l’afpnb fait une chanceuse!
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Vol. 12 • No 1FÉVRIER 2005Vol. 13 • No 2JUIN 2006
La place des papaspage 2
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Bonne fête des pères!
L’AFPNB FAIT UNECHANCEUSE!
La campagne de recrutement de membres de l’AFPNB a fait une heureuse ce printemps en la personne deLouise Jessome d’Edmunston qui s’est méritée un
ordinateur tout neuf, gracieuseté de Mobiltek PC Services de Dieppe.
Le tirage a eu lieu en avril dans les bureaux del’Association, au 421, avenue Amirault à Dieppe, parmi plusieurs centaines de coupons portant les
noms de nos nouveaux membres. L’ordinateur en jeuétait un modèle portable Gateway MX3044 avec
processeur Intel Celeron M370 d’une valeur de 1 200$.
2 Info-Parents / JUIN 2006
Le rôle des papas
Rencontre avec Stéphane Godin, intervenant communautaire
La relation parent-enfant estcruciale au développement globalde l’enfant : c’est un fait reconnude tous. Dans notre société, lelien entre la mère et l’enfant esttraditionnellement celui auquelon associe la période de crois-sance de l’enfant.
Toutefois, on reconnaît de plusen plus l’importance de la rela-tion entre le père et son enfant,une relation qui se veut différentede celle entre la mère et sonenfant.
Par le projet pilote « papa etmoi, on joue », Stéphane Godinveut habituer les papas à s’a-muser avec leurs jeunes enfantsafin que ceux-ci vivent desexpériences positives qui les mar-queront toute leur vie.
Selon M. Godin, « Depuisplusieurs années, nous assistons àun rajustement des rôles respec-tifs des hommes et des femmesdans notre société, en partie enraison de la place de plus en plusimportante des mères sur lemarché du travail. Il a fallu pro-gressivement s’adapter et onréalise que la participation gran-dissante des mères au marché dutravail entraîne une augmentationde la participation du père auxsoins des enfants dès le bas âge ».
Parallèlement, on constatequ’une présence accrue du pèredurant les premières années de lavie favorise l’émergence de com-portements sociaux souhaitables.C’est en quelque sorte la logiquequi incite de plus en plus de
régimes gouvernementaux à offrirdes congés parentaux aux nou-veaux pères afin qu’ils réalisentpleinement leur engagementpaternel avec leur enfant. Ainsi,le Québec vient de se doter d’unepolitique permettant aux nou-veaux pères de prendre un congéparental allant jusqu’à cinqsemaines.
« La manière dont le papa et lamaman jouent avec leur enfantest différente. La participation dechacun des deux parents permet àl’enfant d’être deux fois plusstimulé. De plus en plus d’é-tudes sont effectuées sur la rela-tion bénéfique entre le père et sonenfant. Peu de données sontdisponibles au Nouveau-Brunswick, mais plusieurs études
sont faites sur le sujet chez nosvoisins du Québec. »
Selon Stéphane Godin, cesétudes révèlent que la périodeentre la grossesse et la 1ère annéeest cruciale au développementd’un enfant. En raison de sonrôle maternel, un lien intense secrée naturellement avec la mèredurant cette période. Il est toutaussi important pour le pèred’avoir une présence aussi tangi-ble que possible pendant la mêmepériode pour favoriser l’attache-ment de l’enfant à son papa. « Sion veut faire une différence enmatière de violence familiale etde développement scolaire, entreautres, il faut impliquer davan-tage le papa. »
Aussi, il n’appartient non seule-ment auxnouveauxpères d’occu-per de plusen plus deplace auprèsde leurenfant, maisla sociétédoit aussicontribuer enapportantquelqueschangementsde façon àfavoriser une
présence masculine. L’influenceféminine en éducation contribue àdiminuer l’influence masculinedans le domaine scolaire. Celarend donc plus difficile pour lepapa d’être accepté par l’enfantcomme participant à sondéveloppement scolaire. Ainsi,en augmentant la proportiond’enseignants de la 1ère à la 8eannée à au moins 30%d’hommes, les enfantsassocieront les études autant avecun homme qu’une femme.
Malgré tout, c’est au papa d’oc-cuper autant de place qu’il luirevient. Comme de l’affirmer M.Godin, « si les papas savaient àquel point ils sont importants audéveloppement de leur enfant, ilsn’hésiteraient pas à s’impliquerdavantage dans leur rôle. C’esten quelque sorte votre garantie desuccès avec votre enfant. »
« Il est important de cultiverl’attachement père-enfant de 0 à3 ans. Il n’y a pas de magie, ilfaut faire à peu près la mêmechose que la mère. Surtout, ilfaut éviter la « déconnexion »,autant affective que physique.Faites-vous confiance, faites-led’une manière qui vous est fidèle,suivez votre instinct. »
Ce sont plusieurs conseilsqu’offre Stéphane Godin auxpapas. Il existe plusieurs autressources de renseignements pourle nouveau père. Internet regorgede sites intéressants sur la rela-tion papa-enfant, on n’a qu’àfaire une recherche sous « papas» ou « jeunes papas ».
Offert à partir du Centre deressources familiales de Kent, leprogramme « Papa et moi, onjoue » donne aux pères des occa-sions de participer à des jeux etdes activités de toutes sortes avecleur enfant. Fiez-vous sur l’espritcréateur de Stéphane Godin pourorganiser toutes sortes d’activitésdes plus intéressantes comme, parexemple, des chasses au trésor etdes courses à obstacles.
Comme il s’agit d’un projet-pilote au Nouveau-Brunswick, ilest à souhaiter que le programmepuisse être repris dans d’autresrégions afin que plus de papassoient sensibilisés à l’importancede leur rôle auprès de leur enfant.
Faire des activités divertissantes avec son papa estimportant pour un enfant. Ici, une chasse au trésor.
Stéphane Godin
3Info-Parents / JUIN 2006
Un printemps mouvementépar Denyse LeBouthillier, présidente, AFPNB
La petite enfance est définitive-ment d’actualité ce printemps avectout le remue-ménage qui a suiviles élections fédérales en janvierdernier et où l’on a vu s’effriterl’espoir d’obtenir un systèmenational de garderies.
