editorial c’est trois fois «non» - udf suisse

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Le journal de l’Union Démocratique Fédérale | An 22 | N o 4 | Septembre 2013 | Tirage : 4200 ex.| www.udf-suisse.ch Les délégués de l’UDF recom- mandent de voter trois fois non le 22 septembre (lire aussi page 3). Non à la suppression de l’obligation de servir Comme lors de la plupart des assemblées de délégués de l’UDF, des partisans des deux positions ont défendu leurs idées le 17 août. A l’ordre du jour, l’initiative qui remet en question l’obligation de servir. Gian Valdvogel, vice-président des Jeunes verts de Lucerne, a expliqué l’importance de l’ini- tiative «qui ne vise pas la suppression de l’armée, mais son adaptation à notre génération». De son côté, Kurt Fluri, conseil- ler national PLR soleurois et officier à l’armée, a relevé la nécessité de maintenir l’obli- gation de servir. Il a expliqué le système de défense suisse, basé sur quatre éléments : la défense armée, la protection civile, le service civil et la taxe d’exemption. Laisser un des éléments au libre choix, c’est anéantir tout le système de défense qui a été mis en place durant des dizaines d’années. Les délégués ont donc refusé «l’abrogation du service mili- taire obligatoire» par 50 non et 2 oui. Non à la révision de la loi sur les épidémies Marcel Bührig, des Jeunes verts, n’a pas eu plus de succès que son collègue de parti pour dé- fendre la loi fédérale sur les épidémies. Il a mis l’accent sur l’importance de mettre en place les bases juridiques de la pré- vention des maladies sexuelle- ment transmissibles. Daniel Trapitsch, du comité référendaire, a convaincu les délégués de l’UDF de refu- ser cette loi, aux nombreuses conséquences : perte du droit de décision individuel, sou- mission au diktat de l’OMS, transmission des données mé- dicales des citoyens à des tiers, financement de la recherche pharmaceutique sans que cette dernière assume la responsabi- lité des conséquences. Autant de perspectives que les délé- gués refusent. (comm.) La liberté d’expression a reculé en France Le Mariage pour tous a montré un recul de la liberté d’expression. Entretien avec Franck Meyer, du collectif Maires pour l’Enfance. Le premier citoyen yverdonnois est de l’UDF Depuis le 1 er juillet et pour un an, c’est Jean-David Chapuis, élu UDF, qui préside le Conseil communal. Entretien. Votations fédérales du 22 septembre C’est trois fois «non» 3 2 Non aux commerces ouverts 24h sur 24 Le 17 août, les délégués de l’UDF ont opposé un net refus à l’ouverture étendue des commerces. 6 Merci de régler votre abonnement!

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Page 1: Editorial C’est trois fois «non» - UDF Suisse

Le journal de l’Union Démocratique Fédérale | An 22 | No 4 | Septembre 2013 | Tirage : 4200 ex.| www.udf-suisse.ch

Les délégués de l’UDF recom-mandent de voter trois fois non le 22 septembre (lire aussi page 3).

Non à la suppression de l’obligation de servirComme lors de la plupart des assemblées de délégués de l’UDF, des partisans des deux positions ont défendu leurs idées le 17 août. A l’ordre du jour, l’initiative qui remet en question l’obligation de servir. Gian Valdvogel, vice-président des Jeunes verts de Lucerne, a expliqué l’importance de l’ini-tiative «qui ne vise pas la suppression de l’armée, mais son adaptation à notre génération». De son côté, Kurt Fluri, conseil-ler national PLR soleurois et offi cier à l’armée, a relevé la nécessité de maintenir l’obli-gation de servir. Il a expliqué le système de défense suisse, basé sur quatre éléments : la défense armée, la protection civile, le service civil et la taxe d’exemption. Laisser un des éléments au libre choix, c’est anéantir tout le système de défense qui a été mis en place

durant des dizaines d’années. Les délégués ont donc refusé «l’abrogation du service mili-taire obligatoire» par 50 non et 2 oui.

Non à la révision de la loi sur les épidémiesMarcel Bührig, des Jeunes verts, n’a pas eu plus de succès que son collègue de parti pour dé-fendre la loi fédérale sur les épidémies. Il a mis l’accent sur l’importance de mettre en place les bases juridiques de la pré-vention des maladies sexuelle-ment transmissibles. Daniel Trapitsch, du comité référendaire, a convaincu les délégués de l’UDF de refu-ser cette loi, aux nombreuses conséquences : perte du droit de décision individuel, sou-mission au diktat de l’OMS, transmission des données mé-dicales des citoyens à des tiers, fi nancement de la recherche pharmaceutique sans que cette dernière assume la responsabi-lité des conséquences. Autant de perspectives que les délé-gués refusent. (comm.)

Editorial

Réveil douloureuxDe grands espoirs sont nés des soulèvements populaires des soulèvements populaires qui ont traversé les pays arabe depuis deux ans. Depuis, la situation s’est peu améliorée. Elle s’est même dégradée dans certains pays comme en Egypte, qui est au bord de la guerre civile. Des extrémistes musulmans profi tent du désarroi de bon nombre de jeunes Maghré-bins pour les envoyer au djihad en Syrie. La situation de bon nombre de chrétiens est encore plus diffi cile qu’auparavant. S’il n’est évidemment pas souhaitable de revenir au temps des dictateurs, on reste très dubitatif face au résultat de ces révoltes. La Suisse doit accentuer ses efforts pour apporter son soutien à la transition démocratique et au respect des Droits de l’homme, à la promotion économique et la création d’emplois, ainsi qu’à la protection des groupes de population par-ticulièrement exposés. Sans quoi le printemps arabe risque de ne jamais déboucher sur l’été...

Maximilien Bernhard, porte-parole de l’UDF

La liberté d’expression a reculé en FranceLe Mariage pour tous a montré un recul de la liberté d’expression. Entretien avec Franck Meyer, du collectif Maires pour l’Enfance.

