journal nr

19
LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Les puissances occidentales ont trouvé la formule pour ne pas s’imputer la des- truction et la normalisation d’un autre pays arabe. Elles feront d’abord recon- naître l’impuissance des pays arabes à donner une solution politique arabe à un pays arabe. Elles trouveront toujours le pays arabe qui acceptera de jouer le rôle de pivot dans l’ensemble régional. Tant qu’un régime arabe ne bénéficiera pas de la légitimité intérieure ou en est en manque, il y aura toujours ceux qui vous proposeront de vous faire bénéfi- cier de la légitimité extérieure. Or, celle- ci exige une soumission totale. Mais cette dernière ne compense en rien une baisse de popularité ou de la légitimité. La recherche à l’étranger de la légitimité extérieure crée plutôt une hostilité inté- rieure. Une fois de plus, une fois de trop, aucun pays arabe ne sera épargné par le fait que des pays arabes adoube- ront une intervention militaire étrangère contre lui. Alors, jusqu’où pourra aller la Ligue arabe dans les sanctions ? Jus- qu’où ira la Syrie dans le refus de toute sanction arabe et de toute proposition arabe ? Jusqu’où ira la Syrie dans la manipulation du fait «kurde» pour inci- ter les Kurdes de tous pays et plus par- ticulièrement turcs à exiger plus d’auto- nomie. Il y a beaucoup de bluff au début. Les pays arabes font croire que le dossier de la Syrie passera au Conseil de sécurité. Le président Bachar n’y croit pas du tout. Impasse totale. Une inter- vention militaire étrangère sur sollicita- tion des pays arabes va créer un précé- dent qui rompra la solidarité au sein de la Ligue. La disposition contenue dans la Charte qui oblige les pays arabes à riposter collectivement contre une agression étrangère. D’autre part, une intervention étrangère créera un double précédent. Les régimes arabes sont dans l’impasse. Ils ne disposent plus des épouvantails islamiste et israélien. S. I. Il n’y a plus d’épouvantail Khalil © New Press L’EDITO DE SOFIANE IDJISSA WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 4249 - Lundi 13 février 2012 - Prix : 10 DA Gendarmerie Notre journaliste Radia Zerrouki primée p. 5 Ligue NR CAN-1 : le Mali a mené le bal D. R. p. 24 Intempéries : de nombreuses routes toujours coupées Après Android Market sur Google, La NR lance l’application pp. 3-4 iPhone

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  • LA

    LLAA NNOOUUVVEELLLLEE RRPPUUBBLLIIQQUUEE

    Les puissances occidentales ont trouv laformule pour ne pas simputer la des-truction et la normalisation dun autrepays arabe. Elles feront dabord recon-natre limpuissance des pays arabes donner une solution politique arabe un pays arabe. Elles trouveront toujoursle pays arabe qui acceptera de jouer lerle de pivot dans lensemble rgional.Tant quun rgime arabe ne bnficierapas de la lgitimit intrieure ou en esten manque, il y aura toujours ceux quivous proposeront de vous faire bnfi-cier de la lgitimit extrieure. Or, celle-ci exige une soumission totale. Maiscette dernire ne compense en rien une

    baisse de popularit ou de la lgitimit.La recherche ltranger de la lgitimitextrieure cre plutt une hostilit int-rieure. Une fois de plus, une fois detrop, aucun pays arabe ne sera pargnpar le fait que des pays arabes adoube-ront une intervention militaire trangrecontre lui. Alors, jusquo pourra aller laLigue arabe dans les sanctions ? Jus-quo ira la Syrie dans le refus de toutesanction arabe et de toute propositionarabe ? Jusquo ira la Syrie dans lamanipulation du fait kurde pour inci-ter les Kurdes de tous pays et plus par-ticulirement turcs exiger plus dauto-nomie. Il y a beaucoup de bluff au

    dbut. Les pays arabes font croire que ledossier de la Syrie passera au Conseil descurit. Le prsident Bachar ny croitpas du tout. Impasse totale. Une inter-vention militaire trangre sur sollicita-tion des pays arabes va crer un prc-dent qui rompra la solidarit au sein dela Ligue. La disposition contenue dansla Charte qui oblige les pays arabes riposter collectivement contre uneagression trangre. Dautre part, uneintervention trangre crera un doubleprcdent.Les rgimes arabes sont dans limpasse.Ils ne disposent plus des pouvantailsislamiste et isralien. SS.. II..

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    SOFIANE IDJISSA

    WWW.lnr-dz.com Quotidien dinformation indpendant - n 4249 - Lundi 13 fvrier 2012 - Prix : 10 DA

    Gendarmerie

    Notre journalisteRadia Zerroukiprime

    pp.. 55

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    Intempries : denombreuses routestoujours coupes

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  • Cette rencontre intervient dansle cadre de la coopration co-nomique, scientifique et tech-nique entre les deux pays. Dansson allocution devant la dlga-tion serbe, le responsable du sec-teur des ressources en eau sestflicit de la coopration et deschanges commerciaux entre lesdeux pays, avec une amliorationen constante progression. De-puis la dernire runion tenue Belgrade en novembre 2009, desrsultats probants commencent apparatre et cest un bon signe,dira Sellal. Il a soulign lintrtrciproque de continuer dex-ploiter efficacement ces poten-tialits et appel structurer leschanges bilatraux, linvestisse-ment et le partenariat, notammentdans les domaines des ressourcesen eau, lagriculture, la sant, lacommunication, les finances, letravail et lemploi etc. Sellal a mislaccent sur la ncessit dac-crotre les changes commerciauxet limportance dun partenariatconomique fond sur le trans-fert de technologie et le savoir-faire des entreprises serbes. Selonle ministre, lobjectif de cette ses-sion est de finaliser un certainnombre dinstruments juridiqueset des dossiers de cooprationmultisectorielle. Toutefois, ceschanges bilatraux doivent, a-t-il suggr, saccompagner dac-tions mme de favoriser la co-opration culturelle, scientifiqueet notamment la formation. Il amand les experts algriens ex-plorer toutes les voies et moyens mettre en place, en vue de laconcrtisation des projets qui se-ront identifis. La volont poli-tique est affiche, les potentialitssont l, donc on doit faire mieuxpour le bien de nos deuxpeuples, conclura le ministre desRessources en eau. Le ministreserbe de lEconomie et du Dve-loppement rgional, Neboja Ciric,na pas eu un discours diffrent,puisque il a abord les mmesproccupations et mme sou-haits. La partie algrienne a in-sist sur le transfert des techno-logies et du savoir-faire. Les rela-tions politiques entre les deuxpays, sont assez bonnes pour fa-ciliter une coopration cono-

    mique, affirmera-t-il, en poursui-vant,plus de 20 entreprisesserbes activent sur le march al-grien et dautres comptent sin-vestir. Cest le moment dappro-fondir et de dvelopper les rela-tions conomiques, surtout quenous avons repr quelques do-maines o la coopration seraitbnfique pour les deux parties.A cet effet, le ministre serbe a vo-qu les accords qui seront signsaujourdhui par les deux paysconcernant entre autres, les do-maines des sciences vtrinaires,le gnie civil et lindustrie. Notrecoopration doit tre renforceet intensifie dans tous les do-maines, soulignera-t-il, en expri-mant le dsir de voir des entre-prises algriennes investir sur lemarch serbe. Par ailleurs, les deux ministresont mis le souhait partag pourque le forum qui runira les chefsdentreprises des deux pays etqui sest tenu hier, aboutisse des rsultats concrets. Le forumdhier aprs- midi devait portersur lencouragement des deuxparties crer des socitsmixtes sur la base du systmegagnant-gagnant, dira Sellal, enmarge de la runion. Chose quicommence se faire entre dessocits des deux pays dans lesdomaines frigorifique et lhydro-technique. Et pour radiquertoutes difficults bancaires, il pr-cisera : a sera des socitsmixtes de droit algrien. Une r-union devait se tenir hier soir, etpermettrait de crer des relationset fonder les bases dune bonnecoopration. Elle permettraitaussi de finaliser le PV tabli, quifait tat dun tableau exhaustif de

    la coopration, avant la signaturedu procs verbal des accords decoopration et de partenariat au-jourdhui la rsidence El Mithak.

    KKaahhiinnaa BB..--HH..

    Voir sur Internetwww.lnr-dz.com

    SolidaritLa caravane de solidarit avec les victimes des essais nuclaires a eu des rsultats concrets.

    RNDChoix rigoureux des candidatspour la crdibilit des lgislatives.

    Rencontre entre lespatronats algrien ettunisien lhtelSofitel.

    partis politiques demain

    actuel La NR 4249 Lundi 13 fvrier 20122Le chiffre du jourGendarmerie nationale : 17 430 interventions durant la semaineprcdente.cncppdh

    Sellal a mis laccent sur limportance dun partenariat conomique fond sur le transfert de technologie et le savoir-faire. (Photo > D. R.)

    royaume-uni - algrie

    Hausse des affaires du secteur desassurances fin septembre 2011

    ,Louverture des travauxde la 19e session de la com-mission mixte algro-serbe, a eu lieu, hier, larsidence El-Mithak, sousla co-prsidence du mi-nistre des Ressources enEau, Abdelmalek Sellal, etdu ministre serbe de lEco-nomie et du Dveloppe-ment rgional, NebojaCiric.

    Coopration algro-serbe

    Sellal insiste sur la cration de socits mixtes

    ALGRIE-TUNISIE

    Les entretiensBouteflika-Marzoukilargis aux membresdes deux dlgations

    Les entretiens en tte--tteentre le prsident de laRpublique, AbdelazizBouteflika, et son homologuetunisien, Mohamed MoncefMarzouki, dimanche, ont tlargis aux membres desdeux dlgations. Lesentretiens ont eu lieu ausige de la prsidence de laRpublique. Ont assist, duct algrien, cetterencontre, Youcef Yousfi,ministre de lEnergie et desMines, AbdelmalekGuenaizia, ministre dlgu,auprs du ministre de laDfense nationale,Abdelkader Messahel,ministre dlgu, charg desAffaires maghrbines etafricaines et Mohamed AliBoughazi, conseiller laprsidence de la Rpublique.Du ct tunisien, ont assistAbdelkrim Ezoubaidi,ministre de la Dfense,Abdellah Triki, secrtairedEtat aux Affaires africaines,maghrbines et arabes,Abdellah El Kahlaoui,ministre conseiller auprs duprsident de la Rpublique,charg des Affaires trangreset Imad Eddaimi, directeur deCabinet la prsidence de laRpublique. Le chef de lEtattunisien tait arrivdimanche matin Alger latte dune importantedlgation ministrielle, envisite officielle, linvitationdu prsident Bouteflika. Cettevisite de deux jours entredans le cadre durenforcement du dialogue etde la concertation entre lesdeux pays. Elle permettra deraffermir les relations defraternit, de bon voisinageet de coopration etdexaminer les moyens de lesrenforcer dans les diffrentsdomaines conformment auxaspirations des deux peuplesfrres. La visite seragalement une opportunitde concertation sur leprocessus de construction delUnion du Maghreb arabe(UMA) et les diffrentesquestions rgionales etinternationales dintrtcommun.

