l'afrique, un enjeu majeur pour engie

L’Afrique,

un enjeu majeur

pour ENGIE

2 - L’Afrique, un enjeu majeur pour ENGIE

De 100 millions d’habitants en 1900, la population de l’Afrique est passée à environ 275 millions dans les années 1950-1960, puis à 640 millions en 1990 et à un milliard en 2014. Selon les projections démographiques, dans les années 2050, les Africains seront entre 2 et 3 milliards puis 4,2 milliards en 2100. Les perspectives de croissance sont également prometteuses. Selon la Banque africaine de développement, le PIB de l’Afrique pourrait passer d’un niveau de référence de 1 700 milliards d’USD en 2010 à plus de 15 000 milliards d’USD en 2060.

Au cours des 10 dernières années, les perspectives économiques africaines se sont considérablement améliorées, même si cette croissance reste encore très déséquilibrée au profit de l’Afrique du Sud du Nigeria et de l’Afrique du nord. Plusieurs facteurs importants se conjuguent pour assurer la pérennité de ce mouvement : la croissance soutenue et rapide de la population active avec l’émergence d’une classe moyenne importante, une augmentation forte des investissements directs étrangers, des ressources naturelles très larges et mieux valorisées, une urbanisation de grande ampleur et une amélioration de la gouvernance et des capacités institutionnelles.

Or cette croissance économique ne pourra être possible qu’avec un effort considérable pour augmenter les moyens de production d’énergie dans un continent où 75 % de la population a un accès insuffisant à l’énergie.

L’Afrique, un enjeu majeur pour ENGIE

ENGIE a la

conviction que

dans les quarante

prochaines

années,

la croissance

mondiale

sera tirée par

la croissance

africaine,

elle-même

alimentée par

une forte poussée

démographique.

L’Afrique, un enjeu majeur pour ENGIE - 3

Pour répondre à ces défis, ENGIE a décidé de créer une Business Unit (BU) entièrement dédiée au continent africain.

La création de cette entité témoigne de l’importance qu’ENGIE entend accorder à l’Afrique et de sa volonté de l’accompagner dans la satisfaction de ses besoins énergétiques. Il s’agit pour ENGIE d’un nouvel horizon de développement après les grands succès enregistrés par le Groupe à l’international en Amérique du Sud, en Asie ou au Moyen-Orient.

La création de cette BU Afrique s’inscrit dans le cadre d’une réorganisation globale du Groupe début 2016, marquée par la création d’une dizaine d’entités géographiques. L’objectif est d’être encore plus proche des clients et de leur apporter les solutions les plus adaptées à leurs besoins, en s’imprégnant des écosystèmes locaux et en privilégiant la dimension du territoire par rapport à celle du métier.

Dans cette logique, la BU Afrique a l’ambition d’ « être africaine ». Cela veut dire recruter du personnel au niveau local, identifier les risques, être capable de créer des réseaux institutionnels et des partenariats avec des entreprises locales, de nouer des relations durables avec les investisseurs et les institutions financières privées et publiques et affirmer notre ancrage local en nouant des contacts avec la société civile et les ONG.


L’ensemble des métiers du groupe doivent être ainsi mobilisés :

• La production d’électricité centralisée en privilégiant systématiquement les énergies renouvelables et le gaz.

• Les infrastructures gazières, notamment le transport, les terminaux de regazéification et le stockage - coordonnées avec l’exploration-production, l’importation de gaz naturel liquéfié et la production d’électricité à partir de gaz.

• L’accompagnement énergétique des collectivités locales, non seulement les grandes mégalopoles raccordées au réseau mais également les territoires ruraux avec le déploiement de solutions « off-grid » (hors réseau) ou « micro-grid » innovantes.

• La commercialisation de gaz, d’électricité et de services d’efficacité énergétique aux entreprises.

• La commercialisation de gaz et d’électricité aux clients résidentiels via les nouvelles possibilités de facturation associées à la téléphonie mobile.

L’Afrique est un continent riche de sa diversité, dans lequel il faudra adapter la stratégie du Groupe à des pays et des espaces régionaux tous très différents, tant du point de vue de leur ressources naturelles que de leur situation politique, économique ou démographique.


