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UNIVERSITÉ DE MONTPELLIER I
CENTRE DE DROIT DE LA CONSOMMATION ET DU MARCHE {UMR
5815 CNRS Dynamiques du Droit}
Master 2 Consommation et Concurrence
LA PROPOSITION DE RÈGLEMENT DU
PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL
CONCERNANT L’INFORMATION DES
CONSOMMATEURS SUR LES DENREES
ALIMENTAIRES
par :
Théodora Dimopoulou
Directeur de recherche : Professeur M. Henri Temple
Directeur du Centre du droit de la consommation, Université
Montpellier I
Année universitaire 2010 – 2011
4
SOMMAIRE
PARTIE I
LES POINTS PRINCIPALES DE LA LEGISLATION
ANTERIEURE :EVALUATION ET LES LACUNES QU’ONT CREE
LE BESOIN POUR LE PROJET CONSERNANT L’INFORMATION
DES CONSOMMATEURS SUR LES DENREES ALIMENTAIRES
CHAPITRE 1
LA LEGISLATION ANTERIEURE
CHAPITRE 2
LES DIRECTIVES-BASES QUE LE PROJET DE RÈGLEMENT VISE A UNIFIER ET
SES LACUNES
PARTIE II
LE PROJET DE RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET
DU CONSEIL CONCERNANT L’INFORMATION DES
CONSOMMATEURS SUR LES DENREES ALIMENTAIRES
CHAPITRE 1
LES CHANGEMENTS INTRODUITS
CHAPITRE 2
BREVE CRITIQUE DES DISPOSITIONS DU PROJET
CHAPITRE 3
LE PROGRES A TRAVERS DE LA PROCEDURE LEGISLATIVE
5
INTRODUCTION
« Πάνηες ἄ νθρωποι ηοῦ εἰ δέναι ὀ ρέγονηαι θύζει »1
Le but de la législation est de rester moderne et surtout à jour, afin de remplir
son objectif d'organiser les règles et de protéger la société. Dans la plupart des cas, la
réalité précède et la loi suit, qui tente de se harmoniser et de se auto corriger plus
tard dans et par la pratique. D'une certaine manière cela conduit à des règles de
politique incomplets et toujours « derrière » un certain développement .Qui suit qui?
Il y a des domaines ou le retard ou la réaction plus lente du Législateur ne peux pas
être justifier par le fait que la société bouge et change très rapidement - et par
conséquence ses besoins aussi.
Surtout quand la législation dépendent directement de l'avancement scientifique les
choses devient plus compliquées parce que normalement la
Science progresse beaucoup plus rapidement de la Loi.
En plus il est extrêmement difficile pour le législateur d'adapter la loi aux besoins de
la société dans le processus de rédaction et l'adoption des lois est de longues
procédures qui nécessitent des soins très spéciaux et de diligence en face de grands
groupes de population comme par exemple tous les pays comportant l’Europe.
Si le travail législatif est lent et complexe au sein des frontières d'un Pays ca devient
encore plus difficile lorsqu'on aborde sur des ensembles de pays ou les différents
culturelles et les et les approches législatives sont différentes :
1 « Tous les hommes ont un désir naturel de savoir »
Aristote, Métaphysiques ,Livre I ,[980a] ,[21]
6
En particulier le traitement des questions sensibles, telles que l'information des
consommateurs est d'une importance primordiale. Dans la pratique, avant d’acheter
ou de signer un contrat de prestation de services, le consommateur a besoin, comme
tout contractant, de connaitre les caractéristiques essentielles du produit ou du service
qu’il cherche a se procurer, non seulement il ne doit pas subir de dol actif ou par
réticence, mais au-delà de cette obligation négative, il doit positivement savoir les
qualités et les défauts de ce qu’il convoite. Il doit aussi s’intéresser au prix et plus
particulièrement procéder a des comparaisons de prix entre les différents fournisseurs.
Cette information, il a reçoit a travers les différents messages publicitaires, mais de
manière limitée et partiale, et il se la donne lui-même en ayant une démarche
comparatiste. Mais tout les consommateurs n ont pas ce souci d une information
approfondie et beaucoup se décident sur « un coup de cœur » a partir de la séduction
exercée par le produit ou le service ou plus souvent par le savoir-faire du
professionnel.
Spécialement du moment ou il s’ agit d’une pièce d’information indispensable pour
les choix de la vie quotidienne de toute la famille, des choix inévitables a ne pas faire
tous les jours ,sa importance déviant primordiale.
Le temps libre est aujourd’hui très limité et surtout le temps des familles actuelles
et des personnes qui travaillent ;ils n'ont pas le temps de faire des associations
complexes quand ils achètent des aliments mais exactement l’envers :Ils ont besoins
des informations qu’ils puissent faire confiance sans avoir des doutes pour leur
fiabilité .
Le droit a l’information est un des droits fondamentaux du consommateur et un
facteur de développement d’une concurrence loyale et saine. Mieux informer les
consommateurs peuvent choisir des produits ou des services répondant à leurs besoins
et attentes, en connaissant a la fois les caractéristiques essentielles, le prix et les
conditions de vente. Par l’information qui leur est délivre, ils sont donc a même
d’optimiser leurs choix en fonction du critère d’ achat voulu (qualité , prix ) éliminant
ainsi d’office par le jeu du marche et de la concurrence les produits et services de
mauvaise qualité proposes par les professionnels. Ainsi, l’information du
consommateur, élément constitutif de la libre concurrence, concourt au
7
développement harmonieux de l’économie de marché qui caractérise les sociétés
libérales actuelles.
Tout en même temps, les choix sont déterminés directement à partir de l'éducation de
ces personnes en tant que consommateurs .Presque toujours avant que le produit se
trouve de l'étagère au panier le récepteur a déjà reçu une grande quantité
d'informations concernant la catégorie de produit qui l’ intéressent et il les a déjà
évalué . Habituellement ce genre d'information est plus puissant et plus agressif que
l'étiquette sur l'emballage lui-même. A la télévision, la radio et même le téléphone
sont présentes a la fois comme des diffuseurs d'information, alors qu'en fait c'est juste
de la publicité. Mais les signaux digitaux peuvent être dynamiques et forts cependant,
ils sont éphémères exactement parce que ils restent pour quelques instants sous la
perception du consommateur .
La façon la plus directe de l'information des consommateurs est bien sûr possible
l'étiquetage plus précis des biens de consommation, notamment alimentaire. Ainsi
va et tout producteur de message au destinataire final soit le consommateur.
L'étiquette est la principale source d'information sur l'utilisation sûre et efficace d'un
produit. En conséquence, une législation harmonisée en matière d'étiquetage visant à
protéger la santé publique et de protéger les consommateurs contre les pratiques
trompeuses.2
Au lieu de l'emballage demeure la partie la plus fonctionnelle de la commercialisation
et la promotion d'un produit comme ils font partie de la question au marché. Le
Marketing de l’étagère est assez compliquée : Les étiquettes sont eux-mêmes un outil
de communication et même le design est très important afin de persuader les
consommateurs de mettre leurs produits dans le panier.
Certes, les facteurs qui vont influencent les consommateurs à faire leur achat final par
rapport a l’information disponible sur l’étiquette dépendra d'un certain nombre
de facteurs :La marque d’un produit:Si le produit est bien connu pour le
consommateur et il l’utilise souvent, il cherchera pas pour l’information disponible .A
l’autre cote ,si il s’agit d’un produit jamais testé ,le comportement est différent :Il
2 Product Labelling Guide , July 2008
Enterprise Europe Network, London Chamber of Commerce and Industrie, July 2008
Disponible sur le site http://www.londonchamber.co.uk
8
reste plus vigilant. En plus un autre facteur est le temps qu’il peux sacrifier et puis ses
exigences du produit :son âge, le prix bas ,le caractère diététique ou pas etc.3
Il a été observé par exemple que les femmes sont plus prudents observateur
spécifiquement aux étiquettes des aliments qui ont à voir avec les composants. Une
étude des Meyers - Levy et Maheswaran a soutenu que les femmes sont souvent plus
préoccupées que les hommes avec les réclamations spécifiques sur les étiquettes des
aliments ou dans la publicité4.Cela ,bien sure , nous nous étonne pas.
Quand a la main de l'acheteur, le produit doit être capable non seulement de
convaincre mais d'informer et d'inclure les informations nécessaires et les
avertissements ,des promotions et des autres marchés, le tout dans de très petites
zones. Mais aussi âpres, quand le produit arrive a la maison .
Là, les consommateurs auront le temps d'analyser les informations et bien sûr
le produit lui-même, sans la pression du temps et de commercialisation de la
boutique .
Les éléments principales qu’ils examinent sont la date d'expiration et la date de
production, les ingrédients et le pays d'origine du produit .La plupart des acheteurs
vérifient ces chiffres parce que ils sont plus faciles a les trouver et les comprendre .
Par ailleurs, une étude de la Fondation Aristide Daskalopoulos5 a observé que les
consommateurs Grecs vérifient surtout la date d'expiration sur le produit. Données
comme ca ,se sont directement liés à la sécurité . Seulement un 40% des
consommateurs lisent des ingrédients alimentaires, tandis qu'un petit pourcentage
vérifient les informations nutritionnelles fournies.
D'après les données indiquées jusqu'ici, toutefois, que les informations fournies sur
l'emballage des produits est un sujet assez délicat pour le consommateur
moyen .L’ objectif , alors ,ce n'est pas seulement la lecture des étiquettes, mais aussi
3 Directorate General for Health and Consumer Protection. The
European consumers’ attitudes regarding product labelling-qualitative study in 28
European countries. Versailles: Opte . May 2005
4 Meyers - Levy et Maheswaran(1991) «Exploring Differences in males and females processing
strategies » , Journal of Consumer Research, Vol 18,No 1,pp .63-70
5‘ Les étiquettes des aliments
Recherche National du Daskalopoulos Aristeidis Fondation
www.iad.gr.
9
la présentation d’un tel façon qui peut permettre au consommateur de les
comprendre. Il est impressionnant, cependant, qu'en dépit de tous les consommateurs
ont les mêmes plaintes et sont universellement positives vers une harmonisation et la
codification des règles générales qui ont à voir avec leurs informations.
L'objectif principal devrait être les étiquettes pour aider les consommateurs à
choisir les produits qui veut vraiment consommer et éviter ces produits pourrait lui
porter préjudice. L'Union européenne, cependant, va dans ce sens, le façonnage des
propositions et des lois qui protègent le consommateur encore plus, tant en termes
de questions de sécurité alimentaire et trompés par la nutrition, sans substance .
Dans ce sens , un Projet de Règlement6 a été soutenu par la Commission Européenne
en 30 Janvier 2008.7 Ce Projet a comme sujet l’information du consommateur par
rapport aux denrées alimentaires .La proposition et le but de ce texte est la fusion et
la mise à jour de la réglementation sur les principes généraux de l’étiquetage
nutritionnel et de l’étiquetage général des aliments. Ces sujets ils ont été touche par
d’autres textes législatives antérieurs de ce Projet mais c’est la première fois qu’une
unification est proposé.
La présente étude vise initialement a faire une brève rétrospective du Droit
Alimentaire et surtout du Droit sur les Étiquètes des aliments, afin d’expliquer
pourquoi le Projet de Règlement a évoqué comme une nécessité .Nous examinerons
qui sont les actes législatives existants qui règlent l'étiquetage des denrées
alimentaires à l'espace de l'Union Européenne et en suite , quelles lacunes ou
omissions ont créé espace et besoin pour le Projet de Règlement. La seconde
partie portera sur les points forts et les innovations du Projet ainsi que sur les
éventuelles réactions que ce Projet de loi provoque.
6 Le Règlement est la législation européenne qui est directement applicable dans tout État membre,
contrairement à la directive, qui est aussi le droit européen, mais laisse un délai pour la mise en
œuvre par les États membres, qui doivent intégrer dans leur législation nationale, modifier leurs lois
nationales. 7 COMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES PROPOSITION DE RÈGLEMENT DU
PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL CONCERNANT L’INFORMATION DES
CONSOMMATEURS SUR LES DENREES ALIMENTAIRE BRUXELLES, LE 30.1.2008
COM(2008) 40 FINAL 2008/0028 (COD) http://eur-
lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2008:0040:FIN:Fr:PDF
10
PARTIE I
LES POINTS PRINCIPALES DE LA LEGISLATION
ANTERIEURE :EVALUATION ET LES LACUNES QU’ONT CREE LE
BESOIN POUR LE PROJET CONSERNANT L’INFORMATION DES
CONSOMMATEURS SUR LES DENREES ALIMENTAIRES
Afin d’examiner le processus législatif, qui a conduit à la proposition du Projet de
Règlement à l’étude, il nous faudra dans un premier temps faire un revue du Droit
Alimentaire en général et surtout le Droit sur les étiquètes par les textes législatifs
existantes principales (CHAPITRE 1) avant d’examiner les deux textes de base sur
l’étiquetage que le Projet vise a unifier et d’énumérer ses principales lacunes et
omissions dont le projet du loi vise a couvrir (CHAPITRE 2).
CHAPITRE 1
LA LEGISLATION ANTERIEURE
C’est important d’examiner le cadre général dans lequel les premiers actes
législatives se sont mises en œuvre et comment on est arrive par ces actes législatives
jusqu'a le point ou le Projet est né comme une nécessité. Pour ce faire il faudra tout
d’abord distinguer les premiers pas de la Législation Alimentaire en générale
(SECTION 1), puis étudier l’évolution de la législation spécialement sur l’étiquetage
des aliments (SECTION 2) afin d’avoir une image clair du territoire législatif sur
l’étiquetage des aliments.
SECTION 1 . Les premiers tentatives vers un Droit Alimentaire
consolidé
Allons un peu plus loin dans le temps.
L'étiquetage des aliments - ou au moins les règles de regroupement afin d’aller vers
une harmonisation au niveau européen, n’est pas émergé soudainement .
11
Il y a eu de nombreuses étapes préparatoires vers un droit alimentaire spécialisé et
beaucoup plus un droit qui a comme principe de fournir des informations essentiels
aux consommateurs. Examinons alors le petite historique du droit alimentaire(et de
l’étiquetage) pour comprendre comment ca a évolué. Tout d’abord, examinons , ca
relation contradictoire avec la libre circulation – un Principe fondamental de l’Union
Européenne.
§1 . Brève revue de la législation alimentaire dans l’espace
Européenne
A . L’Harmonisation Verticale
“Selling and buying food across borders has always been problematic. There are
cultural differences among and between geographic areas, but the real obstacles that
must be overcome are the taxation and interferences set by the authorities.
Commercial interaction across borders has expanded considerably during the last
century as the world has “shrunk” and technologies of transportation and food
protection have consistently been modernized. This is especially true for Europe
where efforts to forge an ever-larger European Union have been underway since
1957 when France, Germany, Italy, and the Benelux countries signedthe Treaty of
Rome’’ 8
Bien que chaque pays développé sa propre législation sur les denrées et l'étiquetage
des aliments spécifiquement, le renforcement et l'élargissement de l'Union européenne
a créé de nouvelles exigences et contraintes. Il est devenu nécessaire d'harmoniser les
législations nationales pour permettre le «libre échange», c'est à dire la libre
circulation des produits et des conditions de concurrence égales sur le marché
intérieur de la Communauté.
En 1957 est signé la Traité de Rome du 2 Mars 1957 instituant la CCE (Communauté
Économique Européenne).Le but était plutôt l’élimination des obstacles tarifaires et
techniques aux services du capital des personnes et des biens et la création d’un
marche commun sans barrières. Dans ces articles on trouve l’essai pour
l’établissement d’un marche commun, le développement harmonieux des activités
8 Kroger, M. Book Review of European Food Law Handbook by Bernd van der Meulen and Menno
van der Velde. Comprehensive Reviews in Food Science and Food Safety, 8: 2–3. (2009),
12
économiques dans l'ensemble de la Communauté, la mise en place d'une union
douanière et l'élaboration de politiques communes.
« La Libre Circulation de marchandises originaires des États membres ou en
provenance de pays tiers et qui se trouvent en libre pratique dans les États membres
constitue un des principes fondamentaux du Traité9 »
La logique européenne se fond sur les quatre libertés garanties par cette liberté de
circulation qui permet l'élimination des obstacles:la libre circulation des
du travail, la libre circulation des services, la libre circulation du capital et la libre
circulation des marchandises. En supprimant ces obstacles, les états qui ont signé la
Traité se réjouissent à la consolidation du marché unique et le renforcement du
développement économique des Etats participants. Dans un effort pour éliminer toutes
les barrières au commerce et à améliorer le plus possible le marché intérieur, la libre
circulation ,comme il s’exprime dans le texte du Traité ,n'est pas axée sur la sécurité
et d'information pour les consommateurs, mais plutôt a créer un marché commun sans
barrières. En plus l’ article 28 de la Traité interdisait les restrictions quantitatives à
l'importation et toutes les mesures qui ont eu un effet équivalent.
Pendant de nombreuses décennies, la politique européenne étant dirigé vers la
libération des engagements des frontières et des normes nationales , a canalisé toutes
les lois dans ce sens.
Cependant il n'y avait pas encore de législation commun de pays européens en matière
de législation alimentaire en termes de protection des consommateurs et la mise à jour
de sécurité alimentaire ou de la protection et information du consommateur .
