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Skype: voilier.aloha
om dia,
Voili, voilou, voileux (boulala, ça
équipage. Nous sommes actuellement à Mindelo, sur l’île de Sao Vicente, dans l’archipel du Cap
Nous préparons activement la transatlantique vers le Brésil
10 décembre et prévoyons entre 15 et 20 jou
Canaries - Cap-Vert, ainsi que notre séjour dans les iles aux vents
l’archipel : Sal, Sao Nicolau, Sao Vicente et Santo Antao.
On vous souhaite une bonne lecture
B
1: Quai des pêcheurs Punta Do Sol (Photo G. Collignon)
La newsletter d’Aloha
Novembre 2011
ça commence fort)… Voici la quatrième newsletter d’Aloha
équipage. Nous sommes actuellement à Mindelo, sur l’île de Sao Vicente, dans l’archipel du Cap
Nous préparons activement la transatlantique vers le Brésil (Fortaleza). Nous devrions
10 décembre et prévoyons entre 15 et 20 jours de navigation. Cette newsletter retrace la traversée
Vert, ainsi que notre séjour dans les iles aux vents, c’est à dire les îles du Nord de
au, Sao Vicente et Santo Antao.
On vous souhaite une bonne lecture ainsi que de passer d’excellentes fêtes de fin d’année.
: Quai des pêcheurs Punta Do Sol (Photo G. Collignon)
La newsletter d’Aloha
oici la quatrième newsletter d’Aloha et de son
équipage. Nous sommes actuellement à Mindelo, sur l’île de Sao Vicente, dans l’archipel du Cap-Vert.
devrions partir samedi
Cette newsletter retrace la traversée
, c’est à dire les îles du Nord de
fêtes de fin d’année.
Traversée Santa Cruz de Tenerife (Canaries) Palmeira (Cap-Vert)
Jeudi 28 octobre : Le départ est prévu pour la fin de journée car la météo annonce le retour de
l’alizé dans l’après-midi, et comme nous ne partons jamais un vendredi, nous nous pressons pour
effectuer toutes les formalités. Ça y est, nous quittons l’Europe !
Le départ s’effectue le vendredi 28
octobre, à 16h30, sous une pluie fine.
Nous nous préparons à nous faire
secouer d’ici quelques jours car deux
très grosses dépressions vont passer
dans l’Atlantique Nord et certainement,
nous envoyer une belle houle de 3 à 4
mètres. Bon, on se dit que ça ne sera
qu’un petit mauvais moment à passer.
La nuit tombe et les lumières de l’ile de
Tenerife disparaissent peu à peu
derrière nous. Comme à son habitude,
l’amarinage est difficile. Les activités des
premiers jours consistent essentiellement à dormir et manger de temps à autres. A bord, c’est digne
d’un repas gastronomique : pain, patates, œufs nous conviennent bien, ou plutôt, conviennent à nos
estomacs. On est content, parce que les autres fois, les œufs, ça ne passaient pas.
Le dimanche 30 octobre, se passe tout paisiblement. La houle tant attendue est là, mais tellement
espacée qu’on ne la sent pas. Le soleil qui était voilé ces derniers jours pointe le bout de son nez et
fait du bien. Lauriane lit au soleil, Alex pêche et Aloha file tranquillement, sous génois seul, vers le
Sud. L’après-midi, séance coiffure pour Alex (où il ne fera que râler). Coupe au top de la mode : on
rase tout… quoi que finalement, ça semble plus court d’un côté que de l’autre. A la décharge de
Lauriane, un voilier, ça penche toujours d’un côté …
Le mardi 1 septembre, nous sommes sous les tropiques. Les nuits
sont plus chaudes ; les vestes et bonnets restent au placard. Nous
savons à présent que nous devrions arriver dans la nuit de jeudi à
vendredi. La mer est quand à elle plus agitée et, faire la cuisine
devient le sport national journalier du bord. Ceci dit, la vaisselle
rivalise quand même pas mal.
