justice - corruption vers une affaire les avocats ...photo : samir sid photo : samir sid nouredine...

23
MARDI 2 AVRIL 2013 - 21 JOUMADAAL-AWWAL1434 - N°6834 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL: 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Le djihadiste tunisien Abou Kousay, de retour en Tunisie, a déclaré que 2 000 Tunisiens font partie des rebelles islamistes en guerre contre l'armée régulière syrienne. Mais le plus cocasse dans ses déclarations est qu'il a révélé la présence de 13 jeunes filles tunisiennes qui ont rejoint la Syrie dans le but de faire le «djihad du nikah», entendez par là qu'elles satisfont aux désirs sexuels des combattants ! On sait que ces dingos malmènent quotidiennement l'Islam en inventant des concepts ridicules et en s'appuyant sur d'étranges «fetwas», mais envoyer des sœurs musulmanes carrément à la prostitution au nom de je ne sais quel djihad, est le comble de l'hypocrisie et le sommet de la mystification... Alors que les mâles servent de «chair à canon», comment désigner ces jeunes filles en hidjab, menées par la danseuse Oum Jaafar, de la chaîne Ghinwa ? De la chair à satisfaire les barbus ? Divisez 2 000 par 13 et vous aurez une idée du djihad new-look de ces pauvres chômeuses convaincues qu'en donnant leur corps, elles gagneront leur place au paradis ! [email protected] «Vite, informons Sihem Lavabo ! Qu'elle f... le camp en Syrie, au lieu de mener son djihad auprès de nos maris !» (Tata Aldjia) Un djihad très... charnel Photos : Samir Sid Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Vers une affaire Sonatrach III ? PROCÈS KHALIF A Les avocats s’interrogent AL GÉRIE-MAROC La mise en garde de Medelci FILM LE PORTEUR DE CARTABLE D’AKLI T ADJER Des moudjahidate réagissent PAGE 3 PAGE 5 PAGE 10 La réouverture du dossier de l’affaire Khalifa, aujourd’hui, à la faveur de la tenue au tribunal criminel près la cour de Blida de son procès en appel, ira-t-elle au-delà du seuil de ce que le premier procès d’il y a six ans n’a pu franchir ? Plusieurs personnes ont été convoquées, depuis dimanche, par le juge d’instruction du Pôle judiciaire spécialisé du tribunal de Sidi M’hamed. La justice semble s’engager vers l’ouverture d’une affaire «Sonatrach III». PAGE 3 JUSTICE - CORRUPTION

Upload: others

Post on 04-Aug-2021

5 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

MARDI 2 AVRIL 2013 - 21 JOUMADAAL-AWWAL 1434 - N° 6834 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Le djihadiste tunisien Abou Kousay, deretour en Tunisie, a déclaré que 2 000Tunisiens font partie des rebelles islamistesen guerre contre l'armée régulière syrienne.Mais le plus cocasse dans ses déclarationsest qu'il a révélé la présence de 13 jeunes fillestunisiennes qui ont rejoint la Syrie dans le butde faire le «djihad du nikah», entendez par làqu'elles satisfont aux désirs sexuels descombattants !

On sait que ces dingos malmènentquotidiennement l'Islam en inventant desconcepts ridicules et en s'appuyant surd'étranges «fetwas», mais envoyer des sœursmusulmanes carrément à la prostitution aunom de je ne sais quel djihad, est le comble de

l'hypocrisie et le sommet de la mystification...Alors que les mâles servent de «chair àcanon», comment désigner ces jeunes fillesen hidjab, menées par la danseuse OumJaafar, de la chaîne Ghinwa ? De la chair àsatisfaire les barbus ? Divisez 2 000 par 13 etvous aurez une idée du djihad new-look deces pauvres chômeuses convaincues qu'endonnant leur corps, elles gagneront leur placeau paradis !

[email protected]

«Vite, informons Sihem Lavabo ! Qu'elle f...le camp en Syrie, au lieu de mener son djihadauprès de nos maris !»

(Tata Aldjia)

Un djihad très... charnel

Phot

os:S

amir

Sid

Editi

ond’

Alge

r-IS

SNII

II-0

074

Vers une affaireSonatrach III ?

PROCÈS KHALIFA

Les avocatss’interrogent

ALGÉRIE-MAROC

La mise en garde de Medelci

FILM LE PORTEUR DE CARTABLE D’AKLI TADJER

Des moudjahidateréagissent

PAGE 3

PAGE 5

PAGE 10

La réouverture du dossier de l’affaire Khalifa,aujourd’hui, à la faveur de la tenue au tribunal criminelprès la cour de Blida de son procès en appel, ira-t-elleau-delà du seuil de ce que le premier procès d’il y a six

ans n’a pu franchir ?

Plusieurs personnes ontété convoquées, depuisdimanche, par le juged’instruction du Pôle

judiciaire spécialisé dutribunal de Sidi

M’hamed. La justicesemble s’engager vers

l’ouverture d’uneaffaire «Sonatrach III».

PAGE 3

JUSTICE - CORRUPTION

Page 2: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Des oublis dangereux

Les promesses des pouvoirspublics concernant le recrutement desjeunes chômeurs du Sud se heurtentencore à des pratiques difficilementexplicables.

Ainsi, hier, les responsables de l’ac-tivité Amont de Sonatrach ont signédeux contrats qui font appel à dessociétés privées pour la mise à dispo-sition de véhicules avec chauffeurspour une durée de 3 ans. Coût del’opération : 4 milliards de centimes. Ily avait peut-être mieux à faire.

On trie chez AlstomLe président d’Alstom arrivera

demain à Alger pour une brève visitede travail. Il aura l’occasion de ren-contrer des cadres de son entrepriseet discuter des conditions de travailen Algérie.

Néanmoins, les responsables decette entreprise ont pris le soin detrier les employés qui seront invités àla rencontre avec le président. Sur-tout pas ceux qui risquent de poser leproblème de l'absence d’un syndicatdes travailleurs de l’entreprise.

PP

Un jour, un sondage

Pensez-vousque le secondprocès Khalifaapportera de

nouveauxéclairages sur

ce dossier ?

OUI NON Sans opinionRÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE

Pensez-vous que les chauffeurs de taxidoivent avoir une tenue vestimentaire

qui les identifie clairement ?OUI : 77,64 %NON : 20,69 %S. OPINION : 1,67 %

Inquiétante découverteEn dépit de toutes les assurances quant à la sécurité du

billet de deux mille dinars, les faussaires n’ont pas déses-péré.La Gendarmerie nationale vient, en effet, de faire une

inquiétante découverte de faux billets de deux milledinars dans la région de Guelma.

S ur les réseaux sociaux, en particulier Facebook, toutporte à croire que les présidentielles ont commencéune année avant la date prévue.

Les pro-Bouteflika, moins visibles ces der-niers temps, sont largement débordés parles supporters d’autres candidats qui sontdéclarés ou ceux qui sont considéréscomme susceptibles de participer auxprésidentielles de 2014. Portraits des unset des autres, documents audio et vidéo,photos réelles ou retouchées font letour de la toile. Pour les internautes,2014 c’est... maintenant.

Présidentielle anticipée

[email protected]

Mardi 2 avril 2013 - Page 2

Page 3: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Le Soird’Algérie Mardi 2 avril 2013 - PAGE3

Tarek Hafid - Alger (Le Soir)- Le magistrat instructeur duPôle judiciaire spécialisé du tri-bunal de Sidi M’hamed a com-mencé, dimanche, à auditionnerplusieurs personnes dans lecadre d’une nouvelle affaire enrelation avec la compagniepétrolière nationale.

Selon des sources prochesde cette juridiction, cette phaseaurait débuté dimanche avecl’audition d’un ex-vice-présidentde la Sonatrach qui était accom-pagné d’un membre de sa famil-le. Hier, lundi, c’était au tour deAbdelmadjid Attar, ancien prési-dent-directeur général du grou-pe durant les années 1990, às’être présenté au tribunal deSidi M’hamed. Abdelmadjid Attar

a été aperçu au moment où il fai-sait son entrée dans le siège dutribunal.

Rappelons qu’au courant dela semaine écoulée, son bureauavait été perquisitionné par lesservices de sécurité.

«D’autres personnesdevraient être auditionnéesdans le cadre de cette affaire.C’est notamment le cas deNouria Meliani, architecte etdirectrice d’un bureau d’études.Proche de Réda Hemche, elle adéjà été placée sous contrôlejudiciaire dans le cadre de mar-chés de gré à gré. NouredineCherouati, ex-Pdg de laSonatrach, ainsi qu’un membrede sa famille sont égalementconcernés», notent nos sources.

Pour l’heure, il y a très peud’informations au sujet de cedossier. Pour certains, il est fortpossible que ce soit une affaire«Sonatrach III».

En fait, la procédure enga-gée par le magistrat instructeurdu Pôle spécialisé du tribunal deSidi M’hamed paraît totalementdifférente des précédentes

affaires. En plus de hauts cadresayant occupé des postes sen-sibles dans la hiérarchie dugroupe national d’hydrocar-bures, la justice s’intéresse éga-lement à certains de leursproches. «Pour l’heure, le juged’instruction n’a encore riendécidé au sujet des qualifica-tions et des statuts juridiquesdes personnes convoquées»,assurent par ailleurs nossources.

De nouvelles informations ausujet de cette nouvelle affairepourraient être renduespubliques prochainement par leparquet de la cour d’Alger. Aucourant du mois de février der-nier, le procureur généralBelkacem Zeghmati avaitannoncé par voie de presse«l’élargissement du champ desinvestigations» dans le cadre del’affaire «Sonatrach II».

T. H.

UNE NOUVELLE PHASE D’INSTRUCTION OUVERTE CE DIMANCHE

Vers une affaire Sonatrach III ?

Actualité

Phot

o:

Sam

irSi

d

Phot

o:

Sam

irSi

d

Nouredine Cherouati.

L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA

Les avocats s’interrogent

Mohamed Kebci - Alger(Le Soir) - Ou encore, cesecond acte de la plus grandeaffaire que la justice algériennea eu à traiter servira-t-il, de parle contexte de l’éclatement ensérie de grosses affaires de cor-ruption qui rythment l’actualiténationale ces derniers temps,d’exemple à même de refléter,aux yeux d’une opinionpublique, la volonté des pou-voirs publics d’en découdred’avec le phénomène ?

Des questions que le citoyenlambda se pose presque instinc-tivement mais faussement, tantla conviction de ces gens de larue est chevillée quant aucaractère «muet» de ce procès.

Une appréhension que faitsienne aussi Me KhaledBourayou en raison, notam-ment, dira-t-il, de l’absence,encore une fois, du principalaccusé, Abdelmoumen Khalifaqui, selon lui, «détient beaucoupde secrets, lui qui a eu à fré-quenter beaucoup de personna-lités et à financer bien des pro-jets».

Me Bourayou n’exclut pas,par ailleurs, que ledit procès soit«influencé par les grands dos-siers de corruption qui secouentl’actualité nationale, soulignantqu’il n’aura pas les mêmesretentissements que celui de2007». Et à notre interlocuteurde s’expliquer par le fait, selonlui, que «le dossier est ligoté parl’arrêt de renvoi».

Il exprimera également sonsouhait que ce procès soit «exa-miné dans une totale objectivitéet loin de toute instrumentalisa-tion». Pour Me Bourayou,contrairement à d’autres paysoù la justice, en pareille affairede corruption et de détourne-

ment des deniers publicsdivulgue des noms, chez nous,dira-t-il, «fait tout le contraire, entaisant et en cachant desnoms».

Et à l’opposé de Bourayou,Me Farouk Ksentini pense que letiming de ce procès est loin derelever d’une quelconque arriè-re-pensée. Il regrettera, cela dit,le grand retard accusé par laCour suprême dans le traite-ment de l’appel en cassationqu’il dira ne pas comprendre.

Le président de laCommission nationale consulta-tive de défense et de promotiondes droits de l’homme estimeque «cinq ans, c’est trop alorsque le délai ne pouvait normale-ment dépasser les 18 mois sur-tout, selon lui, que la priorité se

doit d’être concédée, dans cescas-ci, aux détenus».

Ksentini regrettera l’absenceà ce procès de AbdelmoumenKhalifa qui, ironisera-t-il, «n’estpas près de venir» et ceci, «dutout pas faute de la volonté del’Algérie» qui, selon lui, «a faittout ce qu’il fallait faire pourextrader le golden boy».

Pour revenir au procès qui, àse fier au président de laCNCPPDH, durera au maximumune vingtaine de jours, le tribu-nal criminel près la cour de Blidajugera, à l’occasion et pour laseconde fois, les 75 accusésdans l'affaire El Khalifa Bank. Lapartie civile sera représentée,quant à elle, par 50 membres, etquelque 300 autres personnestémoigneront.

Les accusés dont 10 demeu-rent encore en fuite donccondamnés par contumace(Rafik Abdelmoumène Khalifa,les frères KeramaneAbdelwahab, ancien gouverneur

de la Banque d'Algérie etAbdenour, ancien ministre etancien directeur général deSonelgaz, ainsi que la fille del'un d'eux, Yasmine Keramane,responsable au niveau deKhalifa Airways), répondrontd’un chapelet de chefs d’incul-pation dont l’association de mal-

faiteurs, vol qualifié, escroque-rie, abus de confiance et falsifi-cation de documents officiels.

Les autres accusés présentsau procès d’il y a six ans se sontvu infliger des peines allant de18 mois de prison avec sursis à20 ans de réclusion criminelle.

M. K.

Le procès des deux présumés ter-roristes impliqués dans l’assassinatde 500 personnes, ouvert hier au tri-bunal criminel d’Alger, a été reportépour la quatrième fois. L’audienceaura lieu le 5 mai prochain.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - L'affaire dedeux présumés terroristes impliqués dans l'as-sassinat de plus de 500 personnes a suscitébeaucoup de curiosité de l'assistance. La salleétait pleine à craquer. Dans le box des accu-sés, les deux présumés coupables, K. Djillali etA. Ali, la trentaine, scrutent l’assistance desyeux.

Le premier à être interrogé par le juge,A. Ali, demande le renvoi du procès. Il indiquequ’il refuse l’avocat qui lui a été désigné d’offi-ce. «Je n’ai pas besoin qu’on me désigne unavocat. D’ailleurs, il n’est venu me voir en pri-son qu’une seule fois. J’ai ma famille et je veuxprendre un avocat tout seul», dira-t-il.

Et au juge de répondre : «Cela fait une

année, nous sommes à la 4e audience et vousn’avez pas cherché à prendre un avocat. Cen’est qu’une manœuvre pour ne pas êtrejugé».

«Accordez-moi encore un peu de temps,monsieur le président, ce n’est pas une affairede trois ou quatre ans de prison, c’est uneaffaire de condamnation à mort», lance l’accu-sé.

«Une année ne vous a pas suffi !», répondle juge. D’ailleurs, poursuit-il, «où est-elle votrefamille ? Il n’y a personne, elle vous a délais-sé». L’accusé a alors fait comprendre qu’il refu-sait de répondre, «je ne veux pas que vous mejugiez», rétorque-t-il avec arrogance au prési-dent du tribunal.

«Je ne suis pas Khalifa ni AbderrahmaneAchour, Je suis un fils du peuple, un fils despauvres. Tout le dossier est falsifié et les docu-ments sont faux. Je suis innocent et n’ai com-mis aucun des faits retenus contre moi», dit-il.

Le juge l’interrompt et lui demande de setaire, «n’évoque pas ces personnes, elles ne

sont pas à ta portée». Se retournant vers lesavocats présents dans la salle, il s’interroge :«Il refuse l’avocat désigné d’office et ne veutpas prendre un avocat à titre personnel. Quevoulez-vous qu’on fasse ? Qu’on le juge sansdéfense ? Non, c’est contraire à la procédure».

Quant au deuxième accusé, K. Djillali, ilaffirme son accord d’être défendu par l’avocatdésigné d'office par le ministère public.

L’avocat de la défense a, pour sa part,demandé au parquet de lui faciliter la tâche enlui permettant de récupérer les jugements de lacour de Chlef dans de brefs délais.

C’est ainsi que le juge a décidé de renvoyerle procès au 5 mai prochain.

Impliqués dans l'assassinat de plus de 500personnes entre les années 1996 et 2004, lesdeux présumés terroristes auraient, selon unesource judiciaire, tué des civils et des mili-taires, et violé et égorgé plus de 60 femmesdans les régions de Boumerdès, Médéa,Khemis, Tiaret, Chlef, Relizane et Blida.

R. N.

AFFAIRE DE L’ASSASSINAT DE 500 PERSONNES

Le procès des deux présumés terroristes renvoyé

La réouverture du dossier de l’affaire Khalifa, aujour-d’hui, à la faveur de la tenue au tribunal criminel près lacour de Blida de son procès en appel, ira-t-elle au-delà duseuil de ce que le premier procès d’il y a six ans n’a pufranchir ?

Plusieurs personnes ont été convoquées, depuisdimanche, par le juge d’instruction du Pôle judiciaire spé-cialisé du tribunal de Sidi M’hamed. La justice sembles’engager vers l’ouverture d’une affaire «Sonatrach III».

Farouk Ksentini. Khaled Bourayou.

Page 4: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Le Soird’Algérie Mardi 2 avril 2013 - PAGE 4

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Tout en comprenant lesmotivations socioprofessionnelleset salariales de la grève, Mme DalilaBoudjemaâ estime, cependant, queces revendications font l’objet denégociations. Pour autant, et dansla mesure où la gestion desdéchets relève de la responsabilitédes APC, Mme Boudjemaâ estimeque la commune se retrouve«dépassée», contrainte notammenten termes financiers. En ce sens,l’invitée de Liberté a relevé 30%seulement de taux de recouvre-ment au niveau communal destaxes d’enlèvement des orduresménagères (500 à 1 000 DA/ména-ge/an), avec un déficit de 3000 DA/ménage/an. Certes, lagrève n’a pas eu d’impact gravepuisque «heureusement» l’entrepri-se Netcom, un établissement publicsous tutelle de la Wilaya d’Alger etqui compte un effectif de 3 000agents, a pu intervenir pour la col-lecte des déchets et que le serviceminimum a été assuré. Néanmoins,la secrétaire d’Etat considère de

facto que l’entreprise Netcom estappelée à assurer une gestion desdéchets de manière «sérieuse»,davantage professionnalisée etrépondant aux normes internatio-nales. Voire, la nécessité de «filiali-ser» cette profession, de la restruc-turer s’impose selon la secrétaired’Etat qui indique que des réunionsse tiendront les prochains joursentre les cadres de son départe-ment et des représentants des col-lectivités locales en vue de maturer«une feuille de route» en matièrede gestion des déchets urbains.

Estimant que l’«idéal» serait depermettre à une entreprise privéed’apporter son savoir-faire, DalilaBoudjemaâ indique que cesréunions devraient toutefois étudierles différentes alternatives poten-tielles (création d’une société paractions, gestion déléguée…), déter-miner leurs coûts et leurs modali-tés. Il s’agit, selon elle, de réfléchir«au cas par cas», sans focaliser surun mode précis mais sans toutefoisrejeter tacitement le mode de laconcession, adopté par ailleurs

pour la distribution de l’eau et l’as-sainissement.

La décharge d’Ouled Fayet réhabilitée fin 2013

Auparavant, la secrétaire d’Etatà l’environnement avait longuementexplicité la stratégie développéepar son département en matière degestion et valorisation des diffé-rents types de déchets. Dans cecadre, Dalila Boudjemaâ a assuréque la décharge d’Ouled Fayet(ouest d’Alger) sera définitivement«réhabilitée» et fermée d’ici la fin2013. Certes, le dépôt d’ordures s’ypoursuivra encore mais de manièrelimitée, en attendant que le centred’enfouissement technique deHamici (Zeralda), d’une capacité de10 millions de tonnes et au fonc-tionnement moderne, soit opéra-tionnel. «Nous veillerons à ce queles travaux avancent», relève lasecrétaire d’Etat même si elle préci-se que son département ministérielne «gère» pas les CET dont l’admi-nistration est dorénavant dévolue àdes Epic de wilaya.

Par ailleurs, Dalila Boudjemaâavait estimé que le développementdu tri et de la valorisation desdéchets représente un potentiel de760 000 tonnes par an de matièresrecyclables et un marché de 3,5

milliards de dinars par an. Tout enindiquant que son départementœuvre à développer ce segmentindustriel, l’hôte de Liberté a relevéque l’engouement des investis-seurs est assez manifeste. Et cela,même si des projets privés seretrouvent bloqués au niveau decertaines collectivités locales oumal maturés. En ce sens, la secré-taire d’Etat relève la nécessité derevoir la nomenclature des projetsrégis par le dispositif Ansej, sur labase de leur rentabilité environne-

mentale et d’un maillage optimal.Par ailleurs, Dalila Boudjemaâ aindiqué que son département est«conscient» des risques d’ordreenvironnemental, découlant de l’uti-lisation de la technique de la fractu-ration hydraulique pour l’explorationdes gaz non conventionnels.

Selon elle, des techniques alter-natives peuvent être développéesmême si le développement des gazde schiste et autre n’est envisa-geable que sur le moyen et longterme. C. B.

Actualité

La décharge d’Oulet Fayet sera fermée d’ici la fin 2013.

FILIÈRE POMME DE TERRE

Installation d’un Conseil nationalinterprofessionnel

GESTION DES DÉCHETS DANS LA CAPITALE

Le recours à la concession n’est pas écartéLe recours au mode de la concession pour la gestion des

déchets dans la capitale n’est pas écarté. C’est ce que la secré-taire d’Etat chargée de l’environnement, invitée hier du Forum duquotidien Liberté, a laissé entendre, dans le contexte de la récen-te grève des agents communaux à Alger.

Phot

o:D

R

Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -Le ministre de l’Agriculture et duDéveloppement rural, Rachid Benaïssa,a procédé hier lundi, à l’installation offi-cielle du Conseil national interprofes-sionnel de la filière pomme de terre(CNIFPT). Après un processus de struc-turation et de coordination au niveaulocal qui a duré une année, la filière a élule président de son conseil national, enl’occurrence Bachir Sraoui. Dans sonintervention, Rachid Benaïssa a soulignéque le CNIFPT qui «est constitué del’ensemble des professionnels de la filiè-re pomme de terre (producteurs, trans-formateurs, stockeurs…) fait office d’unespace de coordination, de dialogue etde concertation et, vise à professionnali-ser davantage la filière et à consolider la

dynamique enclenchée depuis la miseen œuvre de la politique de renouveauagricole et rural». De son côté, le prési-dent du conseil national interprofession-nel de la filière pomme de terre, aannoncé le programme tracé à courtterme. Il s’agit, en effet, de l’améliorationde la production nationale de la semen-ce en matière de quantité et de qualité,la consolidation des structures de lapyramide de production, la révision dudispositif de régulation du Syrpalac et lamodernisation des techniques et outilsde culture pour notamment, la plantationet l’arrachage.

Ce dernier a aussi fait savoir que leconseil ambitionne l’extension de lasuperficie exploitée, à travers larecherche de nouvelles zones de pro-duction dans les Hauts-Plateaux et leSud. C’est d’ailleurs, dans ce sens, quele ministre a suggéré aux membres duconseil, lors de la rencontre, de tenterl’expérience à Tamanrasset, qui a déjàconnu quelques réussites dans la pro-duction de la pomme de terre. «Nousavons connu quelques exploits de pro-duction de la pomme de terre dans leSud durant ces dernières années, etl’élargissement de la production dansces régions est donc très possible et per-

mettra du moins, une autosuffisancelocale», a-t-il signifié.

1 million de mètres cubes de chambres de stockage

à l’échelle 2014Le ministre de l’Agriculture a fait

savoir, par ailleurs, que dans le cadre duprogramme tracé par la Société de ges-tion des participations des productionsanimales (SGP Proda), sa filialeFrigomed a rénové depuis 2010, pasmoins de 100 000 m3 de ses propreschambres froides de stockage et 200000 autres m3 appartenant à d’autrespropriétaires. Le ministre qui a annoncéune plateforme de logistique pour la réa-lisation de 11 nouvelles chambresfroides dans les grandes villes, a faitsavoir que six unités seront bientôtréceptionnées dont trois au sud du pays.Benaïssa a aussi déclaré que des tra-vaux de réalisation de 29 chambres dedistribution seront bientôt entamés, pré-cisant que son secteur ambitionne d’at-teindre un million de mètres cubes dechambres froides de stochage et de dis-tribution d’ici 2014. Des appels d’offresseront immédiatement lancés, toujoursselon le ministre.

M. M.

RESSOURCES EN EAU

La réutilisation deseaux épurées pourassurer l’équilibre

Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib,a révélé dimanche en marge d’une visite de travail àTipasa, qu’un projet de décret sera bientôt soumis augouvernement, portant organisation et encadrementde la pêche continentale et la promotion de la pratiquede l’aviron et autres activités nautiques autour desbarrages, de façon à préserver la ressource hydriqueet l’environnement. M. Necib a également indiquéqu’un autre projet de décret prévoyant la réorganisa-tion des modes de gestion des barrages et la dotationdes structures de gestion de plus de moyens finan-ciers et humains est sur la table du gouvernement.Par ailleurs, le ministre a insisté sur l’impératif d’accé-lérer la réalisation des grands ouvrages en cours dansle secteur, en vue d’atteindre, à l’horizon 2015, l’objec-tif de l’alimentation en eau potable en H24 de la wilayadont la gestion a été confiée dernièrement à laSEAAL. Et d’instruire ses collaborateurs de promou-voir la réutilisation des eaux usées épurées pour l’irri-gation afin d’assurer l’équilibre. «Nous sommes enphase de promotion de la réutilisation des eaux uséesépurées et je prends sur moi l’aide de toute initiativedans ce sens. Il nous faut exploiter ces eaux pour pré-server la ressource et assurer l’équilibre avec l’alimen-tation en eau potable», a-t-il déclaré. Il convient designaler que le ministre a inspecté plusieurs projetsrelevant de son secteur, à l’instar du barrage de KafEddir, à Damous, dont le taux d’avancement des tra-vaux a atteint 74%. L. H.

Entre amélioration de la semen-ce, consolidation des structures dela pyramide de production, moder-nisation des cultures, extension dela superficie exploitée et rénovationet, création de nouvelles chambresfroides de stockage et de distribu-tion, le Conseil national interprofes-sionnel de la filière pomme de terrelance un plan Marshall à concréti-ser dans l’avenir immédiat.

COMMUNAUX D’ALGER

L’UGTA ferme les portesLes représentants des travailleurs

des communes d’Alger n’ont pu ren-contrer, hier, le secrétaire général del’UGTA, se contentant d’un sit-in lamatinée, devant le siège de la Centralesyndicale.

Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Unerencontre qui se voulait pourtant, une simpleentrevue avec Abdelmadjid Sidi-Saïd envue, dira Youcef Achour, le coordinateur dessections syndicales des travailleurs descommunes d’Alger «de lui faire part de leursrevendications et surtout, de connaître son

propre avis sur le conflit syndico-syndical,qu’a sous-entendu la grève de huit joursobservée par ladite coordination activantpourtant, sous la bannière de l’UGTA. Carl’union de la wilaya d’Alger s’est, dès ledépart, inscrite contre ce mot d’ordre dedébrayage, allant jusqu’à tout entreprendrepour le saborder. Un débrayage qui, s'enor-gueillira Achour dans une brève interventionclôturant ce sit-in, fut une totale réussite,appelant les sections syndicales au sein descommunes à capitaliser cet acquis surtout,insistera-t-il, que personne ne s’attendait à

une adhésion aussi massive des travailleursau mot d’ordre de grève. «Nous avonsgagné la bataille de la représentativité. Il esttemps de gagner celle de l’endurance, car ils’agira de durer dans le temps pour faireaboutir nos revendications», dira-t-il.

