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1 CLASSE de 6e1 Mai 2016 many cultures. one world. tm Journal DES FABLES Publication du cours de français de Sixième - Mai 2016 L’agneau, innocent La loi du plus fort sous le couperet Par Maëlle et Bridget Le journal des élèves de Sixième 1 Sommaire Par Anne G. Dans la fable «Le Loup et L’Agneau» de La Fontaine, un agneau buvait «dans le courant d’une onde pure» quand un loup sortit de la forêt et l’accusa avec de fausses excuses, pour le dévorer. A la fin, il l’emmena au fond de la forêt et le mangea. L’agneau était innocent et n’avait rien fait pour mériter d’être mangé par le loup pour plusieurs raisons. En premier, le loup accusa l’agneau «de troubler [son] breuvage» quand il fit «plus de vingt pas au-dessous [de l’agneau]». Cet argument prouve que le loup veut toujours plus et qu’il considère que tout le territoire lui appartient. En plus, il dit que l’agneau médit «[de lui] l’an passé», et l’innocent agneau répondit «comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né? ; je tette encor ma mère». Le terrible loup ennuyé ajouta : «si ce n’est toi, c’est donc ton frère». Et le petit Agneau répliqua: «je n’en ai point». Le loup, un tyran sans précédent Le Loup ment dans toutes ces paroles. Le Loup, cette «bête cruelle» dit aussi des mensonges sur les «bergers et [les] chiens» en faisant croire qu’ils appar- tiennent à la famille de l’agneau. Mais en réalité l’agneau n’est pas un homme donc il ne peut pas appartenir à la famille des bergers. Puis, l’agneau se fait manger «sans autre forme de procès» au fond de la forêt. Nous nous souvenons de cette fable, car l’agneau est devenu l’animal qui représente l’injustice et l’innocence dans la vie. A l’occasion de l’étude des Fables de La Fon- taine, les élèves de Sixième ont produit ce projet. Ce journal renferme leurs fables inventées, leur interview de Jean de La Fontaine ou encore l’en- quête sur le comportement d’un animal, parfois bien injuste, choisi dans ces poèmes appartenant à la tradition culturelle française. Certains, pour s’amuser, ont ajouté des jeux et même des poèmes très réussis, inspirés des Oulipiens, ces mathématiciens aimant jouer avec la langue française. Le résultat est souvent très réussi mais surprenant ! Page 1 L’agneau innocent, par Bridget et Maëlle Page 2 Le Lapin et le Chien, par Stella Le Singe et le Hérisson, par Nadimo Les défauts de la Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf Page 3 Les deux Chiens et le Téléphone, par Alexander Le Loup et la Tortue, par Oscar Voyage dans le passé, le loup meurtrier, et l’horoscope de la semaine Page 4 La Girafe et la Taupe, par Alexandra Le Panda et le Guépar, par Marie La Cigale, entre le bien et le mal Page 5 Le journal intime de la fourmi, par Marie et Alexandra Page 6 Le loup, agressif ou pas? par Miller et Nadim Le Cochon et la Fourmi, par Miller Le Singe et le Gorille, par Nadim L’interview du loup Page 7 La Fourmi et la Mésange, par Maëlle La Taupe et la Girafe, par Anahita Le Lion paresseux, par Bridget Page 8 Qui a raison du Loup ou du Chien? Interview du chien avec Claire et Anahita Le Loup, le Crocodile et l’Ornithoryn- que, par Charles-Antoine Page 9 La défense de la fourmi, par Louis et Charles-Antoine Les mots croisés, par Maëlle et Bridget Page 10 Le Lion et le Lézard, par Jeanne Le Puma et le Loup, par Calypso Qui a raison, la cigogne ou le loup? par Jeanne et Calypso Le loup et l’agneau, Jean-Baptiste Oudry

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Page 1: Journal fables - litteras.weebly.comlitteras.weebly.com/uploads/1/2/1/3/12131577/journalfables6emai... · et l’innocent agneau répondit «comment l’aurais-je fait si je n

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CLASSE de 6e1Mai 2016

many cultures. one world.tm

Journal des fablesPublication du cours de français de Sixième - Mai 2016

L’agneau, innocent La loi du plus fort sous le couperetPar Maëlle et Bridget

Le journal des élèves de Sixième 1

SommairePar Anne G.

Dans la fable «Le Loup et L’Agneau» de La Fontaine, un agneau buvait «dans le courant d’une onde pure» quand un loup sortit de la forêt et l’accusa avec de fausses excuses, pour le dévorer. A la fin, il l’emmena au fond de la forêt et le mangea. L’agneau était innocent et n’avait rien fait pour mériter d’être mangé par le loup pour plusieurs raisons. En premier, le loup accusa l’agneau «de troubler [son] breuvage» quand il fit «plus de vingt pas au-dessous [de l’agneau]». Cet argument prouve que le loup veut toujours plus et qu’il considère que tout le territoire lui appartient. En plus, il dit que l’agneau médit «[de lui] l’an passé», et l’innocent agneau répondit «comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né? ; je tette encor ma mère». Le terrible loup ennuyé ajouta : «si ce n’est toi, c’est donc ton frère». Et le petit Agneau répliqua: «je n’en ai point».

Le loup, un tyran sans précédent

Le Loup ment dans toutes ces paroles. Le Loup, cette «bête cruelle» dit aussi des mensonges sur les «bergers et [les] chiens» en faisant croire qu’ils appar-tiennent à la famille de l’agneau. Mais en réalité l’agneau n’est pas un homme donc il ne peut pas appartenir à la famille des bergers. Puis, l’agneau se fait manger «sans autre forme de procès» au fond de la forêt.

Nous nous souvenons de cette fable, car l’agneau est devenu l’animal qui représente l’injustice et l’innocence dans la vie.

A l’occasion de l’étude des Fables de La Fon-taine, les élèves de Sixième ont produit ce projet. Ce journal renferme leurs fables inventées, leur interview de Jean de La Fontaine ou encore l’en-quête sur le comportement d’un animal, parfois bien injuste, choisi dans ces poèmes appartenant à la tradition culturelle française. Certains, pour s’amuser, ont ajouté des jeux et même des poèmes très réussis, inspirés des Oulipiens, ces mathématiciens aimant jouer avec la langue française. Le résultat est souvent très réussi mais surprenant !

