journées statistique et industrie, toulouse, février 2006

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1 Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006 Maîtrise des incertitudes dans les dossiers de sûreté et d'environnement à EDF : exigences spécifiques dans l'usage des plans d'expériences et analyses de sensibilité

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Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006 Maîtrise des incertitudes dans les dossiers de sûreté et d'environnement à EDF : exigences spécifiques dans l'usage des plans d'expériences et analyses de sensibilité E. de Rocquigny (EDF R&D). Sommaire. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

1

Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

Maîtrise des incertitudes dans les dossiers de sûreté et d'environnement à EDF : exigences spécifiques dans l'usage des plans d'expériences et analyses de sensibilité

E. de Rocquigny (EDF R&D)

Page 2: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

© EDF R&D E. de Rocquigny

Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 20062

Sommaire

›Exemples EDF : incertitudes, sensibilité et dossiers sûreté / environnement›Quelques exemples de dossiers›D’où le schéma global

›Approche globale d’EDF sur les incertitudes et place des PE / SR / analyses

de sensibilité›Les grandes étapes›Plusieurs contextes d’utilisation des PE/SR/AS selon la finalité›Méthodes utilisées : des plus courantes aux « méthodes avancées »

›Des exigences spécifiques récentes et questions de recherche›Robustesse de la prédiction à base de SR dans un calcul de risque›Intégration dans des algorithmes inverses

Page 3: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

© EDF R&D E. de Rocquigny

Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 20063

Exemples

Enjeu principal Exemple Domaine

Justification environnementale Maîtrise des émissions industrielles (e.g. émissions atmosphériques)

Métrologie

Impact des rejets aqueux sur l’environnement et la santé

Physico-chimie et Ecotoxicologie

Justification sûreté Sûreté du réacteur nucléaire –thermohydrau./mécanique

Sûreté d’un procédé – physique probabiliste

Protection contre les crues Dimensionnement d’une protection

Hiérarchisation / priorités R&D Analyse de risque système – études proba. de sûreté (E.P.S.)

Fiabilité des systèmes

Thermique Nucléaire Renouvelable / hydraulique

Page 4: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

© EDF R&D E. de Rocquigny

Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 20064

Thermique classique: Émissions de polluants atmosphériques (CO2 ou autres)

Fuel tons

Carbon %

Emission

K Factor

t combust.

Carbone %

Emission

FE Facteur

Finalité Déclarer rejets polluants d’un site industriel (ex : tCO2 annuelles) avec x% de précision

>> justification règlementaire + optimisation chaîne/marché d’émissions

Critère %inct CO2 < x %

Sources/modèle

Erreurs capteurs – variabilité naturelle charbon – méconnaissance du process

Modèle phys. = formule analytique, ou modèle statistique expérimental

Page 5: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

© EDF R&D E. de Rocquigny

Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 20065

Thermique classique: Émissions de CO2

Fuel tons

Carbon %

Emission

K Factor

t combust.

Carbone %

Emission

FE Facteur

Critère

Quantification sources

Lois gaussiennes ; estimation par expertise/statistiques de calibrage

Méthode calcul Cumul

quadratique

Monte-Carlo (très rapide dans ce cas)

Cadre simple et normalisé (GUM) Attn à des critères « irréalistes » Hiérarchisation d’importance et

traçabilité des sources: essentielles

Cadre simple et normalisé (GUM) Attn à des critères « irréalistes » Hiérarchisation d’importance et

traçabilité des sources: essentielles

Graphe de fréquences

P robab il it é 99 ,89% de -In fin i à 58,00 m

,000

,018

,035

,053

,070

0

176

352

528

704

47,50 51,88 56,25 60,63 65,00

10 000 tirages 0 externes

Prévision: Zc

Tirages aléatoires

Simulation

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Graphe de fréquences

P robab il it é 99 ,89% de -In fin i à 58,00 m

,000

,018

,035

,053

,070

0

176

352

528

704

47,50 51,88 56,25 60,63 65,00

10 000 tirages 0 externes

Prévision: Zc

Tirages aléatoires

Simulation

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

²1

2

iX

N

i iY Inc

X

YInc

Source d’incertitude n°i

Sensibilité de la variable d’intérêt à la source n°i

%.%et2

cVarZkinctZ ZCO

Page 6: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

© EDF R&D E. de Rocquigny

Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 20066

Exemples nucléaires

débit Q

Zc Ks (frottement)

