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La Farce de Maître Pathelin Présentation artistique

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La Farce de Maître Pathelin Présentation artistique

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Sommaire . La Farce de Maître Pathelin . Une oeuvre anonyme . La Farce au XVème siècle . Pathelin n’échappe pas à la règle . Personnages . Vers une adaptation nouvelle du texte . Résumé . Montage du spectacle . Distribution artistique . Options de mise en scène . Décors . Costumes . Spectacle en exploitation . Publics

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. La Farce de Maître Pathel in . Une Oeuvre anonyme La Farce de Maître Pathelin doit être l’oeuvre d’un de ces jongleurs du XVème siècle qui initièrent, vers la fin du Moyen-âge, un nouveau type de communication avec un nouveau public : le théâtre de la grand-place, écrit et destiné à être représenté devant le public des grandes villes (commerçants, artisans et paysans de passage). Les historiens datent aux alentours de 1460, cette farce, qui reste une remarquable exception dans la production théâtrale du XVème siècle ; trois fois plus longue que les autres, une action plus complexe, une attention inhabituelle apportée aux ressorts psychologiques des personnages. La Farce de Maître Pathelin est aujourd’hui considérée comme l’une des premières grandes comédies de la langue française. . La Farce au XVème siècle Dans les formes dramatiques de l’époque, on distingue : - des spectacles montés en quelques jours, Farces et Soties, et dont les représentations étaient données périodiquement. - des spectacles mobilisant toute la cité pendant plusieurs mois de l’année, les Moralités et les Mystères. “Spectacle court” ne veut pas dire “forme secondaire”. En effet, les farces restent, aujourd’hui, la partie la plus vivante du répertoire théâtral des XVème et XVIème siècles. On ne peut évoquer les farces sans les relier à Carnaval et plus généralement aux fêtes populaires liées à la lutte symbolique de l’hiver et de l’été. La ville fait, dès le XIIIème siècle, la preuve de sa richesse et de sa vitalité, sa force de contestation aussi, car le combat entre Carnaval et Carême s’identifie volontiers au combat des forces urbaines contre la culture de l’Eglise. La fête change de sens, la fête populaire devient fête pour le peuple, qu’il s’agit de divertir. Cette métamorphose de la fête (où chacun est actif) vers le spectacle (où seuls quelques uns sont actifs), va libérer dans ces fêtes carnavalesques un espace pour le théâtre, genre partagé par définition par acteurs et spectateurs. Deux étymologies se combinent dans le mot Farce : un “fars” qui veut dire rembourrage (culinaire ou vestimentaire) et un “fars” qui veut dire maquillage. Le dénominateur commun de ces deux sens c’est la tromperie. Le rembourrage et le fard trichent avec la réalité et donnent une fausse apparence. Les femmes, théoriquement soumises, se révèlent mégères, les gentilshommes veules, les juges

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incapables, mais les benêts pas si bêtes que cela, et souvent, sans que l’on sache si c’est bien volontaire, ces derniers retournent la situation et trompent les trompeurs. Les Farces sont naturellement trempées à l’idée du “monde à l’envers” qui caractérise si justement l’univers carnavalesque. La transgression la plus fondamentale est “morale” dans la Farce, où tous les coups sont permis, pourvu que l’on gagne, que l’on réussisse à farcer l’autre. . Pathelin n’échappe pas à la règle “Farcer” l’autre c’est refuser de s’inscrire dans les rapports jugés normaux par la société et leur en substituer d’autres. L’avocat Pierre Pathelin, virtuose de la tromperie, qui embobine si savamment drapier et juge, reste coi devant le “béé” obtus de Thibault, le tueur de moutons. L’auteur de notre farce est peut-être issu de la “Basoche”, communauté de clercs de procureurs du Parlement de Paris. Au XVe siècle, les étudiants destinés aux métiers juridiques ont leur propre organisation festive. Par manque de vrais procès, ils plaideront des causes pour rire ; de là, sans doute, les “causes grasses”, procès burlesques tenus vers la fin du Carnaval et qui sont déjà, en eux-mêmes, théâtraux. La Basoche jouera un grand rôle dans le développement du théâtre à Paris et en province au XVème siècle, utilisant volontiers les libertés du Carnaval pour faire passer ses critiques et son propre message politique.