On se souvient que les inter-venants de la petite enfance duNouveau-Brunswick avaient dûfaire forte pression sur le gou-vernement provincial de BernardLord pour signer l’accord en vuede mettre en place un systèmenational de garderies. Ce bras defer entre les deux paliers de gou-vernement s’était finalement régléjuste à temps pour le déclenche-ment des dernières élections.
Cette entente se voulait his-torique, un engagement plus quesymbolique d’Ottawa à épaulerconcrètement les parents qui ontbesoin de vaquer à des occupa-tions professionnelles ou autres àl’extérieur du foyer pendant queleurs enfants en bas âge béné-ficieraient de services de garde dequalité dans un milieu sécuritaire.Le plan était de favoriser un cer-tain niveau de qualité et d’accessi-bilité aux installations degarderies.
Bref, ce qui s’est passé c’est queFredericton a signé une ententequ’on savait vouée à être annuléesi M. Harper devenait le nouveaulocataire du 24 Sussex. Le dis-cours de séduction de l’électorat àcoups de déductions fiscales auxparents d’enfants de moins de 6ans a certainement eu son effetbonbon, mais que restera-t-il unefois qu’on sera rendu au bâton dela sucette? Une fois ce montantdépensé, quels effets à plus longterme ces cadeaux auront-ils surles garderies? Probablementaucun.
Il faut féliciter des regroupe-ments comme la Coalition sur lapetite enfance au Nouveau-Brunswick qui continuent dedemander au Premier ministre derevenir sur sa décision de ne pashonorer l’entente sur les garderiesconclue entre les provinces et legouvernement central précédent.Il semble cependant que le motd’ordre du gouvernement est defaire la sourde oreille à cesdemandes.
Rappelons que la Coalition aprofité de la venue de M. Harper àMoncton le 22 avril dernier pourtenir un rallye à Place Assomptionafin d’essayer de lui faire com-prendre que l’entente sur les
garderies est souhaitée par ceuxqui oeuvrent au bien-être desenfants ainsi que les parents.
Les commentaires sur leColloque sur la petite enfance quis’est tenu à Moncton les 17 et 18mars ont été plus que positifs. Lecolloque visait surtout à permettreaux parents francophones de faireconnaître leurs préoccupations et àformuler des recommandations etcibler des pistes d’action.Plusieurs recommandationsintéressantes sont ressorties etseront étudiées par l’AFPNB etses partenaires afin de déterminerce qui peut être fait pour lesadresser.
Passons maintenant à un peu decuisine : pour représenter dumieux possible les parents fran-cophones du Nouveau-Brunswick,notre association a besoin d’unebase la plus forte possible. Il estdonc important que les parentsdémontrent leur soutien endevenant membres. Plus le nom-bre de membres d’un organismeest élevé, plus cet organismedevient incontournable dans desconsultations, revendications,négociations, représentations ouautres.
Devenir membre d’un organ-isme comme l’AFPNB, c’est don-
ner une voix forte à cet organismeet, par le fait même, c’est donnerune voix forte aux croyances,besoins et intérêts des membres dece groupe. Je vous encouragedonc à compléter le coupon à ceteffet qui se trouve à l’intérieur decette édition de l’InfoParents et àl’envoyer au bureau de l’AFPNBaccompagné de votre cotisation.Ce simple geste démontrera votreappui au travail que l’Associationfrancophone des parents réalise aunom de ses membres.
À compter de cette année, laSemaine d’appréciation de l’édu-cation sera soulignée à un tempsdifférent. Une initiative del’AFPNB, la Semaine d’apprécia-tion de l’éducation, sera célébréeen octobre plutôt qu’en février.
Cela permettra de faire correspon-dre la semaine avec la rentrée sco-laire et la Journée mondiale desenseignants alors qu’en février,l’AFPNB présentera la Semainede valorisation des parents.
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Denyse LeBouthillier
Les Jeux régionaux font main-tenant partie du paysage commu-nautaire francophone du Nouveau-Brunswick et bon nombre de jeunesse préparent pendant plusieurs moisen vue de se qualifier pour uneplace au sein de la représentationrégionale. Pour la grande majorité,l’entraînement se fait à des installa-tions scolaires, souvent sous lasupervision du personnel scolaire,ce qui porte à croire que les Jeuxrégionaux sont en fait une activitéscolaire ou parascolaire. Est-ce bienle cas?
Dans l’affirmative, ne peut-ons’inquiéter à juste titre des répercus-sions d’une si proche relation entrel’école et les Jeux régionaux? Onn’a qu’à se souvenir des problèmesengendrés par les négociations dupersonnel scolaire au fil des anspour se rendre compte que les activ-ités parascolaires sont les premièresvictimes des négociations entre lesyndicat des enseignants et leuremployeur.
Il n’en demeure pas moins quepour s’entraîner, nos jeunes athlètesont besoin de locaux et de supervi-sion adéquats. La plupart desmunicipalités d’envergure sontdotées de plusieurs installationssportives. Toutefois, comme c’est lecas à Fredericton, il faut payer pourutiliser les gymnases disponibles.Quant à trouver suffisamment d’en-traîneurs francophones qualifiés,
c'est une autre histoire.En milieu rural, l’école est plus
souvent qu’autrement le seul endroitjouissant d’installations sportives etde personnel ayant les connais-sances nécessaires à l’entraînementde nos jeunes athlètes.
Et le parent, quel est son rôle danstout ça? Bien sûr, il se doit defournir un soutien autant moral quematériel et physique s’il lui sembleque son enfant démontre des dispo-sitions positives envers l’expériencede préparation, puis de participationdans une ou plusieurs disciplinessportives. N’y aurait-il pas lieu quele parent prenne de plus en plus deplace dans l’organisation des Jeuxrégionaux et la préparation des ath-lètes?
Vous conviendrez qu’une telleimplication peut être plus exigeantde la part d’un seul parent, maislorsque ce rôle est partagé parplusieurs parents, le fardeau serabeaucoup moins lourd. Un bénéficedirect serait que les jeunes se senti-raient épaulés par toute la commu-nauté au lieu de quelques individus.
