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Les rois encombrent quand ils vivent. Les poètes, quand ils meurent.

Beaucoup qui ne sont qu’utiles se croient indispensables.

Je n’attends personne, pourtant si le train s’arrêtait...

On n’a pas de tableaux dans le salon, mais on a la fenêtre.

La poésie aime la jeunesse, mais elle s’attarde davantage chez les vieillards.

Où il y a du sucre, il y a des mouches. Où il y a de l’or, il y a des mains.

Le lierre comme l’ennui enveloppe doucement ce qui ne bouge pas.

Chaque pomme est une fleur qui a connu l’amour.

Maximes, réf lexions, pensées, saynètes, Le calepin d’un flâneur est le calepin d’un promeneur attentif au temps qui passe et au spectacle de la vie humaine.

isbn 978-2-7621-3571-8

Félix Leclerc

Le calepin d’un flâneur

Félix Leclerc

Le calepin d’un flâneurFélix LeclercLe calepin d’un flâneur

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félix leclerc

Né à La Tuque, en Haute-Mauricie, en 1914, Félix Leclerc a d’abord été annonceur dans une station radiophonique de Québec, puis de Trois-Rivières, après des études au Juniorat du Sacré-Cœur et à l’Université d’Ottawa. Arrivé à Montréal, en 1939, il interprète sa première chanson sur les ondes de Radio-Canada où il se fait aussi connaître comme comédien. Il obtient un grand succès littéraire avec sa trilogie Adagio, Allegro et Andante, et avec ses pièces de théâtre. En 1950, il se produit sur la scène de l’ABC de Paris et est rapidement consacré vedette internationale. Lauréat du Grand Prix du disque de l’Académie Charles-Cros, à trois reprises, il obtient plusieurs autres distinctions au cours de sa prestigieuse carrière. Son prénom est associé à un trophée, le Félix, remis à l’occasion du gala annuel de l’Association de l’industrie du disque du Québec. Il meurt le 8 août 1988, dans l’Île d’Orléans, où il s’était réfugié dans les années 1960.

le calepin d’un flâneur

Félix Leclerc est l’écrivain québécois qui a le plus pratiqué la maxime. Le calepin d’un fl âneur, paru d’abord en 1961, est le premier de quatre recueils qui rendent compte de cette pratique exigeante ; car, pour réussir dans ce genre littéraire, l’auteur doit savoir jouer avec les mots, connaître leur sens précis et aller à l’essentiel, comme dans la chanson ou la nouvelle, trop courtes pour se livrer à des explications ou pour formuler de longs commentaires. Dans Le calepin d’un fl âneur, Félix, tout en faisant parler les mots, non sans poésie, sagesse et psychologie, expose son sens du bonheur, sa foi en l’amour et en la vie, bref sa vision du monde. Pas étonnant que certaines maximes aient donné naissance tantôt à une pièce de théâtre, tantôt à une chanson, deux autres genres aptes à sonder le cœur humain et à susciter la réfl exion.

le calepin d’un flâneur

FÉLIX LECLERC

Le calepin d’un fl âneurPrésentation d,André Gaulin

Photo de la couverture : © André Larose (Archives Fides)Conception de la couverture : Bruno LamoureuxMise en pages : Marie-Josée Robidoux

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Leclerc, Félix, 1914-1988

Le calepin d’un fl âneur

(Biblio-Fides)Éd. originale: Montréal: Fides, 1961.

isbn 978-2-7621-3571-8 [édition imprimée]isbn 978-2-7621-3572-5 [édition numérique PDF]isbn 978-2-7621-3573-2 [édition numérique ePub]

I. Titre. II. Collection: Bibio-Fides.

PS8523.E27C3 2013 C848’.54 C2013-940709-XPS9523.E27C3 2013

Dépôt légal : 2e trimestre 2013Bibliothèque et Archives nationales© Éditions Fides, 1961© Groupe Fides inc., 2013, pour cette édition

La maison d’édition reconnaît l’aide fi nancière du Gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour ses activités d’édition. La maison d’édition remercie de leur soutien financier le Conseil des Arts du Canada et la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC). La maison d’édition bénéficie du Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres du Gouvernement du Québec, géré par la SODEC.