Comme consequance de cette exercice de la libre circulation ,a évoqué , la nécessité
de règles supplémentaires afin de protéger la santé et la sécurité d'un grand corps de
gens qui ,maintenant, dépassait les limites d'un État et a touché les limites
extérieures des pays participants. La consolidation du marché était conclu mais une
nécessité d’une sécurité augmentée et harmonisée a fait sa apparence, parmi d’autres
,aussi en matière de la circulation des aliments.
9 Article 23, paragraphe 2 ,Traité CEE
13
Sauf tel que permis par l'article 30 pour la protection de la santé10
et de la vie, le
Traité ne prévoit pas spécifiques puissance de la communauté dans ce domaine
jusqu'en l'Acte unique européen (1986) et le Traité de Maastricht (1992), dans lequel
la Communauté a acquis de nouveaux pouvoirs pour atteindre un niveau élevé de
santé humaine (article 129), la protection des consommateurs (art 129 A) et de
l'environnement (article 130 s).
Après le Traité de Rome il y a eu des nombreuses directives vers l’harmonisation et
l’élaboration, pas codifiant l’ensemble du Droit Alimentaire, mais imposant des règles
sur des groups des produits spécifiques.
L’ inauguration d’une période plus systématique pour la réglementation des produits
était lancé par la Commission européenne en 1969.Il s’agissait d’une des premières
initiatives importantes visant à favoriser l'harmonisation et a été renommé
« Programme pour l'élimination des obstacles techniques au commerce ». Ce
programme a identifié 43 domaines d'harmonisation concernant, entre autres, traitées
aliments, et compris le beurre, les pâtes, la crème glacée, boissons gazeuses, bière et
le fromage. . Cette approche est souvent qualifiée de «verticale réglementation» ou
spécifiques de l'industrie, parce que, pour chaque produit, il impose des normes de
contrôle les différents aspects (par exemple les matières premières, des procédés de
fabrication, les ingrédients et l’étiquetage) de ce produit .
Un autre exemple est la Directive CEE no 73/241 du 24 juillet 1973 concernant les
produits de cacao et de chocolat, ou bien d’autres Directives concernant des produits
laitiers, des fruits et légumes, des produits de la pêche, des vins et spiritueux
dans le cadre de la politique agricole commune ( PAC ).
La Législation sur l'étiquetage alimentaire dans l'UE a débuté avec la directive du
Conseil 79/112/CEE concernant l'étiquetage, la présentation et publicité des denrées
alimentaires
10
En mars 1996, la CEE avait décrété un embargo sur les viandes bovines en provenance du Royaume-
Uni, qui avait duré jusqu’en 1999. Seule la France avait alors poursuivi cet embargo, pour le lever
finalement en octobre 2002. L’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), estimait que
l’importation de viandes britanniques ne réduisait pas le niveau de sécurité offert aux consommateurs
français.
14
L’ Acte Unique Européen (1986) dans l'article 100a(devenu article 95) tente a
harmoniser quelques points spécifiques de la législation alimentaire nationale pour la
suppression des barrières commerciaux.
A partir de 1985, s’ouvre une deuxième approche (la Nouvelle approche 3) de
l’harmonisation) définie par le Livre blanc de 1985 et une communication de la
Commission au Conseil ( Livre blanc bis) relative aux seules denrées alimentaires
(novembre 1985) .
Depuis 1985, l’approche verticale de l’harmonisation est peu a peu abandonnée
B .La Libre Circulation et le Droit Alimentaire
La Libre Circulation des biens est possible sur la réunion des quatre exigences
impératives : La protection de la sante publique ,la loyauté des transactions du
consommateur et la protection du consommateur11
Comme mentionné précédemment la libre circulation des marchandises implique,
l'abolition entre les États membres des tarifs et restrictions quantitatives à l'entrée et
la sortie des biens .
Dans l’affaire Dassonville12
,13
le Tribunal a affirmé «Que toutes les règles
commerciales édictées par les États membres qui sont susceptibles d'entraver,
directement ou indirectement, actuellement ou potentiellement, le commerce
intracommunautaire doivent être considérées comme des mesures ayant
une effet équivalent à des restrictions quantitatives » et sont
donc interdits (Arrêt de la Cour de justice, Dassonville 8/74)
11
Commission of the European Communities :Commission Communication on Completion of the
internal market :Community Legislation on Foodstuffs (1985) Com (85) 603 12
Procureur du Roi contre Benoît et Gustave Dassonville. - Arrêt de la Cour du 11 juillet
1974. - Affaire 8-74.,
13
Parlement Europeen :Fiches Technique :La Libre Circulation des marchandises 3.2.1 ;2 ;a
http://www.europarl.europa.eu/factsheets/3_2_1_fr.htm
15
Cependant, en supposant que c'est la mesure absolue, cela signifie que il devrait
permettre la libre circulation des marchandises, même si elles présentent des risques a
nuire à la santé humaine ou l'environnement. Pour cette raison, se sont définis en
détail les raisons justifiant l'ingérence de l'État si ces interférences se sont justifiée par
l'une des raisons énoncées à l'article 30.Les États membres peuvent utiliser cet article,
ou de justifier les obstacles créés par la législation ou maintenir ou d'introduire de
nouveaux obstacles apparaissent nécessaire pour protéger un intérêt conformément à
l'article 30, que la morale ,l'ordre public, la sécurité publique, la santé et la vie de
personnes, des animaux ou des plantes, la protection des trésors Nationaux ayant une
valeur artistique, historique, archéologique ou de protection de la propriété
industrielle et commerciale. Le principe de la Libre Circulation connait les restrictions
qu’on trouve dans le Traité CE a l’article 30 : « les dispositions des articles 28 et 29
ne font pas obstacle aux interdictions ou restrictions d'importation, d'exportation ou
de transit, justifiées par des raisons de moralité publique, d'ordre public, de sécurité
publique, de protection de la santé et de la vie des personnes et des animaux ou de
préservation des végétaux, de protection des trésors nationaux ayant une valeur
artistique, historique ou archéologique ou de protection de la propriété industrielle
et commerciale. Toutefois, ces interdictions ou restrictions ne doivent constituer ni un
moyen de discrimination arbitraire ni une restriction déguisée dans le commerce entre
les États membres ».
« La libre circulation des marchandises ne saurait être assimilée au droit de vendre à
ses partenaires n’importe quoi, fabriqué dans n’importe quelles conditions. La réussite
de l’intégration économique suppose une confiance réciproque et une vision
commune du développement et du bien être de l’homme14
»
La notion des marchandises n’est pas définit dans le texte de la Traité. Par contre dans
l’article 27 du TCE on trouve que : « dans l’exercice des missions qui lui sont
conférées au titre du présent chapitre, la commission s’inspire : c) des nécessités
d’approvisionnement de la Communauté en matière premières et demi-produits, tout
en veillant à ne pas fausser entre les États membres les conditions de concurrence sur
les produits finis d) de la nécessité d’éviter des troubles sérieux dans la vie
14
L’autorité européenne de sécurité des aliments et la mise en oeuvre du principe de précaution, Revue
de Droit rural n°327, novembre 2004, p568.
16
économique des États membres et d’assurer un développement rationnel de la
production et une expansion de la consommation de la Communauté ».
En plus dans l’article 23 alinéa 2 du TCE on trouve que ca vise « aux produits qui
sont originaires des États membres, ainsi qu’aux produits en provenance des pays
tiers qui se trouvent en libre pratique dans les États membres ».
Voici alors : les marchandises et les produits sont synonymes. En plus les produits
européennes sont favorises vers les produits étrangers .
En 1979, un concept a émergé de l'affaire et a prouvé que l'article 30 ne comprend pas
tous les cas où l'État peut intervenir lorsque le concept de libre circulation a des trous
où le protectionnisme du marché intérieur de l'État membre peut détenir une variété
de façons :Le principe de précaution
C. Les années récentes
a . En général
A partir de 1985 l’harmonisation verticale est abandonnée et les textes à caractère
plus général (horizontaux) font leur apparence dans la mesure où ils s'appliquent à
toutes les denrées alimentaires et non plus à certaines d'entre elles.
La sécurité des aliments évoque comme une grande nécessité :Le traité de Maastricht
,entré en vigueur le 1er
novembre 1993 , avait ajouté deux nouveaux titres au traité
fondateur, respectivement intitulés « Santé publique » (titre X) et « Protection des
consommateurs » (titre XI)
Quelques ans plus tard , en 1997, a commencé un autre changement dans la direction
après ce qui a provoqué la «vache folle»: celle relative à la sécurité alimentaire.
Autres urgences liées, a également contribué à la réorientation: les scandales de
pratiques frauduleuses (y compris le rejet de déchets entrant dans l'alimentation
animale), des éclosions de maladies animales, la sécurité alimentaire fait peur dans les
médias, et l'implication de la pègre approvisionnement et l'utilisation illégales de
croissance hormones. Les Européens ont été vraiment choqué par ces événements qui
concernent la santé publique. Le résultat de cette troisième phase de développement a
été, d'abord, un livre vert (1997) sur les principes généraux de la législation
17
alimentaire dans l'Union européenne (UE), suivie en 2000 par le Livre blanc sur la
sécurité alimentaire, un projet d'envergure intentions politiques spécifiques .
Le règlement européen 178/2002, loi européenne pour l'alimentation, a été complété
par plusieurs règlements et directives constituant le « paquet hygiène », entrés en
vigueur le 1er janvier 2006, établit le droit des consommateurs à des aliments sains.
C'est une législation- cadre, qui définit la nourriture et l'alimentation, codifie
l'utilisation du principe de précaution et fonde l'établissement de l'EFSA (Autorité
européenne de sécurité des aliments) en tant que point de référence pour toutes les
questions de sécurité alimentaire dans l'Union européenne. Dans son préambule,
reconnaît l'importance de la libre circulation des aliments sûrs et sains comme un
aspect fondamental du marché intérieur et de la contribution significatifs qu’il faut
faire pour la santé et le bien-être des citoyens et des intérêts économiques. Il est
applicable au niveau des entreprises depuis le 1er janvier 2005.
SECTION 2 Surtout sur l’étiquetage
§ 1 La Libre Circulation et l’étiquetage
L'appel à une plus grande protection de la sécurité des consommateurs, a nécessité
l'adoption de restrictions sur la libre circulation des marchandises, ce qui est
strictement opposé au passé. Il a donc été entrepris pour adopter des règles
communautaires de nature générale, qui s'applique horizontalement à tous les aliments
mis sur le marché. Ces règles s'appliquent spécifiquement aux denrées alimentaires
d'être livré en tant que tels au consommateur final (stade de détail), et également aux
denrées alimentaires destinées à être livrées aux collectivités (restaurants, hôpitaux,
cantines, etc.).Elles concernent les exigences de base pour la sécurité et la qualité, la
nature des ingrédients, la durée de vie, conditions de stockage, Simultanément, des
règles spécifiques ont été préparés, qui s'applique aux denrées alimentaires en
particulier à la verticale (la définition des noms des aliments et la composition,
l'enregistrement d'origine ou de spécificité, classement par qualité, en soutenant les
producteurs agricoles, la stabilisation des marchés, ...).La directive européenne
«horizontale» et «verticale» des règlements et directives en détail l'statutaires
(obligatoires) les informations requises sur les étiquettes des aliments. Cela n'empêche
pas la possibilité de renseignements sur l'étiquette volontaires versées par les
18
entreprises alimentaires ou de groupes de distribution. Volontaire de marketing
concernent besoins d'information pour l'achat de la décision et l'utilisation ultérieure
(marques, affirme le positionnement des produits, des phoques, des logos, des images,
des recettes, offres), les données commerciales telles que le code à barres, mais aussi
l'étiquetage nutritionnel, les allégations santé, les responsabilités juridiques aux
groupes vulnérables (étiquetage des allergènes, par exemple), des certificats de
qualité, des appellations d'origine, de production ou de traitement de l'information
(par exemple, les aliments biologiques, point vert pour emballage recyclable). Les
informations facultatives sont également soumis à des contraintes légales et des règles
européennes, certains de nature générale (précises, non trompeuses, vérifiable), et
certains beaucoup plus spécifiques et détaillées (par exemple, des règles précises et de
format standard pour l'étiquetage nutritionnel, l'avenir des listes positives et négatives
des allégations de sante. En outre, les informations volontaires doivent tenir compte
de plusieurs contraintes non réglementaires telles que la taille limitée des colis de
nourriture et les étiquettes, le risque de surcharger l'information, la pertinence
nécessaires aux denrées alimentaires donnés et aux intérêts des consommateurs et des
exigences (avec leurs larges variations individuelles).
La législation européenne est principalement constitué des règlements (qui sont
directement applicables à tous les États membres) et les directives (qui exigent la
transposition et l'application dans les législations nationales, imposant ainsi des
retards et les incohérences éventuelles dans l'interprétation, l'application et / ou
d'exécution). Règlements et directives sont proposées par la Commission européenne,
et souvent soumis pour adoption au Parlement européen et du Conseil des ministres
(le «codécision" du processus). La Commission peut également émettre des décisions
(sur des sujets de moindre importance). Législation «en préparation» n'a pas de valeur
juridique, mais il est disponible en tant que propositions publiées, rapports, avis et
recommandations de la Commission, au Conseil, au Parlement ou le Comité
économique et social. Pour élaborer cette masse considérable de la législation, les
pouvoirs publics européens et membres travaillent en étroite collaboration avec les
associations professionnelles, scientifiques, représentants des consommateurs et
autres parties prenantes.
Les États membres peuvent imposer des exigences linguistiques et de certaines
dispositions nationales qui peuvent être ajoutées aux règles générales des directives
19
européennes, mais ces dispositions doivent être soumis à une procédure
communautaire.
Une des règles les plus générales de l'Union européenne (et autres) la législation peut
être déclaré comme «pas tromper le consommateur» (la protection des intérêts des
consommateurs est l'un des principes de la législation alimentaire, comme l'a rappelé
dans le règlement 2002/178/CE) . Ceci s'applique aux informations concernant les
caractéristiques des aliments (nature, identité, qualités, la composition, la quantité,
durée de conservation, l'origine, la méthode de production ou de fabrication).
L'étiquette ne doit pas attribuer à la denrée des effets ou propriétés qu'elle ne possède
pas, ni ne suggère que la denrée possède des caractéristiques particulières alors toutes
les denrées alimentaires similaires possèdent des caractéristiques similaires. Il devrait
y avoir aucune réclamation de propriété médicaments autres que des règles
communautaires particulières concernant les eaux minérales et les produits
alimentaires pour des usages nutritionnels particuliers. Ces interdictions ne
s'appliquent pas seulement à l'étiquetage des aliments, mais aussi à la présentation des
denrées alimentaires (forme, l'apparence, l'emballage, l'image du produit sur
l'étiquette, l'arrangement, réglage de l'affichage) et à la publicité.
A l'heure actuelle, les règles d'étiquetage des aliments de l'UE sont détaillées dans la
suite surtout directives "horizontales":
• Le Parlement européen et du Conseil 2000/13/CE du 20 Mars 2000 (Journal officiel
n ° L 109 du 6 mai 2000, pp 29-42) sur le rapprochement des législations des États
membres relatives à l'étiquetage, la présentation et la publicité des denrées
alimentaires, et
• La Directive 90/496/CEE du Conseil des 24 Septembre 1990 (JO L 276 du 6
Octobre 1990, p. 40-44) sur l'étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires.
§ 2 L’évolution de la réglementation sur l’ étiquetage
Sauf ces Directives fondamentales sur l'étiquetage des aliments (Directive 2000/13
sur l'étiquetage générale et Directive 90/496 CEE de l'UE sur l'étiquetage
nutritionnelle) qui seront présentés en détail ci-dessous parce qu'ils sont les deux
20
directives européennes qui tente de fusionner le sous-étude projet de règlement, les
Directives suivantes sont la réglementation plus spécifique concernant les étiquète.
Approuvé à l'échelle européenne des contrôles sur l'étiquetage des aliments ont été
introduits avec la directive 79/112 en 1979.15
Le Règlement (CEE) n ° 1576/89 (entrée en vigueur le 15 Juin 1989) fixe les règles
générales sur la définition, la désignation et la présentation des boissons
spiritueuses. Aux fins de cette boisson spiritueuse règlement, on entend un liquide
alcoolique destinés à la consommation humaine, ayant les qualités organoleptiques
particulières et d'un titre alcoométrique minimal de 15% vol. et produites soit
directement par distillation, avec ou sans arômes ajoutés, de produits fermentés
naturels et / ou par macération de substances végétales et / ou l'ajout d'arômes, de
sucres ou d'autres produits édulcorants et / ou d'autres produits agricoles à l'alcool
éthylique d'origine agricole et / ou de distillat d'origine agricole et / ou à l'esprit au
sens du présent règlement ou par le mélange d'une boisson spiritueuse avec un ou
plusieurs autres boissons spiritueuses, l'alcool éthylique d'origine agricole, du distillat
d'origine agricole ou d'alcool, une ou plusieurs boissons alcooliques.
Le règlement (CEE) n ° 1601/91 (en vigueur Juin 17, 1991), fixe les règles générales
sur la définition, la désignation et la présentation des vins aromatisés, des boissons
aromatisées contenant des dégustations de vin.
