journal d’information municipale · de la ville de montpellier et d’alban zan-chiello, chef de...

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N°271 JUILLET-AOÛT 2003 ontpellier Notre Ville JOURNAL D’INFORMATION MUNICIPALE Montpellier et Fès (Maroc) jumelées (page 2) Les Maires de Montpellier et de Fès ont co-signé un jumelage à Fès le 14 juin. Le Maire de Fès sera présent à Montpellier en juillet pour signer dans notre ville et inaugurer l’avenue de Fès . 1000 panneaux publicitaires vont disparaître pour la beauté de la ville (page 6) Le parc zoologique de Lunaret : vers un grand zoo européen (dossier pages 11 à 14)

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Page 1: JOURNAL D’INFORMATION MUNICIPALE · de la ville de Montpellier et d’Alban Zan-chiello, chef de Cabinet. A Fès, cette délégation a notamment ren-contré Abderahmin Filali Baba,

N°271JUILLET-AOÛT 2003

ontpellierNotre Ville

J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N M U N I C I P A L E

Montpellier et Fès (Maroc) jumelées(page 2)

Les Maires de Montpellier et de Fès ont co-signé unjumelage à Fès le 14 juin. Le Maire de Fès sera présent

à Montpellier en juillet pour signer dans notre ville et inaugurer l’avenue de Fès .

1000 panneauxpublicitaires

vont disparaîtrepour la beauté

de la ville (page 6)

Le parc zoologiquede Lunaret :

vers un grand zoo européen

(dossier pages 11 à 14)

Page 2: JOURNAL D’INFORMATION MUNICIPALE · de la ville de Montpellier et d’Alban Zan-chiello, chef de Cabinet. A Fès, cette délégation a notamment ren-contré Abderahmin Filali Baba,

2 M O N T P E L L I E R N O T R E V I L L E J U I L L E T - A O Û T 2 0 0 3 N ° 2 7 1M

INTERNATIONAL

Fès, 350 000 habitants, ancienne ca-pitale du Maroc, est après Louisvil-le (USA), Heidelberg (Allemagne), Bar-

celone (Espagne), Chengdu (Chine) etTibériade (Israël), la 6e ville jumelle offi-cielle de Montpellier.Après le vote le 27 mai dernier par leConseil municipal d’une délibération surle principe d’un jumelage avec Fès, unemission de la ville de Montpellier s’estrendue sur place du 13 au 17 juin. Cet-te délégation conduite par le maire deMontpellier était également composée

Fès (Maroc),nouvelle ville jumelle

de MontpellierUne délégation montpelliéraine

s’est rendue à Fès, du 13 au 17 juin, pour lancer le jumelage entre les deux villes

de Christophe Moralès, adjoint au maire dé-légué au jumelage avec Fès, d’Eva Becca-ria, Marylise Blanc et Achmia Bhiri,conseillères municipales, de Mustapha Majdoul, adjoint au maire, ainsi que de ClaudeCougnenc, directeur général des servicesde la ville de Montpellier et d’Alban Zan-chiello, chef de Cabinet.A Fès, cette délégation a notamment ren-contré Abderahmin Filali Baba, présidentde la Communauté Urbaine de Fès et lesmembres du Conseil de la Communauté,ainsi que le professeur Taoufik Ouazzani

Communauté Urbaine présidée par M. Ab-derahmin Filali Baba est particulièrementdynamique. Sur le plan des contacts, outreles rencontres avec le Président et lesmembres du Conseil de la Communauté Ur-baine de Fès, nous avons aussi noué desrelations très intéressantes avec les repré-sentants de l’université ainsi qu’avec ceuxdes secteurs du tourisme, du patrimoine etde la santé.

Justement, quelles sont les perspectivesoffertes par ce nouveau jumelage ?Le jumelage avec Fès offre des perspec-tives très nombreuses et très diversifiées.On peut citer, par exemple, le domaine dela culture avec des actions possibles concer-nant le Festival du Cinéma Méditerranéenou la Comédie du livre mais aussi le déve-loppement économique avec, notamment,la Foire internationale de Montpellier, ou en-core l’urbanisme avec des échanges quipourraient tourner autour des questions dela gestion du patrimoine et du tourisme cul-turel, l'éducation, les universités, la santépublique… Il s’agit là de premières pistesque nous approfondirons lors de la venueà Montpellier, dans le courant du mois dejuillet, d’une délégation de représentants dela ville de Fès.

JUMELAGE

3 questions à Christophe Moralès,adjoint au maire délégué au jumelage avec Fès

Comment est néel’idée d’un jumelageentre les villes de Fèset de Montpellier ?Montpellier a toujours

été une ville ouverte àl’espace euro-méditerra-néen grâce à l’existenced’échanges écono-miques et culturels.

Notre volonté était donc de traduire cetteréalité en la matérialisant par un jumelageavec une grande ville d’Afrique. Il nous estrapidement apparu que le Maroc faisait par-tie des pays les plus attractifs en raison,d’une part, de sa proximité géographique,mais aussi de ses attraits économiques etculturels. Quant à la ville de Fès, qui estconsidérée comme la capitale spirituelle,intellectuelle et culturelle du Maroc, elle pré-sente de nombreux points communs avecMontpellier, parmi lesquels figure notam-ment l’existence d’un très fort potentiel cul-turel et universitaire.

Comment s’est déroulée votre missionà Fès ?Nous avons été reçus avec une élégance,une hospitalité et une gentillesse extraordi-naires. Fès est une ville très vivante et la

Chahdi, président de l’Université Sidi Mo-hamed Ben Abdellah ainsi que les doyensdes facultés de lettres, de droit de médeci-ne et des sciences économiques, Sayfed-dine Kharchafi, directeur de l’Agence urbaineet de sauvegarde, M. Chefchaouini, direc-teur du Centre hospitalier universitaire, M.Sentissi, vice-président du Groupement ré-gional du tourisme et de nombreux repré-sentants de la société civile.La cérémonie de signature du jumelage aeu lieu au siège de la Communauté Urbai-ne de Fès le 14 juin en présence de nom-breuses personnalités et de la presse. Parailleurs, la Ville de Montpellier et la Com-munauté Urbaine de Fès, dont une délé-gation est attendue à Montpellier à la mi-juillet, ont commencé à examiner unepremière série de thèmes de travail qui ser-viront de base à ce nouveau jumelage.

Plan defleurissement

aérien(1ere tranche)

Dans le cadre deGrand Cœur, la Villeengage le plan plu-riannuel de fleurisse-ment aérien quis'achèvera en 2006.Ce plan lancé le 10juin dernier, prévoitun fleurissement parmobilier aérien duranttoute la période esti-vale. Ce dispositif es-thétique qui participeà l'embellissement ducadre de vie com-porte trois modèles :

• des jardinières sus-pendues à descâbles aériens• des jardinièresfixées à des mâtsd'éclairage public surles axes de certainesvoies et places• des jardinières sus-pendues à des po-tences murales dansles rues et devant cer-tains bâtiments pu-blics.

Près de 300 vasquesont été ainsi installéesdans le quartier Mont-pellier-Centre. Le gé-ranium rouge (pélar-gonium peltatum),résistant et bien adap-té à notre climat, estla plante retenue pource fleurissement aé-rien. Elle garantit no-tamment une florai-son estivale encontinu.D'autre part, le servi-ce des espaces vertsmet en terre, sur toutle territoire de la com-mune, plus de 400 000 plantes àmassifs dans les di-vers squares, parcset abords de voirie dela vi l le. Près de 10 000 m2 d'espaceplanté sont ainsi ré-partis sur tout le terri-toire communal

Jumelage Montpellier -Barcelone : 40 ans d'amitié

Largement présente à Montpellier, l’image del’Espagne se réfléchit par son Consulat géné-ral, ses associations, mais aussi par son histoi-re proche (guerre d’Espagne 1936-1939) ou pluslointaine ( Jacques 1er d’Aragon est né à Mont-pellier).Ces relations d’amitiés ont été scellées avec unaccord de jumelage entre la Ville de Montpel-lier et la Ville de Barcelone en 1963. Ainsi, cet-te collaboration entre les deux villes a faitnaître d’innombrables échanges dans diversdomaines.Le Maire de Montpellier a adressé ses félicita-tions à la réélection du Maire de la Ville de Bar-celone, M. Joan CLOS, lors des élections de maidernier en Espagne. Ce nouveau mandat per-mettra de continuer les relations étroites entreles villes de Montpellier et de Barcelone. A l’oc-casion du 40e anniversaire du jumelage Mont-pellier - Barcelone, l’Espagne sera l’invité d’hon-neur de la 55e0 Foire internationale deMontpellier du 10 au 19 octobre 2003.

Signature du jumelage par Georges Frêche, maire de Montpellier, et Abderahmin Filali Baba,président de la Communauté Urbaine de Fès

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M O N T P E L L I E R N O T R E V I L L E J U I L L E T - A O Û T 2 0 0 3 N ° 2 7 1M 3

ÉDITORIAL

DÉMOCRATIE DE PROXIMITÉAvant l'été, l'ensemble des conseils de quartiers sesont réunis en assemblée générale, à l'initiative deleurs présidents. Y participaient aussi Serge Fleuren-ce, adjoint délégué à la démocratie de proximité, etles adjoints au maire délégués aux quartiers. A cetteoccasion, les présidents ont pu, devant les membresdu conseil et les habitants des quartiers, faire le pointde l'utilisation des crédits de proximité qui leur avaientété affectés dans le cadre du budget primitif 2002, etrecueillir les souhaits de chacun quant à l'utilisationdes crédits 2003. Les élus de la Ville de leur côté ontprésenté l'état d'avancement des grands projets duconseil municipal concernant le quartier.

C'est en juillet 2001 que les Conseils de quartier ontété mis en place. Nous avons repris le découpage del'Insee pour le zonage, et découpé la ville en 7 quar-tiers : Montpellier Centre, Port Marianne, Près d'Arènes,Croix d'Argent, Cévennes, Mosson et Hôpitaux-Fa-cultés.Depuis, la loi relative à la démocratie de proximité ainstitutionnalisé ces conseils de quartiers et nous adonné la possibilité d'élire des adjoints au maire dequartiers dont le rôle est double : faire remonter lesdesiderata des citoyens et des associations du quar-tier vers le conseil municipal pour l'élaboration desbudgets ; d'autre part, de présenter et d'expliquer lapolitique municipale issue des votes du budget.

Les conseils de quartier s'intègrent dans un disposi-tif général qui vise à développer la concertation, ladémocratie et la citoyenneté au quotidien.La commission Montpellier au quotidien animée parSerge Fleurence, le soutien apporté aux associationset aux comités de quartier, les commissions extra-municipales, ou bien encore le service Mairie en ligneproposé sur le site Internet, permettent de tisser desliens étroits avec les Montpelliérains de plus en plusdésireux de faire valoir leurs propositions et aspira-tions.Afin de faciliter encore plus le débat citoyen, une Mai-son de la démocratie, située 16, rue de la Républiquea été créée. Pour une meilleure information, depuis novembre der-nier, des journaux de quartier sont distribués en sup-plément du journal municipal.Tout ce dispositif fonctionne pour permettre à chaquecitoyen de participer encore davantage à la vie deson quartier et aux décisions qui le concernent.

MONTPELLIER GRAND CŒUR SE CONCRÉTISEMontpellier Grand Cœur, ce grand projet pour le centreélargi de notre ville se concrétise. L'équipe chargée

de conduireles opéra-t ions vientde s'installerdans l'hôtelMontcalm, àcôté de lagare, en at-tendant soninstallation définitive dans des locaux boulevard duJeu de Paume. Les grands dossiers d'urbanisme,comme la Zac Saint-Charles et le nouveau Saint-Rochavancent. Parallèlement de multiples projets d'em-bellissement et d'aménagement urbain de plus peti-te taille se concrétisent : l'opération de fleurissementest engagée, des centaines de vasques de géraniumsrouges ont été placées en hauteur dans les rues etles places donnant un air de fête à notre centre-ville; la mise en eau de la fontaine de Thessalie à Anti-gone apporte de la fraîcheur à cette belle place d'An-tigone ; la réfection du jardin d'Aigrefeuille, baptiséjardin de l'Intendance du Languedoc est en cours ;les travaux d'aménagement du Plan de L'Om serontengagés avant la fin de l'année ; la piétonnisation duquartier de Candolle commencera en septembre ; cel-le du bas de la rue de l'Université fin juillet ; la réali-sation de la fresque de la place François-Jaumes dansle quartier de la rue de la Méditerranée a débuté ; leconcours pour l'aménagement de la rue Foch, de laplace des Martyrs de la Résistance et des espacesvoisins sera lancé en juillet ; les travaux de la rue Aris-tide-Ollivier commenceront ce mois-ci pour se termi-ner début 2004 ; la réfection de la promenade bassedu Peyrou, côté sud, ainsi que la restauration de l'Arcde triomphe seront terminés début août. Au niveau des équipements, citons la crèche Pinoc-chio et la halte-garderie l'Ile au Trésor dont les travauxvont commencer pour une ouverture début 2004 ;l'annexe de la Maison des relations internationales,l'Espace Martin-Luther-King, qui a été inaugurée le 28juin ; la fin des travaux de l'ancien immeuble dit duPrêt gratuit qui va permettre d'agrandir le Conserva-toire et d'offrir un local à l'association de quartier "LesAmoureux de Candolle" ; l'acquisition de l'immeublede la Répression des fraudes pour en faire de l'habi-tat et agrandir l'école voisine qui est en cours.On le voit, Grand Cœur n'est pas une coquille videmais un programme dense pour améliorer la vie deshabitants d'un centre-ville qui dépasse largement leslimites de l'Ecusson.Je vous souhaite à toutes et à tous un excellent été

Georges FrêcheMaire de Montpellier

De la concertationà la concrétisation

des projets

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J U I L L E T - A O Û T 2 0 0 3 N ° 2 7 1MM O N T P E L L I E R N O T R E V I L L EJ U I L L E T - A O Û T 2 0 0 3 N ° 2 7 1MM O N T P E L L I E R N O T R E V I L L E

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MONTPELLIER en imagesMONTPELLIER en images

Le 27 mai, devant le monument aux mortsde l'esplanade Charles de Gaulle,

les autorités, les élus et les ancienscombattants ont commémoré avec

les Montpelliérains le 60e anniversaire de lacréation du Conseil national de la résistance.