ENGIE a l’ambition d’être l’un des principaux leaders de l’énergie en Afrique dans les dix ans qui viennent, avec cinq projets majeurs sur le continent.

Pour soutenir cette ambition, la BU Afrique comptera une centaine de personnes et sera présente sur tout le continent avec quatre bureaux, correspondant eux-mêmes à de vaste régions de déploiement des activités d’ENGIE :• Casablanca (Maroc) pour l’Afrique du nord,• Abidjan (Côte d’Ivoire) pour l’Afrique de l’ouest et centrale,• Nairobi (Kenya) pour l’Afrique de l’est,• Johannesburg (Afrique du Sud) pour le sud du continent.

Créer une carte avec nos bureaux implantation

Nos bureaux d’implantation

ENGIE

BU Afrique

ENGINEERING


Pour réussir son développement en Afrique, ENGIE peut s’appuyer sur des positions centrées sur l’Afrique du Sud et le Maroc, notamment dans la production d’électricité avec une capacité installée de 760 MW dont 395 MW dans l’éolien et le solaire, mais aussi les services à l’énergie, au travers de l’implantation de ses filiales Cofely et Tractebel Engineering.Tractebel Engineering dispose également de bureaux en Algérie, au Maroc, au Nigeria, en Tanzanie et participe à une quarantaine de projets à travers tout le continent.

À ces actifs, s’ajoutent de l’exploration-production de champs gaziers en Algérie et des prospects avancés en Egypte.

Le Groupe est également présent via son fond d’investissement solidaire, ENGIE Rassembleurs d’Énergies, qui investit dans des projets d’accès à l’énergie durable pour les populations précaires.Le fond est présent au Maroc, au Burkina Faso, au Kenya et en Tanzanie.

ENGIE en Afrique

Carte de nos implantations en Afrique du Sud


Avec 52 millions d’habitants, un PIB estimé à 350 Milliards de dollars comptant pour plus de 25 % du PIB de l’Afrique sub-saharienne, l’Afrique du Sud est la 2ème économie d’Afrique derrière le Nigeria.

Sur le plan énergétique, le pays est le plus grand marché de l’électricité en Afrique, avec une capacité électrique installée de plus de 45 GW mais il doit toujours faire face à des problèmes de sous production. 25 % de la population n’a pas accès à l’électricité et le système électrique souffre de sous-capacités, exposant le pays et notamment les industriels aux risques de délestages fréquents.

Dans sa contribution pour la COP21, l’Afrique du Sud a par ailleurs réaffirmé l’engagement pris à Copenhague de réduire ses émissions de CO2 de 34 % en 2020 et 42 % en 2025 par rapport à un scénario « Business as Usual ». Pour atteindre ces objectifs, le pays mise notamment sur l’instauration d’une taxe carbone, la mise en place de limites réglementaires précises pour chaque secteur de l’économie et une modification de son mix énergétique notamment par le développement de l’ensemble des énergies renouvelables et le remplacement des centrales à charbon.

L’Afrique du Sud cherche donc tout à la fois à augmenter sa production d’énergie tout en faisant évoluer son mix énergétique. Pour atteindre ces objectifs. Le gouvernement sud-africain a donc décidé de faire appel à des producteurs indépendants d’électricité pour 30 % de sa production, le reste étant toujours assuré par l’opérateur historique Eskom. Le gouvernement a également lancé un plan sur 20 ans visant une augmentation de 42 % (17 GW) de nouvelles capacités à partir d’énergies renouvelables : le solaire, le vent, le nucléaire, l’hydroélectricité, la biomasse.

Présent en Afrique du Sud depuis 1994 - notamment dans les services à l’énergie - et premier producteur d’électricité indépendant du pays, ENGIE est idéalement placé pour répondre à ce défi.

Le Groupe a l’ambition d’accompagner le gouvernement dans la définition d’un mix énergétique équilibré s’appuyant sur les énergies renouvelables et le gaz.

ENGIE en Afrique du Sud


West Coast One est un parc éolien de 94 MW situé à 130 km au Nord du Cap. Il comporte 47 éoliennes de 2 MW.

Il s’inscrit dans le cadre du programme gouvernemental de développement des ENR par des producteurs indépendants (« the world-class renewable energy IPP procurement program »). 8 GW d’énergie éolienne devraient ainsi être développés dans le cadre de ce programme sur 20 ans.