Page 1 L’agneau innocent, par Bridget et Maëlle

Page 2Le Lapin et le Chien, par Stella

Le Singe et le Hérisson, par NadimoLes défauts de la Grenouille qui voulait

se faire aussi grosse que le Boeuf Page 3

Les deux Chiens et le Téléphone, par Alexander

Le Loup et la Tortue, par OscarVoyage dans le passé, le loup meurtrier,

et l’horoscope de la semaine

Page 4La Girafe et la Taupe, par Alexandra

Le Panda et le Guépar, par MarieLa Cigale, entre le bien et le mal

Page 5Le journal intime de la fourmi, par Marie

et AlexandraPage 6

Le loup, agressif ou pas? par Miller et Nadim

Le Cochon et la Fourmi, par MillerLe Singe et le Gorille, par Nadim

L’interview du loup

Page 7La Fourmi et la Mésange, par MaëlleLa Taupe et la Girafe, par Anahita

Le Lion paresseux, par Bridget

Page 8Qui a raison du Loup ou du Chien?

Interview du chien avec Claire et Anahita Le Loup, le Crocodile et l’Ornithoryn-

que, par Charles-AntoinePage 9

La défense de la fourmi, par Louis et Charles-Antoine

Les mots croisés, par Maëlle et BridgetPage 10

Le Lion et le Lézard, par JeanneLe Puma et le Loup, par Calypso

Qui a raison, la cigogne ou le loup? par Jeanne et Calypso

Le loup et l’agneau, Jean-Baptiste Oudry

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Le Singe et le Hérisson par Nadimo

Le Lapin et le Chien

Un singe cherchait de l’argent facile,Regardant dans les poches, c’est utile.Il avait ce penchant pour les frivolités

Quand un hérisson lâche le vit dans les sommetsIl faisait tout, il sautait d’arbres en arbres, gracile.

— Que faites-vous? demanda le hérisson. — Viens avec moi, je t’enseignerai donc Dit le singe en ami, à la première vue.Le singe lui a montré comment sauter,

Le hérisson lui a montré comment rouler,Quand ils virent un homme barbu

Qui leur donne un sachet et s’en fut.— Qu’est-ce que c’est? demanda le hérisson.

Le singe l’ouvrit et dedans,Ils virent un biscuit de fortune.

Ils le partagent et le mangent sur le champ.La fortune dit: Si tu fais ton saut demain,

Tu vas avoir de l’infortune,Et tu vas te faire mal.

— Quel saut? demandèrent-ils étonnés. — J’ai oublié de te dire, mais

Je vais sauter du grand arbre, pour l’argent.Et comme ça, ils se sont disputés.Le lendemain, le singe se prépara,Il sauta mais pensant au hérisson

Il tomba et se blessa.Deux semaines passèrent et le singe se réveilla.

Les deux étaient amis encoreEt le singe fit encore le saut.Il réussit la deuxième fois,

Car il se rappela comment rouler.

On risque de tout perdre en voulant tout gagner.

Un chien qui avait la tête dans les nuages Un chien qui était supposé travailler

Et un lapin qui amait raillerUn lapin qui aurait dû aussi se forcer,

Voient soudain un ballon rebondir,A travers la cour, tout en cuir.

Le chien essaie de l’ignorer Mais le lapin l’y a encouragé.

Il ne pouvait pas résister Le chien va l’attraper...

Mais son professeur l’a rappelé,Puis méchamment il l’a grondé!

Le lapin a rigolé Et a continué toute la journée,

A faire des blagues pour s’amuser.

Car il joue des tours à tous ses associésInexorablement, impitoyable,

Eux ne savaient pas comment l’arrêter.Ses amis ont alors eu l’idée incroyable

De lui faire des plaisanteries aussiPour lui apprendre une leçon de vie

Le chien lui dit sans se battre:—Si tu joues de mauvais tours aux autres,

Tu auras une mauvaise surprise:Car quand on joue de mauvais tours

On peut le payer un jour!

Stella

La jalousie et le doute, deux défauts à combattre.

Dans la fable «La Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf», La grenouille est jalouse d’un boeuf qui lui passe devant elle. La Grenouille pense que le boeuf est de belle taille et qu’elle est mieux que lui. La grenouille commence à se gonfler pour être aussi grosse et belle que le boeuf. Elle gonfle tellement qu’elle finit par crever. On peut classifier ces actions comme de la jalousie. On veut cri-tiquer la grenouille. Nos raisons sont qu’en premier, la grenouille ne devrait pas essayer d’être quelqu’un qu’elle n’est pas. Ca veut dire qu’elle doit être fière d’elle-même et être contente de ne pas être pe-tite comme une mouche. Notre deuxième raison est qu’elle devrait accepter sa taille. On n’a pas besoin d’être grand si on veut avoir une vie meilleure. Notre troisième raison est que dans la vie, il ne faut pas douter. La grenouille a douté d’elle-même, elle a voulu se faire aussi grosse que le boeuf. Le doute mène à la jalousie. Notre qua-trième raison, et la dernière, est que c’est l’intérieur qui compte. La beauté et l’apparence ne comptent pas, qu’on soit gros ou tout petit.

Les Fables Times

Illustration de la fable: La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf, de Jean de La Fontaine.

En brefLe Lion et le RatAprès avoir libéré le lion, le lion et le rat ont déménagé à Miami. Ils sont maintenant meilleurs amis et pour profession, tous les deux sont devenus chefs. Le rat fait la meilleure ratatouille du monde, et le lion s’occupe de la viande rouge.

La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf En fait, la grenouille n’a pas explosé, et maintenant elle est plus grande que le boeuf. Le boeuf a perdu sa popularité et il est maintenant une chétive pécore.

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Journal de La Fontaine

Les deux Chiens et le Téléphone Par Alexander

Le Loup et la Tortue Par Oscar

Donnez la priorité aux bonnes choses,Et on vous montrera la cause.

Un petit chien, adorant son portable,Et qui ne voulait pas s’en séparer.Chaque soir, à l’heure du dîner,Ne voulait jamais venir à table.

Sa mère, une chienne, lui aboya enfin,«Fils, viens à table, il faut que tu manges.»

Le fils répondit, avec un visage d’ange, «Maman, j’suis au milieu d’un jeu,Je promets que je viendrai à la fin.»

Et le chien continua comme ça,Pendant longtemps, plus d’une année,

Sans manger, boire, sortir, rien de tout ça.Sa mère se trouva fort contrariée

De son fils, qui avant, jouait dans la boue.Après en avoir parlé avec son époux,Elle décida de confisquer le portable.

