Le journal de l’Union Démocratique Fédérale | An 26 | No 5 |Novembre 2017 | Tirage : 3700 ex.| www.udf-suisse.ch

Les polémiques autour de la «Croix» grandissent et enfl amment les médias. Objectif de tout chrétien: tenir ferme.

Tout a commencé par la demande issue d’une pseudo-laïcité, de rendre l’espace public libre de signes religieux. Étonnamment, les milieux politiques qui luttent pour cette cause, sont favorables au port du voile islamique, comme s’il ne s’agissait pas d’un signe reli-gieux. Comment expliquer ce grand écart idéologique?La disparition de la croix ornant le monastère de Santorin, image idyllique, sur les produits grecs, ne peut pas laisser indiff érent. De nombreuses voix accusent les mouvances islamiques d’imposer leurs exigences à tous les niveaux de la société. Celles-ci exigent que la croix disparaisse de la vue des musulmans, clients des magasins. Sinon, le boycott est spontanément appliqué, ce qui entraine des pertes fi nancières pour le commerce.

ÉÉÉÉÉdÉdÉditititoriiialll

La libertéq pCe qui est proclamé comme

liberté par certains se dévoilesouvent comme une oppres-sion pour d’autres. Tel estle cas de l’avortement, desappels des anarchistes à laviolence contre la Marchepour la Vie en Suisse. La li-berté des promoteurs de lathéorie du «genre» est aussiune oppression pour toutepersonne tenant un discourschrétien sur l’être humain.Il y a un lien entre tous lesmouvements anti-chrétiens– vous trouverez diversesexplications à cela dans cejournal.«La vérité vous rendra libre»(Évangile de Jean 8,32)– cette promesse de JésusChrist nous est chère. En plusd’être une promesse, elle estaussi une feuille de routepour notre vie. Jésus nousrend libres des idéologiesinhumaines qui détruisentl’humanité. Jésus nous rendlibres de la haine. Jésus nousrend libres pour vivre en tantqu’homme ou femme selonsa volonté bienveillante ex-pliquée dans la Bible.

Peter Bonsack

ÉpreuveLa Marche pour la Vie: la liberté à l’épreuve dans la démocratie.

Discrimination«Orientation sexuelle»: l’UDF dans le débat actuel quant à la discrimination.

Alliance entre islam et athéisme

La phobie de la croix

ÉÉÉpre2

Racine1917-2017: du marxisme à la théorie du «genre».

Disc7

Abonnement 2017: CHF 25.-. Merci pour votre soutien!

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Photo: pixabay.com

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05|2017

Marche pour la Vie

La liberté à l’épreuve

Le refus d’autorisation pour la Marche pour la Vie 2017 sou-lève des questions importantes. Le rassemblement était planifi é comme une simple réunion de prière au Flüeli/Ranft dans le canton d’Obwald. Que signifi e ce refus pour des chrétiens?

L’UDF est représentée au comité organisateur depuis la création de la Marche pour la Vie en Suisse. Elle a ainsi soutenu la décision du comité d’organiser en 2017 un pur rassemblement de prière. Le comité organisateur a écrit, au sujet du choix de lieu que de-vait être le Flüeli/Ranft: «Nicolas de Flüe nous rappelle par ses récits de visions prénatales, que l’être humain est une personna-lité et une création de Dieu déjà dans le ventre de sa mère. Plus tard, Niklaus a porté toute son attention au Dieu trinitaire, par son image de la roue et après une vive activité politique.»Puisque le lieu n’était pas disponible les samedis du mois de septembre, le comité organisateur a examiné soigneusement les conditions cadres locales pour le jour du Jeûne fédéral. Il s’est ensuite décidé d’organiser le rassemblement de prière ce jour-là.

La Conférence des évêques suisses a soutenu l’événe-ment pour la première fois.