La construction du parc a démarré mi 2013 et a été mis en service commercial en juin 2015 pour 20 ans, permettant, sur cette période, d’économiser 5,6 millions tonnes de CO2.

Ce projet a été mené par Aurora, une joint venture créée par ENGIE (43%) en partenariat avec l’Investec Bank (34,5%) et Kagiso Tiso Holdings (20%).

2,5 % de l’investissement est reversé dans des projets de développement local (« Local Community Trust » ), selon les règles en vigueur en Afrique du Sud.

Le parc éolien de West Coast One


ENGIE développe également un parc solaire à Kathu dans la province du Cap-du-Nord, à 600 km au sud-ouest de la capitale administrative, Pretoria.

Cette centrale solaire thermique à concentration («Concentrated Solar Power», CSP) de 100 MW utilise la technologie cylindro-parabolique. Elle sera dotée d’un système de stockage à sels fondus qui offre 4 heures et demi d’autonomie, permettant ainsi de limiter le caractère intermittent de l’énergie solaire.

Mené par ENGIE (49 %), le consortium est constitué d’un regroupement d’investisseurs sud-africains, dont SIOC Community Development Trust, Investec Bank, Lereko Metier et Public Investment Corporation. Le consortium a été désigné «preferred bidder» en janvier 2015.

Ce projet s’inscrit également dans le programme gouvernemental en faveur des producteurs indépendants d’électricité d’origine renouvelable (REIPPP). Les candidats retenus «preferred bidder» seront invités à des négociations en vue de la conclusion d’un contrat d’achat (PPA) d’une durée de 20 ans avec Eskom, la société publique de production et de distribution d’électricité en Afrique du Sud. Les travaux de Kathu doivent démarrer début 2016.

Le parc solaire de Kathu


Solairedirect en Afrique du Sud

Solairedirect, filiale à 100 % d’ENGIE spécialisée dans l’énergie solaire, est présente en Afrique du Sud depuis 2009. Solairedirect est aujourd’hui à la tête de deux projets à Aurora et Vredendal, dans la province du Cap-Occidental, avec une capacité installée totale de 21 MW. Ces deux parcs solaires ont fait l’objet de projets territoriaux particulièrement avancés avec les collectivités et partie prenante.

Les peakers : Dedisa et Avon

ENGIE développe également en Afrique du Sud deux projets de centrales thermiques : les “peakers” de Dedisa et d’Avon pour une capacité totale 1 000 MW.Dedisa et Avon sont des nouvelles centrales électriques à turbine à gaz à cycle ouvert d’une capacité de 335 MW et 670 MW situées respectivement dans la province du Cap et dans la province KwaZulu-Natal près de Durban. Elles doivent être mises en service commercial en 2016.

Un contrat d’exploitation et de maintenance a été signé avec Eskom (l’opérateur historique) pour une période de 15 ans.

Les sociétés de projet, propriétaires des centrales – Dedisa Peaking Power (Province orientale du Cap) et Avon Peaking Power (KwaZulu-Natal) – sont chacune détenues à 38 % par ENGIE, 27 % par Legend Power Solutions (Pty) Ltd, 25 % par Mitsui & Co et 10 % par The Peaker Trust.

La centrale de Dedisa est indispensable pour le développement de la zone industrielle de 11 500 hectares à Port Elizabeth notamment pour des secteurs clés tels que la métallurgie et l’aquaculture. Cette centrale est un des plus gros investissements de la zone. Elle a permis la création de 1 500 emplois directs et 1 000 emplois indirects dans une région fortement touchée par le chômage.

Tractebel Engineering en Afrique du Sud

Tractebel Engineering est présent en Afrique du Sud dans ses métiers de l’ingénierie et du conseil, notamment pour les parcs solaires d’Upington (100 MW à, Northern Cape) et Kathu, et pour le parc éolien de West Coast One et la centrale nucléaire de Koeberg.


Programmes sociaux d’ENGIE en Afrique du Sud

ENGIE soutient en Afrique du Sud «Valued Citizens Initiative», une ONG qui organise des programmes de soutien scolaire et social dans les écoles publiques, notamment dans la commune de Saldanha Bay à proximité du parc éolien de West Coast One. L’ONG encourage le développement personnel et l’engagement des citoyens dans la démocratie.