Le jeudi 3 novembre, le Monte Grande de l’île de Sal est en vue.
Nous hissons le pavillon jaune (pour demander la libre circulation
dans le pays) ainsi que le pavillon Cap-verdien offert par Pierre et
Claire nos amis du voilier Clara. Nous entrons de nuit dans la baie
peu éclairée de Palmeira. Avec la fatigue, nous ne comprenons pas
grand-chose aux énormes lumières autour de nous. Alex croit
même un instant que nous fonçons sur une digue non indiquée sur
nos cartes. Finalement, un petit chalutier rentre au port au
même moment. Nous le suivons et arrivons à l’endroit du
mouillage. Nous jetons l’ancre dans les cailloux (dommage), dans 7 mètres d’eau après 7 jours et
7heures de navigation.
2: Ben, elle est passée où la daurade.
3: Pavillon jaune et cap-verdien, on arrive !
Ile de Sal
C’est toujours une sensation un peu
étrange de se réveiller dans un
nouveau décor et surtout après 7
jours de mer. Avant toute visite, il
nous faut faire les formalités
administratives ainsi que l’entrée dans
le pays. Le tout est réglé en une heure.
Nous partons à l’aéroport changer nos
Euros en Escudos (1€ = 110 Escudos)
sous bonne garde, en effet, la police
locale nous propose gentiment de
nous y déposer.
L’ile de Sal ne possède pas beaucoup
d’attraits touristiques ; elle est plate et aride. Dans le passé, l’ile était connue pour ses salines, d’où
son nom. A présent, elles sont fermées et transformées en site touristique.
La ville de Palmeira est le seul port de l’île.
C’est ici que les cargos viennent ravitailler
l’île en nourriture, gaz, carburant et autres
marchandises. Autrefois, la seule chose
qu’elle exportait était des conserves de
langoustes, mais avec la surpêche, l’usine
nous a paru fermée depuis un bon moment.
A Palmeira, il fait bon y flâner et ainsi
observer une nouvelle façon de vivre. Dès le
levé du jour, le long du petit quai de pêche,
les femmes guettent le retour des pêcheurs.
Ici pas d’horaire, les pêcheurs ne rentrent
que quand ils ont pris du poisson. L’attente peut donc durer des heures mais, dès que l’on aperçoit
une barque au loin, tout le monde se rue autour des pêcheurs.
De ci, de là, des hommes jouent à
l’houril (jeux africain) et les parties
attirent de nombreux spectateurs.
Chacun y va alors de son propre
commentaire, et souvent, pour
titiller le perdant.
Dans les maisons il n’y a pas d’eau
courante. Chaque famille doit donc
remplir ses bidons à la fontaine du
village. L’eau arrive par camion,
directement depuis l’usine de
dessalement. Des merceirias (petites
épiceries) fournissent les éléments
4: Quai des pêcheurs de Palmeira.
5: Palmeira.
6: Palmeira.
de base comme la farine, les œufs, biscuits, lait en poudre. Les fruits et légumes, principalement des
papayes, bananes, oranges, patates, manioc et tomates, s’achètent dans la rue. Le prix est assez
élevé ; il faut compter 3€ le kilo de
tomate, 2€ en moyenne pour le reste.
Par contre, le poisson est vraiment bon
marché : 3€ le kilo !