En ce sens, un programme deleadership comparable à l’AcadémieJeunesse de la Société des Jeux del’Acadie pourrait être offert auxcommunautés en vue de les aider àprendre en main la composante desJeux régionaux de leur région.
Il reste à savoir si des parents ontla volonté de prendre le gouvernail
et de mener à bon port la barque desJeux régionaux. Il faut donc quechaque parent fasse une réflexionpersonnelle sur ce sujet. Par lasuite, les parents pourraient s’enparler entre eux au niveau régional
afin d’identifier les moyens de pren-dre un rôle plus actif au sein de leurorganisation locale des Jeuxrégionaux.
Qu'en pensez-vous? Faites part de vos commentaires et
idées au sujet des Jeux régionauxpar courrier à [email protected] ou par télé-copieur (fax) au 506.859.7191.
4 Info-Parents / JUIN 2006
Qu’en pensez-vous?
Entre deux Jeux
Les prématernelles préoccupentJe ne suis pas du tout d'accord
avec l'implantation des prémater-nelles dans le système scolaire. Desenfants de quatre ans dans une courd'école n'est pas une image quej'aimerais voir.
Premièrement, je trouve que c'esttrop jeune pour avoir ces enfantsdans nos écoles. Ils ont déjà assezd'influence dans leur jeune vie sansen ajouter davantage.
Deuxièmement, je trouve que nousne leur donnons déjà pas assez detemps pour vivre leur enfance sansêtre obligé de suivre un horaire quel-conque. En moyenne, la plupart deces jeunes vont fréquenter nos écolesenviron 13 ans. De plus, ils devrontconsacrer d'autres années auxétudes collégiales ou universitairess'ils veulent augmenter leur chancede mieux être.
Troisièmement, je crois que le gou-vernement devrait, au lieu, investirimmédiatement dans les pro-grammes de garderie, soit privéesou publiques. Il y aura à cemoment plus de contrôle, de sécuritéet d'accessibilité pour tous cesjeunes. La responsabilité quedoivent prendre les parents est déjàassez pénible sans en être obligés delaisser leurs jeunes aux portes de l'é-cole (ces parents n'ont presque plusle choix d'être sur le marché du tra-vail et doivent laisser leurs enfantsdans les mains de personnes respon-sables). Le rôle de l'école n'est pasd'être une garderie; laissez ce rôle
aux garderies là où les parents ontun mot à dire. Ainsi, il y a encoredes parents qui choisissent de resterà la maison pour élever leursenfants; ne pas diminuer ce rôlequ'ils choisissent bon pour eux.
Les garderies sont aussi un moyende créer de l'emploi (qui n'est pastoujours un salaire raisonnable)pour les gens qui veulent non seule-ment travailler mais survivre.
Yvonne Lavigne
Je vous écris suite à votre article«Programme de prématernelle pourles enfants de quatre ans : plus dequestions que de réponses!».
J'ai trouvé cet article bien intéres-sant et vous avez bien raison qu'il ya plus de questions que de réponses.
Moi, personnellement, je suis con-tre le programme de prématernelle.Par contre, si, comme vous l'avezmentionné dans l'article, les sessionsseraient seulement de dix ou douzesemaines, une fois par semaine etque les parents qui le désirent pour-raient assister aux rencontres,PEUT-ÊTRE que je changerais monidée.
Comme maman d'un garçon de 5ans et d'une fille de 21 mois, je suistrès concernée. Je ne suis vraimentpas intéressée d'envoyer ma petitefille lorsqu'elle aura 4 ans à uneprématernelle si elle est à tempsplein et pour toute une année sco-laire, ou encore, si elle doit prendrel'autobus.
Et pour les enfants qui auront 4ans seulement entre le mois de sep-tembre et décembre, vont-ils devoircommencer la prématernelle à 3ans? C'est ridicule!
Mon opinion, je trouve que lesannées scolaires sont assez longuescomme ça. Ils ont déjà la maternellejusqu'à la 12e année, en plus desannées collégiales ou universitaires.
Laissons nos enfant avoir le tempsd'être enfant!
Une maman bien concernéeLouise B. Landry
Je suis une grand-mère concernéeenvers mes petits-enfants et je trouveque ce n'est pas une bonne idée decréer une prématernelle. Pour toutvous dire, je trouve que c'est tropjeune pour laisser la maison pourtoute la journée.Personnellement, je crois que M.Lord devrait plutôt se concentrer etinvestir sur les enfants en difficultéau primaire. Je crois que c'est làqu'il devrait se concentrer. Je parleen connaissance de cause parce quej'ai mon petit-fils et beaucoupd'autres qui auraient besoin d'aide.Nous avons essayé d'avoir de l'aideet nous n'avons pas réussi par lesmoyens gouvernementaux. Nousavons pris un recours personnel parnous-même à nos propres dépens.
Une grand-mamande St-Léonard
Réalisé par Association francophone des parents du Nouveau-Brunswick
Montage Betty Melanson, Le Moniteur Acadien
Éditeur Équipe du journal
Équipe derédaction Conseil d’administration de l’AFPNB
Équipe du journalJacques Mourant, agent de communication
Tirage 82 000 copies
FinancementLa publication de l’Info-Parents est possible grâce à l’appui dePatrimoine canadien, du ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick ainsi que nos commanditaires et annonceurs. L’Info-Parents se veut un outil de communication pour tous les parentsfrancophones du Nouveau-Brunswick.
L’accomplissement!Cette année, environ 2 400 jeunes francophones mettront la main sur leur attestation de fins
d’études scolaires. Quel meilleur sentiment que celui de l’accomplissement! Tout commevous, chers finissants et finissantes, vos parents ressentent de la fierté de votre réalisation.Sans perdre de vue que c’est un moment qui se doit d’être célébré, portons notre attention surles conseils qui sont offerts dans la page suivante pour fêter l’occasion en toute sécurité.
5Info-Parents / JUIN 2006
Nous, nos enfants, notre communauté
Le Prix des parents
Afin de reconnaître l’implica-tion remarquable de parents,l’AFPNB a en place le pro-gramme du Prix des parentsmais on s’est vite aperçu dugrand nombre de candidats éli-gibles de même que la qualitéde leur implication. Il fut doncdécidé de mettre en place unsecond programme de recon-naissance qui complémenteraitle Prix des parents.