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. Personnages Tous les rôles de cette farce sont ce qu’on appelle de “beaux rôles” . Pathelin, avocat en mal de plaider, avocat mis à l’écart par la Justice elle-même, pour tromperie, et qui compte bien se refaire une santé dans les affaires. Pierre Pathelin, qui farce le drapier Guillaume, devant qui, successivement, il joue le gogo, achetant trop cher son drap, puis, le malade, qui, évidemment, n’a pu être en mesure d’acheter il y a un quart d’heure, du drap à crédit, puisqu’il agonise depuis onze semaines ! puis, l’avocat, assistant “charitablement” un “pauvre idiot de berger” ! Sa femme dit de lui que c’est un maître ! ...en fourberies. Adjectif : patelin (1538 ; de pateliner, et de Pathelin : homme qui s’efforce à dissimuler ses intentions pour duper les gens) Maître Guillaume, le drapier. Guillaume était un nom que les auteurs de Farces, au Moyen-âge, réservaient à celui qui se faisait rouler, au personnage du cocu, à l’enfariné. Sur les places de marché, le petit peuple devait se régaler qu’on dérobe à ce représentant de la classe bourgeoise montante, ce qui faisait son pouvoir sur les classes plus modestes : son argent et ses marchandises. En faisant de maître Guillaume, un avare doublé d’un despote envers son employé, un angoissé dont l’esprit vacille entre drap et moutons, l’auteur le livre en pâture aux rires des spectateurs. Guillemette, la femme de Pierre Pathelin. Positive et réaliste, elle a beau exhorter son mari à tout faire pour sortir leur ménage de la misère et cela sans transgresser à nouveau la loi, elle n’en devient pas moins sa complice au premier larcin qu’il commet. Pour l’aider à duper définitivement Guillaume lorsqu’il vient réclamer l’argent du drap, elle n’hésite pas à passer du rire aux larmes devant l’agonie simulée de son mari. Le Juge, représente la Justice de la place publique. C’est le pouvoir de la loi. Sitôt l’audience ouverte, il n’a qu’une hâte, c’est de la lever. Il a affaire ailleurs, en tout cas pas avec la Justice humaine ; sans doute a-t-il une vision plus élevée de sa mission...! Pour lui, les démêlés psychologiques du demandeur et du défendeur sont autant de grains de sable qui enrayent la machine judiciaire ; d’autant plus que Pathelin jette de l’huile sur le feu. Voilà un juge ébahi devant une affaire à laquelle il ne comprend goutte. Sanguin, il administrera le procès d’une manière autoritaire, ce qui le rendra incapable de voir clair dans les propos des parties en présence. Le berger, Thibault l’Agnelet est au service du drapier Guillaume. Exploité, il s’est payé en nature sur le troupeau qu’il gardait. La pièce nous présente un paysan, absolument inadapté au code de communication de la ville. En cela, aux yeux de Guillaume, du juge et de Pathelin, c’est l’idiot parfait ! En effet, le drapier le traite de

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“bouseux” et compte bien, publiquement, lui faire “plier le genou devant le juge”. Pathelin se moque ouvertement de son client de la campagne ; son nom : l’Agnelet, et son vêtement fait de peaux de mouton, l’incitent à lui faire répondre “Béé” à toute question qu’on lui posera au procès. Enfin, le juge prend le berger pour un fou de naissance et le renvoie “à ses bêtes”. C’est pourtant ce même berger Thibault qui n’en finira plus de bêler sa fausse bêtise au nez de Maître Pathelin.

. Vers une adaptation nouvelle du texte Les différentes versions de la Farce de Maître Pathelin sont des traductions en français moderne de l’oeuvre originale (éditée et imprimée pour la première fois à Lyon vers 1485). Pour la plupart, ces adaptations ont cherché à donner une traduction rigoureuse, au plus près du texte. Elles sont souvent assez longues, mais cela peut se comprendre aisément ; la pièce était prévue, au départ, pour être jouée devant un public de rue, distrait, bruyant, et à qui il fallait répéter souvent les rouages de l’intrigue. Ce qui était vrai pour la rue ne se justifie plus pour un public de salle. De plus, le vocabulaire choisi dans ces traductions est souvent loin de notre langage usuel et parfois difficile à suivre. La Farce est pourtant une forme théâtrale qui se veut d’abord immédiat...!

