lct51 def web - fédération régionale des chasseurs d ... · sommaire 03-09 liÈvre le détail...
TRANSCRIPT
Lo CassaïretarnésN° 51 - Trimestriel - novembre 2018 - 1€
DOSSIER p.10 à 13
Face au loup, comment s'organisele monde de la chasse ?
LIÈVRE p.3 à 9
LES PLANS DE CHASSE PAR TERRITOIRE
RÈGLEMENTATION p.16 à 17
LE POINT SUR LA RÉFORME DES ARMES DE CHASSE
SANITAIRE p.18 à 19
PESTE PORCINE AFRICAINE: LA SURVEILLANCE INDISPENSABLE
EN DIRECT DU TERRAIN p.14 à 15
DOURGNE, ÇA BOUGE DANS LE SUD !
Sommaire03-09 LIÈVRELe détail des attributions par territoire pour 2018-2019
10-13 DOSSIERLe loup, un prédateur dont on parle de plus en
plus
14 -15 EN DIRECT DU TERRAINAndré Bonnet, portrait d'un nouvel administrateur
La société de chasse de Dourgne.
16-22 ACTUALITESActualités règlementaires sur les armes Peste porcine africaine: le point sur la situation L'actualité sur le terrain Retour sur la création de la première ACCA du Tarn.
23 SECURITE Le bilan des accidents de chasse 2017-18
Lo Cassaïre Tarnés - Le magazine trimestriel de la fédération départementale des chasseurs du Tarn - Chemin du séminaire du Roc 81012 ALBI Cedex 9 - 05 63 49 19 00 (Fax : 05 63 47 14 78) www.chasse-nature-midipy-rénées.fr - Directeur de la publication: Jean-Claude Pradier - Rédaction: FDC81 et Alexandre Renault - Photo de couverture: CC - Impression: Grapho 12 - ZA Gaillagues - 12200 VILLEFRANCHE DE RGUE - Tirage : 9500 exemplaires - Commission paritaire: 0623 G88164- ISSN: 1951-9109 - Dépôt légal à parution.
Jean-Claude PRADIER Président de la fédération des chasseurs du Tarn
Edito
Une nouveauté dans notre département, la chasse tarnaise doit faire face à des des-tructions et pire à des sabotages. Deux sociétés de chasse en sont les victimes. En forêt de Grésigne, plusieurs postes de tir surélevés (miradors) de la société de
chasse à tir ont été détruits. La société de de chasse de Penne a été victime d’un sabotage de plusieurs de ses postes de tir surélevés. Si dans le premier cas, il s’agit de destruction, dans le deuxième, l’intention de provoquer un accident est manifeste. Un poteau était scié en biseau et sauf examen, le mirador paraissait intact. Et une chute s’est produite, heureusement sans
gravité. Si, dans la chute le coup était parti, où serait allé le projectile ? Il faut souligner l’aspect criminel de ces actes, et le ou les auteurs recherchés et punis. C’est pourquoi, par deux fois, au nom de la Fédération, j’ai déposé plainte auprès de M. le Procureur de la République d’Albi. Les postes de tir concourent à la sécurité à la chasse. Meilleure visibilité, assurance d’un tir fichant et maitrise de la trajectoire de la balle jusqu’au sol ; conformément à ce qui est édicté dans le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique. C’est d’autant plus stupide que de s’attaquer à ces éléments de sécurité. Il est fait état d’agressions verbales. Gardons notre sang-froid, même s’il en coûte. Les réseaux sociaux seraient trop heureux de faire leurs choux gras avec des incidents nous impli-quants. Mais, nous ne devons pas non plus nous couvrir la tête de cendres. On ne peut pas tout supporter. Car, en s’inspirant d’un texte de Saint Augustin, à force de tout supporter, on tolère et puis on accepte. Alors dans la mesure où nous sommes perturbés dans notre acte de chasse, il ne faudra pas hésiter à avoir recours à la loi. L’article R428-12-1 du code de l’environnement, créé par Décret n°2010-603 du 4 juin 2010, précise dans son article 1 « Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de cinquième classe (1500 euros) le fait, par des actes d’obstruction concertés, d’empêcher le déroulement d’un ou plusieurs actes de chasses tel que définis à l’article L 420-3 ». Tout cela ne doit pas nous freiner et pratiquons notre passion. Notre conseil d’administration a enregistré un nouveau membre, André BONNET, qui prend la suite de notre ami Guy MONTAGNE à qui nous adressons nos remerciements pour sa participation efficace au conseil et son dévouement entier à la cause de la chasse. La chasse suscite bien de passions, d’émotions, la bibliographie est vaste sur ce sujet. On y retrouve de la poésie et en regardant l’œuvre de Maurice GENEVOIX, à l’occasion du centenaire de la guerre 14-18, j’ai trouvé ces quelques lignes que je souhaite vous faire partager : "La chasse
n’est rien, si elle n’est d’abord poésie. Poésie de la quête, de la poursuite et de l’aventure, sympathie ins-
tinctive et profonde avec la branche porteuse d’indices, l’herbe foulée, l’humus où s’imprime une empreinte,
avec ce qui se cache, se glisse, se dérobe et s’évade, mais laisse flotter derrière soi une odeur, un duvet, un
flocon que l’épine accroche et qui demeure tiède au soleil, vivants aux souffles passagers." L'année 2019
pointant à l’horizon, je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année et vous présente mes meilleurs
vœux pour l’an qui vient.
2 • Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018
Le Plan de chasse lièvre 2018-2019: les a7ributation détaillés
MA
TRIC
ULE
INTITULE COMMUNE DE RATTACHEMENT
Surf
ace
en
ha
20
17
/20
18
1010100 MEZENS MEZENS 543 30 50 3
1010101 GRAZAC GRAZAC 2209 125 125 59
1010102 BEAUVAIS BEAUVAIS / TESCOU 1170 25 50 11
1010103 SALVAGNAC SALVAGNAC 1800 120 130 59
1010104 LA SAUZIERE ST JEAN LA SAUZIERE ST JEAN 1525 34 100 28
1010105 RABASTENS RABASTENS 3392 230 350 202
1010106 TAURIAC TAURIAC 991 72 72 22
1010107 ROQUEMAURE ROQUEMAURE 1136 38 38 0
1010108 MONTGAILLARD MONTGAILLARD 1142 60 120 37
1010109 LISLE SUR TARN LISLE-SUR-TARN 4235 220 220 56
1010110 ST URCISSE MONTDURAUSSE MONTDURAUSSE 2947 160 160 45
1010111 MONTVALEN MONTVALEN 800 55 55 25
1010114 REAL ROQUEMAURE ROQUEMAURE 634 20 40 17
1010117 ST MARTIN DE LA CESQUIERE SALVAGNAC 510 10 10 2
1010120 LISLE-SUR-TARN 83 2 2 2
1010124 AM. DE LASTOURS LISLE-SUR-TARN 280 12 12 11
1010125 TROUCHE CHRISTIAN GRAZAC 82 4 4 0
1010126 ASSO DE CHASSE DE CAVALADE RABASTENS 196 11 18 12
1010127 STE DE CHASSE DES GAROUS SALVAGNAC 167 4 4 1
1010128 TEISSEDRE XAVIER GRAZAC 110 5 5 0
1010129 MONTGAILLARD 122 4 4 0
TOTAL SECTEUR 101 - SALVAGNAC 1241 1569 592
1020201 CASTELNAU DE MONTMIRAL
CASTELNAU DE MONT-MIRAL 1691 40 40 13
1020202 SAINT JEAN DU CAUSSE
CASTELNAU DE MONT-MIRAL 674 15 15 0
1020203 GPT ST HUBERT LE VERDIER 942 30 30 14
1020205 CASTELNAU DE MONT-MIRAL 72 2 2 2
1020206 LITTRE & SAUZE CASTELNAU DE MONT-MIRAL 441 7 7 0
1020207 PUYCELCI PUYCELCI 1876 30 60 5
1020208 LARROQUE LARROQUE 1257 30 60 1
1020209 LARROQUE 211 4 4 0
1020210 CASTELNAU DE MONT-MIRAL 3530 2 2 0
1020211 PLAISIRS DE LA CHASSE SAINT-BEAUZILE 673 20 20 6
1020212 PUYCELCI LES BARRIERES PUYCELCI 1286 20 20 4
1020213 DIANE COTE GRESIGNE
CASTELNAU DE MONT-MIRAL 738 10 10 0
1020214 PUYCELCI 274 2 2 0
Grand gibier
1020218 CAMPAGNAC ROU-MEGOUSE CAMPAGNAC 171 5 5 5
1020221 CHASSEURS DES CASTELNAU DE MONT-MIRAL 172 4 4 0
1020222 AM. RIEULONG-VERE PUYCELCI 466 8 8 4
1020224 MAZIERES CASTELNAU DE MONT-MIRAL 324 5 5 0
1020225 GIBERT Jean PUYCELCI 74 3 3 3
1020227 CASTELNAU DE MONT-MIRAL 180 4 4 0
1020234 SAINT MARTIN/ VERE CASTELNAU DE MONT-MIRAL 1115 10 40 0
1020236 STE CECILE DU CAYROU
STE CECILE DU CAYROU 326 20 20 0
1020241 SAINT-BEAUZILE 215 5 5 3
1020245 DIANE DE PUYCELSI PUYCELCI 244 3 3 0
1020247 CASTELNAU DE MONT-MIRAL 0 2 2 0
1020248 - LARROQUE 76 2 2 0
TOTAL SECTEUR 102 - GRESIGNE 283 373 60
1030301 ASSO DU CAUSSE DE PENNE PENNE 640 4 4 0
1030303 PENNE PENNE 2655 16 20 5
1030305 ITZAC ITZAC 877 10 15 4
1030306 TONNAC TONNAC 1194 10 10 0
