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la revue CULTURE EDUCATION PERMANENTE Prix de vente hors adhésion 1€ Editrice responsable : Sylvia Vannesche, rue de l’Oratoire 34, 7700 Mouscron Tél : 056/33.72.13 D ans cette revue, vous trouverez deux articles à mettre en exergue,,, Le premier c'est la constitution d'un ré- seau Vigies à Mous- cron et le second la réalisation, chez un de nos membres, d'un chauffage solaire. Qu'ont ces articles en commun ? Tous les deux sont ba- sés sur des actes ci- toyens où VOUS êtes acteurs ou pouvez le devenir. C'est une no- tion très importante pour nous dans notre démarche d'éducation permanente. Tous les deux se pas- sent chez nous. Ce sont des expériences locales qui fonction- nent dans le rayon d'actions de notre as- sociation Nous espérons bien pouvoir vous présenter d'autres sujets du même genre à l'ave- nir. N'hésitez donc pas à nous faire part de vos expériences, de relater vos démarches citoyennes. Pour cela, il suffit de contacter notre comité de rédaction soit au 056/337213, soit à eco-vie@skynet ,be soit par courrier Eco- Vie asbl – 34 rue de l'Oratoire 7700 Mouscron. Bonne lecture Le comité de rédaction Editorial Dans ce numéro : Agrocarburants 3 Et vous, qu’en pen- sez-vous? 6 Courrier du lecteur 9 ECO-VIE lance un réseau de vigies sur Mouscron! 12 ECO-VIE JUNIOR 18 Brèves 20 « C’est chti ki dit... » Rubrique patoisante 22 En parler, c’est bien… Le faire, c’est mieux! 14 Septembre—octobre 2007 N°238 Le prochain comité de rédaction est programmé pour le mercredi 17 novembre à 15h au 34 rue de l'Oratoire. Si vous voulez être présent à ce comité, merci de le si- gnaler au 056/337213. Si vous désirez nous soumettre un article, merci de nous le faire parvenir, si possible, avant le 17 novembre, par mail à [email protected] ou par courrier à Eco-Vie, co- mité de rédaction, 34 rue de l'Oratoire 7700 Mouscron. ECO-VIE est une association écologique d’éducation permanente membre d’Inter-Environnement Wallonie et du réseau Idée

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la revue

CULTURE EDUCATION PERMANENTE

Prix de vente hors adhésion

1€

Editrice responsable : Sylvia Vannesche, rue de l’Oratoire 34, 7700 Mouscron Tél : 056/33.72.13

D ans cette revue, vous trouverez deux articles

à mettre en exergue,,, Le premier c'est la constitution d'un ré-seau Vigies à Mous-cron et le second la réalisation, chez un de nos membres, d'un chauffage solaire.

Qu'ont ces articles en commun ?

Tous les deux sont ba-sés sur des actes ci-toyens où VOUS êtes acteurs ou pouvez le devenir. C'est une no-tion très importante pour nous dans notre démarche d'éducation permanente.

Tous les deux se pas-sent chez nous. Ce sont des expériences

locales qui fonction-nent dans le rayon d'actions de notre as-sociation

Nous espérons bien pouvoir vous présenter d'autres sujets du même genre à l'ave-nir. N'hésitez donc pas à nous faire part de vos expériences, de relater vos démarches citoyennes.

Pour cela, il suffit de contacter notre comité de rédaction soit au 056/337213, soit à eco-vie@skynet,be soit par courrier Eco-Vie asbl – 34 rue de l'Oratoire – 7700 Mouscron.

Bonne lecture

Le comité de

rédaction

Editorial

Dans ce numéro :

Agrocarburants 3

Et vous, qu’en pen-sez-vous?

6

Courrier du lecteur 9

ECO-VIE lance un réseau de vigies sur Mouscron!

12

ECO-VIE JUNIOR

18

Brèves 20

« C’est chti ki dit... » Rubrique patoisante

22

En parler, c’est bien… Le faire, c’est mieux!

14

S e p t e m b r e — o c t o b r e 2 0 0 7 N ° 2 3 8

Le prochain comité de rédaction est programmé pour le mercredi 17 novembre à 15h au 34 rue de l'Oratoire. Si vous voulez être présent à ce comité, merci de le si-gnaler au 056/337213.

Si vous désirez nous soumettre un article, merci de nous le faire parvenir, si possible, avant le 17 novembre, par mail à [email protected] ou par courrier à Eco-Vie, co-mité de rédaction, 34 rue de l'Oratoire 7700 Mouscron.

ECO-VIE est une association écologique

d’éducation permanente membre

d’Inter-Environnement Wallonie

et du réseau Idée

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Où? à la Maison des Jeunes

de Néchin,

rue de l’Institut.

Quand? Tous les 3èmes mercredis du mois de 20h00 à 22h00

Pour qui? Pour tous à partir de 18

ans

Prix? Membres : 10€/an

Non-membres : 20€/an

INSCRIPTION et

RENSEIGNEMENTS:

069/35 16 31

Aboul’ et’

fraisse !

Vous regrettez que le picard disparaisse? Vous voulez faire revivre la langue du ter-roir? Vous souhaitez réentendre la musi-que des conversations d’antan? Vous ai-mez participer à des réunions conviviales et récréatives? Alors...

Proposé par ECO-VIE association d’éducation permanente

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L 'usage des agrocarburants ne per-mettra pas systématiquement de limiter les émissions de gaz à effet de serre, et il serait plus efficace de

conserver les milieux naturels en bon état : telle est la conclusion d'une étude parue dans la revue Science, vendredi 17 août, et cosignée par Renton Righelato, du World Land Trust, une organisation de conserva-tion des écosystèmes, et Dominick Sprac-klen, de l'université de Leeds (Grande-Bretagne). Le bilan écologique des agrocarburants est souvent critiqué sur la base de la comparai-son entre l'énergie dépensée pour les pro-duire et celle qu'ils fournissent. Le solde est généralement assez médiocre, voire néga-tif. Mais la démarche de Renton Righelato et de Dominick Spracklen est plus originale : ils ont cherché à comparer les émissions de gaz carbonique économisées par les cultu-res d'agrocarburants et celles évitées par d'autres usages du sol. En collationnant nombre d'études, ils ont confronté les bi-lans des usages du sol : canne à sucre, blé, maïs ou betterave destinés à la production d'éthanol ou de diesel, conversion de forêts tropicales en cultures, conversion de cultu-res en forêts, etc. Par exemple, la culture du blé pour faire de l'éthanol permet d'éviter, par la substitution au pétrole, entre 0,2 et 0,6 tonne de gaz carbonique par hectare et par an. Mais la conversion, aux Etats-Unis, de cultures en forêts de pins permet (par la croissance des

arbres) d'économiser 3,2 tonnes de gaz carbonique par hectare et par an. Mieux vaudrait donc faire pousser des arbres que cultiver des céréales destinées à faire rou-ler des automobiles. La canne à sucre a le meilleur rendement des agrocarburants existants : près de 2 t/ha d'émissions évitées. Mais c'est beau-coup moins que ce que permettrait d'éco-nomiser la transformation de cultures en forêt tropicale (entre 4 et 8 t/ha), et désas-treux si la canne à sucre se développe par la déforestation (qui "coûte" près de 200 t/ha par an d'émissions). Au total, constatent les chercheurs, si les responsables politiques veulent privilégier le bilan écologique, "ils seraient mieux avisés de se concentrer sur l'amélioration de l'efficacité énergétique des combustibles fossiles, de conserver les forêts et les sava-nes, et de restaurer les forêts naturelles et les prairies sur celles des terres qui ne sont pas nécessaires pour l'alimentation". Cette démarche présenterait de surcroît des avantages en matière de biodiversité et de santé des écosystèmes.

Hervé Kempf Le Monde 18-8-2007

Mieux vaudrait faire pousser des arbres que cultiver des céréales

destinées à faire rouler des automobiles.

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L a chancelière Angela Merkel a présenté aujourd'hui à Tokyo une nouvelle proposition pour lutter contre le réchauffement du

climat. Elle suggère de prendre le vo-lume d'émission de CO2 par tête d'habi-tant comme base de calcul pour fixer des plafonds d'émission pays par pays au-delà de 2012.

Le procédé reviendrait à accorder à chaque être humain un droit égal de rejeter du gaz carbonique. A l'heure où se préparent les négociations sur l'après-Kyoto, elle a longuement discuté avec les dirigeants japonais, qui lui suc-céderont à la tête du G8 en 2008. Re-çue par le premier ministre japonais, Shinzo Abe, puis par l'empereur Akihito, Angela Merkel a, par ailleurs, réclamé des règles transparentes pour contrôler les fonds spéculatifs et les agences de notation.

La proposition d'Angela Merkel vise à intégrer les pays émergents au proces-sus international de réduction des rejets

de CO2, et ce, grâce à une méthode équitable. Mesurées en valeur absolue, comme aujourd'hui, les émissions de CO2 placent côte à côte la Chine et l'Al-lemagne au rang des plus gros pol-lueurs. Or, il ne suffit pas que chacun assure qu'il "fait tout ce qu'il peut" pour réduire ses rejets nocifs pour le climat, estime Angela Merkel.

L'idée de la chancelière part du principe que les pays industrialisés feront tout ce qu'ils peuvent pour réduire leur consommation d'énergie. De la sorte, la mesure des émissions de CO2 par habi-tant ne jouerait pas. En revanche, on ne peut pas priver les pays émergents d'une croissance dont ils ont besoin pour sortir de la pauvreté. Leurs rejets de gaz carbonique vont donc augmenter au cours des prochaines années. Finale-ment, les émissions des pays émer-gents rejoindront celles des pays indus-trialisés. Or si l'on veut un accord juste, une chose est claire : "je ne peux pas imaginer que les pays émergents aient un jour le droit d'émettre plus de CO2 par habitant que ne le font les pays

industrialisés", a déclaré Angela Merkel. Si les pays émergents acceptent la pro-position, ils devront chercher à ralentir leurs émissions. C'est-à-dire promou-voir une "croissance intelligente" et en utiliser des technologies environnemen-tale ultra-modernes.

