journal pour la commune de sanem (nr 3)

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1 Page 2 Oser la démocratie. Page 3 La jeunesse a la parole! Page 4 C’est à cet endroit qu’est prévu le contournement ! Page 5 Là où il a failli : le collèg LSAP/Verts au feu de la Taxes Le collège échevinal a rendu les taxes communales vraim comme l’eau ou l’évacuation des déchets ou également les p l’intégralité des frais aux utilisateurs de ces services (pr complice d’une politique fiscale qui ne taxe plus la richesse n des profits de l’industrie sidérurgique et des banq Là où il a failli : Le collège échevinal LSAP/Verts au feu de la critique. WWW.LENK.LU [email protected] Voter déi Lénk pour que cela change! Ils se ressemblent à s’y méprendre, les partis qui se relayent au collège échevinal : CSV, LSAP et Verts. Aucun de ces partis ne prend position sur la politique des taxes qui, comme aucune autre, accable les gens dans notre commune. Des factures de 500, 600 euros par semestre, rien que pour un bien nécessaire à la vie, l’eau, viennent s’ajouter aux taxes pour les déchets également augmentées. Elles contribuent au renchérissement général de la vie et pèsent sur les budgets des ménages. Que ces taxes soient facturées plus souvent, ne change rien au coût. Tous ceux qui s’attendaient à ce que la coalition «rouge- verte» entame une politique de gauche, ont été bien déçu. Cette coalition a tout avalé qui venait «d’en haut» (voir le rap- pel de nos principales critiques page 5), de sorte que le CSV ne trouvait pas d’angle d’attaque et était amené à approuver la plupart des décisions. Qui peut s’en étonner ? Les Verts, qui sont depuis 14 ans au collège échevinal, n’étaient-ils pas les anciens partenaires de coali- tion du CSV et le LSAP, ne fait- il pas partie du gouvernement avec le CSV ? Tous ces partis donnent l’impression d’être in- terchangeables. déi Lénk veut réveiller le conseil communal et y apporter de l’air frais. Comme le représentant de déi Lénk à la Chambre des Députés, les candidates et can- didats de déi Lénk s’engagent pleinement pour une politique socialement juste et durable pour les femmes et les hommes de notre commune. Notre devise LE SOCIAL D’ABORD, ce n’est pas un simple slogan électoral, mais reflète le contenu même de nos alternatives politiques. Les nombreuses propositions concrètes qu’on peut lire dans notre programme électoral témoignent de compétence et de cohérence. Utilisez pleinement le droit de vote ! Votez pour la liste 6 de déi Lénk ! Pour que les choses commencent à chan- ger vraiment ! Arendt Patrizia Armani Eugenie Betti-Sorbelli Silvia Ceccarelli Remo Costanzi Mirka Da Silva Matos Manuel Heinen Hubert Hollerich Hubert Kunnert Leo Menster Laurie Panunzi Ferruccio Passeri Marcello Schneider Claude Schneider Fabienne Urbany Serge 6

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3ème journal de déi Lénk Gemeng Suessem - septembre 2011

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Page 1: Journal pour la commune de Sanem (nr 3)

1

Page 2

Oser la démocratie.

Page 3

La jeunesse a la parole!

Page 4

C’est à cet endroit qu’est prévu le contournement !

Page 5

5

Là où il a failli : le collège échevinal

LSAP/Verts au feu de la critique:

Taxes

Le collège échevinal a rendu les taxes communales vraiment chères, c.-à-d. le coût des services publics

comme l’eau ou l’évacuation des déchets ou également les prix dans la maison de retraite. Il veut faire payer

l’intégralité des frais aux utilisateurs de ces services (principe de couverture des coûts). Il se rend ainsi

complice d’une politique fiscale qui ne taxe plus la richesse – le collège échevinal a en même temps allégé la

taxation des profits de l’industrie sidérurgique et des banques -, mais qui taxe tous les citoyens de la même

façon. Comme tout impôt direct, cette politique de «couverture des coûts» est socialement injuste.

déi Lénk veulent inverser la distribution du haut vers le bas. Nous voulons donner 50 litres d’eau gratui-

tement par jour, parce qu’il y a un droit à l’eau, mais rendre cher le gaspillage. Nous voulons également

imposer plus les bénéfices vraiment importants, mais ne pas accabler les petits artisans et commerçants.