Le premier citoyen yverdonnois est de l’UDFDepuis le 1er juillet et pour un an, c’est Jean-David Chapuis, élu UDF, qui préside le Conseil communal. Entretien.

Votations fédérales du 22 septembre

C’est trois fois «non»

3La liberté d’expression a 2

Non aux commerces ouverts 24h sur 24Le 17 août, les délégués de l’UDF ont opposé un net refus à l’ouverture étendue des commerces.

Le premier citoyen 6

Merci de réglervotre abonnement!

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04|2013

Ici, un maire a interdit la diffusion de tracts invitant à manifester contre le mariage gay sur le territoire de sa commune. Là, deux écoles ont interdit le port de vêtements aux couleurs de la Manif pour tous. Ailleurs encore, des manifestants ont été condamnés à des peines de prison pour avoir manifesté sans autorisation... Comment expli-quez-vous ces décisions politiques?Elles témoignent d’un vrai malaise et d’une dérive idéologique dangereuse. Le malaise se ressent clairement par le fait qu’un simple logo (ndlr.: celui de la Manif pour tous), qui est areligieux puisqu’il repré-sente une fille, une femme, un homme et un garçon, est ressenti par certaines autorités comme subversif. Tout ce qui rappelle notre humanité sexuée, ou ce qui évoquerait «la famille», deviendrait-il synonyme de ringardise, de fascisme et de médiatiquement rétrograde ? Par contre, personne ne s’offusque de voir des journalistes ou des personnalités politiques afficher en prime time le logo du sidaction (la boucle rouge) sur leurs vêtements. Notre liberté d’expression est en danger, car une minorité agissante et qui possède aujourd’hui des relais politiques importants, impose aux citoyens ce qu’il convient de penser et de dire. Je souhaite que la France tolère à la fois la boucle rouge et le logo de la «Manif pour tous».

Pensez-vous que ces récents faits attestent d’un recul de la liberté religieuse ? Faut-il s’en alarmer ?C’est d’abord le signe d’un recul des libertés fondamentales de l’être humain : liberté d’opinion, d’expression (dans le respect d’autrui) et de conscience. Mais nous assistons très clairement aussi à un recul de la liberté religieuse. Lorsque petit à petit les valeurs d’une société sont modifiées, il arrive un moment où des valeurs plus anciennes sont ressenties comme «intolérables» par les «nouvelles normes». La bascule tota-litaire du pouvoir politique peut s’opérer très rapidement, et toute parole «prophétique» remettant en cause les standards de pensée du moment devient inacceptable. Il nous faut réagir et résister pendant que nous en avons en-core la possibilité. Les pays européens doivent être fondés sur le respect de la dignité humaine, y compris des personnes homo-sexuelles, sans pour autant mettre à mal les libertés garanties par nos diverses Constitutions et conventions. Sans perdre non plus

les valeurs «évangéliques» qui constituent le fondement de notre vie en société.

Croyez-vous que les déci-sions françaises feront tâche d’huile ailleurs en Europe ou que la France demeu-rera une sorte d’exception «culturelle» ? L’effet «tâche d’huile» s’est déjà produit. Certains Italiens, Russes et Belges se disent admiratifs du message que porte la «Manif pour tous». La diversité de ce mouvement citoyen a permis de libérer la parole de ceux qui en étaient interdits -je pense par exemple aux maires et aux per-sonnes homosexuelles opposées au mariage. J’ai reçu des dizaines de lettres de remerciement : «J’ai entendu vos paroles à la radio, elles sont pour nous tous un soutien et une espérance», m’a écrit une Lyonnaise. Il faut que les citoyens euro-péens prennent la parole et qu’ils n’aient pas peur de leurs opinions, car elles reposent sur l’amour du prochain et sur une véritable «écologie humaine», soucieuse d’un développement familial et social durable.

Jugez-vous que le lobby gay a été trop loin et que l’effet boomerang se retournera un jour contre lui, ses revendi-cations et ses acquis?En France, le lobby gay a deux revendications principales : d’une part la déconstruction de la «norme hétérosexuelle» ou de la «logique d’hétéronor-mativité», d’autre part le droit à l’enfant, avec une revendica-tion de «multiparentalité». Le grand public n’a pas encore complètement pris la mesure de la révolution en marche. Il n’y aura de véritable effet boomerang que si nous infor-mons et expliquons en tout lieu ce qu’est la «théorie du genre» et, surtout, quel pro-jet de société ses promoteurs veulent développer.

La bascule totalitaire du pouvoir politique

peut s’opérer très rapidement

France

Le débat sur le Mariage pour tous a fait reculer les libertésFranck Meyer est un maire français courageux. Dans les colonnes du Christianisme Aujourd’hui, l’initiateur du collectif «Maires pour l’enfance» a dit tout haut qu’il ne marierait pas de couples gays. Il analyse pour les lecteurs d’Impulsion les enjeux qui ont entouré les confrontations entre partisans et opposants au Mariage pour tous en France ce printemps.

Page 3: Editorial C’est trois fois «non» - UDF Suisse

ne peut concerner qu’une petite partie de la population possédant un bout de jardin et prête à s’investir dans un peu de travail et de patience. Une solution bien plus effi cace et rapide serait de soutenir notre agri-culture en encourageant la population à consommer local et suisse (et même biologique...). C’est vrai que cela implique un peu plus de saisonnalité, un peu moins de tourisme alimentaire et peut-être un léger surcoût ; mais les coûts de la nourriture ne représentent qu’en-viron 8% du budget d’un ménage). Cela permettrait surtout à notre agriculture de vivre, de prendre soin de notre terre et d’augmenter considérablement l’indépendance ali-mentaire de la Suisse.

Christophe Suter, Aubonne

Ces ouvertures nocturnes ont-elles un sens ? Le respect du di-manche et du repos des salariés sont les arguments qui ont le plus pesé dans la balance pour répondre par la négative. Certes, le vote n’a pas été unanime, puisque deux voix se sont prononcées en faveur de l’initiative et que trois se sont abste-nues. Mais l’écrasante majorité était acquise avant l’heure à une politique ferme en matière d’heures d’ouverture des commerces.