1030308 VAOUR-ROUSSAY-ROLLES VAOUR 1290 20 20 2
1030309 SAINT MICHEL DE VAXSAINT-MICHEL-DE-VAX 527 1 1 0
1030310 AMICALE DE LA CROIX BLANCHE MILHARS 577 9 15 0
1030311 MILHARS MILHARS 1348 20 20 8
1030312 MOUZIEYS - PANENS MOUZIEYS-PANENS 2739 100 100 9
1030314 VINDRAC-LOUBERS VINDRAC-ALAYRAC 1250 50 100 10
1030315 PENNE CAPUCIN PENNE 450 3 10 4
1030320 CORDES CORDES-SUR-CIEL 520 10 10 3
1030322 PENNE DU PECH PENNE 658 4 4 0
1030331 CHENES VERTS PENNE 590 2 2 0
TOTAL SECTEUR 103 - VAOUR 259 331 45
1040401 CESTAYROLS CESTAYROLS 1006 115 115 40
1040402 2355 80 130 48
1040403 NOAILLES NOAILLES 300 50 50 28
1040404 PARISOT DES CALMETTES PARISOT 1141 20 20 5
1040405 CASTANET CASTANET 574 50 50 24
1040406 CAHUZAC SUR VERE CAHUZAC-SUR-VERE 1222 130 130 43
1040407 TECOU 378 10 10 6
1040408 GAILLAC GAILLAC 2020 110 110 30
1040409 GAILLAC MAS GAILLAC 439 20 20 9
1040410 BRENS VACAN BRENS 783 20 28 8
1040411 MONTELS MONTELS 277 50 50 28
Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018 • 3
1040412 ALOS VIEUX ANDILLAC ALOS 1387 35 90 25
1040414 PARISOT PARISOT 1202 20 20 8
1040415 PEYROLE PEYROLE 629 15 15 1
1040416 MONTANS BELLUSIE MONTANS 415 14 24 12
1040417 TECOU TECOU 538 34 34 0
1040420 LOUPIAC LOUPIAC 760 35 35 14
1040423 MONTANS ST MARTIN MONTANS 1079 20 20 11
1040424 GAILLAC HT TAUZIES GAILLAC 462 50 50 33
1040425 TECOU BERGOUGNE TECOU 300 12 12 12
1040427 DIANE DE MONTANS MONTANS 1092 75 160 34
1040429 ST LAURENT DE BOSGROS PEYROLE 314 8 17 3
1040430 PEYROLE 132 2 2 1
1040433 1573 150 150 74
1040434 BROZE BROZE 160 12 12 4
1040435 519 50 50 21
1040436 LABASTIDE DE LEVIS LABASTIDE-DE-LEVIS 672 100 100 55
1040437 LAGRAVE LAGRAVE 233 42 42 5
1040438 RIVIERES RIVIERES 457 25 25 13
1040439 SENOUILLAC SENOUILLAC 913 90 90 19
1040441 GPT CHASSEURS DE ST ANTOINE BRENS 537 22 22 2
1040442 BERNAC BERNAC 473 40 40 11
1040443 PARISOT PLAINES PARISOT 347 6 6 0
1040445 97 8 8 7
1040446 CHASSE PRIVEE DE LA CANDELIE MONTANS 306 20 20 6
1040448 MONTANS 67 4 4 0
TOTAL SECTEUR 104 - GAILLAC 1544 1761 640
2010501 LE RIOLS 621 5 5 0
2010502 SAINT MARTIN LAGUEPIE
SAINT-MARTIN-LA-GUEPIE 716 20 20 2
2010503 LACAMAR LACAPELLE-SEGALAR 1800 10 20 2
2010504 SAINT MARCEL CAMPES
SAINT-MARCEL-CAMPES 1004 45 45 4
2010505 SALLES SALLES 772 17 17 2
2010506 LAPARROUQUIAL LAPARROUQUIAL 847 8 8 1
2010507 LE SEGUR 1498 35 35 5
2010508 SAINT CHRISTOPHE SAINT-CHRISTOPHE 1500 12 20 4
2010511 JOUQUEVIEL JOUQUEVIEL 773 39 39 16
2010512 MIRANDOL BOUR-GNOUNAC
MIRANDOL-BOUR-GNOUNAC 3932 110 110 18
2010513 TREVIEN ST HUBERT TREVIEN 1103 18 18 8
2010514 MONESTIES MONESTIES 1094 30 30 2
2010515 ALMAYRAC ALMAYRAC 1000 30 30 9
2010516 SAINTE GEMME SAINTE-GEMME 1189 60 60 25
2010517 ACCA DE PAMPELONNE PAMPELONNE 2692 40 65 24
2010518 TANUS TANUS 1012 15 15 2
2010519 MONTIRAT LAGARDE VIAUR MONTIRAT 482 5 5 0
2010520 DIANE ST HIPPOLYTE MONESTIES 175 4 4 3
2010523 MONESTIES 740 12 12 3
2010528 TREVIEN ST PIERRE TREVIEN 499 8 20 7
2010530 MONESTIES 172 4 4 0
2010531 ASSOCIATION LOUS SINGLARS SALLES 335 4 4 0
2010534 SAINT-MARCEL-CAMPES 85 2 2 0
2010536 VIGROUX Yoann SAINT-MARCEL-CAMPES 78 3 3 0
2010537 MONTIRAT 3 VALLEES MONTIRAT 1458 30 30 16
2010538 DIANE DU VIAUR TANUS 82 1 1 0
TOTAL SECTEUR 201 - MONESTIES 567 622 153
2020601 VALENCE D’ALBI VALENCE-D’ALBIGEOIS 2020 80 80 0
2020602 SAINT CIRGUE SAINT-CIRGUE 558 5 5 2
2020603 LE DOURN 3412 30 30 6
2020605 VALDERIES VALDERIES 1623 15 30 0
2020606 TREBAS TREBAS 609 8 8 2
2020607 ANDOUQUE ANDOUQUE 1595 20 37 6
2020608 ARTHES ARTHES 480 10 22 5
2020610 CRESPIN CRESPIN 1149 12 12 0
2020611 SAINT GREGOIRE SAINT-GREGOIRE 766 21 21 5
2020612 PADIES PADIES 1502 20 20 0
2020613 SAINT JEAN DE MARCEL
SAINT-JEAN-DE-MAR-CEL 1161 30 30 6
2020615 SAINT JULIEN GAULENE
SAINT-JULIEN-GAULE-NE 1497 30 30 4
2020616 1300 20 20 0
2020617 LEDAS LACAPELLE PINET LEDAS-ET-PENTHIES 1288 30 30 0
2020618 SAUSSENAC SAUSSENAC 1319 50 50 7
2020619 SERENAC SERENAC 1460 20 20 0
2020620 CRESPINET CRESPINET 596 4 4 0
2020621 MOULARES MOULARES 1188 30 30 9
2020625 MONTAURIOL TREBAN MONTAURIOL 677 14 14 2
2020628 CADIX 2013 15 35 2
2020644 DIANE DE MOULARES MOULARES 480 12 12 7
2020646 DIANE DE MOULARES SAINT-JEAN-DE-MAR-CEL 59 1 1 2
2020648 ASSOC ST HUBERT ARTHES-ST GREGOIRE ARTHES 270 3 3 0
2020653 GPT CHASSEURS ST CIRGUE SAINT-CIRGUE 670 8 8 4
2020655GPT DE PROPRIE-TAIRES ASSAC-COUR-RIS
ASSAC 260 2 4 0
TOTAL SECTEUR 202 - VALENCE 490 556 69
2030701 SAINT ANDRE D’ALBAN SAINT-ANDRE 1115 5 10 3
2030703 MASSALS MASSALS 1419 15 15 1
2030704 SAINT JEAN DE JEANNES PAULINET 2309 10 10 2
2030705 TEILLET TEILLET 1231 10 25 3
2030706 SAINT ANTONIN LACALM
SAINT-ANTO-NIN-DE-LACALM 891 5 5 1
2030707 AMBIALET AMBIALET 2623 0 0 2
2030708 CURVALLE CURVALLE 1197 15 15 1
2030709 667 8 20 8
2030710 LE TRAVET 824 6 6 2
2030712 NOTRE DAME D’OUR-TIGUET PAULINET 674 3 10 3
2030714 -BIGEOIS 2198 20 50 6
4 • Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018
Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018 • 5
2030715 -NASSE
-NASSE 1043 8 25 5
2030716 TERRE CLAPIER TERRE-CLAPIER 1210 10 10 1
2030721 ROUMEGOUX ROUMEGOUX 1014 16 16 9
2030722 MARSAL MARSAL 402 13 13 3
2030723 DIANE DE ROQUE-BLANQUE 93 1 1 1
2030728 MASSALS POMMAR-DELLE MASSALS 845 9 9 2
2030730 *BRUYERE ERIC -NASSE 88 1 1 0
2030731 COTEAUX DE LA MINE 225 2 2 2
2030732 CURVALLE 232 4 4 0
2030733 737 4 4 0
2030734 TEILLET 529 4 6 0
2030735 ASSOCIATION LA-CALM ET BONNEVAL AMBIALET 615 0 0 2
2030737 ROUMEGOUX 88 1 1 0
2030739 ASSOCIATION DES 3 MIOLLES 185 2 2 0
2030743 PAULINET AMIS ET CHASSEURS PAULINET 357 2 4 1
2030747 MASSALS LOISIR CHASSE MASSALS 851 8 8 0
2030749RAYSSAC BOUYS SAINT-ANTO-
NIN-DE-LACALM 183 1 1 0
2030750 RAYSSAC BOUYS TEILLET 112 1 1 0
TOTAL SECTEUR 203 - ALBAN 184 274 58
3010801 646 25 25 9
3010802 LIVERS CAZELLES LIVERS-CAZELLES 1127 50 50 11
3010803 LABASTIDE GABAUSSELABASTIDE-GABAUSSE 644 26 26 7
3010804 VIRAC VIRAC 1112 50 50 11
3010805 GARRIC LE GARRIC 1575 50 60 26
3010806 CAGNAC CAGNAC-LES-MINES 419 16 16 1
3010807 ROSIERES ROSIERES 1021 40 40 16
3010808 LESCURE D’ALBI LESCURE-D’ALBIGEOIS 1115 40 40 0
3010809 VILLENEUVE S/ VERE VILLENEUVE-SUR-VERE 1365 66 66 15
3010810 CAGNAC ST SERNIN CAGNAC-LES-MINES 1084 60 60 19
3010811 CASTELNAU DE LEVIS LA TRONQUE CASTELNAU-DE-LEVIS 917 65 65 22
3010812 BLAYE LES MINES BLAYE-LES-MINES 266 12 30 2
3010814 MAILHOC MAILHOC 1059 90 90 33
3010815 SAINTE CROIX SAINTE-CROIX 792 60 60 21
3010817 TAIX ST HUBERT TAIX 347 14 14 2
3010818 CASTELNAU DE LEVIS CASTELNAU-DE-LEVIS 447 32 32 6
3010819 MILHAVET MILHAVET 323 16 16 0
3010824 PONT GERARD LE GARRIC 52 1 1 2
3010825 VIGROUX Yoann LIVERS-CAZELLES 135 4 4 0
3010827 BRUEL PIERRE CASTELNAU-DE-LEVIS 132 7 7 0
TOTAL SECTEUR 301 - CARMAUX 724 752 203
3020901 MOUZIEYS TEULET MOUZIEYS-TEULET 956 45 45 16
3020902 RONEL RONEL 1132 15 15 7
3020903 LOMBERS LOMBERS 2200 90 90 54
3020904 1225 0 0 2
3020905 CADALEN CADALEN 3530 150 200 88
3020906 SAINT JUERY-CUNAC SAINT-JUERY 612 10 22 5
3020907 LAMILLARIE LAMILLARIE 1173 20 50 10
3020908 DENAT DENAT 1263 40 40 12
3020909 BELLEGARDE BELLEGARDE 900 30 30 12
3020910 LABESSIERE CANDEIL COMMUNALE LABESSIERE-CANDEIL 1191 100 100 41
3020911 1123 16 32 13
3020912 CADALEN MONTPEY-ROUX CADALEN 450 19 40 28
3020913 649 84 84 57
3020917 951 80 110 50
3020918 REALMONT REALMONT 510 20 20 8
3020919 LABOUTARIE-SIEURAC LABOUTARIE 1026 80 80 52
3020920 CUNAC - CAMBON CUNAC 433 12 12 0
3020921 LABASTIDE DENAT PRATVIEL LABASTIDE-DENAT 504 18 18 8
3020922 POULAN POUZOLS POULAN-POUZOLS 1011 70 70 38
3020924 CARLUS CARLUS 878 80 80 31