Zd

débit Q

Zc Ks (frottement)

Zdi

Perte pompe 1 sur sollicitation

Perte des 2 pompes

Evénement indésirable : perte des 2 voies

Vanne oubliée fermée

Perte de la bâche

Perte de la pompe 2

Perte de la pompe 1

Perte pompe 1 en fonctionnement

AA

Perte pompe 1 sur sollicitation

Perte des 2 pompes

Evénement indésirable : perte des 2 voies

Vanne oubliée fermée

Perte de la bâche

Perte de la pompe 2

Perte de la pompe 1

Perte pompe 1 en fonctionnement

AA

Perte pompe 1 sur sollicitation

Perte des 2 pompes

Evénement indésirable : perte des 2 voies

Vanne oubliée fermée

Perte de la bâche

Perte de la pompe 2

Perte de la pompe 1

Perte pompe 1 en fonctionnement

AAAA

i

i

INITi

DCC

F fusion

i

Perte pompe 1 sur sollicitation

Perte des 2 pompes

Evénement indésirable : perte des 2 voies

Vanne oubliée fermée

Perte de la bâche

Perte de la pompe 2

Perte de la pompe 1

Perte pompe 1 en fonctionnement

AA

Perte pompe 1 sur sollicitation

Perte des 2 pompes

Evénement indésirable : perte des 2 voies

Vanne oubliée fermée

Perte de la bâche

Perte de la pompe 2

Perte de la pompe 1

Perte pompe 1 en fonctionnement

AA

Perte pompe 1 sur sollicitation

Perte des 2 pompes

Evénement indésirable : perte des 2 voies

Vanne oubliée fermée

Perte de la bâche

Perte de la pompe 2

Perte de la pompe 1

Perte pompe 1 en fonctionnement

AAAA

i

i

INITiINITi

DCCDCC

F fusionF fusion

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© EDF R&D E. de Rocquigny

Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 20067

Sûreté du réacteur / thermo-hydraulique et mécanique cuve

Finalité Justifier la sûreté du réacteur / accidents conventionnels

Critère Z= température gaine, rupture cuve …

>> aujourd’hui marges déterministes

>> demain peut-être proba. / seuil

Sources/modèle

Variabilité des conditions de fonctionnement ; propriétés matériaux ; taille de défauts ; incertitudes sur coefficients thermohydrauliques etc.

Modèles thermohydrauliques et mécaniques complexes (transitoires, éléments finis, …)

0)( 1max/ pénaliséescpcgaineaccident KKTT

xcpc

gaineaccident

KKP

TTP

10]0)[(

%95)(

1

max/

Gaine de crayon combustible

Épaisseur de la cuve

Page 8: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

© EDF R&D E. de Rocquigny

Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 20068

Sûreté du réacteur / thermo-hydraulique et mécanique cuve

Graphe de fréquences

Probabil ité 99,89% de -Infini à 58,00 m

,000

,018

,035

,053

,070

0

176

352

528

704

47,50 51,88 56,25 60,63 65,00

10 000 tirages 0 externes

Prévision: Zc

),,(),,( 11 dxyKdxyKz c

),( dx

Critère Dépassement de seuil

Quantification sources

Statistiques sur essais matériaux >> lois non gaussiennes

Méthodes inverses proba.

