature sera adressé sous plifermé portant la mention « candidature au poste ducomptable du PROSEB/FA » à Monsieur le Ministredes Enseignements Secondaires.

VIII. ­ Conditions d'emploi8.1 Le poste à pourvoir est contractuel.Le candidat fonctionnaire doit être mis en position dedisponibilité une fois retenu.8.2 Les conditions d'emploi feront l'objet d'un contratde deux (2) ans renouvelable une fois ; la premièreannée est probatoire avec une évaluation écrite etdétaillée par la tutelle après onze (11) moisd'exercice.

IX. Lieu d’affectation: Niamey

X. Durée du contrat: Deux (2) ans renouvelablesune fois.

XI. Date de prise de fonction: Après l'avis de nonobjection de la BID et notification de prise de service.Dépôt de DossiersLes candidats intéressés doivent déposer leursdossiers dans une enveloppe fermée et cachetéeportant la mention: candidat pour le recrutement d'un…….. à l'adresse ci­dessous indiquée au plus tard le05/01/2018. Bureau d'Ordre du Ministère des EnseignementsSecondaires (porte 351) au 3ème étage del'immeuble du Ministère de l'EnseignementSupérieur.

Le Ministre SANI ABDOURHAMANE

Termes de Référence pour le Recrutement du Comptable duProjet de Soutien à l'Education Bilingue Franco­Arabe au Niger

(PROSEB/FA) Niger

République du NigerMinistère des enseignements secondaires

Secrétariat GénéralBP: 628 Niamey ­ Niger

Tel: 20 72 37 41 ­ Fax: +227 20722937Email: [email protected]

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

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I ­ Contexte et justificationPays Sahélo saharien, totalement enclavé, le Nigerest l'un des pays le plus vaste de l'Afriqueoccidentale (1.267.000 km2 dont les 3/4 sont quasidésertiques) et confronté à de lourds handicapsnaturels liés notamment à l'aridité croissante duclimat, à la forte pression démographique et à lafaiblesse des ressources.La population nigérienne est estimée à 17 970 076habitants (RGPH/INS­2014) et, est très inégalementrépartie sur le territoire national. Les 3/4 restent concentrés dans la bande sud dupays. En effet, la croissance démographique estparticulièrement élevée au Niger et le sera encorepour les prochaines années. Le tauxd'accroissement naturel de la population de 3,9 paran, est l'un des plus élevés d'Afrique, voire dumonde. Plus de la moitié de la population est jeune(51,6% : INS 2012 a moins de 15 ans).Par ailleurs, la grande majorité de la populationnigérienne est rurale : plus de 80% résident hors descentres urbainsLes niveaux de scolarisation sont relativementfaibles. En 2015/2016 le taux brut de scolarisationprimaire est de 76,2 % et celui des diplômes. Quantau cycle moyen, le taux de scolarisation est de 6,9%.Le taux d'achèvement, est, respectivement, de78,4% au primaire, 18,4% au cycle de base 2 et7,4% au cycle moyen. De façon générale, lescontraintes inhérentes au système se résumentcomme suit :•faible couverture scolaire;•persistance des disparités entre régions, entre zoneurbaine et zone rurale et entre filles et garçons;•insuffisance et précarité des infrastructures et deséquipements scolaires ;•insuffisance des manuels scolaires et autresmatériels didactiques ;­faible qualité des enseignements/apprentissages ;•faible performance du système avec des taux deredoublement et d'abandon assez élevés ;•faible qualification des enseignants ;­faible quantité et qualité des équipements deslaboratoires de physique, chimie, sciences de la vieet de la terre;•faible externalité du système avec une maind'œuvre trop peu qualifiée ;•faible déploiement du dispositif de formationsprofessionnalisantes au profit du public hors fluxscolaire (non scolarisés ou déscolarisés, personnesen situation de handicap, etc.) ;•faible professionnalisation des filières ; •insuffisance des dispositifs de formation dans lesdomaines sportifs ,culturels et artistiques.

C'est pourquoi, le Gouvernement a adopté uneLettre de Politique Educative en 2012 qui met encohérence les différents segments du systèmeéducatif nigérien par la mise en œuvre d'unestratégie globale d'éducation et de formationefficiente et efficace. La nouvelle politique éducative nationale s'inscritdans l'atteinte des objectifs de la Stratégie deDéveloppement Durable et de Croissance Inclusive(Niger/2035) et le Plan de DéveloppementEconomique et Social (PDES/2012/2015) enprenant en compte l'Education Pour Tous (EPT). Ainsi, le Gouvernement du Niger, avec l'appui desPartenaires Techniques et Financiers et le soutiende la société civile active en éducation, a élaboré leProgramme Sectoriel pour l'Education et laFormation (PSEF) afin de contribuer à l'atteinte desobjectifs du Plan de Développement Economique etSocial (PDES: 2012­2015).

Pour pallier les insuffisances relevées dans leRESEN (2010), des stratégies ont été développéesdans le Programme Sectoriel de l'Education et laFormation (PSEF : 2014­2024). Rappelons que lePSEF élaboré pour une durée de dix (10) ans par leGouvernement du Niger avec l'appui des PTF et lesoutien de la société civile active en éducation estun ambitieux programme qui a démarré en 2014. Il a pour objectif d'atteindre l'Education Pour Tous aucours des dix (10) prochaines années à travers uneéducation de base élargie (cycle de base unique),l'amélioration de la qualité du système, ledéveloppement de l'enseignement moyen, ledéveloppement de la formation professionnelle ettechnique, le développement et la réforme del'enseignement supérieur et de la recherche, l'appuià l'alphabétisation et au secteur non formel. Il induitune politique d'investissement conséquente etimplique également des réformes en profondeur(fusion Cycle de Base (CB) 1 & 2, gestion desenseignants, formation initiale et continue, modalitésde construction scolaire...) et la mise en place denouvelles modalités de gestion.

Ainsi donc, le but du PSEF est de fournir auGouvernement et à ses partenaires techniques etfinanciers du secteur éducatif un cadre d'actioncommun visant : (i) l'accroissement de l'offreéducative, (ii) la réduction des disparités de tousordres, (iii) l'amélioration de la qualité desapprentissages, (iv) la recherche d'une meilleurepertinence et d'une amélioration du système éducatifet, (v) le renforcement des capacités de pilotage etde gestion à tous les niveaux du système.

Dans le cadre de la mise en œuvre de cet ambitieuxprogramme (PSEF) le Gouvernement de laRépublique du Niger a sollicité de la BID, lefinancement de l'enseignement Franco­Arabe (BaseI et II) à travers le Projet de Soutien à l'EducationBilingue Franco­Arabe (PROSEB/FA) au Niger.Le PROSEB/FA vise non seulement à améliorerl'accès équitable à tous les niveaux du systèmeéducatif, mais aussi à en améliorer la qualité et lapertinence par rapport aux réalités socio­économique du Niger.Dans le cadre de la mise en œuvre dudit Projet, legouvernement du Niger se propose de recruter unIngénieur Génie civil/spécialiste en passationdes marches.Les présents Termes de Référence sont élaborés àcet effet.

Il ­ Objectifs2.1 Objectif généralII s'agit de recruter l'ingénieur génie­civil/expert enachats de Projet capable de mettre en œuvre etd'asseoir des procédures de passation des marchésqui permettent d'atteindre les objectifs du Projet.2.2 Objectifs spécifiquesLe recrutement au poste de l'ingénieur génie­civil/expert en achats est ouvert à toute personne denationalité nigérienne ayant les qualificationsrequises.Il s'agit de recruter un cadre intègre, compétent enmatière de passation de marchés.

IV ­ Public cibleLe poste de l'ingénieur génie­civil/expert en achatsdu Projet de Soutien à l'Education Bilingue FrancoArabe (PROSEB/FA) est ouvert à tous lesnigériens/nigériennes remplissant les critères définisau chapitre 5 ci­dessous.V ­ Qualification et expériences requisesLe candidat au poste de l'ingénieur génie­civil/expert

en achats du Projet de Soutien à l'Education BilingueFranco Arabe PROSEB/FA doit :­Disposer d'un diplôme (Bac + 4 au moins) dans desdomaines de Génie Civil ;­Justifier d'une expérience d'au moins quatre (4) ansdans le domaine de la passation des marchés ;­Justifier d'une expérience d'au moins trois (3) ansdans le domaine de la passation des marchés deprojets de développement et connaissances desprocédures du groupe de la Banque Islamique deDéveloppement et/ou des institutions multilatéralesde développement ;­maîtriser l'utilisation des logiciels informatiques

VI. Missions •Placé sous l'autorité directe du Coordonnateur,l'ingénieur génie­civil/expert en achats du Projettravaillera en étroite collaboration avec les autrescadres contractuels du Projet. Il a pour mission principale d'assurer la mise enœuvre du processus de passation des marchésrelatifs à l'exécution du Projet.A ce titre, il doit particulièrement:•Participer à l'élaboration des dossiers d'Appeld'Offres ;•Participer à l'analyse des offres;•Suivre l'exécution des contrats et marchés;•Organiser et Coordonner la sélection desconsultants requis par la mise en œuvre desactivités du Projet et suivre leur prestation, encollaboration avec les structures concernées duMES et du MEP/A/PLN/EC sous la supervision duCoordonnateur;•Exécuter toute tâche à lui confiée par leCoordonnateur en relation avec sa mission

VII ­ Composition du dossier de candidature:Les candidats(es) / intéressé(es) devront fournir undossier de candidature comportant les piècessuivantes :­un curriculum vitae;­une lettre de motivation ;­une copie certifiée conforme du certificat denationalité;­un casier judiciaire datant de moins de trois mois ;­une copie certifiée conforme de l'extrait d'acte denaissance ou de jugement supplétif ;­les copies certifiées conformes des diplômes ouattestations des diplômes;­un certificat médical attestant que le candidat est enbonne santéLe dossier de candidature sera adressé sous plifermé portant la mention « candidature au postel'ingénieur génie­civil/expert en achats du ProjetPROSEB/FA » à Monsieur le Ministre desEnseignements Secondaires.

VIII. ­ Conditions d'emploiLe poste à pourvoir est contractuel.

Dépôt de DossiersLes candidats intéressés doivent déposer leursdossiers dans une enveloppe fermée et cachetéeportant la mention: candidat pour le recrutement d'unIngénieur génie­civil/expert à l'adresse ci­dessousindiquée au plus tard le 05/01/2018.

Bureau d'Ordre du Ministère des EnseignementsSecondaires (porte 351) au 3ème étage del'immeuble du Ministère de l'EnseignementSupérieur.

Le Ministre SANI ABDOURHAMANE

Termes de Référence pour le Recrutement del'INGENIEUR GENIE CIVIL/EXPERT en achat du Projet de

Soutien à l'Education Bilingue Franco­Arabe au Niger(PROSEB/FA) NIGER

République du NigerMinistère des enseignements secondaires

Secrétariat GénéralBP: 628 Niamey ­ Niger

Tel: 20 72 37 41 ­ Fax: +227 20722937Email: [email protected]

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

I Contexte et justification

Pays Sahélo saharien, totalement enclavé, le Niger estl'un des pays le plus vaste de l'Afrique occidentale(1.267.000 km2 dont les % sont quasi désertiques) etconfronté à de lourds handicaps naturels liés notammentà l'aridité croissante du climat, à la forte pression démo­graphique et à la faiblesse des ressources.La population nigérienne est estimée à 17 970 076 ha­bitants (RGPH/INS­2014) et, est très inégalement répar­tie sur le territoire national. Les % restent concentrésdans la bande sud du pays. En effet, la croissance dé­mographique est particulièrement élevée au Niger et lesera encore pour les prochaines années.Le taux d'accroissement naturel de la population de 3,9par an, est l'un des plus élevés d'Afrique, voire dumonde. Plus de la moitié de la population est jeune(51,6% : INS 2012 a moins de 15 ans).Par ailleurs, la grande majorité de la population nigé­rienne est rurale : plus de 80% résident hors des centresurbainsLes niveaux de scolarisation sont relativement faibles.En 2015/2016 le taux brut de scolarisation primaire estde 76,2% et celui du cycle de base 2 est de 21,4%.Quant au cycle moyen, le taux de scolarisation est de6,9%.Le taux d'achèvement, est, respectivement, de78,4% au primaire, 18,4% au cycle de base 2 et 7,4%au cycle moyen.De façon générale, les contraintes inhérentes au sys­tème se résument comme suit :­faible couverture scolaire;­persistance des disparités entre régions, entre zone ur­baine et zone rurale et entre filles et garçons;­insuffisance et précarité des infrastructures et des équi­pements scolaires ;­insuffisance des manuels scolaires et autres matérielsdidactiques ;­faible qualité des enseignements/apprentissages ;­faible performance du système avec des taux de redou­blement et d'abandon assez élevés ;­faible qualification des enseignants ;­faible quantité et qualité des équipements des labora­toires de physique, chimie, sciences de la vie et de laterre;­faible externalité du système avec une main d'œuvretrop peu qualifiée ;­faible déploiement du dispositif de formations profes­sionnalisantes au profit du public hors flux scolaire (nonscolarisés ou déscolarisés, personnes en situation dehandicap, etc.) ;­faible professionnalisation des filières ;­insuffisance des dispositifs de formation dans les do­maines sportifs, culturels et artistiques.

C'est pourquoi, le Gouvernement a adopté une Lettre dePolitique Educative en 2012 qui met en cohérence lesdifférents segments du système éducatif nigérien par lamise en œuvre d'une stratégie globale d'éducation et deformation efficiente et efficace. La nouvelle politique édu­cative nationale s'inscrit dans l'atteinte des objectifs dela Stratégie de Développement Durable et de Crois­sance Inclusive (Niger/2035) et le Plan de Développe­ment Economique et Social (PDES/2012/2015) enprenant en compte l'Education Pour Tous (EPT). Ainsi,le Gouvernement du Niger, avec l'appui des PartenairesTechniques et Financiers et le soutien de la société civileactive en éducation, a élaboré le Programme Sectorielpour l'Education et la Formation (PSEF) afin de contri­buer à l'atteinte des objectifs du Plan de DéveloppementEconomique et Social (PDES: 2012­2015).Pour pallier les insuffisances relevées dans le RESEN(2010), des stratégies ont été développées dans le Pro­gramme Sectoriel de l'Education et la Formation (PSEF2014­2024). Rappelons que le PSEF élaboré pour unedurée de dix (10) ans par le Gouvernement du Nigeravec l'appui des PTF et le soutien de la société civile ac­tive en éducation est un ambitieux programme qui a dé­

marré en 2014. Il a pour objectif d'atteindre l'EducationPour Tous au cours des dix (10) prochaines années àtravers une éducation de base élargie (cycle de baseunique), l'amélioration de la qualité du système, le dé­veloppement de l'enseignement moyen, le développe­ment de la formation professionnelle et technique, ledéveloppement et la réforme de l'enseignement supé­rieur et de la recherche, l'appui à l'alphabétisation et ausecteur non formel. Il induit une politique d'investisse­ment conséquente et implique également des réformesen profondeur (fusion Cycle de Base (CB) 1 & 2, gestiondes enseignants, formation initiale et continue, modalitésde construction scolaire...) et la mise en place de nou­velles modalités de gestion.Ainsi donc, le but du PSEF est de fournir au Gouverne­ment et à ses partenaires techniques et financiers dusecteur éducatif un cadre d'action commun visant : (i)l'accroissement de l'offre éducative, (ii) la réduction desdisparités de tous ordres, (iii) l'amélioration de la qualitédes apprentissages, (iv) la recherche d'une meilleurepertinence et d'une amélioration du système éducatif et,(v) le renforcement des capacités de pilotage et de ges­tion à tous les niveaux du système.Dans le cadre de la mise en œuvre de cet ambitieux pro­gramme (PSEF), le Gouvernement de la République duNiger a sollicité de la BID, le financement de l'enseigne­ment Franco­Arabe (Base I et II) à travers le Projet deSoutien à l'Education Bilingue Franco­Arabe (PRO­SEB/FA) au Niger.Le PROSEB/FA vise non seulement à améliorer l'accèséquitable à tous les niveaux du système éducatif, maisaussi à en améliorer la qualité et la pertinence par rap­port aux réalités socio­économique du Niger.Dans le cadre de la mise en œuvre dudit Projet, le gou­vernement du Niger se propose de recruter un chauffeuret un planton/coursier. Les présents Termes de Réfé­rence sont élaborés à cet effet.

II. Objectifs2.1 Objectif généralLe recrutement vise à recruter par voie d'annonce pu­blique du poste ouvert à toutes les personnes qualifiéesde nationalité nigérienne, un personnel d'appui capabled'appuyer le personnel cadre dans l'exécution des acti­vités du Projet et contribuer à asseoir un système degestion fiable qui permettra d'atteindre ses objectifs. IIs'agit de recruter un chauffeur de l'unité de gestion deProjet.2.2 Objectifs spécifiquesDisposer d'un personnel compétent en matière d'appuià la mise en œuvre d'un programme de développement,à même de contribuer à asseoir un système de gestionfiable qui permettra l'atteinte des objectifs assignés auProjet de Soutien à l'Education Bilingue Franco­arabe(PROSEB/FA) en général et ceux visés par le Projet enparticulier.

III. Public cibleLes postes sont ouverts à tous le nigériens/nigériennesremplissant les critères définis aux différents postes.

3.1 POSTE DU CHAUFFEUR

Qualification et expériences requises :­Etre titulaire d'un permis de conduire (catégorie B1 aumoins);­Savoir lire et écrire en français­Justifier d'une expérience d'au moins dix (10) ans dansle domaine de conduite de véhicule poids léger;­Avoir été chauffeur pendant au moins trois ans dansl'administration publique nigérienne ou dans un projet dedéveloppement ;­Avoir quelques notions de mécanique auto constitueraitun atout.

Autres conditions:­être de nationalité nigérienne;

­satisfaire aux conditions d'interview­être de bonne moralité.

POSTE DU COURSIER /PLANTON

Qualifications et expériences requises­Justifier d'un niveau d'études d'au moins BEPC;­Jouir d'une bonne moralité.Les candidats(es) / intéressé(es) devront fournir un dos­sier de candidature comportant les pièces suivantes :­Une demande manuscrite;­une copie certifiée conforme du certificat de nationa­lité ;­un casier judiciaire datant de moins de trois mois ;­une copie certifiée conforme de l'extrait d'acte de nais­sance ou de jugement supplétif;­les copies certifiées conformes du permis de conduireet des certificats de travail;­certificat médical attestant que le candidat est en bonnesanté.Autres conditions:­être de nationalité nigérienne;­satisfaire aux conditions d'interview­être de bonne moralité.

IV Composition du dossier des candidatures:Les candidats intéressés devront fournir un dossier decandidature comportant les pièces suivantes :­Une demande manuscrite;­une copie certifiée conforme du certificat de nationalité;­un casier judiciaire datant de moins de trois mois ;­une copie certifiée conforme de l'extrait d'acte de nais­sance ou de jugement supplétif ;­les copies certifiées conformes du permis de conduireet des certificats de travail;­les copies certifiées conformes des attestations de tra­vail et de toutes pièces utiles;­certificat médical attestant que le candidat est en bonnesanté.Le dossier de candidature sera adressé sous pli ferméportant la mention « candidature au poste du chauffeurdu PROSEB/FA » à Monsieur le Ministre des Enseigne­ments Secondaires pour le poste du chauffeur ; et lamention « candidature au poste du planton/ coursier duPROSEB/FA » à Monsieur le Ministre des Enseigne­ments Secondaires pour le poste du planton/coursier.

V Conditions d'emploiLes postes à pourvoir sont contractuels, le candidat nepourra appartenir à la fonction publique, une fois enexercice. (Le candidat doit être libre de tout engage­ment). Les conditions d'emploi feront l'objet d'un contratde deux (2) ans renouvelable une fois ; la premièreannée est probatoire avec une évaluation écrite et dé­taillée par la tutelle après onze (11) mois d'exercice etune confirmation écrite pour les autres années à l'issuede la première année (si satisfaisante).

VI Lieu d’affectation: NiameyVII Durée du contrat: Deux (2) ans renouvelables unefois.VIII Date de prise de fonction: Après l'avis de non ob­jection de la BID et notification de prise de service.

Dépôt de DossiersLes candidats intéressés doivent déposer leurs dossiersdans une enveloppe fermée et cachetée portant la men­tion: candidat pour le recrutement d'un …….. à l'adresseci­dessous indiquée au plus tard le 05/01/2018.

Bureau d'Ordre du Ministère des Enseignements Se­condaires (porte 351) au 3ème étage de l'immeuble duMinistère de l'Enseignement Supérieur.