Le règlement (CEE) n ° 2081/92 (en vigueur Juillet 24, 1993) établit des normes pour
la protection des appellations d'origine et indications géographiques des produits
agricoles pour la consommation.
Le règlement (CEE) n ° 2200/96 (entré en vigueur le 1er Janvier 1997) affirme que
s'applique à des fruits frais, qui sont: pomme, abricot, l'avocat, le raisin, citron, kiwi,
mandarine, cerise, melon, pastèques, oranges, poires, fraises, nectarines, pêches et
prunes, et les légumes qui sont: les artichauts, les haricots, les carottes, le céleri, l'ail,
oignons, épinards, endives, la laitue, les poivrons, chou, chou-fleur, courgettes,
poireaux, pois, aubergines, concombres, tomates et endives.
15
Directive du Conseil 79/112/CEE du 18 Décembre 1978 concernant le rapprochement des dispositions législatives des États membres concernant l'étiquetage, la présentation et publicité des denrées alimentaires pour la vente au consommateur final
21
Le Règlement (CE) n ° 2815/98 (en vigueur Octobre 31, 2001) soutient que la
désignation doit être dans une région et ne pas mentionner que: (a) une zone
géographique dont le nom a été enregistré le nom de la lecture origine ou
géographiques et / ou (b) Aux fins du présent règlement, un État membre, la
Communauté européenne, à la troisième place. L'appellation d'origine, ce qui indique
que la Communauté européenne ou un État membre devrait être la zone géographique
où «l'huile d'olive extra vierge» ou «huile d'olive vierge" a été obtenu. Cependant,
dans le cas des mélanges d'huiles, huile d'olive vierge »ou «vierge», dans lequel plus
de 75% sont originaires du même État membre ou la Communauté, l'origine
prépondérante peut être suivie, si le choix du mot "(en sus) huile d'olive vierge, plus
de 75% qui proviennent de ... (Désignation). "Une vierge ou vierge extra huile d'olive
est considéré comme produit dans une zone géographique à l'application du présent
alinéa que si l'huile a été extraite des olives dans un moulin situé dans la région.
Le règlement (CE) n ° 1439/99 (en vigueur Septembre 14, 1999), devrait s'appliquer à
vin vendu dans la Communauté. Catégories de vin à laquelle le règlement est fixé: les
vins de table (a) de vin de table (b) GI, (c) le vin produit dans des régions spécifiques
et (d) les vins importés.
Conformément au règlement (CE) n ° 1760/2000 (valable août 14, 2000), chaque État
membre doit établir un système d'identification et d'enregistrement des bovins.
L'identification et d'enregistrement des bovins incluent: (a) les étiquettes d'oreille pour
l'identification individuelle des animaux, (b) les bases de données électroniques, (c)
des passeports des animaux et (d) des registres individuels tenus dans chaque
exploitation. Avec l'exception des transporteurs, chaque détenteur doit tenir une liste à
jour et d'enregistrer une fois la base de données informatisée est pleinement
opérationnelle, le rapport à l'autorité compétente de tous les mouvements vers et
depuis la tenue et de toutes les naissances et les décès d'animaux sur l'exploitation et
les dates de ces événements, un délai fixé par les États membres entre 3 et 7 jours de
l'événement. Les États membres peuvent prolonger le délai maximal et prévoir des
règles spéciales pour la circulation du bétail de paître dans la montagne en été dans les
zones différentes
22
Le règlement (CE) n ° 1321/2002 (entrée en vigueur le 1er août 2002) Les
producteurs sont ensuite inspectés régulièrement. Ils tiennent des registres actuels
pendant au moins 6 mois après la livraison, le nombre d'oiseaux par mode d'élevage,
en indiquant également le nombre d'oiseaux vendus ainsi que les noms et adresses des
acheteurs et les quantités et les sources d'énergie
Le règlement (CE) n ° 318/2003 (entrée en vigueur Février 25, 2003) est comparée
avec les commandes dans l'emballage sur les œufs classés prêts pour l'expédition et
non pour les contrôles sur les œufs en laissant l'emballage.
§3. La Jurisprudence sur l’ étiquetage des aliments
A .L’ Affaire du Cassis de Dijon16
et le principe de la reconnaissance mutuelle
(CJ Case 120/78, 20 Février 1979)
L'affaire a commencé lorsque les autorités allemandes ont refusé la permission
d'importer du Cassis de Dijon de liqueur de France en raison de sa teneur en alcool
faible, ce qui fait incompatible avec la législation allemande. La Cour européenne de
justice a statué que la nourriture des produits légalement fabriqués ou commercialisés
dans un État membre (et correctement étiquetés) ne pouvaient pas être interdits à la
vente sur le territoire d'un autre État membre, même si les normes précisées dans le
règlement interne pertinent différaient de celles du pays d'origine .Le principe qui se
dégage de cet arrêt est seulement celui selon lequel « tout produit légalement fabriqué
et commercialisé dans un État membre doit être, en principe, admis sur le marché de
tout autre État membre Cette affaire est très importante parce que la Cour a introduit
une règle générale appelée le principe de reconnaissance mutuelle.
La Reconnaissance mutuelle est le principe du droit communautaire en vertu duquel
les États membres doivent permettre que les marchandises sont vendues légalement
dans un autre État membre d'être commercialisé au sein de leur propre territoire. États
membres ne sont autorisés à déroger à ce principe si elles adoptent leurs propres
règles techniques nationales qui sont proportionnées et justifiées par le traité de l'UE
16
Case 120/78, Cassis de Dijon [1979]
23
ou par des «raisons impérieuses d'intérêt public» tel que défini par la Cour européenne
de justice. A l'heure actuelle, la reconnaissance mutuelle n'existe que comme un
concept défini par la Cour européenne de justice de l'interprétation du Traité de l'UE.
Il n'est pas explicitement inscrit dans le Traité.
b. L’ impact
L’Affaire du Cassis de Dijon reste très important . La politique de l'Union européenne
de reconnaissance mutuelle est l'une des lois organisation la plus importante et vitale
pour l'avancement de la mise en place du libre-échange entre les États membres. La
reconnaissance mutuelle s'assure que les normes réglementaires nationales légitimes
seront satisfaites par d'autres États membres comme leurs propres lois. h pour
permettre à toutes les marchandises règles du jeu équitables dans l'UE et les marchés.
Le Cassis de Dijon et le concept de reconnaissance mutuelle a permis à l'UE pour
améliorer l'alignement des politiques de libre-échange et a permis une plus grande
harmonisation économique de l'Europe .Un grand pas en avant dans la législation
alimentaire européenne.
CHAPITRE 2
LES DIRECTIVES-BASES QUE LE PROJET DE RÈGLEMENT VISE A
UNIFIER ET SES LACUNES
Le Projet a l’étude propose la fusion et la mise à jour de la réglementation sur les
principes généraux de l’étiquetage nutritionnel et de l’étiquetage général des aliments.
Étudions ,alors, tout d’abord les lignes directrices de la Réglementation en vigueur
sur l’étiquetage général des aliments comme ca se présente dans le texte de la
Directive 2000/13/CE17
(SECTION 1) et puis les axes fortes de la Directive
90/496/CEE18
de l'UE (entrée en vigueur le 1 er Octobre 1990) qui trait à l'étiquetage
nutritionnel des denrées alimentaires à être livrées en l'état au consommateur final.
(SECTION 2) .Finalement voyons les omissions et les lacunes dans la
Réglementation existante que crée le besoin pour le projet de Règlement a l’étude.
17
Directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 mars 2000 relative au
rapprochement des législations des États membres concernant l'étiquetage et la présentation des
denrées alimentaires ainsi que la publicité faite à leur égard
18
Council Directive 90/496/EEC of 24 September 1990 on Nutrition Labelling for Foodstuffs, OJ L
276/40-44.
24
SECTION 1 La Directive du Parlement Européenne et du Conseil du
20 Mars 2000 sur le rapprochement des législations des États-
Membres concernant l’étiquetage ,la présentation et publicité des
denrées alimentaires.
Cette Directive concerne l'étiquetage des produits alimentaires livré au consommateur
final ainsi que certains questions relatives à la présentation et la publicité. Elle
s'applique également aux aliments aux restaurants, hôpitaux, cantines et autres
similaires traiteurs.
§1 Généralités
La directive 2000/13 développé sur la directive 79/112 est la directive sur l'étiquetage
alimentaire général. Ce dernier a été un élément clé de la législation alimentaire afin
de promouvoir la libre circulation, protection des consommateurs et l harmonisation
de l'étiquetage de tous les États membres. La première définit «l'étiquetage fournit
l'exigence que l'étiquetage n'est pas tromper le consommateur en aucune façon, la liste
des articles à être obligatoirement inscrites sur les produits alimentaires, et traite des
questions relatives aux noms des aliments, y compris les indications géographiques
protégées (IGP), Spécialité Traditionnelle Garantie ,(STG), et des appellations
d'origine protégées (PGOs), discuté ci-dessous. La provision couvrante la liste des
ingrédients apparaît assez complète, mais il ya des problèmes avec les aspects
d'étiquetage des additives de celui-ci. Additifs n'avez pas à être répertoriés par leur
nom, seulement par e-number. Ca empêche les consommateurs de trouver facilement
ce qui est contenue dans la nourriture qu'ils mangent. Il y a également des preuves que
des additifs peuvent causer des problèmes. Beaucoup des additives n'ont pas besoin d
être liste s'ils servent pas de fonction technologique dans le produit fini. Enfin,
Directive2000/13 prévoit une déclaration quantitative des ingrédients (QUID), qui
oblige les producteurs à placer des quantités exactes sur la liste des ingrédients si elle
s'applique seulement aux ingrédients auxquels il est fait référence dans un emballage
§2 Définitions
Quelques définitions liées à des concepts qui apparaissent dans le texte du Règlement
25
Aux fins de la directive 2000/13:
a) «étiquetage» les mentions, indications, marques de commerce, images ou symboles
faisant référence à une denrée alimentaire et figurant sur tout emballage, document,
écriteau, étiquette, bague ou collerette accompagnant ou référence à la nourriture;
b) «aliment préemballé» désigne tout élément unique pour présentation comme le
consommateur final et aux collectivités, composé d'une denrée alimentaire et
l'emballage dans lequel amendé avant d'être proposés à la vente, à condition de
l'emballage la nourriture complètement ou partiellement, mais ne doivent pas être
modifier le contenu sans avoir à ouvrir ou de modifier l'emballage.
§ 3 A propos de l'étiquetage
Plus précisément, le règlement prévoit l'étiquetage et les modalités selon lesquelles
lieu au plus doit: a) est de nature à tromper l'acheteur, y compris: i) sur les
caractéristiques de la nourriture et surtout de la nature, identité, les qualités, la
composition, la quantité, durabilité, l'origine ou la provenance, la méthode de
fabrication ou de production; ii) en attribuant à la denrée alimentaire des effets ou des
propriétés iii) en lui suggérant qu'une denrée alimentaire possède des caractéristiques
particulières, alors que toutes les denrées alimentaires similaires possèdent ces
caractéristiques;
b) sans préjudice des dispositions communautaires sur l'environnement naturel eaux
minérales et des denrées alimentaires à une alimentation particulière, attribuer à la
nourriture propriété de prévenir, traiter ou guérir une maladie humaine ou s'appuient
sur ces propriétés. Ces interdictions ou restrictions s'appliquent également:
a) la présentation de la nourriture et surtout de la forme ou l'apparence de ces faits ou
leur emballage, les matériaux d'emballage utilisés modifiée de la manière qui est
disposée et a affichée;
b) la publicité.
§4 Renseignements obligatoires:
L'étiquette d'un aliment contient obligatoirement les informations suivantes:
1. le nom est vendu;
26
2. la liste des ingrédients;
3. la quantité de certains ingrédients ou catégories d'ingrédients;
4. la quantité nette des denrées alimentaires préemballées;
5. la date de durabilité minimale ou, dans si la nourriture est microbiologiquement très
périssables, la ce jour;
6. les conditions particulières d'utilisation;
7. le nom ou la raison sociale et adresse du fabricant ou emballeur et un vendeur établi
dans la Communauté. Toutefois, les États membres peuvent, pour le beurre produit
sur leur territoire d'exiger seulement une indication du fabricant, du conditionneur ou
du vendeur.
8. lieu d'origine ou de provenance où une panne de ces informations pourraient
générer de consommation erronées impression de l'origine ou la provenance réelle de
la nourriture;
9. instructions dans le cas où l'omission ne serait pas l'utilisation appropriée du
produit;
10. pour des montants de boissons titrant plus de 1,2% en volume indication du titre
alcoométrique.
§5 Pour les composants
a) L'ingrédient désigne toute substance, y compris le front de qui est utilisée dans la
fabrication ou la préparation d'une denrée alimentaire et encore présents dans le
produit fini, même si dans modifiés formulaire.
b) Lorsqu'un ingrédient est lui-même le produit de plusieurs ingrédients, ces derniers
sont des composantes de cet aliment.
c) ne pas être considérés comme ingrédients:
i) l'un ingrédient qui ont été temporairement enlevés pendant processus de fabrication
et repris par la suite pour un montant pas dépasser les proportions d'origine;
ii) les additifs:
27
- Dont la présence dans une denrée alimentaire est uniquement due à fait qu'ils étaient
contenus dans un ou plusieurs composants de cette denrée alimentaire, à condition
qu'elles servent pas de fonction technologique dans le produit fini,
- Utilisé comme auxiliaires;
iii) les substances utilisées dans les quantités strictement nécessaires solvants ou
supports pour les additifs et les arômes. La liste des ingrédients doit comprendre tous
les alimentaire, dans l'ordre décroissant de contenu dans le poids au moment de leur
utilisation dans la fabrication d'aliments. Liste une mention appropriée comportant le
mot «Ingrédients».
Toutefois:
- L'eau ajoutée et les ingrédients volatils sont énumérés dans la liste des poids dans le
produit fini. La quantité d'eau
ajoutée comme ingrédient dans une denrée alimentaire doit être calculée en déduisant
de la montant total du produit fini la quantité totale des autres ingrédients utilisés.
Cette quantité peut être négligée si poids n'excédant pas 5% du produit final;
- Les ingrédients utilisés sous forme concentrée ou déshydratée
et reconstitués pendant la fabrication peuvent être énumérés dans
liste dans l'ordre avant la concentration ou la déshydratation;
- Dans le cas des aliments concentrés ou déshydratés qui doivent
ajoutant de l'eau, les ingrédients peuvent être en poids global dans le produit
reconstitué, pourvu que la liste des ingrédients soit accompagnée d'une expression
telle que «ingrédients à couper le souffle « ingrédients du produit prêt à la
consommation »;
Ingrédients ne sont pas requis si:
a) - fruits et légumes frais, y compris les pommes de terre,
pas été pelés, coupés ou autre traitement similaire,
- Les eaux gazéifiées, dont le nom indique la fonction
28
Vinaigres de fermentation s'ils proviennent exclusivement d'un simple base -
produit et n'a pas ajouté un autre élément;
b) fromage, beurre, Lait et crème fermentés, s'il n'est pas d'ingrédients autres que des
produits lactés, des enzymes et micro-organisme cultures essentielles à la fabrication
ou le sel nécessaire à la fabrication du fromage frais autres que par mûri
c) les produits constitués d'un seul ingrédient ,pourvu que le nom est identique à la
nom de l'ingrédient, ou fourni le nom commercial permet à la nature de
ingrédients doivent être clairement identifiés.
§6 Pour la quantité nette
La quantité nette des denrées alimentaires préemballées est exprimée:
- Dans les unités de volume pour les liquides
- En unités de masse dans d'autres produits,
en utilisant le litre, le centilitre, le millilitre ou
autrement, kilogramme ou le gramme.
§7 . Pour la durabilité:
1. La date de durabilité minimale d'une denrée alimentaire doit être la date
jusqu'à laquelle la denrée conserve ses propriétés spécifiques lorsqu'il est
correctement
stockées.
2. La date doit être précédée par les mots:
- «Meilleur avant le ...» lorsque la date comporte l'exacte jours,
- «De préférence avant fin ...» dans les autres cas.
3. Les informations visées au paragraphe 2 doit être accompagnée
29
- Soit la date elle-même,
- Ou l'indication de la position énoncée dans la chronologie l'étiquetage.
Si nécessaire, les informations sont complétées par une description deles conditions
pour maintenir l'égard de laquelle la marque dans un remarquable durabilité
4. La date se compose du clair, de l'ordre du jour mois et l'année.
Toutefois, pour la nourriture:
- Conserver pour plus de trois mois, l'indication de la Journée et le mois
- Conserver pour plus de trois mois mais pas plus dix-huit mois une indication
suffisante du mois et l'année
- Gardez pour plus de dix-huit mois, une indication de l'année.
§8 . Pour la date d’expiration
Lorsque la nourriture est microbiologiquement très périssables et sont donc
susceptibles, après une courte période de temps de constituer un danger immédiat
pour la santé humaine, la date durabilité minimale est remplacée par la date à laquelle
le produit est autorisé pour la consommation.
Avant cette date, doivent être marqués:
Ces mots suivent: a consommer jusqu'au
- Soit la date elle-même,
- Détails qui se réfère à la position sur l'étiquette indiquant ce jour.
Ces données sont suivies d'une description des conditions de stockage qui doivent être
respectées.