«Richesse oblige», c’est un principe de l’Etat social que la coalition a abandonné.

Logement

Le collège échevinal a échoué gravement en matière de logement. Il n’avait d’yeux que pour le développement

de Belval, sans se rendre compte que des maisons s’y vendent à des prix «mégalomaniques» de 720.000

euros. Que les prix immobiliers et les loyers explosent également dans d’autres parties de la commune ne

semble pas le déranger. Ce n’est que maintenant qu’il découvre le logement social. Une semaine avant les

élections, un accord pour un projet de logement au «Geessewee» est rapidement signé.

déi Lénk veillera à ce qu’une des grandes questions sociales – celle du logement – soit déclarée comme un

des points forts de la politique communale. Nous voulons construire 10% de logements publics et com-

battre la spéculation immobilière avec toute la rigueur des instruments légaux existants.

Développement durable

Le collège échevinal LSAP/Verts a abandonné le principe de développement durable. Sur l’ancien terrain

industriel de Belval du terrain constructible est assaini à frais publics, mais sur du terrain agricole poussent

des zones artisanales utilisées qu’à moitié, la circulation croît et avec elle les bouchons à Belvaux et So-

leuvre. La coalition accepterait le contournement de Bascharage si son tracé était déplacé sur le terrain de

la commune voisine. Ainsi elle vire par-dessus bord tous les concepts d’un développement durable.

déi Lénk ne fait pas que parler du développement durable mais ferra que les buts visés du «plan national

de développement durable» soient respectés et réalisés. Nous utiliserons pleinement les possibilités exis-

tantes du transport public et les développerons (P&R, combinaison bus-train, tarifs etc.), pas seulement

dans la commune mais également au-delà des frontières, afin de canaliser très tôt le trafic des navetteurs.

Nous n’accepterons sous aucune forme le contournement !

Responsabilité

Le collège échevinal LSAP/Verts a toujours tourné sa casaque avec le vent soufflant «d’en haut», sans

prendre vraiment sa responsabilité. Il a accepté la commercialisation de Belvaux, s’est vendu pour un centre

de détention témoignant d’une américanisation de la politique pénale, il n’a pas de concept de développe-

ment pour la commune et se laisse mener par les décisions des technocrates et des ministres.

déi Lénk fera du développement de la commune un objet du débat public et ne le laisserons pas au gré des

technocrates et des ministres. Prendre sa responsabilité, c’est souvent aussi aller à contre-courant !

Là où il a failli :Le collège échevinal LSAP/Verts au feu de la critique.

WWW.LENK.LUinfo.sanem@lenk. lu

Voter déi Lénk pour que cela change! Ils se ressemblent à s’y méprendre, les partis qui se relayent au collège échevinal : CSV, LSAP et Verts.Aucun de ces partis ne prend position sur la politique des taxes qui, comme aucune autre, accable les gens dans notre commune.

Des factures de 500, 600 euros par semestre, rien que pour un bien nécessaire à la vie, l’eau, viennent s’ajouter aux taxes pour les déchets également augmentées. Elles contribuent au renchérissement général de la vie et pèsent sur les budgets des ménages. Que ces taxes soient facturées plus souvent, ne change rien au coût.

Tous ceux qui s’attendaient à ce que la coalition «rouge-verte» entame une politique de gauche, ont été bien déçu. Cette coalition a tout avalé qui venait «d’en haut» (voir le rap-pel de nos principales critiques page 5), de sorte que le CSV ne trouvait pas d’angle d’attaque et était amené à approuver la plupart des décisions. Qui peut s’en étonner ? Les Verts, qui

sont depuis 14 ans au collège échevinal, n’étaient-ils pas les anciens partenaires de coali-tion du CSV et le LSAP, ne fait-il pas partie du gouvernement avec le CSV ? Tous ces partis donnent l’impression d’être in-terchangeables.

déi Lénk veut réveiller le conseil communal et y apporter de l’air frais. Comme le représentant de déi Lénk à la Chambre des Députés, les candidates et can-didats de déi Lénk s’engagent pleinement pour une politique socialement juste et durable pour les femmes et les hommes de notre commune.

