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Sommaire mars - avril 2014 - Commission paritaire en cours - N° ISSN en cours Bureau de la SOFOP Président : C. Karger - 1 er Vice-Président : P. LASCOMBES- 2 e Vice Président : C. GLORION - Futur 2 e Vice Président : J. COTTALORDA Ancien Président : J. LECHEVALLIER - Secrétaire Général : P. WICART - Trésorier : F. ACCADBLED - Représentant SOFCOT : J. N. LIGIER Membres du Bureau : T. HAUMONT, F. CHOTEL, R. GOURON, F. LAUNAY, PL. DOCQUIER la Gazette est dorénavant publié en format A4, afin d’être directement imprimée à partir de votre ordinateur via notre adresse www.livres-medicaux.com Fondateur J.C. POULIQUEN † Editorialiste H. CARLIOZ (Paris) Rédacteur en chef C. MORIN (Berck) Membres J CATON (Lyon) P CHRESTIAN (Marseille G FINIDORI (Paris) J L JOUVE (Marseille R KOHLER (Lyon) P LASCOMBES (Nancy) G F PENNEÇOT (Paris) M RONGIERES (Toulouse) J SALES DE GAUZY (Toulouse) R VIALLE (Paris) et le GROUPE OMBREDANNE” Correspondants étrangers M BEN GHACHEM (Tunis) R JAWISH (Beyrouth) I. GHANEM (Beyrouth) Editeur SAURAMPS MEDICAL S.a.r.l. D. TORREILLES 11, boulevard Henri IV CS 79525 34960 MONTPELLIER Cedex 2 Tél. : 04 67 63 68 80 Fax : 04 67 52 59 05 La Gazette de la SO ciété F rançaise d’ Orthopédie P édiatrique N°41 Editorial SO.F.O.P. L’Hôpital d’enfant Alfred I. duPont. L’histoire d’un partenariat réussi entre un empire de la chimie et une fondation médicale philantropique par C. Karger, GD Mac Ewen, R. Bowen et F. Miller ...................2 The history of a successfull partnership between a profit-based industrial group and a philanthropic health care foundation par C. Karger, GD Mac Ewen, R. Bowen et F. Miller ...................9 Alfred I. duPont Institute Alumni et Sofop par C. Morin ........................................................................................ 14 Réunion à venir ................................................................................... 18 Alfred I. duPont Institute Alumni et Sofop Etre Fellow à l’Alfred Irénée duPont Hospital for Children par A. Presedo ..................................................................................... 19 Sofop et Revues Internationales par R. Vialle........................................................................................... 21 Glossaire Français-Anglais de chirurgie orthopédique par JC Rey ............................................................................................. 22 L’hiver y est rude dans le Delaware, que bien peu de lecteurs de la Gazette, même bien au fait des œuvres de Fenimore Cooper, sauraient localiser précisément sur la côte Est des Etats- Unis. Pas de honte à cela, une même ignorance émane du citoyen américain moyen, comme en témoigne un des classiques bons mots pour le railler : « Dela where? ». Ce second plus petit état des Etats Unis n’hésitera tout de même pas à se faire surnommer le « First state » en l’honneur de sa super rapide adhésion à la Constitution de 1787, ou encore « Small Wonder » alors que le principal motif d’attraction touristique y est, il faut bien le dire, l’absence de taxe qui fait de lui le paradis du shopping aux USA. Wilmington, c’est la ville principale de ce Delaware, centre mondial de la recherche en chimie. Cette citée, non plus, ne fait pas rêver (encore que les femmes lui doivent leurs premiers bas nylons). A l’écart (et même bien à l’écart) du centre ville, c’est là que l’Alfred I duPont Institute (AIDI) a pris naissance, avec au début de son existence les vieux bâtiments austères que l’on peut aperce- voir sur la photo accompagnant ce texte. Il y a bien, juste à côté, une réplique du Petit Tria- non et un jardin à la Française, mais leur jouis- sance est réservée aux touristes. Rien donc, dans ce qui précède, n’augure d’un séjour mémorable pour qui envisage de parfaire sa formation mé- dicale outre-Atlantique. Et pourtant, à la lecture de cette Gazette, vous apprendrez que c’est un lieu mythique, œuvre rédemptrice d’un empire financier qui avait assis sa puissance sur le malheur des hommes (Guerre de Sécession, 1 ère Guerre mondiale). Dans cette enceinte (dans ce Temple écrit A Presedo) on y côtoyait ce qui était, ou deviendra, le gotha de l’orthopédie pédiatrique nord américaine. Et au milieu de tous, l’impressionnant Dean Mac Ewen, « pionnier et visionnaire » comme le décrit Claude Karger. Richard Bowen dans un registre différent continuera d’assurer à cet Institut son rôle de phare pour les résidents et fellows des Amériques et de bien d’autres continents. L’Eu- rope, et l’Europe francophone en particulier, ne négligera pas le pèlerinage vers la Mecque de l’orthopédie pédiatrique. Certaines et certains y restèrent même suffisamment longtemps pour qu’on les qualifie d’ « AIDI alumni »*. Les 7 ancien(nes) de duPont et membres actuels de la Sofop y laissèrent quelques écrits, mince contribution de l’orthopédie pédiatrique fran- cophone à la masse de publications émanant de cette maison. Puissent nos plus jeunes lec- teurs avoir perçu, au travers de ce numéro de la Gazette, l’intérêt d’aller explorer au cours de leur formation d’autres horizons et l’intérêt aussi de faire connaître leurs travaux dans ce langage scientifique universel qu’est devenu l’anglais. Comptons sur Raphaël Vialle pour nous tenir au courant, chaque année, dans cette Gazette, de la capacité des membres de notre communauté à publier dans des revues internationales. Remercions Jean-Claude Rey de nous avoir per- mis de publier son célèbre glossaire français-an- glais de chirurgie orthopédique, réalisé en 1993 pour les Annales Orthopédiques de l’Ouest. Une aide précieuse pour les futurs lecteurs nord- américains de la Gazette de la Sofop On peut toujours rêver ! Christian Morin * “AIDI alumni” se traduit par “les anciens de l’AIDI” et non par “les allumés de l’AIDI” Fig. 1 : Alfred I duPont Institute-The old building (Coll J Lechevallier)

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mars - avril 2014 - Commission paritaire en cours - N° ISSN en cours

Bureau de la SOFOPPrésident : C. Karger - 1er Vice-Président : P. LASCOMBES- 2e Vice Président : C. GLORION - Futur 2e Vice Président : J. COTTALORDA

Ancien Président : J. LECHEVALLIER - Secrétaire Général : P. WICART - Trésorier : F. ACCADBLED - Représentant SOFCOT : J. N. LIGIER

Membres du Bureau : T. HAUMONT, F. CHOTEL, R. GOURON, F. LAUNAY, PL. DOCQUIER

la Gazette est dorénavant publié en format A4, afi n d’être directement imprimée à partir de votre ordinateur via notre adresse www.livres-medicaux.com

FondateurJ.C. POULIQUEN †

EditorialisteH. CARLIOZ (Paris)Rédacteur en chef C. MORIN (Berck)

Membres J CATON (Lyon)

P CHRESTIAN (MarseilleG FINIDORI (Paris)

J L JOUVE (Marseille

R KOHLER (Lyon)P LASCOMBES (Nancy)G F PENNEÇOT (Paris)

M RONGIERES (Toulouse)J SALES DE GAUZY (Toulouse)

R VIALLE (Paris)et le GROUPE OMBREDANNE”

Correspondants étrangersM BEN GHACHEM (Tunis)

R JAWISH (Beyrouth)I. GHANEM (Beyrouth)

Editeur SAURAMPS MEDICALS.a.r.l. D. TORREILLES

11, boulevard Henri IVCS 79525 34960 MONTPELLIER Cedex 2 Tél. : 04 67 63 68 80Fax : 04 67 52 59 05

mars - avril 2014 - Commission paritaire en cours - N° ISSN en cours

La Gazette de la SOciété Française d’Orthopédie Pédiatrique

N°41

Editorial SO.F.O.P.

L’Hôpital d’enfant Alfred I. duPont.L’histoire d’un partenariat réussi entre un empire de la chimieet une fondation médicale philantropiquepar C. Karger, GD Mac Ewen, R. Bowen et F. Miller ...................2

The history of a successfull partnership

between a profi t-based industrial group

and a philanthropic health care foundation

par C. Karger, GD Mac Ewen, R. Bowen et F. Miller ...................9

Alfred I. duPont Institute Alumni et Sofoppar C. Morin ........................................................................................ 14

Réunion à venir ...................................................................................18

Alfred I. duPont Institute Alumni et SofopEtre Fellow à l’Alfred Irénée duPont Hospital for Childrenpar A. Presedo ..................................................................................... 19

Sofop et Revues Internationalespar R. Vialle ........................................................................................... 21

Glossaire Français-Anglaisde chirurgie orthopédiquepar JC Rey ............................................................................................. 22

L’hiver y est rude dans le Delaware, que bien peu de lecteurs de la Gazette, même bien au fait des œuvres de Fenimore Cooper, sauraient localiser précisément sur la côte Est des Etats-Unis. Pas de honte à cela, une même ignorance émane du citoyen américain moyen, comme en témoigne un des classiques bons mots pour le railler : « Dela where? ». Ce second plus petit état des Etats Unis n’hésitera tout de même pas à se faire surnommer le «  First state  » en l’honneur de sa super rapide adhésion à la Constitution de 1787, ou encore «  Small Wonder  » alors que le principal motif d’attraction touristique y est, il faut bien le dire, l’absence de taxe qui fait de lui le paradis du shopping aux USA.Wilmington, c’est la ville principale de ce Delaware, centre mondial de la recherche en chimie.

Cette citée, non plus, ne fait pas rêver (encore que les femmes lui doivent leurs premiers bas nylons).A l’écart (et même bien à l’écart) du centre ville, c’est là que l’Alfred I duPont Institute (AIDI) a pris naissance, avec au début de son existence les vieux bâtiments austères que l’on peut aperce-voir sur la photo accompagnant ce texte.Il y a bien, juste à côté, une réplique du Petit Tria-non et un jardin à la Française, mais leur jouis-sance est réservée aux touristes. Rien donc, dans ce qui précède, n’augure d’un séjour mémorable pour qui envisage de parfaire sa formation mé-dicale outre-Atlantique.Et pourtant, à la lecture de cette Gazette, vous apprendrez que c’est un lieu mythique, œuvre rédemptrice d’un empire fi nancier qui avait assis sa puissance sur le malheur des hommes (Guerre de Sécession, 1ère Guerre mondiale). Dans cette enceinte (dans ce Temple écrit A Presedo) on y côtoyait ce qui était, ou deviendra, le gotha de l’orthopédie pédiatrique nord américaine. Et au milieu de tous, l’impressionnant Dean Mac Ewen, « pionnier et visionnaire » comme le décrit Claude Karger. Richard Bowen dans un registre diff érent continuera d’assurer à cet Institut son rôle de phare pour les résidents et fellows des Amériques et de bien d’autres continents. L’Eu-rope, et l’Europe francophone en particulier, ne négligera pas le pèlerinage vers la Mecque de

l’orthopédie pédiatrique. Certaines et certains y restèrent même suffi samment longtemps pour qu’on les qualifi e d’ « AIDI alumni »*.Les 7 ancien(nes) de duPont et membres actuels de la Sofop y laissèrent quelques écrits, mince contribution de l’orthopédie pédiatrique fran-cophone à la masse de publications émanant de cette maison. Puissent nos plus jeunes lec-teurs avoir perçu, au travers de ce numéro de la Gazette, l’intérêt d’aller explorer au cours de leur formation d’autres horizons et l’intérêt aussi de faire connaître leurs travaux dans ce langage scientifi que universel qu’est devenu l’anglais. Comptons sur Raphaël Vialle pour nous tenir au courant, chaque année, dans cette Gazette, de la capacité des membres de notre communauté à publier dans des revues internationales.Remercions Jean-Claude Rey de nous avoir per-mis de publier son célèbre glossaire français-an-glais de chirurgie orthopédique, réalisé en 1993 pour les Annales Orthopédiques de l’Ouest.Une aide précieuse pour les futurs lecteurs nord-américains de la Gazette de la Sofop On peut toujours rêver !