L’orateur regrettera que les portes de laCentrale syndicale soient fermées devanteux, prouvant on ne peut plus clairement,soutiendra-t-il, «le fossé qu’il y a entre labase et le sommet de l’UGTA». «Noussavons, désormais à quoi nous en tenir,nous qui ne devons compter que sur notre

seule et unique détermination à faire triom-pher notre plateforme de revendications»,poursuivra Achour. A l’issue de ce sit-in, lessecrétaires généraux des section, syndi-cales des travailleurs des communesd’Alger ont convenu de se retrouver samediprochain à Aïn Benian, expliquera Achour,afin de faire le point et de s’entendre, si latutelle se confinait d’ici là dans son silenceet son «mépris» sur la date de l’entame dela toute prochaine action de protestation.Une action qui sera, à ne point douter, unegrève ouverte. M. K.

Page 5: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Le Soird’Algérie Mardi 2 avril 2013 - PAGE 5

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir) - L’Algérie, a soulignéMedelci, n’a pas passé sous silen-ce la campagne acharnée à laquel-le s’est livrée l’agence de presseofficielle marocaine MAP. «C’estune question que nous avonsdébattue avec nos frères maro-cains de manière extrêmementsereine. Nous faisons le constatque l’ambiance qui est créée parces annonces médiatiques, surtoutquand elles sont portées par uneagence d’Etat, sont en contradic-tion avec la volonté politique de cesmêmes Etats d’aller de l’avant, derecouvrer tout ce qu’ils peuventcomme densité et qualité dansleurs relations bilatérales.»

Mourad Medelci n’a pas man-qué d’établir le lien entre la cam-pagne médiatique orchestréenotamment par la MAP et la visiteen Algérie de l’envoyé personnel dusecrétaire général de l’ONU char-gé de la question du Sahara occi-dental, Christopher Ross.

Une visite au sujet de laquelle leministre des Affaires étrangères adit espérer qu’elle «constitueraitune avancée entre les deux prota-gonistes, le Maroc et le Polisario».La relation diplomatique n’étant pasau mieux entre l’Algérie et le Maroc,le traitement des dossiers com-muns, notamment ceux entourésde litiges, avance lentement, sinonstagne au point mort. Ainsi en est-ilde la réouverture des frontières ter-restres entre les deux pays, fer-

mées, il faut le rappeler, depuis1994. Medelci a affirmé, en effet,que la question n’est pas à l’ordredu jour. C’est bilatéralement que lechemin de la solution doit être trou-vé. L’inculpation, puis la condamna-tion au Maroc du jeune Islam pouragression sexuelle font partie desquestions qui ajoutent au délétèrede la relation diplomatique entre lesdeux pays.

Prudent, Medelci n’a pas vouluverser dans la polémique.«L’Algérie n’a pas l’intention deremettre en cause la souverainetéde la justice marocaine. C’est àcette dernière de se prononcer.Notre rôle à nous est d’exprimer, demanière constante et substantielle,notre solidarité à ce jeune et à safamille», a précisé Medelci qui aespéré que le processus d’appelintroduit par la défense permettra àla justice marocaine d’établir la véri-té. Le ministre des Affaires étran-gères a souligné, par ailleurs, qu’iln’ y a pas de quoi en faire une affai-re politique.

Admission de l’oppositionsyrienne à la Ligue arabe :

contraire à la charte de l’organisation

Le ministre des Affaires étran-gères s’est exprimé sur la crisesyrienne, plus précisément sur lesderniers développements qui ont vula Ligue arabe admettre en son seinl’opposition en lieu et place de l’Etatsyrien dont la participation a été

gelée en 2011. Pour Medelci, lesdécisions prises par une partie desSyriens seulement auront unedurée de vie limitée. «C’est auxSyriens de se décider et toute déci-sion qui pourrait venir d’une partiedes Syriens, et seulement de cettepartie et encore plus, toute décisionqui pourrait venir d’une partie desSyriens lorsqu’elle est influencéepar des pressions extérieuresrisque d’avoir une durée de vie limi-tée.»

Le ministre des Affaires étran-gères a en outre expliqué que lacharte de la Ligue arabe n’admetpas un membre autre qu’un Etat.Autrement dit, l’octroi du siège pourl’opposition est une violation deladite charte. Un peu plus tard, lorsde sa conférence de presse,Medelci a indiqué que l’Algériereste fidèle au principe de non-ingérence dans les affaires d’autruiet qu’elle n’est ni pour le régime ni

pour l’opposition syrienne. S’agissant de la Ligue arabe,

Medelci a fait savoir qu’un projet deréforme de l’organisation dans laperspective de sa démocratisationest en train d’être maturé. Ce pro-jet, examiné par les experts, serasoumis à l’appréciation desministres des Affaires étrangèresau mois de septembre prochain.

UMA : en phase de normalisation

Mourad Medelci a affirmé quel’UMA est en phase de normalisa-tion de son fonctionnement. Mais ils’est interdit d’avancer une quel-conque date pour la tenue du som-met. «Nous sommes dans unephase de normalisation du fonction-nement de l’Union, et par consé-quent, il ne fait aucun doute, je nesais quand le sommet se tiendra. Ilne se tiendra que lorsque toutes lesconditions seront réunies», a-t-il

indiqué, ajoutant que «noussommes engagés dans un proces-sus sérieux de préparation d’unsommet, mais nous sommes, éga-lement, bien loin, aujourd’hui, deboucler ce qui nous paraît êtrenécessaire de réunir comme condi-tions pour que celui-ci soit un suc-cès».

Medelci a aussi reconnu que latenue du sommet dans la situationactuelle, sécuritaire notamment, estdélicate. Il a annoncé, ce disant, latenue prochaine d’une réunion desministres de l’Intérieur de l’UMA àRabat pour débattre de la questionde la sécurité.

Otages algériens au Mali : aucune garantie qu’ils soient

maintenus en vieLe ministre des Affaires étran-

gères a estimé qu’on ne peut pasdemander des garanties aux ravis-seurs des diplomates algériens àGao. «Pouvez-vous demander desgaranties à ceux qui sont, aujour-d’hui, dans la situation de preneursd’otages ?» s’est-il interrogé, expri-mant le souhait que «la raison val’emporter».

Medelci a souligné, en outre,que les otages se sont mis au ser-vice du Mali suite à des sacrificesimportants. «Ils auraient pu, peut-être, comme d’autres, revenir dansleurs pays, mais ils avaient préférérester sur place pour affronter lasituation difficile dans laquelle sedébattaient les Maliens.»

A l’adresse des Maliens,Medelci dit qu’ils «devraient tenircompte, tous, du fait que lesAlgériens détenus sont des servi-teurs de la coopération algéro-malienne et qui sont en train,aujourd’hui, dans des conditionstrès difficiles, de continuer cettemission».

S. A. I.

Actualité

Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères.

CAMPAGNE MÉDIATIQUE MAROCAINE CONTRE L’ALGÉRIE

La mise en garde de MedelciLe ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci,

qui a animé hier lundi deux forums médiatiques succes-sifs, un passage à la radio et l’animation d’une conférencede presse conjointe avec son homologue bahreïni, s’estétalé sur la relation algéro-marocaine, marquée par lesattaques itératives de l’agence MAP et la condamnation auMaroc du jeune Islam. Medelci a avoué que l’ambiancecréée par ces deux situations nuit à la relation bilatérale.

Phot

o:S

amir

Sid

Le signataire de la présente tient,avant tout autre développement, àexprimer sa profonde satisfaction deconstater l’arrivée, inattendue et mas-sive, de «redresseurs» — toute ten-dance confondue — dans la vie poli-tique, déjà si intense, de notre pays,qui, décidément, ne peut clore undébat qu’après en avoir ouvert un nou-veau. L’Algérie n’en finit pas de nousétonner et nul doute que ses res-sources en la matière sont inépui-sables.

Tout le monde — en tout cas les moinsjeunes — se souvient des années de plombdu parti unique qui a régné en maître abso-lu et incontestable pendant plus d’un quartde siècle après l’indépendance du pays.

Après un mouvement, qualifié trèsopportunément de «chahut de gamins» parles responsables, particulièrement avisés,de l’époque (octobre 1988) et la possibilité,un temps envisagée, de maintenir le partiunique, détenteur de cette si nécessairevérité, avec des «courants» qui n’exprime-raient que des nuances sans relation immé-diate avec le fond d’une pensée uniqueinchangeable, le multipartisme a été instau-ré.

Nul doute que celui-ci répondait à unintense besoin social et politique et que, àcompter de ce moment crucial, le débat poli-tique a envahi la place pour ne plus la quit-ter.

C’est ainsi que de multiples partis poli-tiques ont vu le jour pour permettre l’expres-

sion de toutes les sensibilités du pays étantentendu que le «front» bénéficiait d’une cer-taine faveur dans les choix de citoyensengagés et sensibles à la chose politique aupoint de vouloir s’y consacrer même audétriment de leurs intérêts.

La scène politique a ainsi vu naître plu-sieurs fronts, chacun correspondant parfai-tement à ce que porte le sens des motspuisque le front est ce regroupement, le pluslarge possible, des énergies autour d’unobjectif considéré déterminant, au-delà detoutes les différences ; mieux encore, lanotion de front, tout comme celle de «ras-semblement», suppose les différences quienrichissent la pensée et l’action, la contra-diction ne signifiant, en aucune façon, l’op-position bornée.

Très vite, le multipartisme a pénétré levécu politique du peuple, permettant àtoutes les forces et sensibilités politiques dupays de participer très étroitement à la ges-tion des affaires publiques (sauf certains,évidemment, comme le PAGS, le MDS defeu Hachemi Cherif hier ou le PLD aujour-d’hui) étant entendu que, ici plus qu’ailleurs,«faire de la politique» n’est pas considérécomme un métier commencé très tôt dans lavie et terminé le plus tard possible, maiscomme une fonction confiée temporaire-ment à un citoyen considéré méritant.

Et enfin, voici la «bonne nouvelle» quinous vient de plusieurs partis et non desmoindres (FLN, RND, FFS, RCD, d’autrespeut-être): le mouvement de «redresse-ment». En vérité, c’est aussi la subtilité poli-tique du mot employé – redressement —

qu’il faut souligner ; il laisse entendre uneforte volonté de fidélité et d’approfondisse-ment qui s’attache à corriger des dérivesinduites par la facilité et l’habitude, l’objectifétant parfaitement précisé.

Il faut indiquer, au-delà de la périodeactuelle, que ces partis, parcourus les uns etles autres par ce mouvement qui exprimeune belle exigence de pensée politique tou-jours en éveil, ont toujours été animés d’unevolonté de construction de la chosepublique, ancrée dans l’impératif démocra-tique et toujours étrangère aux misérablesambitions personnelles.

C’est ainsi que, sans difficulté aucune,l’accord a toujours existé sur la nécessité departis exerçant le pouvoir – gestion desaffaires publiques dans l’intérêt général – etde partis politiques d’opposition qui exprimela contradiction qui enrichit la pensée dansle cadre de l’ordre démocratique.

Mesdames (?) et Messieurs les redres-seurs, tous partis confondus, soyez haute-ment remerciés de votre courageuse et ori-ginale initiative puisque le peuple peutassister à des joutes politiques d’une rareintensité toujours plus soucieuses de l’inté-rêt général et du bien public, à l’exclusion detoute autre considération, et cela, au seinmême des partis illustrant, par là même, lasubtilité de la pensée. C’est, par exemple ettout naturellement, grâce à vous que legrand débat sur la révision de la Constitutionprend tout son sens puisqu’il ne s’agit plusde s’interroger sur le moment auquel celle-ciinterviendra, mais sur son contenu et lanécessité politique qui la fonde.

En effet, la révision de la Constitutionintervient pour répondre à une nécessitépolitique et concerne les principes fonda-mentaux ou l’édifice institutionnel chargé deles mettre en œuvre ; il ne s’agit, évidem-ment, pas d’un jeu politicien destiné à satis-faire une ambition personnelle, toujoursmisérable, mais d’un acte politique fonda-mental puisqu’il concerne la nation et l’Etatqui en a la charge à un moment donné.

Ce n’est pas tout puisque votre interven-tion, s’agissant des partis de l’oppositionparticulièrement, illustre la vitalité de ceuxqui ont vécu très longtemps sous une auto-rité si pérenne qu’on a pu la croire irrempla-çable et éternelle ; chacun se souvient,naturellement, des temps «bénis» de la sta-bilité au sein de ces partis dirigés par la pro-vidence démocratique un quart, pour l’un etun demi-siècle durant pour l’autre.

Il n’empêche que les «redresseurs» denos quatre grands partis donnent force etvigueur au changement qualitatif, à l’appro-fondissement de la pensée politique, à l’in-tensité du lien social et du vivre-ensemble, àl’impératif démocratique, et blablabli et bla-blabla et nanani et nanana… et encore enun mot à la pérennité du systèmeactuel…TOUT CELA EST SI BON À VIVREET NOUS ATTENDONS AVEC IMPATIEN-CE LA PROCHAINE BANDE DESSINEE.SALUTATIONS RESPECTUEUSES ETADMIRATIVES.

M. B.

Par Moncef Benouniche,citoyen démocrate et indigné

IDÉESIDÉESLETTRE OUVERTE À NOS VALEUREUX «REDRESSEURS»

Quand l’humour devient l’expression achevée du désespoir

Page 6: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Le Soird’Algérie Contribution Mardi 2 avril 2013 - PAGE 6

Le CCE, Abane et les affaires MahsasMalgré les conseils de modéra-

tion de Ben Bella qui lui «demandede travailler avec tes frères»,Mahsas continue de faire la sourdeoreille. Son objectif : prendre laplace encore chaude laissée parBen Bella, toute la place, y compriscelle que ce dernier occupait dansle cœur et les calculs des diri-geants égyptiens.

Comme en témoignera plus tard FathiDib, responsable des Moukhabarat pourle Maghreb : «Ahmed Mahsas, adjoint deBen Bella en Libye, avait pris contactavec les militants à l'intérieur et à l'exté-rieur pour les convaincre de le soutenircomme successeur de Ben Bella, car ilconsidérait que son passé militant étaitsuffisamment connu et important en saqualité de chef de l'organisation secrètemilitaire au sein du MTLD. Il était ensuitevenu au Caire pour me convaincre dusoutien qu'il avait obtenu de tous leschefs de wilaya de l'Est, comme succes-seur de Ben Bella, et de leur refus d'ac-cepter les résolutions prises à la suite duCongrès de la Soummam.

Ces chefs étaient du reste en train depréparer une réunion à l'intérieur pourannoncer leur décision de le soutenir etleur rejet du CCE, présidépar Abane Ramdane.J'avais préféré ne pasm'engager dans la voied'Ahmed Mahsas avantd'être informé de la situa-tion à l'intérieur afin d'éviterdes conflits internes pou-vant nuire à l'unité de lalutte algérienne et surtoutavant de connaître lesintentions de Abane sur laréorganisation et l'épura-tion à l'intérieur...»

Mais pour les dirigeantsdu CCE, qui n’ont tout demême pas complètementoublié ses premiers erre-ments, il est urgent destopper Mahsas et demettre fin à son travail desape. L’homme-lige de BenBella auquel les autoritéstunisiennes avaient témoi-gné jusque-là une certainebienveillance, continue de manœuvrerpour rassembler sous son autorité lesresponsables des Aurès, desNementchas et ceux de la Base de l'Estque commande Amara Bouglez. Ce der-nier qui, pourtant, avait fait cause com-mune avec Mahsas, reconnaît l’autoritédu CCE, se désolidarise de Mahsas et deses anciens compagnons pour se mettresous l'autorité d’Ouamrane nommé auxcôtés du docteur Lamine pour les affairesmilitaires.

Arrivé à Tunis, mi-décembre 1956 à latête d'un fort contingent, l’intrépide colo-nel est décidé avec l'appui des autoritéstunisiennes à faire de l'ordre et de la dis-cipline. Lâché par les Nememcha aux-quels il échappe de justesse, et par legouvernement tunisien qui lui reprocheses fréquentations yousséfistes pronas-sériennes, Mahsas s’entête, persiste etsigne. Ses sympathies affichées pour lespartisans de Ben Youssef le mêlent auxquestions internes de la Tunisie qui ledépassent et le mettent dans une postu-re de défi vis-à-vis des autorités tuni-siennes, ses hôtes, mais aussi face auCCE.

Le gouvernement tunisien, pragma-

tique et réaliste, reconnaît Ouamranecomme le représentant légal du CCE, etce dernier comme la direction légitime del'Algérie en lutte. Même Ben Bella, grandspécialiste de la pirouette, finit par lâcherMahsas.

De sa prison, il «salue avec joie l'arri-vée du frère Ouamrane à Tunis» et«espère que sa présence parmi vousrenforcera le potentiel de notreRévolution».

Mahsas reste sourd et aveugle malgréles nombreuses tentatives de conciliationet démarches unitaires de la partd'Ouamrane, des autres responsablesde la délégation extérieure, notammentde Lamine Debaghine et de FerhatAbbas venu spécialement du Caire pour«tenter d'aider à éteindre l'incendie».

Agissant en commis de l'Etat, avec unsens aigu de ses responsabilités,Ouamrane décide alors d'utiliser lamanière forte et procède à plusieursarrestations. Mahsas est neutralisé. Lesautorités tunisiennes l’aident à s’évaderen Allemagne où, reconverti dans lecommerce de tapis, il méditera jusqu’àl’indépendance sur la dérive de sonengagement et son parcours chaotiqueau sein du mouvement national.

Au nom du CCE, Ouamrane procèdeà des arrestations avecl'aide du gouvernementtunisien pas mécontentde se débarrasser deceux qu'il considèrecomme des trublions quiosent s’immiscer dansles affaires tunisiennes etse comportent sur sonterritoire comme en ter-rain conquis. Un procèss'ouvre à Teboursouk du15 au 21 juillet 1957. Letribunal est présidé parBen Tobbal assisté de 4juges : Benaouda, Kaci,Bouglez et Chentouf.L'instruction est conduitepar MokhnacheAbdelhamid, un anciencadre de l'UDMA deFerhat Abbas. Faisantfonction de procureur,Mahmoud Chérif, fraî-chement nommé par

Krim à la tête de la Wilaya des Aurès-Nememcha avec le grade de colonel,n’est pas mécontent de se débarrasserde ses anciens chefs et rivaux. Il dresseun réquisitoire impitoyable contre sesanciens compagnons d’armes, notam-ment son ancien chef et protecteurLazhari Cheriet. Ben Tobbal prononce 17condamnations à mort dont deux parcontumace (Mahsas réfugié enAllemagne et Omar Ben Boulaïd réfugiéen Italie).

Les quinze autres sont, outre LazhariCheriet et Abbas Laghrour, SaïdAbdelhaï, Hamimi Aït Zaouche, BélaïdHouha, Mohamed Benali, Laïd Bouhidji,Bahi Chouchane, Rebaï Guerfi,Abdelkrim Hali, Mahmoud Mentouri,Othman Tidjani, Abdelhafid Soufi,Abdelmadjid Zaârour. Les exécutions ontlieu dans le fief d'Amara Bouglez à laBase de l'Est où les condamnés auraientété, dit-on, interrogés sous la torture. Parson jusqu’au-boutisme aveugle, Mahsasporte une énorme responsabilité danscette affaire non pas pour avoir contestéles décisions de la Soummam et la nou-velle direction, ni pour s’être opposé auxunes et à l’autre. Mais pour avoir mis endanger l'unité de la lutte en dressant

l'ALN des zones frontalières contre ladirection politique pour satisfaire lesambitions de son chef puis les siennespropres.

Et d’avoir persisté au mépris de toutbon sens dans une voie dangereuse etsans issue. Là est la dérive qu'il fallaitstopper à tout prix pour limiter les dégâts.Une dérive qui a malheureusement menéà la mort inutile de valeureux moudjahid-dine dont on peut parier qu'ils n’étaientpas tous conscients des vrais enjeux dela confrontation dans laquelle les avaitentraînés Mahsas. Ce dernier s’était lui-même fourvoyé dans un combat qui aperdu son sens, comme en témoigneraFerhat Abbas (Autopsied’une guerre) : «Mahsasa la prétention de s'op-poser, au nom de BenBella, au CCE. Il contes-te les décisions de laSoummam… Il avait misà profit les dissensionsqui existaient à la fron-tière entre Aurésiens,Nememcha etConstantinois pouressayer d'asseoir sonautorité et propager leculte de la personnalitéde Ben Bella. Il alla jus-qu'à faire imprimer etdistribuer un portrait deson acolyte.

En s'appuyant sur leschefs aurésiens, il avaitfait exécuter, sur le terri-toire tunisien, desAlgériens par d'autres Algériens… Lecolonel Ouamrane arrive à Tunis… invitaMahsas à plus de discipline. En vue deréaliser une large confrontation, le doc-teur Lamine organise le 23 mars, uneréunion à laquelle assistent Ouamrane,Mahsas, Chérif Mahmoud et moi-même.

J'interviens personnellement pourconvaincre les uns et les autres quel'Algérie est en guerre et que leurs que-relles de préséance sont pour le moinssecondaires. Mahsas fuit la discussion. Ildonne l'impression d'être au service deBen Bella et non de l'Algérie. Il engagel'épreuve de force, misant sur la divisiondes Aurésiens, des Nememcha et desConstantinois. Face au colonelOuamrane, il perd la partie. Il ne doit lavie sauve qu'à l'intervention de la policetunisienne qui le renvoie en Suisse. Ilrestera en Europe — où il se maria —jusqu'à la fin de la guerre».

La crise entre le CCE/Abane et l’exté-

rieur/Ben Bella, et l’opposition des Aurès-Nememcha aux nouvelles instances, tra-duisent en réalité toute la difficulté qu’a lenouveau pouvoir sorti de la Soummam àmettre en pratique les principes fonda-mentaux qui fondent la toute nouvellephilosophie de la Révolution : la primau-té de l’intérieur sur l’extérieur et celle dupolitique sur le militaire.

Au demeurant, cette dernière réveilleà Ifri, déjà, de vieux antagonismes entrele camp des politiques (shab lboulitik)

incarné par le tandemAbane/Ben M’hidi et celuides «gens d’armes» (shabslah). Ces derniers redou-tent en effet de se voir relé-guer à la fonction instru-mentale et au rang de par-tenaires subalternes.

Aussi, même si elle n’estpas frontalement contestée,la primauté du politique prô-née par Abane et BenM’hidi, ne manque pas desusciter des manœuvressouterraines diverses etvariées, lesquelles annon-cent, dans l’enthousiasmemitigé de la Soummam, lesturbulences qui agitent à cejour le système de pouvoiret le monde politique algé-riens.

Sur M. Mahsas, par res-pect pour sa mémoire, je n’en dirai pasplus. Il a droit de reposer en paix. MaisAbane aussi, qui ne doit pas rester l’éter-nel bouc émissaire et le souffre-douleurde tous les has been en mal de recon-naissance.

Certes, ce dernier a absolutisé etsacralisé la Révolution et l’unité nationa-le, au point de paraître même aux yeuxde ses plus proches amis comme un diri-geant intransigeant. Mais qu’on le veuilleou non, il demeurera pour l’éternité denotre histoire, l’artisan majeur du ras-semblement national dans la lutte et l’undes membres du club très fermé de nosgrands hommes qui auront donné à notrecombat libérateur ces impulsions déci-sives qui le mèneront à la victoire.

A ce titre, ne serait-ce qu’à ce titre, il ale droit de reposer en paix pour ques’achève enfin son long voyage au boutde la mort.

A. B.

(2e partie et fin)Par Abane Belaïd

La crise entre leCCE/Abane et

l’extérieur/Ben Bella,et l’opposition des

Aurès-Nememcha auxnouvelles instances

traduisent en réalitétoute la difficulté qu’a

le nouveau pouvoirsorti de la Soummamà mettre en pratique

les principesfondamentaux quifondent la toute

nouvelle philosophiede la Révolution : la

primauté del’intérieur sur

l’extérieur et celle dupolitique sur le

militaire.

Au nom du CCE,Ouamrane procède àdes arrestations avec

l'aide dugouvernement

tunisien pasmécontent de se

débarrasser de ceuxqu'il considère comme

des trublions quiosent s’immiscer dans

les affairestunisiennes et se

comportent sur sonterritoire comme enterrain conquis. Un

procès s'ouvre àTeboursouk du 15 au

21 juillet 1957.

Page 7: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

L’attaque s’est dérouléelorsque la victime, au volant deson Audi, quittait la station-serviceau niveau de Haouch El Makhfi,dans la commune de OuledHeddadj, à l’ouest de la wilaya deBoumerdès, le long de la RN61(ex-RN5).

La victime, qui quittait la sta-tion-service pour se diriger versl’est, s’est arrêtée pour utiliser sontéléphone. C’est à ce moment queles assaillants l’ont surprise. Ilsl’ont ligotée et sont partis à bord deson véhicule qui a été retrouvé lelendemain, à quelques kilomètresdu lieu de l’agression, dans lacommune de Ouled Moussa, com-plètement calciné. Il y a lieu de

rappeler que cet endroit, particuliè-rement les sens est-ouest de laroute, a été le théâtre, avant l’ou-verture de la rocade Boudouaou-Zéralda, de plusieurs attaquescontre les automobilistes. C’étaitdu temps du barrage fixe de laGendarmerie nationale qui obs-truait la route créant des bouchonssur plusieurs kilomètres. Deshordes de voyous issus du bidon-ville dit Dallas, dans la communede Réghaïa (wilaya d’Alger), ou duquartier Haouch El Mekhfi selivraient presque quotidiennementà des exactions contre des auto-mobilistes. C’est après plusieursarrestations et l’installation deséquipes de gendarmes sur

quelques kilomètres le long de laRN61 que les attaques ont dimi-nué. Depuis l’ouverture de la roca-de Boudouaou-Zéralda, la circula-tion sur la RN6 (Boudouaou-Dar ElBeida) est moins dense, donc il y a

moins de temps d’arrêt pour fran-chir le barrage des gendarmes.

Cependant, il est à craindreque d’autres pirates de la routecontinuent à sévir à cet endroit.

Abachi L.

Le Soird’Algérie Mardi 2 avril 2013 - PAGE 7

Quatre individus armés de Taser et d’armes blanches se sontattaqués, dans la journée de samedi, à un citoyen pour le déles-ter de ses effets personnels et de son véhicule.

Le Soir du CentreTIZI-OUZOU

Opérationcoup-de-poing

des servicesde sécuritécontre les

pilleursde sable

Les services de sécuritérequis par le wali de Tizi-Ouzou ont mené une opéra-tion coup-de-poing, dans lamatinée d’hier, contre desextracteurs de sable clandes-tins.

Trois sites, des sablièresde fortune, non autorisés ontété détruits lors de cette opé-ration qui a ciblé la partie del’oued Sébaou qui va du lieu-dit Tazmalt-El-Kaf vers le pontde Béjaïa, à moins de dix kilo-mètres à l’est de Tizi-Ouzou.

Le recours à la forcepublique qui a été ainsi décidépar les autorités de la wilayafait suite aux blocages persis-tants, constatés au niveau decette partie de l’oued Sébaou,du projet portant élargisse-ment de la RN 72 qui va deTazmalt-El-Kaf à partir de laRN 12, vers Makouda.

S. A. M.

HAOUCH EL MAKHFI (BOUMERDÈS)

Les pirates de la RN 61 reviennent

Publicité

Au menu de ce cycle de manifestationspicturales, une exposition des arts plas-tiques de Bekhti Abderahmane, un artistepeintre à tendance surréaliste, qui s’est éta-lée du 7 au 21 mars 2013. Cet artistepeintre a exposé plusieurs dizaines detoiles, notamment des œuvres récentes.

L’exposition en question comprenait lesœuvres réalisées en 2011 portant surl’Afrique et la négritude, mais aussi devisages de femmes, réalisées en 2012.