Notre devise LE SOCIAL D’ABORD, ce n’est pas un simple slogan électoral, mais reflète le contenu même de

nos alternatives politiques. Les nombreuses propositions concrètes qu’on peut lire dans notre programme électoral témoignent de compétence et de cohérence.

Utilisez pleinement le droit de vote ! Votez pour la liste 6 de déi Lénk ! Pour que les choses commencent à chan-ger vraiment !

Arendt Patrizia

Armani Eugenie

Betti-Sorbelli Silvia

Ceccarelli Remo

Costanzi Mirka

Da Silva Matos Manuel

Heinen Hubert

Hollerich Hubert

Kunnert Leo

Menster Laurie

Panunzi Ferruccio

Passeri Marcello

Schneider Claude

Schneider Fabienne

Urbany Serge 6

Page 2: Journal pour la commune de Sanem (nr 3)

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Au sud de notre pays il existe peu de châteaux médiévaux aussi bien conservés avec un espace vert aussi vaste. Ven-du à la ville d’Esch en 1950 et repris par l’Etat en 1972, le château de la famille Tornaco a connu beaucoup de destinées. Le moment est venu de prévoir une destinée définitive puisque le „Centre virtuel de la connais-sance sur l’Europe“ y installé en ce moment est sur le point de déménager vers ses nouveaux

bureaux à Belval. Le château de Sanem et les environs devraient être restitués aux habitants de la commune et surtout à la jeu-nesse.

Un centre culturel et d’échanges pour toutes les générations pourrait y être réalisé. La com-mune doit intervenir auprès de l’Etat afin d’obtenir les moyens nécessaires pour réaliser ce projet. La meilleure façon de conserver ce « monument his-

torique classé » est de le faire revivre pour de bon.

La commune doit contribuer à développer le projet d’un centre de loisirs et de récréation pour jeunes, avec auberge, café, théâtre en plein air, circuits pé-destres et pistes cyclables. Les jeunes devraient participer à la planification et à la réalisation de ce projet ainsi qu’à la gestion et être responsabilisés.

Le château de Sanem – centre culturel et lieu de rencontre.

Divisé en zones d’activités et de repos, toutes les générations pourraient se rencontrer dans ce cadre extraordinaire. Relié au « Parc Backes », un projet édu-catif avec apiculture, une « salle de classe nature » avec jardin et sentier pédagogique pourrait faire le bonheur de nos enfants.

«Winterfeelings and Summer-time» pendant toute l’année!

Oser la démocratie.Une démocratie vivante et vécue comporte également les principes de par-ticipation, de transparence et de communication et ceci autant sur le niveau des relations institutionnelles que par rapport aux citoyennes et citoyens de la commune. Cela paraît logique et sensé mais n’est pour autant pas appliqué puisque cela impliquerait que l’on soit disposé à partager pouvoir et responsa-bilités. Notre commune, hélas, ne fait pas exception.

De temps à autre des forums et réunions publiques sont organi-sés. Ce qui reste sont des sou-venirs d’échanges d’idées et une photo pour la presse et les ar-chives. Mieux que rien…pensent les uns. Insuffisant, revendiquent les autres…Et si l’on lit les pro-grammes électoraux communaux des partis au pouvoir ou jadis au pouvoir on n’arrête point de s’étonner sur l’autocritique pra-tiquée sur ce point…tous « pro-mettent » plus de démocratie…après les prochaines élections.

Une démocratie vivante et vécue a besoin de nouvelles formes de participation qui vont bien au-delà des fonctions alibi pratiquées en ce moment. Une participation directe et conti-nue de tous les habitants de la commune aussi bien pour des projets globaux que pour des projets ponctuels. En matière de budget par exemple, les gens

devraient être impliqués dans l’arrêt des priorités budgétaires (Bürgerhaushalt).

Une participation effective pré-sume que des représentants indépendants de partis et d’as-sociations puissent également participer de plein droit aux réu-nions des commissions consulta-tives communales. Les proposi-tions exprimées lors du «Conseil communal des jeunes» et du «Parlement des enfants» doivent être prises en compte lors des décisions prises par le Conseil communal et doivent être réali-sées dans la mesure du possible.