Le samedi soir, nous assistons à un
concert de musique locale. Un violoniste,
deux guitaristes jouent des airs de
« Mornas ». Tous les dimanches, se
déroule un bal. En fin de journée, la piste
de danse est dédiée aux enfants. Puis s’est
au tour des adultes et personnes âgées de
leurs emboiter le pas. Et enfin, à partir de
22h, la jeunesse se déhanche. La fête dure
jusqu’à 1h du matin, largement arrosée de
grogs, le rhum local. Le lundi matin, il ne
faut pas demander grand-chose, tout le
monde est un peu dans le gaz, tout comme
Alex et ses amis Allemands du bateau
voisin…
Nous rencontrons beaucoup de navigateurs
chez Arminda, le bar des voyageurs à
Palmeira. Le grog est bon et peu cher (30
centimes le verre). Nous en profitons pour
en faire une petite réserve avec laquelle
nous faisons des rhums arrangés. C’est juste pour soigner le mal de mer, vous voyez… au cas où…
Sur le quai des pêcheurs, nous rencontrons
Carlos, un Cap-verdien immigré au
Luxembourg. Il nous invite à passer un
dimanche avec ses amis et sa famille. Nous
découvrons alors le village de Pedro de
Lume, une trentaine de baraquements au
milieu de nulle part. Il s’agit des anciennes
maisons d’ouvriers qui travaillaient aux
salines. L’histoire de Sal est ici. Ces maisons
ont été léguées par l’Etat aux familles à la
fermeture du site. Les salines se trouvent à
1km de là, dans un cratère de volcan. Nous
sommes invités à manger sur la plage, à côté
d’épaves de remorqueurs toutes rouillées qui servaient autrefois au transport de sel. Le lieu, chargé
d’histoire, montre aujourd’hui une dure réalité.
7: Les femmes attendent l'arrivée des pêcheurs.
8: Chez Arminda.
9: Les salines.
10: Les salines. 15: Belle prise, un requin de 2 mètres!
14: Aristide, le chef cook. 13: De gauche à droite : Pascal, José et Aristide.
11: Naza, le pêcheur grâce à qui nous avons mangé et Alex. 12: Histoire.
Nous visitons rapidement Santa Maria, au sud de l’île. Mise à
part sa belle plage de sable blanc, la ville ne nous a pas attiré.
Nous marchons jusqu’au site de Buracona, à 6Km au nord de
Palmeira. Il s’agit d’une piscine naturelle, creusée dans une
coulée de lave dans laquelle la mer s’engouffre. L’endroit est
touristique, mais vaut la peine d’être vue. Certains s’y baignent,
mais vue la quantité de mouches qui rodent autour, nous
préférons nous abstenir. D’ailleurs, elles nous ferons fuir car
impossible de s’arrêter deux minutes sans en avoir une dizaine
collées à notre peau ou nos vêtements.
Le mardi 15 novembre, deux moussaillons : Gauthier et Maryse,
le frère et la maman de Lauriane, nous rejoignent à bord. Nous
partons le lendemain pour Tarrafal sur l’île de Sao Nicolau. La
navigation se fait de nuit et pendant le trajet, certains membres
dont on terra les noms, ont été malades. L’arrivée se fait tout en douceur, le jeudi 17 peu avant midi.
Ile de Sao Nicolau
Nous jetons l’ancre à plusieurs reprises dans
10 mètres d’eau, au grand bonheur du
capitaine qui la remonte à chaque coup, à la
force de ses bras. Petite précision qui a son
importance, nous jetons l’équivalent de 5
fois la hauteur d’eau en mètre de chaine,
donc, ici, ça fait 50 mètres … c’est ça petite
séance de muscu à lui… A notre grande
surprise, nous rencontrons Aurélien et
Laure, un couple de jeunes bretons,
naviguant à bord de Cupidon, un autre
Veline II ( à savoir qu’il n’en existe que 11). Le leur est blanc mais tout aussi mignon. Vive les p’tits
bateaux !
En fin de journée, un pêcheur sur sa barque
s’approche tout doucement d’Aloha en criant
« Langosta ». Nous faisons alors la
connaissance d’Aurélien, pêcheur et guide de
randonnée à ses heures perdues. Nous lui
achetons ses deux belles langoustes que nous
dégustons le soir même… enfin nous… c’est
sans le capitaine, qui est cloué au lit après
avoir goutté à l’eau de Palmeira… délicieuse
avait-il dit…
Le lendemain, nous partons randonner avec
16: Site de Buracona.
17: Arrivée à Tarrafal.
18: Vue sur la Ribeira Brava.