Christian Morin

* “AIDI alumni” se traduit par “les anciens de l’AIDI” et non par “les allumés de l’AIDI”

Fig. 1  : Alfred I duPont Institute-The old building (Coll J Lechevallier)

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L’Hôpital d’enfant Alfred I. duPontL’histoire d’un partenariat réussi entre un empire de la chimie

et une fondation médicale philantropiquepar C. Karger, GD Mac Ewen, R. Bowen, F. Miller

J’ai eu le grand privilège, comme quelques autres membres de la SOFOP, dont deux anciens Présidents, d’effectuer un «  Research Fellowship  » au Alfred I. duPont Hospital for Children (AIDHC) à Wilmington (Delaware, USA) en 1989. Mon ami Christian MORIN, qui fut l’un des premiers Fellows français à l’AIDHC, m’a proposé d’écrire l’histoire de cet hôpital mythique et de sa fondation « NE-MOURS », dont les racines sont issues de la révolu-tion française. J’ai saisi l’opportunité pour refaire un séjour à Wilmington où j’ai eu l’immense hon-neur d’interviewer un des pères fondateurs de l’orthopédie pédiatrique Nord-Américaine, Dean Mac Ewen, actuellement âgé de 86 ans, qui dirigea l’hôpital duPont de 1969 à 1986.

De la poudre à canon à la fondation «  NEMOURS  ». Alfred I. duPont, milliardaire re-belle et philanthrope

L’histoire de la société duPont débute en l’année 1799, date à laquelle Pierre Samuel du Pont, un noble de la région de Nemours, émigre aux Etats Unis avec 13 membres de sa famille, afin d’éviter une potentielle décapitation par les révolution-naires français. Son fils cadet, Eleuthère Irénée du-Pont, était un brillant chimiste, élève de Lavoisier, et sa spécialité était la fabrication de la poudre à canon. Il installa le premier moulin à poudre Nord-Américain dans la Brandywine Valley en 1802 à proximité de Wilmington dans l’état du Delaware. Comme la poudre était précédemment importée

d’Europe, et que celle fabriquée par duPont était de meilleure qualité et plus facilement accessible, la société duPont fit rapidement fortune, dopée par les besoins importants en poudre, en pratique civile et militaire, notamment pendant la guerre contre les Anglais en 1812, puis lors de la guerre de sécession cinquante ans plus tard. A l’aube du 20ème siècle, la société duPont était devenue un empire de la chimie et son expansion financière était considérable (Fig. 1).

Alfred Irénée duPont (Fig. 2) est né en 1864, ar-rière-petit-fils d’Eleuthère Irénée. Il perdit ses pa-rents à l’âge de 13 ans et fut victime d’une noyade dont il réchappa de justesse, au prix d’une surdité partielle.Il entama des études au prestigieux Massachu-setts Institute for Technology, mais revint rapide-ment à Wilmington pour reprendre ses activités à la Société duPont et s’occuper de ses frères et soeurs orphelins. Il était par ailleurs préoccupé par la fréquence des accidents à la mine, et malgré son statut familial, il aimait travailler au contact de ses ouvriers en partageant les contraintes et la dangerosité des métiers de la poudre, ce qui explique que les mouvements sociaux étaient in-connus chez duPont. Son génie inventif lui permit de développer de nouvelles machines et techno-logies pour améliorer la productivité et la sécurité de son entreprise. Malgré sa générosité et son altruisme, il eut une vie amoureuse plutôt chao-tique et divorça de sa première épouse Bessie, ce

Fig. 1 : affiche publicitaire pour la poudre à canon « duPont »

Fig. 2 : Alfred Irénée duPont de Nemours, à droite avec sa 3ème épouse Jessie

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qui était plutôt rare et très mal vu dans la bour-geoisie conservatrice de la côte Est des USA. Il fit construire pour sa deuxième épouse Alicia une magnifique demeure «  The Mansion  », réplique du Petit Trianon de Versailles, avec ses jardins à la Française (Fig. 3). Cette demeure, véritable concentré de technolo-gie et d’innovations industrielles, existe toujours et se situe à Wilmington, à proximité de l’Hôpital. Le caractère bien trempé d’Alfred lui valut des conflits avec ses cousins et il fut évincé du comi-té directeur de son entreprise en 1916. Après le décès de sa deuxième femme, il épousa Jessie Dew Ball, de 20 ans sa cadette, et il connut enfin le bonheur et l’amour que ses deux précédentes épouses n’avaient pas su lui donner (Fig. 2). En 1925, le couple décida de s’installer à Jacksonville en Floride, où Alfred investit une partie de sa for-tune dans le chemin de fer, les banques et les jour-naux. Toutefois, son objectif principal était d’aider les citoyens de Floride à affronter leurs difficultés par la mise en place de structures financières et industrielles solides dans cet état en plein déve-loppement, mais fortement touché par la crise de 1929. «  In my last years, I would much rather have the people of Florida say that I helped them and their state than to double the money I now have  ». Jes-sie était elle aussi empreinte de générosité et elle oeuvra patiemment pour réconcilier Alfred avec sa famille et notamment avec les enfants qu’il avait eu avec sa première épouse.

En 1932, sentant que sa santé déclinait, Alfred I. duPont décida de consacrer l’essentiel de sa for-tune à des œuvres caritatives et philanthropiques. Il fut l’ordonnateur des premières pensions de retraite dans le Delaware et donna naissance à la fondation NEMOURS dont l’objectif était exprimé dans son testament  :«  It has been my firm convic-tion throughout life that it is the duty of everyone in the world to do what is within his power to alle-viate human suffering. It is therefore natural that I should desire, after having made provision for the immediate members of my family and others whom I have seen fit to remember, that the remaining por-tion of my estate should be utilized for charitable needs », ce qui peut se traduire par : « tout au long de ma vie j’ai été convaincu que c’était le devoir de chaque individu sur terre de faire ce qui était en son pouvoir pour soulager la souffrance humaine. Il est dès lors naturel que, après avoir provisionné pour les membres directs de ma famille, et pour d’autres qui méritent mon souvenir, j’affecte le reste de mes biens à des actions charitables ».Il était par ailleurs précisé dans le testament que les bénéficiaires des actions de la fondation devaient être des enfants malades et infirmes, ainsi que des seniors à faibles revenus de l’état du Delaware. Al-fred I. duPont décéda en 1935, laissant son épouse Jessie Ball et son beau-frère Ed Ball poursuivre son oeuvre au sein de la fondation NEMOURS, fondée en 1936. Ed Ball adhérait pleinement aux objectifs d’Alfred duPont et il se plaisait

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Fig. 3 : Demeure de la famille duPont « The Mansion »,copie du petit Trianon de Versailles

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à en rappeler les fondamentaux : « No child in need will ever be refused medical treatment, whatever the cost, however long it may take, because the family cannot afford to pay ». A sa mort en 1981, il légua lui aussi l’essentiel de sa fortune à la fondation NEMOURS.

Le premier Hôpital Alfred I. duPont et l’œuvre d’Alfred SHANDS, puis de Dean MAC EWEN

La première action de la fondation NEMOURS a été la construction d’un hôpital orthopédique pour enfants dénommé Alfred I. duPont Institute (AIDI), qui ouvrit ses portes en 1940, avec une ca-pacité de 60 lits (Fig. 4). Jessie et Ed Ball en avaient élaboré les plans et se mirent à la recherche d’un directeur médical. Leur choix se porta vers Al-fred R. SHANDS, brillant chirurgien orthopédiste, rédacteur d’un ouvrage réputé  : Handbook of Orthopaedics, et auteur de plus de 380 publica-tions scientifiques. Alfred SHANDS contribua au rayonnement national et international de l’AIDI et il amorça les programmes de formation en chirur-gie orthopédique.En 1958, alors qu’il était à la recherche d’un jeune collaborateur, le Dr SHANDS se rendit à un congrès à Memphis, ville où Dean Mac Ewen (Fig. 5) était résident (interne) dans le programme du Dr Boyd à la Campbell Clinic. Shands demanda à Boyd si un membre de son équipe pourrait être intéressé par le poste et c’est à cette occasion que Dean Mac Ewen lui fut présenté. Dans un premier temps, Mac Ewen fut plutôt hésitant, il était originaire du Canada et avait envisagé de retourner dans son pays pour poursuivre sa carrière.

Shands a su le convaincre, il lui proposa de venir à Wilmington pour une période d’essai de deux ans et s’engagea à lui financer le déménagement et l’installation. Par ailleurs il lui promit de lui trouver un autre poste si celui de Wilmington ne lui convenait pas après les deux années de pro-bation. Shands souhaitait que Mac Ewen soit un orthopédiste pédiatre exclusif, ce qui était tota-lement novateur à l’époque, puisque seuls Salter et Ponseti avaient limité leur pratique à l’enfant. Ceci contribua à faire hésiter Mac Ewen, qui, âgé de 30 ans, avait quelques craintes pour sa carrière future, d’autant que certains grands pontes de l’Université de Philadelphie, notamment Colonna et Moore, lui avaient indiqué qu’il commettrait la plus grande erreur de sa vie en se consacrant à une pratique pédiatrique exclusive. Finalement, Mac Ewen accepta le challenge de Shands et il s’installa à Wilmington pour une période de 28 ans !L’entente entre Alfred Shands et Dean Mac Ewen fut excellente tout au long de leur collaboration et Shands transmit la direction médicale de l’AIDI à Mac Ewen en 1969. Albert SHANDS décéda en 1981.Dès 1960, Mac Ewen rencontra Bob Salter à un congrès de la SICOT dont Shands était président. Il importa immédiatement l’ostéotomie innominée à Wilmington, et il invita également Paul Harring-ton qui réalisa trois instrumentations rachidiennes à duPont en 1960, pour des scolioses neuromus-culaires.Ces deux nouvelles techniques firent rapidement la notoriété de l’AIDI et de Dean Mac Ewen qui accueilli des patients de plus en plus nombreux,

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Fig. 4 : Le premier hôpital Alfred I. duPont. Aspect peu après son ouverture..