La transparence est la condi-tion préalable pour permettre une réelle participation. Tous les faits et informations doivent être accessibles à toute personne intéressée. L’échange ouvert et honnête est le seul garant pour un dialogue constructif. Nous

avons besoin d’une « Charte communale des citoyennes et citoyens » dans laquelle les rela-tions entre les institutions com-munales et les habitants soient réglées : consultation des dos-siers et affaires communales, flux des informations, délais et procédures des doléances etc…

Finalement la communication joue un rôle fondamental. Elle ne devrait pas se réduire aux mes-sages informant sur des inau-gurations, remises de prix ou

l’autopromotion des membres du conseil échevinal – mainte-nant accessibles par rss2citizen et sms2citizen. Au siècle de la communication les réunions du Conseil communal devraient être transmises par le canal Info-TV et être archivées et téléchar-geables sur le site internet de la commune.

Ôser plus de démocratie, veut dire, prendre les gens au sérieux!

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SCHNEIDER FabienneEtudiante.COSTANZI MirkaAssistante sociale diplômée.

La jeunesse a la parole ! «Une commune, dans laquelle on peut bien vivre», a mentionné le bourgmestre dans une interview au Tageblatt. Mais qu‘est-ce que les jeunes et les enfants pensent réellement de notre commune si belle, paisible et rurale, qui de plus en plus devrait recevoir une «touche» urbaine?

Ces dernières années, il y a eu beaucoup de changement dans notre municipalité. On a assez investi, des constructions ont surgi, ont été restructurées et transformées, aussi pour les jeunes citoyens. Ainsi, de nou-velles lignes de bus ont été mises en place, un nouveau boulo-drome a été construit, les écoles ont été rénovées, une nouvelle piscine est en construction ... Mais ces changements sont-ils vraiment conçus pour les jeunes de la commune? Et ces jeunes, sont-ils aussi heureux avec cela? Le Forum Jeunesse 2011 a montré que les jeunes gens veulent voir d‘autres change-ments et n‘ont pas peur d‘ex-primer leurs critiques et leurs idées, si et seulement si on leur donne la parole!

Les jeunes de notre commune revendiquent:

• Plus d‘activités de loisirs co-hérentes pour les jeunes dans notre commune! Il faut aussi se rappeler qu’avec l‘ouverture du «Lycée Bel-Val » et la relocalisa-tion d‘une partie de l‘Université de Luxembourg, la proportion de jeunes dans notre commune va substantiellement croître!

• Plus d‘espaces ouverts où les jeunes peuvent se rencontrer et se développer librement et ceci indépendamment des mai-sons de jeunes: des salles de répétition pour les groupes de musiques, ou pour d‘autres réu-nions indépendantes de jeunes, des groupes artistiques, des cyber-cafés, ...

• La municipalité doit, cepen-dant, aussi fournir plus de res-sources aux maisons de jeunes afin qu‘elles puissent offrir des activités plus attractives et adapter leurs offres aux besoins des jeunes.

• La construction d‘une piste de „skate“ comme dans les com-munes de Dudelange et Schif-flange !

• La jeunesse doit avoir un vrai droit d‘intervention: L‘initiative du «conseil municipale de la jeu-nesse“ pour jeunes entre 12 et 18 ans, et le „forum de la jeu-nesse“ pour jeunes jusqu’à 21 ans, devraient être maintenues. Pourtant, aussi un „parlement des enfants „ dans les diffé-rentes écoles de la commune doit être introduit ! Les sugges-tions et les idées recueillies des

enfants et des jeunes doivent être prises en compte dans la mesure du possible et ne pas servir d’alibi, comme c‘est ac-tuellement le cas.

• Les bus et trains doivent être mieux accordés les uns avec les autres, pour qu‘on puisse se déplacer facilement dans les localités à l‘intérieur de la com-mune, sans devoir constamment changer de correspondance et subir de longs délais d‘attente. Ceci compte également pour BELVAL, quartier nouveau de la commune!

• Des trajets réguliers des bus et des trains pendant la semaine après 1:00 heures et pendant le week-end, après 3:00 heures. Cela permettrait d‘assurer un chemin de retour sûr et de ren-forcer les contacts sociaux, après une sortie spontanée au café ou visite de cinéma! Ceci intéresserait non pas seulement les jeunes mais les adultes de notre commune pourraient en profiter également.

