la semaine africaine n°3448

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Bi hebdomadaire d'information et d'action sociale paraissant au congo brazzaville n°3448 du 27 novembre 2014.63ème année-siège social :Bd lyautey

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 1

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

N° 3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - 63ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

61ème

année

Tsengué Tsengué, directeur généralde l’entreprise Challenge FuturaCe qui lui a valu d’être

lauréat continental,dans la catégorie des

P.m.e, en 2014

(P.6)

Premier président de la République du Congo,l’abbé Fulbert Youlou (au milieu) reçu à Washington(Etats-Unis), le 21 novembre 1960, par le président

John F. Kennedy. (Page 3)

28 novembre 1958 - 28 novembre 2014

Il y a 56 ans,la Républiquedu Congo était

proclamée!

CommentaireLes Congolais foncièrement attachés

à la forme républicaine de l’Etat(P.3)

«Jeunes et médias: les défisdu numérique»

(P.3)

43èmes assises de l’U.p.f à Dakar (Sénégal)

Jubilé d’or des Fraternitéscatholiques du Congo

«Le grain germépar Maman Firmine,arrosé par MamanMapoumba, a porté

du fruit»(P.11)

Vie d’entreprisesVers un dénouementde la crise née de lafusion Airtel-Warid

(P.13)

Le Burkina-Faso, un

point parmid’autres

dans la dia-chronie del’histoire

(P.15)

Point de vue

L.c.b (La Congolaise de banque)Un accord avec le

Pade, pour promouvoirles T.p.e, P.m.e et P.m.i

au Congo(P.19)

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 2

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 3

EVENEMENT

Le territoire du Moyen-Congo, sous colonisa-tion française, est deve-

nu République, le 28 novembre1958, deux mois après le réfé-rendum constitutionnel du 28septembre 1958, où le Congos’était illustré, à une écrasantemajorité (99%), pour le «oui» enfaveur de la Communauté pro-posée par le président français,le général Charles De Gaulle. ABrazzaville, par exemple, à pei-ne 597 voix s’étaient expriméesen faveur de l’indépendanceimmédiate, sur plus de 38.000votants.L’évolution au sein de la Com-munauté qui lie la France à sesterritoires coloniaux, a permisd’aller vers la République quiest proclamée par l’assembléeterritoriale (au complet de sesmembres), le 28 novembre1958, au cours d’une séance, àPointe-Noire, alors capitale duMoyen-Congo, Brazzaville étantla capitale fédérale de l’A.e.f(Afrique équatoriale française).«En vertu des pouvoirs donnésà notre assemblée par l’article76 de la Constitution française,j’ai l’honneur de proclamer quele territoire du Moyen-Congomanifeste sa volonté de deve-nir un Etat membre de la Com-munauté. Cet Etat autonomeprend le nom de République duCongo». C’est Christian Jayle,président de l’assemblée terri-toriale, qui fait cette proclama-tion, en présence du gouver-neur Paul Charles Deriaud, quiprononce une allocution, aunom du gouvernement fran-çais, pour reconnaître cetteproclamation. «Le territoirejouit, désormais, de l’autono-mie interne complète et il vousappartient, en conséquence, de

définir la structure que vousentendez donner à vos nouvel-les institutions quant à la com-position, au mode de désigna-tion et aux compétences despouvoirs législatifs et exécu-tifs, afin d’exercer, librement etdémocratiquement, la gestiondes propres affaires de l’Etat duCongo», déclare-t-il.Le même jour, dans l’après-midi, l’assemblée territorialedevient l’assemblée législative,mais au moment d’élire le pre-mier ministre, des incidentséclatent. Ce sont les premierssoubresauts de la vie politiquecongolaise. Seul candidat, l’ab-bé Fulbert Youlou, président del’U.d.d.i.a, est élu à ce poste,par les 23 députés de son partiqui constitue la majorité, alorsque les 22 députés du M.s.a(Mouvement socialiste africain)boycottent la séance.L’assemblée législative adopte,par la suite, la «loi constitution-nelle n°1 du 28 novembre 1958portant organisation des pou-voirs de la République du Con-go» et la «loi constitutionnellen°2 du 28 novembre 1958 fixant,provisoirement, à Brazzaville,le siège de l’assemblée légis-lative et du gouvernement pro-visoire de la République duCongo» qui sont, immédiate-ment, promulguées par le nou-veau premier ministre. Le 21novembre 1959, l’abbé FulbertYoulou est investi, par l’assem-blée nationale, comme prési-dent de la République du Con-go. Le 15 août 1960, la Répu-blique du Congo accède à lasouveraineté nationale, en pro-clamant son indépendance dela métropole française. Il posesa demande comme Etat mem-bre de l’Onu (Organisation des

Nations unies). Sa populationest d’à peine un million d’habi-tants. La même année, JacquesOpangault est nommé vice-pré-sident de la République, pourcalmer les tensions entre lesmilitants du M.s.a et ceux del’U.d.d.i.a.Depuis sa fondation, la Répu-blique du Congo a connu plu-sieurs régimes: le multipartis-me (1958-1963); le parti unique,d’abord avec le M.n.r (Mouve-ment national de la révolution),sous le président AlphonseMassamba-Débat (1963-1968),sous l’idéologie du socialismebantou, puis avec le P.c.t (Particongolais du travail), avec leprésident Marien Ngouabi

(1969-1977) sous l’idéologie dumarxisme-léninisme et avec leprésident Denis Sassou Ngues-so (1979-1992), après un inter-mède du Comité militaire duparti, dirigé par le général Jac-ques-Joachim Yhombi-Opango(mars 1978-février 1979); lemultipartisme, à partir de 1991.Le pays a porté le nom de Ré-publique Populaire du Congo,de 1969 à 1991, période qui cor-respond au régime de parti uni-que lié au P.c.t. C’est à la Con-férence nationale souveraine(février-juin 1991) qu’elle re-trouve les symboles instaurésà l’indépendance, en redeve-nant République du Congo.

28 novembre 1958 - 28 novembre 2014Il y a 56 ans, la République du

Congo était proclamée!Il y a 56 ans que notre pays, le Congo-Brazzaville, était porté surles fonts baptismaux, en tant que République. Une proclama-tion obtenue dans la douleur, le 28 novembre 1958, à Pointe-Noire, et codifiée dans la délibération n°112/58 de l’assembléeterritoriale du Moyen-Congo érigeant le territoire du Moyen-Congo en Etat membre de la Communauté française et portantcréation de la République du Congo. La cérémonie commémo-rative de cette journée de la République, célébrée depuis 2010,aura lieu, vendredi 28 novembre 2014, au palais du peuple, àBrazzaville, sous le patronage du président de la République,Denis Sassou-Nguesso.

Le président Fulbert Youlou (à g.) et le vice-président JacquesOpangault.

Les présidents ayant dirigé, successivement, la République.

Malgré les multiples for-mes de régimes politi-ques, le Congo est res-

té une République. S’il a con-nu, dans son évolution histori-que, des crises politiques quel-quefois très graves, aucune n’aprovoqué la remise en causedu caractère républicain del’Etat congolais, en tant quesystème d’organisation insti-tutionnelle. Les contradictionsles plus profondes, les ten-sions les plus aigües, les dé-chirements les plus tragiquesn’ont jamais, au Congo, portéatteinte au statut de Républi-que que notre nation s’est libre-ment donné. Le Congo est uneRépublique où tous les ci-toyens sont égaux devant la loi.Ses ressources naturelles etson territoire appartiennent à

tous les Congolais, sans ex-ception.L’article 2 de la Constitution du20 janvier 2002 stipule: «Leprincipe de la République estle gouvernement du peuple parle peuple et pour le peuple». Enoutre, l’article 186, alinéa 3 pré-cise : «La forme républicaine del’Etat ne peut faire l’objet d’unerévision constitutionnelle».«Depuis le 28 novembre 2010,notre pays fête la journée de laRépublique, conformément à laloi... A côté d’autres formes derégimes politiques, telles quel’Empire, le Royaume ou l’Emi-rat, le Congo est resté une Ré-publique, c’est-à-dire un régi-me dans lequel le citoyen jouitdes droits et libertés garantispar la Constitution, laquelle, denos jours, demeure le meilleur

instrument de mesure du degréde civilisation des sociétés or-ganisées dans la conduite desaffaires communes», avait dé-claré Placide Lenga, premierprésident de la Cour suprême,l’année dernière, à l’occasionde l’anniversaire de la Républi-que.Selon les constitutionnalistes,la République demeure un ré-gime de liberté. «…Respecter laRépublique, c’est respecter laliberté, la liberté positive, c’est-à-dire, à la fois, l’obéissanceaux lois qu’on s’est données,à travers la volonté générale etla liberté politique, la liberté del’individu, la liberté de la pen-sée et la liberté de la parole,toutes choses qui contribuentà structurer l’opinion publi-que... Comme on le constate, laliberté ne peut être que la fillede la liberté», avait insisté Pla-cide Lenga.Alors, fêtons cette liberté grâ-ce surtout à l’environnement depaix, de sécurité et de stabilitédont jouit le pays, depuis qu’ila tourné les pages sombres desguerres fratricides. «Dans

l’acheminement des évène-ments, nous avons privilégié,plutôt, le 15 août comme date,la vraie que nous avons magni-fiée sur des décennies et desdécennies. Nous avons, littéra-lement, oublié ce qui fonde laRépublique, c’est-à-dire sa pro-clamation, dès 1958. Il a fallu,en quelque sorte, rattraper cet-te injustice de l’histoire. Parceque la République a été procla-mée au temps de l’autonomie.C’est vrai que nous n’étionspas un pays indépendant; nousmouvions en quelque sortesous la tutelle de l’anciennepuissance colonisatrice, laFrance. Il a fallu donc rattrapercela, pour que, chronologique-ment, les choses se passent demanière hiérarchique», avait,par ailleurs, déclaré PlacideLenga. Pour lui, la commémo-ration de la date de proclama-tion de la République du Con-go a permis de rattraper l’injus-tice de l’histoire.

Cyr Armel YABBAT-NGO

CommentaireLes Congolais foncièrement attachés

à la forme républicaine de l’EtatLa République du Congo devient majeure, le 15 août 1960, lors-qu’elle accède à la souveraineté nationale. A plus d’un demi-siècle d’existence, elle a obtenu, à ce jour, neuf applications en-tre la constitution du 20 novembre 1958 et celle en vigueur,aujourd’hui, abstraction des actes fondamentaux qui ont rythméle mouvement politique dans notre pays.

43èmes assises de l’U.p.f à Dakar (Sénégal)

«Jeunes et médias:les défis du numérique»

Il s’est tenu, du 19 au 23 novembre 2014, à Dakar (Sénégal), les 43èmes

assises de l’U.p.f (Union internationale de la presse francophone) sur lethème: «Jeunes et médias: les défis du numérique». Ouvertes par le pre-mier ministre sénégalais, Mohamed Ben Abdallah Dione, en présence duconseiller à la présidence, Youssou Ndour, de Hervé Bourges, représen-tant le secrétaire général de l’O.i.f, et de Jean Nkouchner, secrétaire gé-néral international de l’U.p.f, ces journées ont été clôturées, solennelle-ment, par le président sénégalais, Macky Sall, samedi 22 novembre. Aprèstrois mandats de deux ans à la tête de l’U.p.f, le professeur marocainAbdelmounaïm Dilami a passé le témoin à Madiambal Diagne, journa-liste sénégalais, directeur du groupe Avenir communication.

La journée a commencé par l’allocution d’Abdelmounaïm Dilami, prési-dent de l’U.p.f, qui a loué le fait d’être à Dakar: «Je suis heureux d’être,ici, au Sénégal, ce pays qui répond à ceux qui dénigrent l’usage du fran-çais, que cette langue est un trésor découvert dans les décombres de lacolonisation. Senghor, poète moderne, a ainsi lancé un défi politique etsocial».Le président sortant de l’U.p.f a poursuivi son allocution, en tirant la son-nette d’alarme sur la préférence de l’anglais dans le monde et au risquede la décadence du français: «Pour l’instant, dans mon pays, le Royaumedu Maroc, 92% des parents pensent que le français est la langue de l’as-cension sociale. Mais déjà, l’élite et une partie des classes moyennes acommencé à parier sur l’anglais. Or, je vois que les héritiers naturels decette langue, les Français, se désintéressent de cet héritage. J’aimeraistant que la francophonie de France soit aussi dynamique que ces Afri-cains qui réinventent la poésie de la langue française».Le discours du secrétaire général de l’O.i.f, lu par Hervé Bourges, a misl’accent sur l’histoire de la structure qui regroupe la presse franco-phone. «L’U.p.f est notre fierté commune. Née en 1951, elle est l’une desplus anciennes associations francophones du monde. Forte de plus de2500 membres issus de tout l’espace francophone, elle reste, pour l’Or-ganisation internationale de la francophonie, un interlocuteur privilégié,une force de réflexion, un relais médiatique irremplaçable et un précieuxoutil de coopération Nord-Sud», a-t-il déclaré.Le premier ministre, Mohamed Ben Abdallah Dione, a bouclé la série desinterventions de la cérémonie d’ouverture, en ouvrant, officiellement, lesassises de l’U.p.f. Les travaux ont commencé, comme à l’accoutumée,par des communications présentées par d’éminentes personnalités dela profession, comme Cécile Mégie, directrice de Radio Franceintenationale (R.f.i), Youssou Ndour, président du groupe Futurs médias,Madiambal Diagne, journaliste directeur du groupe Avenir communica-tion, et autres personnalités.Au terme des travaux riches en débats, parfois assez virulents, avec destables-rondes sur plusieurs thématiques liées aux mutations des médias(quelle économie sur le data-journalisme; nouveaux journalistes-nouvel-les formations, quel avenir pour les médias traditionnels), il ressort qu’ilfaut revoir notre façon de traiter l’information, avec le développement àgrande vitesse du numérique.Lors de la clôture des travaux, le président Macky Sall a délaissé sondiscours et a préféré répondre, directement, aux questions des journa-listes choisis parmi les participants. A propos de la presse écrite, il aconclu, en disant: «L’avenir du papier journal est incertain». Notons queles 43èmes assises de l’U.p.f ont connu la participation de plus de troiscents journalistes venus de 35 pays, dont la Croatie, l’Italie, la Georgie,la Vallée d’Aoste et le Vietnam. Des résolutions ont été adoptées qui se-ront lues au sommet des chefs d’Etat francophones, qui se tient à Dakar,du 29 au 30 novembre et auquel participe le président de la République,Denis Sassou-Nguesso, dont le pays a repositionné la candidature deHenri Lopès, au poste de secrétaire général de l’O.i.f. Les journalistes del’U.p.f, quant à eux, ont pris rendez-vous pour l’année prochaine, bienque le pays hôte ne soit pas encore connu.

Cyr KOUTEKISSA(A Dakar)

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 4

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 5

NATIONALDirection générale

des douanes et des droits indirects

Trente douaniers de ladirection de la surveillance

étaient en formationLa direction générale des douanes et des droits indirects, en par-tenariat avec l’Union européenne, à travers le P.g.f.i.p (Projet gou-vernemental pour le renforcement des finances publiques), a or-ganisé, du 17 au 21 novembre 2014, au centre régional de forma-tion de l’O.m.d (Organisation mondiale des douanes), implantéau sein de l’E.n.a.m (Ecole nationale d’administration et de ma-gistrature), à Brazzaville, un tout premier séminaire de formationsur la surveillance douanière. Cette formation, qui a concernétrente douaniers relevant de la direction de la surveillance doua-nière (venus des départements de la Likouala, Sangha, Cuvette-Ouest, Cuvette, Plateaux, Pool et de Brazzaville), a été clôturéepar Mme Célestine Ossendé, directrice administrative et financière,en présence d’André Pla, expert principal des douanes de l’Unioneuropéenne, auprès de la direction générale des douanes et desdroits indirects, André Etoua, directeur du centre régional de for-mation de l’O.m.d, Fidèle Manima, chef de projet auprès de l’or-donnateur national du F.e.d (Fonds européen de développement)au Ministère du plan, et Stéphane Liotet, colonel des douanesfrançaises, formateur dudit séminaire et ancien conseiller del’Union européenne auprès de la direction générale des douaneset des droits indirects.

Ouvert par Norbert Boula Yoka, chef de service des ressourceshumaines, à la direction générale des douanes congolaises, ceséminaire avait pour but d’améliorer l’efficacité, la rentabilité, latransparence et l’éthique du personnel, afin d’avoir une réponseaux exigences du moment, au regard du monde économique quiest en pleine mutation.Pendant les travaux, les participants,Thierry LezinMoungallaThierry Lezin MoungallaThierry Lezin Moungalla parmilesquels des chefs de division, sous-division et des chefs de bri-gade, à raison de trois douaniers par département impliqué à cetteformation, ont suivi des thèmes liés à la globalisation du conceptde sécurité, les menaces transfrontalières, le développement ducommerce illicite, l’intensification des échanges internationaux.Le commerce s’internationalise, de plus en plus, sous la supervi-sion de l’O.m.c (Organisation mondiale du commerce). Or, le sys-tème de l’O.m.c est fondé sur le libre-échange, une politique éco-nomique qui prône la libre circulation des biens, des services etdes capitaux, avec pour corollaire la suppression des barrièresdouanières tarifaires et non tarifaires. Cette ouverture des fron-tières devrait entrainer de nombreuses mutations dans le fonc-tionnement de la douane congolaise, en général et de la directionde la surveillance douanière, en particulier.A l’issue du séminaire, les douaniers de la surveillance ont re-connu avoir acquis toutes les connaissances utiles sur les mis-sions et les méthodes de travail des spécialistes amenés à tra-vailler, souvent, dans des conditions difficiles sur tous les typesde lieux et par tous les temps. «De nombreuses actions et réfor-mes déjà engagées sont importantes, car elles concernent, à lafois, la facilitation des procédures douanières et l’établissementde procédures de contrôles fiables et égalitaires. Elles impactentnon seulement les douanes congolaises, mais aussi, les opéra-teurs économiques et la population, dans son ensemble, comptetenu du rôle stratégique des douanes congolaises pour le budgetde l’Etat, la sécurisation des frontières et le développement éco-nomique du pays», a déclaré André Pla. Mme Célestine Ossendés’est félicité de cette formation qui a permis d’améliorer les «ca-pacités opérationnelles» des participants. Notons que le mêmeséminaire va se tenir, aussitôt, à Pointe-Noire.

Philippe BANZ

Décédé le 17 novembre2007, en France, et inhu-mé au mosaulée Marien

Ngouabi, à Brazzaville, l’anciensecrétaire général du P.c.t etancien président du sénat, Am-broise Edouard Noumazalay, aeu droit à un hommage de sonparti, à l’occasion du septièmeanniversaire de sa disparition.Ils étaient nombreux, les mili-tants, venus des neuf arrondis-sements de la ville-capitale, àprendre part à la cérémonie derecueillement. Les faits et ges-tes des uns et des autres, pen-dant cette cérémonie, ont té-moigné de la bonne ambianceentre cadres et militants de ceparti, qui se sont souvenus du

P.c.t (Parti congolais du travail)Pour les cadres et militants, les idéesdu «Vieux Noumaz» restent d’actualité

A l’occasion du septième anniversaire de la disparition de l’an-cien secrétaire général du P.c.t et ancien président du sénat,Ambroise Edouard Noumazalay, le secrétaire général, PierreNgolo, accompagné de quelques membres du secrétariat per-manent, a déposé une gerbe de fleurs sur sa tombe, lundi 17novembre 2014, au mosaulée Marien Ngouabi, à Brazzaville. Lescadres, militants et sympathisants du P.c.t se sont mobilisés engrand nombre, pour marquer leur attachement à l’ancien secré-taire général. Il y avait également les parents, amis et connais-sances de l’illustre disparu. Il n’y a pas eu de discours particu-lier lié à cet événement. Mais les responsables du parti se sontrecueillis devant sa tombe, après que le secrétaire général, PierreNgolo, a déposé la gerbe de fleurs.

«Vieux Noumaz», à l’exemplede deux responsables quenous avons abordés:- Fernand Sabaye, député deBétou (département de laLikouala), membre du secréta-riat permanent: «L’homme dontle P.c.t commémore la mémoi-re, ce jour, n’avait jamais trahises convictions politiques. Il afait de la politique son sacer-doce et s’est donné pour la cau-se du peuple. Il a joué un grandrôle dans l’encadrement politi-que de plusieurs jeunes Con-golais. Il se souciait peu de lui-

même».- Dominique Ondzé «Doukaye»,président du comité P.c.t del’arrondissement 5 Ouénzé:«Le vieux Noumaz a marquél’histoire politique de notrepays. Il a été un grand stratègepolitique et savait lire les si-gnes du temps. Il avait le sensdu devoir et de l’amour du tra-vail bien fait. Si, physiquement,il n’est plus de ce monde, il estvivant par ses idées».

Pascal-Azad DOKOAmbroise E. Noumazalay.

Avec le soutien de la ma-jorité présidentielle, leClub 2002-P.u.r s’est vu

confier les fonctions de premiersecrétaire au sein des deuxbureaux exécutifs des deuxconseils municipaux et dépar-tementaux de Brazzaville et dePointe-Noire. Le parti a, égale-ment, gagné un poste de secré-taire de la commission écono-mie et finances du sénat.L’examen du rapport sur lesélections locales a relevé quedans ce contexte post-congrès,les militants du Club 2002-P.u.ront fait la démonstration de leurfidélité et leur engagementdans les idéaux renouveléspendant le congrès extraordi-naire. Le secrétariat permanents’est félicité des résultats ob-tenus, pendant les élections lo-cales, et s’est réjouit du soutiendes partis de la majorité prési-dentielle, dans l’esprit du dia-logue qui règne au sein de cet-te famille politique. C’est grâceà cette victoire que le parti a,aujourd’hui, un premier secré-taire au bureau exécutif desconseils département et muni-cipal de Brazzaville, en la per-sonne d’Ema Clesh AtipoNgapy. Tandis que FulgenceIbombo est le premier secrétai-re, du bureau exécutif du con-seil départemental et municipalde Pointe-Noire. Antoine Ban-vidi est, quant à lui, membre dela commission économie et fi-nances du sénat.Dans son mot d’ouverture, lesecrétaire général, Juste Dési-

ré Mondélé, a remercié, vive-ment, le président du conseil desurveillance du parti, WilfridGuy César Nguesso, pour lesoutien qu’il a apporté aux can-didats choisis par le parti dansles différentes circonscrip-tions.A propos de l’évaluation desrecommandations du premiercongrès extraordinaire, le se-crétariat permanent du Club2002-P.u.r a rappelé que parmiles recommandations de ce

congrès, il y avait un point res-té en suspens, à savoir: la res-tructuration du parti. C’est ain-si que le secrétariat permanenta mis en place une commissionchargée de la structuration duClub 2002-P.u.r.Abordant le contexte interna-tional lié, notamment à l’épidé-

Réunion du secrétariat permanent du Club 2002-P.u.rLe parti se félicite des résultatsobtenus aux élections locales

Le secrétariat permanent du Club 2002 -P.u.r, parti situé à lamajorité présidentielle, s’est réuni, vendredi 14 novembre2014, dans la salle des conférences de l’hôtel Marina, à Braz-zaville, sous le patronage du secrétaire général, Juste Dé-siré Mondélé, pour faire le bilan de la participation aux élec-tions locales. Ils en ont conclu que la moisson a été bonne,puisque le parti a obtenu 21 conseillers locaux, à travers lepays, démontrant ainsi son assise nationale. Le fonction-nement du parti, le point des différents scrutins, la mise enplace de la commission de structuration du parti, ont été aumenu de la réunion du secrétariat permanent du Club 2002-P.u.r.