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venant de toute la côte Est des USA. Mac Ewen fut ensuite régulièrement invité à l’étranger pour faire part de son expérience à propos de ces deux tech-niques et ceci fut le déclencheur de sa notoriété internationale. Il eut alors l’idée géniale et nova-trice de faire venir de jeunes chirurgiens étrangers dans son service pour se former et il estimait que ce concept était plus efficace que les missions chirurgicales humanitaires à l’étranger.Il établit ainsi les premiers contacts avec le Brésil et inventa le concept de « Research Fellow » pour que des médecins étrangers, non certifiés par le board américain, puissent séjourner aux USA avec un statut d’observateur et de chercheur.Les premiers research fellows étaient nourris et hébergés gratuitement (certains comme moi dans les chambres de bonnes de la Mansion) et seul le voyage était à leur charge. Ce fut le mérite de Mac Ewen de convaincre le comité directeur de la fon-dation NEMOURS du bien-fondé de cette prise en charge généreuse. Les séjours étaient à durée variable entre 2 semaines, 6 mois ou un an, et trois principes fondamentaux étaient toujours exigés :• toutes les discussions devaient se faire en an-

glais, même lorsque les médecins étrangers parlaient entre eux, pour qu’ils maitrisent par-faitement cet outil d’échanges internationaux.

• Tous devaient entreprendre au moins un tra-vail de recherche clinique ou fondamentale avec la garantie d’une publication à la clé.

• Tous devaient emporter avec eux des diapo-ramas exposant les principaux thèmes de l’or-thopédie pédiatrique pour leur permettre de diffuser le message pédagogique de l’AIDI et d’inciter d’autres médecins à venir.

Dean Mac Ewen m’a indiqué à plusieurs reprises pendant l’interview (Fig. 5) qu’il avait été passion-né tout au long de sa carrière par l’enseignement des jeunes chirurgiens et qu’il affectionnait de tra-vailler dans cet environnement et de discuter avec les jeunes dans les congrès plutôt qu’avec «  les grands professeurs qui savent tout ».L’AIDI forma ainsi plus de quarante chirurgiens du Brésil, puis progressivement le programme s’éten-dit aux autres pays d’Amérique du Sud, ainsi qu’au Japon, à la Corée et à l’Europe. Les premiers contacts avec la France se firent par l’intermédiaire d’Yves Cotrel que Mac Ewen rencontra à un congrès à Londres. Cotrel invita alors Mac Ewen à passer quelques jours à Berck en compagnie de John Moe, ce que Mac Ewen apprécia tout particulièrement. Cotrel, Stagnara, puis Dubousset ont également visité Mac Ewen à Wilmington et ceci amorça une longue liste de chirurgiens français qui ont séjourné à l’AIDI. Des liens d’amitié très forts s’établirent entre Dean Mac Ewen et certains membres du GEOP, en parti-culier Jean Gabriel Pous, Mac Ewen se souvenant avec émotion de l’accueil qui lui avait été réservé à Montpellier où il séjourna dans la maison familiale de Pous.

Fig. 5 : de gauche à droite Dean Mac Ewen à New Orleans en 1989, à Strasbourg en 1992 et à Wilmington en 2013

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Mac Ewen contribua également à la formation de nombreux orthopédistes pédiatres Nord-Améri-cains, notamment du Sud et de la côte Ouest, tels que Cowell, Hensinger, Eilert et Bunnel, qui lan-cèrent eux aussi des programmes de fellowship en orthopédie pédiatrique dans leur service, à l’image de ce qui se pratiquait à Wilmington.

Construction du nouveau bâtiment.De Dean Mac Ewen à Richard Bowen

Dans les années 1980, la fondation NEMOURS décida de construire un nouveau bâtiment à Wilmington et de le renommer Alfred I. du-Pont Hospital for Children (AIDHC) (Fig. 6). Mac Ewen fut largement impliqué dans le projet et il s’était lié d’amitié avec Ed Ball qui fut l’un des maîtres d’oeuvre du bâtiment qu’il souhaitait voir construire en matériaux nobles (pierres de l’Alaba-ma). Mac Ewen a milité pour que le nouvel hôpital soit suffisamment vaste, 180 lits, 3 étages au lieu de 2 initialement prévus, pour accueillir d’autres spécialités que l’orthopédie, pensant que la plu-part des enfants traités sur place avaient besoin de ces spécialités en raison de leurs pathologies associées. Il était par contre plutôt opposé à ouvrir un service d’urgence et de traumatologie, parce que les fractures étaient déjà traitées à proximité et parce qu’il craignait que la traumatologie ne consomme beaucoup de temps médical pour ses équipes. Le nouvel hôpital ouvrit ses portes en 1984, toujours sous la direction médicale de Dean Mac Ewen. Le service d’urgences fut mis en place une dizaine d’années plus tard.

Richard Bowen (Fig. 7) avait rejoint l’équipe du duPont Hospital en 1978, il devint chairman en or-thopédie en 1986, lorsque Dean Mac Ewen quitta Wilmigton pour reprendre la direction du Child-ren’s Hospital à la Nouvelle Orléans en Louisiane.

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Fig. 6 : les deux photos du haut correspondent au deuxième hôpital Alfred I. duPont (1984), en bas et en cours de onstruction un troisième bâtiment pour l’hospitalisation conven tionnelle (ouverture prévue 2014)

Fig. 7 : Freeman Miller à gauche, Richard Bowen à droite (Wilmington 2013)

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Dans les années 80, Richard Bowen oeuvra pour structurer de manière plus standardisée les pro-grammes de formation destinés aux médecins étrangers. Initialement le recrutement se faisait de manière informelle, sur invitation.

Bowen souhaitait que ce recrutement reposât dé-sormais sur deux critères :• Une recommandation par un senior universi-

taire de la ville d’origine du candidat

• L’assurance que le candidat aurait un poste définitif lors de son retour au pays, afin d’éviter des difficultés avec les services de l’immigra-tion US.

Il nomma le Dr Jayakumar (Fig. 8), qui a longtemps travaillé aux côtés de Dean Mac Ewen, respon-sable du programme Research Fellow. Les candidats effectuaient en principe un stage d’un an et ils repartaient dans leur pays avec une connaissance théorique très avancée et des objec-tifs pédagogiques clairement définis. La tradition voulait qu’un chapitre d’un textbook soit com-menté tous les matins au petit déjeuner de travail (à 6h00 !!) pour couvrir tout le programme en une année. Les fellows participaient également à un ou plusieurs travaux de recherche, soit clinique, soit en laboratoire, selon leurs affinités et leur pra-tique de la langue anglaise. En principe, ils avaient un rôle d’observateur, sans responsabilité de ser-vice ou de consultation. Le Dr Jay obtint progressi-vement l’autorisation pour les research fellows de

se laver avec les équipes opératoires, mais tout en se limitant à leur seul rôle d’observateur.Sur le plan financier, les fellows percevaient un salaire fourni par la fondation NEMOURS, en échange de quoi le logement et le repas étaient à leur charge. Initialement 6 postes étaient financés, plus récemment ce chiffre a été réduit à 4, suite à des restrictions budgétaires (eh oui, même aux USA). Bowen et son successeur William Mac Ken-zie ont continué à militer auprès de la fondation pour poursuivre ce programme de formation de chirurgiens étrangers, tant cette activité est une chance pour l’AIDHC de maintenir des échanges avec les médecins du monde entier.L’autre grand changement qu’apporta Richard Bowen fut d’individualiser des pôles d’activités spécifiques dirigés par un membre du staff, le volume d’activité permettant cette sur spécialisa-tion :• Paralysie cérébrale et laboratoire de marche :

Freeman Miller (Fig. 7)• Rachis : Suken Shah• Hanche et dysplasies : William Mc Kenzie• Syndromes  : Shanmuga Jayakumar (jusqu’à

son récent décès au mois de mars 2013)Selon Richard Bowen, les relations avec l’admi-nistration de la fondation NEMOURS ont toujours été excellentes, sous condition que les principes fondamentaux soient respectés, à savoir justifier chaque dollar dépensé et garder un haut niveau d’honnêteté et d’éthique par rapport aux fonda-mentaux établis par Alfred I. duPont dans son tes-tament. Le Dr Bowen souligne que la société du-Pont de Nemours n’a pratiquement aucune activi-té dans le domaine médical, ce qui rend plus facile l’évitement des conflits d’intérêt, notamment en matière de recherche. Il resta en poste jusqu’en 2006, date à laquelle le Dr William Mc Kenzie lui succéda.En 2002, les termes de la mission de la fondation NEMOURS ont été reformulés pour les adapter à l’évolution du monde moderne, tout en conser-vant les fondamentaux établis par Alfred I. duPont : «  To provide leadership, institutions and services to restore and improve the health of children through care and programs not readily available, with one high standard of quality and distinction regardless of the recipient’s financial status »

Fig. 8 : Shanmuga Jayakumar, décédé en 2013, collaborateur de longue date de Dean Mac Ewen

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L’Hôpital d’enfant Alfred I. duPontL’histoire d’un partenariat réussi entre un empire de la chimie

et une fondation médicale philantropiquepar C. Karger, GD Mac Ewen, R. Bowen, F. Miller

ConclusionsPour conclure cette belle histoire, je dirais que

Dean Mac Ewen, sous l’égide des principes établis par Alfred I. duPont, a été un pionnier et un vision-naire. Il a compris très tôt que le moment était venu d’individualiser une spécialité d’orthopédie pédiatrique et, plutôt que de garder jalousement son savoir et son expérience, il a été animé d’un sens aigu de l’internationalisme pour établir des échanges et des programmes de formation avec l’étranger. Bien avant Internet, il fut un acteur es-sentiel de la mondialisation des connaissances en orthopédie de l’enfant.Cette histoire suscite également mon admiration à propos de cet exemple de partenariat serein et parfaitement réussi entre une entreprise interna-tionale, dont l’activité est orientée vers le profit, et une fondation philanthropique et caritative, contribuant au fonctionnement d’établissements

de soins pour enfants et pour personnes âgées. En ces temps difficiles pour notre système de santé, un tel modèle serait-il envisageable en France  ? Vaste question...

RemerciementsJe tiens à remercier tout particulièrement mes

amis de très longue date, Freeman et Lois MIL-LER, qui ont eu la gentillesse de m’héberger lors de cette visite à Wilmington. Freeman a pris l’ini-tiative de contacter le Dr Mac Ewen pour lui pro-poser de me rencontrer à l’hôpital duPont afin de réaliser son interview, je lui en suis très reconnais-sant. C’est également grâce à Freeman que j’ai eu l’occasion de revoir le Dr Richard Bowen , qui m’a beaucoup aidé à rédiger ce document. Merci à toute l’équipe de l’Alfred I. duPont Hospital pour leur accueil très chaleureux.