Il y a lieu de citer les tableaux de laBaigneuse, l’Exorcisme, la Main et l’œuf etla Jarre, de purs produits artistiques deBekhti, qui n’est plus à présenter. Pourpreuve, l’impressionnant public attiré parses œuvres. D’autres toiles intituléesPortraits de jeunes filles, Solitude,Marasme, Poupée méchante étaient égale-ment exposées. Il s’agit d’œuvres plus oumoins ésotériques traitant du subconscient,de l’être humain et retraçant une forme dedéfoulement de l’artiste qui relate crûmentses ressentiments, sans artifices.

La misère humaine et la déliquescencede l’état d’âme sont mises en exergue sanspudeur, au risque d’affecter les sensibilitésreligieuses et sociales.

Une autre série d’expositions des artsplastiques a été organisée du 23 au 30mars 2013 par Mme Djamila Ababsia, uneartiste peintre avec un style d’huile sur toileet acrylique, spécialisée dans l’art ducamaïeu, dans l’abstrait et le semi-abstrait.

Cette dame, venue tôt, depuis 1983,dans le domaine pictural avec plusieursdizaines de toiles, s’est distinguée avec plu-

sieurs participations dans des centres cultu-rels algériens en France, au palais de la cul-ture, à la galerie Racim, à la salle ElMouggar, à travers plusieurs expositionspicturales. Au Chenoua, ses œuvres remar-quables ont attiré un public jeune et moinsjeune.

Toujours dans le cadre de cette séried’expositions, c’est Lamine Dogmane quis’est distingué lors cette manifestation, àtravers une riche palette d’œuvres d’art, àl’instar des casbahs et des thèmes se rap-portant à «l’eau qui scintille», aux «arbresqui se dressent face au soleil», aux«visages», aux «arbres», aux «portes»ainsi que des variations architecturalesliées au «voisinage de femmes» et aux«terrasses de La Casbah».

Larbi Houari

Un cycle de manifestations pic-turales dédiées aux artistespeintres ayant démarré le 7 mars apris fin le 30 mars.

COMPLEXE CULTUREL DU CHENOUA (TIPASA)

Clôture d’une série de manifestations picturales

Dr Doria Merabtine a relevé,dans ces cas précis, que la négli-gence des parents et de la socié-té civile reste les principaux fac-teurs ayant permis l’enlèvementfacile de Chayma, d’Ibrahim et deHaroun pour ne citer que ces cas.

Pour elle, ces enfants ont suivileurs bourreaux parce que cesderniers étaient proches de leursmilieux familiaux ou sociaux.

Elle ajoutera que ces trois vic-times auraient pu éviter la mort sila culture de dénonciation était

présente chez la société civile.Sur un autre plan, la représentan-te de l’Unicef à Alger fera savoirque ces tragédies peuvent êtreéludées si l’environnement familialdonne l’occasion à l’enfant des’exprimer sur ses sentiments per-sonnels au lieu de lui imposer lesilence, car ceci, expliquera-t-elle,réduit de la personnalité de l’en-fant. Dans le même contexte, ellesuggèrera la création d’un espaceà même de bâtir une cité type oùtous les moyens permettant à l’en-

fant de prendre conscience de sesdroits civiques doivent exister auxfins de développer son intelligen-ce de manière efficiente.

Par ailleurs, le secrétaire géné-ral de l’Office national d’alphabéti-sation considère que l’échec sco-laire et l’expulsion des enfants del’école restent un autre facteurconduisant ces derniers vers ladébauche et par conséquent leurenrôlement dans les milieux de ladélinquance qui feront d’eux degrands criminels. M. B.

LA REPRÉSENTANTE DE L’UNICEF À BLIDA

«La responsabilité de l’enlèvement des enfants incombe aux parents»La représentante de l’UNICEF à Alger, Dr Doria Merabtine, a

fait savoir hier, lors d’une rencontre avec les membres de l’as-sociation Amira pour la protection et la promotion des droits del’enfant à Blida, que la responsabilité des enlèvements desenfants incombe aux parents d’autant que dans les cas de raptsayant été recensés, les kidnappeurs sont proches de la familledes victimes

Phot

o:D

R.Ph

oto

:DR.

Page 8: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Le Soird’Algérie Mardi 2 avril 2013 - PAGE 7

Le nouveau dispositif intitulé«Força, Opportunité», lancé en col-laboration entre le gouvernementalgérien et le PNUD (contrat signéle 29 mars 2012), dans 4 wilayas-pilotes (Skikda, Djelfa, Adrar etTiaret) et financé à hauteur de 500000 dollars par le gouvernementjaponais, offre une autre opportuni-té, précaire toujours, aux primo-demandeurs d’emploi de bénéficierd’une rémunération mensuelle dansle cadre d’un contrat CDD (contrat àdurée déterminée), d’une annéenon-renouvelable. Après la rupturedu contrat, en attendant le lance-ment d’une autre phase expérimen-tale en matière d’employabilité, lesort des diplômés n’est pas encorefixé. Contrairement aux dispositifsprécédents, ce sont, cette fois-ci,selon les explications données parFarida Kabri du PNUD, les associa-tions qui auront la lourde tâche, surla base d’un accord de subventionsigné avec le PNUD, et qui «préci-sera les clauses et conditions decoopération entre les parties pour laréalisation du projet conformémentaux règles et procédures du PNUD,notamment, les montants allouéspour la prise en charge totale descoûts salariaux pendant une duréed’une année non renouvelable, etautres matériels ou équipements

informatiques ; la désignation d’unepersonne exerçant l’autorité et laresponsabilité du projet, pour lesconsultations périodiques avecl’ANEM et le PNUD ; les conditionsd’emploi et critères stricts de qualifi-cation et de compétences, de non-discrimination, d’assurancesrisques décès, maladies, invalidi-té…, les rapports périodiques àsoumettre sur le bon déroulementdes travaux et le suivi financier», derecruter le profil recherché, à condi-tion que son porteur soit inscrit dansles fiches, agence de wilaya del’emploi de l’AWEM. Le contrat detravail signé entre l’association et lejeune bénéficiaire devra préciser lemontant de la rémunération men-suelle, le lieu de l’exercice de l’acti-vité, l’observation des dispositionsdu règlement intérieur de l’associa-tion, les conditions de rupture ducontrat, la couverture sociale et lesprestations légales.

Le projet Força offre, commephase pilote, 100 emplois au profitdes 4 wilayates citées, à raison de25 pour chacune, donc 1 pourchaque association. Le choix decette dernière, soit son éligibilité aufinancement, est motivée parquelques critères, tels l’identité del’association (agrément, date decréation, secteur d’activité, mis-

sions), sa disposition à avoir un ouplusieurs projets en cours de réali-sation ou en prévision, son aptitudeà élaborer un descriptif du poste àpourvoir, sa disponibilité à traverssa dotation en moyens matériels(bureau, local.) et humains (l’exis-tence d’un encadrement adéquat).

L’option de ces wilayates est dic-tée, quant à elle, par les critères sui-vants : Classement wilaya selonl’importance des ratios demande-offre-placement, pour localiser lesfortes tensions sur la demanded’emploi, (NC ANEM 1er Sem 2012); Wilaya ayant un nombre limitéd’entreprises économiques.(Recensement économique ONS -2011) ; existence, dans la wilayad’associations, qui auraient déjàbénéficié de programmes d’aidesdu SNU (formations, projets réali-sés...), et qui seraient plus en mesu-re de solliciter des besoins enrecrutement de personnels d’enca-drement dans des secteurs d’activi-

tés pérennes et critères d’équilibrerégional et de zones urbaines.

Les bénéficiaires seront ciblésparmi ceux ayant entre 20 et 30ans, n’ayant jamais bénéficié d’em-ploi, détenteur d’un niveau d’instruc-tion secondaire et supérieur, diplô-més de l’université ou sortant (TS)de la formation professionnelle etrésidant dans la wilaya concernée.

Leur rémunération mensuellesera de l’ordre de 22 000 DA (TS,bac+3, DEUA, classés B10),25 000 DA (Licence, LMD, DES,classés A11) et 26 000 DA (Bac+5,master2, post graduation, classésA13).

Selon les objectifs cités parMerouane Arim, coordinateur natio-nal du projet, Força est une oppor-tunité pour le gouvernement algé-rien pour tester les associationscomme éventuelle structure pourl’employabilité des jeunes diplomés(100 000 associations). Après uneannée de test, on ne sait si l’échec,

si échec il y a, sera imputé au mou-vement associatif ou aux dysfonc-tionnements relevés en cours dechemin à ce dispositif. Mais cela estun autre sujet. A titre d’informationégalement, le projet Opportunité enAlgérie s’inscrit dans le cadre d’unprogramme mutltipays «Créationsdes emplois pour les jeunes dansles pays arabes», financé par legouvernement japonais et géré parles bureaux du PNUD. Il concerneaussi le Yemen, la Libye, la Tunisie,l’Égypte, le Maroc et la Jordanie.

Le budget global qui lui estconsacré est de 12 600 000 dollars,dont 500.000 pour notre pays.400 000 dollars seront injectés pourle paiement et la formation desjeunes, le reste, soit 100 000 dol-lars, est une sorte de «caisse noire»pour le PNUD, destiné à couvrir lesfrais de déplacement, de restaura-tion, d’hébergement, et des hono-raires des experts.

Zaïd Zoheir

Un atelier d’information relatif au projet d’«Appui à l’ac-cès des jeunes au premier emploi» s’est tenu dimancheà l’hôtel Belle-Vue à Filfila.

Soir de l’Est

SECTEUR SANITAIRE DE DRÉAN

Dilapidationde deniers publics

Les services de la police judiciaire (PJ) de la Sûreté de daïra de Dréanont ouvert une enquête judiciaire sur la dilapidation de deniers publicsdans le cadre des opérations de réhabilitation entreprises par la directiondu secteur sanitaire de ladite daïra, touchant plusieurs structures sani-taires concernant les deux dernières années.

«Les situations de paiement des opérations d’entretien et de réhabili-tation ont été exagérément gonflées et dépassent allégrement le doubledes prix pratiqués sur le marché des matériaux de construction du gros»,ont indiqué des sources sécuritaires.

Et d’ajouter : «Les services de la PJ ont, déjà, enquêté sur 6 per-sonnes en relation directe avec ces opérations dont le contrôleur finan-cier, l’économe et 4 fonctionnaires du secteur sanitaire. Dans les pro-chains jours, ce sera le tour des entreprises concernées. Une premièreexpertise minutieuse des factures a permis de relever un préjudice de200 millions de centimes et le trou pourrait atteindre le milliard de cen-times, selon des estimations non exhaustives.»

Dans le même sillage, «cette affaire est un cas d’école sur la dilapida-tion systématique et organisée des deniers publics, de faux et usage defaux et d’abus de pouvoir», a-t-on estimé.

Daoud Allam

LE PNUD ET L’ANEM À SKIKDA

500 000 dollars injectés par les Japonaisdans le projet Força

MILA

Tomber de rideau sur les journéesdu théâtre arabe

Organisées conjointement par l’associa-tion du théâtre libre de Milev 86 et la coopé-rative culturelle Yamama des jeux de presti-digitation, du 28 au 31 mars passé au niveaude la maison de la culture de Mila, à l’occa-sion de la Journée mondiale du théâtre, cor-respondant au 27 mars de chaque année, lesjournées du théâtre arabe ont vu la participa-tion de 4 troupes représentant respective-ment la Tunisie, l’Égypte, la Syrie et l’Algérie(avec une troupe locale de Mila).

La pièce monodrame «Banat El Wakil» du metteuren scène Imed Oueslati a ouvert le bal jeudi 27, par unereprésentation de 50 minutes qui a tenu en haleine, lesnombreux adeptes et accros des planches, qui se sontdéplacés en masse, à la salle de spectacles de la mai-son de la culture Moubarek El Mili.

Une œuvre merveilleusement incarnée par la jeunecomédienne Imen Mabrouk, le personnage d’El Batoul,une vierge déshonorée qui s’est retrouvée, par naïvetéet par amour pour le théâtre , malheureusement, entreles griffes de prédateurs sans foi ni loi. Alors qu’elledécrivait et exprimait ce qu’elle ressentait devant detelles bassesses humaines, le réalisateur intervint pourl’arrêter en lui reprochant qu’elle a transgressé le textede la pièce. El Batoul lui répondit : «Laisse-moi parler !Laisse-moi m’exprimer. Je suis en Algérie et je dirai toutce que je veux», devant un tonnerre d’applaudisse-ments assourdissants venant d’un public debout, carémerveillé ! Le deuxième jour, le public a été convié à

une autre pièce présentée par l’Association égyptiennedu développement du théâtre, intitulée Une femme vio-lente.

Au troisième jour, c’était à la troupe syrienneEnnaouair de se produire en présentant une pièce qui apour titre, La mort et la vierge. A tout seigneur tout hon-neur, comme on dit. Ainsi, pour clôturer cette manifes-tation, l’honneur est revenu à l’association organisatricede ponctuer.

La troupe locale du théâtre libre Milev 86, a présen-té une alléchante pièce intitulée Souk N’sa, conçue etréalisée par un grand monsieur dans le domaine de l’artet de la culture, en l’occurrence, Mounir Boumerdes,scénographie et musique de Reda Boulbacir et inter-prétée par les comédiens Mohamed Haouès et AssiaChertioui.

Abdelmadjid M’haimoud

Membres d’un réseau de traficd’ivoire, deux individus ont été inter-pellés par les éléments de la gen-darmerie de la brigade deBouchegouf, au niveau d’un barragede contrôle, à l’entrée de la commu-ne de Oued Fragha, sur la RN 16reliant Guelma et Souk-Ahras, selonune source digne de foi.

La fouille des deux suspectsâgés de 36 et 48 ans, a permis auxgendarmes de découvrir 1,8 kgd’ivoire en leur possession. Cetteopération est le fruit d'une enquête

lancée depuis quelques jours par leséléments de la brigade de laGendarmerie nationale, selon lamême source qui précise que lamarchandise saisie a été acheminéeà partir du Sahara algérien. Lesdeux prévenus ont été placés endétention provisoire par le magistratinstructeur près le tribunal deBouchegouf, en attendant les suitesde l’enquête.

Ils sont poursuivis pour délit decontrebande et trafic d’ivoire.

N. Guergour

GUELMA

Deux arrestations et saisie de 1,8 kg d’ivoire Le mythique bateau Baba

Aroudj trônant dans le centrede Jijel a été déboulonné,dimanche après-midi, pourêtre placé dans un atelierd’entretien et de réparation,a-t-on constaté.

Cet ouvrage en bronze qui a étéexposé à des actes de vandalismecommis par un groupuscule depseudo-supporters d’une équipelocale, après la défaite de leur clubdans une rencontre de football, asubi des dégâts dans sa proue quiont déformé sa structure. Implanté

dans un centre névralgique de lacité-littorale, à un jet de pierre de lagrande bleue, ce «chebek» réalisé ily a plusieurs années, a été rénovépar un jeune artiste de la région,Djalal Bouakkaz, en le dotant `derames solidement accrochées.

De nombreux visiteurs et notam-ment les estivants ne manquent pasd’immortaliser leur séjour au piedde ce gigantesque bateau, placédans un jet d’eau, dans un carrefourtrès fréquenté.

Il se veut un hommage auxfrères Barberousse qui ont marquéleur présence en l'an 1514 dans

cette cité bimillénaire durantl’époque ottomane.

De gros moyens (une puissantegrue élévatrice et camion à plateaupour le transport), ont été néces-saires pour déplacer ce bateau enbronze, alors que la circulationautomobile a été rendue difficilependant plusieurs heures, du fait dela présence surtout, de nombreuxcurieux, venus également à bord deleurs véhicules, créant des bou-chons malgré la présence desagents de police pour réglementerle trafic.

Baba Aroudj

JIJEL

Le bateau Baba Aroudj admis dansun atelier de réparation

Phot

o:D

R

Page 9: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Le Soird’Algérie Mardi 2 avril 2013 - PAGE 7

C’est l’APC qui en apris l’initiative, de l’ar-gent sera dépensépour un programmed’amélioration urbainequi consiste principa-lement en la réhabilita-tion des espacespublics.

Presque à l’abandon,tous les espaces verts de lacité du mimosa vont doncêtre aménagés. L’entrepriseprivée ayant décroché lemarché a, d’ailleurs, lancéles travaux d’aménagementdu Square du centre-villeprès de la Grande-Poste.

Cette même entrepriseaura également pour tâchela réhabilitation du jardin etde la place du 1er Novembre,débarrassée depuis l’autom-ne dernier, des commer-çants de l’informel l’ayantsquattée des années durant.

Concernant le grand jar-din public «EmirAbdelkader», mis à rudeépreuve par la négligence etl’abandon aux hordes de ladélinquance, l’étude a étéfinalisée par un bureaud’études privé d’Alger, alorsque l’avis d’appel d’offres deson réaménagement vientd’être lancé ; l’ouverture desplis de soumissions devant

intervenir d’ici le mois pro-chain, si toutefois il y aurades entreprises préten-dantes au marché.

Au volet équipement, ils’agit de l’acquisition d’unimportant quota de matérielset d’outillages pour le net-toyage, dont des balayeusesmécaniques et des camionsdotés de nacelle ou debenne-tasseuse. Quelque15 000 lampes et lampa-daires ont été commandésaux fins de l’entretien duréseau de l’éclairage public.Le parc roulant de la com-

mune sera rénové et renfor-cé.

Dans le cadre des ins-tructions relatives à l’éradi-cation du marché informel, 3marchés couverts ont étéréalisés, et on compte trans-former le siège de l’anciennerégie communale du trans-port urbain, ainsi que l’an-cienne unité «Sonitex» enmarchés couverts appelés àabriter le commerce informel«volant».

Le plan de circulationdans l’enceinte du chef-lieude la wilaya sera, encore

une fois, réétudié en vue deson amélioration par larésorption des goulotsd’étranglement et des pointsnoirs persistants.

En coordination avec lesservices de la Direction del’hydraulique de la wilaya, etde Djinatu El Arif, le projetd’aménagement de l’ouedAïn Sefra sera très prochai-nement lancé dont l’objectifest l’ouverture de nouveauxtracés routiers destinés à unmeilleur flux des automobi-listes.

A. B.

Soir de l’OuestNAÂMA

Une bibliothèquepour chaque

commune Une enveloppe de 183 millions de dinars a été main-

tenue dans le cadre du programme des Hauts-Plateauxet des collectivités locales, pour la réalisation de treizebibliothèques au niveau des communes de la wilaya deNaâma, alors que 26 millions de dinars sont réservéspour leur dotation en équipements, indique-t-on.

Ces nouvelles structures de savoir, dont quatre sontdéjà opérationnelles, seront réceptionnées courant pre-mier semestre 2013. Elles seront dotées d’équipementsinformatiques avec accès à internet, d’ouvrages, dedocumentations et d’autres moyens éducatifs.

Par ailleurs, dans l’espoir de faciliter la disponibilitédu livre aux lecteurs, le ministère de la Culture a faitoctroyer un quota de 32 000 titres pour le renforcementde ces bibliothèques, dont une bonne quantité seraréservée au bibliobus pour ses déplacements à traversles zones éparses, a-t-on encore indiqué.

Notons que ces pôles de la lecture s’ajouteront auxmaisons de jeunes et centres culturels existants. C’estle cas de la commune de Djeniène, où une maison dejeunes a été inaugurée par le premier responsable de lawilaya, en attendant la bibliothèque qui verra le jour pro-chainement.

B. Henine

Une dizainede malfrats

sous les verrousSuite à une information faisant état de la circulation

de drogue en plein marché de Mécheria, trois individusrépondant aux initiales de N. S. 24 ans, M. M. 32 ans,et S. N. 20 ans, ont été arrêtés par les services de poli-ce, en possession d’une importante quantité de kif trai-té, alors, que S. N., 40 ans, a été arrêté par les élé-ments de la Sûreté de Mécheria pour vente illégale deboissons alcoolisées. Au domicile de ce dernier, 1 543bouteilles de spiritueux ont été découvertes.

Par, le propriétaire d’un kiosque répondant aux ini-tiales D. W., 32 ans, a été dénoncé à la police pourvente de boissons alcoolisées.

Dans une autre affaire, quatre individus âgés de 32à 42 ans, auteurs de vols de cheptel, ont été arrêtéspar les éléments de la Sûreté de Mécheria, suite à uneplainte d’un éleveur de la commune d’El-Biodh pour volde 24 moutons. 23 brebis ont été récupérées, alorsqu’un bélier a disparu.

A la suite d’un mandat d’arrêt lancé par les autoritésjudiciaires, B. N., 40 ans, a été arrêté par les servicesde sécurité d’Aïn-Séfra.

Tous les mis en cause ont été présentés au parquetqui les a écroués, a indiqué la cellule de communica-tion de la Sûreté de wilaya de Naâma.

B. H.

MOSTAGANEM

Pour un meilleurcadre de vie

IMAMA (TLEMCEN)

Les déboires de la banlieue ouestC’est un laisser-aller flagrant

qui frise la provocation. Leshabitants des 400-Logements,de Hey El Badr et d’El Habak,sont considérés comme descitoyens de seconde zone etleur calvaire continue.

Ces localités qui se trouvent auniveau du tissu urbain, sont en réali-té isolées.

Le transport est inexistant et on sedemande, si un jour, la direction destransports daignera répondre auxnombreux appels des citoyens. Eneffet, durant l’émission hebdomadai-

re «Shyaa el madina» de radioTlemcen, de nombreux appels descitoyens crient à l’injustice.

Alors que la ligne 24 disposed’une véritable «flotte» (plus de 50bus) pour Bouhanak, il y a à peinedeux bus pour les 400-Logements.Cette ligne est tout simplement sacri-fiée et cela, au su et vu des respon-sables et des élus.

D’autre part, les chauffeurs detaxis de Mansourah ont appliqué denouveaux tarifs. Désormais, il fautdébourser le prix d’une course indivi-duelle à 70 DA pour se rendre aucentre-ville, au lieu des 15 DA pour

une course collective. Quant à la dis-tribution du courrier, le problème nefait qu’empirer et cela au détrimentdes usagers de la poste. Des abon-nés au téléphone fixe sont souventsurpris de voir leurs lignes coupéespour défaut de paiement. Mais com-ment peut-on régler une redevancequi n’arrive jamais à destination ?

Parfois, les conséquences sontd’une extrême gravité, quand il s’agitd’un courrier urgent ou de convoca-tions pour un concours qui arriventavec deux mois de retard et biend’autres désagréments…

M. Zenasni

Ces derniers ont subiune formation théorique etpratique, dans desdomaines ayant un lien avecl’enfant.

Cumulant une expérien-ce de longues années dansla gestion des CVL, lesencadreurs, relevant des

secteurs de la jeunesse etdes sports et de l’éducation,ont eu à dispenser descours sur la pédagogie, lapsychologie, la dynamiquedu groupe, les techniquesde l’animation et, enfin, lesactivités liées aux chantscollectifs et aux travaux

manuels. Saisissant l’oppor-tunité, les organisateursn’ont pas omis de rappeleraux futurs animateurs l’im-portance de leur rôle et ladélicatesse de leurs mis-sions intervenant à uneépoque où des innocentsfont face à une menaceomniprésente.

Une journée en plein aira été organisée à la jumen-terie de Tiaret, en guise declôture de l’événement deloisirs et de détente parexcellence.

Mourad Benameur

TIARETUne formation pour mieux animer

les centres de vacancesOuvert depuis une semaine au niveau de

l’Institut technologique Ibn-Rochd de Tiaret, lestage de formation d’animateurs de centres devacances et de loisirs (1er et 2e degré) a été clô-turé jeudi, à l’issue d’une cérémonie de remisede diplômes au profit de quelque 76 stagiairesvenus de différentes régions.

SIDI BEL ABBÈS

Une maquerelle qui exploitait des mineures sous mandat de dépôt

La 10e Sûreté urbaine de Sidi Bel-Abbès a, suite à des informations qui lui sont parve-nues, arrêté une femme accusée d’avoir exploité des mineures. La mise en cause a étéécrouée et les 3 filles relâchées. Exploitant les informations en sa possession, la police asurveillé discrètement le domicile de la femme en question avant de faire une descentedans les lieux. Elle a interpellé la maîtresse des lieux et 3 filles dont 2 mineures.

A. M.

DESCENTE DE LA POLICE DANS UN DOMICILE

8 personnes arrêtéesLa 1re Sûreté urbaine de Sidi Bel-Abbès a effectué, dimanche, une descente dans un domi-

cile où serait pratiquée la prostitution et où elle a interpellé 8 personnes âgées de 21 à 40 ans.Des boissons alcoolisées ont été découvertes, ainsi qu’une somme de 14 000 DA, provenantprobablement de la recette. Présentées devant le procureur de la République, deux per-sonnes ont été écrouées tandis que les six autres ont bénéficié d’une citation directe.

A. M.

Phot

o:D

R

Page 10: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 2 avril 2013 - PAGE 8

La révision du code des pen-sions militaires est effectivedepuis la publication au Journalofficiel (n°12 du 27 février 2013)de la loi n°13-03 du 20 février2013 modifiant et complétantl'ordonnance n°76-106 du 9décembre 1976 portant code despensions militaires. Les princi-pales revendications des per-sonnes concernées ont étéprises en compte, certaines aveceffet rétroactif (janvier 2011 etjanvier 2012). Certainesdépenses induites seront à lacharge du budget de l’Etat, etnon pas financées par la caissedes pensions militaires. Quant àla revalorisation annuelle despensions, elle est laissée à l’ap-préciation du ministre de laDéfense nationale.

La loi n°13-03 du 20 février2013 modifiant et complétant l'or-donnance n°76-106 du 9 décembre1976 portant code des pensionsmilitaires a pour objet de modifier etcompléter certaines dispositions del'ordonnance n°76-106 du 9décembre 1976, modifiée et com-plétée, portant code des pensionsmilitaires. Les dispositions de l'ar-ticle 5 de l'ordonnance n° 76-106du 9 décembre 1976, modifiée et

complétée, sont complétées par lespoints 7 et 8 rédigés comme suit.Le droit à pension est acquis : point7- Aux ayants cause des militaireset des civils assimilés décédés enactivité, sans condition de durée deservice, conformément aux disposi-

tions de l'article 25 de l'ordonnancen°76-106 du 9 décembre 1976,modifiée et complétée, susvisée.

Cette disposition est étendue àcompter de la date d'effet de la pré-sente loi aux ayants cause des mili-taires et des civils assimilés décé-dés antérieurement à la date depromulgation de la présente loi.Point 8- Aux militaires du servicenational ainsi qu'aux militaires rap-pelés reconnus inaptes pour infir-mité ou maladies imputables auservice, ou aggravées par le fait duservice. Bénéficient également decette disposition les ayants causedes militaires du service national etdes militaires rappelés décédés enactivité. Ces dispositions prennenteffet à compter du 1er janvier 2011.

La pension de retraite des caté-gories citées au point 8 ci-dessusest calculée par référence à lasolde des militaires de carrière etcontractuels de même grade, selonles conditions fixées par l'ordon-nance n°76-106 du 9 décembre1976, modifiée et complétée, susvi-sée. Les dépenses générées par lamise en œuvre de la présente dis-position sont à la charge de l’Etat.Autre modification spécifiée parl’article 3 : Les dispositions de l'or-donnance n° 76-106 du 9

décembre 1976, modifiée et com-plétée, sont complétées par unarticle 45 bis rédigé comme suit :«Les pensions militaires de retraitepeuvent être revalorisées par arrê-té du ministre de la Défense natio-nale.» Au sujet de la pension d’in-validité, la modification suivante aété introduite : les dispositions del'article 78 de l'ordonnance n°76-106 du 9 décembre 1976, modifiéeet complétée, susvisée, sont modi-fiées et rédigées comme suit.Article 78 : le montant mensuelmaximum de la pension d'invaliditécorrespond à une fois et demie(1,5) le Salaire national minimumgaranti (SNMG).

Le montant mensuel de la pen-sion d'invalidité des personnelsmilitaires, des civils assimilés etdes militaires du service nationalest égal au produit du taux d'invali-dité par le montant mensuel maxi-mum prévu à l'alinéa ci-dessus. Cemontant ne peut être inférieur à80% du Salaire national minimumgaranti. Les dispositions du présentarticle prennent effet à compter du1er janvier 2012.