3020936 AUSSAC AUSSAC 491 54 54 30
3020937 CAMBON D’ALBI PARROT CAMBON 250 5 5 1
3020938 640 40 40 21
3020939 LA DIANE LABASTIDE DENAT LABASTIDE-DENAT 324 8 8 5
3020940 LABESSIERE CANDEIL DU CAUSSE LABESSIERE-CANDEIL 214 14 14 0
3020941 LASGRAISSES LASGRAISSES 1004 90 90 29
3020943 ORBAN ORBAN 326 30 30 13
3020944 PUYGOUZON PUYGOUZON 522 30 30 0
3020945 CHASSE ET NATURE PASSION LOMBERS 622 60 60 45
3020948 ASSOC CALEPPE CASTELMUSQUET LOMBERS 103 5 5 2
3020949 LES OUAILLES DE CHAPAIZE SALIES 259 4 4 1
3020953 LES TROIS PILIERS MARSSAC-SUR-TARN 126 10 10 2
3020954 ALBI PEYRET ALBI 262 16 16 7
3020955 AMICALE DU RUIS-SEAU D’AGROS LABESSIERE-CANDEIL 373 32 32 32
3020956 ACAT - CHASSE CADALEN 84 3 3 0
3020957 CADALEN 136 5 5 5
3020958 219 6 6 0
3020959 MOURRUT ALAIN DENAT 152 4 4 0
3020960 DIANE DU SOULIE CADALEN 51 2 2 0
TOTAL SECTEUR 302 - ALBI 1397 1556 725
3031101 - GIROUSSENS 594 20 20 8
3031102 SAINT GENEST DE CONTEST
SAINT-GENEST-DE-CONTEST 822 60 60 27
3031103 CASTRES CASTRES 905 60 60 26
3031104 CUQ LES VIELMUR CUQ LES VIELMUR 1340 140 140 65
3031105 CASTRES LA PARULLE CASTRES 325 4 4 0
3031106 CASTRES PIOCH DE CASTRES 202 8 8 5
3031107 PUYBEGON COMBAL PUYBEGON 677 25 30 17
3031108 VALDURENQUE VALDURENQUE 580 20 30 1
3031109 PEYREGOUX-VENES VENES 2392 90 90 16
3031110 BUSQUE BUSQUE 710 25 25 16
3031111 DAMIATTE DAMIATTE 1870 20 45 7
3031112 628 0 0 8
3031113 SERVIES SERVIES 1047 30 30 0
3031114 CAUCALIERES CAUCALIERES 285 15 15 2
3031115 MISSECLE MISSECLE 171 14 14 6
3031116 PUYCALVEL PUYCALVEL 662 40 40 13
3031117 CABANES CABANES 767 50 50 12
3031118 DAMIATTE PLATEAUX ST MARTIN DAMIATTE 1162 10 15 5
3031120 MOULAYRES MOULAYRES 580 30 30 9
3031121 GIROUSSENS SPCRG GIROUSSENS 702 25 25 15
3031122 SAINT GAUZENS SAINT-GAUZENS 1212 120 130 48
3031123 MILITAIRE DU CAUSSE CASTRES 785 10 45 6
3031124 LA RENAUDIERE VALDURENQUE 128 4 4 4
3031126 AMICALE DES GAULTHERIES VENES 107 4 5 1
3031127 SAINT JEAN DE VALS SAINT-JEAN-DE-VALS 356 28 28 10
3031128 1108 55 65 31
3031129 CASTRES PEYROUX CASTRES 748 60 60 28
3031131 GIROUSSENS SCCG GIROUSSENS 1758 50 50 24
3031132 GRAULHET GRAULHET 2751 60 90 33
3031133 LAGARRIGUE 234 4 4 0
3031135 BROUSSE BROUSSE 1160 55 55 9
3031136 LABASTIDE ST GEORGES
LABAS-TIDE-SAINT-GEORGES 225 20 25 16
3031137 LABOULBENE LABOULBENE 1830 300 300 141
3031138 CASTRES PUECH AURIOL CASTRES 1022 50 50 24
3031139 GIROUSSENS ST ANATOLE GIROUSSENS 890 40 40 34
3031140 GRAULHET LA DU-RANTIE GRAULHET 435 10 10 10
3031142 CASTRES LA LAUGERIE CASTRES 465 7 15 5
3031143 CASTRES CAMPANS CASTRES 360 48 48 31
3031144 MONTDRAGON MONTDRAGON 1076 60 60 0
3031145 PUYBEGON PUYBEGON 978 35 35 22
3031148 538 25 25 7
3031149 LAUTREC LAUTREC 3109 150 150 89
3031150 CASTRES ST LAURENT CASTRES 630 24 24 9
3031151 AMICALE CHASSEURS D’ARDENNES LAUTREC 803 37 37 20
3031170 BOYO GILBERT LAUTREC 128 7 7 7
3031173 PY JEAN-PIERRE LAUTREC 125 9 9 9
3031174 GRIGOLATO ALBERT LAUTREC 153 10 10 0
3031178 SAINT JULIEN DU PUY SAINT-JULIEN-DU-PUY 1268 50 60 11
3031181 BRAZIS 461 20 20 11
3031183 LA VERNIERE-Ray- CUQ LES VIELMUR 177 15 15 6
3031184 GRAISSAGUEL JACQUES VENES 77 3 3 3
3031185 CARBES CARBES 487 90 90 54
3031188 AMBRES AMBRES 806 70 70 34
3031189 BRIATEXTE BRIATEXTE 598 50 50 6
3031190 705 60 80 36
3031192 JONQUIERES JONQUIERES 1034 250 250 161
3031193 VIELMUR PLAINE BASSE VIELMUR-SUR-AGOUT 167 16 16 9
3031194 VIELMUR SUR AGOUT VIELMUR-SUR-AGOUT 358 45 45 24
3031203 DIANE MISSECLOISE MISSECLE 335 20 20 1
3031206 VIALA BERNARD CUQ LES VIELMUR 59 5 5 6
3031207 BATIGNE Jean-Marc SAINT-JULIEN-DU-PUY 67 3 3 0
3031208ASSOC CHASSEURS DES RIVES DU GANOUBRE
LAUTREC 178 5 5 3
3031209 BARTHE PIERRE PUYBEGON 171 5 5 2
3031210AMICALE DES CHAS-SEURS DE CANTEMERLE
GIROUSSENS 82 4 10 0
3031211 SCI LA TOURRIE PUYBEGON 67 2 2 2
3031212 BRILLI Georges GIROUSSENS 59 3 5 3
3031213 CARBES 197 29 29 34
3031215 AMBRES 121 9 9 6
3031216 MIKLASZEWSKI CASTRES 278 20 20 0
TOTAL SECTEUR 303 - CASTRES 2742 2924 1288
4011302 MURAT SUR VEBRE MURAT-SUR-VEBRE 8115 80 150 25
4011303 NAGES NAGES 4571 50 120 16
4011304 MOULIN MAGE MOULIN-MAGE 1429 120 120 8
4011305 BARRE BARRE 1507 40 60 14
4011314 JOUGLA MURAT-SUR-VEBRE 149 2 2 0
TOTAL SECTEUR 401 - MURAT SUR VEBRE 292 452 63
4021401 LACAUNE 1350 6 6 0
4021402 LACAUNE MONTALET LACAUNE 1167 25 30 2
4021403 LACAUNE ST HUBERT LACAUNE 4417 25 70 9
4021404 LACAUNE ESCANDE LACAUNE 496 6 12 1
4021405 VIANE VIANE 3730 30 30 2
4021406 BERLATS ESPE-RAUSSES BERLATS 2201 10 40 5
4021407 VABRE VABRE 1946 13 20 1
4021408 CASTELNAU DE BRASSAC 6945 15 50 9
4021409 LAMONTELARIE LAMONTELARIE 1668 4 4 0
4021410 321 6 6 2
4021412 CASTELNAU LA PIERRE PLANTEE 321 7 7 1
6 • Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018
Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018 • 7
4021413 461 3 3 1
4021415 326 8 8 0
4021416 CUGNASSE COMBES-PINASSE JALADIEU 2151 20 20 0
4021417 ASSOCIATION DE LA MARESQUE LACAUNE 273 3 3 0
4021418 ESCROUX ESCROUX 1150 8 8 0
4021419 GIJOUNET GIJOUNET 897 17 17 0
4021422 SENAUX SENAUX 358 2 2 0
4021441 DIANE DE LA GLE-VADE VABRE 539 10 10 3
4021442 256 5 5 5
4021443 467 6 6 0
4021445 LAMONTELARIE 95 4 4 4
4021447 CUGNASSE 206 2 2 0
4021448 LACAUNE 0 5 5 0
4021449 *BIAU GUY LAMONTELARIE 99 2 2 0
4021450 LACAUNE 325 6 6 3
TOTAL SECTEUR 402 - LACAUNE 248 376 48
4031501 MONTREDON LABES-SONNIE
MONTREDON-LABES-SONNIE 2271 30 30 6
4031502 LACAZE LACAZE 1240 25 25 0
4031504 RAYSSAC RAYSSAC 839 20 20 0
4031505 RAYSSAC CASTANET RAYSSAC 2258 45 45 0
4031507 MONTREDON ST MARTIN
MONTREDON-LABES-SONNIE 1980 40 40 10
4031509 SAINT PIERRE DE TRIVISY
SAINT-PIERRE-DE-TRIVISY 591 8 8 2
4031510 SAINT PIERRE SENE-GATS
SAINT-PIERRE-DE-TRIVISY 590 2 2 0
4031511 MONT-ROC MONT-ROC 644 17 17 0
4031512 MONTREDON LA- MONTREDON-LABES-SONNIE 360 6 6 0
4031513 MONTREDON LA LAUTARDIE
MONTREDON-LABES-SONNIE 944 5 5 1
4031514 1314 5 5 1
4031515 MASNAU MASSU-GUIES
LE MASNAU-MASSU-GUIES 2259 20 20 2
4031517 1350 8 8 1
4031518 SAINT PIERRE TRIVISY ST HUBERT
SAINT-PIERRE-DE-TRIVISY 609 6 6 0
4031520 SAINT PIERRE LA GRINGARIE
SAINT-PIERRE-DE-TRIVISY 145 1 2 0
4031521 MONTREDON DU MARCASSIN
MONTREDON-LABES-SONNIE 579 10 10 2
4031522 MONTREDON PRO-PRIETAIRES
MONTREDON-LABES-SONNIE 1904 30 30 13
4031524 SAINT-SALVI-DE-CAR-CAVES 116 1 1 0
4031526 SAHUZET LACAZE 950 6 6 0
4031528 GP MASNAU MASSU-GUIES
LE MASNAU-MASSU-GUIES 188 3 6 0
4031530 RAYSSAC BOUYS-DADOU RAYSSAC 320 4 4 0
4031531ASSOCIATION PRO-PRIETAIRES HAUT DADOUNET
SAINT-PIERRE-DE-TRIVISY 292 2 2 0
4031532 MONTREDON DU PLEGADOU
MONTREDON-LABES-SONNIE 390 4 4 0
4031533 DIANE DU BOUSQUET SAINT-PIERRE-DE-TRIVISY 302 2 2 0
4031534 SAINT-PIERRE-DE-TRIVISY 62 3 3 2
4031535 RAYSSAC BOUYS MONT-ROC 73 2 2 0
TOTAL SECTEUR 403 - MONTREDON LABESSONNIE 305 309 40
4041601 LACROUZETTE LACROUZETTE 2748 10 45 2
4041602 BURLATS CAMP SOLEIL BURLATS 770 2 2 0
4041603 SAINT SALVY DE LA BALME
SAINT-SALVY-DE-LA-BALME 2245 15 15 2
4041604 ROQUECOURBE ROQUECOURBE 1188 60 60 15
4041605 NOAILHAC NOAILHAC 1064 6 20 4
4041606 NOAILHAC HAUTE DURENQUE NOAILHAC 305 3 3 0
4041607 BOISSEZON BOISSEZON 250 8 8 1
4041608 BOISSEZON PUECH BOISSEZON 686 4 4 0
4041609 PAYRIN AUGMONTEL PAYRIN-AUGMONTEL 424 10 10 0
4041611 NOAILHAC 352 2 2 1
4041613 CAMBOUNES LA DURENQUEUSE CAMBOUNES 960 12 15 5
4041615 BURLATS 52 2 2 1
4041616 BURLATS LA GLENE BURLATS 732 5 5 0
4041620 ROQUECOURBE L’ESPAPU ROQUECOURBE 266 5 5 0
4041627 MALOUS ET SARMET-GER NOAILHAC 328 4 4 1
4041632 ASSOCIATION DE CHASSE DE BRENAS NOAILHAC 277 5 5 0
4041633 VERGNERES BOISSEZON 135 3 3 0