2-5 avril 2014Bruges33ème réunion de l’[email protected]

30 avril - 3 mai 2014Los AngelesPOSNA Annual Meeting

22-24 mai 2014LyonCongrès des Sociétés de Pédiatrie

10-13 septembre 2014AnchorageSRS Meeting

25-27 mars 2015Ecole Nationale des ArtsParisJournées de la SOFOPMaladies neuro-musculaires

Réunions à venir

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Alfred I. duPont Hospital for ChildrenThe history of a successfull partnership between a profit-based industrial group

and a philanthropic health care foundationpar C. Karger, GD Mac Ewen, R. Bowen, F. Miller

I had the privilege, like some other members and two past Presidents of the French Pediatric Ortho-pedic Society (SOFOP), to serve as Research Fellow at the Alfred I. duPont Hospital for Children (Wilm-ington, Delaware, USA) in 1989. My colleague and friend Christian MORIN, who was one of the first French Research Fellows at AIDHC, invited me to write an article on the history of this prestigious institution and the NEMOURS Foundation, whose roots are related to the French Revolution period. I decided to take this opportunity to come back to Wilmington and this gave me the great honor and privilege to interview one of the founding Fathers of Pediatric Orthopedics in North America, Doctor Dean McEwen, who was the medical director of the duPont Hospital from 1969 to 1986.

From Gunpowder to the Nemours Foundation, Alfred I. duPont, the rebel and philanthropic mil-lionaire

The duPont story started in 1799, when Pierre Samuel duPont, a French noble living in Nemours, immigrated to the USA with 13 members of his family, to escape from a possible decapitation by the Guillotines of the French revolutionaries. His youngest son, EleuthèreIrénée duPont, was al-ready a brilliant chemist, who trained with his fa-mous French colleague Lavoisier, from whom he had learned how to make gunpowder. In 1802, he established the first powder mill of the USA in the Brandywine Valley, near the city of Wilmington in Delaware. Since gunpowder was previously im-ported from Europe, and because duPont’s pow-der was of better quality and more easily accessi-ble, the duPont Company grew very rapidly. There was a fast growing demand for good gun powder for civilian and military purposes. This increased demand was especially high during the war against Great Britain in 1812, and during the Ci-vilian War fifty years later. At the beginning of the 20th century, the duPont company had become an industrial empire and its financial expansion was considerable.Alfred Irénée duPont was born in 1864, great grandson of EleuthèreIrénée. His parents died when he was 13 and he miraculously escaped from a drowning from which he developed a per-manent partial deafness. He attended the presti-gious Massachusetts Institute for Technology for

a short time, preferring to come back to Wilming-ton, in order to perform his duties for the duPont Company and to take care of his orphan brothers and sisters. He was also concerned by frequent ac-cidents at the powder mill, and, despite his family status, he liked to work beside the employees of the mill, to share the risks and difficulties of this dangerous work. His excellent working relation-ship was very much appreciated by the people of duPont, therefor strikes were almost unknown in this company. Alfred I. was a genius engineer, and he invented many new procedures and technolo-gies to improve the productivity and safety in his factory.Despite his generosity and altruism, Alfred I. du-Pont had a rather complicated family life, he di-vorced from his first wife, Bessie, which was quite rare at this time. This divorce was very disap-proved in the highly conservative population of the East Coast. He then married Alicia and built for her an outstanding house, The Mansion, a copy of the « Petit Trianon » in Versailles, France, with won-derful gardens around. The Mansion, full of genius technological innovations, has been recently re-stored and is open for visit; it is located near the Hospital in Wilmington.His rather rebel character lead to severe conflicts with his cousins who were in charge of the com-pany and they finally evicted him from the board of duPont in 1916.After the death of his second wife, he married Jes-sie Ball, who was 20 years younger than he was, and he enjoyed lasting happiness and the love that his two previous wives had been unable to give him. In 1925, they decided to move to Jacksonville, Florida, where Alfred invested a part of his fortune in banks, newspapers and in the railroad company. However, Alfred I. duPont remained philanthro-pist, and his main goal was to help Florida’s citi-zen to face their difficulties, by providing solid financial and industrial structures in this rapidly growing state, but threatened by the 1929 crisis. He wrote the following text : «  In my last years, I would much rather have the people of Florida say that I helped them and their state than to double the money I now have ». Jessie was also a very gener-ous person, and she worked hard to try to recon-cile Alfred with the children he had from his first wife.

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Alfred I. duPont Hospital for ChildrenThe history of a successfull partnership between a profit-based industrial group

and a philanthropic health care foundationpar C. Karger, GD Mac Ewen, R. Bowen, F. Miller

In 1932, feeling that his health was becoming worse, Alfred I. duPont decided to donate a large part of his fortune to charitable institutions and he was probably one of the inventors of retire-ment plans that were first experienced in Dela-ware. He also created the Nemours Foundation with the following objectives outlined in his will : « It has been my firm conviction throughout life that it is the duty of everyone in the world to do what is within his power to alleviate human suffering. It is therefore natural that I should desire, after having made provision for the immediate members of my family and others whom I have seen fit to remember that the remaining portion of my estate should be utilized for charitable needs ». It has also been spec-ified in the will that the benefiters of the founda-tion should be either crippled children, or low in-come elderly citizen of Delaware. Alfred I. duPont died in 1935, letting his wife Jessie and his brother in law Ed continue his work in the Nemours foundation, officially established in 1936. Ed Ball agreed totally with Alfred’s objectives and he wrote this few words to remind everyone the fundamentals of the foundation : « No child in need will ever be refused medical treatment, whatever the cost, however long it may take, because the family cannot afford to pay  ». Ed Ball died in 1981 and he also donated a large part of his fortune to the Nemours foundation.

The first Alfred I. duPont Hospital, directed by Al-fred SHANDS and Dean MAC EWEN

The first project of the Nemours Foundation has been to build a hospital for crippled children, named Alfred I. duPont Institute, it opened in 1940 with a 60 beds capacity. Jessie and Ed Ball have been involved in the planning and building of the AIDI, and they were looking for a medical direc-tor. They selected the candidature of Dr Alfred R. SHANDS, a brilliant orthopedic surgeon, who had edited a famous textbook untitled « Handbook of Orthopedics » and he had been the author of more than 380 scientific publications. Alfred SHANDS contributed to the national and international rep-utation of the AIDI and he started the training pro-grams in orthopedics.In 1958, Dr SHANDS started looking for a younger fellow to work with him. As he attended a meet-ing in Memphis, he met Dr BOYD from the Camp-

bell Clinic where Dr Dean MAC EWEN was in his last year of residency. Dr SHANDS suggested Dr MAC EWEN to apply for the position in Wilming-ton; initially Dr MAC EWEN was not convinced that it would be the best choice for him, since he had planned to return to Canada to continue his ca-reer. Dr SHANDS had good arguments to convince Dr MAC EWEN : he proposed him a test period of two years and provided him some financial sup-port for his installation in Delaware. Furthermore he promised Dr MAC EWEN to find another job op-portunity if he would not be totally happy at du-Pont after the two years of probation. Dr SHANDS was convinced that Dr MAC EWEN could devote his career exclusively for pediatric orthopedics, which was quiet original at this time, since only SALTER and PONSETI had limited their practice to pediatrics. This contributed to make Dr MAC WEN hesitant; he was only 30 years old and had some concerns about an exclusively pediatric ca-reer. Furthermore, he met some Professors at the University of Pennsylvania, like COLONNA and MOORE, who told him that he would make the biggest mistake of his life in doing only pediatric orthopedic surgery. Dr SHANDS said then : « They may be right, but things may change … ». Finally, Dr MAC EWEN accepted the challenge and instead of just two years, he stayed for … 28 years at the duPont Hospital.Alfred SHANDS and Dean MAC EWEN worked very well together for many years and Dr SHANDS named Dr MAC EWEN Medical Director of the AIDI in 1969. Dr SHANDS died in 1981.In 1960, Dean MAC EWEN met Bob SALTER at a SICOT Meeting, under the Presidency of Alfred SHANDS. MAC EWEN brought Salter’s pelvic os-teotomy technique to Wilmington and he also in-vited Paul HARRIGTON at the AIDI to perform his scoliosis instrumentation technique on three neu-romuscular patients. This contributed to the noto-riety of the duPont Hospital and Dean MAC EWEN had to treat more and more patients coming from all over the East Coast. He was also frequently in-vited to national and international meetings, to report on his experience about this two innova-tive techniques and this has been the starter of his worldwide reputation.At this time, Dean MAC EWEN had the genius and original idea to invite young foreign physicians

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to get trained in pediatric orthopedics, and he thought that this concept was much more effi-cient than humanitarian missions abroad. He first established contacts with Brazil and invented the status of « Research Fellow » to allow foreign physi-cians, not US Board certified, to stay in American Hospitals as observers and researchers. The first Research Fellows had free lodging and food, some of them (like me) stayed at the Mansion, and they had only to take care of travelling expenses. Dean MAC EWEN worked hard to convince the Nemours Foundation Board to keep on supporting the Re-search Fellowship at duPont. The fellows stayed for variable durations : from two weeks to one year, most often six months. Three basic principles were required :

• Discussions had to be done exclusively in English, even for private conversations, Dr MAC EWEN wanted the fellows to acquire a high level in English to facilitate their ex-changes with other countries.

• Each Fellow had to work on at least one clinical or fundamental research project, and they were assured to have it published in a high level journal.

• All the Fellows were invited to take home all the slide shows that had been presented at AIDI, covering all the principle fields of pediatric orthopedics. This was aimed to spread the AIDI teaching program all over the world and to incite other physicians to come

During this interview, Dean MAC EWEN told me several times how much he had enjoyed exchang-ing and working together with foreign physicians, and even at meetings, he preferred to talk with younger colleagues, rather than with the old guys who feel they know everything …More than forty Brazilian physicians trained at the AIDI, and progressively the teaching programs ex-tended to other South American countries, as well as Japan, Korea and Europe.The first contacts with France were established with Yves COTREL whom MAC EWEN met at a meeting in London. COTREL invited Dean MAC EWEN to spend a couple days in BerckPlage, to-gether with John MOE, and Dr MAC EWEN appre-ciated very much Cotrel’s hospitality.

Yves COTREL, as well as Pierre STAGNARA and Jean DUBOUSSET visited Dr MAC EWEN in Wilmington and this started a long list of French fellows and physicians who stayed at AIDI for training. Dean MAC EWEN developed a very strong friendship with some members of the French study group called GEOP, and more particularly with Jean Ga-briel POUS from Montpellier who invited Dr MAC EWEN to spend some time at his home in France.MAC EWEN also contributed to the training of many North American pediatric orthopedic sur-geons, especially from the South and the West Coast, as COWELL, HENSINGER, EILERT and BUN-NEL, who launched similar fellowships when they came back in their hospitals.