04|2013

Depuis l’installation de la première fenêtre à bébé, les infanticides n’ont cessé de diminuer

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L’UDF s’oppose bien évidem-ment à l’ouverture des shops jour et nuit. Lors de son assemblée des dé-légués du 17 août, Rosmarie Quadranti, conseillère natio-nale PBD, a pourtant bien essayé d’expliciter les avantages de l’ac-ceptation de la loi. Mais est-il nécessaire de pouvoir faire des achats 24h sur 24 ? Les délégués UDF ont été confor-tés dans leur opinion par le réquisitoire livré par Max Cho-pard-Acklin, conseiller national socialiste. Il a expliqué quelles nouvelles mesures entreraient en vigueur pour l’ouverture des shops des stations-services.

Oui, je désire recevoir Impulsion régulièrement et être ainsi informé des actions politiques de l’UDF et de l’actualité politique suisse en général et m’engage à verser CHF 25.- à l’aide du bulletin de versement joint à cette édition.Nom et prénom :Adresse :Code postal et localité :

__ Je souhaite être informé sur la possibilité de devenir membre de l’UDF.Merci d’envoyer de ma part Impulsion à la / aux personne(s) suivante(s) :Nom et prénom :Adresse :Code postal et localité :A retourner à UDF, secrétariat romand, CP 40, 2009 Neuchâtel

__ Je souhaite être informé sur la possibilité de devenir membre de l’UDF.

Abonnez-vousAgenda31 août et 2 novembre | Stand de l’UDF Genève | 10h-17h, Rue du Marché 38, Place du Molard, Genève

Dernier mercredi du mois | Réunion de prière de l’UDF Genève | de 19h30 à 21h30, de l’UDF Genève | de 19h30 à 21h30, 4 rue du Jura, à Genève

www.udf-suisse.ch - agenda mis à jour régulièrement

Votations fédérales

Non à des commerces ouverts 24h sur 24

Actuel

Merci!

Emanuel Schardt a travaillé plusieurs années en tant que secrétaire romand de l’UDF. Au terme d’études terminées brillamment, il a décidé de prendre un emploi à 100% dans sa nouvelle profession. Il a donc renoncé à sa fonction de secrétaire romand. Mais il reste membre de l’UDF. Nous tenons à le remercier chaleureusement pour l’ex-cellent travail qu’il a fourni au sein de notre parti politique. Il a fait preuve d’un grand professionnalisme et mis ses compétences au service des valeurs défendues par l’UDF. Impulsion a d’ailleurs bénéfi -cié des talents de ce rédacteur de premier plan. Nous lui souhaitons plein succès pour son avenir professionnel.

Genève: votationL’UDF encourage de voter pour la modifi cation de la loi sur l’organisation judiciaire (renforcement du Tribunal des baux et loyers) le 22 septembre.

Courrier lecteurs

Soutenons l’agriculture!C’est avec plaisir que je lis votre journal Impulsion et les prises de position et explications claires que vous y proposez, notam-ment lors de votations. Un ar-ticle du dernier journal, signé de Marc Früh, me donne envie de réagir.J’apprécie son analyse de la si-tuation tendue en Suisse, au ni-veau de son indépendance ali-mentaire. Par contre, la solution proposée (plantation d’arbres et mise en place de potagers) est plutôt légère, même si c’est un bon début. Cette solution

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04|2013

Ces derniers mois, nos politi-ciennes et politiciens à Berne ont été très occupés à éviter de grosses amendes aux banques suisses actives aux Etats-Unis. Le Parlement a fi nalement rejeté la proposition de loi du Conseil Fédéral mettant celui-ci et les banques concernées dans une position assez inconfortable.Comment notre pays en est-il arrivé à chercher des solutions pour des acteurs économiques qui ne respectent, si ce n’est les lois, en tout cas ni la morale ni l’éthique ?

Liberté et responsabilité vont de pairDans le modèle capitaliste, li-béralisme et responsabilité de-vaient aller de pair. Dans la fi -nance, on a préféré oublier la responsabilité et la renvoyer à la politique. La menace de faillite gigantesque («too big to fail») est régulièrement invoquée pour justifi er les plans de sauve-tage par l’Etat. Un petit nombre encaisse de colossaux bénéfi ces, tandis que les citoyennes et ci-toyens paient les pots cassés.Le manque de transparence dans l’économie, et en parti-culier dans le domaine fi nan-cier, est en train de rattraper la Suisse. L’impôt est un moyen de redistribution des richesses et, de ce fait, le garant d’un certain ordre social. Lorsque le fossé entre riches et pauvres s’accroît, les troubles sociaux ne tardent pas à survenir. Cer-taines banques suisses ont leur part de responsabilité, tant elles ont aidé les grandes fortunes

à se soustraire à l’imposition dans leur pays.

Des banques aux règles éthiques clairesFort heureusement, il existe un autre type de banques, qui n’ont besoin ni de fraudeur ni d’évadés fi scaux pour prospérer.Appelées banques sociales, elles ont des règles claires d’éthique, de transparence et de solidarité entre épargnants et emprun-teurs. Les initiatives des banques sociales se sont faites indépen-damment les unes des autres dans plus de 25 pays. La banque sociale a pour but de satisfaire les besoins de l’écono-mie réelle et de la société, tout en prenant en compte le déve-loppement durable. La clientèle d’une banque sociale sait com-ment et pour quoi est utilisé son argent. La Freie Gemeinschaftsbank à Bâle et la Banque Alternative Suisse (BAS) répondent à ces principes. La BAS, aujourd’hui active dans toute la Suisse, existe depuis 1990. Avec un bilan to-tal de plus d’un milliard de francs, elle a démontré que son modèle est viable. Elle propose des services comparables aux autres banques (comptes pour les transactions quotidiennes, comptes d’épargne, crédits hy-pothécaires et commerciaux et gestion de fortune), mais elle est différente dans tous ces do-maines.

