journal valognes

4
JOURNAL VALOGNES Feuille Politique, Agricole, Commerciale, Industrielle, Scientifique. Littéraire et d’Annonces x V. ABONNEMENTS Ville et La Manche : 10 lï. ; antres départements : 12 fr. U s abonnements partent (lu 1" Janvier, sont payables d'avance et se continuent jusqu’à contre ordre. Les quittances d'abonnement présentées par la poste son» majorées de S fr. montant des frais de recouvrement. Pour, changement d’adresse envoyer la dernière bande et joindre 0 fr. 73. H ne sera pas tenu compte des demandes non accompagnées de 0 f . 73 en timbres poste. R< C. Valognes, 288. - Chèques Postaux i Paris C, C, 231.94 i . RÉDACTION ET ADMINISTRATION, 25, rue Carnot, VALOGNES Téléphone 79 Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus Adresser lettres et mandats à M. le Directeur du J ournal de V alognes ANNONCES Judiciaires, la ligne 1 fr. 50 ; Diverses 0 fr. 65 ; Réclames 0 fr. 75 ; Locales 1 fr. Minimum par insertion 4 francs. Les annonces sont reçues aux Bureaux du Journal, jusquau Jeudi soir. Pour la publicité extra-régionale, étrangère aux départements de la Manche et du Calvados, s'adresser au Bureau Parisien des Journaux de. Province, 12, rue Blanche, Paris (9e), régisseur exclusif. Journal légalisé : 0 fr. 60. OHEMINS DE FER. - Paria-Cherbourg. Départ do Valognes: 4 11. 22 m. ;expr.); 8 h. 39 ni.; ion. 2 m. ; 2 II 04 s. (rapide); 6 h. 07 s.; 10 II 32s. (expr.) Clirrbourg-Paris. — Départ do Valognes : 6 11. 33 m. (expr.); 7 11. 13 m. ; Il h. 34 ni. (expr.) ; midi 07 ; 5 h. 29 s. (expr.); 0 h. 10s.; 8 h. 39 s. (expr.) Valognes- Vilte-Barfleur-Cherbourg. — Départ do Valognes-Villc : 8 h. 22 ni.;(jusqu'il St-Yaast); 12 11. 32 s. (jusqu'à Bailleur) ; 2 h. 21 s. (jusqu’à Sl-Vaasl) ; 0 II 23 s. (jusqu'à Bailleur); 8 h. s. (jusqu’à St-Martin). Cherbourg-Parfleur- Valognes- Ville. — Arri- vée à Vnlognos-Ville : 7 h. 37 m. (do St-Martin) ; 8 II. 4 m. (de Bailleur); Il h. m. (de St-Vaasl); 4 h. 48 s. (do Sl-VnasI) ; 7 h. 43 s. (de Bailleur). M. Poincaré sans les Radicaux Après une semaine d'intrigues laborieuses, M. Poincaré a dû finalement se résoudre à constituer Je ministère sans le concours des radicaux, lia fini par où il aurait mieux fait do commencer. Ses hésitations, sos remords, peut-être, ne l’ont ni grandi, ni consolidé. Quelle politique va-t-il faire, ou se laissera-t-il imposer ? On peut se le domnndor, non sans inquié- tude, lorsqu'on se rappelle les concessions surprenantes, navrantes, auxquelles il avait déjà consenti pour conserver, coùto que coûte, le concours des radicaux. Au vrai, il avait à pou près tout lûcho, pour n'ôtro pas lâché et il a tout do môme été lâché. C’est une situation peu reluisante et qui n’est pas non plus rassurante. Récapitulons ; Il avait abandonné les ar- ticles 7ü et 71, après les avoir jugés indispen- sables au maintion du prestige do la France au dehors ; il s’était résigné à mutiler son budget au risquo d’en compromettre lo fragile équilibre, il avait consenti à la réduction des crédits militaires, au grand péril do la défen- se nationale, il avait môme accepté (chose in- croyable et pourtant vraie !) de prendre pour baso de sa politique sociale le programme sub- versif do la C. G, T. ; il avait lâohé, sans élé- gance, son ami M. Marin... Tous cos abandons n’ont pas suffi et on se demande on les constatant, oo qui aurait pu suffire aux radicaux. Mais la question qui maintenant se pose est de savoir, comment, ayant été une fois consentis ils pourront être repris. S’ils ne lo sont pus, c'est la continua- tion ot mémo l’aggravation du gâchis. S'ils le sont c’est que M. Poincaré se résignera à gou- verner à droite après être tombé à droite )>ion malgré lui. Cependant, gouverner à droite c'est une alternative (pie le président du Consoil semble toujours, peureusement, consi- dérer comme la pire disgrâce. Alors, do quoi demain sera-t-il fait ? On a ooutumo de dire, après chaquo crise ministé- rielle qu'il convient d’attendre à l’œuvre le nouveau gouvernement. Sans doute, mais avouons nue la composition tardive et, passa- blement hétéroclite du ministère, après les compromissions si fâcheuses de la crise est plutôt de nature à justifier des craintes qu’à susciter dos espoirs. a. i> . Asthmatiques La Poudre et les Cigarettes d'Abyssinie Exibard soulagent instantanément. Essayez-les, vous serez convaincus. 28, rue Richelieu,' Paris. Tlos Pharmacies. Le nouveau Ministère Dimanche soir, M. Poincaré est parvenu à constituer un ministère qui no comprend pas do radicaux, M. Daladier ayant refusé la col- laboration do son parti. Le Cabinet compte les dix-neuf ministres ou sous-secrétaires d'Etat ci-après : Président du Conseil (sans portefeuille), M. Poincaré, sénateur de la Meuse (Union républicaine). Finances, M. Chôron, sénateur du Calvados (Union républicaine). Justice, M. Barthou, sénateur des Basses- Pyrénées (Union démocratique radicale). Affaires étrangères, M. Briand, député de la Loire-Inférieure (républicain socialiste). Intérieur, M. Tardieu, député de Belfort (républicain de gauche). Guerre, M. Painlové, député de l'Ain (répu- blicain socialiste). Marine, M. Loygucs, député de la Haute- Garonne (républicain do gauche). Instruction publique, M. Marraud, sénateur du Lot-et-Garonne (gauche démocratique). Travaux publics, M. Forgcot, député de la Marne (républicain socialiste). Commerce, M. Bonnefous, député de Seine- ot-Üiso (Union républicaine démocrati- que). Agriculture, M. Ilonnessy, député do la Cha- rente (républicain socialiste). Colonies, M. Maginot, député de la Meuse (action démocratique et sociale). Travail, M. Louchour, député du Nord (gau- cho radicale). Pensions, M. Antériou, député do l’Ardèche (républicain socialiste). Air, M. Laurent Eynac, député de la Haute- Loiro (gaucho radicale). Sous-Secrétaires d’Etat Travail, M. Obcrkirch, député du Bas-Rhin (Union républicaine démocratique). Education physiouo, M. Henri Pâté, député de Paris (indépendant do gauche). P. T. T., M. Germain Martin, député de l’IIérault (Gauche radicale), Ennseignoment technique et Beaux-Arts, M. François-Poncet, député de Paris (Action, démocratique ot sociale). REVUE DE U PRESSE Un échec de M. Caillaux Certains radicaux doivent nourrir aussi une belle rancune contre M. Caillaux, puisque, hier, au Sénat, son propre parti a refusé de le présenter à la commission des finances, dit ■ Curtius, dans le Gaulois : Col échec, est pour sa fatuité un coup sensible. Pour lui, qui se croit lu plus grand financier des temps présonls, pour lui qui traitait, du liant do sou siègo à la commission, les ministres, les rap- porteurs, Ions scs collègues avec une souveraine impertinence, voir sa compétence déniée par ses amis, quelle lui ni i liai ion ! Les présomptueux supportent mal 'cos leçons. M. Caillaux a quille le Sénat laissant voir toute sa mauvaise humour. Copendant un comité radical-socialiste do pro- vince, celui de Roeliefort, qui tenait hier scs assi- ses, a volé un ordre du jour flétrissant lo change- ment de lactique opéré à Angers, et la manœuvre qui provoqua « une crise dangereuse pour l'an lo- in 10 du parti et la sécurité du pays »... Nous en verrons bien d’autres si M. Poincaré sait gouverner avec fermeté et ne rien concéder à la révolution ! C’est le propre des factieux de ne pouvoir surmonter un échec. Lue bande qui s’as- Feuilleton du J ournal de Valoonks. — N° 10 Un Terrien Par G. de Wkkdk Mulot racontait volontiers ses petites all’aires à « la fille du patron ». Kilo le savait fort épris d’une jeune personne, dont le papa était direc- teur d’un grand journal. Cette jeune personne était coquette, et le soupirant n’osait se décla- rer, par crainte de ne pouvoir ofi’rir une cor- beille assez brillante. Marion profita de l’occasion pour dire inci- demment a Mulot : — Nous avons encore la ressource des bijoux de maman qui appartiennent à la communauté. Ils valent gros, Ça bouchera toujours un trou. Quant aux miens, qui ne doivent rien à person- ne, je ne veux plus les porter. Vous prendrez dans le tas ce qui pourra vous convenir pour Mlle Marthe... Taisez-vous. Ça me fera plaisir. Après cela — sans méchant calembour, — Mulot serait passé dans on trou de souris pour rendre service à Marion, • La première mesure à prendre était de mu- seler la presse au sujet de la disparition d’AI- landhuy. Ce ne fut pas très difficile. Mais quand 11 s’agit do retrouver le disparu, ce fut bien une autre afi’aire. On commença par foui’ler l’appartement par- ticulier d Allandhuy, dans l’espoir d’y retrouver un Indice quelconque de sa Cuite. L’opération fut exécutée par le commissaire do police, as- sisté d’un secrétaire, en présence de Marion, de Mulot et de deux ou trois serviteurs de l'hôtel. On ne trouva rien que des papiers insi- nuants, factures de bottiers, de tailleurs et 'autres. On Interrogea tous les gens de la maison, aucun d'eux ne s'était aperçu du départ de leur maître. On sut seulement, par un « extra » en- gagé pour la fête et affecté au service des voi- lures, qu’un grand et gros homme, vêtu de cou- leurs sombres, et emmitouflé d’un cache-nez, s’était glissé dehors, é pied, tout seul, parmi les. autos, lors de la dispersion des invités, à 5 heures du matin environ, Qu’était devenu ce gros homme 7 La police penchait à croire qu’il se cachait encore dans quelque repaire des faubourgs de Daris, excellents refuges pour tous les malfai- teurs. Des perquisitions eurent lieu un peu partout, dans les quartiers les plus suspects, et amenèrent l’arrestation imprévue de maint gibier de potence. Mais d’AUandhuy, point. Marion en était persuadée à l’avance. Son beau-père, encore vigoureux et d’une activité dévorante, n’aurait jamais consentit à se terrer ainsi dans l’inaction Elle ne doutait pas qu’il n’eût gagné l’étranger, le Nouveau Monde peut-être, sous un déguisement et un faux nom dans le but de s’y refaire une fortune, en même temps qu'il échappait de la sorte aux consé- quences de sa banqueroute. Car c’était une banqueroute. La presse n’en parlait qu'à mots couverts, et. pour cause. Mais le public en parlait de reste. Cela faisait beaucoup de bruit dans Landerneau, une foule de gens, de petites gens surtout, étant ruinés sans retour. On procédait à la liquidation de l’affaire avec toute la diligence possible en pareil cas. Marion était pressée d’en finir, de voir clair dans la si- tuation, de savoir jusqu’où allait le désastre. Elle ne dormait plus, mangeait à peine, passait son temps à supputer des chiffres. Un vague remords se mêlait à ses angoisses parfois. Elle se demandait, le rouge au front, si son refus d’épouser le duc Je la Mothe-Acbard n’avait pas précipité le dénouement fatal. Peut-être l’entreprise financière, subordonnée a ce mariage, eût-elle sinon sauvé, au moins prolongé la situation. Peut-être eût-elle donné à son père le temps de se retourner ? Cette pensée était odieuse à Marion. Mais une autre pensée, qui suivait invariablement celle-là, lui était plus cruelle encore : — C’est pour l’amour de François que j’ai sacrifié la fortune et l’honneur même du mari de ma mère, et François maintenant est perdu à tout jamais pour moi I Il arriva un jour à la pauvre Mme Allandhuy, au milieu de ses gémissements perpétuels, de prononcer le nom de son neveu, auquel na- guère elle ne songeait pas souvent. — Ah ! si seulement François n’était pas si loin 1 semble pour un mauvais coup, si elle le manque, est aussitôt en désarroi ; chacun accuse le voisin ; on sc montre le poing. C’est .la discorde ou la dé- bandade ! Los radicaux en sont là. M. Gustave Hervé, dans la Victoire, ex- prime aussi sa satisfaction de la leçon que vient de recevoir M. Caillaux, au Sénat : Le geste symbolique, hautement politique, dc's radicaux-socialistes du Sénat, aura, il faut l’espé- rer, à la Chambre, des imitateurs lorsqu’on volera sur la déclaration ministérielle. M. Joseph Caillaux a deux joues. Les radicaux-socialistes du Sénat n'ont souffleté que sa joue droite. Les radicaux-socialistes de la Chambre pour- raient bien lui'souffleter la joue gauche, jeudi ou vendredi, en refusant on masse de voter contre le nouveau ministère Poincaré. (lu est heureux de constater .qu’il reste encore en peu.d'esprit pôlij-^tœv.l d’eapril national chez nos radicaux-socialistes. Pas assez, malheureusement. La Paix que voulut le Maréchal Foch Au moment où reprennent les négociations avec l’Allemagne, sur les réparations, aussi bien que sur l’évacuation de la Rhénanie, il n’est pas sans intérêt de rappeler, comme le fait M. Jacques Soydoux, dans le Petit Pari- sien, les conceptions do M. Je Maréchal Focli, sur la sécurité do nos frontières : Au cours de la conférence de la paix, le maré- chal Fo.cli avait préconisé l'occupation permanente de toute la ligne du Rhin,, depuis la frontière d’Alsace jusqu’à la Hollande. Il avait développé sos arguments dans deux mémoires datés du 27 novembre 1918 cl du 10 janvier suivant. Le Rhin, frontière militaire indispensable au maintien de la paix,-que poursuit la coalition, «•oueluait-il, no constitue aucun profit territorial pour aucun pays ; il no s’agit pas, on effet, d’annexer la rive gauche au Rhin, d’augmenter lo territoire de la Franco ou do la' Belgique et do la protéger contre une revendication allemande, mais bien do tenir au Rllin la barrière commune de sécurité néces- saire à la Société dos nations démocratiques. Celte proposition, présentée par la délégation française à nos alliés ot associés, fut repoussée par eux. Nous avions demandé, on même temps, que la rive gauche du Rhin lût érigée en Etal indépendant, non seulement do la Prusse, mais de l'Allemagne : les Anglais et les Américains virent sans doute là une tentative do dislocation du Reich à laquelle ils étaient extrêmement oppo- sés. lis ne voulaient à aucun prix laisser à la France.victorieuse une situation cpii leur rappelait celle de Louis XIV ou du Napoléon, dont les noms revenaient! sans cesse dans, leur bouche. Cependant, le maréchal Foch maintenait sa manière de voir. Le Gmai, à la séance plénière do la conférence qui précédait do vingt-quatre heures-la remise du traité aux Allemands, il reprit scs arguments : « Quand on est maître du Rhin,’ on est mabre de tout lo pays », dit-il, el c'est alors qu’il fil la comparaison célèbre : « Si nous voulions nous, défendre dans celle salle, il suffirait de tenir les portes pour eu interdire le passage à l’ennemi ; inversement, quand nous aurons perdu les portes, l’ennemi pourra passer ». L’Etat n’a pas à constituer de capitaux à ses fonctionnaires De La Petite Tribune : Notre collaborateur Ernest Tisserand soulignai! dans le dernier minière de la Petite Tribune que l’Etal paie Irois fois plus cle fonctionnaitfÜ qu'il n’en emploie réellement. L’Etat fait pire. Il distribue des capitaux à cer- tains de ses fonctionnaires. La loi du 2fi avril 1924 assurant l'emploi obliga- toire des mutilés de guerre prévoit la titularisa- tion des employés auxiliaires jlo l’Etat et a laissé à scs .règlements d’administration publique le soin de déterminer les conditions d’appliealioii du prin- cipe qu’elle énonçait. Marion se retourna brusquement, très pâle : — Ma pauvre maman y pensez-vous ! Com- ment voulez-vous que ce garçon, accablé de ses propres affaires, puisse encore s’embarras- ser des nôtres ! C'est impossible. Mme Allandhuy balbutia, désolée : Oh ! Marion, crois-tu ? 11 avait l’air de bien t’aimer pourtant ? A ces paroles imprudentes, Marion devint livide. Elle dit avec effort : — M'auriez-vous donnée à François quand j'étais une héritière ? Non, n’est-ce-pas ? Ce n’aurait pas été un assez baau parti. Eli bien, maintenant que nous sommes ruinées, nous ne pouvons l’appeler au secours ! Ce serait hon- teux ne notre pari I D’ailleurs, s'jl veut venir nous aider, il viendra. Nous verrons bien s’il tient à nous. Là-dessus elle sortit de la chambre de sa mère, étouffant, et alla pleurer dans la sienne à son aise. Mme Ailandhtiy, restée seule, pleura aussi abondamment. Celte pauvre femme si frivole, si attachée aux riens périssables du monde ne cessait plus de fondre en larmes (à tous propos et même hors de propos). Incapable d’envisager la situation en face, de raisonner, de prendre un parti, elle ne cherchait qu’à s’étourdir, à s’endormir plutôt, pour éviter toute la souf- france du regret. Enfermée dans son boudoir, étendue sur sa chaise longue, elle passait ses journées à dévorer, en même temps, des nuées de romans et des sacs de bonbons, se bouchant les oreilles pour ne pas entendre les ailées et venues suspectes dans l’hôtel, inventaires des richesses qu’il lui faudrait quitter ; inventaires des trésors dont ses yeux ne jouiraient pas. Et le soir, en cachette de sa fille, pour mieux dor- mir, elle prenait des potions opiacées concédées à sa faiblesse par un trop complaisant médecin. Elle n’était pourtant pas assez sotte pour ne pas comprendre qu’un très grand changement s’imposait dans son existence. Mais elle ne se rendait nullement compte de ce que ce chan- gement pourrait être. Elle avait tant voyagé pendant la guerre ! Eh bien ! elle voyagerait encore I Elle s’en irait avec Marion sur ces fa- meuses plages de Belgique interdites naguère par la présence des Boches ; ou bien toutes les Aujourd’hui, il faut payer l'addition, et le gou- vernement sollicite un crédit de 100.000.000 (cent millions de francs) pour payer aux fonctionnaires titularisés un rappel de traitement remontant au 3 avril 1925. Des assimilés au grade de chef de bureau lou- cheront ainsi des sommes pouvant monter à 40.000 francs. Cela, c'est du gaspillage. Que l'Elal paie décem- ment ses employés, c’est bien. Qu’il leur donne de fortes retraites à un âge où ils pourraient en- core travailler, c’est moins bien. Mais que par un artifice légal quelconque il leur constitue des do- lations de capitaux, c’est inadmissible. Tout est à revoir et à refaire, de ce point de vue. Et les Chambres se doivent, en tout cas, de mettre à l'index et de ne jamais voter le projet de loi n" 272 du 28 juin 1928 qui coiislilue une viola- tion flagrante des principes suivis en matière de traitements. Un rappel d’un mois,deux moisd’aug- menlalion se conçoit, se soutient, non celui d’un véritable capital. Jean-Pierre Roche. E ch os Devant les Chambres Le nouveau gouvernement s’est présenté jeudi après-midi devant les Chambres. Lue à la Cham- bre par M. Poincaré, au Sénat par M. Barthou, la déclaration ministérielle a fait, au Palais-Bourbon, l'objet d’un long débat. Cependant, après diverses interpellations, la Chambre accorde sa confiance au nouveau ministère et, par 330 voix contre 129, vote l’ordre du jour suivant : « La Chambre, confiante dans le gouvernement, approuve ses déclarations, repoussant toute addition, passe à l'ordre du jour ». Le gouvernement a demandé à la Chambre d’entreprendre, dès vendredi, la discussion du budget. fl la mémoire des prêtres et religieux tombés au champ d'honneur La Ligue des Droits des Religieux anciens combattants et ta Ligue des Prêtres anciens eom- ballanls ont fait célébrer mercredi matin, à Noire- Dame de Paris, tin service pour les 3.101. prêtres, 1.535 congréganistes et 337 religieuses tombés au champ d’honneur. S. Ein. le cardinal Dubois présidait la cérémo- nie où M. le chanoine Desgranges, député du Morbihan, prononça une émouvante allocution. Sectarisme socialiste A Saint-Nazaire (Loire-Inférieure), le parti so- cialiste local ayant appris que le Docteur Pulol, adjoint au maire socialiste de Saint-Nazaire, avait envoyé une de ses .filles dans un établissement d’enseignement libre, a im,s cet adjoint en accusa- tion et l'a obligé à quitter le parti. Le Docteur Piilot a répondu en donnant sa démission d’ad- joint el en abandonnant la direction de plusieurs œuvres post-scolaires. Les socialistes de Saint-Nazaire n'ont pas pris eu considération l’exemple de leur coreligionnaire M. Fernand Ifouissoii, président de la Chambre des députés, qui a confié l’éducation de ses tilles aux Dames du Sacré-Cœur, dans un couvent d'Ilalie non éloigné de la frontière. Qu'importe ! ce sont les contribuables qui payent !... M. Crénicl, conseiller municipal communiste de la ville do Paris, a élé, ii y a trois ans, alors qu’il était à Moscou, condamné à cinq ans de pri- son pour espionnage. Depuis celle époque, M. Crémet est resté à Moscou... Mais, il continue à loucher les indem- nités diverses allaehées à .son mandai municipal el à celui de conseiller général de la Seine. Et les contribuables, surchargés d’impôts, payent des « indemnités » à M. Crémet, qui n’a pas rempli son mandat depuis trois ans ! Le naufrage du « Vestrls » Lo paquebot britannique Vestrls, sc rendant do New-York à Rio de Janeiro, a coulé lundi, en plein Atlantique. Pris dimanche dans une terrible tempête lo Vestrls s’inclina fortement à tribord lundi et coula en une minute. Dos survivants prétendent que l’appel S. O.S. n’aurait pas été lancé à temps et que les canots deux retourneraient en Suisse rechercher de lointains souvenirs Quand elle émettait de tels projets devant Marion, la vaillante fille, malgré tout son cou- rage, frémissait. Comment détromper sa mère! Comment faire entendre à cette âme. frivole la terrible signification du mot riiine I II semblait alors à Marion que l’épreuve était au-dessus de ses forces ; elle fléchissait sous le poids de sa peine — elle ne savait pas que c’était sa croix ! Hélas ! pas une fois, en ces heures cruelles, Marion n’eut l’idée de recourir à Celui qui a souffert avant nous et pour nous, qui seul guérit les souffrances humaines. Non qu’elle fût incrédule, ni même à proprement parler indifférente : mais sa religion était tou- ie de surface : une messe élégante le dimanche, quelques sermons choisis en Carême, l’accom- plissement du devoir pascal. C’était tout... et c’était peu ! Cependant, de nouvelles découvertes fâcheu- ses dans « l’affaire Allandhuy » s'ébruitaient chaque jour. La vente immédiate de l’hôtel s'imposait. Marion le savait bien. Mais où aller? Mais surtout, oh! surtout! comment faire entendre raison à sa mère ! Mulot inno- cemment osa parler de François. — Peut-être M. de Saint-Morel pourrait-il... — Taisez-vous ! s’écria Marion avec un em- portement dont le pauvre garçon ne la croyait pas capable. Taisez-vous ! Je vous défends de jamais me parler de lui. Et trouvant soudain, dans l’excès de son dé- sespoir, la force qui lui avait manqué jus- qu’alors, laissant là Mulot confondu, elle se précipita chez sa mère, et haletante, sanglo- tante, lui exposa la situation. Ce fut la tin de « la belle MmB Allandhuy». La femme ravagée et vieillie avant l’âge qui se releva de ce choc n’était plus que l’ombre, ou pour mieux dire le spectre de la grande mondaine. Chapitre XIII Pendant ce temps, si étrange que cela puisse paraître, François de Saint-Morel, au fond de sa Bergerie, ne se doutait de rien. Les journaux de Paris, qu’il parcourait d'ailleurs fort vite, n'avaient pu le renseigner, puisqu’ils avaient à peine fait allusion au « krach Allandhuy » à mots couverts et incompréhensible aux igno- dc sauvetage du paquebot n’étaient pas en état de tenir la mer. Le dramatique sauvetage des naufragés est malheureusement resté incomplet, malgré les ejlorls de l'équipage d'un pétrolier français et d'un vapeur américain. L’espoir de retrouver les 136 manquants sur un total de 338 personnes est à peu près perdu. La catastrophe aurait élé causée par un déplace- ment de la cargaison. L'agitation paysanne en Russie Les journaux de Moscou signalent que de gra- ves révoltes ont éclaté en plusieurs points de la Russie, où des paysans, protestant contre les exactions du fisc, ont tué des fonctionnaires et incendié des édifices soviétiques. L'éruptton de l’Etna Après un semblant d’accalmie, suivi d’un redou- blement de violence, l’éruption de l’Etna s’est enfin ralentie sensiblement. La lave a emporté de la bouche des masses énormes de roches déta- chées des parois de la grande fente. Les petits cratères de celte fente qui, lundi, étaient silencieux, sillaient mardi comme des locomotives. La partie inférieure de la coulée n’est plus ali- mentée, et on espère que le front de lave n’attein- dra pas d’autres maisons de Carrabba. La coulée de Fossanloro s’est transformée en un torrent de pierres ardentes. M. Malladra, directeur de l'observatoire vésu- vien, qui était allé visiter les fieux atteints, a confirmé que l’activité de l’éruption de l’Etna a très sensiblement diminué, cl que, sauf une repri- se inattendue, on prévoit sa cessation complète à bref délai. Un nouvel exploit de l’aviateur espagnol de la Cierva L’inventeur de l'aulogyre, l’ingénieur espagnol de La Cierva, aurait déclaré avoir réussi, sur son appareil, à voter en marche arrière en perdant un peu de bailleur. Ce fait aurait été constaté par plusieurs aviateurs étrangers. Si la nouvelle est exacte, ce serait la première fois qu’ttn appareil plus lourd que Pair aurait réussi pareil exploit. Informations Le payement des mandats-posle A partir du 1er janvier 1929, le payement à des tiers, porteurs des mandats-poste préalablement acquittés el revêtus de l'empreinte de la griffe de commerce du bénéficiaire, sera limité aux litres n’excédant pas 500 francs, présentés isolément. Rien ne sera changé eu ce qui concerne les mandats décrits sur bordereau el les chèques no- minatifs dont le payement est réclamé par des tiers aux guichets des payements à vue des bu- reaux de chèques postaux. La signalisation des routes de l’Ouest L'ne bonne signalisation est appelée à rendre les plus grands services à tous les usagers des roules mais surtout aux automobilistes el parmi eux aux touristes qui ont besoin de trouver leurs roules jalonnées d’indications judicieusement placées pour éviter les erreurs d’itinéraires ou prévenir les accidents aux passages dangereux. On comprend donc que l’Automobilc-Club de l’Ouest se soit employé, depuis plusieurs années, à doter notre région d’une signalisation répondant aux besoins de la circulation moderne. L''Association Professionnelle des Journalistes de l’Ouest, désirant l'aider à poursuivre son œuvre, a décidé de lui allecler une partie du produit d’une tombola qu’elle organise au profit de sa caisse de secours et de retraites. Le prix du billet est de 2 francs. 11 permet de participer au tirage de plus de 250 lots. Le premier est constitué par un portefeuille contenant trente mille francs en litre sur l’Etat français. Le second est une conduite intérieure Chenard- Waleker 4 places, 4 portes, d’un prix de 25.000 francs. Tous les lots sont d'ailleurs de haute valeur. Les billets, dont le nombre est strictement limité, sont actuellement en vente au siège social de l'Association Professionnelle des Journalistes de l’Ouest, H, rue Poultain-Duparc, à Rennes, et rants du fait. Et François n’avait vu personne. Louis Martial venait justement d’être expédié au grand hôpital Plautières, de Metz, pour y organiser un service, en sorte que François n’allait même plus à Vouziers, et se contentait, quand cela était nécessaire, d’y envoyer Nico- las. Depuis combien de temps le jeune homme n’avait-il pas eu de nouvelles de Marion ? Il ne voulait pas se le demander. Il faisait les plus louables efforts pour oublier l’enchanteresse, « qui ne l’aimait pas, ne l’aimerait jamais » se répétait-il amèrement. En l'absence de Martial, il avait pris l’habi- tude d’aller fréquemment, les jours de pluie, fumer une pipe chez le curé de sa paroisse, prêtre admirable, ancien sergent-major, qui avait fait la guerre comme aumônier militaire et s’était couvert de gloire, en entraînant à l’assaut des troupes hésitantes et harassées. Et le prêtre, connaisseur d’âmes, n’avait pas été long à discerner la plaie secrète qui ron- geait le cœur du jeune homme. Un jour que Frasçois lui avait paru plus triste que de coutume, il lui dit paternelle- ment, la main sur l’épaule, en le reconduisant à la porte : — Si quelqu’un vous a fait de la peine, priez beaucoup pour ce quelqu’un. François rougit sans répondre. Mais il revint deux jours après, bien décidé à demander conseil à son pasteur. Il se disait en arpentant la route : — Les prêtres ont reçu des grâces d’état. Ce sont les médecins des âmes institués par Dieu. Celui-là est très fort puisqu'il lit les pensées des gens. Son diagnostic est sûr. II trouvera un remède à ma douteur, à l’obsession de ma vie. Des images confuses de Chartreuses et de Trappes l’assaillirent à ce moment-là : car François, malgré ses sentiments retigeux, se figurait encore que le désenchantement et le dépit conduisaient seuls au cloître. Mais, ayant ouï sa confession, le prêtre lui dit seulement : (A suivre).