Vue de la tribune, à la fin de la formation.

Mercredi 19 novembre2014, le ministre de la

pêche et de l’aquaculture, Ber-nard Tchibambelela a récep-tionné au port de Yoro à Braz-zaville, un réfrigérateur proto-type d’une capacité de 30 à 40kg. Fabriqué en France, ce ré-frigérateur prototype qui fonc-tionne à base des rayons so-laires est l’œuvre de deux jeu-nes Français, en l’occurrence,Joly Stevan et BenjaminGérart Mazura Marine.

Après avoir fait une démons-tration en achetant du poisson

mie Ebola qui, selon le secré-tariat permanent, a déjà franchile cap de 5000 morts en Afriquede l’Ouest, il se félicite de la mo-bilisation de la communautéinternationale.

Pascal-Azad DOKO

Ministère de la pêche et de l’aquaculture

Réception d’un prototype de réfrigérateursolaire, pour la conservation du poisson

frais placé dans le réfrigérateurprototype, le ministre BernardTchibambelela a expliqué sonfonctionnement: «Nous avonseu l’idée, avec l’aide de nospartenaires, de concevoir ce ré-frigérateur autonome qui seraalimenté par une batterie reliéeà une plaque solaire, en vued’aider les pêcheurs de bénéfi-cier d’une source énergétiquequi leur permettra la bonneconservation du poisson, pen-dant trois à quatre jours. Au lieud’avoir une chambre froide ali-mentée par le courant électri-que, seule l’énergie solaire suf-

fit pour pouvoir conserver lepoisson frais, avec toutes sesqualités nutritives. Dans le bud-get 2015, le gouvernement aprévu l’achat desdits réfrigéra-teurs, pour les offrir aux coo-pératives des pêcheurs instal-lées dans tous les départe-ments du pays. Ce nouveauprototype à usage limitée estcomposé d’un compartimenttechnique qui sert à alimenterle froid et conditionner le pois-son, à partir de 30 à 40 kg».

Pascal BIOZI KIMINOU

BernardTchibambelala de-vant le prototype deréfrigérateur

Juste Désiré Mondélé (au centre).

Pierre Ngolo s’inclinant devant la tombe du défunt.

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Coup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biais NATIONAL

* Monsieur le directeur, vou-driez-vous nous parler de lacérémonie des lauréats conti-nentaux, à laquelle vous avezpris part, en Afrique du Sud?** Il s’agit de l’édition 2014 de«Titans-building nationsawards», où sont distinguées,révélées et célébrées, les per-sonnalités africaines qui ontexcellé dans leurs secteursd’activités. Parmi ces secteursd’activités, je peux citer: lesservices publics, les organisa-tions non gouvernementales,les petites et moyennes entre-prises, et les T.i.cs. Particuliè-rement, j’ai été distingué dansla catégorie P.m.e, comme lau-réat continental.

* A votre avis, pourquoi le choixa-t-il porté sur votre personne?** J’ai été distingué, à mon avis,pour m’être engagé assez for-tement dans l’industrie méca-nique. Comme vous le savez,l’industrie mécanique est qua-siment inexistante en Afrique.C’était en soi une démarche

nouvelle, de tenter ou de com-mencer véritablement à cons-truire une industrie mécaniqueafricaine, pour produire deséquipements dont les Africainsont besoin. L’industrie mécani-que est importante, parce quec’est l’industrie qui fournit àd’autres industries, les équipe-ments et les procédés dont ilsont besoin pour fonctionner.Depuis mon retour au pays, j’aidéployé mon zèle dans ce do-maine-là. Mon propos peut êtreconforté par la déclaration sui-vante, des membres du jury, ence qui me concerne: «Depuistrois décennies, Tsengué Tsen-gué a été très entreprenantdans ce secteur de l’industriemécanique et s’est efforcé àaméliorer les conditions de viedes Africains et tout particuliè-rement des Congolais, de parson expertise. Cette approcheentrepreneuriale unique deTsengué-Tsengué lui a valud’être lauréat continental dansla catégorie des P.m.e».Je n’ai, peut-être, pas été

meilleur du fait de la grandeurde l’entreprise Challenge Futu-ra, mais plutôt, par l’originalitéde l’engagement, dans un do-maine où les Africains ne s’ha-sardent pas, quoique stratégi-que pour le développement ducontinent. C’est, je pense, cet-te démarche qui a été recon-nue.

* N’est-il pas paradoxal qu’unCongolais ait pu accéder à laplus haute marche du podiumafricain dans cette catégorie,au détriment des Mauriciens,des Sud-africains et autresRwandais, dont les pays sontconsidérés comme des modè-les en matière du climat desaffaires en Afrique?** C’est, effectivement, éton-nant. Les motivations du jurypeuvent aussi se justifier par lefait que l’industrie mécaniqueau Congo, pays qui a le plusmauvais climat des affaires(classé 178 sur 189 dans leclassement Doing Business),puisse résister à l’usure dutemps. J’en suis fier, car onn’attendait pas le Congo à ce

niveau. Voilà qu’il est présentsur la plus haute marche dupodium, dans la catégorie desP.m.e. C’est extraordinaire et jesuis fier de faire partie des per-sonnalités actives qui appor-tent des influences positives.Ces personnalités ne deman-dent qu’un environnement pluspropice, pour qu’elles puissentdonner un plus au Congo.

* Y a-t-il encore quelque chosequi vous tient à cœur?** C’est ce fameux climat desaffaires… J’ai dédié ce prix à lagénération future, parce quecet engagement qui m’a valu ceprix, c’est une flamme, et cetteflamme-là est petite en Afrique.Je voudrais que l’on nourrissecette flamme et qu’elle grandis-se, pour la transmettre à la gé-nération future, pourvu que lesgouvernants y prêtent atten-tion.

Propos recueillis parMarcellin

MOUZITA MOUKOUAMOU

Tsengué Tsengué, directeur général de l’entreprise Challenge FuturaCe qui lui a valu d’être lauréat continental,

dans la catégorie des P.m.e, en 2014Spécialisé dans l’ingénierie industrielle mécanique, essentielle-ment dans la fabrication de machines agro-industrielles, des ac-cessoires B.t.p et d’énergie, Tsengué Tsengué était proclamé, le8 septembre 2014, lors de la publication des lauréats 2014 des«Titans-building nations awards», à Acccra (Ghana), comme lau-réat continental, dans la catégorie P.m.e (Petites et moyennesentreprises). Il a reçu son prix, le 30 octobre 2014, au Gallaghercenter, à Johannesbourg, en Afrique du Sud. Inattendu à ce ni-veau, en raison du mauvais climat des affaires au Congo, paysqui est au 178ème rang sur 189, dans le dernier classement de«Doing business», Tsengué Tsengué et son entreprise, ChallengeFutura (qui est, malheureusement, en arrêt d’activités, actuelle-ment) apparaissent comme des exceptions, en dominant les com-pétiteurs des pays mieux classés, comme l’Ile Maurice (1er paysafricain et 27ème mondial), l’Afrique du Sud, (2ème africain et 43ème

mondial), le Rwanda (3ème africain et 46ème mondial), etc. Le se-cret de son succès? Une approche entrepreneuriale unique. C’estce qu’il avoue dans l’interview qu’il nous a accordée, mardi 25novembre 2014, au siège de Challenge Futura, situé au Plateaudes 15 ans, à Moungali, le 4ème arrondissement de Brazzaville,après son retour de Johannesbourg.

Tsengué Tsengué, à son atelier, devant les prix qu’il a déjà reçu.

JCertif est une organisa-tion indépendante à butnon lucratif, dont l’objet

principal est de promouvoir l’in-novation à travers les T.i.c(Technologies de l’informationet de la communication), dansles pays émergeants par l’entre-mise des conférences, des for-mations ainsi que des ateliersde certification en programma-tion, sur diverses plateformestechnologiques. C’est dans cet-te perspective qu’il a initié, avecses partenaires, notammentl’A.r.p.c.e (Agence de régula-tion des postes et des commu-nications électroniques), Wa-rid-Congo et autres, plusieursprojets professionnalisants enT.i.c, parmi lesquels Yekolab(Apprendre au laboratoire). «Ceprojet est constitué d’un cen-tre de formation d’excellenceen développement de logiciel,en 48 heures». Il prévoit

d’ouvrir un incubateur de pro-jets, où des jeunes qui ont desprojets, mais qui n’ont pasd’espace susceptible de favo-riser leur éclosion, pourront tra-vailler. «Il ne s’agit pas seule-ment d’offrir aux jeunes un ca-dre idéal pour leur épanouisse-ment intellectuel, mais aussileur montrer comment vendreleurs produits, comment trou-ver le financement, etc., sansrien payer», a précisé MaxBonbhel. Ainsi, Yekolab propo-se 4 cursus en 6 mois, sanc-tionnés par un certificat de finde formation: comment déve-lopper les applications mobi-les, les applications embar-quées, la conception des sitesweb, les applications d’entre-prises, etc.Signalons que les prouessesde JCertif en matière d’innova-tion, pour son projet Kita-Mata,lui ont valu une distinction ho-

norifique: le prix de l’innovationOracle Duke’s Choise Award,qui a été remis par Oracle et parl’ensemble des experts mon-diaux et leaders de la techno-logie Java/Oracle, lors de laconférence JavaOne, à SanFransisco, aux Etats-Unisd’Amérique.Parlant, justement, du projetKita-Mata (descend-monte), ils’agit d’un drone qui obéit àune voix. Son originalité rési-de dans le fait qu’il obéit auxlangues congolaises. Ce petitengin monte, descend, se sta-bilise, circule, suivant des or-

dres donnés en lingala, parexemple. Cette technologie in-ventée en 48 heures, par de jeu-nes Congolais de Brazzaville,est susceptible de révolution-ner, par exemple, les secteursagricole, sanitaire etsécuritaire. «Vous avez, parexemple, des hectares de ca-cao, il vous est impossible desurvoler les champs, pour ins-pecter les cimes des arbres.Avec un drone, vous avez lapossibilité de détecter ce qui neva pas. Il est équipé de cap-teurs qui permettent de préle-ver la température des arbres,l’humidité des sols, mais aus-si, à distance, la température del’homme. Ceci est un outil per-formant pour le développementagricole, et pour lutter contrele virus Ebola, à l’heure où onn’arrive pas à le contenir enAfrique. A cela s’ajoutent lescatastrophes», a expliqué leprésident de JCertif.En rappel, JCertif est,aujourd’hui, implanté dans plusde sept pays, à travers le mon-de (France, Congo-Brazzaville,Canada, la R.D Congo, Tunisie,Cameroun, Côte d’Ivoire, etc.).

MarcellinMOUZITA

MOUKOUAMOU(Stagiaire)

T.i.c (Technologies de l’information et de la communication)JCertif Congo envisage de lancer

des projets au CongoMax Bonbhel, président de JCertif International, a donné uneconférence de presse, mercredi 12 novembre 2014, dans lasalle de réunion de cette organisation, située dans l’enceintede l’immeuble Warid-Congo, à Poto-Poto, le troisième arron-dissement de Brazzaville. Pour présenter les projets que sonorganisation entend lancer au Congo, dans le cadre de la pro-motion des T.i.c (Technologies de l’information et de la com-munication). Au cours de cette conférence de presse, il étaitentouré de Dodo Ngoyi, responsable événementiel et chargéde la communication et de Quentin Loubou, collaborateur.

Max Bonbhel.

Les caniveaux ouverts ont encore tué:à Talangaï, une femme et son fils ont péri

Dans les grandes villes des pays développés, les canalisationsservant à l’écoulement des eaux de pluie et des eaux usées sontcouvertes. Dans notre pays, on continue à construire des canalisa-tions ouvertes dans les villes, malgré les risques publics qu’ellesreprésentent. La pluie qui est tombée sur la capitale, lundi 24 no-vembre dernier, a fait des victimes. Une femme qui voulait traver-ser une avenue goudronnée a été emportée par le courant de l’eau,dans une canalisation ouverte. Son fils qui a voulu voler à sonsecours a subi le même sort. Deux personnes ont ainsi perdu lavie, à cause des canalisations ouvertes. Evidemment, personnen’est responsable de leur mort. Mais, les pouvoirs publics devraient,tout de même, tirer les leçons de ce que les canalisations ouvertesconstituent un danger public et qu’il faille envisager le systèmed’égouts ou de canalisation couverte.

Des casiers de boisson se renversentsur un taxi à Ngangouoni

Un accident de la circulation s’est produit, mardi 25 novembre 2014,à 17h30, au croisement de l’avenue Gascogne et le tronçon deroute menant au quartier Diata, à hauteur du Château d’eau deNgangouoni, à Makélékélé, le premier arrondissement de Brazza-ville, entre un camion transportant une cargaison de boissons al-coolisées et un taxi. Le camion était en train d’aborder un gros nidde poule, mais s’étant trop incliné du côté gauche, plusieurs ca-siers se sont renversés sur le taxi, avant de se répandre sur lachaussée. Le taxi a perdu son pare-brise avant, mais les passa-gers en sont sortis indemnes. Cet accident pouvait être évité, si lesnids de poule jonchant les avenues goudronnées sont régulière-ment traités. Pour un pays prétendant à l’émergence, il y a lieu des’interroger sur cette manière de gérer les affaires publiques.

Des ménages sans électricité suite à unbranchement anarchique à Mikalou

Depuis environ un mois, plusieurs ménages de La Ferme, à Mika-lou, un quartier du sixième arrondissement de Brazzaville, sontprivés d’électricité. Selon les techniciens de la S.n.e (Société na-tionale d’électricité), dont les propos sont rapportés par l’hebdo-madaire «Le Patriote», une panne aurait été causée par un officiersupérieur de la force publique, en se raccordant, illégalement, surune ligne qui a endommagé le transformateur et cramé les câblesélectriques, plongeant tout le quartier dans l’obscurité. L’officier pi-rate, qui croit, sans doute, être au-dessus des lois de la Républi-que, a refusé de répondre à la convocation qui lui aurait été adres-sée par la S.n.e. Les travaux de réparation du poste de transfor-mation et de remplacement des câbles pourraient durer encorequelques semaines.

Arrêt de travail forcé à cause del’inondation de la cour à Radio-Pointe-NoireAprès la pluie, vient le beau temps, dit-on. Mais, ce n’est pas, sou-vent, le cas, pour les agents de Radio-Pointe-Noire, dans la capita-le économique du Congo. En effet, chaque fois qu’il pleut, abon-damment, les fonctionnaires de la chaîne départementale radio-phonique publique ne peuvent pas accéder facilement à leurs bu-reaux, à cause de l’inondation de leur cour. Les eaux proviennentdes habitations construites tout autour des bâtiments de la radioet, faute de caniveaux, les eaux de pluie se déversent dans la cour.Les agents de Radio Pointe-Noire sont obligés, parfois, d’observerun arrêt de travail forcé, sauf à faire plusieurs sauts de kangourou,pour accéder à leurs bureaux. Mais, l’eau atteint, parfois, le niveaudes genoux. Nombreux rebroussent chemin ou attendent que l’eaus’assèche. Ils suggèrent que les bâtiments de la radio soient dé-placés, pour éviter le chômage, en cas de pluie.

Le gouvernement accusé de mutisme,devant les victimes de la pluie

Les inondations qui ont provoqué des pertes en vies humaines parnoyade, lundi 24 novembre 2014, à Brazzaville, après la pluie quis’est abattue sur la ville-capitale, continuent de défrayer la chroni-que. Plusieurs personnes s’interrogent, par exemple, sur le mutis-me des pouvoirs publics, alors que les chaînes de télévision ontdiffusé les images des familles endeuillées et informé la populationsur les circonstances dans lesquelles ces personnes sont mortes.Ces images ont provoqué une vive émotion au sein de l’opinion.Mais, depuis, la voix des pouvoirs publics est inaudible. Du moins,on a enregistré aucune réaction officielle, ni du gouvernement, nide la mairie de Brazzaville.

Cinq agents de la force publique arrêtés pourdétention illégale de la viande d’éléphant

Cinq agents de la force publique, dont un officier de police, un doua-nier et trois militaires, roulant dans un véhicule, ont été arrêtés,récemment, à Kintelé, sur la route nationale n°2, en possessiond’une quantité importante de viande d’éléphant, une espèce ani-male intégralement protégée au Congo, selon un communiqué duP.a.l.f (Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune). Ils prove-naient de Ouesso, dans le département de la Sangha, quand lagendarmerie a mis la main sur eux. Leur arrestation a été renduepossible, grâce à l’appui des agents des eaux et forêts, ceux duP.a.l.f et des militaires de la garde républicaine. Et pourtant, la chas-se est fermée…

Henri Lopès, candidat du Congo au postede secrétaire général de l’O.i.f

Le sommet de l’O.i.f (Organisation internationale de la francopho-nie) qui se tient à Dakar (Sénégal), du 29 au 30 novembre 2014,est d’un enjeu capital pour le Congo. Il s’agit de faire élire soncandidat, Henri Lopès, au poste de secrétaire général de l’O.i.f,pour succéder à l’actuel occupant, Abdou Diouf. Le Congolais af-frontera sans doute cinq autres candidats à ce poste, notammentl’ancien président burundais Pierre Buyoya, l’ancienne gouverneu-re générale du Canada, Mme Michaëlle Jean, le Mauricien Jean-Claude L’Estrac, l’ancien ministre équato-guinéen, Augustin NzeMfumu, et l’ancien président malien Diocounda Traoré. L’électionde l’écrivain congolais sera, à coup sûr, un grand succès de ladiplomatie congolaise. Les yeux sont donc tournés vers Dakar.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 7

NATIONAL

A l’issue des travaux re-latifs à l’organisation dela semaine mondiale de

l’entreprenariat, les participantsont mis en place une platefor-me de rencontres, d’échangeset de partage d’expériences,dénommée: Réseau-entrepren-dre-inspirer-mentorer (Reim),avec pour président d’honneur,le président de la Chambre decommerce de Brazzaville etpour présidente active, MmeSolange Samba-Toyo. Avec lacréation de cette plateforme,qui servira d’interface avectous les partenaires publics ouprivés impliqués dans la pro-motion de l’entreprenariat na-tional, les participants pensentainsi pérenniser la célébrationde la Semaine mondiale de l’en-treprise au Congo, dans le sou-ci de développer et renforcerles liens professionnels.Selon le Dr Gallesamy Ibombot,la S.m.e s’est déroulée «dansun contexte économique favo-rable au Congo, du fait d’uneprévision de croissance pour2015, estimée à 6,5% et de lavolonté du gouvernement deplacer l’entreprise au centre deses préoccupations pour l’an-née 2015».Ainsi, les panels ont permisd’aborder plusieurs aspectsliés à l’entreprise.Le panel traitant du rôle del’Etat dans la promotion de l’en-treprenariat a mis en exergueles efforts du gouvernement, envue de l’amélioration du climatdes affaires, du développementdes infrastructures et de l’amé-lioration de l’accès aux créditsdes entreprises locales.La nécessité d’adapter les pro-grammes de formation scolai-

res et universitaires aux exigen-ces de la promotion de l’entre-prenariat a été abordée dans lepanel dédié à l’éveil de l’espritd’entreprise. C’est cet éveil quipermettra une exploitation op-timale des créneaux porteursprésentés dans le cadre dumême panel.Pour le panel 3, les échangesont porté sur les grandes con-traintes et les grands défis à lacréation d’entreprise. Ces dé-fis et contraintes sont liés à lafaible diversification de l’éco-nomie, aux déterminants cultu-rels, et à l’instabilité institution-nelle qui caractérisent beau-coup de pays d’Afrique franco-phone. Et, en dépit de ces con-traintes et défis, des entrepre-neurs s’engagent et affrontentl’environnement encore peu fa-vorable aux affaires. Cela aconstitué la trame principale dupanel de partage d’expériencesanimé par différents chefs d’en-treprises. Le savoir-faire, la ca-pacité de résister à l’hostilité del’environnement, la bonne lec-ture des opportunités d’affai-res, la discipline constituent lesocle de départ de tout enga-gement pour toute personnequi veut embrasser le métierd’entrepreneur.Par ailleurs, les échanges dupanel 5 ont permis aux respon-sables des établissements ban-caires, d’assurance de présen-ter les opportunités de créditset les dispositifs d’assurancesainsi que les conditions d’ac-cessibilité. Il ressort, cepen-dant, que les P.m.e (Petites etmoyennes entreprises) accè-dent difficilement à ces offres.Les P.m.e sont confrontées àdes faiblesses de plusieurs or-

dres: faiblesses techniques,managériales et l’inexistencede garanties. Cela a révélé l’ur-gence de la mise en place d’unegamme de dispositifs d’accom-pagnement diversifiés, en vuede palier les faiblesses des en-treprises locales et des por-teurs d’idées de projet.Un des modèles de ces dispo-sitifs d’accompagnement est leFonds d’appui à coûts partagésmis en place dans le cadre duProjet d’appui à la diversifica-tion de l’économie.Outre ces panels, cinq atelierspratiques ont été orga-nisés: «L’utilisation des T.i.cdans la gestion des ressourceshumaines»; «L’utilisation duSmartphone dans la gestion dela relation clientè-le»; «L’importance de l’accueil

dans l’entreprise» ; «La déon-tologie et l’éthique chez le chefd’entreprise»; «L’utilisationprofessionnelle des réseauxsociaux».Rappelons que la S.m.e a pourobjectif de mobiliser les jeunes,pour favoriser l’émergence dela prochaine génération d’en-trepreneurs, d’innovateurs etde réalisateurs de change-ments.Créé en 2008, par l’O.n.g amé-ricaine, «Kauffman Founda-tion», la S.m.e est la plus gran-de célébration au monde, ini-tiée par les entrepreneurs quivise à stimuler la croissanceéconomique et à accroître lebien-être humain.