Méthode calcul (si déterministe : un seul calcul)

Si proba :

>> calculs Form-Sorm en mécanique

(proba. très faibles – physique régulière)

>> Monte-Carlo ou méthodes très robustes en thermo-hydraulique

(proba. moins faibles – physique irrégulière)

Enjeu d’évolution réglementaire > proba./déterministe

Travaux majeurs sur les données/ sources d’incertitudes

Méthodes de propagation sophistiquées : modèles physiques lourds et proba. rares

Enjeu d’évolution réglementaire > proba./déterministe

Travaux majeurs sur les données/ sources d’incertitudes

Méthodes de propagation sophistiquées : modèles physiques lourds et proba. rares

Page 9: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

© EDF R&D E. de Rocquigny

Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 20069

Protection des sites / crues

Finalité Justifier niveau de protection réglementé sur risque inondation

Critère >> aujourd’hui critère physique déterministe sur aléa probabiliste

>> demain ?

Sources/modèle Aléa du débit de crue – incertitudes d’estimation de cet aléa – conditions d’écoulement variables / mal connues

Modèles hydrodynamiques 1D ou 2D

Quantification / propagation

Stat. extrêmes sur débit

Calculs déterministes avec sensibilités

débit Q

Zc Ks (frottement)

Zd

débit Q

Zc Ks (frottement)

Zd

dpénc ZQZ )ˆ( .1000

La réglementation reste encore semi-déterministe

Des marges importantes se cumulent

La réglementation reste encore semi-déterministe

Des marges importantes se cumulent

Page 10: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

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Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 200610

Analyse de risque système / E.P.S.

Finalité Justifier robustesse de l’analyse / hiérarchiser les efforts de R&D

Critère Intervalle de confiance sur Fréquence de l’événement redouté

Sources/

modèle

Centaines d’inc. « paramétriques » : évènements initiateurs, modes communs, i ..

Modèle de fiabilité des systèmes avec inc. de modèle sur séquences/ causalités …

Quantification / propagation

Lois lognormales d’après stat. de durées de vie / ordres de grandeurs

Monte-Carlo et mesures d’importance corrélation/Sobol

i

Perte pompe 1 sur sollicitation

Perte des 2 pompes

Evénement indésirable : perte des 2 voies

Vanne oubliée fermée

Perte de la bâche

Perte de la pompe 2

Perte de la pompe 1

Perte pompe 1 en fonctionnement

AA

Perte pompe 1 sur sollicitation

Perte des 2 pompes

Evénement indésirable : perte des 2 voies

Vanne oubliée fermée

Perte de la bâche

Perte de la pompe 2

Perte de la pompe 1

Perte pompe 1 en fonctionnement

AA

Perte pompe 1 sur sollicitation

Perte des 2 pompes

Evénement indésirable : perte des 2 voies

Vanne oubliée fermée

Perte de la bâche

Perte de la pompe 2

Perte de la pompe 1

Perte pompe 1 en fonctionnement

AAAA

i

i

INITi

DCC

F fusion

i

Perte pompe 1 sur sollicitation

Perte des 2 pompes

Evénement indésirable : perte des 2 voies

Vanne oubliée fermée

Perte de la bâche

Perte de la pompe 2

Perte de la pompe 1

Perte pompe 1 en fonctionnement

AA

Perte pompe 1 sur sollicitation

Perte des 2 pompes

Evénement indésirable : perte des 2 voies

Vanne oubliée fermée

Perte de la bâche

Perte de la pompe 2

Perte de la pompe 1

Perte pompe 1 en fonctionnement

AA

Perte pompe 1 sur sollicitation

Perte des 2 pompes

Evénement indésirable : perte des 2 voies

Vanne oubliée fermée

Perte de la bâche

Perte de la pompe 2

Perte de la pompe 1

Perte pompe 1 en fonctionnement

AAAA

i

i

INITiINITi

DCCDCC

F fusionF fusion

L’enjeu est plutôt la compréhension que la démonstration réglementaire

Modèle fiabiliste (non physique) … mais traitement d’incertitudes formellement identique !

L’enjeu est plutôt la compréhension que la démonstration réglementaire

Modèle fiabiliste (non physique) … mais traitement d’incertitudes formellement identique !