    AAggeennccee

    RR EE PP RR EE

    LLee cchhiiffffrree ddaaffffaaiirreess dduu sseecctteeuurr ddeess aassssuurraanncceess a augment de 8,6% 67 milliards de DA fin septembre 2011 par rapport la mme priode de2010, indique un bilan consolid du Conseil national des assurances (CNA).Le chiffre daffaires du secteur atteindrait les 86,3 milliards de DA 2011,en hausse de 7% par rapport 2010, selon les prvisions de clture duCNA. La branche automobile qui gnre plus de la moiti des rendementsdu secteur, a progress de 7,8% par rapport aux trois premiers trimestresde 2011 avec un CA de 33,7 milliards de DA, selon le CNA. Les garantiesfacultatives, reprsentant 81,3% du portefeuille de la branche, ont cru de9,7% contre une croissance de 2,5% seulement de la garantieResponsabilit civile (RC). Les recettes de lIARD (incendie, accidents etrisques divers), et aprs le recul de 2,4% enregistr durant les six premiersmois de lanne, ont de nouveau renou avec la croissance, progressantde 12% 23,3 milliards de DA fin septembre 2011. La sous-brancheengineering qui reprsente un quart de lIARD, a rgress de 22,5% enraison de la conjoncture actuelle caractrise par un ralentissement dansla ralisation des grands projets de construction, selon la mme source.LLaassssuurraannccee iinncceennddiiee,, occupant 45% du portefeuille de la branche,progressait par ailleurs de 37%, celle de la RC tant en hausse de 15,2%alors que les assurances CAT-NAT (catastrophes naturelles), qui totalisent5,4% des primes de lIARD, progressaient de 12,2%. Les assurances depersonnes ont cru de 9,2% entre dbut janvier et fin septembre 2011 avecun CA de prs de 5,3 milliards de DA et une part de march de 9%.Lassurance groupe, qui occupe 35% des primes de la branche, a volude 9,2%, lassistance en cours de dplacement a progress de 11,6%,vie-dcs-retraite voluait de 28,8%, alors que les primes collectesen assurance accidents-maladie baissaient de 7,6%. La brancherisques agricoles a, de son ct, ralis 948,37 millions de DA derecettes, en hausse de 19,6% par rapport aux trois premiers trimestres de2010, grce notamment la performance de lassurance animale qui avolu de 33,1%, tire notamment par lassurance de certains dommagesaux biens du secteur agricole, souligne le CNA. LLaassssuurraannccee ccrrddiitt--ccaauuttiioonn aa,, de son ct, marqu une volution de19,6% 368,6 millions de DA en dpit de la poursuite de linterdiction ducrdit la consommation, sauf pour limmobilier. La garantie du crditimmobilier, avec 33% des primes de la branche, grimpait de 86,4%.Lassurance crdits inter-entreprises qui produit plus de la moiti desrecettes de la branche, a progress de 26,7%, tandis que lassurancecrdit lexportation perdait 19% de ses primes suite la rgressionremarque au troisime trimestre. Les assurances transport, avec 1,6% du CA du secteur taient parailleurs en baisse de 9,6% avec 3,19 milliards de DA de primes, en dpitde la hausse remarque au 3e trimestre de 2011.

    CooprationLord Risby appelle audveloppement du dialogueparlementaire.

  • , La vague de froid quitouche lEurope, et parextension notre pays, estexceptionnelle depuis 50ans, fait observer DjamelBoucherf, directeur duCentre national de la cli-matologie, qui interve-nait sur les ondes de laChane III de la Radiodont il tait linvit de lardaction. Il explique quenotre pays, du fait de sescaractristiques, subit lavariabilit climatiqueintra-annuelle et inter-an-nuelle, ce qui fait que lonpeut avoir un mois trschaud et passer subite-ment un autre mois plu-vieux et froid. Il y a ga-lement, ajoute-t-il, lim-pact des changements

    climatiques au niveaumondial. La vague defroid est due, fait-il ob-server, une masse dairvenu du nord. Il y a, dit-il, des facteurs qui fontque lAlgrie est plus vul-nrable aux fluctuationset aux changements cli-matiques notamment saposition gographique etdes phnomnes atmo-sphriques. LAlgrie setrouve, explique-t-il, surun point entre le climatsubtropical et le climatmodr. Tous les ingr-dients taient runis, dit-il, pour donner cette si-tuation mtorologiqueexceptionnelle quinavait pas t vcue de-puis dcembre 1956,

    avec une situation mar-quante sur tout le nordde lAlgrie, puis en hiver2005, fait-il remarquer. Lasituation actuelle est in-tense en neige qui estabondante, ajoute-t-il,avec des paisseurs deplus de 2 mtres en cer-tains endroits. Parcontre, pour la tempra-ture, il rappelle quen2005, il y a eu -14C et -15C El-Bayadh, alorsquen fvrier 2012 cestempratures basses ontt de -7C et -10C. Il faitobserver que les anoma-lies, qui se produisaienttous les 50 ans, se pro-duisent maintenant tousles deux ans. En Algrie,rappelle-t-il, il y a un sys-

    tme de veille pour la s-cheresse, les inondationset les vnements m-torologiques extrmes.Cela permet de prendreles dcisions en cons-quence, ajoute-t-il. Cestla fonction du BMS (bul-letin mtorologique sp-cial). LOffice national dela mtorologie (ONM)est au niveau mondial. Ila pu anticiper sur lavague de froid alors quele mois de fvrier appa-raissait comme sec. Lavague de froid a t pr-vue 48 heures lavance, 100%, dit-il. LONM aprvu que cette vague defroid serait exception-nelle, fait-il remarquer.

    LLaakkhhddaarr AA..

    actue l La NR 4249 Lundi 13 fvrier 20123

    Vague de froid en AlgrieUne situation exceptionnelle

    En effet, 641 malfaiteursorganiss en bandes ontt mis hors tat de nuireau grand bonheur des ha-bitants de plusieurs quar-tiers des villes de lAlg-rois. Ces personnes, gespour la plupart de 18 30 ans, semaient la ter-reur dans des quartiers,sur des plages et des axesroutiers, notamment lest dAlger (Rouiba, Dar-El-Beida et Rghaa) et louest, notamment Z-ralda. Leur arrestation apermis le retour de laquitude chez la popula-

    tion de la capitale, a af-firm, hier lors dun pointde presse, le colonel GhaliBellaksir, commandant degroupement de gendar-merie dAlger. Et de souli-gner que les mis en causeont t prsents devantla justice qui a mis 529dentre eux en dtentionprovisoire, 51 souscontrle judiciaire et 63en libert provisoire. Ensomme, lanne 2011 a vulinterpellation, en ma-tire de criminalit dedroit commun, de 3 208personnes dont 189femmes impliques dansdiffrentes formes de d-linquance. Les per-sonnes ges de 18 28ans reprsentent 55% dela population dlinquantedont 43% sont des ch-meurs, souligne le bilande la gendarmerie. Les at-

    teintes contre les bienset les personnes repr-sentent les formes de cri-minalit dominantes endroit commun pour lamme anne o 1 829 af-faires ont t enregistresavec 238 crimes et 4 070dlits constats, soit unehausse de 450 affaires parrapport lanne prc-dente. Pour ce qui est dela stratgie de lutte adop-te, le groupement dAl-ger a planifi, outre sonactivit de routine, unetrentaine doprationscoup-de-poing dans lesrgions rputes pourcertaines formes dins-curit. Ce mode opra-toire, essentiellement dedescentes inopines dansles diffrents quartiers,est la fois prventif etdissuasif. A noter que de-puis leur lancement en

    2005, ces oprations ontpermis de traquer descentaines de dlinquants,darrter des criminels enflagrant dlit et autres re-cherchs en vertu demandats de justice. Cesoprations, contribuant,galement, lenrichisse-ment de la banque dedonnes nationales et lidentification du plusgrand nombre de per-sonnes, ont permis liden-tification lanne dernirede plus dun million depersonnes dont prs demille taient recherchespar la justice.

    206 interventions de la policescientifique Lautre moyen privilgipour la rsolution des af-faires criminelles est lerecours la preuve mat-

    rielle travers linterven-tion de la police scienti-fique notamment suite des meurtres, des vols etdes cadavres non identi-fis. Ces services ont in-tervenu au cours de lan-ne coule dans 206 af-faires permettant larsolution de 109 dentreelles alors que 97 autressont toujours en cours. Ilsagit dune hausse no-table par rapport aux an-nes prcdentes (109 in-terventions en 2009 et197 en 2010). Pour sapart, le systme didenti-fication biomtrique AFISa permis aux gendarmesdAlger de traiter 23 af-faires dimmigration clan-destine et 47 affaires dho-micide et de vol. Le grou-pement dAlger a citpour ce qui est des ph-nomnes dominants pourlanne 2011, le vol de v-hicules avec 187 affaireset la rcupration de 72vhicules, soit une baissede 30,22% par rapport 2010. Il sagit, galement,de la rcupration de 82tlphones portables sur132 vols et la saisie deplus de 65 tonnes decuivre lissue du dman-tlement de dix associa-tions de malfaiteurs im-pliquant 25 personnes.Pour ce qui est de la scu-rit routire, la capitale acompt 1 158 accidentsen une anne causant lamort 85 personnes etdes blessures 1 490autres. Le comportementhumain demeure la pre-mire cause de ces si-nistres.

    RRaaddiiaa ZZeerrrroouukkii

    , Spcialiss dansles agressions, lesvols simples et qua-lifis, le faux et lesdiffrents trafics,203 gangs ont tdmantels par lesservices de la Gen-darmerie nationale Alger durant lan-ne coule.

    203 gangs neutraliss par lagendarmerie en 2011

    Ils semaient la terreur Alger NN EE RR GG II EE

    Naftal GPL estmobilise 24h/24 poursatisfaire la population

    En cette priode de froid et de neige lademande en gaz butane a connu unaccroissement qui a largement dpassles prvisions. Dans la wilaya de Tipasa,cela a engendr une grande perturbationdans lapprovisionnement des zonesmontagneuses et rurales. A ce titre, nousavons rencontr au centre enfteur deNaftal GPL de Hadjout Belkacem Bitouche,chef de district de Blida, qui a bien voulurpondre nos questions.

    La NR : Nous avons eu toutes lespeines du monde accder lunitdenftage de Hadjout. Pourquoitant de monde ?MM.. BBiittoouucchhee :: Je voudrais tout dabordvous tranquilliser : le gaz butane estdisponible, mais ce sont les conditionsclimatiques de ces derniers jours ainsique la fermeture de plusieurs routes quiont retard lapprovisionnement. Lescitoyens que vous avez rencontrs dehorssont venus mme des wilayaslimitrophes. Devant cet afflux, nousavons t contraints de vendre au dtailpour satisfaire les nombreuses famillesqui font la chane jusqu une heuretardive de la nuit.

    De combien dunits denftagedispose votre district ?Notre district couvre la wilaya de Blida, lecentre-ouest de Mda, la wilaya deTipasa et lest de la wilaya de An Defla.Le centre denftage de Blida produit1 500 bouteilles/heure, celui de Zoubiria Mda 600B/H, celui de Hadjout 600 B/H,celui dEl-Khemis 500B/H. Un centredenftage priv bas Birtouta produit500 600 B/H. Par ailleurs, je tiens prciser que Naftal dispose dun effectifde 800 travailleurs qui sont mobiliss24h/24 compte tenu que la demande engaz butane a t multiplie par quatre (4)durant ces intempries.

    De quelle maniresont ravitaills ces centres ?Le centre de Blida est ravitaill parpipeline ; les autres units le sont par descamions citernes de Naftal qui fontquotidiennement des rotations. Jevoudrais aussi signaler que nous avonsappel lensemble des communes de ceswilayas mobiliser leurs camions pourtransporter le gaz vers les zonesmontagneuses. En bref, nous rpondons toutes les demandes des APC. Permettez moi de soulever un point trsimportant que les citoyens neconnaissent pas et qui a tout de mmeson poids : sauf Blida, les wilayas sontalimentes grce au cabotage, c'est--dire que le gaz butane est transport parbateau dArzew Alger pour la rgioncentre, et de Skikda vers Bjaa pour largion est, mais parfois le port est ensurbooking, le bateau est obligdattendre au large avant de samarrer auquai et remplir les citernes. A celasajoute la difficult daccs aux zonesenclaves qui durant des jours ont ttotalement isoles par la neige et lesmauvaises conditions climatiques. Nousdemandons la population decomprendre et de patienter, Naftal est auservice des citoyens et la situation est entrain de se normaliser.

    EEnnttrreettiieenn rraalliiss ppaarr MMoohhaammeedd EEll--OOuuaahheedd

    Distribution de gaz butane

    Leur arrestation a permis le retour de la quitude chez la population de la capitale. (Photo > D. R.)

    BB RR VV EE

    ROYAUME-UNI -ALGRIE

    Lord Risby appelleau dveloppementdu dialogueparlementaire Le dput conservateurLord Risby a indiqu,samedi Londres, que leRoyaume-Uni et lAlgriedevraient dvelopperdavantage le dialogueparlementaire pouraccompagner lvolutionremarquable desrelations politiques etconomiques enregistreces dernires annes.Tout en se flicitant de lacration du groupedamiti avec leRoyaume-Uni au sein duParlement algrien, il aindiqu dans unentretien lAPS, quungroupe similaireregroupant tous les partisbritanniques serait tablibientt au Royaume-Uni. Il permettra demultiplier les changesentre parlementaires afinde combler le manque decontacts et decommunication entre lesdeux Parlements carlAlgrie constitue unpartenaire importantpour la Grande-Bretagne. Les contactsau plan politique doiventaller au-del du niveauministriel et desrelations diplomatiques,a-t-il ajout.