Ainsi, une personne méritantesera identifiée à tous les deuxmois et un Certificat de valori-sation lui sera remis afin desouligner son implication. Unedes six personnes ainsi choisiesau cours de l’année sera retenuecomme récipiendaire du Prixdes parents, remis lors de laSemaine de valorisation des
parents, en février.La récipiendaire du tout pre-
mier Certificat de valorisationpour cette année est Mme LynnYoung, de Bathurst, une person-ne qui a à cœur d’aider lesjeunes dans leur quotidien,celle-ci ayant œuvré au sein dedivers comités reliés à l’école aufil des ans, dont le Comité deparents, en plus de prêter mainforte aux différentes activités decollectes de fonds et de s’occu-per de la Caisse scolaire à l’école Cité de l’Amitié, où saplus jeune est en 2e année.
Avec ses deux fils, un à l’école Place des jeunes etl’autre à l’École secondaireNépisiguit, Mme Young goûteaux trois niveaux scolaires.Cela ne l’empêche pas de
s’occuper de la cantine lors desdanses pour jeunes de l’écolePlace des jeunes, et de recou-vrir des livres à la bibliothèquede cette même école.
Pour Lynn Young, le goûtd’aider les enfants va encoreplus loin que l’école, puisque safamille est famille d’accueil etfamille de relève afin de permet-tre un répit à d’autres familles.
Si vous connaissez quelqu’undans votre communauté qui sedémarque par son implication,je vous invite à nous soumettresa candidature en appelant àl’AFPNB au 506.859.8107 oupar la poste à 421, avenueAcadie, Dieppe, NB E1A 1H4.Vous pouvez également envoyer un courriel à[email protected].
Certificat de valorisation des parentspour Lynn Young
La remise du Prix des parents 2006. Nathalie Cyr-Bélanger a reçuune oeuvre de Edith Bourget lors de la cérémonie de remise du Prixdes parents 2006, le 18 février à l’école St-Joseph, dans le districtscolaire 3, en présence d’une soixantaine d’invités. De gauche àdroite : Marie Nyanziga, secrétaire; la récipiendaire du Prix des parents, Nathalie Cyr-Bélanger; Bruno Cormier, responsable dusecteur des arts et culture; Denyse LeBouthillier, présidente;Madeleine Vachon, vice-présidente à l’administration.
6 Info-Parents / JUIN 2006
Colloque sur la petite enfance au Nouveau-Brunswick
Tenu le 17 et 18 mars 2006, leColloque sur la petite enfance auNouveau-Brunswick a permis àprès de 200 intervenants de la petiteenfance et parents des quatre coinsde la province d’échanger sur dif-férents thèmes afin d’avoir unevision commune des besoins etpréoccupations des parents et desintervenants.
Sur le thème « La petite enfance,c’est pour la vie! », neuf ateliers,une douzaine de conférences, qua-tre présentations vidéo et une tableronde ont fait ressortir plusieurs
préoccupations des parents et desintervenants. Allant plus loin que leconstat, les participants ont offertune foule de recommandations auterme des sessions de travail.
Le colloque était en fait le pointculminant d’une initiative pilotéepar l’Association francophone desparents du Nouveau-Brunswick etqui a débuté par une tournée deconsultation pré-colloque à l’au-tomne 2005. La consultanteManon Lacelle avait alors parcourutoute la province afin d’obtenir lepouls de la population sur les serv-ices au bénéfice de la petiteenfance.
Mme Lacelle a d’ailleurs assistéau colloque afin de présenter le fruitde sa consultation sur les thèmes dela santé, du développement global,des services en milieu urbain et enmilieu rural ainsi que la francisa-tion.
Parallèlement à ces présentations,de courtes productions vidéo pré-parées par des étudiants du départe-ment d’information-communicationde l’Université de Moncton furentprojetées, chacune correspondant àl’un de thèmes mentionnés ci-dessus.
Une production de Jessie
Robichaud portant sur l’accès auxservices en milieu urbain et enmilieu rural de fut projetée, alorsque Catherine Lanthier présentaitun court métrage sur la francisation.Pour sa part, Brigitte Daigle avaitpréparé un bout de film sur l’éduca-tion, facteur clé du développementglobal tandis que Mélanie Derailintroduisait le thème de la santé.Le colloque étant le résultat d’unpartenariat entre plusieurs organ-ismes, on se doit de souligner lacomplicité de Rogers Télévisiondans la partie audio-visuelle.
La complexité des restructura-tions gouvernementales, les nou-velles réalités familiales et sociales,les services de moins en moinsaccessibles pour les familles ainsique les tâches de plus en plusaccrues des intervenants et de leursagences ou associations furent latoile de fond du colloque.
La ministre des Services famili-aux et communautaires, MadeleineDubé, s’est adressée aux partici-pants lors de l’activité d’ouverturedu colloque, où elle a souhaité la
bienvenue aux participants du col-loque. Ancienne ministre de l’Édu-cation, et travailleuse sociale demétier, Mme Dubé s’est montréetrès renseignée sur les enjeux etréalités relatifs à la petite enfanceau Nouveau-Brunswick.
Au cours des discussions et dessessions de travail auxquelles ontpris part les participants, ceux-ciétaient invités à débattre surplusieurs questions : Quels sont lesbesoins réels des parents francopho-nes?; Comment soutenir les parentsafin que ceux-ci puissent offrir àleurs enfants le meilleur d’eux-mêmes?; Quels sont les droits et lesbesoins de chaque enfant où qu’ilsoit, en milieu rural ou en milieuurbain?; Quels sont les droits desparents francophones?; Est-ce queles grands-parents ont une placedans la petite enfance?; Une fois lesbesoins identifiés, y a-t-il lieu deréunir les services sous un mêmetoit?; Si oui, est-ce possible?;Comment relever les défis comprisdans les programmes d’apprentis-sage et les services de garde?; Où
aller chercher l’information?Tous ceux présents attendaient
avec impatience la conférence del’invitée spéciale, Claudette
Bradshaw, qui s’est entretenue tourà tour sur ses expériences au serv-ice des plus démunis de la régiondu Sud-est au sein d’organismescomme Moncton HeadstartServices, son implication commefamille d’accueil, puis son travailcomme élue fédérale et ministreresponsable des sans abri.