Alain Patrick MASSAMBA

S.m.e (Semaine mondiale de l’entreprenariat)Les entrepreneurs ont désormais une

plateforme de rencontres et d’échangesInitiée par l’Association Brazzaville ville agréable et la société decommunication Afri-contact, que dirige Solange Samba-Toyo, sousle parrainage de la Chambre de commerce, d’industrie, d’agricul-ture et des métiers de la capitale, la S.m.e (Semaine mondiale del’entreprenariat), célébrée, pour la première fois, au Congo, a eulieu, du 18 au 21 novembre 2014, sous le patronage du DrGallessamy Ibombot, vice-président de ladite chambre. En pré-sence des diplomates et d’autres personnalités. Durant les tra-vaux qui ont drainé un grand monde dans la salle de conférencesde la Chambre de commerce de Brazzaville, cinq panels, animéspar des experts et spécialistes des différents domaines liés àl’entreprenariat, ont permis des échanges interactifs, instructifset fructueux.

Ministère des petites,moyennes entreprises et de l’artisanat

La Bourse de sous-traitanceet de partenariat d’entreprise

aura une charteMme Yvonne Adélaïde Mougany, ministre des petites, moyen-nes entreprises et de l’artisanat, a présidé, vendredi 14 novem-bre 2014, un atelier au cours duquel l’O.n.g Helpage programme,représentée par le président de son conseil d’administration, leDr Alexis Byamana Seromba, et son directeur des programmesdans la région des Grands-Lacs, Bonaventure Uwikana, a fait larestitution de l’étude de faisabilité portant sur l’élaboration de lacharte de la Bourse de sous-traitance et de partenariat d’entre-prise du Congo.

En effet, suivant un accord con-clu en août 2011, avec le Minis-tère des petites, moyennes en-treprises et de l’artisanat,Helpage Rwanda programme,une O.n.g de développementœuvrant dans la sécurité ali-mentaire et l’appui au dévelop-pement local, qui a une repré-sentation à Brazzaville, a réa-lisé, à Pointe-Noire, une étudepermettant d’avoir une base dedonnées information-nelles surles très petites, petites, moyen-nes entreprises et l’artisanat auCongo, dans le cadre de l’éla-boration de la charte de laBourse de sous-traitance et departenariat d’entreprise

(B.s.t.p.e). Pour que cette bourse soit opérationnelle, il faut, à labase, une charte régissant les règles d’organisation interne entermes de droits, obligations et engagement des membres de labourse. En effet, les relations entre les membres de la bourse(très petites, petites, moyennes entreprises et industries, les arti-sans) avec les grandes sociétés qui sollicitent leurs services àtravers la bourse, sont régies par la charte. «La bourse de sous-traitance va exécuter une mission d’entremise ordonnée entre lesgrandes entreprises dites donneuses d’ordres, d’une part, et,d’autre part, les très petites, petites et moyennes entreprises, di-tes entreprises receveuses d’ordres ou assujetties», a dit la mi-nistre Mougany, qui a tenu à insérer la bourse de sous-traitanceet de partenariat d’entreprise, dans l’environnement économiquecongolais, afin de donner la chance aux très petites, petites,moyennes entreprises et aux artisans de pouvoir tisser des rela-tions professionnelles avec les grandes entreprises, comme celase passe ailleurs. Cette vision va dans le sens de la diversifica-tion de l’économie nationale, prônée par le président de la Répu-blique et pour laquelle le gouvernement est à l’œuvre. «La bourseest appelée à jouer un rôle majeur dans le programme de déve-loppement du contenu local, en réalisant sa mission de lieu detransfert de compétences, de capacités, de techniques et techno-logies au bénéfice des entreprises locales, afin qu’elles s’amélio-rent en qualité et services, tout en renforçant les compétences denos ressources humaines», a souligné Mme Yvonne AdélaïdeMougany. La ministre des P.m.e et de l’artisanat a promis organi-ser des sessions de sensibilisation au profit des entrepreneurs,sur le bien-fondé de la Bourse de sous-traitance et de partenariatd’entreprise.Pointe-Noire est la première ville à accueillir le siège de la bourse.Les travaux avaient pris fin, depuis septembre dernier. On n’at-tend plus que son inauguration par la ministre des petites, moyen-nes entreprises et de l’artisanat. Les autres villes, comme Brazza-ville et Ouesso, accueilleront également cette structure qui inté-resse les opérateurs économiques, au premier titre.La coopération entre le Ministère des petites, moyennes entrepri-ses et de l’artisanat et l’O.n.g Helpage programme se traduit parla réalisation de plusieurs projets, comme la formation des for-mateurs aux métiers de taille et de pose de pavés dans le districtde Mindouli, depuis près de trois mois. Le lancement officiel destravaux est éminemment prévu, d’ici à décembre 2014. Il est prévuaussi le renforcement des capacités d’accompagnement et decoordination des acteurs concernés dans la gestion de la Boursede sous-traitance et de partenariat d’entreprise du Congo.

Pascal BIOZI KIMINOU

Yvonne Adélaïde Mougany.

Au quartier Ngamakos-so, dans le 6ème arron-dissement, Talangaï,

trois personnes ont trouvé lamort, dont une mère et son filsvenu à sa rescousse. Ils ont été,simplement, emportés par lecourant des eaux, dans un col-lecteur non couvert. Beaucoupde domiciles ont été inondés,surtout que le niveau des ruesest plus élevé que celui des ha-bitations. Des dégâts impor-

tants ont été signalés, à Mas-sengo et Djiri, dans le 9ème ar-rondissement. Les populationsont vécu un véritable cauche-mar. Des familles ont vu leursmaisons être détruites ou inon-dées. C’est le désarroi, dans lesfamilles victimes, abandonnéesà elles-mêmes, puisque l’Etatn’a pas, semble-t-il, les moyensde manifester la solidarité de laRépublique, aux citoyens victi-mes de catastrophes naturel-

les. «Ils n’ont qu’à construiresur de bons terrains», leur ré-plique-t-on, souvent. Les fa-milles pauvres sont, évidem-ment, les plus touchées.A Massengo, la route menantvers la station terrienne deMoungouni et l’avenue Bito ontété sérieusement endomma-gées par les érosions. D’autresdégâts ont été signalés, ici etlà, dans la capitale, comme àMfilou, Massina, Ouenzé, Mika-lou, La Tanaffe, Kingouari, etc.La paroisse Saint-Augustin, auquartier La Tsiémé, avait sonpresbytère inondé, tout commeles habitations riveraines.Certains dégâts sont dus àl’abandon des chantiers. Lelaxisme et l’impunité devenuscomme mode de gestion publi-que fragilisent l’Etat qui ne saitplus quoi faire, après avoir en-gagé de grands travaux, maisqui avancent à pas de camé-léon. Dépassées, les popula-tions se débrouillent par elles-mêmes, en prenant des initiati-ves pour faire face aux éro-

sions qui menacent, dangereu-sement, leurs habitations. Desefforts qui sont comme unevéritable goutte d’eau dans lamer. Rien, pour arrêter la furiedes eaux de pluies sur ces ter-rains peu solides.La dégradation de certainesavenues goudronnées est cau-sée par l’absence ou l’obstruc-tion des canalisations. C’est lecas de l’avenue des Premiersjeux africains, de la route deKinsoundi, du rond-point de lapatte d’oie, l’avenue des TroisMartyrs, au Plateau de 15 ans,l’avenue Loutassi, à hauteur dela pharmacie Jagger, etc. On al’impression que dans le pays,il faut attendre qu’un nid depoule devienne béant pour queles pouvoirs publics songent àle boucher, à grands frais, alorsque s’il y a un service d’entre-tien, on éviterait de dépenserbeaucoup d’argent pour répa-rer les voies. Espérons que toutchangera et que les élus dupeuple qui sont nos représen-tants à l’hémicycle sauraientpartager la douleur des popu-lations, en exigeant l’améliora-tion des conditions de vie despopulations, gage d’une stabi-lité durable.

Cyr Armel YABBAT-NGO

Commune de BrazzavilleAprès la pluie du 24 novembre, desvictimes et des dégâts importantsLa pluie qui s’est abattue sur Brazzaville, dans la journéedu lundi 24 novembre dernier, a causé des pertes en vieshumaines et de nombreux dégâts matériels, dans certainsquartiers. Au centre-ville, les eaux en furie ont débordé descaniveaux et inondé la chaussée goudronnée et les édifi-ces environnants. Un véritable lac s’était créé, au rond-pointde la Coupole et le long des avenues goudronnées. Les vé-hicules, qui avaient les roues totalement dans l’eau, ne rou-laient plus qu’avec une extrême lenteur. Les installationsélectriques et le réseau d’eau courante n’ont pas échappé àla furie des eaux: poteaux électriques emportés, tuyaux dela S.n.d.e endommagés, routes coupées ou partiellementdétruites, arbres déracinés ou coupés, etc.

Les participants l’atelier.

Solange Samba-Toyo et Philippe Audouin, D.g Allianz Congo Assuran-ces.

Les participants suivant attentivement les communications.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 8

SOCIETE

Aux termes des divers procès-verbaux desdécisions de l’associée unique de la so-ciété «KANU EQUIPMENT CONGO»SARLU, déposé au rang des minutes duNotaire soussigné le 24 octobre 2014, en-registré à Pointe-Noire, folio 190/2, n° 9370;l’associée unique de ladite société à, en-tre autres résolutions, décidé:

- D’augmenter le capital social de QuaranteCinq Millions (45 000 000) de F CFA pourle porter de Cinq millions (5 000 000) de F.CFA à Cinquante Millions (50 000 000) deF. CFA par création de Quatre Mille CinqCents (4500) parts sociales nouvelles deDix Mille (10 000) francs CFA chacune parcompensation avec une créance certaineexigible sur la société.

- De transformer la société en SAU avecAdministrateur général;

- De nommer comme dirigeants, pour unedurée de 2 ans:

Monsieur Stephen James SMITHYMAN, Ad-

Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISENotaire à Pointe-Noire

1, Angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGOVers le Rond-point Mess Mixte de Garnison

Immeuble MORIJA, 1er étage, Centre-villeB.P: 1431, Tél.: 22 294.13.34/01.018.12.55/05 736.64.64

République du Congo

ANNONCE LEGALE«KANU EQUIPMENT CONGO»,

Société à Responsabilité Limitée UnipersonnelleCapital social de F.CFA: 5 000 000

Siège social: avenue Jacques Opangault, zone industrielle de la foireRCCM: CG/PNR/12 B 291

Pointe-Noire - République du Congo

AUGMENTATION DU CAPITAL SOCIAL-TRANSFORMATION DELA SARLU EN SAU-NOMINATION DES DIRIGEANTS-NOMINATION

DES COMMISSAIRES AUX COMPTESministrateur Général;

Madame Nathalie BECKERS, Administra-teur Général Adjointe.

- De nommer, en qualité de Commissairesaux comptes:

Titulaire: Cabinet DELOITTE TOUCHETOMATSU, Agrément CEMAC n° SEC 036;Suppléant: Monsieur Nicolas BALESME.

En conséquence de ce qui précède, lesnouveaux statuts ont été adoptés.

FORMALITE LEGALE: Dépôt au greffe duTribunal de Commerce de Pointe-Noire, le30 octobre 2014, sous le n° 12 DA.

Fait à Pointe-Noire, le 11 novembre 2014.

Pour avis,

Maître Christèle ElianneBOUANGA-GNIANGAISE,

Notaire

Régulation postale

Mise en œuvre du projet surla concession du service

universel postal«Le service postal universel est un droit et le gouver-nement a l’obligation d’offrir ce service à tous les ci-toyens, partout où ils se trouvent», c’est, en substance,ce qu’a indiqué le directeur de la régulation postale del’A.r.p.c.e (Agence de régulation des postes et des com-munications électroniques), M. Arnault Dicka, au coursde la séance de travail qui s’est tenue le 31 octobre2014, dans la salle de conférence de l’A.r.p.c.e, à Braz-zaville.

Animée par M. BernardOlloy, directeur de la formation à l’A.r.m.p (Auto-

rité de régulation des marchéspublics), cette réunion a portésur l’examen des termes de réfé-rence concernant le projet deconcession du service postaluniversel que l’Etat entend con-céder à la Sopeco (Société despostes et d’épargne du Congo),au travers d’une convention as-sortie d’un cahier des charges,lequel détermine les droits etobligations des parties prenan-tes.Dans son intervention, M. Ber-nard Olloy a rappelé que l’Etat,au travers de ce projet, s’enga-geait à déléguer les missions deservice public, comme il l’a fait,il y a quelques années, pour lagestion de certains aéroports duCongo. «La délégation de servicepublic dont il est question, ici,doit respecter les dispositions duCode des marchés publics. C’està ce titre que l’A.r.m.p a été miseà contribution dans ce projet», a-t-il mentionné, avant d’ajouter:«Ce projet mettra à la disposition

des populations congolaises, surl’ensemble du territoire national,un service public des postes debonne qualité, disponible et ac-cessible. Il favorisera le renfor-cement des capacités de l’opé-rateur public, dans l’approched’accroissement de son effica-cité ainsi que la qualité de sesproduits et services».Rendant compte des activitésréalisées dans le cadre de la miseen œuvre du projet de conces-sion du service postal universel,M. Bernard Olloy a indiqué queles termes de référence générauxont été élaborés ainsi que les ter-mes de référence spécifiquesportant notamment sur: (i) l’éva-luation des infrastructures, deséquipements techniques et desmoyens roulants; (ii) le recrute-ment d’un consultant, en vue dela réalisation de l’étude de mar-ché de la Sopeco; (iii) la revuedes procédures administratives,financières et comptables ainsique de la mise en œuvre du sys-tème de gestion de la Sopeco;(iv) l’amélioration de la gestionfinancière et comptable de la

Sopeco et (v) la réalisation desétudes relatives à la mise enplace d’un nouveau système decollecte des envois postaux et àla réorganisation des centres detraitement, des acheminementspostaux et de la distribution desenvois postaux.Dans le cadre de la convention àsigner, le Directeur de la forma-tion à l’A.r.m.p a rappelé, à l’en-droit des agents et cadres del’A.r.p.c.e et de la Sopeco quiparticipaient à cette séance detravail: «La rémunération du dé-légataire devait provenir du fruitde ses activités. Cependant, ilconvient de noter que pour com-penser le manque à gagner oc-casionné par la fourniture de ser-vice public, l’Etat s’engage à ver-ser une subvention d’équilibre àla Sopeco». Il a, par ailleurs, faitsavoir que concernant le finan-cement des études liées à ce pro-jet, le C.e.p.i (Centre d’études desprojets d’investissement du Mi-nistère du plan dispose desfonds nécessaires pour la réali-sation de l’ensemble de ces étu-des. Des rencontres ont déjà étéorganisées avec le directeurdudit centre qui a demandé queces termes de référence luisoient transmis. La prochaineétape de ce projet consiste à fairela restitution sur les travaux réa-lisés auprès du ministre des pos-tes et télécommunications,Thierry Lézin Moungalla.

C.E.

*Pourquoi le choix de Mossakapour la mission ophtal-mologique?

** Notre mission ophtalmologi-que et psychologique du 17octobre au 2 novembre inclus,répond au souhait du ministredélégué en charge du plan etde l’intégration, Léon RaphaëlMokoko. Par ailleurs, la problé-matique des soins ophtalmolo-giques en milieu rural fait par-tie de nos priorités.

*Pouvez-vous nous renseignersur les opérations effectuéesau cours de ces missions?**Nous avons réalisé environ1000 consultations, dépista-ges, soins et dons de 250 lu-nettes collectées pendant six

Mossaka (Département de la Cuvette)L’O.n.g Fideco a réalisé une missionophtalmologique et psychologiqueEn collaboration avec l’O.n.gO.s.f (Ophtalmo sans frontiè-res), l’O.n.g Fideco (Formationinitiative développement en-treprise Congo), œuvrant dansle domaine de l’éducation et lasanté et présidée par FrancineCaillouet, a réalisé, du 17 oc-tobre au 2 novembre 2014, unemission ophtalmologique etpsychologique, à Mossaka,dans le département de la Cu-vette. Depuis 2004, date de sacréation, Fideco fait des donsdans des dispensaires et dotedes ambulances fluviales. Enjuin dernier, cette O.n.g aéquipé les villes de Makoua,Oyo et Owando, des classesnumériques. Entretien avec laprésidente de cette structure.

mois dans les Yvelines, net-toyées, triées et répertoriéesbénévolement par un opticien,Patrice Coffre «Cristal Opti-que», à Cabourg (France).Nous avons pratiqué une cin-quantaine de chirurgies se dé-clinant ainsi, 47 cataractes, 6trabéculectomies (glaucome), 2chalazion, 1 ectropion et 1 re-couvrement conjonctival à butantalgique. A la demande deMonsieur le ministre Mokokoet de la population, les mis-sions en ophtalmologie vont sepoursuivre en juin 2015, pourun coût de 5.000 000 F. Cfa.

*Quid de la psychologie?**Plus de 1500 brochures surles questions d’adolescentsont été remises à des collé-giens, en plus de 7200 préser-vatifs obtenus de la part deMme Marie Francke Puruehnce,conseiller à la présidence, chefdu département de la santé

publique et de la population.Ces préservatifs ont été distri-bués aux jeunes filles, parceque le dernier mot leur revientdans la relation amoureuse.

*D’autres projets à venir?**Outre la deuxième missionophtalmologique, en juin pro-chain, et l’ambition de créer uncentre ophtalmologique à Oyo,dans la Cuvette, en collabora-tion avec ophtalmo sans fron-tières, la création d’un pôle jeu-nesse avec la participation duconseil départemental de laCuvette (Congo), du départe-ment des Yvelines (France), etréhabilitation de l’école desTrois présidents, à Owando(peinture intérieure et exté-rieure, et classes numériques,pour l’ensemble de l’établisse-ment).

Propos recueillis parSévérine EGNIMBA

Francine Caillouet, au milieu des malades qui lui témoignent re-connaissance.

Par acte en la forme authentique, en date à Pointe-Noire, du12 septembre 2014, le Notaire soussigné a reçu les statutsde la société dénommée: LA CENTRALE ASSURANCE-SARL, aux caractéristiques:

- Dénomination: LA CENTRALE ASSURANCE-SARL;- Forme de la société: Société à Responsabilité Limitée;- Capital social: 1.000.000 F. CFA;- Siège social: A Pointe-Noire, quartier Ngoyo, face arrêt Bao-bab, Téléphone: 05 362 55 77;- Objet social: Activités d’auxiliaires (intermédiaire) d’assu-rance;- Durée: 99 années, à compter de l’immatriculation au RCCM;- Enregistrement: À Pointe-Noire, sous le n°8172 Folio 165/51 en date du 19 septembre 2014;- Dépôt: A Pointe-Noire, au Greffe du Tribunal de commercesous le n° 14 DA 1462 du 05 novembre 2014;- Immatriculation: A Pointe-Noire, au Greffe du Tribunal decommerce, n° RCCM CG/PNR/14 B 691 du 05 novembre 2014;- Gérance: Madame SIMBOU-MOANDA Essex-Patou-Love estnommée gérante de la société, pour une durée indétermi-née.

Pour avis,Maître Maurice MASSELOT,

Notaire

ETUDE Maître Maurice MASSELOTNOTAIRE

B.P: 4866, Tél.: (242) 06 667.00.66104, Avenue LOEMBET Benoît, derrière ALUCONGO,

Face Laboratoire de Total.E-mail: [email protected]

INSERTION LEGALE

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 9

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VIE DE L’EGLISE

Dans l’assemblée, on pou-vait remarquer un grandnombre de Congolais

venus rendre gloire à Dieu etprier pour l’âme du père JanCzuba, qui a donné sa vie pourle Congo, en particulier pour leschrétiens de Loulombo qu’il nevoulait pas quitter pour se ré-fugier ailleurs, loin des zonesde guerre. Avec la communau-té polonaise, toujours présen-te et plongée dans une ferveurde prière, la cérémonie était endeux langues, le français et lepolonais. Le célébrant princi-pal, Mgr Anatole Milandou, par-lant en français, alors que MgrJez assurait la traduction enpolonais. Quelque fois, il a par-lé en lingala pour s’adresseraux Congolais, car rappelant

Paroisse Notre-Dame de l’Assomption (archidiocèse de Paris)

16ème anniversaire de la mort del’abbé Jan Czuba à Loulombo

Dimanche 9 novembre 2014, Mgr Anatole Milandou, ar-chevêque de Brazzaville et Mgr Stanislas Jez, recteurde la mission polonaise de Paris ont conjointementcélébré une messe en mémoire du révérend père JanCzuba, curé, missionnaire polonais assassiné en 1998par les miliciens ninjas à Loulombo (département duPool) au Congo-Brazzaville, à l’occasion du 16ème anni-versaire de sa mort. L’archevêque de Brazzaville et lerecteur de la mission polonaise étaient entourés desprêtres congolais, notamment les abbés Irénée El-Yhombos et Eric Paul Goma, ancien curé de Loulombo,tous deux appartenant au diocèse de Kinkala, et unnombre important de prêtres polonais. La communautécongolaise de Paris y a pris part.

qu’il a été missionnaire au Con-go, pendant plusieurs années,plus précisément à Oyo (dépar-tement de la Cuvette) et à laparoisse Jésus-Ressuscité etde la Divine Misericorde, àBrazzaville. Une chorale congo-laise de circonstance, dirigéepar Gabriel Sounga Boukono(Comité), a assuré quelqueschants.Dans son homélie en français,l’abbé El-Yhombos a mis l’ac-cent sur le courage et la bontédu père Czuba, prêtre zélé,plein d’ambitions et de projets,voué à sa mission, qui aimaitson peuple et partageait, aveccelui-ci, les bons et les mauvaismoments. «Nous rendons grâ-ce au Seigneur pour l’avoirdonné à l’Eglise. La personna-

lité de ce pasteur continue àêtre vivante dans les cœurs deshommes et femmes du CongoBrazzaville et plus particulière-ment du diocèse de Kinkala qui l’avait accueilli comme prêtrefidel donum et curé de Saint-Thomas de Loulombo».Tandis que, en polonais MgrJez, retient un homme plein dejoie qui était pressé d’aller auCongo pour sa mission hors dela Pologne. Il faut souligner,qu’avant de gagner le Congo,le père Czuba est resté un mo-ment en France pour l’appren-tissage de la langue française.Dans une ambiance de prière,

la cérémonie a pris fin par lemot de remerciements de MgrAnatole Milandou. Après la bé-nédiction finale, une projectionvidéo des images de la réouver-ture de la paroisse de Loulom-bo et quelques réalisations del’association a été faite parJean-Baptiste Milandou, fonda-teur de l’Association Père JanCzuba Développement, en sigleP.j.c.d. La cérémonie s’est ter-minée par un verre d’amitié en-tre la communauté congolaiseet polonaise.