Upload: others

Post on 19-Feb-2022

3 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

JOURNAL VALOGNESFeuille Politique, Agricole, Commerciale, Industrielle, Scientifique. Littéraire et d’Annonces

x V.

ABONNEMENTSVille et La Manche : 10 lï. ; antres départements : 12 fr. — U s abonnements

partent (lu 1" Janvier, sont payables d'avance et se continuent jusqu’à contre ordre.Les quittances d'abonnement présentées par la poste son» majorées de S fr. montant des

frais de recouvrement.Pour, changement d’adresse envoyer la dernière bande et joindre 0 fr. 73. — H ne sera pas tenu compte des demandes non accompagnées de 0 f . 73 en timbres poste.

R< C. Valognes, 288. - Chèques Postaux i Paris C, C, 231.94

• i .RÉDACTION ET ADMINISTRATION, 25, rue Carnot, VALOGNES

Téléphone 79

Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus Adresser lettres et mandats à M. le Directeur du J ournal de V alognes

ANNONCESJudiciaires, la ligne 1 fr. 50 ; Diverses 0 fr. 65 ; Réclames 0 fr. 75 ; Locales 1 fr.

Minimum par insertion 4 francs.Les annonces sont reçues aux Bureaux du Journal, jusquau Jeudi soir.

Pour la publicité extra-régionale, étrangère aux départements de la Manche et du Calvados, s'adresser au Bureau Parisien des Journaux de. Province, 12, rue Blanche, Paris (9e), régisseur exclusif.

Journal légalisé : 0 fr . 60.

OHEMINS DE FER. - Paria-Cherbourg. — Départ do Valognes: 4 11. 22 m. ;expr.); 8 h. 39 ni.; i o n . 2 m. ; 2 II 04 s. (rapide); 6 h. 07 s .; 10 II 32s. (expr.)

Clirrbourg-Paris. — Départ do Valognes : 6 11. 33 m. (expr.); 7 11. 13 m. ; Il h. 34 ni. (expr.) ; midi 07 ; 5 h. 29 s. (expr.); 0 h. 10s.; 8 h. 39 s. (expr.)

Valognes- Vilte-Barfleur-Cherbourg. — Départ do Valognes-Villc : 8 h. 22 ni.;(jusqu'il St-Yaast); 12 11. 32 s. (jusqu'à Bailleur) ; 2 h. 21 s. (jusqu’à Sl-Vaasl) ; 0 II 23 s. (jusqu'à Bailleur); 8 h. s. (jusqu’à St-Martin).

Cherbourg-Parfleur- Valognes- Ville. — Arri­vée à Vnlognos-Ville : 7 h. 37 m. (do St-Martin) ; 8 II. 4 m. (de Bailleur); Il h. m. (de St-Vaasl); 4 h. 48 s. (do Sl-VnasI) ; 7 h. 43 s. (de Bailleur).

M. Poincaré sans les RadicauxAprès une semaine d'intrigues laborieuses,

M. Poincaré a dû finalement se résoudre à constituer Je ministère sans le concours des radicaux, l ia fini par où il aurait mieux fait do commencer.

Ses hésitations, sos remords, peut-être, ne l’ont ni grandi, ni consolidé. Quelle politique va-t-il faire, ou se laissera-t-il imposer ?

On peut se le domnndor, non sans inquié­tude, lorsqu'on se rappelle les concessions surprenantes, navrantes, auxquelles il avait déjà consenti pour conserver, coùto que coûte, le concours des radicaux. Au vrai, il avait à pou près tout lûcho, pour n'ôtro pas lâché et il a tout do môme été lâché. C’est une situation peu reluisante et qui n ’est pas non plus rassurante.

Récapitulons ; Il avait abandonné les ar­ticles 7ü et 71, après les avoir jugés indispen­sables au maintion du prestige do la France au dehors ; il s’était résigné à mutiler son budget au risquo d’en compromettre lo fragile équilibre, il avait consenti à la réduction des crédits militaires, au grand péril do la défen­se nationale, il avait môme accepté (chose in­croyable et pourtant vraie !) de prendre pour baso de sa politique sociale le programme sub­versif do la C. G, T. ; il avait lâohé, sans élé­gance, son ami M. Marin...

Tous cos abandons n’ont pas suffi et on se demande on les constatant, oo qui aurait pu suffire aux radicaux. Mais la question qui maintenant se pose est de savoir, comment, ayant été une fois consentis ils pourront être repris. S’ils ne lo sont pus, c'est la continua­tion ot mémo l’aggravation du gâchis. S'ils le sont c’est que M. Poincaré se résignera à gou­verner à droite après être tombé à droite )>ion malgré lui. Cependant, gouverner à droite c'est une alternative (pie le président du Consoil semble toujours, peureusement, consi­dérer comme la pire disgrâce.

Alors, do quoi demain sera-t-il fait ? On a ooutumo de dire, après chaquo crise ministé­rielle qu'il convient d’attendre à l’œuvre le nouveau gouvernement. Sans doute, mais avouons nue la composition tardive et, passa­blement hétéroclite du ministère, après les compromissions si fâcheuses de la crise est plutôt de nature à justifier des craintes qu’à susciter dos espoirs. a . i>.

AsthmatiquesLa Poudre et les Cigarettes d'Abyssinie

Exibard soulagent instantanément. Essayez-les, vous serez convaincus. 28, rue Richelieu,' Paris. Tlos Pharmacies.

Le nouveau MinistèreDimanche soir, M. Poincaré est parvenu à

constituer un ministère qui no comprend pas do radicaux, M. Daladier ayant refusé la col­laboration do son parti. Le Cabinet compte les dix-neuf ministres ou sous-secrétaires d'Etat ci-après :Président du Conseil (sans portefeuille), M.

Poincaré, sénateur de la Meuse (Union républicaine).