La responsabilité du clientN’oublions toutefois pas que les clientes et clients des banques ont aussi leur part de responsa-bilité dans la débâcle bancaire actuelle. Savez-vous à quoi votre banque utilise l’argent que vous lui confi ez ? Chacun a le choix de participer au système fi nan-cier actuel ou de changer d’éta-blissement pour le modèle des banques sociales. La banque éthique, transparente et écolo-gique ne doit pas être réservée à un petit nombre. Elle doit deve-nir le modèle dominant. Nicole Bardet, Conseillère générale les Verts à Romont

Lors de leur dernière assemblée du 13 octobre, les délégués de l’UDF Suisse ont décidé d’ap-porter leur soutien au référend-um contre la révision de la loi sur les épidémies. CettMerci de réserver un bon accueil au formulaire de récolte de signatures joint à la présente.

«Le manque de transparence

de l’économie est sur le point de rattraper

la Suisse»

Analyse

Le système bancaire suisse n’est pas uniforme

Membre de l’UDF

L’UDF, parce qu’il soutient la familleCe mois-ci, nous faisons la connaissance de Régine Gafner-Leuenberger, de Saules.

Régine Gafner-Leuenber-ger est une femme active. Conseillère communale de-puis onze ans à Saules dans le Jura bernois, elle s’occupe avec intérêt du dicastère des œuvres sociales. Seule femme au milieu d’une poignée d’hommes, elle confi e : «Il faut parfois batailler ferme pour faire passer ses idées.» En plus de son implication politique, elle œuvre en tant que bénévole au sein de l’organisation régionale de «Table couvre-toi» et à la ré-colte et au tri d’habits pour les pays de l’Est.

Soutien indéfectible à la familleMère de quatre jeunes adultes, Régine Gafner-Leuenberger apprécie l’UDF pour son soutien à la famille. Pour elle, il est très impor-tant que l’un des conjoints s’occupe des enfants, en particulier lorsque ceux-ci sont en bas âge, afi n de prévenir de manière idéale la marginalisation ou les dé-viances chez les jeunes. Régine Gafner-Leuenber-ger constate que la facture sociale augmente chaque année davantage. Pour in-verser les coûts, elle propose une reconnaissance du pa-rent qui reste au foyer pour élever ses enfants. «Cela évi-terait aux parents de devoir placer leur progéniture à la crèche. Je privilégie l’édu-cation parentale qui donne à l’enfant un équilibre et des assises plus sûres lui permettant d’affronter la vie avec sérénité», explique-t-elle. Interview: Marc Früh

Les problèmes rencontrés par un certain nombre de banques suisses ont paralysé la politique fédérale. Le consommateur sait-il qu’il existe des établissements bancaires fonctionnant sur la base d’autres règles ? Analyse de Nicole Bardet (photo en médaillon).

Jean-

Luc

Barm

aver

ain

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A lire

La laïcité française, entre l’idée, l’histoire et le droit positif

Avec ce livre, le Conseil national des évangéliques de France (CNEF), organisation faîtière des évangéliques en France, entend mettre les points sur les «i». Plus ques-tion de se laisser stigmatiser ou discriminer au nom d’une laïcité française à géomé-trie variable. Ce document permettra aux Eglises comme aux croyants d’aiguiser leur compréhension de la laïcité et, si nécessaire, de faire valoir leurs droits jusque devant la justice. Avec une information complète, documentée et pratique.

(collectif, BLF Europe)

Aidez-nous à renforcer l’action de l’UDF en devenant membre de notre parti politique (CHF 50.-/an). Aidez-nous à renforcer l’action de l’UDF en devenant membre de notre parti politique (CHF 50.-/an). Vous pouvez effectuer votre demande d’adhésion au moyen du bulletin ci-dessous.Vous pouvez effectuer votre demande d’adhésion au moyen du bulletin ci-dessous.

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Date de naissance:

Devenez membre de l’UDF

Une fois rempli, à renvoyer à : secrétariat romand de l’UDF, CP 40, 2009 Neuchâtel

«Mais qu’est-ce qui m’ar-rive ? Ai-je encore trop bu ? Il me semble que ce sont mes fi lles qui ont continuellement rempli mon verre de vin hier soir. Oh, cette nuit !Je me souviens avec délice de mon engagement auprès de mon oncle. Je l’ai suivi depuis les bords de l’Euphrate jusque sur les collines de Judée. Et le soir, autour du feu, mon oncle nous racontait des histoires, ses expériences avec une divi-nité s’appelant le «Tout-Puis-sant». Il regardait toujours vers le ciel et essayait de compter les étoiles. Un jour, il m’a proposé de nous séparer. Les frictions entres les bergers de ses troupeaux et des miens prenaient trop d’impor-tance. J’ai pu choisir la contrée où aller vivre. J’ai opté pour la belle vallée verdoyante près des eaux du Jourdain. Que du bonheur !Les habitants nous ont permis de vivre dans la ville. Ils m’ont même élu parmi les autorités. Nous étions assis aux portes de la ville. Je ne disais pas grande chose. La timidité ! Il y avait des pratiques que mon oncle aurait condamnées. La méchanceté, le mépris, l’in-justice et certaines décisions tourmentaient mon cœur. Mieux valait ne rien dire. Si-non, cela pouvait se retourner

contre moi. Même ma famille ne considérait guère mes idées, jugées dépassées.Et un soir, des voyageurs sont arrivés dans notre ville. Per-sonne ne les a crus ! Pire, mes concitoyens voulaient en abuser sexuellement. Ils ne voyaient en eux que des objets érotiques et ils voulaient vivre une nuit de plaisir ou de per-versité.Heureusement, je les ai rac-compagnés hors de la localité. Nous nous sommes précipités vers une petite cité. Et derrière nous, la destruction s’abattait sur ma ville.Si j’avais parlé, comme ma conscience me l’inspirait, au-rais-je pu changer le cours des choses ? Si j’avais eu plus de courage civique, aurais-je pu éviter cette catastrophe qui a tout anéanti et tué tous les ha-bitants à l’exception de mes fi lles et de moi-même ?»