Quand elle entra dans la chambre du ladre,Elle le trouva affaibli,

Presque mort, à sa grande table, Disant, «Pardonne-moi, maman chérie,

Pour l’affreuse erreur que j’ai faite,Pourrais-tu remplir mon assiette ?»

«Bien sûr,» dit la mère, «donne-moi ce truc maudit,

Nous allons l’envoyer au paradis.»Le chien avait mal mis ses priorités,

Et de sa vie, il a presque payé.

Il ne faut compter que sur soi-même,Voilà ce qu’on prouve dans ce poème.Un loup marchait à côté d’une rivière,

Qui partait jusqu’à la mer.Ce loup portait un petit jeuQui le rendait très heureux.Soudain, il fait un faux pas,

Et puis, le loup tomba.Quand il se relève de la terre,

et se rend compte que,Il avait perdu son jeu.

Mais, une tortue le trouve,Plus vite même qu’une louve.

Le loup égoïste dit: — Remets-le où il était,Sinon je te détruirai!

La tortue lui obéit et le remet.Le loup, confiant, essaie D’aller retrouver son jeu.

Il essaie d’abord de l’atteindre avec sa queue.Il a raté et est presque tombé,

Dans la rivière où il était.Mais il déteste l’eau et reste sur la terre, Pense à combien proche il est de la mer.

Le loup, très effrayé, saute en arrière,Au loin de la mer.

Puis, il demande à la tortue de lui rendre.Son jeu pour qu’il puisse le reprendre.

La tortue le reprit,Elle le lui donna et lui dit:

—Il ne faut pas faire des choses impossibles,Sinon, vous aurez des aventures horribles.

Aujourd’hui, le loup est condamné à mort pour avoir tué un petit agneau innocent. Au tribunal, le marteau fit «Toc,Toc,Toc.».—Silence, dit l’hibou, le juge, Nous sommes là pour trouver si le loup est coupable. Qui veut commencer?—Nous pouvons commencer, dit l’avocat du loup, l’agneau a été tué par acci-dent et est tombé du bord du ruisseau et s’est noyé.—Objection! C’est un mensonge! dit le chien, avocat de l’agneau. Et j’ai des preuves!Le chien ouvrit une mallette et sortit un mouchoir rouge. —Ce mouchoir est couvert de liquide que j’ai trouvé dans la grotte du loup. Et après avoir fait une analyse d’ADN rapide, j’ai trouvé que ce liquide était le sang de l’agneau! Que pensez-vous de ça? — Euh… Euh… dit le loup.L’hibou décida que l’affaire était close et que le loup était coupable, et il conclut ainsi : — Quand l’agneau se désaltérait dans le courant d’une onde pure, le loup est survenu et a accusé l’agneau d’avoir dérangé “son” ruisseau. L’agneau a essayé de raisonner le loup, mais le loup a continué de faire de fausses accusations: L’agneau avait fait la même chose l’an dernier, un de ses frères l’avait ennuyé. L’accusé croit qu’il a toujours raison seulement parce qu’il est très fort. Il est condamné à mort.Le loup, furieux, hurlait au juge, en étant traîné hors de la salle par deux chiens de garde.

Le meurtre de l’agneau

Interview de La FontaineC’était une journée normale à l’école de ISTP. Soudain, un OVNI survola l’école et me captura avec un rayon laser! Le rayon laser était si chaud que je devins inconscient. Quand je me levai, j’étais dans un endroit très différent, une sorte de forêt… Je commençai à explorer autour de moi. Après une heure, je trouvai un homme avec une perruque, entouré d’animaux. Je lui demandai qui il était et où nous étions… Il dit qu’il se nommait Jean de la Fontaine et que nous étions dans le jardin de Louis XIV. Par hasard, je faisais un projet sur La Fontaine et je commençai à l’interviewer…Q: Monsieur de la Fontaine, pourquoi est-ce-que vous avez décidé de faire des fables?R: J’avais décidé de faire les fables car ça me faisait plaisir d’avoir la chance d’exprimer mes émotions au public sans être critiqué par la cour. Les gens de la cour sont souvent très impolis. D’ailleurs, vous devriez repartir à l’ISTP.

Horoscope des fablesAscendant Renard: Vous êtes très rusé et vous allez tromper plusieurs personnes aujourd’hui.Ascendant Fourmi: Vous êtes travailleuse et vous serez récompensée. Par contre, ne part-agez pas avec les paresseuses.Ascendant Cigale: Vous avez une belle voix, mais vous chantez tout l’été.Ascendant Loup: Vous êtes fort, mais vous devez essayer de vous raisonner.Ascendant Agneau: Vous êtes innocent et ne voulez aucun mal. Vous êtes bon à raisonner, mais vous ne savez pas toujours reculer.Ascendant Grenouille: Vous êtes très déter-miné, mais vous ne devez pas essayer trop fort.Ascendant Boeuf: Vous êtes très grand et fort.Ascendant Corbeau: Vous allez recevoir quelque chose de bon, mais ne soyez pas trop orgueilleux.Ascendant Chien: Vous aimez le luxe, mais pas la liberté.

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Les nouvelles du Royaume suiTe

Le Panda et le Guépard Par Marie

La Girafe et la TaupePar Alexandra

Un jour, un panda salua Le guépard passant en courant,

Aussi vite que le vent.Le guépard en l’entendant, s’arrêta:

— Que veux-tu petit Panda? — Guépard, voici un conseil.

Je vous regarde toute la journée, courir dans tous les sens.

— Vous allez partout tout le temps, sans jamais cesser de bouger.

Prenez parfois le temps, de vous arrêter et de sentir les roses.

— Que veut dire «s’arrêter et sentir les roses»?— Cela veut dire s’arrêter,

Se poser là, tout doux,Sans toujours se disperser.

Ne pas toujours voler dans le lointain.— Je vais essayer de faire cela

Le guépard tout le reste de la journée,Ne fait que marcher, ne court pas.

Se déplaçant sans s’essoufler,Il remarqua les fleurs, les animaux,

Auxquels il n’avait jamais fait attention.Il s’arrêta, fit le beau,Pour sentir les fleurs

Qui captivaient son attention.Le matin suivant, le guépard,Se rendit chez le panda et dit:

— Panda, merci pour ce conseil. La nature est très belle,

Quand nous y faisons attention,Nous découvrons sa fonction.