Le Ministre SANI ABDOURHAMANE

Termes de Référence pour le Recrutement du PERSONNELAUXILIAIRE (UN CHAUFFEUR ET UN PLANTON/COURSIER) duProjet de Soutien à l'Education Bilingue Franco­Arabe au Niger

(PROSEB/FA) NIGER

République du NigerMinistère des enseignements secondaires

Secrétariat GénéralBP: 628 Niamey ­ Niger

Tel: 20 72 37 41 ­ Fax: +227 20722937Email: [email protected]

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

Société

L’'Union Nationale pour l'Ensei­gnement Général Privé(UNEGP) a réuni ses mili­

tantes et militants hier matin auCCOG de Niamey pour une assem­blée générale ordinaire. Cette As­semblée Générale ordinaire, placéesous le thème ‘’ L'EnseignementGénéral Privé au Niger, diagnostic,qualité et financement’’, est aussiélective pour un nouveau bureaudirigeant de l’organisation. C’est leministre de l’Enseignement Pri­maire, de l’Alphabétisation et de laPromotion des Langues Nationaleset de l’Education Civique, M.Daouda Mamadou Marthé, qui aprésidé la cérémonie d’ouvertureen présence de plusieurs membresdu gouvernement et des fondateurset responsables des écoles privéesdu Niger.Dans son discours d’ouverture, leministre de l’enseignement pri­maire, de l’alphabétisation et de lapromotion des langues nationaleset de l’éducation civique, M.Daouda Mamadou Marthé, a saluél'appui très important qu’apportentles fondateurs des écoles privées àl'Etat dans le cadre de la scolarisa­tion des enfants. Les écoles privéesconstituent sans nul doute unmaillon très important de la chaînede scolarisation au Niger. «Etcomme à son habitude, l'Etat vacontinuer à accorder une attentionparticulière à ce sous­secteur», arappelé M. Daouda Mamadou Mar­thé avant de rassurer que le gou­

vernement attache un intérêt parti­culier à l'enseignement généralprivé. C’est à cet effet que, selonDr. Daouda Marthé, les plus hautesautorités du pays ont décidé demettre tout en œuvre pour assurerà nos enfants l'accès à une éduca­tion de qualité. Le président de l’UNEGP du Niger,M. Dandakoye Amadou Djibo, apour sa part, évoqué le contextedans lequel évolue le système édu­catif nigérien de façon générale etcelui de l’enseignement privé enparticulier. Il a indiqué que leur as­semblée générale se tient à une pé­riode d'agitation scolaire qui faitpeser un nuage sombre sur le dé­roulement normal de l'année sco­laire. Elle se tient surtout à la veillede la probable révision des textesrégissant l'enseignement privé auNiger : «les présentes assises nousoffrent donc l'opportunité d'exami­ner, avec lucidité et responsabilité,tous les problèmes qui se posent àl'école nigérienne en général, àl'enseignement général privé, auxfondateurs, aux élèves et aux pa­rents d'élèves du privé en particu­lier», a­t­il précisé. Plusieurs problèmes d’ordresd'acuité variables (caducité destextes, absence de financement,impôt, tarification d'eau et d'électri­cité très élevé, etc. concernant tousles niveaux d'enseignement) ontété soulevés par le président del’UNEGP. Pour M. Dandakoye Ama­dou Djibo, « cela suppose, de notre

part, un diagnostic sans complai­sance de la situation de notre sec­teur d'activité dans l'océan deproblèmes dans lequel vogue lesystème éducatif nigérien et defaire un examen sérieux et réalistedes solutions pour transformercette situation, par l'identificationdes axes de remédiassions et de vi­sion prospective adaptés à l'ensei­gnement général privé au Niger »,a­t­il dit. Enfin M. Dandakoiye Ama­dou Djibo a souhaité que ce doubledéfi « nous interpelle et nous inviteà plus de sérieux et de pertinencedans nos échanges, à plus de pa­tience et de perspicacité dans la re­cherche de solutions auxproblèmes que nous identifierons, àplus d'ouverture d'esprit et de ma­turité dans les solutions que nous

retiendrons, à plus d'engagementet de détermination dans la mise enœuvre des résolutions qui sortirontde nos échanges ». Rappelons que l’assemblée géné­rale est élective et, au sortir des as­sises, les participants vont créer lesconditions d'une visibilité critique,honnête, ambitieuse et prospectivepour l'enseignement général privéau Niger. Selon M. DandakoyeAmadou Djibo, « nous devrons offrirà nos partenaires une visibilité qui rassure, c'est­à­dire cette néces­saire visibilité de responsabilité etde solidarité au service du systèmeéducatif nigérien».

Abdoul­Aziz Ibrahim Souley

Assemblée générale ordinaire de l’'Union Nationale pour l'Enseignement Général Privé (UNEGP)Examiner tous les problèmes de l’école nigérienne

Une délégation du Ministèrede l’Enseignement Primaire,de l’Alphabétisation, de la

Promotion des Langues Nationaleset de l’Education Civique, conduitepar le Secrétaire général adjointdudit ministère, M. Yahouza Ibrahim,et comprenant la directrice de la For­mation Initiale et Continue, a pro­cédé, mercredi dernier à l’écoleBoukar de Dosso, au lancement dela première phase expérimentale deformation des directeurs d’écoles.Cette formation s’inscrit dans lecadre de la recherche de la qualitéde l’enseignement. Le Ministère en charge de l’Ensei­gnement Primaire, et les plus hautesautorités du Niger, ont fait de la re­cherche de la qualité leur cheval debataille et dans le dispositif d’accom­pagnement le mieux indiqué, le pre­mier formateur et accompagnateurc’est le directeur d’école. C’est pour­quoi la présente formation lui per­mettra d’être sensibilisé dans lecadre de la mission à lui assignerpar son administration scolaire.C’est parmi les enseignants qu’onidentifie ceux ayant des compé­

tences nécessaires qui sont dési­gnés pour être des directeursd’école. Pour cela, il leur faut uneformation pédagogique et adminis­trative en vue d’accompagner leursadjoints enseignants en servicedans les écoles.Le secrétaire général adjoint du mi­nistère de l’enseignement primaireet la directrice de la formation initialeet continue ont saisi l’opportunitépour expliquer aux directeurs

d’écoles en formation leur rôle et ceque l’Etat attend d’eux à l’issue decette formation. Outre son rôle d’ac­compagnateur de ses adjoints, le di­recteur d’école doit être capable detravailler avec les parents d’élèves,le comité de gestion pour leur per­mettre de participer au déroulementdes activités de son école.Ce sont pour toutes ces raisons ontlonguement expliqué les membresde la mission que le ministère de la

l’enseignement primaire met l’accentsur la formation des directeursd’école pour que demain noussoyons rassurés que le directeurd’école soit capable de jouer le rôled’accompagnateur du conseiller oude l’inspecteur au sein de son éta­blissement.Après l’école Boukar, la délégations’est rendue à l’école normale d’ins­tituteurs Mali Béro de Dosso où sedéroule une formation de 30 jours àl’intention des enseignants du 3ème

groupe suite à ‘évaluation qui a eulieu. Le ministère de l’éducation pri­maire a jugé utile de renforcer leurcapacité avant de rejoindre leurposte. La formation est principale­ment axée sur les mathématiques etle français en vue de permettre àces enseignants de mieux s’expri­mer dans leur classe. A la fin de toutes ces activités aca­démiques, une évaluation sera faitepour constater de visu ce que les ré­cipiendaires ont eu de plus par rap­port à ces formations.

Mahamane Amadou ONEP­ANP/Dosso

Dosso/ EducationLancement de la formation des directeurs d’école

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Le ministre Marthé présidant l’AG de l’UNEGP

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Une vue des directeurs en formation à Dosso

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

I. Contexte et JustificationPays Sahélo saharien, totalement enclavé, le Niger est l'un despays le plus vaste de l'Afrique occidentale (1.267.000 km2 dontles % sont quasi désertiques) et confronté à de lourdshandicaps naturels liés notamment à l'aridité croissante duclimat, à la forte pression démographique et à la faiblesse desressources.La population nigérienne est estimée à 17 970 076 habitants(RGPH/INS­2014) et, est très inégalement répartie sur leterritoire national. Les % restent concentrés dans la bande suddu pays. En effet, la croissance démographique estparticulièrement élevée au Niger et le sera encore pour lesprochaines années. Le taux d'accroissement naturel de lapopulation de 3,9 par an, est l'un des plus élevés d'Afrique,voire du monde. Plus de la moitié de la population est jeune(51,6% : INS 2012 a moins de 15 ans).Par ailleurs, la grande majorité de la population nigérienne estrurale : plus de 80% résident hors des centres urbainsLes niveaux de scolarisation sont relativement faibles. En2015/2016 le taux brut de scolarisation primaire est de 76,2%et celui du cycle de base 2 est de 21,4%. Quant au cyclemoyen, le taux de scolarisation est de 6,9%.Le tauxd'achèvement, est, respectivement, de 78,4% au primaire,18,4% au cycle de base 2 et 7,4% au cycle moyen. De façongénérale, les contraintes inhérentes au système se résumentcomme suit :•faible couverture scolaire;•persistance des disparités entre régions, entre zone urbaineet zone rurale et entre filles et garçons;• insuffisance et précarité des infrastructures et deséquipements scolaires ;•insuffisance des manuels scolaires et autres matérielsdidactiques ;•faible qualité des enseignements/apprentissages ;•faible performance du système avec des taux de redoublementet d'abandon assez élevés ;•faible qualification des enseignants ;•faible quantité et qualité des équipements des laboratoires dephysique, chimie, sciences de la vie et de la terre ;•faible externalité du système avec une main d'œuvre trop peuqualifiée ;•faible déploiement du dispositif de formationsprofessionnalisantes au profit du public hors flux scolaire (nonscolarisés ou déscolarisés, personnes en situation dehandicap, etc.) ;•faible professionnalisation des filières ;• Insuffisance des dispositifs de formation dans les domainessportifs, culturels et artistiques.

C'est pourquoi, le Gouvernement a adopté une Lettre dePolitique Educative en 2012 qui met en cohérence les différentssegments du système éducatif nigérien par la mise en œuvred'une stratégie globale d'éducation et de formation efficiente etefficace. La nouvelle politique éducative nationale s'inscrit dansl'atteinte des objectifs de la Stratégie de DéveloppementDurable et de Croissance Inclusive (Niger/2035) et le Plan deDéveloppement Economique et Social (PDES/2012/2015) enprenant en compte l'Education Pour Tous (EPT). Ainsi, leGouvernement du Niger, avec l'appui des PartenairesTechniques et Financiers et le soutien de la société civile activeen éducation, a élaboré le Programme Sectoriel pourl'Education et la Formation (PSEF) afin de contribuer à l'atteintedes objectifs du Plan de Développement Economique et Social(PDES: 2012­2015).

Pour pallier les insuffisances relevées dans le RESEN (2010),des stratégies ont été développées dans le ProgrammeSectoriel de l'Education et la Formation (PSEF : 2014­2024).Rappelons que le PSEF élaboré pour une durée de dix (10) anspar le Gouvernement du Niger avec l'appui des PTF et lesoutien de la société civile active en éducation est un ambitieuxprogramme qui a démarré en 2014. Il a pour objectif d'atteindrel'Education Pour Tous au cours des dix (10) prochaines annéesà travers une éducation de base élargie (cycle de base unique),l'amélioration de la qualité du système, le développement del'enseignement moyen, le développement de la formationprofessionnelle et technique, le développement et la réformede l'enseignement supérieur et de la recherche, l'appui àl'alphabétisation et au secteur non formel. Il induit une politiqued'investissement conséquente et implique également desréformes en profondeur (fusion Cycle de Base (CB) 1 & 2,gestion des enseignants, formation initiale et continue,

modalités de construction scolaire...) et la mise en place denouvelles modalités de gestion.

Ainsi donc, le but du PSEF est de fournir au Gouvernement età ses partenaires techniques et financiers du secteur éducatifun cadre d'action commun visant : (i) l'accroissement de l'offreéducative, (ii) la réduction des disparités de tous ordres, (iii)l'amélioration de la qualité des apprentissages, (iv) la recherched'une meilleure pertinence et d'une amélioration du systèmeéducatif et, (v) le renforcement des capacités de pilotage et degestion à tous les niveaux du système.

Dans le cadre de la mise en œuvre de cet ambitieuxprogramme (PSEF) le Gouvernement de la République duNiger a sollicité de la BID, le financement de l'enseignementFranco­Arabe (Base I et II) à travers le Projet de Soutien àl'Education Bilingue Franco­Arabe (PROSEB/FA) au Niger.

Le PROSEB/FA vise non seulement à améliorer l'accèséquitable à tous les niveaux du système éducatif, mais aussi àen améliorer la qualité et la pertinence par rapport aux réalitéssocio­économique du Niger.Dans le cadre de la mise en œuvre dudit Projet, legouvernement du Niger se propose de recruter un(e)Coordonnateur (trice) National(e).

Les présents Termes de Référence sont élaborés à cet effet.Il ­ Objectifs2.1 Objectif généralII s'agit de recruter le Coordonnateur de l'unité de gestion deProjet capable de mettre en œuvre et d'asseoir un système degestion fiable qui permette d'atteindre les objectifs du Projet.

2.2 Objectifs spécifiquesLe recrutement au poste de Coordonnateur est ouvert à toutepersonne de nationalité nigérienne ayant les qualificationsrequises.Il s'agit de recruter un cadre intègre, compétent en matière deplanification, de gestion et de coordination de projets dedéveloppement.Le Coordonnateur de l'Unité de Gestion du Projet est chargédu suivi de l'exécution du PROSEB/FA dans toutes sescomposantes et d'en évaluer les résultats quantitatifs etqualitatifs.

III­Public cibleLe poste de Coordonnateur de l'Unité de Gestion du Projet deSoutien à l'Education Bilingue Franco Arabe (PROSEB/FA) estouvert à tous les nigériens/nigériennes remplissant les critèresdéfinis au chapitre 5 ci­dessous.

IV ­ Qualification et expériences requisesLe candidat au poste de Coordonnateur national duPROSEB/FA doit :•disposer d'un Diplôme (Bac + 5 ans au moins) dans l'un desdomaines suivants : Sciences de l'éducation, Planification del'éducation ou Gestion des projets de développement ; •avoir une bonne connaissance du système éducatif nigérienet de son fonctionnement ; •avoir occupé un poste de responsabilité au niveau central ;•avoir occupé un poste de responsabilité dans le secteur del’éducation pendant au moins dix ans (10) ans ;•avoir occupé un poste de responsabilité dans le sous­ secteurfranco­arabe pendant au moins trois ans (3) ans ;•justifier d'une expérience d'au moins quatre (4) ans dans lagestion et l'administration de projets de développement ;•avoir connaissance des procédures de la banque islamique deDéveloppement et/ou des autres institutions multilatérales dedéveloppement; •maitriser l'utilisation des logiciels informatiques (Word, ExcelPowerPoint, internet).La maîtrise de l'arabe constituerait un atout supplémentaire.

V MissionsPlacé sous la tutelle du Ministère des EnseignementsSecondaires, le Coordonnateur National du projet PROSEB/FA,travaillera en étroite collaboration avec les cadres relevant desdifférentes structures techniques concernées du MES, duMEP/A/PLN /EC et du MP. Il a pour mission principaled'impulser et de coordonner efficacement les activités du Projet,d'assurer l'exécution du Projet tel que approuvé par leGouvernement du Niger et le Groupe de la banque islamique

de Développement (chronogramme d'activités, budget, suivides indicateurs de performance du projet, etc.).A ce titre, il doit particulièrement :­coordonner tous les aspects de l'exécution du PROSEB/FA ;­élaborer en collaboration avec le gestionnaire­comptable, lesrapports financiers du Projet ;­appuyer les Directions du MES et du MEP/A/PLN/EC dans(i)la réalisation des termes de référence des activités du Projet ;­contribuer à la préparation, l'organisation, la tenue et le suivides revues annuelles du PROSEB/FA, en étroite collaborationavec les structures concernées ;­veiller à ce que le personnel du Projet PROSEB/FA s'acquittentefficacement de leurs fonctions ;­organiser le recrutement des spécialistes dont le PROJET abesoin ;­exécuter les différents accords de prêts afférents auPROSEB/FA;­s'assurer que les fournitures et approvisionnements achetésaux titres du Projet sont livrées à leurs destinataires et inscritsdans un registre central des avoirs ;­suivre et contrôler les dates d'achèvement et les coûts desacquisitions ;­assurer le flux satisfaisant et ponctuel des fons duPROSEB/FA­contribuer à la mobilisation effective des acteurs et desressources en faveur du Projet ;­veiller à l'utilisation des fonds du Projet en conformité avec lesdispositions de l'Accord de Prêt et du Rapport d'Evaluation (Ex­ante) ;­définir avec les structures du MES et du MEP/A/PLN/EC, desactions de communication à entreprendre pour promouvoir lePROSEB/FA ;­tenir des réunions périodiques de suivi des activités duPROSEB/FA qui regrouperont tous les acteurs ;­élaborer les critères de performance et d'évaluation desdifférents prestataires impliqués dans l'exécution du Projet ;­élaborer des comptes rendus mensuels, des rapportspériodiques (trimestriels, semestriels et annuels) sur l'exécutiondu PROSEB/FA, ainsi que le rapport d'achèvement dudit Projet;­assurer toute autre tâche confiée par la tutelle en relation avecsa mission.

VI Composition du dossier de candidatureLes candidats(es) / intéressé(es) devront fournir un dossier decandidature comportant les pièces suivantes :•un curriculum vitae;•une lettre de motivation ;•une copie certifiée conforme du certificat de nationalité ;•un casier judiciaire datant de moins de trois mois ;•une copie certifiée conforme de l'extrait d'acte de naissanceou de jugement supplétif ;•les copies certifiées conformes des diplômes ou attestationsdes diplômes ;•certificat médical attestant que le candidat est en bonne santé.Le dossier de candidature sera adressé sous pli fermé portantla mention « candidature au poste du Coordonnateur Nationaldu PROSEB/FA » à Monsieur le Ministre des EnseignementsSecondaires.

VIl Conditions d'emploi7.1 Le poste è pourvoir est contractuel.Le candidat fonctionnaire doit être mis en position dedisponibilité une fois retenu.72Les conditions d’emploi feront l’objet d’un contrat de (2) ansrenouvelable une fois ; la première année est probatoire avecune évaluation écrite et détaillée par la tutelle après onze (11)mois d'exercice.VlIl Lieu d'affectation : NiameyIX Durée du contrat: Deux (2) ans renouvelables une fois.X Date de prise de fonction: Après l'avis de non objection dela BID et notification de prise de service.

Dépôt de DossiersLes candidats intéressés doivent déposer leurs dossiers dansune enveloppe fermée et cachetée portant la mention: candidatpour le recrutement d'un Coordonnateur national duPROSEB/FA à l'adresse ci­dessous indiquée au plus tard le05/01/2018.Bureau d'Ordre du Ministère des EnseignementsSecondaires (porte 351) au 3ème étage de l'immeuble duMinistère de l'Enseignement Supérieur.

Termes de Référence pour le Recrutement du Coordonnateur Nationaldu Projet de soutien à l'Education bilingue Franco­Arabe au Niger

(PROSEB/FA) NIGER

République du NigerMinistère des enseignements secondaires

Secrétariat GénéralBP: 628 Niamey ­ Niger

Tel: 20 72 37 41 ­ Fax: +227 20722937Email: [email protected]

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

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Titre du Poste : Chef du Département du Développement RuralLieu d’Affectation : Ouagadougou, Burkina FasoEntrée en Fonction : 1er janvier 2018Durée : Deux (02) ans renouvelablesClassification : A 1 (grille ALG)Fonctions et profilEn tant que membre du personnel de l’ALG, et sous l’autorité duDirecteur Général, le Chef du Département du DéveloppementRural, accomplit les fonctions suivantes :a. Activités et résultats a.1 Tâches principales :­Initier et ou identifier les projets et programmes relevant de sondépartement en relation avec les partenaires techniques etfinanciers (nationaux, internationaux, multilatéraux etbilatéraux) ;­Coordonner les activités du suivi et d’évaluation des projets enexécution en fournissant des situations périodiques sous formesde canevas ;­Planifier les activités et les missions de supervision des projetset programmes opérationnels ;­Coordonner les opérations en vue de respecter les engagementssouscrits ;­Proposer des programmes d’équipement et de remplacement ;­Evaluer le personnel du département ;­Elaborer le rapport d’activités du département ;­Etablir le projet de budget du département ;­Superviser les activités des services relevant de sa compétence;­Suivre en collaboration avec le Bureau Central des Etudes etProjets (BCEP) la mise en œuvre des projets et programmesa.2 Résultats attendus :­les projets et programmes relevant de son département sontinitiés et ou identifiés en relation avec les partenaires techniqueset financiers (nationaux, internationaux, multilatéraux etbilatéraux) ;­les activités du suivi et d’évaluation des projets en exécutionsont coordonnées en fournissant des situations périodiques sousformes de canevas ;­les activités et les missions de supervision des projets etprogrammes opérationnels sont bien planifiées;­les opérations sont coordonnées en vue de respecter lesengagements souscrits ;­des programmes d’équipement et de remplacement sontproposés ;­le personnel du département est périodiquement évalué;­les rapports d’activités du département sont élaborés ;­le projet de budget du département est élaboré ;­les activités des services relevant de sa compétence sontsupervisées ;­la mise en œuvre des projets et programmes est suivie encollaboration avec le BCEPb. Exigences de la fonction b.1 Conditions à remplir­être de nationalité nigérienne ;­être âgé(e) de 18 ans au moins et de 50 ans au plus ­jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ­remplir

les conditions d’aptitude physique exigées.b.2 Formation professionnelle­Doctorat de 3ème cycle en développement rural ou Diplômeéquivalent en développement rural (Diplôme de IDR deOuagadougou/Bobo­Dioulasso (Burkina Faso) ou de l’ENI deBamako (Mali);­avoir une bonne maîtrise de l’outil informatique ;­avoir une bonne maîtrise de la langue française ;­la connaissance de la langue anglaise serait un atout.b.3 Expériences professionnelles­justifier d’une expérience professionnelle d’au moins cinq (5)ans minimum à un poste similaire;­justifier des études, des recherches et des stages en matière dedéveloppement rural dans les domaines d’agriculture, d’élevage,de pêche et environnement ;­avoir une bonne connaissance de la région des pays membresde l’Autorité du Liptako­gourma ;b.4 Aptitudes requises­facultés communicatives : communication écrite et orale ;­facultés analytiques et conceptuelles ;­sens de l’initiative et de créativité ;­capacités de persévérance ;­capacité de coopération ;­capacité d’organisation ; aptitude à identifier et concevoir desprojets bien structurés, à analyser les contraintes, élaborerd’autres alternatives, à les mettre en œuvre et à évaluer leursuccès.c. composition du dossier1).une demande manuscrite de recrutement dans l’emploi àpourvoir, adressée au Directeur général de l’Autorité S/C duMinistère du Plan de la République du Niger2).un curriculum vitae certifié par son administration d’origine;3).des copies certifiées conformes des titres, diplômes etattestations de qualification ;4).un extrait d’acte de naissance ou de jugement supplétif entenant lieu ;5).un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois (3)mois ;6).un certificat de nationalité ;7).un certificat de visite et de contre­visite prouvant que lecandidat remplit les conditions d’aptitude physique requises,délivré par les autorités médicales agrées par l’Etat de résidence.Date limite de dépôt des Candidatures :Les candidatures accompagnées d’un CV doivent être déposésau Ministère du Plan de la République du Niger.

