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L'état des lieux Le forage de La Guicherie L’origine de la ressource en eau distribuée par le SIAEP provient uniquement de la nappe du cénomanien. Le forage actuel a été réali- sé en 1992, à « La Guiche- rie », à Céré-la-Ronde au pied du réservoir sur tour. Il atteint 176 m de profondeur. Actuellement, on note une baisse du débit à 32 m3/h. La nappe du cénomanien est classée en Zone de Ré- partition des Eaux (ZRE) du fait de son intérêt straté- gique pour l’alimentation en eau potable et de sa surexploitation dans de nombreux secteurs. Le secteur du SIAEP est défini en zone de stabilisa- tion des prélèvements dans le cénomanien. La lettre du SIAEP N°1 mars 2017 Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable Céré-la-Ronde / Epeigné-les-Bois MAIRIE - 5, rue Rabelais 37460 Céré-la-Ronde – Tél. 02 47 94 23 61 Le Syndicat Intercommunal d’Adduction d'Eau Potable a été créé en 1961 par les deux communes de Céré-la-Ronde et d’Epeigné-les-Bois. Le Comité syndical est composé de 4 élus de chaque commune. Son président est M. Ludovic HARDOUIN et la Vice- présidente Mme Christiane BÉ. Le fontainier, M. André BARBIER, est joignable au 06 86 67 35 13. Le SIAEP compte 890 habitants et assure la desserte en eau d’environ 570 abonnés. L’exploitation de ce service est assurée en régie. L’étude patrimoniale En 2015, le SIAEP a chargé le bureau d’ingénierie HADES de réaliser une étude dans le but de mieux connaitre son patrimoine, de trouver des solutions d’amélioration et de sécurisation, de réduire et maîtri- ser ses pertes en eau et de définir un programme de travaux d’investissement et de renouvellement du ré- seau de distribution d’eau potable. La qualité des eaux brutes et distribuées Il est constaté une homogénéité de la qualité des eaux brutes et des eaux traitées. La teneur en fer des eaux brutes est de 250 microgrammes par litre environ pour une valeur limite de référence de 200 microgrammes, et une recommandation pour les eaux distribuées d’une teneur en fer inférieure à 80 microgrammes par litre, justifiant le traitement de déferrisation des eaux brutes. Station de déferrisation Les eaux brutes stockées dans le réservoir au sol subissent une désinfection au chlore gazeux. Tableau d’injection du chlore gazeux L’eau distribuée est peu à moyennement calcaire : 18 à près de 21 °f. La minéralisation est faible à moyenne. Le ph de l’eau est légèrement basique: 7,9 environ. On note l’absence de traces d’éléments indésirables : métaux lourds, produits phytosanitaires, hydrocarbu- res,… excepté ponctuellement des traces de trihalo- méthanes. Les trihalométhanes (THM) se forment lorsque le chlore utilisé pour désinfecter l’eau réagit avec les matières organiques naturelles (végétation, feuilles mortes, etc.) présentes dans l’eau. Le réservoir Le réservoir sur tour, d’une hauteur totale de 32,90 m, a été réalisé en 1967. Sa capacité de stockage est de 350 m3. En 2009, d’importants travaux ont été réalisés au château d’eau : réfection des bétons, des étanchéités, mises en sé- curité, etc.

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Page 1: La lettre du SIAEP 1cdn3_4.reseaudespetitescommunes.fr/cities/1121/documents/...Réalisation d’un diagnostic du forage afin de vé-rifier son état par inspection vidéo : contrôle

L'état des lieux Le forage de La Guicherie L’origine de la ressource en eau distribuée par le SIAEP provient uniquement de la nappe du cénomanien. Le forage actuel a été réali-sé en 1992, à « La Guiche-rie », à Céré-la-Ronde au pied du réservoir sur tour. Il atteint 176 m de profondeur. Actuellement, on note une baisse du débit à 32 m3/h. La nappe du cénomanien est classée en Zone de Ré-partition des Eaux (ZRE) du fait de son intérêt straté-gique pour l’alimentation en eau potable et de sa surexploitation dans de nombreux secteurs. Le secteur du SIAEP est défini en zone de stabilisa-tion des prélèvements dans le cénomanien.