Page 11: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

© EDF R&D E. de Rocquigny

Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 200611

Présentation du contexte général « Incertitudes »

Objet « physico-industriel »Variabilité

Sources d’incertitudes

Enjeux:Sûreté

Performance

Environnement …

(soumis à risque)

Agressions météo aléatoires

Variabilité matériaux

Corrélations imprécises et erreurs de modèles etc…

Site de stockage déchets

Cœur réacteur

Cuve réacteur

Parc à optimiser etc…Critère sûreté sur Pic Temp. gaine

Marge à la rupture mécanique

Autorisation rejet polluant etc …

Objet « physico-industriel »Variabilité

Sources d’incertitudes

Enjeux:Sûreté

Performance

Environnement …

(soumis à risque)

Agressions météo aléatoires

Variabilité matériaux

Corrélations imprécises et erreurs de modèles etc…

Site de stockage déchets

Cœur réacteur

Cuve réacteur

Parc à optimiser etc…Critère sûreté sur Pic Temp. gaine

Marge à la rupture mécanique

Autorisation rejet polluant etc …

Objet « physico-industriel »Variabilité

Sources d’incertitudes

Enjeux:Sûreté

Performance

Environnement …

(soumis à risque)

Agressions météo aléatoires

Variabilité matériaux

Corrélations imprécises et erreurs de modèles etc…

Site de stockage déchets

Cœur réacteur

Cuve réacteur

Parc à optimiser etc…Critère sûreté sur Pic Temp. gaine

Marge à la rupture mécanique

Autorisation rejet polluant etc …

›Maîtrise des marges >> calculs d’incertitudes sur les grands codes

physiques (et plus rarement sur de l’expérimental)

• traditionnellement des marges déterministes « au jugement de l’ingénieur »

Page 12: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

© EDF R&D E. de Rocquigny

Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 200612

Cadre de modélisation

Variables intermédiaires, prédites par les modèles, et observables

Var. aléatoires (sources d’incert.)(pas toujours observables)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

Cadre de modélisation

Variables intermédiaires, prédites par les modèles, et observables

Var. aléatoires (sources d’incert.)(pas toujours observables)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

Cadre de modélisation (physico-probabiliste)

x, d

y = H(x, d)

z = G(x, d)

Partie déterministe : G et H sont calculés par le(s) modèle(s) physique(s) déterministe (pour x donné et d conditions connues)

Partie probabiliste :

x >> X~FX(x \) et un critère porte sur FZ(z)

Page 13: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

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Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 200613

Les grandes étapes d’une étude d’incertitudes

Variables (sources d’incert.)(souvent prises aléatoires)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

Variables (sources d’incert.)(souvent prises aléatoires)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

C. Propagation d’incert.

B’. Quantif. des sources indirecte par identification /assimilation via modèles

B. Quantif. des sources directe par statistiques/expertise

A. Spécification des critères et de la chaîne variables/modèles

C’. Hiérarchisation des sources d’incert.

X FX(x \)

(yi)i

CZ = F(FZ)

FZ=>CZ

=f(,d)Z

Page 14: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

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Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 200614

Variables (sources d’incert.)(souvent prises aléatoires)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

Variables (sources d’incert.)(souvent prises aléatoires)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

C. Propagation d’incert.

B. Quantif. des sources (2)indirecte par identification /assimilation via modèles

B. Quantif. des sources (1)directe par statistiques/expertise

A. Spécification des critères et de la chaîne variables/modèles

C’. Hiérarchisation des sources d’incert.

Variables (sources d’incert.)(souvent prises aléatoires)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

Variables (sources d’incert.)(souvent prises aléatoires)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

C. Propagation d’incert.

B. Quantif. des sources (2)indirecte par identification /assimilation via modèles

B. Quantif. des sources (1)directe par statistiques/expertise

A. Spécification des critères et de la chaîne variables/modèles

C’. Hiérarchisation des sources d’incert.