• Pourquoi est-ce que la vieille piscine est déjà démolie, lorsque

la nouvelle n‘est pas encore construite? Les enfants dans notre commune n`ont mainte-nant malheureusement pas de leçons de natation pendant 2 ans! Et c‘est justement à ce jeune âge que les enfants apprennent à nager correctement!

• Le château de Sanem devrait appartenir aux citoyens de tout âge mais surtout aux jeunes: un centre de rencontre sociales et culturelles doit y être s‘installé (voir page 2)

• Plus d‘éducation sexuelle et informations ciblées sur la toxi-comanie et les moyens de pré-vention!

déi Lénk pensent que les jeunes et les enfants de notre commune ont le droit à la participation et à la transparence. Car l‘avenir appartient aux jeunes! Notre devise se traduit alors comme suit:

Une commune dans laquelle on peut bien vivre, où même les enfant et les jeunes sont pris au sérieux.

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Contournement de Bascharage :

Pour nous, cette route n’est pas négociable !La construction du contournement de Bascharage, sur le territoire de la Commune de Sanem, détruira définitivement les zones naturelles de proximité « Märzbierg » et « Héierchen ». Mais également la construction de la route sur le terrain de la Commune de Bascharage aurait des conséquencesnéfastes pour la nature et l’environnement.

Cette route est approuvée tant par le Conseil communal de Bas-charage que par celui de Sanem. Seule condition du collège échevi-nal de Sanem, composé du LSAP et déi Gréng : le tracé devra pas-ser strictement sur le terrain de la Commune de Bascharage. En effet, les plans initiaux prévoient qu’une grande partie de la route soit construite sur le territoire de la Commune de Sanem. Pour cette raison, la Commune de Sanem a chargé un bureau d’études de faire une proposition alternative prévoyant un tracé qui devrait passer exclusivement sur le terri-toire de la Commune de Bascha-rage. Réfléchir globalement, agir localement : Ne devrait-on pas se poser d’abord la question sur la nécessité et l’opportunité de cette nouvelle route ?

Le contournement ne résout pas les problèmes de mobilité

déi Lénk est d’avis qu’avec cette nouvelle route, les responsables politiques mettent les mauvais accents. Le contournement atti-rera un trafic supplémentaire venant de toute la région et ne fera que déplacer le bouchon: vers Sanem et plus loin dans les traversées de Dippach, Bertrange et Merl, car le contournement s’arrêtera derrière la Luxguard. Le contournement ne délesterait pas non plus véritablement la traver-sée de Bascharage, alors que les

clients du Cactus et des stations d’essence, les grandes entreprises de transport et d’autobus, ainsi que la population locale conti-nueront de l’emprunter. tant la Commune de Bascharage que le Gouvernement ont aménagé, de façon désordonnée, des zones industrielles et d’activités, sans se soucier des problèmes causés par le trafic.Le contournement sera en concurrence directe avec la ligne ferroviaire France/Belgique–Pétange–Dippach–Luxembourg qui fut modernisée et aména-gée récemment pour des millions d’Euros. Pour que le nombre de voitures soit diminué, il faut pro-mouvoir les transports publics et prévoir des capacités supplémen-taires de P&R des deux côtés de la frontière.

En contradiction avec l’esprit d’un développe-ment durable

La construction du contourne-ment de Bascharage-Sanem se dirige contre les principes élé-mentaires du « plan national du développement durable » et du « paquet climat » qui mettent, tous les deux, l’accent sur la protection des ressources naturelles, l’amé-nagement durable de l’espace et une réorientation de la politique de consommation et de produc-tion, le découplage du développe-ment économique et du volume du trafic ainsi qu’un concept global sur le développement territorial avec l’inclusion des habitants et des navetteurs.

déi Lénk exige l’instal-lation d’une commis-sion communale pour l’économie et le déve-loppement qui permet-tra une planification sociale et écologique dans notre Commune. déi Lénk exige de repen-ser, de manière fonda-mentale, la politique de mobilité, de transport, d’urbanisation et des zones commerciales et industrielles et cela dans un esprit libre de concurrence, ensemble avec nos communes voisines, même trans-frontalières.