Pour toutes informations se référer à la correspondantenationale de l’ALG à l’adresse suivante :Madame MOUSSA MARIAMA SIDDOMinistère du Plan de la République du NigerTél. : Tél. : 227 93 92 28 63E­mail : [email protected]­République du Niger

Le Directeur général

AUTORITÉ DE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ DE LA RÉGION DU LIPTAKO­ GOURMA (ALG)

AVIS DE VACANCE DE POSTE

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

I. Contexte et justificationPays Sahélo saharien, totalement enclavé, le Niger estl'un des pays le plus vaste de l'Afrique occidentale(1.267.000 km2 dont les % sont quasi désertiques) etconfronté à de lourds handicaps naturels liésnotamment à l'aridité croissante du climat, à la fortepression démographique et à la faiblesse desressources.La population nigérienne est estimée à 17 970 076habitants (RGPH/INS­2014) et, est très inégalementrépartie sur le territoire national. Les % restentconcentrés dans la bande sud du pays. En effet, lacroissance démographique est particulièrement élevéeau Niger et le sera encore pour les prochaines années.Le taux d'accroissement naturel de la population de 3,9par an, est l'un des plus élevés d'Afrique, voire dumonde. Plus de la moitié de la population est jeune(51,6% : INS 2012 a moins de 15 ans).Par ailleurs, la grande majorité de la populationnigérienne est rurale : plus de 80% résident hors descentres urbainsLes niveaux de scolarisation sont relativement faibles.En 2015/2016 le taux brut de scolarisation primaire estde 76,2% et celui des diplômes. Quant au cycle moyen,le taux de: scolarisation est de 6,9%. Le tauxd'achèvement, est, respectivement, de 78,4% auprimaire, 18,4% au cycle de base 2 et 7,4% au cyclemoyen. De façon générale, les contraintes inhérentes ausystème se résument comme suit :­faible couverture scolaire;­persistance des disparités entre régions, entre zoneurbaine et zone rurale et entre filles et garçons;­insuffisance et précarité des infrastructures et deséquipements scolaires ;­insuffisance des manuels scolaires et autres matérielsdidactiques ;­faible qualité des enseignements/apprentissages ;­faible performance du système avec des taux deredoublement et d'abandon assez élevés ­ faiblequalification des enseignants ;­faible quantité et qualité des équipements deslaboratoires de physique, chimie, sciences de la vie etde la terre;­faible externalité du système avec une main d'œuvretrop peu qualifiée ;­faible déploiement du dispositif de formationsprofessionnalisantes; au profit du public hors fluxscolaire (non scolarisés ou déscolarisés, personnes ensituation de handicap, etc.) ;­faible professionnalisation des filières ;­insuffisance des dispositifs de formation dans lesdomaines sportifs, culturels et artistiques.

C'est pourquoi/le Gouvernement a adopté une Lettre dePolitique Educative en 2012 qui met en cohérence lesdifférents segments du système éducatif nigérien par lamise en œuvre d'une stratégie globale d'éducation etde formation efficiente et efficace. La nouvelle politiqueéducative nationale s'inscrit dans l'atteinte des objectifsde la Stratégie de Développement Durable et deCroissance Inclusive (Niger/2035) et le Plan deDéveloppement Economique et Social(PDES/2012/2015) en prenant en compte l'EducationPour Tous (EPT). Ainsi, le Gouvernement du Niger, avec l'appui desPartenaires Techniques et Financiers et le soutien de lasociété civile active en éducation, a élaboré leProgramme Sectoriel pour l'Education et la Formation(PSEF) afin de contribuer à l'atteinte des objectifs duPlan de Développement Economique et Social (PDES: 2012­2015).Pour pallier les insuffisances relevées dans le RESEN(2010), des stratégies ont été développées dans leProgramme Sectoriel de l'Education et la Formation(PSEF : 2014­2024). Rappelons que le PSEF élaboré pour une durée de dix(10) ans par le Gouvernement du Niger avec l'appui desPTF et le soutien de la société civile active en éducationest un ambitieux programme qui a démarré en 2014. Il

a pour objectif d'atteindre l'Education Pour Tous aucours des dix (10) prochaines années à travers uneéducation de base élargie (cycle de base unique),l'amélioration de la qualité du système, ledéveloppement de l'enseignement moyen, ledéveloppement de la formation professionnelle ettechnique, le développement et la réforme del'enseignement supérieur et de la recherche, l'appui àl'alphabétisation et au secteur non formel, il induit unepolitique d'investissement conséquente et impliqueégalement des réformes en profondeur (fusion Cycle deBase (CB) 1 & 2, gestion des enseignants, formationinitiale et continue, modalités de construction scolaire...)et la mise en place de nouvelles modalités de gestion.

Ainsi donc, le but du PSEF est de fournir auGouvernement et à ses partenaires techniques etfinanciers du secteur éducatif un cadre d'actioncommun visant : (i) l'accroissement de l'offre éducative,(ii) la réduction des disparités de tous ordres, (iii)l'amélioration de la qualité des apprentissages, (iv) larecherche d'une meilleure pertinence et d'uneamélioration du système éducatif et, (v) le renforcementdes capacités de pilotage et de gestion à tous lesniveaux du système.Dans le cadre de la mise en œuvre de cet ambitieuxprogramme(PSEF) le Gouvernement de la Républiquedu Niger a sollicité de la BID, le financement del'enseignement Franco­Arabe (Base I et II) à travers leProjet de Soutien à l'Education Bilingue Franco­Arabe(PROSEB/FA) au Niger.Le PROSEB/FA vise non seulement à améliorer l'accèséquitable à tous les niveaux du système éducatif, maisaussi à en améliorer la qualité et la pertinence parrapport aux réalités socio­économique du Niger.Dans le cadre de la mise en œuvre dudit Projet, legouvernement du Niger se propose de recruter un(e)Spécialiste en Passation des Marchés.Les présents Termes de Référence sont élaborés à ceteffet.

Il Objectifs2.1 Objectif généralII s'agit de recruter le (la) Spécialiste suivi­évaluationdu Projet capable de mettre en œuvre et d'asseoir desprocédures de passation des marchés qui permettentd'atteindre les objectifs du Projet.2.2 Objectifs spécifiquesLe recrutement au poste de Spécialiste suivi­évaluationSpécialiste suivi­évaluation du Projet est ouvert à toutepersonne de nationalité nigérienne ayant lesqualifications requises.II s'agit de recruter un cadre intègre, compétent enmatière de passation de marchés.

III Public cibleLe poste de Spécialiste suivi­évaluation du Projet deSoutien à l'Education Bilingue Franco Arabe(PROSEB/FA) est ouvert à tous lesnigériens/nigériennes remplissant les critères définis auchapitre 5 ci­dessous.

IV Qualifications et expériences requises­Etre titulaire d'un diplôme professionnel (Bac + 5) dansle domaine Sciences de l'Education);­avoir une très bonne connaissance du systèmeéducatif nigérien;­justifier d'une expérience d'au moins cinq ans (5) dansle domaine de l'Education ;­Justifier d'une expérience spécifique d'au moins deuxans en matière de suivi­évaluation de projets etprogrammes de développement ;­une bonne maîtrise de l'outil informatique (Word ; ExcelPower point etc...).

V Missions­Placé sous la responsabilité directe du Coordonnâtes,le spécialiste du suivi­évaluation (Education) travailleraen étroite collaboration avec les structures du MES etMEP/A/PLN/EC en charge de la formation et du suivi

évaluation. Il a pour mission de :­Suivre en collaboration avec les autre acteurs ; lacoordination et l'exécution régulière des activités :­Elaborer ou identifier au besoin des outils de collecte etd'analyse des données statistiques nécessaires au suivi­évaluation des mesures de performance du Projet :­Assister le coordonnateur dans la consolidation desrapports périodiques (trimestriels ; annuels etc..) et l'étatd'avancement du Projet :­Contribuer aux activités externes de suivi­évaluation :­Assister le coordonnateur dans la gestion de la basedes données infoprojet ; notamment dans la collectedes données au niveau des structures tant au niveaunational .que déconcentré et leur validation :­Prendre en charge les requêtes au niveau de la basedes données en vue de générer les tableaux de bord etles informations nécessaires pour la rédaction desrapports consolidés du Projet :­Renforcer au besoin les capacités des partenaires enmatière de suivi­évaluation des actions :­Veiller au bon archivage de toute la documentation duProjet ;­Exécuter toute tâche à lui confiée par le coordonnateuret qui sont en relation avec les tâches définies dans cesTDR;­participer à l'élaboration des plans de suivi­ évaluationdes activités à exécuter dans le cadre du Projet ;­Coordonner les appuis techniques et les conseilsscientifiques requis dans le cadre de la mise en œuvredes activités du suivi­évaluation ;­Organiser le fonctionnement des comités techniquescréés à cet effet.

Autres conditions :­Etre de nationalité nigérienne ;­Satisfaire aux conditions de l'interview ; ­Etre de bonnemoralité.Composition du dossier de candidature :Les candidats(es) / intéressé(es) devront fournir undossier de candidature comportant les pièces suivantes •un curriculum vitae•Une lettre de motivation ;•une copie certifiée conforme du certificat de nationalité ;•un casier judiciaire datant de moins de trois mois ;•une copie certifiée conforme de l'extrait d'acte denaissance ou de jugement supplétif ;•les copies certifiées conformes des diplômes ouattestations des diplômes;•un certificat médical attestant que le candidat est enbonne santéLe dossier de candidature sera adressé sous pli ferméportant la mention « candidature au poste du spécialisteen suivi­évaluation (Education) du Projet PROSEB/FA »à Monsieur le Ministre des Enseignements Secondaires.

VIII Conditions d'emploiLe poste à pourvoir est contractuel.Le candidat fonctionnaire doit être mis en position dedisponibilité une fois retenu. Les conditions d'emploiferont l'objet d'un contrat de deux (2) ans renouvelableune fois ; la première année est probatoire avec uneévaluation écrite et détaillée par la tutelle après onze(11) mois d'exercice.IX ­ Lieu d’affectation: NiameyX ­ Durée du contrat: Deux (2) ans renouvelables une fois.XI ­ Date de prise de fonction: Après l'avis de nonobjection de la BID et notification de prise de service.

Dépôt de DossiersLes candidats intéressés doivent déposer leurs dossiersdans une enveloppe fermée et cachetée portant lamention: candidat pour le recrutement d'un Spécialistesuivi­évaluationà l'adresse ci­dessous indiquée au plustard le 05/01/2018.Bureau d'Ordre du Ministère des EnseignementsSecondaires (porte 351) au 3ème étage de l'immeubledu Ministère de l'Enseignement Supérieur.

Le Ministre SANI ABDOURHAMANE

Termes de Référence pour le Recrutement du SPECIALISTEEN SUIVI­EVALUATION du Projet de Soutien à l'Education

Bilingue Franco­Arabe au Niger(PROSEB/FA) NIGER

République du NigerMinistère des enseignements secondaires

Secrétariat GénéralBP: 628 Niamey ­ Niger

Tel: 20 72 37 41 ­ Fax: +227 20722937Email: [email protected]

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

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1­ Cet Avis d’Appel d’Offres fait suite à l’additif N° 1 au Plan Prévisionnel Annuelde Passation des Marchés 2017 paru dans le Journal le Sahel du Jeudi 12 octobre 2017.

2­ La République du Niger a sollicité et obtenu de la Banque Ouest Africainede Développement (BOAD) des fonds, afin de financer le Programme«Kandadji » de Régénération des Écosystèmes et de Mise en valeur de lavallée du Niger (P_KRESMIN), et a l’intention d’utiliser une partie de ces fondspour effectuer des paiements au titre du Marché des travaux de protectionmécanique des berges des koris de Gabou et de Famalé. Les Travauxseront exécutés à Gabou et à Famalé, dans le département de Tillabéri, surdes koris qui menacent d’inondation et d’ensablement les 2000 Ha de périmètreirrigué à l’aval du barrage de Kandadji, dans un délai maximum de Sept (07)mois.

3­ L’Agence du Barrage de Kandadji (ABK) sollicite des offres sous pli ferméde la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pourréaliser les travaux qui consisteront à la construction de seuils transversaux engabions dans les koris de Gabou et de Famalé. L’ensemble des travauxconstitue un (01) seul lot et se décompose comme suit : i) Kori de Gabou• Seuil transversal n°12• Seuil transversal n°17ii) Kori de Famalé• Seuil transversal n°6• La participation à cet appel d'offres ouvert tel que défini dans les Directivespour la passation des marchés de travaux, biens et services (autres que lesservices de consultants) financés un prêt ou une avance de fonds de la BOAD,est ouverte à tous les candidats éligibles et remplissant les conditions définiesdans le présent Dossier d'Appel d'Offres et qui ne sont pas frappés par lesdispositions des Directives

• Les Soumissionnaires éligibles de la 3ème catégorie et plus en TravauxPublics (TP) intéressés à concourir peuvent obtenir des informationssupplémentaires et examiner les Dossiers d'Appel d'Offres à l’adresse suivante: Agence du Barrage de Kandadji (ABK) ; Route Est­Ouest, Niamey Nyala,

à 300 mètres de la Plaque Avocat ; BP : 206 – Niamey – NIGER ; Tél : (227) 20­73 23 13 ; Fax : (227)­20 73 21 85 ;

Email : [email protected]• Les exigences en matière de qualifications sont définies dans la Section II,Données particulières de l’Appel d’Offres. • Le Dossier d’Appel d’Offres pourra être acheté, moyennant le versement d’unmontant non remboursable de cent mille (100 000) francs CFA en espècedans le compte n° 0601374 0006/73 à la BOA Niger ou de sa contre­valeurdans une monnaie convertible. • Les offres devront être rédigées en langue française et déposées à l'adresseci­dessus indiquée au plus tard le Mardi 13 Février 2018 à 10 heures 00(heure locale GMT+1).Les offres qui ne parviendront pas aux heures et date ci­dessus indiquées,seront purement et simplement rejetées et retournées sans être ouvertes, auxfrais des soumissionnaires concernés. Les offres seront ouvertes en présence des représentants dessoumissionnaires et le cas échéant d’un observateur indépendant, qui désirentparticiper à l’ouverture des plis, à l’adresse sus indiquée, le mardi 13 février2018 à 11 heures 00 (heure locale GMT+1).

Les offres doivent comprendre une Garantie bancaire de soumission, d’unmontant de Dix (10) millions FCFA ou de sa contre­ valeur dans une monnaieconvertible. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de centvingt (120) jours à compter de la date limite de soumission.

LE DIRECTEUR GENERALAmadou HAROUNA

RÉPUBLIQUE DU NIGERPRÉSIDENCE DE LA REPUBLIQUE

AGENCE DU BARRAGE DE KANDADJIEtablissement Public à Caractère Industriel et Commercial

Siège social : NiameyPROGRAMME « KANDADJI » DE RÉGÉNÉRATION DES ÉCOSYSTÈMES

ET DE MISE EN VALEUR DE LA VALLÉE DU NIGER (P­KRESMIN)

Avis d’Appel d’Offres International N° 10/ABK/P_KRESMIN

Le 1er janvier 2018, la Coopération Technique Belge (CTB) devient Enabel

Cela fait vingt ans qu’a été créée la Coopération Technique Belge, CTB. Soit àune époque précédant l’adoption des Objectifs du Millénaire en l’an 2000. Une époque où il n’y avait pas de smartphones, le Wifi n’existait pas et personnene se souciait de la digitalisation...Notre monde a entretemps évolué. Les Objectifs du Millénaire ont cédé la placeaux Objectifs de développement durable (ODD). La Belgique comptant demeurer un partenaire significatif de développement,elle a réformé sa politique de développement.C’est pourquoi le 1 janvier 2018, la CTB devient Enabel, l’Agence belge dedéveloppement, avec pour mission de mettre en œuvre et de coordonner lapolitique belge de développement.

Un logo plus belgeLes couleurs du nouveau logo font référence aux trois couleurs belges : noir­jaune­rouge. Nous arborons fièrement ces couleurs, car nous sommes convaincus qu’un petitpays peut lui aussi jouer un rôle significatif. L’oiseau dans le logo symbolise la liberté et l’autonomie. Tout un chacun doitpouvoir faire ses propres choix en toute liberté et avoir la chance de s’épanouirpleinement. C’est là notre mission : veiller à donner un petit coup de pouce ànos partenaires, créer avec eux les conditions qui permettent d’engranger desprogrès durables. C’est la raison pour laquelle nous nous appelons Enabel.

Enabel?Enabel est une variante « belge » du verbe anglais « to enable », mais avec laterminaison –bel–, qui signifie permettre, faciliter, autonomiser (empower). Etc’est précisément ce que fait l’Agence belge de développement : nous rendonsnos partenaires aptes à faire ce qui est nécessaire pour que le développementdurable devienne une réalité dans leur pays. Nous devons contribuer à mettreen place les conditions permettant le développement, nous donnons un petitcoup de pouce, nous motivons, nous encourageons, nous promouvons, nousréunissons les partenaires et les organisations afin de faire bouger les choses,de réaliser le changement.

VisionNous construisons un monde durable où les femmes et les hommes vivent dansun État de droit et ont la liberté de s’épanouir pleinement.Nous sommes un acteur européen qui renforce l’impact de la Belgique enmatière de développement international.En tant que centre de connaissances, nous pensons et agissons en termesd’influence stratégique/politique en faveur du développement durable.Nos expertises sont en réseau de manière agile et réactive, et réalisent desinterventions de développement durable, en ligne avec les priorités belges etles objectifs des partenaires.

MissionEnabel est l’Agence de développement du gouvernement fédéral belge ; nousmettons en œuvre la politique belge en matière de développement international. Nous accomplissons toute mission de service public qui s’inscrit dans le cadrede l’Agenda 2030 pour le développement durable, en Belgique et à l’étranger.

Nous offrons l’expertise la plus adaptée, dont l’expertise publique belge,favorisons l’interaction entre tous les acteurs et concluons les meilleurspartenariats possible.Enabel renforce l’impact de la Belgique en matière de développementinternational en exécutant des missions pour des mandants tiers, tant nationauxqu’internationaux.