LSR

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]

RÉVISION DU CODE DES PENSIONS MILITAIRES

Une partie des revendications prises en compte

Pension de retraite et calculs de la CNRMon père est retraité depuis octobre 2008. Il avait 16 ans de coti-sations auprès de la Cnas, il a toujours bénéficié des revalorisa-tions de sa pension (5%, 7%, 75% SNMG...) jusqu’à 2012 où il abénéficié de la décision du gouvernement (Conseil des ministresdu 18 décembre 2011) de revaloriser les pensions de retraites dessalariés et non-salariés, et de relever à 15 000 DA toutes les pen-sions et allocations de retraites inférieures à ce montant. Mais iln’a pas bénéficié de l’autre revalorisation de 9% (arrêté ministé-riel du 18 juillet 2012). Maintenant il perçoit 15 524,35DA (aug-mentation de 3,5%, et non pas de 9%) : normalement d’après mescalculs cela devrait être 16 350 DA.

Berrouba Abdelkader

Pension d’ancien combattant de la SecondeGuerre mondiale

Afin de me permettre de réclamer la revalorisation de la pensiond’ancien combattant «Seconde Guerre mondiale», je vous seraigré de bien vouloir me communiquer les renseignements suivants: à quelle adresse en France je dois relancer ce droit ? Quelle estla procédure à suivre pour bénéficier de cette revalorisation et durappel auquel j’ai droit ? Je vous remercie d’avance des rensei-gnements que vous me communiquerez le plus rapidement pos-sible. Soit par le biais du courrier Soir d’Algérie espace «Retrai-te» soit par l’adresse électronique suivante :[email protected]

Maya Belhanafi

RÉPONSE : Il faut vous adresser à l’ambassade de France enAlgérie, service des anciens combattants 1, ex-rue du professeur Vincent, quartier du Télemly, Alger.Boîte postale : 61 16035, Hydra, Alger Téléphone : +213 21 71 90 43 ; Télécopie : + 213 21 71 90 45

Durée des cotisations et pension de retraiteEn juillet 2013, j’aurai 60 ans, avec 28 ans de cotisations. J’aime-rais savoir si après cet âge, mes cotisations à la Cnas me serontutiles pour atteindre 32 ans de service.

Bouhelal Ammar, Baïnem, El-Hammamat, Alger

RRÉÉPPOONNSSEE : Si vous prenez votre retraite à 60 ans, les cotisa-tions versées en cas d’une nouvelle activité salariée ne sontplus prises en compte pour le calcul de votre pension deretraite.

Prise en compte de la période avant l’indépendanceTout d'abord, permettez-moi de vous remercier pour ce coin des-tiné à vos lecteurs. Voilà, mon souci concerne la pension de feumon père. Il était un cheminot au sein de la SNCFA et après à laSNTF de 1941 à 1968. Mais sa pension n'a été calculée quedurant la période allant du 1963 à 1968. Comment peut-on régu-lariser cette situation ? Avec la SNTF ou la SNCF ? Dans l'atten-te de votre consigne et orientation, acceptez, messieurs, messalutations les plus distinguées.

Mourad Mourad

RÉPONSE : La pension de retraite est calculée sur la based’une reconstitution de carrière et de cotisations effective-ment versées, sur la base de justificatifs. Vous pouvez intro-duire un recours auprès de l’agence CNR qui verse la pen-sion de réversion de feu votre père.

Activités Casnos et CnasJ'ai l'honneur de vous informer que j'ai exercé 24 ans en qualité decommerçante (24 ans de cotisations Casnos). Après j'ai cessé ladi-te activité et je me suis orientée vers d'autres activités chez un privéen qualité de femme de ménage pendant une année (une annéed'assurance régime général). Au total 25 ans de cotisations : je suisune femme mariée, 5 enfants, âgée de 52 ans. Est-ce que j'ouvre

droit à une retraite actuellement ? Comptant sur votre dévouementhabituel de me réserver une suite favorable. Merci d'avance.

Larbi Lahmar

RÉPONSE : Pour postuler à une retraite Casnos, pour unefemme, il faut avoir 60 ans (65 ans pour les hommes).

Fils de chahid et droit à la retraiteAvant tout, je tiens à féliciter l'équipe espace «Retraite» pour leurformidable travail. Je suis fils de chahid et je viens d'avoir 60 ans.J'ai travaillé de 1972 à 1991, et ce, sans discontinuité, dans unministère puis dans une entreprise nationale. De 1992 à ce jour, jetravaille pour mon compte et paie mes cotisations sociales à laCasnos. Etant donc toujours en activité mais à mon compte, jesouhaiterai savoir si les 7,5 années de lutte de libération nationa-le seront prises en considération par la CNR comme période detravail effectif en sus de la période 1972-1991, et ce, conformé-ment à l'article 42 de la loi 99-07 du 5 avril 1999 relative au moud-jahid et au chahid. Dans l'attente de vous lire, remerciementsanticipés et sincères salutations.

M. BenadiRÉPONSE : La CNR appliquera la loi d’avril 1999 qui recon-naît vos droits en matière de retraite.

CCOOUURRRRIIEERR DDEESS LLEECCTTEEUURRSS

Le bureau de wilaya de Constan-tine de la Fédération nationale destravailleurs retraités (FNTR) s’estréuni le 10 mars dernier à l’effet derelancer la mobilisation pour lasatisfaction de leurs revendications,notamment la revalorisation 2013des pensions.

Le secrétaire général de cebureau a déclaré à cette occasion :«Nous comptons, au niveau de lawilaya, plus de 87 000 retraités etseulement 8 000 adhérents à la

FNTR. Il s’agit, parallèlement, desensibiliser les retraités à adhéreren masse à leur organisation.

Et cela leur permettra d’activerdans un cadre pour s’organiser etconstituer une force de propositionpour faire entendre leurs voix,défendre leurs droits et donner dupoids à leurs revendications.»

Les retraités de Constantinedemandent une revalorisation despensions de retraite à hauteur de20%, et ce, à compter de mai 2013.

Entre les tracasseries administratives pour accéder àces formules présentées comme «magiques» par leursinitiateurs, une partie seulement des jeunes chômeursaccède à ces dispositifs malgré les facilitations accor-dées à l’occasion de chaque épisode de tension sociale.Les jeunes chômeurs qui deviennent du jour au lende-main chefs d'entreprise se heurtent ensuite à une réalitéencore plus amère après le démarrage de leur projet.Faire tourner une entreprise, faire face aux créances etassurer une rentabilité à son affaire, tout cela relève del'impossible pour une grande partie de jeunes promo-teurs. «Un véritable traquenard», comme commententles bénéficiaires de ce dispositif.

Bon nombre de jeunes se trouvent donc «coincés»,la corde au cou, dans l'impossibilité de rembourser leursdettes et redeviennent chômeurs. Plusieurs projets de

jeunes ont été financés dans le cadre des dispositifsAnsej et Cnac. Ces deux organismes n'ont pas encoredonné le taux de réussite de ces projets et le nombred'entreprises «mortes». Durant plusieurs années, le tauxd'échec était «signifiant» par rapport aux projets finan-cés, selon les bénéficiaires. Pas mal de ces jeunes esti-ment que le taux d'échec est beaucoup plus fort quecelui de la réussite car ils sont confrontés à l'anarchie dumarché, l'inexpérience et au mauvais choix du créneaud'investissement, selon les déclarations des jeunes. Laquestion à poser : «Comment rembourser ces créditsmajorés par un taux d’intérêt élevé ?» En conclusion,ces dispositifs vont dans le sens des dispositifs de larévolution agraire, l'échec et ses conséquences. Quisème le vent récolte la tempête de la crise sociale.

Un citoyen soucieux, Belhout Saïd

A Constantine, les retraitésse mobilisent pour la revalorisation

2013 des pensions

LIBRE DÉBAT

Qui dit Ansej-Cnac dirarévolution agraire

A nos lecteursLes «Soir Retraite» des 19 et 26 mars 2013 ne sont pasparus, et ce, pour des raisons d’abondance de matière.Toutes nos excuses à nos lecteurs. Cependant, le «SoirRetraite» du 19 mars 2013 (n° consacré aux questions deretraite des émigrés algériens en France) est paru en for-mat électronique sur le site Internet du Soir d’Algérie<www.lesoirdalgerie.com>, où il peut être consulté et télé-

chargé, ce qu’ont déjà fait des centaines d’internautes.

Page 11: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Le Soird’Algérie Culture Mardi 2 avril 2013 - PAGE 9

FÊTE ANNUELLE DE L’EAU DE TOUDJA

Quand le tourisme algérien prend le maquis !«La montagne où je suis

né est d’une splendidenudité. Dans la montagneoù je suis né, il ne pousseque des hommes, et leshommes, dès qu'ils sont enâge de se rendre compte,savent que s'ils attendentqu'une nature revêche lesnourrisse, ils auront faim ;ils auront faim s'ils ne sup-pléent pas à l'indigence desressources par la fertilitéde l’esprit. La montagnechez nous accule leshommes à l'invention.»

(Mouloud Mammeri)

Lasse du sort qui lui est indé-finiment fait depuis l’indépendan-ce du pays, coincée qu’elle est etqu’elle continue d’être encoreentre la sempiternelle et démo-dée destination touristique bal-néaire «mer et soleil» et la chi-mérique deuxième mamellenourricière de l’image de marquede la «destination Algérie» quereprésente le tourisme saharien,la stratégie de mise en tourismede notre pays semble avoir prisdéfinitivement, en ce début desolstice de printemps, la clé deschamps la menant tout droit auxmaquis verdoyants du pays pro-fond. Elle a décidé d’aller à l’as-saut des «chemins qui montent»pour se ressourcer entre cimeset racines, entreplaine et mon-tagne, dans lessèves aux fécon-dités encoreintactes de l’éco-tourisme de l’ar-rière-pays, là où,selon la belle for-mule de FernandBraudel, lecélèbre historiende laMéditerranée, «lavie se charge demêler indéfini-ment l’humanitédes hauteurs àcelle des baspays».

C’est en toutcas ce qui semblese dégager, enpremière lecture,de l’importante déclaration faite àl’APS par le ministre du Tourismeet de l’Artisanat, M. MohamedBenmeradi, à l’issue de sa visitele 23 mars dernier dans la wilayade Béjaïa. «L’écotourisme et letourisme de montagne sont aucœur, désormais, de la nouvellestratégie visant la dynamisationdu secteur», a-t-il relevé en sub-stance, après avoir fait l’aveuque le pays, en la matière,«accusait un énorme retard». Etd’ajouter, plus clair et plusdémonstratif : «Le tourisme, cen’est pas seulement la bandebalnéaire, mais c’est aussi toutl’arrière-pays et ses montagnesqui recèlent un énorme poten-tiel.» «L’exemple le plus éloquentà ce titre, a conclu le ministre,est donné par Béjaïa, notam-ment la région de Toudja que j’ai

visitée ce matin, qui, en plus deses dotations naturelles, disposed’un patrimoine archéologique,social et culturel dont la conjonc-tion est à même d’en faire unedestination touristique de choix.»A la bonne heure ! Tout est dit etbien formulé dans cette déclara-tion de M. Benmeradi, bien tardi-ve, il faut l’avouer ! En effet, là oùle Maroc, pays qui nous res-

semble et que lapolitique d’éco-tourisme devraitcontribuer à nousrassemblerdavantage sur leterrain de l’épaiset durable humusculturel commun,a fait voter le 21décembre dernierpar l’Assembléegénérale del’ONU (rien demoins que cela !)une résolutionintitulée : «La pro-motion de l’éco-tourisme aux finsde l’élimination dela pauvreté et dela protection del’environnement»,l’Algérie en est

encore à ses premiers balbutie-ments dans la formalisationd’une stratégie dans ce domaine.

Au moment où ce même paysvoisin affinait sa stratégie pourfaire de l’écotourisme, un desleviers sur lequel il s’appuiedésormais pour réaliser lesObjectifs du millénaire pour ledéveloppement (OMD), l’Algériereléguait, sans le nommer, cemême écotourisme à la catégo-rie d’improbable nouveau«moteur» virtuel du tourisme,qualifié par le schéma directeurd’aménagement touristique (hori-zon 2025) d’ère «post-tourismede 4e génération, liée auxbesoins de la réalisation intellec-tuelle, de valorisation et du res-sourcement» (sic…). Mais cetteprofession de foi si joliment etgénériquement emballée est res-

tée lettre morte depuis, malgré làencore de nombreuses initiativesprises çà et là, pour impulserdurablement la dynamique decette forme de mise en tourismeà hauteur humaine, parfaitementadaptée à notre culture et à notreidentité.

La première des tentativesd’envergure de donner corps àcette nouvelle tendance lourdedu tourisme mondial en Algériefut la décision prise par l’Algéried’organiser en octobre 2010 le 2e

Forum international du tourismesolidaire et du développementdurable de Méditerranée, sous lethème «Crise économique mon-diale et défi climatique : quel tou-risme demain pour laMéditerranée ?».

Reporté une première foispour le début de l’année 2011,cette manifestation qui se voulaitgrandiose et pédagogique a étéfinalement emportée comme unfétu de paille par la tornade du«printemps dit arabe». Elle n’eutjamais lieu ! Lecoordinateurgénéral duForum interna-tional du touris-me solidaire(FITS), organi-sateur principalde cette mani-festation, Jean-MarieCollombon, abien tenté, vailleque vaille, defaire amendehonorable et desauver aprèscoup son forumen s’invitant enKabylie à la fin du mois de juin2011, pour animer un séminaireplus modeste organisé par lesautorités locales de Tizi- Ouzou.

Lors de son intervention auxtravaux de ce dernier séminaireet en fin connaisseur des poten-tialités de l’Algérie et de laKabylie, ce dernier a défendu lavocation touristique de la région,vouée à devenir une destination

prisée à l’avenir, car pour lui, «letourisme solidaire, alternatif etéthique est l’unique alternativeau tourisme de masse», ne man-quant pas de citer au passagel’incontournable exemple maro-cain dans ce domaine. PourJean-Marie Collombon, la forte etperpétuelle concentration desflux touristiques dans les régionsdu bassin méditerranéen, notam-ment dans les villes côtières,induiront inéluctablement unesaturation dans les prochainesannées, alors que la demandemondiale en tourisme est enhausse, ce qui constitue une rai-son supplémentaire pour se tour-ner vers le tourisme solidaire aucaractère durable et protection-niste de l’environnement. Mais lerayonnement de cette nouvellevoie royale pour l’avenir touris-tique de l’Algérie ne tient passeulement à son attrait «intellec-tuel» et culturel. Le pays profondregorge depuis quelques annéesdéjà d’humbles et malheureuse-ment trop soli-taires initiatives,qui tentent de sesortir des che-mins battusd’une demandetouristique rédui-te à la portioncongrue et troplongtemps nour-rie à l’uniquemamelle de larente pétrolière,au lieu d’en êtrel’alternative sub-stitution straté-gique. Partouten Algérie, la for-mule de l’éco-gîte est en train,par un mouve-ment d’exten-sion «rampant» et par effet tached’huile grandissant, de fleurir, dedevenir l’onguent inattendu quipermet au secteur du tourisme desupporter l’action corrosive desonze péchés capitaux qui conti-nuent de le miner et que le dia-

gnostic stratégiquedu secteur élaboréen 2008 a identifiésavec précision.

Allez du côté deGhardaïa ou enco-re de Timimoun etvous vous rendrezcompte que lasatisfaction de lademande de nom-breux touristes quicontinuent encorede fréquenter notrepays est en train,sans tambour nitrompette, de bas-culer de la lourdeprise en charge de

type étatique à une formule plushumaine, plus solidaire, irriguéepar une relation humaine, solidai-re, réellement durable, au cœurde laquelle on retrouve le gîte etle couvert offerts par l’habitant.C’est certainement l’enracine-ment profond du projet d’éco-gîtede montagne que lui ont présen-té «Les amis du musée de l’eaude Toudja» dans cette réelle et

prometteuse perspective etdynamique, qui a amené leministre du Tourisme et del’Artisanat à recourir à la règledes 3R (Ressourcement,Retrouvailles, Rupture) si chèreau Schéma d’aménagement tou-ristique (SDAT) pour réinstallerl’écotourisme «au cœur de ladynamique du secteur». Il fautdire aussi que les organisateursde la fête annuelle de l’eau n’ontpas lésiné sur les moyens depersuasion massive, pour ame-ner le ministre à épouser leurcause et amplifier politiquementleur élan dans la bonne direction,celle d’un développement partici-patif, d’une nouvelle gouvernan-ce touristique locale, où l’Etat nesera pas l’unique acteur, mais leprincipal accompagnateur.«Cueilli» à la sortie de la salled’exposition par une charmantejeune fille de 7 à 8 ans, le

ministre s’est fait«vertement» inter-peller en cestermes :«Monsieur leministre, j’aiquelque chose àvous dire, quevous savez déjà !Les enfants denotre pays ontpeur à cause de labêtise deshommes ! Ils veu-lent être protégéscomme lesoiseaux protègentleurs oisillons.C’est pour celaque nous vousoffrons symboli-quement cette

branche de lentisque où se loveun éco-gîte d’une tourterelle.Aidez-nous, pour votre part, àréaliser un vrai éco-gîte pourabriter les nombreux enfants quivisitent le musée de l’eau denotre village, afin qu’ils puissentgambader, sans se retourner sureux-mêmes, passer desmoments agréables, insouciants,entre nous, chez nous et pasdans un hôtel classé où il n’y amême pas d’eau ! Nous garantis-sons l’eau. Occupez- vous denotre éco-gite ! nous voulonsqu’il fasse des petits ! MerciMonsieur le ministre.» Oui !merci Monsieur le ministred’avoir écouté religieusementcette demande. Merci de conti-nuer à faire rêver les enfants denotre pays, eux qui ont effective-ment si peur aujourd’hui. Et tantpis pour cela, rien que pour cela,si vous devez déserter momenta-nément l’inconfort d’une stratégietouristique qui plombe depuislongtemps les ailes de ses initia-teurs et «consom-acteurs»potentiels, pour la perspective del’accomplissement de pro-messes aux fécondités futuresmultiples de l’éco-gite que vous aoffert la charmante fille deToudja, ce samedi 23 mars 2013!

M. K.

Par Mhand [email protected]

Il faut dire aussi queles organisateurs de lafête annuelle de l’eaun’ont pas lésiné sur

les moyens depersuasion massive

pour amener leministre à épouser

leur cause et amplifierpolitiquement leurélan dans la bonne

direction, celle d’undéveloppement

participatif, d’unenouvelle gouvernancetouristique locale, où

l’Etat ne sera pasl’unique acteur, mais

le principalaccompagnateur.

Mais cette professionde foi, si joliment et

génériquementemballée, est restéelettre morte depuis,malgré, là encore, de

nombreuses initiativesprises çà et là, pour

impulser durablementla dynamique de cette

forme de mise entourisme à hauteur

humaine,parfaitement adaptée

à notre culture et ànotre identité.

Le pays profondregorge depuis

quelques années déjàd’humbles et

malheureusement tropsolitaires initiatives,

qui tentent de sesortir des chemins

battus d’une demandetouristique réduite à la

portion congrue ettrop longtemps

nourrie à l’uniquemamelle de la rente

pétrolière, au lieu d’enêtre l’alternative

substitutionstratégique.

Phot

o:D

R

Page 12: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Le Soird’Algérie Pétition Mardi 2 avril 2013 - PAGE 10

FILM LE PORTEUR DE CARTABLE D’AKLI TADJER

Des moudjahidate réagissentVendredi 22 mars 2013, l’Agence

algérienne pour le rayonnementculturel (AARC) a organisé, à Alger,à la salle Franz-Fanon, à Riadh El-Feth, une rencontre avec l’auteurAkli Tadjer qui a présenté son par-cours littéraire. Ensuite le public aété invité à la projection du téléfilmLe Porteur de cartable, adapté duroman de l’écrivain.

L’histoire se passe à Paris, durant lesderniers mois de la guerre d’Algérie, puis-qu’il est souvent question des pourparlersd’Evian. Le téléfilm est bien servi par unedistribution de qualité. Les principauxrôles sont ceux d’Omar, âgé de dix ans,fils d’émigré, Raphaël Sanchez, fils de sesvoisins de palier, pieds-noirs fraîchementréfugiés d’Algérie et élève de sa classe,leurs mamans Fatima et Mme Sanchez, etl’institutrice Mlle Ceylac.

Plusieurs scènes du film nous montrentdes militants du FLN en réunion chezOmar, avec leur responsable venu récu-pérer les cotisations. Nous voyons deshommes à l’allure modeste, craintifs, ter-rorisés par un chef écrasant de méprispour ses «subordonnés», bien «sapé»,fumant le cigare, mettant l’argent des coti-sations dans ses poches, sans l’enregis-trer, et très fâché contre celui qui n’a paspu payer, ordonnant à l’un des militantsd’aller l’exécuter sur l’heure ! Omar, quiassiste aux réunions, est aussi collecteurde fonds !!! Il a un petit carnet qui ne lequitte jamais, sur lequel il inscrit les coti-sants et ceux qui n’ont pas payé avec lesmotifs du défaut de paiement.

Le «chef» tient des pro-pos (surréalistes pournous), lorsque, posant samain sur la tête d’Omar, illui promet qu’il le prendracomme collaborateur«quand il sera ministredans l’Algérie indépendan-te, ce qui ne saurait man-quer» (!) Passons sur lascène où on voit cet éner-gumène parader dans unevoiture sport flambantneuve, rouge !!! On devinequ’il l’a payée avec les coti-sations qu’il a détournées…

Plus loin dans le film,c’est Omar qui, en passantpar les toits, vole les cotisa-tions chez un autre militantcollecteur de fonds. Il saitpourtant que ce collecteurrisque d’être exécuté surordre du «chef», maisqu’importe ! Une partie de cet argent estdestiné à payer un voyage à Marseille àMme Sanchez déprimée par le manque desoleil ; le reste, Omar l’envoie de la garede Lyon par courrier à sa propre mèrepour qu’elle paie les frais d’un avocat àson père qui vient d’être arrêté par la poli-ce française, laissant sa famille dans untotal dénuement.

A côté de cette présentation extrême-ment dévalorisante, pour ne pas dire infa-mante, des militants de la Fédération deFrance du FLN et de leur responsable —un véritable mafioso —, on ne comprendpas pourquoi le film insiste sur le racismeréciproque, présenté comme un fait histo-rique, entre les émigrés algériens et lapopulation parisienne ; jusqu’à faire direau père d’Omar, marchand de légumes,que s’il n’a plus le sous, c’est que sesclients français ne lui achètent plus rienparce qu’il est algérien. Le film nous assè-

ne ainsi des contre-vérités navrantes surle comportement des militants de l’organi-sation du FLN en France ainsi que sur lasituation des émigrés et leurs relationsavec la population française. Si M. Tadjers’était penché sur l’histoire réelle de l’émi-gration et de la société française métropo-litaine durant la guerre delibération pour nous enreconstituer un tableaufidèle, il nous aurait montréautre chose ! A moins qu’iln’y ait chez lui, commemalheureusement chezd’autres compatriotes, l’in-tention d’occulter lanoblesse des objectifs denotre révolution, tels quesolennellement fixés dansla proclamation du 1er

Novembre et la Charte dela Soummam et ainsi dejeter un voile sur une épo-pée patriotique dérangean-te aujourd’hui : celle del’engagement des Algériens etAlgériennes émigrés, de leur courage etde leurs sacrifices pour la conquête del’indépendance nationale.

Pourquoi cette caricature du combat etdes combattants du FLN sur le sol fran-çais ? Pourquoi ce portrait des émigrésalgériens qui auraient été racistes anti-Français, alors que la Fédération deFrance du FLN, créée par le martyrMohamed Boudiaf, a pu se développer etmener le combat sur le territoire de l’enne-mi parce qu’elle s’est positionnée claire-ment contre toute attaque de la populationcivile française. Elle a ciblé des objectifs

précis : les forces de larépression, les installa-tions économiques et mili-taires du régime colonial,pour l’affaiblir, l’obliger àfixer des troupes enFrance et soulager d’au-tant les maquis enAlgérie. Notre devoir per-manent, nous qui avonspartagé ce combat et yavons survécu, est dedéfendre la mémoire despatriotes de notre géné-ration qui se sont dressésavec une déterminationsans faille contre laFrance coloniale.

Paix à leur âme ! Dansle cadre et sous la direc-tion de la Fédération deFrance du FLN, nousavons Combattu sur tousles fronts : armé, poli-

tique, diplomatique, financier, le pouvoircolonial et ses «supplétifs indigènes» : ensabotant des installations stratégiques,pétrolières, portuaires, de télécommunica-tion et autres.

En exécutant des traîtres notoires. Enactivant avec succès sur le terrain poli-tique en direction de la population françai-se pour la convaincre de la justesse denotre cause, de la légitimité de notre com-bat, inscrit dans le cadre des droits del’homme à sa liberté, et ainsi nous gagnerdes amitiés et des soutiens.

Pour illustrer la position politique duFLN à l'égard de la population française,on peut se référer aux nombreuses décla-rations officielles du CCE, du GPRA et duComité fédéral, remises à la presse, ainsiqu’aux directives internes à l’organisation(les «bulletins intérieurs» sont dispo-nibles), qui proclament que le FLN necombat pas le peuple français et que les

actions armées doivent toujours éviter lesvictimes civiles. En effet, dans certainscas, des attentats ont été stoppés au der-nier moment, parce que des civils françaisrisquaient d’être atteints par les tirs oul’explosion. Nous rendons hommage àtous les Français anticolonialistes, nos

amis, qui ont lutté à noscôtés. Ils ont défendul’honneur de la Franceoffensé par la politique etla guerre coloniales. Ils’agit d’intellectuels, descientifiques, d’artistes, desyndicalistes, d’étudiants(Unef), de prêtres, de reli-gieuses, de simplescitoyens…

Rappelons les signa-taires de l’«Appel des121» du 6 septembre 1960(Déclaration sur le droit àl’insoumission dans laguerre d’Algérie), signépar des grands huma-

nistes français. Avant 1960 déjà, unréseau de déserteurs, «JeuneRésistance», a été créé par Jean-LouisHurst (dit maurienne, membre du RéseauJeanson). Rappelons la lettre de Jean-Paul Sartre lue au tribunal militaire lors duprocès du Réseau Jeanson qui s’est tenuen septembre 1960, dans laquelle il sesolidarise avec les «porteurs de valise»…Rappelons que des équipes de soignantsbénévoles français,hommes et femmes, sontvenues en Algérie au len-demain du cessez-le-feu,participer aux côtés desmédecins et paramédicauxAlgériens, hommes etfemmes, aux soins des vic-times de l’OAS. Nouscitons de mémoire, à titresymbolique parmi les per-sonnalités françaisesamies des Algériens enguerre : Francis Jeanson,Hélène Cuénat, Daniel Vignes, HenryCuriel, Annette Beaumanoir-Roger, Lespères Davezies, Carteron, Boudouresque,André Masson, Diégo Masson, CécileMarion, Jacques Charby, Aline Charby,Catherine Sauvage, Jean Paul sartre,Simone de Beauvoir, Françoise Sagan,Picasso, Michel Leiris, Louise Leiris,Bernadette Chappuliot, Jean-Louis Hurst,Dominique Darbois, Cécile Marion,Laurence et Judith Bataille, GeorgesArnaud, Louis et Bernard Malle, AndréBasch, Ghislain Uhry, Françoise Buisson,Pierre Vidal Naquet, Maspéro, NielsAndersson, Annie Rey, Maurienne,… ettant d'autres moins célèbres.