  • Coordonnant lensemble des ac-tions de ses structures dcentra-lises travers tout le territoire dupays, le commandement gnralde cette institution a dress cevendredi dernier un bilan. Ce do-cument donne une image relle dela situation de nos routes. Bonnombre de routes sont signalescomme tant coupes la circu-lation automobile linstar deswilayas de Stif, Bordj Bou Arre-ridj, Jijel, Mila, Bejaa, Tizi Ouzou,Bouira, Boumerds, Tipasa,Mda et Tiaret. Les chemins dewilaya font galement partie dunombre des communes et locali-ts interdites daccs par route. Ilen est ainsi de la RN 37 dans la wi-laya de Blida avec le tronon re-liant Blida Chra, au PK17 o laneige empche tout accs lacommune. Il en est de mme Mda sur la RN 08, reliant la villede Tablat Blida, le tronon Oma-ria Bougara (Blida) sur la RN 64ainsi que les CW 64 et 08, assurantla liaison routire dEl Omaria etBougara (Blida) et Tamesguidavers Mda. Des chemins de wi-layas sont galement coups dansla wilaya de Tizi Ouzou. Cest no-tamment le cas pour le CW 09(Tizi Ouzou-Bjaa), le CW 253,reliant An El Hammam-Bjaa leCW 11 Ouacifs vers les Ouadhias.Si lOuest du pays, la rgion deTiaret et de Relizane, quelques

    localits et communes relevantde ces wilayas vivent dans lisole-ment total, consquence deroutes coupes, lEst, en susdes inondations, des chutes deneige en abondance nont nulle-ment cess. Elles sont loriginede lisolement de certains villagespour cause de routes coupes dediffrentes rgions. A limage decelles de Mila, le CW 134, reliantOued Othmania Constantine surune distance de 12 km, le CW 06,reliant la RN 79 la RN 77 sur unedistance de 25 km, toutes cou-pes la circulation. Dans lamme wilaya de Mila, les chutesde neige ont galement bloqu leCW 135 A (Terra Bainem-BoucifOuled Askeur Jjiel) et le CW 03reliant (Teleghma -ChelghoumLad), Djebel Ali sur une dis-tance de 18 km. La wilaya de Jijelest aussi mal lotie avec la neigequi empche toute circulation au-tomobile sur 20 km de la RN 105(Jimla-El Milia). Le CW 137A(Selma Ben Ziada-Texena), sur 5

    km du CW 137 B, ( Ziama Man-souriah-Iraguen Souissi) sur 10km du CW135 A (Bordj Thar) etsur 7 km du CW41, (Sidi Marouf-Ouled Rabah). Le mme bilan dela Gendarmerie nationale fait tatde nombreuses autres infrastruc-tures routires interdites la cir-culation automobile pour causedenneigement. Le document enquestion indique la situation de lawilaya de Bordj Bou-Arreridj au ni-veau de la RN 76, reliant BordjZemmoura Guenzet (Stif), aulieu dit El Madafaa, la RN 75, re-liant Bjaa hauteur de la com-mune At Naoual Mzada, sur unedistance de 4 km, ainsi que la RN75, reliant Bjaa et Stif, hauteurde la commune de Tala Ifacne,sur une distance de 7 km. Lamme interdiction frappe gale-ment la RN 76 reliant Stif et BordjBou Arreridj, hauteur du douarde Dar El Hadj, commune deHarbi, sur 5 km et la RN 76, reliantStif et Bordj Bou Arreridj, au lieu-dit Djebel Tansaout, commune deGuenzet, sur une distance de 5km. Toujours dans la wilaya deStif, la RN 103 reliant Stif BordjBou Arreridj est ferme hauteurdu village dEl Hamamcha, com-mune de Bouga, sur une distancede 7 km. Fermeture aussi duCW32 A, reliant Tala Ifacne (Stif) Kherrata (Bjaa), du CW 117,reliant la RN 77 la RN 77 A parla commune de Djemila, le CW117, reliant Stif Bni Fouda, leCW 45 reliant Bouandas Bousse-lel et le CW 06, reliant Bouandas At Tizi qui reste coup la cir-culation en raison de lamoncelle-ment de neige. Exception faite deshauteurs du massif ou au pimontde lEdough o les populationsde Seradi, An Barbar, Bouziz,

    Chetabi, Zaouia ont eu vivreplusieurs jours dans lisolement,la situation sest quelque peu d-cante dans la wilaya de Annaba.Cependant, lappel la prudencede tout un chacun lanc par lesautorits locales reste dactualitau regard du contenu du bulletinmto spcial. Le BMS annoncedes chutes de neige sur les reliefsdu Centre et lEst du pays partirde 600 m pour atteindre progres-sivement 200 m An Defla,Mda, Boumerds, Bouira, TiziOuzou, Bordj Bou Arreridj, Stif,Bjaa, Jijel, Skikda, Constantine,Mila, Guelma, Batna, Souk Ahras,El Tarf, Oum El Bouaghi, Khen-chela, Tlemcen, Sidi Bel Abbs,Nama, El Bayadh, Tiaret, La-ghouat et Djelfa. Ces nouvelles in-tempries aggraveront certaine-ment la situation des rgionsconcernes. A lexemple des fa-milles qui utilisent le gaz butanede plus en plus rare trouver mal-gr le nombre important de bou-teilles mises sur le march. Inter-rog par notre confrre de laChane III, le directeur de lnergieet des mines de Annaba a affirmque 9 10 000 de ces bouteillessorties du centre enfteur rgio-nal de Berrahal sont quotidien-nement mises la disposition desconsommateurs de la seule wi-laya de Annaba. Elles atterrissentmalheureusement chez les sp-culateurs. Par dizaines avec leursvoitures, ces derniers hantent lesabords du centre enfteur de Ber-rahal o, de gr ou de force, ils im-posent aux conducteurs des ca-mions Naftal de leur cder la tota-lit des bouteilles de gaz butanequils rtrocdent au prix de 600et parfois mme 1 000 DA lunit.

    DDjjaabbaallii AA..

    actue l La NR 4249 Lundi 13 fvrier 20124Intempries

    De nombreuses routes toujours coupes la circulation

    , La commune dAit-Oumalou 20 km au chef-lieu de la wilayade Tizi Ouzou, est dsormais d-clare zone sinistre suite ladernire tempte de neige. Descitoyens de cette municipalit,perche plus de 700 m dalti-tude, ont pris hier attache avecnotre journal dans le but de lan-cer un appel durgence aux plushautes autorits du pays, seulescapables, aux yeux de nos inter-locuteurs, de faire sortir les mil-liers de citoyens des villages quecompte la municipalit de leurisolement.On ne peut plus sup-porter cette situation, notre com-mune est dclare sinistre et d-sormais, seules les hautes autori-ts du pays peuvent nous fairesortir de cette situation catastro-phique, lance un citoyen. Selonce dernier, la neige qui a dpassles 1,50 m dpaisseur, a isol la to-talit des villages de la commune.La neige qui ne cessait de tomber,

    depuis vendredi, na fait quempi-rer la situation et face lampleurde cette tempte, les moyens d-risoires dont dispose lAPC sesont avrs insuffisants. Com-ment voulez-vous quavec unchasse-neige et une pelle, la com-mune puisse faire face une situa-tion pareille avec la neige qui a at-teint plus de 1,50 m. Dailleurs, enraison de la rupture de gasoil, lesengins munis de pelles mca-niques sont inoprants. Dsor-mais, seuls les engins du gnie-mi-litaire peuvent venir la res-cousse, lance un autre citoyenqui nous a indiqu que le plusgrand souci des habitants restecelui de la difficult faire faceaux situations durgence commelvacuation des malades. Les co-mits des villages de Agouni Bou-ragh, Tablabalt ainsi ThadarthOufela, se sont mis au volonta-riat afin douvrir certaines pistesmenant leurs hameaux respec-

    tifs, car lAPC ne peut rien faireface lampleur des dgts occa-sionns par cette tempte. Danscette commune, la persistance etsurtout lintensit des chutes deneige, ont mis les populationsdans une situation dsastreuse.Le dernier BMS annonant le re-tour de la tempte, partir de di-manche prochain, fait redouterle pire aux villageois de cette r-gion enclave de la haute Kabylie.Dj, avec la neige qui a dpassun mtre et demi dpaisseur,nos villages sont compltementisols, alors quen sera-t-il dans lesprochains jours avec la poursuiteannonce des chutes de neige ?se demande un autre citoyen ;pour lui, lEtat doit dsormais sepencher sur le cas de ces villages.On demande ce que les plushautes autorits du pays mettenten place un vrai plan Orsec, carcelui install au niveau de la wi-laya et des daras sest avr loin

    de rsoudre nosproblmes.Parmi les autrespoints cits en urgence dans lesdolances dhabitants, il y a leproblme rcurrent du manquede gaz butane et celui du ravi-taillement en denres alimen-taires. La bouteille de gaz est in-trouvable . Les citoyens ont faitla chane durant toute la journede vendredi pendant des heuresdans les diffrents points de ventede Naftal. A Oued Assi, il y a uneterrible affluence, les gens atten-dent la livraison de gaz depuistt ce matin ; ce nest que vers 22heures que certains ont pu avoirune ou deux bouteilles. Les pro-duits alimentaires se font gale-ment de plus en plus rares au ni-veau de la commune, en raison dela rupture de stock et de limpos-sibilit pour les commerants dese faire approvisionner suite lafermeture des routes.

    SSaalliimmaa SSiidd--IIddrriiss

    ,Du fait de la situationdisolement que vivent denombreuses wilayas dAl-grie, confrontes dim-portantes chutes de neige,la Gendarmerie nationalea t mise en alerte maxi-male.

    Plusieurs communes sinistresTizi Ouzou

    LL GG II SS LL AA TT II VV EE SS

    Le retraitdes documents peuts'effectuer auprs desservices de la wilaya

    Les postulants lacandidature pour lesprochaines lections

    lgislatives peuvent procder auretrait des documentsncessaires la constitution deleurs dossiers de candidatureauprs des services comptentsde la wilaya, a annonc samedile ministre de l'Intrieur et desCollectivits locales dans uncommuniqu. Cette oprationintervient suite la signature dudcret prsidentiel portantconvocation du corps lectoralpour le jeudi 10 mai 2012 en vuede l'lection des membres del'Assemble populaire nationale(APN) et en vertu desdispositions de la loi organiquerelative au rgime lectoral, aprcis la mme source. Lesdocuments en question seprsentent sous forme d'unechemise-dossier comprenant unformulaire de dclaration decandidature, une notice derenseignements individuels etdes formulaires de souscriptionde signatures individuelles pourles listes de candidatsindpendants. La remise de cesdocuments intervient surprsentation par le reprsentantdment habilit des postulants la candidature d'une lettreannonant l'intention deconstituer une liste decandidature. Le ministre del'Intrieur a prcis que ladclaration de candidature doittre accompagne d'un dossierpour chaque candidat titulaire etsupplant, figurant sur la liste.Ce dossier comporte un extraitd'acte de naissance, un extraitdu casier judiciaire (bulletin n3)dat de moins de trois mois, uncertificat de nationalitalgrienne, un certificat dersidence, une copie conforme l'original de la carte nationaled'identit ou toute autre picejustifiant l'identit, ainsi qu'unecopie certifie conforme l'original de la carte d'lecteurou d'une attestationd'inscription sur la listelectorale de la circonscriptionconcerne par la candidature etdeux photos d'identit dont unesous forme de ngatif pour lareproduction. Le dossier doitcomprendre galement 400formulaires de souscription designatures individuelles pourchaque sige pourvoir, revtusde la signature et de l'appositionde l'empreinte digitale dusignataire, accompagns d'unecopie du procs-verbal prvu l'article 92 de la loi organiquerelative au rgime lectoral pourles listes de candidatsindpendants, ainsi que leprogramme dvelopper dans lecadre de la campagne lectoraleet une copie conforme l'original dune pice justifiantson identit.