3. La date se compose du nombre de jours, un mois et éventuellement l'année.
Pour obtenir des instructions:
30
1. Les instructions pour qu'un aliment puisse être fournie d'une façon qui permet
l'utilisation appropriée de cette nourriture.
2. Dispositions communautaires ou, s'il n'en existe pas, les dispositions nationales
peuvent, certaines denrées alimentaires, de spécifier la manière dont être une
indication à l'utilisation.
§9 Un exemple de la jurisprudence – L’ Arrêt du 12 septembre 2000, Y. Geffroy
et Casino France SNC 19
Le cas Geffroy impliqué un supermarché (Casino) et son gérant (Geffroy) qui ont reçu
une amende pour l'exercice de leurs bouteilles étagères de Coca-Cola et autres
boissons étiqueté en anglais seulement, en violation de la loi française qui impose
l'utilisation du français sur les étiquettes des produits alimentaires. Un appel à la
décision a été prise devant la Cour d'Appel de Lyon. La Cour de Lyon a renvoyé
l'affaire devant la Cour européenne de justice afin de déterminer si la loi française
imposant l'usage du français sur les étiquettes est compatible avec le droit
communautaire. L'article R. 112-8 du code de la consommation qui, conformément à
l'article 2 de la loi Toubon, dispose que « les mentions d'étiquetage [de ces produits]
doivent être facilement compréhensibles, rédigées en langue française ».
La Directive 2000 /13 a une opinion différente : L’ Article 16 de la directive 2000/13:
" 1.Les États membres veillent à interdire sur leur territoire le commerce des denrées
alimentaires pour lesquelles les mentions prévues à l'article 3 et à l'article
4,paragraphe 2,ne figurent pas dans une langue facilement comprise par le
consommateur, sauf si l'information du consommateur est effectivement assurée par
d'autres mesures, qui sont déterminées selon la procédure prévue à l'article
20,paragraphe 2,pour une ou plusieurs mentions d'étiquetage.
Dans sa décision de Septembre 2000, la Cour européenne de justice a confirmé les
jugements antérieurs de la Cour, et a statué que le droit communautaire "[...] empêche
[s] une disposition nationale impose l'utilisation d'une langue déterminée pour
l'étiquetage des denrées alimentaires, sans permettre la possibilité qu'une autre langue
19
CJCE, arrêt du 12 septembre 2000, n°C-366-98, Geffroy, Rec. 2000 I 6579=D. 2001,
31
facilement comprise par les acheteurs soit utilisée ou que l'acheteur d'être informé par
d'autres moyens. "
Le Droit européen soutient que la législation française est inapplicable si les
informations essentielles sur un produit peut être transmise aux consommateurs en
«autre langue» qu'ils peuvent "facilement" comprendre ou par des moyens visuels de
communication tels que des photographies et des diagrammes. Pour insister, en toutes
circonstances sur l'utilisation du français constituerait une entrave à la libre circulation
des marchandises dans le marché unique européen. Par conséquent, il n'y avait pas
besoin d'un produit bien connu comme Coca-Cola d'avoir une traduction en français
sur elle d'informer l'acheteur sur son contenu
Cet arrêt a été considéré comme étant une interprétation dure des dispositions
communautaires et une remise en cause du droit français de l’interventionnisme
linguistique au nom d’une fausse conception de la protection des droits du
consommateur ?20
SECTION 2. La Directive 90/496/CEE du Conseil du 24 septembre
1990 relative à l’étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires.
«L’acheteur doit pouvoir être informé des apports nutritionnels des denrées
achetées et consommées, même s’il est rarement à même de les apprécier de
façon correcte et de les resituer dans les apports nutritionnels globaux de
son alimentation»21
Des nombreux consommateurs affirment qu'ils utilisent l'information nutritionnelle
sur les paquets. Par exemple, dans l'étude française de Consommation Logement et
20
Marc Frangi « Le consommateur français entre loi Toubon et droit communautaire », Revue
internationale de droit économique 1/2003 (t. XVII, 1), p. 135-144 21
Le rôle de l'éducation dans l'alimentation ,Ologoudou Michelle
Conseil économique et social, Documentation française 2004 p.106
32
Cadre de Vie 33% des répondants ont affirmé qu'ils achètent basée sur les allégations
nutritionnelles et de 24% sur la base des étiquettes nutritionnelles.22
La Directive 90/496/CEE23
de l'UE (entrée en vigueur le 1 er Octobre 1990) a trait à
l'étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires à être livrées en l'état au
consommateur final. Elle s'applique également aux denrées alimentaires destinées à
être livrées aux restaurants, hôpitaux, cantines et autres collectivités similaires. La
présente directive ne s'applique pas aux eaux minérales naturelles ou autres eaux
destinées à la consommation humaine et l'alimentation des intégrateurs / compléments
alimentaires.
§1 Generalites
Actuellement, l'étiquetage nutritionnel n'est pas obligatoire, sauf si l'étiquette ou la
présentation ou la publicité d'une allégation nutritionnelle est indiquée.
La directive 90/496/CEE s'applique à tous les aliments et les boissons pour le
consommateur (et communautés), autres que l'eau minérale, eau potable et des
compléments alimentaires. Elle souligne que les informations doivent être présentes
d une manière simple et facilement compréhensible
§2 Définitions
L'étiquetage nutritionnel est défini comme toute information sur l'étiquette sur la
valeur énergétique des glucides alimentaires ou des protéines, lipides, sels minéraux
de fibre de sodium, alimentaires ou autres, ou vitamines énumérés à l'annexe de la
directive. Allégation nutritionnelle est définie comme toute représentation ou un
message qui affirme, suggère ou implique qu'une denrée alimentaire possède des
propriétés nutritionnelles particulières liées à l'énergie ou de nutriments (ou groupes
22
Consommation Logement et Cadre de Vie/Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (2004)
Convention A02/22 relative à l’étude de la compréhension par les consommateurs de certaines
mentions figurant dans l’étiquetage des denrées alimentaires préemballées et à leur perception de
certaines allégations nutritionnelles, fonctionnelles et de santé. CLCV/DGAL, Paris
23
Council Directive 90/496/EEC of 24 September 1990 on Nutrition Labelling for Foodstuffs, OJ L
276/40-44.
33
de substances nutritives), «à haute valeur protéique" «source naturelle de calcium»,
«teneur réduite en gras», «légère», «sans sucre ajouté», «sans cholestérol» ...
a. Règles pour l'étiquetage nutritionnel.
L'information nutritionnelle doit apparaître dans l'une des deux formes de base, dans
un endroit sur l'étiquette, de préférence une table avec alignement des chiffres dans
l'ordre suivant:.Pour le groupe I, les prix de l'énergie en kJ et kcal, et la quantité de
protéines, glucides et lipides en grammes («quatre grands»);Pour le groupe II ,la
valeur énergétique, les protéines, les glucides dont sucres (en g), les lipides dont
acides gras saturés, les fibres alimentaires et le sodium Les deux groupes peut être
étendu de l'amidon, de polyols, vitamines et minéraux énumérés à l'annexe,
monoinsaturés, polyinsaturés et de cholestérol. Si l'un des trois derniers mentionnés,
le montant des acides gras saturés doit également être donné. Des règles particulières
s'appliquent aux acides gras trans.Les quantités doivent être exprimées par ml 100 g
ou 100 de la nourriture, et peut également être donné par dose ou par portion (si elles
sont quantifiées). Devraient être liés à l'alimentation ou consommés (Si on leur donne
la preuve dans la préparation). Les quantités de vitamines et minéraux doivent
également être donnés en% de l'apport journalier recommandé (AJR, défini en
annexe), et ne peut être accordée que si l'aliment contient (par 100 g ou dans un
emballage avec une portion) 15% ou plus de la RDA . Cette dernière exigence a été
critiquée comme «injuste» pour quelques verres. L'information nutritionnelle doit être
fournie de manière standardisée partie. Cela devrait faciliter les comparaisons entre
différents produits. Il doit être clairement lisibles, indélébiles et faciles à comprendre.
b.Nutrition et santé
Les etiquetes prometteurs des qualites pharmaceutiques et / ou thérapeutiques et
exprimant ou impliquant qu'un aliment peut prévenir, traiter ou guérir une maladie
humaine est et restera interdite. Ceci s'applique aux étiquettes des produits
alimentaires ou pour toute promotion ou publicité. La confusion entre la nourriture et
les médicaments doivent être évités, même si la frontière est parfois floue.
Il ya trois types de base de la nourriture possible et / ou d'allégations de santé:
34
(1) une allégation nutritionnelle (ou la demande de contenu pour la comparaison) pour
la présence, l'absence ou le niveau d'un nutriment dans les aliments «faibles en gras»,
«sans sucre», «source de protéines», «augmentation de calcium", "source naturelle
vitamines, ".
(2) une allégation nutritionnelle fonctionnelle dans un effet physiologique bénéfique
sur la croissance, le développement et / ou le fonctionnement normal de l'organisme:
«le calcium contribue au développement des os et des dents», «La vitamine B6 est
importante pour maintenir une bonne santé nerveuse système »,« La vitamine E
protège les matières grasses dans les tissus de l'organisme contre l'oxydation, "...;
(3) une allégation de santé spécifique précisant que la consommation d'un aliment a
un avantage pour la santé spécifiques (effets sur la santé ou l'alimentation saine) ou
évite une atteinte à la santé spécifiques (une réduction du facteur de risque de
maladie).
Ces revendications sont étroitement liées à des notions de «aliments fonctionnels» ou
«nutraceutiques» et l'utilisation de catégories de substances comme les fibres,
antioxydants, probiotiques, etc
SECTION 3 Les lacunes qu’ont cree le besoin pour le Projet de
Reglement proposé
§1 Les consommateurs indiquent les problems éventuels sur l’ étiquetage
L’ etude qualitative de la Commission Européene sur les attitudes des
consommateurs a l’égard de l’ étiquetage,dans 28 pays européens en Mai 2005 nous
indique plusieurs points problématiques dans la legislation en vigueur par rapport a l’
étiquetage.Tout d’abord « L’étiquette apparaît comme une source d’information
particulièrement importante pour les achats courants, y compris de produits
alimentaires. »24
Par contre l’ enquête montre que les consommateurs sont nombreux à exprimer des
insatisfactions sur la présentation des étiquètes. Plus précisément, ils expriment leur
24 Les attitudes des consommateurs a l’egard de l’etiquetqge Etude Qualitative dans 28 Pays
Europeens,Commission Européenne, Direction générale Santé et protection des consommateurs Mai
2005 p6
35
mécontentement en déclarent certains points troublants sur les étiquètes :Tout d’abord
ils invoquent la confusion entre les informations dites «réels » et « objectives » et les
informations et les annonces et tricks du Marketing .
Ils croient également que les données qui doivent être visibles ,car ils sont vraiment
très utiles, en réalité ,ils sont noyés , parmi les nombreuses. autres informations
transmises
Souvent ils ont aussi des difficultés a la compréhension de la – ambigue et obsure
pour le public -terminologie technique (composants chimiques, ingrédients et additifs,
un code C ... etc) et des soupçons sur les informations manquantes: ingrédients ou
additifs qui ne peuvent pas être cotées ou des substances OMG ,cachées ou difficiles
à trouver .
Les consommateurs parlent aussi de l’opacité, qui parfois est délibérées dans les
informations fournies et ils critiquent la façon dont certaines éléments sont fournies au
public (Très petits caractères, mauvaises traductions dans la langue du pays de
consommation, dates d'expiration difficile à lire ou cotés sur les emballages). 25
Dans une autre enquête, réalisée dans 6 pays (Grande-Bretagne, France, Allemagne,
Suède, Pologne et Hongrie)a été observe que « seuls 16,8 % déclarent s’intéresser et
rechercher des informations nutritionnelles sur les emballages »26
Dans la « Revue de la recherche européenne sur la réponse des consommateurs à
l'information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments » 27
(effectué en 2003-2006
dans les pays de l'UE 15 sur la façon dont les consommateurs perçoivent,
comprennent, comme et utiliser l'information nutritionnelle sur les étiquettes
alimentaires) les consommateurs expriment leur intérêt sur les étiquètes et ils
demande la simplification de l’étiquetage nutritionnelle surtout sur la face de
l’emballage.
25
Idem p 7 26
Grunert KG, et al. J Pub Health. Published online : 6 January 2010 ; 1-1 ,
Nutri Doc ,Etiquetage et consommateurs p.2 ,N ° 8 4 Avril 2008 27 A review of European research on consumer response to nutrition information on food labels
by Klaus G Grunert, Josephine M Wills, Journal of Public Health (2007)
Volume: 15, Issue: 5, Pages: 385-399 .Disponible sur le site de http://www.eufic.org/
36
En 2009 l'Autorité de sécurité alimentaire d'Irlande (FSAI) a commandé à Ipsos
MORI d’enquêter sur les consommateurs compréhension, connaissances et attitudes à
l'étiquetage des aliments.
La recherche qualitative a révélé que certains éléments des étiquettes sont source de
confusion, tels que l'utilisation de mesures non normalisées à des fins nutritionnelles
l'information, l'utilisation de termes scientifiques pour des ingrédients ou nutriments,
le GDA%, ,des couleurs incompatibles dans les tableaux GDA, etc .Certains
consommateurs ont dit qu'ils étaient confus quand l'information était seulement
indiquée sur l'emballage extérieur des multipacks, et non pas sur les éléments
individuels.
Plus de la moitié des consommateurs dans l'étude quantitative28
croyaient que les
informations sur les étiquettes devrait être plus facile à comprendre (c'est à dire en
utilisant le langage ordinaire), et que la taille du texte
devrait être augmenté.
En pourcentage extrêmement important (98,16%) des consommateurs intéressés à en
apprendre davantage sur leur alimentation et de 9 à 10 considèrent les ingrédients
d'incitation nourriture pour acheter les mêmes heures, mais 8 sur 10 disent qu'ils ont
du mal à comprendre la liste des ingrédients sur les emballages.
Ceci résulte d'une enquête menée du 16 Septembre au 11 Octobre 2009, le Centre de
protection des consommateurs (KEPKA)29
et la Fédération des associations de
consommateurs (Oeke) dans un échantillon de 983 personnes de toute la Grèce.
Détails aujourd'hui: 82,46 % réagi négativement à la question de savoir si elles
peuvent comprendre les ingrédients figurant sur les paquets et positif que 17,54%.
Le 94,74, presque tous les consommateurs disent qu'ils croient que nous devons
améliorer la façon dont listing des ingrédients sur l'emballage.
28
Food Safety Authority of Ireland ,A research study into consummer’s attitudes to food labelling, Dec
2009 Disponible en ligne http://www.fsai.ie/assets/0/86/204/9f8b5edc-565e-4f10-8c0f-
7015f742da09.pdf
29
29
Centre de protection des consommateurs (KEPKA) et Fédération des associations de
consommateurs, enquete realisé du 16 Septembre au 11 Octobre 2009 en
Grèce,www.kepka.org
Disponible sur le site : http://kepka.org/images/stories/2009_labeling.pdf
37
La grande majorité des 69,39%, pour parler de l'amélioration de demander à la plupart
des popularisé termes, 19,5% plus de lettres sont plus lisibles et 11,11% plaçant tout
dans le même lieu afin d'identifier plus facilement.
Tableau des valeurs nutritionnelles sur les emballages des aliments lui semblent
comprendre plus, puisque la question pertinente 62,28% de réponses «oui».
Néanmoins, les 8 à 10 nécessitent des améliorations dans la manière de présentation et
de 6 à 10 veulent ici plus popularisé termes.
Seuls 8,77% des consommateurs ont répondu correctement ce l'apport quotidien
recommandé (DV), tandis que seulement 23,65% lorsque l'étiquette a été basée sur
DV, répondu correctement à la question de savoir si le sel 1,32 gr / par 100 grammes
(23% de la VQ) indique une salinité élevée, moyenne ou faible. Le pourcentage de
réponses correctes à la même question a été doublé (48,22%) lorsque les personnes
interrogées a été marquée par les couleurs de la lumière.
L'enquête montre également que la plus complexe est l'information qui apparaît sur un
produit, plus le pourcentage de consommateurs qui ne savent pas lire. La grande
majorité de 9 consommateurs sur 10, avant d'acheter un produit alimentaire à l'écoute
des prix, date d'expiration et la marque.
L'% 52,97 lire "souvent dans la boutique" les ingrédients énumérés sur l'emballage,
34,29% les lisent "souvent à la maison" et rarement lu ou ne traitent pas avec tous les
ingrédients 12,74%.
Les consommateurs informés ont dit qu'ils leur régime alimentaire: les médias
(35,32%) de l'étiquetage - étiquettes alimentaires (31,01%), de revues et de magazines
sur la nutrition et la santé (15,51%) parents, amis et connaissances (6,16%), médecins,
nutritionnistes, pharmaciens (3,90%), etc.
Prenant acte de ces préoccupations, la Commission européenne a rédigé le Projet de
Règlement pour encadrer les critères d'étiquetage des denrées alimentaires et la
présentation des renseignements qu’ils apparaissent dessus .
§2 L identification du problème dans la legislation actuelle
38
On remarque que les consommateurs font face a la situation actuelle en matière
d'étiquetage nutritionnel avec incrédulité et ils sont peu entraînés et insatisfaits sur
plusieurs sujets qui ont à voir avec l'information qu'ils reçoivent.