Building of the new Hospital. From Dean MAC EWEN to Richard BOWEN

In the early 80’s, the NEMOURS Foundation de-cided to build a new Hospital in Wilmington and to rename it Alfred I. duPont Hospital for Children (AIDHC). Dr MAC EWEN was largely involved in the project and he worked together with Ed BALL who became his friend and who desired an origi-nal architecture and outstanding materials for the building, like the Alabama lime stones that were chosen. Dr MAC EWEN insisted to extend the sur-face and the capacity of the new hospital to 180 beds and finally it was decided to build a three level facility, instead of the two levels initially planned. Dr MAC EWEN thought it was important to build a larger hospital to include other special-ties than orthopedics, since a majority of children had other medical problems that needed care from pediatricians and pediatric surgeons. On the other hand, Dr MAC EWEN was not particularly en-thusiastic to open an emergency room, since trau-ma was already done elsewhere and also because he thought that treating injuries would consume too much medical time for his residents and fel-lows.The new Hospital opened in 1984, under the Med-ical Direction of Dr MAC EWEN, and an emergency room finally opened ten years later.Richard BOWEN had joined the medical staff at duPont in 1978 ; he became chairman of the or-thopedic department in 1986, when Dr MAC EWEN left Wilmington to move to Louisiana where he became the Chief of pediatric ortho-

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pedics at the Children’s Hospital in New Orleans. In the 90’s, Richard BOWEN introduced more stan-dardization in the Research Fellowship program at duPont. In the past, the selection of candidates was rather informal, based on personal invitations. Dr Bowen wanted that future selection of candi-dates would be based on two requisites :

• A recommendation letter by a senior aca-demic physician of the candidate’s country.

• The proof that the applying candidate will have a stable position when he goes back to his country, to avoid difficulties with the US Immigration Services.

He named Dr JAYAKUMAR, who had worked for a long time with Dean MAC EWEN, chief of the for-eign research fellowship program.The candidates usually stayed for a period of one year and they came back in their country with a solid scientific knowledge and after having com-pleted clearly defined educational goals. The tra-dition was to study a textbook from cover to cover by reading a chapter every morning during the breakfast meeting. The fellows were also involved in at least one research project, either fundamen-tal or clinical, depending on their affinities and also on their capacities to understand and speak the English language. Theoretically, the research fellows had an exclusive observation duty, with-out any medical responsibility and no access to surgical procedures, but Dr JAY progressively ob-tained the authorization for the research fellows to scrub in the Operating Room, which was very much appreciated by the fellows.It has also been decided that the research fellows would receive a salary from the Foundation, which would allow them to take care of their living and housing. Initially 6 research fellow positions were financed, more recently this number dropped to 4 due to budget restrictions. Dr BOWEN and his suc-cessor, Dr MAC KENZIE have continuously kept on convincing the Foundation about the necessity to support this program, since this gives the AIDHC a unique opportunity to maintain exchanges with foreign physicians from all over the world.Another change that was introduced by Dr BOW-EN has been the individualization of sub special-ties and strategic areas with one specific member of the Staff in charge of each field :

• Cerebral Palsy : Dr Freeman MILLER• Hip and Skeletal dysplasia : Dr William MAC

KENZIE• Spine : Dr Suken SHAH• Syndromes : Dr Shanmuga JAYAKUMAR

(until his death in March 2013)According to Dr BOWEN, the relationship with the Nemours Foundation has always been excellent, as far as the basic principles have been respected : justification of each spent dollar and preservation of a high level of integrity and honesty, as initiated in Alfred I. duPont’s will. There has never been any intellectual bias concerning the research projects supported by the foundation, since the duPont Company is not involved in the medical care in-dustry.Dr BOWEN was Chief of Staff until 2006, when Dr MAC KENZIE succeeded him.In 2002, the terms of the Nemours Foundation’s Mission have been slightly modified, in order to adapt them to the modern world’s evolution, while keeping the fundamentals established by Alfred I. duPont: «  To provide leadership, institutions and services to restore and improve the health of children through care and programs not readily available, with one high standard of quality and distinction regardless of the recipient’s financial status »

ConclusionsTo conclude this wonderful and unique story, I

would like to point out that Dr Dean MAC EWEN has been a pioneer and a visionary, under the ae-gis of the principles established by Alfred I. du-Pont. He had understood very early that the time had arrived for general orthopedics to develop a pediatric orthopedic sub specialty and, instead of keeping jealously his knowledge and experience for himself, he was driven by a high sense of Inter-nationalism to establish exchanges and training programs with foreign countries. A long time be-fore Internet, he has been a major actor of global-ization of the knowledge in pediatric orthopedics. This story is also a proof of a successful partnership between a profit based chemical company and a generous and philanthropic foundation provid-ing health care for crippled children and elderly people. In this difficult time for the French health care system, would such a model be possible in our country? A still unsolved question!!

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Alfred I. duPont Hospital for ChildrenThe history of a successfull partnership between a profit-based industrial group

and a philanthropic health care foundationpar C. Karger, GD Mac Ewen, R. Bowen, F. Miller

AcknowledgementsI would like to thank particularly Freeman and

Lois MILLER, my friends since so many years, who were so nice to welcome me at their home during my visit in Wilmington. Freeman had the bright idea to contact Dr MAC EWEN to ask him

if he would agree to spend some time with me at the Hospital for an interview, I am very grate-ful to him for that. Freeman was also the initiator of my meeting with Dr BOWEN, who helped me a lot to prepare this article. My thanks go to the whole medical staff of the orthopedic department at AIDHC, for their very warm welcome.

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Alfred I. duPont Institute Alumni et Sofoppar C. Morin

Aux deux éminents orthopédistes pédiatres belges francophones que sont Guy Fabry (alumni1973) et Wladyslav Lokietek (alumni1979), succédèrent à l’Alfred I duPont Institue comme « clinical ou research fel-low » pas moins de sept autres orthopédistes pédiatres francophones tous membres de la Sofop. Parmi les 2970 publications ( !) sortis de cet Institut depuis 1975 jusqu’à à ce jour, quelques unes émanes de ces collègues. Pour chacun (e) d’entre eux (elles) la rédaction de la Gazette a choisit de reproduire l’abs-tract d’un papier dont il (elle) était l’auteur (e) principal (e)Avec en agrément une photo d’époque !

André Kaelin (1983)Unicameral bone cysts, Natural history and the risk of fracture

Kaelin, A.J., MacEwen, G.D. 1989International Orthopaedics 13 (4), pp. 275-282

Unicameral bone cysts in 57 patients, seen at the Alfred I. duPont Insti-tute between 1949 and 1982, were studied retrospectively. We present the natural history in several patients and report a ‘cyst index’ which allows the progress of the cyst to be followed and makes it possible to determine whether there is a significant risk of fracture which would warrant treat-ment. We have found that measuring the cyst index in patients treated by injections of methylprednisolone acetate helps to assess the response to treatment.

Christian Morin (1984) The infant hip : Real-time US assessment

of acetabular development Morin, C., Harcke, H.T., MacEwen, G.D. 1985

Radiology 157 (3), pp. 673-677

Until recently, radiography was the only available means of assessing ac-etabular development in infants with congenital hip dysplasia. Now that real-time ultrasonography (US) is successfully employed to determine hip position in infancy, it also offers an alternative method for evaluating acetabular development. In a review of 377 US studies of infant hips, the coronal-flexion images, which show a coronal section of the acetabulum with the hip in flexion, were measured to determine the percentage of the femoral head that was covered (d/D index). Radiographs were meas-ured to determine the acetabular index (angle). Acetabuli with indices exceeding the normal range for the subject’s age showed head coverage of less than 33%. The 51 sonograms in this category were all associated with clinical abnormalities, whereas the 107 with coverage greater than 58% were associated with no clinical abnormalities and with consistently normal acetabular indices. The use of US in assessing acetabular develop-ment warrants continued investigation.Fig. 3 : Avec Dean Mac Ewen (à gauche)

et Jean Cauchoix (au centre)

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Fig. 4 : Nanni Allington derrière le plus grand des visiting professor et aux deux extrémités Freeman Miller (à gauche de la photo) et Richard Bowen (à droite)

Nanni Allington (1989, 1993 et 1994)

Adolescent idiopathic scoliosis : Treatment with the Wilmington brace :

A comparison of full-time and part-time use Allington, N.J., Bowen, J.R. 1996

Journal of Bone and Joint Surgery - Series A 78 (7), pp. 1056-1062

We reviewed the clinical records and the radiographs of 188 patients who had adolescent idiopathic scoliosis. Our purpose was to determine whether part-time and full-time bracing had been equally effective in preventing progression of the curve.

Full-time bracing had been used for ninety-eight patients; part-time bracing, for forty-nine; and electrical stimula-tion, for forty-one. Eighty-eight patients had had a curve of less than 30 degrees and 100 patients, a curve of 30 to 40 degrees. The treatment was considered a failure if the curve had increased 5 degrees or more. The curve progressed 5 degrees or more in thirteen (36 per cent) of the thirty-six patients who had had full-time bracing for a curve of less than 30 degrees, in thirteen (41 per cent) of the thirty-two who had had part-time bracing for such a curve, and in fourteen (70 per cent) of the twenty who had had electrical stimulation for such a curve. Com-pared with electrical stimulation, both full-time and part-time bracing prevented progression significantly more effectively (p < 0.02 and p < 0.04, respectively). With the numbers available, the difference in progres-sion between the groups that had had full-time and part-time bracing was not significant (p < 0.18). The curve progressed 5 degrees or more in thirty-six (58 per cent) of the sixty-two patients who had had full-time bracing for a curve of 30 to 40 degrees, in ten of the seventeen who had had part-time bracing for such a curve, and in eighteen (86 per cent) of the twenty-one who had bad electrical stimulation for such a curve. The difference in progression between each bracing program and electri-cal stimulation was significant (p < 0.03 for the full-time program and p < 0.05 for the part-time program). With the numbers available, the difference in progression be-tween full-time and part-time bracing was not significant (p < 1.14).

Alfred I. duPont Institute Alumni et Sofoppar C. Morin

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Alfred I. duPont Institute Alumni et Sofoppar C. Morin

Claude Karger (1989)Lengthening of congenital

lower limb deficiencies Karger, C., Guille, J.T., Bowen, J.R. 1993

Clinical Orthopaedics and Related Research (291), pp. 236-245

Eighty-three lengthening procedures were performed in 71 patients with congenital shortening of the lower limb. Mean lengthening achieved was 7 cm, which represented a mean in-crease of 24% of the initial bone length. Seventy- nine percent of patients had at least one preexisting joint deformity or instabil-ity. The devices used and the bone lengthened for the 83 proce-dures were divided into three groups. Fifty-one femurs (Group I) and 18 tibiae (Group II) were lengthened using the Wagner de-vice, and 14 tibiae (Group III) were lengthened using the Ilizarov device. The final goal of lengthening was rated as good, fair, or poor. Good results were obtained in 55% of the procedures, fair results in 33%, and poor results in 12%. Poor results were most frequent in Group I (18%), whereas no poor result was reported in Group III. Complications occurred in 77% of patients. No significant difference could be demonstrated in the complication incidence of Groups II and III. Complications were significantly more frequent and results generally poorer when the lengthening exceeded 25% of the initial bone length or when the femur was lengthened.

Fig. 6 : Claude Karger et « the blue coat» des Research Fellow

Joel Lechevallier (1992)Diagnostic and therapeutic arthroscopy of the hip in children and adolescents :

Evaluation of results Schindler, A., Lechevallier, J.J.C., Rao, N.S., Bowen, J.R.

