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Information ou manipulation ?

«CONTRE UN CENTRE CULTUREL SUR LA PLACE DU VILLAGE » Cette pétition circule à Chaponost. Quelle curieuse conception de la démocratie quand on (ceux que ce « on » intriguerait peuvent se référer au blog de la Ligne Droi-te) propose à la signature un slogan plutôt qu’un texte explicatif et argumenté. Un centre culturel : c’est quoi exacte-ment? « Un centre culturel est une institution et un lieu qui proposent notamment une programmation de spectacles, des expositions, des conférences, mais aussi de l’animation socioculturelle. à destination de la population locale.» Source Wikipédia

et donc ….une évidence : La médiathèque actuelle (située sur la place

du centre) est donc un centre culturel. Qui est contre ? Qui pourrait contester le côté pratique d’avoir cette médiathèque ou-verte au public le dimanche matin et d’y faire un tour en allant au marché! mais... : L’école de musique et de danse de Vélizy-Villacoublay est aussi un centre culturel ! Le maire de cette commune de 20 000 habi-tants a fait construire un centre culturel de 17 000 m², avec une salle de spectacle de 670 places, 2 grandes salles de danse, une salle de répétition d’orchestre… Qui est pour un tel centre à Chaponost ? Personne bien sûr, fussions-nous tous amoureux des arts ! Et si dans « centre culturel sur la place du village » il faut voir un équipement ras-semblant une «nouvelle» médiathèque, une salle de spectacles et la Maison des jeunes et de la Culture et « transformant l’aspect de la

LE CANARD D’E&A SOLIDAIRE, CITOYEN, ÉCOLOGIQUE

MARS 2011

Journal de l ’ assoc iat ion Ensemble & AutrementJournal de l ’ assoc iat ion Ensemble & AutrementJournal de l ’ assoc iat ion Ensemble & AutrementJournal de l ’ assoc iat ion Ensemble & Autrement .

Deux ans après le canard est toujours vivant!

Une «nouvelle mé-diathèque» c’est quoi exactement ? « Un lieu où on a envie d’aller même si on n’a pas de livres à rendre ou à emprunter » . Un exemple : La commune de Relecq-Kerhuon (10 000 habitants) s’apprête à cons-truire une « nouvelle média-thèque » d’une surface d’en-viron 1000 m2 . L’extrait et

la maquette ci-dessous illus-trent particulièrement bien l’esprit de ces nouveaux éta-blissements publics .

« ... L’aménagement intérieur permettra de dégager des espaces selon les activités tout en assurant une déambulation libre.

L’espace «Comprendre» sera un espace tranquille pour travail-ler. L’espace «Rêver» favorisera la flânerie, le vagabondage, l’ima-gination … par l’aménagement de bulles de confort. Les espaces «Créer» et «S’informer» se-ront des lieux de convivialité et de discussion. Le café culturel et son pa-tio, ouverts sur la médiathèque et sur l’espace public, formeront un lieu de vie pour la population et les associations. »

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place centrale en y implantant un bâtiment d’envi-ron 2000 m2 et 14 mètres de haut » (source: blog Ligne Droite) eh bien parions que l’équi-pe municipale serait prête à signer cette pétition. En effet les intentions de la munici-palité pour ce qui est de la place sont au-jourd’hui connues : Sur la place remodelée, construction d’une « nouvelle » médiathèque de 1000 m2 envi-ron et installation dans les locaux de « l’ancienne » médiathèque ainsi libérés d’une Maison des Arts accueillant l’école de Musi-

que de la MJC et des salles de pratique d’arts plastiques. Proposer un texte anonyme, « attrape tout », sans aucun argument nous éloigne beaucoup du débat démocratique. Cela ne peut que nuire au climat d’échange, d’anima-tion et de dialogue qui s’est installé depuis 2008 dans notre village ! A vous de juger !