Suivez nos actions ainsi que les dernières tendances en matière de coopérationau développement sur notre site web www.enabel.be

Communiqué de presse

16 Sports

N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

La 39ème édition du Sabre nationalbat son plein dans l’arène de luttetraditionnelle Langa­Langa de Zin­

der sous la présidence du ministre de laJeunesse et des Sports, M. Moctar Kas­soum. Les rencontres de la matinéed’hier ont d’abord mis aux prises Tahouaà Diffa et ensuite Tillabéry a affronté Aga­dez. Dans la soirée, les régions de Nia­mey et Dosso se sont opposées, tandisque Maradi a affronté Zinder.Pour l’heure, les belles chutes sont aurendez­vous à la grande satisfaction dupublic du fait que cette année il y a uneforte présence de jeunes lutteurs quin’ont rien d’autre à l’esprit que de pro­duire des beaux spectacles en vue des’afficher. Notons que les combats sesont déroulés hier en présence du minis­tre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sé­curité Publique, de la Décentralisation etdes Affaires Coutumières et Religieuses,M. Mohamed Bazoum, du gouverneur dela région de Zinder, des chefs coutumierset des invités. A cet effet, la première rencontre de lamatinée qui a opposé Tahoua et Diffa aété d’un niveau de technicité appréciablemême si Tahoua a dominé Diffa par 7 vic­toires à 3. Les confrontations les plus at­tendues sont celles qui ont été livrées parles invaincus de chacune des régions.Pour rappel, à l’issue de la 2e journée,Tahoua a pu conserver 3 invaincus et pa­reil pour Diffa. Yahaya Kaka qui a livré lepremier combat a montré le chemin àsuivre à ses coéquipiers, car il a observéseulement une minute 54 secondes decombat pour écraser son adversaire.Quant à Laouali Dan Tambeye, il a brisé

son adversaire en 5 minutes 10 secondes; Ilia Issoufou de Diffa était resté jusquelà l’un des trois (3) invaincus de Diffa. Lachute de Illia Issoufou a donné plus decourage aux deux (2) autres lutteurs in­vaincus de Diffa à faire preuve de matu­rité et de vigilance sachant que l’espoirde la région repose désormais sur eux.C’est pourquoi Mansour, dès son entréedans l’aire de combat, a redoublé de vi­gilance avant de surprendre son challen­ger en 4 minutes de pugilat. Pour sa part,Dalla Abani de Diffa a trainé MamidouDan Malam dans le sable en seulement53 secondes. Abdoul Salam Soumaïla deTahoua est sorti victorieux de son chocface à Zabeirou Chaho connu de par sarapidité dans le combat. A l’issue de cetterencontre, la région de Diffa a perdu uninvaincu, tandis que Tahoua garde tou­

jours ses trois (3) favoris à savoir LaoualiDan Tambeye, le champion en titre Ya­haya Kaka et Abdoul Salam Soumaïla.Diffa va désormais compter sur MansourIssa et Dalla Abani. La seconde rencontre de la matinée amis aux prises Tillabéry à Agadez. Cetterencontre a été soldée par un score de 5victoires partout. Précisons que chaquerégion a perdu un de ses invaincus aucours de cette confrontation de vive ad­versité et d’innombrables défis à releverpour les uns. Les efforts de Tillabéry pour

la course au Sabre national serontconcentrés sur Ousmane Hassane etLaouali Issoufou, et Agadez va conti­nuer à espérer grâce à la bravoure deSaley Daouda et de Rabiou Abdou Kan­koura. Dans l’après­midi, la confrontation entreles lutteurs de Niamey et Dosso, a étémarquée par deux combats nuls, et lavictoire de l’équipe de Dosso sur cellede Niamey sur le score de 5 victoirescontre 3.La seconde partie de la soirée qui a op­posé les lutteurs de Maradi à ceux deZinder s’est soldée par un score équili­bré de 5 victoires partout.

Les combats entre les régions vont sepoursuivre jusqu’au lundi 1er Janvier2018. Ce matin, Niamey et Zinder vonts’affronter, et Diffa affrontera Tillabéry. Lesoir Agadez sera face à Tahoua, Maradicroisera Dosso. Le samedi 30 décembre2017, il y aura le matin les combats entreNiamey­Agadez et Tahoua –Zinder et lesoir Dosso­Tillabéry et Diffa­Maradi. Ledimanche 31 décembre 2017, on verras’affronter le matin Maradi­Niamey et Til­labéry­Tahoua puis le soir Zinder­Diffa etDosso­Agadez. Le lundi 1er Janvier2018, il y aura le matin Zinder­Dosso etAgadez­Diffa et le soir Tillabéry­Niameypuis Tahoua­Maradi.

Laouali Souleymane Envoyé Spécial

3eme journée des compétitions de la 39eme édition du Sabre National21 lutteurs encore invaincus

Après la disparition de Sagolo, lesautorités ont cherché quelqu’un quipeut combler le vide laissé par cet

artiste renommé. Pour une première fois,Mahamadou Na Salah a été désignécomme Sagolo national. Vraisemblable­ment, ce dernier n’a pas répondu aux at­tentes des acteurs de la lutte traditionnelle,parce que les arènes ont besoin d’une voixqui porte loin et attirante susceptible demotiver et d’inciter les lutteurs pour fairevibrer les arènes. Depuis la semaine der­nière, notre pays a un nouveau Sagolo na­tional en la personne de Amadou AbdouNa Kakou. C’est sur lui que porte désor­mais la lourde responsabilité d’animer lesarènes de luttes. En effet, il a été retenuparmi 13 candidats qui se sont alignéslors du concours qui s’est tenu à Zinder. grand de taille l’air calme et ambitieux,Amadou Abdou Na Kakou est né il y a 48ans au village de Kakou dans la com­mune de Tsernawa, le département deKonni. Marié à deux (2) femmes et père dehuit (8) enfants, Amadou Na Kakou estissu d’une famille de griots. Il a ainsi héritéson talent de son père qui l’a initié depuisson enfance. Il a entamé sa carrière de­puis une dizaine d’années en qualité degriot professionnel, puisse qu’il est sorti dusimple cadre local. Hormis les animations

au cours des cérémonies de mariage etbaptême, il accompagnait entre autres leslutteurs du département de Konni au ni­veau des rencontres départementales ourégionales. Cette participation aux compé­titions de luttes a permis à Amadou AbdouNa Kakou de nourrir l’ambition de devenirl’héritier artistique du feu Sagolo. Il estconvaincu que le rôle de Sagolo dans lesarènes est vital pour les lutteurs, car il don­nait la force et le courage aux lutteurs àfaire valoir leurs muscles quel que soit lelieu ou la circonstance. Avec le temps, il aappris l’art de chanter les louanges en imi­tant et paraphrasant Sagolo. Il a tiré assezde matières de la mélodie de Sagolo et savoix s’apparente à celle du défunt pourceux qui l’ont connu. C’est pourquoi le jurydu concours national pour la désignationdu Sagolo national, qui est devenu un titre,a porté son choix sur Amadou Na Kakoupour occuper la place de Sagolo nationalpour un mandat de 3 ans. Il est questionpour lui de sortir de l’ordinaire afin de créeret de trouver des mots concordants, capa­bles d’inviter les lutteurs à livrer des com­bats spectaculaires et qui serontovationnés par le public. Si Amadou s’estengagé aux côtés des lutteurs, c’est pourapporter sa modeste contribution aurayonnement de la lutte. Par ailleurs, il a

confié que les lutteurs d’aujourd’hui n’ai­ment pas le nom, ils sont plus intéresséspar l’argent. Il a, à cet effet, rappelé queKadadé Zambo n’a jamais été sacréchampion ; pourtant, il est plus connu quecertains champions même. Pour lui, Ka­dadé aimait seulement que Sagolo chanteses louanges. Kadadé offrait des cadeauxet faisait des gestes extraordinaires à Sa­golo. Il a indiqué que Sagolo s’est renduun jour chez Kadadé et ce dernier lui a of­fert 17 têtes de bétails. Depuis ce jour,l’amour entre ces deux (2) personnes a

été fortifié. Connaissant les qualités du feuSagolo, Amadou Na Kakou a noté qu’ilétait une personne exceptionnelle, etcombler le vide qu’il a laissé dans lesarènes est très difficile, mais il estime fairede son mieux pour répondre aux aspira­tions du public qui attend des combats detrès bonne qualité. Il a besoin juste dutemps pour s’imprégner en vue de menerconvenablement sa tâche.

Laouali Souleymane Envoyé Spécial

Portrait : Sagolo national/ Amadou Abdou Na Kakou Le nouvel animateur talentueux des arènes

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Des chutes spectaculaires servies au public

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Le nouveau Sagolo (micro)

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

Sports

Images de la 39ème édition du Sabre National

Remise du sable au ministre des sports....

Passage des délégations aux pas de danse des lutteurs.

... tantôt spectaculaires...

... avec des combats aprêment disputés...

... qui a ensuite procédé au lancement des compétitions

Puis les titans des arênes entrent en scène...

... tantôt renversantes

... agrementés des prises...

Photos : Elh Zakari A. Gado ONEP

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

1. Le présent Avis d’Appel d’Offres fait suite à l’avis général de passationde marchés publié dans le Sahel Dimanche N° 9294 du lundi 13 mars2017.

2.Le Centre National des Œuvres Universitaires invite les candidatsremplissant les conditions requises à présenter une offre sous pli ferméet cacheté pour la fourniture des denrées alimentaires pour l’annéeacadémique 2017­2018 au Centre National des Œuvres Universitaires(CNOU) subdivisés en quinze (15) lots distincts libellés comme suit :

3. La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnesphysiques ou morales ou groupements desdites personnes en règle vis àvis de l’Administration pour autant qu’elles ne soient pas sous le coupd’interdiction, de suspension, d’exclusion ou de liquidation judiciaire.N.B : Tout soumissionnaire peut soumissionner pour un, plusieursou l’ensemble des lots mais ne peut être adjudicataire de plus dedeux lots.

4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informationssupplémentaires et consulter gratuitement le Dossier d’Appel d’Offresauprès de la Section des Marchés Publics et de Délégation de ServicePublic du Centre (Sis à la Direction Générale du CNOU BP 13569Niamey­ Niger, Tél : 227 20 31 51 66 /67).

5. Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doit acquérir un jeucomplet du Dossier d’Appel d’Offres, à partir du vendredi 29 décembre2017 auprès de la Section des Marchés Publics et de Délégation deService Public du Centre (Sis à la Direction Générale du CNOU)moyennant paiement d’un montant non remboursable de trois cent mille(300.000) Francs CFA.

6.Les offres présentées en un (1) original et trois (3) copies conformémentaux instructions aux soumissionnaires et accompagnées d’une garantiede soumission égale à 2% du montant de l’offre en francs CFA sousforme de caution bancaire ou de chèque certifié devront parvenir ou êtreremises auprès du secrétariat de la Direction Générale du CNOU BP 13569Niamey –Niger – Tél : (227) 30 31 51 66 /67 au plus tard le mardi 30 janvier2018 à 09 h, heure locale.

L’ouverture des plis sera faite le même jour à 10 heures, heure localeà la salle de réunion du CNOU en présence des représentants dessoumissionnaires qui souhaitent y assister.

Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées.

7. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais yafférents sont à la charge de l’acheteur et le Maître d’Ouvrage ne peutêtre responsable de la non réception du dossier du candidat.8. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délaiminimum de cent vingt (120) jours à compter de la date de remise desoffres. 9. Par décision motivée, l’Administration se réserve le droit de ne donneraucune suite à tout ou partie du présent Appel d’Offres.

Le DIRECTEUR DU CNOUMamadou Dankarami

République du Niger Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de

l’InnovationCentre National des Œuvres Universitaires

Secrétariat AdministratifTél : 00227 20 31 51 66/67­21 33 95 50/ B.P : 13569­Niamey–Niger

Avis d’Appel d’Offres National Ouvert N° 001/2017/MES/RI/CNOU

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

Annonces

FICHE DE POSTE :ASSISTANT TECHNIQUE NATIONAL – SUIVI & ÉVALUATION

Lieu d’affectation : Niamey avec des missions fréquentes dans lesrégions de Dosso et Tahoua.Durée d’engagement : indéterminéeSalaire mensuel : en fonction de l’expérience utile, salaire brut de954.513 FCFA à 1.185.345 FCFA auquel s’ajoutent les primes deRamadan et de Tabaski, ainsi qu’un treizième mois.Entrée en fonction : dès que possible.

LE CONTEXTELe nouveau Programme de coopération 2017­2020 signé en juin2016 entre la République du Niger et le Royaume de Belgiquecompte trois interventions :­Une intervention dans le secteur de l’élevage, le Programme d’Appuiau Développement de l’Elevage Kiyo Arziki – PRADEL ;­Une intervention dans le secteur de la santé, le Programme d’Appuiau Système de Santé – PASS et ;­une intervention dans le renforcement des capacités des deuxsecteurs, Développement des Capacités – DevCap.

Le Bureau de la Représentation au Niger de l’Agence Belge dedéveloppement (CTB) lance le présent appel à candidatures pour lerecrutement d’un Assistant Technique National en Suiviinfrastructures (H/F) pour le PRADEL.

Le programme d´appui au développement de l´élevage – Kiyo Arziki,d’un montant de 14 millions d’euros, et d’une durée de 4 ans a pourobjectif général de renforcer la sécurité alimentaire, la résilience etles revenus des populations liées à un élevage familial. Quatre axessont identifiés dans le programme : (1) le développement deschaînes de valeur inclusives liées à l´élevage ; (2) la sécurisationdurable d´accès aux ressources pastorales ; (3) le renforcement dela résilience des ménages vulnérables face aux crises et (4) lerenforcement de la gouvernance du secteur.

LA FONCTION :L’Assistant(e) Technique National(e) – Suivi & évaluation (H/F) doitappuyer le projet dans la mise en place du système de suiviévaluation des résultats, le suivi des actions du projet (cartographie)en lien avec les parties prenantes, et assurer la capitalisation et lagestion des connaissances du programme ou de l’intervention.Pour ce faire, il­elle devra principalement assurer les tâchessuivantes : ­Etre le responsable de la conception et la mise en œuvre dusystème de suivi et évaluation de l’Intervention en collaboration avecl’équipe et les partenaires ;­Contribuer à l’élaboration de la Baseline du projet, mettre en placeet assurer le suivi des éléments nécessaires (IOV) du cadre logiquetels que définis dans la Baseline ;­Mettre en œuvre, encadrer, suivre et contrôler le dispositif decollecte des informations, y compris les informations nécessaires àl’établissement de la situation de référence ; ­Contribuer à l’identification des points de blocage de l’avancementdu programme et à la proposition de mesures de gestion desrisques ;­Assurer la préparation et la facilitation des missions de suivi etd’évaluation ; ­Assurer que les données collectées sont désagrégées par genre ;­Animer, sous la direction du Projet, la coordination des activités decommunication et de visibilité du projet ­Alimenter la définition des orientations stratégiques, les méthodeset outils de l’intervention dans ses domaines de résultat ;­Œuvrer pour une synergie et complémentarité stratégique etopérationnelle avec les autres partenaires au développement dansla zone d’intervention ;­Participer à l’élaboration des programmations opérationnelles etfinancières périodiques, les rapports trimestriels et des rapports de

résultats ;­Participer au processus de capitalisation et de recherche­actions etgarantir la diffusion de leurs résultats ;­Veiller à la prise en compte des thématiques « genre » et «environnement » au sein de l’intervention.

PROFIL DU POSTE

Niveau de formation requis­Etre titulaire d’un diplôme universitaire minimum Bac+4, àorientation géographie, sciences économiques, statistiques,Informatique / gestion de système d’information géographique ;

Expériences spécifiques requises et/ou souhaitées :­Minimum 7 ans d’expérience générale dans des projets/ programmesde développement financés par la coopération internationale avec desfonctions d’encadrement et de supervision d’équipe pour la planificationopérationnelle ;­Au minimum 4ans d’expérience en qualité de Responsable de suiviévaluation de projets de développement rural ;­Des compétences en cartographie, engestion de base de données(maîtrise du SIG) et dans l´utilisation des NTICs sont des atouts ;­Expérience dans la mise en application de la gestion axée sur lesrésultats est un atout.

Qualités et connaissances requises ou souhaitées :­Parfaite connaissance des méthodes et outils de Suivi/Evaluationde projets/programmes, notamment la GAR ;­Bonne maîtrise des outils statistiques et de l’interprétation desdonnées­Avoir une sensibilité aux thématiques genre et environnement etexpérience d’intégration de ces thèmes dans les programmes dedéveloppement­Avoir des aptitudes à travailler en milieu rural et être disposé àvoyager fréquemment dans les régions (Tahoua, Dosso) ;­Bonne aptitude de travail en équipe pluridisciplinaire ;­Parfaite maîtrise de l’outil informatique et de son application à lagestion de données ;­Une bonne capacité de rapportage en français (écrit, oral),­Expérience dans des projets de coopération internationale ;­Expérience dans les régions de l´intervention (Tahoua et Dosso)constitue un atout ;

Composition du dossier de candidature :

Pour ce poste, le dossier à présenter doit contenir au minimum : ­une lettre de motivation, ­le Curriculum Vitae mis à jour et signé, ­les copies légalisées de diplômes, ­les copies des attestations d’emplois ou de travail légalisées ;­deux (2) références professionnelles à contacter au besoin. La candidature sera écartée en cas de non­conformité ou d’absenced’un de ces documents.

Date limite et lieu de dépôt des dossiers :au plus tard le12/01/2018 à 12h00.Les dossiers seront déposés au bureau de la Représentation de laCTB au Niger, sis Avenue de Niamey (YN 39) – Yantala Nouveau –BP 12987 – Niamey, Tél 20.73.39.61. Les dossiers seront transmissous enveloppe fermée avec la mention « Candidature au posted’Assistant Technique National – Suivi &Evaluation – PRADEL ».

*Veuillez mentionner vos numéros de contacts sur le CV ou lalettre de motivation.Seuls les candidats/es sélectionné(e)s seront contacté(e)s. Les dossiers de candidature ne seront pas retournés.*Veuillez noter que les bureaux de la Représentation de la CTBau Niger seront fermés du 22 décembre 2017 au 02 janvier 2018.

AVIS DE RECRUTEMENT

20 Société

N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

La période de froid est entrain de s’installer progressi­vement au Niger et particu­

lièrement à Niamey, en cette findu mois de décembre, avec toutce qu’elle a comme consé­quences en termes de poussièreset ses corollaires. Pendant cettepériode, on constate souvent ledéclenchement et l’aggravationde certaines maladies telles queles crises d’asthme, les insuffi­sances respiratoires, les broncho­pneumopathies chroniquesobstructives et bien d’autres.Selon Dr Maman Sani, médecinchef du district Sanitaire NiameyI, le rhume, la grippe, la bronchite,la rhinopharyngite, l’angine…,sont les affections les plusfréquentes durant les périodes defroid et causent un taux élevé demortalité surtout chez lespersonnes vulnérables qui ont unantécédent des problèmes respi­ratoires comme les asthmatiqueset surtout les petits enfants. Etc’est là où il faut prendre desdispositions parce que cesderniers développent facilementdes affections respiratoires, qu’onappelle les infections respiratoiresaigües. Ces infections respira­toires aigües, quand on n’enprend pas soin, explique DrMaman Sani, deviennent chro­niques et peuvent suivre l’enfantpendant toute sa vie, s’il arrive à

survivre. En dehors de ces affec­tions respiratoires, souligne­t­il, ily a d’autres maladies conta­gieuses telles que la méningitequi se transmettent par voieaérienne au niveau rhinopha­ryngé, qui peut aussi être trans­porté par la poussière. Le froidfavorise également la contractiondes vaisseaux et augmente lesrisques de crises dues à lamaladie de Raynaud. Ce troublecirculatoire cause un resserre­ment excessif des artères et semanifeste par un arrêt de l'affluxsanguin dans les doigts pendantquelques minutes. Il est extrême­ment important, indique lemédecin chef du district SanitaireNiamey I de protéger surtout lesenfants au moment où il fait trèsfrais, choisir des momentspropices où il ne fait pas trop fraispour faire le bain aux enfants etéviter de leur verser de l’eau surla tête car cela peut favoriser lasurvenue d’une rhinite qui peutévoluer au fur du temps. Quand ils’agit des enfants qui vont àl’école, il est idispensable de bienles couvrir avec des habits lourds,surtout la tête, les mains et lespieds car le froid pénètre auniveau des extrémités du corpspour causer des dégâts surtout enterme de perturbation de la régu­lation thermique à l’intérieur del’organisme.

Un autre élément important aprèscette protection, précise DrMaman Sani, c’est de veiller à ceque les enfants mangent et de nepas prendre tout ce qui est glacécar c’est nuisible à la santé del’adulte et de l’enfant. A ce niveau,précise­t­il, il incombe de laresponsabilité des différentsresponsables des établissementsscolaires de veiller sur le respectde certaines lignes de conduite eninterdisant notamment en cettepériode, la vente de certainsproduits tels que : l’eau fraiche,les bonbons glacés, et de biencontrôler si les règles de l’hygiènedes aliments qu’on vend auxenfants sont respectées. Pour lesadultes qui sont obligés de sortir,

c’est de se protéger et surtoutprotéger les narines à travers descasques, des bavettes ou autrespour éviter de contracter d’autresparticules qui peuvent leur causerdes problèmes. Les personnesdrépanocytaires sont aussi vulné­rables au froid, a dit le médecinchef du district Sanitaire Niamey Iparce que la drépanocytose estun problème de la circulation dusang, et dès qu’il y a froid,explique­t­il, les vaisseaux vont serétrécir et les globules rouges del’organisme ne vont pas biencirculer ; c’est ce qui de temps àautre déclenche la crise deshématies.