I m pr i m é au Ca na da en av r il 2013

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L’art de la maxime

Quand paraît pour la première fois Le calepin d’un fl âneur en 1961, chez Fides, à Montréal et à Paris, Félix Leclerc inaugure le genre qu’il pratiquera davantage par la suite avec, par exemple, Chansons pour tes yeux (1968) ou Le petit livre bleu de Félix, précisément sous-titré Le nouveau calepin du même fl âneur (1978) et Rêves à vendre (1984). C’est principalement à la maxime que Félix Leclerc se consacre alors. Principalement, car il s’y trouve aussi des canevas de fables, de courts poèmes, des portraits, de petits récits. Mais surtout des centaines de maximes. Qu’est-ce donc que la maxime appelée aussi apophtegme, sentence, morale, phrase lapidaire, épigramme ? Pierre Baillargeon, qui l’a beaucoup pratiquée, en a parlé comme d’une quête du bonheur, une tentative de faire une phrase qui abo-lirait toutes les autres, un souci moral de voir le monde (on parle ainsi non péjorativement du moraliste), un plaisir de jouer avec les mots, une attention à la vie qui va. Chez Leclerc, il y a aussi une idée de gratuité — quoi de plus discrédité que la fl ânerie ? — et une notion de sagesse philosophique, un sens de la poésie vue comme une « maladie » sociale... On retrouve constam-ment dans l’écriture du penseur une gratuité, celle du rêve, de la marginalité, de l’errance, de la folie (Le fou

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de l’île, 1958), de la nouveauté (Pieds nus dans l’aube, 1946). Le monde y est défait, remonté, à partir de la vie solitaire dans ce sens où Pierre Baillargeon disait jus-tement que « tout solitaire est fondateur d’une société nouvelle ».

La maxime chez Leclerc, c’est précisément sa marge de liberté, son aval à la vie pensée plutôt que dépensée, goûtée plutôt que compulsive, ce qui le rapproche le plus du faiseur de chansons qu’il fut surtout, car la chanson est également tout cela : forme condensée, fl ash de la vie, larme batavique, émotion rêveuse, coup de fouet dans le social dérisoire... Ce n’est pas par hasard que Félix Leclerc a pratiqué, dans le dernier quart de sa vie, la chanson et la maxime, le son et le silence, l’élan et le regard contemplatif. Les deux genres sont à la fois fi ls de la morale, de l’idéologie, de la solitude, de la forme belle et rebelle, de l’intelligence, de la contemplation...

À l’intérieur de ces formes, Félix Leclerc a d’ailleurs évolué. On pourrait comparer l’écriture de « Bozo » ou de « Présence » à celle de « L’ancêtre » ou de « Dieu qui dort », passage de la forme mesurée, marquée par des sociolectes (ce qu’il y a de commun dans les lectures individuelles du monde), à la forme plus libre d’un homme mieux dégagé des structures mentales collec-tives. Ce qui n’alla pas sans tension. De même, on peut aussi comparer les deux calepins du fl âneur existentiel, celui de 1961 avec l’autre de 1978. Le même auteur s’y trouve, de l’un à l’autre, mais il va vers l’autonomisa-tion, de la morale à la politique, de Christ à Mao (toutes distances gardées), du butinage à la mutinerie au sens où Gaston Miron parle de l’insubordination. Devenir sujet est toute une aventure. Comme disait

encore Baillargeon, on perd sa vie à se contrarier, alors que le courage est souvent de faire à sa tête.

Il y a, dans Le calepin d’un fl âneur, l’œil averti, l’œil avisé, l’œil ouvert, l’œil rêveur, l’œil-de-bœuf, l’œil-de-chat... Il s’y trouve sagesse, vision poétique du monde, érémitisme sans hermétisme, haute paysannerie de la vie traditionnelle québécoise, aptitude à sonder le cœur humain, humour et philosophie ; mystique aussi : « Quand il tombe, l’arbre fait deux trous. Celui dans le ciel est le plus grand. »

Un livre dense, qu’on peut lire de bout en bout, ou mieux encore, de tige en voltige, dans l’ordre du hasard, au gré de la numérologie ou de la fantaisie. À la seule condition de fl âner... Un vice toujours puni chez les riches, les importants et les insignifi ants. Car le sens est toujours ennemi de toutes les dictatures, surtout celle de la vitesse. Alors... bonne et longue lecture avec en queue vos propres maximes : « Un étranger m’a dit que mon voisin avait la plus belle voix du monde. Quand donc découvrirai-je les choses par moi-même ? »

André Gaulin

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Un petit et un grand. Deux hommes qui allaient à pied. D’abord le petit, voilà comment il était.

Un gros gilet de laine noire sur ses petites épaules. Un grand sac de toile blanche par-dessus. Sur sa tête grise, une petite casquette de marin. Et ses cheveux dépassaient dessous.

Il suivait le poète avec son sac. Le poète marchait le premier et disait : « Prends », et le petit vieux prenait la pensée ou l’image que lui avait montrée le poète et la fourrait dans le sac.