Observons que dans les différentes enquêtes menées dans des différents pays les
préoccupations et les difficultés de compréhension des étiquettes des consommateurs
est le même ainsi que le désir d'avoir accès à l'information sur l'approvisionnement
alimentaire.
Voyons maintenant les points problématiques dans les Règlements bases qu’on a
analysé ci-dessus.
A . La Directive 2000/13
Comme on a déjà vu ci-dessus l’étiquetage alimentaire général est régi par la directive
2000/13/CE, une version codifiée de la directive 79/112/CEE. Si une modification
majeure y a été apportée récemment (en 2003, avec l’introduction des ingrédients
allergènes), la plupart des dispositions de cette directive remontent à 1978.
L’évolution du marché des denrées alimentaires et des attentes des consommateurs
rend l’actualisation et la modernisation de cette législation nécessaire. Les
consommateurs considerent que le Reglement doit se modernizer sur les elements
suivants: La lisibilite des etiquettes, manque d’informations relatives aux ingrédients
allergènes sur les denrées alimentaires non préemballées, l ’indication d’ origine .
B. La Directive 90/496
Les consommateurs considerent que le Reglement doit se modernizer sur les
elements suivants:les disparités constatées quant à la présence ou à l’absence d’un
étiquetage nutritionnel sur les denrées alimentaires préemballées,l’ampleur des
informations nutritionnelles qui doivent figurer sur l’étiquette – détermination des
éléments nutritionnels qu’il y a lieu de prévoir dans l’étiquetage nutritionnel , la
simplification de l’étiquetage nutritionnel – en particulier, la mention des
informations relatives aux teneurs en nutriments sur la face avant de l’emballage.
39
PARTIE 2
LE PROJET DE RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN
ET DU CONSEIL concernant l’information des consommateurs sur
les denrées alimentaires
Depuis les premiers tentatives vers un Droit Alimentaire en 1978 les exigences des
consommateurs et les pratiques de commercialisation ont changé abondamment . En
Janvier 2008, la Commission européenne a présenté un Projet de Règlement sur la
fourniture d'information sur les aliments pour les consommateurs. En dehors de la
fusion des Directives 2000 /13/CE et 90/946/CEE encore cinq Directives et un
Règlement30
se sont inclus et reformulé dans la proposition afin que ces sources
disparates de droit on été remplaces par un texte de Loi. L’objectif de cette initiative
était de consolider et actualiser la législation sur les EE étiquetage des aliments avec
la fusion et la modification de l'étiquetage des aliments efficaces jusqu'ici directive
2000/13/CE en conjonction avec l'90/496/CEE relative à l'étiquetage nutritionnel.
Le dépôt de cette proposition à ce jour a parcouru un long chemin. Voyons d’abord le
contenu de cette Proposition et les principaux changements proposés (CHAPITRE 1)
et puis examinons la critique ,les réactions et les différentes considérations qui ont été
soulevées au sujet des changements proposés par le Projet (CHAPITRE 2).
30
la directive 87/250/CEE de la Commission du 15 avril 1987 relative à la mention du titre
alcoométrique volumique dans l’étiquetage des boissons alcoolisées destinées au consommateur final;
la directive 94/54/CE de la Commission du 18 novembre 1994 relative à l’indication sur l’étiquetage
de certaines denrées alimentaires d’autres mentions obligatoires que celles prévues dans la directive
79/112/CEE du
Conseil; la directive 1999/10/CE de la Commission du 8 mars 1999 prévoyant des dérogations aux
dispositions de l’article 7 de la directive 79/112/CEE du Conseil en ce qui concerne l’étiquetage des
denrées alimentaires; la directive 2002/67/CE de la Commission du 18 juillet 2002 relative à
l’étiquetage des denrées alimentaires contenant de la quinine, et des denrées alimentaires contenant de
la caféine; le règlement (CE) n° 608/2004 de la Commission du 31 mars 2004 concernant l’étiquetage
des aliments et ingrédients alimentaires avec adjonction de phytostérols, esters de phytostérol,
phytostanols et/ou
esters de phytostanol; la directive 2004/77/CE de la Commission du 29 avril 2004 modifiant la
directive 94/54/CE en ce qui concerne l’étiquetage de certaines denrées alimentaires contenant de
l’acide glycyrrhizinique et son sel d’ammonium.
40
CHAPITRE 1
LES CHANGEMENTS INTRODUITS
Identiquement comme dans les enquêtes scientifiques qu’on a examiné ci-dessus,
dans l’Exposé des Motifs du Projet31
,nous lisons que les enquêtes qui ont été
réalisées à grande échelle auprès de toutes les parties intéressées ont indique que :a)le
consommateur éprouve des difficultés à lire et à comprendre les étiquettes; b)Il
s’inquiète sur l’absence d’information relative aux allergènes sur une série de denrées
alimentaires et le flou juridique qui entoure l’énumération des ingrédients des
boissons alcoolisées;c)l’indication de l’origine lui pose des problèmes;
En matière d’étiquetage nutritionnel, l’intégration des informations nutritionnelles
découle comme une nécessité afin d’informer le consommateur.
La nécessité d'une homogénéisation des dispositions d'étiquetage était déjà indiqué
par le document consultatif de DG SANCO32
publié en Février 2006.Dans ce
document il est souligne que le fait de l’existence des dispositions de l'étiquette ou
l'étiquetage se sont inclus dans de nombreux textes législatifs, mais ceci est le résultat
de la règle de « Lex generalis et Lex specialis ». Les exigences d'étiquetage
communes applicables à tous les aliments dans la législation horizontale (directive
2000/13/CE et textes connexes), tandis que des dispositions spécifiques, en raison des
besoins spécifiques pour informer les consommateurs, sont inclus dans la législation
verticale, comme un résultat la composition ou des normes spécifiques de qualité qui
sont étroitement liés. Pour le Directorate il semble « très difficile de rassembler tous
les besoins d'information spécifiques, applicables à partir de poisson au chocolat, par
exemple. Il serait peut-être plus faisable et d'espoir de refondre toutes les dispositions
horizontales dans une seule proposition. Une telle approche devrait également
chercher à présenter, simplifier et clarifier les dispositions actuellement dispersées à
travers ces textes, qui pourraient être rassemblés dans une annexe. »33
31
Projet de Règlement ;expose des motifs ,p 4 32
Directorate General for Health and Consummer’s Affairs 33
Labelling :Competitiveness, consumer information and better regulation for the EU ,a DG SANCO
Consultative Document, European Communities 2006 ,p.6 §19
41
«Il y a un général consensus que le système actuel d’étiquetage des aliments ne
fonctionne pas de manière qui vraiment répond aux besoins des consommateurs et
doit donc être change »34
Voyons les éléments des changements juridiques sur l’étiquetage général (Section 1)
et puis sur l’etiquetage nutritionnel. (Section 2)
SECTION 1 – Les divers changements de la Directive Proposée sur
l’étiquetage général et nutritionnel
§1. Pratiques loyales d’information
Comme on a déjà vu, la Directive 2000 / 13 énumère les renseignements obligatoires
qui doivent figurer sur toutes les étiquettes de produits alimentaires. En référence aux
Exigences Générales pour l’information sur les aliments :
La nouveauté introduite est l’ Exigence fondamentale de l’article 6 du Projet dans la
même section des Exigences Générales sur l’information (Chapitre 3 du Projet) qui
exige que « Toute denrée alimentaire destinée au consommateur final ou aux
collectivités est accompagnée d’informations conformes au présent règlement » .35
Le Règlement 2000/13 fixe dans son art.2 que l’information disponible doit pas
induire en erreur le consommateur en ce qui concerne les caractéristiques de la denrée
et, notamment, la nature, l’identité, les qualités, la composition, la quantité, la
durabilité, le pays d’origine ou le lieu de provenance, le mode de fabrication ou
d’obtention de celle-ci. Il doit pas attribué à la denrée des effets ou propriétés qu’elle
ne possède pas. De plus l’article interdit de présenter un produit comme ayant des
caractéristiques spéciaux alors que tous les produits de la même gamme ont les
mêmes ,souvent exiges directement par la loi.
A titre d’exemple, les jus des fruits nommes « pur jus » sont de toute façon et
obligatoirement par la législation « sans sucres ajoutes » et aussi « sans colorants » et
«sans conservateurs » . Par conséquent une mention comme tel sur l’étiquète n’est pas
34
Questions and Answers on Food Labelling, MEMO/08/64
Brussels, 30 January 2008 p 1 35
Projet de Règlement ;Chapitre 3 ;art.6
42
une exception ou un caractéristique exceptionnelle et ne doit pas se présenter comme
tel .Il est donc nécessaire d’ajouter « conformément a la législation »36
L’ancien art.2 reste le même et deviens l’art.7 du Projet. La nouveauté introduite ici
est la paragraphe 2 qu’ exige que « Les informations sur les denrées alimentaires
doivent être précises, claires et aisément compréhensibles par le
consommateur ».37
Cette article fait son apparence pour la première fois ici et n’existé
pas dans la législation antérieure.
Les restes dispositions de l’ancienne article 2 qui devient art.7 du Projet restent les
memes .38
§2. Les responsabilités
Dans le nouvel art. 8 les responsabilités concernant l'étiquetage des aliments pour les
diverses entreprises de nourriture tout au long de la chaîne d'approvisionnement
devient plus précises
En général, le secteur alimentaire: doit se conformer aux exigences de la législation
sur les informations fournies dans les aliments produits dans leurs locaux.
Interdit de modifier eux-mêmes impliqués les informations accompagnant la
nourriture si elle est de nature à tromper le consommateur ou de réduire la protection
de celle-ci. Par ailleurs, les responsables de l'exactitude de l'information et de
s'engager à verser toute la diligence nécessaire aux exigences de la loi à appliquer.
Spécialement les aliments qui atteignent le consommateur final doivent être
conformes aux dispositions de l'article 9 de la proposition sur l'information obligatoire
(pour l’article 9, nous allons parler en détail ci-dessous) dans le cas de denrées
alimentaires non préemballées ultimement responsable doit s'assurer que le
consommateur final aura accès a cette information.39
36
L’etiquetage des denrees alimentaires, BIENSAN C.M. / SABOT N. - Chambre d’Agriculture de
l’Ardèche ,juillet 2007 p 5. 37
Projet de Règlement ;Chapitre 3
38La Directive 2000/13 interdit l'attribution à des produits alimentaires ou à des ingrédients de
propriétés associées à la prévention, au traitement ou à la guérison de maladies humaines. Il s ' agit de
l’article 2 ;1 ;b. de la Directive 2000/13 qui devient dans le Projet le nouveau article 7§3
39 Projet de Règlement ;Chapitre 3 ;art.8
43
§3 . La déclaration nutritionnelle devient obligatoire
Les mentions obligatoires telles qu'exposées dans l’art 3 de la Directive 2000/13
demeureront les mêmes en vertu de la directive proposée devenant les mentions de
l’art. 9 du Chapitre 4 du Projet. Certains mentions on été ajoutés sur la liste comme
l’élément c40
(« tout ingrédient répertorié à l’annexe II provoquant des allergies ou
intolérances et toute substance dérivée de celui-ci ») et l’élément l41
( « la déclaration
nutritionnelle ») .
Selon la Directive 90/496 les indications nutritionnelles étaient inscrites de façon
volontaire par les producteurs et les distributeurs, mais devenaient obligatoire si une
affirmation quant à la valeur du produit pour la santé était faite ou si à l'aliment des
vitamines ou des minéraux était ajouté et n’étaient donc pas cohérentes
Une des réformes-clés est exprimé dans l’art. 28 suiv. et règle l 'obligation de
l’étiquetage nutritionnel pour les produits préemballés et transformés. La déclaration
nutritionnelle n’est non plus volontaire. L’information doit aussi figurer sur le devant
des emballages pour que le consommateur aient accès directe à l'information
nutritionnelle essentielle juste en « jetant un œil » sur l’emballage du produit. L'objet
de cette mesure est de faire en sorte que l'information, rendue accessible sur-le-
champ, soit susceptible d'influencer les décisions d'achat. Les critères relatifs à
l'information sur le devant des emballages interdiraient aussi de masquer ou de
banaliser l'information obligatoire au moyen d'autres éléments de l'emballage.
L’art.29 énumère les éléments qui vont figurer obligatoirement sur le devant du
produit42
.Dans l’art.31 on voit aussi que la déclaration nutritionnelle doit
obligatoirement etre exprimée par 100 g ou 100 ml ou par portion.
La Commission dans son Fiche d’Impact attend que l’Action Stratégique de la
mention des informations relatives aux teneurs en nutriments sur la face avant de
l’emballage serait bénéfique pour les consommateurs et aussi pour les
professionnels. «En effet, des éléments laissent à penser que les consommateurs
40
Chapitre IV ;Section 1 ;art.9 ;1 ;c 41
Chapitre IV ;Section 1 ;art.9 ;1 ;l 42
Chapitre IV ;Section 3 ;art.29 ;1 et 2
44
tiennent plus souvent compte des informations lorsqu’elles figurent à l’avant de
l’emballage »43
Il est plutôt possible que le fait que les caractéristiques nutritionnelles importantes
comme celles énumérés dans l’art.2944
vont figurer sur le devant de l’emballage, et
cela permettra le comparaison plus vite et facile des produits avant d’acheter et aidera
chacun a former une régime qui corresponde aux exigences personnelles. Ou pas ?!
La critique est forte . Voyons les différents opinions plus tard dans la Section 3 .
§4. La Lisibilité des étiquètes
« Aujourd'hui, le problème est que les consommateurs ne lisent pas les informations
qui figurent sur les emballages »45
Est-ce que une question d’absence d’éducation des consommateurs ou vraiment
parfois les étiquètes sont illisibles ?
Les informations trop petits pour être lues s’agissent d’un des problèmes principales
que la législation proposée essaye a résoudre.
Seulement l'ordre dans lequel les éléments nutritionnels doivent être présentés est
réglé par le Projet et il ne suggère pas un système unifié de présentation de
l'information nutritionnelle sur le devant des emballages.
Par contre, la Directive proposée, exige les détails générales relatives à la lisibilité .
L'information obligatoire devrait être imprimée en caractères d'au moins 3 mm, dans
une couleur suffisamment contrastée par rapport au fond sur lequel ils figurent (p. ex.
texte rouge sur un fond blanc)46
. La lisibilité des informations par l’imposition de la
police des lettres s’agit de la premier acte stratégique47
et même si les professionnels
du secteur ont peur pour le cout et la perdre de leur flexibilité la Commission exige
43
Fiche d'analyse d'impact,Commission Européenne ,Document SEC(2008)0092 ,Document annexé a
la procedure . Disponible en ligne :
http://www.europarl.europa.eu/oeil/OpenDetailFiche.do?ficheId=1540&language=fr 44
Valeur energetique,lipides ,lipides satures,glucides,sucres ;proteines et sel
45 Etiquetage alimentaire : explication d'une décision contre-intuitive, par Renate Sommer
Consommateurs - 22-06-2010 - 17:12 ; L'interview a été réalisée en anglais. 46
Projet de Règlement ;Chapitre IV ;Section 1 ;art.14 47
Fiche d'analyse d'impact,Commission Européenne ,Document SEC(2008)0092 ,Document annexé a
la procedure . Disponible en ligne :
http://www.europarl.europa.eu/oeil/OpenDetailFiche.do?ficheId=1540&language=fr
45
que le pricipe de lisibilité doit être respecté pas les fabricants. L’information
facultative doit pas porter atteinte a la présentation des informations obligatoires . La
taille spécifique des informations sur les étiquètes semble un instrument objectif et
indiscutable de contrôle.
§5 .Étiquetage sur l’origine des produits
« Le projet de règlement propose de maintenir le pays d'origine ou le lieu
del'étiquetage sur la provenance des aliments volontaire, à moins que son absence
pourrait tromper les consommateurs. Toutefois, certains critères sont fixés pour les
producteurs qui ne souhaitent remettre le pays d'origine ou lieu de provenance sur
l'étiquette de leurs produits. En conformité avec les normes internationales (OMC et
le Codex), le pays d'origine devrait être déterminée en conformité avec le Code des
douanes communautaire. Le pays d'origine ou lieu de provenance des principaux
ingrédients doivent également être répertoriés si ces ingrédients proviennent d'un lieu
différent de celui du produit fini. Par exemple, beurre de baratte en Belgique à partir
du lait danois pourrait être étiqueté comme «produit en Belgique à partir du
laitdanois". Les producteurs peuvent, s'ils le souhaitent, mettre un "réalisés dans
l'UE" label sur leurs produits alimentaires, à condition que la nourriture était
produite dans l'UE. Alternativement, ils peuvent choisir d'indiquer l'État membre. »48
La Directive proposée suggère le maintien du caractère volontaire des étiquettes sur le
pays ou le lieu d'origine, sauf si l'absence de ces renseignements pourrait induire en
erreur les consommateurs. Comme auparavant, si les producteurs choisissent de
fournir l'étiquetage d'origine sur le pays ou le lien, ils doivent aussi fournir ce
renseignement pour les ingrédients importants si ces derniers proviennent d'un autre
endroit que le produit fini.