Un jour, une girafe très fière, Passa près d’une taupinière.

Notre amie la taupe sortit sa tête,Et prit une paire de lunettes,

Car elle était aussi myope que hon-nête.

Elle chercha la girafe pour une sec-onde,

Et la vit près d’une onde,En train d’admirer son visage

Et en brossant son beau pelage.La taupe cria pour se faire entendre:

— Voulez-vous être mon amie?Je ne voulais pas vous surprendre,Mais vous me semblez si gentille.

— Avec vous? Jamais de la vie!Et je ne suis pas du tout ravie

De parler avec une bête si laideJe n’ai pas besoin de votre aide.

La girafe fit quelques pasAvant de s’apercevoir

Qu’elle avait perdu une bague très sympa.

— J’ai perdu ma bague en forme de poire!

Elle est tombée dans une cavité,Aidez-moi à la débloquer!

— Inutile, laissez-moi faire.La taupe creuse une galerie,

Attrape le bijou et rit,Et le donne à la girafe

— Merci beaucoup, c’est très gentil,Je suis vraiment épanouie

Que vous m’ayez pardonné.Voulez-vous devenir mon amie?

Elle accepta sans hésiter.

On a toujours besoin d’autrui,Même s’ils sont plus petits.

Bonjour, nous sommes les journalistes Marie et Alexandra. Nous venons de recevoir la nou-velle que la cigale qui a chanté tout l’été, avait faim pendant l’hiver. Nous lui avons demandé de venir à notre bureau de journalistes pour lui poser des questions. Une fois ici, nous allons lui poser des questions pour poursuivre notre enquête pour savoir si la cigale mérite son titre légendaire de fainéante. La voici, elle est arrivée:

— Bonjour Madame Lacigale. Pouvez-vous nous dire ce qui s’est passé l’été dernier?— J’ai chanté tout l’été, sans penser à l’hiver. Quand la bise fut venue, dit la cigale, je me suis rendue compte que je n’avais plus de réserves! J’aime souvent chercher mes réserves pendant la plupart du printemps pour l’été. Quand il y en a plus, je demande à ma meilleur amie, Madame Lamoustique de me donner quelques grains. Je la repaie toujours. Mais cette année, Madame Lamoustique a été écrasée par un humain. Ah, sacrés humains, je me vengerai un jour! Revenons à l’histoire. Comme Madame Lamoustique n’est plus là, j’ai supplié ma voisine Madame Lafourmi de me prêter quelques miettes de pain, mais NON! Elle a refusé. Son moindre défaut, c’est d’être très égoïste.— Merci pour cette interview et d’être venue jusqu’ici pour nous. Au revoir, Madame Lacigale.

La cigale, pas si fainéante que ça.Elle avait autant le droit que tous les autres, de faire ce qu’elle aime. Si elle aime chanter, elle a le droit de le faire. La cigale ne voulait pas voler la nourriture de la fourmi. Elle voulait juste emprunter quelques grains. C’est en son droit. Preuve de sa bonne foi, elle offrit de rem-bourser la fourmi avec les intêrets en plus, on le voit ici: “Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l’oût, foi d’animal, Intérêt et principal.” D’un autre côté, que faisait-elle l’été dernier? D’après les réponses à nos questions par la cigale, nous pouvons conclure que l’été dernier, la cigale a

La cigale, entre le bien et le mal

La cigale en train de supplier la fourmi pour quelques grains - Jean Ignace Isidore Gérard (1803- 1847

fait la même erreur. Elle a chanté au lieux de travailler. Elle a dépendu de quelqu’un d’autre et maintenant elle va mourir. L’été dernier la cigale a eu de la chance, la fourmi lui a prêté quelque grains pour subsister. Nous pouvons comprendre pourquoi la fourmi n’a pas voulu prêter des grains cette année. Mais, quand même, la fourmi n’aurait pas dû se moquer de quelqu’un dans le besoin. Elle aurait pu lui re-fuser poliment. Il ne faut pas faire la morale à la cigale seulement parce qu’elle demande des grains de la fourmi. La cigale, de toute façon aurait pu chanter tout en travaillant. La cigale est aussi innocente que coupable.

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Le journal de la FourmiPar Marie et AlexandraLe Journal de la Fourmi1er Janvier 2016Bonne année, cher Journal! J’en ai marre de travailler tout le temps! Attends, laisse-moi commencer au début. Alors, nuit et jour je travaille pour pouvoir me nourrir pendant l’hiver. Pendant ce temps, la cigale, la cigale avec une belle voix, beaucoup plus belle que la mienne, me rend folle en chantant! Moi, je suis ici à travailler sans arrêt et cette cigale, chante de sa belle voix. La raison pour laquelle que je hais que la cigale chante, c’est qu’elle me distrait et me casse les oreilles. C’est toujours chante-ci, chante-ça. J’ai beau lui de-mander d’arrêter, rien à faire! Elle n’arrêtera jamais. Cigale, vas-tu te taire!

5 Janvier 2016J’ai encore travaillé toute la journée parce qu’un homme avait arrosé ma fourmillière avec un produit chimique qui a tout détruit! Ça m’a pris plus d’un an pour la construire la dernière fois. Sans parler des bébés qui sont nés avec trois antennes sur la tête. Cette fois-ci je vais la construire dans un coin du jardin où l’homme ne va jamais. Et, comme par hasard, la cigale chante toujours, c’est comme si elle se mo-quait de moi! Je vais la tuer un jour. Le travail continue, con-tinue et ne s’arrête jamais.

7 Janvier 2016La construction de la fourmillière avance bien. J’ai demandé à l’araignée de fabriquer une toile autour de ma fourmillière comme un grand rempart. Les hommes surtout les enfants, détestent ça et en ont même peur. Comme ils sont bêtes! En tout cas, je cours moins de risque d’être écrasée par un bal-lon avec une toile autour de ma maison.Fin de journée : La cigale, elle m’énerve. Elle n’est pas comme les hommes. Elle n’a pas peur des toiles d’araignée, de plus, elle s’habille avec! Devine ce qu’elle fait: elle s’enrobe dans mon rempart et le détruit! Elle me demande même si je peux lui couper la toile à sa taille! Elle a du nerf, celle-là! Mais, je ne veux pas en rester là.