La lettre du SIAEP

N°1 mars 2017

Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable

Céré-la-Ronde / Epeigné-les-Bois MAIRIE - 5, rue Rabelais

37460 Céré-la-Ronde – Tél. 02 47 94 23 61

Le Syndicat Intercommunal d’Adduction d'Eau Potable a été créé en 1961 par les deux communes de Céré-la-Ronde et d’Epeigné-les-Bois. Le Comité syndical est composé de 4 élus de chaque commune. Son président est M. Ludovic HARDOUIN et la Vice-présidente Mme Christiane BÉ. Le fontainier, M. André BARBIER, est joignable au 06 86 67 35 13. Le SIAEP compte 890 habitants et assure la desserte en eau d’environ 570 abonnés. L’exploitation de ce service est assurée en régie. L’étude patrimoniale En 2015, le SIAEP a chargé le bureau d’ingénierie HADES de réaliser une étude dans le but de mieux connaitre son patrimoine, de trouver des solutions d’amélioration et de sécurisation, de réduire et maîtri-ser ses pertes en eau et de définir un programme de travaux d’investissement et de renouvellement du ré-seau de distribution d’eau potable.

La qualité des eaux brutes et distribuées Il est constaté une homogénéité de la qualité des eaux brutes et des eaux traitées. • La teneur en fer des eaux brutes est de 250 microgrammes par litre environ pour une valeur limite de référence de 200 microgrammes, et une recommandation pour les eaux distribuées d’une teneur en fer inférieure à 80 microgrammes par litre, justifiant le traitement de déferrisation des eaux brutes.

Station de déferrisation • Les eaux brutes stockées dans le réservoir au sol subissent une désinfection au chlore gazeux.

Tableau d’injection du chlore gazeux • L’eau distribuée est peu à moyennement calcaire : 18 à près de 21 °f. • La minéralisation est faible à moyenne. • Le ph de l’eau est légèrement basique: 7,9 environ. On note l’absence de traces d’éléments indésirables : métaux lourds, produits phytosanitaires, hydrocarbu-res,… excepté ponctuellement des traces de trihalo-méthanes. Les trihalométhanes (THM) se forment lorsque le chlore utilisé pour désinfecter l’eau réagit avec les matières organiques naturelles (végétation, feuilles mortes, etc.) présentes dans l’eau. Le réservoir Le réservoir sur tour, d’une hauteur totale de 32,90 m, a été réalisé en 1967. Sa capacité de stockage est de 350 m3. En 2009, d’importants travaux ont été réalisés au château d’eau : réfection des bétons, des étanchéités, mises en sé-curité, etc.

Page 2: La lettre du SIAEP 1cdn3_4.reseaudespetitescommunes.fr/cities/1121/documents/...Réalisation d’un diagnostic du forage afin de vé-rifier son état par inspection vidéo : contrôle

Page 2 La lettre du SIAEP Céré-la-Ronde / Epeigné-les-Bois N°1

Les problèmes signalés Les fuites dans le réseau Le volume d’eau produit en 2014 était de 112 743 m3 pour 60 610 m3 d’eau consommé, soit un rendement de l’ordre de 53,8 %. En guise de comparaison, à l’échelle du département, le rendement moyen est de 83 %. Le rendement s’est largement dégradé depuis 2010 et plus particulièrement depuis 2012 à cause de fui-tes qui n’ont pas toutes été localisées depuis. Le ren-dement s’est amélioré en 2015 suite à la localisation et à la réparation de plusieurs fuites. Depuis 2011, le rendement est en-dessous de l’ob-jectif sollicité en milieu rural de 80 %. Ceci résulte es-sentiellement du linéaire très important du réseau au vu du nombre d’abonnés. Les fuites peuvent avoir un impact important sur l’évolution du rendement d’une année sur l’autre : le rendement semble ainsi s’amé-liorer pour 2015 même si celui-ci reste encore non satisfaisant. D’où l’importance de surveiller en continu les flux d’eau sur le territoire du syndicat. Une recherche plus fine des fuites s’avère indispen-sable. Le SIAEP envisage, dans cet objectif, la mise en place de compteurs de sectorisation répartis sur l’ensemble du territoire. Des pressions trop élevées On observe des pressions très élevées sur le secteur d’Epeigné-les-Bois, Neuillé et en fond de vallées, dont les cotes altimétriques sont plus basses que sur le reste du territoire du syndicat. Il pourrait être envisagé de réduire les pressions des secteurs naturellement surpressés de manière à pro-téger les conduites qui se dégradent plus rapidement en milieu surpressé. La défense incendie D’un point de vue défense incendie, il apparaît que la structure du réseau n’est pas compatible avec les re-commandations du Service Départemental d’Incendie et de Secours. La mise en place de réserves incendie est donc à poursuivre afin d’améliorer la défense incendie des secteurs éloignés des artères structurantes. Une dé-fense incendie uniquement assurée via le réseau de distribution d’eau potable n'est économiquement et techniquement pas envisageable. La modélisation met en évidence l’arrêt de l’approvi-sionnement en eau de secteurs du SIAEP en cas de l’utilisation de poteaux incendie, plus particulièrement en centre bourg d’Epeigné-les-Bois. Il est recommandé d’améliorer et de sécuriser la des-serte du bourg d’Epeigné-les-Bois par la réalisation de travaux de renforcement de la conduite de liaison avec Céré-la-Ronde.