Angela Merkel a également exhorté les Etats-Unis à rejoindre le processus de réduction de gaz carbonique. S'ils ne signent pas l'accord qui suivra celui de Kyoto, l'Inde, la Chine et les autres pays émergents ne s'engageront pas non plus, a-t-elle souligné. "Les Etats-Unis participeront. Ils le doivent". Si la température moyenne du globe aug-mente de plus de 2°C, le réchauffement risque d'entraîner force catastrophes. Or pour éviter cela, il faut réduire de moitié les émissions de gaz carbonique d'ici à 2050. L'Allemagne et le Japon ont entrevu en la matière des opportu-nités de coopération pour développer les technologies environnementales.

Une équipe de chercheurs «concoctent» les biocombustibles du futur D'après des recherches effectuées par une équipe de chercheurs écossais, les voitures du futur pourraient bien rouler avec des carburants provenant des produits dérivés du brassage et de la distillation.

L'équipe de chercheurs de l'Université d'Abertay Dundee en Écosse a reçu une subvention pour enquêter sur la transformation de résidus prove-nant de la production de bière et de whisky en biocombustibles.

Le projet examinera les nouvelles méthodes de transformation des drêches de brasserie et de distillerie en bioéthanol, une alternative aux combustibles fossiles plus respectueuse de l'environnement. Le principal avantage du bioé-thanol par rapport aux combustibles traditionnels

est qu'il est neutre en CO2 et qu'il produit 65% de moins d'émissions de gaz à effet de serre que les combustibles fossiles.

D'après les dires des experts, environ la moitié des réserves mondiales de pétrole ont été utili-sées au cours des 200 dernières années. Le défi consiste donc à développer des alternatives plus respectueuses de l'environnement, dont les biocombustibles.

Le Brésil et les États-Unis ont tous deux réussi à créer du bioéthanol à partir de cannes à sucre et d'amidon de maïs respectivement. La production de ces deux pays associés représente 70% de l'approvisionnement mondial. Cependant, ces méthodes ont soulevé des critiques en raison de la demande grandissante de terres et de cultu-res énergétiques qu'elles ont créée.

Des scientifiques du monde entier tentent de trouver une façon simple et à bon rapport coût-efficacité de produire davantage de biocombusti-bles à partir de déchets ou de produits à faible valeur ajoutée. Cette quête constituera l'objectif du projet d'un an de l'Université de Dundee, mené par le Professeur Graeme Walker.

«Nos travaux de recherche se concentreront sur les procédés bien plus complexes de transfor-mation de déchets de l'industrie en bioéthanol, en tant que biocombustibles de deuxième géné-ration», a expliqué le professeur.

«Ces produits sont actuellement détruits ou traités pour être utilisés dans la nourriture pour animaux. La perspective de transformer ces produits en combustibles constituerait une utili-sation intéressante de cette ressource. Actuelle-ment, de nombreuses difficultés techniques font entrave à la transformation de la biomasse en combustibles. Nous nous concentrerons sur la mise au point de procédés plus efficaces et à meilleur rapport coût-efficacité», a-t-il ajouté.

Dans la proposition intégrée englobant les thè-mes de l'énergie et du changement climatique adoptée par le chef d'État et le gouvernement américains au début de l'année, la Commission s'est fixé l'objectif d'augmenter l'utilisation des biocombustibles dans l'UE à 5,75% en 2010 et à 10% d'ici 2020.

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Les sept constructeurs auraient finale-ment cédé par crainte de voir se ternir leur image de sociétés soucieuses de l'environnement. Manifestement dési-reux de rester discrets et de mettre un terme à cette affaire, ils n'ont pas offi-ciellement réagi après l'annonce de l'accord. Outre sa durée, l'affaire a bénéficié d'une exposition médiatique de plus en plus importante. Ayant compris qu'ils y avaient tout intérêt, les plaignants ont organisé, le 27 juin, une manifestation devant le siège de Toyota. Ils voulaient montrer, selon les termes d'un participant, que "les cons-tructeurs sont des persécuteurs et qu'il y a des victimes".

Même s'ils désiraient aboutir rapide-ment, ne serait-ce que parce que 108 des personnes ayant déposé plainte depuis 1996 sont aujourd'hui mortes, les plaignants se disent un peu frustrés par l'issue de l'affaire. Ils regrettent notamment que les constructeurs n'aient pas été reconnus "socialement responsables".

L'accord du 8 août n'a pas empêché le porte-parole du groupe des victimes, Junji Nishi, d'appeler à une "réduction importante de la pollution à Tokyo". C'est tout l'objet du second volet de la médiation, qui prévoit que le gouver-nement, la préfecture de Tokyo et Me-tropolitan Expressway assureront la promotion des véhicules peu polluants, augmenteront les espaces verts le long des axes routiers et renforceront les mesures de la pollution atmosphéri-que.

Paradoxalement, une étude rendue publique, mercredi 15 août, par un club automobile allemand, VCD, met à l'honneur les automobiles japonaises : sept d'entre elles - de marque Honda, Toyota, Daihatsu et Mazda - figurent parmi les dix premières d'un classe-ment fondé sur la consommation de carburant et l'émission de gaz pol-luants.

L 'accord entre les constructeurs et les plaignants a été conclu le 8 août à Tokyo. Il l'a été dans le cadre d'une médiation propo-

sée par la cour d'appel de Tokyo et le tribunal régional de la capitale. Les citoyens indemnisés avaient déposé des plaintes contre le gouvernement japonais, la préfecture de Tokyo, la compagnie d'autoroutes Metropolitan Expressway Public Corporation et ces constructeurs automobiles.

Cet accord met fin à une procédure lancée, en 1996, par 99 personnes. Elles souffraient de problèmes respira-toires et s'estimaient victimes de la pollution provoquée par les véhicules diesel, tenus comme plus polluants que ceux fonctionnant à l'essence. Le nombre de plaignants avait augmenté au cours des onze ans qu'a duré l'af-faire, et il se pourrait que l'accord du 8 août fasse des émules.

En 2002, le tribunal régional de Tokyo avait condamné la préfecture et la compagnie autoroutière à verser 79,2 millions de yens (489 000 euros) à sept plaignants vivant à moins de 50 mètres d'axes particulièrement fré-quentés de la capitale.

Ce jugement exonérait les construc-teurs de toute responsabilité, considé-rant qu'ils étaient tenus par ailleurs de s'assurer que les émissions de leurs véhicules ne provoquaient pas de gra-ves problèmes de santé. Les construc-teurs avaient estimé que ce jugement était équitable.

L'affaire a été examinée en appel cette année. Le 30 juin, les plaignants ont donc accepté le principe d'une concilia-tion. L'accord a été conclu après ac-ceptation par les constructeurs auto-mobiles du principe du versement de dédommagements aux victimes, dont les rangs s'étaient étoffés entre-temps.

Les constructeurs automobiles et de poids lourds vont dédommager des citoyens s'estimant victimes de la pollution de l'air des villes. Il s'agit sans doute d'une première mondiale. Les marques concernées, toutes japonaises, sont Toyota, Nissan, Nissan Diesel, Hino, Mitsubishi, Isuzu et Mazda. Ils ont accepté de régler à 520 plaignants la somme de 1,2 milliard de yens (7,4 millions d'euros). Ces sociétés consacreront également 3,3 milliards de yens (20,4 millions d'euros) à un pro-gramme d'aide médicale pour les asthmatiques de Tokyo.

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ET VOUS, QU’EN PENSEZ-VOUS? Si vous souhaitez réagir par rapport à cet article, envoyez-nous

vos réactions par courrier, par mail ou encore sur le forum du site Internet. Vos avis seront publiés dans la prochaine revue.

Une liste pour lutter contre le réchauffement climatique Le 15 mars dernier, le gou-vernement wallon annonçait 82 mesures pour lutter contre le réchauffement cli-matique. Parmi celles-ci, l'ex-tinction de l'éclairage auto-routier entre minuit trente et 5H30. Une mesure déjà ef-fective sur la E42

S'il y a un bénéfice dans cette mesure, il est surtout dans l'exemple. L'éclairage auto-routier, c'est l'aspect très vi-sible de ce qui peut paraître

un luxe. En baissant l'abat jour, les pouvoirs publics es-pèrent susciter chez les parti-culiers le réflexe d'économi-ser des ressources. C'est ce qu'il faudra vérifier.

Faisons les comptes : un mil-lion d'euros investis pour l'adaptation du réseau auquel il faudra ajouter le coût du remplacement plus fréquent d'un matériel un peu malme-né par le nouveau rythme d'éclairage. L'économie, c'est finalement 7 ou 8€/an/automobiliste.

L'aspect écologique à pré-sent : réduire la consomma-tion d'électricité de nuit, c'est économiser une énergie de toute façon produite : on

n'arrête pas les centrales nu-cléaires en soirée. Par ail-leurs, la réduction de CO² est anecdotique : 7000 tonnes/an à comparer aux 6 milliards de tonnes produits en Wallo-nie par le transport routier.

Enfin sur le plan de la sécuri-té, on manque un peu de re-cul pour jauger l'influence de l'éclairage nocturne. L'IBSR considère que son rôle est minime sauf en cas de circu-lation dense. L'étude des causes d'accident de nuit de-vra encore le préciser. Bref, l'évaluation réelle de l'impact de cette mesure ne serait sans doute pas superflue.