20 Janvier 2016J’ai enfin terminé ma fourmillière. Mon cousin m’a aidé à la finir. Il a mis des briques tout autour de ma maison et une grande porte pour empêcher les produits chimiques, les chants de la cigale, les inondations du tuyau d’arrosage… Maintenant, je pense que je vais aller dormir pendant 3000 ans et… Non et non! Je ne vais pas succomber aux appels de mon lit! Je ne vais pas devenir comme la cigale qui ne fait que chanter! Je vais travailler et rester vivante pendant l’hiver et maintenant... je vais dormir. AH NON! Je ne vais pas me laisser contaminer par cette mau-dite cigale! Ne pas dormir… travailler! Oh… Pourquoi ne peut-elle pas juste mourir en dormant, dans son lit?

1 Avril 2016Je sais, je sais, je n’ai pas écrit depuis longtemps, mais ce n’est pas de ma faute! Cette horrible cigale a commencé à chanter toute la nuit! Elle me gardait réveillée et je ne dors plus jamais bien. J’étais tellement fatiguée que j’ai commencé à faire des siestes pendant la pause déjeuner. Entre le travail (je suis couturière) et les réserves, plus de temps pour mon pauvre et magnifique journal! Aujourd’hui, pour le 1er avril, j’ai fait une farce à mon enne-mie de toujours : j’ai huilé le violon de la cigale pour qu’elle ne puisse jouer de son instrument! Poisson d’avril! Mais, ça n’a pas marché! Elle a sorti aussitôt un autre violon et com-mença à en jouer. Elle essaie vraiment de m’enrager, celle-là!

21 décembre 2016Finalement! Tout ce travail va-t-il me servir! J’ai commencé à croire que j’ai accumulé toute ces réserves pour rien! Bientôt la cigale va venir me supplier de lui donner quelques grains.

Voici à peu près notre conversation tous les ans: «Je vous paierai, dit la cigale, Avant l’oût , foi d’animal,Intérêt et principal .— D’accord voici quelques grains.»Mais cette année je ne vais pas être aussi prêteuse, les fourmis ont besoin de leur som-meil! Ah! La voici, cette emprunteuse! Je l’attends de pied ferme...«Que faisiez-vous au temps chaud?— Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise, me répond-elle… Comme d’habitude.- Vous chantiez ? j’en suis fort aise. Eh bien : dansez maintenant.»Et toc! Elle l’a bien méritée cette cigale chanteuse. De plus, elle mourra de faim! Plus de cigale chantante! OUAIS!!

Le Loup et l’Agneau Revu et corrigé par Charles-Antoine et Louis, bien inspirés par l’OULIPO

Une agnostique se désambigüisaitDans la courbature d’une ondulation purgative.

Une loutre survit à jeune qui chérit avertissement, Et que la faisabilité en ces ligatures attrapait.

“Qui te renforce si hasardeuse de truquer mon bric-à-brac?Dit cette animosité pleurale de raideur:

Tu seras châtoyé de ton témoin.— Sire, repousse l’agnostique, que Votre Major

Ne se micronise pas en colite;Mais plutôt qu’elle consiste

Que je m’alpague désaxé Dans la courée,

Plus de vinyle pashmina au-dessous d’Elle;Et que par conséquent, en aucune faction,

Je ne pêche truster sa boîte.— Tu la trustes, reprogramme cette bétonnneuse cryptique

Et je scelle que de moi tu mêles l’anacardier passif.— Comment l’azurerais-je fantasmé si je n’ étais pas na-

tionalisé?Reprogramme l’agnostique; je tisse encore ma merise.

— Si ce n’étuve-toi, c’étuve ton donc fréteur.— Je n’en bâche point. — C’étuve donc quelqu’un des

timorés:Car vous ne m’éperonnez guère,

Vous, vos berlingots, et vos chiffons.On me l’a discordé : “ Il fantasme que je me verdoie.”.

Là-dessus, à la fonte des forgesLa loutre l’emprisonne et puis le maque

Sans autre fort de proclitique.

La Loutre et l’Agnostique

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Le cochon et la fourmiPar Miller

Le Singe et le GorillePar Nadim H.

Monsieur Cochon, très nonchalant, Dormant sur ses grands terrains verts,

S’était très mal protégé Quand les ondées ont commencé

Mais la petite fourmi, cherchant du fromage, s’était bien cachée durant l’orage.

Elle s’était mise dans la laine du troupeau, Pendant qu’ils prenaient leur breuvage.

Monsieur Cochon, après l’orage, Sentit un grand mal de tête,

Après la tempête, Et demanda à la fourmi,

Où elle avait eu une bonne idée,Pour se bien protéger,

Pendant la rincée de l’été: — Fourmi, que vous êtes rusée, Comment avez-vous eu l’idée,

De si bien vous protéger,Pendant cette terrible ondée?

La fourmi, sachant que maître cochon, Se prélassait la semaine, lui dit:— Vous n’avez qu’à travailler,

Cultiver, vous forcer. Vous augmentez votre intelligence, Votre ingéniosité, votre curiosité.

Vous aurez de bonnes idées, Pour vous bien protéger,

Pendant les ondées.

Morale: Le travail rend dégourdi,

La paresse nous rend niais.

Dans la jungle en Amazonie,Un jeune, singe mange les bananes du gorille.

Et en réponse le gorille dit: —Petit singe! petit singe! Comme tu es faible,

comme tu es moche, comme tu es simple.Le singe dit en réponse au grand gorille: — Gorille, moi, je te voulais du bien.

Je n’avais juste pas de choses à manger.Le gorille ne le croyait pas

Et agresse le singe avec sa grande forceEt donne au singe une très grosse claque.

Le brave singe se leva et cria: — Gorille surtout ne me pousse pas,

Laisse-moi tranquille, je veux manger.Le gorille enragé l’attaque.

Mais cette fois-ci, le singe saute et s’enfuit.Le gorille dit en répondant:

— petit singe, pourquoi ne veux-tu pas m’at-taquer

Tu sais que tu vas perdre, singe.Le tout petit singe répondit:

—C’est ça le problème, je ne vais pas perdre.Le gorille rigola et dit:

—Ha! Quelqu’un de petit et faible comme toiPeut battre quelqu’un fort et de musclé comme

moi?Fais de ton mieux petit vermisseau.

En réponse, le singe bondit avec force,Et à son tour mord le gorille.

Le gorille costaud cria de douleur. Mais il se releva et dit:

—Tu ne vas pas me vaincre, je vais te battre. Et à ces mots, le singe le mord.