    RR.. NN.. // AAggeennccee

    Dossier decandidature

    Des localits entires isoles. (Photo > D. R.)

  • II NN FF OO SSEE XX PP RR EE SS SS

    La NR 4249 - Lundi 13 fvrier 2012

    5 c h o s Macem

    Explosion d'une bouteille de gaz butaneUne norme colonne de fumenoire, des passants hbts eteffrays, des dbris parpills... La commune de Macem a tsecoue vendredi dernier parune violente explosion de gazdans une maison, qui aprovoqu des blessures audeuxime degr quatrepersonnes membres dunemme famille, une mre et sestrois enfants. Les victimes ontt vacues vers lUMC de lEPHde Tissemsilt pour recevoir lessoins ncessaires. Lexplosionest due une fuite provenantdune bouteille de gaz butane.Lenqute a t confie laGendarmerie nationale pourdterminer les causes exactes decet accident domestique. Lesvictimes sont traumatises.Outre les brlures, celles-cisouffrent de blessures diversescomme latteinte de lappareilauditif (surdit) ou de lappareilpulmonaire.

    AAbbeedd MMeegghhiitt

    SCURIT ROUTIRE

    11 morts dans des accidents de la route le 9 fvrier11 personnes ont trouv la mortet 38 autres ont t blessesdans 20 accidents de lacirculation de la route dans 13wilayas du pays, a indiquvendredi un bilan de laGendarmerie nationale.L'accident le plus grave s'estproduit sur la RN 06 reliantHacine Mascara au pointkilomtrique 367-28, dans lacommune de Hacine (Mascara),a prcis la mme source. Eneffectuant un dpassementdangereux, le chauffeur d'unvhicule se dirigeant deMascara vers Hacine a perdu lecontrle de son moyen delocomotion et percut unautocar venant en sens inverse.L'accident a occasionn le dcsde quatre personnes.

    MM.. TT..

    TISSEMSILT

    Accident mortel sur le CW 16 Ce nest pas le titre du clbrefilm ralis par James Frawley etqui a rafl plusieurs prixcinmatographiques, maislhistoire dun nime accidentcaus par un vhicule demarque Renault Symbole quivient sajouter la longue srienoire des drame de la route. Cequi devait arriver, arriva et laroute continue toujours fairedes victimes et ce, malgr lescampagnes de sensibilisation etles diffrents appels laprudence. Un grave accidentmortel de circulation estsurvenu ce samedi sur le CW 16reliant la commune de Khemisti celle de Bougara relevant de lawilaya de Tiaret. Une femmege de 46 ans est morte et 03autres personnes ont tblesses diffrents degrs degravit.

    AA.. MM..

    Plus de 1 100 oiseaux deau, dont certains venus dEurope,ont t recenss en janvier dernier dans la zone humidedEl-Macta,dans la wilaya de Mostaganem, a-t-on apprisde la Conservation des forts. (Photo > D. R.)

    Cholra en Afrique : 2 912dcs en 2011

    2 912 dcs ont t enregistrs dans 25 pays en Afriquesur 105 222 cas de cholra en 2011, a indiqu, vendredi Brazzaville, le directeur rgional de lOMS pour lAfrique,le Dr Luis Gomes Sambo. (Photo > D. R.)

    Gendarmerie nationale : 50 kgde kif saisis dans lOuest

    Les services de la Gendarmerie nationale ont procd,durant ces dernires 24 heures, la saisie de 50 kg de kifdans diverses oprations travers les wilayas de louest dupays, a-t-on appris samedi. (Photo > D. R.)

    Bjaa : frayeur autourdu bateau Labici-B

    Le Labici-B, un bateau cargo labandon au port de Bjaadepuis 2001, sest enfonc dans leau de plusieurs crans cause des infiltrations deau quil a reues depuis le dbutdes intempries ayant svi dans la rgion, selon le PDG delEntreprise du port de Bjaa. (Photo > D. R.)

    El-Macta : 1 100 oiseauxdeau recenss

    Gendarmerie nationale

    Notre journaliste Radia Zerrouki prime

    Cette distinction, selon le chef de la cel-lule de communication de cette institu-tion, le lieutenant-colonel AbdelhamidKerroud, est considre comme une tra-dition qui se perptue depuis plusieursannes. Elle vise rcompenser les jour-nalistes de la presse crite pour leurdvouement et le travail remarquablequils ralisent. Le prix de la presse ara-bophone a t remport par la journa-liste dEl Khabar, Razika Aderghal. Unjournaliste de la revue El Djeich a gale-

    ment t rcompens. Pour la premirefois, notons-le, le commandement de laGendarmerie nationale a dcid dintro-duire dans cette distinction le personnelde la presse audiovisuelle. Ainsi, la jour-naliste Amel Messaidi a t rcompen-se pour lmission Danger Route dela Tlvision nationale. En ce quiconcerne les travaux radiophoniques,cest la journaliste Souhila El-Hachemiqui a t prime pour son mission ma-tinale Linvit de la rdaction de laChane III. Au cours de cette crmo-nie, le lieutenant-colonel AbdelhamidKerroud a mis en exergue le partena-riat qui lie linstitution quil reprsente la presse en matire de sensibilisa-tion et de prvention contre toute formede criminalit et dinscurit routire.

    RR.. AA..

    , En tmoignage au travailjournalistique quelle a ralis sur leterrain tout au long de lanne 2011,notre journaliste Radia Zerrouki at prime, hier matin, par lecommandant de la Gendarmerienationale.

    Molire me pardonnerait sansdoute de lui avoir emprunt cetitre. Cela dit, lamour rendant

    aveugle. Sarkozy profitera de sonpassage au fameux dner annuel du CRIFpour sapitoyer longuement sur le sortqui a t rserv au soldat Gilat Schalitlors de sa captivit par les barbares duHamas. Ecoutons cette srnaderapporte par lAFP : Gilad a tperscut, maltrait, tortur, adnonc le chef de l'tat, qui avait reudans l'aprs-midi l'Elyse le soldatfranco-isralien qui a t dtenupendant cinq ans par le Hamas. Honte ceux qui ont fait cela ! a-t-il lanc,en fustigeant ce comportementbarbare. On a enlev ses parents unenfant de 20 ans, on leur a rendu unhros (...) Aucune ide, aucuneidologie, aucune situation ne peutjustifier ce qui a t fait Gilad Schalit,a sermonn Nicolas Sarkozy. La mission de la France, c'est d'treaux cts de tous les Gilad Schalit, dansles geles de Ghaza ou ailleurs dans lemonde, a-t-il ajout. Selon lui,lorsqu'une victime est perscute,elle est franaise pas par les papiersmais elle est franaise parce qu'ellesouffre et parce qu'elle est seule. Beauramage monsieur du corbeau ! Pauvreenfant de 20 ans. Piaget devrait revoirdonc sa thorie de lintelligence chezlenfant de 20 ans. Un enfant de 20ans ! Une btise de plus griffonnersur toutes les cellules o croupissent descentaines de vrais enfants palestiniens.Faire preuve dune telle improprit,pour ne pas violer le politiquement

    correct, ne pourrait se produire quesous le coup dun jus de chaussettesbien cors. Ce que Sarkozy feintdignorer, cest que les vrais enfants quisont cette fois des Palestinienscroupissent par centaines dans lesgeles sionistes. Seuls et dsorients.Un petit coup dil sur ce que nousrapporte H. Sherwood in The Guardiandans la prison dAl Jalame : La piceest peine plus large que le mincematelas sale qui recouvre le sol. Derrireun muret de bton, il y a des toilettesturques, la puanteur qui en sort na pasde systme dvacuation dans la picesans fentre. Les murs en bton brutdissuadent de tout adossement oisif, larflexion constante de la lumire inhibele sommeil. La distribution de repas travers unefente dans la porte basse est le seulmoyen de repre du temps pourdistinguer le jour de la nuit. Il sagit dela cellule 36, au fin fond de la prisondAl Jalame au nord dIsral. Cest unedes rares cellules, o les enfantspalestiniens sont enferms en isolementpendant des jours, mme des semaines.Un jeune de 16 ans a prtendu quil at maintenu en dtention dans lacellule 36 pendant 65 jours. Entre 500 et700 enfants palestiniens sont arrts pardes soldats israliens chaque anne,principalement accuss de jets depierres. Est-ce que Schalit a subi le mme sort ?Heureusement que le ridicule na jamaistu. Faut voir autre chose pour lacampagne !

    CC.. AA..

    LL AA CC HH RR OO NN II QQ UU EE DD EE

    Chrif Abdedam

    Les prcieuses ridicules

  • Me Gilles Devers La NR

    La puissance des Etats-Unis transforme le Conseil de scurit en un outil au service de leurs intrts

    La NR : En dposant, en janvier2009, une plainte devant laCour pnale internationalepour crimes de guerre desofficiers israliens, croyez-vous encore, en tant quecollectif des avocats, laloyaut de cette cour comptetenu quIsral a toujoursmpris le droit internationalsans aucune inquitude et entoute impunit ?GGiilllleess DDeevveerrss :: Je nai aucune rai-son de mettre en cause la loyautde la Cour pnale internationale,bien au contraire. La Cour pnaleinternationale peut donner lim-pression de rpondre dans unfonctionnement au double stan-dard, mais cette premire im-pression rsulte dune lecture troprapide. La Cour est saisie selon le doublestandard, mais pour ce qui laconcerne, elle applique le stan-dard unique. Dans le cadre de laLibye ou du Soudan, la Cour a tsaisie directement par le Conseilde scurit. Cest donc le Conseilde scurit qui pratique le doublestandard en choisissant les af-faires quil dfre la Cour et engarantissant limpunit dautres.Sagissant de la Palestine, le bu-reau du procureur aurait pu treplus prsent, plus incitatif. Mais ilest hors de question de mettre encause la Cour elle-mme, cest--dire les juges pour la simple etbonne raison quils nont pas tsaisis ! Si le dossier est enfin trans-mis aux juges, on pourra alorsparler du travail de la Cour. Criti-quer la Cour ce stade, cest de lamconnaissance ou du procsdintention. Il faut galement tenircompte dautres ralits. Lemonde arabe ou musulman a pourlessentiel refus de ratifier le sta-tut de la Cour, et il ny a eu aucunsoutien des Etats aux dmarchesdes Palestiniens devant la CPI. La Tunisie vient de rejoindre lestrois pays qui avaient dj ratifile trait de Rome instituant la CPI, savoir la Jordanie, les Comoreset Djibouti. Si le bloc du mondearabo-musulman, soit une qua-rantaine dEtats, ratifiait le traitde Rome, le bureau du procureuren tiendrait ncessairementcompte. Restons optimistes : le mouve-ment dadhsion la CPI a voca-tion stendre. Adhrer la Courpnale internationale ne donnecomptence cette Cour quepour les crimes les plus graves, savoir les crimes de guerre et lescrimes contre lhumanit, et refu-ser la ratification donne le senti-

    ment que la page de ces crimesnest pas tourne 110 Etats ontdj ratifi le trait et il ny a pasde raison fondamentale pour quedautres sabstiennent de le faire.On sait en revanche que des paystels que les Etats-Unis et Isral re-fuseront toujours de ratifier cetrait. Aussi, qualifier cette Courdoccidentale parce quelle seraitsous lemprise des Etats-Unis estun non-sens. Le droit pnal inter-national est une constructionlente qui tient compte de beau-coup de contingences, mais quiprogresse. Derrire le droit pnal,ce sont les liberts fondamentalesqui sont protges.