Menaces de violence comme critère de décision?Des groupements autonomes de gauche ont rapidement lancé des appels à la violence. Ces appels ont incité les communes politiques concernées, puis le gouverne-ment d’Obwald à s’appuyer sur la menace de pertur-bations comme critère décisif dans leur refus d’autori-sation pour ce rassemblement. Les pèlerins ne devaient pas être dérangés dans le calme de ce haut jour férié.Quand des menaces de violence venant d’individus deviennent les lignes directrices pour des décisions politiques et juridiques qui concernent des tiers, l’État de droit est mis à l’épreuve. Actuellement, c’est le ras-semblement de prière de la Marche pour la Vie – pro-chainement, cela pourrait concerner tout culte ou tout rassemblement politique.Des forces extrémistes – de toute couleur – font appel à la liberté pour leurs idées et contre des interventions de l’État. Mais leur dictature remplace dans ces cas la liberté. Il faut des gouvernements et des administra-tions orientés à l’État de droit pour prévenir un tel dé-veloppement. Il faut en plus des citoyens attentifs – et l’annonce clairvoyante, nette et attirante du message biblique.Le comité organisateur a décidé de ne pas recourir au tribunal administratif d’Obwald contre le refus du gou-vernement d’Obwald en matière d’autorisation pour le

Jeûne fédéral. Par contre, le comité examine une procédure juri-dique contre les responsables des appels publics à la violence.

Deux rassemblements en 2018Le comité organisateur dépose une nouvelle demande d’autorisa-tion auprès des communes de Sachseln et de Kerns. «Prier pour la vie» devra donc avoir lieu un samedi du printemps 2018, avec un pro-gramme similaire à celui planifi é pour le 17 septembre 2017. Les autorités de Sachseln et de Kerns ont été contactées pour trouver une date convenable.La planifi cation pour la neuvième Marche pour la Vie à Berne (mani-festation incluse) continue également.. Elle est prévue pour le 15 septembre 2018 sur la Place fédérale déjà réservée. Deux événements au sujet du droit à la vie marqueront donc l’année 2018.

David Gysel / Comité organisateur Marche pour la Vie

Photo: wikipedia

Le scandaleLes musulmans n’auraient jamais autant de succès, si leurs reven-dications ne convenaient pas à une partie des décideurs, qui se cachent sous le terme de la laïcité, mais qui sont inconditionnel-lement athées. Leur objectif est de libérer l’espace public de tout ce qui a un lien avec l’Église, peu importe qu’elle soit catholique, protestante, orthodoxe ou évangélique.Étonnamment, l’athéisme n’a aucune peine à s’allier complète-ment et radicalement à l’islam! Pourquoi? Leur plus haute auto-rité «divine» serait-elle la même? Les deux n’ont qu’un ennemi à combattre et à détruire: la Croix! C’est en mourant sur la croix, que Jésus-Christ a détruit le casier judiciaire qui nous condam-

nait, c’est à la croix qu’il a publiquement vaincu les puissances des ténèbres et la mort! En sommes-nous conscients? Le scandale de la croix a donc disparu (Galates 5.11)? Non, quelques fi dèles sont prêts à s’engager pour que le sacrifi ce de Christ continue d’être honoré et célébré dans la foi. Que chacun se charge de sa croix, et soyons fi er de pouvoir et d’avoir l’honneur de la porter! Refusons la dis-parition de la croix.

Marc Früh, Lamboing

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Le comité de la Marche pour la Vie fait une deuxième démarche pour organiser un rassemblement de prière au Flüeli-Ranft.

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Racine de l’idéologie du «genre»

Révolution culturelle marxisteDe 1917 à 2017: De la Révo-lution d’Octobre à l’agenda du «genre» de l’ONU. La fondation Futur CH a ex-pliqué les relations étroites entre la révolution marxiste et l’idéologie du «genre». Futur CH nous permet de publier un résumé de la brochure al-lemande.La chute quasi mondiale du communisme en 1990 semblait démontrer que l’idéologie du marxisme-léninisme ne tenait pas la route et était dépassée. Cette vue domine aujourd’hui la pensée courante. Le commu-nisme a échoué au niveau de la politique, de l’économie et au niveau humanitaire. Pourtant, il exerce une infl uence impor-tante et destructrice dans la pensée anthropologique, sous forme d’idéologies hostiles à la famille comme la Théorie cri-tique de l’École de Francfort, le féminisme et l’idéologie du «genre». Le but de l’abolition de la famille trouve ses racines chez Karl Marx. La lutte mon-diale et agressive contre le ma-riage et la famille est appelée une «guerre mondiale» par le pape François.