Yves KIMINOUSecrétaire de l’association

RECTIFICATIF A L’ANNONCELEGALE N°225/2014/BZ-C

Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière,une procédure d’immatriculation, en vue de l’établissement des titres fonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles sui-vants:

N°d’ordre

N°de réquisition Quartiers Arr./Dpt Requérants

Au-delà de deux (2) mois, à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamationà l’immatriculation ne sera plus recevable (Art. 26 de la loi 17/2000 du 30 décembre 2000portant régime de la propriété foncière).

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN,DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE L’INTEGRATION

DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ET DES DOMAINESDIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPÔTS ET DES DOMAINES DE BRAZZAVILLE

DIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETEFONCIERE BRAZZAVILLE-CENTRE

Références cadastrales

Fait à Brazzaville, le 25 Novembre 2014L’Inspecteur Divisionnaire,

Michelle Cyrine OBA

AU LIEU DE:

LIRE:46 10170 du 23-05-14 Sect P1, bloc 73; Plle 1; Sup. : 4.730,87m2 RUE ORSSY CENTRE-VILLE 3-BZV ELENGA DOUNIAMA Paul

N°d’ordre

N°de réquisition Quartiers Arr./Dpt RequérantsRéférences cadastrales

46 10170 du 23-05-14 Sect P1, bloc 73; Plle 1; Sup. : 4.730,87m2 RUE ORSSY CENTRE-VILLE 3-BZV Succession ELENGADOUNIAMA Paul

Cette semaineau Vatican

Le Pape François accueilli au siège de la F.a.o, par le BrésilenJose Graziano Da Silva, directeur général de cette institution.

«Il faut donner à mangeraux affamés, afin de sauver

la vie sur cette planète»Comme chaque semaine, le Pape François a continué à vaquerà ses occupations de Souverain et de Pontife. Il a reçu enaudience, au début de la semaine dernière, au Vatican, le prési-dent du Sénégal, Macky Sall, et s’est entretenu aussi avec lechef de l’Etat italien, Giorgio Napolitano, dans un colloque privé,vendredi après-midi.

Mais, c’est sans conteste sa visite à la F.a.o, où s’est tenue, pen-dant trois jours, la conférence internationale sur l’alimentation,qui a fait le «buzz», comme on dit dans le langage informatiqued’aujourd’hui. Son discours, jeudi, devant un parterre de minis-tres et de plénipotentiaires venus du monde entier, a soulevé l’en-thousiasme unanime des participants et de l’opinion.Dans le style qui lui est désormais familier, fait de textes écritsenrichis de paroles improvisées, de mots percutants et de gestesde grande simplicité, le Pape François est allé rappeler à ceux quidécident de ces questions que la faim est un scandale dans unmonde qui produit pourtant beaucoup; que les pauvres sont unrappel à la conscience de tous qu’ils sont, eux aussi, des hu-mains.«L’avenir de chaque peuple est plus que jamais lié à celui desautres. Or, les relations entre pays sont trop souvent marquéespar des préjugés réciproques, qui dégénèrent parfois en une agres-sion économique qui mine les rapports amicaux et marginalisequi est déjà marginalisé dans sa recherche du pain quotidien oud’un travail décent», a dit le Pape.Pour le Souverain pontife, rien n’est supérieur en droit à la di-gnité, même des pauvres. «Tandis qu’on parle de nouveaux droits,l’affamé est au coin de la rue à demander d’être inclus dans lasociété et d’avoir le pain quotidien. C’est la dignité qu’il demande,non l’aumône. Ces principes ne peuvent rester théoriques. Lesindividus et les peuples attendent la mise en œuvre d’une justicede partage et de distribution, d’une justice qui ne se limite pas àla loi».Le Pape a, également, fortement encouragé au respect «de notresœur et notre mère, la terre». Il a puisé dans sa sagesse person-nelle, pour tenter d’éveiller le monde au respect de la création:«Je me souviens d’un vieil homme qui disait que Dieu pardonnetoujours. Certes, il pardonne offenses et mauvaises actions,l’homme aussi pardonne parfois, mais la terre ne pardonne ja-mais. Nous devons choyer la terre, afin d’éviter qu’elle anéan-tisse l’humanité». Et il a conclu: «Il faut donner à manger auxaffamés, afin de sauver la vie sur cette planète».Dans le courant de la semaine aussi, le Pape François s’estadressé, vendredi, aux participants au VIIème congrès mondial dela pastorale des migrants. Il a, de nouveau, dénoncé «les difficul-tés d’insertion des immigrés, face aux conventions sociales etculturelles», rappelant que «dans une communauté chrétienne,personne n’est étranger et tout le monde mérite accueil et sou-tien».Le Vatican a aussi accueilli, durant la semaine, les travaux du 29ème

congrès international de la santé, qui a choisi, cette année, deréfléchir sur la manière de donner l’espérance aux personnes af-fectées par le trouble de l’autisme. Sens de l’écoute, solidaritéavec les malades (qui sont souvent des enfants) et avec leur fa-mille; éviter les soins administrés plus professionnellement qu’hu-mainement, telles sont quelques-unes des pistes évoquées par lePape, pour que l’opérateur chrétien de santé soit véritablementau service du malade.Enfin, samedi, le Pape François a rencontré aussi, au Vatican, plusde 350 membres de mouvements ecclésiaux et nouvelles com-munautés d’Italie auxquels il a recommandé de garder la fraîcheurde leur charisme. «Sans une authentique conversion du cœur etde l’esprit, on ne peut annoncer l’Evangile, mais si nous ne nousouvrons pas à la mission, il n’y a pas de conversion et la foi de-vient stérile», a affirmé le Pape au cours de cette rencontre.A la semaine prochaine!

Albert S. MIANZOUKOUTA(Correspondant au Vatican)

Il a été constitué par devant Maître Mi-reille GATSONO GNAPY, Notaire à larésidence de Brazzaville, la sociétécommerciale ci-après identifiée:

Forme: Société A Responsabilité Li-mitée Unipersonnelle (SARLU);

Dénomination sociale: société «TIMCONSTRUCTION & SERVICES»;

Capital: 1.000.000 F. CFA;

Objet social: travaux de bâtiments,quincaillerie ou vente de matériaux deconstruction, vente de fourniture debureau, prestation de services aux en-treprises, vente des pièces détachées

INSERTION LEGALE

NN.SS. Anatole Milandou et Stanislas Jez (au milieu) concélébrantla messe, entourés de leurs confrères dans le sacerdoce.

d’automobile, alimentation;

Siège social: Brazzaville (Rép. duCongo), 107, rue Gamboma, arrondis-sement IV Moungali;

Durée: 99 ans;

N° RCCM: CG/BZV/14 B 5420;

NUI: M2014110001489155;

Gérant: Monsieur TIMERA-MAMADOU

Pour avis,

Mireille GATSONO GNAPY,Notaire

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 11

VIE DE L’EGLISE

Frères et sœurs,C’est avec ce premier dimanche de l’Avent que nous commençons lanouvelle année liturgique B et qui nous prépare à l’accueil du sau-veur dont nous célèbrerons la venue à Noël. Pour rappel, le mot Aventqui signifie avènement, est un temps d’attente du Messie et un tempsd’espérance où notre mère l’Eglise nous invite à préparer nos cœurspour accueillir L’Emmanuel à Noël. Un temps où l’humanité se pré-pare à accueillir Dieu qui vient construire sa tente au milieu des hom-mes, signe qui marque son amour. Cela constitue un tournant essen-tiel dans le couronnement des évènements qui caractérisent le mys-tère de l’incarnation et de la rédemption. Isaïe dans son texte nousrappelle le dessein de Dieu c’est de sauver l’humanité: «Tu es Sei-gneur, notre Père, notre Rédempteur: tel est ton nom depuis toujours».(Is 63,16b). En effet, cette venue du Seigneur appelle à une bonnepréparation des cœurs susceptibles de l’accueillir, car heureux lescœurs purs car ils verront Dieu et posséderont la vie éternelle, nousrappelle l’évangile des Béatitudes.Frères sœurs, en entrant dans le temps de l’Avent, L’Eglise nous trans-met un message qui permet de comprendre que Dieu nous aime, voilàpourquoi, Il nous établi fermement dans une sainteté sans reprochepour le jour où Jésus viendra. Dieu ne nous surprend pas dans sesactions, Il nous prévient comme un bon père le ferait pour ses en-fants. Ce Jésus dont nous célèbrerons la naissance est celui qui étaitvenu, qui vient dans quatre semaines et c’est le même qui viendradans sa gloire pour juger les bons et les mauvais (Cf. Mt 25). Et legrand projet de celui qui vient est de nous in- troduire dans sonroyaume où nous vivrons en communion avec Lui. (Cf. 1co 9). Ainsipour y accéder, une alternative se présente à nous: veiller. Ne pasdormir comme les apôtres au jardin de Gethsémani au moment cru-cial de la vie de leur maître. Ne pas dormir dans l’indifférence à la viedu monde, de l’humanité, des sociétés, de L’Eglise, des communau-tés de vie, des familles… Mais il faut veiller.Les textes de ce dimanche nous invitent à l’éveil, pour ne pas êtresurpris par l’avènement du Christ qui pourra se faire à l’improviste.En effet, Saint Marc dans son évangile nous répète trois fois ce motd’ordre «veillez» ( Mt 13, 33,35,37); «prenez garde, veillez car vousne savez pas quand viendra le moment» (Mt 13, 33). Cette interpella-tion devrait toucher chacun de nous en ce temps de l’Avent. Jésusne sème pas la peur dans nos vies, il nous donne de vivre l’espé-rance de la vie éternelle. C’est l’amour qu’il veut faire grandir en nous,un amour vigilant et attentif. En ce temps, comment sommes-nousveilleurs dans la vie des autres? A quoi sommes-nous attentifs? LeChrist nous laisse chaque jour de nombreux signes de sa venue, desa présence dans nos vies. L’eucharistie est cette venue remarqua-ble, la rencontre avec les autres s’en est une, l’attention aux pauvresen est une autre car lui-même s’est fait pauvre. Alors comment conti-nuons-nous à attendre et accueillir le Christ à travers ces rencontressuscitées?L’important pour nous, c’est de préparer cet avènement dans la joiedu partage de l’accueil des autres dans l’attention aux problèmes etsouffrances des autres. Sur la ligne de nombreux témoins de l’évan-gile qui ont veillé et qui veillent sur la vie des autres. On peut citer lesCardinaux Emile Biayenda, Joseph Malula, Mgr Théophile Mbembaet autres sur la question des antivaleurs qui minaient nos sociétés.Nos évêques ne restent pas indifférents sur la consigne du Christ deveiller à différents niveaux de la vie. Ceux-ci par souci de la structurefamiliale qui se meurt mènent un combat pour la solidifier et la mettrehors du danger des courants contraires à son épanouissement. Noussommes invités frères et sœurs à veiller sur cette structure qui cons-titue le socle et le fondement de tout développement.Ne nous éloignons pas de la volonté de Dieu qui vient sauver le mondedu péché par l’incarnation de son Fils. Que l’Esprit-Saint nous aide àgarder nos lampes allumées afin de veiller à la venue du Sauveur.

Abbé Armel Prosper BOUITICuré de Voka (diocèse de Kinkala).

1er Dimanche de l’Avent B

Le Seigneur vient, veillons!Textes: Is.63,16 b-17. 64, 2b-7; 1co1, 3-9; Mc 13, 33-37

Maitre Raïssa Ursule MAKAYA MAKUMBUNOTAIRE

Sis Bd Lyautey, vers l’hôtel Bikoumou, à côté du complexescolaire «Les amis de Julien», OCH Moungali III, Brazzaville,République du Congo; Tél: (242) 06 651 13 85/04 411 87 14

Email: [email protected] DE CONSTITUTION

«ENZ’OCEANE»Suivant acte authentique en date, à Brazzaville, du vingt-huit octobredeux mil quatorze, reçu par Maître Raïssa Ursule MAKAYA MAKUMBU,enregistré le vingt-neuf octobre deux mil quatorze, sous le folio 192/2,n°2824, à la recette de l’enregistrement, domaines et timbre de Poto-Poto, il a été constitué une société dont les caractéristiques sont lessuivantes:DENOMINATION: ENZ’OCEANE;FORME: Société A Responsabilité Limitée;CAPITAL: 1.000.000 de francs CFA, divisé en cent (100) parts de dix millefrancs CFA chacune, numérotées de 1 à 100, libérées par l’Associée unique;SIEGE: 51 bis, rue Mbaka/Poto-Poto, Brazzaville, République du Congo;OBJET: - Vente d’articles d’habillement; location d’articles d’habillement;Et, généralement, toutes opérations se rapportant, directement ou indi-rectement, à l’objet social ou pouvant en faciliter l’extension et le déve-loppement;DUREE: 99 années, à compter de l’immatriculation au Registre de Com-merce et du Crédit Mobilier;GERANT: Madame MORGANTI née LONDESSOKO Doline Judith;DEPOT LEGAL: Greffe du Tribunal de Commerce de Brazzaville, le 14novembre 2014, n° 14 DA 1136;IMMATRICULATION: Le 14 novembre 2014, au RCCM n° CG/BZV/14 B5468.

Pour avis,Maître Raïssa Ursule MAKAVA MAKUMBU

Jubilé d’or des Fraternités catholiques du Congo«Le grain germé par Maman Firmine, arrosépar Maman Mapoumba, a porté du fruit»

Il y avait également de nom-breux prêtres venus de tousles diocèses, parmi lesquels

les abbés Brice Armand Ibom-bo, secrétaire général de laC.e.c, Guy-Noël Okamba et Il-devert Mathurin Mouanga, res-pectivement, recteurs des deuxgrand-séminaires (théologat etphilosophât), Germain Makoui-za, aumônier national des Fra-ternités féminines catholiquesdu Congo, Léonard Milongo, vi-caire général de l’archidiocèsede Brazzaville, père Nicaise Wil-frid Ossebi, vicaire épiscopalchargé de la vie consacrée, Ar-mand Kiyindou, curé- recteurde la Basilique Sainte-Anne duCongo. Le C.n.a.l.c (Conseil na-tional de l’apostolat des laïcs)était représenté par son prési-dent, Georges Makosso. La pré-sidente des Fraternités fémini-nes catholiques du Congo, Jo-séphine Songuemas Mapoum-ba, bien qu’affaiblie par le poidsde l’âge, était présente à cettefête, ainsi que la famille de feueFirmine Malekat Lezo, l’une despionnières des Fraternités fé-minines, d’heureuse mémoire.Le tout dans une animation li-turgique de la chorale diocésai-ne des Fraternités. De même, ily avait des délégations desconfessions religieuses sœurs,notamment, l’Armée du Salut etles protestants, ainsi que cel-les venues du Cameroun, Ca-binda et France où les Frater-nités catholiques existent déjà.

C’est sous le thème: «La semence des pépinières dans les Fra-ternités catholiques du Congo, après cinquante ans», que lesFraternités catholiques du Congo ont célébré, du 18 au 22 no-vembre 2014, le jubilé d’or de leur existence. A cette occasion,un hommage a été rendu à feue Firmine Malekat Lezo, l’une despionnières de cette première association des femmes catholi-ques qui deviendra plus tard, Fraternité féminine. En effet, plu-sieurs activités ont marqué ce jubilé d’or à travers l’archidio-cèse de Brazzaville, parmi lesquelles, le triduum, la conférencedébat sur les cinquante ans d’existence et le pèlerinage sur latombe de Firmine Malekat Lezo, pour culminer à la messe d’ac-tion de grâces célébrée, samedi 22 novembre 2014, en la Basili-que Sainte-Anne du Congo, par Mgr Yves Marie Monot, évêquede Ouesso, président de la commission épiscopale de l’aposto-lat des laïcs, et concélébrée par NN.SS Louis Portella Mbuyu,évêque de Kinkala, président de la C.e.c (Conférence épisco-pale du Congo) et Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma.

La première association desfemmes catholiques (compo-sées des anciennes élèves del’école Saint-Joseph de Cluny)deviendra, plus tard, Fraterni-

des jeunes filles âgées de 6 à10 ans, pépinières devant pren-dre la relève des ainées, venuesde huit paroisses de l’archidio-cèse, ainsi que du diocèsed’Owando; l’accueil et la pro-

bats sur le mariage et la vie con-sacrée, et enfin, l’organisationde la campagne d’adhésion desjeunes filles. «En effet, l’œuvreamorcée par les anciennes élè-ves de Saint Joseph de Clunyayant à leur tête Firmine Male-kat Lezo, en 1964, fut reconnueofficiellement dans l’Eglise, le21 juin 1972, par Mgr EmileBiayenda, alors archevêquemétropolitain de Brazzaville,pour scruter l’horizon et poserles jalons d’un futur promet-teur. Après quoi, les femmesont été rejointes par les hom-mes qui ont créé une Fraterni-té masculine. Depuis là, lesdeux Fraternités cheminent etmènent des activités ensem-ble», a précisé Joséphine Ma-poumba. Pendant le chant d’action degrâces, l’on pouvait lire sur lesbanderoles portées par quatrefemmes à l’autel de la messe:«1964-2014: voilà cinquanteans, l’œuvre de Maman Firmi-ne est immortelle»; «Le graingermé par Maman Firmine, ar-rosé par Maman Mapoumba, aporté du fruit».Enfin, le président du C.n.a.l.ca offert une effigie de Notre-Dame des sept douleurs à laprésidente nationale des Fra-ternités catholiques du Congo,Joséphine Mapoumba, en si-gne de reconnaissance et defidélité à l’Eglise de leur mou-vement.

Pascal BIOZI KIMINOU

tés féminines catholiques duCongo.Dans son homélie, Mgr YvesMarie Monot a exhorté les fem-mes catholiques à vivre une viechrétienne de famille, de cou-ple, de foyer, en étant un mo-dèle de vie dans le quartier,dans les différents services dela paroisse et en fructifiant lestalents reçus de la part de Jé-sus.Trois temps forts ont caractéri-sé la messe de clôture du jubi-lé d’or des Fraternités catholi-ques du Congo: la présentation

messe de 149 nouveaux mem-bres des différentes Fraternitésparoissiales, soit 120 femmeset 29 hommes; le mot de remer-ciements de la présidente dio-césaine et le message de la pré-sidente nationale, Mme José-phine Songuemas Mapoumbasous forme de témoignage.Dans son message, celle-ci ainvité les femmes catholiquesà réfléchir sur trois projets: laformation des membres desFraternités par des cours d’al-phabétisation; l’organisationrégulière des conférences-dé-

Dans sa prédication, l’ab-bé Thierry Wilfrid Dia-lembonsoni s’est ap-

puyé sur la parabole des ta-lents, pour exhorter le peuplede Dieu à être vigilant dans sesactes. «Le Seigneur, dans cequ’il nous donne, attends ceque nous produisons, aprèsavoir tout reçu de Lui, gratuite-ment. Dieu nous donne les cha-rismes, compte tenu de nos ca-pacités», a relevé l’administra-teur paroissial.La quête spéciale organisée aucours de cette messe pour laconstruction de la chapelle àInoni plateau a donné une som-me de 851.700 Frs. Cfa. Trèscontent, l’abbé Thierry Wilfrid

Communauté d’Inoni Plateau (archidiocèse de Brazzaville)Ouverture de l’année pastorale et présentation

du projet de la nouvelle chapelleDimanche 16 novembre 2014, l’abbé Thierry Wilfrid Dialem-bonsoni, administrateur de la paroisse Sainte Marie-Madeleinede La Léfini, a présidé la messe d’ouverture de l’année pasto-rale paroissiale sous le thème: «Avec le Christ, fais de ta familleberceau et source de la rédemption d’Inoni plateau et ses com-munautés». Au cours de cette messe concélébrée par l’abbé Sim-plice Makambou, vicaire de ladite paroisse dont la juridictions’étend sur la communauté d’Inoni-Plateau, l’une des sept com-munautés de cette paroisse, l’administrateur paroissial a pré-senté le projet pastoral de la nouvelle année. Une quête spécialea été organisée, à l’issue de laquelle une somme de 851.700 FrsCfa, a été rassemblée. Cela a été une grande première pour laconstruction de la chapelle.

Dialembonsoni a annoncé l’or-ganisation d’une grande quêteappelée «nsinsani», au mois dejuillet 2015, à concurrence dela somme de 4.716. 000 Frs Cfa,pour débuter les travaux deconstruction de la nouvellechapelle.L’administrateur paroissial aprésenté le projet pastoral quise divise en trois grands chan-tiers: le premier est celui del’évangélisation (catéchisme,célébration eucharistique, ado-ration au Saint-Sacrement, vi-site des familles, créations desmouvements d’apostolats, etc);le deuxième chantier est celuide la construction des édifices(construction à court terme

d’une église provisoire en tô-les, d’une grotte, etc) et le troi-sième chantier concerne lacréation des unités de produc-tion avec «l’opération une com-munauté, un champ», dès ledébut du mois de septembre2015. Les travaux dureront 24mois.«Pour que tous ces chantierspuissent voir le jour, nouscomptons d’abord sur le BonDieu qui est le Maitre du tempset de l’espace, le Maitre de l’his-toire de l’humanité, le pour-voyeur de tout. Avec Lui,l’échec n’est pas possible; car,

tout ce qui se fait en son nomavec foi, espérance et charitérencontre des succès énor-mes», a indiqué l’abbé ThierryWilfrid Dialembonsoni.Signalons qu’à cette messe, leschrétiens venus des localitésenvironnantes, d’Igné et deBrazzaville, se sont retrouvésdans la chapelle de la commu-noté d’Inoni plateau, pour ren-dre grâce à Dieu pour tous sesbienfaits.

AybienevieN’KOUKA-KOUDISSA

L'abbé Thierry Dialembonsoni pendant la prédication.