Sodome et Gomorrhe sont données en exemples de ce qui attend les impies. Mais Jésus s’est souvenu de toi et l’apôtre Pierre t’a nommé «Lot le juste», car le comportement de tes concitoyens t’attristait profondément et leurs actes criminels te tourmentaient au quotidien.

Marc Früh, Lamboing

Politicien avant l’heure

Un manque de courage civique ?

UDF Suisse

Changements au comité directeur

Lors de l’assemblée des délé-gués du 13 avril, Stefanie Men-th, Lukas Michel, Fritz Kohler, Martin Friedli et le Romand Marc Früh ont été élus au co-mité directeur de l’UDF Suisse. La nomination de Marc Früh avait l’approbation du comité cantonal bernois et de l’assem-blée des délégués cantonaux. Les facteurs déterminants pour sa nomination sont ses com-pétences politiques, son bilin-guisme et ses capacités d’inté-gration et de coordination. Député au Grand conseil ber-nois entre 2006 et 2010, maire de Lamboing de 2002 à 2009, et depuis plusieurs années membre du comité cantonal de l’UDF bernois, Marc Früh pos-sède un solide bagage d’expé-rience politique. Sa personnalité rassembleuse et sa capacité à< relever de nouveaux défi s lui permettront d’être un constructeur de ponts entre Suisses alémaniques et Romands au sein et en dehors de l’UDF.Nous souhaitons à tous beau-coup de succès et la bénédic-tion de Dieu dans leurs nou-velles tâches. Fred Schneiter, directeur UDF du canton de Berne

Page 6: Editorial C’est trois fois «non» - UDF Suisse

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vaux du Conseil communal se passent bien. Dans un contexte où la gauche et la droite s’affrontent souvent à couteaux tirés, je veux amener la paix et m’assurer que les débats puissent se dérouler de façon correcte et respectueuse», déclare-t-il. Il explique que l’UDF s’est forgée une réputation pour privilégier et promouvoir le consensus, plutôt que de jouer les francs-tireurs. «Nous avons depuis toujours cherché à construire plutôt qu’à faire des coups d’éclat sans lendemain.»Il aimerait en outre faire avancer un projet engagé depuis plu-sieurs années et qui n’a toujours pas trouvé de concrétisation : le réaménagement de la salle du conseil.

L’UDF, un parti utileLorsqu’on lui demande s’il est toujours convaincu d’avoir choisi le bon parti, il répond sans hésiter : «Même si nous ne sommes pas tou-jours à 100% d’accord avec les positions de l’UDF Suisse, notre petit groupe a le mérite de pouvoir mener une politique claire et cohérente sur le plan local. Les autres savent de “quel bois nous nous chauffons”». Et même un petit parti comme l’UDF peut apporter ses idées, infl uencer les décisions. «Nous avons à plusieurs reprises joué les arbitres entre la gauche et la droite», rappelle-t-il. Un clin d’œil à tous ceux qui s’interrogent sur un éventuel enga-gement politique au sein de l’UDF.Jean-David Chapuis est au conseil communal depuis 1998.

Una recente previsione sui conti 2014 del Cantone Ticino ha an-nunciato un possibile defi cit di 240 milioni. Il Governo ha allora deciso che occorre ridurre questo importo a 120 milioni con ri-sparmi sulla spesa e qualche entrata in più. Proprio oggi, mentre scrivo, i capi dipartimento devono presentare al collegio governa-tivo i dettagli del piano di riduzione del defi cit.

Dobbiamo risparmiare anche sulla scuola?Al Dipartimento educazione cultura e sport viene chiesto di risparmiare 38 milioni. Una della proposte sul tavolo è quella di «accorciare» il liceo da 4 a 3 anni, il che permetterebbe di risparmiare circa 14 milioni; tro-vo la misura assolutamente fuori posto: gli studenti liceali arriverebbero all’università meno preparati, aumenterebbe il rischio di insuccesso o si allungherebbe la durata degli studi accademici e, in entrambi i casi, i costi ricadrebbero sulle famiglie e, ancora, sullo Stato. Inoltre, in un momento di grosse diffi coltà a trovare un’occupazione, si creerebbe un numero non indifferente di insegnanti senza lavoro.

E allora cosa si può fare?Dal mio punto di vista sarà diffi cile trovare 38 milioni, ma qualche sug-gerimento posso azzardarlo. Innanzitutto in Ticino il numero di allievi che, dopo la scuola dell’obbligo, passa agli studi superiori è molto, trop-po alto. Una delle conseguenze è un altissimo tasso di bocciature e di abbandoni. Il costo per lo Stato di un allievo del liceo è molto superiore a quello di una scuola professionale a tempo pieno o di un apprendista-to. Si potrebbe quindi risparmiare parecchio migliorando l’orientamento professionale e alzando l’asticella per l’accesso agli studi superiori e, di conseguenza, indirizzando un maggior numero di ragazzi verso il settore professionale che, negli ultimi anni, ha fatto passi da gigante e permette anche, a chi è dotato e motivato, di raggiungere livelli di formazione

Yverdon-les-Bains

Le premier hommede la ville est UDF

Suisse

Référendum contre la révi-

sion de la loi sur les épidémiesLe référendum contre la nou-velle loi sur les épidémies (LEp) a été déposé à la Chan-cellerie fédérale le jeudi 17 janvier 2013, muni de plus de 80’000 signatures. Plus de cinq organisations et partis, dont l’UDF, ont contribué à ce succès et préparent déjà la campagne de votation.

Exposition «Jeunes vs homophobie»A La Chaux-de-Fonds, l’école obligatoire a accueilli en février une exposition sur l’homopho-bie, visitée par les classes de 9e. Curieusement, les élèves y étaient interrogés sur leur opinion par rapport au « ma-riage » et à l’adoption homo-sexuels, une façon insidieuse de suggérer que le refus de ces revendications représente

Interview express de Jean-David Chapuis, nouveau président du Conseil communal de la seconde ville du canton de Vaud.