À la poste, ils entraient tous les deux, à la chaleur, pour faire le compte de ce qu’ils avaient ramassé et remplir leurs commandes.

Le poète fouillait dans le sac avec son grand crayon et disait : « Celle-là, on va l’envoyer à mon oncle qui est dans les aff aires et qui l’attend, celle-ci à l’amoureuse qui se meurt à l’hôpital, celle-là au cultivateur qu’on a chassé et la plus jolie au fi ls de X qui est en prison. » Parfois, ils faisaient de bien mauvaises journées. Rien. Toutes les images étaient gelées ou mortes ou pourries. Alors, ils rentraient bredouilles. Mais certains soirs, le sac était plein à crever.

Or, deux hommes forts, vêtus de cuir et d’étoff es avec des casquettes de chefs, sont venus à eux et ont dit :

« Finie la vie que vous menez, il faut faire de l’argent comme tout le monde et rentrer dans l’ordre. »

Au petit vieux, on donna un camion et on lui dit « Roule et travaille ». Et on lui arracha son sac.

Le poète, on le mit dans un bureau du ministère, derrière des fi ches et on lui dit : « Rends service, remplis les fi ches et gagne ton pain. »

Ce n’était pas un bon calcul.Ne recevant plus d’idées neuves, d’images ou de

pensées (à part quelques rognures usées, des redites fades et contrôlées), l’amoureuse est morte, le cultiva-teur chassé est mort, le fi ls en prison est mort, l’oncle dans les aff aires est mort, le petit vieux s’est jeté en bas d’un précipice avec le camion du gouvernement. Le poète remplit des fi ches dans le bureau du ministère et les deux brutes sillonnent les routes, revolver au poing, surveillant ceux qui pensent ou qui fl ânent.

C’est un pays muet, aux villes tristes, où le monde claque des dents de froid et de peur et fait semblant d’être heureux.

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Rentré dans son pays : heureux jusqu’au cou, comme quand on a de la laine jusqu’au cou par temps froid.

Dimanche après-midi de juillet. Au milieu de l’Atlan-tique, cinq dauphins en promenade.

Après leur bain de soleil sur le mur, les deux mouches replacent leurs habits et chiff ons et jupons, enfi lent leurs bas de soie en vitesse, se frottent les mains, se donnent un coup de peigne et s’en vont chacune de leur côté, lui à ses aff aires, elle à ses emplettes.

Le camion découvert, plein de chants et d’enfants, qui va à la promenade dans le petit chemin du crépuscule. Je pense à l’aîné qu’on a laissé à la maison pour le punir.

Les jolies femmes aiment à se faire passer pour des monstres. Hélas, souvent elles ne sont pas si monstres que cela et bientôt elles ne sont plus jolies.

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Pour obtenir un champ de blé on met le grain en terre, c’est assez facile. Mais pour obtenir des épis qui auront la tête légèrement penchée, il faut couler du vent sur chaque brin. C’est plus diffi cile.

J’étais assis sur un banc de la rue, quand un écolier est venu me demander quoi faire avec l’oiseau qu’il tenait dans sa main.

— Mets-le dans l’herbe.Il le fi t.— Je l’ai enlevé, dit-il, à des enfants qui s’amusaient

à lui faire du mal.Il partit content. Mais la provenance des deux

petites plumes dans la pince de sa casquette restera pour moi un mystère.

Grand panier de paille fi celé au dos, passent les livreurs de marchandise. À propos de paniers, mon voisin en fabrique. Je vais souvent le regarder travailler. Il en fait de ronds avec poignées pour les blanchisseuses, de durs et de plats pour porter les fl eurs, de délicats comme une robe pour mettre autour des bouteilles et de tout petits pour les enfants. Il rêve d’en faire un qui aurait la forme d’une valise pour un monsieur riche qui irait à Paris.

Elle a de la mémoire, de l’intelligence, des charmes, du sentiment. Que lui manque-t-il ? Du talent.

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Il est bête, cruel, ironique, paresseux et lâche. Qu’a-t-il ? Du talent.

Ce qu’il faut de saleté pour faire une fl eur !

Des poches pour les pauvres, parce que les pauvres voyagent chargés.

Un être solitaire qui longe les murs. Café en face et gens dehors : il tourne et change de chemin. Un pas-sant derrière ? Il s’engouff re dans une entrée et le laisse aller devant. La réalité l’eff raie. Il hait les autos, les téléphones, les cinémas et les livres et il marche, il cherche. À un détour, il ralentit devant un tableau qui lui rappelle quelque chose : des communiantes. Il les suit doucement.

Tonnerre : des armoires bourrées de vaisselle que des géants déplacent derrière les nuages.