Finances, M. Chôron, sénateur du Calvados (Union républicaine).

Justice, M. Barthou, sénateur des Basses- Pyrénées (Union démocratique radicale).

Affaires étrangères, M. Briand, député de la Loire-Inférieure (républicain socialiste).

Intérieur, M. Tardieu, député de Belfort (républicain de gauche).

Guerre, M. Painlové, député de l'Ain (répu­blicain socialiste).

Marine, M. Loygucs, député de la Haute- Garonne (républicain do gauche).

Instruction publique, M. Marraud, sénateur du Lot-et-Garonne (gauche démocratique).

Travaux publics, M. Forgcot, député de la Marne (républicain socialiste).

Commerce, M. Bonnefous, député de Seine- ot-Üiso (Union républicaine démocrati­que).

Agriculture, M. Ilonnessy, député do la Cha­rente (républicain socialiste).

Colonies, M. Maginot, député de la Meuse (action démocratique et sociale).

Travail, M. Louchour, député du Nord (gau­cho radicale).

Pensions, M. Antériou, député do l’Ardèche (républicain socialiste).

Air, M. Laurent Eynac, député de la Haute- Loiro (gaucho radicale).

Sous-Secrétaires d’Etat Travail, M. Obcrkirch, député du Bas-Rhin

(Union républicaine démocratique). Education physiouo, M. Henri Pâté, député

de Paris (indépendant do gauche).P. T. T., M. Germain Martin, député de

l’IIérault (Gauche radicale), Ennseignoment technique et Beaux-Arts, M.

François-Poncet, député de Paris (Action, démocratique ot sociale).

REVUE DE U PRESSEUn échec de M. Caillaux

Certains radicaux doivent nourrir aussi une belle rancune contre M. Caillaux, puisque, hier, au Sénat, son propre parti a refusé de le présenter à la commission des finances, dit ■ Curtius, dans le Gaulois :

Col échec, est pour sa fatuité un coup sensible. Pour lui, qui se croit lu plus grand financier des temps présonls, pour lui qui traitait, du liant do sou siègo à la commission, les ministres, les rap­porteurs, Ions scs collègues avec une souveraine impertinence, voir sa compétence déniée par ses amis, quelle lui ni i liai ion !

Les présomptueux supportent mal 'cos leçons. M. Caillaux a quille le Sénat laissant voir toute sa mauvaise humour.

Copendant un comité radical-socialiste do pro­vince, celui de Roeliefort, qui tenait hier scs assi­ses, a volé un ordre du jour flétrissant lo change­ment de lactique opéré à Angers, et la manœuvre qui provoqua « une crise dangereuse pour l'an lo­in 10 du parti et la sécurité du pays »...

Nous en verrons bien d’autres si M. Poincaré sait gouverner avec fermeté et ne rien concéder à la révolution ! C’est le propre des factieux de ne pouvoir surmonter un échec. Lue bande qui s’as-

Feuilleton du Journal de Valoonks. — N° 10

Un TerrienPar G. de Wkkdk

Mulot racontait volontiers ses petites all’aires à « la fille du patron ». Kilo le savait fort épris d’une jeune personne, dont le papa était direc­teur d’un grand journal. Cette jeune personne était coquette, et le soupirant n’osait se décla­rer, par crainte de ne pouvoir ofi’rir une cor­beille assez brillante.

Marion profita de l’occasion pour dire inci­demment a Mulot :

— Nous avons encore la ressource des bijoux de maman qui appartiennent à la communauté. Ils valent gros, Ça bouchera toujours un trou. Quant aux miens, qui ne doivent rien à person­ne, je ne veux plus les porter. Vous prendrez dans le tas ce qui pourra vous convenir pour Mlle Marthe... Taisez-vous. Ça me fera plaisir.

Après cela — sans méchant calembour, — Mulot serait passé dans on trou de souris pour rendre service à Marion,• La première mesure à prendre était de mu­seler la presse au sujet de la disparition d’AI- landhuy. Ce ne fut pas très difficile.

Mais quand 11 s’agit do retrouver le disparu, ce fut bien une autre afi’aire.

On commença par foui’ler l’appartement par­ticulier d Allandhuy, dans l’espoir d’y retrouver un Indice quelconque de sa Cuite. L’opération fut exécutée par le commissaire do police, as­sisté d’un secrétaire, en présence de Marion, de Mulot et de deux ou trois serviteurs de l'hôtel. On ne trouva rien que des papiers insi­

nuants, factures de bottiers, de tailleurs et 'autres.On Interrogea tous les gens de la maison,

aucun d'eux ne s'était aperçu du départ de leur maître. On sut seulement, par un « extra » en­gagé pour la fête et affecté au service des voi­lures, qu’un grand et gros homme, vêtu de cou­leurs sombres, et emmitouflé d’un cache-nez, s ’était glissé dehors, é pied, tout seul, parmi les. autos, lors de la dispersion des invités, à 5 heures du matin environ, Qu’était devenu ce gros homme 7

La police penchait à croire qu’il se cachait encore dans quelque repaire des faubourgs de Daris, excellents refuges pour tous les malfai­teurs. Des perquisitions eurent lieu un peu partout, dans les quartiers les plus suspects, et amenèrent l’arrestation imprévue de maint gibier de potence. Mais d’AUandhuy, point.

Marion en était persuadée à l’avance. Son beau-père, encore vigoureux et d’une activité dévorante, n’aurait jamais consentit à se terrer ainsi dans l’inaction Elle ne doutait pas qu’il n’eût gagné l’étranger, le Nouveau Monde peut-être, sous un déguisement et un faux nom dans le but de s’y refaire une fortune, en même temps qu'il échappait de la sorte aux consé­quences de sa banqueroute.

Car c’était une banqueroute.La presse n’en parlait qu'à mots couverts, et.

pour cause. Mais le public en parlait de reste. Cela faisait beaucoup de bruit dans Landerneau, une foule de gens, de petites gens surtout, étant ruinés sans retour.

On procédait à la liquidation de l’affaire avec toute la diligence possible en pareil cas. Marion était pressée d’en finir, de voir clair dans la si­tuation, de savoir jusqu’où allait le désastre. Elle ne dormait plus, mangeait à peine, passait son temps à supputer des chiffres.

Un vague remords se mêlait à ses angoisses parfois. Elle se demandait, le rouge au front, si son refus d’épouser le duc Je la Mothe-Acbard n’avait pas précipité le dénouement fatal. Peut-être l’entreprise financière, subordonnée a ce mariage, eût-elle sinon sauvé, au moins prolongé la situation. Peut-être eût-elle donné à son père le temps de se retourner ?

Cette pensée était odieuse à Marion. Mais une autre pensée, qui suivait invariablement celle-là, lui était plus cruelle encore :

— C’est pour l’amour de François que j’ai sacrifié la fortune et l’honneur même du mari de ma mère, et François maintenant est perdu à tout jamais pour moi I

Il arriva un jour à la pauvre Mme Allandhuy, au milieu de ses gémissements perpétuels, de prononcer le nom de son neveu, auquel na­guère elle ne songeait pas souvent.

— Ah ! si seulement François n’était pas si loin 1

semble pour un mauvais coup, si elle le manque, est aussitôt en désarroi ; chacun accuse le voisin ; on sc montre le poing. C’est .la discorde ou la dé­bandade !

Los radicaux en sont là.M. Gustave Hervé, dans la Victoire, ex­

prime aussi sa satisfaction de la leçon que vient de recevoir M . Caillaux, au Sénat :

Le geste symbolique, hautement politique, dc's radicaux-socialistes du Sénat, aura, il faut l’espé­rer, à la Chambre, des imitateurs lorsqu’on volera sur la déclaration ministérielle.

M. Joseph Caillaux a deux joues.Les radicaux-socialistes du Sénat n'ont souffleté

que sa joue droite.Les radicaux-socialistes de la Chambre pour­

raient bien lui'souffleter la joue gauche, jeudi ou vendredi, en refusant on masse de voter contre le nouveau ministère Poincaré.

(lu est heureux de constater .qu’il reste encore en peu.d'esprit pôlij-^tœv.l d’eapril national chez nos radicaux-socialistes.

Pas assez, malheureusement.La Paix que voulut

le Maréchal FochAu moment où reprennent les négociations

avec l’Allemagne, sur les réparations, aussi bien que sur l’évacuation de la Rhénanie, il n ’est pas sans intérêt de rappeler, comme le fait M. Jacques Soydoux, dans le Petit Pari­sien, les conceptions do M. Je Maréchal Focli, sur la sécurité do nos frontières :

Au cours de la conférence de la paix, le maré­chal Fo.cli avait préconisé l'occupation permanente de toute la ligne du Rhin,, depuis la frontière d’Alsace jusqu’à la Hollande. Il avait développé sos arguments dans deux mémoires datés du 27 novembre 1918 cl du 10 janvier suivant. Le Rhin, frontière militaire indispensable au maintien de la paix,-que poursuit la coalition, «•oueluait-il, no constitue aucun profit territorial pour aucun pays ; il no s’agit pas, on effet, d’annexer la rive gauche au Rhin, d’augmenter lo territoire de la Franco ou do la' Belgique et do la protéger contre une revendication allemande, mais bien do tenir au Rllin la barrière commune de sécurité néces­saire à la Société dos nations démocratiques.

Celte proposition, présentée par la délégation française à nos alliés ot associés, fut repoussée par eux. Nous avions demandé, on même temps, que la rive gauche du Rhin lût érigée en Etal indépendant, non seulement do la Prusse, mais de l'Allemagne : les Anglais et les Américains virent sans doute là une tentative do dislocation du Reich à laquelle ils étaient extrêmement oppo­sés. lis ne voulaient à aucun prix laisser à la France.victorieuse une situation cpii leur rappelait celle de Louis XIV ou du Napoléon, dont les noms revenaient! sans cesse dans, leur bouche.

Cependant, le maréchal Foch maintenait sa manière de voir. Le G mai, à la séance plénière do la conférence qui précédait do vingt-quatre heures-la remise du traité aux Allemands, il reprit scs arguments : « Quand on est maître du Rhin,’ on est mabre de tout lo pays », dit-il, el c'est alors qu’il fil la comparaison célèbre : « Si nous voulions nous, défendre dans celle salle, il suffirait de tenir les portes pour eu interdire le passage à l’ennemi ; inversement, quand nous aurons perdu les portes, l’ennemi pourra passer ».

L’Etat n’a pas à constituer de capitaux à ses fonctionnaires

De La Petite Tribune :Notre collaborateur Ernest Tisserand soulignai!

dans le dernier minière de la Petite Tribune que l’Etal paie Irois fois plus cle fonctionnaitfÜ qu'il n’en emploie réellement.

L’Etat fait pire. Il distribue des capitaux à cer­tains de ses fonctionnaires.

La loi du 2fi avril 1924 assurant l'emploi obliga­toire des mutilés de guerre prévoit la titularisa­tion des employés auxiliaires jlo l’Etat et a laissé à scs .règlements d’administration publique le soin de déterminer les conditions d’appliealioii du prin­cipe qu’elle énonçait.

Marion se retourna brusquement, très pâle :— Ma pauvre maman y pensez-vous ! Com­

ment voulez-vous que ce garçon, accablé de ses propres affaires, puisse encore s’embarras­ser des nôtres ! C'est impossible.

Mme Allandhuy balbutia, désolée :— Oh ! Marion, crois-tu ? 11 avait l’air de bien

t’aimer pourtant ?A ces paroles imprudentes, Marion devint

livide. Elle dit avec effort :— M'auriez-vous donnée à François quand

j'étais une héritière ? Non, n’est-ce-pas ? Ce n’aurait pas été un assez baau parti. Eli bien, maintenant que nous sommes ruinées, nous ne pouvons l’appeler au secours ! Ce serait hon­teux ne notre pari I D’ailleurs, s'jl veut venir nous aider, il viendra. Nous verrons bien s ’il tient à nous.

Là-dessus elle sortit de la chambre de sa mère, étouffant, et alla pleurer dans la sienne à son aise.

Mme Ailandhtiy, restée seule, pleura aussi abondamment. Celte pauvre femme si frivole, si attachée aux riens périssables du monde ne cessait plus de fondre en larmes (à tous propos et même hors de propos). Incapable d’envisager la situation en face, de raisonner, de prendre un parti, elle ne cherchait qu’à s’étourdir, à s ’endormir plutôt, pour éviter toute la souf­france du regret. Enfermée dans son boudoir, étendue sur sa chaise longue, elle passait ses journées à dévorer, en même temps, des nuées de romans et des sacs de bonbons, se bouchant les oreilles pour ne pas entendre les ailées et venues suspectes dans l’hôtel, inventaires des richesses qu’il lui faudrait quitter ; inventaires des trésors dont ses yeux ne jouiraient pas. Et le soir, en cachette de sa fille, pour mieux dor­mir, elle prenait des potions opiacées concédées à sa faiblesse par un trop complaisant médecin.

Elle n’était pourtant pas assez sotte pour ne pas comprendre qu’un très grand changement s’imposait dans son existence. Mais elle ne se rendait nullement compte de ce que ce chan­gement pourrait être. Elle avait tant voyagé pendant la guerre ! Eh bien ! elle voyagerait encore I Elle s’en irait avec Marion sur ces fa­meuses plages de Belgique interdites naguère par la présence des Boches ; ou bien toutes les

Aujourd’hui, il faut payer l'addition, et le gou­vernement sollicite un crédit de 100.000.000 (cent millions de francs) pour payer aux fonctionnaires titularisés un rappel de traitement remontant au 3 avril 1925.

Des assimilés au grade de chef de bureau lou­cheront ainsi des sommes pouvant monter à 40.000 francs.

Cela, c'est du gaspillage. Que l'Elal paie décem­ment ses employés, c’est bien. Qu’il leur donne de fortes retraites à un âge où ils pourraient en­core travailler, c’est moins bien. Mais que par un artifice légal quelconque il leur constitue des do- lations de capitaux, c’est inadmissible.

Tout est à revoir et à refaire, de ce point de vue. Et les Chambres se doivent, en tout cas, de mettre à l'index et de ne jamais voter le projet de loi n" 272 du 28 juin 1928 qui coiislilue une viola­tion flagrante des principes suivis en matière de traitements. Un rappel d’un mois,deux moisd’aug- menlalion se conçoit, se soutient, non celui d’un véritable capital. Jean-Pierre Roche.

E c h o sDevant les Chambres

Le nouveau gouvernement s’est présenté jeudi après-midi devant les Chambres. Lue à la Cham­bre par M. Poincaré, au Sénat par M. Barthou, la déclaration ministérielle a fait, au Palais-Bourbon, l'objet d’un long débat. Cependant, après diverses interpellations, la Chambre accorde sa confiance au nouveau ministère et, par 330 voix contre 129, vote l’ordre du jour suivant : « La Chambre, confiante dans le gouvernement, approuve ses déclarations, repoussant toute addition, passe à l'ordre du jour ».

Le gouvernement a demandé à la Chambre d’entreprendre, dès vendredi, la discussion du budget.fl la mémoire des prêtres et religieux

tombés au champ d'honneur

La Ligue des Droits des Religieux anciens combattants et ta Ligue des Prêtres anciens eom- ballanls ont fait célébrer mercredi matin, à Noire- Dame de Paris, tin service pour les 3.101. prêtres, 1.535 congréganistes et 337 religieuses tombés au champ d’honneur.

S. Ein. le cardinal Dubois présidait la cérémo­nie où M. le chanoine Desgranges, député du Morbihan, prononça une émouvante allocution.

Sectarisme socialiste

A Saint-Nazaire (Loire-Inférieure), le parti so­cialiste local ayant appris que le Docteur Pulol, adjoint au maire socialiste de Saint-Nazaire, avait envoyé une de ses .filles dans un établissement d’enseignement libre, a im,s cet adjoint en accusa­tion et l'a obligé à quitter le parti. Le Docteur Piilot a répondu en donnant sa démission d’ad­joint el en abandonnant la direction de plusieurs œuvres post-scolaires.

Les socialistes de Saint-Nazaire n'ont pas pris eu considération l’exemple de leur coreligionnaire M. Fernand Ifouissoii, président de la Chambre des députés, qui a confié l’éducation de ses tilles aux Dames du Sacré-Cœur, dans un couvent d'Ilalie non éloigné de la frontière.Qu'importe ! ce sont les contribuables qui payent !...

M. Crénicl, conseiller municipal communiste de la ville do Paris, a élé, ii y a trois ans, alors qu’il était à Moscou, condamné à cinq ans de pri­son pour espionnage.

Depuis celle époque, M. Crémet est resté à Moscou... Mais, il continue à loucher les indem­nités diverses allaehées à .son mandai municipal el à celui de conseiller général de la Seine.

Et les contribuables, surchargés d’impôts, payent des « indemnités » à M. Crémet, qui n’a pas rempli son mandat depuis trois ans !

Le naufrage du « Vestrls »

Lo paquebot britannique Vestrls, sc rendant do New-York à Rio de Janeiro, a coulé lundi, en plein Atlantique.

Pris dimanche dans une terrible tempête lo Vestrls s’inclina fortement à tribord lundi et coula en une minute.

Dos survivants prétendent que l’appel S. O.S. n’aurait pas été lancé à temps et que les canots

deux retourneraient en Suisse rechercher de lointains souvenirs

Quand elle émettait de tels projets devant Marion, la vaillante fille, malgré tout son cou­rage, frémissait. Comment détromper sa mère! Comment faire entendre à cette âme. frivole la terrible signification du mot riiine I II semblait alors à Marion que l’épreuve était au-dessus de ses forces ; elle fléchissait sous le poids de sa peine — elle ne savait pas que c ’était sa croix ! Hélas ! pas une fois, en ces heures cruelles, Marion n’eut l’idée de recourir à Celui qui a souffert avant nous et pour nous, qui seul guérit les souffrances humaines. Non qu’elle fût incrédule, ni même à proprement parler indifférente : mais sa religion était tou- ie de surface : une messe élégante le dimanche, quelques sermons choisis en Carême, l’accom­plissement du devoir pascal. C’était tout... et c’était peu !