L'occasion de transmettre aux générations actuelles et futures “la mémoire du combat,

du martyr et du sacrifice de la résistance”.

En marge de la demi-finale du Top 16 Toulouse - Agen qui s’est dérouléele 31 mai au stade de la Mosson, les enfants

de la ville et de l'agglomération, encadrés pardes animateurs du Montpellier Rugby Club etceux du service des Sports de la ville, ont pu

s’initier aux joies du ballon ovale et se prêterau jeu de la pénalité, du placage et de la passe

renversée au Rugby parc, cet immense terrain gonflable, installé à cet effet

trois jours durant sur l'esplanade.

De nombreuses associations algérienneset françaises de la ville se sont mobilisées

pour venir en aide aux sinistrés desviolents séismes qui ont

frappé l'Algérie en faisant 2 200 morts. La solidarité à Montpellier

a été telle, qu’elle a permis dès le 30 maide faire partir le 1er convoi rempli

notamment de couvertures, de vêtements et de médicaments

destinés à secourir les rescapés de cette tragédie.

Pour sa neuvième édition le 7 juin, la Lesbian § gay pridede Montpellier a organisé unegrande manifestation dans lesrues de la ville, qui a rassemblédes milliers de personnes.

Du 6 au 12 juin, trois cents jeunes

sportifs montpelliérainset leurs associations res-

pectives ont reçu leurshomologues allemandsdans le cadre du Forum

sportif et culturel(COFSEC) né du

jumelage deMontpellier avec la Ville

de Heidelberg. Cette semaine d’échanges trèsfructueux a été scandée

par de nombreuses manifestations festives

Onze cents seniors - un nombre enaugmentation croissante chaque année - issus

pour la majorité d’entre eux des 15 clubs del'Age d’Or de la Ville ont mené tambour battant

les tournois de scrabble, belote, rummikub, tarot,quilles, tennis de table et de pétanque et les

spectacles de chants et de danses, organisés surl'Esplanade pour les Treizièmes Olympiades des

retraités, le 11 juin. Cette fête avait été placéesous le signe de l'intergénération.

Vingt-huit formations ontrépondu à l'appel de

l'association Arc en ciel quiorganisait le 14 juin,

la 8e édition du Festivaldes fanfares dans les rues

et sur les places desquartiers Boutonnet

et Beaux-Arts. Au programme de ce

rendez-vousincontournable et unique

en France : jazz, java,guinguettes, mais aussi

rock, musique tzigane et chansons populaires françaises et internationales. L'ambiance particulièrement à la fête et bon enfant

- et un vide-grenier très prisé - ont attiré cette année encore,un public nombreux qui s’est fidélisé au fil des ans.

La fête des centresde loisirs desMaisons pour tousqui a lieu chaqueannée à Grammontest toujours un trèsgrand moment dejoie pour lesenfants avec sesjeux, animations etses spectacles dethéâtre, de danseet de musique.

Le dernier conseil municipal d’enfants de l'années’est déroulé le 18 juin, salle des rencontres. Ceconseil est composé d'élèves de CM2 élus au seindes classes des écoles élémentaires de la Ville. Il permet notamment aux enfants de s'initier à ladémocratie en se formant au montage de projetset à la prise de décision collective.

C’était le soixante-troisième anniversaire du message radiophonique adressé par le

général de Gaulle à la France résistante, le 18 juin 1940. La cérémonie du souvenir,marquée par la remise de gerbes de fleurs

était organisée sur la place d’armes, devantla stèle élevée en l'honneur des soldats de

l'ombre. Elle s’est déroulée en présence desanciens combattants, civils, représentants de

l'autorité de l'Etat, militaires et élus.

Dix-neuf étudiants montpelliérains serendent à Louisville, notre ville jumelleaméricaine au mois de juillet dans lecadre du programme d’échanged’étudiants en entreprises. Leur départ a été l'occasion d’organiserune cérémonie à la Maison des relationsinternationales, en présence notammentde Bernard Fabre, adjoint au Maire délégué aux relations internationales (à gauche) et toute l’équipe de laMaison des Relations Internationales .

Les trois Ephèbes du sculpteur Jean-Marc Bourry qui étaient

auparavant installés sur la Comédiesoutiennent maintenant la vasque

de la fontaine de la place deThessalie à Antigone.

Son vaste bassin circulaire dispose de trois jets bouillonnants et

de vingt-quatre jets paraboliques qui la mettent particulièrement

en valeur la nuit.

En juin dernier, une délégationmontpelliéraine s'est rendue à Fès, au Maroc,pour lancer un jumelage entre les deux villes.

Elle a rencontré le présidentde la communauté urbaine de Fès

Abderahmin Filali Baba, et a été notammentreçue (notre photo) à l'université de Fès par le

président de l'université, Taoufik OuazzaniChahdi, et les doyens des facultés de lettres,

de droit, de médecine et des scienceséconomiques (Voir article page 2)

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ENVIRONNEMENT

UNE VILLE BELLE ET NON MARCHANDE

Le paysage montpelliérainest envahi par les

panneaux publicitaires :une nuisance pour

l'environnement et unfacteur de risque pour la

sécurité routière contre lesquels la Ville a décidé

de lutter en modifiantla réglementation spéciale

de la publicité

"On compte aujourd'hui sur le ter-ritoire de la ville de Montpellier1600 faces publicitaires, en-

seignes et pré enseignes, de grand format,8 m2 et 12 m2. C'est beaucoup trop au regardde la qualité de l'environnement, de la sé-curité routière et même pour les profession-nels de l'affichage, trop de panneaux nuisantà l'efficacité des messages publicitaires. Au-jourd'hui, les nouveaux dispositifs à systè-me déroulant ou tournant permettent la mul-tiplication des messages. Par conséquent,on peut en diminuer le nombre, pour s'orien-ter vers un affichage efficace et non agressif.Peu de panneaux mieux vus et non l'inver-se". Ce constat, établi par Louis Pouget ad-joint au maire délégué aux services tech-niques, à conduit la Ville à faire un grandménage pour réduire ce nombre. Aussi, pardélibération du 25 mai 2001, le conseil mu-nicipal a voté une délibération afin de mettreen révision la réglementation en vigueur quidatait de 1991.

Présidé par Louis Pouget, un groupe de tra-vail composé de représentants de la Ville,

de l'Etat, et des professionnels de l'afficha-ge désignés par le préfet, a été constitué. Ils'est réuni trois fois, les 5, 25 juillet et 9 dé-cembre 2002. Au cours de la dernière séan-ce de ce groupe de travail, le projet de rè-glement a été adopté à l'unanimité des 8 membres présents ayant voix délibérati-ve. Le 19 février 2003, le projet a été pré-senté à la commission des sites où il a étéégalement approuvé à la majorité de sesmembres.

Enfin, le 24 mars dernier, le conseil muni-cipal a adopté la nouvelle réglementationspéciale de publicité. • La première mesure consiste à réduireconsidérablement le nombre des panneauxpublicitaires pour n'en conserver que 600faces sur les 1600 existantes à ce jour, tousformats confondus.• D'autre part, toute publicité est dorénavantinterdite : sur 20 carrefours importants, lesecteur sauvegardé, les sites inscrits ouclassés, les espaces boisés classés, leszones ND du Plan local d'urbanisme, l'ave-nue Pierre-Mendès-France, les avenues de

la Mer et de Boirargues. • Des contraintes fortes pèsent sur le centreville élargi et sur une partie des grands axesroutiers (ceintures et pénétrantes), ainsi quesur les 1re et 2e lignes de tramway.• Ouverture modérée à la publicité dans leszones d'activité et les secteurs de la villequi n'ont pas une forte valeur architectura-le et environnementale.• Les dispositifs multiples (à 2 ou 3 faces)sont interdits ; une distance minimum entredeux panneaux est instaurée ; les panneauxsont limités à des formats ne dépassant pas8 m2 ; une longueur minimale en borduredu domaine public pour les terrains appar-tenant à un seul propriétaire est instauréepour pouvoir implanter un dispositif.

Ce règlement s'applique depuis le 14 mai2003, et les professionnels de l'affichageont deux ans à partir de cette date pour semettre en conformité. Rendez-vous doncdans deux ans quand les 1000 panneauxde trop qui déparent notre cadre de vie au-ront disparu.

1000 panneauxpublicitaires

seront enlevésd'ici 2 ans

Collecte des encombrants : un service gratuit à domicile

Pour maintenir les rues propres et per-mettre aux Montpelliérains de se dé-barrasser de leurs déchets encom-

brants, la Ville a mis en place un servicegratuit de collecte à domicile.Ce service est accessible par téléphone au04 99 52 86 87. En plus de cette prestation,et sur rendez-vous, une collecte spécifiqueest effectuée une fois par semaine danschaque quartier. Montpellier est l’une desrares villes françaises qui effectue gratuite-ment ce type de prestation.Par ailleurs, outre les collectes sélectives,

rappelons que quatre points de propreté(dépendant de Montpellier Agglomération)permettent également de recevoir les en-combrants mais aussi les déchets verts, lesdéchets toxiques, le verre, le papier…

Ces points de propreté sont situés dans lesquartiers Mosson (Espace Mosson. Tél. : 0467 03 22 22), Près d’Arènes (boulevard J.Fabre de Morlhon. Tél. : 04 67 58 18 38), Hôpitaux-Facultés (avenue du Val de Mont-ferrand. Tél. : 04 67 41 37 17) et Cévennes(allée de la Martelle. Tél. : 04 67 47 10 20).

DEMETER

La Fondation d’entreprise La Française des Jeux

reconduit cette année encorel'appel à projets “La règle du

jeu” sur le thème de laprévention du dopage et de laviolence dans le sport. Le défi

a été relevé l‘an dernier par150 associations (clubs

sportifs, associations socio-éducatives, associations

de prévention, ligues et comités, etc.). Les projets trèsdivers qui ont vu le jour illus-trent les actions possibles enfaveur de l'éthique sportive.

• 10 grands projets de promotion de cette éthique

sportive à forte valeurd’exemple vont cette année

encore être sélectionnés et donner lieu à une dotation

de 15 000 euros. Date limite de dépôt des

dossiers : 20 octobre 2003. • 100 “ crédits-formation” de

1 500 euros seront égalementaccordés aux associations

motivées par la promotion del'éthique sportive.

Dates limites de dépôts des dossiers : 20 septembre

et 20 janvier 2004. Renseignements et

dossiers d’inscription,tél. : 0 820 820 020 ou site de la Française des Jeux :

www.fdjeux.com.

“LA RÈGLE DU JEU” :DOPAGE, VIOLENCE,

LA PRÉVENTION C’ESTL'AFFAIRE DE TOUS

La chorale gospel dirigée par Joël Rhino et dont

les répétitions ont lieu àl'Espace Antonin-Balmès,

recherche des choristes detous niveaux. Pour s’inscrire

il suffit d’être retraité(e) et titulaire de la carte

de l'Age d’Or. Contact :

Centre communal d’action sociale

au 04 99 52 77 00.

CHORALE GOSPEL DEL'AGE D’OR

"La fille qui boudait", est un récit autobiographique

d'une Montpelliéraine,Andrée Lafon. Un texte

intelligent, pudique, d'unegrande finesse d'analyse quiraconte comment une petitefille qui ne se sentait pas la

bienvenue dans sa famille àappris à se taire, puis une foisdevenue adulte, à réparer les

dégâts de ce vide affectif.L'ouvrage est publié en groscaractères, dans la collection

Basse Vision, aux éditions"L'Encre bleue".

UNEMONTPELLIÉRAINE

ÉDITE

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M O N T P E L L I E R N O T R E V I L L E J U I L L E T - A O Û T 2 0 0 3 N ° 2 7 1M 7

ÉQUIPEMENT

Restructuration du musée Fabre : le coup d'envoi est donné

Le musée a fermé sesportes au public en

septembre 2002 et, aprèsle déménagement des

œuvres dans une réservesécurisée et la réalisation de travaux préparatoires,

le chantier est aujourd'huieffectivement engagé.

Considéré à juste titre comme une destoutes premières collections publiquesfrançaises par sa richesse, le musée

Fabre engage aujourd'hui sa rénovation etson extension. Il s'agit du projet culturel le plus ambitieuxde la Communauté d’Agglomération deMontpellier, à qui cet équipement a été trans-féré en janvier 2003. Les travaux de restructuration ont pour butd'étendre la surface du musée et de per-mettre le redéploiement et l'enrichissementdes collections. Il s'agit de repenser un bâ-timent complexe, pétri d'histoire, de valori-ser un patrimoine d'exception enfin restituédans toute sa cohérence et sa diversité, etd'explorer les voies de la modernité à tra-vers une ouverture sur l'art contemporain.Il s'agit également d'inscrire complètementle musée dans la ville afin d’y d’attirer denouveaux publics, en particulier les jeunes. Ce chantier, piloté par la Serm, est l'un desplus grands chantiers muséaux de France.Les architectes bordelais Lajus, Pueyo, Bro-chet et le Montpelliérain Nebout, auteursd'un talentueux projet résolvant les multiplesdifficultés techniques dans un total respectdu site, ont été choisis en vue de mener àbien cette rénovation.Le musée Fabre, totalement restructuré etmodernisé, et dont la surface aura été plusque doublée, pourra rouvrir mi-2006 pourle plus grand plaisir des amateurs d'art.