M. Georges Makosso remettant l’effigie de Notre Dame des septdouleurs à Mme Joséphine Songuemas Mapoumba.

Quelques nouveaux membres des fraternités s’engageant devantla communauté chrétienne.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 12

ANNONCES

Avis de vacance de poste CBRA/CRD/2014/001- 2ème Publication -

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance cherche à recruterUn(e) Spécialiste en Communication Pour le Développement

Unissons-nouspour les enfants unicef Unissons-nous

pour les enfants unicef

Unissons-nouspour les enfants unicefUnissons-nous

pour les enfants unicef

Sous la supervision de la Représentante Ad-jointe, le/la spécialiste en Communicationpour le Développement sera chargé(e) essen-tiellement de la conception, la formulation,la gestion, l’exécution, le suivi et l’évaluationdu programme communication pour le chan-gement de comportement, de la stratégie demobilisation sociale et de la communicationexterne afin de promouvoir les droits et va-leurs sensibles du genre, cerner les problè-mes des enfants dans le domaine public, ren-forcer la volonté politique en faveur de lamission et des objectifs de l’UNICEF, renfor-cer la crédibilité de l’organisation et l’effica-cité du programme de pays dans son ensem-ble.Le/la candidat(e) sélectionné(e) aura à opé-rer de façon autonome avec une supervisionminimale.

Profil requis pour le poste:• Etre détenteur d’au moins un Master ensciences sociales et/ou en sciences et tech-niques de la communication (sociologie, an-thropologie, psychologie, communication,…) avec un accent sur la planification de lacommunication stratégique pour le dévelop-pement axé sur le changement de comporte-ment, la mobilisation sociale, la communica-tion participative et la recherche.• Etre de nationalité Congolaise (RC),• Avoir au moins cinq ans d’expérience pro-fessionnelle sur des postes à responsabili-tés dans le domaine du développement, dela planification des stratégies de communi-cation et de la gestion des programmes dedéveloppement social, de préférence dans lespays en développement, avec une expériencepratique dans l’adaptation et l’application des

processus de planification de la communicationà des programmes spécifiques et méthodes ettechniques de recherche.Avoir une expérience de gestion d’une équipe• Capacité d’analyse et de conceptualisation.• Aptitude à travailler dans un environnementinternational et multiculturel.• Capacité à établir des relations de travail har-monieuses et efficaces• Aptitude à communiquer et à négocier.• Connaissance de l’outil informatique et de sesapplications communes.• Maîtrise du français et très bonne pratique del’anglais oral et écrit. La connaissance des lan-gues locales parlées dans le pays serait un atout.Conditions de service:• Contrat à durée déterminée (Fixed-Term) d’un(1) an renouvelable selon les besoins du pro-gramme et la validité du poste.• Grade: NO-3, selon la grille des Nations Unies.• Lieu d’affectation: Brazzaville - CONGO, avecdes déplacements à l’intérieur du pays.Dépôt de Candidatures au plus tard le 22 décem-bre 2014 à 17 heures

Lettre de motivation + CV et Formulaire del’historique personnel des Nations Unies (P11)

OBLIGATOIRE + copie des diplômesà l’attention de l’Administrateur des

Ressources Humaines, par courriel à l’adressesuivante: [email protected].

NB: Prière de mentionner le numéro de l’avis devacance de poste dans l’objet du courriel.• Les candidatures reçues lors de la 1ère Publica-tion seront prises en compte.• Les candidatures féminines sont vivement en-couragées.• Seuls les candidats présélectionnés recevrontune lettre d’invitation.

la supervision de la Représentante Adjointe, le/la spécialiste en Planification, Suivi et Evalua-tion sera responsable de la planification, du dé-veloppement et de la mise en œuvre des stra-tégies de suivi et d’évaluation intégrées à l’ap-pui du programme de pays.

Il/Elle sera chargé de soutenir les autres com-posantes du programme dans le suivi des stra-tégies adaptées aux enfants, axées sur l’équitéet de fournir une analyse précise de la situa-tion des enfants et des femmes au Congo. Il/elle mettra également un accent sur le déve-loppement des capacités nationales sur le suivides plans locaux participatifs adaptés aux en-fants, la gestion axée sur les résultats, l’appro-che genre fondée sur l’équité.

Profil requis pour le poste:• Etre détenteur d’au moins un Master en scien-ces sociales (sociologie, démographie, Planifi-cation du Développement, Statistiques Econo-mie, Suivi-évaluation….).• Etre de nationalité Congolaise (RC).• Avoir au moins cinq ans d’expérience profes-sionnelle sur des postes à responsabilités dansle domaine de la planification, du suivi et éva-luation des programmes et une bonne expé-rience dans le traitement des statistiques, la col-lecte et l’analyse des données qualitatives etquantitatives.• Capacité d’analyse, de conceptualisation etde rédaction.• Aptitude à travailler dans un environnementinternational et multiculturel.• Capacité à établir des relations de travail har-monieuses et efficaces.

Avis de vacance de poste CBRA/CRD/2014/002- 2ème Publication -

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance cherche à recruterUn(e) Spécialiste en Planification, Suivi et Evaluation

Capacité à travailler avec un minimum de su-pervision• Aptitude à communiquer et à négocier.• Bonne connaissance de l’outil informatiqueet de ses applications communes ainsi que cel-les liées à la recherche.• Maîtrise du français et très bonne pratiquede l’anglais oral et écrit. La connaissance deslangues locales parlées dans le pays serait unatout.

Conditions de service:• Contrat à durée déterminée (Fixed-Term) d’un(1) an renouvelable selon les besoins du pro-gramme et la validité du poste.• Grade: NO-3, selon la grille des Nations Unies.• Lieu d’affectation: Brazzaville - CONGO, avecdes déplacements à l’intérieur du pays.

Dépôt de Candidatures au plus tard le 22 dé-cembre 2014 à 17 heures

Lettre de motivation + CV et Formulaire de l’his-torique personnel des Nations Unies (P11)OBLIGATOIRE + copie des diplômes à l’atten-tion de l’Administrateur des Ressources Hu-maines, par courriel à l’adresse suivante:[email protected].

NB: Prière de mentionner le numéro de l’avisde vacance de poste dans l’objet du courriel.• Les candidatures reçues lors de la 1ère Publi-cation seront prises en compte.• Les candidatures féminines sont vivementencouragées.• Seuls les candidats présélectionnés rece-vront une lettre d’invitation.

Sous la supervision du Chef de Pro-gramme Education de Base, le/la spécia-liste en Education sera responsable dela planification, la mise en œuvre, le suiviet l’évaluation du programme éducationafin d’en assurer l’efficacité et l’efficiencedans la réalisation de ses objectifs.

Il/elle sera responsable de l’identificationdes inégalités entre les sexes en matièred’éducation, et l’élaboration d’approchesinnovateurs à l’élimination de ces inéga-lités en collaboration avec les autres sec-tions. Il/elle veillera à ce que des méca-nismes de contrôle soient mis en placepour suivre les progrès vers les objec-tifs de réduction des disparités en ma-tière d’éducation.

Profil requis pour le poste:• Etre détenteur d’au moins un Master ensciences de l’Education ou en sociales(Développement International,…).• Etre de nationalité Congolaise (Répu-blique du Congo).• Avoir au moins cinq ans d’expérienceprofessionnelle sur des postes à respon-sabilités au niveau national et internatio-nal dans le domaine de l’éducation et enmatière de gestion de la réponse à l’ur-gence. Un an d’expérience profession-nelle dans le Système des Nations Uniesserait un atout.• Capacité d’analyse, de conceptua-lisation et de rédaction.• Aptitude à travailler dans un environne-ment international et multiculturel.

Avis de vacance de poste CBRA/EDU/2014/001Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance cherche à recruter

Un(e) Spécialiste en Education• Capacité à établir des relations de travailharmonieuses et efficaces.• Capacité à travailler avec un minimum desupervision• Aptitude à communiquer et à négocier.• Bonne connaissance de l’outil informati-que et de ses applications communes.• Maîtrise du français et très bonne pratiquede l’anglais oral et écrit. La connaissancedes langues locales parlées dans le pays se-rait un atout.Conditions de service• Contrat à durée déterminée (Fixed-Term)d’un (1) an renouvelable selon les besoinsdu programme et la validité du poste.• Grade: NO-3, selon la grille des NationsUnies.• Lieu d’affectation: Brazzaville - CONGO,avec des déplacements à l’intérieur du pays.Dépôt de Candidatures au plus tard le 22 dé-cembre 2014 à 17 heures

Lettre de motivation + CV et Formulaire del’historique personnel des Nations Unies

(P11) OBLIGATOIRE + copie des diplômesà

l’attention de l’Administrateur des Res-sources Humaines, par courriel à

l’adresse suivante:[email protected].

NB: Prière de mentionner le numéro de l’avisde vacance de poste dans l’objet du courriel.• Les candidatures féminines sont vivementencouragées.• Seuls les candidats présélectionnés rece-vront une lettre d’invitation.

Avis de vacance de poste nº CBRA/OPS/2014/001Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance cherche à recruter

pour son Bureau de Brazzaville (CONGO)Un(e) assistant(e) chargé(e) de l’Administration, GS-6

Sous la supervision de l’Administrateur desOpérations, le (la) titulaire du poste devra four-nir des services de gestion administrative aubureau du Congo.

A ce titre, il/elle assumera principalement lesfonctions suivantes:

· Veiller à l’entretien et la maintenance effec-tive des véhicules, bâtiments, équipements etaménagements du bureau.· Participer à l’identification des besoins enéquipements de bureau et véhicules et à leurrenouvellement.· Donner l’appui logistique nécessaire dans lasupervision des voyages et l’organisation desséminaires (contacts avec les agences devoyage, hôtels et autres prestataires de ser-vice).· Superviser et diriger une équipe de plusieurschauffeurs.· Assurer l’inventaire des biens meubles et im-meubles du bureau et préparer le rapport pourle siège.· S’assure que les dispositions en matière desécurité et sureté du personnel, locaux et autresactifs sont en place et fonctionnels.· Informer le personnel international sur desquestions administratives générales relativesaux visas, permis, sécurité, donner des conseilset assurer un soutien administratif, au besoin.

Profil requis pour le poste:· Etre titulaire d’un diplôme de fin d’études se-condaires, de préférence complétées par desétudes en gestion administrative et/ou en ad-ministration des affaires, ou dans un domaineapparenté.· Avoir six (6) ans d’expérience professionnelle

progressivement dans l’administration en gé-néral. Une (1) année d’expérience avec le sys-tème des Nations Unies serait un atout.· Aptitude à travailler sous pression et dansun environnement multiculturel.· Connaissance de l’outil informatique et deses applications communes (World, Excel,Power Point, Internet). La connaissance duSAP serait un atout.· Bonne aptitude à communiquer et à négo-cier.· Capacité à rédiger des rapports.· Maîtrise du français et bonne pratique de l’an-glais.

Conditions de service:· Salaire: Selon la grille des Nations Unies· Grade: GS-6, selon la grille des Nations Unies· Lieu de travail: Brazzaville, CONGO avec desdéplacements éventuels à Pointe Noire

Dépôt de Candidatures au plus tard le 08 dé-cembre 2014 avant 17 heures

Lettre de motivation + CV et Formulaire de l’his-torique personnel des Nations Unies (P11)OBLIGATOIRE + copie des diplômes à l’atten-tion de l’Administrateur chargé des Ressour-ces Humaines, UNIQUEMENT par courriel àl’adresse suivant : [email protected].

NB: Prière mentionner obligatoirement le nu-méro de l’avis de vacance de poste dans l’ob-jet du courriel.• Les candidatures féminines sont vivementencouragées.• Seuls les candidats présélectionnés rece-vront une lettre d’invitation.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 13

SOCIETE

Pour Roland Ratsiraka, mi-nistre malgache des tra-vaux publics, cette visite

en terre malgache du ministrecongolais permet de constaterl’engagement des dirigeantscongolais, dans le secteur rou-tier. Et, Emile Ouosso a fait sa-voir, à cette occasion, que leCongo engage, annuellement,600 millions d’Euros dans lesecteur routier. Car, les routes,a-t-il expliqué, sont des infras-tructures incontournables audéveloppement d’un pays. Aus-si nécessitent-elles un appui fi-nancier considérable.«Le congrès de la route permetde définir les engagements deMadagascar dans ce secteur»,a affirmé Roland Ratsiraka,avant de souligner que seule-ment 3 millions d’Euros sontalloués à la réhabilitation et àla construction des routes deMadagascar.L’échange d’expériences entrele ministre malgache des tra-vaux publics et le ministre con-golais de l’équipement et destravaux publics, ne s’est pas li-mité à des simples propos; ils’est poursuivi sur le terrain.Roland Ratsiraka a invité, eneffet, son homologue Emile

Préparation du Ve congrès malgache de la route et des transportsEmile Ouosso suggère un cadre

macroéconomique pour l’améliorationdu réseau routier

Prélude au Ve congrès malgache de la route et des transportsqui se tient les 26, 27 et 28 novembre, à Antananarivo, ville capi-tale de Madagascar, Emile Ouosso, ministre de l’équipement etdes travaux publics, s’est rendu à Madagascar, pour un partaged’expériences avec les autorités malgaches.

Ouosso à se rendre à Ankadim-bahoaka, dans la matinée dusamedi dernier, afin de consta-ter de visu les travaux de réfec-tion qui ont débuté au carrefourd’Ankadimbahoaka, à la hau-teur du passage à niveau. Ils’agit, concrètement, de réha-biliter ce tronçon faisant, habi-tuellement, partie de l’itinérai-re du cortège présidentiel, detelle sorte que ledit cortège nesoit point perturbé ou ralentipar le mauvais état de la route.Raison de sécurité oblige. Et,comme il ne s’agit pas d’un axeréservé, exclusivement, auChef de l’Etat, le commun desusagers profitera, également,de la réhabilitation de cette bre-telle, source d’embouteillagesmonstres, au demeurant. La ré-habilitation de ce tronçon per-mettra aux usagers de gagnerdu temps au lieu d’en perdre.Ce qui, au finish, aura donc unimpact sur l’économie, comptetenu de l’importance de la cir-culation de biens et de person-nes à l’entrée ou à la sortie Sudde Tana.L’exemple de la République duCongo en matière de travauxpublics intéresse Roland Rat-siraka. Au cours de cette visite

de chantier, Emile Ouosso a si-gnalé l’engagement des diri-geants congolais dans le sec-teur routier, en précisant qu’en15 ans, la république, du Con-go, avec la détermination duprésident de la République De-nis Sassou-Nguesso, a cons-truit 3.000 Km de routes bitu-mées et 8.000 Km de routes re-vêtues de matériaux spéciaux,en 5 ans. Ce qui a permis l’in-terconnexion des grandes vil-les et le désenclavement desdifférents départements duCongo avec la capitale.Contrairement à la Républiquedu Congo qui alloue, annuelle-ment, plus de 70% de son bud-get dans les infrastructures debase, le secteur routier de Ma-dagascar n’absorbe que 8% deson budget d’investissement.

«Nous aimerions connaître lesautres moyens de financementutilisés par le Congo», a avan-cé Roland Ratsiraka. «C’est,entre autres, la raison de la pré-sence de mon homologue, ici,à Madagascar et qui rentre, éga-lement, dans le cadre de la pré-paration du congrès de la rou-te et des transports», a-t-ilpoursuivi.De l’avis du ministre congolais,un cadre macroéconomiques’avère nécessaire pour Mada-gascar, dans les 5 à 10 prochai-nes années, afin d’améliorer leréseau routier malgache.Pour rappel, Madagascar est unEtat transitoire d’Afrique peu-plé d’environ 23 millionsd’âmes.

Viclaire MALONGA

Visite de la délégation de l’ambassadedes Etats-Unis à Dolisie

L’Amérique ouvre sesportes aux citoyens

de la capitale de l’or vertDolisie, la 3e ville du pays, a vibré, lundi 17 novembre 2014, aux couleursdu pays de l’oncle Sam. Avec l’arrivée de la délégation de l’ambassadedes Etats-Unis au Congo, conduite par la conseillère aux affaires publi-ques, Vanessa Rozier, pour les Journées portes ouvertes intitulées:«L’Amérique à vos portes 2014». Un rendez-vous rêvé pour de nombreuxresponsables des Ongs, enseignants d’anglais, élèves et étudiants de laplace.

Toutes ces personnes ont été informées de certaines opportunités offer-tes par les Etats-Unis, dans la salle de conférences de la préfecture duNiari, à Dolisie. Et, il y a eu, pour la circonstance, trois ateliers, au total.Le premier, constitué des responsables des Ongs de la place, leur a per-mis de cerner les subventions que cette ambassade est en mesure deleur offrir. Cet atelier a été animé par le coordonnateur des programmesauprès de cette représentation diplomatique, Landry Koufoundila. «Nousavons, essentiellement, deux types de fonds, à l’ambassade des Etats-Unis, à savoir: le fonds de l’ambassadeur pour l’auto assistance et lefonds pour la démocratie et les droits humains. Le premier concerne lesprojets communautaires et non des projets commerciaux. Nous devons,donc, faire cette nuance. Le mobile de notre rencontre, c’est le deuxièmefonds», a expliqué M. Koufoundila. Au terme des échanges, la plupartdes responsables des Ongs à cet atelier ont été édifiés.Le deuxième atelier a regroupé les enseignants d’anglais, les élèves etles étudiants de Dolisie. Animé par Franck Nguimbi Mbenzet, il a mis unaccent particulier sur les opportunités de formation aux Etats-Unis, no-tamment avec le programme Yali. L’occasion était, donc, tout indiquée,pour les élèves et les étudiants, d’avoir des informations relatives à l’ac-cès aux bourses d’études aux Etats-Unis, à l’apprentissage et à la pro-motion de la langue anglaise.Le dernier atelier, quant à lui, a été animé par la conseillère aux affairespubliques près l’ambassade des Etats-Unis au Congo. Il a réuni, essen-tiellement, les journalistes locaux. A cette occasion, la diplomate améri-caine a recueilli les desideratas des chevaliers de la plume et du micro,tout en sachant que ces derniers constituent un maillon important dansla culture démocratique. Vanessa Rozier a été informée ainsi des condi-tions de travail des journalistes et des difficultés qu’ils rencontrent dansl’exercice de leur profession. Elle en a pris bonne note. A entendre lesjournalistes, dans l’ensemble, le tableau est peu reluisant.Signalons qu’en amont, d’autres activités à caractère culturel et éducatifont été, aussi, organisées, au lycée Victor Justin Sathoud de Dolisie. Augrand bonheur des lycéens et de leurs enseignants. Une seule leçon àtirer: les journées portes ouvertes «l’Amérique à vos portes 2014», àDolisie, auront vécu.

Martial MVOUMBI DIBOUBICorrespondant permanent, à Dolisie

Après plus de deux heu-res de discussions, sousles auspices du ministre

Thierry Lezin Moungalla, qui ajoué au sapeur-pompier, lesdeux parties (partenaires so-ciaux et les dirigeants d’Airtel)ont affiché leur optimisme. «Onest dans un process qui va con-tinuer, mais pendant 2 ou 3 ans,nous avons pu discuter, de fa-çon franche et directe. Noussommes convaincus et cons-cients, que nous sommes surla bonne voie pour trouver unaccord entre la direction et lespartenaires sociaux. Et pourcela, nous demandons l’appuitechnique des autorités. Mais,nous pouvons vous rassurerque la paix sociale a été préser-vée», a déclaré Martin Tchim-binda, en évoquant, en mêmetemps, le point d’achoppementdes discussions. «Le pointd’achoppement, c’était la primede bonne séparation. Mais, ladirection d’Airtel nous a faitcomprendre que ce n’était paspossible d’aller dans le sensdes partenaires. Et, nous avonscompris la démarche de la di-rection. Pour ainsi dire, l’accordva porter sur d’autres éléments

Vie d’entreprisesVers un dénouement de la crise née

de la fusion Airtel-Warid

«Tu es poussière et tu retourne-ras dans la poussière» (Gn 3:19)Les saintes écritures se sont ac-complies pour Mme EDZATAnée NAMOUNA NDOUNDOU Ger-trude, le 28 octobre 2014, à Paris(France), dans son année jubi-laire.Très sensible aux différentes for-mes d’attention dont la famille aété entourée, tout au long decette douloureuse épreuve, la fa-mille NSUNDI remercie, de toutcœur, Monsieur le vice-présidentde l’Eglise Evangélique duCongo, les autorités ecclésiasti-ques de la paroisse deMayangui, les groupes de prière,les groupes chantants, les belles-familles, les enfants NSUNDI, lespopulations du district deLouingui, les amis et connais-sances qui se sont fortement mo-bilisés pour la soutenir, spirituel-lement, moralement, matérielle-ment et financièrement, tout aulong des obsèques.L’inhumation a eu lieu, le samedi15 novembre 2014, au caveau fa-milial du village Mfouninga, dansle district de Louingui. Elle a étéprécédée d’un culte funèbre, le

REMERCIEMENTS

La fusion Airtel-Warid n’a pas fait que des heureux. Car, plu-sieurs employés ont perdu leur emploi. Ils réclament leur primede bonne séparation qui, malheureusement, tarde à venir, fauted’un accord relatif aux modalités de séparation entre la sociétéAirtel, qui vient d’avaler Warid, et certains de ses employés. Laquestion a été au centre d’une réunion tripartite, le 17 novembre2014, à Brazzaville, entre le ministre des postes et télécommuni-cations, Thierry Lezin Moungalla, la direction d’Airtel, conduitepar son directeur général, John Ndego, et le personnel licenciéd’Airtel, conduit par Martin Tchimbinda, délégué du personneld’Airtel. Un consensus a été trouvé, à l’issue de cette réunion eta apaisé le climat.

qu’accompagnent ce plan so-cial de restructuration».De son côté, le directeur d’Air-tel a salué, tout d’abord, l’im-plication personnel du ministreMoungalla, depuis le début deces discussions, et la maturitédes partenaires sociaux. « On alonguement discuté, et je pen-se que nous sommes au boutde la situation. Mon souhait estque très bientôt, nous allonstrouver une solution qui plaiseà tous les concernés de cettesituation. Nous sommes desoptimistes éternels, et nous fe-rons tout pour contribuer audéveloppement du pays et à lapréservation de la paix socia-le», s’est exprimé John Ndego.Le ministre des postes et télé-communications a salué, poursa part, la maturité et la volon-té des deux parties de trouverune solution à un problèmedouloureux, avant d’expliquerla position du gouvernement,quant au règlement de pareillesituation. «Quand la vie capita-liste amène deux entreprises àfusionner, à ne devenir plusqu’une, il y a, forcément, despostes qui doivent être suppri-més. Le gouvernement, sous

l’impulsion du président de laRépublique, a, dans le cadre dela loi congolaise et du respectdû aussi à la liberté d’entrepri-se, une marge de manœuvrequi est de dire que les partiesprenantes s’entendent, ou es-saient de s’entendre, et le gou-vernement essaie de facilitercette entente. Nous sommesproches d’une solution qui per-mette, dans un contexte qui estcelui que vous connaissez, detrouver une solution qui soit laplus humainement applicable.