Aïchatou Hamma Wakasso

La bonne santé des popula­tions passe aussi par unebonne information sur les

pathologies et les traitements.Cette période froide provoquedes maladies respiratoires. Etcelles­ci altèrent parallèlement lefonctionnement de notre systèmeimmunitaire. Selon les spécia­listes, « en cette saison, les cel­lules se déplacent moins vite, cequi ralentit la réponse immunitaireet laisse du temps au virus pours'installer». On détecte des symp­tômes de maladie notamment l’ir­ritation des voies respiratoiresaccompagnée de toux et de malde la gorge. Mais aussi la douleurassociée à la respiration profondeet souvent la difficulté à respirer. Selon le service de la pédiatrie duCentre Hospitalier Régional (CHRPoudrière), d’octobre à ce jour,cent soixante­quatre (164) en­fants souffrant de maladies respi­

ratoires ont été consultés et hos­pitalisés sur mille six cent troismalades (1603) examinés. LeCentre Hospitalier Régional dePoudrière (CHR), de par ses mis­sions principales, couvre la Com­munauté urbaine de Niamey ainsique les régions environnantes,

notamment les régions de Dossoet Tillabéry. Doté d’une capacitéd’accueil importante et de res­sources humaines considérables,toutes catégories et spécialitésconfondues, le CHR offre desprestations dans toutes les spé­cialités.

Par ailleurs, a précisé Dr MamanLawan, le corps humain met enplace dans son fonctionnementune stratégie pour réchauffer l'airfroid inspiré avant son arrivéedans les poumons. Les mu­queuses nasales transfèrent à cetair de l'eau à la température ducorps (phénomène qui expliqueau passage le «nez qui coule»).Ce transfert de chaleur humidifiel'air et provoque l'assèchementde la barrière physique queconstitue le mucus. Les virus etles bactéries entrent alors plus fa­cilement dans notre corps. Le mé­decin donne des conseils àrespecter pendant ce temps. Pourcela, il faut éviter les expositionsprolongées au froid et à la pous­sière surtout le soir, éviter égale­ment aux personnes sensibles lesbains avec de l’eau froide, notam­ment les enfants tout en les pro­tégeant des courants d’air par le

! Bien veiller sur les asthmatiques et les personnes âgées

Saison froide à Niamey! Une période pas trop favorable pour les personnes vulnérables

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Dr Maman Sani

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Se couvrir avec des habits chauds

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Société

C’est fréquent de voir encette période de froiddes enfants et des

adultes qui optent pour les ha­bits lourds, notamment lespull­overs, les blousons, lesguns et les tissus lourds. ANiamey comme partout ail­leurs, on rencontre de plus enplus des commerçants de fri­perie. Ce marché informel esten pleine expansion ; sur lesétals et boutiques, on décou­vre plusieurs modèles et lesclients en ont pour toutes lesbourses. Pour la majorité desporteurs de ce vêtement sai­sonnier, ces habits sont dequalité et assez résistants. Onen trouve en plusieurs motifset couleurs.« Je suis là pour des achatsd’habits, en cette période defroid ; grands comme petits,nous avions tous besoin denous couvrir le corps pournous protéger de la fraicheur.Surtout les enfants qui ont desorganismes très faibles et quifacilement attrapent certainesmaladies telles que le rhume,les bronchites et autres. Pourcela, il est très indispensablede couvrir leur corps avec desvêtements qui répondent à lasaison, comme les pull­overs,

les bonnets, les chaussons,etc. Et la plupart des parentscomme moi préfèrent acheterles habits de la friperie qui sontdes prêts à porter moins chersavec plusieurs choix », déclareHassi Hama, une mère de fa­

mille rencontrée au marché deWadata.Une autre cliente, Mme Bouli,mère de deux garçons, préfèreaussi acheter les friperies pourses enfants car elle les trouvemoins chers et chacun peuttrouver selon ses moyens.;Avec 200 F, on peut avoir soitun bonnet ou des chaussettes

et parfois même une chemiseou un pantalon de petite taille.Elle précise aussi que si leclient a un commerçant auprèsde qui il est habitué à faire desachats, dès l’arrivage des ha­bits, il lui fait des bons et jolis

choix.Idrissa Hadi, un jeune garçonrencontré dans le même mar­ché dit : « j’achète toujoursmes habits dans la friperie ;pour cette saison, j’ ai déjàacheté deux pull­overs à prixbas ( 500 et 750 F CFA) quivont me servir durant toutecette période et aussi dans lesannées à venir parce qu’ils

sont résistants et me protègentbien du froid même mes te­nues de l’ecole, je les achètedans le « bocho »ou friperie,souligne ce jeune écolier.Pour étaler leurs marchan­dises, les commerçants setransportent sur les grandesvoies de la capitale et auxabords des grands lieux d’évè­nements. Ils offrent aussi leurs

articles en se promenant dequartier en quartier, ou en éta­lant leurs produits aux abordsdes marchés et à des prix ac­cessibles.Ibrahim Bello, vendeur de cesfriperies pendant plusieurs an­nées, nous explique ceci :«c’est de nos jours un com­merce populaire qui fait desheureux, car qui n’a jamaisporté un habit d’occasion ?Tout le monde en porte d’unemanière ou d’une autre car cesont les mêmes friperies qu’ontrouve dans de grandes bou­tiques. Et pour se protéger, onconstate depuis un certaintemps à Niamey la floraisonde ces lieux de vente de cesarticles ». Pour le vendeur Kal­lam, « on ne doit pas laissernos enfants aller à l’école lematin sans les protéger ; cesont surtout aux enfants qu’onpaie ce genre de pull­ overs. »Au niveau des étals de ce der­nier, il en propose plusieursmodèles avec des prix aborda­bles de 250 à 1500 F CFA.Des petits blousons et pull­overs aux grands, des motifssimples et chics mais pra­tiques pour cette période. Unjeune homme nommé Omarporte sur ses épaules tout untas. Les prix de ces articles os­

cillent entre 50 et 1000 francs.Il y en a pour toutes lesbourses. « Ces dernières an­nées, je vends plus ces habitsque n’importe quel autre arti­cle. Les femmes et les enfantssont mes principaux clients»,se réjouit­il.

Rabi Assoumane Hamani

port de turban de bavettes. Lesmamans doivent aussi constam­ment habiller chaudement leursprogénitures avec des vêtementslourds.

Comment éviter les effets liésau froid

Selon lui, il faut éviter les exposi­tions prolongées au froid et auvent, éviter les sorties le soir et lanuit. Eviter les bains exposésavec de l’eau froide notammentpour les enfants. Se protéger descourants d’air par le port de tur­ban de bavettes. S’habiller chau­dement, de plusieurs couches devêtements. Il faut améliorer sonalimentation, manger convena­blement, c’est­à­dire prendre lesboissons chaudes et éviter lesboissons glacées (bonbons gla­cés notamment pour les enfantslors des récréations). « Pour lescas graves, face à ces intempé­ries, il est conseillé d'avoir sur soi,les médicaments contrel’asthme», suggère­t­il.

Des personnes les plussensibles au grand froid

En somme, d’après le médecinMaman Lawan, les maladies lesplus préoccupantes semblentêtre les maladies cardiovascu­laires, les infections respiratoires,l’asthme, les hypothermies…Pour toutes ces pathologies, descouches de la population particu­lièrement sensibles doivent fairel’objet de recommandations spé­cialement pour les personnesâgées, les petits enfants et lespersonnes souffrant d’asthmeavec un intérêt particulier portéaux enfants asthmatiques. Cer­taines catégories de personnessont particulièrement sensiblesaux conditions climatiques ex­trêmes du fait de leur âge avancéou d’une pathologie préexistante; ce sont les personnes fragiliséesou isolées, notamment les per­sonnes âgées, handicapées,souffrant de maladies cardiovas­culaires, respiratoires, les enfantssurtout ceux de moins de 5 ans.

Aissa Abdoulaye Alfary

Vente de la friperieUne activité qui rapporte

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Des friperies à gogo ...

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... pour toutes les bourses

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1. Cet Avis d’Appel d’Offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés(Éventuellement) paru dans le SIMAG, publié le 03 novembre 2017.2. Le Ministère du Développement Communautaire et de l’Aménagement duTerritoire, dispose des fonds logés dans le Compte de Dépôt au Trésor Nationaldu Niger, afin de financerl’élaboration des outils d’aménagement du territoire,et à l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titredu Marchésuite à l’appel d’offres national N°001/MR/2017/MDC/AT/SG/DMP/DSPpour acquisition de Matériel Roulant Neuf.

3. Le Ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoiresollicite des offres fermées de la part de candidats éligibles et répondant auxqualifications requises pour la livraison des fournitures (ou la prestation des services)

suivants :

Le délai de livraison est de quarante cinq (45) jours.

4. La passation du Marché sera conduite par Appel d’offres ouvert tel que défini dansle Code des Marchés publics aux articles 29 et 30, et ouvert à tous les candidatséligibles.

5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du MinistèreDéveloppement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire, à laDirection des Marchés Publics : Téléphone: 96506308/90407015, E­mail :[email protected] et prendre connaissance des documents d’Appeld’offres à l’adresse mentionnée ci­après Bureau n° 03 ou 04 Ex­PASSOC II de

08h30 à16h30 du lundi au jeudi et de 08h30 à 12h30 le vendredi.

6. Les candidats intéressés peuvent consulter gratuitement le dossier d’Appel d’offrescomplet ou le retirer à titre onéreux contre paiement1 d’une somme non remboursablede deux cent mille 200.000 FCFA à l’adresse mentionnée ci­après: Direction desMarchés Publics et des Délégations de Service Public, Bureau n° 03 ou 04 Ex­PASSOC II.

7. Les candidats peuvent soumissionner pour un (1) ou l’ensemble des lots.

8. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais y afférents sontà la charge de l’acheteur et la personne responsable du marché ne peut êtreresponsable de la non réception du dossier par le candidat.

9. Les offres devront être soumises à l’adresse ci­après Secrétariat de la Directiondes Marchés Publics et des Délégations de Service Public, Bureau n°06 Ex­PASSOC II au plus tard le 15 janvier 2018 à 09h00. Les offres déposées après la date et l’heure limites fixées pour la remise des offresne seront pas acceptées. 10. Les offres présentées en un original et trois copies, conformément aux Instructionsaux Soumissionnaires, et accompagnées d’une garantie de soumission, d’un montantde 2%.

11. Les candidats resteront engagés par leur offre pendant une période de Quatre­vingt­dix (90) jours à compter de la date limite du dépôt des offres comme spécifiéau point 18.1 des IC et aux DPAO.12. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnairesqui souhaitent assister à l’ouverture des plis le 15 janvier 2018 à 10h00 à l’adressesuivante : Ministère du Développement Communautaire et de l’Aménagementdu Territoire, 3ème niveau à la salle 300.

Le MinistreMR AMANI ABDOU

11 Le prix demandé doit être Le prix demandé doit être un juste prixun juste prix c’est­à­dire destiné à rembourser l’Autorité contractante duc’est­à­dire destiné à rembourser l’Autorité contractante ducoût d’impression du DAO, du courrier et d’acheminement du dossier d’Appel d’offres. Les niveaux ducoût d’impression du DAO, du courrier et d’acheminement du dossier d’Appel d’offres. Les niveaux duprix ne doivent pas dissuader les candidats de participer à la procédure de mise en concurrence.prix ne doivent pas dissuader les candidats de participer à la procédure de mise en concurrence.

Marchés PublicsAVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT NATIONAL

N°001/MR/2017/MDC/AT/SG/DMP/DSPREPUBLIQUE DU NIGER

Ministère du DéveloppementCommunautaire et de l’Aménagement du

Territoire

ASUSU SA a reçu un financement de l’Agence Française de Développement (AFD), et a l’intentiond’utiliser une partie du montant de celui­ci pour le recrutement d’une assistance technique pour lacomposante n°1 du Projet.Les Services du consultant auront pour objet l’appui au déploiement de la stratégie de financementagricole d’ASUSU SA.ASUSU SA invite les consultants à manifester leur intérêt à fournir les Services décrits ci­dessus.Les critères d’éligibilité à un financement de l’AFD sont spécifiés à l’article 1.3 des « Directives pourla Passation des Marchés financés par l’AFD dans les États étrangers », disponibles en ligne sur lesite internet de l’AFD www.afd.fr.Les consultants intéressés doivent produire les informations démontrant qu’ils sont qualifiés etexpérimentés pour réaliser les présents Services. A ce titre, ils justifieront qu’ils possèdent desréférences de prestations récentes et similaires. Si le consultant est constitué en groupement, la manifestation d’intérêt doit inclure :

­ Une copie de l’accord de groupement conclu par l’ensemble de ses membres.ou­ Une lettre d’intention de constituer un groupement dans l’hypothèse où sa proposition serait retenue,signée par tous ses membres et accompagnée d’une copie de l’accord de groupement proposé.Le caractère similaire des expériences sera analysé en fonction :­ De la nature des Services : L’assistance technique a pour objectifs principaux : le transfert de savoir­faire et compétences pour accompagner la montée en puissance des équipes agricoles de ASUSUSA & la mise en relation avec des partenaires pour ancrer l’institution comme un acteur crédible surle financement agricole.

De manière plus spécifique, l’Assistance Technique aura pour missions :­ L’Appui au suivi et à l’encadrement des Gestionnaires de portefeuilles (appui à l’analyse desdossiers, etc…); ­ L’adaptation des outils de gestion de risque agricole ;­ L’amélioration des pratiques en termes d’activités agricoles résilientes aux effets du changementclimatique ;­ La formation des agents spécialisés dans le domaine du financement agricole ;­ L’actualisation des procédures au financement agricole ;­ L’identification de formations externes / conférences, au bénéfice des gestionnaires de portefeuillesafin de positionner l’institution dans son environnement.

Durée de la mission :Dans une première phase, une assistance technique résidente viendra appuyer ASUSU SA sur 24mois. Dans une seconde phase, cette assistance technique prendra la forme d’une assistancetechnique perlée avec une présence dégressive.Type de contrat : rémunération au temps passéLe contexte sécuritaire au Niger impose une vigilance particulière, notamment pour les déplacementsen région.

Dans le cadre du projet, l’assistance technique devra consacrer au moins 60% de son temps sur leterrain dans les zones d’intervention de l’institution dont certaines sont situées en zones orange etrouge, selon la classification retenue par le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères (MEAE)français, ce qui impose de respecter un dispositif de sécurité adapté. Aussi, l’AFD accorde la plusgrande importance à la protection des personnes et des biens dans les projets qu’elle finance.

Résultats attendus de l’Assistance Technique

Au terme du projet, il est attendu que ASUSU SA dispose :­ d’une équipe de Gestionnaires de Portefeuille Agricole qualifiés et performants ;­ d’outils de gestion de risque agricole mis à jour et adaptés ;­ de pratiques en termes d’activités agricoles résilientes aux changements climatiques améliorées ; d’agents formés dans le domaine du financement agricole ; ­ de procédures du financement agricole actualisées ; de 50% des financements des investissements agricoles dédiés aux femmes.

ASUSU SA examinera également la pertinence des manifestations d’intérêt au regard des critèressuivants :• Critère 1: Expertise avérée sur l’accompagnement d’institutions sur des projets similaires (40%)• Critère 2: Expérience professionnelle avérée dans un environnement sahélien (40%)• Critère 3: Capacité financière de l’institution (20%)

ASUSU SA dressera une liste restreinte de 6 candidats maximum, présélectionnés sur la base descandidatures reçues, auxquels il adressera la Demande de Propositions pour la réalisation desServices requis.

Les manifestations d’intérêt doivent être déposées à l’adresse ci­dessous : ASUSU SA, Rond­Pointde la Liberté, BP 12.287, Niamey – République du NIGER au plus tard le 15 janvier 2018 à 18heures précises auprès de : ­ Direction Générale de ASUSU SA­ A Mme ALZOUMA Fati, Assistante de Direction­Téléphone : (00227) 20 75 53 65­ E­mail : asususa@asusu­sa.comLes consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse mentionnéeci­dessous, aux heures : du lundi au vendredi, de 8h30 à 13h et de 15h à 18h.

Les informations complémentaires peuvent être demandées à ASUSU SA, Rond­Point de la Liberté,BP 12.287, Niamey – République du NIGER auprès du Coordonnateur du projet TELLIT, Mr ISSIFOUMoutari, mail : moutari.issifou@asusu­sa.com , téléphone (00227) 80 80 25 45 ou 96 98 79 89.

REPUBLIQUE DU NIGERPROJET « TELLIT » /

ASUSU SA

SYSTEME FINANCIER DECENTRALISE ASUSU SAAppel à Manifestation d’Intérêt Sélection de Consultants

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

Annonces

Le Directeur Général par intérim de l’Hôpital Général de Référence a l’honneur d’informer les jeunesdiplômés nigériens de l’ouverture d’un test de recrutement de Soixante Treize (73) agentsautonomes qui se déroulera le samedi 27 janvier 2018 à 08 heures 30 mn, dans les locaux del’Hôpital Général de Référence.Le nombre de places offertes, fixé à Soixante Treize (73), est reparti comme suit :

Le programme du test est le suivant :

1­ Médecin cardiologue, catégorie A1Une épreuve de cardiologie,………………..durée 2 h, coefficient 22­ Médecin cardiologue interventionnel, catégorie A1Une épreuve de cardiologie interventionnelle..…………..durée 2 h, coefficient 23­ Médecin cardiologue rythmologue, catégorie A1Une épreuve de rythmologie..……………..durée 2 h, coefficient 24­ Médecin gastroentérologue, catégorie A1Une épreuve de gastroentérologie……...durée 2 h, coefficient 25­ Neurochirurgien, catégorie A1Une épreuve de neurochirurgie….……….durée 2 h, coefficient 26­ Médecin Ophtalmologue, catégorie A1Une épreuve d’Ophtalmologie…………….durée 2 h, coefficient 27­ Médecin Endocrinologue, catégorie A1Une épreuve d’endocrinologie…………………….…………….durée 2 h, coefficient 28­ Médecin Généraliste, catégorie A1Une épreuve de pathologie médicale ou chirurgicale….durée 2 h, coefficient 29­ Infirmier Diplômé d’Etat, catégorie A2Une épreuve de soins infirmiers………….durée 2 h, coefficient 210­ Agents de Santé de Base, catégorie B2Une épreuve de soins infirmiers……………….…………….…..durée 2 h, coefficient 211­ Secrétaire de Direction, catégorie B2Une épreuve de rédaction administrative..…………..…….durée 2 h, coefficient 212­ Secrétaire Médical, catégorie B2Une épreuve de rédaction administrative..…………..…….durée 2 h, coefficient 2

Peuvent faire acte de candidature les personnes âgées de 18 ans au moins et de 45 ans au plus, àla date du déroulement dudit test, libres de tout engagement et titulaires des Diplômes ci­dessous :

1­ Pour les Médecins spécialistes en cardiologie, catégorie A1Les candidats titulaires d’un diplôme d’Etat de Docteur en Médecine et d’une spécialisation encardiologie.2­ Pour les Médecins cardiologues interventionnels, catégorie A1Les candidats titulaires d’un diplôme d’Etat de Docteur en Médecine et d’une spécialisation encardiologie interventionnelle.3­ Pour les Médecins cardiologues rythmologues, catégorie A1Les candidats titulaires d’un diplôme d’Etat de Docteur en Médecine et d’une spécialisation encardiologie rythmologie.4­ Pour les Médecins gastroentérologues, catégorie A1Les candidats titulaires d’un diplôme d’Etat de Docteur en Médecine et d’une spécialisation engastroentérologie.5­ Pour les Neurochirurgiens, catégories A1Les candidats titulaires d’un diplôme d’Etat de chirurgie et d’une spécialisation en neurochirurgie.6­ Pour les Médecins Ophtalmologues, catégorie A1Les candidats titulaires d’un diplôme d’Etat de Docteur en Médecine et d’une spécialisation enophtalmologie.7­ Pour les Médecins Endocrinologues, catégorie A1Les candidats titulaires d’un diplôme d’Etat de Docteur en Médecine et d’une spécialisation enendocrinologie.8­ Pour les Médecins Généralistes, catégorie A1Les candidats titulaires d’un diplôme d’Etat de Docteur en Médecine.9­ Pour les Infirmiers Diplômés d’Etat, catégorie A2Les candidats titulaires d’un diplôme d’Infirmier d’état ou tout autre diplôme de niveau Bac+3 ou +4ans et de formation reconnue équivalente au diplôme précité.10­ Agents de Santé de Base, catégorie B2Les candidats titulaires d’un diplôme d’agent de santé de base, ou tout autre diplôme de niveauBEPC+ 3ans et de formation reconnue équivalente au diplôme précité.11­ Secrétaire de Direction, catégorie B2Les candidats titulaires du diplôme du niveau moyen de secrétariat, d’un Diplôme d’AptitudeProfessionnelle en Secrétariat ou tout autre diplôme de niveau BEPC+ 3ans et de formation reconnueéquivalente à l’un des diplômes précités.12­ Secrétaire médical, catégorie B2Les candidats titulaires du diplôme de secrétariat médical, ou tout autre diplôme de niveau BEPC+3ans et de formation reconnue équivalente à l’un des diplômes précité.