LE PROJET DE RESTRUCTURATIONET D’AGRANDISSEMENT

Le projet prévoit plus que le doublementde la surface, portée à 12 000 m2 grâce àune extension sur les locaux occupés au-paravant par la bibliothèque municipale etau creusement d'espaces en sous-sol.En outre, un bâtiment vitré sur deux niveauxsera construit le long de la rue du collège,en fermeture de la cour Sébastien-Bourdon.D'une surface totale de 900 m2, cet espacepermettra l'accrochage des collections mo-dernes et contemporaines dont les grandsformats comme les tableaux de Soulages.Deux pôles seront créés dans les collec-tions du 20e siècle, celui autour des œuvresde Soulages d'une part, et celui autour des

peintres du groupe Support/Surface d'autrepart. La jeune création a en effet vocationà être exposée dans un centre d'art contem-porain, projet ultérieur de Montpellier Ag-glomération.On procédera également à une mise en va-leur de certaines salles historiques, parexemple la Galerie des Colonnes ou la Ga-lerie des Griffons, qui feront l'objet d'unebelle réhabilitation.Grâce à ces profonds remaniements, l’ag-glomération de Montpellier disposera d’unmusée moderne, plus grand, où l'on circu-lera facilement en suivant un parcours co-hérent.L'accroissement des surfaces du muséepermettra d’exposer plus de 800 tableauxde manière permanente, au lieu de 550dans l’ancien musée, dans de meilleuresconditions muséographiques. La valorisation de l'exceptionnel patrimoi-ne du musée s'effectuera à travers quatreaxes :• l'identification d'un parcours de chefs-d'œuvre,• la dynamisation des collections perma-nentes,• l'hommage aux grands donateurs,• la création d'un pôle “arts décoratifs” dansl’hôtel Sabatier d’Espeyran.Le futur musée doit permettre au visiteurde retrouver une certaine fluidité et une cer-taine logique du parcours. Le projet prévoitdonc un vrai cheminement que le visiteurpourra parcourir à son rythme, parcoursémaillé d'espaces de repos et de docu-mentation où il pourra trouver des écransmultimédia, des fiches thématiques, desplaquettes et des guides adaptés à sa de-mande, son âge,…Le musée sera également largement ouvertsur la cité : un espace “hors douane” com-portant cafétéria, bibliothèque, librairie…sera accessible librement pour le public. Un “Espace médiation”, sorte de sas entrel'Esplanade et les galeries d'exposition, seraégalement réalisé. Sa finalité est de sédui-re un nouveau public (notamment le publicjeune), non habitué des musées, et de l'in-citer à aller plus loin dans sa découverte età visiter les collections.

GRAND CHANTIER

1998-1999 : La municipalité de Montpellier décidede profiter de la libération des bâti-ments de la bibliothèque pour agran-dir le musée et permettre enfin à sescollections d’être présentées commeelles le méritent.

2000Lancement par la Ville de Montpellierd’un concours pour la désignation d’unarchitecte pour la restructuration etl’extension du musée Fabre, sur labase d’un projet scientifique et cultu-rel établi par le musée.

Début 2001Désignation par le jury des lauréats :Brochet, Lajus, Pueyo de Bordeauxassociés à Emmanuel Nebout deMontpellier.

Début 2002Remise de l’Avant-Projet Sommaire,première grande phase d’études quipermet de fixer le projet dans sesgrands principes.

Courant 2002Réalisation de fouilles archéologiquesdans les cours Bazille et Bourdon

Mai 2002Signature d’une convention entre laVille et l’Etat qui permet de fixer untaux de subvention de l’Etat à 37 %.

Septembre 2002Remise de l’Avant-Projet Détaillé, der-nière phase d’études qui entérinetoutes les modifications apportées auprogramme et le coût d’objectif.

Fin 2002Conditionnement et transfert de l’en-semble des collections vers une ré-serve sécurisée et déménagementdes services administratifs du musée.

Janvier 2003Le projet de restructuration du muséeFabre est transféré à la Communautéd’Agglomération de Montpellier.

Mars – Sept. 2003 Travaux de démolition sous la condui-te de l’entreprise GFC

Juin 2003Début du chantier.En parallèle, sont établies au muséetoutes les programmations relativesà la muséographie et au fonctionne-ment du futur musée ainsi que tousles programmes de restauration descollections

Année 2003Au cours de cette année, sont prévusles démolitions intérieures dans l’en-semble du musée et les terrasse-ments des cours, puis, au fil de la pro-gression du chantier, les travaux degros œuvre. Enfin, c’est l’année de l’élaboration duprogramme scientifique et culturel re-latif à l’hôtel Sabatier d’Espeyran, des-tiné à devenir le département des artsdécoratifs du musée.

2004 – 2005Poursuite du chantier.

Mi- 2006Réouverture du musée Fabre.

Calendrier détaillé du projet du musée

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VILLE

En matière d’accueil en crèche et en hal-te-garderie, tant sur le plan quantitatifque qualitatif, la Ville a dû s’adapter ra-

pidement et considérablement en quelquesannées. Montpellier connaît en effet une forte croissance de sa population, qui estpassée de 210 000 hab. en 1995 à 229 000hab.en 2002. En dix ans, le taux d’emploi surla ville a également progressé de plus de 16%et le baby-boom de l'an 2000 qui s’était ac-centué en 2001 perdure encore. “On comp-te entre 1000 et 1500 habitants de pluschaque mois dans notre département, dontla majorité se fixe à Montpellier, explique Jo-siane Collerais, adjointe au maire, déléguéeà la Petite enfance. Parmi ces nouveaux ar-rivants, il y a beaucoup d’actifs avec de jeunesenfants. Et 10% des enfants accueillis chaquejour dans les crèches et haltes-garderies de laVille sont issus de ce solde migratoire”. L'évo-lution de la cellule familiale (famille recom-posée, monoparentales, etc.) et l'essor dutravail à temps partiel qui conditionnent sou-vent des besoins de garde “à la carte” et un

accueil précoce des enfants en maternelle,sont également des éléments décisifs quipoussent la Ville a poursuivre activement ledéveloppement de son programme deconstruction de crèches et de création declasses maternelles. “La maison de l'Enfan-ce qui va être construite à Port Marianne de-vrait sur ce point être novatrice, ces horairessouples devraient notamment permettre desatisfaire tous ces nouveaux besoins”.

LA PRIORITÉ C’EST AUSSI LA QUALITÉ DE L'ACCUEIL

“Actuellement, les 60 structures d’accueil dela ville sont amenées à recevoir quotidienne-ment quelque 2700 enfants de moins de troisans. S’y ajoutent plus de 600 enfants accueillisdès l'âge de deux ans dans les écoles ma-ternelles, précise Josiane Collerais. Lors desderniers débats budgétaires, j’ai fait valoir au-près du conseil municipal, des besoins gran-dissants, tant sur le plan de l'accueil que surla nécessité des travaux dans les crèches exis-tantes et j’ai été entendue”. Le budget alloué

à la petite enfance est ainsi passé à 1 095 000 € en 2002, soit plus de 11,3 %qu’en 2001. En 2003, la municipalité a votéla création des deux crèches et deux haltes-garderies, ainsi que l'augmentation de 20berceaux d’assistantes maternelles. L'offred’accueil s’est ainsi accrue de 116 placessupplémentaires “Bien sûr, on ne pourra sa-tisfaire 100 % des besoins, pourtant chacunpeut déjà se rendre compte de l'énorme effortqui est fait pour combler la demande”. Maisau-delà de cet aspect quantitatif, les projetss’attachent aussi à amener un plus en termequalitatif. “La qualité de l'accueil est notre pre-mier souci, poursuit Josiane Collerais, parceque l'environnement serein, l'encadrement trèsprofessionnel et la sécurité des lieux sont desparamètres fondamentaux qu’on ne peutcontourner sous prétexte d’économie de coûtsou de résolutions trop hâtives des problèmes”.

Montpellier va ouvrirles 2 crèches

“Pinocchio” et “Robin des bois“, et

les 2 haltes garderies “L’Ile au Trésor” et

“Mowgli” portant lenombre des places

d’accueil à près de 3000

Renseignements : Direction Enseignement Enfance et Sport. 18, avenue Frédéric-MistralTél. : 04 67 34 70 61

Une aide est accordéeaux familles

grâce aux contrats Enfance

La Ville de Montpellier aconclu avec la Caisse d’Al-locations familiales (CAF),un partenariat dont l'ob-jectif est de promouvoir ledéveloppement des mo-des d’accueil des enfantsde 0 à 6 ans. La commu-ne s’engage ainsi financiè-rement par rapport aux dé-penses globales brutes parenfant de moins de 6 ans.Cet effort se traduit par undéveloppement équilibrédes équipements et desservices offerts aux fa-milles, tant sur le plan qua-litatif que quantitatif. Lespartenaires locaux :crèches associatives, pa-rentales ou autres sont as-sociés à la réalisation decet objectif et au contratEnfance et concourentégalement à la politique dedéveloppement pour l'ac-cueil des enfants de moinsde 6 ans. En contrepartie,la CAF verse à la munici-palité une prestation deservice calculée sur labase de 70% des dé-penses nouvelles selon lesclauses du dernier contrat.Cette prestation de servicepeut être redistribuée auxdifférents partenaires sousforme de subvention lors-qu’ils concourent à la poli-tique du développementde la Ville.

Crèches collectivesmunicipale• Antigone Tél. : 04 67 64 28 15• Cléonice-PouzinTél. : 04 67 79 63 64• EdelweissTél. : 04 67 64 08 11• Petit-Prince-de-Bou-tonnetTél. : 04 67 72 13 12• Sophie-LagrèzeTél. : 04 67 92 24 66• Sept NainsTél. : 04 67 60 30 67Crèches associativesou parentales• Accroche CœurTél. : 04 67 72 62 82 • La GerbeTél. : 04 67 74 24 32• Les Bambins du Lez

Tél. 04 67 72 94 83 Haltes-garderiesmunicipales• Europa AssasTél. 04 67 52 00 76• La CoupoleTél. 04 67 64 06 62 • La Maison des EnfantsTél. 04 67 60 71 93• Les CoquelicotsTél. 04 67 72 09 91 • Les FarfadetsTél. 04 67 27 69 46Jardin d’enfants Municipal• Les Boutons d’Or Tél. 04 67 79 80 76 Jardin d'éveil franco-anglais• Le Petit Home Tél. 04 67 04 18 18

Quartier Montpellier Centre

Crèches familialesmunicipales• Les ElfesTél. 04 67 72 29 24 • Les Petits LoupsTél. 04 99 58 19 71Crèches associativesou parentales

• Coste BelleTél. 04 67 65 33 32 • RicochetTél. 04 67 79 96 20Jardin d'enfants associatif• Les Lutins Tél. : 04 67 20 26 00

Quartier Port Marianne

Crèche collective municipale• Blanche-NeigeTél. : 04 67 47 17 44Crèches associatives ou parentales• BamboubulleTél. : 04 67 47 14 07• Les Moussaillons

Tél. : 04 67 58 13 86• La RibambelleTél. : 04 67 47 02 81Crèche familiale associative

• Bienvenue à l'enfance Tél. : 04 67 27 71 41 Haltes-garderies municipales• Villeneuve-d'AngoulèmeTél. : 04 67 42 09 36• Mary-PoppinsTél. : 04 67 47 24 45Haltes-garderies associatives• Halte-garderie de la CAFTél. : 04 67 69 00 34• Les petites canailles Tél. : 04 67 07 20 60

Quartier Croix d’Argent

Crèche collective municipale• AgropolisTél. : 04 67 41 20 97Crèches associativesou parentales• Abri languedocien TéL. : 04 67 63 44 41

• Tom-PouceTél. 04 67 72 85 83• Une Souris VerteTél. : 04 67 61 19 94Halte-garderiemunicipale• Pitchot NanetTél. : 04 67 72 41 64

Quartier Hopitaux-Facultés

Crèche collective municipale• Louise-GuiraudTél. : 04 67 75 42 50Haltes-garderiesmunicipales• Les Chats BottésTél. : 04 67 75 45 79 • Les Copains d'Abord

Tél. : 04 67 40 06 80Crèche familiale municipale• Les MarmousetsTél. : 04 99 77 09 46 Halte-garderieassociative• halte-garderie de la CAFTél. : 04 67 75 32 57

Quartier Mosson

Crèche collective municipale• Thérèse-SentisTél. : 04 67 65 45 87

Halte-garderiemunicipale• L'Oustal dou CaganisTél. : 04 67 65 32 72

Quartier Près d’Arènes

Crèches collectives municipales• Françoise-DoltoTél. : 04 67 69 94 41• Galinéta

Tél. : 04 67 54 56 20

Crèches collectives municipales• La BambinerieTél. : 04 67 58 21 05 • La Coccinelle

Tél. : 04 67 03 06 32Halte-garderiemunicipale• André-ChamsonTél. : 04 67 45 10 34

Quartier Cevennes

Les structures d’accueil de la ville

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VILLE

Dans le quartier Montpellier centre oùvivent 71 000 habitants dont 11 000dans l'Ecusson, la population très di-

versifiée (familles monoparentales, jeunescouples, etc. ) suit dans ses pratiques et exi-gences de proximité, toutes les évolutionsde la vie sociale, économique et culturelle.Le projet d'ouverture d’une crèche et d’unehalte-garderie supplémentaires va permettred’augmenter la capacité d’accueil de 73places en centre ville et de décongestion-ner les structures d’accueil existantes duquartier, en l'occurrence, les six crèches,les 4 haltes-garderies et le jardin d’enfants.C’est au 27 rue Ferdinand-Fabre dans lequartier des Beaux-arts, à proximité de lastation de tramway Louis-Blanc et à 200 mdu centre ville, dans un magnifique cadredoté d’un cloître et d’un jardin extérieur ar-boré, que ces deux nouvelles structures dela petite enfance - et également une maisondes seniors, qui sera essentiellement lieud’information pour les personnes âgées -seront ouvertes au tout début de l'annéeprochaine.Avec ses 500 m2, la crèche Pinocchio offri-ra en journée, 48 places d’accueil pour lesenfants de moins de trois ans. Située au rez-de-chaussée de la multi-structure, elle s’ou-vrira sur un atrium sur lequel donneront no-tamment le jeu d’eau et la salle de musique.

AVEC LA CRÈCHE PINOCCHIO ET LA HALTE-GARDERIE L'ÎLE AU TRÉSOR

73 places d’accueil supplémentaires pour les tout-petits de l'Ecusson et des Beaux-arts

Les lieux réservés aux tout-petits, distribuéspar le cloître, seront composés d’un espa-ce de vie, de deux dortoirs de 8 lits chacun,d’un vestiaire et d’une biberonnerie. Lesmoyens et grands disposeront eux, d’un es-pace commun spacieux et également dedortoirs qui pourront accueillir huit enfants.L'espace de jeu sera largement ouvert surle jardin extérieur et les pièces vouées à lamotricité, aux activités peinture et décou-verte ouvriront sur une 3e cour. La halte-garderie L'île au trésor, quant à elle,avec ses 150 m2 qui accueillera à la jour-née ou la demi- journée 25 enfants âgés de

3 mois à 5 ans, se déploiera au rez-de-chaussée de l'aile ouest. Les espaces devie qui ouvriront tous sur le jardin extérieur,se répartiront de part et d’autre des lieux ré-servés au sommeil et au jeu. Deux dortoirspourront accueillir chacun 6 enfants et lesespaces de motricité, activité peinture et dé-couverte ouvriront également sur la troi-sième cour.