La Fondation ENGIE est également partenaire de Valued Citizens Initiative depuis 2002 dans le cadre de ses actions en faveur de l’éducation de la jeunesse.

De 2002 à 2009, la Fondation a soutenu le programme Values in school, qui mettait en place des ateliers de

sensibilisation aux valeurs constitutionnelles et à la citoyenneté dans les écoles d’Afrique du Sud.

Depuis 2009, la Fondation ENGIE finance le programme Inspire. Ce projet a pour objectif d’aider les jeunes filles à développer leur leadership, s’épanouir et prendre leur vie en main, pour lutter contre l’inégalité entre les sexes et la pauvreté dans les communautés. Pour ce faire l’association organise des camps de « formation » au leadership pour 50 jeunes filles défavorisées et 50 jeunes filles reconnues comme leader dans leur école. Les jeunes filles doivent ensuite monter un projet citoyen dans leur école en impliquant d’autres élèves dans leur démarche. La Fondation ENGIE finance ce programme dans la province du KwaZulu Natal, là où le Groupe est implanté. Il bénéficie chaque année à 100 jeunes filles de 14 à 16 ans directement et à environ 7 000 jeunes indirectement (grâce au rayonnement des Inspire clubs dans les écoles). Au total grâce au soutien d’ENGIE depuis 2009, plus de 600 jeunes filles ont été directement aidées.


Ces lampes permettent d’améliorer le quotidien des enfants qui peuvent ainsi plus facilement étudier le soir. Ces appareils remplacent des lampes à pétrole, plus polluantes et qui provoquent de fréquents accidents domestiques.

ENGIE lance fin novembre 2015 une nouvelle opération Schools, lights & rights

Valued Citizens Initiative fait partie des associations bénéficiaires du projet. À ce titre, elle recevra

une dotation de 17 000 € pour l’établissement d’états civils aux enfants qui en seraient dépourvus

(environ 1 100 états civils) et 1 700 lampes solaires.


IkamvaYouth

Ikamva Lisezandleni Zethu est une ONG spécialisée dans l’accompagnement et l’aide aux jeunes dans le développement de leur carrière.

ENGIE & IkamvaYouth ont notamment développé le programme FunMaths, destinés aux élèves de 14 et 15 ans issus de milieux défavorisés pour les aider dans les matières comme les mathématiques et l’anglais. Cette association regroupe un grand nombre de volontaires : étudiants d’université ou travailleurs, souvent eux-mêmes d’ex-bénéficiaires de ce programme. ENGIE finance la mise en place du programme dans six des dix branches de l’association, bénéficiant à 247 enfants.

Des programmes sociaux ont été mis en place à proximité des endroits où les centrales d’Avon et Dedisa sont situées. Un fonds indépendant a été mis en place par ENGIE pour garantir que les organisations et les communautés noires locales puissent profiter de ces projets. La « Fiducie Peaker » détient une part de 10 % dans les sociétés de projet, elle a été créée pour financer des programmes sociaux et éducatifs. Tous les dividendes de la Fiducie iront à des initiatives de développement socio-économique local pendant au moins 15 ans, pendant toute la durée des accords d’achat d’électricité


Le Maroc, avec un PNB de près de 100 milliards de dollars est aujourd’hui la 5ème économie du continent africain. La croissance de son PNB est attendue à 4,5 % par an sur la période 2012-2016. Présent au Maroc depuis 1980, ENGIE souhaite accompagner la croissance énergétique du pays. Au Maroc, la demande en électricité augmente en moyenne de 6 % par an depuis 1998. Et elle devrait continuer à progresser au cours des 20 prochaines années.

Dans ce contexte favorable, Tarfaya, le parc éolien de 301 MW exploité par ENGIE, marque un tournant décisif dans la stratégie énergétique du Maroc, qui vise un objectif de 42 % de capacités électriques installées fonctionnant à partir de sources renouvelables d’ici 2020. ENGIE prévoit également de mettre en service en 2018, la centrale thermique de Safi d’une capacité de 2X693 MW, première centrale de dernière génération du continent.