Les grandes étapes d’une étude d’incertitudes (2)

X FX(x \)

(yi)i

C (FZ)

FZZ

Deux finalités les plus fréquentes : Justification d’un critère (l’étape C est l’étape finale) Hiérarchisation des sources i.e. analyse de sensibilité (l’étape C’ est l’étape finale)

Egalement la validation (l’étape B’ est finale) et l’optimisation (plusieurs étapes C itératives)

Deux finalités les plus fréquentes : Justification d’un critère (l’étape C est l’étape finale) Hiérarchisation des sources i.e. analyse de sensibilité (l’étape C’ est l’étape finale)

Egalement la validation (l’étape B’ est finale) et l’optimisation (plusieurs étapes C itératives)

Page 15: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

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Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 200615

Variables (sources d’incert.)(souvent prises aléatoires)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

Variables (sources d’incert.)(souvent prises aléatoires)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

C. Propagation d’incert.

B. Quantif. des sources (2)indirecte par identification /assimilation via modèles

B. Quantif. des sources (1)directe par statistiques/expertise

A. Spécification des critères et de la chaîne variables/modèles

C’. Hiérarchisation des sources d’incert.

Variables (sources d’incert.)(souvent prises aléatoires)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

Variables (sources d’incert.)(souvent prises aléatoires)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

C. Propagation d’incert.

B. Quantif. des sources (2)indirecte par identification /assimilation via modèles

B. Quantif. des sources (1)directe par statistiques/expertise

A. Spécification des critères et de la chaîne variables/modèles

C’. Hiérarchisation des sources d’incert.

Où interviennent les PE / SR ?

En simulation

• Pour la justification, en phase C

Accélérer la propagation … surtout si CZ = P(Z > zs)

Typiquement PE/SR puis Monte-Carlo ou PE/SR dans Form

• Pour la « hiérarchisation » (i.e. analyse de sensibilité) en phases C/C’

PE déterministe ou aléatoire

Mesures d’importance de type déterministe ou probabiliste plus ou moins complexes (Coef. de Corrélation, PRCC, Sobol …)

• Plus récemment: la validation / (méthodes inverses) et optimisation stochastique

Et également dans l’expérimental: (micro-biologique, matériaux …)

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Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 200616

Principaux PE/SR utilisés en propagation

• Elémentairement dans le cumul quadratique

• Traditionnellement : accélérer l’estimation de CZ = P(Z > zs)

PE/SR adaptatif « naturel » dans Form/Sorm

- dans l’espace transformé, SR polynômiale locale

PE/SR global avant Monte-Carlo

- dans l’espace physique

- Globale

- polynômial, spline, interpolants convexes …

Plus récemment, les surfaces de réponse stochastiques

X 1

X 2

Espace X

U 1

U 2

Espace UU 1

U 2

Design-Point

U 1

U 2

Approximation

G<0

G=0

Transform ationde Rosenblatt

Recherche duDes ign-Point

Approxim ation du dom aine dedéfaillance

SRSR

Grap h e d e f réq u ences

P ro b ab i l i t é 99 ,8 9 % d e -I n fin i à 5 8, 00 m

,0 0 0

,0 1 8

,0 3 5

,0 5 3

,0 7 0

0

1 76

3 52

5 28

7 04

4 7 , 5 0 5 1 , 8 8 5 6 , 2 5 6 0 , 6 3 6 5 , 0 0

10 000 t irag es 0 extern es

Prév isio n : Z c

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

²1

2

iX

N

iiZ Inc

X

ZInc

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Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 200617

Principales méthodes utilisées en hiérarchisation / analyses de sensibilités

• Elémentairement dans les études déterministes ou le cumul quadratique

Effets principaux dans PE factoriels pour explorer un code

Importance approximative via cumul quadratique

• Plus précisément (si l’étape C est plus complète)

Si le critère est le dépassement de seuil CZ = P(Z > zs)

- Avec les facteurs d’importance FORM/SORM

En sensibilité globale (critère sur CdV(Z), voire FZ)