Le quartier Port Marianne, autrefois péri-phérique et rural est en pleine mutation.Ainsi, à côté des populations ancien-

nement installées viennent se greffer denouveaux habitants venus de toute la Fran-ce, qui sont eux aussi demandeurs de nou-veaux équipements de proximité. Odys-seum réunit sur un seul site des activitéssportives, ludiques, culturelles et commer-ciales à travers plusieurs équipements. Ilest également devenu un pôle d’une ani-mation urbaine, situé stratégiquement aucarrefour des grands axes de communica-tion et desservis par la ligne 1 de tramwayet à terme par les lignes 2 et 3, jouant ain-si la complémentarité avec le centre-ville.Cette nouvelle structure petite enfance quiverra le jour à l’automne, est la réponseadaptée à ce quartier qui anticipe les nou-velles pratiques urbaines.La maison de l’enfance qui comprendra lacrèche Robin des Bois au rez-de-chaussée,la halte-garderie Mowgli au 1er étage et éga-lement deux locaux associatifs au 2e étage,sera sise place de Londres, à côté de lanouvelle clinique et en face du complexeludique Odysseum. Son accès principal serasitué le long du boulevard Pénélope où seraaménagée une contre-allée pour la dépose-minute et le stationnement. L’aménagementpermettra de prolonger l'espace piétonnieret la piste cyclable à double sens, tout enorganisant une liaison avec le futur arrêt de

AVEC LA CRÈCHE ROBIN DES BOIS ET LA HALTE-GARDERIE MOWGLI

Une maison de l'enfance ouvre ses portes pour les enfants des secteurs Odysseum et Consuls de mer

bus et la station de tramway d’Odysseum.La crèche Robin des Bois avec ses 760 m2

permettra l'accueil de 48 enfants du lundiau vendredi de 7h30 à18h30. La halte-gar-derie Mowgli et ses 25 places, sera ouver-te également de 8h à 18h. Enfin les locauxassociatifs de 150 m2 accueilleront l'asso-

• Maîtrise d’œuvre : Service architecture Ville de Montpellier• Début des travaux : août 2003 • Ouverture : février 2004• Coût prévisionnel : 2 481 000 €

Pour permettre une synergie, les entrées des 3 structures donneront toutes sur un espacecommun qui est l'ancienne entréedu bâtiment, dont on a souhaitéconserver l'aspect majestueux.L'ensemble des lieux seraégalement largement ouvert sur le cloître et son jardin, de manière à mettre en valeur laqualité du lieu et à le rendre encore plus convivial.

Maîtrise d’œuvre : Service architecture Ville de MontpellierEchéancier : Début des travaux : février 2004et ouverture : décembre 2004Coût prévisionnel : 2 800 000 €

Tous les espaces de cir-culation ont été conçusde façon à permettre à lafois l’ouverture versOdysseum, la protectiondes enfants et leséchanges entre la crèche,la halte garderie et leslocaux associatifs. La fa-çade principale au nordest habillée d’un voile“protecteur” en barda-ge brique ton terre cui-te et animée par des uni-tés de vie construites enbéton blanc. La façadesud du bâtiment, sur lacour de jeux de la crècheest ludique. Y sont si-tués notamment la bi-bliothèque, les auventsdes terrasses, les range-ments et les jeux d’eau.Les espaces extérieurs dejeux s’organisent enprolongement de lacrèche avec une cour de500 m2, en continuité dela halte-garderie qui dis-pose d’une terrasse de240 m2. Une autre ter-rasse de 60 m2 est pré-vue pour les locaux as-sociatifs. Au sud enfin,sont situés 200 m2 d’es-paces verts. (Note d'architecture)

ciation “Bienvenue à l'enfance” et le 4e re-lais d’assistantes maternelles de la Ville.

Photo de l’existant

Perspective du projet

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ACTUALITÉ

Les chaudes nuits d'été sont propices à l'observationdu ciel. Profitez des animations spéciales organiséesen août au planétarium Galilée dans le cadre del'opération "Nuits des étoiles".

Pendant les premiers jours du moisd'août prochain, la planète Mars n'au-ra jamais été aussi près de la terre de-

puis environ 73 000 ans.D'autre part, comme chaque été, entre lami-juillet et la mi-août, la Terre croise la tra-jectoire d’un essaim de poussières qui sesont échappées de la comète Swift-Tuttle.Lorsqu’elles entrent dans l’atmosphère ter-restre, ces poussières sont visibles sous for-me de traînées lumineuses très brillantes :

ce sont les étoiles filantes, appelées météorespar les astronomes. Dans le ciel, par un ef-fet de perspective, elles semblent provenird’un point de fuite, le “radiant”, dans la constel-lation de Persée, d’où le nom poétique de“Perséides".Ce contexte a incité les responsables du pla-nétarium à organiser avec la société astro-nomique de Montpellier, les 7, 8 et 9 aoûtprochains, des "nuits des étoiles", avec unprogramme exceptionnel.Des séances de planétarium “Spécial Nuitsdes étoiles” gratuites et d’une durée de 20minutes chacune. Sous le ciel virtuel du planétarium, venez vousinitier à l’observation du ciel et découvrir lesmystères de la planète rouge… Percer le se-cret des étoiles filantes qui balaient le ciel es-tival fera aussi partie du programme.Séances à 14h30, 15h15, 16h00, 16h45,17h30 et 18h15.Des observations du Soleil : Avec la Socié-

té astronomique de Montpellier, nous ob-serverons l’étoile que nous connaissons lemieux, la seule visible en plein jour et la plusimportante pour nous comme pour toute viesur Terre : le Soleil. Ces observations se feront en toute sécuri-té avec du matériel adapté.Les séances de 19h00 et 20h30 avec lespectacle “Les Larmes de Mars”Ces séances ne vous coûteront que 3 € aulieu de 6€. Pour aller plus loin dans vosconnaissances sur la planète rouge…Des observations du ciel nocturne à l’œilnu et au télescope : Se repérer parmi lesprincipales constellations estivales, identifierl’étoile polaire, observer “en direct” la planè-te Mars au télescope alors qu’elle n’aura pasété aussi près de la Terre depuis près de73000 ans…, et faire un vœu lorsqu’une étoi-le filante, une perséide, traverse la voûte cé-leste… Voici un court aperçu de ce que nousvous proposerons durant ces observations.

Nuits des étoiles au planétarium Galilée

GRAND CŒUR

Montpellier fête Saint Roch le 16 aoûtComme chaque année,

le 16 août sera l'occasiond'une grande fête

cultuelle, culturelle et populaire en

l'hommage de SaintRoch, le plus illustre des

fils de Montpellier

Une foule de gens vénèrent celui qu'onnomme "Saint Roch de Montpellier",comme on dit Saint François d'Assi-

se ou Saint Antoine de Padoue. Cette an-née encore, le 16 août, ils viendront par mil-liers de nombreuses régions de France,mais aussi d'Italie, d'Espagne, du Portugal,d'Allemagne, du Québec etc., se mêler auxMontpelliérains pour fêter ce saint dans saville natale. Roch, l'un des personnages les plus sym-pathiques du 14e siècle, est un jeune laïc,riche et instruit qui n'hésite pas à distribuersa fortune aux pauvres et à tout quitter pourprendre l'habit et le bourdon de pèlerin pourRome. Il consacre alors le reste de sa vieaux plus déshérités et aux désespérés,soigne les pestiférés, multiplie les miracles.A sa mort, des témoins assurèrent que ledernier souhait de Roch à l'ange venu l'as-sister fut d'intercéder pour les gens en souf-france.

Le culte de Saint-Roch se répand non seu-lement dans toute l'Europe mais aussi au-delà des océans. Les pèlerins, les confré-ries se placent sous son patronage.Figure charismatique, il continue de susci-ter l'émotion populaire et fait l'unanimité :son culte a, de nos jours, une dimensioninternationale.Le programme des fêtes de Saint Roch a

Programme

Association internationaleSaint Roch de Montpellier9 h à 18h - Ouverture du puitset distribution d'eau - Maisonde Saint-Roch - 19 bis rue dela Loge. 10h à 18h30 - Visitecommentée du Puits Saint-Roch, toutes les 15 mn parpetits groupes, dernière visi-te à 18h15. 10h30, 12h, 16h,18h30 - Conte en musique"Saint Roch d'hier et d'au-jourd'hui" par Martine MarieFouillet et Jan Nouvé Mabel-ly. Place de Compostelle de-vant la maison de Saint-Roch.10h à 20 - Animation itiné-rante par le "Joss band", grou-pe de musiciens avec chan-teuse dans les rues et placesdu secteur piétonnier Office du tourisme15h - Visite de la ville : "Surles pas de Saint Roch deMontpellier" depuis l'office dutourisme (réservation obliga-toire)Sanctuaire Saint-Roch8h30 - Messe de l'HospitalitéSaint-Roch. 10h - Messe so-lennelle et bénédiction despains à l'eau du puits deSaint-Roch. Accueil pendantl'office des marcheurs sur lechemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. 12h - Verre del'amitié sur le parvis du sanc-tuaire. 14h30 - Visite confé-rence : "Saint Roch, histoireet légende". 17h - Célébrationvespérale suivie de la pro-cession des reliques et de labénédiction de la ville (18h30)

Renseignement cultuels : Sanctuaire Saint-Roch, placeSaint-Roch.tél. 04 67 52 74 87Renseignements, informa-tion et inscription aux visitesguidées : • Office du tourisme deMontpellier. Tél. 04 67 60 60 60• Association Internationa-le Saint-Roch. Tél. 04 67 78 39 70

Organisateurs

Planétarium Galiléeallée d’Ulysse - Odysseum34000 Montpellier

Société Astronomique deMontpellier (SAM)Tour de la Babote17 boulevard de l’Obser-vatoire- 34000 MontpellierContact : 04 67 13 26 26

été préparé par l'As-sociation internatio-nale Saint Roch deMontpell ier et leSanctuaire Saint-Roch avec le soutien de la Ville de Mont-pellier, de l'Office du tourisme, du Conseilgénéral de l 'Hérault, et de la Caissed'épargne Languedoc-Roussillon

Photo : Claude O’Sughrue Oeuvre de Stéphanie Létang

7, 8 ,9 AOÛT

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DOSSIER

ZOO

Comment le zoo de Lunaret se situe-t-il dans lepaysage des parcs zoologiques en France ? Le parc zoologique de Lunaret est déjà très bienplacé et il a des possibilités d’évolution qui pour-raient en faire un des tout premiers d’Europe. Il estremarquable par sa taille, 80 ha dont 20 de réser-ve naturelle, et par la qualité de son site. Il reçoit environ 500 000 visiteurs par an, c’est moinsque Vincennes (800 000 / an) mais plus que Sigean(320 000 / an). Sur le plan scientifique et sur le plan de la préser-vation des espèces nous sommes précurseursavec la première naissance d’un guépard en Fran-ce, et la réintroduction dans le milieu naturel d’ad-dax ou d’onagres issus de Montpellier. Un caractère exceptionnel il est gratuit.

Quels sont les projets pour lui donner une autredimension et en faire un grand zoo européen ? Nous travaillons actuellement à la réfection com-

plète de la serre sur le thème de la forêt amazo-nienne guyanaise : les visiteurs seront plongés di-rectement au milieu de plantes, d’oiseaux, de singes,de reptiles, on pourra voir aussi des piranhas. Lescollections d’animaux seront enrichies : on étudie lapossibilité d’implanter des girafes et des éléphants.Nous aurons bientôt des femelles pour le lion de l’At-las et le rhinocéros dans le but d’avoir des naissancesà Montpellier. Mais tout cela sera fait dans un esprit de conserva-tion des espèces, de recherche scientifique et desensibilisation du public.Nous participons déjà à des plans d’élevage euro-péens et à la préservation d’espèces destinées àêtre réintroduites dans le milieu naturel, et ce rôlesera renforcé.

Comment le parc zoologique de Lunaret intègre-t-il la dimension pédagogique ?Cette dimension est déjà prise en compte et elle

sera développée. Nous avons d’abord des pan-neaux décrivant chaque espèce, des aires sta-tuaires d’animaux à taille réelle et des moulagesde traces.Des visites guidées sur la réserve naturelle et dansle parc zoologique permettent d’approfondir la dé-couverte pour tout public les mercredis après-midi,et pour des classes sur le temps scolaire, ou dansdes ateliers pédagogiques “Lez Ateliers” en parte-nariat avec l’APIEU.Nous développerons ces actions de façon à fairecomprendre les problèmes écologiques et les me-naces qui pèsent sur certaines espèces dans lesmilieux naturels du fait de la déforestation, de lapollution, des guerres, etc.Nous ouvrirons très bientôt un site internet qui per-mettra à chacun de préparer ou de prolonger savisite au Parc de Lunaret de façon ludique et pé-dagogique.