L’abolition de la famillePour Marx et Engels, les fon-dateurs du marxisme, la vic-toire sur la société capitaliste de classes était obligatoirement liée à l’abolition des familles bourgeoises respectivement na-turelles. Pour abolir le mariage, il faut selon Marx collectiviser l’éducation des enfants et abolir la propriété privée. On détrui-rait ainsi les fondements du ma-riage: la femme ne serait plus dépendante de l’homme et les enfants ne seraient plus dépen-dants des parents. Marx et En-gels écrivent dans le Manifeste du Parti communiste: «Les dif-férences d’âge et de sexe n’ont plus de valeur sociale pour la classe ouvrière. Il n’y a plus que des instruments de travail dont le coût varie suivant l’âge et le sexe.»

Le féminisme moderne fait de même: il exige une éducation des enfants dans des crèches, une formation de la personnalité des jeunes par l’État et une activité professionnelle à plein temps des mères.La Russie a été le premier pays à légaliser l’avortement, en 1920. Le divorce a été déclaré être un simple acte administratif. Une haute fonctionnaire communiste, Alexandra Kollontai, oppo-sait l’amour-camaraderie – une préfi guration du concept moderne de polyamour – au mariage monogame.

Le néo-marxisme et ses descendantsLa révolution du prolétariat n’a pas conquis l’Europe occidentale malgré les prévisions de Marx. Du coup, dès 1923, des marxistes allemands ont créé un marxisme adapté, la «Théorie critique». Au lieu de transformer l’économie, ils voulaient désormais transfor-mer la culture – au lieu de faire appel au prolétariat, ils cherchaient à infl uencer les intellectuels. Le mouvement étudiant de mai 68 en était le fruit. Ils atteignaient les futurs dirigeants intellectuels, les leaders d’opinion au plan politique et médiatique. La scène médiatique, culturelle, scientifi que, pédagogique est aujourd’hui sous leur domination. Le principe du mérite ou de la performance a été remplacé par le principe du plaisir. L’éducation sexuelle est maintenant une édu-cation de la diversité.La transformation du langage – entreprise par les féministes et les promoteurs du «genre» – est un moyen pour transformer la réalité. La révolution culturelle post-moderne considère l’indivi-du comme un créateur libre de son propre destin et d’un nouvel ordre de la société. Les droits des enfants sont opposés aux droits des parents. Les enfants s’occupent eux-mêmes de leur éducation (voire la notion anglaise de «Peer Education»). Les adultes peuvent uniquement les accompagner sur ce cheminement. Aux enfants, il n’est plus transmis de savoir objectif, mais des compétences, c’est-à-dire des techniques pour réclamer leurs droits et atteindre un maximum de bien-être. La ressemblance avec les nouveaux plans d’étude est évidente.

Le rôle de l’ONU et des ONGLors de la chute du commu-nisme en 1989 et 1990, beau-coup de personnes attendaient un nouvel ordre mondial sous la conduite de l’ONU et des grands organismes non-gou-vernementaux (ONG) avec leur «compétence» socio-économi-que. La génération de mai 68, occupant entre-temps les po-sitions clés à l’ONU et dans les ONG, a réussi à mettre en œuvre l’agenda néo-marxiste sans opposition. L’ONU a choi-si ces ONG comme partenaires, écartant ainsi toute infl uence démocratique.Dans les années 1990, une série de conférences mon-diales de l’ONU sur des sujets comme par exemple l’éduca-tion, le développement social, les droits humains, a servi de moyen pour déclarer l’idéolo-gie néo-marxiste et post-mo-derne comme étant le nouveau consensus global. En 1995, la conférence mondiale sur les femmes, tenue sous l’égide de l’ONU à Pékin, a déclaré la mise en œuvre de l’idéolo-gie du «genre» comme une thématique qui doit marquer toutes les mesures et toutes les instances.Les ONG ou groupes d’«ex-perts» contrôlent les États au nom de l’ONU et formulent des recommandations. Ces recom-mandations servent de moyen de pression pour la mise en œuvre de l’agenda idéologique.