TOTAL SECTEUR 404 - ROQUECOURBE 156 208 32
4051705 LE RIALET 786 4 4 1
4051708 MAYNADIER Jean 370 4 4 0
4051709 BRASSAC BRASSAC 2224 22 22 3
4051710 GUYOR LE BEZ 2000 10 10 0
4051712MAZAMET MON-
- 110 3 3 0
4051716 ANGLES 415 2 2 1
4051718 ANGLES LA SOUQUE ANGLES 1476 10 10 3
4051719 ANGLES ANGLES 4146 30 55 18
4051720 ROUAIROUX ST ANDRE ROUAIROUX 1106 20 20 3
4051724 ROUAIROUX ROUAIROUX 516 10 10 0
4051725 LABASTIDE ROUAI-ROUX
LABASTIDE-ROUAI-ROUX 1080 15 15 0
4051727 SAINT AMANS VAL-TORET
SAINT-AMANS-VAL-TORET 2559 4 4 2
4051728 MONTS DE L’ARN PONT-DE-LARN 2302 30 70 11
4051730 SAINT-AMANS-VAL-TORET 202 4 4 3
4051734 ROUAIROUX PRIVEE ROUAIROUX 110 2 2 0
4051740 PONT-DE-LARN 127 3 3 3
4051741 ANGLES 77 2 2 0
4051742 SAINT-AMANS-VAL-TORET 143 3 3 2
4051743 ANGLES 70 2 2 0
4051757 ASSOCIATION DES 3 ROCS ANGLES 120 2 2 1
4051759 ASSOCIATION COUR-NIOUNAISE
LABASTIDE-ROUAI-ROUX 253 2 2 0
4051760 LE BEZ 159 2 2 0
4051761 DIANE DE BRAS-SAC-LE BEZ BRASSAC 1015 10 10 3
4051766 ACAT - CHASSE D’ORION
SAINT-AMANS-VAL-TORET 444 2 2 0
4051767 76 2 2 2
4051769 - LABASTIDE-ROUAI-ROUX 0 10 10 0
4051770 LABASTIDE-ROUAI-ROUX 0 4 4 0
TOTAL SECTEUR 405 - ANGLES 214 279 56
mise en place du plan de chasse lièvre au niveau
artemental, grippe aviaire, loup... Quels ont été les grands dossiers
5011801 LACABAREDE LACABAREDE 1263 15 15 1
5011802 MAZAMET 1701 2 2 0
5011803 ALBINE-SAUVETERRE ALBINE 2964 20 20 0
5011804 SAINT AMANTAISE SAINT-AMANS-SOULT 1242 3 3 0
5011805 MAZAMET LE BOUS-QUET MAZAMET 407 2 2 0
5011806 MAZAMET MON-TAGNE NOIRE MAZAMET 2040 12 20 1
5011807 MAZAMET LABRESPY LA MONTAGNOLE MAZAMET 1106 5 5 2
5011812 MAZAMET 139 4 4 3
5011817 MAZAMET MAZAMET 406 5 5 2
5011820 MAZAMET LA CAL-MILHE ST HUBERT MAZAMET 181 3 3 0
5011821 MAZAMET M.R.S. MAZAMET 116 4 4 0
5011823 LA RENAUDIERE MAZAMET 98 2 2 2
5011826 MAZAMET 0 2 2 2
5011827 ROUANET ROGER MAZAMET 169 5 5 0
TOTAL SECTEUR 501 - MAZAMET 84 92 13
5021901 1149 50 50 11
5021902 4096 4 4 0
5021903 LABRUGUIERE LABRUGUIERE 2250 100 100 37
5021904 ESCOUSSENS ESCOUSSENS 622 25 25 9
5021906 LAPRADE ESCOUSSENS 145 5 5 0
5021907 VERDALLE COMMU-NALE VERDALLE 663 25 25 15
5021909 MASSAGUEL MASSAGUEL 741 4 4 4
5021911 1258 20 20 3
5021913 288 2 2 0
5021915 DOURGNE DOURGNE 1550 50 50 20
5021916 -CET SAINT-AMANCET 244 4 4 0
5021917 SAINT AMANCET SAINT-AMANCET 769 28 28 5
5021918 SOREZE 1092 8 8 1
5021919 SOREZE SOREZE 1176 100 100 21
5021923 LES CAMMAZES LES CAMMAZES 342 6 6 0
5021924 DIANE DES CONSULS SOREZE 490 4 4 0
5021935 SOREZE PICOTALENS LA JASSE SOREZE 93 2 2 0
5021943 VERGNERES 145 2 2 1
5021947 - 0 2 2 0
5021948 - 0 6 6 0
5021949 - 0 4 4 0
5021951 - 0 2 2 0
5021952 LAGOUTE YANNICK LABRUGUIERE 54 2 2 0
5021953 PUECH CLAUDE ESCOUSSENS 64 2 2 2
TOTAL SECTEUR 502 - DOURGNE 457 457 129
5032001 VIVIERS LES MON-TAGNES
VIVIERS-LES-MON-TAGNES 1163 70 70 32
5032002 CAMBOUNET S/SOR CAMBOUNET/LE SOR 570 15 25 7
5032003 MONTAGNES MONTAGNES 330 30 30 19
5032004 SOR-AGOUT SEMALENS 460 12 12 0
5032005 SEMALENS SEMALENS 377 30 30 7
5032006 SAINT AVIT SAINT-AVIT 386 24 24 16
5032007 CAHUZAC DE LA VALLEE D’ADOUDAL CAHUZAC 184 18 18 7
5032009 BELLESERRE BELLESERRE 318 40 40 25
5032010 CAHUZAC CAHUZAC 275 32 36 14
5032011 LAGARDIOLLE LAGARDIOLLE 540 95 95 43
5032012 NAVES NAVES 435 25 25 17
5032013 SAIX SAIX 468 10 10 6
5032014 SOUAL SOUAL 354 30 30 16
5032015 MONTAGNES 87 7 7 5
5032016 BARTHES Jérôme LAGARDIOLLE 145 11 11 10
5032017 SOUAL 124 5 5 1
5032018 SEMALENS 81 5 5 0
TOTAL SECTEUR 503 - SOUAL 459 473 225
6012051 PUYLAURENS DIANE DU RAVELIN PUYLAURENS 4391 100 220 55
6012052 GUITALENS GUITALENS 942 40 40 8
6012053 PUYLAURENS LE PRADEL PUYLAURENS 362 11 11 4
6012054 PUYLAURENS TOCSENS PUYLAURENS 350 8 10 0
6012055 LEMPAUT LEMPAUT 1400 130 130 66
6012056 SAINT PAUL CAP DE JOUX
SAINT-PAUL-CAP-DE-JOUX 1531 60 60 0
6012057 LACROISILLE LACROISILLE 512 40 40 35
6012059 PUYLAURENS OR-CIERES EN PINEL
SAINT-SERNIN-LES-LAVAUR 835 90 90 35
6012061 SAINT GERMAIN DES PRES
SAINT-GERMAIN-DES-PRES 1400 50 50 10
6012062 BLAN BLAN 702 95 95 70
6012063 ROUANET LACROISILLE 388 10 10 0
6012064 PUYLAURENS 55 2 2 2
6012065 MOUZENS MOUZENS 460 40 40 8
6012066 AGUTS AGUTS 504 50 50 31
6012068 GARREVAQUES GARREVAQUES 393 100 100 39
6012069 LESCOUT LESCOUT 327 80 80 16
6012070 MONTGEY MONTGEY 693 75 75 63
6012071 PALLEVILLE PALLEVILLE 360 85 85 43
6012072 PECHAUDIER PECHAUDIER 597 70 70 37
6012073 POUDIS POUDIS 401 60 70 34
6012074 PRADES PRADES 370 30 30 3
6012077 PONTIE Jacques PUYLAURENS 127 3 8 2
6012079 TREVISIOL Loïc PUYLAURENS 190 4 4 4
6012080 *TREVISIOL Loïc BERTRE 66 2 2 2
6012081 *TREVISIOL Loïc PECHAUDIER 61 6 6 5
6012082 PALLEVILLE 84 15 15 8
6012083 L’ALBAREDE L’ALBAREDE 152 14 14 3
6012085 BLAN 293 32 32 36
6012086 PUECHOURSY PUECHOURSI 286 50 50 18
8 • Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018
6012087 PUYLAURENS LE PRADES 57 4 4 0
TOTAL SECTEUR 601 - PUYLAURENS 1356 1493 637
6022201 CAMBON LES LAVAUR CAMBON-LES-LAVAUR 1180 93 93 30
6022202 MAGRIN - BERTRE MAGRIN 667 30 30 7
6022203 VEILHES VEILHES 749 45 45 10
6022204 CUQ TOULZA CUQ-TOULZA 985 100 100 19
6022205 ALGANS ALGANS 1100 80 80 37
6022206 VIVIERS LES LAVAUR VIVIERS-LES-LAVAUR 700 50 50 17
6022207 SAINT SULPICE SAINT-SULPICE 1100 40 60 20
6022208 LAVAUR PAULIN LAVAUR 777 50 50 24
6022209 TEYSSODE TEYSSODE 1863 100 100 31
6022210 SAINT AGNAN SAINT-AGNAN 502 35 35 9
6022211 MARZENS MARZENS 760 45 45 18
6022212 LUGAN DIANE DES 3 COLLINES LUGAN 674 25 25 10
6022213 BELCASTEL BELCASTEL 688 40 50 2
6022214 LAVAUR LAVAUR 2233 100 160 70
6022215 SAINT JEAN DE RIVES SAINT-JEAN-DE-RIVES 663 34 34 14
6022216 LACOUGOTTE CADOUL LACOUGOTTE-CADOUL 786 70 70 23
6022217 TEULAT TEULAT 2000 80 100 14
6022218 DIANE DU SOULIE LAVAUR 200 7 7 37
6022219 PRATVIEL PRATVIEL 525 16 16 7
6022220 MASSAC SERAN MASSAC-SERAN 840 30 30 13
6022221 GARRIGUES GARRIGUES 800 32 32 11
6022222 LAVAUR ROQUENAUD LAVAUR 185 21 21 22
6022223 LAVAUR MIRABEL - LAVAL LAVAUR 200 11 11 8
6022224 SAINT LIEUX LES LAVAUR
SAINT-LIEUX-LES-LA-VAUR 766 40 40 31
6022225 CADIX LA VERMON-TAISE CUQ-TOULZA 280 10 10 3
6022227 LUGAN LA CASTA-GNERE LUGAN 175 15 15 15
6022229 ROQUEVIDAL ROQUEVIDAL 393 35 35 21
6022230 VILLENEUVE LES LAVAUR
VILLENEUVE-LES-LA-VAUR 264 35 35 6
6022231 VITERBE VITERBE 398 28 28 7
6022232 MAURENS SCOPONT MAURENS-SCOPONT 607 45 45 20
6022234 LAVAURLE PURGATOIRE LAVAUR 172 14 14 14
6022237 CUQ-TOULZA 118 9 9 8
6022238 BANNIERES 188 7 7 4
6022239 DE CAMBIAIRE Bruno PRATVIEL 105 4 4 4
6022240 EARL DU PLO VILLENEUVE-LES-LA-VAUR 65 9 12 6
6022241 ALGANS 54 4 6 3
6022242 SAINT-SULPICE 268 8 8 3
6022243 SAINT-LIEUX-LES-LA-VAUR 95 5 5 0
6022244 GARRIGUES 115 4 4 3
6022246 LAVAUR LE PURGA- ROQUEVIDAL 56 4 4 0
6022247 TREVISIOL Loïc CUQ-TOULZA 95 8 8 0
6022248 DIANE DU SOULIE ALGANS 83 5 5 0
6022249 DIANE DU SOULIE MARZENS 144 7 7 0
6022250 DIANE DU SOULIE ROQUEVIDAL 82 7 7 0
TOTAL SECTEUR 602 - LAVAUR 1437 1552 601
TOTAL DEPARTEMENT DU TARN 14439 16409 5677
Plan de chasse lièvre : Rappel des règles en vigueur !
- Attribution et réalisation : chaque territoire de chasse
peut demander un plan de chasse lièvre. Cependant,
seuls les territoires qui justifient d’au moins 50 ha d’un
seul tenant seront attributaires. Une fois l’attribution vali-
dée sur au moins 50 ha d’un seul tenant, toutes les autres
parcelles de la commune pour lesquelles ce territoire dis-
pose du droit de chasse, peuvent également permettre
de prélever un lièvre attribué (y compris les parcelles
contiguës à celles-ci, située sur une commune limitrophe).