Daniel Serant

Petite chronique à deux plumes… : Les yeux dans les

arbres ? Avouons le tout net… C’est le titre d’un livre* qui nous a suggéré celui de cette petite chronique. Chaponost recèle sur son sol les richesses romaines que l’on sait et il est difficile de ne pas voir les arches du Plat de L’Air tant leur

majesté s’impo-se à notre re-gard. Mais il y a d’au-tres trésors plus humbles et plus discrets devant lesquels nous passons sans les voir : Nous y voilà ! Ce sont des ar-bres dont nous voudrions vous parler et de deux en particulier

qui nous ont séduites l’une et l’autre. Sau-riez-vous les localiser à l’aide des photos ci

contre ? C’est peut-être le cas si vous avez succombé à leur charme… Sinon quelques indices pour vous aider : Ils se trouvent en deux points totalement opposés de la commune, donc fort éloignés. L’un se trouve au nord est de Chaponost, au bord d’un chemin, l’autre près de l'arrivée de l'aqueduc sur la commune. Le premier s’en-roule tel une sculpture massive au ras du sol pour se déployer largement ensuite vers la hauteur. Le deuxième, point focal, se dresse tel un gratte ciel, réminiscence de son origi-ne ... Si vous avez trouvé la réponse à notre ques-tion vous pouvez l’envoyer à E&A 1 rue Martel ou écrire sur le site http://ensembleetautrement69630.e-monsite.com/ (rubrique contact)

Anne et Nicole

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La France préside cette année le G20 et l'un des objectifs proclamé serait la régulation du système financier. Dans le même temps la presse s’est largement fait l’écho des bénéfices et autres rému-nérations des traders très vite reconsti-tués après la crise de 2008 . On peut avoir quelques doutes sur la possibilité réelle de moraliser le système bancaire par « le haut ». Et si cette moralisation venait d’initiatives de chacun ? Com-ment ? En changeant de banque par exemple. Seriez-vous prêt à tenter l'expérience en rejoignant une ban-que éthique ? Une banque éthique, c'est quoi ? Le mot «éthique» a une signification différente pour chacun et il serait hasar-deux de se fier aveuglément à une appel-lation si subjective. Associé au mot ban-que, il s'agit de savoir à la fois pour quel projet il prend un sens : la solidarité (ex : accès au crédit), l'insertion sociale (aide au logement, à la création d'emploi), le développement durable (du Nord ou du Sud), l'écologie, l'agriculture, l'énergie ou tout cela à la fois ... et de quelle façon il se réalise (affectation des fonds placés selon des critères prédéfinis, reversement d'une partie des intérêts à des acteurs de la solidarité ..). Depuis 2001, la FEBEA (Fédération Européenne des Banques Ethiques et Al-ternatives) regroupe 24 groupes finan-ciers dits alternatifs, dont 6 français. Ainsi, les entrepreneurs de l’économie solidaire (chômeurs de longue durée créant leur entreprise, agriculteurs se lan-

çant dans le bio, dirigeants d’entreprises d’insertion, ONG ou associations qui promeuvent le microcrédit en soutien aux petits artisans des pays dits «émergents») ont pour point commun d’avoir souvent des difficultés à trouver des financements auprès du système bancaire traditionnel. C’est à l’ensemble de ces entrepreneurs responsables que les membres de la FE-BEA apportent leurs compétences et leurs financements. Le choix réduit des épargnants fran-çais En France, sur les 6 membres de la FE-BEA deux seulement ont un fonctionne-ment proche d’une banque classique. • La NEF, société coopérative de finan-ces solidaires se donne pour mission de réunir emprunteurs et épargnants autour de projets en accord avec le respect de l'homme et de la terre à travers des prêts professionnels ou associatifs. • Le Crédit Coopératif, acteur majeur, seule banque alternative française. Une épargne solidaire c’est quoi ? Les produits d'épargne solidaire se distinguent des produits d'épargne classi-que par l'introduction d'un mécanisme de solidarité. Il existe deux mécanismes de solidarité : • Soit une partie de votre épargne va être investie par la banque dans des projets solidaires. On parle de produit d'inves-tissement solidaire.

Banques éthiques : à Chaponost aussi !