3 questions à Jean-Louis Roumegasadjoint au maire délégué aux espaces verts et à l'écologie

SENTIER ROUGEDurée du parcours : 1h305 Addax

20 Addax14 Antilope indienne30 Ara15 Bœuf watussi16 Casoar18 Cerf axis23 Cerf cochon3 Damalisque25 Dromadaire21 Emeu17 Grand koudou2 Guanaco, nandou

12 Guépard13 Guib d'eau

26 Mouflon à manchette

24 Nandou22 Rhinocéros37 Singes38 Singes39 Singes43 Singes

SENTIER VERTDurée du parcours : 1h309 Cobes à croissant3 Damalisque7 Eland du Cap

12 GuépardLE Lémurerie50 Loutre4 Bisons6 Onagre8 Oryx algazelle42 Panthère de l'amour40 - 41 Raton laveurSE Serre

SENTIER BLEUDurée du parcours : 2h30 Cerf d'Europe31 Cheval de Przewalski29 DaimEC Etang des canards

EF Etang des flamantsFPE Ferme pour enfants1 Gnou, zèbre,

autruche51 Lion 33 Mara52 Ours brun et loup32 Sanglier

AUTRE SENTIERS35 Coati10 Guépard11 Guépard48 Lynx d'Europe34 Mouflon de Corse28 Loup

de LunaretObjectif : faire un grand zoo européen

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CRÉER TROIS GRANDES ZONES

Pour l'instant, les animaux sont présen-tés dans un certain désordre : des ani-maux africains sont présentés à côtéd'animaux asiatiques, australiens… Leplan de développement du zoo prévoit,pour plus de cohérence, de regrouperles espèces par continent : l'Eurasie,l'Afrique, l'Amérique du Sud et l'Austra-lie, et parallèlement d'enrichir les col-lections existantes. "Par exemple, précise la directrice du zoo,les émeus rejoindront la zone australien-ne et on rajoutera un casoar ; on remettrales onagres de Perse, qui sont actuellementdans l'Afrique, dans la zone eurasienne ;le rhinocéros, les ours et les loups ne bou-geront pas, mais il est prévu de rajouter des loups ibériques qui représentent une sous espèce très menacée.Le zoo envisage aussi pour l'occasion de se séparer de quelques animaux qui ne rentrent pas dans cettethématique comme les ratons laveurs qui viennent d'Amérique du Nord.Cette répartition géographique est d'ores et déjà commencée et quand un nouvel animal arrive, il est si pos-sible placé dans un enclos qui sera définitivement le sien. Parallèlement, la présentation des animaux, parfois obsolète, est progressivement améliorée.

DES ESPACES CONÇUS POUR LE BIEN-ÊTRE DES ANIMAUX ET PLUS AGRÉABLES POUR LES VISITEURSOn s'attache aujourd'hui à réaliser une présentation plus écologique des animaux, qui s'appuie davan-tage sur la mise en valeur des écosystèmes. C'est ainsi que les nouveaux espaces aménagés pour leslions de l'Atlas et les ours bruns de Syrie privilégient le bien-être des animaux et permettent en mêmetemps au public de mieux les observer : pas de hautes grilles ni de grillages visibles mais des fosseset des clôtures électriques entourées de végétation, des "cônes de vision" aménagés en hauteur, parexemple sur le toit des abris techniques.

AMÉLIORER L'ENVIRONNEMENT CAPTIF DES ANIMAUXIl s'agit d'enrichir l'environnement captif des animaux et c'est un aspect du métier qui se développe de-puis 1990 d'après Laurence Colas : "Comme la captivité n'est pas un milieu naturel et idéal pour les ani-maux, on a parfois en parc zoologique des stéréotypes : des animaux qui tournent en rond par exemple.Cela nous dérange d'abord parce que cela signifie que les animaux ne sont pas bien, et aussi parce quela recherche au niveau du comportement est faussée. Le but d'un zoo est en effet de montrer les animauxau plus près de ce qu'ils seraient dans la nature. Enrichir le milieu consiste à supprimer les présentationsobsolètes, aménager des enclos, faire des décors, mettre en place des protocoles de nourrissage suivantla nature des animaux, par exemple le lion qui dort beaucoup, les ours qui grattent : on cache de la nour-riture dans l'enclos, cela suscite leur curiosité, leur odorat, leur vue…L'animal cherche sa nourriture com-me il le ferait dans la nature. Il y a une association aux Etats Unis qui a créé un site internet sur lequel onpeut échanger des idées."

Aménager une serre tropicaleC'est un projet ambitieux et original qui consiste à reconstituer un vrai milieu de forêt guyanaise - et nonune pâle imitation - avec les trois strates de végétation de la forêt tropicale, le brouillard, l'humidité, etdifférents animaux qui habitent dans ces trois étages. Pourquoi guyanaise ? Parce que, d'une part laGuyane c'est la France, et que d'autre part la faune y est particulièrement menacée. Toutes les famillesy seront présentées : les mammifères avec les primates, petits tamarins aux mains rousses et sakis àface blanches qui font l'objet d'un EEP, les oiseaux avec des perroquets (aras), oiseaux spectaculairesaux couleurs vives, en particulier l'ara macao, très menacé, les poissons avec les piranhas et les rep-tiles avec des iguanes verts.

M O N T P E L L I E R N O T R E V I L L E MJ U I L L E T - A O Û T 2 0 0 3 N ° 2 7 1M 13J U I L L E T - A O Û T 2 0 0 3 N ° 2 7 1

Regrouper les différentesespèces par continent et

réaménager les enclos,construire une vraie serre

tropicale, accueillir des girafes :les trois grands projets du zoo

s'inscrivent dans la vocationscientifique, pédagogique etludique du parc zoologique.

DOSSIER DOSSIER

Après Cassius, le rhinocéros, le zoo sera prochainement doté d'animaux toutaussi spectaculaires, des girafes. Le projet est à l'étude. "Il va falloird'abord, explique Laurence Colas, choisir les animaux, car il existe 8

espèces différentes de girafes. Je voudrais bien trouver des réticuléesparce que ce sont les plus rares et qu'elles sont donc d'un plus grandintérêt scientifique. Mais c'est difficile et on se rabattra peut-être surdes péralta ce qui du point de vue du public est tout à fait aussi in-téressant. On essaie de travailler au maximum par échange ou dé-pôt, mais les girafes font partie des rares animaux qu'il faut acheter".Il faut aussi concevoir et construire un enclos adapté : les girafesne sortent pas en dessous de 10 degrés, elles ont donc besoind'un abri chauffé et qui prévoit la circulation du public. Le zoopourrait également accueillir des éléphants.

Améliorer la présentation desanimaux et la rendre plus cohérenteLe parc de Lunaret est l'un des plus grands zoos de France et il dispose d'un énorme po-tentiel que la Ville entend bien développer d'après Laurence Colas : "On est ici en pleine na-ture. Les animaux sont plus en semi-liberté qu'en captivité. C'est l'intermédiaire entre la ré-serve africaine et le zoo traditionnel avec des enfilades d'enclos. C'est sa spécificité et cela offred'importantes possibilités d'extension".

Histoire des zoos : de la ménagerie au parc zoologique

Quand on regarde en arrière, on s'aperçoit que les zoosont été l'objet de profondes évolutions. Ce ne furent, audépart, que de simples ménageries aménagées par lesriches seigneurs dans leur château et qui montraient lesspécimens les plus rares, les plus jolis, les plus colorés oules plus bizarres, mais pas forcément les plus intéressants. Est venu ensuite le temps des naturalistes qui ramenaientdes animaux de leurs lointains voyages pour les étudier,animaux qui mourraient généralement rapidement fau-te d'avoir été acclimatés.Dans les années 50, il y a eu la période hygiéniste où l'onconcevait des zoos en béton et pavés de verre, très fonc-tionnels pour les humains mais pas du tout adaptés pourles animaux.Dans les années 70 sont apparus des parcs de type Thoi-ry, avec de vastes espaces où l'on présentait les animauxde manière mixte, dans de grands espaces naturels com-me une savane africaine avec des lions, des zèbres, desautruches etc.Depuis les années 80, on essaie de présenter les animauxdans des milieux qui sont le plus proches possibles deleur biotope naturel, avec des présentations mixtes, enprenant toujours en compte l'intérêt pédagogique, scien-tifique et de conservation des espèces. Aujourd'hui, les missions fondamentales des parcs zoo-logiques, reprises par la réglementation européenne, sedéclinent en quatre points : 1 - Conservation des espèces menacées2 - Pédagogie, sensibilisation du public3 - Aspect ludique, récréatif4 - Recherche scientifique

Laurence Colas

Dans l'enfance déjà, elle ramassait tous les animaux qui traînaient, moineaux,chouettes hulottes … Mais ellea d'abord fait un détour pardes études d'architecture avantde se reconvertir et de faire desa passion son métier. BTS agri-cole en poche, spécialiste entechnologie animale, elle estengagée à 26 ans comme chefsoigneur au zoo de Vincennesoù elle dirige une équipe de 43 soigneurs pour 1200 ani-maux. Avec sa double casquette, elle devient coordina-trice des travaux chargée des l'installations animalières.Après un passage à Dunkerque où elle est recrutée entant que directrice pour monter un projet de réaména-gement complet du zoo, elle devient directrice du parczoologique de Lunaret, poste qu'elle occupe depuis 6mois : "Mon objectif, c'est de redonner à ce zoo l'enver-gure qu'il mérite. C'est le projet d'une vie. J'ai trouvé uneéquipe extrêmement motivée et il y a ici un potentielénorme à exploiter. D'ores et déjà je perçois une formi-dable dynamique qui se développe".

Le personnel du zoo

Une cinquantaine de personnes travaille au zoo : uneéquipe motivée et compétente comprenant, 12 soigneurs,11 agents techniques, 8 gardes, un chef technique, unchef animalier et 7 animateurs dont 5 pour la ferme pé-dagogique située dans l'enclos du zoo, une secrétaire. Etre soigneur aujourd'hui, c'est une profession qui s'ap-prend. Ce ne sont plus de simples nourrisseurs. Non seu-lement, ils doivent faire le suivi des animaux, veiller à cequ'ils aient une alimentation rigoureuse et que les soinssoient administrés, mais ils doivent aussi avoir cette pe-tite étincelle d'observation que tout le monde n'a paspour détecter un éventuel problème chez un animal.

Trois grands projets en cours d'études

M O N T P E L L I E R N O T R E V I L L E12

Photos : Vincent Perret

Cacher de la nourriture pour susciter la curiosité de l’animal

Bientôt des girafes et des éléphants!

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DOSSIER

De nombreuses espèces du zoo de Lunaretfont partie d'un programme européen d'éle-vage (EEP). Ce programme met en œuvre

toutes les ressources de tous les parcs zoologiquesrépondant à des critères de bonnes conditionsd'élevage. Un observateur européen (coordinateur)est désigné. Il gère et organise les échanges entreparcs pour optimiser la reproduction de l'espèce.Un tel dispositif permet la gestion raisonnée desespèces. Un exemple : Poussy, l'ours femelle duparc de Lunaret, prend la pilule sur le conseil ducoordinateur qui s'occupe des ursidés, l'ours mâlequi partage son enclos ayant des liens de parentéavec elle.Lorsque les conditions le permettent, le coordina-teur organise la réintroduction des animaux dansleur milieu naturel, car le but des zoo n'est pas dereproduire les animaux en vase clos mais bien deles réintroduire dans la nature.Il y a un EEP par espèce concernée.Pour mettre en place un EEP, l'Union internationa-le pour la conservation de la nature (IUCN) envoiesur le site deux observateurs. Pour chaque espè-ce menacée, ceux-ci établissent deux rapports. Lepremier évalue l'origine des menaces qui pèsentsur l'espèce. Est-ce un problème de pollution, dé-forestation, sociologique ? Le second évalue si cesmenaces touchent uniquement l'espèce, le genreou la famille. Les observateurs adressent leurs rap-ports à l'Association européenne des parcs zoo-logiques (EAZA). Cet organisme fait un inventaire de l'espèce surl'ensemble des parcs zoologiques. L'espèce estinscrite en Européan studbook (ESB), registre an-nuel de toutes les espèces menacées élevées dansles parcs zoologiques.Si le patrimoine génétique de l'espèce le permet(nombre suffisant d'individus, absence d'hybrida-tion…), l'espèce peut faire l'objet d'un EEP et son"coordinateur" est désigné.

LUTTER CONTRE LE TRAFIC D'ANIMAUX SAUVAGES

Pour lutter contre le trafic d'animaux sauvages, leszoos ont une éthique, un code de déontologie, sou-ligne Laurence Colas, la jeune directrice du zoo :"On essaie au maximum de travailler par don, paréchange ou par dépôt, dans un but scientifique d'éle-vage, en établissant une convention. Cela nous per-met de ne pas travailler en vase clos et de luttercontre la consanguinité. Il faut qu'on puisse échan-ger, brasser le capital génétique pour avoir des ani-maux sains quand on envisagera la réintroductiondans la nature. On ne donne pas de valeur vénaleà l'animal, même si on paye parfois les frais d'éle-vage. On essaie de travailler le moins possible avecles marchands d'animaux et bien sûr, jamais avecles trafiquants".Tout un arsenal de réglementations a été mis enplace, obligeant à l'identification de chaque animalet empêchant tout déplacement sans autorisation.

Ce sont notamment la convention de Washington,qui réglemente le commerce des espèces sau-vages, et la loi du 10 juillet 76 sur la protection dela nature.A terme, tous les animaux du zoo de Lunaret se-ront porteurs d'une puce placée sous la peau, unesorte de code barre qui donne toutes les informa-tions sur l'animal. C'est une opération un peu com-pliquée car elle suppose une anesthésie. Donc, onle fait au fur et à mesure, à l'occasion d'une inter-vention sur un animal.

Naissances2 antilopes indiennes8 cerfs axis6 cerf élaphe1 cobe à croissant14 colverts4 daims2 élans de Cap1 guanaco2 guibs d'eau2 lémurs catta2 loutres4 maras4 mouflons à manchettes

7 mouflons de Corse2 nandous2 onagres4 oryx 15 sangliers3 zèbres

Arrivées13 tortues grecques1 tortue (Herman)1 iguane1 singe patas1 perroquet de Jardine10 paons

Les chiffres de l'alimentationpour un an

76 tonnes d'aliments composés variés8 tonnes de blé et de maïs190 tonnes de foin16 tonnes de fruits et légumes16 tonnes de paille2 tonnes de poisson9 tonnes de viande

Le parc zoologique de Lunaret participeà la sauvegarde de 12 espèces menacées

La loutre, le lémur vari roux,le lémur vari blanc et noir,

le maki catta, l'oryx, le fossa,le cheval de Przewalski,

le bison d'Europe,le rhinocéros blanc, l'addax,l'onagre et le guépard font

l'objet d'un programmeeuropéen d'élevage.