Le ratio d’attribution utilisé pour fixer le nombre de lièvre
à prélever, est celui du territoire de chasse le plus grand
de la commune de référence (si un territoire s’étend sur
plusieurs communes, il est rattaché à la commune sur la-
quelle il a le plus de territoire déclaré).
- Bracelets : une fois le lièvre prélevé, le bracelet doit
être apposé à une patte, avant de déplacer l’animal. Il
faut informer le responsable du territoire dans les plus
brefs délais, afin qu’il comptabilise les prélèvements sur
la société de chasse. Lui-même (le responsable du ter-
ritoire) déclare les prélèvements directement sur le site
extranet de la Fédération, accessible seulement aux res-
ponsables de territoire. Les bracelets non utilisés doivent
être retournés aux responsables de territoires qui doit les
conserver, en cas de contrôle, jusqu’au 30 septembre de
l’année d’après.
Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018 • 9
Mammifère, le loup gris (Canis
lupus) appartient à la famille
des canidés comme le chien ou le re-
nard. L’espèce a recolonisé la France
depuis le début des années 1990, à
partir de la population italienne. Elle
est maintenant présente dans plus
de 35 départements du Sud-Est de la
France, du Massif central et des Py-
rénées mais aussi dans le massif vos-
gien et en Lorraine. Retour naturel
ou non, la polémique demeure mais
nous ne l'alimenterons pas !
Identification
Les loups présents en France ont un
pelage à dominante beige-gris, avec
un liséré noir sur les pattes anté-
rieures. Ils présentent un masque fa-
cial clair. Le dos montre des nuances
plus foncées que la partie inférieure
du corps (notamment en hiver).
En Europe du Sud, le poids d’un mâle
adulte varie de 20 à 40 kilos, celui
d’une femelle adulte de 18 à 30 kilos.
Sa taille est de 60 à 70 centimètres
(cm) au garrot pour une longueur de
110 à 150 cm. L’avant-train du loup
est plus puissant que celui du chien
à taille globale similaire. Sa tête est
plus large et les oreilles sont pro-
portionnellement plus petites, plus
écartées et de forme générale plu-
tôt arrondie. Les yeux, obliques avec
l’iris jaune sont constitués d’un tissu
particulier (tapetum lucidum) qui lui
permet de voir dans des conditions
d’éclairement très faibles. La queue
mesure de 30 à 45 cm avec le bout
noir.
Habitat
Le loup présente la particularité
de s’adapter à des milieux très va-
riés: plaine, steppes, savanes, mon-
tagnes… Il a besoin d’espaces im-
portants afin de trouver des proies
en quantité et en diversité suffisante
tout au long de l’année. Il a égale-
ment besoin de tranquillité, indis-
pensable pour le repos et la repro-
duction en tanière.
Reproduction
La maturité sexuelle est atteinte à
DOSSIER
Le loup, ce prédateur dont on parle de plus en plus
Depuis le retour naturel du loup, en 1992, sur le territoire national, le suivi bio-logique permet de caractériser la progression de la population de loups d’un point de vue géographique et démographique. Il a été localisé dans le Tarn.
La fiche d'identité de Canis Lupus Mammifère, le loup gris appartient à la famille des canidés comme le chien ou le renard. L’espèce
a recolonisé la France depuis le début des années 1990, à partir de la population italienne. Elle est
maintenant présente dans plus de 35 départements du Sud-Est de la France, du Massif central et des
Pyrénées mais aussi dans le massif vosgien et en Lorraine.© C.HOMMEL PE
10 • Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018
Dossier loup
l’âge de deux ans, mais seul le couple
dominant, dit couple alpha, se repro-
duit. Le rut a lieu en février-mars et
les naissances en avril-mai. Après une
gestation de 63 jours, la louve met
au monde cinq jeunes en moyenne,
dans un abri naturel : terrier récu-
péré, abri sous roche, buisson épais
ou souche renversée. À la naissance
les jeunes sont aveugles et sourds et
pèsent environ 500 grammes. Ils sont
sevrés vers deux mois et nourris en-
suite de viande en partie régurgitée
par les adultes.
Ils chassent avec le reste du groupe à
partir de l’automne suivant leur nais-
sance. Ils sont appelés louveteaux
entre zéro et six mois et louvards
entre six et douze mois. Le taux de
mortalité est très élevé chez les lou-
veteaux, de l’ordre de 50 %.
La durée de vie d’un loup en nature
peut atteindre 10 à 15 ans.
Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018 • 11
L'empreinte du loup...
Elle ressemble à une empreinte de grand chien : un coussinet ou pelote centrale en arrière, deux coussinets latéraux et deux antérieurs. Chez l’adulte les dimensions sont de 10 à 12 cm de long et de 8 à 10 cm de large. La trace des gri&es n’apparaît pas toujours et reste liée au substrat ou au type de déplacement. Cette empreinte isolée ne permet pas de di&érencier un chien d’un loup sauf si elle présente des dimensions plus faibles. C’est la trace, c’est-à-dire la succession d’empreintes laissées par le passage de l’animal, qui va
permettre de préciser s’il s’agit d’un loup ou d’un chien. La plupart du temps les loups sont au pas ou au trot. À ces allures, ce qui frappe d’abord chez le loup, c’est l’alignement des empreintes, les pattes avant et arrière se posent pratiquement sur la même ligne. C’est la forme générale de la poitrine, profonde et étroite qui permet au loup de déporter ses pattes vers le centre. Mais mieux encore, lorsque les loups se déplacent en +le indienne, ils posent leurs pattes dans celles de celui qui les devance.
Comment est organisé le suivi des populations en France ?Depuis le retour du loup, en 1992, sur le territoire national, le suivi biologique permet de caractéri-
ser la progression de la population de loups d’un point de vue géographique et démographique..
Ce suivi est établi à partir du
recueil d’indices de présence
de terrain (proies sauvages
ou domestiques, empreintes, obser-
vations visuelles, excréments, hurle-
ment), assuré par le « réseau loup »,
composé d’environ 3 500 correspon-
dants et animé par l’ONCFS.
La pression d’observation réalisée
dans le cadre de ce réseau est orga-
nisée selon deux modalités :
- le suivi « extensif » (collecte des in-
dices de façon opportuniste) afin de
renseigner, notamment, l’évolution
de l’emprise géographique de l’es-
pèce. Il permet aussi de caractériser,
par exemple, les effectifs minimum
au sein des groupes sédentarisés
d’animaux ;
- le suivi « intensif » (pistage systé-
matique hivernal et hurlement pro-
voqué estival). Il est organisé grâce
à des protocoles uniquement sur les
territoires où l’espèce est sédentari-
sée.
Ces indices sont ensuite exploi-
tés selon une démarche standardi-
sée d’analyse de la convergence de
leurs caractéristiques techniques vers
l’identification de l’espèce. Des indi-
cateurs liés à l’évolution de la popu-
lation de loups en sont ensuite dé-
rivés.
Les conclusions de l’ONCFS sur le
développement de la population de
loups sont communiquées deux fois
par an : au printemps, pour le suivi
hivernal et à l’automne, pour le suivi
estival
Le suivi biologique du loup est indis-
pensable car il appuie l’ensemble des
modalités de la politique publique.
En effet, le cadre général reste celui
de l’aptitude à renseigner les atten-
dus des articles 1 à 16 de la direc-
tive « Habitats Faune Flore » en ma-
tière de caractérisation du statut de
conservation et de la possibilité de
dérogations à la protection stricte de
l’espèce.
Quant au « protocole technique d’in-
tervention » sur la population de
loups est régi par un « arrêté
cadre » interministériel
Présence du loup en France en 2018 (obs.2016-2017)
12 • Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018
Dossier loup
Le protocole technique d'intervention sur la population de loupDes travaux ont été conduits pour envisager l'adaptation des interventions sur la population de
loup en France dans but de privilégier les tirs de défense, en priorisant les tirs de prélèvement, et de
changer la période de validité du plafond, qui en 2018, a été relevé en cours d'année.
Depuis 2016, afin de fixer le
plafond prévoyant le nombre
de loups dont la destruction
est autorisée sur le territoire natio-
nal, une approche adaptative est
utilisée. Pour 2017-2018, l’ «arrêté
plafond» fixait le nombre maximal
de prélèvement à 40 spécimens (une
interdiction des tirs de prélèvement
est effective à partir de la destruction
de 32 spécimens). Ce plafond fixé à
51 loups en 2018, a d'ailleurs été dé-
passé le 27 novembre, après avoir été
rehaussé de 43 à 51 en octobre.
De nombreux acteurs sont mobilisés
pour les différentes opérations de
tirs:
- la brigade loup ;
- les lieutenants de louveterie (fonc-
tionnaires bénévoles) ;
- les chasseurs volontaires peuvent
participer aux tirs de prélèvement
et aux tirs de prélèvement renforcé,
après avoir suivi une formation obli-
gatoire, mise en place par l’ONCFS.
Deux arrêtés interministériels natio-
naux sont établis afin d’encadrer ce
« protocole tech-
nique d’intervention
» sur la population
de loups :
- l’arrêté « cadre
» fixe les condi-
tions et limites ré-
glementaires dans
lesquelles les déro-
gations aux interdic-
tions de destruction
peuvent être déli-
vrées par les préfets
de département ;
- l’arrêté « plafond
» fixe, pour une pé-
riode donnée, le
nombre maximum
de loups dont la des-
truction pourra être
autorisée.
Le protocole technique d’interven-
tion prévoit une gradation dans les
tirs qui peuvent être autorisés en
fonction de la pression de prédation
exercée (importance et récurrence
des attaques) sur le territoire du
demandeur de la dérogation : tir d’ef-
farouchement, tir de défense simple,
tir de défense renforcée, tir de prélè-
vement simple ou tir de prélèvement
renforcé.
L'effectif de loups en France devrait dépasser les
500 individus cet hiver, «un premier seuil» pour
assurer une viabilité à long terme pour l'espèce
selon l'ONCFS. Près de 72 meutes sont décomptées,
contre 57 l'an passé.
Le suivi du loup est effectué par l’ONCFS mais égale-
ment par l’ensemble des partenaires, ONF, louvetiers,
et bien évidemment la Fédération des chasseurs. C’est
via les techniciens, mais aussi le réseau des sociétés
de chasse que nous pouvons faire remonter toutes les
informations. Depuis 2008, ce sont plus de 56 rensei-
gnements répertoriés qui nous sont remontés (FDC ou
ONCFS). Une fois collectés, le professionnel fait une
fiche de synthèse qui est transmise au réseau loup.
Ce dernier, nous confirme ou nous infirme le fait qu’il
s’agisse d’un loup. Toutes les informations sont relevées,
de la simple visualisation, à la découverte d’un cadavre
frais, en passant par les traces (dans la neige de préfé-
rence). Le technicien se déplace régulièrement sur place
afin d’échanger avec l’observateur et si besoin, faire des
relevés sur le terrain. Lorsque l’on a de la chance, (sou-
vent autour d’un cadavre prédaté), on peut trouver des
croPes ou de l’urine (pour cePe derrière, seulement dans
la neige) qui sont recueillies et envoyées dans un labora-
toire pour analyse génétique.
Dans le Tarn
En cas d'observations, contactez la fédération.
Photos prises sur la commune de Murat sur Vèbre à l'aide d'appareils pho-
tos placés par la fédération départementale des chasseurs du Tarn. Nouvelle
preuve de la présence du loup dans le Tarn.