- Par des corrélations de rang normalisées sur PE aléatoire

- Parfois des corrélations partielles PRCC … (transfert des polluants dans l’environnement)

- Encore rarement : Sobol, Fast (études EPS)

N

ii

iZX

XZCorr

XZCorrIncIncC

i

1

)²,(

)²,()/(2

Page 18: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

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Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 200618

Des exigences spécifiques récentes et questions de R&D

• De nombreux travaux de recherche appliquée continuent à EDF en sensibilités/incertitudes

• On exposera seulement deux points spécifiques

Page 19: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

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Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 200619

Des exigences spécifiques récentes1. Robustesse des PE/SR en justification de sûreté

Justification de sûreté : estimer CZ = P(Z > zs) de façon très robuste … par SR ?

Xi

Z=G(X)

zs

Quantile prédit

Prédit par la SR )(~

xG

Quantile vrai

uxGxuxGxGl

ll ).(~

)()(~

)(

Estimation aux OMS / GLMl̂

%951%95 )]()(~

[?)95(. xuxGFG Z

Page 20: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

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Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 200620

1. Robustesse des PE/SR en justification de sûreté (suite)

Justification de sûreté : estimer CZ = P(Z > zs) de façon très robuste … la méthode de référence : Monte-Carlo Wilks

• C’est-à-dire Monte-Carlo classique, mais à nb minimal de tirages

• En estimant l’intervalle de confiance (non-paramétrique) sur l’estimateur du quantile )

• Wilks conduit à contrôler de façon probabiliste sûre l’erreur d’estimation du quantile dans l’étape C (i.e. erreur de propagation)

)(),,( 1ini ZzPNNsi

n

ink

knkkn

in zFzFCzZP1

1 ))(1()()(

    Minimum number of trials using the i-th max. of a n-sample

quantile) (level of confidence)

Maximum 2nd max. 3rd max. 4th max.

95% 90% 45 77 105 132

95% 95% 59 93 124 153

95% 99% 90 130 165 198

),(N 1 ),(N 2),(N 3 ),(N 4

Page 21: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

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Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 200621

1. Robustesse des PE/SR en justification de sûreté (suite)

Contrôler l’erreur d’estimation de CZ = P(Z > zs) avec la SR ?

• On peut imaginer calculer « un I.C. du quantile du prédit »

• Mais, en SR traditionnelle

-… hypothèse de résidu gaussien non argumentée

- … meilleure stat. de u >> beaucoup de simulations nécessaires

N.B. Form/Sorm (avec PE/SR adaptatif)

est une approx. peu contrôlable …

G vrai <0

G FORM <0

G vrai <0

G vrai <0

G vrai <0

])(var)()(

~[)(

~ 1 xpréditxGxG

))(~

)~

'~

()'(~

1²(ˆ])(~

var[ 1 xGGGxGuxG

Page 22: Journées Statistique et Industrie, Toulouse, février 2006

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Journées Statistiques et Industrie, Toulouse, 2 et 3 février 200622

1. Robustesse des PE/SR en justification de sûreté (suite)

Des idées à creuser : valoriser connaissances physiques sur G (et donc et u) …

Un premier exemple : monotonie partielle et approximation de l’une des sous-briques du modèle physique couplé

Au-delà : modèle physico-stat. sur le résidu (a priori sur zones non régulières etc.)& choix physique des fonctions de base de la SR … et optimisation des PE

NB : les SR n’ont plus à être régulières … un modèle physique simple peut être bien meilleur qu’une autre approx. Fonctionnelle (RN …) … les A,D, …-optimalités des PE encore pertinentes ?