Le royaume a également annoncé son intention de développer les infrastructures gazières à travers un vaste plan pour construire un terminal gazier situé à Jorf Lasfar, 4 nouvelles unités à cycle combiné de 600 MW chacune, la modernisation de 2 unités existantes de 150 MW chacune, le développement ultérieur de nouvelles centrales au gaz jusqu’à 6 300 MW, un gazoduc de 400 km pour raccorder le terminal gazier à ces centrales, aux sites industriels et au réseau de transport Gaz Maghreb-Europe (GME).

ENGIE au Maroc


ENGIE exploite le plus grand parc éolien d’Afrique à Tarfaya au Maroc, d’une capacité installée de 301 MW, le parc a été développé dans le cadre d’un partenariat avec la société énergétique marocaine Nareva Holding (50/50 et mis en service fin 2014).

Tarfaya fait l’objet d’un contrat d’achat d’électricité de 20 ans avec l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) du Maroc, sur une base BOOT (Build, Own, Operate and Transfer).

Le parc se situe dans le désert côtier au Sud du Maroc et bénéficie de conditions de vent optimales et d’un taux d’utilisation élevé de 45 %, permettant d’éviter l’émission de 900 000 tonnes de CO2 par an. Ce parc représente environ 40 % de la capacité éolienne totale du Maroc.

Le parc éolien de Tarfaya


La centrale thermique de Safi

Le projet porte sur la construction et l’exploitation d’une centrale à charbon de dernière génération d’une capacité de 2×693 MW.

Un contrat de vente d’électricité générée par cette centrale à été conclu avec l’ONEE (L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable marocain) pour une durée de 30 ans après sa mise en service, prévue en 2018.

Cette centrale vise à répondre à une demande croissante d’électricité dans le pays. Elle sera dotée d’un système d’électrofiltre à étages multiples pour le captage des poussières et des particules fines, d’un équipement de désulfurisation des gaz de combustion à l’eau de mer pour la capture du dioxyde de soufre et d’un système de réchauffage des gaz de combustion pour l’élimination de l’impact visuel.

La centrale est construite par l’équipementier sud-coréen Daewoo Engineering & Construction Co pour un montant de 1,8 milliard de dollars US.

La société qui portera le projet, SAFIEC, est une société anonyme de droit marocain, détenue à 35 % par

ENGIE, 35 % par la société marocaine Nareva Holding S.A, et 30 % par le groupe japonais Mitsui & Co.

Une forte présence dans les services

Au Maroc, ENGIE est présent dans les services avec sa filiale Cofely qui compte près de 200 collaborateurs. Elle a connu un fort développement dans les services multitechniques, l’efficacité énergétique et le facility management ces cinq dernières années.

Société d’ingénierie du Groupe, Tractebel Engineering est également présente au Maroc depuis les années 80, dans le domaine du conseil et du support technique. Elle intervient notamment dans la conception et le suivi de réalisation des centrales électriques thermiques de Mohammedia et de Jorf Lasfar et la réalisation d’études du projet de terminal GNL.

Tractebel Engineering travaille notamment sur des centrales thermiques comme celle de Safi mais aussi les centrales photovoltaïques de Tafilalt et de Ouarzazate qui s’inscrivent dans le cadre du « plan solaire marocain ».


Les gisements de gaz naturel de Touat en Algérie

ENGIE a signé un accord de partage de production avec Sonatrach pour la région de Touat, situé dans le sud-ouest de l’Algérie, près de la ville d’Adrar, dans le désert du Sahara.

La région se trouve à 1 400 km au sud-ouest d’Alger et à 700 km du gigantesque champ de Hassi R’mel qui constitue le cœur du système gazier algérien.

Les partenaires ont créé le Groupement TouatGaz. Une campagne d’exploration et d’appréciation a été mené entre 2002 à 2009, confirmant la présence d’une quantité de gaz naturel suffisante pour planifier le développement du champ.

10 puits ont ainsi été forés. Les réserves prouvées et probables sont de 68,5 milliards de m3 de gaz naturel et 8,5 millions de barils de condensats.

La mise en production est prévue en 2017 pour une période de 27 ans. 4,5 milliards de m3 devraient être produits chaque année.