Les naissances et arrivées en 2002

Loutrons

Elans de Cap

Le maki catta

La loutre

Le cheval de Przewalski

PédagogieC'est une des missions essentielles des parcs zoologiquesqui doit permettre au public d'aller au-delà de la simplecuriosité que suscite la présentation de l'animal. Le zooest donc en train de mettre en place des ateliers commecela a été fait pour la réserve naturelle, avec des mallettespédagogiques : montrer les bois du cerf, du daim, fairetoucher des cornes d'antilopes, travailler sur les traces …L'antenne pédagogique travaille actuellement sur un sen-tier avec des traces imprégnées dans le sol qui proposeraune signalétique plus claire. Par exemple, pour se guiderdans la zone Eurasie, le public suivra des traces d'ours. Cetravail pédagogique doit se faire à plusieurs niveaux caril s'adresse à plusieurs types de public : le petit enfantnon-lecteur qui n'a que les odeurs et les images ; le ga-min qui sait lire et pour lequel il faut des panneaux simplesavec peu de texte ; l'adulte qui souhaite une informationpas trop rébarbative, et le public plus averti qui souhaitetrouver des informations scientifiques plus précises.

L’addax

POUR UN MONDE DURABLE

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M O N T P E L L I E R N O T R E V I L L E J U I L L E T - A O Û T 2 0 0 3 N ° 2 7 1M 15

VILLE

1189 épaves de voitures enlevées en 2002Epaves, véhicules abandonnés… Le coût de l’enlèvement, sur le domaine public

comme sur le domaine privé, est à la charge du propriétaire.

813en 2001, 1189 en 2002, 640pour les cinq premiers moisde l ’année seulement

(1er janvier - 31 mai 2003), le nombred’épaves ou de véhicules abandonnés en-levés sur le domaine public par la Policemunicipale ne cesse d’augmenter.Afin de lutter contre ce phénomène qui oc-casionne une gêne certaine pour les rive-rains et qui constitue un véritable facteurd’insécurité, la Ville fait procéder à l’enlève-ment des épaves et des véhicules aban-donnés en faisant appel à la Société Four-rière Montpelliéraine avec laquelle, unmarché a été passé. Contrairement à une idée reçue, le coût en-gendré notamment pour l’enlèvement et l’ex-pertise du véhicule laissé sur le domainepublic est à la charge du propriétaire. Unefois l’épave enlevée, la Ville émet en effet

un titre de recette à l’encontre du proprié-taire pour le recouvrement des frais liés àl’enlèvement, mais aussi à l’expertise du vé-hicule et à sa destruction dans le cas où savaleur est inférieure à 750 euros (si la va-leur estimée est supérieure à 750 euros, levéhicule est vendu aux domaines). Pour l’an-née 2002, 240 titres de recette ont ainsi étéémis à l’encontre des propriétaires de vé-hicules enlevés par la Police municipale.Par ailleurs, la loi sur la sécurité intérieuredu 19 mars 2003 (dont le décret d’applica-tion devrait prochainement être publié) ac-corde de nouveaux pouvoirs au maire quipeut désormais ordonner la mise en four-rière d’un véhicule, que celui-ci se trouvesur le domaine public ou privé, auquel casle maire agit sur initiative et sous la res-ponsabilité du maître des lieux (bailleurs so-ciaux, syndics de copropriété…), les frais

liés à l’enlèvement étant à la charge du pro-priétaire du véhicule.Police municipale : 04 67 34 71 00

ENVIRONNEMENT

VU le Code général des collectivitésterritoriales et notamment les articlesL 2122-24, L2112-1, L2112-2, L2113-

1, L2113-2 ;VU le Code pénal et notamment l'article R 610-5 ; VU la loi, n°2003-239 du 18 mars 2003 pourla sécurité intérieureVU l'arrêté en date du 23 septembre 1999relatif à la réglementation de la zone piétonne ; • Considérant la présence habituelle danscertaines rues, places de la ville, de groupesd'individus accompagnés ou non d'animauxdont le comportement agressif et provocanttrouble manifestement l'ordre et la tranquillitépublics ; • Considérant que cette agressivité est souvent liée à la présence de nombreuxchiens ; • Considérant les nombreux incidents devoie publique constatés par les forces depolice tout au long de l'année et dont lerisque d'augmentation est à craindre en pé-riode estivale caractérisée par un afflux tou-ristique important ; • Considérant qu'il appartient au Maire degarantir la liberté d'aller et venir de ses ad-ministrés, et de veiller au respect de l'usa-ge normal des voies publiques, et de la sû-reté ainsi que la commodité de passagedans les rues et autres dépendances do-maniales ;

ARRÊTE

Article 1er

A compter du 1er juin 2003, et jusqu'au 30septembre 2003, sont interdites, sauf au-torisation spéciale, toutes occupations abu-sives et prolongées des rues et autres dé-pendances domaniales visées à l'article 3,accompagnées ou non de sollicitation ouquêtes à l'égard des passants, lorsqu'ellessont de nature à entraver la libre circulationdes personnes ou bien de porter atteinteau bon ordre et à la tranquillité publics.

Article 2Dans la même période et dans les mêmeslieux, le regroupement de chiens, même te-nus en laisse et accompagnés de leurmaître, est interdit.

Ces interdictions concernent le périmètredélimité par les voies et places suivantes(incluses dans le périmètre) : Rue Saint-Guilhem, rue Cambon, rue desGagne-Petit, rue Vallat, partie comprise entrela rue des Sœurs Noires et la rue Voltaire,rue Voltaire, partie comprise entre la rue Val-lat et la rue Saint-Côme, place Saint-Roch,rue du Plan d'Agde, rue de la Fontaine, rueLapeyronie, bd de l'Observatoire; bd Victor-Hugo, partie comprise entre le bd de l'Ob-servatoire et le rue Diderot, rue Diderot, par-tie comprise entre la rue Richelieu et le bd

Victor-Hugo, rue Richelieu, rue d'Obilion,partie comprise entre le bd Victor-Hugo etla rue de la Victoire de la Marne, rue de laVictoire de la Marne, rue Joffre, partie com-prise entre la rue de la Victoire de la Marneet la rue Maguelone, rue du Clos René, rueAlfred-Bruyas, rue Baudin, partie compriseentre la rue Alfred-Bruyas et la rue du Jeude l'Arc, rue du Jeu de l'Arc, rue Michelet,avenue des Etats du Languedoc, placed'Olympie, rue du Bastion Ventadour, ruedes Pertuisanes, rue de la Spirale, bd d'An-tigone, allée Frédéric-Mistral (partie située àla sortie du tunnel), allée de la Citadelle, tun-nel du Corum, bd Bonne Nouvelle, bd Sar-rail, passage Bruyas, rue Jacques-Cœur, par-tie comprise entre la rue Valedeau et lepassage Bruyas, rue Valedeau, rue de laMonnaie, rue Glaize, rue de la Carbonnerie,impasse Chaptal, rue Delpech, impasseMontferrier, rue Rosset, rue Foch, partiecomprise entre la rue Rosset et la rue del'Aiguillerie, rue de l'Aiguillerie, partie com-prise entre la rue Foch et la rue de la Loge,rue de la Loge, partie comprise entre la rueSaint-Guilhem et la rue de l'Aiguillerie .

Et les rues, places et dépendances nomi-nativement désignées ci-après : Rue de Verdun, Rue Boussairolles, PlaceAuguste-Gibert, Square planchon, Place dela Comédie, Esplanade Charles-de-GaullePlace Jean-Jaurès, Promenade du Peyrou.

SECURITE ET SALUBRITE PUBLIQUE

Un arrêté pour assurer la tranquillité descitoyens dans les rues du centre ville

Afin d'assurer la tranquillité et de garantir la liberté d'aller et venir des citoyens,le maire a pris un arrêté dès 1999, renouvellé, interdisant le stationnement

et le regroupement d'individus accompagnés au non d'animaux dans les ruesdu centre ville et notamment dans la zone piétonne.

Il revient à la police nationale de faire appliquer cet arrêté.

Avec les Kit Plio protège-livres, vous pourrez

couvrir rapidement sans avoirrecours à des ciseaux ou du

ruban adhésif, jusqu’à 10 livres et cahiers. Et en plus,c’est généreux ! Pour chaque

achat de 5 €, 1 € est reversé àHandicap International pour

lui permettre d’agir en faveurdes personnes handicapées en

France comme à l'étranger :lutter contre les mines

antipersonnel, intervenir dansl'urgence, promouvoir la santé

communautaire, etc. Il faut savoir qu’une paire de

béquilles coûte 20 €,une prothèse : 37 € et un

fauteuil roulant : 86 €.Pensez-y pour la prochaine

rentrée scolaire.

POUR CHAQUE KITPROTÈGE-LIVRESACHETÉ, 1 € EST

VERSÉ À HANDICAPINTERNATIONAL

L'association “Les bouchonsd’amour 34” récupère lesbouchons des bouteilles

en plastique d’eau, de lait etde soda, pour acheter des

fauteuils roulants à dessportifs handicapés et

financer le fonctionnementd’un pensionnat pour de

jeunes enfants malgaches.Pour une tonne de bouchons,

l'association perçoit la sommede 100 € qui est reversée à la

Fédération nationaleHandisport et à l'association

Ecoles du monde. A Montpellier, le centre de stockage est situé au 200 avenue de Vert-Bois

(à proximité de la clinique Lavalette). Actuellement

10 tonnes y sont en stock enattente d’être triés et mis

en sac par manque devolontaires. Le tri a lieu tous

les jeudis de 15h à 19h. Si vous êtes intéressé, contactez l'association au 06 74 65 90 86 ou à

l'adresse e-mail :[email protected]

COLLECTE DESBOUCHONS

Il n’y aura pas de visitesguidées du parc zoologique etde la réserve naturelle du Lezpendant les mois de juillet ded’août. Celles-ci reprendrontnormalement en septembre.

Contacts : 04 67 63 27 63.

PAUSE ESTIVALEPOUR LES VISITESGUIDÉES DU ZOO ET DE LA RÉSERVE

NATURELLE

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M O N T P E L L I E R N O T R E V I L L E J U I L L E T - A O Û T 2 0 0 3 N ° 2 7 1M

1 - Communication des déci-sions prises depuis la derniè-re séance publique du Conseilmunicipal.

2 - Informations de M. le mai-re.

3 - Vœu dénonçant les restric-tions apportées par le gou-vernement au budget de la re-cherche.

4 - Dénomination de l'annexede la Maison des Relations in-ternationales située au 27 bou-levard Louis-Blanc : “EspaceMartin-Luther-King”.

5 - Projet de jumelage de Mont-pellier avec la ville de Fès, ca-pitale spirituelle, intellectuelleet culturelle du Maroc. (voirpage 2)

6 - Etude de faisabilité et en-gagement du projet de créa-tion d’un musée multipolairequi regrouperait et mettrait envaleur le patrimoine culturel,technique et scientifique desuniversités de Montpellier I, IIet III : musée Atger, muséed'anatomie, musée de la phar-macie, musée des moulages,droguier et collection de do-cuments anciens de l'ancien-ne faculté de médecine.

7 - Avis concernant les créa-tions, transformations, blo-cages et fermetures de postesd’enseignants dans le 1er de-

gré envisagés par l'ins-pecteur d’Académieaprès avis du Co-mité technique pa-ritaire départe-mental et duConseil départe-mental de l'Edu-cation nationale,

dans le cadre de lapréparation de la ren-

trée scolaire 2003 /2004.

8 - Construction, à la base nau-tique du Lez, de vestiaires etd’une salle de réunion pour lamise en place d’actions pé-dagogiques : permis deconstruire, mise en appeld’offres et demande de sub-ventions.

9 - Dénomination du gymnasedu complexe sportif Léon-Ca-zal situé 237 route de Vau-guières (ex ASPTT) : Gymna-se Alain-le-Hétet, du nom duchampion du monde de kara-té, licencié au Club occitan dekaraté et lieutenant de sa-peurs-pompiers montpelliéraindisparu en août 2001.

10 et 11 - Gestion de trésoreriede la Ville : ouvertures de cré-dits à Dexia-CLF Banque, à laCaisse régionale du crédit agri-cole du midi et au Crédit agri-cole indosuez.

12 - Attribution de subventionsà des associations.

13 et 14 - Garanties de la Villepour le remboursement d’unemprunt de l'ACM : auprès deDexia crédit local, destiné à fi-nancer la réhabilitation du pa-trimoine à Montpellier et au-près de la Caisse des dépôtset consignations pour financerla construction des abris decontainers.

15 et 16 - Annulation de la ga-rantie de la Ville pour le rem-boursement d’un emprunt de

l'association l'Arche de JeanVanier, auprès de la Banquepopulaire du midi, destiné à fi-nancer les travaux de mise enconformité des locaux sis 158rue du Pioch de Boutonnet envue de l'accueil des per-sonnes handicapées et éga-lement garantie de la Ville pourle remboursement d’un autreemprunt auprès du Crédit co-opératif dont les conditionssont plus favorables à l'asso-ciation.

17 - Avenant pour permettre leréaménagement de prêts, à lagarantie de la Ville accordéepour le remboursement d’unemprunt de la SAEM Le Co-rum auprès de la Caissed'épargne Languedoc Rous-sillon qui était destiné au fi-nancement d’équipementscommerciaux.

18 - Approbation des modifi-cations statutaires relativesaux modalités d’exercice de ladirection générale de la So-ciété héraultaise d’économiemixte de construction.

19 - Modifications des statutsde la Saem TaM, visant à lacréation de postes de cen-seurs et à l'extension de l'ob-jet social de la société.

19 bis - Cession d’actions dé-tenues dans le capital de la so-ciété d’économie mixte localede la Somimon, marché d’in-térêt national déclaré d’intérêtcommunautaire, à la Com-munauté d’Agglomération. Dé-signation des nouveaux re-présentants de la Ville auConseil d’administration et auxassemblées de la société.

20 - Transfert à la Commu-nauté d’Agglomération, à quiappartient désormais la com-pétence, des opérations desZac Port Marianne-Hippocrateet Port Marianne-Portes de laMéditerranée. Conditions pa-trimoniales et financières du

transfert de ces opérations.

21 - Appel d’offres pour l'achatde barquettes "gastronormes"nécessaires au fonctionne-ment de la cuisine centrale dela Ville.