    Vous reconnaissez quen ce quiconcerne les prisonnierspalestiniens, Isral agalement viol le droitinternational. Pourquoi, donc,les instances charges deveiller lapplication du droitinternational demeurent-ellespassives face cela ?Le droit international, et donc lesviolations du droit international,sont bien connues. On dispose de rfrences juri-diques trs prcises, et la juris-prudence internationale, notam-ment celle du Tribunal pnal pourlex-Yougoslavie, a permis de don-ner une lecture trs actuelle deces crimes de droit pnal. Il estainsi reconnu que le recours latorture est une violation du droit,quelles que soient les circons-tances. Aucune situation de fait ne peutautoriser le recours la torture.De plus, tout jugement doit r-pondre aux rgles du procs qui-table, garanti par le droit interna-tional. Il en est de mme desconditions de dtention sur les-quelles on dispose l encore detrs nombreuses garanties. Il fauttoujours avoir lesprit que la Pa-lestine a la qualit juridique deterritoire occup, quIsral est lapuissance occupante, et que ledroit est donc clairement noncpar la IVe Convention de Genve etle premier protocole de 1977. La Cour pnale internationale nepeut pas se saisir elle-mme. Il ya actuellement un travail dla-boration qui est en cours pourconstituer des dossiers qui soientconformes ce quexige la rgle-mentation de cette Cour. Il res-tera convaincre le procureur detransmettre le dossier la Courpour que celle-ci statue enfin afinde dterminer si elle est comp-tente sur la Palestine. De nom-breuses contributions sont dj

    runies pour dire que la Cour acette comptence. Ce qui est cer-tain, cest que ce nest pas au pro-cureur de dire si la Cour est com-ptente ou non. Il doit, parce quilexiste des dossiers srieux, trans-mettre laffaire la Cour qui sta-tuera. Bien entendu, nous sommesprts pour ce dbat, qui devra setenir dans le meilleur respect desrgles de droit .

    En ce qui concerne les cime-tires numros, pouvez-vousdabord expliquer noslecteurs en quoi cela consisteet ensuite, avez-vous une idesur le nombre de prisonnierspalestiniens victimes de cettepolitique du moment que vousenqutez sur ce dossier ?Cette question des cimetires nu-mrots est en ralit bien connueen Palestine, et notamment parles familles, mais elle fait lobjetdune inadmissible tolrance. Ledroit international et le sens delhumanit convergent pour direquaprs le dcs, le corps estrendu la famille.Or, les autorits gouvernemen-

    tales dIsral ont une autre pra-tique, car ils sautorisent parfois refuser de restituer les corps. LaCroix-Rouge est informe dudcs, mais le certificat de dcsnest pas remis la famille. Il est

    attribu un numro au cadavre,qui reste ensuite enterr souscontrle de la puissance occu-pante.Cest une situation qui viole gra-vement le droit, et que rien nestde nature justifier. Les associa-tions qui dfendent les droits desprisonniers palestiniens en Pa-lestine connaissent cette situa-tion et sen proccupent. Toute-fois les informations restent parhypothse difficiles obtenir. Maissur le seul territoire de Ghaza,plus de 300 familles se sont faitconnatre, concernes par cettesituation. Nous avons notamment rencontrun pre de famille qui depuis 20ans a appris le dcs de son filsmais nen a jamais eu confirmationofficielle. Il espre toujours queson fils est vivant.Isral sest toujours cach der-rire largument scuritaire pourtout se permettre : constructiondu mur, embargo, rpression d-libre, etc. Pourquoi cette mmecommunaut internationale sou-cieuse des soi-disant civils enLibye, en Syrie reste-t-elle indiff-rente au sociocide palestinien ?On peut rpondre par lun despoints les plus nets, savoir lavisrendu par la Cour internationalede justice en juillet 2004 sur laconstruction du mur. La Cour in-

    ternationale na pas rendu un ju-gement mais un avis, mais cetavis de plus de 80 pages est ex-trmement prcis et rpond pointpar point tous les argumentsqui taient opposs par lEtat dIs-ral.La Cour confirme que dans len-semble des territoires occups,sapplique la IVe Convention deGenve et le Pacte des droits ci-vils et politiques de 1966. Elle in-dique que la construction du murest illgitime, que cette construc-tion vise raliser des appro-priations indues de territoires,causant des dommages consid-rables au peuple palestinien. LaCour indique quil est du devoirde tous les Etats de faire respec-ter le droit international notam-ment tel quil rsulte des avis ren-dus par la Cour internationale dejustice. Or, je constate quil y a eu de lapart des Etats beaucoup de com-mentaires et de discours maisque rien na t entrepris. Pourautant la lecture du droit faite parla Cour internationale de justiceest la disposition de tous, et lasocit civile a commenc seproccuper de faire appliquerelle-mme ces rgles. de droit d-sormais bien connues.

    ,De la question palestinienne la question libyenne,limpunit dIsral et la position des tats-Unis vis--visdu Conseil de scurit et de la CPI, La NouvelleRpublique fait le point avec Me Gilles Devers, avocatfranais et porte-parole du collectif davocats ayantdpos une requte en justice auprs la CPI pour crimesde guerre lors de la guerre de Ghaza de 2008-2009.

    Gilles Devers. (Photo > D. R.)

    entre t ien La NR 4249 Lundi 13 fvrier 20126

  • Les Etats-Unis narrtent pasde donner des leons de droitsde lhomme, de libert et dedmocratie, or, concernantladhsion de la Palestine lONU, ils ont us de leur droitde veto. Nest-ce pas l unreniement de ces valeurs face un droit inalinable ?Il existe videmment dans la so-cit amricaine des lmentstrs dmocratiques. Mais sagis-sant de leur politique extrieure,les Etats-Unis se situent de ma-nire permanente en violation dudroit international. Le budget mi-litaire US reprsente lui seul45% des dpenses dans le mon-de, alors que les Etats-Unis nesont pas menacs denvahisse-ment par le Canada ou leMexique Cest dire que cestune arme qui est uniquementcharge de dfendre les intrtsconomiques des Etats-Unis endehors des frontires des Etats-Unis. Cest lillgalit majeure, ettout le reste en dcoule. Chacuna pu voir le parcours du Prsi-dent Obama commenc avec lediscours du Caire et laffirmationnette que larrt de la colonisationtait un impratif. Deux ans plustard, ladministration US a lchsur tous les fronts. Dans le mmetemps, la prison de Guantanamoqui viole les bases du droit inter-national reste toujours en acti-vit. On pourra dire que les Etats-Unis respectent le droit interna-tional quand ils ratifieront lestraits les plus importants. Or, ilsrefusent de ratifier le trait de laCour pnale internationale et lePacte de 1966, ce qui montrequils construisent leur politiqueinternationale en violation dudroit.

    Concernant la Libye, l'enqutedu procureur Luis Moreno-Ocampo a dbouch sur ladlivrance par la CPI le 27 juind'un mandat d'arrt pourcrimes contre l'humanitcontre Mouammar Kadhafi,son fils Saf Al-Islam et le chefdu renseignement libyenAbdallah. Nest-ce pas l unedcision htive alors que, dansdautres cas, les enqutesduraient ternellement ?Dans laffaire de la Libye, le pointdanalyse centrale est que le pro-cureur nagissait pas de lui-mmemais parce quil tait saisi par leConseil de scurit. Cest unexemple du double standard pra-tiqu par le Conseil de scuritqui agit en fonction de critrespolitiques et non pas juridiques.Dun point de vue pragmatique,nous disposons maintenant, no-tamment avec cette procdure,de prcdents indiquant que desmandats darrt peuvent tre d-cerns alors que lenqute a en-core peu progress. Nous nousservirons de ces prcdents dansnos procdures car la pratiquede la Cour doit, elle, rester unique.

    Certains pensent que larsolution 1973 du Conseil descurit du 17 mars 2011 a tdtourne de son objet tantdonn que lapplication de larsolution a dgnr en uneguerre ayant pour but un

    changement de rgime enLibye, objectif absolumentincompatible avec lesprit et lalettre de la rsolution. Onparle mme delinstrumentalisation duConseil de scurit des finsde politique de puissance.Partagez-vous cet avis ?La rsolution 1973 tait la pre-mire rsolution importante fon-de sur le principe de la respon-sabilit de protger, qui rsultede travaux importants des Na-tions unies. Cette responsabilitde protger est entendue commeune dcision des organes de d-cisions de lONU. Elle permet demettre fin aux errements du fa-meux droit dingrence par lequelune nation ou des ONG financespar des nations se permettaientdinterfrer dans les affaires int-rieures des Etats. Ainsi, en droit,larsolution 1973 dispose dun fon-dement juridique. Lhistoire et lesenqutes nous permettront de sa-voir sil existait alors suffisam-ment dlments de fait. Nous ver-rons. En revanche, ce qui est cer-tain, cest que dans tous lestravaux de lONU sur la respon-sabilit de protger, il na jamaist envisag que laction dcidepar le Conseil de scurit puissecon-duire des actions positivesavec des troupes au sol pour ren-verser un gouvernement. LaChine et la Russie avaient acceptde laisser passer la rsolution carils avaient des assurances que lemandat donn ne conduirait pas renverser le rgime. Dans laf-faire de la Syrie, en fvrier 2012, ilsont fait jouer leur droit de vetoalors que la rsolution allait bien

    moins loin que pour la Libye.Compte tenu de la manire dontla France, la Grande-Bretagne, lesUSA ont agi, il sera dsormaisbien difficile de faire accepter unenouvelle rsolution fonde sur laresponsabilit de protger.

    Comment expliquer larticence de la CPI pourenquter sur les crimes delOtan en Libye, qui, selon lesaccusations de Me Ceccaldi,avait bombard la fois ce quitait l'origine des positionsmilitaires et des objectifs quisont des objectifs civils ?Le Conseil de scurit poursuitdes buts politiques, et ses dci-sions politiques affaiblissent laperception du droit international,qui est ressenti comme appliqude manire trs diffrente selonles Etats concerns. Mais dans lemme temps, je dois considrerque, progressivement, les textesse renforcent. Surtout, nous avonsde plus en plus dapplication dudroit par le biais des tribunauxinternationaux, quil sagisse duTribunal pnal pour lex-Yougo-slavie, la Cour pnale internatio-nale, de la Cour de justice delUnion europenne ou de la Coureuropenne des droits delhomme, ou de la Cour inter-amricaine des droits delhomme. Il faut souhaiter quelAfrique sache se doter le plustt possible dune Cour rpon-dant aux standards actuels dudroit international. Ce sera cer-tainement le meilleur moyendagir contre le double standarddont lobjet principal est dassu-rer la prminence des Etats-Unis,

    et peut-tre demain dautres Etats.

    CCoonncceerrnnaanntt llaa ppoolliittiiqquuee dduu CCoonnsseeiill ddee ssccuurriitt,, ddeeppuuiiss llaapprreemmiirree gguueerrrree dduu GGoollffee,, oonn eesstt tteenntt ddee ddiirree qquuoonn aass--ssiissttee uunnee ddpprraavvaattiioonn ddee lliinn--tteerrpprrttaattiioonn eett ddee llaapppplliiccaattiioonndduu ddrrooiitt iinntteerrnnaattiioonnaall.. QQuueennppeennsseezz--vvoouuss ??

    Sur ce plan, il ny a rien attendredu Conseil de scurit. Rien. Jerappelle toutefois que le Conseilde scurit, malgr tout, a tou-jours tenu le cap en indiquantque la Cisjordanie, Jrusalem-Est,et la bande de Ghaza sont des ter-ritoires palestiniens relevant de laseule souverainet palestinienneet quils sont actuellement occu-ps militairement.

    Actuellement une campagneanti-iraniene est mene par lesEtats-Unis et Isral. Est-ilpermis, selon le doitinternational, dintervenirmilitairement dans un tatsouverain, ft-il en passe de sedoter de larme nuclaire ?La puissance des Etats-Unis trans-forme le Conseil de scurit enun outil au service de leurs int-rts. La volont de dominationpolitique et conomique crasele droit. De plus, nous ne sommeplus dans les annes 1945 LeConseil de scurit ressort intact,ignorant la nouvelle configurationdu monde aprs la dcolonisa-tion. Des grands pays comme leBrsil ou lInde gardent un rletrs relatif, ce qui nest pas lo-gique car cela ne correspond pas la ralit des faits. Mais dans le

    mme temps, il ne faut pas tout fo-caliser sur le Conseil de scurit.Il existe de nombreuses autresinstitutions de rgulation et mmede rquilibrage, et la socit ci-vile a alors tout son rle pour sai-sir des Cours internationales oudes Cours rgionales qui partici-pent trs directement llabo-ration du droit. Je rappelle no-tamment que dans laffaire Kadi,la Cour de justice de lUnion eu-ropenne en 2008 et 2010 a ditque les droits fondamentaux de-vaient tre respects sur tout les-pace europen, mme sil fallaitpour ce faire remettre en cause lesdcisions arbitraires du Conseilde scurit. En loccurrence ilsagissait dune personne quiavait subi un gel davoirs dcidpar le Conseil de scurit et ap-pliqu par les instances euro-pennes. Les instances euro-pennes soutenaient quellesnavaient aucune marge de ma-nuvre car il sagissait dune d-cision du Conseil de scurit. LaCour de Justice a rpondu que sile Conseil de scurit avait effec-tivement un grand rle dans ladfinition de lordre mondial, sesdcisions ne pouvaient avoir deforce sur le territoire europenque sil respectait les droits fon-damentaux et notamment celuide ne remettre en cause les droitsdes personnes quen fonctiondune accusation prcise et dansle respect des droits de la dfense.Le droit international va voluer linitiative des peuples, et lesPalestiniens sont en premireligne.