ENGIE en Algérie et en Egypte


ENGIE en Egypte

En Egypte, la filiale Exploration et Production d’ENGIE est active sur 4 licences, deux licences d’exploration en tant qu’opérateur et deux licences de production. La production égyptienne est minime par rapport à la production totale d’ENGIE.

• West El Burullus, licence d’exploration offshore dans le delta du Nil (ENGIE à 100 %, opérateur)• Wadi Dib & East Wadi Dib, licence d’exploration onshore au sud-est du pays (ENGIE à 100 %, opérateur)• Alam El Shawish West, licence de production onshore, à l’ouest du pays (ENGIE à 25 %, non-opérateur)• Ashrafi, licence de production offshore dans le Golfe de Suez (ENGIE à 50 %, non opérateur)

ENGIE détient par ailleurs une participation de 5 % dans le premier train de l’usine de liquéfaction de gaz naturel d’Idku et dispose d’un contrat d’approvisionnement long terme de 3,7 millions de tonnes par an.


Les enjeux de l’accès à l’énergie

Près de 1,3 milliard de personnes (18 % de la population mondiale) n’ont toujours pas accès à l’électricité et près de 2,7 milliards de personnes (40 % de la population mondiale) n’ont pas accès à des systèmes de cuisson propres et sécurisées. Les Nations Unies ont désigné la période 2014-2024 comme celle de la « Décennie Internationale de l’Energie Durable pour Tous ».

La consommation d’énergie ne va pas diminuer mais augmenter au niveau mondial dans les années à venir. Et cette évolution doit s’accompagner d’une réduction des gaz à effet de serre.

Pour les populations concernées, principalement en Afrique et en Asie du Sud, il ne s’agit pas d’un détail mais d’un élément central qui conditionne tout le reste : l’accès aux soins, à l’éducation, au développement économique…

Dans les pays concernés, une approche pragmatique permettra de trouver des financements et imaginer un mix énergétique tenant compte des situations et des ressources locales. La question ne sera pas traitée de la même manière à proximité d’une grande zone urbaine ou dans des zones rurales dans lesquelles il n’y a pas d’infrastructures énergétiques (OFF GRID).

Les solutions envisagées par les États reposent sur un mix équilibré et durable ; notamment grâce à un recours massif aux énergies faiblement carbonées (gaz et énergies renouvelables en fonction des situation locales : solaire, hydraulique, éolien, biomasse, biogaz…). Pour réussir, cela nécessite bien sûr un partenariat étroit entre les différents acteurs, bailleurs, États, société civile et entreprises dont les entrepreneurs sociaux.

Des solutions existent désormais pour permettre un accès à une énergie à la fois propre, économiquement abordable (notamment grâce à la baisse du coût des technologies ENR), tout en garantissant aux pays une grande sécurité d’approvisionnement.

En considérant que 500 millions de familles n’ont pas accès à l’énergie, le déploiement de telles solutions coûterait donc approximativement 50 milliards de dollars par an pour fournir les équipements. Il faut y ajouter les coûts de distribution ainsi que les coûts d’entretien et de service client afin de garantir la pérennité des systèmes pour leurs utilisateurs. Mais ce n’est pas hors d’atteinte. Et surtout l’énergie serait totalement décarbonée en lien avec les objectifs climatiques et les recommandations de l’ONU.

ENGIE dispose d’un panel d’expériences que nous sommes prêts à mettre en commun dans des partenariats co-construits, équilibrés et respectueux du mandat de chacun. Un rapprochement est également fait avec certaines ONG connues pour leur savoir-faire (GERES, CARE, GRET) dans le but de réfléchir à de nouvelles formes de partenariats ONG – entreprises pour un accès universel et durable aux services de l’énergie. Le Green Climate Fund sera doté de 100 milliards de dollars par an et une partie pourrait être dédiée à la mise en œuvre de l’accès universel à l’énergie.


ENGIE Rassembleurs d’Énergies est le fonds d’investissement solidaire d’ENGIE qui investit dans des projets d’accès à l’énergie durable pour les populations précaires. Ce fonds a pour vocation d’investir dans des projets à finalité sociale, viables économiquement et portés par des entrepreneurs sociaux.