La première prédation officielle-
ment attribuée au loup pour le
Tarn, remonte à 2013. Il s’agit
de l’attaque d’un chevreuil aux en-
virons de Brassac. S’agissait-il d’un
loup de passage ? Nous n’en savons
pas plus. Un autre série d’observa-
tions a eu lieu entre 2008 et 2009,
aux environs de Mazamet, Albine,
Saint Amans Soult ou encore Labas-
tide-Rouairoux. Mais à l’époque, le
réseau d’observateur n’était pas en
place, et nous n’avions pas été for-
més au recueil des indices. L’ONCFS
avait pu faire une analyse de poils et
avait identifié qu’il appartenait à un
coyote... C’est donc en 2013, suite à
ces découvertes et aux remontées
des années suivantes, que nous avons
insisté, la Fédération et la Chambre
d’agriculture, auprès de l’administra-
tion pour que la cellule de veille soit
créée. C’était en effet la condition
sine qua none de la mise en place
d’une formation des observateurs.
C’est en juin 2016, que la formation
a eu lieu, à la Fédération, regroupant
les techniciens et des administrateurs
de la FDC, des agents ONF, et des
louvetiers. Jusqu’à l’été 2018, ce sont
plus d’une dizaine d’observations (vi-
suelles, prédations ou traces), qui ont
été validées comme étant d’origine
lupine.
C’est cet été, à l’occasion d’une pré-
dation sur brebis, que les choses
se sont accélérées. En effet, un éle-
veur de Murat, a vu une dizaine de
ses brebis se faire prédater par le
loup sur une commune limitrophe
de Murat, dans l’Hérault. L’Etat a de
suite mis en œuvre des crédits d’ur-
gence afin de fournir du matériel de
protection à l’éleveur (22 000 euros).
En France, l’Etat consacre plus de 24
millions d’euros à la prévention pour
limiter les dommages du loup.
Quelle est le rôle de
la "cellule loup" ?
La cellule de veille permet de parta-
ger régulièrement et dès que néces-
saire les informations sur le loup, et
définir un protocole de surveillance
et d’intervention adapté au dépar-
tement, dans le cadre du disposi-
tif national. Elle intègre les parties
prenantes : Préfet, services de l'Etat
(DDT, ONCFS), fédération des chas-
seurs et profession agricole.
En effet, en cas de dégâts sur des
troupeaux, des indemnisations
peuvent être mises en place et des
zones de protection délimitées. Une
demande en ce sens a été fait par la
profession agricole
Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018 • 13
Quelle est la situation dans le Tarn ?
Dossier loup
Depuis le retour naturel du loup, en 1992, sur le territoire national, le suivi biologique permet de
caractériser la progression de la population de loups d’un point de vue géographique et démogra-
phique.
La position des éleveurs
La profession agricole a travaillé avec la DDT sur la « zone di/cilement protégeable » ou ZDP. Pour les éleveurs, il est impératif d’empêcher la colonisation du Tarn par le loup. La reconnaissance d’une zone di/cilement
protégeable pourrait les aider dans ce combat. En e&et, les procédures de tirs en ZDP ne sont pas soumises à la mise en place de mesures de protection préalable. "C’est via ce levier que nous pouvons
réussir à maintenir le loup hors de
notre département" précise Philippe Jougla, le président de la FDSEA.
14 • Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018
En direct du terrain
Président de la diane du Ravelin à Puylaurens, André Bonnet entre au conseil d'administra-tion de la fédération des chasseurs du Tarn. Il nous parle de sa passion pour la chasse, de son parcours... Et de la vision qu'il a de son rôle d'admi-nistrateur départemen-tal.
La diane du Ravelin La diane du Ravelin est née en 1941 et compte autour de 150 adhérents sur un ter-
ritoire d'un peu moins de 7000 hectares. Petits et grands gibiers y sont chassés. Une
particularité relevée par son président : "nous avions un plan de gestion du lièvre
depuis une vingtaine d'année. Nous étions en quelque sorte précurseurs sur cet outil
de gestion qui est aujourd'hui départemental. Depuis plusieurs années, la société de
chasse participe à l'opération "Un dimanche à la chasse" comme ce fut le cas encore
cette année. " Il est important à nos yeux de communiquer sur la chasse auprès du
grand public. Nous organisons d'autres manifestations comme le brevet de chasse
sur lièvre ou des actions sur le petit gibier pour montrer les di&érents types de
chasse. Une société de chasse, avec la fédération, a aussi cette mission."
André Bonnet a commencé la
chasse à 16 ans. "J'étais dans
une famille de non-chasseur.
J'ai découvert cette passion avec Gil-
bert Feydou qui était président de la
société de chasse de Puylaurens et
administrateur à la fédération dépar-
temental. Il m'a transmis le virus de la
chasse." A 20 ans, André Bonnet de-
vient secrétaire de la diane du Rave-
lin à la demande de Gilbert Feydou.
Une mission qu'il occupera pendant
20 ans. Il accèdera à la présidence de
la société, qu'il occupe depuis 10 ans.
Côté chasse, André Bonnet est adepte
de la chasse du petit gibier au chien
d'arrêt, avec des épagneuls bretons.
Au niveau départemental, le pré-
sident de la diane du Ravelin a déjà
été administrateur par le passé,
pendant un mandat. "C'est encore
Gilbert Feydou qui m'a mis le pied
à l'étrier. Il était atteint par la limite
d'âge et il m'a poussé à intégrer le
conseil d'administration. Aujourd'hui,
il remplace Guy Montagné, de la so-
ciété de chasse de Dourgne (lire page
suivante).
"Faire remonter les questions
du terrain"
André Bonnet voit plusieurs missions
au poste d'administrateur. "Je me
considère comme un représentant
des chasseurs du terrain et des socié-
tés de chasse locales. L'administra-
teur doit faire remonter les questions
du terrain et également à l'inverse
diffuser l'information sur le terrain. "
L'autre mission est, pour lui, de repré-
senter son territoire de chasse et ses
problématiques ou ses projets.
André Bonnet : " je suis un représentant des chasseurs du terrain et des sociétés de chasse"
Suivez l'actualité de la Fédération des chasseurs du Tarn
sur Facebook ! @fdc81
André Bonnet, au rendez-vous de chasse de la Diane du Ravelin.
Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018 • 15
En direct du terrain
Guy Montagné, qui laisse sa
place au conseil d'admi-
nistration de la fédération,
remplacé par André Bonnet (lire
page précédente) est chasseur sur la
société de chasse de Dourgne. Une
société active dans de nombreux
domaines et notamment les actions
d'aménagements en faveur de la
biodiversité ordinaire et du petit gi-
bier. Le territoire est en effet propice
à la présence du faisan ou des per-
drix. Et pour améliorer les conditions
de présence et de reproduction, la
société participe, avec l'appui de la
fédération sur des projets.
C'est par exemple le cas sur le pla-
teau de la Capelette. Nous vous en
parlions il y a 3 ans dans Lo Cassaïre
mais cette action mérite qu'on y re-
vienne. Comme l'explique Benoit
Andreo, le président de la société de
chasse de Dourgne, "le plateau de
la Capelette est un site propice à
la présence du petit gibier comme
le faisan ou le lièvre." Un projet
d'aménagement porté par la mairie a
été mené sur le site fin 2014. Et en 4
ans, les bénéfices observés sont im-
portants, aussi bien sur la présence
du gibier, sur l'environnement du site
en lui-même mais aussi sur le partage
de l'espace par les différents usa-
gers: randonneurs, chasseurs, spor-
tifs (le site est en effet connu pour
permettre l'envol des parapentes par
exemple) et même éleveurs, puisque
le site est un espace de pâturage.
Coté chasse, la société s'est impli-
quée, avec la fédération départe-
mentale pour installer une dizaine
d'abris, des points d'eau et ouvrir le
milieu dans le cadre de Natura 2000
(subventionnée à 100%). Dès 2015,
les premiers ré-
sultats ont été
observés comme
le souligne Guy
Montagné, par
exemple "la re-
production des
faisans et la
diminution de
l'emprise de
la végétation
grâce au pâtu-
rage des ani-
maux et à l'en-
tretien réalisé sur le site."
La société de chasse de Dourgne est
caractérisée par des paysages très
diversifiés. Au-delà de ce plateau
emblématique qui surplombe le ter-
ritoire de chasse, on peut chasser
également dans la plaine, au pied de
la montagne.
Côté diversité, on y trouve un panel
de gibier très apprécié par les adhé-
rents: aussi bien pour la traque du
grand que pour la chasse du petit.
À Dourgne, au pied de la montagne, l'association de chasse est dynamique !
Jean-Claude Pradier : "Merci Guy ! "
"Après 11 années passées au conseil
d'administration de la Fédération,
Guy a souhaité céder sa place.
Nous le remercions pour son
investissement permanent pour la
chasse. Guy, c'est la force tranquille,
l’administrateur qui s’investit tout
le temps, dans la bonne humeur. Il
ne parle pas souvent mais quand
il s'exprime, il le fait pour que tout
le monde entende! Maintenant,
retraité de la Fédération, les lièvres
Dourgnols ont du souci à se faire."Benoit Andréo, président de la société de Dourgne (à
gauche) aux côtés de Guy Montagné.
La société de chasse est située au pied de la montagne noire, avec une parti-
cularité, celle du plateau de la Capelette.
Le décret d’application de la loi votée en janvier 2018 qui transpose la direc-tive européenne sur les armes votée en 2017 est applicable au 1er août 2018 (Décret n° 2018 -542 du 29 juin 2018 relatif au régime de la fabrication, du commerce, de l'acquisition et de la détention des armes). Voici l’essentiel des dispositions qui concernent les chasseurs.
Actualités
Décret armes : ce que les chasseurs doivent savoir
Les armes sont classées en 4 catégories en fonction
de leur dangerosité. La dangerosité d'une arme à feu
s'apprécie en fonction des critères de répétition du
tir et du nombre de coups tirés. À chaque catégorie cor-
respond un régime administratif d'acquisition et de dé-
tention (interdiction, autorisation, déclaration, ou déten-
tion libre): quatre catégories de A à D. Depuis le 1er août
2018, les armes autorisées à la chasse sont désormais
toutes classées en catégorie C, sauf autorisations viagères
(M13) délivrées avant 1996 pour des fusils ou carabines
qui passent en B.
Le permis de chasser ne permet pas d’acquérir ou déte-
nir une arme de catégorie B, sauf dans le cas où le chas-
seur est détenteur de cette fameuse autorisation viagère
(M13).
Comment se mettre en règle ?
Pour les armes qui passent de la catégorie D1 (enre-
gistrement) à C (déclaration)
À partir d’août 2018, la catégorie D 1 soumise à enregis-
trement, disparait et des armes concernées à savoir les
fusils de chasse à un coup par canon lisse basculent en
catégorie C, soumise à déclaration. Cela ne change stric-
tement rien dans la majorité des situations. Toutefois, des
délais sont accordés pour se mettre en conformité avec
les nouvelles dispositions
• Cas n° 1. Pour les fusils de chasse à un coup par canon
lisse détenus avant 2011, aucune déclaration n’est à faire.
Cela concerne les fusils détenus jusqu’à cette date.
• Cas n° 2. Pour les fusils de chasse à un coup par canon
lisse ayant fait l’objet d’un enregistrement entre 2011 et
le 13 juin 2017, date d’entrée en vigueur de la directive,
le récépissé obtenu vaut déclaration. Le changement de
régime est donc neutre et immédiat et il n’y a rien à faire.
• Cas n° 3. Pour les fusils de chasse à un coup par ca-
non lisse acquis entre le 13 juin 2017, date d’application
de la directive et le 1er aout 2018, date d’application du
décret, devront être déclarées à la préfecture avant le 14
décembre 2019. Les modalités de ces déclarations seront
précisées par le ministère de l’Intérieur dans les semaines
qui viennent pour alléger au maximum les démarches des
détenteurs.
• Cas n° 4. Pour les fusils de chasse à un coup par canon
lisse acquis après le 1er août 2018, nous passons de l’en-
registrement obligatoire à la déclaration obligatoire, ce
qui n’est pas un grand changement.