Résumé réalisé par David GyselLa brochure allemande peut être com-

mandée sur www.zukunft-ch.ch.

Photo: pixabay/montage dg

05|2017

Livre sur l’histoire d’Israël

Interdit d’ignorerQuels mystères sont dissimulés derrière les arbustes épineux et les cailloux poussiéreux du Proche-Orient? Des injustices qui perdurent depuis des cen-taines d’années. Terre de révé-lations divines, quels rôles les Juifs y jouent-ils? Israël facteur de déstabilisation régional ou bénédiction universelle? Pas de héros ou de protagoniste, mais des dates et des évènements qui tissent l’histoire passionnante de cette partie du monde fort agitée. Des lointaines dunes de sables à l’Europe, quels liens unissent ces informations? Le livre «Interdit d’ignorer. His-toire d’Israël et du Proche-Orient, quelles perspectives?» apporte au lecteur une vue globale, historique, politique et spirituelle sur les événements se déroulant au Proche-Orient et leurs implications internatio-nales. Il lui permet de se faire sa propre opinion sur la situa-tion actuelle, son implication éthique et prophétique.

Belprahon et Sorvilier

Vote d’appartenance cantonaleLe 17 septembre 2017, les citoyens des communes de Belprahon et de Sorvilier se sont exprimés sur leur appar-tenance cantonale. Au grand soulagement des autorités et des politiciens, les deux vil-lages ont optés pour rester dans le Jura Bernois.

Observé de l’extérieur, un simple vote. Mais pour les au-torités en place, un cadeau empoisonné. Le maire UDF de Sorvilier, Henri Burkhalter, a géré la situation avec sagesse et fermeté. Durant les mois pré-cédant le scrutin, il a dû gérer des agressions verbales, des protestations, des confl its d’in-térêts, des suspicions, rétablir la vérité dans bien des dossiers, etc. C’était fatiguant et usant, la vie privée s’en ressentait. Son engagement a valu la peine, le peuple a su prendre la bonne décision, suivant les indications de son maire. Au nom de l’UDF du Jura bernois, je remercie Henri Burkhalter de son travail et son épouse Eva du soutien à son mari. Pour les élections communales qui vont se dé-rouler prochainement, l’UDF te souhaite bonne chance.

UDF Jura Bernois

Une perspective originaleDe 1900 av. J.-C. à nos jours, les événements sont placés dans le strict ordre chronologique, et le lecteur se déplace régulièrement entre l’Europe et l’Asie.

Daniel Rivaud

Brève

UNESCOLe Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu a avisé le ministère des aff aires étran-gères de préparer la sortie de son pays de l’UNESCO. Cette sortie doit se passer en paral-lèle avec la même démarche entreprise par les États-Unis. L’UNESCO a nié à diverses re-prises les liens historiques du peuple juif avec des lieux de l’histoire biblique.Le lendemain de cette an-nonce, l’UNESCO a annon-cé qu’une faible majorité du Conseil exécutif de l’UNES-CO a proposé la française Audrey Azoulay au poste de Directrice générale de l’Orga-nisation. Le désaccord entre les représentants arabes, quant au soutien pour un candidat du Qatar et un autre de l’Égypte, a été profi table à Madame Azoulay qui est juive. Cette proposition sera sou-mise le 10 novembre au vote de la Conférence générale.

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Photo: Von Hadi - Eigenes Werk, CC BY-SA 3.0, commons.wikimedia.org

Paru en juillet 2017:

Marc Früh,Interdit d’ignorer. Histoire d’Israël et du Proche-Orient, quelles perspectives?

Éditions Elroï214 pageswww.editions-elroi.ch

Photo: MàD

05|2017

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Avortement aux yeux de l’Organisation mondiale de la Santé

Le vrai scandaleÀ l’échelle mondiale, l’Orga-nisation mondiale de la San-té (OMS) estime le nombre annuel des avortements à 56 millions. Cela pourrait être un nouveau niveau record. Nous demandons: quel est le vrai scandale? Et que se passe-t-il après l’«interruption de grossesse» avec de nombreux «parents»?