22 - Appels d’offres pour l'achatde fournitures et matériels né-cessaires au fonctionnementdes services municipaux.

23 - Appel d’offres pour l'ac-quisition de postes de travailbureautiques, de serveurs,d’imprimantes et de matérielsréseau nécessaires à l'équi-pement des services munici-paux et des écoles primaireset maternelles.

24 - Appel d’offres pour les tra-vaux de réhabilitation du Masde Costebelle où sera situéela nouvelle Maison pour tousMélina-Mercouri, ainsi que lebureau de l'adjoint au mairedu quartier Port Marianne, leslocaux de la mairie annexe,des salles d’activités et d’in-formatique, une grande sallepolyvalente destinée à ac-cueillir les manifestations im-portantes du quartier et unesalle multisports. Demande desubventions.

25 - Recrutement d’un res-ponsable paysagiste au ser-vice des Espaces verts de laVille.

26 - Désignation des titulairesdu marché de maîtrised’œuvre pour la réalisation deskiosques des fleuristes sur laplace de la Comédie.

27 - Election des membres dujury du concours de maîtrised’œuvre pour la mise en va-leur et la requalification de larue Foch. Le périmètre del'opération inclut l'aménage-ment de la place des martyrsde la résistance, de la placeChabaneau, des abords deshalles Castellane et la mise enlumière des places Jean-Jau-rès, du marché aux fleurs, dela Canourgue et Sainte-Anne.

28 - Arrêt du projet de révisiond’urgence du plan d’occupa-tion des sols partiels ouest.Approbation du bilan deconcertation et mise à dispo-sition du public.

29 - Désignation de l'équipechargée des missions d’urba-nisme et de maîtrise d’œuvrepour la conception du nou-veau quartier d’Ovalie.

30 à 33 - Agréments de candi-dature : de la SCI Mont d’Au-relle pour l'achat d’un lot des-tiné à la réalisation d’unemaison de retraite dans la ZacEuromédecine II ; de la So-ciété Aldes pour l'achat d’unlot destiné à la réalisation de

bureaux et de locaux d’activi-tés dans la Zac Garosud ; dela Société Emilie pour l'achatd’un lot destiné à la réalisationde bureaux et ateliers dans laZac Parc 2000 ; de BouyguesImmobilier Méditerranée pourla cession d’un terrain dans laZac Port Marianne-Jardins dela Lironde en vue de l'exten-sion des bureaux de la socié-té Inforsud.

34 - Modalités d’acquisition au-près d’EDF de la parcelle OBn°28, sise rue François-Jose-ph-Gossec.

35 - Cession gratuite au titredu permis de construire de laparcelle CP 436 de 119 m2 ap-partenant à M. Nardin, néces-saire à l'aménagement d’uncheminement piétonnier lelong du Lez.

36 - Cession gratuite au titre dupermis de construire de la par-celle MX 176 appartenant à lasociété Urbat / Sci Peyre Plan-tade, nécessaire à l'élargisse-ment de la rue Saint-Priest.

37 - Acquisition dans le cadrede l'opération Grand Cœur,des locaux anciennement oc-cupés par l'école nationale dela concurrence, de la consom-mation et de la répression desfraudes, sis 2, 2 bis et 6 rueSaint-Pierre, devant permettrel'agrandissement des locauxappartenant à la commune ac-tuellement occupés par l'éco-le la Calandreta et, la créationde logement sociaux.

38 - Vente à la Communautéd’Agglomération dans le cadrede l'extension du muséeFabre, des lots 2 et 3, cadas-trés HO 123, de l'immeuble si-tué 11 rue Montpelliéret.

39 - Vente à M. Jean-Michel Et-tori des lots 2 et 3, cadastrésHO 125, de l'immeuble situéen rez-de-chaussée au 5 et 7rue Montpelliéret, afin qu’il puis-se réinstaller son activité com-merciale actuellement situéedans un local appartenant à laville et nécessaire à l'opérationd’extension du musée Fabre.

40 - Vente à la Sarl Gaussel-Ma-roix d’un immeuble cadastréBZ 57, sis 27 rue Ferdinand-Fabre.

41 - Acquisition à la Serm desparcelles EZ 453 et EZ 457 si-tuées chemin des Barques,dans la zone d’aménagementconcerté “Port Marianne -Consuls de mer” pour per-mettre la construction du grou-pe scolaire Jean-Jaurès.

42 - Cession à M. Mallet d’uneparcelle rue du Mas Rouge.Déclassement de ce terrain dudomaine public communal.

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27.05.03

Vœu dénonçant les restrictions apportées par legouvernement au budget de la recherche

Les récentes annonces de baisses et d’annulations de moyens affectés à la recherche ontsuscité une très vive inquiétude parmi les chercheurs et les universitaires, qui sont des-cendus dans la rue pour manifester leur mécontentement.

En dépit des déclarations de Jean-Pierre Raffarin qui, le 3 avril dernier sur France 3, affir-mait que “la recherche était stratégique pour l'avenir du pays” et promettait que “ses créditsne seraient pas baissés pour l'avenir”, tous les organismes et laboratoires publics se sontvu signifier une baisse substantielle de leur budget 2003, de l'ordre de -10 %. De plus, cer-tains organismes sont encore plus dans l'incertitude d’une baisse encore plus soutenue,qui pourrait atteindre de l'ordre de -25 %.

Alors que la recherche française donne des signes de faiblesse inquiétants, ainsi que l‘in-diquait la revue de référence Nature l'été dernier, les mesures prises par le gouvernementRaffarin ne peuvent qu’accentuer cette perte de compétitivité, accroître la dépendance dupays vis-à-vis des grandes puissances scientifiques et, aggraver la crise de confiance queconnaît la communauté scientifique tout entière.

Ce n’est pas à l'heure où la compétition scientifique s’accroît dans le monde de manièreconsidérable pour la maîtrise de nouveaux concepts scientifiques et donc de nouvellestechnologies, à l'heure où les étudiants tendent à se détourner des carrières scientifiques,notamment parce que les études qui y conduisent sont particulièrement difficiles et exi-geantes, à l'heure où se profilent également des départs en retraite en nombre, ce qui pour-rait être

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M O N T P E L L I E R N O T R E V I L L E J U I L L E T - A O Û T 2 0 0 3 N ° 2 7 1M

43 - Vente au département d’unterrain cadastré IX n°131 de-vant lui permettre de réhabili-ter et d’étendre les installationsdu collège Foncarrade et deréaménager l'espace sportif.Déclassement de la parcelledu domaine public communal.

44 et 45 - Dans le cadre des tra-vaux d’aménagement hydrau-lique de la Lironde et de latransparence Lez-Lironde, ac-quisition des parcelles SC 73et SC 75 et vente d’une mai-son située rue François-Jose-ph-Gossec, cadastrée OB 28pà M. Albert Crémades.

46 - Vente à la Communautéd’Agglomération de la pro-priété Florina, sise avenueEtienne-Méhul pour permettrel'extension de la zone d’amé-nagement concerté de Garo-sud.

47 à 49 - Convention d’occu-pation temporaire entre la Vil-le et la Société française du ra-diotéléphone pour leremplacement de trois an-tennes du relais implanté surle château d’eau, avenue deLodève, de trois antennes durelais du château d’eau dit deLa Valette et de trois autres an-tennes du relais fixées sur lesite de la station hydrauliquede Portaly.

50 - Concours de maîtrised’œuvre pour la mise en lu-mière de trois sites majeursdu centre ville : les berges duLez, l'axe du Corum, espla-nade Charles-de-Gaulle, Co-médie et l'axe aqueduc desArceaux, esplanade du Pey-rou.

51 - Dénomination d’une voiedu quartier Montpellier centre,située dans la rue interne dulotissement en cours d’achè-vement rue Portalière desMasques : rue Jeanne-De-messieux.

52 - L'avenue Antoine-Joseph-Dezallier d’Argenville, situéedans le quartier Malbosc, surl'axe principal en cours de réa-lisation et parallèle à la routede Grabels est rebaptisée ave-nue de Fès, en hommage àce chef lieu de province et pré-fecture urbaine du Maroc aveclaquelle la Ville de Montpellierdoit prochainement être ju-melée.

53 - Protocole d’accords tran-sactionnel entre la Ville et lesentreprises du groupementEurofontaine / Méridionale /Llorca, chargées de la concep-tion-réalisation de la fontainede la place du Nombre d’Orachevée en septembre 2000,afin de prendre en compte larévision du prix du marché.

54 - Avenant n°1 au marché deconception-réalisation des

aménagements des abordsde la Fontaine des TroisGrâces, place de la Comédieattribué au groupement LCRI/ ATF / Guinet-Derriaz / SM Gar-cini.

55 - Appel d’offres ouvert pourla réalisation du programme2003 des travaux d’extensiondu réseau de desserte en eaupotable, rue de l'Imprimerie,rue de Cholet, rue de la Géo-de et rue des Cornalines.

56 - Appel d’offres ouvert pourla fourniture et la pose de glis-sières de sécurité sur les voiespubliques communales.

57 - Appel d’offres ouvert pourles travaux d’entretien sur di-vers ouvrages d’art commu-naux.

58 - Dénomination du parc del'Hôtel Moncalm qui sera bien-tôt ouvert au public et acces-sible depuis la rue de la Ré-publique : Parc EmmanuelRoblès.

59 - Appel d’offres ouvert pourla réalisation du square de l'In-tendance du Languedoc, si-tué rue d’Aigrefeuille.

60 - Réhabilitation du squarede l'abbé Coursindel. Deman-de de subventions.

61 - Appel d’offres ouvert pourl'amélioration des espacesverts publics aux abords desrésidences ACM.

62 - Dénomination du parc ducentre de quartier Saint-Clé-ment situé sur l'emprise del'ancienne annexe du collègeLas Cazes et qui accueillerades équipements de loisirs :parc de Las Cazes.

63 - Dénomination de la sallepolyvalente à caractère asso-ciatif qui sera construite rueEmile-Picard dans le quartierde la Mosson : salle Averroes.

64 - Appel d’offres ouvert pourla 3e tranche du programmedes travaux de remplacementdes canalisations de climati-sation de la Mairie A.

65 - Appel d’offres ouvert pourla réalisation des travaux dechauffage et de climatisationdu théâtre Jean-Vilar et de seslocaux annexes. Demande desubventions.

66 - Marché de Noël 2003 : de-mande de permis de construi-re pour l'implantation des cha-lets, règlement de lamanifestation, budget de l'opé-ration et tarification des droitsde place.

67 - Cimetière Saint-Etienne,durée des concessions dusecteur M3.

1. Communication des déci-sions prises depuis la derniè-re séance du conseil munici-pal.

2. Informations du maire.

2 bis. Vœu demandant la libé-ration de José Bové.

3. Vœu de soutien au mouve-ment des intermittents duspectacle.

4. Devant le drame effroyablequi a touché l’Algérie ces der-nières semaines, la Ville deMontpellier se déclare solidai-re et décide de voter une sub-vention exceptionnelle d’unmontant de 30 000 euros pourle collectif des associationsPaillade - Petit Bard qui coor-donne tout l’effort associatif etde mandater le Centre Com-munal d’Action Sociale pourune aide financière et logis-tique (transports).

5. Désignation d’un représen-tant de la Ville au Conseil d’Ad-ministration de la Maison d’en-fants Marie Caizergues.

6. Le Conseil municipal ap-prouve (adoption du principede la réalisation, demande depermis de construire, lance-ment d’appels d’offres, de-mandes de subventions) leprojet de création d’une crèchecollective (crèche “Robin desBois”, 48 places), d’une halte-garderie (halte-garderie “Mow-gli”, 25 places) ainsi que de lo-caux associatifs liés à l’enfancedans le quartier Odysseum.(voir pages 8 et 9).

7. Approbation du versementd’une dotation de 2 280 eurosau titre de l’année scolaire2002/2003 à l’Union Sportivede l’Enseignement du 1er de-gré (U.S.E.P.) qui est interve-nue dans 10 établissementsscolaires de Montpellier.

8. Modification concernant lesreprésentants de la Ville ausein des Conseils des écolesIngrid Bergman (maternelle) etJean Moulin (élémentaire).

9. Approbation de l’avenant àpasser pour la réalisation destravaux de confortement des

escaliers de l’école élémen-taire Charles Baudelaire.

10. Attribution desubventions defonctionnementpour les actionséducatives enga-gées dans lecadre du Contratde Ville (G.P.V. -

F.I.V.). Ces subven-tions concernent 33

associations œuvrantdans les quartiers priori-

taires inscrits dans le Contratde Ville pour un montant de73 792 euros proposés à lasubvention, soit une aug-mentation de plus de 40% parrapport à 2002 en faveur desprojets impulsés par le tissuassociatif.

11. Approbation du program-me d’actions socio-éducativesmises en place dans le cadredu Contrat de Ville - G.P.V.dans le domaine du sport, del’éducation, de l’intégration etde la jeunesse afin de favori-ser l’accès à la citoyenneté etla lutte contre l’exclusion. De-mande des subventions lesplus larges possibles à l’Etatet aux autres partenaires duContrat Ville.

12. Attribution de subventionsdans le cadre de la Bourse Ini-tiatives Jeunes 2003, dont l’ob-jectif est de participer à l’émer-gence de projets individuelsou de petits groupes (en de-hors du système associatifclassique) conçus par desjeunes de 16 à 25 ans résidantà Montpellier.

13. Approbation de l’attributionde Cartes Eté Jeunes gratuitesdestinées aux jeunes Mont-pelliérains en difficultés so-ciales.

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26.06.03

14. Le Conseil municipal ap-prouve la reconduction de laconvention de mise à dispo-sition des installations spor-tives du stade Sabathé entrela Ville de Montpellier et la So-ciété Anonyme à Objet Spor-tif du Montpellier Rugby Club.

15. Approbation du principed’une convention “Prestationde service” entre la Ville et leMontpellier Hérault Sport Club.

16. Personnel municipal. Mo-dification du tableau des ef-fectifs.

17. Personnel municipal. Pos-te d’attaché territorial chargéde projets culturels à la Direc-tion de l’animation culturellemunicipale.

18. Approbation des proposi-tions d’indemnisation concer-nant des sinistres intervenusdans différents lieux.

19. Adoption du compte ad-ministratif 2002 de la Ville deMontpellier, budget principalet budgets annexes de l’eauet du lotissement communal.