Le cas de fusils et de carabines à pompe
Ce sont les armes pour lesquelles les choses ne sont pas
encore totalement fixées. Ce qui est sûr :
Les fusils à pompe à canon rayé, chambrés pour les calibre
de chasse, d’une capacité inférieure ou égale à 5 coups (4
coups dans le magasin), dont la longueur totale est supé-
rieure à 80 cm, dont la longueur du canon est supérieure
à 60 cm, et équipés d’une crosse non pliante, sont main-
tenus en catégorie C.
Il en est de même pour les carabines à pompe à canon
rayé (de type Remington 7600, Verney-Caron, Impact LA,
…). Ces armes sont donc autorisées à la chasse.
Les autres armes à réarmement à pompe à canons lisses
ou d’une capacité supérieure à 5 coups ou dont la lon-
gueur totale est inférieure à 80 cm, dont la longueur des
canons inférieure à 60 cm), sont en catégorie B. Il en est
de même pour les carabines à chargeurs amovibles. Pour
toutes les autres, des négociations sont en cours. Nous
vous tiendrons informés des résultats dès que possible.
Conditions d'achat ou de détention d'armes de
la catégorie C (soumise à déclaration)
Pour acheter ou détenir une arme de catégorie C vous
devez respecter plusieurs conditions (âge, absence de
condamnations, état de santé, etc.) et faire une déclara-
tion auprès d'un armurier ou courtier. C’est ce qui consti-
16 • Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018
Régime des réducteurs de sons
Ils ne sont plus des éléments d’armes et leur acquisi-
tion est libre sous réserve de la présentation du permis
de chasser, de la validation et du récépissé de la décla-
ration d’une arme dans le calibre concerné.
tue la grande évolution de la règlementation.
Armes concernées (liste non exhaustive)
• Armes à feu d'épaule à répétition semi-automatique dont
le projectile a un diamètre inférieur à 20 mm équipées de
systèmes d'alimentation inamovibles permettant le tir de 3
munitions au plus sans réapprovisionnement
• Armes à feu à répétition manuelle dont le projectile a un
diamètre inférieur à 20 mm équipées de systèmes d'ali-
mentation permettant le tir de 11 munitions au plus, sans
réapprovisionnement, ainsi que les systèmes d'alimenta-
tion de ces armes
• Armes à feu d'épaule à 1 coup par canon
• Armes à feu d'épaule à répétition manuelle à canon rayé
munies d'un dispositif de rechargement à pompe cham-
bré pour les calibres de chasse, d'une capacité de 5 coups
maximum. Longueur totale supérieure à 80 cm. Longueur
du canon supérieure à 60 cm. Crosse fixe. Les carabines à
canon rayé type Remington 7600 Verney-Caron restent en
catégorie C.
• Éléments de ces armes
• Munitions et éléments de munitions classés en catégorie
C par un arrêté conjoint du ministre de l'intérieur et des
ministres chargés des douanes et de l'industrie.
Si vous trouvez une arme de catégorie C ou si vous en
héritez, et que vous ne souhaitez pas la conserver, vous
devez vous en dessaisir dans un délai de 3 mois.
Un mineur ne peut pas acheter une arme de catégorie
C mais il peut en détenir une s’il est âgé de plus de 16
ans, titulaire du permis de chasser, et s'il y est autorisé par
une personne exerçant l'autorité parentale non inscrite au
FNIADA.
Peut-on encore vendre une arme de particulier
à particulier ?
Cette vente reste possible mais elle doit être réalisée obli-
gatoirement en passant par l’intermédiaire d’un armurier
ou d’un courtier agréé par le Ministère de l’Intérieur La
remise de la main à la main n’est plus autorisée.
L’obligation nouvelle consiste à ce qu’un professionnel
agréé puisse consulter avant chaque transaction, le fichier
des interdits d’armes (FINIADA) dont la consultation est
rendue obligatoire et vérifier que l’acquéreur remplit les
conditions pour acheter l’arme (Validation du permis de
chasser ou licence de tir).
Seules les armes neuves ou d’occasions vendues par un
professionnel (Armurier ou courtier) peuvent faire l’objet
d’une livraison directe au domicile de l’acquéreur.
L’obligation de consulter le fichier FINIADA avant
toute transaction est généralisée.
Déclaration et pièces à fournir
Vous devez transmettre votre dossier à la préfecture de
votre domicile, en principe, via l’armurier ou le courtier qui
a permis la vente, car dans tous les cas, la vente se fait par
leur intermédiaire.
Le dossier comprend les documents suivants :
• Déclaration sur le formulaire cerfa n°12650*03.
• Copie d'une pièce d'identité
• Copie permis de chasser et validation
Un certificat médical est à joindre uniquement si vous ne
disposez pas d’un permis de chasser délivré en France ou à
l'étranger, avec le titre de validation annuel ou temporaire,
ou le titre de validation de l'année précédente.
Que faire en cas de vol ou perte d'une arme ?
Si vous avez perdu ou si on vous a volé une arme, un élé-
ment d'arme ou de munitions des catégories A, B ou C,
vous devez effectuer immédiatement une déclaration au
commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie.
Pour cela, pensez à conserver par ailleurs, les informations
de l’arme (marque, modèle, calibre, numéro de série et ca-
tégorie).
En cas de déménagement
Si vous possédez une arme de catégorie A, B, ou C, en cas
de changement d'adresse, vous devez informer le préfet
du département de votre nouveau domicile.
Rappel : l'arme doit être transportée de manière à ne pas
être immédiatement utilisable, par un dispositif technique
(housse ou mallette) ou en démontant un de ses éléments.
Textes de référence
Code de la sécurité intérieure : articles L311 et suivant et
R-311 et suivants.
Rappel : conservation à domicileVous devez conserver votre arme de chasse et ses élé-
ments d'une des manières suivantes :
• Soit dans un coffre-fort ou une armoire forte, adaptés
• Soit par démontage d'un élément d'arme la rendant im-
médiatement inutilisable, lequel est conservé à part
• Soit par tout autre dispositif empêchant l'enlèvement de
l'arme
Les munitions doivent être conservées séparément dans
des conditions interdisant l'accès libre.
Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018 • 17
18 • Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018
La peste porcine afri-caine (PPA) ou +èvre porcine africaine (FPA) se développe en Europe de l’Est et en Asie. La situation devient préo-cuppante. Focus sur cette maladie.
Actualités
Contre la peste porcine africaine (PPA): surveillance, vigilance et prévention !
La peste porcine africaine est
une maladie réglementée, sans
danger pour l’homme, mais
entrainant des pertes animales im-
portantes. Elle est classée par l’OIE
comme danger sanitaire de catégorie
1 imposant des mesures obligatoires
de déclaration des cas, de surveil-
lance et de lutte. Au vu des enjeux
socio-économiques, pertes directes
en élevage ou indirectes par la fer-
meture des marchés à l’exportation,
un plan national d’intervention d’ur-
gence sanitaire définit les mesures de
prévention, de surveillance et de lutte
vis-à-vis de la PPA.
Depuis juillet, la situation est préoc-
cupante en Europe de l’Est (Rouma-
nie, Pologne, Bulgarie, ...) et en Asie
(Chine). La maladie progresse vite et
a atteint la Belgique avec des cas sur
des sangliers. En Belgique, des pre-
mières mesures de surveillance et de
lutte ont été immédiatement mises
en place le 14 septembre sur un
périmètre de 63 000 hectares (zone
infectée). Elles visent le confinement
du virus et la délimitation réelle du
périmètre infecté. L’interdiction de
l’agrainage de dissuasion et de toute
forme de chasse, ainsi que l’interdic-
tion de circulation en forêt (y compris
les travaux en forêt, loisirs et pro-
menade) ont été mises en place afin
d’éviter une dispersion des sangliers
et du virus. Les agents des cantonne-
ments concernés ont débuté la pro-
cédure de recherche et d’élimination
de carcasses afin de mieux définir le
périmètre infecté et de retirer toute
source de virus (cadavres).
Au niveau des élevages, l’AFSCA
(Agence fédérale pour la sécurité
de la chaîne alimentaire) a intensifié
les mesures de surveillance et a en-
couragé chaque éleveur à prendre
contact avec eux.
Au Luxembourg, aucun cas de PPA
n’a été détecté. Mais une zone de
surveillance a été mise en place le
long des frontières belge et française,
qui prolonge la zone belge et couvre
le Sud-Ouest du pays. Cette zone a
une densité importante de popula-
tion porcine, mais est peu dense en
sangliers. La chasse au grand gibier
reste ouverte dans cette zone. Enfin,
une obligation de confinement des
élevages de porcs plein-air a été ins-
taurée dans la zone de surveillance,
avec une recommandation de confi-
nement des animaux pour le reste du
pays. En France des mesures ont été
mises en place sur la zone frontalière
(départements 08, 54, 55 et 57). Un
arrêté préfectoral prévoit que dans
ces zones tout détenteur de porcin,
y compris d'un porc charcutier, est
tenu de se déclarer. Les mesures de
biosécurité sont renforcées dans les
élevages et pour les chasseurs, et les
lâchers de grands ongulés interdites
y compris dans les parcs et enclos de
chasse. Dans la zone d'observation
renforcée au regard de la zone infec-
tée belge, la chasse des grands on-
gulés est suspendue et la surveillance
des élevages renforcée. Dans le reste
du territoire, la surveillance est ren-
forcée à la fois dans la faune sauvage
et en élevage.
Il n’existe pas de vaccin contre la ma-
ladie. Dans les élevages, la préven-
tion passe par des mesures de biosé-
curité liées aux différents vecteurs de
contaminations. Des recommanda-
tions ont été publiées par le minis-
tère à destination des éleveurs, trans-
porteurs, voyageurs et chasseurs.
Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018 • 19
Actualités
Les vecteurs
- Les animaux vivants (+ semence et
embryons) : il est strictement interdit
de ramener des animaux ou produits
issus des zones contaminés.
- Les sangliers
- Les moyens de transport (respon-
sable de la contamination en Tchéquie
et probablement en Belgique).
- Les hommes : les éleveurs et les
chasseurs peuvent disséminer le virus
en cas de contact avec un animal in-
fecté
- Les produits à base de porc ou de
sanglier non cuit
- Les tiques : ce risque est en cours
d’étude pour le territoire français.
Alpha 100 +TT15
Alpha 100 + T5
Alpha50
Accessoires Chaussures Laforce Altavio
Matériel Agricole, pièces d’usures, huiles, pièces NH etc...
Aliments chiens
Soupe
L’agent de la PPA est un Asfarviridae.
Ce virus cause des affections inap-
parentes chez les suidés sauvages
d’Afrique (population réservoir). Il est
également présent chez les tiques
du genre Ornithodorus (second ré-
servoir). Le virus affecte uniquement
les suidés. Sous nos latitudes, le porc
et le sanglier y sont très sensibles.
Cliniquement, les symptômes sont
communs aux deux pestes (PPA et
peste porcine classique).
Dans les formes suraiguës de la ma-
ladie, la mort intervient très rapide-
ment, avec peu de signes cliniques.
Les symptômes hémorragiques (pur-
pura, hématome auriculaire, sang
dans les fèces,..) sont très importants
dans les formes aigues, ainsi que les
symptômes respiratoires. On note
également de la fièvre élevée (40,5
à 42 °C), de l’anorexie, des vomisse-
ments ou diarrhées, des avortements
chez les truies gestantes.
Dans les formes subaigües et chro-
niques, les symptômes sont plus
diffus : perte de poids et d’appé-
tit, fièvre modérée, avortement et
symptômes respiratoires possibles.
Le taux de mortalité varie de 30 à 70
%. Les lésions sont assez typiques
des pestes, à savoir très hémorra-
giques. On parle de septicémie hé-
morragique.
Le taux de mortalité chez les porcs
domestiques approche des 100%.