On note la présence de traces ponctuelles de Chloru-re de Vinyle Monomère (CVM) qui est relargué par les conduites en PVC d'avant 1977. Aucun prélève-ment effectué par l’Agence Régionale de Santé ne montre cependant de dépassements du seuil régle-mentaire. La bonne qualité de l’eau prélevée en terme physico-chimique et bactériologique s’explique par la protec-tion naturelle de la ressource profonde captée car la nappe du cénomanien est protégée par un écran semi-imperméable et surmontée de l’aquifère du turo-nien récoltant en priorité les éventuelles pollutions en provenance de la surface. Les canalisations Le syndicat dispose de près de 68 kilomètres de conduites avec 563 branchements. Ce qui fait une moyenne de 8,5 abonnés par kilomètre. Les matériaux : • 86 % des conduites sont en PVC. • 12 % sont en amiante ciment • 2 % sont en fonte. Les diamètres : • Près d’un quart du réseau a un diamètre exté-

rieur inférieur à 80 mm. • Plus d’un quart égal à 125 mm, le reste étant de

90 ou 110 mm. L’âge : • 98 % des conduites sont antérieures à 1980. • 18 % des conduites sont antérieures à 1970. La durée de vie des canalisations étant de l’ordre de 60 ans, le renouvellement des conduites deviendra prioritaire à compter de 2028. L’apparition de fuites importantes depuis 2010 semble indiquer une dégra-dation de certaines conduites. Il faudra anticiper le renouvellement du réseau lors d’opérations d’aména-gements notamment de manière à lisser l’inciden-ce sur le budget. Le syndicat dispose d’un linéaire relativement im-portant de conduites amé-nagées en terrains privés, à travers champs ou en dehors des accotements, côté privé. Les interconnexions avec les communes voisines • 1 interconnexion avec la commune de Saint-

Georges-sur-Cher, au lieudit « La Salle » • 3 interconnexions avec la Communauté de com-

munes de Loches Sud Touraine − 2 avec Le Liège, aux lieudits « Le Petit

Biard » et « Le Courbat » − 1 avec Orbigny, au lieudit « Le Pertuis ».

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Les propositions L’amélioration de l’approvisionnement 1. Réalisation d’un diagnostic du forage afin de vé-rifier son état par inspection vidéo : contrôle de l’état des tubages et du degré de colmatage des crépines, évaluation de l’étanchéité de l’avant-puits, localisation des arrivées d’eau dans les crépines et évaluation de la productivité du forage en la comparant à celle d’origine, évaluation de la faisabilité d’une opération de réhabilita-tion. Cette opération nécessite une immobilisation du forage entre 2 et 4 jours suivant le programme retenu. Elle né-cessitera le démontage et remontage du groupe de pompage existant sans coupure d’eau. 2. Réhabilitation du forage, suivant les conclusions du diagnostic du forage. Les travaux pourront consis-ter en un simple nettoyage et développement du forage voire un rechemisage partiel ou total du forage suivant l’état de l’ouvrage. 3. Amélioration d’une interconnexion avec la Com-munauté de communes de Loches Sud Touraine de manière à réduire les pertes de charges. 4. Recherche d’une nouvelle ressource, conformé-ment au schéma départemental de l’Indre-et-Loire : l’aquifère sollicité concernerait alors la nappe du séno-turonien. 5. Renouvellement des équipements de production et de traitement.

L’amélioration du réseau de distribution 1. Surveillance du rendement du réseau La surveillance du rendement du réseau est primordiale pour le budget du Syndicat. Il est préconisé la mise en place de 5 à 6 compteurs de sectorisation dans un premier temps, avec transfert des données par télégestion de manière à transmettre les débits nocturnes et établir un bilan périodique, si possi-ble mensuel, de tous les comptages effectués et de les corréler aux mesures antérieures. La surveillance du rendement du réseau doit être effec-tuée sans relâche, certaines fuites ne devenant visibles qu’au bout de plusieurs années. A titre d’information, un gain de 7 points du rendement, soit un passage de 68 % à 75 % permettrait une écono-mie de 8 500 m3 d’eau environ, soit environ 1 500 à 2 000 euros de frais d’exploitation. La pose de ces débitmètres entrainera des coupures d’eau au printemps. Les abonnés en seront avertis.