Aurélien, dit « Lili ». L’aluger nous dépose au
village de Cachaço. La vue est vraiment
superbe ! Quel contraste avec l’île de Sal !
Pitons rocheux où s’accrochent les nuages,
végétations abondantes et luxuriantes !
Nous descendons la vallée de Ribeira Brava
pour arriver dans la ville du même nom. De
part la présence d’Aurélien, nous
découvrons au fil des rencontres, l’univers
quotidien des locaux : dégustation de grogs
(rhum), visite d’un verger où pousse
manguiers et bananiers, trapiche (lieu de
fabrication du grog), lavoir et douche
publique (il n’y a pas d’eau courante). Notre marche se termine dans la ville de Ribeira Brava, autour
d’un petit repas chez Rosie.
Samedi 19 novembre, debout 7h. Nous partons cette fois-ci, vers le village de Faja de Baixo. Nous
montons la vallée de Faja. Le début de la randonnée se fait au travers d’un torrent asséché. Nous
apercevons otre premier dragonnier, cet
arbre qui, quand il fleurit, devient rouge feu.
Nous arrivons ensuite au col et découvrons
une vue superbe sur la vallée Ribeira da Prata.
Nous rencontrons un jeune et courageux
Sénégalais qui fait la tournée des maisons
isolées avec des produits de premières
nécessités. La première épicerie étant à 3h de
marche, il vaut mieux éviter d’oublier
quelques choses ! Après une petite pause,
nous entamons la descente jusqu’à un village.
Nous déjeunons dans la cours de l’école où
des enfants nous rejoignent et commencent
une partie de marelle. Nous passons là un réel bon moment.
Plus loin, nous entendons un bruit sourd et rythmé. Des femmes écrasent le maïs à l'aide de gourdins
dans un pot en pierre. Elles préparent la base
de la catchupa, le plat typique Cap-Verdien.
Elles nous invitent à essayer et rigolent de
notre maladresse. Il faut dire que s’est plutôt
physique. Nous terminons la journée par un
petit verre au bar dans la ville de Ribeira da
Prata en attendant notre rendez vous avec
l’Aluger.
Le lendemain, séparation des troupes. Maryse
et Gauthier tentent la randonnée jusqu’au
sommet du Monte Gordo (1304m), mais la
météo les oblige à faire demi-tour à mi-
19: Pitons rocheux dans la Ribeira Brava.
20: De gauche à droite, Lili, Alex, Gauthier et Maryse.
21: Une commerçante qui nous a fait visiter son verger.
parcours. Pendant ce temps, nous préparons
le bateau pour appareiller le lendemain, en
direction de Sao Vicente.
Le réveil sonne à 3h30 du matin (dur dur) ce
lundi 21 novembre et nous levons l’ancre
une heure plus tard (dur dur bis). Au petit
matin, alors que nous dépassons tout juste
l’île de Sao Nicolau, nous nous faisons
littéralement rincer. Nous naviguons au près
bon plein (remonté au vent) et la houle est
bien présente. Aloha file bien, pendant que
Gauthier et Maryse finissent leur nuit. Quelques heures plus tard, tout se calme, permettant à nos
deux moussaillons de sortir le bout du nez,
sans (trop) se faire mouiller. Nous apercevons
des dauphins qui viennent jouer autour du
bateau et cerise sur le gâteau, une Daurade
Coryphène se laisse tenter par la leurre. Nous
entrons dans la baie de Mindelo en début
d’après midi.
Nous venons de faire notre plus belle
navigation depuis notre départ de France (peu
de houle, bateau bien appuyé dans l’eau, vent
bien établit et nombreux départs au surf lors
de l’arrivée) : en gros de très bonnes
sensations de glisse. Mais comme rien ne peut-être parfait, l’accueil à la marina est des plus
désagréable. Alex ravale sa fierté sur le coup, mais il en parle encore. Nous nous faisons enguirlander
parce que nous n’entrons pas assez vite dans notre place… En fin d’après-midi, nous avons la bonne
surprise d’avoir la visite de Pierre et Claire de Clara que nous avions rencontré aux Canaries.