Cependant, de nouvelles découvertes fâcheu­ses dans « l’affaire Allandhuy » s'ébruitaient chaque jour. La vente immédiate de l’hôtel s'imposait. Marion le savait bien. Mais où aller? Mais surtout, oh! surtout! comment faire entendre raison à sa mère ! Mulot inno­cemment osa parler de François.

— Peut-être M. de Saint-Morel pourrait-il...— Taisez-vous ! s’écria Marion avec un em­

portement dont le pauvre garçon ne la croyait pas capable. Taisez-vous ! Je vous défends de jamais me parler de lui.

Et trouvant soudain, dans l’excès de son dé­sespoir, la force qui lui avait manqué jus­qu’alors, laissant là Mulot confondu, elle se précipita chez sa mère, et haletante, sanglo­tante, lui exposa la situation.

Ce fut la tin de « la belle MmB Allandhuy». La femme ravagée et vieillie avant l’âge qui se releva de ce choc n’était plus que l’ombre, ou pour mieux dire le spectre de la grande mondaine.

Chapitre XIIIPendant ce temps, si étrange que cela puisse

paraître, François de Saint-Morel, au fond de sa Bergerie, ne se doutait de rien. Les journaux de Paris, qu’il parcourait d'ailleurs fort vite, n'avaient pu le renseigner, puisqu’ils avaient à peine fait allusion au « krach Allandhuy » à mots couverts et incompréhensible aux igno­

dc sauvetage du paquebot n’étaient pas en état de tenir la mer.

Le dramatique sauvetage des naufragés est malheureusement resté incomplet, malgré les ejlorls de l'équipage d'un pétrolier français et d'un vapeur américain. L’espoir de retrouver les 136 manquants sur un total de 338 personnes est à peu près perdu.

La catastrophe aurait élé causée par un déplace­ment de la cargaison.

L'agitation paysanne en Russie

Les journaux de Moscou signalent que de gra­ves révoltes ont éclaté en plusieurs points de la Russie, où des paysans, protestant contre les exactions du fisc, ont tué des fonctionnaires et incendié des édifices soviétiques.

L'éruptton de l’Etna

Après un semblant d’accalmie, suivi d’un redou­blement de violence, l’éruption de l’Etna s’est enfin ralentie sensiblement. La lave a emporté de la bouche des masses énormes de roches déta­chées des parois de la grande fente. Les petits cratères de celte fente qui, lundi, étaient silencieux, sillaient mardi comme des locomotives.

La partie inférieure de la coulée n’est plus ali­mentée, et on espère que le front de lave n’attein­dra pas d’autres maisons de Carrabba. La coulée de Fossanloro s’est transformée en un torrent de pierres ardentes.

M. Malladra, directeur de l'observatoire vésu- vien, qui était allé visiter les fieux atteints, a confirmé que l’activité de l’éruption de l’Etna a très sensiblement diminué, cl que, sauf une repri­se inattendue, on prévoit sa cessation complète à bref délai.Un nouvel exploit de l’aviateur espagnol de la Cierva

L’inventeur de l'aulogyre, l’ingénieur espagnol de La Cierva, aurait déclaré avoir réussi, sur son appareil, à voter en marche arrière en perdant un peu de bailleur. Ce fait aurait été constaté par plusieurs aviateurs étrangers. Si la nouvelle est exacte, ce serait la première fois qu’ttn appareil plus lourd que Pair aurait réussi pareil exploit.

In fo r m a tio n sLe payement des mandats-posle

A partir du 1er janvier 1929, le payement à des tiers, porteurs des mandats-poste préalablement acquittés el revêtus de l'empreinte de la griffe de commerce du bénéficiaire, sera limité aux litres n’excédant pas 500 francs, présentés isolément.

Rien ne sera changé eu ce qui concerne les mandats décrits sur bordereau el les chèques no­minatifs dont le payement est réclamé par des tiers aux guichets des payements à vue des bu­reaux de chèques postaux.

La signalisation des routes de l’Ouest

L'ne bonne signalisation est appelée à rendre les plus grands services à tous les usagers des roules mais surtout aux automobilistes el parmi eux aux touristes qui ont besoin de trouver leurs roules jalonnées d’indications judicieusement placées pour éviter les erreurs d’itinéraires ou prévenir les accidents aux passages dangereux. On comprend donc que l’Automobilc-Club de l’Ouest se soit employé, depuis plusieurs années, à doter notre région d’une signalisation répondant aux besoins de la circulation moderne.

L''Association Professionnelle des Journalistes de l’Ouest, désirant l'aider à poursuivre son œuvre, a décidé de lui allecler une partie du produit d’une tombola qu’elle organise au profit de sa caisse de secours et de retraites.

Le prix du billet est de 2 francs.11 permet de participer au tirage de plus de

250 lots.Le premier est constitué par un portefeuille

contenant trente mille francs en litre sur l’Etat français.

Le second est une conduite intérieure Chenard- Waleker 4 places, 4 portes, d’un prix de 25.000 francs.

Tous les lots sont d'ailleurs de haute valeur.Les billets, dont le nombre est strictement limité,

sont actuellement en vente au siège social de l'Association Professionnelle des Journalistes de l’Ouest, H, rue Poultain-Duparc, à Rennes, et

rants du fait. Et François n’avait vu personne. Louis Martial venait justement d’être expédié au grand hôpital Plautières, de Metz, pour y organiser un service, en sorte que François n’allait même plus à Vouziers, et se contentait, quand cela était nécessaire, d’y envoyer Nico­las.

Depuis combien de temps le jeune homme n’avait-il pas eu de nouvelles de Marion ? Il ne voulait pas se le demander. Il faisait les plus louables efforts pour oublier l’enchanteresse, « qui ne l’aimait pas, ne l ’aimerait jamais » se répétait-il amèrement.

En l'absence de Martial, il avait pris l’habi­tude d’aller fréquemment, les jours de pluie, fumer une pipe chez le curé de sa paroisse, prêtre admirable, ancien sergent-major, qui avait fait la guerre comme aumônier militaire et s’était couvert de gloire, en entraînant à l’assaut des troupes hésitantes et harassées. Et le prêtre, connaisseur d’âmes, n’avait pas été long à discerner la plaie secrète qui ron­geait le cœur du jeune homme.

Un jour que Frasçois lui avait paru plus triste que de coutume, il lui dit paternelle­ment, la main sur l’épaule, en le reconduisant à la porte :

— Si quelqu’un vous a fait de la peine, priez beaucoup pour ce quelqu’un.

François rougit sans répondre.Mais il revint deux jours après, bien décidé

à demander conseil à son pasteur. Il se disait en arpentant la route :

— Les prêtres ont reçu des grâces d’état. Ce sont les médecins des âmes institués par Dieu. Celui-là est très fort puisqu'il lit les pensées des gens. Son diagnostic est sûr. II trouvera un remède à ma douteur, à l’obsession de ma vie.

Des images confuses de Chartreuses et de Trappes l ’assaillirent à ce moment-là : car François, malgré ses sentiments retigeux, se figurait encore que le désenchantement et le dépit conduisaient seuls au cloître.

Mais, ayant ouï sa confession, le prêtre lui dit seulement :

(A suivre).

dans tous les bureaux do l'Automobile-Club de l’Ouest, notamment en co qui concerne le départe­ment de la Manche, au bureau de Saint-Lo, 45, rue Torteron, ot au bureau de Cherbourg, 8, rue du Chûteau.

A défaut do pouvoir so rendre aux bureaux ou les billets sont en vente, nos lecteurs pourront les recevoir franco on écrivant fi l’Automobile-Club de l’Ouest, 34, Place de lu République, au Mans, et en joignant à leur lettre le montant des billets en mandat-poste ou on chèque ainsi qu’une envelop­pe timbrée portant l’adresse du destinataire.

La tombola, en elle-même, est intéressante pour tout le public en raison du nombre et de la valeur des lots dont elle est dotée ; mais les œuvres auxquelles elle doit profiter, et notamment l’indis­pensable signalisation de nos routes régionales, la recommandent d'une façon particulière aux automobilistes de l’Ouest.

Nouvelles MilitairesLei Jaunes gens nés en fin de 1908 ne feront

qu’un an de service militaireLe Ministère de la Guerre a fait connaître que

l'Incorporation des jeunes gens nés enlre le 1" août et le 31 octobre 1908, aurait lieu au mois de mai pro­chain (par modification aux dispositions de 1 article i l de la lot du 31 mars 19281. . .

De cette noto, il ost facile do déduire — quoique leMinistère n’ait rien fait connaître è ce su je t— queles jeunes gens nés en novembre et décembre l.iuo, seront Incorporés en fin d’année 1929.

lis seront donc admis au bénéfice de la loi d un an, si les conditions préalables il la mise en vigueur de cette lot sont rompîtes.

Chronique FinancièreD’UNE SEMAINE A L’AUTRE

Nous terminions notre Chronique de lundi der­nier 5 novembre parcelle réflexion : « Malgré une situation boursière particulièrement lavorable, le marché s’est abandonné h son inquiétude que lui inspirait la situation politique — sans cepen­dant faire prouve ît aucun moment d’un persiniis- me irréfléchi » ... Et par cette constatation : « L at­tention du monde capitaliste est alertée «. Rien de co que pouvait craindre le marché, rien de t ce que pouvait imaginer le capitaliste alarmé no s est produit. Au contraire, c’est ce qui pouvait arriver de mieux pour le pays ot ce que personne n osait espérer, tout en le réclamant, qui est advenu.

La somaino boursière a doue débuté dans une atmosphère d'optimisme rarement observée depuis des uunéos. A quoi bon rappeler les mauvais jours do la semaine dernière ‘f Ne pensons qu aux pro­messes que nous apporte celle qui s’ouvre.

Tous nos pronostics favorables, émis précédem­ment h In crise, reprennent toute leur valeur. Le mouvement do hausse envisagé alors pourrait biens’efloctuer avec plus de force encore.

Les positions acheteurs ont etc liquidées tandis que les baissiors sont engagés h fond dans lo sens qui les attire. L’ell’ervoscence sera grande d abord, so calmera ensuite, mais reprendra avec u autant plus d’intensité que le nouveau Ministère donnera dos preuves do sa vitalité.

Jean HERALD,Rédaction du Bulletin Financier

des Journaux de Province, 150, Rue Montmartre, PARIS, 2'

CHRONIQUE LOCALEPrix du pain. — A partir du jeudi 15

novembre courant, le prix du kilogramme de pain do consommation courante, dont la taxation appartient à MM. les Maires no de­vra pas dépassor :

2 francs 05 dans l’arrondissement de Cher­bourg et dans les cantons do Barneville et do Saint-Sauvour-lo-Vicomte do l’arrondissement de Coutances.

2 francs dans le reste du département.Les pommes à oidre. — La récolto des

pommes à cidre touche à so fin ; elle s achè\ e dans d’assez mauvaises conditions ; en tombant sur lo sol détrompé par la pluie, les fruits prennent un aspect qui va nuire A leur conser­vation. „ , ,,-u.

On coto les 1.000 kilos : Pontorson, 500 fr. ; La Haye-du-Pults, Périers, 400 fr. ; Cérences, 350 A 400 fr. ; Bricquebec, 400 A430 fr. „ . ,

La tendanco ost A la baisse, les fruits deve­nant très avancés.

A Valognes les cultivateurs do la région no cessent do porter leurs pommes A la garo, où de nombreux wagons sont expédiés chaque somaino, et dans les distilleries qui absorbent également en grande quantité les fruits de nos pommiers.

T R IB U N E L IB R ESAINTE-MÈRE-ÉGLISE

UN SCANDALE. — Au mois do juillet dernier, nous signalions ici lo gosto inélégant do la Musique do Sainte-Mère-Eglise rompant avec les traditions du jour do la lôte locale.

Son défensour anonyme nous fit savoir par l’organe d’uno fouille régionale, qu’on prin­cipe, la musique n’existait pas, mais que, dans un avenir prochain, reconnue et subven­tionnée par lo Conseil, elle deviendrait un organismo municipal et qu’alors elle pourrait rehausser l’éclat do nos fêtes religieuses par ses flots d'harmonie. De ceci, nous nous moquons. Pour nous, seule la bello musique bien interprétée élèvo l’amo.

La Musiquo ost maintenant municipale, puisque subventionnée par la commune et ayant accepté les statuts proposés par M. le Maire. Elle devait donc, lo dimanche 11 no- vombre, suivre les membres de la Municipalité A la cérémonie religieuse et patriotique orga­nisée par M. le Curé-Doyen, et non pas accom­pagner lo cortège officiel jusqu’A la porte do Pégliso ot, IA, l’y laisser entror seul. C’est une injure grossière envers nos Morts. C est un défi joté aux parents des victimes de la guerre et A la population. Co défi, nous lo relevons et demandons au Conseil Municipal do ne pas subventionner cotto société. La majorité do la population est écœurée do la grossièreté de ces personnages. Ce sorait notre argent, 1 ar­gent de tous les contribuables qui la ferait vivre ? Non, cela est impossible ! !

Nous no rendons pas tous les musiciens responsables do cet outrage, mais seulement quelques meneurs dont la grande intelligence se reflète dans des yeux expressifs, et ceux-lA, nous disons : Un jour vlondra où vous y entre­rez dans cette église qui vous dôrango tant. Vos famillos éplorées trouveront une consola - tion A leur douleur si une foule nombrouso et sympathiquo vous y accompagne. A moins que cette foulo no vous laisse ontrer seuls ot n’aille attendre la fin do la cérémonie funèbre dans un café quelconque. Ce sorait vous rendre la monnaie de votre pièce.

NÉGREVILLEEn rôponso A un article paru dans le numé­

ro du 10 novembre du journal L ’Union, les

soussignés, seuls compétents en la matière, nous prient d'insérer la mise au point sui­vante :

« Dans lo but de commémorer le 10“ anni­versaire de la Victoire ot de rendre hommage aux Morts de la Guerre, l'Union Catholique de Négrevilie et le Groupe des Anciens Combattants avaient, chacun pour leur part, organisé une manifestation au Monument des Morts. Voulant éviter une dualité regrettable qui eût nui A l’union — plus désirable que ja­mais en pareille circonstance — les dirigeants des deux groupements, après une loyale en­tente, ont décidé d’agir de concert.

Les Anciens Combattants ont bien voulu joindre leur manifestation A celle déjà organi­sée par l'Union Catholique. Do leur côté, le Président et les Membres de l’Union Catholi­que ont accepté l’invitation au vin d’honneur offert parles Anciens Combattants. Les toasts échangés ont souligné la loyale entente ot le bon accord des deux parties.

De môme qu’on temps de guerre, chacun accomplit son devoir là où il est appelé ot que, de l'effort de tous, jaillit la Victoire ; de mô­me dans la paix, l'union et la bonne entente sont la source des collaborations fécondes.

Souhaitons que partout, comme à Négre- ville, de loyales explications dissipent tous les malentendus et rétablissent la concorde, scel­lée jadis dans le sang et que nul ne doit trou- bler.

Lo Président de l’Union Catholique, J. de Mareuil.

Le Président des Anciens Combattants, Louis P icouenot.

ValognesParoisse Saint-Malo. Fête patronale.

— La fête patronale de la paroisse Saint-Malo aura lieu, ainsi que nous l’avons déjà an­noncé, demain dimanche ot sera présidée par Monseigneur Louvard, évôquo de Coutances et Avrancbes.

Sa Grandeur partira du presbytère à 1U heures précises et sera conduite procession- nelloment à l'église. La grand’messe sera cé­lébrée par M. 1c Chanoine Dogon, archiprétre de Cherbourg, ancien vicaire de Valognes.^ Le panégyrique sera prononcé par M. le Cha­noine Datin, curé-doyen de Périers, l'un dos meilleurs orateurs du diocèse.

Autour do Monseigneur l’Evôque, Monsieur l’Archiprétre a groupé un clergé nombreux et distingué et nous aurons la joie d’y rencontrer plusieurs anciens vicaires, notamment M. lo Chanoine Rothe, membre du vénérable cha­pitre de la cathédrale de Coutances.

Aux vêpres, avant le salut, Sa Grandeur adressera une allocution aux fidèles.

La Chorale Paroissiale, sous la direction de M. l’Abbé Gosselin, et avec le précieux concours do Mu"Siebert, organiste, exécutera, le matin, la Messe en Fa do Th. Dubois, et, lo soir, divers morceaux de Haendel, Brun, Bach et Alain. Voir lo programme détaillé avec le texte de la prose et des acclamations, en vonto dans les librairies Brochard et Brisset, au prix de l franc.

La décoration de l’église a été confiée aux soins de M. l’Abbé de Monthuchon. Elle sera certainement parfaitement réussie.

Tous les catholiques de la ville se feront un devoir de prendre part à cette fête.

Taxe du pain. — Par arrêté municipal, le prix du pain a été fixé à 2 fr. 05 le kilogr. à compter du 15 courant.

TÉNOGRAPHIE, DACTYLOGRAPHIE Comptabilité, Langue Anglaise

COUPE, MODE

Cours le Mercredi de chaque semaine

PENSIONNAT SAINTE-MARIE22, rue des Religieuses, VALOGNES.

La fête de l’Armistice. — En voyant le nombre restreint de drapeaux flotter aux mai­sons particulières on ne pouvait s'empêcher de remarquer combien 10 années avaient fait oublier l’enthousiasme du 11 novembre 1918.

Quoi qu’il on soit, Valognes a tenu à com­mémorer cetto journée destinée à perpétuer le souvenir du triomphe do nos vaillants poilus. Le matin, à l’église Saint-Malo, après la grand’messe, il a été chanté un Te Deum d’action do grâce puis un Libéra pour les victimes tombées au champ d’honneur.

A 11 heures, sous une pluie fine, se déroule, place de lTIÔtol-de-Ville, la cérémonie officielle. Autour du monument de la Victoire sont grou­pés les autorités, le Conseil Municipal, les sociétés localos, les enfants des écoles et nombre de Valognais.