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En 2010, en France, ce sont près de 600 millions d’euros de financements sous diverses formes (apport en fonds propre, prêts, investissements immobiliers…) qui ont pu être mis à disposition d’organis-mes luttant contre l’exclusion sociale ou soutenant des projets liés à l’écologie. • Soit vous partagez les revenus de votre produit d'épargne pour soutenir un pro-jet solidaire. On parle de produit de partage. Par exemple, tout ou partie des intérêts versés par la banque en rémuné-ration des fonds que vous déposez sur un livret sont reversés directement à des associations caritatives (CCFD, Habitat

et Humanisme…). En France, en 2010, plus de 5 millions d’euros ont ainsi été donnés par les épargnants solidaires, dont 3 millions par les seuls clients du Crédit Coopératif ! Pour en savoir plus : http://www.greenzer.fr http://www.amisdelaterre.org http://www.financeresponsable.org http://www.finansol.org

Jean Arnoux

A Chaponost, comment peut-on devenir un épar-gnant solidaire ? Si la complexité des procédures administratives ne vous effraie pas, il est toujours possible d’adopter une démarche complète-ment solidaire et éthique, en transférant votre comp-te chèque auprès du Crédit Coopératif (2 agences à Lyon), ou de la NEF, dont le siège social se situe à Vil-leurbanne. Ceux qui ne souhai-tent pas changer de banque peuvent choisir des pro-duits financiers à caractère solidaire. Mais comment choisir ? Parlez-en à votre ban-quier…. Toutes les agences de Chaponost sont à même de vous proposer des pro-duits labélisés Finansol* (livrets solidaires, Codevi,

FCP, comptes à termes, OPCVM, assurance-vie, capital risque, actions non cotées, fonds 90-10, ciga-les…), il suffit de le de-mander ! * Label Finansol : label attri-bué en fonction des critères de solidarité et de transparence qui sont vérifiés tous les ans et qui permet d’identi-fier les place-ments solidaires … et à votre employeur Le Plan Epargne En-treprise (PEE) est un dis-positif réservé aux salariés d’une entreprise. Fiscale-ment très avantageux ce type d’épargne permet à ceux ci de verser les som-mes qu'ils reçoivent au titre de l'intéressement et/ou de la participation. Tout PEE doit obligatoirement pro-poser au moins un Fonds Commun de Placement

d’Entreprise Solidaire (FCPES) . A noter que cette forme de finance tend à représenter près de la moitié des 2,5 milliards d’épargne solidai-re réalisée chaque année en France ! …et lancez vous ! En France, 16% des reve-nus sont affectés à l’épar-gne, près de 500 milliards d’euros sont placés sur des livrets « classiques ». Mê-me si de certains produits comme le livret A ont une dimension solidaire indé-niable, l’épargne éthique est loin de «faire le plein». Alors, plus d’hésitation, chacun sait que les petits ruisseaux font les grandes rivières ! Parce qu’il s’agit d’une véri-table action de solidarité, devenons tous des épar-gnants solidaires

Jean Arnoux

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Rubrique culture : La culture, ça se cultive. Une rubrique culture Ensemble et Autrement, c’est une rubrique à plusieurs voix et si possi-ble, sans voix de son maître ! C’est un appel à l’échange d’idées, de points de vue , de goûts à partir des pratiques et activités culturelles de chacun . Ecrire sur une lecture , un spectacle, une exposition, une expérience culturelle, c’est un moyen de préciser sa pensée et de la pro-poser à d’autres. Découvrir des réponses, des analyses nouvelles permet d’enrichir sa ré-flexion. Alors, à vos plumes, non plutôt à vos claviers ! et à vos propositions de découvertes littéraires,

théâtrales, musicales, picturales - voire muséales ou…

Première proposition d’échange autour d’un livre: le prix Fémina étranger 2010 : PURGE de Sofi Oksanen