Les dossiers de candidature audit test doivent comporter les pièces suivantes :­ Une demande manuscrite timbrée, datée et signée par le candidat qui doit mentionner sa spécialité;­ Une copie légalisée du/des diplôme(s) du candidat, (avec traduction officielle en français) pour lesdiplômes en langue étrangère et l’équivalence pour les établissements dont les diplômes sont soumisà la certification de service des équivalences de l’Université Abdou Moumouni de Niamey ;­ Une copie légalisée de l’extrait d’acte de naissance ou de jugement supplétif du candidat ;­ Une copie légalisée du certificat de nationalité nigérienne du candidat ;­ Un casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois à la date limite du dépôt des dossiers ;­ Un certificat de visite et contre visite médicale datant de moins de trois (3) mois à la date limite dudépôt des dossiers ;­ Une copie légalisée de l’inscription du candidat à l’ANPE ;­ Des attestations de service, de bénévolat ou de stage d’au moins un (1) an dans une/ des structuressanitaires.Les dossiers de candidature ainsi constitués doivent être déposés sous pli fermé, accompagné d’uneenveloppe timbrée portant l’adresse complète du candidat, au secrétariat de la Direction de l’HôpitalGénéral de Référence, au plus tard le vendredi 12 janvier 2018 à 13h.Ainsi, tout dossier de candidature incomplet et/ou comportant des pièces non légalisées, falsifiéessera purement et simplement rejeté.Aussi, les candidats ayant une moyenne supérieure ou égale à 10/20 subiront une évaluation pratiqued’aptitude dans leurs spécialités au sein de l’Hôpital Général de Référence.Seront déclarés définitivement admis les candidats ayant une moyenne générale supérieure ou égaleà 10/20 dans la limite des places disponibles.

AVIS DE RECRUTEMENT DES AGENTS AUTONOMES POUR L’HOPITAL GENERAL DE REFERENCE

COMMUNIQUE de l’Hôpital General de Référence (HGR)Le Directeur Général par intérim de l’Hôpital General de Référence (HGR), convieles agents dont les noms suivent affectés dans ledit Hôpital par décision 000335MSP/DGR/DRH/DAP du 20 Décembre 2017 à prendre service au plus tard le mardi2 Janvier, il s’agit de :M. Konaté Moussa Mahadi, Médecin Neurologue, Mle 102544/MM. Mamadou Ben Adji djibrilla médecin neurologue Mle 102 573/; M. Gani Toudou Djibrilla, médecin neurologue, Mle 102320/V,Mme Marou Mariama, infirmière diplômée d’état, Mle de retour de stage en gynéco­obstétrique 78567/j,M.idrissa moussa, infirmier diplômé d’état de retour de stage en gynéco­obstétrique,Mle 77 119/Z,Mme Ibrahim Hamsatou moussa Coulibaly, infirmière diplômée, Mle 103264/M,Mme Khadîdja Garba Mamoudou, infirmière certifiée, Mle79881/D,Mme Seydou Fatima, infirmière diplômée d’état de retour de stage en Anesthésieréanimation , Mle78581/L,Mme Abdoul Karim Ousmane Hadjara, infirmière diplômée d’état, Mle 102864/E,

Mme Boubacar Rabi Salifou, infirmière diplômée d’état, Mle 72 232/G,M. Ali Cissé Amadou, Gendarme, technicien supérieur en Oto rhino laryngologie,Mle 3918,Mme Ibrahim Fatsima Oumarou Naawa, technicienne supérieur en Oto rhinolaryngologie, Mle 79823/T,

Communiqué de la Direction Générale de l’Hôpital Général de RéférenceLe Directeur Général par intérim de l’Hôpital Général de Référence, a l’honneur d’informer lesjeunes nigériens diplômés, de l’ouverture d’un test de recrutement de 73 agents autonomespour le compte dudit Hôpital reparti comme suit :

Médecin cardiologue : 1Médecin cardiologue rythmologue : 1Médecin Gastro­entérologue : 1Neurochirurgien : 1Médecin Ophtalmologue : 1 Médecin Endocrinologue : 1Médecin Généraliste : 20Infirmier Diplômé d’Etat : 20Agent de Santé de Base : 20Secrétaire de Direction : 1Secrétaire médical : 5

Les personnes intéressées par la présente offre, doivent déposer leurs dossiers decandidature, constitués des pièces ci­après, auprès du secrétariat du comité créé àcet effet à la Direction générale dudit établissement au plus tard le vendredi 12janvier 2018 à 13h.­ Une demande manuscrite timbrée, datée et signée par le candidat qui doitmentionner sa spécialité ;­ Une copie légalisée du/des diplôme(s) du candidat, (avec traduction officielle enfrançais) pour les diplômes en langue étrangère et l’équivalence pour lesétablissements dont les diplômes sont soumis à la certification de service deséquivalences de l’Université Abdou Moumouni de Niamey ­ Une copie légalisée de l’extrait d’acte de naissance ou de jugement supplétif ducandidat ;­ Une copie légalisée du certificat de nationalité nigérienne du candidat ­ Un casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois à la date limite du dépôt desdossiers ;­ Un certificat de visite et contre visite médicale datant de moins de trois (3) mois àla date limite du dépôt des dossiers ;­ Une copie légalisée de l’inscription du candidat à l’ANPE ;Des attestations de service, de bénévolat ou de stage d’au moins un (1) an dansune/des structures sanitaires.Pour toutes informations complémentaires, s’adresser à la Direction de l’HôpitalGénéral de Référence.

24 Culture

N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

A Monsieur Emmanuel Macron, Pré­sident de la République FrançaiseMonsieur le Président.Si je me permets de vous lancer cetteadresse sous une forme aussi peu pro­tocolaire, c’est parce que le discoursque vous avez prononcé le 28 novem­bre dernier à Ouagadougou m’aconvaincu que vous en saisirez la ré­sonnance affective. Pour cela, il vousfaudra d’abord savoir que votre hom­mage enthousiaste aux pionniers du ci­néma africain a rencontré, chez nous,au Niger, un écho particulièrement fortparce qu’il touche à une corde sensiblede notre identité culturelle. Noussommes, en effet, fiers d’appartenir àun pays qui, à l’heure des indépen­dances, s’est distingué, plus qu’aucunautre,par le foisonnement des œuvreset des auteurs. Leur empreinte surnotre imaginaire, notre façon d’appré­hender la réalité, ou la critique sociale,est encore vive aujourd’hui, où nousnous efforçons d’en entretenir laflamme.Parce que vous venez de fouler la terremeurtrie du Niger je veux faire le vœuque, vous reteniez de notre pays uneidée qui ne soit pas seulement inféodéeaux questions sécuritaires. Une idéepoétique peut­être. Je voudrais faire ensorte que vous gardiez à l‘esprit cet as­pect singulier de notre « roman natio­nal » que représente l’histoire ducinéma nigérien et qui porte aussi notredésir d’avenir. Les raisons de votre sé­jour – nous en mesurons l’importanceet la gravité en toute lucidité ­ n’en son­téloignées qu’en apparence : les me­naces qui nous cernent ont pourconséquence d’asphyxier nos plusvives aspirations culturelles. Le père du cinéma nigérienL’histoire cinématographique du Nigerest un cas d’espèce. Elle est non seu­lement incomparable en Afrique et dansle monde mais elle est de plus imbri­quée à celle du septième art françaisgrâce à la magique histoire de JeanRouch. Elle nous offre à ce titre un mo­dèle très original de coopération cultu­relle. Un modèle à réinventer, et c’est làmon propos.Il se trouve que le prétexte m’en est of­fert par cette formidable coïncidence :la célébration internationale du Cente­naire de Jean Rouch vient de s’acheverà Niamey. Elle s’est donc intercaléeentre votre discours à Ouagadougou etvotre visite au Niger.Je voudrais y voirle signe d’une plus grande visibilité pro­chaine de notre histoire commune.« Jean Rouch est le père du cinéma ni­gérien », disait Moustapha Alassane.On ne peut gère imaginer formule plusjuste et plus saisissante pour cernernotre sujet ; elle a fait florès et pèsedans l’histoire de tout son poids senti­

mental. Je dois ajouter qu’il fut mêmepour certains, dont je suis, un véritablepère,veillant à nous guider sur le che­min menant de la jeunesse à la matu­rité, avant de devenir un vieuxcompagnon de route. « Papa Rouch »,il était et le resterapour toujours. Vousconnaissez la valeur d’une telle formuleen Afrique, elle n’est pas sans consé­quences.Pardonnez­moi de vous rappeler deséléments d’histoire que vous connais­sez déjà, du moins en partie, mais l’œu­vre­aventure de Jean Rouch au Nigerrelève du conte et, à ce titre, s’accom­mode de la répétition avec bonheur.Débarqué en 1941 comme ingénieurcolonial des Ponts et chaussées, JeanRouch a découvert au Niger l’ethnolo­gie et le cinéma. Il y aura réalisé unepart considérable de ses 180 films etn’aura cessé depuis cette date de reve­nir y tourner jusqu’à ce 18 février 2004où il rencontra la mort sur l’une de nosroutes. Vous n’êtes pas sans savoirégalement que le pays lui a rendu hom­mage par des funérailles nationales etqu’il fut inhumé à Niamey. Je doute quevotre emploi du temps ne vous laisse lapossibilité de vous recueillir sur satombe – une autre fois peut­être ? –mais il vous faut savoir qu’à sa place,au­dessus du Fleuve Niger, JeanRouch exerce pour l’éternité le rôle degardien de sa mythologie foisonnante.L’héritage de Jean RouchMais il ne s’agit là que de la simpletrame d’un destin exceptionnel. Dèsqu’on veut en aborder les péripéties, onentre alors dans la dimension d’unconte ébouriffant ou, plutôt, une collec­tion vertigineuse de contes que l’onpeut – en théorie –perpétuellement dé­couvrir, redécouvrir, au gré d’un ciné­poème, un album photographique, unécrit, un document scientifique, un ciné­portrait, etc. Il sera bientôt ordinaire, dumoins en France, de trouver dans lesrayonnages d’une bibliothèque un DVDde Jean Rouch parmi des ouvragessurréalistes et des livres de littératureafricaine. Entre André Breton et Ham­pâté Bâ en quelque sorte. Cet héritage est tellement vivant, re­bondissant, touffu et dispersé que l’onen conçoit que difficilement la totalité :Jean Rouch était passé maître dansl’ouverture de chantiersdont il était im­possible de prévoir la fin, et celui de sonhéritage n’excepte pas à la règle. On enoublie qu’il est inégalement réparti, lerôle que peut y jouer le Niger et le re­gard qu’il peut y porter.La célébration de son centenaire nousrappelle à cette question. J’y suis re­venu longuement la semaine dernièredans les colonnes de ce journal dansune lettre adressée, cette fois, aux amisde Jean Rouch au Niger. Le présent

écrit en est une suite. La présence de Serge Moati à Niameyet la projection de ses Archives noires(en référence à Toute la mémoire dumonde, le film d’Alain Resnais sur la Bi­bliothèque Nationale de France), quiavait initié à la réalisation le lycéen quej’étais, m’ont incité à revenir, précisé­ment, sur le moment unique où avait eulieu ce tournage marquant le début del’aventure des pionniers du cinéma ni­gérien. Au­delà de l’inspiration senti­mentale, il m’a paru essentiel de définirle fonctionnement technique du moteurde création qui qui s’était mis alors àtourner.Jean Rouch, directeur scientifique ducentre de recherches en sciences hu­maines de Niamey, avait réussi à asso­cier sur le même chantier BoubouHama – historien, philosophe, conteur,poète, Président de l’Assemblée, n° 2du régime – et Jean René Debrix qui di­rigeait la cellule cinéma du Ministèrefrançais de la Coopération. C’est grâceà ce triumvirat que put se monter unepetite section de cinéma, dirigée parSerge Moati et son équipe, chargéeentre autres de former des cinéastes.Nos premiers grands auteurs émergè­rent de ce creuset et nous pûmes éga­lement, grâce à la réalisation de nospropres archives sur le patrimoine im­matériel, enrichir la « mémoire audiovi­suelle » du Niger dont Jean Rouch avaitconstitué la base avec ses films.Comme quoi sa réputation de « gardiendu fleuve » n’est pas usurpée.Le moteur de la création culturelleCe qui compte aujourd’hui c’est de re­considérer le mécanisme, souple etmodeste, du moteur qui nous avait per­mis d’improviser cette école d’où émer­gèrent un certain nombre d’auteurs etd’œuvres majeures du cinéma africain.Elles figurent en bonne place dans lecatalogue de la Cinémathèque Afriqueque vous célébriez dans votre discoursà Ouagadougou. La qualité et l’exem­plarité de cette coopération entre laFrance et le Niger nous subjuguent au­jourd’hui. Rouch, initiateur d’écoles decinéma, voilà un autre aspect du défi del’héritage que, le jour de ses funéraillesnationales, je m’étais juré de relever, etdans son propre style. Deux ans plus tard, j’ai créé une mani­festation dont, à l’inverse du FES­PACO, vous n’avez sans doute jamaisentendu parler. Peu importe, ce quicompte c’est qu’elle s’inscrit dans lelegs protéiforme et vivant de JeanRouch. Nous y avons réinventé sousdes formes improvisées et ponctuellesl’école de cinéma direct qu’il avait crééeà l’Université de Nanterre après Mai 68et dont il a essaimé le modèle sur tousles continents. Nos « work shop » ontaccouché de jeunes cinéastes nigé­

riens ayant acquis aujourd’hui une re­nommée internationale. Il est au­jourd’hui évident qu’une nouvellegénération de cinéastes nigériens vientde renouveler l’histoire du cinéma di­rect.Cependant je n’ai jamais voulu faire duFORUM AFRICAIN DU FILM DOCU­MENTAIRE un pénultième festival decinéma mais bien plutôt multiplier lesexpériences socio­culturelles autour ducinéma documentaire et de la mémoirede Jean Rouch. Notre manifestation apris des formes variées d’une édition àl’autre en jetant des ponts entre les cen­tres culturels de la capitale, les écoles,les centres de recherche, l’université,etc. jusqu’au Cabinet médical de Da­mouré Zika, le « double africain deJean Rouch ». Elle a pu conjuguer ainsiles sciences humaines et diverses dis­ciplines artistiques. Cet esprit d’ouver­ture, semblable à un carrefour entre lesgenres et les identités sociales – est belet bien une autre forme de l’héritage. Dans mon esprit, la somme de ces ex­périences(réalisées avec des bouts deficelle), reste modélisable à l’échelle dela politique culturelle de la nation nigé­rienne. Vous comprenez que, par uneespièglerie digne de Jean Rouch, jem’adresse « en même temps » au Pré­sident de la République du Niger, monami et protecteur Mahamadou Issou­fou. Vous saisirez ainsi, comme par ef­fraction, ce que j’appelle le « paradoxenigérien » : si nous avons été depuis lesindépendances un pays pionnier dansmaints domaines culturels et scienti­fiques, si nous avons collectionné lesgrandes figures intellectuelles et frayédes voies de développement culturelaussi audacieuses que le FESTIVALINTERNATIONAL DE LA MODE AFRI­CAINE créé par le « prince du désert »Alphadi, nous ne sommes pourtant pasencore parvenus, et de loin, à renforcertoutes nos formidables potentialités etfaire du Niger le phare culturel del’Afrique sahélienne. Oui, nous le pou­vons.Le paradoxe nigérienLe paradoxe d’un retard vient s’offrircomme une espérance, écrivait BoubouHama dans Merveilleuse Afrique, et cetadage pourrait bien s’appliquer à la po­litique culturelle de notre pays car noussommes persuadés qu’une action vo­lontariste dans ce domaine du dévelop­pement constituera à moyens termesnotre meilleur rempart contre le terro­risme et l’obscurantisme.Je déploie toute l’énergie qui me restepour défendre et engager une telle ba­taille. Je le fais en tant qu’ambassadeurauprès de l’UNESCO, convaincu que ledynamisme culturel est le moteur quimanque à l’éducation populaire. Lacontinuité avec la geste de Jean Rouch

Tribune libreJean Rouch, une immortalité remuante

Lettre d’Inoussa Ousseini

25

N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

Société

au Niger s’impose d’elle­même quandon sait que l’UNESCO a accompagnéun certain nombre de ses entreprises.Je tiens à rappeler que l’UNESCO aété, notamment à l’origine de la créationdu Comité du Film Ethnographique quiorganise au Musée de l’Homme, àParis, le Festival Jean Rouch, premieracteur de la Célébration du Centenaire.La matière de cette relation, et des le­çons qui restent à en tirer, est si richequ’elle nécessiterait tout un ouvrage.Rapporté au patrimoine Jean Rouch –de nature bi nationale ­, le paradoxeévoqué par Boubou Hama est particu­lièrement saisissant si l’on se rappelleque la dernière volonté de notre ami,clairement établie dans un documentparaphé par deux hautes personnalités

culturelles et scientifiques, était que lesNigériens puissent y avoir accès grâceà la construction d’un bâtiment qui luiserait dévolu.Avant de nous quitter àson tour, Damouré Zika, pêcheur sorkoet premier complice de notre «anas­sara» national,en avait fait une largepublicité. La «Cinémathèque JeanRouch» de Niamey était sa grande espérance à lui.Force est de constater l’abîme entrecette idée, que l’on peut considérercomme la finalité même de l’œuvre, etla réalité au Niger d’une certaine dépos­session que la célébration internatio­nale du Centenaire de Jean Rouchvient de mettre singulièrement en lu­mière.Mais voilà que cette idée vient detrouver un nouvel élan au regard decelles que vous avez agitées à Ouaga­

dougou. Sa problématique est loind’être aussi complexe que celle qui s’at­tache à la restitution du patrimoine afri­cain par la France.Nous devrions laconsidérer comme un chantier, le der­nier de Jean Rouch, puisque le travailentrepris par les institutions patrimo­niales françaises dans la collecte de lamultitude de ses écrits et documentsaudiovisuels ont clairement mis enavant le caractère interactif de l’œuvre :un témoignage considérable sur le XXesiècle qui ne pouvait s’ordonner et pren­dre pleinement son sens que dans lecours du XXIe siècle, compte tenu deses avancées technologiques. Autre­ment dit : cette « Cinémathèque JeanRouch » pourra demain se construiredans un espace informatique et, si nousnous en donnons les moyens, elle sera

accessible ici dans nos médiathèques.Tel est le chantier de coopération quenous voudrions entreprendre avec la Bi­bliothèque Nationale de France. Je necrois pas que l’on puisse inventer unsymbole plus fertile pour nous avancerdans un processus de coopération culturelle qui nous conduirait à une dé­localisation, à Niamey, de la Cinéma­thèque Afrique.Vous noterez que la solennité de l’apos­trophe porte l’empreinte de JeanRouch, puisque ses maîtres mots sontl’enthousiasme et l’amitié.Vos propresmots fétiches.

Inoussa Ousseini Anbassadeur, délégué permanent auprès de l’UNESCO.Cinéaste et ancien Ministre de la Culture.