L’assistance eût été plus nombreuse si l’heure avait été choisie de façon à permettre d’assister à la fois à la cérémonie religieuse et à la manifestation officielle.

C’est d’abord la minute de silence, annoncée par un coup de clairon ; un morceau exécuté par la Musiquo Municipale, lui fait suite, puis M. Brégaint, président des Anciens Combat­tants rend hommage à ses glorieux lrèrcs d’armes, rappelle le texte du fameux ordre du jour précédant l'armistice, et dépose une gerbe sur le socle du monument.

M. le Maire de Valognes prend à son tour la parole. Faisant l’historique de la grande guerre, il expose qu'elle aurait été la situation de nos ennemis si, ne voulant éviter d’autres deuils, nos armées victorieuses avaient porté sur leur territoire les horreurs do l’invasion.

La Marseillaise et le salut au drapeau terminent la cérémonie.

Le soir, un banquet servi par l'hôtel Saint- Michel réunit les Anciens Combattants et leurs invités.

L’exposition de chrysanthèmes. —Samedi, dimanche et lunai a ou lieu, sous la halle aux grains, l’exposition de chrysan­thèmes organisée par la Société d’Horticulture.

Cotto exposition qui réunissait de magnifi­ques collections de fleurs et quantité de légu­mes et fruits magnifiques, a reçu de nombreux visiteurs.

Dimanche l'après-midi, la Musique Munici­pale donna, dans lo local do l'exposition, un brillant concert très apprécié des nombreux auditeurs.

Nous publions ci-après lo palmarès des ré­compenses décernées aux horticulteurs et jar­diniers exposants.

CONCOURS DE TENUE DE JARDINS Horticulteurs

Médaille d’or grand module, M, fielair, à Mon- tebourg ; médaille de bronze (taille des arbres),

M. Letourneur, à Valognes.

Jardiniers de maisonMédaille d’or grand module, M. Vautier, au

Bon-Sauveur Pont-l’Abbé ; médaille d’or grand module, M. Baratte, à Aumeville ; médaille de vermeil, M. Genel, jardinier de M. le Comte de Florian, à Valognes.

Ouvrier jardinierMédaille d’argent, M. Besselièvre, à Valognes.

EXPOSITION DE CHRYSANTHÈMES Horticulteurs

Prix d'honneur pour l’ensemble de son exposi­tion, vase ottert par M. le Président de la Répu­blique, M. Desaint-Germain, horticulteur, à Valo-gnes.

Plaquette de bronze otferle par M. Villaull-Du- chesnois, sénateur, M. Letourneur, horticulteur, à Valognes.

Collection la plus belle en 30 variétés. — Mé­daille d’or2° module,M. Desaint-Germain, précité; médaille d’argent grand module, M. Letourneur, précité.

Collection de plantes de marché. — Médaille d’argent 2e module,M.Desaint-Gerinaiii ; médaille de bronze, M. Lelourneur.

La plus belle collection de Standards. — Mé­daille d’or 2e module, M. Desami-Germain.

Collection d’uniflores. Médaille de vermeil, M. Desaint-Germain.

Les trois plus belles fleurs coupées. — Médaille d’argent 2“ module, M. Letourneur.

Cyclamens. — Médaille de vermeil ex-æquo, M. Desamt-Germain ; M. Letourneur.

Confections. — Médaille d’or grand module, Mm« Desaint-Germain; Médaille d’argent grand module. Mmo Letourneur.

2• Jardiniers de maisonChrysanthèmes en fleurs coupées. — Médaille

d’argent grand module, M. Vautier, jardinier du Bon-Sauveur de Pont-l’Abbé.

Légumes. — Médaille de vermeil, M. Vautier, précité ; médaille d’argent 2“ module, M. Genet, jardinier de M. le Comte du Florian, à Valognes.

Fruits. — Médaille de vermeil, M. Genel, pré­cité.

Croix Rouge. — Vendredi prochain 23 novembre, à 8 heures du matin, en l’église Saint-Malo, la Croix Rouge fera célébrer une Messe pour le repos de l’âme des Soldats de Valognes, morts poui>ta France, et pour les Membres décédés de la société.

Les parents et amis des défunts sont priés d’y assister.

Concours départemental d’animaux gras. — La société d’agriculture de l’arron­dissement de Valognes organise un concours départemental d’animaux gras qui aura lieu le lundi 10 décembre 1928, à 9 heures 1/2, pré­cises du matin (jour de la foire), dans la halle aux grains, à Valognes.

Prix proposés. — l r" classe, espèce bovine, l n: section, bœufs : l r“ prime, 100 fr. ; 2“, 70 fr. ; V 50 fr.

2“ section, vaches : l re prime, 100 fr. ; 2“, 80 fr. ; 3", 60 fr. ; 4“, 50 fr. ; 5“, 45 fr. ; 6°, 40 fr.

3e section, veaux : 1er prix, 25 fr. ; 2% 15 fr.

2“ classe, espèce porcine : l ru prime 20 fr. ; 2", 15 fr.

Conditions du concours. — Conditions d’usage en se conformant aux conditions de l’office agricole départemental.

Droit d’entrée. — Il sera perçu un droit d’entrée : pour chaque bœuf ou vache de 5 fr. ; pour chaque veau ou pore de 3 fr.

V ille de Valognes

Comice Agricole du Canton de Valognes.

DIMANCHE 9 DÉCEMBRE 1928

Grand Concours-Foire annuelOuvert à tous les animaux

de race Bovine Normande pureConditions du concours :

Ce Concours-Foire est ouvert à tous les animaux de race bovine normande pure, quels qu'en soient l'origi­ne et le propriétaire. *

II aura lieu il 10 heures précises du matin, place du Château, sous les auspices du Comice Agricole du canton.

Les animaux devront être rendus sur le lieu du concours, il 9 heures du matin au plus tard. Les décla­rations seront reçues par M. Fallu, Docteur-Vétérinaire, secrétaire du Gomice, jusqu’au vendredi 7 décembre.

11 sera délivré le jour du concours, à chaque exposant un numéro d’ordre par animal exposé pour lequel il sera perçu, 10 francs par taureau, 5 francs par femelle.

Les prix non attribués par le Jury pourront être reportes dans une autre catégorie.

Les exposants ne pourront toucher plus de 2 primes dans chaque catégorie.

Les animaux inscrits pour le concours devront rester dans l’enceinte réservée pendant toute la durée des opérations et ne devront pas être relevés avant la(In du concours.

Les résultats seront proclamés à l’issue du Concours.Les lauréats recevront s’ils le désirent des plaques

pour lesquelles il sera retenu 10 francs par unité. Les demandes de plaques seront reçues par M. Leteltier, trésorier, le jour du concours.

Les lauréats seront inscrits d'office comme membres de la Société pendant deux années et chaque membre payera sa cotisation annuelle.

Une commission du Herd-Book sera présente pour l’inscription des animaux de race bovine normande.

Nota. — Les acheteurs sont assurés de trouver à Valognes, sur la ligne Paris-Cher­bourg, au centre de l’élevage du Val-de Saire et du Cotentin tous les animaux de race dont ils peuvent avoir besoin.

C’est le lieu de rendez-vous, en cette saison d’automne, de tous les éleveurs et naisseurs qui y exposent leurs meilleurs sujets.

Nombreuses ventes assurées,

Répartition des prix ;l r“ catégorie, taureaux. — l re section,

taureaux sans dents, 45 prix, pour 2.500 fr.2° section, taureaux deux dents, 10 prix,

pour 800 fr.3° section, taureaux 4 dents et au-dessus,

0 prix, pour 500 fr.2“ catégorie, vaches pleines ou donnant

lait, 10 prix, pour 800 fr.3« catégorie, génisses. — l r“ section, génis­

ses 2 à 4 dents, 12 prix, pour 900 fr.2“ section, génisses sans dents, 7 prix, pour

500 fr.Soit au total : 90 prix pour 6.000 fr.

Pour le Comité :Le Secrétaire ; C. F a f i n .

Docteur-Vétérinaire.A. P outas-Larue,

Maire de Valognes,Président du Comice Agricole.

Préparation militaire. — Les jeunes gens des classes 29 et 30, désireux de suivre les cours de préparation militaire en vue de l’obtention du B. P. M. E. sont priés de se faire inscrire chez M. A. Tricard, à la Victoire, qui leur donnera toute indication nécessaire.

Un moniteur militaire se tiendra à leur disposition tous les mardis à un endroit qui sera désigné ultérieurement.

(Communiqué).Succès. - Mme Lemoyne, fille de M. Pla-

tel, receveur de l’Enregistrement, à Valognes, élève en pharmacie chez M. Lemarquand, pharmacien en notre ville, est reçue première,

avec la mention bien, à l’examen de validation de stage qu’elle a passé à Caen.

Tramways Normands. — La compagnie des Tramways Normands a modifié son ser­vice à dater du 15 novembre. Prochainement nous pubierons le nouvel horaire. Mais, dès maintenant, nos lecteurs trouveront, en tête du journal, les heures de passage des trains en gare de Valognes-Ville.

Œuvre Valognaise de Lutte Antitu­berculeuse. — La prochaine consultation gratuite aura lieu au Dispensaire, 52, rue des Capucins, mercredi prochain, 21 novembre.

Docteur Le Prieur, 8 heures 1/2.Docteur Touraine-Desvaux, 2 heures.Association Sportive Valognaise. —

Résultat du Dimanche 11 Novemore. — A Cherbourg, terrain du Foyer du Marin, Championnat de Basse-Normandie ( lr“ Série) ; U. S. T. de Cherbourg ( l r“) bat A. S. Valo­gnaise (lr8) par 2 buts à 1.

Rencontres du Dimanche 18 Novembre. A Valognes, terrain du Bourgneuf, A. S. Va­lognaise ( lre) contre U. S. C. Caennais ( l re).

Coup d’envoi : 2 h. 30.L’Equipe Valognaise se présentera dans la

formation suivante :Mayé

Louise, MarieChanoni, Wamster (cap), Lepetit.

Pillu, Faudemer, Laurent, Bernard, Tardif.*

* *Prix d'entrée : 2 fr. ; membres honoraires,

militaires et scolaires ; 1 fr.** *

Sont désignés pour l’amenagement du ter­rain : Bernard, Tardif. Le Secrétaire.

En descendant un meuble. — Cette matinée de vendredi, M. Pascal Lefèvre, ou­vrier menuisier chez M. Conraud, rue des Religieuses, aidait à descendre un meuble d’un appartement, sis au premier étage, dans les bâtiments occupés précédemment par M. Binet, rue Carnot.

Au cours de ce travail, M. Lefèvre dut glis­ser sur l'échelle et son pied s'engageant dans le vide, le menuisier tomba à la renverse sur le sol. On le releva avec la jambe brisée.

Après avoir passé à la radiographie, le bles­sé, qui avait le péroné fracturé, fut transporté à l’hospice.

Père de trois enfants, le malheureux ouvrier, qui habite rue Neuve, au Bourgneuf, attend prochainement la naissance d’un quatrième.

Heurté par une auto. — Une auto qui frôlait le trottoir de la rue de Poterie a heurté et renversé M. Edet, retraité, domicilié route de Cherbourg.

L’automobiliste s’éclipsa après avoir arrêté quelques secondes. Le numéro de son véhicule n’a pu être noté.

M. Edet fut relevé par des témoins et accompagné jusque chez Mul« Gosse. 11 put quelques minutes plus tard regagner seul son domicile.

La tempête. — Jeudi et vendredi une véritable tempête,accompagnée, jeudi surtout, d'une pluie diluvienne s’est abattue sur notre région. De divers côtés on signale des arbres arrachés et des toitures endommagées. Ven­dredi jour de la foire, les marchands ne pou­vaient faire tenir la tente de leur étal et beau­coup durent remballer assez tôt. Dans la soi­rée Valognes a été privé de courant électrique.

Carnet de deuil. — M““ veuve Charles Pillet, née Thiennette, est décédée lundi, dans sa 72° année, au domicile de son gendre, M. Emile Pillet, quincaillier, rue de Poterie.

Depuis longtemps d’une santé délicate et minée ces dernières années par une longue et cruelle maladie, Mme Pillet puisa dans sa foi la résignation avec laquelle elle supporta ses grandes souffrances.

Une assistance nombreuse et sympathique se pressait au service oélébré jeudi en l’église Saint-Malo et à l’inhumation qui a eu lieu au cimetière de Notre-Dame d’Alieaume.

En cette douloureuse circonstance nous offrons à M. l’Abbé Pillet, à M. et M"'“ Eu­gène Pillet, à M. et Mm“ Emile Pillet et à la Famille nos respectueuses condoléances.

Pharmacie de service- — La pharmacie Mauduit, Place Vicq-d’Azir, sera ouverte le dimanche 18 novembre.

ETAT CIVIL DE VALOGNESNaissances

Du 11 novembre : Elisabeth Ituel, rue de Wéléat.

D é c è s

Du 8 ; Louis Boulland, 44 ans,marié, quar­tier du Haut-Pirou.

Du 10 ; Alphonsine Launey, célibataire, 70 ans, hôpital-civil ; Marie Joseph Mary, veuve Leduc, 76 ans, rue des Religieuses.

Du 12 : Palmyre Thiennette, veuve Pillet, 72 ans, rue de Poterie.

Du 13 : Clément Digeon, célibataire, 26 ans, rue Mauquet-de-la-Motte.

Du 14 : Paul Legrand, marié, 66 ans, hôpi­tal civil.

Haurioe BRÉGAINT, Tanneur, 14, rue de I’, A Bat­toir, A VALOGNES, pré­vient Ma nombreuse Clientè­le qu’il M e rend A domicile pour dépouiller le» animaux mortM et qu’il achète leu cuir» verts a de» prix défiant toute concurrence.

Police CorrectionnelleAudience du 15 novembre 1928

SAINT-MAURICE. — Hébert Jean. 36 ans, journalier agricole, sans domicile fixe, est poursuivi pour escroqueries.

Le 26 juillet 1927, à la Sainte-Anne, à Bricquebec, il se loua à M. Gibert, propiré- taire à Tamerville, qui lui remit 50 francs d’arrhes, mais il ne prit jamais son service. Le 1er août suivant il agit de même façon à Saint- Pierre-Eglise, et M. Guéret, de Gonneville, qui l’engagea comme domestique, lui versa 50 francs d’arrhes ; cette fois encore Hébert oublia de prendre sa place.

Le 8 juillet 1928, à Cherbourg, il emploie le même procédé envers M. Leriche, du Mes- nil-au-Val, reçut 50 francs d’arrhes, et ne se présenta pas chez son patron.

Le 9 août dernier, Hébert s'empara d'une veste appartenant à M. Jourdan, cultivateur à Saint-Maurice.

Etant domestique chezM. Rabec, à ^Cerisy-

la-Salle, on lui reproche d’avoir dérobé à son patron 25 à 30 bouteilles de cidre bouché.

D’autre part Hébert, de complicité avec le jeune N... D..., 16ans, demeurant à Saint- Maurice, s'empara, le 7 août 1928, d’une pièce d’or de 100 francs, au préjudice de Mme Cos- niam, demeurant en cette commune. Arrêté le 11 août, il fut écroué à la maison d'arrêt de Cherbourg. Hébert reconnaît les escroqueries d’arrhes par lui commises, mais nie le vol de la veste et des bouteilles de cidre et soutient qu’il n’est pour rien dans la disparition du louis de 100 francs. De ce vol, il accuse le jeune N... qui, d’après lui, aurait agi seul.

Hébert est condamné à quatre mois de pri- san ; le jeune N... est acquitté comme ayant agi sans discernement et remis â sa famille.

Surtout pas de Pain !...« Surtout pas de Pain » a dit votre docteur,

« d»« BISCOTTES ».Vous a-t-il dit que les Produits de Régime

« GIRAUD » étudiés spécialement pour les diabétiques, dyspeptiques, albumi­nuriques, étaient parmi les meilleurs.

Demandez donc à l’Epicerie fine René BOIS, près l’Eglise, Valognes, de vous en fournir, vous en serez certainement très satisfait.

CHRONIQUE REGIONALEBrix. — Cours d’adultes. — Le cours

d’adultes qui aura lieu à l’école de garçons, le mercredi et le vendredi, à 8 heures du soir, commencera le mercredi 21 novembre.

MontebourgE roude v ille . — Bénédiction d'une

statue. — Une grande fête se prépare en cetto petite paroisse, à l'occasion de la béné­diction solennelle d’une statue de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, le dimanche 25 novembre. Les offices auront lieu à 10 heures et 3 heures. L’orateur du jour sera M. l’abbé Burnel, curé de Lestre. La chorale de Monte- bourg prêtera son concours à cette fête.

Saint-Floxel. — L'armistice. — Diman­che dernier une cérémonie patriotique et reli- rieuse réunissait, dans leur belle église, les habitants deSaint-Floxel. Après la grand’mes­se, chantée par M. l'abbé Lecacheux, M. le Doyen de Montebourg lut les noms des 23 Saint-Floxellais tombés au champ d’honneur. Puis M. l'abbé Marie, chevalier de la Légion d’Ilonneur, montra, dans un discours d’une haute éloquence ce que les morts de la guerre ont souffert pour nous, et quelles marques de gratitude nous devons leurs témoigner. Le chant du Libéra termina cette impression­nante cérémonie.

Sans lanterne. — M. Raymond Godefroy, 16 ans, domestique chez M. Henri Letourneur, à Saint-FToxel, s'était hasardé à circuler de nuit avec sa bicyclette dépourvue de lanterne. Rencontrant les représentants de l'autorité il fut gratifié du procès-verbal. '

F resv ille . — Sans plaque. — Les gendar­mes ont verbalisé contre M. Désiré Lefores- tier, ouvrier mécanicien chez M. Lequertier, à Montebourg, qui circulait avec une bicyclette dépourvue de plaque de contrôle.

Joganvilie. — Dans La nuit. — M. Louis Catherine, domestique chez M. Frigot, à Emondeville à fait l’objet d’une contravention pour défaut de lumière à sa bicyclette.