§6. Étiquetage sur les allergènes
En prennant compte que il n'existe aucun traitement proactif qui peut être
actuellement offert aux personnes souffrant d'allergies alimentaires classiques et que
le seul moyen de protection est «d'éviter complètement tous les aliments contenant
48
Questions and Answers on Food Labelling
MEMO/08/64 Brussels, 30 January 2008
46
l'allergène en cause »49
,l’etiquetage est la seule manière pour la protection des
personnes allergiques.
Selon la législation actuelle50
, la présence d'allergènes doit être indiquée clairement
sur tous les aliments emballés vendus aux consommateurs dans l'UE. Cependant, en
vertu de la directive proposée,(art.22) l'étiquetage obligatoire sur les allergènes
engloberait l'ensemble des produits alimentaires, qu'ils soient emballés ou non, de
même que tous les aliments vendus dans les établissements de services alimentaires.
La Commission a précisé que 70 % des chocs anaphylactiques51
se produisent lorsque
les gens mangent à l'extérieur et que, par conséquent, pour protéger les
consommateurs, l'information sur les allergènes doit être indiquée sur tous les articles
vendus par les services alimentaires ou être communiquée facilement sur demande. Le
Projet abroge, en plus, la directive précédente (2005/26/CE) (qui va expiré),et qui a
fourni l'exemption temporaire des exigences d'étiquetage des allergènes pour certains
ingrédients dérivés qui ont été montrés à ne plus être allergéniques et fournit
maintenant les exemption permanentes pour un certain nombre de des produits
dérivés. Tous ces ingredients qui provoquent des allergies sont énumérés dans
l’annexe II du Projet et restent les /memes comme dans l’Annex IIIa de la Directive
2000/13. La législation actuelle dans l'UE mentionne déjà des allergènes précis dont
la présence potentielle doit être indiquée, y compris les arachides, le lait, le poisson et
la moutarde..
§7 L’étiquetage des boissons alcoolisées
Afin de simplifier et clarifier, le Projet intègre et abroge la Directive 87 /250/CEE sur
l’étiquetage des boissons alcoolisées. Les boissons alcoolisées contiennent des
niveaux élevés de calories et de glucides qui peuvent entraver les efforts visant à
promouvoir une bonne nutrition et à réduire l'obésité en Europe. Il est donc vital que
les consommateurs sont informés sur les ingrédients utilisés dans la production de la
bière, du vin et des spiritueux. Considérant 27 stipule que les boissons alcooliques
49
Eigenmann, P. A. (2001), Food allergy: a long way to safe processed foods. Allergy, 56: 1112–1113.
doi: 10.1034/j.1398-9995.2001.00080.x 50
Art.6 §3a,10,11 Directive 2000/13 51
Questions and Answers on Food Labelling MEMO/08/64 Brussels, 30 January 2008
« 70% of anaphylactic shocks occur when people are eating out, and people with allergies need to have
the information to protect themselves regardless of whether the food is packaged or not »
47
mixtes devraient fournir des informations sur leurs ingrédients en vue de permettre au
consommateur de faire un choix éclairé.Le Conseil fixe cependant des exceptions. Il
exempte certaines boissons alcoolisées (vins, bières, spiritueux...).52
Cependant, dans
les cinq ans suivant l’entrée en vigueur des nouvelles règles, la Commission étudiera
spécifiquement la question et proposera des amendements aux règles, le cas échéant.
En attendant l'adoption de dispositions harmonisées, les États membres peuvent
maintenir des règles nationales pour la liste des ingrédients sur les boissons
alcoolisées
§8. Utilisation des langues dans l’étiquetage
Le 10 Novembre 1993, la Commission a adopté une communication interprétative
concernant l'utilisation des langues dans la commercialisation des denrées
alimentaires à la lumière de l'arrêt du juge dans l'affaire Peeters53
.Dans cette
communication, la Commission souligne que l'étiquetage des denrées alimentaires
pour la vente au consommateur final doit être dans une langue facilement comprise,
ce qui signifie généralement la langue officielle (s) du pays de commercialisation.
Toutefois, les termes étrangers ou des expressions faciles à comprendre par
l'acquéreur doit être autorisé.
Dans le projet l’art. 16 la Commission adopte comme langue pour les informations
officielles tous les langues facilement comprises par les consommateurs dans tous les
États Membres.54
52
Projet de Règlement, Chapitre IV ;Section 2 ;art.20
e) vin, tel que défini par le règlement (CE) n° 1493/1999, bière et boissons spiritueuses,
telles que définies à l'article 2, paragraphe 1, du règlement (CE) n° […] du […] du
Parlement européen et du Conseil concernant la définition, la désignation, la
présentation, l’étiquetage et la protection des indications géographiques des boissons
spiritueuses et abrogeant le règlement (CEE) n° 1576/89 du Conseil. Cinq ans après
l’entrée en vigueur du présent règlement, la Commission élabore un rapport
concernant l’application de l’article 19 à ces produits, qu’elle peut accompagner de
mesures législatives spécifiques fixant les règles d’étiquetage des ingrédients. Les
mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement en le
complétant sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec
contrôle visée à l'article 49, paragraphe 3.
53
[COM (93) 532 final - Journal officiel C 345 du 23.12.1993] 54
Projet de Règlement ;Chapitre IV ;art 16
48
§9. Aliments et boissons dispensées des exigences d'étiquetage nutritionnel
obligatoire-les exemptions
L'annexe IV du projet de règlement énumère les aliments qui seraient exemptés de
l'étiquetage nutritionnel nécessaire. Ce sont des aliments non transformés ou ceux qui
ne sont généralement pas significatifs sur le plan nutritionnel dans l'alimentation
globale. Ils comprennent:
Alimentaires non transformés composé d'un seul ingrédient (par exemple, steaks frais,
pommes),Eau ,Fumé ou de la nourriture mûri composé d'un seul ingrédient ou la
catégorie d'aliments, thés et cafés, herbes, épices, sel et vinaigre, arômes, colorants
alimentaires et autres agents améliorants alimentaires ou auxiliaires technologiques,l
es aliments vendus dans un emballage avec une surface inférieure à 25cm2 est
également exemptés des exigences d'étiquetage nutritionnel, comme emballage
intérieur qui n'est pas conçu pour la vente sans l'emballage extérieur.
§10. Systèmes d'étiquetage nationaux
Enfin, les députés ont aussi voté contre une proposition qui aurait autorisé les États
membres à adopter leur propre législation sur l'étiquetage qui aurait échappé à la
réglementation proposée de l'UE. En effet, la directive proposée interdit aux pays
d'adopter des programmes nationaux.
49
CHAPITRE 2
BREVE CRITIQUE DES DISPOSITIONS DU PROJET
Tout d’abord faisons une évaluation et élaborons des commentaires sur des points
sélectifs du Projet de Règlement (Section 1) et en suit examinons l’ impact de son
publication :Comment ont-ils réagit les entreprises et les organisations et les
associations dans le secteur de l’alimentation ? (Section 2)
SECTION 1: Est-ce le Projet bouge vers la correcte direction?
§1. Les Intentions du Législateur
Les surpoids en Europe sont en constante augmentation.Ca c’est parce que les
consommateurs achètent des aliments de mauvaise qualité ou est-il a cause de leur
ignorance sur ce que contient ce qu’ils achètent ?L’objectif de la Commission est de
sensibiliser sur la saine alimentation. Cela vise donc a faire en simplifiant et en
consolidant les règles régissant les denrées alimentaires éparpillés afin de faciliter les
consommateurs à faire leurs choix alimentaires plus saines. La Directive proposée a
cet objectif.
Comme c'est bien connu la directive principal sur l’ étiquetage 2000/13/EC, est lui-
même une rénovation de ses presque trois décennies directive ancienne 79/112/.La
Directive 2000/13/EC a connu des plusieurs modifications pour un certain nombre de
fois, plus essentiellement par la directive 2003/89/EC8 à l'égard de l'étiquetage de
certains ingrédients qui peuvent potentiellement provoquer des allergies. Il a
également été complétée par rapport à l'étiquetage des denrées alimentaires contenant
de la caféine ou la quinine par la directive 2002/67/EC9, relatives aux denrées
alimentaires contenant de l'acide glycyrhizinique par la directive 2004/77/EC10 et à
l'égard de l'étiquetage des denrées alimentaires contenant des phytostérols ajoutés par
Règlement (CE) n ° 608/200411. La directive sur l'étiquetage a été mis en œuvre dans
les législations nationales de tous les États membres. Malgré les problèmes pratiques
qui ont toujours été impliqués dans l'application de la législation européenne traitant
de questions compliqués ,la Directive marche assez bien.
50
Contrairement à cela, la directive sur l'étiquetage nutritionnel 90/496/EEC14 n'a guère
été modifié dans le deux dernières décennies de son existence. Néanmoins, les
législateurs estiment que « L’étiquetage nutritionnel est un canal reconnu
d’information du consommateur, qui facilite la prise en compte du critère «santé»
dans les choix de denrées alimentaires. La plupart des acteurs s’accordent à
reconnaître que l’étiquetage nutritionnel peut devenir plus efficace pour permettre au
consommateur de faire le choix d’une alimentation équilibrée. »55
§2 .Ce qu’ils veulent les consommateurs
Les consommateurs demandent de plus en une étiquette porteuse d’informations plus
nombreuses «et de «meilleure qualité», et sont intéressés par une information claire et
simple, complet, standardisé et incontestable 56
.
Les consommateurs demandent un boost a la quantité des informations.Par contre
Keller et Staelin en 198757
on montré que c’est plutôt la qualité des informations
fournis que ameliore la desicion que va etre prise et que la quantité des informations
la dimunue.Donc le point essentiel en cause doivent être: le Droit sur les aliments et
spécialement l'étiquetage des aliments réellement servir comme un moyen de remplir
toutes les exigences des consommateurs, et même si c'est le cas, pourquoi devrait-il?
Le monde de la fabrication de produits alimentaires est devenu très complexe. Cette
seule raison, soulève la question de savoir si la simplification : Est-ce qu’il encore
possible de simplifier les étiquettes des aliments et cela peut être fait par l'introduction
d'éléments d'étiquetage de plus en plus obligatoires ? Les étiquettes sont déjà si
difficiles que peu de gens sont capables de les comprendre pleinement. Est-ce que
véritablement la solution pour l’amélioration de la qualité de l’information fournit est
le gonflage de l’étiquetage. Le Projet semble encore loin de tirer des conclusions
convaincantes de cette vision, comme par exemple l'abolition de détails superflus de
l’étiquetage. soit. En plus ou est-ce que se trouvent les responsabilités des
consommateurs ?
55
Exposé des motifs du Projet ; p2 56
Exposé des motifs du Projet ; p4 57
Keller,Kevin and Richard Staelin Effects of Quality and Quantity of Information on decision effectiveness Journal of Consumer Reasearch Vol. 7 Pp 200-213
51
§3. Conséquences des principaux éléments de la réglementation prévue
A. Les principaux éléments
Comme on a vu avec en détail avant, le Projet propose sur les aliments prévus
l’établissement d'autres éléments d'étiquetage obligatoire, en particulier concernant
l'étiquetage nutritionnel. En principe, toutes les denrées alimentaires sont
commercialisés avec les informations nutritionnelles essentielles. Un nouveau format
exige l'indication de pourcentages par des apports de référence de nutrition dans un
champ visuel principal, c'est à dire essentiellement sur l'avant de l’emballage. Par
ailleurs une taille de police minimum pour tous les éléments d'étiquetage est envisagé.
Les éléments les plus importants de nouvelles de l'étiquetage alimentaire sont une
clarification « des responsabilités ... pour les différents opérateurs du secteur
alimentaire », « d'améliorer la lisibilité de l'information fournie sur l'étiquetage », «
l'information sur les ingrédients allergènes ... pour les denrées alimentaires non
préemballées » et un conditionnellement obligatoire « l'étiquetage du pays d'origine »
Alors que les responsabilités des fabricants de produits alimentaires actuellement
envisagée à l'art. 8 du Projet sont déjà largement codifiés à l'art. 17-19 de règlement
(CE) n ° 178/2002 l'extension de l'étiquetage des allergènes alimentaires dispositions
déballé est plutôt un problème pour les installations de vente au détail et la
restauration que pour la nourriture fabricants. C'est donc surtout la question de
lisibilité et l'étiquetage d'origine qui requièrent un examen plus approfondi.
a. Lisibilité
L’art.25 du Projet demande que les étiquettes des aliments doivent être claires et
compréhensibles pour aider les consommateurs qui veulent faire des choix plus
éclairés et les aliments diététiques. Cependant, il reste dans l'obscurité s'il ya
beaucoup de consommateurs qui réellement désirent de faire un "mieux informé"
choix - quel qu'il soit - ou préférant un tel choix au lieu ne pas acheter ou de
52
consommer de la nourriture avec "peu clair" des étiquettes ou des étiquettes qu'ils ne
peuvent pas comprendre. Elle ne deviendra apparente ce niveau de compréhension du
consommateur du projet est basée sur ce point. Combien de consommateurs savent ce
qu'est un hydrate de carbone est présent et doit être expliquée sur les étiquettes des
aliments? L’art. 25 continue avec la mention que «Les études montrent que la lisibilité
est un élément important dans la maximisation de la possibilité que des
renseignements étiquetés peuvent influencer son public et que les petits caractères est
l'une des principales causes d'insatisfaction des consommateurs avec des étiquettes de
produits alimentaires ». Ceci est bien sûr peu probable tant que tel, parce que est bien
établi que peu de consommateurs lisent les étiquettes des produits qu'ils connaissent
déjà, indépendamment de la lisibilité de l'information. Peut-être qu'il est dans l'intérêt
des fabricants pour présenter des produits en particulier les nouveaux avec des
informations particulièrement lisible. Mais cette vision ne rend pas nécessaire de
légiférer sur la lisibilité delà des règles actuelles, qui ont exigé toute l'Europe depuis
1979 que l'étiquetage « doit être facile à comprendre et inscrites à un endroit de
manière à être facilement visibles, clairement lisible et indélébile»58
Art. 14 du Projet est désormais destiné à remplacer cette règle avec l'exigence que
«les mentions obligatoires ... doit être imprimée sur l'emballage ou sur l'étiquette en
caractères d'une taille de police d'au moins 3 mm et doivent être présentées de
manière de manière à garantir un contraste significatif entre l'imprimé et le fond ».
Alors certes, une taille minimale de la police codifiées, il sera plus facile de décider si
l'étiquetage obligatoire est "lisible", il reste douteux que le critère minimal de 3mm
taille de la police peuvent être respectées en particulier sur les paquets relativement
petits, par exemple celles des compléments alimentaires qui, par loi ont à venir en
petites quantités unitaires mesurées (art. 2, al (a) de la directive 2002/46/CE) du
minerai de ceux des bonbons, comme la gomme à mâcher. En outre, il est certes
arbitraire d'exiger une taille minimale de 3 mm de la police, comme 4mm pourrait être
encore plus clair.
b. Origine
En conformité avec le considérant art. 9, al 1, (i) du Projet les exigences de
l'indication de « pays d'origine ou lieu de provenance, où l'échec pour indiquer cela
58
art. 13, al. 2 de la directive 2000/13.
53
pourrait induire en erreur le consommateurs à un degré important quant à son
véritable pays d'origine ou lieu de provenance ».. La clause qui suit ne rend pas son
interprétation plus facile; conséquence l'indication d'origine est nécessaire: «en
particulier si les informations accompagnant l'aliment ou l'étiquette dans son
ensemble peuvent laisser penser que la nourriture a un pays d'origine ou lieu de
provenance » . Et d'où vient un jus de fruits qui contient 12 fruits? Est-ce l'endroit où
le jus final est fabriqué ou si elle est mise en bouteille? Ou est-ce le pays où les
principaux fruits viennent? Ou at-elle peut-être jusqu'à 12 pays d'origine? Art. 35 § 3
Projet établit que «Lorsqu'un pays d'origine ou le lieu de provenance de la nourriture
n'est pas le même que celui de son principal ingrédient (s), le pays d'origine ou lieu de
provenance de ces ingrédient (s) doit aussi être donné ».
En conséquence une denrée alimentaire peut avoir les origines qui il peut avoir des
«ingrédients primaires» .Vraisemblablement, on peut même identifier les "primaires"
les ingrédients d'un jus de fruits de 12 fruits.
Mais la question décisive demeure: Est-ce que les consommateurs bénéficient
réellement de l'information que les pommes proviennent de l'Afrique du Sud, les
oranges d'Espagne, les poires de France, les kiwis de Nouvelle Zélande et les citrons
de la Turquie et ainsi de suite ; cette information est vraiment pertinent et utile pour
une regime saine ?
§4. Déclaration nutritionnelle obligatoire
Les difficultés du législateur de rendre l'information la nutrition en principe
obligatoire devenu évidents à première vue des exemptions à la règle. Comme
précédemment, l'art. 28 sur les suppléments alimentaires et des denrées alimentaires
prevoit des exemptions à une alimentation particulière, parce qu'ils ont leurs propres
informations obligatoires nutritifs conformément à l'art. 8 de la directive 2002/46/CE
et l'art. 4 et art. 7, al. 3 de la directive 89/398/CEE, respectivement, ainsi que les eaux
minérales naturelles, car ils ne contiennent généralement pas tous les montants de
minéraux à noter, un fait que les consommateurs ne doivent pas être informés, pour
certaines raisons. Maintenant, conformément à Art. 17 al. 3, une déclaration
54
nutritionnelle « ne doit pas être obligatoire pour les aliments énumérés à l'annexe IV».