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Nous avons appris par la presse que le Ministre Antoine avait confirmé le per-mis accordé à la société Cora pour la construction de son mégacentre com-mercial au lieu dit du Quevaucamps, à cheval sur les entités de Mouscron et d'Estaimpuis. Pour nos associations, en prenant cette décision, le Ministre a montré une to-tale incohérence entre les discours de la Région wallonne et la mise en appli-cation de ces discours ! En effet, le Ministre, ayant l’aménagement du territoire dans ses attributions, a fait fi des prescrits du Schéma Directeur de l'Es-pace Régional, communément appelé le SDER qui, en sa page 177, dit que "l’implantation de centres commerciaux et de grandes surfaces commerciales à l’écart des villes et des noyaux d’habitat ne sera plus autorisée ". André Antoine aurait-il décidé de mettre ce document, élaboré en 1999 par la Région wallonne, à la pou-belle ??? Pourtant les prescrits du SDER ont toute leur pertinence ... Qui n'a pas remarqué les boutiques vides (parfois de véritables chan-cres commerciaux) dans nos villes ? Qui ne connaît pas les magasins à louer au sein de la Rénovation urbaine à Mouscron ? Les autorités communales de Mouscron vont d’ailleurs jusqu’à louer elles-mêmes des cellules et à les occuper afin de combattre l’impression de vide et le sentiment d'insé-curité qu’il occasionne ! Qui ne connaît pas les difficultés du Centre des Moulins pour trouver son essor ? Croire que le fait de mettre un Cora hors de la ville amènera des acheteurs au centre ville est une aberration ... Cora le dit lui-même : il offre sous le même toit les achats et le plaisir (fun-shopping qu'on appelle ça ...) Vous pourrez tout à la fois faire vos courses, manger, boire, jouer (mais pas aller au cinéma, contrairement à ce qu’on annonce, car tout le monde sait qu'il n'y en n'aura pas vu la concurrence des grands complexes cinématographiques dans une zone de 25 km... On ferait d’ailleurs bien de s’attacher à ramener un cinéma au centre ville, un cinéma qui serait facilement acces-sible à tous, y compris aux jeunes non mo-torisés !) Deuxième incohérence : alors qu'on nous parle de réduire notre empreinte écologi-que, nos émissions de CO2, de changer notre mobilité en repensant nos modes de déplacement... voilà que le Ministre nous dit qu'un projet comme Cora est très bien parce que la zone du Quevaucamps est idéalement située par rapport au réseau autoroutier et que faire venir plus d'1.750.000 visiteurs ne posera aucun pro-blème !... Personne ne croira que les gens se rendront au Cora à pied ou à vélo et certainement pas s'ils font des kilomètres

pour rejoindre le site. Merci, Monsieur le Ministre, pour la qualité de l'air de notre région ! Merci pour le respect du protocole de Kyoto ! Merci pour notre planète ! N'avez-vous pas compris qu'il y avait ur-gence à prendre les bonnes décisions plutôt qu'à céder aux beaux discours des grandes enseignes commerciales qui vous leurrent en faisant croire que la clientèle belge fera à nouveau ses achats chez nous, ignorant les différences de prix importantes qui exis-tent sur certains produits (notamment l'eau) en France. Cora ne répond qu'à une logique de concurrence effrénée entre gran-des enseignes. La Région wallonne doit-elle jouer ce jeu là ? En prenant sa décision, le Ministre a en outre négligé tout un aspect du problème : le volet social. Cora sera le temple de l'hy-per-consommation. Tout sera fait pour pousser les gens à acheter et tant pis pour ceux qui n'en ont pas les moyens, pour les personnes qui font actuellement leurs achats en ville dans des enseignes comme Match ou Carrefour parce que ces moyen-nes surfaces se trouvent à proximité des habitations pour personnes âgées ou au centre ville et qu'il est possible d'y accéder à pied. Tout le monde dans notre région sait que ces deux enseignes ont déjà connu des moments difficiles par le passé. En les met-tant en concurrence avec Cora, vous aggra-verez leurs difficultés ... Qu'adviendra-t-il si leur seuil de rentabilité n'est plus suffisant ? Merci, Monsieur le Ministre, pour toutes les personnes non motorisées qui seront pri-vées de leurs commerces de proximité, pour les chancres commerciaux qui défigu-reront une fois de plus notre ville... Comprenez bien que nous ne sommes pas contre des implantations commerciales. Nous sommes favorables à une ville qui se développe harmonieusement, une ville où chacun peut trouver sa place, où il fait bon vivre. Pas pour un monde artificiel qui nous propose comme "sortie en famille" de pous-ser un caddie dans les allées du Cora ; pas pour un monde artificiel qui prétend organi-ser nos besoins, nos achats, nos loisirs ; pas pour un monde artificiel qui prétend se montrer didactique en plantant des arbres sur un parking afin de créer des animations pour les groupes scolaires (afin de mieux leur apprendre à consommer sans doute ...). Le commerce bien pensé doit être intégré à la ville. Tout le monde sait d’ailleurs que cela deviendra indispensable dans un avenir plus ou moins proche, le prix des carbu-rants imposant aux gens de se rapprocher des commerces de proximité (certains le font d'ailleurs déjà actuellement). Par sa décision, le Ministre a pris résolu-ment le parti d'une vision à court terme, le

parti de manger ses propres affirmations en matière d'aménagement du territoire et de réduction d'impacts environnementaux. Dommage... Pour notre part, nous étions tous préparés à nous battre jusqu'au bout et c'est donc tout naturellement que nous réaffirmons notre volonté de porter notre cause à nouveau devant le Conseil d'Etat. Nous avons déjà gagné à deux reprises ... ne dit-on pas "Jamais deux sans trois" ? Fraternités Ouvrières Futurenvironnement asbl Groupement des consommateurs Eco-Vie asbl

Il ne s’agit pas de

s’opposer aux im-

plantations commer-

ciales mais à un

monde artificiel qui

nous propose comme

"sortie en famille" de

pousser un caddie

dans les allées du Co-

ra...

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Le ministère public avait estimé que toutes les préventions étaient éta-blies. Il avait requis des peines dis-suasives à l'encontre de chacun des prévenus.

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Des déchets nucléaires espagnols en Belgique La centrale nucléaire d’Almaraz, en Espagne, va envoyer deux chargements de déchets nucléaires hautement radioactifs en Belgique. Le transport, effec-tué par la société publique Express Truck, sera protégé par la Guardia Civil, a annoncé le quotidien espagnol El Pais. Les autorités espagnoles ne com-muniqueront ni la date du transport ni le trajet emprunté par le convoi pour des raisons de sécurité. Le transfert a été assuré pour 297 millions d’euros. Le convoi transportera concrètement deux barres d’environ un centimètre de diamètre et trois mètres de long, vers Mol en Belgique.

Acquittement total pour l'importation de lisier flamand Plus de trente prévenus étaient poursuivis pour avoir, entre janvier 2001 et février 2002, partici-pé à l'importation de plusieurs milliers de tonnes de lisier flamand sur l'arrondissement de Dinant et de connexité ailleurs sur le royaume. Le tribunal correctionnel de Dinant a acquitté vendredi l'ensemble des prévenus poursuivis pour importation illégale de lisier flamand en Wallonie. Seuls quelques transporteurs ont été condamnés à une simple déclaration de culpabili-té pour des documents de transports non confor-mes. Plus de trente prévenus étaient poursuivis pour avoir, entre janvier 2001 et février 2002, partici-pé à l'importation de plusieurs milliers de tonnes de lisier flamand sur l'arrondissement de Dinant et de connexité ailleurs sur le royaume. Une pra-tique estimée illégale sur base du décret wallon assimilant le lisier à un déchet. Pour le juge Delvaux, c'est l'utilisation concrète du lisier et les risques que cette

utilisation peut présenter pour l'environne-ment qui détermine s'il s'agit d'un déchet ou non. "Or, sur ce point, il faut bien consta-ter que l'accusation ne rapporte nullement la preuve formelle permettant de convaincre le tribunal de la réalité d'un danger pour l'environnement", a-t-il constaté. Il a donc acquitté les prévenus de cette prévention, "à défaut de démontrer le risque concret et effectif pour l'environnement". Le juge relève, à titre subsidiaire, que la notion "d'erreur invincible" trouvait également à s'appli-quer "dans la mesure où la politique de la Région wallonne paraît avoir subi une modi-fication radicale à partir du 1er janvier 2001 sans aucune intervention officielle sur le plan décrétal. De sorte que ce revirement a pu être totalement ignoré par la plupart des intéressés". Seule la prévention de documents de transport non conformes a été retenue à charge des trans-porteurs qui ont véhiculé le lisier. Mais, vu l'an-cienneté des faits, le juge Delvaux a estimé qu'une simple déclaration de culpabilité suffisait. Pour rappel, le ministère public avait estimé que toutes les préventions étaient établies. Il avait requis des peines dissuasives à l'encontre de chacun des prévenus.

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COURRIER DU LECTEUR

B ravo pour la rédaction de cet article concernant les fournis-seurs d’énergie. Il y a cependant un point sur

lequel je ne suis pas d'accord. Dans la dernière page de l'article vous écrivez qu'il

ne vous appartient pas de désigner un maître-achat en matière de fourniture d'énergie. Je crois que les fournisseurs accordent beaucoup d'importance à leur image. Votre dossier ou des études comme celles réalisées par Greenpeace,désignant de manière très claire les bons et les mauvais élèves peuvent être des leviers puissants pour la promotion de l'énergie verte. De surcroît, face au choix d'un fournisseur, beaucoup de consommateurs sont quelque peu désemparés et voudraient privilégier le critère écologique, ce qu'ils attendent d'un dossier comme le votre c'est précisé-ment un maître-achat. Que pensez-vous de mon point de vue ? Par rapport à l'idée d'un regroupement de consom-mateurs en vue de négocier un tarif avantageux avec un fournisseur d'énergie verte existe-t-il une initia-tive du genre à Mouscron ? Si ce n'est pas le cas, ne voilà pas un projet intéres-sant pour Eco-vie ?

Ph. F., par mail Merci à vous.

Votre mail est très intéressant. Sachez que nous avons hésité quant à savoir s'il fallait ou non désigner un maître achat. Il nous a semblé qu'il était préférable de simplement renseigner les points "forts" et "faibles" des uns et des autres pour une raison simple ... c'est que ce qui est vrai aujourd'hui chez les fournisseurs d'énergie ne le sera peut-être plus demain (ex : City Power racheté du jour au lende-main par un autre groupe) mais aussi parce que le choix d'un fournisseur d'énergie dépend aussi de ce que chacun placera comme priorité pour lui.