Emondeville. - - N'entravez pas la circulation. — Soixante-quinze bovins conduits par M. Emile Berteault, 44 ans, tou- cheur de bestiaux à Emondeville, encombraient la route sur une assez longue distance. Un automobiliste M. Lestringarid, voyageur de commerce à Nantes, dut suivre longtemps les animaux qui ne voulaient pas se déranger. Il déposa une plainte à la gendarmerie de Mon­tebourg.

Un procès-verbal a été dressé contre M. Berteault.

Fontenay-sur-Mer. — Sous l'auto. — M. Banse, restaurateur à Ravenovilie, reve­nait en auto, jeudi, de chercher du poisson à Fontenay. En quittant cette localité, il aperçut deux enfants qui jouaient sur la route. L'un d’eux, le jeune Legrand, 8 ans, se portant de côté, fut renversé par i'auto. On releva l'en­fant avec une sérieuse blessure à la tête et de nombreuses contusions.

Le docteur appelé n'a pu se prononcer sur l’état du petit blessé.

Flottemanville-Bocage. — Pour nos glorieux Morts. — Un service à la mémoire des soldats morts pour la France aura lieu le jeudi 22 novembre, à 10 heures du matin, en l’église de Fiottemanville.

Sainte-Mère-EglisePROTESTATION. — La majeure, partie

des familles des enfants de Sainte-Mère tom­bés au Champ d'Honneur protestent vivement contre le geste inqualifiable de la Musique Municipale lors de la cérémonie du 11 novem­bre. Elles sont fières de savoir que la grande majorité de ia population demande avec elles que des sanctions énergiques soient prises.

Sans lanterne. — Un cycliste, M. Fortu- nato Pinzana, 48 ans, cimentier chez M. Sot- tile, à Cherbourg, a été gratifié d ’une contra­vention pour défaut de lanterne à sa machine.

Gadouerie. — La vente annuelle de la ga- dourie, au plus offrant et dernier enchérisseur, aura lieu au dépôt de la Fière, le dimanche 18 novembre, à 9 heures du matin.

Triple contravention. — M. Marecï Bouet, garçon boucher chez M. Roger Couef- fin, rue de Carentan, roulait à motocyclette. Les gendarmes constatèrent que la machine était dépourvue de numéro à l’avant et de pla­que d'identié. De plus le motocycliste ne pos­sédait pas le permis de conduire. Les trois contraventions ont été notées.

Pour l'Eglise. — Les paroissiens ont offert à l'église un magnifique drap de deuil.

Ravenovilie. — Don à l'Eglise. — Le R. P. Mallet, procureur des Eudistes à Rome, a offert à l'église de Ravenovilie un reliquaire et une précieuse relique de S. Jean Eudes, en souvenir des deux missions que le Saint mis­sionnaire prêcha en cette paroisse, en 1660 et 1664.

Amfreville. — Cycliste en défaut. — Les gendarmes ont verbalisé contre M. René Lebruman, domestique chez M. Renouf, à La Pesquerie, qui circulait avec une bicyclette dépourvue de lumière et de plaque de contrôle.

Un événement important à ValognesLe Servies Rapide C A R R É , Paris, Caen, Cherbourg, Paris,sera assuré à partir du l ^ u n d i 8 1 * f l o v e m b r e , par la route, avec camions rapides. Le SERVICE JOURNALIER des­servira les localités importantes du parcours CHERBOURG- PARIS. C’ est donc une amélioration très importante dans le transport des Marchandises dont va bénéficier notre localité.

Pour les tarifs et renseignements, s’adresser à M. LEGAILLARD, place du Château, Valognes.

Fouoarville. — Abandon d'attelage. — M. Paul Huolle, domostique chou M. Ilay, il Foucarvillo, avait abandonné son attelage sur la voie publique tandis qu’il était entré chez un ami. Un passant los gendarmes notèrent l’infraction.

Saint-Martin-de-Varreville. — Syndi­cat. — D’après Cherbourg-Eclair, un pro­priétaire n’habitant pas la commune, ayant, sur la plainte que lui avait faite son fermier, dénoncé fi l'Administration des Ponts-ot- Chaussoes, la Commission syndicale d’assôcho- mont do Saint-Martin-do-Varrevillo, comme no remplissant pas los attributions qui lui sont dévoluos, cotte plainte a valu la visite sur los lioux d’un ingénieur, qui n’a pu que constater10 non-fondé do cette réclamation et a adressé au directeur, ainsi qu’aux syndics, toutes ses félicitations pour la bonne tonne du Taretidàu curage dos rivièros et fossés. Il ne reste main­tenant è cos derniers qu'il adresser leurs re­merciements aux plaignants.

Pioauville. — Carnet de deuil. — M. l’Abbé I,evéque, curé do Pioauville, est décédé samedi dernier, en son presbytère, dans sa G9" année.

Originaire do Saint-Vaast-la-llongue, M. l'Abbé Levôquo fut quoique temps professeur uu Collège de Valognes. Ordonné prêtre le 29 juin 18811, il fut vicaire à llriequebec ; curé do Tourthévillo-llague, de Longronne, de Saint-Amand, de Pioauville. Partout il fut unanimement estimé. Il avait été nommé chapelain épiscopal le 20 juin 1918.

Ses obsèques, dont il est rondu compte plus loin, ont ou lieu mercredi, au milieu d’un nombreux clergé et d’une assistance compacte et recuoillie.

A M. le Doyen de Sainle-Mèro, i’i M. l’abbé Delaroequo, vicaire è Pioauville, à M. l'abbé Picot, è M. Armand Lovéque et è la famille, nous offrons nos respectueux compliments do condoléances.

Obsèques de Al. le Curé. — Mercredi, Plcauvlllu faisait d’émouvantes obsèques è son dévoué et regretté curé, M. l’Abbé Charles Lovéque.

l,o Conseil municipal au complet, les Anciens Combattants avec leur drapeau, la Lyre Picauvillalso, les sapeurs-pompiers, témoignaient déjà, par leur soûle présence, et l’amitié qu’ils avaient pour le défunt et l’union qui règno toujours dans notro grande et belle paroisse.

Dos paroissiens do tous les hameaux do la commune et des amis nombreux composaient la grande foule à peine contenue dans notre vasto église, touto ornée aussi des embellisse­ments mis è notre regretté curé durant les 22 annéos passées parmi nous.

Des prêtres du vénérable chapitre, du doyenné, ses amis, sos compatriotes, ses élè- vos étaient venus rendre è leur confrère ou leur père dans le sacerdoce, le témoignage de leur estime ou de leur affection.

Avant l’absoute, M. le Doyen de Sainte- Mèro-liglise rappela les mérites do ce prêtre qui s’épuisa au sorvico de ses paroissiens et mourut sur la brèche, après avoir vécu tout pour Dieu, lier de race et noble de caractère.

Un P aroissien.Incendie, — Lo dimanche IL novembre,

vors 9 heures 1/2, alors que les pompiers, en grande tenue, se rendaient è Pioauville pour célébrer l’Armistice, un appel téléphonique les avertissait qu'un violent feu de cheminée vonait do se déclarer au château de l’Isle-Ma- rio, près de la chapelle, dans la maison du garde, M. Cossoron. Rapidement remorquées, los pompes furent blontêt en batterie. Les pompiers durent percer plusieurs conduits épais pour attaquer plus sfiremont le feu que l’on craignait voir se propager aux planchers et nu magasin aux fourrages contigu. Vers11 heures, tout danger était écarté et lus seuls dégâts se bornent aux démolitions nécessités pour combattre l’incondic. Les uniformes des pompiers ont souffert dans la circonstance. ,

Au cours de l’incendie, le sapeur Maurouarcl a été blessé au pied par le chariot d’une pompe qui lui a passé sur l’orteil.

Pont-l’Abbé-Pioau ville. — inaugura­tion de l'électricité. — Le 18 novembre, grande fête à l’occasion de l’inauguration de Féloetricité, avec lo concours du la « Lyre Pl- cauvillaise » et sous la .présidence d’honneur do M. lo Maire.

P r o g r a m m e :A 2 heures, ouverture de la fête foraine.

Attractions diverses, jeux, loteries, chevaux de bois, etc.

A 2 h. 30, grande course de bicyclettes (réunion café Belhôto, au bas du bourg). — 5 prix : 75, 50, 25, 10 et 5 fr.

A 3 houros, grand lancer de ballons. Concours de distance. Nombreux prix.

Pondant lo lancer de ballons, concert par « La Lyro Picauvillaiso ».

A 4 h. 30, bataille do confettis ot serpentins. Continuation do la l'été foraine.

A 8 heures précises, grande fête du nuit. Illumination féerique du bourg. Cavalcade, chars illuminés : l"r char : Pont-l’Abbé- Lumièro, avant 1928 ; 2"'" char : l.a Reine de la Nouvollo-Lumtèro et sos demoiselles d’hon­neur,

Retraite aux llambuaux. Los habitants de

Pont-l’Abbé sont priés de bien vouloir pavoi­ser et illuminer pour donner plus d’éclat, è la fête. Le Président du Comité des Fêtes :

Louis MOREAU.H ouesville. — Les conscrits. — Amand

Durand, 43" régiment d’artillerie, Cherbourg ; Louis Legardinier, section des ouvriers, Ver- non (Eure).

Etat civil. — Décès : Esther Marie, dit Asselinc, veuve Jean-Paul Lebroton, 8G ans.

Sébeville . — Souvenir sacré. — A la demande du petit groupe dos Anciens Combat­tants do cette commune, une messe suivie d’un Libéra sera célébrée dans l’église paroissiale, le vendredi 23 novembre, à 8 heures 1/2 ; la municipalité et toutes les familles seront représentées et devant l’autel et au pied du monumont commémoratif.

Blosville. — En l'honneur des Morts de la guerre. — Le samedi 10 novembre, l’égli­se de Blosville, décorée d’oriflammes mortuai­res ot de drapeaux tricolores recevait les Anciens Combattants. A l’autel, M. le Curé do Chof-du-Pont ; en chaire, M. le Curé de Saint-Céme-du-Mont, dans un discours vi­brant do foi et do patriotisme glorifie l’héroïs­me de nos héros et adjure l’assistance de ne pas oublier ceux qui sont morts pour le salut de la France.

La paroisse presque toute entière entourait ceux qui avaient été à la peine durant la guerre. Au premier rang on remarquait avec plaisir M. le Maire de Blosville, conseiller général, nou­vellement promu Chevalier de la Légion d’Uonnour, M. l’Adjoint, MM. Bigot, Lebiez, Loprévost et Roublot, conseillers municipaux.

Avant l’absoute M. le Curé salua, par des éloges mérités, les Anciens Combattants, remercia la Municipalité de penser à ceux qui sont morts pour nous et de faire célébrer, pour le repos de leurs fîmes, ce service religieux ; il les félicita de ce noble exemple de charité et de fraternité chrétiennes.

Le cortège d’union sacrée so rendit ensuite au cimetière pour les dernières prières liturgi­ques de circonstance et pour un solennel hommage à nos grands Morts. Au nom de tous, une magnifique gerbe do dahlias est déposée sur le socle du monument avec les bouquets de chrysanthèmes des nombreux enfants. Nous tenons à signaler la délicate oll'rando d’une couronne de fleurs artificielles par les quatre conscrits do la classe 1928. Blosville a dignement célébré lo 10" anniver­saire de l’armistice. Un Assistant.

Départ pour la caserne. — Alexis Bigot, 229" régiment d’infanterie, Le Havre (Seine- Inférieure) ; Louis Poisson, 403“ défense contre aéronefs, Toul (Meurthe-et-Moselle).

Etal civil. — Décès : Louis Boulin,6 0 ans, ancien gendarme.

/ - A V I SIl est rappelé il Messieurs les Cultivateurs

et Eleveurs que, pour l ' e n l è v e m e n t de t o u s a n i m a u x , ils n’ont qu’à téléphoner au IV» 8 A T O U R L A V I L L E ou au IV» » A M O N T E B O U K t l ou télégraphier it l’une des adresses ci-dessous

EQUARRISSAGE de TOURLAVILLE EQUARRISSAGE de MONTEBOURG

Les animaux leur seront payés au maximum et enlevés lo plus rapidement, sans aucun

dérangement pour eux.

Saint-Sauveur-le-VicomtePatronage Notre-Dame. — Soirées ré­

créatives les dimanches 18 et 25 novembre 1928. — Entrée 7 heures 1/2, rideau 8 heures.

Au programme : Voué au blanc , comédie en 1 acte.

Les Cow'onnes de Plomb , drame on 5 actes, costumes de la maison Faucheux.

Maman Sabouleux , pièce comique on 1 acte.

L’coup de « Mon Doux Jésus », comique. Apothéose. — Nombreux intermèdes. Réunion salle du Patronage. S’il y a lieu la

sallo sera chauffée.Prix des places : Réservées, 5 francs ; pre­

mières, 4 francs ; secondes, 3 francs ; troisiè­mes, 2 francs.

Billots en vente chez MM. Voisin, Bataille, Fossoy, è Saint-Sauvour-le-Vicomte, et M. Angot, à Rauvillo.

Sainte-Colombe. — Il fau t deux feu x à l'avant. — M. Maurice Lefol, conducteur d’un camion appartenant è une laiterie do La Haye-du-Puits, a fait l’objet d’une contraven­tion pour n’avoir qu’un seul feu ù l’avant de son véhicule.

Colomby. — Renversé pa> une auto. — M. Pierre (Janclon, 64 ans, éleveur è La Cam- be (Calvados), suivait en auto la route de Valognes è. Saint-Sauveur-le-Vicomte. Près du village de Ravan, à Colomby, il aperçut deux hommes le procédant. Après avoir actionné sa trompe, il se mit en devoir de les dépasser, lorsque l’un d’eux, M. Adolphe Larquomin, cultivateur à Flottemanville-Bo- cago, se porta sans motif sur sa gauche. Le malheureux fut accroché par l’aile droite du véhicule et renversé. Il fut relevé par l’auto -

CHAUX GRASSE DE VALOGNESE n ro c h e s e t b lu té e

A g r i c u l t e u r s , C u l t i v a t e u r s ,Employez dès maintenant avant l’hiver, notre CHAUX BLUTÉE sur vos

herbages. Utilisez votre semoir pour cet épandage et vous en constaterez les heureux résultats au printemps prochain.

mobiliste et transporté à Valognes. Le docteur Moissy pansa le blessé qui portait près du nez une plaie ayant donné lieu à une perte de sang abondante.

M. Candon, a mis la gendarmerie de Saint- Sauveur-le-Vicomte au courant de cet acci­dent, dont la responsabilité incomberait au blessé.

Besneville. — Eclairez ! — M. Pierre Saley, domestique chez M. Brunet, carrier, a fait l'objet d’une contravention pour défaut de lumière à son tombereau.

Acte de probité. — Rentrant de son tra­vail, mardi soir, M. Jean Lecesne, domestique chez M. J. Lerossignol, au bourg a trouvé sur la route une serviette cuir contenant 1.150 francs et des bijoux évalués 500 francs.

L’honnête domestique s’est empressé de remettre sa précieuse trouvaille à la mairie où le propriétaire est venu la réclamer le len­demain.

Nos félicitations à M. Lecesne.

Effets souverains contre

Maux de Reins

Le grand mérite des Pilules Foster est d’enlever le mal de

dos et, si vous êtes souffrant, atteint de maux de tête, vertiges, lassitude, insomnies, de remplacer vos douleur? et vos malaises par un grand bien-être. En rétablissant le bon fonctionnement des reins, les Pilules Foster réalisent des cures inespérées I Ce témoignage en est la preuve.

Afmi Pèrennet, 9, rsu Piteil, Piittmur, écrit : " Des crises i t coliques nlpbrüiqtm résidaient ma vie insupportait. Je m m ù bien rétablie griot aux Pilules Futtr.Leur ejjet a été radical. "

PILULES FOSTERpour les R eins et laVessieLa boîte x 7 fr. 80 — la double-boite : 14 fr. Toutes pharmacies ou franco H. Binac, phar-

> macien, 25, Rua Saint-Ferdinand, TARIS (17•) § ,— REFUSEZ TOUTE IIITATIOR ^

BricquebecConvocation des électeurs. — Les élec­

teurs de Bricquebec sont convoqués pour élire six membres du Conseil Municipal.

L’élection aura lieu le dimanche 2 décembre 1928, de 8 heures à 18 heures (heure légale), à la Mairie.

Si un second tour de scrutin est nécessaire, il aura lieu le dimanche suivant aux mêmes heures ot au même lieu.

Poire Catherine.— Cette foire, une des des plus importantes do l’année, se tiendra le lundi 26 novembre, jour du marché ; le diman­che 25 aura lieu la montre.

Morville. — Fêle de VArmistice. — Comme d’usage, Morville a fêter l’armistice. A la Grand’messe, une foule d'Anciens Combattants et de Morvillais se pressait dans l’Eglise. Le sermon fut donné par M. l’Abbé Sevostro.

Un banquet réunit M. lo Maire et son Conseil municipal, M. lo Curé, M. l’Abbé Sevestre et nombre d’Ancicns Combattants.

Et un vin d’honneur fut servi pour fêter les enfants des écoles dont les chansons re­cueillirent de nombreux applaudissements.

Rocheville. — Election du maire. — Le Conseil Municipal a procédé à l’élection d’un maire en remplacement de M. Godefroy, décédé. M. Louis Morin, adjoint, a été élu par 8 voix sur 9 votants.

M. Bienaimé Launay a été élu adjoint au 1er tour par 6 voix sur 9 votants.

Le Vrétot. — Entre voisins. — Arrivant ramasser des pommes on compagnie de son frère, dans le champ de la Falaise, M. Mau­rice Leliépault, 18 ans, cultivateur chez ses parents, au Mont-Hatin, posa son veston sur une haie clôturant les propriétés de M. Fran­çois Caliste.