Au sujet de l'argent qui est «le nerf dela guerre», dès sa création, la Fédérationde France du FLN s’est attelée à obtenirson autonomie financière et à contribuerau budget de la guerre. Elle a mis au pointet réglementé avec précision le systèmedes cotisations en suscitant la contributionde tous, ouvriers, commerçants, fonction-naires et autres ainsi que la constitutiond’un trésor de guerre dans les banquessuisses. Les cotisations étaient fixéesselon les revenus de chacun et s’y ajou-taient des dons. Un contrôle comptabletrès strict entourait cette activité. Le trans-port de fonds se faisait surtout par lesfemmes et par des ami(es) français(es),jamais par des enfants de 10 ans commeOmar dans le film ! Le transfert des fondsdans les banques suisses se faisait par leréseau Curiel à travers la banqueRothschild. Chacun doit savoir que l’émi-

gration a contribué pour 80% au budgetde la guerre de Libération nationale… Lesmilitants, dans la clandestinité, ont apprisà être de plus en plus efficaces dans tousles domaines. A quel prix ! Durant desannées, ils ont subi les arrestations, lescoups, la torture, les exécutions som-maires, les noyades, les camps deconcentration, les expulsions, les grèvesde la faim, la guillotine… Nous n’oublie-rons pas tous les disparus à ce jour, quin’auront jamais de sépulture...

L’organisation du FLN comportait unebranche «sociale», qui assurait l’aidefinancière et des colis aux démunis, auxfamilles des détenus en situation précaire,et un pécule mensuel pour chaque déte-nu. Un service d’assistance juridiquedésignait un avocat à chaque militant arrê-té et prenait en charge tous les frais de ladéfense. Quant aux comportementsdéviants des Algériens, militants ou pas,des commissions de justice réparties surle territoire français en étaient saisies,entendaient les prévenus et jugeaientselon un barème de fautes et de sanc-tions. Si le prévenu était passible de lapeine la plus lourde, c’est-à-dire l’exécu-tion pour haute trahison (selon les critèresdéfinis par le comité fédéral), cas qui res-tait exceptionnel, ce cas devait être impé-rativement soumis au comité fédéral, seulhabilité à prononcer la sentence de mort.Cette règle ne faisait qu’appliquer lesrecommandations de la Charte de la

Soummam. Ces élémentsd’information sont dispo-nibles dans les ouvragesd’historiens, et les écritsdes acteurs de laFédération de France duFLN, comme par exemplel’ouvrage La VIIe Wilaya demaître Ali Haroun, ancienmembre du comité fédéralde 1958 à 1962. Lesanciens militants et mili-tantes encore vivants sontà même d’en témoigner.

Nous ne prétendons pas dans ce pro-pos faire un exposé exhaustif de la pério-de où se passe l’action du film Le Porteurde cartable, mais nous tenons à corrigerles contre-vérités contenues dans le film.Dire qu’il s’agit d’une fiction ne justifie pasde calomnier ceux qui ne sont plus là,d’outrager leur mémoire. Ce film nous rap-pelle une autre imposture à l’histoire, com-mise par Rachid Bouchareb ; dans sonfilm Hors-la-Loi, il montre les respon-sables de l’organisation FLN en Francecomme des mafiosi ou des bandits dewestern. Dans les deux films, les militantset l’organisation du FLN en France sontgrossièrement défigurés. Leurs auteurssont pourtant reçus en Algérie avec tousles honneurs. Nous affirmons clairementque la lutte de libération nationale enFrance, ce n’était pas ça. Nous disonsaussi notre profond respect pour les chou-hada, les moudjahidine et moudjahidate,quel que soit l’endroit où ils ont lutté.Chacun, chacune doit défendre leur hon-neur quand il est bafoué. Nous le faisonsici. Nous sommes fières d’avoir partagésur le territoire de l’ennemi, le victorieuxcombat pour l’indépendance nationale.

Yamina Idjeri-Amoura, Farida Benamira, Malika Benchenouf,

Salima Sahraoui-Bouaziz, Garmia Feria, Rabéa Benguedih-Khati,

Louisa Maâcha, Mimi Maziz, LeilaMekki, Akila Abdelmoumen-Ouared,

Zahra Benbournane-Ouldchikh, Fatima Bendisari-Ould Rouis.

Militantes de la Fédération de France.

Les militants, dans laclandestinité, ont

appris à être de plusen plus efficaces dans

tous les domaines. A quel prix ! Durantdes années, ils ont

subi les arrestations,les coups, la torture,

les exécutionssommaires, les

noyades, les camps deconcentration, les

expulsions, les grèvesde la faim, la

guillotine… Nousn’oublierons pas tousles disparus à ce jourqui n’auront jamais

de sépulture...

Le film nous assèneainsi des contre-

vérités navrantes surle comportement des

militants del’organisation du FLNen France ainsi quesur la situation des

émigrés et leursrelations avec la

population française.

Nous rendonshommage à tous les

Françaisanticolonialistes, nosamis, qui ont lutté à

nos côtés. Ils ontdéfendu l’honneur de la

France offensé par lapolitique et la guerre

coloniales. Il s’agitd’intellectuels, de

scientifiques, d’artistes,de syndicalistes,

d’étudiants (Unef), deprêtres, de religieuses,de simples citoyens…

Page 13: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Le Soird’Algérie Culture Mardi 2 avril 2013 - PAGE 11

[email protected]

Inspirée par les travaux de l’éco-nomiste britannique Thomas Mal-thus (1766-1834), le malthusianismeest une doctrine ou une politiqueprônant la restriction démogra-phique. En effet, dans son Essai surle principe de population (1798) Mal-thus constate : «La population croîten progression géométrique (1, 2, 4,8, etc.) et double ainsi tous les vingt-cinq ans, alors que la production dessubsistances nécessaires à l'alimen-tation humaine n'augmente qu'enprogression arithmétique (1, 2, 3, 4,etc.).» Il considère donc l'augmenta-tion de la population comme un dan-ger pour la survie de l’humanité etpréconise la réduction (volontaire)du taux de natalité (par le mariagetardif, notamment).

Si nous supposons que la «théo-rie du complot» est vraie, ce qui sepasse depuis de nombreusesannées dans le «monde» arabo-musulman ne serait-il pas une miseen application d’une forme débridéedu malthusianisme ? On compren-dra alors pourquoi l’Occident armedes Arabes et des musulmans pouraller combattre d’autres Arabes etd’autres musulmans.

En biologie, la sélection naturelleest un mécanisme qui expliquel’adaptation des espèces auxmilieux au fil des générations et dutemps. Cette théorie permet d’expli-quer et de comprendre commentl’environnement influe sur l’évolu-tion des espèces et des popula-tions, en sélectionnant les individusles plus adaptés. En résumé, lasélection naturelle est le fait que lestraits qui favorisent la survie voientleur fréquence s'accroître d'unegénération à l'autre. Chez les êtreshumains, la «sélection naturelle»,c’est d’arriver, à titre individuel etcollectif, à vivre en harmonie et enbonne intelligence avec l’environne-ment (la nature) et avec les autrespeuples et ethnies.

Et si nous regardions les événe-ments et la violence qui fait ragedans le «monde» arabo-musul-mans, du point de vue de la sélec-tion naturelle ? Dans ce cas, on enconfluerait que les Arabo-musul-mans, qui n’ont pas su s’adapter àla vie, sont constamment en conflitavec autrui (quand ils ne se battentpas entre eux).

Toujours du point de vue de lasélection naturelle, c’est une espècequi va vers son extinction...

K. [email protected]

Malthusianisme ?Par Kader Bakou

Le coup de bill’art du Soir HOMMAGE

Salah Teskouk, acteur de cinéma, figurant de la vie

SS alah Teskouk sera enterrémercredi à Bobigny, dans lecimetière musulman, situé

derrière l'hôpital franco-musulman, làoù reposent ses deux parents. Pourmémoire, le père de Salah n'est autreque le premier muezzin de la Mos-quée de Paris. C'est lui qui lança lepremier appel à la prière, à partir del'édifice religieux inauguré en 1926 àParis.

C'est à Paris qu'est né Salah Tes-kouk en 1935, et où il a grandi àl'ombre du minaret où son père offi-ciait. Ce n'est pas tous les jours qu'onvoit un fils de muezzin, fût-il au cœurde la capitale, appelée au début du20e siècle «pays des djinns et desanges», choisir la danse.

Sa taille et sa souplesse le pré-destinaient naturellement à la danse,et il s'y consacrera corps et âme, jus-qu'au déclenchement du 1er

Novembre 1954. Il met sa carrière dedanseur entre parenthèses : «Je nepeux pas danser pendant que lesgens crèvent. J'étais plus que sym-pathisant de la libération de l’Algé-rie.» Comme il ne pouvait pas disso-cier l'art de la politique, il se tournevers le théâtre, et s'inscrit aux coursprivés du «Petit Marigny». C'estdurant ce cursus qu'il rencontre

Jean-Marie Serreau, qui le premierlui donnera sa chance. Il est tour àtour comédien, assistant réalisateur,et réalisateur lui-même, après avoircollaboré avec des grands commeAntoine Vitez et Ariane Mnouchkine.Après l'indépendance, il fait quelquesincursions au cinéma, mais il estboudé par le 7ème art, ou plutôt parceux qui en tiennent les rênes.

Il continue de travailler au théâtre,et en particulier avec le regrettéMohamed Boudia, lorsque celui-cideviendra directeur du Théâtre del'Ouest parisien, ainsi qu'avec PatriceChéreau et Didier. Durant quelquesannées, Salah Teskouk retourne enAlgérie, pour participer à la troupethéâtrale créée par la Sonatrach, dutemps où celle-ci n'était pas abonnéeaux prétoires. Comme toutes lesbonnes choses ont une fin, et à plusforte raison en Algérie, il regagne saville natale.

Entre deux théâtres, Salah jouequelques petits rôles de travailleurimmigré au cinéma (il apparaîtnotamment dans l'Autre France, deGhalem). Puis, c'est Alain Corneauqui lui donnera le «clap» décisif en leprenant sur le tournage de Fort Saga-ne, tiré du roman éponyme de LouisGardel, avec Gérard Depardieu, Phi-

lippe Noiret et Catherine Deneuve.Comme l'action du film se déroule aufin fond du Sahara, il fallait bienquelques figures de l'humanité loca-le, pour faire plus réaliste.

Pour Salah, en tout cas, c'est levrai début d'une carrière cinémato-graphique qu'il mènera avec constan-ce et régularité, sans jamais renoncerau théâtre, bien sûr. Il tournera alorsavec une certaine régularité plusd'une trentaine de longs métrages defiction, notamment avec Henri Ver-neuil, Gérard Blain, Alexandre Arca-dy. Sa dernière apparition remonte à2011, dans le téléfilm, Pour Djamila,que Caroline Huppert a consacré àl'héroïne de la guerre de Libération,Djamila Boupacha. Puis c'est l'éclip-se, décidée par lui, et entérinée par

ses amis qui l'ont perdu de vue,comme on dit, et qui doivent sentir lepoids tardif des regrets. Acteurconsacré et reconnu au cinéma,Salah Teskouk a fini en figurant dansla vie réelle. Pas une ligne, pas unentrefilet dans la presse ou sur latoile, pour dire sa disparition, à défautd'une oraison funèbre.

Une vraie oraison funèbre et sur-tout pas un de ces textes qui enva-hissent votre tombe, sans même legoût de pissenlit, et jusqu'à asphyxierle peu de dignité et d'orgueil qui vousrestait. Au demeurant, le pire malposthume qu'on puisse vous faire,c'est un coup de ces Bossuet enherbe qui s'emparent avec allégressede votre mort, pour en faire uneO.P.S (Offre publique de services).

Imaginez alors l'infernale cruautéd'une notice nécrologique rédigéepar l'un de ces folliculaires qui ne fontque des dégâts lorsqu'on commetl'erreur de leur laisser, en mêmetemps, du papier et un stylo. Et ça, cen'est pas moi qui le dis, c'est notredéfunt confrère, Belkacem Sobhi, quirecommandait vivement, à propos decertains confrères, de leur donner,soit un stylo, soit du papier, maisjamais les deux simultanément. Et sij'ai cité notre ami Belkacem Sobhi,c'est que je crois avoir perçu une cer-taine fraternité et une certaine res-semblance dans la tragédie, entre luiet Salah Teskouk… Regrets et contri-tion.

A. H.

Le film Le voyage à Alger vient enfind’être projeté à la Cinémathèque d’Al-ger en avant- première. Initiée par l’As-sociation des réalisateurs profession-nels algériens (Arpa), cette projectionmarque le lancement cinéclub «Lessamedis de l’Arpa» qui vise à relancerl’activité cinématographique en Algérieà travers des projections mensuelles.

SS orti en 2009, Le voyage à Alger est unlong métrage de fiction quasi autobiogra-phique réalisé par Abdelkrim Bahloul.

D’une durée de 97 minutes, il relate le combat deMaghnia, une moudjahida et veuve de martyr,afin de garder sa maison, cédée par un agent del’administration coloniale avant son départ etconvoitée par un responsable communal au len-demain de l’indépendance. Face à l’arrogancede cet ancien brigadier de l’armée française,Maghnia ne renonce pas à la maison danslaquelle elle vit avec ses six enfants dans la villede Saïda. Après avoir plusieurs fois tenté en vainde raisonner l’ancien brigadier, la jeune femme

décide d’aller à Alger pour exposer son problèmeau président Ahmed Ben Bella, qui représentait àses yeux le tuteur de ses six enfants après queleur père ait donné sa vie pour l’indépendance del’Algérie. Son fils Kadirou l’accompagne dansson voyage pour se plaindre lui aussi au chef del’Etat d’un homme à Saida qui l’a battu et insultéla mémoire de son père le chahid. Tout au longdu film, le réalisateur lui-même, auteur du scéna-rio, met en avant, à travers Kadirou et sa mère,la condition des Algériens au lendemain de l’in-dépendance victimes de l’analphabétisme et duchoc avec la vie urbaine. Ainsi, cette mère anal-phabète habituée à la vie rurale est perdue enville sans l’aide de son fils de onze ans. A Alger,Maghnia et son fils se rendent au Palais dupeuple pour rencontrer le président. Mais on luidemande d’envoyer un courrier, mais elle refuseet reste devant la porte jusqu’à ce qu’un officier,ancien soldat de l’ALN, arrive à lui obtenir uneaudience auprès du ministre de la DéfenseHouari Boumediène. Celui- ci, ému par le récit dela veuve, lui assure qu’il veillera personnellementà ce qu’elle garde sa maison. Un officier de l’ar-mée arrive à Saida afin de régler le litige. Il

menace de mort l’ancien brigadier s’il ne deman-de pas pardon à la veuve de chahid. L’officieraidera aussi le petit Kadirou à réhabiliter lamémoire de son père et aussi à faire son deuil.

Le Voyage à Alger est une production algéro-française (Les films de la source, Les Films enHiver, ENTV). Le film a remporté le Tanit d’or dupublic aux Journées cinématographiques de Car-thage en 2010, le prix du meilleur scénario et celuide la meilleure actrice pour Samia Meziane auFestival panafricain du cinéma et de la télévisionde Ouagadougou (Fespaco 2011), ainsi que legrand prix Radio Canada au festival Vuesd’Afrique à Montréal en 2011. Par la voix du vice-président de l’Arpa, Yanis Koussim, le producteurexécutif du film Bachir Derrais a annoncé la sortiepublique pour le 25 avril dans les salles de la Ciné-mathèque algérienne. A l’occasion du lancementde son cinéclub, l’Arpa a aussi lancé «Les bulle-tins de l’Arpa», une publication mensuelle distri-buée gratuitement et qui rend compte des activitésdes réalisateurs algériens, leurs participations auxfestivals étrangers, ainsi que des événementscinématographiques en Algérie, notamment.

K. B.

CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE

Le voyage à Alger ouvre le cinéclub de l'Arpa

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)Jeudi 4 avril à 18h : Pièce théâtraleMontserrat, mise en scène de DjamelGuermi, production de la coopérativede théâtre d’Alger.

PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Jusqu’au au 27 avril : Exposition«Tlemcen, pigments et patrimoine» deDalil Saci. Vernissage le 28 mars à 16 h.

GALERIE DAR EL-KENZ (16, LOTBEN-HADDADI, CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 18 avril : Exposition«Couleurs et parfums d’antan» del’artiste peintre Abdelhalim Selami

MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS D’ALGER (EL-HAMMA,ALGER) :Jusqu’au 4 avril : Expositioncollective d’arts plastiques «EquinoxeFéminin». Jusqu’au 4 mai 2013 : Exposition«Neruda : La voz de su pueblo».L’expo réunit une soixantained’œuvres d’artistes internationauxretraçant la vie du poète chilien PabloNeruda, dont celles de Picasso,Roberto Matta et Mohamed Khadda.Banderole pour le Chili a été choisiepour mettre en avant le lien algéro-chilien.

MUSÉE NATIONAL D’ARTMODERNE ET CONTEMPORAIND’ALGER (MAMA, RUE LARBI-BEN-

M’HIDI, ALGER-CENTRE) :Jusqu’au 4 avril : Exposition «Lecabinet des curiosités» (collectionparticulière de Selim Becha).

AÏDA GALLERY (VILLA 132, HAÏ EL-BINA, DÉLY IBRAHIM,ALGER) Jusqu’au 7 avril : Exposition «La foliedes passions » de l’artiste LouisaLekehal.

MAISON DE LA CULTUREMOHAMED-AROUA (KOLÉA,TIPASA) Jusqu’au 6 avril à partir de 15h :Journées du théâtre pour enfants.

ESPLANADE DE LA PLACE DE LAVICTOIRE DU COMPLEXE DE

RIADH EL-FETH (EL- MADANIA,ALGER)Jusqu’au 6 avril (10h-18h) :Manifestation culturelle «UniversJeunesse» sous le thème «La natureet l’enfance».

MAISON DE LA CULTURE RACHID-MIMOUNI DE BOUMERDÈS :Jeudi 4 avril : Concert métal, avecShaaeen (Alger), Thowar (Boumerdès)Samedi 6 avril : Concert de rockprogressif, avec Atakor (Alger), BlackRock Garden (Boumerdès).Dimanche 7 avril : Concert de soft rock,country et reggae, avec Tarek & Friends(Boumerdès), Old Revens (Blida), Skimi(Boumerdès). Accès gratuit.

INSTITUT CULTUREL ITALIEN

D’ALGER (4 BIS, RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR, ALGER) :Jusqu’au 11 avril : Exposition depeinture, meubles et objets de décoration de l’artiste Samir MounirBennikous.

LIBRAIRIE LA RENAISSANCE.NIVEAU 112, RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER)Jusqu’au 11 avril : La librairie laRenaissance organise une expo-ventedu livre, durant les vacances scolaires,au niveau 104, à Riadh El-Feth, El-Madania. Cette exposition concerneraun large public et sera enrichie par deslivres pour enfants et des livresparascolaires du niveau primaire ausecondaire : littérature, dictionnaires,médecine, culture général...

Salah Teskouk est mort la semaine dernière à Paris,aussi discrètement qu'il a vécu, quasiment oublié, maisjamais amnésique, ni oublieux de ce qu'il devait à sonart. Il y a peu de personnes qui porteront le deuil de cesolitaire, par résignation, mais ses amis qui l'ont égaré,quelque part en chemin, doivent en sentir la perte.

Phot

o:D

R

Par Ahmed Halli

Page 14: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Le Soird’Algérie Sports Mardi 2 avril 2013 - PAGE12

FOOTBALL

Phot

os:D

R

COUPE DE L'UAFA (DEMI-FINALE RETOUR)/ AL ISMAILY-USMA

Les Rouge et Noir y croient toujours

Accrochée sur son ter-rain 0-0 à l'aller par lesEgyptiens d'Al Ismaïly,l'USM Alger garde toutesses chances de se quali-fier en finale de la coupede l'Union arabe defootball des clubs(UAFA), à condition derectifier le tir lors dumatch retour des demi-finales qui aura lieuaujourd’hui au stade desForces aériennes duCaire (18h, heure algé-rienne).

Si Al Ismaïly sera dansl'obligation de gagner pourse qualif ier au dernierstade de la compétition, cen'est pas le cas desUsmistes qui peuvent secontenter d'un nul avecbuts pour poursuivrel'aventure. Les hommes deRolland Courbis ont fait ledéplacement au pays des«Pharaons» avec le moralgonflé à bloc après leurqualification, jeudi, au der-nier carré de la couped'Algérie aux dépens duNA Husseïn-Dey (2-1). LesRouge et Noir de la capita-le, qui ont perdu tout espoirde remporter le t i tre dechampion d'Algérie, le lea-der l'ES Sétif étant à desannées lumière (11 pointsd'avance), misent désor-mais sur les coupes poursauver leur saison. Dèsson arrivée au Caire, l'en-traîneur français de l'USMAa entamé son travail ensupervisant Al Ismaïly lorsde sa défaite face auZamalek (2-0) vendredi soir

au stade des Forcesaériennes dans le cadre dela huitième journée de lapoule B du championnatd'Egypte.

Ce match a permis àCourbis d'avoir une idéeencore plus claire sur sonadversaire de mardi, désor-mais relégué à six lon-gueurs du leader du grou-pe, le Zamalek, qui totalise24 points. «Suivre cematch m'a été uti le, dumoment que j'en ai tiré plu-sieurs bons renseigne-ments. J'espère qu'ils nousseront utiles pour mardi», aainsi résumé Courbis à lapresse. De son côté, l'en-traîneur d'Al Ismaïly, SabryElminiawy, a tenté de mini-miser l'impact qu'aura cettedéfaite sur son équipe faceà l'USMA, affirmant que «lasuite du parcours seraencore longue». «Lesjoueurs avaient la tête

ailleurs. Ils pensaient aumatch de ce mardi face àl'USMA en coupe arabe, cequi nous a déstabilisés», a-t-il tenté d'expliquer.

Face aux équipiers deZineddine Ferhat, SabryElminiawy devra composersans Mohab Saïd etAhmed Ali, blessés, maispourra compter sur SamehAbdelfadil qui a eu le feuvert des médecins pourreprendre du service. Surle plan organisationnel, leministère de l ' Intérieurégyptien a décidé d'autori-ser 1 000 spectateurs seu-lement des «Daraouiches»à assister à cette ren-contre, transférée dans unpremier temps au stadeBordj Al Arab d'Alexandrieavant de la reprogrammerau stade des Forcesaériennes. Dans l 'autredemi-finale de la coupe del'UAFA, les Marocains du

Raja Casablancaaccueillent les Koweïtiensd'Al Arabi, mercredi aucomplexe Mohamed V,après le nul de l'aller 1-1.

Des arbitres qatarisUn quatuor d'arbitres

qataris dirigera la demi-finale retour de la Coupede l'Union arabe de footballdes clubs (UAFA) entre laformation égyptienne d'AlIsmaïly sporting club etl'équipe de l'USM Alger,prévue ce soir au stadedes forces aériennes auCaire.

La rencontre sera diri-gée par le directeur de jeuAbderahmane Abdou,assisté de ses compa-triotes Salem Naimi etTaleb Salem. Le quatrièmearbitre est Khamis ElKouari, tandis que le com-missaire au match est leJordanien Slimane Nouar.

LIGUE 1 (25e JOURNÉE)CR Belouizdad-ES

Sétif reportéLa 25e journée du championnat de Ligue 1 se

déroulera en deux parties, la première aura lieu lesamedi 6 avril et la seconde le mardi 16 avril. Cetteprogrammation est imposée par les engagements desclubs algériens sur le plan international, précise-t-on.Trois clubs algériens, l'ES Sétif et la JSM Béjaïa sontengagés en Ligue des champions d'Afrique, et l'USMAlger en coupe de l 'UAFA et en Coupe de laConfédération africaine.

Programme Samedi 6 avrilUSM Bel-Abbès-MC El-EulmaMC Oran-USM El HarrachJS Saoura-WA TlemcenMC Alger-JS Kabylie CS Constantine-CAB Bou-Arréridj.Mardi 16 avrilCR Belouizdad-ES SetifJSM Béjaïa-CA Batna ASO Chef-USM Alger.

ECHECS : CHAMPIONNATS D'AFRIQUE ZONE 4.1(MESSIEURS ET DAMES)

Domination des Algériens

A l’issue des quatre pre-mières rondes de ces cham-pionnats, l’AlgérienHaddouche Mohamed a prisles commandes chez les mes-sieurs avec quatre victoiressuccessives face à AlzayatAhmed (Libye) et les maîtresAbbès Ali (Tunisie), Ali Sebbaret Ali Hifad (Maroc).Haddouche est leader avec

quatre points, suivi par sonconcurrent Mokhlis Adnani(Maroc), son adversaire de lacinquième et prochaine ronde.Le champion de cette échéan-ce sera qualifié à la Coupe dumonde prévue à Tromso(Norvège) du 10 août au 4septembre 2013. Chez lesdames, l’Algérienne AbdiZineb Dina a pris les rênes du

classement aux côtés de laTunisienne Meddeb Chadhaavec quatre points. Les autresAlgériennes, LatrècheKhadidja et Hamza Amira, sui-vent avec trois points chacune.Outre la qualification à laCoupe du monde et auxchampionnats d’Afrique, cettecompétition constitue uneoccasion aux échéphiles algé-riens pour l'obtention de titresinternationaux (maître interna-tional et maître FIDE) et la pro-gression dans le classementinternational. Il est à rappelerque le championnat zonal afri-cain (messieurs) réunit 28joueurs issus de cinq nations,à savoir la Mauritanie (payshôte), l’Algérie, le Maroc, laTunisie et le Mali. Les partiessont disputées selon le systè-me suisse en neuf rondes, à lacadence d’une heure et demieavec ajout de trente secondespar coup. Chez les dames, ilest à noter la participation de10 joueuses de trois nationsqui sont la Mauritanie (5 éché-philes), l’Algérie (3 échéphiles)et la Tunisie (deux éché-philes).

COUPE D'ALGÉRIEAmendes pour six des

huit quarts de finaliste La commission de discipline de la Ligue de football

professionnel (LFP) a infligé des amendes à six deshuit quarts de finaliste de la coupe d'Algérie seniorsdont les matches ont eu lieu de jeudi à dimanche.

Il s'agit de l'USM Alger, MC Alger, CS Constantine,l'ES Sétif, CR Belouizdad et du MC Oran qui ont étésanctionnés en raison du comportement de leurs sup-porters. Ainsi, l'USMA devra s'acquitter d'une amendede 50 000 DA en raison du «mauvais» comportementde ses supporters face au NA Husseïn-Dey, jeudi austade Omar-Hamadi (2-1), a expliqué la LFP sur sonsite.

De leur côté, le MCA et le CSC ont écopé d'uneamende de 40 000 DA chacun pour «jet de fumigènes»par leurs fans lors du quart de finale remporté par lesAlgérois (3-0), vendredi au stade du 5-Juillet. La mêmesanction pécuniaire (40 000 DA) a été infligée à l'ESSet au CRB dont les supporters ont «utilisé et jeté desfumigènes» au cours du match disputé samedi austade du 8-Mai 1945 (2-1 pour les Sétifiens).

Enfin, le MCO, et outre l'amende de 40 000 DA qu'ildevra payer, a reçu un avertissement pour «utilisationde fumigènes et jet de projectiles» par ses supporterslors du dernier quart de finale remporté dimanche faceau WA Tlemcen (3-1).

Les deux Algériens, Haddouche Mohamed et ZinebAbdi, dominent actuellement les championnats d'Afriquedes échecs en individuel (messieurs et dames, Zone 4.1),qui se déroulent à Nouakchott (Mauritanie) du 28 marsau 5 avril, a-t-on appris lundi auprès de la Fédérationalgérienne (FADE).

LUTTE : CHAMPIONNAT NATIONAL

Niveau appréciableLe championnat national de lutte catégorie cadets qui s’est

déroulé dans la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj a connu une granderéussite, le niveau de ce tournois fut aussi d’un niveau appré-ciable, et ce, grâce à une grande participation, avec 230 athlètesissus de 13 ligues de wilaya. Fidèle à sa réputation, l’ASSN a étéreprésentée par 3 athlètes qui se sont distingués de fort bellemanière dans la spécialité lutte gréco-romaine et lutte libre.C’est ainsi que la Sûreté nationale a pu empocher deuxmédailles en or et en bronze. Très satisfait de la participation deses athlètes, le DTS Merzak B. estime que la catégorie descadets de l’ASSN est un véritable réservoir pour l’EN. M. M.