Selon l’OMS, 97% des avorte-ments se font en Afrique, en Asie et en Amérique latine. 62 pays interdisent encore les avor-tements ou ne les permettent qu’en cas de danger pour la vie de la mère. La moitié des inter-ventions ne se font pas avec des méthodes sûres.Le scandale aux yeux de l’OMS se trouve uniquement dans l’in-terdiction, dans l’illégalité et dans les dangers qui y seraient liés – non pas dans le fait de tuer des enfants non encore nés et non pas dans la souff rance et l’injustice qui y sont inhérentes.

«… puisqu’il est permis!»Dans de nombreux pays, la vie humaine n’a malheureusement que peu de valeur dans un contexte quotidien de misère et de mort – combien moins celle d’un enfant non encore né. Par contre, d’in-nombrables décisions inconsidérées de tuer un enfant sont aussi prises, parce que cela ne semble pas être une injustice, puisque cela est permis dans beaucoup de pays. Ces décisions sont souvent conjointes à des consultations dans des services soi-disant spécia-lisés en matière de conseils sanitaires et familiaux, mais aussi à des coercitions par l’entourage.En cela, les femmes comme les hommes ne sont pas conscients qu’éliminer de prétendus fardeaux et défi s à cause d’un moment inopportun – ou d’autres circonstances pas tout à fait idéales pour un enfant – ne peut pas rester sans conséquences. Par la suite, d’innombrables femmes regrettent profondément leur décision. Particulièrement, si plus tard elles ne parviennent pas à avoir des enfants qu’elles désirent. Des troubles psychiques et des dépen-dances sont aussi fréquemment des conséquences d’avortements.La souff rance de ceux qui ont été empêchés d’être pères, de ceux qui auraient volontiers accepté la paternité, ou des hommes qui souff ent après coup de sentiments de culpabilité parce qu’ils ont exercé une pression, est encore peu connue.

Apprendre tout à nouveau à s’émerveillerNous avons besoin d’une nou-velle prise de conscience, de respect, de reconnaissance et d’émerveillement sur le miracle et le don d’une vie nouvelle et unique. Nous tous avons besoin d’un oui pour accepter des di-rections et des circonstances de vie, et la volonté ferme de tirer le meilleur d’une situation.Il faut urgemment des modèles qui ne considèrent pas les en-fants comme de simples acqui-sitions et comme supplément à côté d’un style de vie orienté vers l’auto-optimisation. Car les enfants ont besoin de parents qui se consacrent à leurs tâches familiales de prise en charge et à leur vocation d’être père et mère – et qui sont prêts à faire des sacrifi ces pour cela.Aidons-nous réciproquement à être de tels modèles! Avec l’aide de Dieu, cela réussit encore au-jourd’hui.

Lisa Leisi (texte traduit)

Photo: iStock.com

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05|2017

Coûts médicaux

Une hausse incontournable?Le système suisse a divers avantages; toutefois, en ce qui concerne le domaine de la santé, l’explosion des coûts n’est presque plus maîtrisable: 31,5 milliards! Pour 2018, il est prévu une augmentation de primes d’assurances de 5% en moyenne, ce qui pour beaucoup s’avère catastro-phique. Comment faire pour réduire ces coûts? Selon le PDC, le gaspillage s’élèverait à 20% (environ 6 milliards).

En octobre, j’ai participé au dé-bat de la RTS sur Infrarouge avec plusieurs acteurs de la santé. Les questions ont été directes:• Pourquoi les médecins spé-cialistes sont-ils payés 2 ou 3 fois plus que les généralistes? (enlever un grain de beauté 300 CHF et par un généraliste 80 CHF). Les spécialistes sont trop nombreux; les généralistes

sont moins chers. Il ne faut pas courir chez les spécialistes ou aux urgences pour un mal de dos!• Se faire soigner à l’étranger est une idée, mais cela ne favo-rise pas les emplois en Suisse: leur matériel médical est 4 fois moins cher que chez nous en Suisse (et bien d’autres choses encore!). Actuellement, nos caisses ne remboursent pas ces soins.• Les médicaments causent 20% des frais médicaux. Pour-quoi sont-ils si chers? (et moins chers à l’étranger, il y aurait une étude à faire). 50%