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J’ai travaillé à une nouvelle adaptation de la Farce de Maître Pathelin, prenant en compte notre compréhension moderne du texte. Cette adaptation n’a pour but que d’être jouable aujourd’hui sur notre scène, tout en s’efforçant de ne pas trahir les grandes qualités de l’oeuvre originale ; ce qui a impliqué, plus que des coupures, des allégements et des condensations. Et, pourtant, l’articulation de l’intrigue est si parfaite, qu’aucune scène n’est de trop. J’ai donc élagué surtout dans le détail les allusions contemporaines de l’oeuvre dont la compréhension exigerait un appareil critique, et j’ai supprimé certaines redites. . Résumé Scène première : Chez Pathel in. Pierre Pathelin et Guillemette sont tombés dans une misère noire. Pathelin a la nostalgie du temps où il était avocat. Sa femme le secoue avec ironie : “Nous n’avons plus rien à manger, plus rien non plus à nous mettre sur le dos !” Il faut agir. Pathelin a une idée. Il s’en va à la foire et promet de rapporter du drap. Comment fera-t-il ? Il n’a pas d’argent ! Il quitte Guillemette, tiraillée entre un vague espoir et l’inquiétude. Scène 2 : Devant l ’étal de Gui llaume. Pathelin arrive à la draperie. Il tente d’embobiner Guillaume avec des propos flatteurs. Après maintes ruses, l’avocat laisse croire au drapier qu’il a fait une très bonne affaire en lui vendant du drap à un prix exorbitant. Malgré les résistances du marchand, Pathelin emporte l’étoffe à crédit, promettant de payer en or, de boire un coup et de manger de l’oie. Scène 3 : Chez Pathel in. L’avocat annonce à Guillemette qu’il n’a pas l’intention de payer pour le tissu. La joie de sa femme en apercevant le drap se gâte à l’idée que Pathelin pourrait bien être condamné une seconde fois par la justice. Le couple décide de faire face. Ils vont recevoir Maître Guillaume, qui a tenu à être payé en or, avant de dîner. Scène 4 : Chez Pathel in. Pathelin se met au lit. Guillemette reçoit Guillaume. Elle joue le grand désespoir : “Comment aurait-il pu aller à la foire, lui qui n’a pas quitté le lit depuis onze semaines !“ Stupéfait, furieux, puis compatissant, Guillaume retourne à la draperie, tentant de remettre de l’ordre dans ses idées. Certain de s’être fait berner, il frappe à nouveau chez Pathelin et surprend Guillemette en train de rire. Il veut son argent sur le champ. Pathelin simule l’agonie, s’exprimant en dialectes multiples. Le drapier, effrayé, se retire en s’excusant. Ne sachant plus à qui s’en prendre pour le vol de son drap, il décide de se venger sur son berger.

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Scène 5 : Devant la draperie. Thibault l’Agnelet vient supplier son maître de ne pas l’envoyer au tribunal. Guillaume qui l’accuse de lui avoir volé des moutons depuis dix ans, refuse catégoriquement. Scène 7 : Sur la p lace publ ique. Le berger va devoir se défendre. Sur la place, il rencontre Maître Pierre Pathelin qui se pavane dans sa robe neuve. L’avocat croit avoir affaire à un naïf, duquel il tirera son salaire. Il veut le faire passer pour fou devant la cour. Pour toute défense, il lui propose de répondre “Béé” aux questions du juge. Scène 8 : Au tribunal. En apercevant Pathelin au tribunal, Guillaume mélange l’affaire des brebis avec celle du drap. Le juge, irrité par ses divagations, va trancher en faveur du berger, qu’il décide de renvoyer à ses bêtes. Scène 9 et 10 : Devant le tribunal. Guillaume a perdu. Fou de rage, il rentre dans sa draperie. Pathelin réclame son salaire au berger. Ce dernier va répondre “Béé”, sans relâche, avant de finir par s’enfuir, victorieux de celui qui se croyait le plus rusé d’entre les rusés.