2. Renouvellement du parc de compteur En l’absence de données précises, il est estimé un nombre important de compteurs de 15 ans et plus. La durée de vie d’un compteur est de l’ordre de 12 à 15 ans. La réalisation d’un inventaire plus précis de l’âge du parc de compteur en service et le renouvellement systématique des compteurs anciens permettront de mieux comptabiliser les volumes d’eau consommés. Il est proposé la mise en place de compteurs équipés de têtes émettrices compatibles à la mise en place d’une radio-relève des volumes consommés des abon-nés. L’intérêt est de procéder au renouvellement com-plet du parc de compteurs tout en s’équipant d’un outil facilitant les opérations de relèves et compatible à la réalisation de plusieurs relèves annuelles et un meilleur contrôle de l’apparition de fuites après compteurs.

3. Renouvellement des branchements Le réseau n’a aucun branchement en plomb. Les branchements, pour la plupart du même âge que la conduite sur laquelle ils sont reliés devront être renou-velés entièrement lors du renouvellement de la condui-te. Le risque de fuite est souvent lié à la dégradation des robinetteries de branchements : colliers de prise en charge, bouches à clé de branchement,…

Page 3 La lettre du SIAEP Céré-la-Ronde / Epeigné-les-Bois N°1

Pose d’un débitmètre pour surveiller le réseau

Compteur avec radio-relève

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Le transfert des compétences eau et assainissement

La loi Notre du 7 août 2015 impose le transfert obli-gatoire des compétences eau et assainissement des communes vers les communautés de communes et d’agglomération avant le 1er janvier 2020. Notre Syndicat Intercommunal d’Adduction d'Eau Potable sera dissous et la CCBVC prendra en char-ge le personnel, les installations, le fonctionnement et le budget.

Nos tarifs Depuis 2009, le montant annuel de l’abonnement compteur maison était de 69,52 €, de l’abonnement compteur jardin de 34,80 € et le prix du m3 de 0,72 €. ► ► ► C’était le prix du m3 le plus bas des 15 communes de la CCBVC ! En 2017, le montant annuel de l’abonnement comp-teur maison est de 70,00 €, de l’abonnement comp-teur jardin de 35,00 € et le prix du m3 de 0,80 €.

Les incidences financières et le plan d’actions

Le plan d’actions constitue un programme d’améliora-tion du patrimoine et de son exploitation. - A court terme Gestion au quotidien : interventions de maintenance, interventions d’urgence et de recherches de fuites. Programmation annuelle : travaux de réhabilitation pré-vus en priorité 1, tronçons à remplacer (défaillances, fuites,…), travaux prévus dans l’enveloppe budgétaire. - A moyen terme : 5 à 10 ans Travaux préconisés en priorité 2 visant à prévenir des défaillances, à intervenir suite à des campagnes de re-cherches de fuites ou des diagnostics, travaux prévus dans l’enveloppe budgétaire avec lissage financier. - A long terme : 20 à 30 ans Travaux de priorité 3 - Politique de renouvellement des canalisations. Les simulations financières mettent en évidence la pos-sibilité de réaliser les travaux préconisés moyennant la réalisation d’emprunts et de l’augmentation régulière du prix de l’eau.

Page 4 La lettre du SIAEP Céré-la-Ronde / Epeigné-les-Bois N°1

4. Renouvellement et création de vannes De même que les branchements, les vannes de sec-tionnement ont souvent le même âge que les conduites posées et une durée de vie similaire à celle du réseau (60 ans). Le SIAEP devra donc renouveler les vannes.

5. Suppression des conduites en terrain privée Il est recensé un linéaire important de conduites traver-sant des terrains privés. Afin de faciliter l’exploitation du réseau, il est préconisé, lors d’opérations de renouvellement ou d’aménagement de procéder à la suppression de ces conduites en ter-rains privés par la mise en place de nouvelles condui-tes le long de chemins ruraux 6. Amélioration des pressions de service De hautes pressions peuvent provoquer une usure pré-maturée des conduites part la sollicitation qu’elles exer-cent en permanence sur ces conduites et favoriser l’ap-parition de fuites. Il est préconisé de tendre, lorsque c’est possible, vers une pression de confort de l’ordre de 4,5 bars. Il est proposé de mettre en place 2 à 3 stabilisateurs de pression.

7. Renouvellement des canalisations La collectivité pourrait opter pour un renouvellement régulier de son réseau de distribution dès maintenant à raison de 400 à 500 mètres de linéaires de conduites renouvelées chaque année (soit 0,6 à 0,7 % du ré-seau). En l’absence de données sur l’historique des casses et de leur localisation, les critères de priorité pour le re-nouvellement des conduites seront :

• Secteurs situés avec de hautes pressions • Conduites posées avant 1977, de nature PVC • Conduites structurantes de manière à augmenter

le diamètre • Nature du terrain, passages en parties privées.

Vanne de sectionnement