Page 5: Journal pour la commune de Sanem (nr 3)

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Là où il a failli : le collège échevinal LSAP/Verts au feu de la critique:

Taxes

Le collège échevinal a rendu les taxes communales vraiment chères, c.-à-d. le coût des services publics comme l’eau ou l’évacuation des déchets ou également les prix dans la maison de retraite. Il veut faire payer l’intégralité des frais aux utilisateurs de ces services (principe de couverture des coûts). Il se rend ainsi complice d’une politique fiscale qui ne taxe plus la richesse – le collège échevinal a en même temps allégé la taxation des profits de l’industrie sidérurgique et des banques -, mais qui taxe tous les citoyens de la même façon. Comme tout impôt indirect, cette politique de «couverture des coûts» est socialement injuste.

déi Lénk veut appliquer la distribution du haut vers le bas. Nous voulons donner 50 litres d’eau gratuitement par jour, parce qu’il y a un droit à l’eau, mais rendre cher le gaspillage. Nous voulons également imposer plus les bénéfices vraiment importants, mais ne pas accabler les petits artisans et commerçants. «Richesse oblige», c’est un principe de l’Etat social que la coalition a abandonné.

Logement

Le collège échevinal a échoué gravement en matière de logement. Il n’avait d’yeux que pour le développement de Belval, sans se rendre compte que des maisons s’y vendent à des prix «mégalomaniques» de 720.000 euros. Que les prix immobiliers et les loyers explosent également dans d’autres parties de la commune ne semble pas le déranger. Ce n’est que maintenant qu’il découvre le logement social. Une semaine avant les élections, un accord pour un projet de logement au «Geessewee» est rapidement signé.

déi Lénk veillera à ce qu’une des grandes questions sociales – celle du logement – soit déclarée comme un des points forts de la politique communale. Nous voulons construire 10% de logements publics et com-battre la spéculation immobilière avec toute la rigueur des instruments légaux existants.

Développement durable

Le collège échevinal LSAP/Verts a abandonné le principe de développement durable. Sur l’ancien terrain industriel de Belval du terrain constructible est assaini à frais publics, mais sur du terrain agricole poussent des zones artisanales utilisées qu’à moitié, la circulation croît et avec elle les bouchons à Belvaux et So-leuvre. La coalition accepterait le contournement de Bascharage si son tracé était déplacé sur le terrain de la commune voisine. Ainsi elle vire par-dessus bord tous les concepts d’un développement durable.

déi Lénk ne fait pas que parler du développement durable mais fera que les buts visés du «plan national de développement durable» soient respectés et réalisés. Nous utiliserons pleinement les possibilités exis-tantes du transport public et les développerons (P&R, combinaison bus-train, tarifs etc.), pas seulement dans la commune mais également au-delà des frontières, afin de canaliser très tôt le trafic des navetteurs. Nous n’accepterons sous aucune forme le contournement !

Responsabilité

Le collège échevinal LSAP/Verts a toujours tourné sa veste selon le vent soufflant «d’en haut», sans prendre vraiment sa responsabilité. Il a accepté la commercialisation de Belvaux, s’est vendu pour un centre de détention témoignant d’une américanisation de la politique pénale, il n’a pas de concept de développement pour la commune et se laisse mener par les décisions des technocrates et des ministres.

déi Lénk fera du développement de la commune un objet du débat public et ne laissera pas la prise de décision au gré des technocrates et ministres. Prendre sa responsabilité, c’est souvent aussi aller à contre-courant !

Page 6: Journal pour la commune de Sanem (nr 3)

Eis Kandidaten/innen fir d‘Gemeng Suessem.Nos candidats/es pour la commune de Sanem.

PANUNZI Ferruccio 55 ans, Soleuvre

Électronicien, marié et père de deux filles. Ferruccio est membre de la délégation du per-sonnel chez ARCELOR-MITTAL à Belval. Il est sympathisant de la politique de Jean-Luc Mélen-chon du «Parti de Gauche» en France.

PASSERI Marcello63 ans, Ehlerange

Technicien e.r., marié et père d’une fille. Marcello, concitoyen de nationalité italienne, est également membre du «Partito Democratico» et très engagé auprès du CLAE. Nous adorons tous sa bonne «cucina romana» à la Festa de l’Unità et au Cir-colo Curiel.