de ceux contre les cancers, par exemple, sont ineffi caces et même inutiles (étude faite en Angleterre). • Une idée: réduire le coût des médicaments (car là il y a aussi des injustices). Pour nous, l’assurance devrait être en fonction du revenu, 9%, avec un plafond bien sûr (ce n’est pas une dîme mais une aide aux soins).À Berne, 4 initiatives sont en préparation: pour surveiller les lobbys; pour une contribution fédérale (les cantons le font déjà

Pagina italiana

La Svizzera italiana in Consiglio federale!Parecchi sono i motivi per rallegrarci. Innanzi-tutto, fi nalmente, la Costituzione federale è rispettata!

L’articolo 175.4 della Costituzione recita: «Le diverse regioni e le com-ponenti linguistiche del Paese devono essere equamente rappresentate.» Inutile dire che da 18 anni a questa parte, cioè da quando Flavio Cotti ha las-ciato il Consiglio federale, l’articolo in questione era disatteso. Ora, con quattro Svizzero tedeschi, due Romandi e uno Svizzero Ita-liano le componenti linguistiche sono eff ettivamente equamente rappresentate. Non dimentichiamo che la componente linguistica italiana non comprende solo il Ticino, ma anche le Valli del Gri-gioni italiano e le centinaia di migliaia di italofoni che vivono in Svizzera tedesca ed in Svizzera romanda.

Ignazio Cassis rappresenterà il Ticino a Berna?Non è questo il compito di un Consigliere federale. Questo lavoro spetta alla deputazione ticinese alle camere federali. Quello che potrà fare, però, è spiegare meglio di quanto è successo fi nora, al Governo, le peculiarità delle regioni (Ticino e valli del Grigione italiano) che confi nano con l’Italia. Confi nare con l’Italia non è come confi nare con l’Austria o la Germania. Il Bel Paese ha un tasso di disoccupazione (specialmente giovanile) molto elevato; è dall’Italia che proviene la stragrande maggioranza dei migranti che giungono ai nostri confi ni, è con l’Italia che dobbiamo trattare l’imposizione fi scale dei frontalieri, l’accesso ai mercati fi nanziari italiani da parte delle banche ticinesi e così via. Per tutte queste trattative, fra l’altro, una questione è andare a Roma a discutere in italiano, ben conoscendo il modo di trattare e ragionare di un italiano, un’altra è discutere in inglese, oltretutto essendo com-

pletamente a digiuno del modo di pensare dei nostri vicini del sud.

Ignazio Cassis e il 1° agosto 2013Quel giorno, al Pian Povrò a Breganzona, in occasione della festa nazionale, alla presenza di qualche decina di credenti ticinesi, si pregò per il nos-tro Paese e fu invitato l’allora Consigliere Nazionale Cassis che accettò.Fu l’occasione per conoscerlo, ma soprattutto per pregare per

lui insieme con uno degli inter-cessori a Palazzo federale, Beat Christen. Ignazio Cassis accettò volentieri la nostra preghiera e fu toccato nel sapere che molti credenti pregano per le autorità.Il mio invito oggi, a tutti voi che mi leggete, è di pregare ogni giorno per i nostri governanti e, in particolare, per l’On. Cassis.

Un cordiale saluto dal Ticino.Edo Pellegrini, presidente UDF Ticino

eux-mêmes), pour une caisse unique par canton (qu’est-ce que cela peut bien changer?), et la gauche en propose une à 10% du revenu, mais elle n’est pas encore affi née.On ne peut pas mettre toute la faute sur les assurances, car la loi les oblige à constituer des fonds de réserve (et la mode est de changer trop facilement d’as-surance!). Un nouveau système de tarifi cation est prévu pour 2018. Le mieux est de s’infor-mer des coûts, des eff ets secon-daires des médicaments, etc. Se renseigner quant aux initiatives, les faire signer, afi n de pouvoir voter … avec sagesse: «Deman-dez la sagesse et elle vous sera donnée sans reproche» (épître de Jacques chapitre 1, verset 5). C’est notre responsabilité.