Parce qu’il s’agit de penser àces familles de jeunes hommeset de jeunes femmes qui vontdevoir rebondir, demain. Il fautque les choses se passent enconformité avec ce que moij’entends être, d’abord, la loi;et ce que le gouvernement, demanière globale, entend être lerespect de la règlementation.Et, enfin, entant que politique,j’appelle à la justice et à l’équi-té».

Grévy Joël OKEMBA 14 novembre 2014, en la Paroissede Mayangui.Madame EDZATA née NAMOUNANDOUNDOU Gertrude laisse unveuf et trois enfants.L’Eternel a donné, l’Eternel a ôté,que le nom de l’Eternel soit béni(Job 1: 4).

Que l’âme de Gertrude repose en paixet que le Seigneur l’accueille dansson Royaume!

Paul KIYINDOU

Point de vente du journal La Semaine Africaine

Emile Ouosso et Roland Ratsiraka partageant leurs expériences.

Thierry Lezin Moungalla assurant la médiation entre les repré-sentants de la direction d’Airtel et du personnel licencié.

Vanessa Rozier.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 14

Airtel Money est unesolution qui permetaux abonnés Airtel

et Warid de pouvoir effec-tuer des transactions fi-nancières, facilement, demanière sécurisée etabordable, afin de bienpasser les fêtes de find’année. «Voilà, la période des fê-tes de fin d’année arrive,nous avons de la familledans les villages, en zo-nes rurales, loin de nous.

AIRTELPromotion Airtel Money

Le transfert d’argent par le téléphone mobileà la portée de tous

Le 14 novembre 2014, à Brazzaville, Airtel Money,Département de la société de téléphonie mobileAirtel, en partenariat avec BGFI Bank et la so-ciété pétrolière Total, a procédé au lancement dela grande promotion dont seront bénéficiaires lesabonnés Airtel et Warid. C’était au cours d’uneconférence de presse tenue en présence de M.Martin Kingué, Directeur d’Airtel Money, de M.Izouma Sidibe, Directeur Marketing, de MmeJosée Crémieux, Directrice Service clients, etc.Il s’agit d’envoi et de retrait d’argent gratuits. Lapromotion est en cours, à partir du 15 novembre2014, jusqu’à une période donnée.

C’est une solution qui vientrégler un problème, au re-gard de son efficacité. Nouspensons qu’avec la fiabilitéde cette solution qui facilitela vie, le moment est venupour que toutes les popula-tions du Congo se l’appro-prient», a martelé MartinKingué, tout en indiquantque ses opérations, notam-ment le transfert d’argent viaAirtel Money, sont initiale-ment facturées aux clientsAirtel. Mais, sur une période

donnée, Airtel a pris la déci-sion de faire ces opérations,de manière gratuite, auxconsommateurs. Pource faire, «nous essayerons

de cibler tous les abonnésAirtel, les abonnés Warid, lespopulations des grands cen-

Et nous savons tous qu’ilfaut envoyer aux villagesdes ressources pour queles gens aient les fêtes defin d’année heureuses.

tres urbains, des villes se-condaires», a-t-il ajouté.Soulignons que pour accé-der aux services AirtelMoney, le consommateur

devra avoir une Sim Airtel ouune Sim Warid et un télé-phone. Pour activer Airtel

Money, il devra composer le*128*1#, ayant valide avecok, et, ensuite, effectuer lestransactions financières àdistance, en dialoguant avecle menu du téléphone.Cette opération résulted’une technologie autre quecelle du transfert de créditpar téléphone. «Je sais quele marché est habitué autransfert de crédit, à un mo-ment donné, dans la télé-phonie mobile, c’est-à-direen envoyant le crédit à unproche pour qu’il puisse ap-peler. Mais aujourd’hui, no-tre technologie nous permetde faire le transfert d’argent.On peut envoyer de la valeurvirtuelle à un proche ou à unami. C’est un moyen depayement électronique quisert, entre autres, à réglerles factures», a dit MartinKingué.Le Directeur d’Airtel Moneya affirmé que son service a,

aujourd’hui, un certain lea-dership au Congo, dans cedomaine, «parce que c’est,

Martin Kingué (en veste).

Quelques responsables d’Airtel Money. Josée Crémieux (en casquette).

Des participants à la conférence de presse.

certainement, plus de 70%de la part de marché dans lesecteur des transactions fi-nancières mobiles. C’estplus de dix mille transac-tions par jour. Airtel moneyest un réseau de distributionétoffé de 500 points de dis-tributions au Congo, et on a,aujourd’hui, plus de 200boutiques et commerces quiacceptent le payement parAirtel Money».Par ailleurs, Airtel money,dans le cadre de cette pro-motion, vise à toucher lanotoriété. C’est ainsi que lesbanderoles seront mises enplace dans les villes sélec-tionnées notamment Brazza-ville, Pointe-Noire, Dolisie,Nkayi, Ouesso, Oyo etImpfondo. En effet à Brazza-ville, par exemple, il y aura40 banderoles tout comme àPointe-Noire, pour couvrir laquasi-totalité des quartiersdesdites villes. Le code

*128*4 #, valide avec «ok»permettra au client, quelque soit le lieu où il se

trouve et au moment où ilveut faire une opérationAirtel Money, de deman-der, via le téléphone, àconnaitre les points Airtelmoney qui sont autour delui.Signalons qu’AirtelMoney est une solutionde payement électroni-que lancée en avril 2012par la société de télépho-nie mobile Airtel Congo.Pour envoyer et surtoutretirer de l’argent, le clientdoit se munir d’une pièced’identité. En ce qui con-cerne le retrait d’argent,le client devra se rappro-cher des agences com-merciales Airtel, les agen-ces commerciales Warid,les agences BGFI Bank,les bureaux BGFI Bank,les stations Total, les bou-tiques Airtel, etc., et doitêtre identifié, au préala-ble.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 15

POINT DE VUE

Notre bihebdomadaire apublié, dans son numé-ro 3.444 daté du vendre-

di 14 novembre 2014, un arti-cle intitulé: «Y-a-t-il un avant etun après Burkina Faso?», sousla plume de Cyr Armel Yabbat-Ngo. C’est un article bien do-cumenté et dont la présentationchronologique peut servird’aide-mémoire à toute person-ne s’intéressant au débat sur lechangement de la Constitution.Je crois qu’ils sont nombreux,même si tous ne donnent pasde la voix ou ne grattent pas lepapier, pour faire connaîtreleurs positions. Le débat est,donc, reparti pour un autre tourde piste, alors qu’il semblaits’endormir sur le banc de tou-che, d’autant plus que le P.c.t,parti du président de la Répu-blique, dont on attendait le sonde cloche, avait cru bon de bot-ter en touche. Ne dit-on pas quesi l’on veut enterrer un problè-me, il suffit de créer une com-mission pour y réfléchir? Faut-il en conclure que les potes dela coalition arc-en-ciel du «Tou-che pas à ma Constitution» ontmarqué un point? Le débat de-vrait-il se clore par l’affirmationpéremptoire de M. Fortuné Am-pha que «la situation qui s’estproduite au Burkina Faso estpropre à l’histoire de ce pays»?En d’autres termes: «Il ne fautpas rêver! Circulez, y a rien àvoir!»?Essayons, donc, d’appliquer àla question ou, plutôt, à l’affir-mation, la rigueur de la penséecritique, «l’un des piliers de latrinité didactique constituée dela connaissance, l’intelligenceet la pensée». Tout le contrairede l’éloge de la paresse intel-lectuelle. Une bonne définitionde la pensée critique, parmid’autres, est fournie dans la lit-térature anglo-saxonne comme«une manière d’interagir avecles autres, un mode de penser-à propos de tout sujet, conte-nu ou problème- par lequel lepenseur améliore la qualité desa réflexion, en prenant habi-lement en charge les structu-res inhérentes à la pensée, enleur imposant des standardsintellectuels. Par conséquent,la pensée critique est une for-me très profonde, réflective etindépendante de penser, quicherche à comprendre les hy-pothèses et les structures de lapensée, derrière une affirma-tion ou un argument, et qui in-tègre les trois aptitudes suivan-tes:- l’aptitude à interpréter, en vued’identifier la significationd’une affirmation;- l’aptitude à vérifier, afin dedéterminer la véracité d’une af-firmation;- l’aptitude à raisonner, afind’analyser les déductions fai-tes dans un raisonnement» (1)Je vais essayer de me coller àcet exercice. A partir de l’arti-cle de Fortuné Ampha, profes-seur certifié des lettres (sic) deson état, celui de Cyr ArmelYabbat-Ngo n’étant mentionnéici que pour sa valeur pédago-gique pour nous autres, tortu-rés de l’esprit, qui avons be-soin, parfois, de ce qu’on ap-pelle un pense-bête, toujoursutile. Merci M. Yabbat-Ngo.

De la signification d’uneaffirmation«Attention! La situation quis’est produite au Burkina Faso,jusqu’au renversement du pou-voir en place par un mouve-ment insurrectionnel, est pro-pre à l’histoire de ce pays».Cette mise en garde, qui amême valeur de conjuration,constitue une lapalissade. Eneffet, si l’on dit souvent quel’histoire balbutie, elle ne se

répète jamais. Chaque pays atoujours eu, de toute évidence,son histoire, c’est-à-dire sonparcours propre, si l’on consi-dère que l’histoire d’un pays,peuple, Etat ou nation, sur quel-que continent que ce soit, estconstituée d’une série d’événe-ments qui peuvent être similai-res, mais jamais identiques. Lemouvement insurrectionneldes 13, 14 et 15 août 1963, auCongo, ne s’est pas reproduitailleurs à l’identique. La guerrede libération de l’Algérie n’estpas la guerre de libération del’Angola ou du Mozambique, etencore moins celle du Viêt-Nam. Les conférences nationa-les n’ont pas produit, dans tousles pays, les mêmes résultats,ni répondu aux mêmes atten-tes. Il n’y a jamais eu, dans l’his-toire des peuples, comme authéâtre, une unité de lieu ou detemps, ni d’acteurs d’ailleurs.Il n’y a jamais eu non plus delinéarité dans l’histoire despeuples, histoire faite non seu-lement d’avancées, mais ausside reculs, de coups d’accéléra-tion, ou de périodes de stagna-tion où tout semble figé, aupoint de plonger les hommeset les femmes dans la déses-pérance.La résurgence des mouve-ments messianiques ou l’émer-gence apparemment spontanéedes multiples églises de réveildans nos pays est souvent cor-rélée à de tels moments où Dieuseul paraît être la solution à lacrise, quand il n’est pas lui-même aux abonnés absents.Ce qui explique parfois le tapa-ge nocturne ou diurne de cer-taines réunions de prière. Exitdonc cette mise en garde quine contribue qu’à jouer à sefaire peur et ne fait avancer enrien, à ce niveau, le débat encours. Et à mes yeux, le Burki-na-Faso n’est et ne sera riend’autre d’un événement ponc-tuel, un fait parmi d’autres,dans la diachronie de l’histoi-re.Où je suis entièrement d’accordavec le débatteur, quand il af-firme que «pour l’instant, le pré-sident de la République estresté en marge de toutes cestractations d’opinions». J’ap-prends ainsi du professeur delettres qu’il se passe des négo-ciations ou des marchandagesplus ou moins occultes, en toutcas laborieux, d’opinions, carc’est cela que signifie le mot«tractation» (1), en français.Dans un autre champ lexical,cela s’appelle l’achat de cons-cience, la manipulation, le tra-fic d’influence, le délit d’initié…Bref, la palette est variée. On nesaurait donc intenter un procèsd’intention au président, sur-tout si on n’a pas l’aura de l’ini-tié qui «apprend dans les offi-cines que le président en exer-cice n’avait pas l’intention dese représenter au prochainscrutin». Finalement, est-ce undébat sur la place publique oumené dans les «officines» etlesquelles?En dehors de l’officine du phar-macien, le dictionnaire Larous-se définit l’officine comme un«endroit où s’élabore quelquechose de secret, de nuisible, demauvais». Un débat conduitdans les officines dont on nesait rien n’est donc, par natu-re, rien qu’une atteinte flagran-te au droit des peuples à dis-poser d’eux-mêmes, un détour-nement de démocratie, celle-ciétant le gouvernement du peu-ple par le peuple et cela se pas-se au vu et au su de tout lemonde.

De la véracitéd’une affirmationSi l’on ne saurait accorder du

crédit à ce qui se dit dans lesofficines et parce que revêtu dusceau du secret et frappé decelui du déficit démocratique,le débat dans la Grèce antique,berceau de la démocratie, sepassant en public, dans l’arè-ne, lieu qui sert de champ closaux luttes politiques, littéraires,idéologiques, toujours selon leLarousse consultable en ligne,on ne peut que revendiquer, àcor et à cri, que ce débat soitofficiellement lancé sur la pla-ce publique. Hic et nunc (ici etmaintenant!). Il y a urgence, afinde ne pas laisser prospérer lessupputations, les tergiversa-tions qui monopolisent la pen-sée et figent les autres actionsqui font vivre la cité au quoti-dien: aucun papier ne peut êtresigné dans aucune administra-tion, quand les animateurs desorganes de la République sedéplacent à Oyo, à la suite duprésident, dont on sait pourtantqu’il ne le leur demande pas!Tant que les gens auront le re-gard tourné vers 2016, ils neferont plus rien d’ici là! Or, leprésident de la République,devant la presse américaine, le2 août 2014, avait exprimé sapréférence pour la voie référen-daire. La proposition du minis-tre de la justice, M. Aimé Em-manuel Yoka, de lancer le dé-bat au sein de l’assemblée na-tionale, lieu clos de représen-

tation du peuple, n’ayant pasprospéré, comme l’a rappelé M.Yabbat-Ngo, seul ne reste doncque le référendum. Ainsi, il n’yaura plus besoin d’affirmer, pé-remptoirement, qu’il «…paraîtimpossible que le peuple con-golais cède aux pressions ex-térieures, dans sa volonté deréviser cette Constitution». Cepeuple pour lequel chacun sefait le porte-parole, même sansadoubement, s’exprimera doncpar référendum. La voix du peu-ple clora le débat! Vox populi,vox Dei! Quand Dieu parle, laterre entière fait silence. (Ha-bakuk 3,16)

De l’analysedes déductions faitesdans un raisonnementEn parcourant le texte dontnous avons tiré les quelquesaffirmations reproduites ci-des-sus, en l’opposant, dans lesens de le mettre en face, autexte de M. Yabbat-Ngo, l’onnotera le caractère épars desexemples tirés des contextesgéopolitiques ou historiquespassés et contemporains (réfé-rence à l’interventionnisme oc-cidental, à la place et au rôle deBrazzaville (et non du Congo-Brazzaville) comme anciennecapitale de la France-Libre et,de ce «fait, un exemple histori-que de démocratie et de paix,pour les peuples autrefois op-primés», des propos contestéset contestables (référence àceux de l’ancien président Jac-ques Chirac), le printemps ditarabe qui serait pris commeexemple par les tenants de l’op-position, dont l’intelligence, laprobité et l’éthique sont sévère-ment égratignées au passage.Tout cela ne visait, in fine, qu’àfaire l’éloge d’un parti, un seul,sur les 150 (ce n’est pas moi quiai compté) enregistrés au Con-go, et d’un seul homme, en l’oc-currence le président Sassou-Nguesso. Dont il est clairementdit, je cite: «A mon avis, le chan-gement d’homme à la tête dupays par la limitation systéma-tique du mandat du chef del’Etat est une mesure anti-dé-mocratique, voire anti-institu-tionnelle, car elle est contraireà la mise en œuvre du proces-

sus démocratique pour les jeu-nes pays, en cours d’initiationdémocratique à l’occidentale».Or, dans la chute du papier,l’auteur nous invitait, tous, àcomprendre que «l’instaurationdes régimes démocratiques enAfrique est un venin mortel..».Le maintien d’un homme oud’une femme, respect de laquestion du genre oblige, à latête du pays, est donc un sé-rum vital. D’ici à induire queréclamer le changement d’hom-me ou de femme à la tête denotre pays serait une attaque enrègle contre M. Sassou-Ngues-so, simplement parce que c’estlui qui occupe présentement lepouvoir par la grâce de Dieu quile donne à qui il veut, il n’y aqu’un pas que certains séidesseraient heureux de franchir,pour régler leur sort à ceux quin’auraient pas l’heur de pensercomme eux. C’est là où guettela tentation totalitaire.Pour ma part, j’en conclus quenous sommes invités à adop-ter une chose et son contraire.Que l’on prêche pour sa cha-pelle, que l’on adule un hom-me ou une femme pour ses réa-lisations ou pour son charismepropre, cela se comprend. Lesécrits, appelés à rester, que j’airapportés comme tels, n’obli-gent pas à une compréhensionsubliminale, car suffisammentexplicites. S’ils atteignent unobjectif, c’est précisément ce-lui d’apporter du grain à mou-dre aux contempteurs du pré-sident actuel qui veulent nousconvaincre qu’il ne pense qu’àune chose, en se rasant le ma-tin, voire en allant au lit le soir,à savoir modifier la Constitu-tion, dans le seul but de s’in-cruster au pouvoir, jusqu’à ce

que mort naturelle s’ensuive.Après nous avoir affirmé, pourl’avoir «appris dans les offici-nes» et la main sur le cœur ouplutôt la plume à la main, croixde bois crois de fer, si je mensje vais en enfer! «…que le pré-sident en exercice n’avait pasl’intention de se représenter auprochain scrutin».Que ou qui croire alors? Ga-geons donc que s’il finit parnous convoquer pour dire, parréférendum, si nous voulons lechangement de la Constitutionpour qu’il reste indéfiniment aupouvoir, quoique je doute quela question puisse jamais êtreainsi formulée, ce sera à soncorps défendant, seulementcontraint et forcé. Les enfantsnés avant 1963 ou 1968, dontje fais partie, se souviennentdes slogans tels: «Le pouvoirest au bout du fusil» et «cama-rade président, si tu avances,nous te suivons, si tu t’arrêtes,nous te pointons, si tu recules,nous t’abattons!».Dur, dur, d’être président de laRépublique en Afrique! Et direqu’il y a des candidats pour lafonction! Des masochistes in-vétérés, certainement!En attendant de savoir ce quenous demandera le présidentde la République, à qui il revientle privilège d’appeler au réfé-rendum, j’attends un peu plusde rigueur intellectuelle deschantres du statu quo ou duchangement de Constitution.Vouloir convaincre à moindrefacture les lecteurs d’un orga-ne de la qualité de La SemaineAfricaine serait, simplement,faire injure à l’intelligence desCongolaises et des Congolais.

Cyprien KIBANGOU

Note:1-Le Larousse, consultable enligne à www.larousse.fr; voiraussi: Bescherelle (2011) le dic-tionnaire des difficultés. Paris:Hatier.

Le Burkina-Faso, un point parmid’autres dans la diachronie de l’histoire

Par Cyprien Kibangou.

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Communication Sociale.Président:Mgr Miguel

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Secrétaire de rédactionVéran Carrhol YANGATel: (242) 06.668.24.72Saisie&Montage (PAO):Atelier La Semaine Africaine

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LA SEMAINE AFRICAINE

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Page 16: la semaine africaine n°3448

LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 16

ANNONCES

1. Le Gouvernement de la République du Congoa obtenu un don du Fonds Africain de Dévelop-pement (FAD), en différentes monnaies pour fi-nancer le coût du Projet d’Appui Institutionnelpour l’Amélioration du Climat des Affaires et laDiversification de l’EconomieCongolaise «PACADEC». Il est prévu qu’unepartie des sommes accordées au titre de ce donsera utilisée pour effectuer les paiements pré-vus au titre du marché de «recrutement d’unbureau d’études pour réaliser les études techni-ques relatives aux travaux de construction et desuivi de la maison de l’entreprise du Congo(MEC)».

2. Les services prévus au titre de ce contrat com-prennent:L’intervention du cabinet aura pour objectif defournir au Ministère des Petites, Moyennes En-treprises et de l’Artisanat, Maître d’ouvrage, undossier complet lui permettant de pouvoir dansles normes requises, engager les travaux deconstruction de la maison de l’entreprise du

REPUBLIQUE DU CONGOMINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN, DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET

DE L’INTEGRATIONPROJET D’APPUI INSTITUTIONNEL POUR L’AMELIORATION DU CLIMAT DES AFFAIRES ET

LA DIVERSIFICATION DE L’ECONOMIE CONGOLAISE (PACADEC)

AVIS À MANIFESTATION D’INTÉRÊT(SERVICES DE CONSULTANTS)

Secteur: Gouvernance économique et Réformes financièresRéférence de l’accord de financement: 2100155019170

N° d’Identification du Projet: P-CG-KFO-001

«Termes de référence sur les études techniques relatives aux travaux de construction et desuivi de la maison de l’entreprise du Congo (MEC)»

Congo à Brazzaville suivant les propositions vali-dées.La mission du consultant portera sur: (i) la réali-sation des études architecturales et techniquesdétaillées y compris le maquettage et la représen-tation en 3 D et / ou, (ii) le suivi des travaux.

Les études devront être complètes et suffisammentdétaillées pour permettre une compréhension etune exécution correcte par l’entreprise adjudica-trice des travaux sans nécessité de recourir à desreprises ou études complémentaires.

3. L’Unité de Coordination du projet invite les cabi-nets à présenter leur candidature en vue de fournirles services décrits ci-dessus. Les cabinets inté-ressés doivent produire les informations sur leurcapacité et expérience démontrant qu’ils sont qua-lifiés pour les dites prestations.

4. Les critères d’éligibilité, l’établissement de la listerestreinte et la procédure de sélection seront con-formes aux «Règles et Procédures pour l’utilisa-

tion des Consultants» de la Banque Africaine deDéveloppement, Edition de Mai 2008, révisée enJuillet 2012» qui sont disponibles sur le site webde la Banque à l’adresse: http://www.afdb.org.L’intérêt manifesté par un Cabinet n’impliqueaucune obligation de la part de l’Emprunteur dele retenir sur la liste restreinte.

5. Les Cabinets intéressés peuvent obtenir desinformations supplémentaires à l’adresse men-tionnée ci-dessous aux heures d’ouverture debureaux suivantes: 08 heures 00 à 16 heures 00(heure locale).