)(~

xG

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Un cas physique où la monotonie partielle rend une SR constante par morceaux conservative

0 ,9 6 0 ,9 8 0 ,9 9 1 ,0 1 1 ,0 2

Fac teur de for m e F

0 ,9 6 0 ,9 8 0 ,9 9 1 ,0 1 1 ,0 2

Fac teur de for m e F

0 , 9 6 0 , 9 8 0 , 9 9 1 , 0 1 1 , 0 2

Facteur de for m e F

0 ,9 6 0 ,9 8 0 ,9 9 1 ,0 1 1 ,0 2

Fac teur de for m e F

Vecteur aléatoire d’incertitudes (u)

u , uRTNDT etuKIcgaussiennes

Tis (plusieurs lois c[7°,40°])

Calcul (analytique) du transitoireTfluide(t, Tis), H(t, Tis)

Code_Aster : calcul T(x,t), (x,t)

Calcul marge instantanée à rupture

G(t, u) = K1c (TB(t), u) - Kcp(T(x,t), (x,t))

Gmin(u)=Mint (G(t, u))

Défaillance = « risque global » = {Gmin(u)<0}

N.B. Temps calcul global Gmin(u) (pour une valeur de u) ~1-10 mn CPU

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

70

0 1000 2000 3000 4000time in s

Kc

p

10°

20°

30°

Tis

TB(Tis, to)

TB*(Tis, to)

Tisi Tisi+1

Tisi+2 …

Tis

Kcp B(Tis, to)

Tisi Tisi+1

Tisi+2 …

Kcp B*(Tis, to)

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Des exigences spécifiques récentes2. PE/SR dans les méthodes inverses probabilistes

Connaissant ainsi que et par calcul numérique (lourd) où

Identifier de sorte que

njjUjjm dY

..1,,

),( dxH

unX

knX

jjjjm UdXHY *),*(

)/(~

)/(~* un

Xjun

Xj

un

knXj

kn

Xj

kn

jun

jkn

j xfX

xfX

X

XX

un

kn

Variables (sources d’incert.)(souvent prises aléatoires)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

Variables (sources d’incert.)(souvent prises aléatoires)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

C. Propagation d’incert.

B. Quantif. des sources (2)indirecte par identification /assimilation via modèles

B. Quantif. des sources (1)directe par statistiques/expertise

A. Spécification des critères et de la chaîne variables/modèles

C’. Hiérarchisation des sources d’incert.

Variables (sources d’incert.)(souvent prises aléatoires)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

Variables (sources d’incert.)(souvent prises aléatoires)

Modèles couplés/chaînés (multi-physiques, économique etc.)

Critères quantitatifs (souvent probabilisés, sur des variables post-traitées )

C. Propagation d’incert.

B. Quantif. des sources (2)indirecte par identification /assimilation via modèles

B. Quantif. des sources (1)directe par statistiques/expertise

A. Spécification des critères et de la chaîne variables/modèles

C’. Hiérarchisation des sources d’incert.

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2. PE/SR dans les méthodes inverses probabilistes (suite)

Max. Vraisemblance trop « gros » en général

>> insérer un PE/SR adaptatif dans les algorithmes itératifs MV

• Ex: Circé est un « pseudo-EM gaussien » … qui linéarise autour du best-estimate a priori

• La linéarisation peut être adaptative, voire remplacée par une vraisemblance simulée via PE/SR à optimiser

Cf. problème ouvert : www.jds2006.fr/prob-ouverts.php

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Conclusions et axes à creuser

• Les méthodes d’analyses de sensibilités, et plus généralement de maîtrise des incertitudes ont un grande importance dans les dossiers de sûreté et d’environnement

De façon croissante avec des codes numériques … moins souvent en expérimental

« L’approche globale incertitudes EDF » insiste volontairement sur la finalité / le critère de risque pour le choix des bonnes méthodes

• La diffusion reste un challenge « culturel »

D’où les initiatives d’EDF avec d’autres industriels (EADS, CEA …) et au niveau européen (WG ESReDA)

• Au-delà des méthodes couramment utilisées …

Exigence particulière : justification de la robustesse en « queue »

PE/SR dans le cadre exigent des méthodes inverses probabilistes

… suite aux Journées de Stat. 2006 à Clamart !!