22: Ribeira Brava.
23: La ville de Ribeira Brava.
24: Fontaine du village, vallée de Faja de Baixo. 25: La belle équipe.
27: Verdure omniprésente. 26: Ribeira da Prata depuis le col.
32: Un dragonnier. 31: Les enfants qui ont joué dans la cours de l'école.
28: Gauthier et Alex en plein effort.
30: Lauriane captive les foules.
29: Les enfants ramassent les feuilles et écorces de bananiers pour faire du feu.
Santo Antao
Aucun mouillage n’est possible sur cette île,
c’est pourquoi nous laissons Aloha pour 4
jours à Mindelo. Nous prenons le ferry qui
relie Mindelo à Porto Novo, le mercredi 23,
à 7h30. La traversée se fait en 45 minutes.
Etonnement, les Cap-verdiens n’ont
absolument pas le pied marin. Très vite,
beaucoup s’allongent et sont malades.
A peine débarqués, nous prenons un Aluger
en direction de Punta do Sol. Cette petite
ville vit essentiellement de la pêche et du
tourisme. L’île est réputée pour ses
randonnées et, on y trouve donc beaucoup
de petites pensions. Nous jetons nos sacs
chez Victoria. Il est 13h et nous partons
pour notre première randonnée. Nous
prenons un Aluger jusqu’à Fontainhas. La
route ou plutôt la piste est à flanc de falaises
et il vaut mieux ne pas croiser grand monde.
Trente minutes plus tard, la route s’arrête et
nous commençons la marche. Le sentier
nous mène jusqu’au village isolé de
Forminguinhas, au début d’une vallée étroite.
Les cultures se font en terrasse à proximité
de la rivière. Nous repartons alors sur nos pas. La descente, facile à l’aller, devient à présent montée
et fait travailler nos mollets.
Le soir, nous dinons chez Nina, un petit snack conseillé par un Cap-verdien. Le repas est simple,
copieux, vraiment bon marché et l’ambiance y est très bonne. Nous y reviendrons chaque soir et
nous en profiterons pour gouter à chacun de ses punchs (coco, citron, cacahuètes ou encore
mangue).
Le lendemain, nous prenons La Corda, route
de pavée qui nous mènera dans les hauteurs
de l’île, perdu dans les nuages. Cette
randonnée nous fait marcher, dans un premier
temps, le long du cratère « Cova De Paul »,
mais la vue est bouchée. Un épais brouillard,
fréquent par ici, rappelle à certain, la Belgique.
Qu’importe, l’ambiance est bonne et l’air frais
fait du bien. La descente se fait sur un sentier
pavé et glissant. Nous achetons sur la route
du café (réputé d’après « Le petit futé ») et
des pommes à une jeune étudiante Cap-
verdienne. Le sentier passe alors au travers de
nombreux champs de cannes à sucre. Dans le village plus bas, nous cherchons à acheter des bananes
34: Du pain et des œufs durs peu- être ?
33: Punta Do Sol.
35: Le sentier peu après Forminguinhas.
et découvrons le frutapom : le fruit à pain. Il s’agit d’un
légume qui, une fois cuit, à la même consistance que la
pomme de terre. Notre marche se termine au village de
Paul, où nous nous trouvons nez à nez avec un Sempé,
un insecte pas vraiment gentil.
Le soir, chez Nina, nous découvrons la Catchupa, le plat
typique Cap-Verdien. Il s’agit d’un mélange de maïs,
haricot blanc, riz, ail, oignon, viande (poulet ou de porc)
ou poisson (ou parfois les deux Jean-Pierre). C’est
vraiment très bon. Les Cap-verdiens la mangent
d’habitude au petit déjeuner car c’est très nutritif.