Au moment de reprendre son vêtement, M. Leliépault constata qu’il était tombé do l’autre cêté de la baie. Pour le ramasser il pénétra sur la propriété de M. Caliste, mais la femme do ce dernier intima au jeune homme l’ordre de rebrousser chemin. M. Maurice Leliépault passant outre, la cultivatrice lui aurait asséné deux gifles et l’aurait terrassé. Pendant que le jeune homme so relevait, son antagoniste lui aurait porté un coup de bâton sur le côté droit.

Informée do ces faits la gendarmerie a ouvert une enquête.

Mm“ Caliste nie avoir frappé son voisin, elle affirme que c’est le jeune homme qui l’aurait saisie et bousculée avec une telle force qu’elle aurait roulé sur le sol,

Attendons les résultats do l'enquête qui va s’efforcer d’établir les torts do chacun.

Sottevast, — Défaut de permis de conduire. — Sans être titulaire du permis de conduire, M. Eugène Ilouyvet, mécanicien, conduisait une auto. Il rencontra les gendar­mes qui verbalisèrent.

Rauville-la-Bigot. — Tombola. — Liste des numéros gagnants de la tombola :

121) 334 575 809 ■1029 1309 1707 1885178 337 584 825 1092 1383 1717 1908204 548 585 849 1099 1444 1729 1921220 359 1)17 877 1142 1522 1731 1925251) 383 009 898 1205 1531 1737 1920207 394 737 901 1209 1500 1759 1929274 44 748 914 1232 1001 1770 1930291 430 741 940 1209 1000 1797 19311.30 50 750 980 1271 1007 1800 1935

33 524 781 988 1320 1090 1815310 528 787 989 1323 1695 1820323 503 82 1002 1302 1700 1850Les lots peuvent être réclamés à M. Pierre

Blandin, secrétaire, dans un délai do trois mois au maximum.

Une auto volée à Cherbourg est retrou­vée à Rauville. — Samedi dernier, dans la soirée, l’auto de M. Voisin, représentant de moteurs, qui stationnait rue Alfred-Rossel, ù Cherbourg, avait disparue.

Mardi l’après-midi, l’agent de police, M.

Souscrivez une R ente V iagèreà la Cie d’ASSURANCES .GÉNÉRALES sur la VIE ,Entreprise priait assujettie au Contrite Je rÉ tat — La plus ancienne Jet C'“ francaitee

TAUX TRÈS AVAMTAOEUX DES DERNIERS TARIFS AUTORISES^S'adresser tu Siège Social de la Uomptgnia, 8 7 ,Rn« d* Rlohallau, à PARIB.su à *M

M. LIOT, 17, rue Saint-Malo, VALOGNES.)

Truffert Auguste, retrouva l'automobile aban­donnée, en piteux état, au lieu dit Lo Val Chien, ù Rauville-la-Bigot. Le moteur était grippé, lo châssis endommagé et la direction laussée. M. Voisin reconnut que c’était bien sa voiture qui avait été volée et abandonnée en cot endroit.

BarnevilleTombereau non éclairé. — M. Pierre Bé­

cot, cultivateur, village do la Croix-Rompue, à Besneville, conduisait de nuit, un tombe­reau dépourvu de lumière, lorsqu'il rencontra les gendarmes. Cette rencontre lui valut une contravention.

P o rtb a il. — Cabane démolie. — M. Jean Lemoigne, propriétaire et conseiller mu­nicipal, avait fait construire, dans un champ sis près du hàvre, une cabane en bois destinée à abriter ses animaux. Cette cabane a été démo­lie partiellement, et les auteurs du méfait ont emporté le bois.

La gendarmerie soupçonne deux individus de la localité.

Carteret. — Cours d’adultes. — Un cours d’adultes a lieu à lecole des garçons, le mardi et le vendredi, de 19 heures 30 à 21 heures, pendant les mois de novembre, décembre et janvier.

E X I g Ç ^ A ^ A B g ü g

QuettehouBureau de Bienfaisance. — La commis­

sion administrative du bureau de bienfaisance a dressé la liste des élèves nécessiteux des écoles publiques qui seront admis à bénéficier des repas servis par la cantine scolaire. 38 élèves ont été admis. Un repas chaud leur sera servi tous les midjs, dès maintenant, et pendant tout l’hiver.

A cette occasion, M. Victor Blestel, pro­prietaire au Valvacher, et membre de la commission administrative, a fait don gra­cieux d’une barrique de cidre pour améliorer l’ordinaire des enfants.

Cours d'adultes. — Un cours gratuit, pour les adultes, fonctionne dès à présent, à l'école des garçons les lundi, mercredi et ven­dredi de chaque semaine, à 8 heures du soir.

Saint-Vaast-la-Hougue. — I l tarde bien à tenir sa promesse. — Fin septembre dernier, M. Alfred Hébert, entrepreneur, rue Croix-Marigny, revenant de travailler ù Cras- ville, perdit deux chaînes qui tombèrent de sa voiture, non loin du bourg de Quettehou. Il apprit quelles avaient été ramassées par M. Belloris, travaillant à cette époque chez M. Lepctit, ù Saint-Vaast-la-Hougue. M. Belloris lui dit que les chaînes avaient été déposées à I.estrc et qu’il les rapporterait lui-même. M. Hébert lui remit un billet de cinq francs pour lo récompenser, mais, hélas, il attend toujours les chaînes. M. Hébert est allé conter la chose à la gendarmerie.

Bicyclette disparue. — Dimanche soir, vers 6 heures, M. Roger Groult, mécanicien à Valcanvillo, entra quelques instants au débit Blanchcmain, rue Croix-Marigny, à Saint- Vaast, laissant sa bicyclette dans la cour. En sortant il constata la disparition de son vélo d’une valeur de 300 francs, et informa la gen­darmerie.

En dernière heure, nous apprenons que la bicyclette a été retrouvée abandonnée dans un champ près de Saint-Vaast.

Barfleur. — Fête de l'Armistice. —- La fête do l’armistice fut, comme de coutume, suivie par la population tout entière.

A 16 heures, à l’église, avait lieu le sermon d’usage, donné par M. le Curé.

Après un salut solennel, absoute aux morts de la guerre, donnée devant une tombe imi­tant celles du front. Cotte cérémonie se déroula au milieu de chants magnifiques, dans une église merveilleusement illuminée. Puis ce fut le départ pour le Monument aux Morts, le dépôt de superbes gerbes offertes par les An­ciens Combattants et par la municipalité, l’appel des Morts, la minute do silence et le chant du « De Profundis ».

Un vin d’honneur réunit à l’Hôtel du Port les Anciens Combattants, après quoi un ban­quet par souscription groupa à l’hôtel du Phare un certain nombre d’Anciens Combat­tants.

Le Vicel. — Après le. drame du Nar- douet. — M. lé juge d'instruction vient de signer une ordonnance de non lieu en faveur de Bon Lemoigne, le terrassier qui tua son camarade Hervé Olivier, au Nardouot, d’un coup de lampe de mineur à la tête.

Les magistrats ont estimé que Lemoigne avait pu se croire en état de légitime défense ot n’avait jamais eu l’intention de frapper mortellement son compagnon.

personnalités bien connues de Cherbourg, que le conférencier fit son entrée, précédé de M. le contre-amiral Hervé, major général, préfet mari­time par intérim, président ; M le Sous-Préfet de Cherbourg; M. Appell, député; M. le Maire de Cherbourg ; M. le Président de la Chambre de Commerce ; M. le Président du Tribunal Civil ; M. l'Inspecteur primaire ; M. le Commandant du centre d’aviation de Cherbourg.

Aussitôt M. Appell, député, présenta à l'assis­tance le célèbre aviateur et, en termes très heu­reux, fit entrevoir l’avenir immense de Cherbourg- aviation, futur port d’escale de la France et de l’Europe. De nombreux applaudissements souli­gnèrent le désir unanime de ce voeu ardent pour tous les cherbourgeois.

La parole fut ensuite donnée au Commandant Weiss qui conquit immédiatement son auditoire, autant par l’aisance éloquente de sa parole que par le passionnant sujet qu’il traita superbement. Cette causerie, laite sur un ton aimable, et qui fut émaillée de détails savoureux sur le phénomé­nal exploit de Lindbergh, dura une grande heure qui parut à tous infiniment courte ! Car le Commandant Weiss n'est pas seulement au nom­bre de nos plus grands « as » de l’aviation, mais il est aussi un diseur des plus agréables et des plus poétiques qui soient. La salle enthousiasmée lui manifesta de tout cœur combien son éloquence substantielle fut goûtée par tous les assistants.

Enfin, M. le Contre-Amiral Hervé, en quelquesil homma-mots écoutés avec respect, sut rendre un

ge mérité au Commandant Pierre Weiss, aux organisateurs de cette belle soirée et, en parti­culier, à M. Léon Diesnis, Consul de Bolivie et de Guatemala, Directeur de la revue La Manche Economique.

L’excellente impression emportée par le public de choix venu à cette première conférence, est du meilleur augure pour celles qui suivront.

On nous annonce la prochaine pour le 28 novem­bre : elle aura pour sujet « En regardant ILnden- burg », par Edouard Helsey. J. R.

Nota . — En dernier lieu, nous apprenons que la quête faite au profit des familles des marins de I’Omline, il la suile de la conférence, a atteint le chillre de 1.100 fr.

GUÉRISSEZ VOS

HERNIESDescentes de Matrices-Efforts-Varices

Varicocàles - HydrocèlesPar les procédés Herniaires du Spécialiste

E. JULIEN, 27, rue Wilson, LEVALLOIS-PAR1S. « Près de 20 années de succès dans la contrée. »

Par sa Méthode personnelle, M. E. JULIEN guérit radicalement en moins de trois mois toutes les hernies et descentes (même anciennes et volumineuses) sans opération, sans interruption de travail et sans gène, RR. E. JULIEN garantit par écrit contenir, réduire et guérir toutes nernies et descentes.

Quelques attestations strictement autorisées :Mm» Belliard, place du Grand Valnoble, Caren-

tan (Manche). (Guérie de chute de matrice).Mm0 Bertrand Adolphe, à Arganehy, par Bayeux

(Calvados), autorise RR. JULIEN à publier sa guérison de descente.

M. Mauduit Léon, ît Laudurit, à l.a Cliapelle-en- Juger (Manche), pour sa fille (hernie guérie).

M. Bonner , a Laindigoux, par Fiers (Orne), her­nie guérie.

M. Bourdon Lo u is , à Bouvon-aux-Salles, par la Ferrière-aux-Etangs (Orne), hernie volumineuse guérie.

M. T homas Louis, à Bonnebosq (Calvados), guéri d’hydrocèle. M. Verger Alfred, à Epaigne, par Lieurey (Eure), guéri de varicocèle. M. David Louis, ;i Vieux-Fumé, par Condé-sur-Ifs (Calva­dos), guéri de varices.

Nous engageons donc toutes les personnes atteintes de ces infirmités, et qui veulent guérir à se rendre auprès de l’éminent spécialiste, qui les recevra avec la plus grande amabilité, à :VALOGNES, Vendredi 7 décembre, Hôtel du

Louvre.Bayeux, Mardi 11, Hôtel du Luxembourg. Saint-Lo, Samedi 15, Hôtel de la Gare. Coutances, Lundi 17, Hôtel de la Gare.

CherbourgLa conférence du Commandant Pierre Weiss.

— Mercredi à 21 heures, a eu lieu au Central- Cinéma de Cherbourg, la première conférence d celles organisées par la Revue Française avec Ie collaboration très active de La Manche EconoA inique. C’est devant une salle comble, où se trou" valent nombreux des officiers de la marine et des"

COMITÉ DÉPARTEMENTAL ÉCONOMIQUELe mercredi 7 novembre, le Comité économique

départemental a tenu sa réunion mensuelle à la Préfecture, sous la présidence de M. Vatin, sous- préfet, remplaçant M. le Préfet.

Après lecture du procès-verbal de la dernière séance, M. le Président fait connaître au Comité, en réponse à un vœu émis précédemment que M. le President de la Mutuelle laitière l'a informé qu’il réunira prochainement le Comité de cette association en vue de décider si le fonctionne­ment en reprendra où non.

Le Comité après avoir examiné les prix des diverses denrées et objets de consommation émet les vœux suivants :

1» La cherté du prix du lait étant due, surtout ù cette époque de l’année, au prix élevé de la nour­riture du bétail, le Comité émet le vœu que les tarifs de transport en chemin de fer des tourteaux soit diminué et réduit à celui du transport des pommes et que le prix des tourteaux soit réduit par contingentement.

2» Le Comité émet également le vœu que des mesures soient prises pour réduire la fabrication des produits industriels provenant du lait.

3° Le Comité constatant que la cherté du cidre, malgré l’abondance de la récolte de pommes est due ù la transformation des fruits à cidre en alcool, émet le vœu que des mesures soient pri­ses pour réduire celte fabrication.

La prochaine réunion est fixée au mercredi cinq décembre prochain.

O N D E M A N D EA l’imprimerie du Journal de Valognes

Un APPRENTI TYPOGRAPHEPayé en débutant.

Tué par le tramway. — Le dimanche 11 novembre, vers 17 heures 50, à 800 métrés de la gare de Créances, le mécanicien qui conduisait le tramway, ayant ressenti une forte secousse, arrêta son convoi et, avec le chef de train, en rechercha la cause. Sur la voie, et à une vingtaine de mètres environ, ils trouvèrent un homme portant une forte blessure à la tête et ne donnant plus signe de vie.

Les gendarmes de Lessay, aussitôt prévenus, se rendirent sur les lieux et reconnurent dans le cadavre le sieur Pierre Lefülâtre, âgé de 70 ans, demeurant à Créances.

Celui-ci était allé dans l’après-midi à Lessay et revenait à son domicile en suivant la vole du chemin de fer. Mais en raison de l’obscuri­té et, de plus, étant atteint d’une forte surdité, le septuagénaire n ’entendit pas le train qui le happa au passage et le tua sur le coup.

P a r c i , p a r l à .Pour faire m a jo rer sa p e n s io n . —

Le Parquet do Limoges a lait arrêter der­nièrement le nommé Henri Martin, d'dans, gazé de guerre, lequel, on instance de_ majo­ration do pension pour tuberculose, avait tonte do fausser lo résultat de l'analyse en déversant dans son crachoir, t'i l'hôpital de Limoges, le contenu d'un flacon contenant des bacilles do Koch. Martin a été ôeroué.

Pris à son piège. — Un propriétaire de Cintogabolle (Hauto-Garonne) M. Jean-Marie Gazais, 39 ans, marié, père do doux enfants, so croyant depuis quoique temps victime do vols nombreux, avait installé ft l'intérieur do

t son habitation dos pièges avec des armes à I feu.I Ayant ouvert, l’autre soir, sans précaution,

la porte de sa cave, l’infortuné a reçu en pleine poitrine, la décharge d'un fusil dont il avait sans se douter, actionné la gâchette. 11 (i été tué sur lo coup.

U n e fa m ille e s t e m p o is so n n é e par d es ch a m p ig n o n s. — A Coutras (Gironde), M. Jean linteau, métayer, sa femme et leurs deux petits garçons âgés de 4 et C ans, ayant man­gé des champignons, ont été empoisonnés. Malgré les soins d'un docteur, le plus jeune dos enfants est mort. On est inquiet sur lo sort dos autres membres delà famille.

L e feu d a n s u n e é g lis e . — Un incendie s'est déclaré â Pézônas (Hérault), dans l’église

Saint-Jean. Les pompiers so sont rendus maî­tres du sinistre, mais le feu a causé de très importants dégâts.

Quatre tableaux, les stalles du chœur, en noyer sculpté, une châsse contenant une mitre ornée de pierre précieuses, une croix et une chaîne en or, le tout évalué â plus d'un mil­lion, ont été la proie des flammes.

Lo marbre du maître-autel a éclaté sous l’effet do la chaleur, et les candélabres ont ôté fondus.

Los causes du sinistre sont inconnus.

L’imprudence d’un fumeur aurait causé 1 million de dégâts. — Un incendie d'une violence extrême s’est déclaré, aux Chapelles-Bourbon(Seine-et-Marne, dans une remise de la ferme des Vieilles-Chapelles,

propriété de M. Denoyer, de Paris. Le feu a gagné rapidement les étables et écuries voisi­nes et détruit 120 mètres de bâtiments renfer­mant une machine, de nombreux instruments agricoles, d'importantes quantités de récoltes, etc. Dix génisses et trois porcs ont été la proie des flammes. Le sinistre a causé 1 million de dégâts et serait dû — croit-on — à l'impru­dence d'un fumeur.

La T. S. F. dans lestrains. — Dimanche est parti do Budapest, pour Vienne, le premier train muni d'appareils récepteurs de T. S. F.

Le public a manifesté un vif intérêt pour cette innovation. Les émissions provenaient d'un postede Budapest, et de nombreux postes européens ont été également entendus sans la moindre irrégularité durant tout le parcours.

La taxe afférente à chaque écouteur aug­mente en proportion de la durée du trajet.

L'imprimerie du Journal de ValognesD e m a n d e

Ua OUVRIER TYPOGRAPHEOu un Jeune Homme

Sortant d'apprentissage. — Place stable.

Pour tous vos Imprimésa d r e s s e z - v o u s

! A l'Imprimerie du JOURNAL DE VAL06NES

AU SALON DES■S®*ON

| y i y

LOURDSGrâce aux améliorations que les Usines de Billancourt n’ont cessé d’apporter depuis plus d’un quart de siècle à leur o u t i l l a g e , les m a t é r i e l s RENAULT p o ssè d e n t u n e grande avance sur les autres, tant au point de vue de la conception que de là fabri­cation, qu’il s’agisse de véhi­cules industriels et munici­paux, de m oteurs à essence et à huile lourde pour tous usages, de tracteurs agricoles

à roues ou à chenilles, etc. Des moyens considérables de production leur assurent les prix les meilleurs et la plus longue durée. Ils com portent une gam m e étendue variant en puissance et en dimensions afin de satisfaire aux besoins multiples de la clientèle et dans laquelle chacun est cer­tain de trouver le modèle qui lui rendra le meilleur service dans les conditions les plus économiques.