KUNNERT Leo69 ans, Belvaux

Ouvrier e.r., marié et père de trois enfants, ancien conseil-ler communal, ancien président de la délégation des ouvriers d’ARBED-BELVAL. Son expé-rience des combats de longue haleine font que Léo est l’un des piliers de notre section locale.

MENSTER Laurie 63 ans, Belvaux

Employée e.r., veuve et mère d’une fille, syndiquée auprès de l’OGBL. Laurie consacre tout son temps libre à son petit-fils. Pour elle tout le monde devrait s’engager à ce que les enfants puissent grandir et s’épanouir dans une société solidaire et équitable.

ARENDT Patrizia 50 ans, Sanem

Employée de l’Etat, mariée, mère de trois enfants, syndiquée auprès du LANDESVERBAND. Patrizia travaille dans une école de recherche publique fondée sur la pédagogie inclusive. Les questions de démocratie partici-pative et d’égalité des chances lui tiennent particulièrement à cœur.

ARMANI Eugenie54 ans, Soleuvre

Femme au foyer, mariée et mère de deux enfants. Eugénie s’inté-resse tout particulièrement aux questions de l’environnement et de solidarité entre les géné-rations. Son caractère jovial et son côté pratique sont bien appréciés par tous.

BETTI-SORBELLI Silvia 45 ans, Soleuvre

Employée communale, mariée et mère d’une fille. Silvia s’engage au sein de l’OGBL et auprès de ses collègues pour la reconnais-sance du travail des aide-édu-catrices et pour la réévaluation de leur carrière.

CECCARELLI Remo 43 ans, Ehlerange

Fonctionnaire de l’Etat, marié. Remo est également membre de la «Sinistra Ecologia Libertà» et s’engage surtout pour l’intégra-tion des concitoyens italiens. Il est collaborateur chez « Passa-parola ».

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11Eis Kandidaten/innen fir d‘Gemeng Suessem.

Nos candidats/es pour la commune de Sanem.

DA SILVA MATOS Manuel 43 ans, Soleuvre

Ouvrier industriel, marié, syndi-qué auprès de l’OGBL. Manuel est immigré du Portugal et comme beaucoup de ses concitoyens il a trouvé une nouvelle patrie et s’est construit une existence au Luxembourg. Pour lui, participer à la vie sociale et politique est une question de responsabilité.

HEINEN Hubert71 ans, Belvaux

Fonctionnaire e.r., veuf et père d’une fille, ancien membre du «comité des fonctionnaires de l’Etat» de l’OGBL, Hubert, notre aîné, s’inquiète des dégrada-tions annoncées des pensions et retraites. Pendant son temps libre il se parfait en clarinette, piano et violon.

HOLLERICH Hubert 44 ans, Belvaux

Secrétaire syndical, marié et père de trois enfants. En tant que secrétaire central du syn-dicat du transport auprès de l’OGBL, Hubert s’intéresse sur-tout aux questions de mobilité, de transport public et de déve-loppement durable.

SCHNEIDER Claude 43 ans, Soleuvre

Technicien, marié et père d’une fille. Claude est secrétaire de l’OGBL Soleuvre/Ehlerange. Il est membre de « l’Amicale Héi-chuewen A+B » et de « l’Entente Mine Cockrill », des engage-ments qui ont pour objet la conservation du patrimoine industriel.

SCHNEIDER Fabienne 19 ans, Soleuvre

Etudiante, Fabienne, notre ca-dette, revendique le droit à la parole pour les jeunes et sou-haite que leurs propositions soient non seulement écou-tées mais également prises en compte lors de décisions au niveau du conseil communal.

URBANY Serge59 ans, Sanem

Juriste auprès de l‘OGBL, marié et père de trois enfants, porte-pa-role de déi Lénk, ancien député, ancien conseiller communal. Serge est réputé pour sa fer-meté et persévérance dans la défense des acquis sociaux et sa perspicacité contre les injustices sociales. Il succèdera André Hoff-mann à la Chambre des députés.

COSTANZI Mirka23 ans, Soleuvre

Assistante sociale diplômée. Mirka vient de recevoir son di-plôme. Pour elle, les plus dému-nis dans notre société doivent être traités avec respect et dignité et non être irrespon-sabilisés comme quémandeurs dépendants.

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