6. Les expressions d’intérêt doivent être dépo-sées à l’adresse mentionnée ci-dessous au plustard, le 04 décembre 2014 à 12 heures, heure lo-cale et porter expressément la mention: «RECRU-TEMENT D’UN BUREAU D’ETUDES POUR REA-LISER LES ETUDES TECHNIQUES RELATIVESAUX TRAVAUX DE CONSTRUCTION ET DE SUIVIDE LA MAISON DE L’ENTREPRISE DU CONGO(MEC)».Projet d’Appui Institutionnel pour l’Améliorationdu Climat des Affaires et la Diversification del’Economie Congolaise (PACADEC)

A l’attention de: Monsieur le Coordonnateurdes Projets PADE-PACADEC

Rue, Locko Isaac N°05 et 06 secteur BlancheGomez Brazzaville-Congo

Tél: (242) 06 668 24 31 /05 574 18 75;e-mail: [email protected]

Le CoordonnateurJoseph MBOSSA

1. Le Gouvernement de la République du Congoa obtenu un don du Fonds Africain de Dévelop-pement (FAD), en différentes monnaies pour fi-nancer le coût du Projet d’Appui Institutionnelpour l’Amélioration du Climat des Affaires et laDiversification de l’EconomieCongolaise «PACADEC». Il est prévu qu’unepartie des sommes accordées au titre de ce donsera utilisée pour effectuer les paiements pré-vus au titre du marché de «recrutement d’unefirme pour l’élaboration d’un référentiel et for-malisation des processus et procédures de créa-tion, développement d’entreprise, autorisationsd’investissement, paiement de taxes et impôtset autres processus associes a l’exercice d’uneactivité privée au Congo».

2. Les services prévus au titre de ce contrat com-prennent:· Inventorier et décrire les processus et procé-dures de création, développement et autorisa-tions nécessaires à la réalisation d’un investis-

REPUBLIQUE DU CONGOMINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN, DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET

DE L’INTEGRATIONPROJET D’APPUI INSTITUTIONNEL POUR L’AMELIORATION DU CLIMAT DES AFFAIRES

ET LA DIVERSIFICATION DE L’ECONOMIE CONGOLAISE (PACADEC)

AVIS À MANIFESTATION D’INTÉRÊT(SERVICES DE CONSULTANTS)

Secteur: Gouvernance économique et Réformes financièresRéférence de l’accord de financement: 2100155019170

N° d’Identification du Projet: P-CG-KFO-001«Recrutement d’une firme pour l’élaboration d’un référentiel et formalisation des processus

et procédures de création, développement d’entreprise, autorisations d’investissement,paiement de taxes et impôts et autres processus associes a l’exercice d’une activité privée

au Congo»sement suivant le cadre proposé en annexe 2 (pourles procédures) et 3 (les processus);· Proposer des recommandations visant à la sim-plification et rendre transparente la relation admi-nistrations/usagers tout le long du cycle d’inves-tissement;· Développer un référentiel processus /procédurespour une future informatisation.

3. L’Unité de Coordination du projet invite les cabi-nets à présenter leur candidature en vue de fournirles services décrits ci-dessus. Les cabinets inté-ressés doivent produire les informations sur leurcapacité et expérience démontrant qu’ils sont qua-lifiés pour les dites prestations.

4. Les critères d’éligibilité, l’établissement de la listerestreinte et la procédure de sélection seront con-formes aux «Règles et Procédures pour l’utilisa-tion des Consultants» de la Banque Africaine deDéveloppement, Edition de Mai 2008, révisée enJuillet 2012» qui sont disponibles sur le site web

de la Banque à l’adresse: http://www.afdb.org.L’intérêt manifesté par un Cabinet n’impliqueaucune obligation de la part de l’Emprunteur dele retenir sur la liste restreinte.

5. Les Cabinets intéressés peuvent obtenir desinformations supplémentaires à l’adresse men-tionnée ci-dessous aux heures d’ouverture debureaux suivantes: 08 heures 00 à 16 heures 00(heure locale).

6. Les expressions d’intérêt doivent être dépo-sées à l’adresse mentionnée ci-dessous au plustard, le 04 décembre 2014 à 11 heures, heure lo-cale et porter expressément la mention: «RECRU-TEMENT D’UNE FIRME POUR L’ELABORATIOND’UN REFERENTIEL ET FORMALISATION DESPROCESSUS ET PROCEDURES DE CREATION,DEVELOPPEMENT D’ENTREPRISE, AUTORISA-TIONS D’INVESTISSEMENT, PAIEMENT DETAXES ET IMPOTS ET AUTRES PROCESSUSASSOCIES A L’EXERCICE D’UNE ACTIVITE PRI-VEE AU CONGO».

Projet d’Appui Institutionnel pour l’Améliorationdu Climat des Affaires et la Diversification del’Economie Congolaise (PACADEC)

A l’attention de: Monsieur le Coordonnateurdes Projets PADE-PACADEC

Rue, Locko Isaac N°05 et 06 secteur BlancheGomez Brazzaville-Congo

Tél: (242) 06 668 24 31 /05 574 18 75;e-mail: [email protected]

Le Coordonnateur

Joseph MBOSSA

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 17

CULTURE

Le 22 novembre 2014, le Centre culturel russe de Brazzaville aabrité une réunion des anciens étudiants congolais des établis-sements soviétiques/russes de l’enseignement supérieur, orga-nisée, conjointement, par le Centre culturel russe (la représenta-tion de l’Agence fédérale russe chargée de la coopération cultu-relle Rossotroudnitchestvo), l’Ambassade de Russie au Congo etl’Association congolaise des anciens étudiants des universitésdes Républiques de l’ex-U.r.s.s pour le développement et l’en-traide, créée en 2000 et regroupant, en son sein, plusieurs centai-nes d’anciens étudiants.

Coopération Congo-Russie

Plus de 7000 spécialistesdiplômés congolais ont

été formés

Y ont pris part,Tsengué: Son Excellence M. Valéry Mikhailov, am-bassadeur de Russie en République du Congo, M. Sergey Belyaev,directeur du C.c.r, plusieurs anciens étudiants occupant ou ayantoccupé d’importants postes gouvernementaux, parmi lesquelsMme Edith Itoua, conseillère du Président de la République, char-gée de la diaspora congolaise, le Général Norbert Dabira, Haut-Commissaire à la réinsertion des ex-combattants, et plusieursautres cadres.La rencontre a commencé par la projection vidéo de l’allocutionde M. Konstantin Kossatchev, chef de l’Agence russeRossotroudnitchestvo, où il a souligné l’importance de la Jour-née mondiale des Nations Unies de la science au service de lapaix et du développement qui coïncide avec la journée de la réu-nion des ex-étudiants soviétiques et russes, dont la principalemission est l’établissement des liens étroits entre les associa-tions nationales des anciens étudiants et les jeunes diplômés desdernières années et les futurs étudiants des universités de Rus-sie.Dans son mot de circonstance, M. Valéry Mikhailov a soulignéque durant les années de la coopération entre la Russie et leCongo, plus de sept mille spécialistes diplômés ont été formés,et qu’il faut consolider leur potentiel pour le développement desrelations bilatérales.En guise de réponse, le Prof. Paul Ibara, Président de l’Associa-tion congolaise des anciens étudiants des universités des Répu-bliques de l’ex-U.r.s.s pour le développement et l’entraide, a, aunom de tous les anciens étudiants des établissements soviéti-ques et russes de l’enseignement supérieur, exprimé leurs sincè-res remerciements pour la formation des spécialistes de hautequalité pour le Congo et a rassuré que leur travail sert aux inté-rêts des deux pays.Les participants à la manifestation ont eu un échange animé despoints de vue et ont fait des propositions concrètes sur le déve-loppement de la coopération entre les deux pays. Ils ont, égale-ment, décidé d’organiser de telles rencontres, régulièrement, ainsique de faire des efforts pour réactiver les relations économiquesentre les deux pays.

V.C.Y.

Le Trophée Women’sactivity awards a pourobjectif principal d’en-

courager les femmes à l’auto-nomie financière, en dévelop-pant des rapports fructueuxentre bailleurs de fonds et fem-mes, afin que ces dernièresbénéficient d’aides et de ses-sions de formations pour ac-croître leurs activités.La B.c.i (Banque commercialeinternationale), par la voixd’André Collet, a salué l’initia-tive et promis sa contributionà ce projet.Mildred Moukenga a, pour sapart, fait savoir que la Républi-que du Congo compte près de58,2% de ménages dirigés parles femmes vivant dans la pau-vreté, contre 42,8% dirigés parles hommes. Ces mères, céli-bataires, très souvent dépour-vues de revenus stables, ontdes difficultés pour se prendreen charge, ainsi que, pour s’oc-cuper de leurs enfants. Cesconditions de vie précaires ontpour conséquences, entreautres: la prostitution chez les

filles, avec pour conséquence,plusieurs maladies, telles leV.i.h/Sida; les garçons, quant àeux, s’exposent à la délin-quance et à la mendicité. Ilsn’ont que la rue comme seulrepère. C’est dans cette dé-marche que l’Association Fem-mes modèles a pensé encou-rager les mères célibatairesexerçant des activités à conti-nuer de travailler pour prendreen charge leurs enfants et sus-citer l’intérêt de celles qui, mal-heureusement, ne font pas d’ef-forts.  Elle a précisé que la particula-rité de cette deuxième édition,c’est qu’il n’y a pas eu d’âgesprécis, mais il suffisait d’êtremère, célibataire, sans di-plôme, sans emploi. C’est ainsiqu’en consacrant la deuxièmeédition aux mères célibataires,Women’s activity awards 2014,a retenu trois catégories: l’arti-sanat, la pêche et le marai-chage. Comme dans plusieurscompétitions, le jury, composéde cinq membres et piloté parClaudia Haïdara Yoka, a re-

Deuxième édition du Trophée Women’s activity awards

Melaine Moticko et Mauricia Oyandziremportent les prix artisanat et pêche

connu que le choix des lauréa-tes n’était pas chose aisée: «Latâche était très ardue, si bienque nous avons eu des difficul-tés, mais, avons fait recours àcertains critères pour nous ensortir», a-t-elle fait savoir.Le prix artisanat, tout commele prix pêche, a mis en compé-tition deux candidates. Le pre-mier prix a été remporté parMelaine Moticko, après unebrillante présentation de sonprojet. Elle a reçu un chèquede 250.000 F. Cfa. Pour cet ac-compagnement, elle a remer-cié les organisateurs, tout enmanifestant la volonté de par-ticiper à la prochaine édition,pourvu que les critères le luipermettent. Et le prix de la ca-tégorie pêche a échu àMauricia Oyandzi. Elle a égale-ment bénéficié d’un chèque de250.000 F. Cfa.Albertine Manguemi, candidateayant concouru avec la lau-réate pêche, a bénéficié du prix«Coup de cœur du jury», en rai-son de son âge et du nombred’années qu’elle a déjà passé,

en exerçant cette activité.S’agissant du prix maraichage,douze candidates ont postulé ettoutes ont remporté le prix spé-cial du jury. Ces douze apôtressont des femmes qui tra-vaillaient la terre, à la ceinturemaraîchère de Talangai. En rai-son des travaux qui s’exécutentdans cette zone par l’Etat con-golais, ces dernières se sontretrouvées sans activités géné-ratrices de revenus et ne sa-vaient plus à quel saint sevouer.Le prix spécial du jury qu’ellesont remporté, en bénéficiant de12 hectares de terre, est un sou-lagement pour ces femmes ha-bituées à cultiver la terre poursubvenir aux besoins vitaux dela famille. A cette occasion, cesfemmes ont reçu, de la part dela présidente du jury, le maté-riel agricole (bottes, engraischimiques, râteaux, etc.). «Jesuis impressionnée par cetteactivité, qui est de mettre àl’honneur le travail des femmescongolaises, et, particulière-ment, celles qui sont indépen-

Placée sous le thème «Renforcer la stabilité financièredans les ménages monoparentaux dirigés par des fem-mes, par une aide au développement de leurs activi-tés», la deuxième édition du Trophée Women’s activityawards, organisée par l’Association Femmes modè-les, que dirige Mildred Moukenga, a eu lieu, le 8 no-vembre dernier, au palais des Congrès, à Brazzaville.En présence du général Norbert Dabira, haut-commis-saire à la réinsertion des ex-combattants, de MmeSaskia De Lang, ambassadeur de l’U.e (Union euro-péenne) au Congo, André Collet, représentant de la B.c.i(Banque commerciale internationale), sponsor de l’édi-tion, du jury et de nombreuses femmes venues récon-fortées leurs sœurs. L’acte 2 du trophée prône la ré-duction de la pauvreté dans les ménages dirigés parles femmes, afin de diminuer la vulnérabilité qui règnedans ces milieux.

Serguey Belyaev avait en-tendu parler de cette mai-son où se fabriquent et

se conservent masques, chai-ses et tablettes traditionnelles,statuettes, cartes d’Afrique…Diverses sculptures sculptéespar Guynel et Brice Massengo.Deux frères qui rangent, jalou-sement, leurs objets d’art etquelques rares autres émanantde leur grand-père et père, dansun magasin en chantier. Maindans la main, ces jeunes sculp-teurs taillent le bois, créant debelles formes, à l’exemple deleurs modèles, Grégoire et An-toine Massengo. C’est ainsique Sergey Belyaev s’est incli-né devant la grandeur naturedes sculptures polies avec en-train. De quoi faire la planche àGuynel Massengo. «Si ça vousintéresse, nous sommes prêt àvous aider à organiser une ex-position au Centre culturel rus-se de Brazzaville. Pour montrerle travail accompli par votregrand-père et votre père. Vous-mêmes aussi, vous y expose-

riez vos sculptures et celles devotre frère, Brice», a suggéréSergey Belyaev. Cette main ten-due est chaleureusement saisiepar Guynel Massengo: «Nousne pouvons qu’être d’accord,lorsqu’il s’agit d’une telle pro-

position. C’est ce que nousavons toujours voulu faire.Nous allons commencer à re-censer les œuvres que nousallons exposer. Mon grand-père a beaucoup fait. Il a faitconstruire l’église Saint-Gré-goire de Massengo. Il a fait donà l’église catholique du terrainsur lequel est construite cetteparoisse qui porte son nom.Une telle exposition permettrade montrer au public, certainesde ses œuvres que nous gar-dons. Nos parents disparusont beaucoup fait. Le grandpère a eu une grande renom-mée dans ce métier. Lesclients, en ce temps-là,n’étaient que des européens.»Si, pour innover, ce jeune ar-

Patrimoine culturel congolais

Sergey Belyaev apprécie les sculpturesde la «Maison Massengo» à Brazzaville

Le directeur du C.c.r (Centre culturel russe) de Brazzaville s’estrendu, dimanche 15 novembre 2014, à la «Maison Massengo»,spécialisée en sculpture sur bois, dans le quartier Nkombo, àBrazzaville. Dorénavant sous le chef de Guynel et BriceMassengo, petits-fils de Grégoire Massengo (mort en 1978) etfils de leur défunt père, Antoine Massengo, cette maison con-serve l’œuvre dont héritent ces jeunes sculpteurs congolais deleurs «maîtres». Une richesse familiale sauvegardée.

Les lauréats posant avec les officiels.

dantes, du point de vue éco-nomique. Quand on est dansune ville comme Brazzaville,on oublie la réalité de tous lesjours des femmes congolaises.Ça a été une excellente initia-tive pour entendre des témoi-gnages directs des femmes.

C’est pourquoi j’applaudie l’initiative», a déclaré Saskia DeLang. Aux femmes de se prépa-rer pour affronter la troisièmeédition. 

EsperanciaMBOSSA-OKANDZE

tiste pétrit dans son moule,connaissances traditionnelleset modernes, il dit ne pas, ce-pendant, perdre de vue le stylede ses aïeux.Grégoire Massengo, AntoineMassengo, Brice et GuynelMassengo. Les générationspassent, telle une tache indé-lébile, le nom «Massengo» res-te une marque artistique etcommerciale, dans le paysagede la sculpture congolaise. Unpatrimoine culturel familial lé-gué journellement à toute laprogéniture Massengo.

HordelBIAKORO-MALONGA

Les officiels pendant la réunion.

Des invités à la rencontre.

Après la visite du magasin.

Guynel Massengo.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 18

ANNONCES

Le Programme de renforcement des capacités com-merciales et entrepreneuriales en République duCongo (PRCCE) a pour objectif l’amélioration de lacompétitivité de l’économie congolaise par la diver-sification du tissu entrepreneurial et l’améliorationde l’environnement dans lequel évolue le secteurprivé. De manière spécifique, le PRCCE vise d’unepart à améliorer les capacités des administrations àdéfinir et mettre en œuvre des politiques sectoriel-les et à mettre en place un climat des affaires favo-rables au développement des petites et moyennesentreprises/très petites entreprises (PME/TPE),d’autre part à soutenir de manière durable le déve-loppement des PME/TPE.Ce programme dont le Centre pour le développe-ment de l’entreprise (CDE) assure la mise en œuvre,est financé par l’Union européenne.Dans le cadre de ses activités, le PRCCE apported’une part un appui à la facilitation du dialogue pu-blic-privé, et d’autre part contribue au renforcementdes capacités des organismes de soutien et d’ac-compagnement du secteur privé en général et desPME en particulier. Par ailleurs, l’amélioration dumarché des services d’appui non financiers par lamise en place d’un mécanisme de chèque serviceest aussi un objectif du Programme.À cet effet, l’Unité de gestion du programme (UGP),mise en place par le CDE, lance un appel à manifes-tation d’intérêt en vue de recueillir des candidatu-res de consultants indépendants et de cabinetsd’études intéressés à fournir les services ci-après:- Lot 1: Accompagnement et appui aux PME dansles domaines du management, de la gestion finan-cière, de la comptabilité, du marketing, de la pro-duction et transformation de produits sylvio-agropastoraux- Lot 2: Renforcement des capacités des organis-mes de soutien aux PME- Lot 3: Diagnostic et accompagnement des PME desfilières: agro-industrie, BTP, bois, logistique et sous-traitance.

COOPÉRATION CONGO – UNION EUROPÉENNE PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS COMMERCIALES ET ENTREPRENEURIALES EN RÉPUBLIQUE DU CONGO - (PRCCE)

APPEL À MANIFESTATION D’INTÉRÊTPour la présélection de bureaux d’études / consultants individuels

UGP PRCCE/AMI 002/2014- Lot 4: Accompagnement du projet dans la miseen place du mécanisme du chèque service: négo-ciation de contrat, gestion de risque, suivi-évalua-tion….Les critères de sélection qui seront appliqués àtous les experts sont:- une formation BAC + 4 dans leurs domaines decompétences- une expérience opérationnelle d’au moins 5 ansen milieu professionnel, entreprise ou bureauxd’études.Les candidats intéressés sont invités à consulterle site www.cde.int pour les informations néces-saires concernant cet appel à candidatures. Ilsdoivent remplir et soumettre leurs manifestationsd’intérêt sur la base des formulaires disponiblessous le lien sécurisé suivant:

https://drive.google.com/folderview?id=0BxWtkLQR_3ZnNGxuVllhT1

JHXzQ&usp=sharing Le courriel soumettant la manifestation d’intérêtdoit être intitulé «Appel à manifestation d’intérêtUGP PRCCE/AMI 002/2014/ Lot n° __ (veuillez spé-cifier le lot pour lequel vous êtes intéressés)» etêtre envoyé à l’adresse suivante:[email protected] les questions doivent être adressées ex-clusivement au responsable des marchés publicsdu CDE via l’adresse mail: [email protected] date limite de soumission des manifestationsd’intérêt est fixée pour le 7 janvier 2015 à 20h00(heure de Bruxelles).Dossier de Candidature pour les bureaux d’étude:Annexe 1: Manifestation d’intérêt.Annexe 2: Formulaire de déclaration sous serment.Annexe 3: CV CandidatLes annexes à cet Appel à manifestation d’intérêtsont disponibles sous le lien sécurisé suivant:

https://drive.google.com/folderview?id=0BxWtkLQR_3ZnNGxuVllhT1

JHXzQ&usp=sharing

Le Programme de Renforcement des CapacitésCommerciales et Entrepreneuriales en Républiquedu Congo (PRCCE) a pour objectif l’améliorationde la compétitivité de l’économie congolaise par ladiversification du tissu entrepreneurial et l’amélio-ration de l’environnement dans lequel évolue le sec-teur privé. De manière spécifique, le Programmevise d’une part à améliorer les capacités des admi-nistrations à définir et mettre en œuvre des politi-ques sectorielles et à mettre en place un climat desaffaires favorables au développement des Petiteset Moyennes Entreprises/Très Petites Entreprises(PME/TPE), d’autre part à soutenir de manière du-rable le développement des PME/TPE.Ce Programme dont le Centre pour le Développe-ment de l’Entreprise (CDE) assure la mise en œuvre,est financé par l’Union Européenne.Dans le cadre de ses activités, le PRCCE apporteun appui au développement durable des PME/TPEnotamment par l’amélioration de leur accès aux ser-vices non financiers grâce à la mise en place d’unmécanisme de «chèque service».Le mécanisme de «chèque service» est un dispo-sitif visant à inciter les PME/TPE et les créateursd’entreprise à recourir aux prestataires de servi-ces/Business Development Service pour satisfaireleurs besoins en formation et appui - conseil envue d’améliorer les performances de leurs entre-prises. Il est basé sur une subvention partielle outotale, par le canal d’un établissement financier, ducoût d’une gamme de services standards à fournirpar des prestataires professionnels préalablementagréés.A cet effet, l’Unité de Gestion du Programme (UGP)mise en place par le CDE, lance un appel à mani-festation d’intérêt en vue de recueillir les candida-tures des établissements financiers intéressés àfournir les services de distribution et de promo-tion du chèque service.Les critères de sélection qui seront appliqués à tousles établissements financiers sont:- être un organisme de statut privé;- ne pas présenter de conflit d’intérêts entre la dif-

COOPERATION CONGO – UNION EUROPEENNE PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES CAPACITES COMMERCIALES ET ENTREPRENEURIALES EN REPUBLIQUE DU CONGO - (PRCCE)

APPEL A MANIFESTATION D’INTERETPour la présélection des établissements financiers

UGP PRCCE/AMI 003/2014fusion et l’utilisation de Chèques Services;- disposer de représentations à Brazzaville et PointeNoire;- avoir une capacité d’extension dans d’autres dé-partements;- offrir de bonnes perspectives en matière depérennisation de la fonction, après le projet;- mettre à la disposition du dispositif un personneldédié et spécialement formé par le projet;- faire preuve de la capacité administrative néces-saire;- faire état d’une bonne qualité de gouvernance in-terne;- présenter des motivations à fournir ce service auxentreprises.Les établissements financiers intéressés sont invi-tés à consulter le site www.cde.int pour toutes lesinformations nécessaires concernant cet appel àcandidatures. Ils doivent remplir et soumettre leursmanifestations d’intérêt sur la base des formulairesdisponibles sous le lien sécurisé suivant:

https://drive.google.com/folderview?id=0BxWtkLQR_3ZnNGxuVllhT1

JHXzQ&usp=sharingLe courriel soumettant la manifestation d’intérêt doitêtre intitulé «Appel à manifestation d’intérêt UGPPRCCE/AMI 003/2014 et envoyé à l’adresse suivante:[email protected] les questions doivent être adressées unique-ment au Procurement Officer du CDE via l’adressemail: [email protected] date limite de soumission des manifestations d’in-térêt est fixée pour le 7 janvier 2015 à 20 heures pré-cises (heure de Bruxelles).Dossier de Candidature:Annexe 1: Manifestation d’intérêt.Annexe 2: Formulaire de déclaration sous serment.Vous trouverez les annexes de cet Appel à manifes-tation d’intérêt sur le lien sécurisé suivant:

https://drive.google.com/folderview?id=0BxWtkLQR_3ZnbmxmV09i

NThrU1U&usp=sharing

1. Le Gouvernement de la République duCongo a obtenu un don du Fonds Africainde Développement (FAD), en différentes mon-naies pour financer le coût du Projet d’AppuiInstitutionnel pour l’Amélioration du Climatdes Affaires et la Diversification de l’Econo-mie Congolaise «PACADEC». Il est prévuqu’une partie des sommes accordées au ti-tre de ce don sera utilisée pour effectuer lespaiements prévus au titre du marché de «re-crutement d’une firme chargée de l’audit ad-ministratif, financier et comptable des projetsPADE/PACADEC».