1995Journal of Pediatric Orthopaedics 15 (3),

pp. 317-321

Twenty-four arthroscopies of the hip performed at the Alfred I. duPont Institute, Wilmington, Delaware, in 21 patients between 1981 and 1991 were retrospectively studied. The average age of patients at the time of arthroscopy was 16 years (range, 11-21 years). The arthroscopies were diagnostic if the procedure was performed to visualize the hip or to perform a synovial biopsy and therapeutic if the procedure was performed to treat a sus-pected intra-articular abnormality. There were eight diagnostic arthroscopies and 16 therapeutic arthroscopies. The arthros-copy correlated with the presumptive causes of symptoms in 13 hips (54%) and failed to correlate in 11 hips (46%). Two patients had complications of transient pudendal nerve dysesthesia with full recovery. There were no infections or residual hip stiffness. A diagnostic arthroscopy is not helpful as a confirming diagnostic procedure. Arthroscopy of the hip is helpful in obtaining synovial biopsies and allows loose body removal, thus obviating the need for open surgery and intraoperative dislocation of the hip.

Fig. 7 : Le tableau des FellowsJoel Lechevallier est en avant-dernier sur la rangée du bas

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Alfred I. duPont Institute Alumni et Sofoppar C. Morin

Fig. 8 : L’équipe de soccer 2009.Thierry absent du terrain pour cause de blessure

Fig. 9 : Une autre équipe, très internationale, celle de recherche en 2009

Thierry Haumont (2009)Flexed-knee gait in children with cerebral palsy :

A 10-year follow-up study Haumont, T., Church, C., Hager, S., Cornes,

M.J., Poljak, D., Lennon, N., Henley, J., (...), Miller, F. 2013

Journal of Children’s Orthopaedics 7 (5), pp. 435-443

Background : While several studies have evaluated the short-term effectiveness of conservative and sur-gical treatment of flexed-knee gait in children with cerebral palsy (CP), few have explored the long-term outcomes using gait analysis. The purpose of this study was to examine, through gait analysis, the 10-year outcomes of flexed-knee gait in children with CP. Methods : Ninety-seven children with spastic CP who walked with a flexed-knee gait underwent two gait evaluations [age 6.1 ± 2.1 and 16.2 ± 2.3 years, Gross Motor Function Classification System (GMFCS) I (12), II (45), III (37), IV (3)]. Limbs with knee flexion at initial contact >15° were considered walk-ing with a flexed-knee gait and were included in the study (n = 185). Kinematic data were collected using an eight-camera motion analysis system (Motion Analysis, Santa Rosa, CA). Surgical and therapeutic interventions were not controlled. Results: A com-parison between the two gait studies showed an overall improvement in gait at 10 years follow-up.

Significant improvements were seen in knee flexion at initial contact, Gait Deviation Index (GDI), Gross Motor Function Measure (GMFM), and gait speed (P < 0.01 for all). Outcome was also evaluated based on the severity of flexed-knee gait at the initial visit, with functional skills and overall gait (GDI) improv-ing in all groups (P < 0.01 for all). The group with a severe flexed-knee gait exhibited the most improve-ment, while subjects with a mild flexed-knee im-proved the least. Conclusions: Children at a specialty hospital whose orthopedic care included gait analy-sis and multi-level surgery showed improvement of flexed-knee gait and gross motor function over a 10-year course, regardless of the initial severity.

Autres articles publiés à ce jour avec l’équipe de l’Alfred I. duPont Hospital for Children :

THAWRANI D, HAUMONT T, CHURCH C, HOLMES L JR, DABNEY KW, MILLER F. Rectus femoris transfer improves stiff knee gait in children with spastic cerebral palsy. ClinOrthopRelat Res. 2012 May;470(5):1303-11

Palocaren T, Rogers K, Haumont T, Grissom L, Thac-ker MM. High failure rate of the Pavlik harness in dislocated hips: is it bilaterality?J PediatrOrthop. 2013 Jul-Aug;33(5):530-5

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En 1998, après un court stage à l’A.I. duPont Hos-pital, je n’ai eu qu’un désir : être et travailler dans ce « Temple de l’Orthopédie Pédiatrique ». En 2001, une vraie disponibilité et une convivialité de cette équipe m’ont permis de passer deux ans de ma vie avec eux.

Un bref historique...Ce centre hospitalier appartient à la Fondation

Nemours. Il a vu le jour sur le domaine d’une des plus belles demeures de l’état de Delaware : « The Nemours Mansion and Gardens  » après le décès d’Alfred Irénée duPont. Mr. duPont était intime-ment convaincu que chaque personne a l’obli-gation de faire tout son possible afin d’alléger la souffrance des autres (« it is the duty of everyone in the world to do what is within his power to alleviate human suffering »). Sur son précepte, l’Institut A.I. duPont ouvre ses portes en 1940 avec pour mis-sion : le traitement des problèmes orthopédiques chez les enfants. En 1979, sa mission s’élargie et d’autres spécialités pédiatriques sont intégrées, il devient l’A.I. duPont Hospital for Children. Au-jourd’hui, cet hôpital est une référence nationale et internationale en soins pédiatriques et possède le plus grand service d’orthopédie des E.U.

La philosophie de l’échangeet de la collaborationLe Dr. Dean MacEwen est, dans les années 70, le précurseur d’un réseau international d’échange scientifique, berceau de formation de plusieurs générations d’orthopédistes pédiatres américains

et étrangers. Son successeur, le Dr. Richard Bowen, a consolidé ces échanges avec la création d’un research fellowship. Cette dynamique d’échanges et de collaborations permet à des orthopédistes étrangers, intéressés dans le domaine de l’ortho-pédie pédiatrique, de participer : aux activités de recherche, à l’enseignement et, en tant qu’obser-vateurs, aux consultations et aux opérations au bloc.

Follow the fellow (suivez le guide)...La journée des Fellows commence à 6h du matin

par la lecture d’un des grands traités d’orthopédie, réflexion et discussions animées par le Dr. Bowen. Retour (et rappel) aux fondamentaux ! L’heure de ce rendez-vous est un sujet de blague récurrent auprès des nouveaux Fellows, plutôt enclin à pen-ser qu’il s’agit de 6h du soir et pas du matin ! 7h, on regagne le cours d’enseignement pour les internes. 8h00, staff hebdomadaire du service. 8h30, pause petit déjeuner, voici venu le moment de prendre de l’énergie pour le reste de la journée qui, en général, finit vers 17h. Le research fellow est avant tout là pour partici-per aux projets de recherche. Mais la haute spé-cialisation des membres du staff stimule l’envie d’assister aux consultations, d’être au bloc, d’être curieux, d’apprendre et c’est donc naturellement qu’une partie de la journée est passée à cela. Deux fois par an, les travaux de recherche sont présen-tés lors des réunions : les « research day ».

Le service d’orthopédieLe Dr. William Mackenzie, de renommée in-

ternationale dans le traitement des dysplasies osseuses, est à sa tête depuis 2004. Le service se compose de 12 praticiens à temps plein, de 2 chefs de clinique, de 4 research fellows et de 6 in-ternes. Les membres du staff ont tous un domaine d’intérêt particulier, ce qui contribue à la haute spécialisation du service. La création de plusieurs postes de consultation périphériques à l’hôpital et d’un trauma center de premier niveau ont permis d’élargir une offre de soins dans tous les domaines de la chirurgie et de la pédiatrie. Un tout nouveau bâtiment de cinq étages, ultramoderne et parti-culièrement adapté aux besoins des patients et de leurs familles va ouvrir ses portes cette année (2014).

Alfred I. duPont Institute Alumni et SofopEtre Fellow à l’Alfred Irénée duPont Hospital for Children

par A. Presedo (Alumni 2001 et 2002)

Fig. 10 : Morning meetingLe jour se lève pour les Fellows...et Richard Bowen

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L’enrichissementPour moi, ce séjour prolongé à Wilmington a été

extrêmement formateur, d’un point de vue profes-sionnel et personnel. Sur le plan professionnel, le temps passé aux côtés du Dr. Freeman Miller m’a permis de développer mon analyse de la marche, jusqu’au moindre détail, et de traiter les problèmes orthopédiques chez des patients avec paralysie cérébrale. Son enseignement majeur a surtout été que : sans humanité, le travail d’un médecin n’a pas de sens. Il a été mon mentor et je lui dois ce que je suis devenue. Sur le plan personnel, au tra-vers des gens que j’ai côtoyés, qui m’ont accueillie, cela a été une ouverture culturelle, intellectuelle et gastronomique forte. Parmi ces personnes, cer-taines sont devenues mes meilleurs amis.

Je me dois d’achever cet exposé sur un point essentiel : l’enrichissement de soi bénéfi cie aux autres. J’encourage donc le lecteur, les internes, les praticiens à avoir la bonne démarche, et partir à la découverte de nouveaux horizons.

Références1. Borowski A, Littleton AG, Borkhuu B, Presedo A, Shah S, Dabney KW, Ly-ons S, McMannus M, Miller F. Complications of intrathecal baclofen pump therapy in pediatric patients. J Pediatr Orthop. 20102. Senaran H, Shah SA, Presedo A, Dabney KW, Glutting JW, Miller F. The risk of progression of scoliosis in cerebral palsy patients after intrathecal baclofen therapy. Spine. 20073. Presedo A, Dabney KW, Miller F. Fractures in patients with cerebral palsy. J Pediatr Orthop. 2007 4. Oh CW, Presedo A, Dabney KW, Miller F. Factors aff ecting femoral varus osteotomy in cerebral palsy: a long-term result over 10 years. J Pediatr Or-thop B. 20075. Presedo A, Oh CW, Dabney KW, Miller F. Soft-tissue releases to treat spas-tic hip subluxation in children with cerebral palsy. J Bone Joint Surg Am. 2005

Alfred I. duPont Institute Alumni et SofopEtre Fellow à l’Alfred Irénée duPont Hospital for Children

par A. Presedo (Alumni 2001 et 2002)

LE PIEDDe l’enfance... à l’adolescenceF. Chotel, P. Wicart, R. Kohler

Isbn : 978 284023 934 5346 pagesmars 2014

60 €

Cet ouvrage réalisé à l’occasion du 38e séminaire d’orthopédie pédiatrique à Lyon, est une photographie de l’état de l’art en 2014 ; il s’agit d’une référence de très haut niveau réalisée par des experts dans chacun des domaines et qui synthétise les messages essentiels. Tous les aspects se rapportant au pied de l’enfant mais aussi de son évolution vers le pied de l’adulte y sont traités. Après une introduction culturelle abordant la sym-bolique du pied et sa place dans l’art, l’histoire de la chaussure et l’histoire du traitement de ces déformations, une première partie est consacrée aux généralités sur la phylogénèse et anatomopathologie et les moyens mo-dernes d’exploration du pied. La seconde partie est faite de chapitres bien structurés et consacrés aux déformations et malformations congénitales puis aux pathologies acquises.Enfi n le regard particulier de nos collègues orthopédistes adultes nous incite à une auto-critique de ce qu’il faut faire et surtout ne pas faire.Ce livre se veut didactique et concerne un public très large impliquant tout

orthopédiste pédiatre ou adulte, médecins d’autres spécialités, kinésithérapeutes, podologues ou orthoprothésistes.Cette monographie contribue à faire progresser notre connaissance et à améliorer les soins que nous prodiguons à nos jeunes patients.