    EEnnttrreettiieenn rraalliiss ppaarr CChhrriiff AAbbddeeddaamm

    Il faut souhaiter que lAfrique sache se doter le plus tt possible dune Cour rpondant aux standards actuels du droit international. (Photo > D. R.)

    entre t ien La NR 4249 Lundi 13 fvrier 20127

  • Question de pragmatisme et debon sens. Et si on arrtait les inti-mations et autres ultimatumsbtes et mchantes lendroit descitoyens quelques mois des lec-tions lgislatives ? Absorbs juste titre ! par la question au-trement brlante du sort de cesmilliers de citoyens qui n'ont pasles moyens de se payer un bidonde peinture 3 200 DA et d'un ar-tiste peintre en herbe, qui peutvous exiger la modique somme depas moins de 20 000 DA pour unsimple dcrassage de faade.L'ide est sduisante de faire unrinage sur les diffrentes artresde la ville o l'option d'une pein-ture strictement en blanc a t or-donne aux propritaires et autreshabitants cobayes via des scri-bouillards improductifs qui m-nent la vie dure aux populationsau niveau de la wilaya de Mascara.Pourtant, derrire le folklore mal-adroit et tonitruant des fonction-naires zls dlgus cet effet,c'est--dire pour remettre des som-mations crites, a t ressenti parla majorit des personnes quinous ont contact, comme tant

    une vritable descente de police.Des amalgames dangereux sontainsi augurs travers lesquelques discussions avec des ci-toyens outrs par des directivesostentatoires, o certains incons-cients orateurs approchs trou-vent un apptit rjouissant fairele parallle entre ce qui s'est pas-se en Tunisie et la situation in-quitante qui s'explique dans lawilaya de Mascara.L'une des raisons essentielles decet tat de faits rside surtoutdans l'absence de la communica-tion institutionnelle au niveau decette rgion profonde de notrepays. L'absence d'organisation etde coordination entre les nom-breux intervenants ayant tconstate que le plus souvent

    chaque service agit suivant sapropre logique. Dans un autrecontexte, dbutant choquant lalimite, tel est le spectacle qu'offrel'ensemble des cits au niveau dela wilaya de Mascara, dgradation,vandalisme, ngligence. Il suffitde faire un tour dans les cits dor-toirs et les zones fortement urba-nises pour s'en convaincre. Cette situation de dgradation quia pris de l'ampleur dans les diversquartiers du chef-lieu de la wilaya, l'exemple des autres communesest due, d'une part, au manque decivisme de la population qui passeoutre les rgles les plus lmen-taires d'hygine et de protectiondes biens de la communaut, etd'autre part la gestion d'une m-diocrit incroyable d'une Assem-

    ble populaire communale impo-se la population, qui reste fai-blement assure. La prservationdu patrimoine immobilier, com-munment appele biens de l'Etat,est avant tout l'affaire de tous leslocataires, mais malheureusement,ce rflexe et cet tat d'esprit sontsouvent absents chez la plupartde nos concitoyens. Devant l'entre des immeubles for-tement dgrads travers le chef-lieu de wilaya, des familles qui sedplacent chaque dimanche de-vant le sige de la dara, en quted'une irralisable demande d'au-dience, commencent perdre pa-tience, sur des promesses non te-nues de responsables qui ricanentde la dtresse des autres, ne sem-blent pas tre conscients de cequ'ils perptrent. Un mouvement stimul notam-ment par les graves vnementsqui tonnent dans des pays arabeset notamment au Maghreb, detroubles sociaux surfant oppor-tunment sur la conjoncture maisdont les principes restent lis des revendications socialesquoique l'on en dise. Autant la no-tion d'individu par ces vises re-vanchardes veut exprimer lafaillite de notre socit si fragile,mettant en pril les panouisse-ments des populations. Que chacun balaie devant sa porteet les rues seront nettes. Enfinpour intensifier le regard, choi-sissez le bon mascara maquillage: volumateur, allongeant qui estsouvent utilis pour le maquillagedes cils. N'en dplaise certains !

    MMaannsseeuurr SSii MMoohhaammeedd

    Mascara

    La prsence de cesbtes est d'autant plusproccupante, affirment-ils, quelle est due l'existence d'amoncelle-ments multiples d'or-dures mnagres et dedtritus de toutes sortesdans plusieurs endroitsde la cit. Ce qui leur faitcraindre pour leur santet surtout celle de leursenfants qui, inconscientsdes risques que cela re-prsente, organisentleurs jeux au niveau deces amoncellements. Ilss'approchent des btesen question, avec qui ils

    sont souvent en contact.Proccupation qu'ilspartagent avec les habi-tants de Satal, selon desreprsentants de cesderniers. Toutefois, lacit de Hai Enadjah, lesrsidents ne se plaignentpas seulement des dan-gers que reprsententpour leur sant la pr-sence des vaches etautres btes errantes,soulignant que leurcadre de vie n'en finitpas de se dtriorer. Ilsdclarent manquercruellement d'tablisse-ments publics de sant,

    comme une salle desoins ou une polycli-nique, d'cole et deCEM. Il en est de mmepour la voirie o le bitu-mage des rues se fait d-sirer qui sont, selon eux, l'tat de pistes o desnuages de poussire seforment au moindrecoup de vent. Situation

    qui oblige, indiquent-ils,les gens se clotrerchez eux et ce, mme ences temps de canicule.La cit, notent-ils, souffreaussi du manque detaxis et de bus, si bienque se rendre au centre-ville constitue une vri-table preuve.

    NN.. MMaalliikk

    An Defla : la Sret au secours des SDF

    A la suite de la vague de froid etdes chutes incessantes de neige travers toutes les rgions de lawilaya, surtout les zonesenclaves, la direction de la Sreta mis en place un dispositifspcial au profit des SDF et despopulations dmunis. Cest ainsiquune caravane des services de laSret, sous la conduite ducommissaire principal, M. Assani,est arrive au centre despersonnes ges et des SDF Hammam Righa. Une crmoniede distribution de rations decombat a t organis enprsence des pensionnaires et desreprsentants de la presse.Rpondant aux question de laNouvelle Rpublique, le directeurde la sret nous prcise : Letravail de proximit est devenuenotre action prioritaire. Noussommes mobiliss et nous avonsruni tous les moyens pour semettre au service des citoyenspour une meilleure protection despersonnes et des biens. Nousavons recueilli 77 SDF qui ont put cass et leur viter ainsi lesnuits glaciales durant cet hiver.Interrog son tour, le directeurdu centre nous signale : Nousavons actuellement 82pensionnaires dont 45 SDF venusdes wilaya de Mda, Chlef etTipasa, et la capacit de ce centreest de 230 places. Lquipemdicale comprend 10ducateurs, 2 psychologues, 2infirmiers, 2 mdecins. Jen profitepour remercier les gnreuxdonateurs qui nont pas hsit organiser la fte du Mouloud etcrer ainsi un grand clan desolidarit. Cependant, avec lemauvais temps, la pnurie depain dur deux jours, maislensemble des pensionnaires arelev le dfi pour prparer desgalettes pour tout le centre.

    HHaaddjj MMoohhaammeedd

    II NN FF OO SSEE XX PP RR EE SS SS

    , Trs la mode cesderniers temps dans lawilaya de Mascara, o onpeut constater avecstupfaction, qu'avecl'arrive de chaque chef,par l'ambition de paratresur la place publique, onfrle lhrsie. Trop mme,toujours drle, vu lesinjonctions contradictoiresde ces derniers.

    Relizane

    , Les habitants de Ha Enadjah, situ la priphrie de la ville de Relizane, seplaignent du phnomne des bteserrantes et particulirement des vachesqui pntrent jusqu'aux groupementsd'habitations, dambulant entre lesbtiments de la cit, disent-ils.

    Tizi Ouzou : reprise de la collecte des ordures mnagres dans la ville Les services de la voirie de la commune de Tizi-Ouzou ont repris, ce week-end, la collecte des orduresmnagres, interrompue depuis le dbut desintempries, le 4 fvrier courant, a indiqu samedi ledirecteur de la ralisation, des moyens matriels et de la

    maintenance de cette collectivit locale. MouradFerroudj a expliqu l'APS les raisons de cetteinterruption dues au blocage des routes par la neige, cequi a empch plus dune centaine de travailleurs du service de nettoiement de rallier leurlieu de travail. LAPC de Tizi-Ouzou a pu mobiliser, aestim ce responsable, 75 employs de la commune etlensemble des chefs de service pour l'opration deramassage.

    AAggeennccee

    BB RR EE VV EE

    rgionsLLaa NNRR 44224499 LLuunnddii 1133 ffvvrriieerr 22001122

    88

    Une situation dplorable caractrise certains quartiers. (Photo > D. R. )

    Badigeonnage de gr ou de force ?

    Ha Enadjah, la cit qui manque de tout

    Une cit qui manque de tout. (Photo > D. R. )

    Deux nouvelles victimes du monoxyde de carbone

    Djelfa

    , Cest un jeune couple qui vient dequitter notre monde. Le jeune marig de 26 ans et sa femme ge de 19ans. La cit Boutrifisse est sous le chocet dans lmoi. Il y a quelques semaines,les voisins taient convis pour le dnerdu mariage et voil que le destin les ras-semble autour dun autre dner, celui dela soire funbre. Cest l aussi un gestehumain qui est la cause du dgt sur lescolonnes montantes des voies dva-cuation des gaz brls. Les Djelfaouisinstallent un collier dot de tiges de fersur lesquels est tendu du linge,

    comme les chaussettes ou les langes debb. Mais cette fois-ci, selon les pre-miers tmoignages, cest un linge lourdqui a dbot les deux tuyaux et laissle monoxyde de carbone fuir et causerlirrparable. Avec ces deux nouvellesvictimes, le nombre de personnesdcdes par intoxication au mo-noxyde de carbone s'lve dsormais huit pour la seule wilaya de Djelfa.

    DDjjiillaallii HHaarrffoouucchhee

    VoirsurInternetwww.lnr-dz.com

  • rg ionsLa NR 4249 Lundi 13 fvrier 2012

    9

    La sret de wilaya de Stif a organis au cours desdernires 24 heures, quatre caravanes de solidarit pourdistribuer 250 repas chauds aux habitants de zonesisoles, victimes des intempries, apprend-on des responsables de ce corps constitu. (Photo > D. R. )

    Khenchela : tension surle lait en sachet

    Une tension sur le lait en sachet est enregistre depuisdeux jours dans la wilaya de Khenchela, a-t-on constatsamedi. Les commerants interrogs affirment n'avoirrien reu depuis jeudi des distributeurs-livreurs de laittravaillant pour le compte des deux units prives oprationnelles dans la wilaya. (Photo > D. R. )

    Oum El-Bouaghi : 31 000bonbonnes de gaz distribues

    Les citoyens des localits et des mechtas isoles par laneige, dans la wilaya dOum El Bouaghi, ont reu cesquatre derniers jours 30 828 bonbonnes de gaz butane, aindiqu samedi le directeur de lnergie et des mines

    (Photo > D. R. )

    Skikda : une douzaine de sans-abripris en charge

    Une douzaine de personnes sans abri, livres la rue dans la ville de Skikda, ont t placs depuis le dbutdes intempries dans le foyer des personnes ges ethandicapes de la cit Assa-Boukerma, ont indiqusamedi les services de la direction de laction sociale(DAS). (Photo > D. R. )

    Stif : la Sret au secoursdes populations

    Tiaret

    Un scandale nomm EPSP

    Les faits remontent aumois de mars suite unconflit interne et la mise lcart du DRH et avec undossier bien ficel trans-mis la haute instancesur la situation de lEPSP.Le ministre Ould Abbs adpch une commissiondenqute pour quellesoit diligente par les ser-vices de la police judi-ciaire relavant de la s-ret de la wilaya de Tia-ret qui ont dploy toutesleurs comptences pourmettre le doigt sur leszones dombre et remettrelaffaire entre les mains dela justice. Depuis jeudi, une armadade personnes a dfildans devant le magistratcharg du dossier de cescandale financier qui asecou le secteur de lasant Tiaret. En effet, les

    personnes impliques (di-recteur, cadres, entrepre-neurs, fournisseurs et t-moins) ont t convo-ques, et ce, dans le butde faire la lumire sur lesanomalies et carences re-leves notamment en cequi concerne les marchsde gr gr, les passa-tions de marchs non r-glementaires, lachat duncamion non rceptionn,les quipements ne r-pondant pas aux normeset surtout lutilisation dedocuments officiels desfins personnelles.