Les projets soutenus par Rassembleurs d’Énergies en Afrique

Proposer un service d’accès à l’électricité aux populations non connectées en installant notamment des foyers de cuisson améliorés ou des solutions individuelles qui privilégient les énergies solaires : tels sont les objectifs des entreprises africaines auxquelles Rassembleurs d’Énergies apporte son aide.

Investissement dans la société Simgas en Tanzanie

Rassembleurs d’Énergies soutient Simgas en Tanzanie qui fournit aux petites exploitations rurales des biodigesteurs modulaires et durables, qui produisent à la fois du gaz destiné à la cuisine et de l’engrais. Ces systèmes permettent de supprimer les émanations toxiques et d’améliorer le rendement des cultures, ce qui se traduit par des revenus supplémentaires. En outre, ils se substituent au bois, soutenant ainsi la lutte contre la déforestation. Les biodigesteurs qui sont produits et distribués par les communautés locales peuvent être installés en quelques heures.

Investissement dans la société EGG-ENERGY

Près de 80 % de la population tanzanienne n’a pas accès à l’électricité. Créée en 2009, EGG-energy propose un service d’accès à l’électricité aux populations non connectées via des solutions solaires individuelles permettant l’éclairage, la recharge de téléphones portables et de petits équipements électriques (radio, télévision, ventilateur, ordinateur). Elle est présente dans la région de Dar Es Salam, le centre et le nord-ouest de la Tanzanie. En 2013, l’entreprise s’est lancée dans la distribution de technologie solaire connectée au «mobile money» via le réseau de téléphonie mobile. EGG-energy gère aujourd’hui la vente, le financement et le service après-vente de ces solutions solaires pour les foyers et les petites entreprises. Rassembleurs d’Énergies a décidé d’accompagner leur changement d’échelle en réinvestissant dans la société à l’occasion de leur second tour de financement.

Investissement dans la société FENIX International

Entreprise innovante, FENIX International distribue des solutions individuelles d’électrification de grande qualité pour les populations off-grid d’Afrique de l’Est (Ouganda puis Kenya, Tanzanie...). Elle distribue ses produits en partenariat avec les opérateurs de téléphonie mobile (MTN, Vodafone et Orange), ce qui lui confère un très fort potentiel de développement. Rassembleurs d’Énergies soutient le développement de FENIX en participant au second tour de financement de l’entreprise.

Don pour l’ONG ICSEE

Depuis 2009, l’ICSEE (International Collaborative for Science, Education, and the Environnent) accompagne des populations Massaï au nord-est de la Tanzanie, afin de les sensibiliser et d’installer des foyers de cuisson améliorés. Ces fourneaux économes en combustible et équipés de cheminées permettent l’évacuation des fumées et sont associées à des systèmes solaires fournissant de l’éclairage et un système de charge pour téléphone portable. Une mission Codegaz, une association des collaborateurs d’ENGIE, a été réalisée en 2013, en partenariat avec la Fondation du Groupe auprès de l’ONG ICSEE.


Don pour la FREEME / PlaNet Finance

Le projet FREEME (promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique au Maroc et en Egypte) vise à encourager le développement des énergies renouvelables dans ces deux pays, par le biais de la microfinance. Ce projet s’articule autour de quatre grands axes : le renforcement des capacités des parties prenantes locales et internationales, l’accompagnement de micro-entrepreneurs pour commercialiser des équipements efficaces, l’élaboration de modèles financiers adaptés et la création d’un fonds «microfinance énergie», et la sensibilisation des populations aux énergies renouvelables. Le projet a bénéficié à 4 800 personnes dans les deux pays et a sensibilisé près de 2 400 micro-entrepreneurs et ménages à faibles revenus.

Don pour la Fondation Energies pour le Monde au Burkina Faso

Depuis 2011, la Fondation Énergies pour le Monde et ENGIE ont créé un partenariat pour mettre en œuvre un programme d’accès à l’électricité dans six localités de la province du Kourittenga, au centre du Burkina Faso. Le programme vise à faciliter l’implication d’un opérateur privé, potentiel investisseur, pour l’installation, l’exploitation et la gestion des équipements solaires.

GDF SUEZ1, place Samuel de Champlain, Faubourg de l’Arche

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