Christian Mulato, directeur de la DDCSP du Tarn
"Nous avons organisé des réunions de travail avec les acteurs concernés dans notre département:
Chambre d'agriculture, Maison de l'élevage, Groupement de défense sanitaire (Alma GDS Tarn),
Fédération des chasseurs, groupements de producteurs... L'objectif était de rappeler le rôle de chacun
dans la surveillance et la lutte contre le virus, mais aussi mettre en place un réseau d'informations et
de surveillance.
Pour le monde de la chasse, comme d'habitude, en cas de découverte d'un cadavre de sanglier, il faut
prévenir la fédération des chasseurs. Si une cause de la mort évidente est observée, le risque est exclu.
Si aucune cause de mort apparente n'est décelée, alors des prélèvements pour analyses sont réalisés.
Trois laboratoires en France peuvent réaliser les analyses et les résultats sont connus en quelques
jours.
Dans le Tarn, 3 cas de mort de sangliers ont été signalés dont un début décembre. Mais toutes les
analyses réalisées se sont révélées négatives."
20 • Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018
Actualités
© FDC81
Cela pourrait être le titre d’un mauvais film de série
B et faire sourire, mais la chose est bien réelle et
elle inquiète. Début octobre, et mi-novembre, sur
deux territoires de chasse du département, des
postes de tir sur-élevés ont été la cible d’activistes an-
ti-chasse et anti-spéciste. Certains miradors ont pure-
ment et simplement été réduits en petit bois pour la che-
minée, à grand coup de tronçonneuse, quand d’autres
ont été minutieusement sciés et replacés comme si de
rien. Ils deviennent alors de véritables pièges garantis-
sant, au premier chasseur se postant dessus, une chute
dramatique. Et se fût bien sûr le cas.
En tout, se sont plus de 15 miradors qui ont été ainsi
détériorés ou sabotés. Les sociétés de chasse concernées
et la Fédération ont bien évidemment portées plainte et
alertées les autorités. Nous recommandons à tous les
chasseurs qui seraient victimes de telles agressions, de
ne pas répondre aux provocations et d’avertir la gendar-
merie. Rappelons qu’il existe une infraction d’entrave à la
chasse, qui nous espérons évoluera en délit.
Les anti-spécistes sont des groupuscules qui souhaitent
effacer les différences entre les espèces. Ainsi, pour eux,
un animal doit avoir les mêmes droits (et donc devoirs ?)
que les humains. Ils prônent l’arrêt de la consommation
d’animaux mais aussi et surtout l’arrêt de leur utilisation,
sous quelle forme que ce soit. Cela concerne les ani-
maux de travail, comme les chevaux de débardages, ou
les chiens de troupeaux, tout autant que les animaux de
compagnie, comme le caniche de monsieur ou madame
tout-le-monde.
Les anti-spécistes aEaquent les territoires de chasse… !
Colliers de repérage bientôt autorisés en action de chasse
La chasse a bénéficié ces dernières années de nom-
breuses innovations technologiques. Parmi celles-ci, il
y en a une qui améliore grandement le travail des pi-
queurs, surtout en fin de chasse, au moment de récupérer
l’ensemble de la meute poussant sans retenue, l’animal
chassé, bien au-delà des limites du territoire ou tard dans
la soirée ! Il s’agit bien sûr du collier de repérage. Si leur
utilisation est jusqu’à présent autorisée une fois l’acte de
chasse terminée, un projet de modification de l’arrêté
d’aout 1986 (texte de référence en matière de pratiques
de chasse) prévoit de légaliser leur usage durant l’action
de chasse. La nouvelle rédaction de l’arrêté prévoit d’au-
toriser les colliers de repérage afin" d’assurer leur sécu-
rité (ndlr : les chiens) et de prévenir des collisions lors
de l’action de chasse à tir, sauf prescriptions particulières
contraires dans le schéma départemental de gestion cy-
négétique." Nous attendons la publication de l’arrêté
d’un moment à l’autre ; nous ne manquerons pas de vous
en informer.
Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018 • 21
En décembre 2017, la société de chasse de Murat a
accueilli les xx nouveaux chasseurs pour une jour-
née de chasse mémorable. Se rendre à Murat de-
mande un peu de rigueur, il faut se lever tôt pour arriver
à l’heure pour faire le pied ! Aucun des invités n’a man-
qué le rendez-vous. L’accueil traditionnel (et chaleureux)
a permis de faire connaissance et de remplir les obliga-
tions administratives, autour d’un café bien apprécié. De
retour du pied, les traques sont déterminées et les postes
distribués, non sans avoir rempli les panses des partici-
pants en vue d’une journée de chasse. Le temps est de la
partie, un peu de vent, du froid, mais du soleil. Peu après
avoir été lâchées, les meutes ont rapidement sonorisées
les vallées. Un régal ! Au tableau, deux sangliers et des
nouveaux chasseurs heureux d’avoir pu voir ou tuer une
bête noire. Un sans faute des chasseurs muratais, qui dé-
montrent ainsi leur capacité à gérer l’espèce en conser-
vant la convivialité nécessaire à la chasse. Cette année,
les nouveaux chasseurs seront accueillis par la nouvelle
ACCA du Tarn, à savoir Pampelone.
Régulièrement, nous sollicitons des territoires de chasse pour accueillir telle ou telle manifestation. Et à chaque fois, ils répondent présents. A+n de les remercier et de donner l’envie à d’autres d’être les hôtes d’un jour d’une manifestation fédérale, faisons un tour d’horizons des récents évè-nements.
Actualités
Les nouveaux chasseurs au pays du sanglier !
Les territoires de chasse travaillent au dynamisme de la chasse tarnaise
Des chasseresses choyées !
A Virac, la chasse se conjugue aussi au féminin. Malgré
un temps froid et des flocons de neige, temps de
saison pour un début décembre, se sont 17 chasseresses
venues de tout le département qui ont fait honneur à l’in-
vitation de la société et de la Fédération. Dans une am-
biance de franche camaraderie et une organisation hors
pair, la chasse s’est très bien déroulée. Deux chevrettes
ont été tuées. Bien évidemment, lors du repas (très bon
!), le « film » a été refait plusieurs fois en s’agrémentant
de version en version ! Les chasseurs viracois démontrent
qu’en plus de leurs qualités d’aménageurs des milieux et
gestionnaires des espèces (cf. leur trophée chasse durable
2017) ; ils savent aussi être de très bons organisateurs.
Cette année, les chasseresses seront accueillies par la so-
ciété de chasse de Cagnac/St Sernin
© FDC81
© FDC81
22 • Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018
La première ACCA du Tarn officiellement inaugurée le 14 septembre à Pampelonne
Nous vous en parlions depuis plusieurs mois. La première ACCA tarnaise est né en 2018. Elle a été inaugurée le 14 sep-tembre. Gérard Larcher, président du Sénat, avait transmis un message pour l'occasion.
Actualités
Le symbole était fort. Car c'est
Fernand Verdeille, ancien pré-
sident du conseil général (ex
conseil départemental), ancien re-
présentant au conseil de la Répu-
blique, sénateur, maire de Penne et
de Vaour, qui porta la loi Verdeille,
à l'orgine des ACCA. Les élus et per-
sonnalités présentes ont été una-
nimes pour saluer la création de l'as-
sociation, mais aussi pour rappeler le
rôle des chasseurs.
Philippe Bonnecarrère, sénateur du
Tarn était chargé de lire un mes-
sage du président du Sénat, Gérard
Larcher, à l'occasion de cette soirée
inaugurale. En voici quelques extraits.
"S’il n’avait pas été pro-
phète dans son dépar-
tement jusqu’à ce jour,
la loi Verdeille a été une
loi marquante qui a fa-
çonné nos territoires.
Au total, on compte
plus de 10 000 ACCA
dans notre pays et dans
certaines petites com-
munes rurales, l’ACCA
est la dernière asso-
ciation bien vivante,
facteur de cohésion et
acteur d’une écologie
concrète du quotidien.
Créer une ACCA au-
jourd’hui est particuliè-
rement symbolique. (...)
Par l’expérience que j’ai
eue dans une vie antérieure de
Président de fédération, celle de
3 départements d’Ile de France,
je suis convaincu que la chasse
a toute sa place dans la socié-
té du XXIème siècle (...) Et face
aux critiques de certains dé-
tracteurs, je veux affirmer ici,
en reprenant une
formule de mon
collègue du Loiret
Jean-Noël Cardoux,
président du groupe
d’études chasse et
pêche du Sénat, que
« Pour sauver la pla-
nète, les chasseurs
ne sont pas des en-
nemis, mais des al-
liés. »
Oui les chasseurs
sont des acteurs im-
pliqués dans la pré-
servation de l’envi-
ronnement et de la
biodiversité, car ils
savent qu’ils ont un
capital à préserver. La chasse,
à mes yeux, n’est pas une nos-
talgie dont les braises s’étein-
draient avec le temps. C'est une
identité et un patrimoine vivants
et la création de cette ACCA en
est une parfaite illustration.
Certains rêvent d’une ruralité
aseptisée mise sous cloche pour
satisfaire uniquement les désirs
d’une nature idéalisée. Certains
oublient même que l’agriculture
et la foret sont aussi des acti-
vités économiques qui contri-
buent à la souveraineté et à la
richesse de notre pays.Votre
démarche aujourd’hui est une
démarche de cœur et de raison,
une démarche d’attachement à
la nature et d’écologie raison-
née du quotidien, comme le sou-
haitait Fernand Verdeille. Elle
témoigne que la chasse a un bel
avenir !
© FDC81
"Oui les chas-seurs sont des acteurs impli-qués dans la préservation de l’environ-nement et de la biodiver-sité, car ils savent qu’ils ont un capital à préserver."
Lo Cassaïre Tarnés - N°51 NOVEMBRE 2018 • 23
Sécurité
Le Le nombre total d’accidents
de chasse relevés durant la sai-
son s’élève à 113, en net recul
par rapport à celui de la saison pré-
cédente (143 accidents). Ce chiffre
est historiquement le plus bas jamais
observé depuis la mise en place du
réseau « Sécurité à la chasse » à la fin
des années 1990 et vient confirmer la
tendance baissière observée depuis
près de 20 ans.
115 victimes ont été identifiées dont
17 personnes non chasseurs. A l’ins-
tar du nombre total d’accidents, ce
chiffre est également le plus bas ja-
mais observé depuis près de 20 ans.
Sur les 113 accidents relevés, 13 ac-
cidents mortels restent néanmoins à
déplorer dont 3 concernant des per-
sonnes « non chasseurs », contre 18
la saison précédente (aucune victime
non chasseur).
Les principales causes des ac-
cidents mortels cette année
La très grande majorité des acci-
dents mortels restent liés à un man-
quement aux règles élémentaires de
sécurité et en particulier au non-res-
pect de l’angle de sécurité de 30 °,
à un tir sans identification et à une
mauvaise manipulation de l’arme.
84 %, soit 11 accidents mortels, sont
le résultat d’un tir direct et sur les 2
autres, un est la résultante d’un rico-
chet de chevrotine et l’autre d’un ri-
cochet d’une balle tirée dans l’angle
de sécurité.
Le monde cynégétique (FDC et
ONCFS) reste activement mobili-
sé pour réduire l’accidentologie à
la chasse, notamment au travers
de la formation à l’examen du per-
mis de chasser, de la formation
des chasseurs et de la conduite de
nombreuses opérations de commu-
nication (DVD, posters, articles de
presse…).
Des formation avec la
fédération
Rappelons que la Fédération des
Chasseurs du Tarn propose, une for-
mation sécurité niveau 1 qui est ou-
verte à tous les chasseurs et une autre
(sécurité niveau 2) qui est accessible
aux organisateurs de chasses collec-
tives. N’hésitez pas à vous inscrire.
Le bilan des accidents de chassesurvenus pendant la saison 2017-2018
Le réseau « Sécurité à la chasse » de l’O6ce national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) vient de procé-der à l’analyse détaillée des circonstances des ac-cidents répertoriés entre le 1er juin 2017 et le 31 mai 2018.
© D.GEST
La non identification avant le tir reste la principale cause d'accidents