Pagina italianaFinanze cantonali in profondo rosso

considerevoli: si pensi alle scuo-le universitarie professionali, alle scuole specializzate superiori, ai titoli professionali superiori quali quelli di contabile federale ecc.Una seconda proposta è quella di dare maggiore autonomia fi nan-ziaria agli istituti scolastici evitan-do in questo modo parecchia bu-rocrazia statale con i relativi costi; un altro vantaggio sarebbe quello che (e vale anche per molti altri servizi dello Stato), a ogni fi ne anno civile, i direttori non si sen-tirebbero «in dovere» di esaurire i soldi rimasti sui propri conti per-ché, in caso contrario, temono di vedersi ridurre i contributi statali per l’anno seguente.Un cordiale saluto dal Ticino!

Edo Pellegrini, presidente UDF Ticino

Depuis le 1er juillet, l’UDF Jean-David Chapuis est le pre-mier citoyen de la ville d’Yver-don-les-Bains. Il a été élu par ses pairs à la présidence du Conseil communal, après avoir été deuxième, puis vice-pré-sident du législatif.«Les engagements de représentation ont déjà débuté», explique l’in-téressé, reconnaissant d’avoir un employeur compréhensif. Jean-David Chapuis aborde cette année de mandat avec un certain plaisir, mêlé tout de même à une petite appréhen-sion.

Apporter la paix et le respectComment entend-il marquer de «sa patte» cette présidence ? «Ma première ambition est que les tra-

Berne

Motion pour le «Neuchâtel»

Construit en 1912, le bateau à vapeur des trois lacs est ac-tuellement a été entièrement révisé dans le port de Sugiez/FR. La promesse bernoise de verser un million du fonds des loteries a été annulée par le Conseiller d’Etat Käser. Une motion lancée par l’UDF du canton de Berne a trouvé un large soutien auprès d’autres partis politiques.En 2004, la Fondation «Triva-pore» s’est donné pour objectif de remettre à fl ot le vieux va-peur amarré dans le port de Neuchâtel. Plusieurs voix se sont manifestées pour soutenir ce projet d’envergure pour le seul bateau à vapeur fl uvial de Suisse. Tout le monde a été sollicité. Des bénévoles pour effectuer le travail et seulement trois sa-lariés. Les pouvoirs publiques, les entreprises et les donateurs privés pour boucler le budget de onze millions. Si de nombreux bienfaiteurs ont versé de belles sommes d’argent, le canton de Berne, qui avait promis un million, a fait marche arrière. La raison ? Il s’agissait d’économiser. Pourtant, la fraction UDF au Grand Conseil bernois a esti-mé ce revirement infondé. En effet, le million prévu était issu du fonds des loteries et de ce-lui des activités culturelles. L’UDF Peter Bonsack de Kall-nach a déposé une motion parlementaire. Elle a immé-diatement trouvé un écho très favorable auprès des autres députés. Divers partis y ont ap-porté leur soutien. Côté chantier, la révision du bateau est à son terme. Le «Neuchâtel» a été mis à fl ot le 14 août. Il sera disponible pour des sorties d’entreprises, des courses spéciales, des ban-quets, etc. L’UDF lui souhaite «bon vent», ainsi qu’à tout l’équipage.

Marc Früh, Lamboing

Page 7: Editorial C’est trois fois «non» - UDF Suisse

04|2013

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Le Tribunal fédéral a invalidé le règlement scolaire de la com-mune de Bürglen qui interdisait le port du voile islamique à l’intérieur de l’établissement. L’issue du verdict a été favorable à deux écolières albanaises. Il y a peu encore, on interdisait les crucifi x dans les écoles. Par toutes sortes de moyens, l’islamisme s’insinue un peu partout, grignote du terrain et tente d’imposer son totalitarisme dans notre pays.

La laïcité a bond dos...Sous prétexte de laïcité, ce qui est lié à la foi chrétienne est com-battu, tantôt frontalement, tantôt subtilement, dans notre société qui se présente comme tolérante. En fait, elle tolère chaque jour davantage ce qui est en fl agrante contradiction avec le message biblique. Avec toutes les conséquences négatives que cela en-traîne. Ainsi, certains milieux ecclésiastiques organisent désormais des «bénédictions» d’unions interdites par les Ecritures ! Le rôle des médias dans cette régression morale est très important. Alors qu’un angélisme bien-pensant et naïf semble régner au niveau de la politique fédérale, les menaces relatives à la sphère privée s’amoncellent sur la tête des citoyens ou au niveau des entreprises. Chaque semaine ou presque, de nouveaux abandons de souverai-neté sont concédés par le Conseil fédéral, à l’Union Européenne en matière fi scale, pour ne donner qu’un exemple. Dans un autre domaine, le gouvernement, informé par l’Améri-cain Snowden de l’espionnage tous azimuts de la sphère privée des individus, répond avec une mollesse qui laisse pantois.

La laïcité a bond dos...Ces éléments et bien d’autres encore menacent grave-ment notre sécurité, nos li-bertés individuelles, celle de conscience tout parti-culièrement. A l’instar du Matin Dimanche (édition du 09.06.2013), les médias an-noncent que «nos mots de passe se-ront gravés dans notre chair». N’est-ce pas ce que la Bible annonce pour la fi n des temps, à l’heure où il sera impossible d’acheter et de vendre sans porter la marque de la bête (la Bible, Apocalypse 13, 15-18) ?Il est urgent que les chrétiens prennent conscience de la gra-vité des temps et réalisent leur responsabilité au niveau po-litique. Je crois que le temps n’est plus à tergiverser et à hé-siter. Un serviteur de Dieu di-sait : «Je crois à la conversion des gens engagés !»