En Europe, quand on ne s’aime plus, on se sépare et on va quelquefois en enfer.

Au Canada, quand on ne s’aime plus, on s’endure et on va quelquefois en enfer.

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Avoir peur c’est aimer.Donner peur c’est haïr.

D’abord c’était rouge. Maintenant c’est jaune. C’était gonfl é d’eau, maintenant c’est tari. La mort passe dans l’automne et jette tout par terre. Mais la nuit, de grandes danses de feuilles en tourbillons fous dans les champs et les ravins. C’est le vent pour leur faire oublier que demain on les brûlera.

Celui qui est proprement habillé c’est peut-être son seul complet. S’habiller en guenilles est le luxe des riches.

Ne mettez pas dans l’avoine un chien aff amé.

L’eau dans l’huile : étirer une nouvelle.

Un bon signe de printemps : deux petits vieux qui ont posé la veste sur le clos et nettoient la cour avec des râteaux et font un petit feu.

On attend la débâcle aujourd’hui. Passage sur le lac interdit depuis deux jours. Quelques corneilles font la traversée en se moquant à cause des ailes. Quoi, quoi,

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quoi, les hommes et la frousse ! Quand ce sera fi ni, les bœufs rebaisseront la tête dans la crèche.

De son château le vieux roi Bobs’échappa un soir d’octobre.On le chercha dans tous les coins,les quatre coins de son jardin.On le trouva le lendemainsur un clos comme un gamin,distribuant des bouchées de painaux canards du voisin.

Tremper sa plume dans l’aurore en regardant par le carreau de la grange.

Des matins où il semble que toute la terre va nous tomber dessus, que la police va venir nous chercher comme si on avait fait des crimes. Et puis, vers midi, ça va mieux.

La neige qui fond, l’étang dans son petit lit qui boit le soleil, la scie ronde qui chante chez le voisin, la cor-neille qui est revenue, une hache, un tas de bois à bûcher, la moutonne qui a eu ses petits, la semence qu’on sort des greniers, les premiers pissenlits sur les buttes, l’odeur de l’érable... S’il n’y a pas de ces matins-là au paradis, ça va jaser du côté des habitants.

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J’ai écrit son nom sur la prairie avec des fl eurs et j’ai travaillé pendant tant d’années pour lui plaire. Hélas ! ma vie s’en va, elle ne vient pas. Des jasmins, des pen-sées, des fougères, pour lui plaire. Et je suis seul à regarder cela.

Nuit de vent et de colère. Ce matin, épaisseur de givre dans la vitre. On ne voit pas dehors. Je sors. Quatre roseaux dans le marais endormis dans leurs vêtements de bal : colliers, bagues, petits jupons de glace. Où ont-ils passé la nuit ?

Elle lui pardonne tout, excepté d’être reine.

Une petite fi lle sur la route, arrêtée parce qu’elle a peur des chiens. Mes chiens. J’ai failli les tuer, non qu’ils sont méchants, mais ils inspirent la peur à une écolière.

La nature s’arrête de travailler. Pourquoi pas moi ?

L’opticien a rafi stolé le verre gauche de ses lunettes avec du diachylon. Le chirurgien souff re d’un mal qu’il enlève à des inconnus. Et le psychiatre aurait besoin de « défoulement ».

Alfred DesRochersÀ l’ombre de l’Orford

François BarceloNulle part au Texas

Alain GrandboisLes voyages de Marco Polo

Pierre GravelineLes cent plus beaux poèmes québécois

Germaine GuèvremontLe Survenant

Félix LeclercAdagio

AndanteLe hamac dans les voiles

Pieds nus dans l’aube

Didier MéhuGratia Dei

Benoît MelançonLes yeux de Maurice Richard

Émile NelliganPoésies complètes

Félix-Antoine SavardMenaud, maître-draveur

Les rois encombrent quand ils vivent. Les poètes, quand ils meurent.

Beaucoup qui ne sont qu’utiles se croient indispensables.

Je n’attends personne, pourtant si le train s’arrêtait...

On n’a pas de tableaux dans le salon, mais on a la fenêtre.

La poésie aime la jeunesse, mais elle s’attarde davantage chez les vieillards.

Où il y a du sucre, il y a des mouches. Où il y a de l’or, il y a des mains.

Le lierre comme l’ennui enveloppe doucement ce qui ne bouge pas.

Chaque pomme est une fl eur qui a connu l’amour.

Maximes, réf lexions, pensées, saynètes, Le calepin d’un fl âneur est le calepin d’un promeneur attentif au temps qui passe et au spectacle de la vie humaine.

isbn 978-2-7621-3572-5

Félix LeclercLe calepin d’un fl âneur