Collection SOFOP

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Sofop et Revues Internationalespar R. Vialle

Chaque année la Gazette attirera l’attention sur la production scientifique internationale à laquelle de nombreux membres de la SOFOP s’associent chaque année. Un encadré fera état des publica-tions françaises parues dans les revues internatio-nales d’orthopédie. En 2013, 324 articles issus des travaux d’équipes comportant au moins un membre français ont ainsi été publiés dans les revues « internationales » d’orthopédie à comité de lecture. Le détail des revues et le nombre d’article publié pour chacune de ces revues est détaillé dans le tableau ci-des-sous.

On notera la forte proportion (près de 50%) d’ar-ticles publiés dans la revue Orthopedic Traumato-logy and Surgical Research (OTSR) ce qui permet de donner une visibilité « internationale » à 153 tra-vaux issus d’équipes françaises et publiés pour la plupart en langue française dans leur version ori-ginale puis ensuite traduits en anglais par la revue.

La liste complète des 323 références est téléchar-geable sur le site de la SOFOP dans la rubrique « bibliographie » à l’adresse suivante :http://www.sofop.org/Data/ModuleGestion-DeContenu/application/370.pdf

Les lecteurs de la Gazette peuvent évidemment se référer à l’article dans sa forme intégrale en consultant la revue ou en demandant un tiré à part aux auteurs. Merci de signaler une publica-tion intéressante qui n’aurait pas été mentionnée.

Nous attirons l’attention des lecteurs de la Ga-zette de la SOFOP sur la newsletter mensuelle du Centre de Documentation Orthopédique qui vous permet de bénéficier, chaque mois, des analyses commentées des articles de la littérature interna-tionale (pas seulement issue des auteurs français). Si vous souhaitez vous abonner à la Newsletter, il vous suffit d’en faire la demande par le biais du secrétariat du Collège des Chirurgiens Ortho-pédiques et Traumatologues (CFCOT) par mail à l’adresse suivante : [email protected]

Revue Nombre d’articles en 2013

Orthop Traumatol Surg R es 153

Int Orthop 41

Eur Spine J 35

Knee Surg SportsTraumatol Arthrosc 27

Clin Orthop Relat Res 12

Spine (Phila Pa 1976) 8

J Bone Joint Surg Am 7

Arthroscopy 6

J Hand Surg Am 6

J Pediatr Orthop 6

Childs Nerv Syst 5

J Child Orthop 5

J Pediatr Orthop B 4

J Neuros urgSpine 3

Expert Rev Med Devices 1

J Spinal Disord Tech 1

Pediatr Surg Int 1

Spine J 1

Z Orthop Unfall 1

Total 323

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Glossaire Français-Anglais de chirurgie orthopédiquepar J.-C. Rey

Aablation, removal accrétion, uptake accroupir (s’), squat acquis, developmental activité journalière, activity of daily living (ADL) affection, condition agrafe, clip, staple ; — tabouret, stone —aigu, sharp aileron (anat.), retinaculum ; — rotulien interne, medial patellar—ailette, flange ; à trois —s, triflangedaine, groinAINS (anti inflammatoires non stéroïdiens), NSAID (non steroid anti inflammatory drugs)aléser, borealliage, alloy allongement, lengthening amortisseur, buffer amplitude, rangeamputation, amputation ; — de cuisse, AK(above knee) — de jambe, BK (below knee) anatomie pathologique, pathology anatoxine, toxoidanesthésie tronculaire, nerve block annulaire, ring fingeranse de seau (déchirure en), bucket handle (tear)aplatir, flattenapophyse, processappareil, deviceappareil (grand — du m. inf.), HKAF(hip knee ankle and foot) orthesisappareil (grand —), body brace and caliper setappareillage, splintingappel, presentation ; signes d’—, — signs apprécier, to evaluateappui, purchaseappui (point d’ — d’un levier), fulcrumarbre (généalogique), tree ; (family —) arc, bowarc boutant, outrigger (se dit du tendeur dans

l’instrumentation de Harrington)arcature (dire incurvation) terme d’architecture : arcs successifs, à rejeterarqué, arcuate ; ligament poplité —, — ligament ; jambes — es, bowlegsarrière (en —), backward arrière-pied, hind footartère articulaire du genou, genicular artery (a. genus) arthrodèse, arthrodesis, joint fusionarthropathie (nerveuse), Charcot’s joint articulation, jointarticulation IPD, DIP joint articulation LPP, PIP joint articulation MP, MPjoint articulation sphérique, ball and socket joint articulé (dentaire), occlusion astragale, talusatrophie (musculaire), wasting (muscle — ) attacher, to tetheratteinte, involvementattelle, splint : — d’abduction du m. sup., airplane — attelle d’extension des doigts, reverse knuckle bender attelle d’extension du poignet, cock up splint attelle de Boppe, Bradford splintattelle de repos, resting pan attelle doublée de mousse, wire foam splint augmenter, to increase auto-polymérisant, self curing auto-taraudeur, self-tapping avant (en —), forward avant-bras, forearm aveugle, blind ; essai en double — , double — trial avivé (os—), raw (bone) aviver, to freshenaxe, shaft

Bbalance (instr.), scales balayage, scanning ballant, flail bandage, spica

bas (en —), downwardbascule (déviation), tilt bec de lièvre, harelip béquille, crutch bistouri, knife bloc (d’os), plug (bone —)blocage, Iockingbois (vert), greenstick; fracture en —, —fractureboiter, to limpbombement, buckling bord, edgebotte (plâtrée de marche), BK (below knee) walking cast boulon, boltbourdonnement, tinnitus bourrelet, labrum bretelle, strap brièveté, shortness broche, pinbroche, wire ; — de Kirschner, K —butée (de hanche), shelf, (hip —)

Ccadre, framecahier (de soins), cards, (daily treatment —) caissons (maladie des —), bends, ( the —) cal, calluscal vicieux, malunion calcaneum, calcaneus canne, stickcannelé, fluted cannelure, ribbing caoutchouc, rubber capitonnage, padding capitonner, to pad cartilage en Y, triradiate cartilagecassant, brittlecasuistique (dire matériel d’étude), terme de théologie à bannir de la rédaction médicalecavité (d’ostéite avec séquestre), involucrumceinture (scapulaire, pelvienne), girdle, shoulder —; pelvic —cerclage, loopchamp, towelcharge, loadcharge (en —),weight bearing charnière, hinge

cheval (à _ sur qqch.), astride cheville, peg cheville (anat.), anklechignole, drill chlore, chlorine chlorure, chloride chuck, mandrincicatrice, scar cicatrisation, healingcintre (cervico-obturateur), Shenton’s line circonférence, girthcirconflexe (nerf ), axillary (nerve) circulation (grande), circulation , (systemic —) cisaillement, shearciseau, chisel ciseaux , scissors civière, stretcherclasse, grade classer, to grade clou, nailcoiffe (des rotateurs), cuff, (rotator —) coin, wedgecol, neck . — du fémur, femoral —col de cygne (déformation en), swan neck deformity collier, haltercolorant, dyecomminutif (fracture — ve), burst (fracture) compresse, swabcompression, compression, entrapment comprimer, to impinge compromettre, to jeopardize conducteur, driverconférence, lecture ; — à la mémoire de K. Pridie , K. Pridie —congeler, to freezeconsolidation, bone union consolidation, fusion consolidation (osseuse), sound union constatation, finding constater, to establishconsultation, clinic ; — externe, out patient —contamination (septique), seeding, (bacterial —) contracter (les muscles), to brace ; tendre le genou, — the knee

Comme je le notais dans la première édition, ce Glossaire n’a aucune prétention savante et les commentaires des utilisateurs seront toujours les bienvenus.J.-C. Rey, octobre 1993.

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Glossaire Français-Anglais de chirurgie orthopédiquepar J.-C. Rey

contrainte, stress contre-indiquer, to preclude contrefort, buttress contusion, bruise cornets nasaux, turbinates corset, brace, jacket cotation, score, rating côte, rib cotyle, acetabulum cou, neck couché, recumbent coude, elbow coup de vent cubital, ulnar drift couple (méc.), torque courbure, curvature craquement, crepituscrémaillère, ratchet cresciforme, crescentic crête (tibiale), shincreusé, scalloped crise comitiale, seizurescritères d’adaptation (appareillage), fit principles crochet, hookcroisé (ligament), cruciate (ligament) croissance, growthcroissance (excessive), overgrowthcruro-pédieux, KAF (knee ankle and foot) ; appareil —, KAF orthesiscubitus, ulna cuisse, thigh cul de sac dural, cavum duralecupule, cupcuvette, socketcyphose, gibbus

Ddavier, bone holding forceps, clamp déambulateur, walkcr débit, flowdebout, erect déchiré, torn déchirure, tear décroître, to decrease décubitus dorsal, supine positiondécubitus ventral, prone position degré, grade démangeaison, itching démarche, gait dentelé (ligament —) denticulate (ligament) dépistage, screening dérobement, giving waydésarticulation inter

scapulo-thoracique, fore quarter amputationdésarticulation inter ilio-abdominale, hind quarter amputationdescellement, loosening déséquilibre, list déséquilibré, unbalanced désinsertion, release détériorer, to jeopardize détroit supérieur, pelvic brim diaphyse, shaft diminuer, to diminishdoigt, finger ; — en griffe, clawed —dorsal, , thoracicdossier, file : — clinique , clinical —double arthrodèse, triple arthrodesis douille, socketdouleur, ache, pain douleur provoquée, tenderness douloureux, tender droitier, right handedDupuytren, fracture de —(1819) ; Pott’s fracture (1768) durillon, bunion

Eébarber, to trim écarter, to separate écarteur, retractorécarteur (autostatique), retractor, (self retaining —) échancrure, notchéchancrure intercondylienne du fémur (RX), tunnel view écharpe, slingéchec, failure échelle (de grandeur), scaleéchelle visuelle analogique, visual analogous scale (V.A.S.) terme savant de la réglette pour évaluation de la douleurécoulement, discharge écrasement thoracique, stove in chest écraser, to crushécrou, nut élargir, to widen élongation, strainempêchement, hindranceenclume, anvil engourdissement, numbnessentonnoir, funnel ; thorax en — , — chest entorse, sprainentretoise, strut épaisseur, thickness éperon, spur

épicondylalgie, tennis elbow épicondyle, lateral epicondyleépineux, spinous ; apohyse —se, — process épithrochlée, medial epicondyle épithrochléite, pitcher’s arm équilibre, balanceéruption, rash escarre de décubitus, bedsore essai, trialétagère, shelf étape, stade étau, wrench étirement, stretchétrier, calliper; bow, (traction —), tongs ; étrier de Crutchfield , Crutchfield —évaluation, assessmentévaluer, to assess excitation, stimulation excroissance, outgrowth exostose, spurexplorateur, probeexterne (anat.), lateral extrémité, end