2. Les services prévus au titre de ce contratcomprennent:

L’objectif de l’audit est de permettre à l’audi-teur, d’exprimer une opinion professionnelleet indépendante sur la situation financièreconsolidée des projets et sur les fonds re-çus; ainsi que l’éligibilité des dépenses ef-

REPUBLIQUE DU CONGOMINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN, DU PORTEFEUILLE

PUBLICET DE L’INTEGRATION

PROJET D’APPUI INSTITUTIONNEL POUR L’AMELIORATION DU CLIMAT DESAFFAIRES ET LA DIVERSIFICATION DE L’ECONOMIE CONGOLAISE (PACADEC)

AVIS À MANIFESTATION D’INTÉRÊT(SERVICES DE CONSULTANTS)

Secteur: Gouvernance économique et Réformes financièresRéférence de l’accord de financement: 2100155019170

N° d’Identification du Projet: P-CG-KFO-001«Recrutement d’une firme chargée de l’audit administratif, financier et comptable

des projets PADE/PACADEC»

fectuées tant avec les fonds des dons que ceuxde la contrepartie congolaise.La mission de l’auditeur couvrira la périodeallant du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2014(soit 2 exercices) et de s’assurer que les res-sources mises à la disposition des projets sontutilisées aux fins pour lesquelles elles ont étéoctroyées.

3. L’Unité de Coordination du projet invite lescabinets à présenter leur candidature en vuede fournir les services décrits ci-dessus. Lescabinets intéressés doivent produire les infor-mations sur leur capacité et expérience démon-trant qu’ils sont qualifiés pour les dites presta-tions.

4. Les critères d’éligibilité, l’établissement dela liste restreinte et la procédure de sélectionseront conformes aux «Règles et Procédurespour l’utilisation des Consultants» de la Ban-que Africaine de Développement, Edition de Mai

2008, révisée en Juillet 2012» qui sont dispo-nibles sur le site web de la Banque à l’adresse:http://www.afdb.org. L’intérêt manifesté parun Cabinet n’implique aucune obligation dela part de l’Emprunteur de le retenir sur la listerestreinte.

5. Les Cabinets intéressés peuvent obtenirdes informations supplémentaires à l’adressementionnée ci-dessous aux heures d’ouver-ture de bureaux suivantes: 08 heures 00 à 16heures 00 (heure locale).

6. Les expressions d’intérêt doivent être dé-posées à l’adresse mentionnée ci-dessous auplus tard, le 04 décembre 2014 à 10 heures,heure locale et porter expressément la men-tion: «RECRUTEMENT D’UNE FIRME CHAR-GEE DE L’AUDIT ADMINISTRATIF, FINANCIERET COMPTABLE DES PROJETS PADE/PACADEC».

Projet d’Appui Institutionnel pour l’Améliora-tion du Climat des Affaires et la Diversifica-tion de l’Economie Congolaise (PACADEC)

A l’attention de: Monsieur le Coordonnateurdes Projets PADE-PACADEC

Rue, Locko Isaac N°05 et 06 secteur Blan-che Gomez Brazzaville-Congo

Tél: (+242) 06 668 24 31 /05 574 18 75;e-mail: [email protected]

Le Coordonnateur

Joseph MBOSSA

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 19

PUBLI-REPORTAGE

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Bon état

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Equipé d’une grue Palthfinger portée 6T

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LA CONGOLAISE DE BANQUE en abrégé «LCB»

Société Anonyme avec Conseil d’AdministrationAu capital de dix milliards (10.000.000.000) de Francs CFA

Siège social: Avenue Amilcar Cabral, centre ville, Brazzaville, République du Congo

CHANGEMENT DE DENOMINATION SOCIALE ET DE LOGOET MISE A JOUR DES STATUTS

Aux termes du procès-verbal de l’Assemblée Générale à Caractère Mixte du 15avril 2014, reçu le 11 septembre 2014 au rang des minutes de Maître SylvertBérenger KYMBASSA BOUSSI, Notaire, dûment enregistré à Brazzaville Poto-Poto, le 18 septembre 2014 sous folio 166/4 numéro 2385, les actionnaires de LaCongolaise de Banque en abrégé «LCB», dont le siège social est sis à Brazza-ville, avenue Amilcar Cabral, centre ville, République du Congo, immatriculéeau registre de commerce et du crédit immobilier sous le numéro 06 B 58, ontdécidé, à titre extraordinaire, notamment de:

1) changement de dénomination sociale: La Congolaise de Banque en abrégé«LCB» prend désormais la dénomination sociale de LCB Bank;

2) adoption du nouveau logo ci-après:

3) mise à jour des statuts subséquente au changement de la dénomination so-ciale et à l’adoption du nouveau logo de LCB Bank.

Dépôt légal des modifications intervenues a été effectué le 25 septembre 2014au Greffe du Tribunal de Commerce de Brazzaville, enregistré sous le numéro14 DA 951.

Inscription modificative a été effectuée le 24 septembre 2014 au Greffe du Tribu-nal de Commerce de Brazzaville sous le numéro M2 / 14-2051.

Pour insertion légale

Le Notaire

En s’engageant dans unaccord de partenariat, LaCongolaise de banque et

le Pade entendent travailler en-semble pour dynamiser le tissudes T.p.e, P.m.e et P.m.i (Trèspetites entreprises, Petites etmoyennes entreprises, Petiteset moyennes industries) con-golaises. Ce partenariat viseaussi le renforcement des ca-pacités des T.p.e et P.m.e etP.m.i, afin de sortir, progressi-vement, du secteur informelcelles qui s’y trouvent encore,pour les orienter dans le sec-teur formel, afin de renforcerl’économie congolaise et ac-compagner les plus compétiti-ves d’entre elles, dans leur dé-veloppement.Les bénéficiaires potentiels re-cevront, tout d’abord, une aidetechnique du F.a.c.p. Cette as-sistance leur permettra de com-penser certaines faiblessestechniques et managériales,

L.c.b (La Congolaise de banque)Un accord avec le Pade, pour promouvoir les

T.p.e, P.m.e et P.m.i au CongoDans le cadre de la diversification de l’économie con-golaise, L.c.b (La Congolaise de banque), devenue L.c.bBank, groupe B.m.c.e Bank, et le Pade (Projet d’appuià la diversification de l’économie), à travers son unitéopérationnelle, le F.a.c.p (Fonds d’appui à couts parta-gés) ont signé, vendredi 21 novembre 2014, dans leslocaux de L.c.b Bank, à Brazzaville, un accord de par-tenariat visant la promotion, l’encadrement et le finan-cement des T.p.e (Très petites entreprises) et les P.m.e(Petites et moyennes entreprises) congolaises. L’ac-cord a été signé par Younes El Masloumi, administra-teur, directeur général de L.c.b, et Joseph Mbossa, coor-donnateur du Pade.

afin de mieux s’armer pour pré-tendre à des financements ban-caires, difficilement accessi-bles, pour la plupart, des T.p.e,P.m.e et P.m.i. Au service du dé-veloppement de l’économiecongolaise, depuis 2004, La

Congolaise de banque affichesa disponibilité à examiner lesdemandes de financement pro-

venant d’entreprises passantpar le canal du F.a.c.p. «Par lasignature de ce protocole,

L.c.b voudrait apporter sa con-tribution dans le projet gouver-nemental de diversification de

l’économie congolaise, pourvoir émerger une nouvelleclasse de P.m.e-P.m.i dans les

secteurs hors-pétrole, tels quel’agro-industrie, le bois, letransport et la logistique», a dé-claré l’administrateur, directeurgénéral de L.c.b.De son côté, le Pade, par la voixde son coordonnateur, a éga-lement donné l’intérêt de l’ac-cord signé, en cestermes: «Nouer un partenariat,c’est créer les conditions pourpermettre aux P.m.e et T.p.e debénéficier des facilités,d’abord, au niveau du F.a.c.p,pour un renforcement des ca-pacités, ensuite, au niveau desbanques, pour l’accès au finan-cement, parce que, le finance-ment est une question crucialequi se pose au niveau du déve-loppement des P.m.e, voire desT.p.e. C’est toute l’explicationque nous donnons à la signa-ture de cet accord».A terme, les résultats de la miseen œuvre de cet accord de-vraient être l’émergence d’unecatégorie de T.p.e, P.m.e et P.m.icréatrices de richesses et pour-voyeuses d’emplois, pour uneéconomie congolaise en voiede prospérité. «L.c.b se tientprête à accompagner ce mou-vement. La balle est donc dansle camp des entreprises. Et,nous attendons de jouer, plei-nement, notre rôle de ban-quier», a précisé Younes ElMasloumi.Espérons que les opérateurséconomiques congolais serontsensibles à ce message, cartout est fait non seulementpour leur faciliter l’accès aux fi-nancements dont ils ont besoinpour leurs activités, mais éga-lement pour le développementde leurs entreprises.

Echange des parapheurs sous le signe de la joie.

Younes El Masloumi... et Joseph Mbossa pendant la signature.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3448 du Jeudi 27 Novembre 2014 - PAGE 20

SPORTS

Tous les habitués du tournoifinal de la Coupe d’Afriquedes nations de football se-

ront au rendez-vous, en GuinéeEquatoriale, excepté le Nigeria etl’Egypte, deux poids lourds dontles comptes ne sont pas bons, àl’issue des qualifications.Il y a deux ans, le Nigeria avaitbrillé en Afrique du Sud, s’adju-geant son troisième sacre. Sur salancée, il s’était hissé en huitiè-mes de finale de la Coupe dumonde, au Brésil, en 2014. Lepays n’en finissait pas de savou-rer son retour triomphal sur lascène africaine et internationale.Quatre ans auparavant, c’estl’Egypte qui avait remporté sonseptième sacre (record de victoi-res de l’épreuve continental), enAngola. Aujourd’hui, tous ces sou-venirs se sont évaporés, et lesdeux ténors du football africain seretrouvent face à leurs interroga-tions.Le Nigeria, plombé par un débutde qualifications calamiteux, dansle groupe A, celui du Congo, l’Afri-que du Sud et le Soudan, a réussi,pourtant, à rétablir une situationtrès vite compromise. Alors qu’ilcroyait avoir fait le plus difficile,c’est à domicile que le Nigeria avendangé ses chances, en con-cédant le match nul qui a toutfoutu par terre, face à l’Afrique duSud, lors de la dernière journée.Sud-Africains, déjà qualifiés avantla dernière journée, et Congolais,victorieux du Soudan, accèdent àla phase décisive. Le retour duCongo est fort attendu.L’Egypte, quant à elle, a été vic-time de son inefficacité offensivechronique et de l’instabilité politi-que du pays. Placée dans legroupe G, elle n’a pas réussi àrattraper les points perdus, en dé-but des éliminatoires. Pour la troi-sième fois d’affilée, elle sera ab-

CAN-Guinée Equatoriale 2015

sente du grand rendez-vous,après, pourtant, trois titres de rang(2006, 2008 et 2010). C’est laTunisie et le Sénégal qui lui ontbarré la voie.Pour le reste des groupes élimi-natoires, ce qui frappe, à la lec-ture des pays qualifiés, c’est l’in-contestable impression du déjà-vu.Dans le groupe B, l’Algérie étaitcertaine d’obtenir son ticket, dèsla quatrième journée. Elle sera ac-compagnée par le Mali, bienqu’ayant eu des sueurs froides.Dans le groupe C, le Gabon et leBurkina Faso ont fait le videautour d’eux, à l’issue de l’avant-dernière journée. L’ordre d’arrivéea changé, le Gabon ayant, finale-ment, coiffé le Burkina Faso, enprofitant du nul de ce dernier avecl’Angola, alors qu’il l’emportait auxdépens du Lesotho.Dans le groupe D, la Côte d’Ivoirea eu pour principal mérite de pour-

suivre une série de présencespresque ininterrompues (une ab-sence seulement, en 2004), de-puis 1984. Pour l’éclat, c’est le Ca-meroun qui a fait sensation, dansce groupe, après biens de déboi-res, en terminant en tête dugroupe. Le meilleur troisième estsorti aussi de ce groupe: la Ré-publique Démocratique duCongo, au bout d’un longstress. Nos voisins remercient laTunisie, vainqueur de l’Egypte,alors qu’on pouvait s’attendre à unmatch de complaisance entreMaghrébins pour favoriser l’Egy-pte qui, en cas de victoire, lesdoublait.Rien n’était encore joué dans legroupe E, les protagonistes setrouvant au coude à coude, jus-qu’avant la dernière journée. Fi-nalement, le Ghana et la Guinée,qui recevaient, respectivement,l’Ouganda et le Togo, ont su tirerleur épingle du jeu et obtenu leur

passeport.Enfin, dans le groupe F, le CapVert a confirmé. Il s’est mêmequalifié avant tout le monde, auterme de la quatrième journée.Restait la deuxième place que laZambie a prise à la cinquièmejournée. Nigériens et Mozambi-cains avaient, dès lors, perdu toutespoir.Les seize pays qualifiés sont: Al-gérie, Cap Vert, Burkina Faso,Afrique du Sud, Zambie, Gabon,Tunisie, Côte d’Ivoire, Ghana,Guinée, Mali, Congo et le payshôte, la Guinée Equatoriale. Endéfinitive, il y a les fidèles, les in-fidèles et des revenants, notam-ment le Cameroun (absent en2012 et 2013) et, surtout, leCongo (absent pendant sept CANd’affilée).

Guy-SaturninMAHOUNGOU

Congo: fierté retrouvée!Le Congo, absent à sept éditions d’affilée de la Coupe d’Afriquedes nations de football. Que de commentaires, que de critiques,que de quolibets, aussi! Certains y voyaient une malédiction quandd’autres considéraient, tout simplement, les coups de pieds auxfesses administrés aux Diables-Rouges comme la rançon de l’im-préparation et du faible niveau du football congolais.Bien parti dans le groupe A des éliminatoires de la CAN 2015, avecdeux victoires d’entrée, dont une sur le Nigeria, à Calabar, on pré-disait, déjà, le pire, quand la machine s’est grippée après deuxdéfaites à domicile, face à l’Afrique du Sud, d’abord, devant le Ni-geria, ensuite, sur le score identique de 2-0. Les Congolais ne semontraient pas indulgents envers leur équipe nationale, en la bom-bardant de projectiles, samedi 15 novembre dernier. Les plus opti-mistes - ils étaient rares-, voyaient leur rêve brisé.Les Diables-Rouges étaient donc obligés de convaincre les plussceptiques. Dès la fin du match contre le Nigeria, Claude Le Roy,conscient de travailler avec une épée de Damoclès sur la tête, n’apas perdu sa sérénité. Il n’est pas homme à se laisser abattre aussifacilement. Sans s’acharner sur sa troupe, il l’a réunie au centre duterrain, au plus fort des huées et de la pluie de projectiles divers. Illui a tenu un discours de réarmement moral: «Tant qu’il y a unmatch, il y a un espoir. Quartier libre demain, en famille. Lundi onrepart au combat, les gars».Finalement, plus de peur que de mal. Les Diables-Rouges avaient,peut-être, besoin de cette crise et de ces tensions pour se subli-mer lors de la dernière journée.Le plus difficile commence. Leur qualification condamne les Dia-bles-Rouges et les responsables nationaux à se donner les armesde leur ambition. Ils ont un peu moins de deux mois pour le prou-ver, pour convaincre qu’ils sont sortis des sentiers battus, du pilo-tage à vue, enfin du bricolage dont ils sont des artisans éprouvés.Les meilleurs seront en Guinée Equatoriale, en janvier prochain.Et les Diables-Rouges ne pourront plus jouer de leur modestie.Raison de mettre le maximum de chance de leur côté pour qu’ilséclatent, le moment venu. On attend ce moment pour que perdurela joie du mercredi 19 novembre dernier…Sacrés Diables-Rouges!

Guy-Saturnin MAHOUNGOU

Les 11èmes Jeux africains setiendront à Brazzaville, du 4au 19 septembre 2015. Ce

sera l’occasion de célébrer l’âged’or de ces jeux, dont la toute pre-mière édition a eu lieu en terrecongolaise, en 1965. A ce jour,tout, ou presque, semble bel etbien au rendez-vous, sinon finprêt, pour l’organisation de cesjeux, à en croire les ambassa-deurs et chefs de missions enposte au Congo, qui ont visité, cesjours derniers, les différents chan-tiers des installations devant abri-ter l’événement. Ainsi, nous aime-rions faire un zoom sur l’auteur dulogo desdits Jeux, BenjaminMankedi (au lieu de BenjaminMankiessi ou Mankessi), fils dupays.

Jeux africains de 2015

concepteur, le logo des 11èmes

Jeux africains se rapporte, inexo-rablement, aux couleurs du dra-peau tricolore du Congo. Il en aainsi dévoilé le contenu. Le verttraduit l’espérance; le jaune sym-bolise la sagesse, et inspire le fair-play ou le compétiteur; le rougeexprime la volonté, voire le sacri-fice. Tandis que la carte d’Afriquesymbolise l’événement qui est pu-rement africain; les sept anneauxde l’U.a y figurant, tout comme lacolonne symbolisent la paix, et lecercle, l’unité, à l’instar du sportqui, lui-même, unit les peuples,notamment ceux d’Afrique quiparticiperont à ces jeux. Le tout

appuyé par la dénomination: «11èmes Jeux africains, Brazzaville2015».Concepteur aussi du logo duFespam (Festival panafricain demusique) qui se tient tous les deuxans, à Brazzaville, BenjaminMankedi est un écrivain roman-cier, souvent considéré comme ledisciple du célèbre écrivain con-golais Sony Labou-Tansi, qu’il abeaucoup côtoyé. Taciturne, il estl’auteur de plusieurs œuvres ro-mancières et théâtrales inédites.Sa pièce «Etre nègre et crever»a été jouée en 2000, au Centreculturel français de Brazzaville,dans le cadre de la promotion desjeunes troupes de théâtre. Sondernier roman, paru, récemment,aux Editions Cesbc Presses(Centre d’études stratégiques dubassin du Congo), en France,dans la collection «Plume A», di-rigée par Daniel Matokot, estintitulé: «Les dieux de Zéno», quiraconte «l’histoire d’un pays dirigépar des hommes qui croient êtredes dieux sans foi ni loi». C’estun roman de près de 100 pages,présenté au public brazzavillois,le 5 juillet 2013, au Centre de do-cumentation juridique de Brazza-ville.Aristide Ghislain NGOUMA

Benjamin Mankedi.

Cyclisme

A Pointe-Noire,ça roule pour lesJeux africains!

bien au contraire. Il a terminéla course, malgré son âgeavancé. Tous les coureurs ontété primés, en signe d’encou-ragement.

Equateur Denis NGUIMBI

Classement final:

1. André Tchicaya. 2. Marc Tchicaya.3. Roland Tchicaya. 4. GislainMamona. 5. Romain Montanat. …

La ligue vélocipède de Pointe-Noire et du Kouilou est enverve. Elle a encore lancé

ses coureurs cyclistes sur les rou-tes, dimanche 23 novembre 2014,dans la perspective des 11èmes

Jeux africains de 2015. Objectif:une bonne représentativité descyclistes des deux départementsau sein des Diables-Rouges.Vingt-neuf coureurs cyclistes,dont deux étrangers et deux cy-clistes de Dolisie, ont participé àcette course, sur un circuit urbainde 120km. Le départ a été donnéen face du Lycée Poaty Bernard;l’arrivée a été jugée devant l’écoleprimaire de Songolo, à Loandjili,le quatrième arrondissement dela capitale économique.Au sortir de ces 120 km, AndréTchicaya a franchi, le premier, laligne d’arrivée, en 2h38’. La ré-vélation de la course est un Fran-çais de 16 ans, Romain Montanat,classé cinquième. Son père, Lau-rent Montanat, un ‘’vieux pou-mon’’, est aussi sorti du lot. Il nousrappelle le regretté BrazzavilloisNkou, dit ‘’Vieux Manoir’’, del’époque dorée du cyclisme con-golais: jamais vainqueur, maistoujours présent. Laurent Mon-tanat n’a pas mis pieds à terre,

AndréTchicaya

Grand absent de la CAN, le Nigeria ne défendra pas son titre.

C’est lundi 17 novembre 2014,que les symboles des 11èmes Jeuxafricains ont été présentés au pré-sident de la République, DenisSassou-Nguesso, en présencedes délégués de l’U.a (Union afri-caine), de l’A.c.n.o.a (Associationdes comités nationaux olympi-ques d’Afrique), de l’U.c.s.a(Union des confédérations spor-tives africaines) et des fédérationssportives nationales. Il s’agit dulogo, de l’emblème et de la mas-cotte, conçus selon les couleursdu pays hôte.Selon Benjamin Mankedi, son