Faute d’espace, il est difficile derelater ici toutes les recommanda-tions qui ont émané du colloque.Nous vous invitons à consulterrégulièrement le site Web del’AFPNB afin de prendre connais-sance des résultats des travaux etdes discussions du colloque. Voustrouverez le site Web auwww.bdaa.ca/parents.
Le Conseil d’éducation et le personnel du
District scolaire no 11désirent féliciter chaleureusement
les finissantes et les finissants2006 de leur succès.
Il est un signe tangible d’unavenir fort prometteur.
L’ex-ministre ClaudetteBradshaw a raconté ses expé-riences au développement com-munautaire aux participants duColloque sur la petite enfance.
La ministre des Services famil-iaux et communautaires,Madeleine Dubé, s’est adresséeaux participants du Colloquelors de l’activité d’ouverture officielle, le 16 mars.
Les ateliers du Colloque ont connu une très boinne participation.
Les parents et leur famille sontinvités à un BBQ communautaireoffert par l’Association francoph-one des parents du N.-B. au moisd’août dans la régiond’Edmundston.
Suite au succès remporté par leBBQ communautaire organisé àDieppe l’an dernier, l’AFPNB adécidé de récidiver en le tenantcette fois-ci dans la région duNord-Ouest. Le but de cetteactivité est de permettre aux par-ents de rencontrer les membresdu Conseil d’administration et lepersonnel de l’Association dansun cadre détendu tout en prenantun léger repas.
Pour le Conseil d’administra-tion, c’est une belle occasion de
discuter avec des parents pourconnaître leurs idées et inquié-tudes sur différentes questions.Mêlant ainsi l’utile à l’agréable,le Conseil d’administration tien-dra sa réunion régulière cettemême fin de semaine.
Le rendez-vous est donc lancépour ce BBQ qui doit avoir lieusur l’heure du midi le 26 août2006 à l’Auberge Les Jardins, au60, rue Principale à Saint-Jacques. Afin de bien planifiercette activité, nous vous prions denous aviser de votre présence aumoins une semaine à l’avance enappelant au (506) 869-9601 ou enenvoyant un message à [email protected].
Invitation à un BBQCet automne, l’Association
francophone des parents du N.-B.entreprendra une tournée de con-sultation à plusieurs endroits dela province afin, dans un premiertemps, de connaître les attentesdes parents francophones de laprovince face à l’Association, et,
dans un deuxième temps, de dif-fuser de l’information sur sastructure relativement nouvelle.
La tournée s’arrêtera auxendroits et aux dates ci-dessous.Les rencontres auront lieu àchaque endroit à compter de 19 h.
Tous les parents sont cordiale-
ment invités à venir y prendre desnouvelles de l’AFPNB, se famil-iariser avec sa nouvelle structure,commenter sur les dossiers abor-dés par ce regroupement et don-ner leur opinion sur les dossiersque l’Association devrait piloter.
FREDERICTON PRISE D’ASSAUT!Ne paniquons pas! Personne
ne fera le siège de la capitalepolitique du Nouveau-Brunswick,c’est plutôt l’endroit où les mem-bres de l’AFPNB seront conviéspour la tenue de l’Assembléegénérale annuelle de l’Associa-tion.
L’endroit pour la tenue desactivités entourant l’AGA sera leCentre communautaire Sainte-Anne, le noyau de l’activité fran-cophone dans la région deFredericton. La date retenue pourcette rencontre provinciale est lesamedi 4 novembre 2006.
Il reste encore beaucoup dedétails à peaufiner en prévisionde l’AGA, alors surveillez lescommunications de l’AFPNB,
notre site Web (www.bdaa.ca/par-ents) ou le prochain numéro del’InfoParents, en octobre, afin derecueillir des renseignements per-
tinents. Bien sûr, vous êtesinvités à inscrire cette date àvotre calendrier dès aujourd’hui!
Consultons
25 septembre École Carrefour de la jeunesse Edmundston26 septembre École Apollo XI Campbellton27 septembre École Cité de l’Amitié Bathurst28 septembre École L’Envolée Shippagan18 octobre École Centre Lafontaine Néguac19 octobre École Carrefour Beausoleil Miramichi23 octobre École Soleil Levant Richibouctou24 octobre École Mgr François Bourgeois Shédiac25 octobre École Le Mascaret Moncton26 octobre Centre communautaire Sainte-Anne Fredericton30 octobre Centre scolaire Samuel-de-Champlain Saint-Jean
7Info-Parents / JUIN 2006
Par : Monique et FrancisThériault
Plusieurs experts en santé et en développement de l’enfantse sont déjà prononcés sur l’in-
fluence des médias sur les tout-petits. La grande majorité arrive à la même conclusion : « Lesmédias ont une influenceimmense sur les jeunes ».
Il y a quelques décennies, l’in-fluence anglophone prenait uneplace prédominante dans la viesociale des communautés delangues francophones minori-taires du Canada. Les ressources
pour les parents tels que leslivres, la musique et les émissionsde télévision étaient souventdisponibles en anglais seulement.Les médias plus récents offrentcependant une nouvelle avenue àceux qui veulent bien se lesapproprier.
De nombreux outils telsqu’Internet et les CD-Rom nousoffrent des ressources en françaiset des options d’apprentissagepour nos enfants.
Les antennes paraboliques noustransmettent une programmationcomplète exposant nos petits
téléspectateurs à un langage fran-cophone universel. D’autre part,nous ne sommes qu’à quelquesclics de films en français grâceaux DVD de plus en plus offertsdans les deux langues officiellesdu pays.