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. Montage du spectacle

. Equipe artistique Mise en scène : Rémi BARBIER Régie / lumière et son Sergio GIOVANNINI Décors Patrick GRANVUILLEMIN Actrices/acteurs Pathelin : Fabrice COLOMBERO Guillemette Laurence LECLER Maître Guillaume : Patrick MEYER Agnelet : Joel SCHOLLER Le Juge : Rénato FONTANA Musiques de Scènes : BRATSCH (Sacem) Photos : Christophe HEBTING

Spectacle sans entracte d’une durée d’1h20 mn avec possibil ité de débat en séance scolaire

. Options de mise en scène Il y a ceux qui mangent à leur faim et boivent plus qu’à leur soif et passent leur temps à amasser, à s’enivrer ou à se goinfrer. Il y a ceux qui ramassent les restes qu’on leur jette au visage. Il y a ceux qu’on exploite et qui se payent en nature. Le tissus social de la Farce de Maître Pathelin est présenté sous forme de castes dépendantes les unes des autres dans l’équilibre chancelant global, avec l’exploitation, l’escroquerie, le vol, l’indifférence ou le dénigrement comme seules bases d’échange.

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Il y a ceux qui vivent à même le sol et n’ont qu’une bûche ou un coffre pour s’asseoir. Il y a ceux qui regardent le client perchés sur l’escabeau de leur boutique, bien à l’abri derrière leur comptoir. Il y a ceux qui administrent la justice juchés sur le point le plus élevé de leur prétoire pour siéger, empêtrés dans des habit d’apparat bien trop grands pour eux. Il y a ceux qui arrosent chaque jour leur rêve d’ascension et espérant gravir les échelons qui mènent aux sphères supérieures. Pour mieux dominer l’autre : lui laisser croire qu’il vous domine ! Telle est la base des rencontres entre les différents personnages qui illustrent cette représentation de la société : - une Guillemette en “femme soumise, admirative, attentionnée” dans son ménage avec ce grandiloquent et imprudent d’avocat véreux de mari. - un Pathelin en “client séduit, attrapé, hypnotisé” par l’étoffe du drapier Guillaume, et qui emportera finalement le drap à crédit. - un Pathelin en “avocat dévoué aux petites gens, plaidant pour l’amour de la Justice et secondant gracieusement un juge débordé” dans le procès qui oppose Guillaume et son berger. - un Thibault l’Agnelet en “berger illettré, qui n’a vu rien d’autre que des moutons, perdu dans la grand-ville”, sans un sou, à la recherche d’un avocat qui le sauvera de la pendaison. En cet âge de grands trafics commerciaux, les drapiers qui sont une corporation en vogue, Se procurer l’étoffe et les fines lingeries : tout un art ! Les juges, les avocats qui sont des gens de loi libres de toute allégeance féodales et qui siègent dans les tribunaux et font régner la justice du Roi, Les médecins et leurs remèdes à la mode, Règnent sur la ville... Mais n’échappent pas à la raillerie populaire. L’habit matérialise une hiérarchie férocement maintenue.

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Sans robe pour plaider, pas de salut pour Pierre Pathelin et sa femme Guillemette... et rien dans la soupière.C’est un avocat déchu, sans le sou, sans cause à défendre, sans même un habit convenable pour se présenter à ses clients : une vraie misère ! Mais, le bonhomme n’est pas tout propre. Il a trempé dans des affaires véreuses. Résultat : le voilà au pilori, interdit de plaidoirie... pour ne pas dire de fourberie. L’habit fait le moine et notre maître flatteur en sait quelque chose. Pour redorer sa gloire passée, il lui faut une robe d’avocat à tout prix. Le drapier Guillaume en fera les frais. On peut dire que l’auteur nous a dépeint, là, un type de bourgeois des plus gratinés, bien malade de son argent ! Il croit embobiner Pathelin sur le poids et la mesure de l’étoffe... c’est pour lui le début d’un interminable cauchemar. L’avocat Pierre Pathelin, virtuose de la tromperie, qui abuse si savamment drapier et juge, reste pourtant coi devant le bêlement obtus du berger Thibault, le tueur de moutons. . Décors La Farce de Maître Pathelin se déroule dans trois lieux différents : - chez Pathelin et Guillemette - devant l’étal de Guillaume - au tribunal, installé sur la place publique. Un nouveau travail sur la conception des décors est engagé, à base d’échelles (echelles sociales , jeu de dominant/dominé ) et de machines à roulettes (voir croquis ci-Joints). . Costumes Au moyen-âge, pour la farce, les acteurs s’habillent comme dans la vie quotidienne. Nous vons créé les costumes de scène à partir de gravures de l’époque (BRUEGEL, notamment).

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Théâtre de Nihilo Nihi l

37, rue de l’Eglise 57920 BUDING siret :38900079500044 – code APE : 9001Z

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