    Au mme chapitre, figurelemploi fictif la tantedu responsable de lta-blissement a bnficidun transfert dans un ta-blissement scolaire sanslves depuis plus detrois annes avec la ga-rantie de son salaire men-suel. Le plus grave est que plu-sieurs employs recrutsdans le cadre des diff-rents dispositifs sanslavis de lAnem et duDRH. Par ailleurs, au voletde la rception, certainessources indiquent que le

    charg de la rgie au ni-veau du centre de dpis-tage volontaire et gratuit,plusieurs couples ontvers des sommes allantde 1 000 3 000 DA pourla rcupration du fameuxdocument. Une panopliede griefs retenus au re-gistre de ce scandale. Onsait que des sommes co-lossales ont t soit d-tournes soit dilapidesmais nous ignorons tou-jours le montant du pr-judice financier caus. Af-faire suivre.

    HHaammzzaaoouuii BBeenncchhoohhrraa

    , 70 personnes de lEPSP (directeur,cadres,entrepreneurs etemploys)impliques dans unegrande affaire dedilapidation dederniers publics,comme le gr gr,le faux et usage defaux et lemploifictif, ont tauditionnes.

    Des sommes colossales ont t dilapides. (Photo > D. R.)

    Tissemsilt

    , Pluies, neige et vent ontprvalu ces derniers jours,rompant avec le beautemps qui nest pas de sai-son et qui a prvalu pen-dant prs de deux mois.Aprs une accalmie quiaura dur 48 heures, lesperturbations atmosph-riques ont repris avant-hier. Temps froid et instable,fortes averses de pluies,grles et chutes de neigesur lensemble des reliefsont t annoncs hier parlOffice national de la m-torologie qui a mis unBMS, jeudi dernier. Denombreuses wilayas sontconcernes. 34 au total. A Tissemsilt, plusieursroutes ont t coupes lacirculation en raison desimportantes chutes deneige enregistres ces der-nires heures, a indiqu cesamedi le groupement dela Gendarmerie nationalede la wilaya de Tissemsilt.Selon notre source, laneige a bloqu la RN 65 re-liant les wilayas dAn Deflaet de Tissemsilt, qui assure

    la liaison entre Theniet ElHad et la wilaya de AnDefla. La RN 14 reliant lescommunes de Youssoufiaet Layoune (Oued ElGhoul jusquaux les limitesde la wilaya dAn Defla)et la RN 19 reliant les wi-layas de Chlef et de Tis-semsilt ainsi que laxe deBordj Bounama, Boucaidet Lazharia sont ferms.Mme la RN 60 reliant leswilayas de Mda et deTissemsilt hauteur dutronon joignant BordjEmir-Abdelkader et The-niet El Had est ferm. Parailleurs, la neige a fait sonapparition dans la nuit dejeudi vendredi dans di-verses contres de la wi-laya de Tissemsilt. Ac-compagnes dune fortebaisse de la temprature,des chutes de neige ontt enregistres traverstoute la wilaya de Tissem-silt, particulirement surles sites montagneux. Lacouche de neige a atteintplusieurs centimtres ende nombreux endroits. Denombreux chemins de wi-

    laya sont coups la cir-culation automobile, selonles services de la Gendar-merie nationale. Le CW 5dans sa partie assurant laliaison Tissemsilt et The-niet El Had, en passant parBni Chaib et Sidi Slimane.Le CW 84 reliant BordjEmir Abdelkader la RN19 a t coup en plus duCW 52 reliant les com-munes de Lazharia et Lar-ba. Les mmes servicesont indiqu que la circula-tion au niveau des che-mins communaux et autresaccs aux communes ru-rales, en particulier leszones montagneuses, taitdifficile cause des chutesde neige. Cest notammentle cas des communes deLarba, Ammari, Sidi Abed,Sidi Boutouchent, BordjEmir Abdelkader, Sidi Lan-tri. Ce qui a isol davan-tage les douars en mal degaz butane pour se r-chauffer. Par ailleurs, les accs auxdouars de Kenancha,Ouled Ghalia, Mitidja etOuled Meriem sont cou-

    ps la circulation. Le dis-positif dintervention enpareille situation a t d-clench par les servicesde la Gendarmerie natio-nale. Il est signaler queles fortes chutes de neigeet de pluies sont bien ac-cueillies par la populationen gnrale et les agricul-teurs en particulier. La joie dans le milieu ruralest son comble car cespluies sont providentielleset bienfaitrices. Selon lesfellahs et les leveurs, cespluies et chutes de neigetant attendues sont tom-bes au bon moment. Si-gnalons que ces chutes deneige et de pluies seront mme dattnuer les effetsde la scheresse en com-blant le dficit pluviom-trique de la rgion. La saison agricole est pra-tiquement sauve. Pourrappel, la dernire bonnercolte remonte la sai-son 2001/2002 ou une pro-duction de prs dun mil-lions de quintaux a t ra-lise.

    AAbbeedd MMeegghhiitt

    Routes bloques et communes isoles

  • e n q u t e La NR 4249 Lundi 13 fvrier 2012

    10

    M. Tahar Mejdoub, le directeurrgional, a prsid les travaux decette rencontre dite de coordina-tion o directeurs et cadres dessix wilayas ont particip fructueu-sement au dbat gnral. Lescadres dlgus par le ministrede tutelle nont pu, pour leur part,rejoindre Batna pour y reprsen-ter le ministre ces travaux. Ledirecteur rgional a regrett parailleurs labsence remarque desreprsentants du Centre nationaldu registre de commerce.Quant lintrt de cette ren-contre, il sest port sur une va-luation des macro-indicateurs, no-tamment travers le bilan ducontrle conomique, de la r-pression des fraudes et des en-qutes. Lautre point inscrit lordre du jour est lvocation etla discussion des perspectivesdavenir (plan daction 2012),celles-ci tant conues la lu-mire des orientations du ministredu Commerce, communiques Alger en janvier dernier.

    Premier bilan aprs les assises de BatnaLe bilan de 2011 fait tat dunevolution du nombre de commer-ants, estim un taux de 11,41%de progression, soit un effectif de183 510 pour les six wilayasconcernes. Les services du com-merce ont procd 90 489 inter-ventions, constat 23 581 infrac-tions et dress 22 513 procs-ver-baux de poursuites judiciaires. Lavaleur des marchandises non fac-tures et des saisies a atteint plusde 89 milliards de centimes. Uneprcision de taille a t toutefoisfournie dans le bilan de la direc-tion rgionale. En 2011, les ser-vices du commerce des six wi-

    layas ont observ dlibrmentune certaine retenue dans leursactions rpressives, prenant ainsien compte les perturbations so-ciales et les mouvements de re-vendications diverses dclenchs travers le pays. Durant le mmeexercice, Batna a t le thtrede la tenue des assises rgionalesdu commerce, sanctionnes pardimportantes recommandationset auxquelles ont pris part le mi-nistre du Commerce et 404 cadresdu secteur de lest algrien (Batna,Stif et Annaba).

    32 marchs en cration dans les six wilayasLe rapport bilan signale quautitre du plan quinquennal 2004-2009, les six wilayas relevant de ladirection rgionale du commercede Batna ont bnfici de projetspour la ralisation et/ou la rhabi-litation de 26 marchs de fruitset lgumes dont 6 pour le gros et20 pour les ventes au dtail. Si

    quinze de ces projets sont ache-vs, le reste trane encore en rai-son dinsuffisance des crdits al-lous ou des difficults dues des oppositions de transfert descommerants en place ainsi qula nature des terrains pour cer-tains projets. Concernant les en-qutes conomiques, une quaran-taine a pu tre ralise touchantles diffrents domaines de lacti-vit conomique, spcialementles agences de voyages et de tou-risme, les usines de fabricationdhuiles industrielles, dalimentsde volaille et les agences de loca-tion de voitures. Pour les procdures conserva-toires telles celles des fermeturesdtablissement, il est not lta-blissement de 503 procs-verbauxsous forme de propositions defermeture dont 391 dcisions no-tifies et 618 fermetures opres.En matire de saisies, les servicesdu commerce ont men 2 083 op-rations et saisi 117 41 tonnes de

    marchandises. Les saisies en na-ture ont port sur une valeur fi-nancire trs importante. Lescontentieux ouverts par les ser-vices du commerce ont rapportdes sommes importantes au Tr-sor public. En amendes pcu-niaires, il y a eu le recouvrementde 152 0000 DA sur 192 0000 DA etceux frappant les pratiques com-merciales frauduleuses ne lontt qu raison de 1 611 426,12 DAsur un total de 214 908 45,60 DA. Pour les dossiers transmis lajustice, on relve que 8 562 sontrelatives la rpression desfraudes et 12 666 aux mauvaisespratiques commerciales. Maisseuls 2 678 dossiers concernantles fraudes et 4 790 les pratiquescommerciales illgales auront teffectivement tranchs. Dautre part, les services du com-merce des six wilayas ont mis105 propositions de retrait de re-gistre du commerce dans le cadrede lassainissement du commerceextrieur (import-export). Les re-traits par la justice nauront tou-ch que 84 cas par rapport laproposition globale, dont 82 pourla wilaya de Constantine et 2 pourcelle de Batna.

    140 brigades de contrleurs en actionPour les besoins des contrlescommerciaux, la direction rgio-nale et les directions des six wi-layas ont mis sur pied 140 bri-

    gades de contrleurs, ce qui apermis de vrifier 70.493 opra-teurs conomiques, soit 504 op-rateurs pour chaque brigade,c'est--dire 46 oprations parmois. Les contrles ont essentiel-lement port sur la concurrencecommerciale, lassainissement ducommerce extrieur, la luttecontre le commerce informel, lerespect de lobligation dinforma-tion du consommateur et la ma-trise de la scurit des produits di-vers pour la rduction des risquesalimentaires sur la sant des ci-toyens. Les secteurs soumis cescontrles sont ceux de la produc-tion, de limportation, des com-merce de gros et de dtail et desservices. Le secteur de la venteau dtail, majoritaire dans le tissude lactivit commerciale en gn-ral, a subi 72% des oprations decontrle et de 2 16% pour lesautres activits commerciales. Cest pourquoi le rapport bilande la direction rgionale estimeque, statistiquement parlant, lef-ficacit de contrle commercialet conomique nest qu 31% eugard aux 22 513 procs-verbauxdresss lencontre de 71 702oprateurs conomiques en 2011.En fait, 67% de cette efficacit in-terventionniste revient la direc-tion de wilaya de Batna et entre 19et 35% aux autres directions de wi-laya.

    AAllii BBeennbbeellggaacceemm

    , La direction rgionaledu commerce de Batna,dont dpendent sixdirections de wilaya, savoir celles de Batna,Biskra, Oum El-Bouaghi,Tbessa, Khenchela etConstantine, a prsentdernirement au pleculturel et sportif deBatna le bilan desactivits 2011 de cesstructures.

    Batna

    La direction rgionale ducommerce prsente son bilan

    Tahar Mejdoub, directeur rgional du commerce de Batna, louverture des travaux de la rencontre. (Photo > Ali Benb./La NR)

    Les secteurs soumis aux contrles sontceux de la production, de limportation,

    des commerce de gros et de dtail, et desservices.