A notre connaissance, il n'existe pas à Mouscron de regrou-pements de consommateurs en vue de négocier un tarif avantageux avec un fournisseur d'énergie verte.

L’idée sera soumise au conseil d'administration.

B onjour à tous et félicitations pour le dernier journal que je trouve très intéressant. Nous allons, si vous le permettez, exploiter vos réflexions pour notre prochain journal ( plus

modeste ). Un 6 pages qui paraît, en principe, une fois par an et qui devrait être distribué début novem-bre. Le thème de notre page 3 est: "quelles énergies pour demain?

Nous organisons d'ailleurs une soirée d'information pour nos élus et les citoyens de Verlinghem le 30 novembre 2007 à 19h30 salle Malraux à Lambersart ( 59130 ). Xavier Adam, que j'ai contacté sera là pour parler de l'écoconstruction. Nous souhaitons avoir d'autres participants d'ECOVIE pour parler des énergies renouvelables et des dangers du nucléaire. L'union fait la force. Pouvez-vous annoncer cette manifestation dans votre journal. La salle Malraux est très grande et il serait bien de la remplir.

Je suis fière de faire partie de votre association qui

nous a déjà tellement apporté avec Martin Windels et Philippe Mouton et Sylvia que je connais mainte-nant…

Je me permets de vous signaler que sur notre site internet, nous avons notre dernier journal en ligne avec, dans les archives, quelques expériences sur les énergies renouvelables (solaire).

Vive la coopération Franco Belge!

M-L J. par mail

pour Verlin vers l'autre Site internet: http://verlinghem.free.fr/verlin.htm

V oici quelques sites à faire partager.

http://www.actionconsommation.org/publication/spip.php?article716 www.wwf.fr/empreinte_ecologique http://www.actionconsommation.org/publication/spip.php?article337 : des aliments irradiés ? Non merci ! http://www.actionconsommation.org/publication/spip.php?article446 : un kit pédagogique sur la consommation.

L’énergie 100 % verte Lampiris Le contrat est valable et soutenu par le CRIOC et la RTBF Code P4U001 Ristourne de 2,5 %. 0800 39 839 Power4 you - Energie verte Soutenu par le CRIOC et la mutuelle chrétienne 0800 39 839 Code P4U501.

J.-F. et N. M., par mail

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Attention, téléphoner peut nuire à la san-té ! Après le Danemark, la Finlande, la Norvège, la Suède, et la Grande-Bretagne, la France corrobore le risque cancéreux pour les gros utilisateurs de téléphone mobile. Une tendance générale impossible à dissimuler.

Officiellement, les autorités sanitaires ne ces-sent de le répèter, l'utilisation du téléphone mobile n'entraîne pas d'augmentation du ris-que de développer une tumeur cérébrale ou acoustique. Certains résultats partiels de l'étude Interphone divergent toutefois de ce point de vue rassurant, soulignant le risque accru de neurinome acoustique ou de gliome après 10 ans d'utilisation et/ou chez les grands consommateurs de téléphone mobile. L'étude française, à paraitre en septembre 2007 dans Revue d'Epidémiologie et de Santé Publique, confirme cet entre-deux.

"Bien que ces résultats ne soient pas sta-tiquement significatifs, il y a une ten-dance générale à un risque accru de gliome chez les plus gros utilisateurs : usagers de longue date, gros consomma-teurs, ceux avec le plus grand nombre de téléphone," précisent les co-signataires de l'étude. Pami eux, Elisabeth Cardis, du Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC) de l'OMS, et Martine Hours, médecin épidémiologiste à l'INRETS et présidente du conseil scientifique de la Fondation Santé Ra-dio-fréquences.

Concrètement, ceux qui possèdent ou utilisent plus d'un mobile ont deux fois plus de risque de développer un gliome. Même chose chez les abonnés depuis plus de 4 ans. Ceux qui y passent le plus de temps, cumulant plus de 260 heures, ou dont les conversations durent

longtemps (plus de 5 mn), présentent aussi un risque de gliome accru de 80 %. Ceux, enfin, qui ont passé le plus grand nombre d'appels, dépassant les 5 000, montrent aussi un risque augmenté de 50 %. Quelque soit le critère, les plus gros usagers ont tou-jours le risque le plus élevé.

Tendance "lourde" ou tendance "courte" ?

L'étude, menée entre Lyon et Paris auprès 800 personnes, dont 350 hommes ou femmes agées de 30 à 59 ans lorsqu'on a découvert leur tumeurs cérébrales entre février 2001 et août 2003, livre un autre indice. Plus inquié-tant. Selon ces chiffres, les tumeurs du cer-veau liées à l'utilisation d'un téléphone mobile pourraient se développer beaucoup plus rapi-dement que prévues. Les données combinées de cinq pays - Danemark, Finlande, Norvège, Suède, Grande-Bretagne - parmi les 13 concernées par l'étude Interphone ont relevé un temps de latence de 10 ans avant l'appari-tion de gliome ou de neurinome acoustique. Même si quelques travaux suggèrent un pé-riode plus courte.

L'étude française, avec une tendance au risque accru au-delà de 4 ans d'utilisation d'un téléphone mobile et seulement 4 usagers de plus de 10 ans parmi les 350 malades suivis, corrobore cette hypo-thèse "courte". Prudents, les auteurs de Interphone France concluent : "Nos résultats, suggérant la possibilité d'un risque accru au sein des plus gros utilisateurs, doivent encore être vérifié dans les analyse de l'étude inter-nationale Interphone." Des résultats attendus depuis 2003.

Ceux qui passent le plus de

temps au téléphone portable,

cumulant plus de 260 heures,

ou dont les conversations du-

rent longtemps (plus de 5

mn), présentent un risque de

gliome accru de 80 %.

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CYBERACTION Greenpeace demande à tous les magasins de bricolage - Brico, Gamma en Hubo - et aux supermarchés - Delhaize, Colruyt en Carrefour - de retirer les lampes à incandescence de leurs rayonnages. La décision prise en mars 2007 par la chaîne britannique Currys de ne plus vendre que des lampes économiques prouve que c’est possible. Ces derniers mois, Greenpeace a présenté cette requête aux gran-des chaînes de magasins belges. Certaines d’entre elles ne semblaient pas oppo-sées à l’idée. Cependant, afin de les faire passer concrètement à l’action, un signal fort des consommateurs est nécessaire. D’où l’idée de cette cyberaction : http://www.changezdampoule.be L’action peut aussi être menée via des cartes postales De plus le site permet de calculer le gain réalisé lors du remplacement d’ampou-les incandescentes par des ampoules économiques.

Certains d'entre vous le savent : j'ai écrit avec mon ami François Veille-rette, président du MDRGF, un livre sur les pesticides, paru chez Fayard au printemps. Si je me permets de vous déranger à domicile ou presque, c'est pour la bonne cause, soyez-en cer-tains.

Vous vous interrogez sur les biocarbu-rants ? Cela tombe bien. Je publie le 3 octobre, chez Fayard, un livre intitulé : La faim, la bagnole, le blé et nous. Sous-titre : une dénonciation des biocarburants. Je n’ai aucune raison de le cacher : c’est un livre de combat, car les biocarburants, arme de guerre et de mort, sont d’ores et déjà une tragédie planétaire.

En France, un lobby surpuissant, caché au coeur même du ministère de l’Écologie,

défend l’indéfendable : faire rouler des bagnoles avec des plantes alimen-taires. Pour complaire à l’agriculture industrielle, le gouvernement s’apprête à sacrifier un million d’hecta-res de jachères, refuge pour l’heure de la biodiversité ordinaire, celle des oiseaux des champs et des petits mammifères. À quelques se-maines du Grenelle de l’envi-ronnement, cette question est simplement explosive. Que pourra dire M.Borloo du rôle de l’Ademe et d’Agrice, tous deux abrités par son ministère ? Les discours sur la nature et la biodiversité sont justement cela : des discours. Pour les gogos.

Ailleurs dans le monde, c’est pire, infini-ment. Le déferlement de plantations indus-trielles - palmier à huile, soja, canne à sucre - s’attaque aux ultimes forêts tropi-cales de la planète. L’Indonésie trucide ses derniers orangs-outans en faveur des bio-carburants, sur des millions d’hectares. Des millions d’hectares. Le bassin du Congo, en Afrique, est gravement touché. L’Amazonie - le cerrado comme la forêt -, la Patagonie et sa pampa, se couvrent de soja, de canne à sucre industrielle et même d’arbres transgéniques, plus mous que ceux que nous connaissons. Pour en extraire plus facilement la cellulose, matière première de choix pour les biocar-burants.

Plus dramatique que tout : la faim menace des dizaines de millions d’humains supplé-mentaires. Par une sinistre contagion, les prix des denrées alimentaires de base flambent. Tout a commencé aux États-Unis, premier producteur mondial de maïs. Le quart - le quart, oui ! - de cette production part dans des gigan-tesques bioraffineries, avant de rejoindre le moteur des 4X4. Un plein de bioarburants,

dans ces énormes engins,

représente la ration alimentaire a n n u e l l e d e m a ï s pour un homme du Sud. Toute l’existence de base des paysans pauvres est déstabili-sée par cette saloperie.

Et le plus inouï, c’est qu’à coup d’études tronquées, ou truquées, la propagande fait croire que les biocarburants seraient bons pour le climat. Je démontre dans mon li-vre, sans grande difficulté, que c’est tout le contraire. À qui profite ce crime écologique et social majeur ? À l’agriculture indus-trielle, qui a pris le pouvoir en Occident après 1945. Mais aussi à nous, qui ne par-venons pas à remettre en cause la place démentielle de la voiture individuelle dans nos vies. Au reste, de nombreux “écologistes”, que je m’autorise à critiquer sans hésiter, soutiennent cette grande manipulation de l’opinion.

Je vous l’assure, et vous prie de me croire : ce livre a besoin de vous tous. Car il est un appel au secours en même temps qu’une invite à la révolte. Il faut tout de suite, tout de suite, arrêter l’infernal méca-nisme. Pour ma part, bien au-delà de ce livre, je suis prêt. Et vous ?