Cette annexe, entre autres, exempte non transformés, denrées alimentaires, eau, sel,
café et thé, de la nourriture dans les petits emballages et des aliments vendus en privé.
Tous les autres aliments sont commercialisés avec une déclaration nutritionnelle
obligatoire qui en conformément à l'art. 29, al. 1 comprend «valeur énergétique» ainsi
que «la quantité de lipides, de glucides, avec des références spécifiques aux sucres, et
sel ». Selon l’ art. 37 les informations nutritionnelles sont «appel à la consommation»
et donc être «simples et faciles à comprendre». Bien qu'il soit connu que de nombreux
consommateurs ne comprennent le courant de quatre ou même huit tableau
nutritionnel lignes, le remplacement doit donc être une indication cinq éléments. Les
informations obligatoires ne sont pas seulement être exprimées en avant «par 100ml
100g ou par portion » conformément à l'art. 31 à condition que le nombre de portions
contenues dans le paquet est déclaré. Cela pourrait bien conduire à une perte de
comparabilité où les fabricants du marché des portions différentes.
Conformément à l'art. 34, « la déclaration nutritionnelle obligatoire doit être inclus
dans le champ visuel principal » une partie de la surface d'emballage définis dans
l'annexe I n ° 13 comme «le champ de vision qui est plus susceptible d'être exposé ou
visible dans des conditions normales de vente ou d'utilisation ». Il ressort du
considérant art. 37 que cela est censé être le «front du pack", bien que ce terme ne
fait pas partie de la prestation convaincante lui-même, sans doute parce que ni sur les
boîtes, ni sur les bouteilles peuvent généralement être un front identifié avec certitude.
A.Peuvent-ils les consommateurs evaluer les informations nutritionnelles même
si ils sont obligatoires ?
En tout cas, la déclaration nutritionnelle obligatoire doit également "être exprimée ...
comme un pourcentage des apports de référence fixé dans la partie B de l'annexe XI
"conformément à l'art. 31, al. 3 . Cette annexe énumère les apports de référence
suivants: 8400 kJ (2000 kcal) l'énergie, 70g lipides, graisses saturées 20g, 230g de
glucides, de sucres et de sel 90g 6g.. L'art. 34,,exige simplement que les détails
«doivent être présentés dans un format clair dans l'ordre suivant: l'énergie, matières
grasses, glucides, avec des références spécifiques aux sucres, de sel». Est-ce que les
consommateurs sont effectivement capables d'évaluer ces propriétés et comment ils
55
pourraient être mis dans une telle position n'est bien sûr pas réglementée dans le
projet de loi.
B. Toujours calculer –c’ est possible ?
La déclaration nutritionnelle qu'il est censé a permettre aux consommateurs de
calculer exactement leur apport nutritionnel sur la base des informations fournies sur
l'emballage. Même s'il n'y a pas de résultats empiriques disponibles sur la façon dont
les consommateurs face à l'information contenue dans la déclaration nutritionnelle
obligatoire, c'est une question de gros bon sens de supposer qu'une partie importante
de la population des consommateurs ne tiennent compte de certaines des principales
données points prévus dans la déclaration, telles que la valeur énergétique ainsi que
graisses, en sucre et en sel, afin de relier les différents produits les uns aux autres ou à
les comparer les uns aux autres. L'objectif de l'étiquetage nutritionnel tels ne doivent
pas être le calcul exact de l'apport nutritionnel à deux décimales.59
La principale conséquence de l'étiquetage obligatoire supplémentaire dans une taille
de police minimum est les signes distinctives: Il n'y aura plus d'informations sur les
étiquettes des aliments que par le passé, des chiffres particulièrement plus, depuis la
déclaration nutritionnelle obligatoire exige non seulement les valeurs par 100g ou
100ml, mais aussi l'indication de pourcentages de valeurs de référence, et
l'information sera imprimé en gros caractères. Il est peu probable, cependant, que des
parties importantes de la population en surpoids sera essentiellement changer leur
régime alimentaire simplement parce qu'ils sont offerts plus d'informations sur les
propriétés nutritionnelles d'un aliment. Consommateurs bien informés sont toujours à
peu près connues au sujet de la présence de sucres et de graisses dans les aliments
particuliers comme les bonbons et le chocolat. Les autres peuvent déjà obtenir les
informations essentielles à partir des listes d'ingrédients obligatoires.
59
Challenges of the Food Information Regulation: Revision and Simplification of Food Labelling Legislation? Olaf Sosnitza 2011 Vol 1 p 19
56
Certes, les fabricants d'aliments se trouve encore plus difficile de concevoir des
étiquettes conformes à toutes les exigences légales. Les autorités de surveillance
seront accablés par les tâches plus, au moins ne pas l'interrogatoire, si plusieurs
origines indications sont correctes. Mais est-ce tous vraiment servir les
consommateurs, est-il moderne et simplifié, et même si oui, comment la santé des
consommateurs ne pourraient bénéficier dans l'ensemble?
§5 .Vers un Harmonisation totale ?
La proposition vise à harmoniser la législation extensive étiquetage des aliments. En
conséquence, cela se reflète dans la proposition de règlement notamment dans l'art. 37
du projet de règlement, qui autorise les États membres à adopter des dispositions dans
le domaine de l'information sur les aliments seulement qui y sont prévues. Art. 38 par.
1, toutefois, se qualifie tout de suite que, en permettant aux États membres, en plus
des mentions obligatoires visées dans la proposition, pour réguler des précisions
supplémentaires pour des types spécifiques ou catégories d'aliments, justifiée par un
certain nombre de motifs explicites il énuméré (protection du public la santé, la
protection des consommateurs, la prévention de la fraude, la protection des droits de
propriété industrielle et commerciale, d'indications de provenance, appellations
d'origine et à la prévention de la concurrence déloyale). En outre, selon l'art. 44 par. 1,
les États-membres peuvent adopter, de recommander ou non approuver les régimes
nationaux tels que des recommandations, des directives, des normes ou d'autres règles
non contraignantes dans la mesure où ces régimes se rapportent à d'autres façons
d'exprimer ou de présenter la déclaration nutritionnelle. Même si le but principal est
l’harmonisation de la législation les dispositions des États – Membres semblent
confus.
SECTION 2 :Les Avis ,Rapports et les Réactions
Selon le Commissaire a la Santé ,Markos Kyprianou : «Les étiquettes des denrées
alimentaires peuvent avoir une influence déterminante sur les décisions d’achat du
consommateur. Une étiquette floue, surchargée ou trompeuse, loin d’aider le
consommateur, peut lui compliquer la tâche. La proposition adoptée aujourd’hui a
57
pour objet de garantir que les informations essentielles figurent, de façon claire et
lisible, sur les étiquettes des denrées alimentaires, pour donner au consommateur
européen les moyens de faire le choix d’une alimentation équilibrée »60
Mais quelles ont été les réactions après la publication du projet ? Est-ce que tous les
côtés partagent par tous le point de vue positifet l'avis du commissaire ?Quelles sont
les opinions exprimées et les ajouts ou corrections proposées par les experts du
domaine;? Voici certains de ces points de vue .
§1.Le Rapport de la Comité Environmental
La commission de l'environnement, la santé publique et la sécurité alimentaire a
publié le 19 -04-2011 son rapport sur la proposition de la Commission
européenne61
.Dans ce rapport, bien que la proposition a été accueilli, il a également
été critiqué dans sa conception et dans une gamme de détails. En particulier, il a été
souligné que la proposition n'était ni adapté à la réduction la bureaucratie et la
simplification du cadre juridique, ni ne serait-il aider les consommateurs à obtenir une
meilleure information sur les aliments. Certains de ses objectifs ont été dit à irréaliste
et serait, entre autres choses, les coûts considérablement accrus pour les producteurs
d'aliments et les détaillants. La quantité d'informations que l'étiquetage des aliments
serait nécessaire pour contenir, serait ajouter à la confusion des clients plutôt que de le
réduire.
L'intention d'accorder aux États membres de vastes pouvoirs pour mettre en œuvre
leurs propres règles d'étiquetage supplémentaire a été considéré comme totalement
incompréhensible pour le comité, parce que conduiraient à une fragmentation du
marché intérieur dans le domaine des denrées alimentaires. Les changements proposés
par projet de rapport du Comité de l'environnement de ont été dirigées en particulier à
la fois le obligatoires taille minimale de 3 mm ainsi que l'intention permettre aux États
60
La Commission propose une refonte des regles de l’etiquetage des denrees alimentaires,
Bruxelles 30-01-2008, IP/08/112 61
Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire ;
Rapport sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil concernant l'information
des consommateurs sur les denrées alimentaires ; Rapporteure: Renate Sommer ;19-04-2010 ;
Amendements 103 ;105 ;108 ;112 ;138 . Disponible en ligne : http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+REPORT+A7-2010-0109+0+DOC+XML+V0//FR
58
membres d'adopter leurs propres dispositions complémentaires dans le domaine de
l'information alimentaire. Le Comité a plaidé pour une réduction de la informations
obligatoires requises sur le paquet de face avant ainsi que pour l'exclusion continue
des produits non emballés de la proposition. La critique décrit a dans l'ensemble été
inclus dans le Rapport final du Comité de l'environnement du 19/04/2010.
§2 .L’avis de la Confédération des Industries Agro-Alimentaires de l’UE
La Confédération des industries agro-alimentaires de l'UE (CIAA)62
craint que les
règles d'étiquetage pourrait apporter une surcharge d'information, conduisant à la
confusion des consommateurs généralisée. Il est donc la recherche de soutien pour les
efforts de l'industrie existante et de ses montants directrice volontaire Quotidien
(GDA) régime.Il estime que l'étiquetage nutritionnel obligatoire devrait comprendre
un front-de-sac icône de GDA pour l'énergie, avec la valeur énergétique exprimée en
valeur absolue par portion et son pourcentage de la GDA. Selon la CIAA, obligatoires
retour de l'emballage étiquetage devrait comporter huit nutriments majeurs (énergie,
protéines, glucides, sucres, graisses, graisses saturées, fibres et sodium) exprimé par
100g/100ml.La CIAA veut aussi de la nourriture dans un emballage avec une surface
imprimable de moins de 100cm ² à être exclus de l'obligation d'étiquetage. Il appelle
les mêmes exemptions à s'appliquer aux aliments avec une quantité négligeable
d'énergie par portion ou dans une quantité inférieure à 5g/ml, ainsi que des articles
avec une saison, de luxe, cadeau ou la nature de fantaisie, notamment des
assortiments.
En ce qui concerne les dispositions proposées sur l'étiquetage d'origine, la CIAA
souligne que
«il n'ya pas nécessité d'autres exigences légales puisque la loi exige déjà l'étiquetage
d'origine lorsque l'absence de telles dispositions peuvent induire en erreur le
consommateur quant à la véritable origine du produit ».
62
CIAA Position on Food information, 15/05/2008 | Positions :Disponible en ligne :
http://gda.ciaa.eu/asp2/news_2.asp?doc_id=220
59
§3 UEAPME exprime son inquietude pour le poids qui va peser les petites
enterprises
L'Association Européenne de l'Artisanat, des Petites et moyennes entreprises
(UEAPME) soutient que les débats sur «les tailles de polices, contraste de couleur,
feux de circulation et d'autres choses détaillée obscurcit réellement et penumbrates la
question la plus importante de l'étiquetage tous les aliments en vrac, soulignant que
"nourriture non emballé est inclus dans le champ de la réglementation".
L'UEAPME affirme qu'il est "absurde" pour l'UE d'insister pour que des salades
mixtes, les aliments préparés, pains, gâteaux, mélanges à pâtisserie, de glaces et repas
de traiteur doit être muni d'étiquetage des ingrédients complet et fourni avec des
profils nutritionnels."La Commission européenne elle-même a reconnu cela et a
proposé des alternatives. Chacun des 27 Etats membres de l'UE pourrait en effet
adopter une exception appropriée pour les non-emballés", at-il ajouté. Il avertit qu'il la
proposition n'est pas modifié, «les métiers européens alimentaire à petite - boulangers,
pâtissiers, bouchers, les producteurs de crème glacée, des restaurants - peuvent
s'attendre à périodes de vaches maigres».
Mr Ludger Fisher,assistant de rechearche de UEAPME affirme : «Nous croyons que
la structure de petites entreprises artisanales ne sont pas pris en compte lors de la
conception du présent règlement. Caractéristique de petites entreprises alimentaires,
tels que des confiseries et des boulangeries qui offrent de la variété à ses clients. Leurs
produits sont dépendantes de facteurs tels que la saisonnalité, les habitudes des
consommateurs changent et la formation technique des travailleurs. Il n'ya pas de
standardisation que celle sur les produits industriels, ce qui rend impossible d'afficher
des informations nutritionnelles précises, y compris les allergènes »63
Il soutient également que la diversité de l'approvisionnement alimentaire, un facteur
culturel et de la santé, qui est en jeu si les entreprises alimentaires petites ne peuvent
produire de la nourriture standardisée.
63
Revue Boulangerie-Patisserie, « Notre objectif est de défendre produits industriels européens », Interview de Mr. Ludger FIshe ,Vol 6 ,p 20-21
60
§4 L’histoire du « Traffic Light System »
A.Ou est-ce qu’on trouve le « Traffic Light System » dans le Projet ?
Comme une proposition brute, nulle part. La Proposition initiale de la Commission a
suggéré que les gouvernements nationaux devraient être autorisés à décider sur les
systèmes de support visuel pour l'étiquetage nutritionnel. Le projet de règlement ne
comprend pas, en tout cas, l'étiquetage feu de circulation, il n'était pas destiné que cet
étiquetage serait obligatoirement introduites. Il est, cependant, une question
totalement différente de savoir si l'étiquetage du trafic light system, que ce soit
obligatoire ou volontaire, pourrait être mis en œuvre dans les États membres. La
Commission européenne semble évidemment à prendre comme point de départ les
systèmes nationaux d'étiquetage, comme l'étiquetage britannique pour que ca puisse
continuera d'être légale.64
N’importe si le Projet finalement permet ou pas l’introduction du system des feu des
circulation sur mes étiquètes ,le sujet a connu un très grand débat politique avec la
proposition des Socialistes, des Verts et la gauche en proposant l’indication des
teneurs en graisses, sucre et sel dans les aliments au moyen de feux de circulation –
vert si c’est faible, rouge si c’est trop élève.
Conformément a la procédure le Parlement a voté le Projet pendant la première
lecture en 16-6-2010 et entre d’autres changements il a rejeté , par les deux tiers des
députés européens, le system des feu de circulation.
B .Les reactions
Commentant le vote, l'eurodéputé vert Carl Schlyter, vice-président du comité de
l'environnement, a déclaré:
«Nous regrettons vivement que le Parlement a cédé aux pressions de l'industrie
intense et a rejeté l'étiquetage feu de circulation. L'étiquetage avec des couleurs rouge,
jaune et vert aurait donné aux consommateurs une information claire et facilement
compréhensible sur le contenu sains ou malsains de la nourriture qu'ils veulent
acheter. Députés ont voté également pour ne pas autoriser l'étiquetage feu au niveau
64
Le Royaume-Uni, utilise déjà un système de feux de circulation - rouge, orange et vert - de donner aux consommateurs l'information à un coup d'œil sur le contenu des nutriments clés pertinents pour la santé. D'autres pays ont étudié la possibilité d'emboîter le pas.
61
national, mais nous sommes confiants que le Conseil n'accepte pas une telle limitation
des États membres. »65
Contrairement Rennate Sommer , rapporteur sur le sujet, semble satisfaite et explique
les raisons pour lesquelles cet système peux tromper le consommateur : « Le système
ne fonctionne pas pour les produits de base. Notre tâche est de trouver un système
d'étiquetage pour répondre à la nourriture et de tous et chacun de boissons non
alcoolisées.Nous avons l'expérience britannique où les producteurs ont tendance à
reformuler leurs produits pour avoir une meilleure feux. Par exemple, ils remplacer le
sucre par de l'amidon, de sorte que le produit semble avoir moins de calories. Ou ils
remplacer le sucre par des édulcorants, ce qui signifie que les ingrédients artificiels,
ou le sel avec glutamines de sodium, ce qui n'est pas vraiment sain. C'est tromper les
consommateurs. »66
a. Le Parlement Européenne sous l’ombre des pressions de
lobbies ?