Le gorille dit avec plein de douleur. — Tu m’as battu, prends mes bananes

—Monsieur le gorille, sais-tu quePetits et vaillants l’emportent sur les grands.

Dans beaucoup de fables et d’histoires, le loup est décrit comme un animal méchant, agressif, et cruel. Mais le loup est un prédateur. Il est donc bien obligé d’attaquer afin de se nourrir. Nous le defendons également car comme dans de célèbres histoires de l’époque, comme le loup et l’agneau ou le loup et l’agneau, il est vu comme cruel et méchant. Mais en fait, il ne l’est pas vraiment. C’est sa nature. A cause de ces légendes et de ces fables, il est souvent chassé et exter-miné.Le loup vit en meute. C’est un animal très sociable. Dans ces meutes, un couple alpha maintient l’ordre et la sécurité du groupe. Les loups s’entraident et chassent ensemble afin de survivre. C’est donc le côté du loup que les fables et les histoires n’ont pas montrés. Cette mauvaise réputation a permis aux enfants de croire que le loup est un animal mau-vais. En effet, on n’a pas de preuves que le loup attaque les humains. Qui est le loup?

En fait, le loup est un co-equipié libre et prédateur. Le loup est co-equipié car il travaille en groupe avec sa meute, pour chasser et maintenir sa sécurité. Il est libre car il n’a aucun maître sauf son alpha. Et il est un prédateur car il chasse et il est très fort.

Les ZaNimOsLe loup, agressif ou pas?Le loup est-il un danger pour l’homme ?Miller et Nadim H.

Panda: Bonjour monsieur Loup. Je suis Mr. Panda avec mon collègue Dr. Singe.Loup: Bonjour, merci de me recevoir.Singe: On va parler de la présence du loup dans les fables et les histoires. Comment c’est, de vivre dans la forêt en meute?Loup: C’est bien, mais c’est dur. La forêt en hiver est très froide. C’est bien que nous ayons notre fourrure. Sinon, on n’aurait pas vécu aussi longtemps. Panda: Et vivre en meute? Comment est-ce de vivre dans une famille de loups? Loup: C’est bien. On s’entraide beaucoup et on fait tout ensemble. On est toujours en train de chasser ou de suivre les troupeaux de cari-bous. Mais il y a des gens qui se battent pour être alpha.Singe: c’est intéressant. Dans les fables, les gens te croient féroce et cruel. Est-ce vrai?Loup: moitié oui, moitié non.Panda: Et pourquoi?Loup: Moitié oui, car car je chasse et tue des animaux pour survivre. C’est la nature d’un carnivore. C’est ce qu’on doit faire pour sur-vivre dans la forêt. Singe: Et pourquoi moitié non?Loup: Alors moitié non, car j’adore ma meute et mes amis. On est des animaux sociaux. On a une organisation très rigide avec un mâle alpha qui maintient la sécurité et l’amitié de la meute. Panda: Merci pour votre participation, mon-sieur Loup.

L’interview du loupPar Nadim H.etMiller D.

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Le Lion paresseux Par Bridget

La Fourmi et la MésangePar Maëlle

Dans le désert du Sahara,Le lion, un roi un peu las

Trouva sa sale litière Répugnante et pleine de chair. Le lion souhaitait la nettoyer,

Mais l’odeur était trop dégoûtantePour cette personne fainéante.

Il alla donc trouver Madame la grande girafe.Mais quand il est arrivé,

Elle s’occupait de son bébéCar il avait très faim.

Le lion s’arrêta, et tiens:—À partir d’aujourd’hui,

Vous, ma femme de ménage iciDevrez m’obéir tout le temps.

Il la regarda content,Mais la giraffe refusa:

Elle dit: —Je ne peux pas, Car j’ai mon bébé à aider

Et la girafe offusquée,Quitta le Lion, tout frustré,

Partit la tête haute en disantQue ce lion était agacant.

Vexé, alors il partit chez le singe,Qui refusa comme la première

Le métier de laver le linge.Alors Monsieur Lion, obstiné,Apprit sa leçon sans résister.Et balaya lui-même son abri,

Comme le font tous les gens ici.Quel dommage qu’il se soit destiné

A ne pas balayer.Car on finit toujours par travaillerPour le bien de la communauté.

Dans le pré, une fourmi affaméeVit de belles miettes de pain Qu’elle décida de ramasser

Car elle avait faim.Mais elle les abandonna

Car les miettes manquaient de grasDonc elle continua,

Sur le chemin, elle avança.Soudain elle aperçut

Un grain de riz plus arrondi.Puis une graine de haricot apparut

Qui semblait plus jolie.Il y en avait encore plusQue la fourmi voulut.

Elle prit de la terre,Une graine de tournesol.

Elle était ordinaire,Elle venait de la ferme agricole.

La fourmi était fière,Car elle n’avait rien mangé hier.

Elle vit une mésangeQui semblait étrangeCar elle était solitaire

Elle n’avait jamais vu un animalComme elle sur la terre.

La mésange avait une voix musicaleQue la fourmi trouvait belle.

Elle volait dans le cielEt s’approcha de la fourmi.

L’oiseau s’approcha Puis elle prit la graine de ce pas.

La fourmi vit Qu’elle avait tout perdu

D’avoir tout vouluEt elle s’enfuit.

Quand on veut tout avoir,On peut s’attendre à tout perdre.

Les Fablelions Un jour, une taupe au volant d’un camion,

Arrive au centre commercial.La bijouterie était géniale.

Une belle girafe tenait une bagueEn forme de papillon.

Elle regardait le bijou de jolie manière, La taupe approche avec son habit vert,

— Quelle journée épatante!, dit la taupe,

Elle parle d’une façon douce.La girafe ne répondit pas,Elle n’entendit même pas.

Trouvant la bague élégante,Elle l’approche encore,

Mais le grand animal l’ignore.La girafe se lève et part avec sa bague.

Le lendemain la taupeSe rend au supermarché,

Pourvu que la girafe n’y soit pas, elle l’espère.

Pendant que la taupe marchait,Elle voit un grand groupe d’animaux,Autour de la girafe qui tient ses sacs.

La taupe s’approche de la troupe,Quand elle arrive vers le groupe,

Elle entend la girafe hurlerEt tous les sourcils sont froncés,

La taupe leur demande:— Que puis-je faire pour vous aider?