Fface (d’une région anatomique), aspect faiblesse, weaknessfauteuil, armchair fauteuil roulant, wheel chairfavorable, fair ; résultat —, — resultfenêtre (de radiothérapie), portaI fente, cleft ; — palatine , — palate fente, slotfesse, buttock fessier, glutealfeutre, felt fil métallique, wire filet, mesh filetage, threadfistule, sinus, fistula fléchir to bendflexum (de force) , lag (extension —) fluage, creep (deformity)fluor, fluorine fluorure, fluoride force, strength forer, to bore formulaire, forrn fossette, dimplefourchette (stemale), notch (sternal —) fracture (ouverte), fracture (compound —)

fragile, brittlefraise, reamer fraise (méc.), burr frappant, striking fratrie, siblingsfrontal (plan), coronal ( plane) frottis, smear furoncle, boilfuseau, spindle ; — neuro-musculaire , muscle —

Ggabarit, jig, templategachette, trigger ; zone d’exitation, — zonegaine, sheath ; — tendineuse, tendon —gaine, sleevegarrot, tourniquet gaucher, left handed genouillère (plâtrée), cylinder (cast) genu valgum, knock knee gerçure, chilblainglissement, slippinggonflement, swelling gorge, throatgoupille, dowelgouttière, groove ; — épitrochléo-olécranienne , ulnar —Goyrand, fracture de ; Smith’ s fracturegrand (os), capitategrandir, to grow graphique, chart greffe, graftgreffe (de peau épaisse), graft (full thickness skin—) greffe (de peau mince), graft (split thickness skin —) grêle, thingriffe, tongs griffe (d’instrument), prong grille, gridguérison, recovery guide-broche, pin driver gypsotomie (faire une —), wedge (a cast)

Hhamac digital, finger cuff hanche, hiphandicap, impairment handicaper, to impair hausser (les épaules), to shrug (the shoulders) haut (vers le haut), upward hématie falciforme, sickle cellhippocratisme (digital), clubbing (of fingers)

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Glossaire Français-Anglais de chirurgie orthopédiquepar J.-C. Rey

II.R.M. (imagerie par résonance magnétique), M.R.I. (magnetic resonance imaging)incidence axiale (rotule), skyline view indemne, unscathed inégalité (de croissance), discrepancy inesthétique, unsightlyinférieur, lowerinfirme, cripp!edinoxydable, stainlessinstrument, toolinsuffisance (cardiaque), failure, (heart —) interligne (articulaire), space (joint —)interne (anat.), medialinterne (profond), inner intervalle, gapintervention, procedureinvalide, disablediode, iodineiodure, iodide

Jjambe, legjauge extensométrique, strain gauge jersey, stockinetjeu (d’instruments), setjeun (à _) fasting : glycémie à jeun, fasting blood sugar

Kkyste (synovial), ganglion kyste poplité, Baker’s cyst

Llâche, laxelaiton, brasslambeau, flap ; — de glissement, advancement —lame, bladelargeur, widthLCH (luxation congénitale de la hanche), CDH (congenital dislocation of the hip), DDH (developmental dislocation of the hip)lésion, injurylibération, releaselibre, loose ; C E — , — foreign bodyliquide céphalo-rachidien (LCR), cerebro-spinal fluid (CSF) lisse, mousselivre, pound = 453 g livre/pouce carré, lb/sq.i. = 0,07 kg/cm2

loge, comnpartmentlombalgie, LBP (low back pain) lombe, loinlongueur, lengthlupus érythémateux disséminé, SLE (systemic lupus erythematosus)luxation, dislocation

Mmachoire, jawmaillet (doigt en —), mallet (finger) maladie, diseasemanche, sleevemanchette (plâtrée), below elbow cast mauvais (résultat), poor (result) maxillaire inférieur, mandible mèche (de perçage), bit membre, limbménisque, meniscus, cartilage ; — du genou, semi lunar —mésotendon, vincula tendinummesure-vis, depth gauge microscopique, minute ; anatomie —, — anatomvmobiliser, to movemobilité, motion ; secteur de —, range of— (R O M)modèle, paradigmmodéré, mildmoelle (épinière), spinal cord moelle (osseuse), rnarrow (bone —) moignon, stump mollet, calfmorceau, piece ; par —x, piecemealmort-né, stillbornmortaise, mortice moteur, power unit moudre, to grind moulage, cast moule, mold mousse, blunt mousse, foam moyen, mean moyenne, average MP stop, lumbrical barmuscle, muscle

Nnanisme, dwarfismnécrose, necrosis nécrosé (tissu —), slough

nerf, nervenez (américain), Jacob’s chuckniveau, level nouveau-né, infantnumération (globulaire), count (blood —)

Oobservation, case report omoplate, scapula, shoulder blade ongle, nailongle (incarné de l’orteil), ingrowing (toe nail) organigramme, flow chartorteil, toeorthèse, orthesis ; — du pied, AFO (ankle and foot —)— cruro-pédieuse, long leg calipers orthèse, braceorthèse active, lively splint (Wynn Parry) orthèse anti flexum, joint jack splint orthèse anti griffe, anti claw splint orthèse profilée, low profile splint os, boneos crochu, hamate os semi-lunaire, lunateos tissé (par opp. à os lamellaire), woven bone osciller, swayosseux, bonyostéoclasie, brisement forcé ; les Français mangent des grenouilles et leurs orthopédistes font des brisements forcésostéophytose (tibio-tarsienne antérieure), footballer’s ankle

Ppalmaire, volarpalmure, webpanaris (en général), whitlow ; — mélanique, melanotic —panaris (péri unguéal ), paronychiapanaris (pulpaire ), felon pansement, dressing paralysie, palsy paroi, wall parties molles, soft parts pas (d’une vis), pitch passe-fil, wire carrier pente, slope

perforateur, awlperforation, hole péroné, fibula perte, loss pesanteur, gravityphase d’appui de la marche, stancephlyctène, blisterpian, yaws picotement, tingling pied, foot = O,305m pied, foot ; — bot, club —pied bot varus équin, talipes equino-varus pied convexe, rocker foot pied plat contracturé, rigid flat footpierre (à aiguiser), hone (sharpening —) pince, forceps pince (à plâtre), breaker, (cast —) pince écartante, spreaderpince tri digitale, three jaw chuckpince-gouge, rongeurpinces, nippers piqûre, prick placer, to seatplante, sole plaque, plateplaque commissurale (appareillage), C bar plâtre, plaster (of Paris) ; appareil plâtré, — cast plâtre (cruro-pédieux), AK (above knee) cast plâtre anti brachio-palmaire, below elbow cast plâtre brachio-palmaire, above elbow cast plâtre pelvi bi-pédieux, double hip plaster spica plâtre pelvi-pédieux, simple hip plaster spica plâtre thoraco-brachial, shoulder spica poids, weightpoignet, wrist point de repère, Iandmarkponction, aspiration ; —

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Page 24: La Gazette N°41 - Sauramps Médical · 2016-06-22 · neur d’interviewer un des pères fondateurs de l’orthopédie pédiatrique Nord-Américaine, Dean Mac Ewen, actuellement

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Glossaire Français-Anglais de chirurgie orthopédiquepar J.-C. Rey

articulaire, joint— pontage, bridgingporte-écrou, nut carrier position genu pectorale, tuck position potence (console, patte de soutien), bracket potence (portique), gallows pouce, thumbpouce (mesure), inch = 2,54 cm poussée, thrustpoutre, beam précoce, earlypremières règles, menarche principal, prime prise, gripprise fine, pinch profond, inner profondeur, depth pronation forcée, pulled elbow proximal, upper, cranialpuissance, power pseudarthrose, non union pyramidal (os), triquetral

Qqueue, stemqueue de cheval, cauda equina

Rraccourcissement, shortening rachidien, spinalrachis, spine racine, root raide, stiff rameau (nerveux), twigramollissement (cérébral), stroke râpe, rasprapporteur (goniomètre), protractorras (au — de), flush (with) raspatoire , skidratelier, (inst.), rackrayon, beam ; — de lumière, light—rebord, rimrebouteux, bone setter rechute, relapse récidivant, recurrentrécidiver, to recurrecouvrir, to overlaprecul, follow-up

récupération, restorationréflexe, jerk ; — achilléen . ankle — , — rotulien , knee— règle, rulerregressif, resolving remarquable, strikingrepérer, to localize répertorier, to index respiration, breathing ressaut, jerk ; signe du —, — test.ressaut, (doigt à —), trigger finger ressort, spring ; tendu par un —, — loaded.retard de consolidation, delayed union rétraction, contracture réveil (septique), flare up ride, wrinkleridoir, turnbuckleroder, to grind rondelle, washer rotule, patella , knee caproue, wheel ; phénomène de la — dentée, cog — type of flexionrugine, elevator (periosteal —) ruginer, to striprugueux, rough

Ssaignement (en nappe), oozing saillant, bulgingsain, soundsaisir (à pleine main), to grasp scanner, CT scan scaphoide, navicularscie, saw scintigraphie, bone scansclérodermie, PSS (progressive systemic sclerosis) scorbut, scurvyséance (opératoire), session, (operative —) sectionner, to dividesectionner, to sever semelle, sole semelle (orthopédique), insole sensible, sensitive sentir, to feel séquestre, sequestrum sevrage, weaning siège (présentation du —), breech presentation signification, meaning sillon, crease ; pli palmaire, palmar —

soins, treatment sonde, catheter : — à demeure , indwelling —soulagement, reliefspino-cellulaire (épithélioma —), sqarnous cdl (carcinoma) spongel, gelfoamspongieux (os), cancellous (bone) stade, stagesudation, diaphoresis superficiel, outer supérieur, upper support, jack support, postsupport de doigt (appareillage), finger pan survie, survivorship : une courbe de —, a — chart suture, seamsynostose, synostosis système, device

Ttableau (de bord), dashboard tache, spot ; — cqfé au lait, café au lait —talon, heeltalus cavus, calcaneo cavustampon (solution), buffer (solution) tampons, pattiestaraud, taptassé, packedtassement (du rachis), collapse (vertebral —)tenailles, plierstendre, to tightentendu, taut tension, tautnesstêtière, head halterthorax en carène, pectus carinatumthorax de polichinelle, pidgeon chest tibialgie (périostite tibial) shin splintstige, rodtituber, to waddletoile (métallique), mesh (wire —)tomo-densitométrie, cornputerized tomography (CT)tomographie, tomograrntordre, to twist

tourillon, swiveltournevis, screw drivertracer, to plot ; — une courbe , — a graph traction-suspension, gallows tractiontraitement, managementtranchant, sharptrapèze (os), trapezium ; greater multangular trapézoïde (os) trapezoid ; lesser multangular traumatisme, injurytrèfle, clover ; section en feuille de — , — leaf sectiontressaillement, , flickertrochanter (grand —, petit —) trochanter (greater —, lesser—)trou, holeTVP (thrombose veineuse profonde), nJ., DVP (deep venous thrombosis)

UUIV (urographie intra veineuse), IVP (intra venous pyelogram)urgence, emergency

Vvalgus (physiologique), carrying angleventre, belly ; ne se dlit que d’un muscle, autrement très incorrectvessie, bladder vif (réflexe), adj.. brisk vis, n.f., screw voie (d’abord), approachvolet (thoracique), flail (chest)VS (vitesse de sédimentation), ESR (erythrocyte sedimentation rate)

Zzénith (traction au), Bryant traction zona, shingleszone, area

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