Tous les m odèles R E N A U L 7 sont vendus ù C R É D I1 avec jlaiem eat échelonné sur un un ou 18 mois. O rganisation spéciale : Ici D .l .A .C . .^ ,

avenue Hoche - PARIS.

R E N A U L T - B I L L A N C O U R T ( S e i n e )

C O N C O U R S DU FIL AU S A N G L I E R • C O N C O U R S DU

EUJGZ<0)

3<

UN E B O B IN E DE FILqui rapporta

1 0 . 0 0 0 fr .! ! !Participez au

G r a n d C o n c o u rsdoté de

3

Û

(0 E 3 0 0 Z 0 0

oEUJG Z <(0

3 <

JiZma

120.000 fr. de PRIX ESPÈCES

Organisé par le FIL “ A U S A N G L IE R ”du 1 5 Novembre 1 9 2 8 au 2 8 Février 1 9 2 9

Ier Prix : 10.000 fr. ; 2e Prix : 5.000 fr. ; du 3' au 5e : 2.000 fr. ; du 6e au 12e : 1.000 fr. ; du 13e au 26”: 500 fr. et 2.500 prix de 500 a 25 francs.

RÉPONDEZ AUX QUESTIONS SUIVANTES :/ ) Combien est-il acheté de bobines de fil par an dans un ménage de 4 personnes

(père, mère, deux enfants) ?Réponse: Il est acheté_ bobines.

2 ) Combien y aura-t-il de réponses justes ?Réponse: Il y aura .réponses justes.

Découpez cette annonce et renvoyez-la à :Société Anonyme LORTHIOIS Frères, L1LLE-CANTELEU (Nord). (Service du Concoure)

en ayant soin de coller lal’étiquette d’une bobine de fil AU SANGLIER ” et indiquer bien lisiblement les renseignements demandés ci-dessous :

Nom :.. Ville:.

M ......Ville :

Adresse :................................ Déparlement :...

Adresse de votre Mercier :__________ __ _ R u e ........... ....... ......Département :

•n

r>c(0>ZDrna•ooZ00caa

DC2r>c

«>Z0

PIDEffSNDEZ A VOTRE MERCIER HABITUEL TOUS LES DÉTAILS DU CONCOURS Z

s u n o o N C C • u a n o N v s n v n d n a s u n o o N O O

On demande L r S ; S T S Slitigieuses, VALOGNES, j e u n e h o m m e ou j e u n e f i l le do 14 à15 ans, pour le commerce. Payé en entrant.

On demande r»et honnête, pour service d'intérieur dans maison bourgeoise, à Valognes.

Prendre adresse au bureau du jour­nal.

A V E N D R EBOUTEILLES à eau minérale

S'adresser à la pharmacie Mauduil, place Vicq-d’Azir, Valognes.

Etude de M° liPElLEUER,Commissairo-P risour it Valognes.

M onta d'un important m obil ie r ' VUlIlu a g r i c o l e mort el vil' do l 1"' choix, pur suite do cessation do l'uisan- oe-valmr, il S a in t - M a r c o u f , forme du Château, lo DIMANCHE 18 NOVEM­BRE 1928, â I heure précise, M. Albert biiMAïuf:, éleveur, fera vendre : Mobilier Vif. — Chevaux : C h e v a l de Irait de 12 ans, parfait limon Ier, garanti ii tous usages, j u m e n t 1/2 sang dis 12 ans, garantie purfndo de service et ulln- léo â Ions usages, pouvant (Mro conduite par femme, j u m e n t percheronne de e uns, parl'ailo de collier, 2 p o u l i c h e s percheronnes do IX mois pur Salin, p o u la in percheron de 1K mois. — Des tiaux : 10 v a c h e s de 4 il 7 uns, à lor- mo on décembre, janvier, février, murs el avril, 2 v a c h e s de 0 uns, l'ruiehes vôléos, 4 v a c h e s de d el i- uns, saillies en août el septembre, ('/'mîtes ers va­ches excellentes laitières). I v a c h e d’horimgo de 4 ans, 1 g é n i s s e de 3 ans nmouillaule, 3 g é n i s s e s de 3 ans â terme on février, 1 g é n i s s e de 2 ans, saillie le 11 aoùl, 5 g é n i s s e s de 15 il 18 mois, 7 g é n i s s e s de l'année, 2 bons t a u r e a u x de 18 mois. — Mo­bilier Mort : 1 b r a b a n t bon élut, 4 bons t o n n e a u x vides. — Créilil de Prtques 1921), au.c personnes reconnues solvables.

I lo i l ta de m o b i l i e r agi 'ID II Lu et vif, par suite de îi S o r t o s v i l l e - B o c a g ela lloquo, le MERCREDI 5 1928, îl 2 heures, requête mont Dnireaux, oullivulour.ment Uni— C o m p ta n t

Mémo élude

M d'uu important M ob il ie r A g r ic o le morl et vif de l“r

choix, par suite de lin de bail, à Saim t-G o r m a in - d e - V a r r e v i l l e , ferme l.cCroisv, hameau do l’Eglise, le SAMEDI 8 et le DIMANCHE 9 ÜECEMISHE 1928, M. Victor Chardon, éleveur, fera vendre : 1° lo SAMEDI 8 DECEMBRE, à 1 heure précise : Mobilier Vif. — Chevaux : J u m e n t percheronne do 7 ans, pleine d’un percheron, j u m e n t percheronne do 5 ans, pur Quartz, saillie par Con­tras, b a r d o t (femelle) de ti mois bes­tiaux : 18 belles v a c h e s excellentes laitières do 4 îi 0 ans, dont plusieurs inscrites au Ilerd-Hook, à lerme _on janvior, février, mars et avril, 5 g é n i s - a e a de 2 ans, saillies pour venir on mars et avril, 3 g é n i a s e s d’un an, dont une inscrite au II.-II., 5 g é n i s s e s de l’année, 1 très beau t a u r e a u do 30 mois. 2° lo DIMANCHE 9 DECEMBRE 1928,â 1 liouro précise.—Mobilier Mort : Don o h a r t i l et b a n n e a u il 2 et 5 chevaux, forte v o i tu r e pour aller Ind­re, élut neuf, f a u c h e u s e , c h a r r u e Vautier â 3 l'ers, élut neuf, h e r s e ,

r o u l e a u , é q u i p a g e s de limon, de devant ot de bnmionti, h a r n a i s fattlui- sio, (rails, liauts-eolliors, tiers, chaînes, b a r a t t e pour 50 kilos, é o r é m e u s e Alplui n° 3, débit de 300 litres, garantie eu parfait état do marche, cruches en

cuivre, lemiics, c o n c a s s e u r , larare, outils aratoires, cage à pores, t o n n e do 2.ooo litres, r> t o n n e a u x vides, f o u d r e à eau-de-vie, de 500 litres, c u v e s de 13 heolos, grande table el son Imite, etc. etc. Crédit de Chande­leur 1929, au-dessus de 200 fr. uu;e personnes reconnues 1res solvables.

Etudes do M LEPE.LLETIER,Commissaire-Priseur à Valognes,

Et de M" FRANÇOIS, notaireà Moiilohourg.

iim .jp d'un (Mobilier A g rico leBUlilu mortel vif de l"r choix, par sui­te de lin de bail, à Saint-IVIarcouf,terme de Ttirgevillo, hameau deCrisbee, le DIMANCHE 2 DECEMHliE 1928, il une heure précise, M™“ veuve François Pois­son, propriétaire, fera vendre : Mobilier vif. - Chevaux : C h e v a l hongre, hors âge, très doux, attelé ii lotis usa­ges. j u m e n t de s ans, très douce, très lionne earrioleuse (pouvant être condui­te par femme). bestiaux : 10 v a ­c h e s à lait de i à 7 ans, dont 3 à ter­me eu février, 3 en mars et les autres pleines de 2 et 3 mois, 3 v a c h e s de 3 uns, l'ruiehes renouvelées, 2 v a c h e s de 4 ans à l'engrais, 5 g é n i s s e s de 2 ans 12. saillies en juillet, 5 g é n i s ­s e s de 2 tins, bonnes â faire saillir. — Mobilier Mûri : C h a r r u e , forte h e r ­s e , h e r s e à lot) dents, b a t t e u s e pouvant fonctionner an moteur ot au manège, m o i s s o n n e u s e , é q u i p a ­g e s de limon et de devant, traits, liauls-eolliers, tiers, b a r a t t e pour 40 kilos, moulin à pommes, t o n n e a u x vides, c o m m o d e s , Hits, cruches en cuivre, etc. - Crédit de Chandeleur et Pâques 1929, au-dessus de 200 fr. aux personnes reçue nues solvables.

HERNIEy y w

# é #U1S GUÉRI. - G’esl l'afllrinalion üe loutes personnes atteintes de hernies, efforts» ente, éventration qui ont porté les nou- x appareils sans ressort de A l l A P n IE RÉPUTÉ SPÉCIALISTE DE U L A u C n PARIS, 44. Btl SEBASTOPOL

mitez tous l'éminent praticien qui vous vi’h îvi’fltMlieniRnL de R h. <1 A h. à :

VALOGNES, vendredi 23 novembre, llûtel du I,ouvre ;

S a in t-L o , jeudi 29 novembre, hûlel de Normandie;

C o u t a n c e s , lundi 3 décembre, hûlel du bon Laboureur.

A VENDREU n F H O N O Paillé

Avec ou sans disque.

UNE C H A M B R E Louis XIIIQuatre pièces.

S’adresser au bureau du journal.

On demande a r s s s n S tservice de cave et travaux divers.

S’adresserait bureau du journal.

OFFICES D E P L A C E M E N T39, Rue Thiers, VALOGNES

On demandepagne. — J e u n e s f i l l e s sachant travailler pour service d’intérieur en ville. — F e m m e s d e c h a m b r e .

Nombreuses demandes de

en ville, pour service d’intérieur et commerce.

M énage c h e r c h e s i t u a t i o n .domestiques pour Paris.

E tu d e d e M" Léon THIÉBOT,Docteur on Droit, Notaire à Valognes.

Etude de M René FRANÇOISNotaire â Montebourg.

Vente de Mobilier AgricoleMorl cl vif,

ET D’INTÉRIEURA S a u x e m e s n i l , section de Ruf-

f o s s e s , hameau ès-blonds, le DI­MANCHE 18 NOVEMbllE 1928, à 2 heu­res très précises.

4 v a c h e s , 3 g é n i s s e s , une j u ­m e n t de 15 ans pleine.

3.000 bottes d’excellent fo in de l’an­née.

lino v o i tu r e avec ses échelles, râ - t e l e u s e , concasseur, camion, harnais.

Cinq t o n n e a u x dont un plein ci un en vidange.

Alcôve, armoire, horloge, cruches en cuivre et autres objets.

Pour plus do détails, voir les inser­tions déjà parues.

Le même jour, IL SERA VENDU, un CHEVAL entier, âgé de 10 ans, gris pommelé, parfait de service.

PAPIERS PEINTSG - l a t i g n y

Vente directe au Publie depuis 0.75 le rouleau

Album Nouveautés 1928Plus do OOO échantillons différents

Envoi FRANCO s u r d e m a n d e PaintlIDiDC pi’éparées à 1 huile de lin ■ QI II IL* I uo loutes nuances,

par 5 kg : 4 fr. 6 5 le kg. Expédition feo gare contre mandat

Postal 5 kg : 2 8 IV.9 5 ; 10 kg : 5 6 fr. 9 5 104, rue Beaubourg, PARIS, 3“

SCIERIE DE ROCHEMONTS A U X E M E S N I L

Bois ds Menuiserie,Charpente, Charronnage

1 : V « S i A F A Ç O N

Achat de BOIS sur Pied A VENDRE BOIS DE CORDE

On demande eieunefm ines’sérieuse, de 15 à 20 ans, pour intérieur et basse-cour, maison bourgeoise.

S’adresser au bureau du journal,

A LOUERDe gré à gré,

Pour entrer en jouissance le 25 dé­cembre 1928,

LES PIECES DE TERRECi-après désignées,

Commune de M o n te b o u rg1“ Le Clos Mêriel, herbage planté,

contenant 1 hectare 20 arcs 05 centia­res.

2° P iè c e d e t e r r e avec ancien jar­din, partie en herbage planté, une pépi­nière à côté, deux bâtiments, cour de­vant, le tout contenant environ 1 hec­tare 00 ares 47 centiares, nommé Le Mont-Caslre.

3° Quatre p i è c e s d e t e r r e sises . quartier du Mont-Caslre, en face les immeubles du n° précédent, nature d’herbage, donl deux plantées de pom­miers, contenant environ 2 hectares 00 ares 42 centiares.

Commune de SAINT-FLOXEL4° Un h e r b a g e sis triage de la Lan­

de Matigon, formé de la réunion do 3 pièces, dites Le Clos Brouette, Le Clos Terrier ou La Cour et le Clos Durai ou Coupé, contenant 2 hectares 70 ares 19 centiares.

5° Quatre p i è c e s d e f e r r e , se te­nant, sises quartier du bond Buisson, nature d’herbage, dont mie plantée, nommées Le ltond Buisson Le Clos au Curé ou la Campagne et La Pointe, contenant 2 hectares 57 ares 83 centia-1*6 S.

Commune d'EROUDEVILLE0° Une p iè c e d e t e r r e en herbage

planté, contenant environ 1 hectare 83 centiares.

Ces pièces de terre appartiennent à M. Edmond VRAC.

Pour tous renseignements et traiter, s’adresser à M» F r a n ç o i s , Notaire.

Môme éludeFL L O U E R

De gré à gré,Pour entrer en jouissance le 25 dé­

cembre 1928,

Une Pièce de terreSise à TUROUEVILLE, roule du

Marais, nommée Le Long Pré, conte­nant environ 80 ares.

Pour tous renseignements el traiter, s’adresser soit à Mme veuve Désiré LA- MACHE, propriétaire à Fresville, soit à M" François» Notaire.

GRAND CONCOURSDE CHIFFRES

Tout lecteurs qui remplira les cases vides avec des chiffres, de façon que chaque ran­gée additionnée donne le chiffre 22, et dont la solution sera exacte recevra une ŒUVRE D'ART d'une valeur de 60 francs. Envoyer la réponse, en y joignant une enveloppe tim­brée portant votre nom et votre adresse, à M. RABUTEAU, directeur du Service des Concours d’Art, 10, rue Merlin, PARIS Cl 1e).H H H M M H H H H H H 434 H H

Etude de M° R o g e r D E L A C O U R ,Notaire â Pont-l’Ahbé,

Canton de Sainte-Mère-Eglise.

’V E H IT E importanteD’LN BON

MOBILIER AGRICOLEMort et Vif,

Pour cause de cessation complète de faisanee-valoir, à PICAUVILLE, fer­me d'Eroudeville, requête de M. itippolyte Diksms, le DIMANCHE 25 NOVEMBRE 1928, à une heure très précise, M° Delacour vendra aux enchères publiques :

Mobilier VifDeux vaohas amouillantes, à terme

en décembre ; deux vaches à terme en janvier ; deux vaches à terme en février ; quatre vaobes à terme en mars ; six vaches à terme en avril ; huit vaches fraîchement renouvelées.

Un superbe taureau de 2 ans.Lif cheval hongre percheron, par­

lait limonier, âgé de 9 ans ; une jument percheronne, très bonne de collier, âgée de 12 ans ; une âneese de 10 ans.

Mobilier MortUne forte carriole bâchée ; une

voiture à âne ; une charrette avecéchelles et ridelles ; 2 tombereaux.

Une faucheuse Deering, étal neuf; une rAteleuse | une faneuse.

Brouettes ; baratte à beurre avec pied.

3 tonneaux pleins ; 7 tonneauxvides ; une tonne de 2.400 litres ; un foudre de 1.200 litres ; un loi de bar­riques.

Equipages de limon ; équipages de carriole ; traits el prolonges, ele., etc.

Et quantité d’autres objets.Payement : moitié au comptant et

moitié à Pâques 1929 pour tes person­nes notoirement solvables.

DENIERS COMPTANT.

U D a n n iio uehehpeuh , sado t , D<UH|UB cornette et c le,

à Valognes, d e m a n d e u n E m p lo y é .

On demande un Employé de BureauS’adresser au bureau du journal.

A llanilno voiture d’enfant iB n U rC en bon état.

S’adresser au bureau du journal.

Etude de M” Paul LEMELAND,Licencié en droit, notaire à la Haye- du-Puils, successeur de M° Chaxteux, son beau-père.

A VENDREPar adjudication publique et volon-

laire, à La Haye-du-Pnils, en l’élude de M L e m e la n d , notaire,

Le 30 NOVEMBRE 1928, à 14 heures,

La belle TERRE et FERMEDo la V e rb ia so a n a rle

Située commune de Saint-Sympho- rien le Valois, à 2 km. de la gare de La Haye-du Puits, comprenant :

Jolie maison de maître avec jardin anglais devant el puits, bAti- mento d'exploitation divers en très bon étal. — Jardins.

Hérbagee clairs et plantés, prés. Ponds de 1'" qualité. — Eau de

source. — Pommiers en plein rapport, cru réputé. — Accès facile.

Contenance environ 13 hectares.Jouissance réelle : Noël 1928.

Pour tous renseignements, s'adresser au notaire.

On i M i m ï t ,son bourgeoise à Valognes.

S'adresser au bureau du journal.

Très bonne Gie ASSURANCES VIESans certificat médical

recherche agente dans arrondis­sements et cantons de la Manche.

Ecrire au journal.

O n d e m a n d eUn Magasinier

S'adresser au journal.

A Vendre voiture d’enfant,en bon état.

S’adresser au bureau du journal.

PRESSOIR ROULANT A LOUERavec son matériel.

20 franca par jour.S’adresser chez M. Levavasskur, rue

Léopold-Delisle, à Valognes.

Le Gérant : Victor Lechevalier

Imprimerie du Journal de Valognes.