La réunion semestrielle duGroupe consultatif techniquerégional sur la vaccination

(RITAG), s’est déroulée début dé­cembre à Johannesbourg enAfrique du Sud. Principal groupeconsultatif du Bureau de l’OMSpour l’Afrique, le RITAG donne desorientations stratégiques sur lespolitiques et programmes régio­naux relatifs à la vaccination. Dans un communiqué de presserendu public à l’issue de cette réu­nion, il ressort qu’en dépit des pro­grès significatifs enregistrés parl’Afrique en vue de l’améliorationde l’accès à la vaccination aucours des quelques décenniesprécédentes, la couverture vacci­nale – mesurée en pourcentaged’enfants qui reçoivent la troisièmedose du vaccin diphtérie­tétanos­coqueluche (DTC3) contenant levaccin – a stagné à 74 %. Selon lamême source, « les maladies évi­tables par la vaccination tuent en­core plus de cinq cent milleenfants de moins de cinq anschaque année en Afrique – soit en­viron 56 % des décès imputablesaux maladies évitables par la vac­cination dans le monde ». Aurythme actuel, poursuit le commu­niqué, la Région ne pourra pas at­teindre l’objectif du Plan d’actionmondial pour les vaccins et duPlan stratégique régional pour lavaccination de 90 % de couverturevaccinale nationale d’ici 2020. Tou­tefois, les experts réunis à Johan­nesburg reconnaissent qued’importants progrès ont été réali­sés dans certains domaines clés. Ainsi selon leur communiqué, « àla fin de 2016, tous les pays de laRégion avaient introduit les vac­cins contre l’hépatite B et Haemo­

philus influenza de type B. Par ail­leurs, 39 pays avaient introduit levaccin antipneumoccocique conju­gué (PCV) et 32 autres le vaccincontre les rotavirus pour protégercontre les deux plus grands tueurschez l’enfant – la pneumonie et ladiarrhée respectivement. Aussi,selon le document, « la volonté po­litique est également à son niveaule plus élevé jamais manifesté ».C’est le cas avec l’adoption par leschefs d’État de la Déclarationd’Addis Abeba sur la vaccinationlors du 28ème Sommet de l’Unionafricaine. Le Directeur régional de l’OMSpour l’Afrique, Dr Matshidiso Moetireconnait ces progrès réalisés aucours des dernières années, maisselon elle, « beaucoup reste en­core à faire pour s’assurer quetous les enfants – peu importe oùils vivent – ont accès aux vaccinsdont ils ont besoin et qui sauventdes vies. Un seul enfant qui perdla vie à cause d’une maladie évita­ble est un enfant de trop. » Noussavons, a­t­elle ajouté que les vac­cins marchent. Et que « lorsqueles enfants bénéficient d’un départsain, les familles et les communau­tés prospèrent et les économies seconsolident davantage, » a­t­elleajouté.Outre les progrès réalisés sur lecontinent, les membres du groupeconsultatif technique régional surla vaccination ont examiné aucours de leur réunion, plusieurspoints relatifs à l’accès aux vaccinsabordables pour les pays à revenuintermédiaire ; l’élimination du té­tanos maternel et néonatal enAfrique ; la prise en charge du cho­léra dans les situations d’urgence;ainsi que les effets plus larges des

transitions futures en matière de fi­nancement. La question du financement de lavaccination en Afrique est d’uneimportance capitale. En effet,selon le communiqué de presse duRITAG, « alors que l’Afrique s’ap­proche de l’éradication de la polio­myélite, le financement au profitdes pays à travers l’Initiative mon­diale pour l’éradication de la polio­myélite (IMEP) pour les activitésde vaccination devraient baisserde 50 % entre 2017 et 2019 ». Pré­cisant que le financement del’IMEP appuie les activités de sur­veillance, les réseaux de labora­toires, les programmes dedéveloppement des ressourceshumaines et de vaccination systé­matique, les gouvernements natio­naux doivent selon la mêmesource, « accroître le financementpour s’assurer que l’arrêt du finan­cement de la poliomyélite n’anni­hile pas les progrès enregistrés enmatière de vaccination ». Actuelle­ment, indique le document, 28pays africains financent moins de

50 % de leurs programmes natio­naux de vaccination. La réunion duRITAG a ainsi permis de faire lepoint des progrès réalisés etd’aborder certaines questions im­portantes relatives au financementde la vaccination en Afrique. Ce qui fait dire à la présidente dugroupe consultatif technique régio­nal sur la vaccination, le Profes­seur Helen Rees que « la réuniondu groupe consultatif technique ré­gional sur la vaccination était uneimportante occasion pour évaluerce que nous devons faire pour at­teindre chaque enfant en Afriqueavec des vaccins qui sauvent desvies, ». « Nous avons identifié cer­taines des difficultés et opportuni­tés majeures. Je suis convaincuequ’ensemble, nous pouvons – etnous allons – endiguer la vague demaladies évitables par la vaccina­tion à travers le continent », a­t­elleajouté.

Idé Fatouma

Réunion du Groupe consultatif technique régional sur la vaccination (RITAG)Appel à un accroissement des investissementsen matière de vaccination en Afrique

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La vaccination sauve des vies

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

1. Le gouvernement du Niger a mobilisé un don du groupe de laBanque mondiale, pour le financement du Projet de Capacité et dePerformance du secteur public pour la Prestation de services(PCDS).Le projet se concentre sur l’amélioration de l’efficacité desdépenses publiques, la performance des ressources humaines etl’appui à la gestion du changement.Il se propose d’utiliser une partie de ce financement pour recruter unCabinet pour l’audit des marchés publics et des délégations deservice publics, conclus pendant les années 2016, 2017 et 2018. 2. La mission a pour objectif principal de vérifier le processus depassation, de contrôle, d’exécution et de règlement des marchéspublics et des délégations de services public conclus durant lesexercices allant du 1er janvier au 31 décembre des années 2016, 2017,2018 au sein des autorités contractantes sélectionnées, afin demesurer le degré de respect des dispositions du code des marchéspublics et de ses textes d’application.3. De façon plus spécifique, cette prestation a pour ambition d’effectuerun audit technique,financier, de conformité, mais aussi de performance(efficacité et efficience), des marchés de travaux, des fournitures etservices, des prestations intellectuelles et des délégations de servicepublic passés par les autorités contractantes au cours de la périodeallant du 1er Janvier au 31 décembre des années 2016, 2017, 2018. 4. Afin d'être éligible, le consultant sera un cabinet ou un groupementde cabinet ayant une très solide expérience en matière de contrôle etd’audit des procédures d’acquisition de biens, de travaux et deservices. 5. Le volume de travail pour l’audit de chaque année est estimé àsoixante­dix (70) hommes­jours. En total, pour les trois (03) audits, le

volume de travail est estimé à deux cent dix (210) hommes­jours.Chaque audit sera réalisé sur une période de 2 mois. Les audits devront être finalisés au plus tard six (06) mois après la finde l’année fiscale sauf pour l’audit de l’année 2016, qui devra êtreréalisé au plus tard trois (03) mois après la signature du contrat6. Le consortium sera sélectionné en accord avec les Directives pourla Sélection et Emploi de Consultants par les Emprunteurs du groupede la Banque mondiale, datées de Janvier 2011, version révisée dejuillet 2014. La méthode est celle de la « Sélection Fondée sur laQualité et le Coût ».7. Les consultants intéressés peuvent obtenir des informationssupplémentaires à l’adresse mentionnée ci­dessous du lundi auvendredi de 9 h à 12 h et de 14 h 30 à 17 h, heure locale.8. Les manifestations d’intérêts rédigées en français doivent êtredéposées ou expédiées à l’adresse mentionnée ci­dessous au plustard le 8 janvier 2018 et porter la mention « Manifestation d’intérêtpour le recrutement d’un Cabinet pour l’audit des marchéspublics et des délégations de service publics, conclus pendantles années 2016, 2017 et 2018».

Projet de Capacité et de Performance du Secteur Public pour la Prestation de Services (PCDS)

Unité de Coordination du ProjetSis au Lotissement Zone Radio en face de la SML

(Société des Mines du Liptako)BP: 699 Niamey ­Niger ­Tél: (+227) 20 75 59 02

E­Mail : [email protected] et [email protected]

République du NigerMinistère des Finances

Projet de Capacité et de Performance du Secteur Public pour la Prestation de Services

(PCDS)

Avis à Manifestation d’Intérêt N°018/2017/PCDSPour le recrutement d’un Cabinet pour de l’audit des marchés publics et des délégations

de service publics, conclus pendant les années 2016, 2017 et 2018.

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

Culture

Depuis 2010, à cause de l’in­sécurité qui sévit dans nospays, la fréquentation du

musée national par les touristes aété divisée par trois. Tout dernière­ment, grâce aux initiatives des res­ponsables de cette institution, leMusée National Boubou Hama(MNBH) organise occasionnelle­ment des activités ludiques qui luigénèrent des revenus. Aujourd’hui,les enfants et groupes scolairesconstituent l’essentiel des visiteurs. Situé entre l’Hôtel Gawèye et leCentre Culturel Franco NigérienJean Rouch de Niamey, le musées’étend sur 24 hectares de superfi­cie. Il est créé en décembre 1959, etest rebaptisé en Avril 2008 en hom­mage au fondateur du musée, le dé­funt Boubou Hama. Pour y accéder,il y a deux principales portes ; l’uneen face du deuxième échangeur deNiamey et l’autre en face duCCFN/Jean Rouch.Dans l’enceinte du Musée National

Boubou Hama de Niamey, juste àl’entrée en face du Centre CulturelJean Rouch de Niamey, se dresse ledrapeau national. Et pour souhaiterbonne arrivée, le gazouillement desoiseaux dans les arbres se mêle auxdiscussions et vas et viens des pas­sants. Sous un arbre, près de cinqmanœuvres assis autour du thééchangent sur les derniers évène­ments sociopolitiques du pays. Gar­diens et manœuvres discutaient àhaute voix , ne prêtant même pas at­tentions aux passants. Des arbres etpots de fleurs alignés donnent auxallées en forme de contours et dé­tours une particularité à la fois mo­derne et traditionnelle. Les pavillons attractifs car construitsen ciment, en pierre brute avec desdessins comme décors abritent dessalles d’administration, des sallesd’expositions. Dans le parc zoolo­gique, plusieurs espèces rares fontleur vie. Malgré tout ce décor, lemusée national n’est pas aussi fré­quenté comme par le passé. Selonles habitués du coin, les visites ont

connu une baisse importante depuisles crises sécuritaires des années2010. Lundi 25 décembre dernier, aux en­virons de onze heures du matin, jourde noël quelques enfants déambu­lent dans le musée en compagniede leurs parents. Sur le gazon soi­gneusement entretenu, un groupede lycéens espiègles immortalisel’instant par des selfies. Exposés defaçon épurée et moderne, les œu­vres (bijoux, chaussures, sacs, ta­bleaux de décor…) étalées à pertede vue sous un hangar, courent lelong du couloir sous l’œil vigilant desencadreurs. Les masques exposésdans des vitrines effraient certainsbambins. La majorité, plus désin­volte, jette un œil aux pièces expo­sées sans pour autant poser desquestions. On aurait crû que cesderniers ne leur disent rien. Une foisdehors, ils chuchotent quelquechose entre eux avant de regagnerles portes de sortie. D'autres enfants

en groupes se préparent à entamerune visite. «Le partenariat avec lesétablissements scolaires est ce quisauve un peu le musée », reconnaîtun vendeur d’objets d’art, «mais lecompte n'y est pas ", affirme­t­il.

Des œuvres d’art et le grandparc zoologique

Le visiteur est émerveillé par cesgrandes bâtisses (pavillons) avec

ses motifs colorés en blanc sur fondbleu et des architectures tradition­nelles. Tous ces pavillons portent eneux une histoire de tout un pays,l’histoire pleine de sens culturelle­ment parlant. Pour Salim Issa, unélève de l’établissement CLAB,«c’est bien beau de visiter tous cesmonuments qui nous rappellent l’his­toire de notre pays. Mais le plus in­téressant, c’est d’avoir un guidecomme dans les autres pays pourexpliquer le sens de tous cesjoyaux. Un guide est important pouren savoir un peu plus. Le parc zoo­logique est bien là avec des ani­maux sauvages et domestiques ».Il dit être édifié sur l’histoire de

notre pays, notamment les ethniesqui le composent, leur façon devivre, de s’habiller, leurs habitatstraditionnels, les chaussures qu’ilsportaient. Il invite ses frères etsœurs à visiter ce lieu car il y a

plein de choses à voir. Au pavillondes instruments de musique, le visi­teur découvre les différentes ma­tières utilisées pour faire un chant,un son etc. Egalement, dans cegrand centre attractif, on trouve unekyrielle de pavillons : celui de la pré­histoire, d’archéologie, de minéralo­gie, de pétrole, de l’uranium, dessalles d’expositions, un centre arti­sanal, un arboretum, un zoo, un cen­tre éducatif, des habitatstraditionnels, une aire de jeux d’en­fants….

Des actions à pérenniserLe Musée national Boubou Hamaorganise les jours de fête, comme leRamadan et la Tabaski, des jour­nées récréatives. Les tout petits, lesjeunes et même souvent des adultesde la capitale et environnantsconvergent en masse vers ce cadrede distraction. L’idée d’initier cesgenres de rencontres procède de lavolonté des responsables de cetteinstitution de faire de ce site culturel,un véritable pôle d’attraction lesjours des fêtes religieuses. Ces évé­nements culturels, aux dires des or­ganisateurs, se veulent un espacede rencontres, un cadre idéal demeilleurs vœux de fête. Ainsi, ils fontappel à tout un cocktail d’artistes quiréservent aux enfants un plateaud’animation culturelle. M. Abdourahamane Konaté, un visi­teur habituel affirme que c’est le parczoologique qui l’intéresse ; il aimeregarder les animaux. Le musée estun lieu incontestable de mémoiresoù est conservé et valorisé le patri­moine ; c’est pourquoi, dès que l’oc­casion se présente, il vient visiter cesite culturel ; il encourage ce genred’initiatives. Pour lui, tout ce qui peutattirer la population en ces périodesde fête est une action salvatrice qu’ilfaut apprécier à sa juste valeur : lemusée doit concilier sa mission tra­ditionnelle avec la créativité pour leplein épanouissement du public.Heureusement que les responsa­bles du musée organisent cesséances récréatives lors des fêtesreligieuses qui drainent assez demonde et qui génèrent des revenusavec la vente des tickets d’entrée.On dénombre 5 000 à 10.000 visi­teurs par jour et cela durant troisjours consécutifs. Pour le DirecteurGénéral Adjoint. M. Maky Garba, aupremier jour de la fête de ramadan2017, la fréquentation s’élève à en­viron 8. 000 visiteurs. Un chiffre tropen baisse par rapport à l’année pas­sée.

Aïssa Abdoulaye Alfary

Musée National Boubou Hama de NiameyUn haut lieu de distraction pour les écoliers

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Un parc zoologique...

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Le pavillon des costumes

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Très riche en toutes espèces d’animaux

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

La BOA NIGER entreprend d’acquérir un logiciel intégrédes moyens généraux.Elle invite à cet effet les prestataires de service qualifiés, àprésenter leurs offres de services sous pli fermé.La participation est ouverte à toute société légalement

constituée, spécialisée et expérimentée dans le domaineavec des références solides.

Les sociétés intéressées par le présent avis peuvent retirer ledossier complet au niveau du service moyens généraux de laBOA au NIGER, Rue du Gaweye, ou par courriel à l’adresse: [email protected]; ou [email protected]

La date limite de dépôt des offres est fixée au 11 janvier2018 à 17h00 à la réception de la BOA au NIGER.La BOA au NIGER se réserve le droit de ne donner aucunesuite à cet appel d’offres.

AVIS DE PERTEAvis est donné par l'Étude de MaîtreDODO DAN GADO Haoua, Notaire àla résidence de Niamey, 780, Avenuede la Mairie (N13 10) B.P 2222 Tel : 2073 90 90 (République du Niger);De la perte de l'acte de cession portantsur la parcelle D de l'îlot 2803, sise àNiamey, lotissement Koira Kano aunom de Madame Marie GBENADOMULLENAX.Prière à toute personne qui l'aurait re­trouvé, de bien vouloir le déposer àl'Etude ci­dessus indiquée ou au ser­vice des affaires domaniales de la Villede Niamey.

Pour avis le Notaire Maître DODO DAN GADO Haoua

AVIS D’APPEL D’OFFRESN°010/PS/SMG/2017

OBJET : LOGICIEL INTEGRE DES MOYENS GENERAUX

Les professionnels de la comptabilité et des finances sont aujourd’hui confrontés à la grandequestion de savoir comment répondre au mieux à leurs obligations fiscales face à l’évolutiondes référentiels comptables.Avec l’adoption du nouvel Acte Uniforme relatif au Droit Comptable et à l’Information Financière(AUDCIF) le 26 janvier 2017 à Brazzaville (Congo), l’entrée en vigueur du SYSCOHADA réviséest confirmée à compter du 1er janvier 2018.A cet effet, le SYSCOHADA révisé, traduisant une mutation significative de la comptabilitégénérale vers une comptabilité financière à prédominance économique, améliore aussi le niveaud’harmonisation des règles comptables et fiscales en ce qui concerne l’imposition des résultatsdes sociétés et les taxations des chiffres d’affaires.Son application nécessite que les professionnels soient outillés aux nouvelles normes etprincipes introduits en matière fiscale.Pour répondre à ce besoin, le Cabinet GRH Conseil Niger, organise le présent séminaire pourdoter les comptables, financiers et fiscaux, de compétences nécessaires, pour une meilleureprise en compte des implications fiscales du SYSCOHADA révisé.Ledit séminaire aura lieu à Niamey, les 09, 10 et 11 janvier 2018 au Stade Général SeyniKountché.Les droits d’inscription s’élèvent à 100 000 FCFA.Les paiements sont reçus par ordre d’arrivée au Cabinet GRH Conseil Niger avant le 05 janvier2018.Renseignement : Cabinet GRH Conseil Niger Bobiel, près de la clinique NOMA.Tel :21 31 71 66 / 96 96 21 17 / 91247469/ 88287235Email: [email protected]

NB : Effectif Maximum : 100 Participants

FORMATION SUR LES IMPLICATIONSFISCALES DU SYSCOHADA RÉVISÉNous avons le plaisir de porter à votre connaissance que dans le cadre de la mise en œuvre de son programme deformation, au titre de l’année 2017, le CNPG organise les formations suivantes au cours du mois de Janvier 2018 :

PERFECTIONNEMENT SUR LE COMITE D’ENTREPRISE OU COMITE D’ETABLISSEMENTRÔLES, MISSIONS ET MOYENS

Du 15 au 26 Janvier 2018 à Cotonou ­ Bénin

GESTION DU TEMPS ET MANAGEMENT DES EQUIPES DE TRAVAILDu 15 au 26 Janvier 2018 à Cotonou ­ Bénin

GESTION COMMERCIALEFidélisation Et Gestion De La Relation Clientèle

Du 15 au 26 Janvier 2018 à Cotonou ­ Bénin

MISSION ET ROLE DU DELEGUE ET DE LA REPRESENTATIVITEDU PERSONNEL DANS LA GESTION L’ENTREPRISE

Du 15 au 26 Janvier 2018 à Cotonou ­ Bénin

LES MODALITES ET TECHNIQUES DE RECOUVREMENT DES CREANCES DANS LE DROIT OHADADu 15 au 26 Janvier 2018 à Cotonou ­ Bénin

MANAGEMENT D’ENTREPRISE Outils de Pilotage Pour la Performance,

Suivi des Résultats des Actions à Travers un Tableau de Bord, Suivi de l’impact des Actions CorrectivesDu 15 au 26 Janvier 2018 à Cotonou ­ Bénin

Pour tous renseignements contacter le CNPG au 96 96 19 82 au 93 81 77 73

1. Le Présent Avis d’Appel d’Offres fait suite au plan de passation demarché de la CENAT qui découle de son besoin de se doter d’un Siège etde la non­objection obtenue auprès du FIDA.2. Dans le cadre de l’exécution des travaux de construction du siège de laCENAT/proDAF financés par le prêt et don FIDA N°2000001115 et2000001116, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevagesollicite des offres fermées de la part des candidats éligibles et répondantaux critères de qualification requises.3. La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres Ouvert tel quedéfini dans le code des Marchés publics et des délégations de servicepublics aux articles 29 à 43, et ouvert à tous les candidats éligibles4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès duSecrétariat de la CENAT au quartier Kouara Kano à Niamey et prendreconnaissance des Documents d’Appel d’Offres à l’adresse mentionnée ci­après :Cellule Nationale d’Assistance Technique (CENAT), BP 13233 Niamey,Tel : 20 35 18 49 ou au Ministère de l’Agriculture et de l’élevage, DMPau 2ème étage, bureau N°215 les jours ouvrables le matin de 8h à 13h30et l’après­midi de 14h30 à 17h30.5. Les exigences en matière de qualification sont :­Etre une entreprise nigérienne et/ ou installée au Niger et à celle del’Espace UEMOA de 2ème catégorie ou plus (agréées en option Bâtiment)en règle vis­à­vis de l’Administration pour autant qu’elles ne soient passous le coup d’interdiction, de suspension, d’exclusion ou de liquidationjudiciaire.­Disposer d’un personnel d’encadrement expérimenté et disponible;­Disposer de matériels nécessaire pour la conduite des travaux.6. Les candidats intéressés peuvent consulter gratuitement le Dossierd’Appel d’Offres complet ou le retirer à titre onéreux contre paiement d’unmontant non remboursable de deux cent mille (200.000) francs CFA à

l’adresse mentionnée ci­après :Cellule Nationale d’Assistance Technique (CENAT), BP 13233 Niamey,Tel : 20 35 18 49 ; Email [email protected] .La méthode de paiement sera soit par chèque certifié soit en espèce. Le Dossier d’Appel d’Offres sera adressé sous forme de document« hard »7. Le délai d’exécution est de six(6) mois.

8. Les offres présentées en (1) un original et (3) trois copies etaccompagnées d’une garantie de soumission d’un montant de deux millionscinq cent mille (2.500 000) francs CFA devront parvenir ou être remise àl’adresse ci­après : Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, DMP au 2ème

étage, bureau N°215 au plus tard le 25 janvier 2018 à 9h00.

9. L’ouverture des plis sera faite le même jour à 10h00 dans la salle deréunion du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage à Niamey enprésence des soumissionnaires qui souhaitent y assister ou de leursreprésentants dûment mandatés.Les offres reçues après le delà: fixé seront rejetées10. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais yafférents sont à la charge de l’acheteur et le maître d’ouvrage ne peut êtreresponsable par le candidat de la non réception du dossier.11. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délaide cent vingt (120) jours, à compter de la date limite de remise des offres.12. Par décision motivée.la Personne responsable de marché se réservele droit de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent Appeld’Offres Ouvert.