Fabrice Nicolino

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C'est quoi ? Un réseau de vigies est constitué de personnes qui s'engagent volontaire-ment à être vigilantes par rapport à une nuisance vécue (odeurs - bruit)

Pourquoi ? Vous n'êtes probablement pas sans savoir que les Mouscronnois subis-sent de nombreuses nuisances éma-nant d'entreprises situées sur les zonings. La cohabitation riverains-entreprises n'est pas simple et a déjà fait couler beaucoup d'encres, motivé bons nombres d'interven-tions ... hélàs, sans résultat pour l'instant si ce n'est la promesse de la création d'un comité d'accompagne-ment des zonings. Ce comité serait mis en place dans les semaines qui viennent paraît-il.

En attendant, nous avons pensé qu'il serait bien de profiter de l'opportuni-té qu'Inter-Environnement Wallonie nous donnait, de participer à une formation donnée par le laboratoire d'olfactométrie d'Arlon. D'ores et déjà, nous avons activité un réseau de vigies depuis début septembre. Ce réseau est nécessaire pour ob-jectiver les informations ... au plus de personnes forment le réseau, au plus les informations sont fiables et objectives car nous ne sommes pas tous égaux face aux odeurs ... cer-tains sont plus sensibles que d'au-tres et les nuisances n'ont pas non plus les mêmes conséquences sur nous. Il est donc important de re-couper les informations des uns et des autres pour en tirer des conclu-sions objectives.

Ce réseau permettra aussi, et c'est très important, de déterminer des périmètres de nuisances.

Le but étant que toutes ces statisti-ques servent à améliorer la qualité de vie des riverains de zonings, mais

aussi de tous les Mouscronnois in-commodés par les odeurs.

La cohabitation riverains - zonings est possible, donnons-nous en les moyens.

Comment ? Tout d'abord, il faut remplir un questionnaire général qui permet de savoir depuis combien de temps la vigie habite le quartier, si la situa-tion a changé pendant cette période, ce qu'elle ressent par rapport aux nuisances, si cela influence sa santé, son humeur ... sa qualité de vie en général. Important aussi de savoir si la personne est à la maison toute la journée, ou si elle travaille à l'exté-rieur (auquel cas, l'exposition aux nuisances n'est forcément pas la même) ... bref, un ensemble de questions utiles pour mieux com-prendre la situation de la vigie.

Ensuite, la vigie remplit un tableau (semainier) et nous remet les ta-bleaux une fois par mois.

Ce tableau comporte des indications d'intensité de perception variant d'imperceptible à forte, la descrip-tion du type d'odeurs (pas d'odeur gênante - c'est aussi important à noter - ou odeur de frites, d'égout, de cadavres d'animaux, de poubelle etc ...), il comporte aussi toute une série d'indications météorologiques qui influencent fortement la disper-sion des odeurs (vitesse du vent - direction du vent - couverture nua-geuse - température extérieure - pression barométrique).

La vigie remplit les éléments qu'elle connaît, quand elle le peut ... Elle peut, par exemple, choisir de rem-plir son tableau deux fois par jour au moment qui lui convient le mieux (ou une fois par jour ou trois fois par

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Un réseau de vigies…

C’est quoi? Pourquoi?

Comment? Qui?

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jour ...etc ... c'est laissé à son ap-préciation et cela dépend bien en-tendu de sa disponibilité). Si la per-sonne est absente pour plusieurs jours, elle le note également ainsi nous savons qu'elle n'a pas pu exercer sa vigilance.

Ces tableaux seront ensuite analy-sés à l'extérieur de Mouscron par Inter-Environnement Wallonie (fédération des associations envi-ronnementales dont Eco-Vie est membre depuis 1980) avec l'aide du laboratoire d'olfactométrie d'Ar-lon dépendant de la section "Science et environnement" de l'Université de Liège.

Les informations qui nous revien-dront seront alors diffusées aux autorités compétentes tant com-munales que régionales et aux in-dustriels afin qu'ils puissent pren-dre les mesures qui s'imposent pour améliorer la qualité de vie de tous.

Le 8 novembre, deux vigies, mem-bres de notre association se ren-dront, avec IEW et d'autres asso-ciations concernées par des nuisan-ces olfactives, à Arlon afin d'y sui-vre une journée d'études consa-crées aux odeurs. Nous recueille-rons ainsi des données utiles qui pourront être répercutées à tous nos vigies afin que l'information circule le mieux possible.

Qui ? Toute personne qui se sent concer-née ... qui habite à proximité d'un zoning ou qui habite à l'écart des zonings (c'est important que nous ayons les deux types de vigies afin de délimiter les périmètres de nui-sances) ... La personne peut égale-ment habiter de l'autre côté de la frontière linguistique puisqu'elle aussi est susceptible d'être incom-modée.

Il suffit de contacter Eco-Vie au 056/337213 ou par mail [email protected]. Nous vous attri-buerons un numéro de vigie que nous serons les seuls à connaître. Tous vos documents ne porteront donc qu'un numé-

ro et vous noterez également soit votre rue, soit votre quar-tier (c'est vous qui choisissez). Il n'y a donc sur nos tableaux aucune indication qui permette d'identifier le vigie. Nous ga-rantissons l'anonymat le plus total.

Nous vous enverrons alors le questionnaire de départ avec son enveloppe pré timbrée + les 4 tableaux du mois avec leur enveloppe pré timbrée et vous recevrez ensuite, à la fin de chaque mois, les tableaux et enveloppe du mois suivant.

Cette opération durera quel-ques mois et il faudra peut-être la reconduire dans d'autres conditions météorologiques (été par exemple).

A ce jour, notre réseau comprend 26 vigies qui acceptent de remplir les tableaux + 2 personnes qui pré-fèrent continuer à nous alerter télé-phoniquement en cas de problème.

Tous ensemble, nous pouvons arri-ver à améliorer la situation et notre qualité de vie, pour cela il faut que le réseau de vigies soit le plus étendu possible, qu'il soit solide et fiable.

D'avance, merci pour votre collabo-ration.

Sylvia

A ce jour, notre ré-seau comprend 26 vigies qui acceptent de remplir les ta-bleaux et 2 person-nes qui préfèrent continuer à nous alerter téléphoni-quement en cas de problème.

Rejoignez-nous!

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Aujourd'hui, entretien avec ROGER DE BUE de Luingne (Belgique). Roger a décidé, il y a un peu plus d'un an, de demander au soleil de lui chauffer son eau mais également de chauffer sa maison. Cette réalisation présente des avantages écologiques mais également économiques à plus ou moins long terme.

Roger nous explique son aventure et le b.a.-ba du système de chauffage solaire.

S : Qu'est-ce qui t'a poussé à faire l'investissement d'un chauffage solaire ? R : Ce qui m’a poussé à me tourner vers les systèmes alternatifs, c'est d'abord, l’esprit du respect des cho-ses (nature et constructions humaines) et des gens (qualité de vie). Etant du métier de la construction, j'ai souvent été amené à conseiller les autres afin de les aider à concrétiser leurs aspirations de cadre de vie. Si on ajoute à cela une conviction éco-logique et une curiosité perma-nente, j'avais le profil idéal pour évo-luer vers le solaire. S : Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées ? Quels sont les conseils que tu donnerais à quel-qu'un qui voudrait se lancer dans l'aventure ? R : Pour avancer dans ce domaine il faut comprendre de manière géné-rale comment le système fonctionne. Cela fait certainement plus de 5 ans que je regarde, m'informe, me docu-mente, que je vais voir des expos afin d'assimiler toute cette matière.

J’ai rendu visite à des professionnels lors de foires et demandé des estima-tions de prix. A plusieurs reprises j’ai laissé mes coordonnées au moins « une dizaine de fois » afin de recevoir des commerciaux et/ou techniciens. Une seule personne s’est déplacée (j'attends toujours son devis). Et une autre m'a téléphoné, après deux ans, pendant que les travaux étaient en cours. Le choix des matériaux et surtout des panneaux capteurs est primordial. Plusieurs types de panneaux existent avec des résultats différents en fonc-tion de la période dans l'année (ils sont tributaires de l’inclinaison du rayonnement). Il est important de vérifier que le ma-tériel soit celui prévu et adapté au projet. Ainsi, dans le cadre d’une ins-tallation pour de l'eau chaude, le boiler (en général 200 à 300 litres), doit être prévu pour le solaire avec des serpen-tins échangeurs et une isolation plus performante. Un boiler solaire est donc plus cher qu'un ordinaire. Certains techniciens placent des boilers ordinai-res afin d'améliorer leurs bénéfices et rejettent ensuite la faute du peu de performances sur le principe même du solaire. Et c'est toujours l'utilisateur

qui trinque. Il faut aussi se méfier des publicités qui annoncent des primes mirobolan-tes de la Région wallonne qui sont totalement erronées.

S : Que faut-il pour le solaire ? R : Premièrement, des panneaux (à partir de 4 M2 jusqu'à des centaines de M2 par installation) qui captent des rayons solaires et les transforment en calories, en réchauffant un liquide. Ces calories sont véhiculées à travers un réseau de conduites (souvent en cui-vre) vers un échangeur qui les trans-met à de l'eau contenue dans un bal-

J'ai vu personnelle-ment une publicité pour un système de production d'eau chaude avec 4m2 de panneaux solaires qui avançait la possibilité de recevoir une prime de 70 % supérieure à la réalité. Elle correspondait en fait à une installation de 22m2 !