— Ma bague qu’on me la rende!La taupe pour aider cette girafe

adorée,Se glissa partout, se faufila dessous

Les meubles, les coffres et les semelles.Et puis elle est tombée sur la plus belle

Des bagues, et elle la tendit.— Oh! Merci ma chérie!

— Je suis très contente!, dit la girafe ravie.

Mais, la girafe s’en retournaReprit sa route et ignora

La taupe tout attristéeQui repartit toute peinée.

Elle marchait depuis quelque tempsQuand elle entendit des gens.

Elle se retourna et vitLes animaux les plus gentils.

Ils préféraient sa compagnieA celle d’une méchante amie.

La Taupe et la GirafePar Anahita

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C’est fableleux

Qui a raison du loup ou du chien ? Par Anahita et Claire

Le chien, un animal de bonne garde, poli, et loyal, selon La Fon-taine dans la fable… rencontre un pauvre loup qui meurt de faim. Ce chien était un loup avant, et il a choisi la vie domestique et ce chien de garde a vu le loup sans os ni peau. Il voulait qu’il ait «un meil-leur destin». Il veut que le loup meure comme Auguste, content. Le chien donna un conseil d’ami à son congénère sauvage : «Quittez les bois, vous ferez bien: Vos pareils y sont misérables». Le chien veut que le loup et sa tribu quittent les bois et deviennent domes-tiques pour qu’ils sortent de leur misère.

Qui a raison, le loup ou le chien? Le loup de vivre libre ou le chien de vivre enfermé?Il y a beaucoup de raisons pour prendre la défense du loup, mais le chien aussi a ses raisons. Le loup n’a jamais demandé au chien de lui dire comment était sa vie, il a juste commencé à parler et à cri-tiquer les loups. Mais le chien fait l’apologie de son train de vie pour pour «un meilleur destin» ce qui est très égoïste de sa part, mais cela peut aider le loup à prendre sa décision.

Sire loup et maître crocodile allaient Ensemble près d’une rivière

Quand ils virent un animal laid,Ils croyaient voir une sorte d’hère

Qui rôdait paisiblement dans la mare.

L’ornithorynque vit leur air étrange. Il craignit que les deux se vengentDe son aspect. Sont-ils vantards? L’ornithorynque, mal à l’aise, dit:

—Que regardez-vous, chers amis? —Je ne voudrais pas vous le dire

Mais vous êtes affreux, vagit le crocodile. —Affreux? Lui dit-il, —Oui, reprit le loup.

Sir crocodile s’enquit: — Êtes-vous un reptile?Le loup questionna: — Avez-vous bu un p’tit

coup?C’est clairement un mammifère,À la force intacte comme du fer,

Et, dans les artères, un sang rougeQui fait que, pour la proie, on bouge!

L’ornithorynque se sentit petit Car ces rois étaient beaucoup plus féroces

Qu’une petite taupe à bec de canard atroce.Le crocodile eut très faim et nagea vers lui.

L’ornithorynque disparut sous l’eau Et retourna effrayé dans son trou.

Le crocodile ressortit pennaud Et se retrouva près du loup.

—Comment a-t-il pu m’échapper? —Vous ne l’avez donc pas mangé?

Le crocodile apprit bien sa leçon Et il hôcha sa gueule vide de poisson

Le grand loup n’osait pas endommager Sa réputation d’être une férocité.

L’ornithorynque très fier de sa réussite, Se trouva fort satisfait d’être aussi composite.

Morale: C’est une chance d’être différent.Il faut y penser souvent.

Le Loup, le Crocodile et l’OrnithorynquePar Charles-Antoine

Aujourd’hui nous avons demandé au chien si nous pouvons lui poser quelques questions sur son histoire avec le loup, pour le journal. Voici ce qui s’est passé:

Anahita et Claire: Bonjour Monsieur Chien, comment allez-vous? Des milliers d’humains et d’animaux ont entendu la fable écrite par Jean de la Fontaine, on veut en savoir plus sur ce sujet.Le chien: Il n’y a pas beaucoup à dire sur ma rencontre avec loup, je l’ai vu vivre, je l’ai trouvé mort.Anahita et Claire: ATTENDS, tu nous dis que le loup est mort?! Quel scoop!Le chien: Oui, Il préferait être libre mais il a fini par mourir… de faim….Nos journalistes: QUOI?! Mais, explique-nous les avantages à être chien.Le chien: D’accord, nous sommes enfermés par nos maîtres et… Nos journalistes, Anahita et Claire: Et?Le chien: J-je n’en préfère ne pas en parler. Claire donna au chien une boite de kleenex et le chien la remercia.Anahita et Claire: Alors, qui avait raison à ton avis?Le chien: Même si cela a l’air egoïste de ma part, j’aurais dû le convaincre, et maintenant toute sa famille est morte car ils sont morts de faim et de fatigue, pour leur liberté.Anahita et Claire:Merci de nous avoir reçu Monsieur le Chien. Maintenant, on a de la preuve que vous êtes innocent.J’étais ravi de répondre à vos questions, répondit le Chien.

Interview avec nos journalistes Ana-hita et Claire. Le chien a bien voulu répondre à leurs questions.

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Le temps cheptelLa fourmi, tra-vailleuse mais pas prêteuse Par Chales-Antoine et Louis

La défense:La fourmi a travaillé très dur pour avoir à manger pendant l’hiver.La cigale, qui a chanté tout l’été, lui de-mande à manger: «elle alla crier famine chez la fourmi sa voisine». Elle n’a pas travaillé et n’a que chanté. Tandis que la fourmi, qui a travaillé très dur, devrait lui donner à manger, non?La critique:La fourmi a tous les droits de ne pas don-ner ou de donner à manger à la cigale mais elle ne devrait pas se moquer d’elle. La ci-gale va mourir et la fourmi se moque de son erreur. Elle devrait s’excuser et puis répondre par oui ou non à la cigale au lieu de dire: —Vous chantiez ? J’en suis fort aise. Et bien: dansez maintenant ! Conclusion:La fourmi devrait plutôt dire: —vous chantiez? J’en suis désolée. Voi-là quelques grains mais c’est la dernière fois!

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Les faNimaux

Le Lion et le LézardPar Jeanne

Un puma qui passait à dix mètres d’un trou

Vit que cette tanière était celle du loup.Le puma, intrigué et curieux,

L’observe ouvrant bien ses deux yeux,Très attentif et très patient.