Le ministère de laJeunesse et des Sports(MJS) a entamé une sériede rencontres bilatéralesavec les fédérationssportives nationales et leComité olympique algé-rien (COA), dans le cadredu suivi permanent desactivités engagées parces instances sportivesau cours du mandatolympique 2013-2016.

Ces rencontres bilaté-rales, qui se poursuivrontjusqu'au 17 avril prochain,visent à accompagner lesfédérations dans la réalisa-tion des objectifs plurian-nuels fixés dans les contratsobjectifs, ainsi que le suiviet l 'évaluation de leursactions, précise-t-on.

Ces rencontres permet-tront également d'aborder leprogramme de développe-ment de la discipline 2013-2016, le programme et leplan d'action annuel 2013,le financement des activités

au titre de l'année 2013 et,enfin, l'organisation et lastructuration de la fédéra-tion, explique le MJS.

Selon la tutelle, ces ren-contres avec les différentesfédérations sportives et leCOA détermineront sur labase du bilan du mandatolympique précédent pourtoutes les disciplines, lesprogrammes de développe-ment des disciplines, le pland'action, l'organisation et lastructuration des fédéra-tions, les cas de cumul defonctions ainsi que les pré-visions budgétaires.

D'autre part, la Directiongénérale des sports du MJSa défini plusieurs axes rela-tifs aux objectifs quadrien-naux assignés aux fédéra-tions sportives nationales,entre autres, le développe-ment et la massification dela discipline sur tout le terri-toire national, la préparationet la participation des ath-lètes d'élite, de haut niveau,

des équipes nationales(toutes catégories confon-dues) et des clubs aux com-pétitions internationales.

Parmi les autres objec-tifs, la professionnalisationde la gestion des fédéra-tions et le développementdu système de compétitions(toutes catégories confon-dues), ainsi que la formationet le perfectionnement de laprise en charge de jeunestalents.

MANDAT OLYMPIQUE 2013-2016

Rencontres MJS-Fédérations sportives

Page 15: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Le Soird’Algérie Sports Mardi 2 avril 2013 - PAGE13

FOOTBALL

Phot

os:D

R

THIAGO SILVA-MESSI

Le «Monstre» du PSG secouera-t-illa «Puce» du Barça ?

«Le meilleur joueur dumonde sera face au meilleurdéfenseur du monde», arésumé l'attaquant parisienJérémy Ménez sur la chaînefrançaise TF1 dimanche, tra-duisant une opinion commu-nément admise dans lemonde du ballon rond sur cematch dans le match, aucœur du choc galactique demardi soir au Parc desPrinces (20h45, 18h45GMT), opposant lesIbrahimovic, Lavezzi et Lucasaux Xavi, Iniesta et autreVilla. Messi trône au-dessusde la mêlée, porté par sesquatre Ballons d'Or et surtoutpar une forme exceptionnelle: il vient de marquer samedipour la 19e journée consécu-tive dans le championnatd'Espagne, où il émarge à 43buts en 29 matches !Devenant au passage le pre-mier joueur de l'histoire de laLiga à avoir trouvé les filetscontre les dix-neuf autreséquipes.

En Ligue des champions,l'Argentin de 25 ans a inscrit7 buts (un de moins que lesmeilleurs buteurs BurakYilmaz et Cristiano Ronaldo),

notamment les deux pre-miers du quart de finaleretour contre l'AC Milan, fina-lement pulvérisé sur un 4-0qui effaçait le revers catalan2-0 en Italie. Milan, c'est l'an-cien club de Thiago Silva (28ans), et les deux joueurss'étaient affrontés la saisondernière, en phase degroupes. Le défenseur avaitégalisé in extremis au CampNou (2-2), et l'attaquant avaitrépliqué sur penalty à SanSiro (victoire catalane 3-2).

Ils s'étaient auparavantrencontrés une première foislorsque l'Argentine avait battule Brésil (1-0) en amical ennovembre 2010, sur un butde... Messi. Chacun estd'ailleurs capitaine de saprestigieuse sélection, ce quidonne un aperçu de leursstatuts internationaux.

Alex répartit les rôlesEt mardi, ils ont de

bonnes chances de se croi-ser, entre un «Leo» qui aimefrayer côté droit et un«Thiago» qui occupe l'axegauche de la charnière cen-trale quand il est associé àAlex, choix que fait régulière-

ment leur entraîneur CarloAncelotti pour les grandsmatches, au détriment deSakho. Le Barça pourraitrefaire le coup du 8es de finaleretour, en plaçant Villa dansl'axe afin de laisser plus deliberté à Messi. Alex deman-dera à son compatriote de«rester sur le côté gauche»,a-t-il assuré dimanche surCanal+ en riant. «C'est plusla responsabilité des milieuxde terrain, ajoute-t-il. Il fauttoujours garder au moins unou deux joueurs autour deLeo. Je crois que Matuidi estle plus à même de le mar-quer.» Il s'agit ainsi de sur-veiller les démarrages ducrack argentin, qui aimedécrocher pour mieux accé-lérer, voire couper sa relationavec Xavi et Iniesta. Quant àl'arrêter balle au pied... «C'estdifficile parce que le ballon

est toujours collé à son pied,relève Alex. Il faut attendreque le ballon soit un peu éloi-gné de lui pour pouvoir tenterun tacle.» Silva possède jus-tement ce coup d'œil, unegrande faculté d'anticipationet une manière de défendredebout qui minimise le risqued'être lâché. Et si le«Monstre» (1,83 m, 79 kg)n'a pas vraiment le mêmegabarit que la «Puce» (1,69m, 67 kg), il présente un sensdu placement exceptionnel etune vivacité d'exécution quipeuvent contrarier les fulgu-rances du n°.10 blaugrana.

Pour l'anecdote, Messi estdevenu père en novembredernier d'un petit... Thiago.Mais mardi, c'est à la légen-de de la Ligue des cham-pions qu'on attend des deuxmonstres sacrés d'enremettre une couche.

Le football se joue à onze et à la fin c'est le Barçaqui gagne et Leo Messi qui marque... A moins queThiago Silva l'en empêche et que le Paris SG fasse men-tir cet adage inspiré du bon mot de Gary Lineker, mardien quart de finale aller de la Ligue des champions.

CARLO ANCELOTTI :

«Une fête du foot»L’entraîneur parisien

Carlo Ancelotti a promisde «mettre une équipe quicherche à jouer au foot», ily a fort à parier que sonarme principale sera lecontre, grâce à la vitessede Lucas ou Lavezzi et à laqualité de passe deVerratti, Pastore et «Ibra».

C'est une option quiimplique infiniment de patien-ce et de sérieux, mais quipeut payer. Le Barça, dontl'entraîneur Tito Vilanova, deretour après deux mois detraitement à New York, seraprésent, n'a, en effet, «que»la 4e meilleure défense deson championnat. Défendreet contrer, c'est ainsi queChelsea avait sorti Barcelone

en demi-finale la saison der-nière, et c'est encore ainsique l'AC Milan y avait cru autour précédent, l'emportant 2-0 à l'aller avant d'exploser auretour (4-0). Cette démons-tration face aux Lombardsavait porté la marque deMessi, auteur d'un doublé etd'une passe décisive, etl'Argentin sera forcémentl'une des attractions du chocde mardi. Sa très relativeméforme n'aura pas duréplus de 15 jours, et c'est unquadruple Ballon d'Or ausommet (43 buts en 29 jour-nées de Liga, 7 en Ligue deschampions) que Thiago Silvatentera de maîtriser. Lesdeux équipes se présentent àce sommet en leaders de

leurs championnats, maisc'est paradoxalement le favo-ri barcelonais qui a sembléavoir le plus la tête ailleurs ceweek-end, avec un nul 2-2contre le Celta Vigo, quand lePSG dominait Montpellier,champion en titre, avecbeaucoup de sérieux vendre-di (1-0). A l'heure de com-menter le tirage au sort de cequart de finale, Leonardoavait parlé du match «le plusdifficile possible». Mais ilavait aussi évoqué «une fêtedu foot». Le Paris SG s'estinvité à cette fête et désor-mais, malgré ses faux airs desage débutant, ce Rastignacdu football a bien l'intentiond'en profiter : Barça, «à nousdeux maintenant !».

MARVIN MARTIN :«Boudebouz, l’élément

fort de Sochaux»Marvin Martin, qui a quitté le FC Sochaux l’été der-

nier pour s’engager avec le LOSC, a gardé une tonned’amis dans le Doubs et suit toujours leur parcours deloin. Notamment celui de Ryad Boudebouz. Ce dernier,critiqué ces derniers temps par certains supporters etson sélectionneur en Algérie Vahid Halilhodzic, a vuson ancien coéquipier chez les Lionceaux prendre sadéfense fermement.

«Les gens oublient vite»«Les gens oublient vite, regrette le milieu de terrain

international français. C'est l'élément fort de Sochaux.Alors il est attendu au tournant, et dès qu'il faut s'enprendre à quelqu'un, c'est le plus fort qui prend. Maisça va lui faire du bien. Il va beaucoup apprendre.» Pourrappel, Halilhodzic n’a pas retenu Boudebouz face auBénin mardi dernier prétextant qu'une chicha avait ététrouvée dans la chambre du milieu sochalien.

OMUn œil sur Djebbour ?

Marseille garde un œil sur lesprestations de Rafik Djebbour(29 ans), l ’avant-centreinternational algérien del’Olympiakos Le Pirée,qui va encore être super-visé contre le PAOKSalonique, dimanchesoir. Sous contrat jus-qu’en juin 2016, l’ancienAuxerrois réalise une nou-velle saison de premierplan aux côtés de FrançoisModesto ou encore de DjamelAbdoun (qui pourrait aussi intéresserles Phocéens). Le club du président Vincent Labrunepourrait passer par l'un de ses réseaux préférentielspour creuser cette piste. Nancy a aussi prévu d’en-voyer un émissaire pour assister à cette rencontre.

FC BARCELONE

Tito Vilanova est bien du voyageL'entraîneur du FC Barcelone Tito

Vilanova, rentré la semaine dernière deNew York où il a été traité d'une rechuted'un cancer à la glande salivaire, est biendu voyage à Paris pour le quart de finalealler de Ligue des champions contre lePSG, a annoncé hier lundi le club catalan.«L'entraîneur, qui a déjà dirigé les entraîne-ments de vendredi et dimanche, est la gran-de nouveauté du voyage vers Paris», aexpliqué le club blaugrana sur son site inter-net.

S'il fait bien partie du déplacement versla capitale française, il n'est, en revanche,pas encore sûr que Vilanova prendra placesur le banc du Barça. Lundi après-midi,c'est en tout cas son adjoint Jordi Routa quiofficiera en conférence de presse d'avant-

match. De son côté, le directeur sportif duclub, Andoni Zubizarreta, a estimé avantd'embarquer pour Paris que ce retour deVilanova marquait pour le club un retour à lanormalité. «Très souvent, on donne commeallant de soi une normalité qui ne l'est pas.Avec le retour de Tito, comme avec celuid'Abidal, nous observons un retour à la nor-malité, ce qui est toujours positif», a déclaréZubizarreta avant d'embarquer à 10h50 àl'aéroport d'El Prat de Barcelone.

Abidal, lui aussi guéri d'un cancer au foieaprès une greffe en avril 2012, fait égale-ment partie du groupe. Vendredi dernier, leFrançais de 33 ans avait été convoqué(contre le Celta Vigo en championnat) pourla première fois depuis son opération. Iln'était toutefois pas entré en jeu.

Page 16: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Le Soird’Algérie Sports Mardi 2 avril 2013 - PAGE14

F1 2013

Phot

o:D

R

Mark Webber claque la porte

Christian Horner avaitsenti que le dépassementde Vettel sur Webber sur lecircuit de Sepang laisseraitdes traces au sein de l’écu-rie mais n’avait sans doutepas compté sur une telleréaction d’orgueil deWebber. Accusé à demi-mot de protéger Vettel,Horner avait tenu à réagir :«Nous traitons les pilotes àégalité et nous avions déci-dé de geler les positions.Nous voulions que Markgagne la course, nousn’avons pas subitement dità Sebastian de le dépas-ser.»

Sebastian Vettel, surprispar les réactions qui ontsuivi son dépassementalors que la consigne Multi-21 avait été passée, a biententé de s’excuser, mais làencore plutôt maladroite-ment puisque l’Allemands’est excusé auprès de toutle personnel de RedBullRacing, mais pas auprèsde son coéquipier qu’i lconsidère comme unconcurrent «qui comprendtrès bien que je cherche à

gagner à tout prix»,explique le triple championdu monde au quotidienallemand Bild-Zeitung.

«Webber a été naïf»Les réactions ne

s’étaient pas fait attendre.Patrick Tambay expliquantque Webber avait été naïf :«Quand il met son casque,Vettel devient un guerrier,un ogre. Il veut gagner àtout prix. Webber a peut-être été un peu naïf.»Quant à Flavio Briatore, ilmettait clairement Horneren cause, pressentant ledénouement actuel : «L’undes deux devra partir, c’estcertain. La voiture est com-pétitive donc ils veulenttous les deux rester, maisSepang a prouvé que per-sonne ne gère le navire.»

Vettel-Webber,c’est comme Pironi-

VilleneuveMais le plus «violent»

était sans doute JacquesVilleneuve qui n’hésitaitpas à comparer la situationentre Webber et Vettel àcelle entre Pironi et son

père Gilles Villeneuve quiconduisit au drame quepersonne n’a oublié. « Aufinal, il a la victoire et lespoints qui vont avec. Markn’a rien, lui. C’est délibéréde la part de Vettel», décla-re Villeneuve, ajoutant :«Le meilleur exemple estcelui de mon père et deDidier Pironi, regardez lesproblèmes que ça a cau-sés.»

La place laissée vacan-te par Mark Webber pour-rait revenir au pilote d’essaiSébastien Buémi qui aurait

sans doute aimé revenir enF1 de façon différente (etqui devra renoncer auWEC chez Toyota). Amoins que RedBull ne déci-de de promouvoir l’un deses «poulains» titulaires del’écurie Toro Rosso. Danscette hypothèse, leFrançais Jean-Eric Vergneserait le mieux placé pourintégrer l’écurie champion-ne du monde en titre.L’écurie devrait annoncerson choix avant le grand-prix de Chine dans 10jours.

Après la controverse du grand-prix deMalaisie, il avait promis de rentrer en Australiepour se vider la tête et se laisser le temps de laréflexion. Visiblement une semaine aura étésuffisante pour le grand Mark puisqu’il a signi-fié à son écurie la fin unilatérale du contratqui le liait à l’écurie autrichienne.

Beckham, une prolongation

acquise ?Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris SG, a claire-

ment exprimé son intention de prolonger le contrat deDavid Beckham. Et comme l’Anglais n’a pas l’air du toutopposé à cette idée, celle-ci pourrait couler de source…

Même si l’arrivée prochaine de l’anticyclone barcelo-nais pourrait l’assombrir, force est de constater qu’ungrand ciel bleu règne sur le Paris SG actuellement.Désormais nanti de 7 points d’avance en Ligue 1, le clubde la capitale traverse une période bénie, y compris auniveau de ses coulisses. C’est en tout cas le messagequ’a voulu faire passer son président, Nasser Al-Khelaïfi,dans un entretien qu’il a accordé au quotidien L’Equipe.Ainsi, le président de la chaîne BeinSport a multiplié lesbons points à ses différents collaborateurs. A commen-cer par Leonardo, son directeur sportif : «Je suis trèscontent de son travail et on entretient d’excellentes rela-tions. Cela me fait rire de lire qu’il y aurait des problèmesavec lui. Disons qu’il y a des choses, parfois, dont on doitdiscuter, des choses à clarifier. Mais nos relations sontexcellentes, j’insiste. Il travaille avec son cœur, il donnetout. Il a sa part de mérite si les dirigeants, le staff et lesjoueurs forment aujourd’hui une famille.»

Même si le côté «tout le monde il est beau, tout lemonde il est gentil» pourra faire sourire, Al-Khelaïfi seveut clair sur l’entente cordiale régnant au sein de sonclub. Une entente qui se vérifie aussi sur le dossier DavidBeckham.

Auteur de premières sorties intéressantes sous sesnouvelles couleurs, le «Spice Boy» n’a pas tardé à fairetaire les sceptiques quant à son implication et son niveaude jeu actuel. Malgré ses 37 ans. A tel point que sonentraîneur, Carlo Ancelotti, a dégainé le premier avant lematch contre Montpellier vendredi dernier. «ProlongerDavid un an de plus ? C’est une décision qui doit êtreprise par le club, le joueur et l’entraîneur. Mais moi, jesuis d’accord.» Dans la foulée du succès parisien acquisface au champion de France héraultais (1-0), Beckhamlui-même a répondu au souhait prononcé par son coach :«J’ai une relation particulière avec Carlo et qu’il dise ça,ça me touche beaucoup. Il reste quelques semainesavant la fin de saison. Il sera alors temps de s'asseoiravec Carlo pour en parler. Mais qui ne voudrait pas res-ter dans un club comme le PSG ?»

Anep n° 514 952 - Le Soir d’Algérie du 02/04/2013

Page 17: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Le Soird’Algérie Vox Populi, le quotidien des lecteurs Mardi 2 avril 2013 - PAGE 15

C ’ est déplorable de vivre à l’èredu XXIe siècle avec l’anarchiequi contamine notre vie quoti-

dienne dans le temps et dans l’espace, uneanarchie qui règne dans nos penséesconfuses imprégnant nos comportementsà la maison, dans la rue, à l’école, au tra-vail et dans nos relations avec les autresde près ou de loin, un désordre submergépar l’égoïsme, la précipitation et la violencesous toutes ses formes ainsi que l’atteinteaux libertés et aux droits des autres, et leplus dramatique, c’est que beaucoup denos concitoyens (gouvernés et gouver-nants) agissent et s’expriment anarchique-ment au nom de la liberté.

Mais quelle liberté ? Celle des actes, desfaits et des expressions prépondérant de latromperie et de l’hypocrisie, de la fraude,du vol et de l’insulte ?

Des exemples significatifsCertes, on ne peut pas aborder toutes

les images de notre anarchie dans cettemodeste contribution, on se limite alors àévoquer un ou deux cas pour servir debeaux exemples significatifs. Dans cesens, celui qui visite nos grandes ou petitesvilles ainsi que nos villages (avec moinsd’ampleur peut-être) n’a qu’à jeter un coupd’œil dans les quartiers et les rues et voircomment ils sont devenus : des déchargessauvages en raison de la saleté et desdéchets de toute nature éparpillés sur lesplaces publiques, les rues, les entrées desimmeubles et des institutions et entreprisespubliques, et tout cela est dû à l’absence,

voire l’inexistence de la culture environne-mentale chez les citoyens (gouvernés etgouvernants) ainsi que l’absence de loisdissuasives. Evidemment, les consé-quences sont bien connues, à savoir faus-ser et dégrader l’image de nos cités, minernotre santé, en général, et celle de nosenfants, en particulier, à cause des odeursdégagées des tas d’ordures. Ne dit-on pasqu’«une ville polluée signifie panne dedémocratie en son sein»? En effet, cesimages traduisent pas mal de choses tellesque l’absence de maître des lieux, désen-gagement des autorités censées assurer etgarantir la propreté de l’environnement etla création ou l’innovation des villes (bâti-ments, parkings, rues, trottoirs, places etjardins publics…) d’une manière moderneet scientifique, promulguer des lois et lesappliquer mais aussi, en premier lieu, orga-niser des campagnes de sensibilisation enfaisant impliquer toutes les parties concer-nées. L’autre image pour illustrer la réalitéde cette anarchie est la conduite automobi-le. On n’a qu’à observer la manière arro-gante de conduire pour constater lesbêtises graves et dangereuses commisessur nos routes et dans nos agglomérations: excès de vitesse, dépassements dange-reux, non-respect du sens et stationne-ment interdits, stationnement sur le trottoir(un autre sujet impliquant les commer-

çants, les automobilistes et les autorités),klaxons non nécessaires, arrêts au milieude la route pour discuter d’un véhicule àl’autre... Des pratiques déplorables aupoint où la conduite est devenue un moyenou un canal d’expression. Mais quelleexpression dans une conduite dénuée deson éthique par des comportements aléa-toires agressifs, une conduite dépourvuede foi et de loi ! La conduite est avant toutune discipline et une responsabilité.

Une société anarchiquePar ailleurs, comme sus-mentionné,

beaucoup (gouvernés et gouvernants)agissent anarchiquement au nom de laliberté. Malheureusement, il s’est avéréque c’est ce qui ce passe sur le terrain,autrement dit, cette anarchie s’est propa-gée en liberté absolue, ce qui accentuedavantage notre tiers-mondisme puisqu’onne sait pas exercer correctement notreliberté. Quel tracas ?! Car l’histoire et l’ex-périence nous ont montré qu’une sociétéanarchique même si elle se libère du jougdu colonialisme ou du régime dictatorial, illui est difficile de réussir son chemin démo-cratique, et si c’est le cas, ça lui nécessitebeaucoup de temps parce qu’en fait l‘anar-chie est la source de la peur, de l’anxiété etde tension, de conflits et d’instabilité socia-le. Malheureusement, c’est notre réalité

quotidienne en tant que tiers-mondistes (ladifférence dans l’ampleur seulement) danstous les temps (de guerre et de paix). Dansce sens, on n’a qu’à observer les dernierscas de libération de sociétés de leursrégimes dictatoriaux auxquelles pourtanton a souhaité et on souhaite de véritablessuccès. Au lieu de concrétiser une vraiedémocratisation des choses et de mettrefin à toutes les pratiques et stratégies deleurs régimes, il semble qu’on les a accen-tuées pour se retrouver dans le cerclevicieux de conflits ethniques, religieux, cul-turels et cultuels alors que la liberté, notionsacrée et noble, doit servir l’homme (indivi-duellement ou collectivement) et non pasabuser de lui, la liberté pour la stabilitésociale non pas pour sa menace, elle estl’exercice du droit et non l’atteinte auxdroits de l’autre. La liberté c’est le respectbilatéral et multilatéral de la différence et ladiversité loin de haine et de l’intolérance, laliberté est un principe sacré que chacundoit respecter pour vivre ensemble (en har-monie et concordance) et il n’est réalisableque dans une société ou communautéorganisée car ce qui est basé sur l’organi-sation est porteur de résultats positifs etprécis et toute société basée sur ledésordre et l’anarchie est vouée au déclin,voire même à la disparition.

B. Akli Fréha Tizi-Ouzou

Pourquoi je t'aime...J'irai chercher la réponse dans l'océan de tes yeux,Dans la soie de tes cheveux,J'irai la trouver dans le satin de ta peau.

Pourquoi je t'aime...La réponse est là,Dans la pureté de ton âmeDans la tendresse de tes caressesDans le feu de ton regardet aussi dans la douceur de tes lèvres de velours

Pourquoi je t'aime...Je sais pourquoi je t'aime tantTon cœur me le dit chaque fois qu'il bat tout contremoiTes mains me le murmurent quand elles s'empa-rent de moiTon corps me le montre quand la transe de l'amours'empare de lui

Pourquoi je t'aime...Est-ce vraiment pour ces raisons-là?Peut-être, peut-être pas

Je sais juste que je t'aimeQue je t'ai choisiQue tu m'as dit ouiPour toujours...A toi ma brunette

Yani- AEH

- Ma chère SyliaMontre moi le chemin de ton cœur, aie confianceen moi pour un éternel bonheur,L'encre de mon cœur écrit ma vie en regardant tesyeux ma reine... Que m'arrive-t-il mon Dieu ? Jevois ton sourire qui illumine mes yeux.

Ton Musta qui t'aime

- Because you're specialLa vraie amitié c'est le partage de tout ce que lecœur possède à l'intérieur ; ce sont des larmes,des rires, de la joie, des rêves brisés... L'amitiédemeure dans le cœur malgré le temps et la dis-tance. Elle comprend la profondeur des vrais sen-timents et le sens des mots tacites. C'est un vraicadeau, car elle relie les cœurs des âmes sœurspour toujours.

On a partagé des moments inoubliables ensemble,vraiment je te souhaite du fond de cœur une viepleine de bonheur et surtout, beaucoup d'amour...Déjà, tu mérites beaucoup plus que ça.This is for you my dear brother that I love verymuch. «Amine Lamri».

Ta petite sœur Dida

A Imene la femme merveilleTu es formidable. Tes tendres mots, ta façon deparler m’attirent vivement.

Ton ami «que lavérité»

- A ma chéré Lila GH. que j'ai aimée de toutes mesforces et que j’aimerai toujours. Dur était de restersans toi, sans tes nouvelles, sans ta tendresse,sans ton sourire, quelle souffrance de vivre sanstoi... Avec toi, j’ai connu le vrai sens d'aimer unepersonne, tu me manques grave et tu seras gravéeà jamais dans mon petit cœur.

Tahar dj qui t’aime toujours

- Ma Sarah (VHT), tu es la meilleure amie que jen'ai jamais eue, on se connaît depuis plus de 5

ans, malgré la distance qui nous sépare, le faitqu'on se voit rarement et quand ça arrive, c'estcourt, et malgré nos caractères infects, on a sugarder cette amitié et la préserver...Je serai toujours là pour toi, dans les bons et

mauvais moments, ma maison est la tienne etdès que ça ne va pas, un appel et je débarquechez toi. Je te serai toujours fidèle... Je t'aimetrès fort ma best.

Nora (la mazette)

- Pour ton anniversaire ! En ce jour exception-nel, toi ma sœur adorée, je tiens à te dire que jet'admire beaucoup ; tu es une femme d'unegrande générosité, avec un grand cœur, mêmesi la vie est parfois difficile pour toi, mais tugardes toujour ta gentillesse.En ce grand jour pour toi, le 3 avril 2013, je tedis ma grande sœur joyeux anniversaire ! QueDieu t'apporte cette année ce que tu désirestant avoir, et exauce tes vœux les plus chers.Voilà sœurette, reste telle que tu es et ne chan-ge pas, je t’aime !

Ton petit frère Nacer qui t'aime fooort

TTEEXXTTOOSS.... ..

Le monde des sciences est en ébul-lition. Moult avancées s’y font, cela vade la recherche fondamentale à celleappliquée. Des échos se font entendre,venant d’un autre univers, celui de ceuxqui, ne pouvant fouler le sol riche et fer-tile de la science, s’essaient auxlumières des questionnements et àl’amour de la sagesse ; une pensée enplein mal-être contemporain. Qu’ad-vient-il de celle-ci dans les pays du tiers-monde, comparée à celle produite dansle monde développé ? En manque desujets prégnants comme d’antan, ellen’arrive à s’épanouir pleinement quesous la cape de l’univers des scienceshumaines et sociales en général. Eneffet, les écueils que lui dresse la scien-ce moderne rendent difficile uneapproche philosophique stricto sensu,et tout essai pour un profane en lamatière reste vain, à moins d’avoir aupréalable une formation scientifique uni-versitaire solide et reluisante, ce quin’est malheureusement pas le cas de lamajorité des étudiants formés en philo-sophie dans des pays où l’enseigne-ment de cette matière est non seule-ment limité mais aussi négligé.

Science et philosophieLe développement considérable des

sciences, la finesse et la complexifica-

tion du jargon et la richesse de la matiè-re scientifiques sont autant de freinspour le philosophe contemporain. Com-ment un étudiant en philosophie pourra-t-il fournir une analyse épistémologiquesans pouvoir s’imprégner de la scienceelle-même, sans être avant tout unscientifique ? Comment pourra-t-il dansces conditions construire une étude cri-tique de la méthode scientifique, de sesinférences et formes logiques, s’il n’apas suivi de formation scientifique ? Ilest assurément quasi impossible d’allervers cet objectif avec une formationbâtie sur des connaissances scienti-fiques rudimentaires sans se briser lesailes en plein vol.