Jacques Beauverd, pasteur et évangéliste itinérant

ImpressumImpulsion est une publication de l’Union Démocratique Fédérale, parti politique suisse.Editeur : UDF, CP, 3601 ThouneCorrespondance : Impulsion, Case postale 40, 2009 Neuchâtel, tél. 032 753 06 75, [email protected], www.udf-suisse.chCCP 10-19007-8Rédacteurs de cette édition : Maximilien Bernhard, Marc Früh, Edo Pellegrini, Jean-Luc Ruffi eux. Photos: Fotolia, istockphoto, drImpression : Jordi SA, Belp / AubonneTirage : 4200 exemplaires © UDF (Suisse)

L’UDF dans votre canton

Contactez-nous !Pour en savoir plus sur l’Union Démocratique Fédérale, adressez-vous à la section de votre canton :UDF Jura bernois Rte de Diesse 34, 2516 LamboingPrésident : Marc Früh032 315 24 [email protected] FribourgCP 384, 1630 BullePrésident : José Lorente026 927 57 77 [email protected] Genève 1246 Corsier, président : Jean-Luc Ruffi eux, 079 424 82 41jlsruffi [email protected] Jura CP 998, 2800 Delémont 1Président : Jacques Dumas032 476 61 [email protected] Neuchâtel CP 1491, 2300 La Chaux-de-Fonds, vice-président : Christof von Allmen, 032 968 61 [email protected] Ticino Via Piotti 1, 6833 VacalloPresidente : Edo Pellegrini091 683 78 [email protected] Vaud Case postale 1371, 1401 Yverdon-les-Bains, président : vacant, 079 606 17 [email protected] SuisseSecrétariat romand, CP 402009 NeuchâtelPorte-parole: Maximilien Bernhard, [email protected]

Réfl exion

Deux poids, deux mesures

Afi n de renforcer son Comité, l’UDF Fribourg recherche un/e secrétaire pour effectuer divers travaux de secrétariat, ainsi qu’un/e caissier/ère pour la gestion de ses fi nances. Infos et contact: tél. 026 927 57 77, [email protected]

Afi n de renforcer son Comité, l’UDF Vaud recherche un/e secrétaire bénévole pour effectuer divers travaux de secrétariat.

Infos et contact: Jérôme Wulliamoz, président UDF VD, tél. 079 606 17 40, [email protected]

Page 8: Editorial C’est trois fois «non» - UDF Suisse

Le/La fonctionnaire soussigné/e certifie que les (nombre) signataires de l’initiative populaire dont les noms figurent ci-dessus ont le droit de vote en matière fédérale dans la commune susmentionnée et y exercent leurs droits politiques.

Le/La fonctionnaire compétent/e pour l’attestation (signature manuscrite et fonction officielle):

Qualité Signature officielle: personnelle:

Le comité interpartis d’initiative se charge de faire attester les signatures dans les communes.

Lieu:

Date:

Sceau

Canton: Numéro postal: Commune politique:

No Nom prénom Date de naissance Adresse Signature manuscrite Contrôle en caractères d’imprimeries, remplir personnellement, à la main et de manière lisible jour mois année rue, numéro Laisser blanc

1

2

3

4

I ni t i a t i v e p o p u l a i r e f é d é r a le

contre la sexualisation à l’école maternelle et à l’école primaire

OUI À LA PROTECTION

Initiative populaire fédérale

«Protection contre la sexualisation à l’école maternelle et à l’école primaire»

Merci de renvoyer cette liste au:Comité interpartis «Protection contre la sexualisation à l’école maternelle et à l’école primaire », Case postale, 4011 Bâle

Initiative populaire fédérale « Protection contre la sexualisation à l’école maternelle et à l’école primaire » Publiée dans la Feuille fédérale le 19 juin 2012. Les citoyennes et citoyens suisses signataires ayant le droit de vote demandent, en vertu des articles 34, 136, 139 et 194 de la con-stitution fédérale et conformément à la loi fédérale du 17 décembre 1976 sur les droits politiques (art. 68 s):

La Constitution est modifiée comme suit :Art. 11, al. 3 à 7 (nouveaux)3 L’éducation sexuelle est l’affaire des parents.4 Un cours destiné à la prévention des abus sexuels envers les enfants peut être dispensé à partir de l’école maternelle. Ce cours n’aborde pas l’éducation sexuelle.5 Un cours facultatif d’éducation sexuelle peut être dispensé par le maître de classe aux enfants et aux jeunes âgés de neuf ans révolus. 6 Un cours obligatoire destiné à la transmission de savoirs sur la reproduction et le développement humains peut être dispensé par l’enseignant de biologie aux enfants et aux jeunes âgés de douze ans révolus.

7 Les enfants et les jeunes ne peuvent être contraints de suivre un cours d’éducation sexuelle qui dépasserait ce cadre.

Seuls les électrices et électeurs ayant le droit de vote en matière fédérale dans la commune indiquée en tête de la liste peuvent y apposer leur signature. Les citoyennes et les citoyens qui appuient la demande doivent la signer de leur main.

Celui qui se rend coupable de corruption active ou passive relativement à une récolte de signatures ou celui qui falsifie le résultat d’une récolte de signatures effectuée à l’appui d’une initiative populaire est punissable selon l’article 281 respectivement l’article 282 du code pénal.

Expiration du délai imparti pour la récolte des signatures: 19 décembre 2013

Remplie entièrement ou partiellement – ne pas laisser attendre cette liste, mais l’envoyer de suite à: Comité interpartis «Protection contre la sexualisation à l’école maternelle et à l’école primaire », Case postale, 4011 Bâle, www.initiative-de-protection.ch

Le comité interpartis d‘initiative, composé des auteurs de celle-ci désignés ci-après, est autorisé à retirer la présente initiative populaire par une décision prise à la majorité absolue de ses membres ayant encore le droit de vote:

Coprésidence: Dr. iur. Frehner Sebastian, conseiller national, UDC, Spalentorweg 2, 4051 Basel; Segmüller Pius, anc. conseiller national, PDC, Adligenswilerstrasse 109, 6006 Luzern; Walker Ulrike, Angensteinerstrasse 17, 4052 Basel.