Ceci étant dit et bien que cer-taines personnes soient en faveurd’une utilisation « limitée (tempset contenu) » de la télévision,plusieurs experts sont caté-goriques sur les effets néfastes dela télévision sur nos tout petits.1Le Dr. Dimitri Christakis, pédia-tre et recherchiste en chef àl’hôpital de Seattle, mentionnequ’il ne recommande aucunetélévision pour les jeunes de 0 à 2ans. Selon lui, les changementsrapides d’images et de sons en
demandent trop pour le cerveauen développement. Pour sa part,le très réputé 2Dr. Mel Levine,professeur en pédiatrie etdirecteur du centre pour lesétudes en développement et l’ap-prentissage de l’Université de laCaroline du Nord, affirme que latélévision ne requiert aucune con-centration et limite grandementles enfants à développer leurspropres passe-temps, une desactivités les plus proactives audéveloppement du cerveau.
Comme parents, nous sommesconscients que la télévision faitpartie de notre vie. Il importecependant de voir à ce que sonutilisation soit faite de façonadéquate et raisonnable. Nousdevons être conscients que la vie
change, que les technologiess’imposent et que c’est dans cette«ère numérique » que nos bam-bins grandissent au début du21ème siècle.
Il est vrai que les « nouveauxmédias » peuvent parfois devenirune obsession pour nos jeunesmais il en revient à nous tous,adultes, de voir à ce qu’ilsaccompagnent de façon positiveleur apprentissage.
Références :- CBC Marketplace: « YourFinances, Educational toys, Braincandy: Can 'edu-toys' do moreharm than good? » - January 16,2005- « A mind at a time », Melvin D.Levine - 2002
8 Info-Parents / JUIN 2006
DISTRICTSCOLAIRE 5
Au terme d’une autre année scolaire, remplie d’expériencesmultiples et diversifiées, le Conseil d’éducation et la direction
générale du District scolaire 5 désirent exprimer leur plus vive reconnaissance à tous ses intervenants.
Merci à tous nos élèves, pour leur engagement et persévérance;Merci à tous les parents pour leur participation à l’éducation
de leurs enfants;Merci aux bénévoles, pour ce temps consacré à l’éducation;
Merci à notre personnel, qui, à tous les jours, guide nos élèves dans leurs apprentissages.
Aux finissantes et finissants, félicitations pour avoir terminéavec succès cette lère étape de votre vie
et puissiez-vous découvrir un avenir des plus prometteurs.À toutes et tous, nos meilleurs vœux pour des vacances
estivales des plus agréables !
Mario Pelletier Jean-Guy LevesquePrésident du conseil d’éducation Directeur général
Message de fin d’année scolaire
Le Conseil d’éducation et le personnel du district scolaire 01 souhaite à tous les élèves de belles vacances d’été. Prenez le temps de voyager et de découvrir par la magie de la lecture.
Un bon livre est un excellent compagnon de vacances.
À toutes les finissantes et à tous les finissants 2006, nous vous souhaitons de franchir la prochaineétape de votre vie avec brio et succès !
Ernest Thibodeau Anne-Marie LeBlancPrésident Directrice générale
Secteur petite enfance
L’impact des médias d’aujourd’hui sur nos jeunes enfants
BienvenueJacques !
Les membres du Conseild’administration et la directricedésirent souhaiter la bienvenueà Jacques Mourant dans sonéquipe. Jacques occupe leposte d’agent de communica-tion depuis mars 2005, aprèsavoir occupé le poste d’agentdes communications au centreCarrefour Beausoleil deMiramichi. Vous pouvez lerejoindre au 506.869.9601 ouencore par courrier électro-nique [email protected].
par Adèle Savoie, étudiante endroit, Université de Moncton
Imaginez être en classe, l’ensei-gnant a écrit quelque chose autableau : A l p h a b e t. Vous nevous rappelez pas avoir déjà vu cetteséquence. Vous regardez encore letableau, aussi bien y avoir écrit :✡●❐❈❁❂❅▼.
La dyslexie : un problème dontsont affectés, à divers degré, environ8 à 10 pour cent des gens. La plupartd’entre eux ne seront repérés qu’à latroisième année ou plus tard et, à cemoment, un retard important aura
déjà pris place. L’enfant est humiliépar son incapacité et ira souvent lacacher derrière un mauvais comporte-ment et un dégoût prononcé pour lalecture.
Les troubles d’apprentissage telsque la dyslexie sont considérés selonla Loi sur les droits de la personnedu Nouveau-Brunswick1 ainsi quedans d’autres lois similaires commedes incapacités mentales. Or, que cesoit basé sur la Charte des droits etlibertés ou une loi provinciale, la dis-crimination basée sur une incapacitémentale est interdite.
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a rendu public, en janvier2006, un rapport sur l’éducation auNouveau-brunswick : L’inclusionscolaire : Étude des services enadaptation scolaire au Nouveau-Brunswick2. L’étude était une initia-tive du Plan d’apprentissage de qualité du gouvernement qui vise àoffrir une éducation inclusive dequalité à tous les élèves du Nouveau-Brunswick.
L’étude y reconnaît que le budgetdu N.-B. est quand même limité, laquestion porte donc davantage surune meilleure allocation. Laprovince cherche à fournir la plus
grande inclusion possible pour lesélèves, mais vise en même temps lesdifférents besoins de ces élèves. Enincluant les élèves dans une mêmeclasse tout en tentant de satisfaire auxdifférents besoins, on pense que ceserait plus bénéfique que de lességréguer.
À la page 295 du rapport, on dis-cute spécifiquement du problème destroubles d’apprentissage dans le sys-tème scolaire. On y mentionne qu’ « il existe une vaste gamme dedifficultés d'apprentissage, et lesmécanismes pour les repérer et lesrésoudre vont en s'accroissant. » Puis : « Une détection rapide et une
intervention précoce sont essentiellesà la réussite à long terme.3 »
La province semble donc être sur labonne voie. On reconnaît volontiersqu’il existe un problème et on estprêt à l’affronter. On convient quec’est un problème important quimérite sa propre étude. M. MacKayfait par ailleurs la recommandation àl’effet d’une stratégie provinciale surles difficultés d’apprentissage.
1 L.N.N.-B. 1973, ch. H-11, 1985, c.30, art. 1.2 L’inclusion scolaire : Étude des services enadaptation scolaire au Nouveau-Brunswick, A.Wayne MacKay, AW’ Legal Consulting, janvier 2006.3 Ibid. page 295.