Le Parlement Européenne était accusé qu’il a recule pour satisfaire les divers lobbys
du secteur alimentaire .Plusieurs publications des journaux(BBC,Independant etc)
montrent que ca c’est le sens général67
. En plus Corporate Europe Observatory , un
non-gov. Organisation qui a sa siège a Bruxelles, souligne que l'année dernière, ils ont
rapporté comment le lobby alimentaire, menée par un groupe de pression de la CIAA,
a passé plus d'un milliard d'euros pour repousser d'informations de santé obligatoires
de l'emballage alimentaire sous la forme d'étiquetage feu de circulation.68
Le Parlement lui-même semble être très pointilleux et reconnaît les agressions et les
pressions de plus en plus intrusifs du lobby sur le traitement des réserves à des
dispositions différentes dans les différentes étapes de la legislation.69
65
http://www.greens-efa.eu/food-information-2119.html 66
Etiquetage alimentaire : explication d'une décision contre-intuitive, par Renate
Sommer ;Consommateurs - 22-06-2010 ; http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-
//EP//TEXT+IM-PRESS+20100618STO76328+0+DOC+XML+V0//EN 67
http://euobserver.com/19/30301 http://www.independent.co.uk/life-style/food-and-drink/news/victory-for-food-lobby-as-meps-reject-new-labelling-rules-2002679.html http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/3750127.stm 68
Food Lobby bashes MEPs on Labelling http://www.corporateeurope.org/blog/food-lobby-bashes-meps-labelling 69
Eu Food Policy ;Issue 56 ;April 15 2011
62
b. Deception pour les consommateurs
Le Bureau Européenne des Consommateurs (BEUC) et l 'European Public Health
Alliance (EPHA) croient que code de couleurs multiples [soi-disant « Traffic Light
System »] devrait être obligatoire sur le devant de l'emballage, avec le rouge, le jaune
(ambre) et en indiquant verte des niveaux élevés, moyen et faible en graisses, graisses
saturées, sucre et sel par 100g/100ml. Une étiquette plus complète, où huit nutriments
seraient classés selon leur niveau, doivent être affichées sur le dos de l'emballage.
« GDA% sur leurs propres ne permettent pas une compréhension rapide de savoir si
le nutriment est présent à un niveau faible, moyen ou élevé. La recherche montre que
les consommateurs apprécient et comprennent codage couleur alors GDA% ne sont
pas aussi faciles à comprendre», affirment-ils.70
CHAPITRE 3
Le progrès a travers de la procédure législative
SECTION 1 Le progrès jusqu'a aujourd’hui
Depuis le 30 Janvier 2008 ,dont la Commission a fait la publication de ce Projet de
Règlement et pendant la procédure législative plusieurs éléments initiales ont change.
En 7 novembre 2008 la commission de l'environnement, de la santé et la sécurité
alimentaire du Parlement a publie un rapport de l'eurodéputée Renate Sommer.
Toutefois, le premier projet a été retiré et la première lecture du dossier a commencé
au début de la nouvelle législature (2009).
En 11 novembre 2009 un nouveau projet de rapport a été présenté par le député
européen Renate Sommer et en 14 Décembre 2009 le Conseil prend note du rapport
intérimaire de la présidence de l'UE. En16 Mars 2010 la commission de
l'environnement, de la santé et la sécurité alimentaire adopte un projet de rapport (Eur
Activ 17/03/10). En 16 Juin 2010 le Projet est vote en première lecture au Parlement
70
BEUC, EHN and EPHA Common Position on Nutrition Labelling Bruxelles 28 Aout 2008
63
européen (EurActiv 17/06/10). Le Conseil a adopté sa position commune le 21
Février 2011. La communication (COM (2011) 77) de la Commission au Parlement
européen concernant la position commune du Conseil a été adoptée le 22 Février
2011.
En 6-7-2011 le Parlement dans la deuxième lecture a proposé des nombreux
amendements71
.En 27 Juillet 2011 la Commission a émet son avis sur les
amendements du Parlement.
SECTION 2 Les changements qui ont été adoptées jusqu'a présent
§1 L'étiquetage nutritionnel
L’étiquetage nutritionnel des aliments préemballés au dos de l’emballage devient
obligatoire Les informations sur les déclarations de l'énergie devront être fournie en
kilojoules (kJ), et en outre les valeurs en kilocalories (kcal) pour se conformer aux
poids et mesures de l'UE .L’etiquetage devant le lot devient volontaire pour cinq
nutriments (énergie, matières grasses, graisses saturées, sucres et sel) .Une partie doit
etre reservée pour l'information sur l'énergie étant fournie à la fois par 100g et par
portion. La figure des pourcentages montants journaliers recommandés (GDA) par
portion sera continue sur une base volontaire à la fois avant et dos de l'emballage.
§2 L'étiquetage du pays d'origine
Pendant la deuxième lecture au Parlement européen, certains députés européens ont
souligné leur volonté d'étendre l'étiquetage d'origine obligatoire largement sur les
produits alimentaires.L'étiquetage d'origine obligatoire sera requis pour frais (ou
surgelés) viandes et où les demandes sont faites concernant l'origine d'un produit
alimentaire, de plus amples informations sur l'origine des principaux ingrédients
devront être donnés si elles sont différentes de la réclamation. Ces deux exigences
seront soumis à la mise en œuvre détaillée règles qui seront proposées par la
Commission. La Commission est également chargée de examiner la faisabilité
d'étendre l'étiquetage obligatoire des aliments complémentaires produits tels que les
produits à ingrédient unique, le lait et les produits laitiers, et devra présenter un
71
http://www.europarl.europa.eu/oeil/file.jsp?id=5592852
64
rapport sur ce délai de trois ans. Le rapport sur l'origine de viande utilisée comme
ingrédient, seront priorisés et préparés dans les deux ans.
§3 Étiquetage d’ Alcool
Toutes les boissons alcoolisées seront dispensées de fournir les ingrédients et la
nutrition
informations en attendant un rapport de la Commission sur la faisabilité de
l'étiquetage à
préparés dans les trois ans. Le rapport sera également examiner spécifiquement
l'étiquetage des alcopops. Dans l'intervalle, il sera possible de fournir une seule
énergie
La déclaration sur les boissons alcoolisées sera faite sur une base volontaire. La
fourniture de ces informations aideront à informer les consommateurs de la
contribution de l'alcool à leurs l'apport énergétique.
§4 Étiquetage allergie
Dans l'accord de compromis, on reconnaît que les consommateurs d'aliments
allergiques
besoin de cohérence sur l'emplacement des informations allergènes, dans la liste des
ingrédients, avec les informations mises en évidence afin que les consommateurs
puissent le trouver facilement. Il ya aussi la reconnaissance que les exigences de
fournir des informations sur le risque d'allergène contamination croisée doit demeurer
volontaire en ce moment, mais que la Commission devrait examiner les exigences
pour assurer la cohérence dans le information donnée.
§5 Denrées alimentaires non préemballées
Le cadre juridique actuel qui permet aux États membres de déterminer les règles de
denrées alimentaires non préemballées a été reflétée dans l'accord de compromis. L'
65
exception à cet égard une obligation de fournir des informations allergène dans ce
secteur. Cependant, il y aura la flexibilité autour de comment cette information est
fournie afin de refléter la diversité des affaires dans ce secteur et d'assurer
l'information est significatif pour les consommateurs allergiques aux aliments. C'est
un mouvement en avant significatif pour consumers.
§6 Clarté
L'accord de compromis suggère l'inclusion d'une police minimale (1,2 mm sur le 'x'
de hauteur) afin de fournir un critère applicable pour assurer les étiquettes peuvent
être facilement lire. L'accord de compromis inclut également des exemptions pour les
petits produits qui ne peut pas soutenir le texte à la taille de police minimale
déterminée. Packs ci-dessous 80cmpeut utiliser une plus petite taille minimale de
police de 0,9 mm sur le 'x' de hauteur. D'autres facteurs la clarté affectant, tels que le
contraste, sont reconnus dans une nouvelle définition de la lisibilité
66
CONCLUSION
Le Conseil va voter sur l'accord de compromis à l'automne prochain.(2011). Ce vote
va confirmer le paquet de compromis convenu. Il est actuellement prévu que le
règlement sera publié dans le dernier trimestre de 2011. Une fois le règlement entrera
en vigueur, il sera mis en œuvre aux États- Membres. Il y aura des mesures
transitoires avec la majorité des dispositions applicables à partir de 3 ans après le
règlement entre en vigueur, et la déclaration nutritionnelle obligatoire va appliquer
après 5 ans.
Le Projet de Règlement introduit des principes généraux sur la fourniture
d'informations sur tous les produits alimentaires offerts aux consommateurs.
L'introduction d'un cadre législatif unique est nécessaire, selon le texte de la
proposition, afin d’éviter la confusion chez le consommateur qui, selon les études
européennes trouve lire et comprendre l'information nutritionnelle affichée Le Projet
tente aussi a éviter des distorsions de concurrence loyale dans le marché alimentaire
européen.
L'UE propose que les labels alimentaires soient rendus plus clairs et plus pertinents
pour les consommateurs, et fixe des exigences spécifiques pour l'affichage
d'informations sur le devant du paquet. L'un des objectifs stratégiques de cette
révision est de fournir aux consommateurs les informations nécessaires pour leur
permettre de faire des choix plus sains.
Le Projet est une tentative de créer une loi unique et uniforme d'étiquetage des
aliments [pour la CE]. Cet objectif n'a jusqu'à présent été que partiellement accompli.
Il est positif que les diverses règles disparates ont été rassemblés dans un seul endroit
mais il y a beaucoup de faire encore pour entrainer le consommateur a comprendre ce
qu’il consomme et a faire des choix saines pour sa régime.
Espérons que le Projet a l’étude deviendra bientôt un Règlement fort qui harmonisera
et unifiera finalement le paysage législatif surtout pour le consommateur final des
produits ._
67
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A NEW DIVISION OF RESPONSIBILITY FOR FOOD IN THE EUROPEAN
UNION FLORENCE BERGEAUD-BLACKLER, MARIA PAOLA FERRETTI
VOLUME 57 ISS 2
DOCUMENTATION DE LA COMMISSION :
COMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES
PROPOSITION DE RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU
CONSEIL CONCERNANT L’INFORMATION DES CONSOMMATEURS
SUR LES DENREES ALIMENTAIRE BRUXELLES, LE 30.1.2008 COM(2008)
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http://eur-
lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2008:0040:FIN:Fr:PDF
70
Directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 mars 2000 relative
au rapprochement des législations des États membres concernant l'étiquetage et la
présentation des denrées alimentaires ainsi que la publicité faite à leur égard
http://eur-
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l'étiquetage, la présentation et publicité des denrées alimentaires pour la vente au
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Directive du Conseil 90/496/EEC du 24 September 1990 Nutrition Labelling for
Foodstuffs. Disponible sur le site www.europa .eu
Directive 87/250/CEE de la Commission du 15 avril 1987 relative à la mention du
titre alcoométrique volumique dans l’étiquetage des boissons alcoolisées destinées au
consommateur final;
Directive 94/54/CE de la Commission du 18 novembre 1994 relative à l’indication
sur l’étiquetage de certaines denrées alimentaires d’autres mentions obligatoires que
celles prévues dans la directive;
Directive 1999/10/CE de la Commission du 8 mars 1999 prévoyant des dérogations
aux dispositions de l’article 7 de la directive 79/112/CEE du Conseil en ce qui
concerne l’étiquetage des denrées alimentaires;
Directive 2002/67/CE de la Commission du 18 juillet 2002 relative à l’étiquetage
des denrées alimentaires contenant de la quinine, et des denrées alimentaires
contenant de la caféine;
Règlement (CE) n° 608/2004 de la Commission du 31 mars 2004 concernant
l’étiquetage des aliments et ingrédients alimentaires avec adjonction de phytostérols,
esters de phytostérol, phytostanols et/ou esters de phytostanol;
Directive 2004/77/CE de la Commission du 29 avril 2004 modifiant la directive
94/54/CE en ce qui concerne l’étiquetage de certaines denrées alimentaires contenant
de l’acide glycyrrhizinique et son sel d’ammonium.
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La Commission propose une refonte des regles de l’etiquetage des denrees
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JURISPRUDENCES :
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Cour du 20 février 1979 ,Affaire 120/78
Disponible sur le site : http://lexinter.net/JPTXT/arret_cassis_de_dijon.htm
Procureur du Roi contre Benoît et Gustave Dassonville. - Arrêt de la Cour du 11
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http://www.europarl.europa.eu/factsheets/3_2_1_fr.htm
• CJCE, arrêt du 12 septembre 2000, n°C-366-98, Geffroy, 2001
SITES INTERNET :
http://euobserver.com/19/30301 http://www.independent.co.uk/life-style/food-and-drink/news/victory-for-food-lobby-as-meps-reject-new-labelling-rules-2002679.html http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/3750127.stm http://www.corporateeurope.org/blog/food-lobby-bashes-meps-labelling
http://www.eufic.org
http://www.reading.ac.uk/foodlaw/eu/ordinary-legislative-procedure-labelling.pdf
72
INTRODUCTION 5
PARTIE 1
LES POINTS PRINCIPALES DE LA LEGISLATION ANTERIEURE:
EVALUATION ET LES LACUNES QU’ONT CREE LE BESOIN POUR LE PROJET
CONSERNANT L’INFORMATION DES CONSOMMATEURS SUR LES DENREES
ALIMENTAIRES
CHAPITRE 1
LA LEGISLATION ANTERIEURE 10
SECTION 1: Les premiers tentatives vers un droit alimentaire consolidé 10
§1 Breve revue de la legislation alimentaire dans l'espace Européenne 11
A.L'Harmonisation Verticale 11
B. La Libre Circulation et le Droit Alimentaire 14
C. Les annees recentes 16
a. En general 16
SECTION 2: Surtout sur l'etiquetage 17
§ 1. La libre circulation et l'etiquetage 17
§ 2.L'evolution de la reglementation sur l'etiquetage 18
§3. La Jurisprudence sur l’ étiquetage des aliments 22
A .L’ Affaire du Cassis de Dijon et le principe de la reconnaissance mutuelle 22
CHAPITRE 2
LES DIRECTIVES-BASES QUE LE PROJET DE RÈGLEMENT VISE A UNIFIER ET
SES LACUNES 23
SECTION 1: La Directive du Parlement Européenne et du Conseil du 20 Mars 2000
sur le rapprochement des législations des États-Membres concernant
l’étiquetage, la présentation et publicité des denrées alimentaires 24
§1. Generalites 24
§2 Definitions
Erreur ! Signet non défini.4
§3 A propos de l'etiquetage 25
§4 Renseignements obligatoires 25
§5 Pour les composants 26
§6 Pour la quantité net 28
§7 . Pour la durabilité 28
§8 Pour la date d'expiration 28
§9 Un exemple de la jurisprudence - L’ Arrêt du 12 Septembre 2000, Y.Geffroy et
Casino France 30
SECTION 2: La Directive 90/496/CEE du Conseil du 24 septembre 1990 relative
l’étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires 31
§1. Generalites 32
§2 Définitions 32
A. Règles pour l'étiquetage nutritionnel 33
B. Nutrition et Sante 33
SECTION 3: Les lacunes qu’ ont cree le besoin pour le Projet de Reglement proposé 34
§1 Les consommateurs indiquent les problems éventuels sur l’ étiquetage 34
§2 L identification du problème dans la législation actuelle 38
A. La Directive 2000/13 38 B. La Directive 90/496 38
73
PARTIE 2
LE PROJET DE RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL
CONCERNANT L’INFORMATION DES CONSOMMATEURS SUR LES DENREES
ALIMENTAIRES
CHAPITRE 1
LES CHANGEMENTS INTRODUITS 41
SECTION 1: Les divers changements de la Directive Proposée sur l’étiquetage
général et nutritionnel 41
§1. Pratiques loyales d’information 41
§2. Les responsabilités 42
§3 . La déclaration nutritionnelle devient obligatoire 43
§4. La Lisibilité des étiquètes 44
§5 .Étiquetage sur l’origine des produits 45
§6. Étiquetage sur les allergènes 45
§7 L’étiquetage des boissons alcoolisées 46
§8. Utilisation des langues dans l’étiquetage 47
§9. Aliments et boissons dispensées des exigences d'étiquetage nutritionnel
obligatoire-les exemptions 48
§10. Systèmes d'étiquetage nationaux 48
CHAPITRE 2
BREVE CRITIQUE DES DISPOSITIONS DU PROJET 49
SECTION 1: Est-ce le Projet bouge vers la correcte direction? 49
§1. Les Intentions du Législateur 49
§2 .Ce qu’ils veulent les consommateurs 50
§3. Conséquences des principaux éléments de la réglementation prévue 51
A. Les principaux éléments 51
a. Lisibilité 51
b. Origine 52
§4. Déclaration nutritionnelle obligatoire 53
A. Peuvent-ils les consommateurs evaluer les informations nutritionnelles
même si ils sont obligatoires? 54
B. Toujours calculer –c’ est possible ? 55
§5 .Vers un Harmonisation totale? 55
SECTION 2: Les Avis ,Rapports et les Reactions 56
§1.Le Rapport de la Comité Environmental 57
§2 .L’avis de la Confédération des Industries Agro-Alimentaires de l’UE 58
§3 UEAPME exprime son inquietude pour le poids qui va peser les petites
enterprises 58
§4 L’histoire du “Traffic Light System” 59
A. Ou est-ce qu’on trouve le “Traffic Light System” dans le Projet? 60
B. Les reactions 60
C. Le Parlement Européenne sous l’ombre des pressions de lobbies ? 61
D. Deception pour les consommateurs 61
CHAPITRE 3
LE PROGRES A TRAVERS DE LA PROCEDURE LEGISLATIVE 62
SECTION 1: Le progrès jusqu'a aujourd’hui 62
74
SECTION 2: Les changements qui ont été adoptées jusqu'a présent 63
§1 L'étiquetage nutritionnel 63
§2 L'étiquetage du pays d'origine 63
§3 Étiquetage d’ Alcool 64
§4 Étiquetage allergie 64
§5 Denrées alimentaires non préemballées 64
§6 Clarté 65
CONCLUSION 66
BILIOGRAPHIE 67