Cela voudrait-il dire que la sciencemoderne est en train de dynamiter lechamp de réflexion des philosophes ?Certainement pas. A mon avis, l’accès àla philosophie des sciences est toujourspossible si l’on est éclairé par la lumièrede la science comme c’était le cas decertains savants et scientifiques del’époque moderne qui, de surcroît, phi-losophes de leur état, à l’instar de Gas-ton Bachelard, regrettaient que leursconfrères philosophes, tels qu’EmileMeyerson, ne prenaient pas beaucoupau sérieux la diversité des faits scienti-fiques, nécessaire à la construction detoute étude épistémologique. Les nou-

velles révolutions scientifiques ouvrenttant de portes aux questions philoso-phiques qu’il serait malheureux pour lesétudiants en classe de philosophie dene pas y avoir accès.

Beaucoup d’entre eux n’ont qu’unevague compréhension des implications,à titre d’exemple, de la physique quan-tique, de l’intelligence artificielle ou del’impact de la psychochirurgie sur leplan idéologique. La complexité du cer-veau, révélée par les nouvelles tech-niques d’imagerie et d’investigationsexpérimentales, sa parfaite organisa-tion que même les scientifiques com-mencent à comprendre, ouvrent unchamp de réflexion immensément richeque les philosophes peinent, àquelques exceptions près, à fouler.Ceci concerne d’ailleurs plein de disci-plines scientifiques.

Un manque de vision globaleC’est l’une des raisons pour les-

quelles les pays occidentaux ont ouvertl’accès aux thèses de doctorat en philo-sophie pour certains scientifiques, ceuxqui en ont les capacités intellectuelles,car il ne suffit pas seulement d’en êtreun pour prétendre à entrer dans lemonde de la philosophie contemporai-ne ; beaucoup en sont incapables.C’est ainsi qu’il est nécessaire de faire

un distinguo entre, d’une part, unsimple chercheur dont la pensée ne vapas plus loin que son champ d’étude, etd’autre part un scientifique intellectuelqui, non seulement est conscient desrépercussions de ses recherches surnos sociétés, mais aussi et surtout estconfronté à une sorte de dialectique, ence sens qu’étant lui-même conscientdes conséquences idéologiques etmatérielles de ses travaux, il essaie à lafois de trouver cet équilibre qui veut quesa réflexion et ses activités scienti-fiques ne doivent pas être entachéesd’une quelconque action subjective,allant donc dans le sens d’une ruptureépistémologique, mais également defournir des efforts réels afin que son tra-vail ne déborde pas vers des applica-tions qui pourraient nuire à l’espècehumaine, traduisant ainsi l’engagementd’un intellectuel probe et honnête avecsa conscience.

In fine, un manque de vision globa-le, de probité et de connaissancessolides et profondes, d’un côté commede l’autre, conduit inéluctablement àforger des esprits étriqués et souventincomplètement formés et les consé-quences en sont désastreuses.

Dr. Amirouche Sadoun, médecin,praticien en neurochirurgie

France

Comment Chakibs’est fait la belle…Quand les agents de sécurité entrè-

rent en trombe dans son appartement,Chakib fit semblant de ne pas être là. Ilmit simplement un masque de Bouba-gra sur son visage, et continua, commesi de rien n’était, à regarder un film del’inspecteur Tahar.

Les agents ne crurent pas leursyeux, Boubagra étant officiellementmort depuis belle lurette. Ils s’excusè-rent néanmoins vivement du dérange-ment, et s’en allèrent rapporter la nou-velle à leur chef qui les traita d’inca-pables et leur intima l’ordre de retour-ner au domicile de Chakib dès que lamétéo le permettrait.

Vu le grand froid, les agents nepurent revisiter le domicile de Chakibque dix jours plus tard. Chakib en profi-ta pour se laisser pousser une longuebarbe blanche, puis il mit une soutanerouge avec un bonnet assorti, enfilases sabots et s’en alla avec son traî-neau à l’aéroport d’Oran où il put s’em-barquer pour la Suisse sans que per-sonne à la PAF y trouva à redire…

Omar Abrouk

Veuillez utiliser un bon français et éviter les abréviations (exemple C à la place de C'est).(*) : tarif normal non surtaxé

NOUVEAU : vos textos par sms (*)

0661906928Ecrire à : [email protected] ou envoyez un SMS (*) au :

L’anarchie et l’exercice incorrect de la liberté peuvent faire disparaître la société

La dame qui tire plus

vite que son ombreDonc, pour Mme Louisa

Hanoune, le taux d’échecd'une classe d'école relève dela responsabilité des éleves etpeut-être même de leursparents, mais pas des institu-teurs. Ce qui reviendrait à direque si la patrie va de mal enpis, ce n'est point de la fautedu président de la Républiquemais bel et bien de celle dupeuple.

Madame l'opposante del'opposition, c'est sous lerègne de votre protecteur queles plus grands détourne-ments ont été commis ! ChèreMadame, vous faites plus demal aux gens intègres et auxpartis voulant rivaliser unchangement positif par vosprises de positions !

Madame, entre M. Benbi-tour, le FFS et vous, y a pasphoto ! On ne peut comparerle jour et la nuit ! Quant auprésident de la République (levôtre), un 4e mandat nousferait encore plus de mal !

Krideche de OuedKoreich

Scientifiques et philosophes contemporains, quels sont les écueils ?

Ecrire à [email protected]

Page 18: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 2 avril 2013 - PAGE 17

[email protected]

BBaassbboouussssaa àà ll ''oorraannggee

1 verre de lait, 1 verre d'huile, 1 verre de sucre, 2 verres de semoule moyenne, 1 gousse de

badiane réduite en poudre, 1 œuf, le zeste d'uneorange, 1 sachet de levure chimique

SIROP : Le jus d'une orange, 1/2 verre de sucre,1/2 verre d'eau

Mélanger tous les ingrédients, verser dans un moulecarré huilé, cuire au four moyen 30 minutes. Pendant ce temps, mélanger les ingrédients du sirop.Dès la sortie du four, arroser le gâteau avec le sirop,laisser refroidir avant de couper, décorer avec la noixde coco ou des amandes.

Phot

os: D

R

LL ee cc uu rr cc uu mm aaLL ee cc uu rr cc uu mm aaee ss tt uu nnee ss tt uu nn

pp uu ii ss ss aa nn ttpp uu ii ss ss aa nn ttaa nn tt ii --aa nn tt ii --

ii nn ff ll aa mm mm aa tt oo ii rr eeii nn ff ll aa mm mm aa tt oo ii rr eeLe curcuma est l'anti-inflammatoire naturel leplus puissant identifié àce jour. Il se révèleefficace contre lesinflammationsdigestives et pourprévenir lesinflammationsarticulaires. Mais il joueaussi un rôle dans laprévention du cancer :côlon, foie, estomac,ovaires, sein,leucémie...

Comment consommer lecurcuma et à quelledose ?Le curcuma seul esttrès mal absorbé parl'organisme car il netraverse pas la barrièreintestinale. En fait, il estnécessaire d'ajouter dupoivre noir au curcuma,celui-ci multipliant par1000, voire 2000l'absorption du curcuma!L'autre point importantà connaître à propos ducurcuma est qu'il doitaussi être solubilisédans de l'huile (del'huile d'olive depréférence). C'est ainsiqu'en pratique, onrecommande d'ajouterle curcuma dans lessauces, vinaigrettes etautres plats cuisinés(soupes, légumes, riz,pâtes...). En pratique, ajouteztous les jours une demi-cuillère à café decurcuma dans vosplats, sans oublier deles poivrer (poivre noir).

A savoir : Lesdifférents mélanges decurry peuvent necontenir que 1/5 oumoins de curcuma. Ilest donc préférabled'utiliser directement dela poudre de curcumaplutôt que du curry.

RRééppuullssiiff àà ffoouurrmmiissddaannss llee jjaarrddiinn

Vous n'empoisonnerezpas ces fourmis, maisplutôt les découragerde visiter votre jardin.Pour y arriver de façonécologique, utilisezdes ingrédientsentièrementbiodégradables.

Verser 2 cuillerées à soupe de poivre de Cayenne(substance irritante) dans deux tasses d’eau.Ajouter un peu de liquide vaisselle (substanceadhérente). Laisser reposer quelques heures afin dedissoudre le poivre de Cayenne.Verser le mélange dans un flacon vaporisateur.Vaporiser sur le feuillage et sur le terreau des plantesciblées. Dans l’éventualité où il s’agit de plantes enpots, vaporisez aussi sur les pots afin de maximiserle pouvoir irritant du répulsif. A la maison, trouver le point d’entrée des fourmis, y écraser un citron en y laissant par la suite l’écorce.Dans le cas où il s’agit d’un point d’entrée ponctuel,par exemple un trou dans le plancher, il peut être trèsefficace d’y verser du poivre de Cayenne au lieu ducitron ou de lime. Par contre, les fourmis netraversent pas plus les lignes de citron que celles depoivre de Cayenne.

Les pains «sans savon»lavent-ils moins bien ?

Ils nettoient la peau toutaussi bien que les autressavons, même s’ils nemoussent pas.

Le savon de Marseille est-ilmeilleur pour la peau ?Il est tout à faitcomparable aux autressavons, à condition de lechoisir au rayoncosmétiques, non au

rayon «lessive». Il est engénéral plus pur et enrichide substancesadoucissantes.

Doit-on utiliser une formuledifférente pour le visage etpour le corps ?Oui, si l’épiderme duvisage est particulièrementsensible, réactif ou en casd’acné.

Les savons liquides sont-ilsplus hygiéniques que lessavonnettes ?Non. La prolifération demicrobes serait plutôt àcraindre au niveau durobinet ou du distributeur,si on ne prend pas laprécaution de le laver

régulièrement lui aussi.

Faut-il un produit spécialpour la toilette intime ?Non, si l’on n’a pas deproblème particulier. Enrevanche, lorsqu’on estsujet aux démangeaisons,si l’on va fréquemment àla piscine, un savon au pHproche de celui desmuqueuses (pH 6), plutôtacide donc, est conseillé.

Jouez le maquillage doréN’essayez pas decamoufler, c’est le meilleurmoyen d’avoir le teint griset d’attirer l’œil sur ce quevous appelez un défaut.Servez-vous plutôt de vostaches pour vous faire unmaquillage lumineux etnaturel.

Un teint doréFaites-vous un teint retourde vacances en donnant àvos taches brunes un fauxair de taches de rousseur.Un fond de teint tropfoncé, ça n’est pasnaturel, mais une poudrede soleil si. Choisissezune teinte moyenne, sansnacre, et appliquez-la augros pinceau à poudre. Amoins que vous nepréfériez un fluidetransparent doré,totalementinsoupçonnable.

Au pinceau, effacez lestachesVous pouvez aussi biensûr camoufler chaquetache au pinceau et àl’anticernes avantd’appliquer votre fond deteint, en tout cas les plusvoyantes. C’est unequestion de taches (leurtaille, leur quantité) et... detemps.

Un regard lumineux Quant à votre masque dechouette, prenez-lecomme un atout. Lesmaquilleurs professionnelsappliquent toujours unepoudre claire autour des

yeux pour défatiguer unregard, alors si chez vousc’est naturel, profitez-en.Avec un gros pinceau et

une poudre transparente,poudrez tout le tour del’œil pour lisser, avant demaquiller le teint.

Taches brunes sur le visage,

que faire ?

PPoouulleett aauuxx ééppiicceess1 poulet, 1,2 kg de carottes, 4 oignons,

2 gousses d’ail, 1 bouquet garni (persil, thym,laurier), 1 c. à café de graines de coriandre, 1c. àcafé de cumin, 1 bâton de cannelle, 1 pincée denoix de muscade, 25 cl de bouillon de volaille, 5 cl huile d'olive, coriandre fraîche, sel, poivre

Nettoyez et couper le poulet en morceaux. Pelez ethacher l'ail. Pelez et émincez les oignons. Dans unecocotte, avec l'huile d'olive, faites revenir lesmorceaux de poulet. Lorsqu'ils sont bien dorés,retirez-les faites colorer les oignons en remuantsouvent. Remettez le poulet et ajoutez l'ail, lebouquet garni, le cumin, la coriandre pilée, lacannelle, la muscade, du poivre et du sel. Arrosez dubouillon, laissez mijoter sur feu doux 35 minutes.Epluchez et coupez les carottes en rondelles.Ajoutez dans la cocotte. Poursuivez la cuisson 25minutes supplémentaires. Décorer de coriandrefraîche. Servez aussitôt dans le récipient de cuisson.

Le savon

Page 19: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de 9 formes de bactéries.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«On y mène des expériences»

1- COQUE2- BACILLE3- SPIRILLE4- DIPLOCOQUE5- DIPLOBACIL-

LE6- TETRACOQUE7- SARCINE8- STAPHYLO-COQUE

9- STREPTO-COQUE

MOT RESTANT = LABORATOIRES

H Y L O C O Q U E C L LP C O T P E R T S O I EA O T A R O B A L Q R DT Q O U I IS U I E P PE E R B S LN S E A E OI C R A S E U Q O C L CL L E T E T R A C I L OI C A B O L P I D E U Q

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

GAVROCHE-ELATTAFEVIER-ALITES-TVOROLE-D-IRES-M-ERDIS-PETRIS-CA-NCMR-TIBIAS-MOULUEU-FACIES-TERRIENLINCOLN-CAN-ET-ELO-IRE-VOUTES-SSEDITE-CORDON-RU-RENE-REUNIR-RASE-ES-BELLES-RET-XSS-L-PEUT-CEPS-PE-EIDERS-FEVE-ELNATOURI-RARETE-OSIENNE-SENILE-CIAS-NE-TEL-SE-FATTETE-VENISE-HOLAIES-RENTES-PERIT

OS-PARTIS-L-BENIN-LACTEE-FACES-OSECTEUR-TA-AT--N-VIRES-CERCLE-GSRA-IS-BERCAI-DE-ESTE-FENNEC-SANGGEL-DINDES-MATAIAR-DINARS-HARENGI-RAVALE-NANI-TONORMALISATION-ET

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-MOSTEGHANEMI-SMAINE-CRANE-ANIMEHEU-TOITS-FIN-AMLL-NEUVE-CITER-OA-AORTE-BIERE-FIMEDIRE----RE-TER-PURE-----S-MERE

AILE-S-----CEM-DLEE-BEIGE-COUPLEGE-BANDE-FORTS-CE-FASTE-GOREE-AHROUSSI-MOU-E-NIAIRE-I-PEULS-MINIE-LENOIRTESIED-R

LETTRESLETTRES

BAHIABAHIA------BRESIL-------SERRINHA-----CACAOYERS-------------SISAL-----------ILHEUS--------SALVADOR----

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Thétarerégional de Constantine

Le Soird’Algérie Détente Mardi 2 avril 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonmétier

Extrait----------------Monnaies

----------------Cloîtrés

A la source----------------

CalifeIl y

est né

Osmium----------------

Arsenic----------------

Femmes

Caché----------------Note----------------Fin desoirée

Dans lemois----------------Durée----------------Fut apte

Liaison----------------

Malade

Autocar----------------

Sable

Indéfini----------------Sans relief

Pourla politesse----------------Tallium----------------Germanium

Son vraiprénom

Partiras----------------

Vague----------------Sans le sou

Bord----------------

Blague----------------

RisqueGosses

----------------Evoquer

Singe----------------

Géniteur----------------

OIseauxSouveraines----------------Palmipèdes

Courtois----------------

Pronom

Défauts----------------

Erbium----------------

PronomCertains

----------------Démonstratif----------------

FauvesClémence

Ile----------------

Gère

Chefs----------------

Ferreux

Comparatif----------------

Caresse

Religieux----------------

Triste

Epauler----------------

Conjoint

Possessif----------------

RobeInfinitif

----------------Péril

----------------Direction

Rusé----------------

Adverbe----------------A l’avance

Visée----------------

Dans lasoupe

Entachés----------------Condition

Passéel’heure

----------------Calcium

Donnée----------------

Plante

Douleur----------------

ConfiantSa

spécialité

Paroi----------------Induration

1- COMEDIEN2- EXPERIENCED’ECRITURE3- PIECE DETHEATRE4- S’ESTCONVERTIE ALA CHANSON5- COMEDIEN6- PIECE DETHEATRE7- FILMANOMBRE DEPIECES8- COMEDIENNE9- COMEDIEN

BOUBRIOUA

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

Page 20: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Mardi 2 avril 2013 - PAGE 19

Délégués----------------

ConifèreAlliée

----------------Phoque

----------------Enorme

Paria----------------

MalaxésIle

----------------Ainsi

----------------Emplettes

Néon----------------

Orienter----------------

Rite

Samarium----------------

PrénomSommet

----------------Nazis

----------------Argent

Monnaie----------------Dansl’arène----------------Compagnie

Institut (inv)----------------Signe (inv)

Mélodie----------------Queue desouris----------------Possessif

Fin de nuit----------------

Mesure----------------

NégationDiffuses

----------------Arbuste

Adverbe----------------

Lève-tôt----------------

ParaîtPrénom----------------Près deTlemcen----------------Douleur

Ecarta----------------Insensible

Brome----------------Assemblée----------------Possessif

Quémande----------------

Fou

Béryllium----------------

ShootSouple

----------------Regret

----------------Oiseaux

Osmium----------------Alternative

Pli----------------

Flatteur----------------Plaisanteries

Formed’être

----------------Jeune

Près deBéjaïa

----------------Cordons

Possessif----------------

Arbres

Revenir----------------

Cérium

Décodé----------------

Valises

Coutumiers----------------

Robe

Préposition----------------

Refiles

Propulseur----------------

Océan----------------

Chapeau

Cérium (inv)----------------

Fin departie

Os----------------

Sur lacouronne

Bourrera----------------

NiveléTexte très

long----------------

Partition

Mouton----------------

Libérée

Réunion----------------

Ecolos

Isolées----------------

Gère

Demi-tour----------------

Calcium

Equipée----------------

Entame

Erudits----------------Conjonction

Palmipèdes----------------

Parade

Monnaies----------------

Préfixe

Certains----------------

Naufrage

Glisse----------------

Néon

Privatif----------------

Lac

Article----------------

Pouffé

Verse----------------

Amusé

Grade----------------Co-équipier

Céréale----------------

AbriEchouer

Asséchée----------------

GèreNécessité

----------------Dans laferveur

Manganèse----------------

ConfieraIle

----------------Fin deséries

Choisi (inv)----------------

Déclines

Niais----------------

Reptiles

Iridium----------------

Exila

Construit----------------

Revers

Toléré----------------

Cartons

Rigolé----------------

Titane

Secrétion----------------

Danse

Noce----------------Sous-pré-fecture----------------NœudPossessif

----------------Cil

Possessif----------------

Mépriser----------------

DouceurErbium

----------------Traverser

----------------Belle-fille

Métamorphose----------------

Préfixe----------------

Avion

Rongeur----------------

Plante

Cacher----------------Dans l’œil

Agréable----------------

Berné

Sélénium----------------

Parierai

Pénibles----------------

Bâtie

Touffue----------------Bavardes

Détériore----------------

ShootVille deFrance

----------------Totale

Page 21: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

Le Soird’Algérie Publicité Mardi 2 avril 2013 - PAGE 20

DAME DONNE COURS DESOUTIEN (FRANÇAIS).

Tél.: 0555 70 79 19 NS

E.F.M., école de formationagréée par l’Etat, sise à Bordj-El-Bahri, lance la formation enQualité, Hygiène, Sécurité et

Environnement (QHSE).1) Grade superviseur HSE.

Niveau d’accès : bac+3 et plusou BTS, DEUA, licence,

inspecteur avec expérience.Durée de la formation :

15 semaines.2) Grade inspecteur HSE.

Niveau d’accès : bac ou 3e AS.Durée de la formation :

11 semaines.3) Grade agent de prévention

et sécurité HSE. Niveaud’accès : 9e année. Durée de la

formation : 8 semaines.Tél.: 021 86 18 62 -

0559 60 75 80 - 0558 05 63 01F307/B1

INFORMET - Nouvellessessions : Assistante

direction,infographie, bureautique,

français, anglais. -Tél.: 021 71 54 75 -

0770 51 43 75 - Alger-Centre.AF/B1

ÉCOLE DE FORMATION«JARDIN SECRET». Les

formations assurées :Réception, cuisine, pâtisserie,

restauration, pizzéria,intendant, agent de voyage etdélégué médical. Inscriptionsen cours. Formation pratique

dans un milieu réel. Stagepratique assuré. emploi

garanti. régime des études :externat, internat et demi-pensionnat. - Adresse :

Résidence n° 10, lotissementHamdad, M’douha, 15000 Tizi-

Ouzou. - Mobile :0550 53 28 33 - 0550 97 90 76- Tél./Fax : 026 22 23 20 - E-

mail :[email protected]

F118740/B13

IMA, en accéléré et horaire auchoix, forme en maint. (GSM,

micros, photocopieurs),vidéosurveillance, électricité,

réseaux, sites web, 3 DS Max,Autocad, Archicad, Flash,

infographie, Delphi, C#, Java,bureautique, Access, montage

vidéo et microcontrôleurs. -Tél.: 021 27 59 36/73 -

0551 959 000 F310/B1

ÉCOLE SUPÉRIEUREINTERNATIONALE

DE COMMERCE ET DEGESTION «ESIG», agréée par

l’Etat, lance de nouvellespromotions : • Ingénieur

d’affaires, ingénieurcommercial. Niveau

d’accès : licence ou bac+3 etplus (DEUA, BTS…). Durée

18 mois dont 6 mois destage pratique assuré par

l’école.• Pour le niveau 3e AS et

plus : Technicien supérieur :commerce international,comptabilité et gestion,

management-GRH,informatique, éducatrice de

jeunes enfants. - Déclarant endouanes, secrétaire médicale. • Pour le niveau de 2e AS :

Technicien transit etdédouanement - Agentcommercial et Brevetprofessionnel banque.

• Pour le niveau 9e AF ou4e AM et plus : Certificat de

maîtrise professionnelle dansles spécialités Banque,

Magasinier et AssistanteMaternelle.

- Régime des études :internat/externat. -

Informations/inscriptions : Se rapprocher de l’ESIG,

route de l’universitéHasnaoua, Tizi-Ouzou.Tél.: 026 21 16 16 ou

026 21 18 18 - Mobile :0550 16 83 74

F118578/B13

L’INSC, l’institut n° 1spécialisé dans la formation

médicale depuis 5 ans,certifié par sa qualité de

formation, vous offrel’opportunité de décrocher un

poste de travail dans ledomaine de l’industrie

pharmaceutique, en vousoffrant les formations

suivantes, le 15/03/2013 :• Délégué médical. • Déléguépharmaceutique. • Déléguécommercial. • Assistante

commerciale. • Opérateur enofficine. - Les cours sont

dispensés soit : - Durant lesjours de semaine. - Spécial

week-end : vendredi etsamedi. - Offre spéciale :

Formation déléguémédical/délégué

pharmaceutique d’une duréede 15 jours bloqués pendant

les vacances d’automne vousest offerte par l’INSC. -

Avantages : expérience, tauxde recrutement 80 %, sorties

d’études, insertionprofessionnelle, séminaires,

conférences etenseignements de haut

niveau. - Les diplômes sontvalidés par un conseil

pédagogique spécialisé de lavisite médicale. -

Infos/Inscriptions, contactez-nous aux : 026 21 68 81 -

0552 75 89 92 - Site web : www.insc-dz.com

118633/B13

ÉCOLE SUPÉRIEUREINTERNATIONALED’HÔTELLERIE ET

TOURISME «E.S.I.H.T.», siseà Tizi-Ouzou, en partenariatavec le Groupe ESIG, lance

les formations suivantes :Dans le domaine de la

gastronomie : chef de rang,cuisinier, aide-cuisinier,pâtissier et pizzaïolo.

Conditions d’accès : 9e AF etplus. - Dans le domaine del’hôtellerie et du tourisme :

intendant, techniciensupérieur, agence de voyage,

réceptionniste. Conditionsd’accès : 3e AS et plus. - Cesformations sont assurées et

encadrées par desenseignants professionnels

renommés. - Le stagepratique est garanti dans les

hôtels des chaînesinternationales et dans les

sociétés de catering du Sudalgérien avec aide au

placement et au recrutementen fin de formation. Régimedes études : internat/ externat.- Informations/ inscriptions :

ESIHT/ESIG, route del’université Hasnaoua, Tizi-

Ouzou, Algérie.Tél.: 026 21 18 18 ou

026 21 16 16 -Mobile : 0550 16 83 74

F118578/B13

SOIR DE LA FORMATION

GROUPE ESIG, précurseur de la formation HSE en Algérie, écolede formation supérieure agréée par l’Etat, en partenariat avec

ASC Strasbourg, France, lance de nouvelles promotions en HSE :Manager QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement). -Niveau d’accès : ingénieur ou bac+4 avec expérience, ou cadre

d’exploitation. - Durée de la formation : 12 mois en alterné. -Grade Superviseur en HSE - Niveau d’accès : BTS, DEUA ou bac+3et plus. - Durée de la formation : 15 semaines plus trois (03) mois de

stage pratique assuré. - 3. Grade Inspecteur en HSE - Niveaud’accès : bac ou 3e AS et plus. - Durée de la formation : 12 semainesplus deux (02) mois de stage pratique assuré. - 4. Grade Agent de

sécurité en HSE - Niveau d’accès : 9e AF ou 4e AM et plus. - Durée dela formation : 08 semaines plus un (01) mois de stage pratique assuré. -

En fin de formation, les titres obtenus sont cosignés par lepartenaire français ASC Strasbourg France et sont valables à

l’étranger. - Régime des études : internat/externat. -Informations/Inscriptions : Se présenter à ESIG/DépartementQHSE, route de l’université Hasnaoua, Tizi-Ouzou, Algérie.

Tél.: 026 21 16 16 ou 026 21 18 18 - Mobile : 0661 40 40 58 F118578/B13

DDEEMMAANNDDEESS DD’’EEMMPPLLOOIIHomme sérieux, dyn., sens des resp., esp. d’équipe, marié

(1 enf.), habitant Alger (BEO), niv. études 4e AM, 6 ansd’exp. comme ag. de sécurité (BNA), permis de cond.cat. «B», dégagé de toutes oblig., maîtrise arabe + fr.,cherche emploi. - Apte à subir formations complém. -

Tél.: 0556 89 10 35 NS

––––––––––––––––––Père de famille cherche emploi comme chef de parc ou

chauffeur routier, transport en commun, mécanicien PMC,toutes catégories, exp. 30 ans. Tél.: 0794 37 94 46

NS

––––––––––––––––––Cadre supérieur, DRH, maîtrise les techniques

commerciales et marketing + 15 ans d’expérience, chercheposte de responsabilité à Alger ou environs.Tél.: 0556 31 10 80 et 0771 17 21 08 ou :

[email protected] NS

––––––––––––––––––JF, 28 ans, maîtrise l’outil informatique, bureautique, 4 ans

d’expérience, volontaire et rigoureuse, cherche emploicomme secrétaire, agent administrative. Tél.: 0669 67 17 76

NS

––––––––––––––––––JH, ingénieur d’Etat en aménagement du territoire et

environnement, 2 ans d’exp. dans le domaine (gestion desdéchets, plans d’aménagement et cartographie numérique),

cherche emploi. Tél.: 0558 29 83 06 NS

––––––––––––––––––JF, 24 ans, licenciée, dynamique, maîtrise l’outil

informatique, bureautique, volontaire et rigoureuse, chercheemploi dans le domaine. Contact : 0699 84 54 22 NS

––––––––––––––––––

F., 30 ans, véhiculée, ing. commerciale plus licence ensciences de gestion et DEUA en commerce international,10 ans d’expérience dans le maritime, gestion stocks, RH,

cherche emploi dans les environs de Blida, Boufarik.Tél.: 0774 72 95 31 NS

––––––––––––––––––Ingénieur d’Etat en génie mécanique,maîtrise outil

informatique : SolidWorks, Word, Excel, langue arabe,française et anglaise, habitant à Réghaïa (Alger).