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage pi MOHAMED BOUCHA

Marchés PublicsRépublique du Niger

Ministère de l’Agriculture et de l’ElevageProgramme de Développement de l’Agriculture Familiale

Cellule Nationale d’Assistance Technique (CENAT­Niamey)

Tel. (227)20351849­BP : 13233­ Niamey­Niger

AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT N°002/2017/ProdaDAF/CENAT

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

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La Représentation de l’UNICEF, République du Niger, cherche pour engagement à duréedéterminée Un(e) Spécialiste en Communication pour le Développement (C4D), NOC,pour son Bureau de Diffa.Objectif à atteindre :Le/la spécialiste de communication pour le développement relève du Chef du bureau localdont il reçoit les orientations et qui assure sa supervision générale. Cependant, le/laspécialiste C4D sera techniquement supervisé par le Chef de Section C4D basé à Niamey.Le/la spécialiste C4D fournit un appui technique et opérationnel pour l’élaboration d’unestratégie et d’un processus systématique de communication pour le développement, planifiéset fondés sur des données factuelles, lesquels font partie intégrante de l’élaboration, de laplanification et de la mise en œuvre des programmes, afin de promouvoir des changementsmesurables des comportements et des normes sociales grâce à la communication, à lamobilisation, à l’autonomisation et à la participation des parties prenantes, des groupes departenaires, des communautés et de la société civile en vue de l’obtention de résultatsconcrets et satisfaisants (de programmes/projets) en matière de droits de l’enfant, de survieet de bien­être des enfants dans le paysComment est­ce que vous pouvez faire une différence…1. Appui à la conception et à l’élaboration de stratégies pour les activités decommunication pour le développement­Mener et/ou participer à une analyse complète de la situation de la communication pour ledéveloppement concernant les questions sociales, culturelles, économiques et politiquesdans le pays/la région, y compris à travers des groupes de travail ou des comités nationauxou infranationaux. Évaluer/synthétiser des informations, des données et des éléments depreuve qualitatifs et quantitatifs pour soutenir l’établissement d’informations complètes etfactuelles à l’appui de l’élaboration et de la planification de la composante communicationpour le développement du Programme de coopération avec le pays.­Participer à la planification et aux examens des programmes de pays afin de contribuer auxdiscussions sur les problèmes contextuels et sous­jacents à aborder (par exemple, lespolitiques, les inégalités entre les genres et entre les enfants, les comportements culturelset sociaux, etc.) afin d’assurer l’obtention de résultats satisfaisants et durables deprogrammes et de formuler des recommandations techniques sur les approches, lesstratégies et les plans d’action de communication pour le développement dans l’optique depromouvoir les changements sociaux et comportementaux.­Préparer ou assurer la qualité des documents et supports connexes pour les stratégies etplans de communication pour le développement (en tant que composante des programmesdu bureau de pays et/ou du PNUAD) afin de garantir un impact, une échelle et une durabilitéoptimaux des réalisations/résultats.­Collaborer/se concerter avec un large éventail de partenaires et de parties prenantes pourassurer la synergie, l’intégration, la cohérence et l’harmonisation des activités decommunication pour le développement avec le Plan stratégique à moyen terme de l’UNICEF,les activités de communication et de plaidoyer du bureau de pays à l’échelle mondiale et lesactivités et initiatives de développement du Système des Nations Unies au niveau du bureaude pays, y compris dans les interventions humanitaires.2. Exécution des activités de communication pour le développement­Collaborer avec, conseiller et/ou consulter les partenaires internes et externes pourconcevoir des stratégies de communication pour le développement, y compris la formulation,la production et l’expérimentation et/ou pour organiser des événements et des activités decommunication pour le développement afin d’assurer la mobilisation et la participation depublics clés et une portée et un impact maximaux sur le changement des comportements etde la société, y compris dans les interventions humanitaires.­Confirmer/vérifier la qualité technique, la cohérence et la pertinence des stratégies decommunication, y compris les supports mis au point, produits et diffusés à l’intention du publiccible (par exemple, les individus, les communautés, les représentants du gouvernement, lespartenaires, les médias, etc.). Recommander des formats de médias multiples appropriés(par exemple, impression, médias numériques/sociaux, TV/Radio, Web, réseauxcommunautaires, etc.). Superviser la production et la mise en œuvre d’initiatives multimédiaspour le respect des objectifs et des plans qui intègrent les dernières données probantes.­Effectuer des activités de plaidoyer en faveur de la communication pour le développementavec/pour un large éventail de groupes, de parties prenantes, de partenaires, decommunautés, etc. afin d’encourager/promouvoir l’engagement et le dialogue, l’inclusion,l’autodétermination et la participation à la mobilisation de changements sociaux, politiques,comportementaux et culturels pour obtenir des résultats de programme durables en matièrede droits des enfants et des femmes, d’équité et de bien­être. Développer/sélectionner desdocuments et autres outils de communication pour les événements axés sur lacommunication pour le développement.­Identifier, établir et maintenir une interaction/des relations actives avec les médias, le milieuuniversitaire et d’autres partenaires stratégiques pour faire connaître/promouvoir lescompétences et les réalisations de l’UNICEF et assurer ainsi leur engagement, leurs intérêtset leur soutien dans la promotion de l’engagement social et politique pour l’action politiqueen matière de droits de l’enfant, et des changements sociaux et comportementauxmesurables.­Conduire et/ou participer à des processus de suivi­évaluation, y compris des prévisions deprogrammes de pays, des réunions et des examens à mi­parcours/annuels pourévaluer/rendre compte de l’efficacité/du résultat de la communication pour le développementsur les plans et objectifs stratégiques de l’UNICEF et du bureau de pays. Recommander desmesures opportunes pour assurer l’obtention de résultats tels que prévu et selon la répartitionpréalablement établie. Intégrer/diffuser les enseignements tirés de l’expérience dans laplanification du développement et les mesures pour l’améliorer. 3. Appui technique et opérational­Collaborer avec des collègues internes du bureau de pays et/ou du bureau régional pourcontribuer à l’élaboration de stratégies, d’approches, de politiques et de planificationd’initiatives sociales et de d’initiatives de mobilisation de ressources pour la communicationpour le développement à l’appui de la mise en œuvre des programmes et des projets, ainsique de l’obtention de résultats, y compris les interventions humanitaires.­Participer aux discussions stratégiques du bureau de pays afin de collaborer à la formulationde politiques et à la définition d’un programme de travail pour les activités de plaidoyer etles investissements en faveur de la communication pour le développement et pour lesinitiatives connexes axées sur les relations extérieures et la mobilisation des ressources.­Participer à la planification budgétaire et à la gestion des fonds du programme et préparerun plan financier pour les initiatives de communication pour le développement.

Contrôler/suivre l’utilisation des ressources comme prévu et vérifier la conformité avec lignesdirectrices, les règles, les règlements et les normes d’éthique et de transparence del’organisation.4. Plaidoyer et établissement de réseaux et de partenariats­Identifier, établir et entretenir des partenariats grâce au réseautage et à la collaborationanticipative avec des partenaires stratégiques, par exemple, avec les milieux universitaires ;les réseaux sociaux ; les célébrités, les journalistes, les médias, tous les secteurs/niveauxde la société (sensibilisés aux questions sociétales) et le public crucial pour renforcer lacoopération et/ou rechercher des possibilités de plaidoyer en faveur de la communicationpour le développement afin de promouvoir la mission et les objectifs de l’UNICEF concernantles droits de l’enfant, l’équité sociale et la non­exclusion.­Collaborer avec des partenaires de communication internes mondiaux/régionaux pourharmoniser, aligner et/ou coordonner la diffusion de messages et l’utilisation de multiplesmédias et plateformes de communication pour améliorer la sensibilisation à la communicationpour le développement, y compris dans les contextes d’action humanitaire.­Participer aux discussions et au travail de planification de l’organisation et/ou inter institutions(UNCT, table ronde nationale sur la communication pour le développement des NationsUnies) pour collaborer avec des partenaires/collègues inter institutions dans la planificationet la préparation d’activités de plaidoyer en faveur de la communication pour ledéveloppement et d’initiatives de mobilisation de ressources, y compris en situationd’urgence.5. Innovation, gestion des connaissances et renforcement des capacités­Appliquer des pratiques, des approches et des technologies innovantes sontappropriées/disponibles pour le contexte et le public du bureau de pays sur les plateformeset réseaux multimédias et sociaux/numériques, au service de la communication pour ledéveloppement­Institutionnaliser/partager les meilleures pratiques et les connaissances acquises/produitsdu savoir avec les parties prenantes et partenaires mondiaux/locaux afin de renforcer lescapacités des praticiens, et diffuser ces produits après de destinataires clés dont lesdonateurs et les partenaires.­Organiser/mettre en œuvre des initiatives de renforcement des capacités afin d’améliorerles compétences des parties prenantes/partenaires (gouvernementaux et nongouvernementaux) en matière de planification, de mise en œuvre et d’évaluation des activitésde communication pour le développement en appui aux programmes/projets, y compris dansles situations d’action humanitaire.

En tant que défenseur pour chaque enfant, vous devrez avoir…Qualifications et expériences minimum requises­Avoir un diplôme universitaire supérieur (Master ou équivalent: BAC+5) en sciences sociales etsciences du comportement, sociologie, anthropologie, psychologie, éducation, communication,relations publiques ou toute autre discipline liée aux sciences sociales est exigé.­Au moins cinq ans d’expérience professionnelle dans les domaines de la planification dudéveloppement social et de la communication et du développement, du plaidoyer public et/oud’autres domaines connexes au niveau international et/ou d’une grande organisation, dontune partie dans passée dans un pays en développement de préférence sont exigés­Une expérience pertinente acquise dans des domaines connexes au sein d’une Agence oud’un Organisme du Système des Nations Unies est un atout.­Une parfaite maitrise du français et de l’anglais est exigée, et enfin une bonne connaissanced’une langue locale.

Pour chaque enfant, vous démontrez…Compétences requisesValeurs Fondamentales­Engagement­Diversité et Inclusion­IntégritéCompétences de base­Communication (niveau III)­Travail en équipe (niveau II)­Recherche de résultats (niveau II)Compétences fonctionnelles­Direction et Supervision (niveau I)­Formulation de Stratégies et de Concepts (niveau II)­Sens du contact et du réseautage (niveau II)­Persuasion et Influence (niveau II)­Application de l’expertise technique (niveau II)­Esprit d’entreprise (niveau II)

Localisation et Durée du contrat : Le contrat sera d’une durée déterminée d’un(1) an,avec possibilité de renouvellement. Le/la candidat(e) recruté(e) sera basé(e) à Diffa.Rémunération : Le poste est classé dans la catégorie des Professionnels Nationaux (NO)au grade NOC de la grille de rémunération du Système des Nations Unies.

Comment postuler :La soumission des candidatures se fait uniquement en ligne en utilisant le lien ci­après :https://unicef.sharepoint.com/sites/portals/hr/Pages/Staffing/Vacancies.aspx?job=5083281ère étape : Création ou mise à jour de votre profil2ème étape : joindre le dossier de candidature qui doit comprendre obligatoirement leséléments à jour suivants :­une lettre de motivation ;­un CV ;­un P11 (Notice Personnelle ­ disponible sur le websitehttp://www.unicef.org/about/employ/index_apply.html ou le site des Nations Unies) ;­des copies certifiées des diplômes et attestations de travail.

Au plus tard le 3 janvier 2018

L’UNICEF est un environnement non­fumeur. Les candidatures féminines sont vivementencouragées. Seuls (es) les candidats (es) présélectionnés (es) seront contactés.

AVIS DE RECRUTEMENT

30 Loisirs

N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

Le changement de nom Un Indien arrive à la mairie, caril veut changer de nom. Ilexplique à l'adjoint :­ Moi avoir nom trop long. Pasaller. Moi vouloir raccourcirnom.L'adjoint lui demande :­ Très bien, quel est votre nom?

L'Indien répond :­ Moi m'appeller "Petit train quidescend tranquillement lacolline sans peur de dérailler".L'adjoint est bluffé :­Ah oui effectivement. Etcomment voulez­vous vousappeler ?­ Tchou Tchou.

Rions­en

Office National d’Edition et de PressePlace du Petit Marché

B.P : 13182 Niamey Niger/ Tél 20 73 34 86 /87/ Télécopieur : 20 73 30 90Courriel : [email protected] /[email protected] / Site web : www.lesahel.ne

Directeur de Publication

Elh. Mahamadou Adamou

Directeur commercialMorou Hamadou 20 73 22 43

Chef Service Communiqué et Pub.Alassane Assilila

Directeur TechniqueIssa Madougou

20 73 99 87 Réd en chef adjtInoussa Oumarou

Composition : ONEPTirage ONEP 5000 exemplaires

Directeur Administratif et financier (DAF) Ibrahim Garba Mahamane

20 73 99 85Chef service Recouvrement:

Ado Haoua Hachimou

Directeur de la RédactionAssane Soumana

20 73 99 86 Réd en chefIdé Fatouma

Réd en chef/AdjM. Sani Soulé Manzo

Secrétaire de RédactionMahaman Bako

HOROSCOPEPrévisions de vendredi­samedi­dimanche

VENDREDI ‐SAMEDI ‐DIMANCHE :Vous ac‐ceptez en toute simplicité de revoir votre compor‐tement et de vous adapter à votre entourage.Comme vous acceptez de vous remettre en cause,vous changez les petites manies qui agacent pouradopter une attitude conciliatrice. L’amour s’agrippeà votre chemise et ne vous lâche plus !

1 Bélier (21 mars ­ 19 avril)

VENDREDI‐SAMEDI‐DIMANCHE: Cettesemaine, sortez vos plus beaux atours, vousêtes gâtée par les astres, votre taux de phéro‐mones augmente. Il y a entre cette personneet vous une attraction irrésistible ! Il vous enfaut peu pour surprendre votre moitié qui at‐tend la moindre occasion pour sortir du train‐train grâce à vous.

3 Gémeaux (21 mai ­ 21 juin)

VENDREDI ‐SAMEDI ‐DIMANCHE : Obnubilée par votretravail, vous parvenez malgré tout à vous préoccuper desplaisirs de la vie de famille ou de la vie en couple… Cettesemaine est basée sur de belles complicités et sur deséchanges intellectuels. Vous repasserez plus tard pour lafusion torride et les moments plus que privés.

4 Cancer (22 juin ­ 22 juillet)

VENDREDI‐SAMEDI‐DIMANCHE : Ledébut de la semaine est davantage consacréà l’amitié et à la vie pratique qu'à l'amour.Les joies du cœur n’ont point leur place parmanque de temps et c'est bien dommage !Ensuite, l’amitié continue de vous offrir sonlot de joies partagées, vous en redemandez même…

2 Taureau (20 avril ­ 20 mai)

VENDREDI‐SAMEDI‐DIMANCHE :Cette se‐maine, malgré un moral en dent de scie, vousavez l’intelligence du cœur. Pour faciliter l’har‐monie ambiante, que ce soit en amitié, en fa‐mille ou en couple, vous êtes prête à denombreux accommodements. Célibataire,vous n’êtes pas la plus active qui soit en cettepériode...

VENDREDI ‐SAMEDI ‐DIMANCHE : Cette se‐maine, l’amour ne vous obsède pas ! En effet,vous êtes davantage préoccupée par vos aspi‐rations professionnelles et familiales et vousn’avez pas de temps à consacrer à votre moi‐tié. Les idées tournent en boucle, même chezvous, vous revoyez votre agenda et songez àvos activités diverses.

5 Lion (23 juillet ­ 21 août)

7 Balance (22 sept.­ 22 oct.)

VENDREDI‐SAMEDI‐DIMANCHE : Cettesemaine, dans l’ensemble, vous êtes la pre‐mière à accourir quand c’est pour recueillir del’affection. En cette période, vous êtes assezà l’aise chez vous dans votre antre, vous yconviez la famille et tous ceux qui veulent sim‐plement partager de bons moments en votrecompagnie.

9 Sagittaire (22 nov. ­ 22 déc.)

VENDREDI ‐SAMEDI ‐DIMANCHE : Cu‐pidon s’invite par la grande porte ! Vous êtessans détour en amour comme en amitié. Vouscultivez la complicité avec ceux qui en valentla peine ! Sûre de vous, vous mettez vos atoutsen avant. En couple, vos qualités de cœurtransparaissent, vous ne manquez pas demagie pour le rendre accro.

10 Capricorne (21 déc. ­ 19 janv.)

VENDREDI ‐SAMEDI ‐DIMANCHE : En débutde semaine, en solo, au risque de vous déce‐voir, disons qu’il ne se passe pas grand‐chose.En duo, votre moitié ne vous permet aucunécart de conduite. Vous devez assumer votrepart de tâches. Vous avez de plus en plus deresponsabilités familiales, les uns les autres sereposant sur vous.

11 Verseau (20 janv. ­ 18 février)

VENDREDI‐SAMEDI‐DIMANCHE : Cette se‐maine, vous commencez par quelques mises aupoint qui font pas mal de bruit. Heureusement plu‐tôt que de rester dans le brouillard, vous provoquezles explications, parfois tonitruantes mais qui ont aumoins l’avantage de faire bouger les choses. C'estun mal pour un bien !

12 Poissons (19 Fév. ­ 20 mars)

VENDREDI‐SAMEDI‐DIMANCHE : Cette se‐maine, vous êtes disponible pour les autresmais loin de vous l’exclusivité d’une relation !Vous aimez les esprits agiles, les personnesvives mais vous restez attachée à votre liberté,la fusion ne vous tente pas vraiment, vous pré‐férez les échanges et les différences qui enri‐chissent.

6 Vierge (22 août ­ 21 sept.)

VENDREDI‐SAMEDI‐DIMANCHE: Cettesemaine, vous aimeriez trouver de l’amourà tous les étages y compris dans les locauxde votre entreprise ! Il y a quelque chosed’altier dans votre port de tête et cela fas‐cine et effraie en même temps… trop demystère ? Célibataire, vous êtes plus en re‐trait car trop préoccupée au travail.

8 Scorpion (24 oct. ­ 22 Nov.)

HORIZONTALEMENT1.Objets reproduits en très petites dimensions ; 2. Parfait ­ Prises en altitude ;3. C’est perdu à Londres ­ L’on y est interné sansraison ; 4. Personnel ­ Site pétrolifère de l’Est ; 5. Réfléchi ­ C’est la Normale Sup’ ;6.Bain de chaleur ;7.Relatives aux nouveau­nés­ ;8. Donne un troisième labour­ Colère ; 9. Gourmand biblique ­ Museau porcin ;10. Epouses de seigneurs féodaux ;

VERTICALEMENT

1. Des femmes qui supportent activement leursmouvements ; 2.Elle a ses fans ­ Elimée en montant ;3.Monstrueux lac d’Ecosse­ Raffinerie nationale;4.Institut parisien de formation ­ Ventrue ;5. Métal­ Liquide renversé ;6.Policier ­ Pour le gallium 7. Capitale Yéménite­ Pouffé ;8. Brèves incursions en territoire ennemi­ Roi etbête ;9. Pour madame ­ Feuilleton ; 10. Virages en ski ­Direction.

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C O C O C H A N E LR A S A A N N AI O T N T E T CS R O I U T E US A L A F I S T E SE L I S L A I TM E S M E R C RE S B U S S U E

T E R R I T O I R EN T A N F O IS

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ut

io

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n u m é r o p r é c é d e n t

MOTS CROISES

Pharmacies de gardeNuméros utilesRenseignements: 12Réclamations : 13SAMU: 15Police secours : 17Sapeurs Pompiers: 18Hôpital : 20 72 25 21Médecins de nuit: 20 73 47 37

!Château 1!Cité Fayçal!Grand Marché !Taran!Any Koira!Espoir!Sabo!Dan Gao!Askia!Camping!Sayé!Harobanda!Aéroport!Saga!Saïd!Pharmacie Aïr!Pharmacie de la Gare!Banizoumbou!Pop. Hôpital (sauf les dimanches)

Du Samedi 30 Décembre 2017au Samedi 07 Janvier 2018

Du Samedi 23 Décembre 2017au Samedi 30 Décembre 2017

!Centre Aere BCEAO!Sira!Bobiel!Cité Chinoise!Avenir!Lazaret!Recasement!Cite Chinoise!Deyzebon!3 Août!El Naser!Arewa!2ème arrondissement!Arènes!Temple!Carrefour 6ème!Cité BCEAO!Pop. Hôpital (sauf les dimanches)

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

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N°1770 du vendredi 29 Décembre 2017

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Meilleurs voeuxSeason’s greetings

Boas entradasFelices fiestas

Se noasSeeleilM

er gs’no vsure

gsniteexueogs

escileFsoaB

esi fesartn e

g

satessadags

b nk.bboce mocnk.ab m