Pour notre troisième journée, nous reprenons la route
de La Corda, mais cette fois-ci jusqu’au village de Chã
de Mato. Là encore, les nuages sont au rendez vous,
mais ils se dissiperont rapidement. Nous descendons
vers la Ribeira de Torre. Le chemin est escarpé et nous
atterrissons dans un véritable oasis où chacun y va de sa
pause photo. Les paysans ont accompli un énorme
travail d’irrigation au vue du relief. Toutes les cultures
sont en terrasse et, l’eau du torrent irrigue chacune
d’elle. Notre randonnée se termine dans la ville de Ribeira Grande que nous parcourons brièvement.
36: Vallée étroite et culture en terrasse.
38: Le Delgadim, route sur l’arrête de la montagne.
37: Régime de banane.
39: Frutapom.
41: Ferme créole au milieu des champs de cannes à sucre. 40: Végétation abondante.
43: On trouve aussi des choux. 42: Les femmes portent toutes leurs marchandises sur la tête.
45: Paysage Ribeira de Torre. 44: Sentier biscornu.
47: Sempé. Grrrr. 46: Paysage Ribeira de Torre.
48: Culture en terrasse.
49: Ecolière de la vallée Ribeira de Torre. 50: Paysage de Ribeira de Torre.
51: L'énorme travail d'irrigation.
52: Oasis dans la Ribeira de Torre.
Sao Vicente
Nous reprenons le ferry le lendemain,
samedi 26 novembre. Maryse et Gauthier
repartent le lundi au petit matin. C’est
l’heure des au-revoirs, pas facile…
Commence alors pour nous, toute une
série de travaux : installation d’un nouveau
panneau solaire que Maryse et Gauthier ont
réussi, avec une bonne dose de
persévérance, à emmener jusqu’ici (encore
merci à eux), remplacement d’un joint au
moteur qui fuite depuis Gibraltar et qui
finalement, continue de fuir au grand
désespoir du Capitaine (Nb : échange séjour
à bord contre solution), vérification des
points de rouilles et traitement, réglage du
mat à l’aide d’Arnold (notre voisin Danois),
avitaillement, plein d’eau, plein de gazoil, de
gaz, etc ...
Sao Vicente, contrairement à sa voisine Santo
Antao, est quasiment désertique. Nous ne
verrons quasiment que Mindelo. C’est une
grande ville au centre coloré. Le marché aux
fruits et légumes, avec son étage supérieur,
nous donne une belle vue sur les étalages
colorés. Le marché aux poissons, est quand à lui, beaucoup plus agité. Juste à côté, les femmes
vendent des fruits et légumes à même le sol. Dans les rues avoisinantes, on trouve un tas de cavernes
« d’Ali-Baba ». Dans l’une de ces minuscules
boutiques (3m² tout au plus), au milieu de
monticule de sacs, de vieux moteurs, de
chaussures, nous trouvons notre bonheur : des
bidons d’essences et des sangles en vue de la
transat.
55: Marché aux fruits et légumes de Mindelo.
56: Lauriane prépare de la Garopa, le poisson emblématique du Cap-
Vert.
53: Mindelo.
54: Mindelo.
Mercredi 7 décembre, nous faisons tamponner nos passeports à la police maritime et faisons la sortie
du pays. BRESIIIIILLL, NOUS VOILAAAAA. Départ prévu samedi 10 décembre, pour 1614 miles
nautiques (2989Km quand même), soit un peu plus de quinze jours de mer, en direction de Fortaleza,
au nord du Brésil.
Nous vous souhaitons d’ores et déjà un joyeux noël et de joyeuses fêtes de fin d’année.
57:Vos acolytes.
Drapeau du Cap-Vert
Carte du Cap-Vert
Archive des newsletters :
Pour ceux qui nous rejoindraient en cours de route, voici les liens vers les précédentes newsletters.
Mai 2011 : http://www.voilier-aloha.com/LettresMens/Aloha_20110519.pdf
Septembre 2011 : http://www.voilier-aloha.com/LettresMens/Aloha_20110916.pdf
Octobre 2011 : http://www.voilier-aloha.com/LettresMens/Aloha_20111105.pdf