Tél.: 0558 08 81 10––––––––––––––––––

Retraité cherche emploi comme chauffeur léger oumagasinier ou gestionnaire du matériel. Tél.: 0772 80 78 17

––––––––––––––––––JF, licenciée en sciences de gestion, spécialité

management + expérience professionnelle.Tél.: 0559 444 173

––––––––––––––––––JF, 25 ans, DEUA en droit des affaires, CMTC comptabilité,

6 mois d’expérience, maîtrise l’outil informatique,PC Compta, cherche emploi. Tél.: 0552 65 23 28

––––––––––––––––––JH, 34 ans, habitant El-Biar (Alger), TS en arts et industrie

graphiques, 10 ans d’expérience comme infographiste,cherche emploi d ans société étatique ou privée.

Tél.: 0560 111 320––––––––––––––––––

Jeune femme âgée de 29 ans, diplômée en esthétique,maquillage professionnel + diplômée en cuisine universelleavec mention, cherche emploi es-qualité. Non sérieux et

curieux s’abstenir. Tél.: 0558 82 06 42––––––––––––––––––

Cadre comptable, longue expérience en comptabilité etfinances, maîtrise PC Compta et PC Paie, DLG,

déclarations fiscales et parafiscales, cherche emploi.Tél.: 0793 27 57 87

––––––––––––––––––JF, habitant Alger, universitaire, candidate en 3e cycle

tourisme, trilingue (K, F, A), connaissances générales enanglais et turc, présentable, polyvalente et dynamique,

cherche emploi dans une agence de voyages.Tél.: 0549 33 59 45

––––––––––––––––––Ingénieur en aménagement du territoire, expérience d’un

an, cherche emploi. Tél.: 0795 31 64 39––––––––––––––––––

JF, 29 ans, ingénieur d’Etat en électrotechnique avec18 mois d’expérience, cherche emploi dans le domaine.

Tél.: 0549 25 22 21––––––––––––––––––

Dame sérieuse, expérimentée, cherche emploi en qualitéde baby-sitter ou garde-enfants. Non sérieux s’abstenir.

Tél.: 0559 40 00 73––––––––––––––––––

Architecte agréé, 5 ans d’expérience, bonne maîtrise del’outil informatique, cherche emploi. Tél.: 0556 05 52 56 -

0661 10 56 01––––––––––––––––––

JH, 28 ans, licence en sciences de gestion, option finance,cherche emploi dans le domaine, maîtrise l’outil

informatique, expérience de 2 ans dans la comptabilité.Tél.: 0553 74 78 81 -

e-mail : [email protected]––––––––––––––––––

JH, 28 ans, diplôme d’agent commercial, 3 ansd’expérience, cherche emploi comme agent commercial ou

magasinier (possède document du Comité européen).Tél.: 0797 49 82 30

ANNIVERSAIRETrès cher Bilal, 22 ans

se sont écoulés depuisque tu es né.En ce jour unique quiest spécial pournous, nous fêtonsl'anniversaire d'unepersonne avec un

grand cœur, unique etqui apporte tant à notre

vie.Je m'adresse à toi très cher

BILAL MERBAHainsi qu’à tous les membres de ta

famille pour te souhaiter un heureuxanniversaire, que cette année t'ap-porte la joie, la santé et beaucoup deréussite dans tout ce que tu entre-prendras inch’Allah Champion.

Mille vœux de bonheur à toi BilalMerbah.

De la part de ta bien-aimée et de ta famille

F 118743 B/13

Page 22: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

APPARTEMENTS––––––––––––––––––––

Vds F3, acte, au 150, HBB, Belcourt,10e étage, ascenseur. Tél.: 0697 05 12 26

––––––––––––––––––––V. F4 Bouinan (Blida), 400 u. N/F + T. 300 m2Staoueli + 270 m2 Douaouda + F4 Réghaïa.

T.: 0553 10 63 36 F133171

––––––––––––––––––––Vends F3 acte, 8e étg, El-Djorf.

Tél.: 0770 41 84 80 F133173

––––––––––––––––––––Ag. à Tizi-Ouzou vend F4 acté avec et sans

crédit, vend F3 en semi-fini acté, vend F2 et F4actés, finis à 100 %, à Tala-Allam. Délais de

réalisation 28 mois. Tél.: 0561 38 29 13 -0779 67 11 71 F118742/B13

––––––––––––––––––––Vds F3, 75 m2, en face Sonelgaz Télemly. -

0555 40 21 64 - 0770 563 128 F133170

––––––––––––––––––––Didouche-Mourad, V. F6, 4e , 160 m2,

3 façades. Px 2 900 u. - 0550 57 50 23 F133154

––––––––––––––––––––Pro. imm. vd, à Boumerdès centre-ville, logts. -

0560 250 210 HB. F288/B1

––––––––––––––––––––

Ag. vd F5, 1er ét., 140 m2, résid. clôt., gardée,O.-Fayet. - 0551 943 199 F133084

––––––––––––––––––––LOCATIONS

––––––––––––––––––––L. local Bd V, 35 m2. Px 25 000 -

0550 57 50 23 F133154

––––––––––––––––––––VILLAS

––––––––––––––––––––Vds villa Chenoua, pd dans l’eau, vue s/mer,

résidence clôturée et surveillée 24/24 h. -0551 76 19 03 F132972

––––––––––––––––––––

TERRAINS––––––––––––––––––––

Essalam Immob. vend avec acte 140 m2 et165 m2 dans une résidence Aïn-Taya.

Tél.: 0550 474 531 - 0557 744 324 F335/B1

––––––––––––––––––––LOCAUX COMMERCIAUX

––––––––––––––––––––Loue local commercial 40 m2 à Benghazi, lot

Mehdi-Boualem, à côté de la pharmacie.Tél.: 0664 31 22 01

––––––––––––––––––––Local à louer situé dans la rue principale de laville de Aïn-Defla, superficie 90 m2, en face de

l’hôpital. N° : 0552 481 312––––––––––––––––––––

Loue local 45 m2 à Hydra (Alger).Tél.: 0770 26 39 20 NS

––––––––––––––––––––Vends local pour bureau, 220 m2, avec parking+ acte, centre commercial El-Kods, 5e étage +

ascenseur + monte-charge.Tél.: 0774 23 70 88

––––––––––––––––––––PROPOSITIONS COMMERCIALES

––––––––––––––––––––Commerçant cherche associé. - 0549 27 48 12

F133170

––––––––––––––––––––PENSIONS

––––––––––––––––––––Offre pension JF sérieuse à Kouba. -

0790 951 700 F133183

––––––––––––––––––––PROSPECTIONS––––––––––––––––––––

Cherche location F2, 1er-Mai, H.-Dey, Kouba.Tél.: 0557 92 90 27 - 0774 14 02 96

––––––––––––––––––––Sté étrangère cher. appt et villa, env. Hydra. -

021 91 48 33 F133167

––––––––––––––––––––Cherche apprt, villa, locaux pour étranger. -

021 60 90 87 F133047

––––––––––––––––––––

LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Le Soird’Algérie Publicité Mardi 2 avril 2013 - PAGE 21

DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Hallel a l’immense douleur defaire part du décès de sa chère

Leïlaà l’âge de 43 ans. L’enterrement a eu lieuhier au cimetière El-Alia. A Dieu nousappartenons, à Lui nous retournons.

––––––––––––––––––––Les familles Habbar et Lagha, parents et

alliés d’Alger et de Chlef ont la douleur defaire part du décès de

El Hadj Habbar M’hamedsurvenu le vendredi 29 mars 2013 à Alger.L’enterrement a eu lieu le jour même aucimetière Sidi-Ameur, Chlef.

––––––––––––––––––––La famille Ouabdesselam, parents et

alliés, a la douleur de faire part du décès deson cher père et grand-père

Alià l’âge de 80 ans. L’enterrement aura lieuaujourd’hui 2 avril 2013 à son village natal,Ighil-N’sedda, commune d’Iboudrarène,daïra de Beni-Yenni, wilaya de Tizi-Ouzou.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Pensée pour notre cher

Adelné le 3/10/1984, décédé le18/03/2011. Cela fait déjàune année que tu es parti.ton absence nous pèse, maistu demeures toujours dans nos gestes, nosparoles et nos cœurs. En cette douloureusejournée, ton père, ta mère, ta sœur, tes frèreset toute ta famille Saïdi demandent à tousceux qui t’ont connu et aimé d’avoir unepieuse pensée à ta mémoire. Repose enpaix, cher fils.

Tes parents et toute ta famille Saïdi. F133172

––––––––––––––––––––Déjà neuf ans que nous a

quittés notre regretté pèreAyoub dit Ayadi Tahar

laissant un grand vide, maisnous n’avons de cesse denous remémorer ses histoireset ses pensées.

Repose en paix, papa, et prend soin deMohamed qui vient de te rejoindre.

Que Dieu Tout-Puissant vous accordeSa Sainte Miséricorde et une place auParadis.

La famille Ayoub.F133176

––––––––––––––––––––Cela fait une année, le

2 avril 2012, que nous aquittés à jamais notre chèreet regrettée mère

Hassaine Bayalaissant derrière elle unimmense et insupportable vide que personnene pourra combler.

A l’occasion du premier et triste anniver-saire de sa disparition, ses enfantsBarchiche Karim, Fatma, Ryad, Goultem etFayçal prient tous ceux et celles l’ayantaimée et connue d’avoir une pieuse pensée àsa mémoire.

Que Dieu le Tout-Puissant lui accordeSa Sainte Miséricorde et l’accueille en SonVaste Paradis.

F128531/B4

––––––––––––––––––––Triste fut pour nous le

17 mars 2009, à 14 h, quandnous quittait à jamais

Mme Vve Bouzar née Khati Zaïna

Il était temps pour moi departir.

J'avais tellement de choses à voir.Ne pleure pas en pensant à moi.Sois reconnaissante pour les plus belles

années pendant lesquelles je t'ai transmismon amour.

Tu ne peux pas deviner tout le bonheurque tu m'as apporté.

Je suis absente de mon corps mais pré-sente avec Dieu.

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer.Je ne suis pas là, je ne dors pas !Laissez les souvenirs apaiser votre dou-

leur.Je veille pour vous.Allah yarrahmak ya mémé laâziza, rien

ne pourra effacer nos souvenirs, ton image,ton beau sourire, resteront gravés à jamais.

Tes petites filles Katia et Lyna qui t'ai-ment.

F118747/B13

––––––––––––––––––––Le samedi 2 avril 2011, nous quittait

pour un monde meilleur notre chère etregrettée mère et grand-mère

Mme Zouar née Chettab Fatma

N’ath-Ali à l'age de 78 ans.

Nous demandons à tousceux qui l 'ont connue etaimée d'avoir une pieusepensée à sa mémoire (de Tizi-Ouzou et deBeni-Yenni).

Qu'Allah l 'accueille en Son VasteParadis.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

Repose en paix ma chère yemma.Tes filles, tes enfants, tes beaux-fils et

petits-fils, et surtout le petit Rayane.F118745/B13

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

Vous voulez réussir latessdira de votre fille ?Vous voulez que ce jour

soit le plus beau jour de savie ? Faites appel à une

professionnelle au :554 92 23 08 NS

––––––––––––––––Réparation, installation,

maintenance réfrigérateur,climatisation, chambre froide,présentoir. - 0552 28 87 34 -

0770 48 21 62 NS

––––––––––––––––La clinique Slimana de Tizi-

Ouzou a le plaisir d’informerses patients de l’ouverture,depuis le 1/4/2013, d’uneconsultation de gastro-

éntérologie avec explorationsdigestives (fibroscopie,

rectoscopie, colonoscopie).Ces explorations peuvent être

pratiquée sous anesthésiegénérale, à la demande du

patient. F118749/B13

––––––––––––––––Menuiserie vend 1 lot de300 chaises et tabourets

cuisine 100.

Tél.: 0777 32 30 89 -021 50 51 64 HB. F133182

––––––––––––––––Chimiste offre services. -

0772 89 80 57 F133164

––––––––––––––––Artisan granito, mignonnette,mosaïque, charpente en bois.

Mob.: 0550 21 52 89 -0662 50 49 17 F45556/B11

––––––––––––––––Mobiles, laptops, caméras, les

plus bas prix d’Alger. -Ô MARKET (ex-CADIC) ZIRouiba & SOLI Alger. F133058

––––––––––––––––Laptop et tablet à la fois

10 990 DA - SOLI ALGER &Ô CADIC ROUIBA ZI. F133007

––––––––––––––––Impossible de trouver laptops,flashdisk, mémoires, camera,

etc. moins cher queSOLI ALGER & Ô CADIC

ROUIBA ZI. F133007

––––––––––––––––PERDU-TROUVÉ

––––––––––––––––Le docteur Braïk-Karima

déclare avoir perdu sa griffe le18/3/2013 et dégage, de cefait, sa responsabilité en casd’usage illégitime de cettedernière. Forme : cachetrectangulaire «Braïk.K -

Gastroentérologie».

AVIS DIVERS

• Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers,post-opératoires • Prélèvements, analyses etrésultats • Conseil, orientation, accompagnementaux hôpitaux d’Alger • Garde-malades • Circoncision.

Appelez-nous au : 0550 40 14 14

CYLKA - Soins à domicileA votre disposition et assu-rés par une équipe médica-

le et paramédicale qualifiée

OFFRES D’EMPLOIRestaurant (Alger) cherche pizzaïolo confirmé.

Tél.: 0796 97 74 19 NS

––––––––––––––––––Restaurant (Alger-Centre) cherche : Serveuses (8h-

16h) - Serveurs (16h-00h) - Tél.: 0554 62 86 45 N.S.

––––––––––––––––––Bureau juridique recrute une secrétaire sur micro en

arabe. Tél.: 0662 10 86 88 F133181

––––––––––––––––––Recrute infographes et commerciaux. Envoyer CV à :

[email protected] F133179

––––––––––––––––––Restaurant cherche serveuse, Mohammadia. -

0550 742 121 F133166

––––––––––––––––––Ecole privée à Boumerdès cherche professeurs :Autocad, SAP 2000, infographie, informatique,français, anglais. Tél.: 0772 02 65 36 F126588/B17

––––––––––––––––––Ent. bâtiment Boumerdès recrute grutier (grue à

tours), 2 ans d’exp., habitant la wilaya de Boumerdès.Libre de suite. Tél.: 024 81 41 45 F126586/B17

––––––––––––––––––Réparation TV à domicile, toutes marques. Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 NS

Vds Logan ttes options, 2012, état neuf.Tél.: 0550 39 64 74 F133178

SOIR AUTO

Jeune couple de Kouba «bientôt mariés»

recherche pour location un appar-tement (F2 ou F3) ou un niveau devilla, aux environs de Kouba (LaCroix, Vieux-Kouba, Garidi 1,Garidi 2, G11, G8 ou Les Sources).Merci de nous contacter au :

0661.93.93.93 NS

Edité par la SARLSIÈGE :

DIRECTION-RÉDACTION :

Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar

Place du 1er -Mai - Alger-

Tél. :021 67.06.58 - 021

67.06.51

COMPTES

BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2

BNA : Agence «G»Hussein-Dey

N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59

Registre du commerce:

RC N° 0013739.B.00

MEMBRES FONDA-TEURS :

Maâmar FARAHDjamel SAÏFI

Fouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSI

Mohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

PUBLICITÉLe Soir : SIÈGE -

Fax : 021 67.06.75

BUREAUX REGIO-NAUX :

BOUMERDÈS«Résidence Badi», bt 3, 2e

étage, RN n° 24, Boumerdès-ville

Tél./fax : (024) 81 64 18Email : lesoir-

[email protected]

19, rue du CNRA (Cours de la Révolution)

Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76

Télex : 81095BLIDA

103, Avenue Ben-

Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 40.10.10

-Tél. : 025 40.20.20

CONSTANTINE9, rue Bouderbala

(ex, rue petit),Constantine

Tél. : 031 92.34.23Fax : 031 92.34.22

ORAN3, rue Kerras Aoued.Tél. : 041 33.23.95

SÉTIFRue du Fida, centre commercial Zedioui

1re étage, Sétif.Tél. : 036 91 48 59Fax : 036 84 18 37

TIZI-OUZOUBt Bleu,cage C

(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

Tél. : 026 22.87.04

Fax : 026 22.87.01MASCARA

Rue Senouci HabibMaison de la presse.

Tél./Fax : 045 80.28.43TLEMCEN

Cité R’hiba Bt n°2 RDC.Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82

BOUIRAGare Routière. Lot N°1.3e étage - Tél. : 026 94

29 19E-Mail :

[email protected]

BÉJAÏA19, rue Larbi Ben-M’hidi

(rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51Fax : 034 21.18.60

BORDJ-BOU-ARRE-RIDJ

2, rue Cherifi Mohamed(près du cinéma Vox)

Tél./Fax : (035) 68-10-52

IMPRESSIONCentre : S.I.A Alger

Est : S.I.E Constantine

Ouest : S.I.O OranDIFFUSION

Est : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

AVIS DE RECHERCHEMardi 12 mars 2013, a disparu notre fils

AÏSSAOUI MOHAMED(Malade Mental)

Il portait une veste marron, un pantalonjeans et des baskets. Nous demandons

à toutes personnes l'ayant vu oureconnu d'appeller le commissariat le

plus proche ou de téléphoner à son père au 0791 37 64 58

GR/B13

Page 23: JUSTICE - CORRUPTION Vers une affaire Les avocats ...Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Nouredine Cherouati. L’ACTE II DU PROCÈS KHALIFA S’OUVRE CE MATIN À BLIDA Les avocats

J acques Fournier,membre du Conseilscientifique de la fonda-

tion Res Publica que présideJean-Pierre Chevènement,vient de prospecter avec bon-heur une piste alternative aucapitalisme financier arrogantet destructeur. Son récentouvrage, L’Economie desbesoins – Une nouvelleapproche du service public,paru en février dernier(*),apporte un nouveau conceptqui viendrait suppléer l’absen-ce d’Etat et la sacralisationdes forces du marché.

Il préconise une «utopiepostcapitaliste» qu’il associeà «l’économie des besoins».Celle-ci est carrément unenouvelle voie de développe-ment non-capitaliste, danslaquelle la puissance publiqueretrouve sa première fonctionnormative consistant à atté-nuer les effets sociaux dulibre jeu des marchés.

En réhabilitant l’interven-tion publique, JacquesFournier réfute du même coupl’un des commandementsmajeurs du Consensus deWashington : la dérégulationet le retrait de l’Etat.

Utilisée pour la premièrefois en 1989, l’expression«Consensus de Washington»recouvre la feuille de route del’ordre néoconservateur triom-phant et conquérant depuis lachute de l’Union soviétique.Pour rappel, il repose sur «dixcommandements» qu’il n’estpas inintéressant de rappelerici :

1. Discipline budgétaire.L'idée est que les gouverne-ments devraient éviter definancer des tensions infla-tionnistes et chercher à finan-cer par des mécanismes ditsde «taxation honnête» cequ'ils dépensent.

2. Réorientation desdépenses publiques. Un défi-cit excessif devrait être corri-gé par une diminution desdépenses publiques ou uneaugmentation de la fiscalité.

Les seules dépensespubliques censées couvrir desbesoins utiles, sont celles par-cimonieusement et sélective-ment accordées à la santé,l'éducation et l'infrastructure,par opposition (comme c'estsouvent le cas) à la défense,l’administration, ou la subven-tion de productions indus-trielles étatiques.

3. Réforme fiscale. L'idéeest d'améliorer les mesuresd'incitation, sans aggravationde la répartition des revenus,avec une réduction des tauxmarginaux d'imposition etl’élargissement de l'assietted’imposition fiscale.

4. Libéralisation financière.La circulation des capitaux estlibre.

5. Taux de change compéti-tif.

6. Libéralisation du com-merce et abolition des sub-ventions à l'exportation.

7. Libéralisation des inves-tissements directs étrangers(IDE), avec abolition des res-trictions sur les entrées et lessorties d'IDE.

8. Privatisation des indus-tries d'Etat.

9. Déréglementation. Ausens de suppression des bar-rières douanières et tarifairesà l'entrée et à la sortie. Cetteexpression sera ultérieure-ment associée à celle de mon-dialisation.

10. Droits de propriété. Le«Consensus de Washington»portait initialement sur l'exten-sion des droits de propriété ausecteur informel.

L’économie des besoinsest à l’opposé de l’économiede marché dont les ravagesidéologiques se font sentir ycompris dans les rangs de lagauche social-démocrate,soucieuse de ménager, voirede préserver, les forces et leslois du capitalisme financier.

A l’inverse, l’économie desbesoins «s’ordonne autour dela rencontre entre le servicecollectif et le besoin social».

La preuve que la main invi-

sible du marché ne peut pastout harmoniser est donnéepar l’existence d’innom-brables activités sociales, fon-damentales à la vie en société,dans lesquelles elle est inca-pable d’assurer la moindrerégulation : la santé, l’éduca-tion, le transport, le logement,etc.

Intégrant l’esprit de servicepublic tel qu’il a résulté deslongues luttes soutenuesdepuis le début du XIXe siècle,Jacques Fournier rappelleque, loin du moins-disantsocial et contrairement auxpréconisations toujours pluscinglantes sur la réductiondes dépenses publiques, lesactivités s’exerçant dans lecadre de la satisfaction desbesoins fondamentauxconcourent déjà pour plusd’un quart de la richessenationale et font appel à uncinquième de la population, etrien ne semble pouvoir arrêterleur extension. Nous nesommes donc plus dans l’au-mône, ni même dans l’écono-mie solidaire, mais dans uneforme d’organisation écono-mique différente qui se refusede considérer l’actionpublique comme une chargedont il faudrait sans cesselimiter le coût.

Inspirée des réflexionsd’Emmanuel Mounier, fonda-teur du personnalisme, cou-rant d’idées né dans lesannées 30 à la faveur de lacrise économique (en toutcas, elle n’y est pas indifféren-te, loin de là), l’économie desbesoins est un modèle «centrésur l’acquisition des biensmatériels mais aussi sur l’ac-complissement des per-sonnes».

Le modèle ne renie pas latradition révolutionnaire maisentreprend une mise à joursalutaire pour inverser la ten-dance dans laquelle se trouvele mouvement social depuisqu’il a perdu ses précieuses«bases arrière» avec la chutedu Mur de Berlin.

Jacques Fournier franchitle pas et qualifie l’économiedes besoins comme le «com-munisme du XXIe siècle» : unenouvelle voie, humaniste,entre le capitalisme libéral etle marxisme.

L’économie des besoinsest «un socle sur la baseduquel peuvent s’affirmer lesdroits fondamentaux de la per-sonne et se dessiner l’avenirde la collectivité nationale».

Sur sa conception philoso-phique de la dépensepublique, un texte de JacquesFournier, «A propos de ladépense publique», publié le15 janvier 2013 sur le site de lafondation Res Publica, jette unéclairage nouveau sur cettequestion.

Il estime gravement com-promise «la qualité de laréflexion nécessaire sur lecontenu de l’action publique(…) si elle était ramenée à lapoursuite d’un objectif sim-pliste de réduction de ladépense globale. Il avancetrois raisons à cela :

1. La dépense publiquen’est pas, «contrairement à ceque l’on nous serine constam-ment, une charge pour l’éco-nomie». Elle est : soit l’un deséléments de la productionnationale qui contribue audéveloppement du capitalhumain du pays et aux infra-structures du développement,soit l’expression de la solidari-té nationale sous la forme destransferts sociaux, soit un ins-trument de politique écono-mique sous la forme deconcours accordés auxagents économiques.

2. Il existe «à coup sûr desmarges d’action» dans le sensde la réduction de certainesdépenses publiques et il n’estpas illégitime de chercher àles utiliser : «Les partisans duservice public ne doivent paslaisser à ses adversaires lemonopole de la critique. Il fautreconnaître les blocages,avoir le courage de dire quel’amélioration du service

rendu n’est pas nécessaire-ment liée à l’augmentation desmoyens mis en œuvre, oserprononcer le mot rentabilitécar l’argent public qu’utilise leservice public doit, plus quetout autre, être utilisé à bonescient.» Le modèle algériens’intègre parfaitement dans cecas d’espèce, avec desniveaux de dépense publiquefaramineux et une administra-tion budgétivore et inefficace,sur fond de ponctions maf-fieuses.

3. Dans l’effort pour l’amé-lioration des financespubliques, «c’est la solidité ducouple prélèvements-dépenses, qui, plus que lemontant intrinsèque desdépenses, conditionnera leretour à l’équilibre financier etla réduction de la dette». Desréformes sont nécessaires àcet égard.

«Affirmation du servicepublic, renforcement de lasolidarité, rigueur de gestion.»Pour Jacques Fournier, «cestrois termes doivent resterindissociables».

A. B.

(*) Jacques Fournier, L’Economiedes besoins – Une nouvelleapproche du service public, OdileJacob, Paris, février 2013.

Par Ammar [email protected]

PANORAMAPANORAMA «L'économie des besoins»

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Dernière minute ! Chakib Khelil frappé d’une ISTN ! Uneinterdiction de sortie du territoire…

… Nord-américain !

On l’appelle déjà «scandale de l’affaire Sonatrach 3» !Eh oui, ça va vite dans l’addition des scandalesSonatrach. Nous en sommes donc au volet trois de lasaga. Avec une seule question posée dans ce troisièmeépisode : à qui incombe la faute d’avoir laissé s’envolerSuper Chakib d’un aéroport algérien vers l’étranger ?Tous les regards sont tournés en ce moment vers lesservices en charge de l’ordre et de la sécurité dans cetteaérogare. Trop facile ! Car avant les policiers, il seraitpeut-être bon de voir du côté du chauffeur ayant amenéSuper Chakib à l’aéroport. Même si, là aussi, la cible esttrop évidente. Car certains n’hésitent pas à pointer dudoigt l’agent de la compagnie aérienne qui a délivré lebillet d’avion à Super Chakib. C’est une piste, mais ellene mérite d’être réellement creusée que si le juge d’ins-truction découvre que Khelil n’a pris qu’un aller simple,sans retour. D’autres personnes estiment qu’il fautconvoquer le guichetier de la banque de Super Khelilqui a accepté que ce dernier retire de l’argent pourpayer son billet d’avion. Même si d’autres affirment queSuper Chakib a retiré des espèces à un DAB, un distri-

buteur automatique. Auquel cas, c’est le responsable dela monétique à l’ouest du pays qui doit répondre de sonacte, il aurait dû anticiper et mettre tout le réseau en HS,en hors service. Quand bien même la monétique et lesdistributeurs auraient une grande part de responsabilitédans cette affaire Sonatrach 3, ne devrait-on pas nousmontrer prudents et chercher les coupables de cetteévasion ailleurs ? Dans cet ordre d’idées, je ne com-prends pas que le buraliste et l’opérateur téléphoniqueauquel est abonné Super Chakib ne soient pas entenduspar le juge. Le buraliste pour avoir vendu les journauxdans lesquels depuis des semaines, voire des mois lesplumitifs crient de toute leur encre que Khelil va tomberincessamment sous peu. Et l’opérateur qui a permis aumême personnage de recevoir le «fameux» coup de fillui ordonnant de décamper au plus vite. Mais alors, si leburaliste et l’opérateur téléphonique passent tous deuxaux aveux, nous pourrons alors en conclure que l’affaireSonatrach est quasiment close. Les journaux ayant trai-té du cas Khelil seront fermés. Et l’opérateur télépho-nique verra sa licence 3G bloquée. C’est ce que j’appelleune affaire rondement menée. Ah ! J’aime quand lesgros bonnets tombent enfin ! Les gros bonnets en laineacrylique, bien sûr ! Je fume du thé et je reste éveillé, lecauchemar continue.

H. L.

Enfin les gros bonnets en laine vont tomber !