Sylvie Ruffieux-Guignard

Photo: MàD

Photo: pixabay.com

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Impulsion est une npublication de l’Union Démocratique Fédérale, parti politique suisse.

Editeur : Editeur: UDF, CP 43,UDF, CP 43,3602 Thoune

Correspondance : Impulsion, Case postale 43, 3602 Thoune 033 222 36 37info@udf-suisse.ch www.udf-suisse.ch CCP 10-19007-8

Rédaction: Peter Bonsack,David Gysel

Layout: UDF Suisse, Thoune

Impression : Jordi SA, Belp Tirage : 3700 ex.© UDF (Suisse)

L’UDF dans votre canton

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Consultation fédérale

Qu’en est-il de la discrimination?

L’UDF plaide en faveur d’un regard nuancé sur les ques-tions de discrimination au su-jet de l’«orientation sexuelle» et de l’«identité du genre». Elle s’est récemment pronon-cée dans le cadre d’une procé-dure de consultation fédérale.

Selon le principe de l’égali-té de traitement, les situations semblables sont considérées de manière comparable, et les dif-férentes diversément. Le discer-nement de ce qui est semblable et de ce qui est diff érent de-pend fortement de l’infl uence socio-culturelle. La notion de la discrimination est donc sou-mise à des interprétations di-verses.Des motifs de discrimination sont souvent compris comme des traits d’un être humain qui ne peuvent être ni infl uencés

ni choisis par celui-ci. La personne concernée est défavorisée par l’estimation négative d’un tel trait. L’interdiction de la discrimination devrait éliminer ce désavantage.

Des motifs de discrimination avec estimationIl y a cependant des traits, comme par exemple les handicaps physiques et mentaux, pour lesquels une estimation est légitime. La société fait des ef-forts pour éliminer des handicaps, pour libérer les personnes concernées de l’handicap ou pour écarter des eff ets négatifs. Pourtant, les personnes concernées par un handicap ne sont pas traitées comme ayant moins de valeur. Au contraire, la lutte contre les handicaps entraîne une valorisa-tion de la dignité des personnes concernées. Il est donc possible d’attribuer à un trait une valeur né-gative et de valoriser en même temps la personne

elle-même. Il est évident que des motifs de discrimination peuvent être soumis à une estimation.L’UDF considère qu’il est indispensable de pouvoir commenter des pratiques sexuelles de manière critique. La discussion sur ce sujet doit rester ouverte dans une démocratie. Des propos qui sont dis-cutables pour certaines personnes et qui les dérangent doivent faire partie de cette discussion. La menace perpétuelle d’une condam-nation pénale doit être résolument écartée.

Qui est l’auteur d’une «discrimination»?Des notions comme «inciter à la discrimination» permettent des interprétations diverses. Une interprétation large fait craindre une condamnation pénale pour une critique publique envers un certain comportement. Des propos critiques sur un mode de vie homosexuel sont souvent considérés comme une discrimination grave. Le projet de loi pourrait même entraîner une interdiction de distributions de Bibles à cause de ses déclarations relatives aux pratiques homosexuelles.

Qu’en est-il de l’«identité de genre»?La notion de l’«identité de genre» est soumise à de fortes évo-lutions idéologiques. La théorie du genre postule cette identité comme une réalité indépendante des données physiques. L’orien-tation sexuelle est expliquée à certains moments comme faisant immuablement partie de l’identité de genre et à d’autres moments

comme un constat psychique momentané – tou-jours en phase avec le but de l’argumentation. Un élargissement de la loi aux notions de l’«identi-té de genre» et a l’«orientation sexuelle» ouvre toutes les portes à des revendications individua-listes de toutes sortes.

Compte rendu d’un comminiqué de presse de l’UDF (texte traduit)

Photo: Dieter Schütz / pixelio.de

Photo: pixabay.com

Ce signe pourrait-il constituer une discrimination?

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«Frères et sœurs, c’est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte pour suivre les désirs de votre nature propre. Au contraire, soyez par amour serviteurs les uns des autres.» Épître aux Galates 5,13

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