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lon de stockage. Ces panneaux solaires peuvent fonc-tionner simplement avec de l'eau. Dans ce cas il y a lieu de prévoir un système qui ne laisse pas d'eau dans les parties exposées lors des périodes de non-fonctionnement. Ils peuvent aussi fonc-tionner avec des liquides mixtes conte-nant des additifs capables de résister aussi bien au gel qu'aux hautes tempé-ratures (de -20 ° à +220 °). Les deux systèmes sont fiables. J'ai opté pour le deuxième avec 22m2 de panneaux so-laires. S : Quels sont les matériaux placés dans le cadre de ton installation existante d'un chauffage central au gaz ? En premier lieu les 22m2 de panneaux solaires placés dans ce cas ci en lieu et

place des tuiles de la toiture sur les lattes à pannes (au lieu de les placer comme cela est également possible sur des attaches dans la toiture à 10 ou 20 cm au-dessus des tuiles. - Ce système est parfois préférable pour corriger des angles de présentation des panneaux vers le soleil - rectifier une inclinaison de toiture et/ou une direction un peu plus vers le sud). Ces panneaux constituent le plus gros de l'investissement et ils ont été fabri-qués en Autriche. Ils sont d'aspect noir ressemblant en fait à des Velux posés dans la toiture mais en plus grande surface. Ces panneaux ont été posés par une équipe de montage dépendant du fabricant. L'ensemble des panneaux à été livré en 3 parties de 8 M2 + 8 M2 + 6 M2 et d'un poids chacun avoisinant les 200 Kg. La pose s'est effectuée avec une grue à grande flèche pour passer au-dessus des toitures de la façade principale pour atteindre la toi-ture annexe où devaient être posés les panneaux. La grue est arrivée vers 10 h 30, l'ensemble a suivi et les poseurs sont partis vers 15 h 30. S : Que se passe-t-il sous la toiture? Il n'y rien dans un premier temps qui se passe sous la toiture hormis le passage d'un câble de sonde et les raccords pré-vus des panneaux vers les tuyauteries devant être raccordés par la suite à l'échangeur de calories. Ensuite, il faut des ballons (réservoirs

pour stocker et accumuler les calories réceptionnées par les capteurs). Dans ce cas ci nous avons deux réservoirs de 800 L dont l'un est spécifiquement aménagé pour faciliter les échanges à travers des serpentins en Inox (amener les calories et réchauffer l'eau pour usage sanitaire, le chauffage central puisant directement dans la cuve), l'au-tre cuve est reliée à la première par quatre raccords de gros diamètres, et ne contient aucun serpentin et sert es-sentiellement de stockage de calories. Ces ballons sont reliés à diverses son-des, thermostats et vannes qui permet-tent un suivi des valeurs accumulées et rendues dans le système de chauffage. Enfin, il faut un système de régulation qui doit gérer l'ouverture et la ferme-ture des vannes, circulations et autres appareils de contrôle et mesures. Le réglage de cet appareil est hautement technique et nécessite de bonnes connaissances en la matière. A partir de là, commence le travail de fond c'est à dire la pose de toutes les tuyauteries qui doivent relier les cap-teurs aux ballons, relier les ballons au système de chauffage central, la pose

J’ai installé deux réservoirs

de 800 litres : l’un pour faci-

liter l’échange de calories,

l’autre pour les stocker.

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A RETENIR - S'informer tous azimuts.

- Comparer en posant beaucoup de questions.

- Aborder plusieurs interlocuteurs afin de repérer ceux qui sont fiables, honnêtes et compétents.

- Demander des références de clients, adresses et n° de tel. afin de pouvoir les contacter et éventuellement se rendre compte sur place.

- Ne pas avoir peur de comparer les prix et surtout à quel matériel correspond ce prix. (demander les réfé-rences marques et types de produits )

- Vérifier si ce matériel est bien spécifiquement prévu

pour fonctionner dans le cadre d'une installation solaire.

- Dans le cadre de la réalisation d'une installation, véri-fier si le matériel fourni correspond au matériel proposé (vérifier les références marques et types de produits)

- En cas de doute demander la vérification par des orga-nismes professionnels agréés, une personne qui a des compétences techniques en ce domaine ou des organis-mes d'état qui sont également compétents en la ma-tière.

- Si vous avez internet, en général les firmes ou mar-ques de productions ou de fabrications proposent des informations qui peuvent vous aider. Entre autre, vous pourrez retrouver sue le site internet de la Région wal-lonne toutes les adresses des professionnels agréés ain-si qu'une liste reprenant les matériaux agréés pour ce type d'installation.

http://energie.wallonie.be/xml/doc-IDC-2822-.html Chercher : Annuaire des installateurs Soltherm agréés Chercher toutes les publications sous la dénomina-tion : soltherm ROGER DE BUE : 056/843125 ou 0495/401055

de tous les accessoires nécessaires et utiles tels que les circulateurs, les vannes de sécurité, les mélangeurs de sécurité imposés par la Région wallonne (par exemple même si les ballons peu-vent contenir de l'eau chaude jusqu'a 100° la vanne mélangeuse de sécurité ne laissera sortir qu'une eau à maximum de 50° afin de diminuer le risque d'être ébouillanté par une eau trop chaude), les mélangeurs ordinaires, les vannes multi-directionnelles pour sélectionner ou éta-blir les circuits que doit emprunter l'eau en mouvement, les différents vases d'ex-pansion nécessaires pour le circuit so-laire, pour le chauffage central, pour le circuit d'eau chaude, etc. S: Quel type de matériau as-tu choi-si? Dans cette installation nous avons opté pour une installation tout en cuivre, sys-tème dont je suis convaincu qu'il est le plus performant et le plus durable. Il est plus coûteux à l’achat mais plus rentable en amortissement. L'installation a été commencée à la fin de l'hiver 2005 - 2006, par les Ets Deffren-nes Daniel de Dottignies et on peut dire que l'installation fonctionnait pour les vacances 2006. Les réglages fins ont suivi. S : Quel bilan tu en tires après quel-ques mois de fonctionnement ? R : Je peux déjà affirmer que dans un premier temps, j'ai remarqué une baisse de consommation d’au moins 500 M3 de gaz. Ma prochaine facture devrait être à

mon avantage. Concernant les calculs théoriques de

l'amortissement des coûts d'installation, il faut partir sur une estimation entre 30.000€ et 35.000€ dont il faut déduire

une prime directe variant entre 3.000 € et 3.500 € en fonction de la surface des panneaux solaires. Ajoutons à cela la possibilité de bénéfi-cier d’une réduction d'impôts (sauf pour ceux qui n’en paient pas…) Suivant ces mêmes calculs théoriques nous avons estimé que l'amortissement devrait pouvoir se faire en 14/15 ans maximum, au coût de l'énergie aujour-d'hui. Si l'énergie augmente de 50 % d'ici là, le solaire, lui, n'augmentera pas. Il reste gratuit à 100 %. Le délai d'amor-tissement en sera d'autant plus court.

J’estime que l’amortisse-

ment de l’installation se

fera en 14/15 ans au prix

de l’énergie d’aujourd’hui.

Avec l’augmentation pré-

vue, l’amortissement sera

bien plus court. L’énergie

solaire est gratuite...

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80 % des plantes ont absolument besoin des abeilles pour être fécondées, et sans elles, il n'y a plus de production de fruits ou de légumes possible.

Par Jean Etienne, Futura-Sciences

Des millions de ruches, jadis occupées par des milliards d'abeilles, se sont mises à dis-paraître depuis quelques mois. L'épidémie, d'une rapidité et d'une ampleur quasi-explosive, pourrait très bien ébranler les bases de notre civilisation.

Le phénomène a débuté dans un seul élevage de Floride il y a à peine un an. Puis l'épidémie s'est répandue de ruche en ruche, jus-qu'à s'étendre à l'ensemble des Etats américains et du Canada, avant d'atteindre l'Europe et même Taïwan en avril 2007.

L'aspect de cette catastrophe éco-logique est déroutant. Aucun cada-vre d'abeille n'est retrouvé, et les ruches abandonnées sont vides d'occupants. On n'y découvre même pas les parasites d'habitude si prompts à les réoccuper ensuite. Tout se passe comme si les insec-tes quittaient leur habitat en masse pour une destination incon-nue sans jamais y revenir. En France, où les apiculteurs se re-mettent à peine des ravages cau-sés par le tristement célèbre "Gaucho", un pesticide jadis ré-pandu dans les champs de maïs et de tournesol, les disparitions ont repris en force. Les pertes sont estimées de 15 à 95 % selon les régions, tandis qu'en Espagne, dont les 2,3 millions de ruches représentent le quart de la produc-tion européenne, la moitié est touchée.

La sirène d'alarme

Ce n'est pas une sonnette d'alarme mais une sirène que les scientifiques actionnent… ou ten-tent d'actionner. Car 80 % des plantes ont absolument besoin des abeilles pour être fécondées, et sans elles, il n'y a plus de produc-tion de fruits ou de légumes possi-ble. Rien qu'aux Etats-Unis, où le nombre de ruches en "vie" s'est effondré de 2,4 millions à 900 000, 90 plantes destinées à l'alimentation humaine sont exclu-sivement pollinisées par les buti-neuses, ce qui représente une valeur annuelle de 14 milliards de dollars.

Les scientifiques, qui ont donné le nom de "colony collapse disorder" à ce syndrome d'effondrement, tentent de trouver une explication. Suivant le professeur Joe Cum-mins de l'université d'Ontario, "Des indices suggèrent que des champignons parasites utilisés pour la lutte biologique, et certains pesticides du groupe des néonico-tinoïdes, interagissent entre eux et en synergie pour provoquer la destruction des abeilles". Selon lui, les insectes sont aussi directement ou indirectement victimes de l'effi-cacité sans cesse accrue des nou-velles générations de pesticides, censées protéger la nature mais dont l'effet se révèlerait particuliè-rement pernicieux. Il cite en exemple la pratique de plus en plus courante qui consiste à enro-ber les semences d'insecticide de façon à éviter l'épandage. Le pro-duit est ainsi incorporé dans toute la plante, depuis les racines jus-qu'au pollen que les abeilles rap-portent à la ruche en l'empoison-nant, ce qui explique aussi l'ab-sence d'insectes "squatteurs" dans les ruches abandonnées: ils ne survivent pas.