9Info-Parents / JUIN 2006
Le risque de suicide est plus élevé chez les jeunespersonnes, les hommes âgés de 20 à 40 ans, lespersonnes âgées et ceux et celles qui ontrécemment perdu un proche ami ou un membre dela famille au suicide.
• être déprimé;• s’isoler;• se départir de ses biens;• avoir des difficultés au travail ou à l école;• avoir un comportement agressif ou des
changements d humeur;• prendre des risques inutiles;• parler de suicide ou de la mort;• consommer de l’alcool ou des drogues.
Voici certains signes avant-coureurs :
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Comment aider une personne déprimée ousuicidaire :
• prendre la personne au sérieux;• écouter attentivement la personne;• remettre à la personne le numéro de téléphone
d un service de soutien et vous assurer qu'elletéléphone;
• rester avec la personne;• si la personne est suicidaire et refuse de l aide,
informez immédiatement un professionnel quipourra l’aider.
Pour de plus amples renseignements,communiquez avec le centre de santé mentale devotre région ou consultez le site Web www.gnb.ca,mot-clé : Santé
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Prévention du suicide : Ce que vous pouvez faire
Comités de préventiondu suicide
Secteur éducation
Dyslexie et discrimination
par Adèle Savoie, étudiante endroit, Université de Moncton
En 1998, un groupe de parents de laSaskatchewan nommé ConcernedParents for Children with LearningDisabilities Inc. a intenté une poursuitecontre le ministère de l’Éducation decette province pour cause de discrimi-nation1. Les parents alléguaient que leministère ne donnait pas une éducationappropriée adaptée aux besoins desenfants ayant un trouble d’apprentis-sage.
Ils se basaient sur une méthode d’apprentissage nommée CarltonConnection Model, une méthodedirectement basée sur les besoins desenfants présentant des troubles tels quela dyslexie. Ils demandèrent à la courde reconnaître que le ministère avaitnon seulement le devoir de financerdes programmes mieux adaptés maisaussi de créer dans les écoles desclasses uniquement pour des jeunesavec des troubles d’apprentissage.
Le juge a noté que l’Article 15 de laCharte canadienne des droits et libertéobligeait le ministère à offrir auxélèves avec des troubles d’apprentis-sage un programme adapté à leursbesoins. Sans en faire la décision, lejuge a dit qu’afin d’obtenir le droit àdes classes séparées spécialisées, les
parents devaient prouver que cette aideaccrue en classe serait significative-ment inefficace.
La question s’est récemment présen-tée à nouveau devant le Tribunal dudroit de la personne de la Colombie-Britannique2. Le père d’un garçondyslexique intenta une poursuite disantque son fils a été sérieusement désa-vantagé par le système en place. Deplus, le père alléguait une discrimina-tion systémique contre tous les dyslexiques. C'est-à-dire que, par lesystème présentement en place, le gou-vernement discrimine contre tous enne leur offrant pas une éducationappropriée comme il le fait aux autres.
Au Nouveau-Brunswick, le rapportMacKay fait les recommandations 79 à853 au ministère de l’Éducation afin debonifier le processus d’appel en vue derégler des différends au niveau du dis-trict.
1 Concerned Parents for Children with LearningDisabilities Inc. v. Prince Albert (VariousBoards of Education), [1998] S.J. No. 566, 27C.P.C. (4th) 304, 170 Sask. R. 200, 56 C.R.R.(2d) 762 Moore v. B.C. (Ministry of Education) andSchool District No. 44. 2005 BCHRT 580.3 L’inclusion scolaire : Étude des services enadaptation scolaire au Nouveau-Brunswick[2006] A. Wayne MacKay : www.gnb.ca/0000/index-f.asp
Le recours aux tribunaux
10 Info-Parents / JUIN 2006
Secteur arts et culture
Pour inclure notre cultureL’inclusion scolaire est un sujet
délicat lorsque abordé dans lesécoles et la communauté. Il y atoujours une inclusion qui laissebien des parents perplexes et quinécessite une attention particulière,celle de l’inclusion de la culturefrancophone chez nos enfantsfréquentant le système éducatiffrancophone. On encourage deplus en plus nos enfants à appren-dre les deux langues qui font lafierté de notre belle provincebilingue. En lisant le rapport del’inclusion scolaire, on peut s’ar-rêter sur la recommandation 41 :Impact de l’immersion en français : 41a) Que la ministre de l'Éducationcommande une étude sur l'en-seignement du programme d'im-mersion en français dans laprovince du Nouveau-Brunswickafin de déterminer l'impact de l'im-
mersion en français sur l'inclusionet d'examiner les moyens les plusefficaces de promouvoir le françaisdans une province officiellementbilingue. Cette étude devraitdébuter au plus tard un an après lapublication de ce rapport.41b) Que la ministre de l'Éducationdésigne des fonctionnaires compé-tents au ministère de l'Éducationpour engager le dialogue avec lesparents, les associations et lesenseignants concernés dans le butde trouver des moyens de rendre leprogramme d'immersion enfrançais existant plus inclusif et deréduire la concentration d'élèvesaux prises avec des défis l'appren-tissage dans le programmed'anglais de base. Ce dialoguedevrait être entamé dans les sixmois suivant la publication de cerapport, et les fonctionnaires com-pétents du ministère devraient faire
leur rapport à la ministre dansl'année suivant le début du dia-logue.
Très belle initiative ! Maispourquoi n’y a-t-il pas eu de tellesrecommandations pour la francisa-tion des enfants des parents ayantsdroit au système éducatif francoph-one ? L’identité culturelle et ledéveloppement langagier chez l’en-fant anglo-dominant a aussi unerépercussion auprès des servicesspécialisés et ont un impact sub-stantiel sur nos communautés fran-cophones. Rodrigue Landry del’Institut canadien de recherche surles minorités linguistiques indiquequ’il nous faut freiner l’assimila-tion et recruter les enfants desfamilles exogames, sinon lamoitié des écoles françaises auCanada fermeront leurs portesd’ici dix ans (Libérer le potentielcaché de l’exogamie, octobre
2003).On peut facilement penser que
cette réalité socio-démographiqueaffecte plus ou moins les commu-nautés francophones du Nouveau-Brunswick mais, actuellement,29,3% des enfants des ayantsdroit sont issus de foyersexogames (francophone-anglo-phone). Il importe donc d’agirrapidement en collaboration avecles services de la petite enfanceainsi que d’investir dans des servic-es spécialisés afin que dès l’in-scription à l’école ces enfantssoient imprégnés non seulement dela langue mais également de la cul-ture acadienne et francophone.