  • monde La NR 4249 Lundi 13 fvrier 201211

    Rponse lourde de sens etdenseignements ! Ce fils deBab El-Oued, aprs avoirlutt pour lindpendancede lAlgrie, na pas mnagses efforts pour ldifica-tion de son pays. Le mili-tant Georges Acomporavient de nous quitter dessuites de maladie lhpi-tal de An Nadja, dans lanuit de samedi dimanche.Certains diront que cestune pure concidence maisle hasard nest jamais for-tuit. Georges Acompora estdcd quelques heuresaprs lhommage rendu, sa-medi, un autre militant al-grien. Il sagit du FernandIveton, excut le 11 fvrier1957, la prison de Barbe-rousse, vingt-et-unime vic-time du bourreau attitrMaurice Meyssonnier. Ar-rt en aot 1956, GeorgesAcampora a t tortur etemprisonn la prison Bar-berousse pour tre ensuitecondamn mort. Audbut de 1959, il a t trans-fr la prison dEl-Har-rach, aprs avoir bnficidune grce et condamnaux travaux forcs perp-tuit avec 181 autres mili-tants de la cause algriennecondamns mort. N enfvrier 1926, Bab El-Oued,Georges Acampora na pascess de conjuguer le verbe laction pour apporterson difice lidal auquelil a consacr sa vie. Bonlve, Georges Acamporaa d quitter les bancs delcole, lge de 14 ans. De parents dorigine ita-lienne, Georges est le der-nier des six frres et sursdune famille dont le pre,Augustin Acampora, marin-pcheur chez un patronfranais, prouvait des dif-ficults nourrir. GeorgesAcampora rejoint le mondedu travail pour aider sa fa-mille subvenir ses be-soins. Il dbute comme ouvrierpcheur en transportantsur ses paules dadoles-cent les cageots de pois-sons dHussein Dey Bel-

    court, pour les vendre aumarch. Aprs avoir tra-vaill chez Spinoza commeapprenti tourneur, puischez Fotioadis, proximitde la gare dAgha, en tantque tourneur. Parcoursdouvrier sous le joug colo-nial et comme lcrit lepote et homme politiquemartiniquais Aim Csaireil ny a pas de colonialismesans racisme. Georges Acampora, mili-tant communiste, a consa-cr son me et son esprit lindpendance de lAlg-rie. A propos de cette tapehistorique du peuple alg-rien, Georges AntoineAcampora a dclar enmars 1991 que le mouve-ment national a canalistous les patriotes sur lob-jectif de lindpendance delAlgrie, prcisant que

    les communistes algriensont particip ce largemouvement de librationnationale. Lexprience acquise deson service militaire,Acampora la mise au pro-fit de la lutte pour lind-pendance. Comptant parmiles militants constituant lesgroupes de chocs, Acom-pora a pris part lattaquedu commissariat de la Re-doute. Vu son expriencedouvrier tourneur, GeorgesAcampora avait aussicomme mission de rparerdes mitraillettes et de rec-tifier les culasses dans lesateliers des pompiers. Desactions dun fervent mili-tant algrien, prt au sacri-fice pour que vive lAlgrielibre. Sur ce qua t sonrle aprs lindpendance,Georges avait eu indiquer

    que personnellement, jaiparticip aprs lindpen-dance aux brigades de tra-vail volontaire pour la r-forme agraire. Nous avonsaid les paysans occuperles grandes proprits lais-ses vacantes par le dpartdes colons. Nous avonsparticip bnvolement aureboisement des rgionsentires brles au napalmpar laviation militaire fran-aise. Ce grand combattant et mi-litant dune profondeur hu-maine inoue sera enterraujourdhui, 14h, au ci-metire de Bologhine. Ilcontinuera veiller sur sonquartier de Bab El-Ouedquil na jamais quittmme durant les durs mo-ments qua vcus lAlgriedurant les annes 1990.

    KKaarriimmaa BBeennnnoouurr

    Georges Acampora nous a quitts Militant de la cause algrienne Prsidentielle gyptienne

    , Les Egyptiens serontconvis dans trois mois lirele nouveau chef de lEtat.Selon des milieux proches duconseil militaire, l'enregistre-ment des candidatures s'ou-vrira au mois davril prochain.Le retrait des deux dmo-crates Mohamed El-Baradeet Ayman Nour a ouvertgrand les portes aux isla-mistes afin de joindre lutile lagrable et saccaparer dufauteuil du ras. Dautresnoms circulent pour la prsi-dence gyptienne : AmrMoussa, lex-secrtaire gn-ral de la ligue Arabe, son suc-cesseur Nabil Al-Arabi ainsique Hassan Mansour qui aoccup le fauteuil de ministrede lInformation lpoquedAnouar Essadate. Il est demme pour Boutheina Kamel,la seule femme s'tre dcla-re candidate. Cette ancienne journaliste estconnue pour ses critiques en-vers le Conseil suprme desforces armes. Plusieursautres figures de la place Tah-rir ont fait galement part deleur intention de participer la prsidentielle. Cest le casde Hamdeen Sabahi, fonda-teur d'Al-Karama, parti ten-dance nassrienne, et anciendput socialiste de l'oppo-sition et membre de l'Asso-ciation nationale pour le

    changement. Ces personna-lits ne sont pas en mesure debarrer la route de la prsi-dence aux candidats isla-mistes. Les islamistes, grandsvainqueurs des dernireslections parlementaires,semblent favoris pour acc-der au fauteuil de la prsi-dence. Le nom de HazamSalah Ismail, le leader sala-fiste, circule dj dans lescouloirs du Parlement et dansles milieux politiques. Il pour-rait tre le futur prsidentdEgypte. Selon des sourcesdignes de foi, cet islamiste ra-dical jouit d'une trs forte po-pularit par sa fermetconcernant l'interdiction del'alcool, des jeux d'argent, et la suppression des accordsde Camp David. Lautre candi-dat islamiste, Abdel-MoneimAboul Foutouh, qui a t em-prisonn plusieurs reprisessous le rgime de Moubarakest galement pressenti auposte de prsident. LesFrres musulmans avaient an-nonc qu'ils ne prsenteraitpas de candidat. Cela seraitun plus pour Hazam Salah Is-mail. Selon des milieux poli-tiques, mme le conseil mili-taire est favorable linvesti-ture du candidat dessalafistes, la deuxime forcepolitique actuelle en Egypte.

    MMoonncceeff RRddhhaa

    Le candidat des salafistes favori

    RRuunniiss ddiimmaanncchhee aauu CCaaiirree,, lleess mmiinniissttrreess ddeessAffaires trangres de la Ligue arabe ont examinun projet de rsolution demandant l'envoi decasques bleus de l'ONU en Syrie et unrenforcement des sanctions conomiques contrele rgime de Damas. Le texte prne galement lafin de toute coopration diplomatique avec lergime de Bachar al-Assad. Sur le terrain, les tirsont repris Homs, la troisime ville de Syrie,

    aprs une accalmie de plusieurs heures qui apermis quelques familles de fuir les quartiersinsurgs pilonns depuis une semaine par lesforces gouvernementales. Malgr le double vetorusse et chinois au Conseil de scurit il y a huitjours, les pays arabes poursuivent leurs effortspour mettre fin aux violences et assurer latransition politique en Syrie.

    RR.. II..

    Feu Georges Antoine Acampora. (Photo > D. R.)

    Le cheikh Hazam Salah va-t-il succder Hosni Moubarak ? (Photo > D. R.)

    , Je reprendraismon travail depompier, et jedemande que lacaserne des pompiersdAlger porte le nomdu pompier KhelfiAmar, membre delALN, tomb auchamp dhonneur en1957. Cest larponse donne parle militant GeorgesAntoine Acampora sa sortie de prison en1962 la question desavoir ce quil voulaitfaire maintenant quilest libre.

    La Ligue arabe prconise l'envoi de casques bleus en Syrie

    Brandissant le drapeau algrien

    , Plus de soixante citoyenstunisiens sont arrivs pied eten voiture la frontire Alg-rienne, situe environ trentekilomtre du gouvernorat dEl-Kef. Le groupe constitudhommes et de femmes amarch sur la route, brandis-sant lemblme algrien et dif-fusant lhymne national Kassa-men. Selon le journal tunisienqui a donn linformation, lescitoyens en question envisa-gent de dposer des dossiersleur permettant dtre natura-liss algriens. Ils taient, eneffet, plus de 60 citoyens origi-naires de la rgion de KalaEl-Khesba qui ont dcid demarcher vers la frontire al-grienne. Le malvie et ledsespoir ont contraint cespersonnes de tenter de quitterleurs pays, a indiqu le jour-

    nal. Linformation a t reprisepar plusieurs sites indiquantque ces malheureux tentaientdchapper leurs soucis quo-tidiens et la misre et prf-raient quitter leurs demeureset leur pays dans lespoir desinstaller en Algrie. Une vi-docassette a t insre surle site du journal dans laquellenous pouvons apercevoir legroupe qui marchait tenantun drapeau algrien la mainalors que lhymne Kassamenest diffus probablement partir dun lecteur CD ou unposte-cassette dun vhicule.Touchs par cette action, desdizaines dAlgriens ont postdes commentaires, sollicitantles autorits algriennes deprendre en charge ces mal-heureux.

    MM.. RR..

    Plus de soixante Tunisiens marchentvers la frontire algrienne

  • 13.55 Les feux de l'amour14.55 L'amour d'un pre16.35 Les frres Scott17.25 Bienvenue chez nous18.20 Une famille en or19.05 Money Drop20.00 Journal20.30 Instants d'motion20.40 Aprs le 20h, c'est

    Canteloup20.45 JJoosspphhiinnee,, aannggee ggaarrddiieenn22.50 Esprits criminels :

    Le roi solitaire01.05 Au Field de la nuit02.15 Sept huit03.55 Reportages

    14.00 Toute une histoire15.10 Comment a va bien !16.15 Le jour o tout a bascul17.15 Seriez-vous un bon

    expert ?17.55 On n'demande qu'

    en rire18.55 N'oubliez pas les

    paroles19.55 Elyse moi !20.00 Journal20.35 CCoolldd CCaassee :: aaffffaaiirreess

    ccllaasssseess22.50 Mots croiss00.05 Dans quelle ta-gre00.10 Journal de la nuit

    11.05 Desperate Housewives13.00 Scnes de mnages13.45 Love & The City15.30 Le prix de la perfection17.40 Un dner presque parfait18.45 100% Mag 19.45 Le journal20.05 Scnes de mnages20.45 TToopp cchheeff23.40 Un dner presque parfait

    : Spciale Couples Strasbourg

    02.55 M6 Music 03.05 Les nuits de M6

    06.45 Ludo08.50 Des histoires et des vies10.45 Consomag10.50 Midi en France :

    A Limoges11.50 Edition de l'outre-mer12.00 Journal12.55 13h avec vous13.40 En course sur France 313.45 Inspecteur Derrick :

    Le congrs de Berlin15.05 Allez France16.40 Culturebox16.45 Slam17.15 Un livre toujours17.25 Des chiffres et des lettres

    18.00 Ouifi18.10 Questions pour un

    champion19.00 Journal20.00 Tout le sport20.10 Plus belle la vie20.35 EEnn aatttteennddaanntt llaa SSaaiinntt--

    VVaalleennttiinn22.40 Soir 323.05 L'Iran et l'Occident :

    Khomeiny, l'homme quia chang le monde (1978-1981)

    00.05 L'Iran et l'Occident : Un tat marginalis (1982-2001)

    01.30 Chabada 02.50 Plus belle la vie03.05 Un livre un jour

    16.40 Psych, enquteurmalgr lui

    17.20 Dawson : Que les ftes commencent

    19.45 Le destin de Lisa20.40 TToouuss ddiiffffrreennttss 22.55 En mode Gossip

    17.50 Pour l'amour du risque18.45 Morandini !20.00 L'oeil sur le Web20.30 Very Bad Blagues20.40 QQuuaarrttiieerr ggnnrraall ::

    llaa ddccoouuvveerrttee ddeess ffaabbrriiccaannttss ddee rrvvee

    00.15 Morandini !01.30 La minute de vrit

    15.25 Talent tout neuf16.10 Tout le monde