Dr. méd. Baettig Dominique, anc. conseiller national, UDC, rue des Voignous 15, 2800 Delémont; Dr. méd. Daniel Beutler, UDF, Bahnhofstrasse 50, 3127 Mühlethurnen; Bortoluzzi Toni, conseiller national, UDC, Betpurstrasse 6, 8910 Affoltern a. Albis; Brönnimann Andreas, anc. conseiller national, UDF, Hühnerhubelstrasse 73, 3123 Belp; Büchler Jakob, conseiller national, PDC, Matt, 8723 Rufi-Maseltrangen; Despot Fabienne, députée, UDC, rue de la Madeleine 17, 1800 Vevey; Engelberger Edi, anc. conseiller national, PLR, Oberstmühle 3, 6370 Stans; Flückiger-Bäni Sylvia, conseillère nationale, UDC, Badweg 4, 5040 Schöftland; Föhn Peter, conseiller des Etats, UDC, Gängstrasse 38, 6436 Muotathal; Freysinger Oskar, conseiller national, UDC, ch. de Crettamalernaz 5, 1965 St-Germain; Geissbühler Andrea, conseillère nationale, UDC, Thalmattweg 4, 3037 Herrenschwanden; Koch Helene, Stolltenstrasse 14, 4435 Niederdorf; Lehmann Hans-Ulrich, UDC, Cholrainstrasse 3, 8192 Glattfelden; Messmer Werner, anc. conseiller natio-nal, PLR, Obere Sonnenbergstrasse 6, 9214 Kradolf; Moor Michele, via Carivée 6, 6944 Cureglia; Müggler Dominik, Rebgasse 11, 4144 Arlesheim; Müller Jascha, député, PEV, Scheidwegstrasse 36, 9016 St. Gallen; Nussbaumer Urs, anc. conseiller national, PDC, Rainstrasse 14, 4533 Riedholz; Pantani Roberta, conseillère nationale, Lega dei Ticinesi, via Valdani 2, 6830 Chiasso; Dr. Regli Daniel, conseiller municipal, UDC, Kornamtsweg 8, 8046 Zürich; Rey Angelica, In den Ziegelhöfen 140, 4054 Basel; Prof. Dr. iur. Sandoz Suzette, anc. conseillère nationale, PLR, chemin des Plateires 1, 1009 Pully.

04|2013

Léonie, Genève11 semaines

Luca, Zurich4 mois

Chloé et Nathan, Sion5 ans

Katrin et Jürg, Berne40 ans

Mon grand-père,Fribourg

ON a tOus étéuN embryON.

yOu. me.eVerybODy.

marche pOur la Vie.zurich. 14.9.13

Programme14.00 Rassemblement sur la place Turbinenplatz à Zürich

• Brèves interventions spirituelles et politiques• Témoignage de Mireille Udriot, «EMMANUEL» S.O.S ADOPTION,

association fondée en 1984, engagée pour l’adoption d’enfants suisses ou étrangers, handicapés physiques ou mentaux.

15.00 Marche dans les rues de Zürich

16.15 Prière œcuménique

16.45 Fin de la manifestation

www.marchepourlavie.ch

étrangers, handicapés physiques ou mentaux.

Pour venir en bus

avec les romands, infos sur:

choisirlavie.ch

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pub_rapidcles_2013.indd 1 24.01.13 12:01

reste de la Suisse ! Promouvoir une sexualité trop précoce sans tenir compte des évolutions des enfants (périodes de latence et matura-tion psychologique) est perturbant. Donner un enseignement trop précis dès l’âge de quatre ans trouble les enfants inutilement. L’ini-tiative avance plusieurs arguments pour le respect de l’enfant. Deuxièmement, ce style d’enseignement viole le droit de l’enfant à la liberté personnelle, privée et familiale, selon la Constitution fédérale (article 10 alinéa 2 et article 13 al. 1). C’est aux parents de répondre aux questions pertinentes qui viennent naturellement sur la sexualité. Des changements sont certes nécessaires. Mais il s’agit de s’engager pour une société saine et pérenne, qui mène à une vie épanouis-sante pour le père, la mère et surtout les enfants.

Jean-Luc Ruffi eux, président UDF Genève

Ecoles

Respectons le développementde l’enfantSignez et faites signer l’initiative contre la sexualisation à l’école

Suite à la mise en œuvre d’une éducation sexuelle expérimen-tale à Bâle-Ville par l’OFSP, des parents se sont indignés. Avec le concours de différents partis, dont l’UDF, ils ont lancé l’ini-tiative «Contre la sexualisation à l’école maternelle et à l’école primaire». 28 000 signatures doivent en-core être récoltées jusqu’en

décembre. Chacun est invité à signer et faire signer des amis, des voisins et la famille. Com-mandez des formulaires par tél. au 061 702 01 00 ou sur www.initiative-de-protection.ch.

Un laboratoire pour toute la SuisseLes objectifs pédagogiques de Bâle servent de «labo» pour le

Pour gérer son secrétariat romand, l’UDF Suisse recherche:

Un(e) secrétaire à 30-40 %Votre profi l:• Intérêt pour la politique et la chose publique• Identifi cation avec les valeurs et les principes de l’UDF• Engagement chrétien et motivé• Sens élevé de l’initiative personnelle• Facilité dans les contacts, la communication et

l’organisation• Expérience sur les outils informatiques «Microsoft Offi ce»• Bonnes connaissances orales et écrites de l’allemand

(indispensables)• Aisance rédactionnelle

Vos activités à l’UDF:• Organisation et coordination de la publication d’Impulsion• Rédaction de communiqués de presse• Traductions• Mise à jour du site Internet www.udf-suisse.ch• Participation au comité national, à l’assemblée

des délégués et à l’assemblée générale• Collaboration avec le secrétariat central et les sections

cantonales romandes• Développement des sections romandes

Entrée en fonction: immédiate ou à convenir.

Le poste vous intéresse-t-il? Envoyez votre curriculum vitae à: Union Démocratique Fédérale, CP 40, 2009 Neuchâtel.Informations complémentaires: Marc Früh, 079 673 08 16, [email protected]