la guerre de sept ans
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La Guerre de Sept Ans
- Fiche de lecture -
L’Origines du conflit
Les hostilités ont débuté deux ans avant la déclaration de guerre officielle avec une
échauffourée dans les forêts du Nouveau Monde : une poignée de Virginiens sous le
commandement d'un certain... George Washington (22 ans), attaque une délégation française
et tue son chef, Jumonville, dans le dessein de s'emparer de Fort-Duquesne, un fort qui tient
la vallée de l'Ohio, la « Belle Rivière ». De riposte en réaction, Londres, qui n'arrive pas à
l'emporter sur terre, ordonne la saisie de 300 navires de commerce français dans différents
ports, partout dans le monde. La guerre générale devient dès lors inéluctable... En prévision de
celle-ci, le gouvernement anglais ne néglige aucune précaution. C'est ainsi qu'il ordonne la
déportation des Acadiens francophones susceptibles de trahir la couronne.
Hostilités en Amérique du Nord, 1754–1755
Le conflit commence en 1754 dans la vallée de l’Ohio, réclamée à la fois par les Français et
les Britanniques. En 1753, les Français construisent des fortifications dans la région pour
renforcer leur position. Le gouverneur de la Virginie (colonie britannique à l’époque) y réagit
en envoyant George Washington, colonel de la milice, à la frontière de l’Ohio. Washington
attire un petit détachement français dans une embuscade, mais est ensuite défait par une autre
force française, plus nombreuse. Avant même que la guerre soit déclarée, les Britanniques
préparent un assaut contre les Français en Amérique et y dépêchent le major général Edward
Braddock et deux régiments de l'armée régulière en 1755. D’autres troupes sont levées dans
les colonies et une attaque sur quatre fronts se prépare contre le fort Niagara, le fort
Beauséjour sur la frontière de la Nouvelle-Écosse, le fort Duquesne sur la rivière Ohio et
contre le fort Saint-Frédéric [Crown Point] sur le lac Champlain (aujourd'hui État de New
York). En prenant connaissance de ces préparatifs, les Français dépêchent six bataillons sous
le commandement du baron Armand Dieskau pour renforcer Louisbourg et le Canada.
L’assaut prévu sur la Niagara n'a pas lieu, à cause de problèmes d'approvisionnement et d’un
taux élevé de désertion. L’armée de Braddock est détruite par un petit détachement de soldats
français et de guerriers autochtones. En revanche, les Britanniques connaissent un certain
succès en Acadie : en 1755, ils capturent le fort Beauséjour, gardé par une petite garnison. Les
forces de la Nouvelle-Angleterre rassemblent et déportent ensuite les habitants acadiens de la
région.
Les deux traités de février 1763
Les deux traités de février 1763 (traité de Paris entre France et Angleterre, traité
d'Hubertsbourg entre Autriche et Prusse) consacrent la victoire de l'Angleterre, maîtresse des
mers, qui a ravi à la France de vastes possessions coloniales (Canada, est de la Louisiane, une
partie des Antilles, Sénégal), et de la Prusse, devenue l'une des premières puissances
militaires de l'Europe.