Le titre est … énigmati-que , et c’est vrai qu’il se passe de drôles de choses dans le jardin plus ou moins bien entretenu de la bico-que d’Aliide Truu , une vieille estonienne méfiante : des pierres régulièrement jetées à la découverte d’une

jeune femme en piteux état, Zara. Un récit à la chronologie bouleversée, mais toujours soigneusement précisée en début de chapitre, un récit terrible sur l’histoire de l’Estonie de 1936 à 1992 au travers de la vie de 2 sœurs :Inger et Aliide Truu, un récit qui associe le point de vue d’un narrateur « qui sait tout » et celui très partial et partiel d’A-liide, la sœur cadette à la fois victime, bour-reau et finalement sauveur. Un roman en 5 parties : les 4 premières im-briquent l’Histoire tourmentée de l’Estonie, annexée par l’Allemagne, puis par l’Union Soviétique, qui subit 2 occupations/annexions –collaborateurs et résistants, tous des hommes, échangeant leurs rôles de tor-tionnaires et l’histoire au jour le jour de 2 sœurs qui aiment le même homme, à la fois complices et ennemies, Aliide la non-aimée n’ayant qu’un but : séparer sa sœur de son

mari et utilisant les événements historiques pour y parvenir, même si elle doit devenir victime de ce choix et bourreau du couple qu’elle n’accepte pas. A « Grande Histoire », grands choix politi-ques et stratégiques, et à « petite histoire », petits choix quotidiens, mais dont le récit montre le poids déterminant sur le destin de chaque personne impliquée. La cinquième partie du roman essentiellement constituée des textes des rapports secrets soviétiques-oh combien dérisoires-sur les estoniens col-laborateurs du Parti ne contredit pas cette leçon : personne ne peut évacuer sa respon-sabilité dans «ce qui arrive», mais chacun, même un bourreau, peut finalement choisir d’aider. Le texte fait le choix de la narration du quo-tidien d’une ferme, d’une petite ville esto-nienne, de la présence de la terre, des forêts, d’une nature pesante et parfois inquiétante, mais aussi de l’ennui misérable des déportés estoniens de Vladivostok et de la violence faite aux femmes : viols et tortures de l’occu-pant soviétique et, en 1992, de la maffia rus-se qui organise la prostitution de jeunes esto-niennes trop naïves. Texte sur la liquidation, autrement dit «la

purge», d’un pays, d’une famille, d’idéologies;

du début à la fin du roman, il reste 2 fem-

mes : la vieille «liquide» sa vie en permettant

la fuite de la plus jeune..

Suzanne Ceysson

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Les humeurs...du Canard

• L’introduction d’un tarif au quotient familial à la restauration scolaire • Les actions de déneigement par les services municipaux. • Gros succès des dernières manifestations culturelles et sportives (Fête du sport, Festival Japan’ost, Histoire d’en rire).

• L’extension du Centre Social comme la placette partagée avec les écoles : une réussite. .

• On attend encore la création d’un guichet d’accueil à la Mairie. • Triste constat : malgré les efforts déployés il n’a pas été possible de propo-ser une solution à deux jeunes qui souhaitaient s’installer en agriculture bio! La pérennité d’une activité agricole sur Chaponost se pose de manière cruciale. • La voie nouvelle reliant la rue Martel et la rue Chaus-se: quand se garer peut relever de l’exploit ! • Abattage des arbres : n’est ce pas amputer notre pa trimoine ? On aimerait en savoir plus…..

• 2 € 80 centimes en TER de Chaponost à Gorge de Loup : excessif. A quand un billet unique pour aller à LYON ? • « Elle va vous changer la vie » lisait-on sur la navette : pas vraiment ! Le problème des transports et des trajets no-tamment vers les communes voisines n’est pas résolu. • Les dépôts de déchets végétaux se multiplient : inesthé-tiques et malodorants!

Le bureau d’E&A

Ce journal vous a interpellé, vous a intéressé, vous a agacé. Contactez nous et discutons-en:

par le site : http://ensembleetautrement69630.e-monsite.com/

(fenêtre « contact »)

ou par courrier : Ensemble & Autrement, Maison des associations, 1 rue Louis Martel 69630 Chaponost