Phénomène de cascade

L'emploi de ce type de pesticide à base d'imidaclopride, très contesté en France et aux Etats-Unis mais pourtant autorisé par l'Union Euro-péenne, attaque le système immu-nitaire des abeilles qui deviennent vulnérables aux parasites. La preuve semble en être établie par

la découverte d'une demi-douzaine de virus, microbes, mais aussi de champignons parasites dans les quelques abeilles survivantes de quantité de ruches agonisantes. Ce produit est distribué par Bayer sous plusieurs appellations : Gau-cho, Merit, Admire, Confidore, Hachikusan, Premise, Advantage entre autres.

L'origine de ces champignons pa-rasites n'est pas un mystère, puis-qu'ils sont eux-mêmes incorporés dans certains pesticides chimiques pour combattre les criquets, la pyrale du maïs et certaines tei-gnes.

Il s'agit là d'un véritable effet de cascade, des agents infectieux destinés à combattre certains pa-rasites profitant de la brèche ou-verte dans le système immunitaire des abeilles et ainsi changer de cible, avec pour conséquence la destruction des cultures que ce produit était censé protéger.

Mais selon Joe Cummins, cet effet de cascade jouerait aussi entre ces champignons parasites volontaire-ment répandus et les biopesticides "naturellement" produits par les plantes OGM. Il vient en effet de démontrer expérimentalement que les larves de pyrale du maïs infec-tées par le champignon Nosema pyrausta sont 45 fois plus sensi-bles aux infections que les larves saines, une constatation qui est à mettre en parallèle avec l'effon-drement du système immunitaire des abeilles. "Les autorités char-gées de la réglementation ont traité le déclin des abeilles avec une approche étroite et bornée, en ignorant l'évidence selon laquelle les pesticides agissent en synergie avec d'autres éléments dévasta-teurs", ajoute-t-il en guise de conclusion.

L'importance des abeilles dans l'écosystème est telle qu'il y a un demi-siècle déjà, Albert Einstein avait estimé que si cet insecte venait à disparaître du globe, l'es-pèce humaine disparaîtrait au bout de quatre années. La sirène d'alarme pourrait se transformer en tocsin.

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ECO-VIE JUNIOR Le jardin

de Grisou

Le jardin de Griso

uLe jardin

de Grisou

Le jardin de Griso

u

Vous ne devinerez jamais ce qui m’ar-rive…

Non, non… Le canard ne s’est pas instal-lé chez nous… Je ne sais d’ailleurs pas ce qui lui est arrivé, ni où il est parti…

Non, non c’est bien pire que ça !!!

Cette fois-ci, j’ai une nouvelle visite mais définitive celle-là…

Un cyclone s’est installé dans la maison!

Une petite boule de poils qui court à droite et gauche : vous la croyez là et puis non… elle est déjà là-bas ! Elle s’installe dans mon panier, me vole mon repas… me mord la queue … m’oblige à courir derrière elle tous les matins (et puis c’est elle qui me court après... c'est d'un fatiguant !) …

Apronie... C’est ainsi que mes maîtres ont appelé cette petite furie…

Bon, bien sûr, j'en conviens... Elle est jolie... même très jolie avec sa robe aux trois couleurs (écaille de tortue qu'on appelle ça).

Oui, c'est vrai, je me sens moins seul maintenant qu'elle est là et puis nous serons deux dorénavant à pouvoir vous raconter nos aventures...

Mais quand même, croyez-vous qu'à mon âge, j'avais besoin d'être mille fois dérangé pendant ma sieste !!!

Allez, je vous laisse, je vais profiter qu'elle s'est assoupie pour piquer un petit roupillon de mon côté...

A bientôt pour d'autres aventures.

Grisou

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CALENDRIER ECO-VIE

DES BALADES

DES PATRIMOINES

Guide nature : Martin Windels [email protected] ou 056/337213

DIMANCHE 28/10/2007 : Réhabilitation du chemin de la Fon-taine en collaboration avec le PCDN de Comines

Rendez-vous : "Quartier de Saint-Yvon"

Pour y arriver, prendre la sortie de la RN 58 qui signale Ploegsteert et le Gheer, juste après avoir longé la ville de Warneton. Au carrefour du Gheer, prendre à Droite en direction de la grande an-tenne de télécommunication. On arrive au Chemin de la fontaine qui se trouve à gauche.

On peut arriver durant toute la journée du dimanche 28 à partir de 9 heures.

Des outils sont fournis (mais on peut apporter les siens) ainsi que le ramassage et l'évacuation des herbes fauchées. Des gants sont prévus et aussi des boissons. Apporter éventuellement votre pique-nique.

DIMANCHE 18/11/2007 : Balade des patrimoines à COMINES

Présentation de l'entité, historique de la ville, origine des noms de rues, du canal Comines-Ieper, site des Bas-Prés

Départ : 14h00 place Sainte-Anne de Comines

Pour le co-voiturage RV : 13h15 rond-point de la Couronne à EVREGNIES - 13h30 au parking Real Dujardin à (rue de Menin) MOUSCRON

Ces balades des patrimoines sont préparées avec soin par notre guide Martin WINDELS qui saura, à chaque

fois, faire le lien avec l'histoire, la nature et la vie contemporaine. Martin s’attache à chaque fois à nous

faire découvrir les patrimoines d’une façon originale, insolite; hors des circuits habituels.

N’hésitez pas à nous rejoindre pour ces découvertes intéressantes des patrimoines.

Pour le co-voiturage, il est indispensable de se signaler au

056 33 72 13 pour Mouscron et au 0497 85 23 20 pour Es-

taimpuis ou encore par mail : [email protected]

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Coût des centrales nucléai-res C'est l'étude "The economics of nu-clear power" diligentée par Green-peace International et réalisée par des experts renommés en énergie et en économie qui nous révèle quel-ques vérités. Ayant consulté et réuni toutes les études en la matière, deux points capitaux sont apparus. Les dépassements, tout autant des budgets que du temps de construc-tion, des centrales. Si ce temps était, dans les années '70, en moyenne, de 5,5 ans, les centrales édifiées entre 1995 et 2000 mirent plus de 10 ans à être complétées. Une des raisons serait leur énorme complexité. L'analyse des coûts de 75 centrales aux States, a vu un dépassement d'un facteur 3. Au lieu du budget de 34 milliards d'euros, cela se monte en moyenne à 110 Milliards d'€. Seuls des subsides peuvent compenser cette différence. A ce jour, 22 centrales sont en cons-truction, dont 17 en Asie. Les types sont d'origine russe, chinoise ou in-dienne (Windnieuws, août 07, p. 26).

D'autres nouvelles du nu-cléaire Ces deux-ci sont condensées du SI-LENCE de septembre. 1°) Les plans de développement du nucléaire sont largement diffusés par une presse aux bottes de l'atome. Rien de neuf. Déjà, en 1974 l'AIEA, de Vienne, voyait 4450 GW installés en l'an 2000 dans le monde. Las, en 2007 on en est à 369 GW, douze fois moins. Mais... d'ici à 2030, environ 250 des 435 bidules mortels qui tournent encore fermeront. Sachant qu'il faut 8 ans pour construire un réacteur on voit 3 GW installés par an. L'éolien, a installé 8 GW en 2006. D'ailleurs, en 2000 déjà la puissance installée en éolien dépas-sait celle installée en nucléaire. et cela s'accélère encore.

2°) Le conseil d'Etat français avait autorisé EDF à démanteler complè-

tement le minuscule (70 MW) réac-teur nucléaire Brennilis, dit Mont D'Arree, dans le Finistère. -Le plus petit de nos réacteurs, Doel 2, fait 454 MW-. Mis en service en juillet 67, Brennilis fut arrêté en juin 85. Pas même 18 ans de service (il est des réacteurs que certains irrespon-sables veulent maintenir en service durant 40, voire 60 ans!). Le 6 juin dernier, le Réseau Sortir du Nu-cléaire, a obtenu du Conseil d'Etat l'annulation de ce décret. Le coût de ce démantèlement était annoncé au départ, de 20 millions d'€. En 2005 la Cour des comptes l'a revu à plus de 482 millions, plus de 20 fois plus.

Quelques chiffres de politi-ques énergétique C'est dans le même SILENCE. De 1992 à 2003 la production des éner-gies renouvelables a augmenté, en Allemagne, de 97%, au Danemark, de 85% et a diminué en France de 7% (baisse de l'hydraulique), Durant cette période la consommation élec-

trique française a augmenté de 3,94%, elle a baissé en Allemagne de 0,57% en au Danemark de 3%. Il faut dire que l'Allemagne investit 50 fois plus que la France dans les re-nouvelables et la maîtrise de l'éner-gie et le Danemark 9 fois plus que nos voisins du sud. Mais... la France continue à construire l'EPR. Le bon sens, non plus, ne s'y renouvelle pas !

Un nouveau moteur pour avions légers... et pour hélicoptères. A hélice. Des chercheurs français et suisses s'y attèlent. Basé sur le moteur rotatif Wankel, il devrait être plus fiable, plus puissant , plus compact et plus doux dans son fonctionnement que le classique moteur à pistons à qua-tre temps. Avantage notable, il n'uti-lisera pas l'essence à 100 octanes qui devient rare et pollue grande-ment, mais du kérosène ou de l'es-sence auto sans plomb. Le rotor rend superflus vilebrequin, pistons,

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soupapes et autres ressorts. Le nombre de pièces mobiles se réduit à trois. Léger et compact, peu vi-brant, il, sera refroidi à l'eau. On espère voir se commercialiser ce "Mistral/Mécanair" dès 2010.

Halte au Standby Ce Standby, c'est ce que consomme un appareil électrique en veille ou même "éteint". Cela peut atteindre 10% de votre consommation électri-que totale. Le WWF a lancé un cam-pagne contre ce dévoreur insatiable d'énergie. Cinq conseils vous y ai-dent: 1- Achetez des appareils Top-ten (voyez www.topten.ch puis cli-quez, en haut, à droite français). Leur consommation en "veille" est minimale.

2- Utilisez des prises multiples avec interrupteur. Attention! Éteindre d'abord l'imprimante via SON inter-rupteur. 3- Déconnecter avec l'inter-rupteur principal (le général). 4- Régler, au mieux, le mode d'écono-mie d'énergie de l'ordinateur, du fax, de la machine à café (www,topten,be/standby).