Il resta cinq minutes en attendantPuis ennuyé, il dit:

— Rien! Le loup ne fait rien!Mais soudain, le voyeur eut une idée :

Il entra dans la tanière du canidéAffronta le loup et lui dit:

— je te défie … choisis, vieille car-casse!

Le loup intimidé, dit d’une voix basse :—Peut être une course?

Le puma présomptueux dit d’une voix hardie:

— Oui, une course !Le loup toujours intimidé, répondit,

— D’accord, si tu le dis…Le puma invite le loup.

Ils vont à la place centraleQuand tout à coup la ville entendit

Qu’allait commencer un défi. Tous venus voir la course,

A la ligne de départ, les deux animaux entendirent :

— Trois, deux, un, partez!Puis un bruit de pistolet qui tire.

Le Puma et le LoupPar CalypsoIl ne faut pas sous-estimer son adversaire,

Que cela soit dans les airs ou bien sur la terre.

Un lion qui jouait sur un terrain,Ne pouvait pas se faire battre, enfin !

` Debout, les griffes perçant la balle, il demanda :— Qui veut me vaincre ? Vous n’y arriverez pas.

Un petit lézard dans la foule pensa alors :— Je vais le battre et je vais gagner de l’or !

Aussitôt il défia le roi des animaux.Voyant la taille du lézard, le lion dit tout haut :

— Vous n’y arriverez jamais !— Peut-être, mais je vais quand même essayer...

Ajouta le reptile d’un air malin.Le lion répondit, confiant et serein:

- Alors, bonne chance !Le lion n’ayant pas peur se lance,

Car il était sûr de gagner.La partie commença sur l’heure,

Le lézard avait la balle en premier.Le lion la reprit immédiatement

Mais le lézard se faufila adroitement.Sautant sur le lion furieux,

Il attrapa la balle à ses pieds,Et d’un coup précis de sa queue,Propulsa la balle dans le panier.

Le lézard allègre déclara :— Il ne fallait pas trop vite me juger,Ma taille m’oblige à toujours ramper,

Mais toujours grande sera mon habilité.Le fauve honteux et désorienté,

Apprit ce jour-là sa leçon,Et ne sous-estima plus jamais,Un animal plus petit qu’un lion.

En dix minutes, le puma est en tête,Très largement, il domine l’autre

bête.Le loup déjà essoufflé se croit perdu,

Et tout à coup, surpris, il apercutUn chemin bien plus court, un petit

raccourciQue le puma en courant jamais ne

vitCar ne rôdant jamais dans les alen-

tours,Il ne pouvait connaître ce détour.Le loup prit le chemin car il était

malin,Il est à cinq minutes de la ligne

d’arrivée.Il regarde derrière lui et voit le puma

Qui croyait que le loup était loin égaré.

Mais, le voyant, le puma court hors d’haleine

Pourtant, le loup décida de gagner,A toute allure il passa la ligne.

Essoufflé et content, il dit faisant bonne mine :

— ne pas sous-estimer les moins bons que soi.

Souvenez-vous bien de moi, Mon-sieur le Puma !

Qui a raison, la Cigogne ou le Loup ? Par Calypso et JeanneVous connaissez tous la cigale… celle qui a chanté tout l’été, celle qui n’a pas travaillé et qui n’avait pas de travail. Et bien, elle a finalement trouvé du travail. Elle est devenue juge, et voici son premier vrai procès : celui du renard et la cigogne. La cigogne accuse le renard d’avoir été injuste avec elle. Le renard, de l’autre côté, dit que la cigogne lui avait fait la même chose. Nous, les journalistes, venons d’entrer dans la salle à manger de la cigogne, car elle nous avait invitées à dîner, quand soudain on entendit des cris d’une cigogne. La cigale avait mal à la tête et elle ne com-prenait rien car les deux animaux criaient, donc elle ordonna de se taire. Ensuite ils entrent dans la salle du jugement. De notre côté, les enquêteures, nous étions intriguées, alors nous avons suivi la cigale. A son tour, la cigale encouragea d’un air intéressé la petite cigogne à raconter son histoire.La cigogne qui avait hâte de mettre le renard en prison dit:— Mon histoire commence quand le renard m’a

invitée chez lui pour un dîner. Mais quand je suis arrivée, il y avait un bol dans lequel je ne pouvais pas manger. Lui, par contre pouvait y manger très rapidement.Le renard qui n’était pas du tout d’accord dit:— Je lui ai servi un bol, car je ne savais pas qu’elle avait un long bec. Et puis, elle a fait la même chose pour moi. Elle m’a donné un dîner avec un long tube dans lequel je ne pouvais pas manger.— Je n’ai fait ça que parce que tu me l’as fait, répon-dit la cigogne. C’est le renard qui a commencé, dit-elle à l’assemblée. Il n’aurait jamais dû m’inviter!Le renard embarrassé car il savait qu’il était coup-able et qu’il avait fait exprès, répondit avec d’une façon insensé:— C’est la cigogne qui a commencé. Je ne savais pas qu’elle avait un long bec.La cigale savait que le renard était coupable et était sur le point de taper avec le marteau.— Mesdames et Monsieur, on peut tout voir que la dispute n’a pas d’intérêt. Et on peut tous, aussi voir,

que le Renard est coupable.

On était de plus en plus intrigué par la résolution. Alors sans hésitation, nous interrompîmes les deux animaux en colère.— Mesdames et Monsieur, on peut tout voir que la dispute n’a pas d’intérêt. Et on peut tous, aussi voir, que le Renard est coupable.En entendant ces mots, le renard se cacha de honte sous sa chaise. La cigogne, elle était très contente que quelqu’un soit de son côté. La cigale reprit la scène et dit:— Tous ceux pour l’arrestation du renard, levez vos pattes.Les trois quarts de la salle leva les pattes.— Et tous ceux contre l’arrestation du renard, levez vos pattes!Le reste de la salle leva les pattes. Ce n’était que la famille du renard.Le renard tout confus du résultat dit:— Je me rends, même si ce n’était pas de ma faute.Personne ne l’entendit et, car il y avait déjà une fête en l’honneur de la cigogne qui avait gagné son procès.Voilà alors pourquoi nous critiquons le renard. Il a été injuste envers la cigogne et comme on le montre dans cette histoire, il n’a qu’apporté que des arguments insensés et stupides qui ne montraient rien du tout.Chers lecteurs, vous comprenez qu’il ne faut jamais mentir, ça vous portera malheur.