La présence des arts et de la cul-ture francophone dans le milieuscolaire demeure toujours LEmoyen ultime pour ancrer chez lesjeunes enfants un sentiment d’ap-partenance et de fierté d’être et de
vivre en français. Il est décevant de voir que les
écoles francophones doivent con-tinuellement quêter des fonds pourun droit qui nous est acquis et qui àmon avis devrait transparaître dansles budgets provinciaux en supplé-ment et non dans les budgetsactuels des districts scolaires.L’accueil de ces enfants, l’inclusiondans la salle de classe et la qualitéde l’enseignement sont des élé-ments importants qui influencent lechoix des parents. Il est importantd’analyser l’impact et les moyens àenvisager pour améliorer les pro-grammes et services de francisationpour ces élèves afin que ni lesenfants francophones, ni les enfantsanglo-dominants ne soient retardésdans leur développement et leurépanouissement dans le respect deslangues et des cultures.
11Info-Parents / JUIN 2006
Secteur santé
Une gouvernance en santé à l’image des francophones Toujours convaincue que la gouver-
nance par les francophones de leurssoins de santé et leur mieux-être faitpartie d’un processus de prise encharge communautaire qui con-tribuerait à freiner l’assimilation, laSAANB propose un projet qui permet-trait à la communauté francophone dela province d’avoir un contrôle vérita-ble sur ses services de santé et demieux-être. 1 – La structure de prise en chargeproposée
Le dynamisme de la communautéfrancophone en matière de services desanté pourrait être renforci par la priseen charge collective sous forme d’ac-tion et de gestion francophoneuniques. Les francophones seraientalors en position de déterminer leursbesoins, leurs priorités, ainsi que ladirection des actions et services dansle domaine des soins de santé. Celaleur permettrait de planifier et d’éla-borer leurs services de santé et demieux-être de même que de gérer etd’évaluer leur prestation. 2 – Recommandations sur la struc-ture du ministère de la Santé :
La SAANB recommande que legouvernement crée un poste de sous-ministre associé pour les francophonesau sein du ministère de la Santé.a) Que le poste de sous-ministre de laSanté soit classifié comme poste par-faitement bilingue. b) Que le sous-ministre associé auministère de la Santé rende compte àla communauté francophone et qu’ilsoit responsable de la planification etde l’évaluation des services de santé etde mieux-être de même que la réparti-tion des ressources destinées aux fran-cophones. Il ou elle élaborerait et met-trait en place des services en collabora-tion avec le Conseil francophone de lasanté.
La SAANB recommande que legouvernement crée un Conseil fran-cophone de la santé.
Le Conseil francophone de la santéserait formé de deux représentants desrégies régionales de la santé francoph-ones existantes (ou celles situées dansdes régions majoritairement francoph-ones), d’un représentant des centres desanté francophones relevant des régiesde santé anglophones de St-Jean,Fredericton et Miramichi de même quede personnes clefs de la collectivitéfrancophone représentant les intérêtsgénéraux de la population, des collec-tivités, et des réseaux complémentairescomme ceux en éducation.
La SAANB recommande que legouvernement crée (ou accélère lacréation) de centres de santé francoph-ones.
Que les communautés francophonesde Saint-Jean, Fredericton etMiramichi soient dotées de centres desanté francophones (des CSF) quireçoivent un budget « protégé ». 3 – Recommandations sur la forma-tion professionnelle
Que des mesures visant tout partic-ulièrement la formation profession-nelle soient mises en œuvre préalable-ment aux améliorations de servicesafin de s’assurer que la restructurationdu système ne réussisse pas à donnerles résultats souhaités en raison d’unmanque de personnel qualifié afin d’envoir l’aboutissement, autant au niveauprofessionnel que linguistique.
La SAANB recommande que legouvernement accélère et augmente laformation de professionnels de la santéfrancophones au Nouveau-Brunswick.a) Que le gouvernement du Nouveau-Brunswick poursuive l’expansion desprogrammes de formation existantsafin de répondre pleinement auxbesoins des régions. b) Que le gouvernement du Nouveau-Brunswick encourage graduellementl’élaboration de nouveaux programmesdans les institutions d’éducation post-secondaire francophone du Nouveau-Brunswick (sans exclure la mise enœuvre de mécanismes de partenariat,là où ils sont bénéfiques et réalisables)dans des spécialités qui ne sont pasencore couverts dans la province. 4 – Recommandations administra-tivesa. Que les fonds et les ressourcesmatérielles affectées aux secteurs fran-cophone et anglophone soient divisésen deux parts équitables. b. Que tous les membres des conseilsdes régies régionales de santé soientélus.c. Que les directeurs de régie régionalede santé répondent directement à leurconseil d’administration.d. Tout en mettant en évidence lesprincipes d’accès et de proximité, queles francophones qui doivent sedéplacer de leur région vers une autrepour recevoir des services qui ne sontpas disponibles localement, ou qui nesont offerts localement qu’en anglais,soient remboursés pour les dépensesoccasionnées. e. Que les normes de langue présen-tées dans un autre document soientadoptées et mises en œuvre.
Que cette réorganisation du min-istère de la Santé soit reconnue par uneloi.5 – Normes acceptables aux fran-cophones
Afin de prévenir les institutions desoins de santé à devenir un cadre d’as-similation des francophones, la
SAANB recommande l’implantationde normes de fonctionnement et depolitique institutionnelles conçues afinde garantir le dynamisme de la com-
munauté francophone. .Il est de l’opinion de la SAANB quel’étendue de la restructuration adminis-trative nécessaire, de même que le
coût d’une telle réorganisation du sys-tème des soins de santé, devrait êtreminimal.
12 Info-Parents / JUIN 2006