5- Ôtez, de la prise, vos chargeurs. Ils chauffent, même sans charger aucun appareil. "Bon à Savoir" l'ex-cellente revue suisse des consom-mateurs, cite, e.a. la machine à café Primotech Artista VA 101 (vendue 707€!) qui dévore, en 10 ans 124€ d'électricité (967 kWh).

La Suisse dans le vent La production d'électricité éolienne y a progressé de 80% en 2006, tandis que, de 1980 à 2000, le coût de l'électricité produite par l'éolien y a été divisé par 5. On n'y comptait cependant, en janvier 2007, que 12 éoliennes en service, de quoi ali-menter 4.000 à 4.300 ménages. Le 30/08/06 le Tribunal fédéral, a jugé l'énergie éolienne d'intérêt public. 39 autres moulins sont planifiés en Suisse, ce pour alimenter 25,000 ménages. (Environnement, Suisse).

Le jardin, même en hiver, peut polluer. Tondeuses à gazon, souffleuses à feuilles, débroussailleuses et tron-çonneuses émettent nettement moins de polluants lorsqu'elles utili-

sent de l'essence spéciale. Votre tondeuse pollue autant que 26 (vingt-six!) voitures avec un carbu-rant standard alors que les émis-sions sont comparables à celles d'un seul véhicule avec de l'essence alky-lée. Pire, la tronçonneuse, c'est au-tant que 100 voitures. Cette essence est un peu plus chère mais assure un démarrage immédiat du moteur après une pause hivernale. Disponi-ble dans les commerces spécialisés. (www.essencealkylee.ch). (Même source).

Colossal Killer Le plus grand tueur connu aujour-d'hui, à l'échelle planétaire, est un produit de manufacture humain:

le tabac. L'on estime à un milliard le nombre de victimes potentielles du tabagisme pour le siècle en cours, soit un fumeur sur trois environ. 2/3 de ces condamnés en sursis vivent dans des pays à revenus encore fai-bles: Chine, Inde, Indonésie, Fédé-

ration de Russie et Bangladesh. Ce "modèle américain" reste prisé no-tamment auprès des jeunes femmes des pays précités. Un article provo-cateur, venu de Hollande concluait, il y a qq années qu'il valait mieux fa-

voriser le tabagisme. Non seulement les taxes perçues étaient importan-tes, mais la plupart des décès impu-tables à cette assuétude survenaient vers la fin de la carrière profession-nelle. Les fumeurs auront cotisé toute leur vie et ne profiteront donc pas de leur pension. (Athéna, sept. 07, p.30).

OLED's Eco-Vie, N° 237, p.23 vous parlait de ces LED's organiques. Voici qu'on les applique en forme d'écran trans-parent sur des lunettes. En somme les lunettes-video des films de fic-tion. Un lecteur malvoyant pourra lire en gros caractères des très pe-tits textes scannés. On pourra vi-sionner les films de son lecteur ou de son GSM. On pourra voir de nuit grâce à l'infra-rouge. C'est, en 3,3 Volt. C'est du à Thomson et c'est réalisé par la société MicroOled. Ce sera disponible dès la fin de l'année.

Désormais en ligne... Avis à ceux que la science intéresse, ou mieux, passionne. Voyez ce nou-v e a u s i t e : h t t p : / /www.worldwidescience.org . Plus de 200 millions de pages !

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P a g e 2 2 QUOISQU’IN FAIT A L’ATELIER ED’

PATEOS « In va toudis vir’ c’que Fran-çoisse, elle a cor’ inventé ! »

F – Aujourd’hu, vous allez tirer èn carte eq’j’ai dins m’main. I a ène situatieon espéciale ed’-z’eur !

Tertous, i prind in papi et i l’lit à les zeautes.

Andréa, i a : « Vous dallez faire les soltes in famill’ »

Yvon : « Vous arrivez pos à vous mette d’accord sur el’ programme ed’ télé »

Pierre, li : « Te rintes in r’tard à t’maseon…et i a ed’ l’ieau dins l’gaz avec et’gouvernemint. El cat, i est dins l’horloche ! »

Xavier : « I a quéqu’un qui vous téléphone et cha n’in finit pus, pos moyen de l’coper ! »

Françoise : « El révell’, i n’a pos sonné, toute el’famill’, i est in foufèle. Tertouss’, i est in r’tard à s’n’ouvrache ou à s’n’é-cole ! »

Là d’zeur, chacun i prind s’bic et èn’ feulle ed’ papi et i k’min-che à inventer l’histoire…et ch’n’est pos triste, sait’te !

I n’d’a qui rittent de c’qui écrif-tent !

Ed’ ces situatieons, in n’in er-tiendra treos.

Yvon, i va ouvrer à l’misse in scène, el z’eautes, i s’ront ac-teurs :

Micheline, i f’ra el’ pétit’ fil’ et l’mache fimme qui erchoit

s’n’heomme,

Emile et Manoah, i feont l’z’a-fants.

Michèle, elle, elle wèfe au dé-cor, astique les barres ed’ ri-deaux

Et René, i peint el’ décor.

Asteur, tertouss’, i deot étudier ses répliques et ch’t’après brin-mint ed’ répétitieons que l’pétit groupe, i va s’produire à l’fête des ateliers d’ECO-VIE

T’areos vu cha ! Comme in a koffé el’salle !

Tous les gins, i riottent à lar-mes, à picher à s’marreonne !

J’te mets ichi à côté èn’ paire ed’photos du spectacle

Et asteur, si ça t’dit, te peux v’nir nous erjointe, pas de m’noules inter nous z’eautes !

In est au local, rue de l’Institut, 24 à Néchin, tous les 3èmes mercredis du meos de 17 à 18 heures trinte. Pou tout rin-seign’mint, 069/35.16.31

AVNEZ DEONC PRINTE EN’ DEMI-PINTE DE BEON SANG !

Françoise COURAULT

« C’est

ch’ti ki

dit… »

La rubrique patoisante

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Le principe est simple : chaque participant est invité à amener avec lui un plat (potage, entrée, plat principal, dessert) qu’il a confectionné et qu’il propose en partage aux autres invités. Tous les participants faisant de même, chacun aura ainsi l’occasion de goûter le plat de quelqu’un d’autre et on pourra s’échanger des recettes.

Alors,

venez « goûter végétarien » !

Il est impératif de réserver auprès de Françoise au 069/35 16 31 ou de Sylvia 056/33 72 13 au pour le 31 octobre au plus tard et de lui indiquer le plat que vous avez l’intention d’apporter.

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ON SE BOUGE ?

Atelier de cuisine végétarienne : samedi 24 novembre à 18h00, École Commu-nale de Leers-Nord Quelle énergie pour demain? Soirée d’informations pour les élus et les citoyens de Verlinghem (mais tout le monde est le bien-venu…) le 30 novembre 2007 à 19h30 salle Malraux à Lambersart ( 59130 ) Atelier vélo à Leers-Nord : 3ème jeudi de novembre L'agenda des activités du CRIE STAGE TOUSSAINT 7- 12 ans du 29 au 31 octobre de 14h à 17h : Envie de dé-couvrir les petits trésors de la nature, d'observer le jardin en Automne lors d'un stage d'Art dans la nature. Aquarelles, travail de l'argile...seront quelques-unes des activités de ce stage. Infos et inscriptions au 056/481720 / 14€/enfant STAGE NOËL 7-12 ans du 26 au 28 DECEMBRE 2007, ou du 2 au 4 JANVIER 2008, de 14h à 17h : Venez découvrir le jardin en Hiver lors d'un stage artistique autour du jardin au naturel du CRIE de Mouscron. Lors de ce stage les enfants appren-dront à créer des mangeoires, sculpter des chouettes et beaucoup d'autres choses en-core.... Infos et inscriptions au 056/481720 / 14€/enfant WEEK-END ADULTES du 3 au 4 NOVEMBRE 2007 au LAC DU DER : Comme cha-que année en automne, le CRIE de Mouscron part en Champagne afin d'observer les milliers de Grues cendrées en halte migratoire au Lac du Der. Rejoignez-nous pour ce spectacle époustouflant le 3 et 4 Novembre! Rendez-vous le samedi 3 novembre à 8h30 au CRIE, un pique-nique est à prévoir pour le repas du midi, le retour est prévu le dimanche vers 18h. Vous serez logé dans un gite confortable (table d'hôte) . Ce week-end promet d'être un vrai moment de découverte et de détente! Infos et inscriptions au 056/481720 / 65€/pers

Potage amérindien Ingrédients pour 4 personnes :

1 bocal de maïs doux ½ litre de lait ou lait de soja 500 gr de pom-mes de terre ½ piment vert 1 oignon margarine vé-gétale noix de mus-cade

La recette du jourLa recette du jourLa recette du jourLa recette du jour

• Épluchez les pommes de terre et coupez-les en dés. Épluchez l'oignon avant de l'émincer. Épépinez le demi piment et hachez-le très fin .

• Dans une grande cocotte, faites revenir pommes de terre, piment et oignon dans une cuiller à soupe de margarine végétale. Salez et poivrez et parfumez en abondance de noix de muscade râpée.

• Remuez souvent, les pommes de terre et l'oignon doivent être bien dorés.

• Ajoutez d'un coup ½ litre de lait et ½ litre d'eau. Remuez avec soin. Lorsque les pommes de terre sont devenues très tendres, ajoutez le maïs,préalablement égoutté.

• Laissez cuire 5 minutes, goûtez et rectifiez l'assaisonnement avant de ser-vir bien chaud . On peut enrichir cette soupe originale d'une tasse de hari-cots rouges déjà cuits, une légumineuse qui s'associe très bien, d'un point de vue diététique, avec le maïs .

• Pour les enfants : pas de piment bien sûr et passez le tout au mixeur … vous obtiendrez un velouté crémeux très apprécié .

Une erreur de mise en page a aboutit dans la dernière revue à une recette assez… indigeste! Vous nous l’avez fait remarquer. Voici la bonne recette sans le paragraphe pirate qui s’y était insinué.