20. Affectation du résultat defonctionnement 2002, budgetprincipal et budgets annexesde l’eau et du lotissementcommunal.

21. Approbation du compte degestion de la Ville de Mont-pellier pour 2002, budget prin-cipal et budgets annexes del’eau et du lotissement com-munal.

22-23. Gestion de trésorerie :ouverture de crédit avec Cré-dit Agricole du Midi, CréditAgricole Indosuez et Dexia-CLF Banque.

Affaire n°29

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M O N T P E L L I E R N O T R E V I L L E J U I L L E T - A O Û T 2 0 0 3 N ° 2 7 1M18

24. Attribution de subventionsaux associations Attitude (3 000 €), Croix d’Argent Bas-ket (6 000 €), Gassane (450 €),Nouveau Sainte Anne (4 000 €), Devoirs et Droits del’Homme et du Citoyen (coti-sation : 76 €), OCCE EcoleMarc Bloch (2 000 €), Unionfrançaise pour la santé bucco-dentaire (2 000 €), Amicaledes Aubes CNL 34 (760 €),Amicale locataires Petit etGrand Mercure (760 €).

25. Avenant n° 5 concernantles mises à disposition gratui-te des bâtiments et véhiculespar la Ville de Montpellier à laRégie municipale d’exploita-tion des Maisons pour tous.

26.Approbation du program-me de l’extension de la Maisonpour tous Albert Dubout envue de la création d’un bureaupour l’adjointe au maire dequartier, du secrétariat del’élue, d’un accueil accessibledirectement depuis l’extérieurainsi que d’un bureau pour lamairie-annexe.

26 bis. Approbation de laConvention Publique d’Amé-nagement du centre ville,Montpellier Grand Cœur, qui apour objectif d’améliorer lecadre de vie du quartier Centrepar des actions concernant lelogement, le commerce et leséquipements publics.

27. Le Conseil municipal ap-prouve le programme des tra-vaux d’entretien (restaurationdes gypseries notamment) del’hôtel Baschy du Cayla, 1, rueEmbouque d’Or, qui abrite desactivités liées à la petite en-fance et à la jeunesse.

28. Acceptation par le Conseilmunicipal de la promessed’achat concernant l’assiettefoncière nécessaire à la réali-sation d’un hôtel 4 étoiles de162 chambres à proximité duCorum sur les terrains du par-king Joffre.

29. Approbation du program-me des travaux à effectuer surdifférents bâtiments du sitemunicipal de la tour de la Ba-bote qui doivent être regrou-pés dans une même opéra-tion. Ces travaux concernentprincipalement l’étanchéité dela tour de la Babote, la réfec-tion de la toiture du CercleAnatoli Karpov et la restitutiond’une partie du rempart de laCommune clôture.

30. Adoption des objectifsd’aménagement proposéspour la création du nouveauquartier Ovalie, qui se ferasous la forme d’une zone

d’aménagement concerté, ain-si que des modalités deconcertation du public pré-voyant notamment une ré-union publique ainsi que lamise à disposition du publicdu dossier pour permettre derecueillir les observations desadministrés.

31. Approbation des objectifsde l’opération d’aménagementproposés par la Communau-té d’Agglomération de Mont-pellier concernant la voirie dedesserte du complexe de rug-by Yves du Manoir ainsi quedes modalités de concertationdu public prévues.

32. Approbation des termesdu projet de convention établientre la Ville et la SCI des Troisvisant notamment à fixer lemontant de la participationque la SCI des Trois aura à ver-ser en contribution à l’amé-nagement de la ZAC BlaisePascal pour la réalisation d'uneconstruction à usage mixte delogements et d’activités éco-nomiques.

33 à 35. Avis favorable duconseil municipal aux candi-datures de Mme et M. Cha-landar, M. Chazot et de la So-ciété Chaix Invest sur la ZACGarosud.

36. Avis favorable du Conseilmunicipal à la candidatureACM pour la réalisation de bu-reaux et de logements sur laZAC Port Marianne Consuls deMer.

37 à 40. Agrément du Conseilmunicipal pour les candida-tures de Pragma, deBouygues Immobilier Médi-terranée, de Marignan Immo-bilier et Urbat Promotion Lo-gement et de Dominium pourla réalisation de programmesde logements dans la ZACPort Marianne Jardins de la Li-ronde.

41. Le Conseil municipal ap-prouve l’acquisition auprès deLa Poste des parcelles DL458, RZ 37, 65 et 67, route deVauguières, lieu dit “Le Cotta-ge”, pour compléter les instal-lations sportives sur ce sec-teur.

42. Le Conseil municipal ap-prouve l’acquisition du bailcommercial de M. Check, au9 et 11, avenue de Nîmes,pour permettre l’élargissementde l’avenue et l’amélioration del’entrée de ville par la créationd’un aménagement paysager.

43. Approbation de l’acquisi-tion de la propriété de MmeHorovitz, au 1031, rue de Bu-

garel, dans le cadre de la créa-tion du nouveau quartier Ova-lie.

44. Remise d’ouvrages publicspar la Communauté d’Agglo-mération de Montpellier à laVille, ZAC Millénaire I et parcd’activités du Millénaire II.

45. Le Conseil municipal ap-prouve la vente par la Ville àl’Assemblée de Dieu de la par-celle SA n° 269, avenue AlbertEinstein.

46. Approbation de la conven-tion à passer entre la Ville etle conseil général de l’Héraultconcernant la mise à disposi-tion d’un réseau de télécom-munications.

47. Affaire retirée de l’ordre dujour.

48. Lancement d’un appeld’offres ouvert pour la réalisa-tion d’un îlot séparateur surl’avenue de Lodève entre lesite propre bus et la voie au-torisée à la circulation géné-rale.

49. Lancement d’un appeld’offres ouvert pour l’installa-tion d’un dispositif de contrô-le dans le cadre de l’extensionde la zone piétonne constituéepar la rue Candolle et les ruesvoisines situées entre la ruede l’Université et la rue Fonta-non.

50. Lancement d’un appeld’offres pour le renforcementde l’éclairage de la fontaine duNombre d’Or qui fait partie d’unprogramme de mise en lu-mière de sites remarquablesde Montpellier Grand Cœur.

51. Lancement d’un appeld’offres européen pour le re-calibrage global du ruisseauLantissargues afin de suppri-mer les inondations en oc-currence décennale.

52. Lancement d’un appeld’offres ouvert pour la mise enplace d’équipements néces-saires à la récupération deseaux pluviales sur l’avenue duMaréchal Leclerc.

53. Le Conseil municipal vali-de le projet de constructiond’un garage fermé pour les vé-hicules municipaux situé auparking des élus - Mairie A,sous la passerelle d’accès àl’hôtel Ibis et au parking du Tri-angle.

54. Le Conseil municipal don-ne son accord à la réalisationdes travaux de réfection de latoiture de la nef de l’église

Saint-Denis, patrimoine muni-cipal inscrit à l’inventaire desmonuments historiques.

55. Permis de démolir la mai-son située sur la propriété pré-emptée par la Ville au 758,chemin de Moularès.

56. Approbation de l’avenantn° 2 à la convention d’occu-pation partielle des locaux dela Communauté d’Agglomé-ration de Montpellier par la Vil-le.

57. Désignation de M. Char-bonneaux en tant que nouvelexploitant du service de ca-lèches de la ville de Montpel-lier.

58. Désignation de M. DanielBeaumont en tant qu’exploi-tant d’un manège de chevauxde bois place de la Comédie.

59. Désignation de la S.A.R.L.

Europlus représentée par songérant M. Chatelat pour l’ex-ploitation du petit train touris-tique du centre ville.

60. Le Conseil municipal don-ne un avis favorable à la prisede compétence de la Com-munauté d’Agglomération enmatière de “service de condui-te en fourrière des animaux er-rants ; service d’accueil desanimaux errants en attente decession gratuite aux orga-nismes habilités à proposerl’adoption”.

61. Lancement de la procé-dure d’appel d’offres pour l’ins-tallation de 12 nouvelles ca-méras de vidéosurveillance.

62. Approbation du renouvel-lement de la convention rela-tive au fonctionnement de laMaison de la justice et du droitcréée dans le cadre du Contratlocal de sécurité.

Affaire n° 3

Vœu de soutien au mouvementdes intermittents du spectacle

Les artistes et techniciens du spectacle, du cinéma et de l’au-diovisuel, appelés communément intermittents du spectacle,manifestent depuis quelques jours leur angoisse devant les me-naces de plus en plus lourdes qui pèsent sur leur statut.

Salariés reconnus d’un type particulier, ils participent à la vie cul-turelle de notre pays et sans eux aucune production ne seraitpossible, en particulier dans nos régions. L’ensemble de nos ac-tivités culturelles pourrait être menacé.

Plus encore que les pertes de salaires, c’est la disparition pureet simple, à terme, de leur système de protection sociale qui esten cause. Rompant avec le principe d’unicité et de solidarité quipréside à la protection sociale en France, le MEDEF tente d’im-poser un régime de cotisations qui entraînerait la disparition dumétier d’un nombre considérable d’artistes ainsi que de nom-breux techniciens et serait une catastrophe pour des pans en-tiers du secteur de la culture.

Ces salariés demandent depuis de nombreux mois l’ouvertured’une concertation dans le cadre du Conseil national des pro-fessions du spectacle associant les pouvoirs publics, les par-tenaires sociaux et les organismes publics et parapublics afinque soient examinées les données statistiques concernant leursmétiers, les responsabilités gouvernementales (législation dutravail, financement de la culture…) et les propositions de mo-dification des annexes 8 et 10 de la convention UNEDIC. Ils crai-gnent une dénaturation de ces annexes et sans nier l’existencede dysfonctionnements, refusent qu’ils soient corrigés à la char-ge des seuls salariés, risquant ainsi de leur faire perdre la moi-tié de leurs droits. S’il est vrai que des abus ont pu être consta-tés en particulier dans l’utilisation de CDD au détriment d’emploispérennes (surtout dans les entreprises de l’audiovisuel public etprivé), c’est à l’UNEDIC d’être vigilante sur les contrats passés.Une charte de bonne conduite devrait être proposée à l’usagedes entreprises des secteurs visés.

Aussi, considérant qu’il y a un coût à payer par la société fran-çaise pour garder un maillage culturel riche et précieux et évi-ter que ne soit remis en cause le régime des intermittents duspectacle (par essence déficitaire) avec toutes les incidencesdésastreuses que cela pourrait avoir sur de nombreuses entre-prises culturelles de notre pays,

le Conseil Municipal, réuni dans sa séance du 26 juin 2003 de-mande instamment au gouvernement et tout particulièrement àMM Aillagon et Fillon

• de demander aux partenaires sociaux d’engager les négocia-tions sur la base minimum des accords dits “accords FESAC”

• de prendre leurs responsabilités dans ce dossier sans ren-voyer en permanence au domaine conventionnel,

• de prendre les dispositions nécessaires pour que le finance-ment des activités culturelles ne se fasse pas qu’au détrimentde ses principaux acteurs.

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PATRIMOINE

Le quartier juif médiéval au cœur du centre historique

“Au Moyen-Age, (…) Montpellier est une ville cosmopolite, accueillante, ouverte sur les autres ci-vilisations et leurs savoirs, grâce auxquels, elle sera la première ville de France à pouvoir se do-ter d’une université. Une communauté juive - la plus importante du Midi - s’y établira très tôt, enplein centre ville (…), communauté assurant des charges importantes auprès des Guilhem, lesseigneurs d’origine carolingienne de Montpellier - et qui comptait à côté des marchands, de nom-breux savants traducteurs des ouvrages médicaux de d’Avicenne, de Maïmonide et d’Hippocrate”.

Alain Gensac, Architecte urbaniste

“Une longue histoire lie les fidèles de la loi mosaïque à la Ville de Montpellier. Elle est largementattestée par les sources hébraïques et souvent désignée comme la “Montagne du Temple” (HarHa-Bait) et même la “Montagne sainte” (Har ha-Kodech). Elle fut comparée à Jérusalem en raisonde l'ardeur avec laquelle on y étudiait à l'époque médiévale, la Bible et le Talmud. (…) Au 13e siècle, le quartier juif se situait rue Barralerie (dénommée Sabaterie Neuve, jusqu’au 15e siècle).Il comprenait, hormis le mikvé et la synagogue, une maison de l'aumône jouxtant le lieu de cul-te et destinée à être un asile charitable, un cimetière, des maisons d’études, des boucheries “ca-sher” et un puits. Ce quartier juif de Montpellier ne fut pas un ghetto avec obligation de résidencecomme dans d’autres régions de l'Europe médiévale. Après 1365 (entre-temps, il y eut l'Edit d’ex-pulsion de 1306 et le rappel de 1315), sa superficie s’est cependant nettement amoindrie et onassiste à un déplacement vers la rue de la Vieille-Intendance. L'apogée de l'explosion démogra-phique se situe avant la peste noire (1348). Il y avait alors 2000 à 2500 personnes habitant cequartier”.

Carol Iancu, Université Paul-Valéry“Les juifs à Montpellier, une histoire millénaire - Bulletin historique de la Ville de Montpellier n°7

blication d’un rapport, que la Ville fera unedemande de classement au titre du patri-moine de l'humanité auprès de l'Unesco.“Cette synagogue, c’est une pierre apportéeà l'histoire internationale, ajoute Michel Pas-set, et nous allons faire en sorte qu’elle soitla plus riche possible”.

UN CENTRE DE RECHERCHE SUR L'HISTOIRE

ET LA CULTURE HÉBRAÏQUE Mais cet ensemble cultuel restitué est éga-lement destiné à devenir un pôle de la re-cherche française de haut niveau sur l'his-toire et la culture hébraïque. C’est ainsi qu’àl'Institut universitaire euro-méditerranéen Maï-monide déjà installé dans l'immeuble, pour-rait se joindre la nouvelle Gallia Judaïca, unedes composantes de l'Unité mixte de re-cherche du Centre national de la recherchescientifique, qui est prête à quitter la régionparisienne pour venir s’installer à Montpellier.Cette dernière possède un fonds d’environmille documents médiévaux, la plus impor-tante banque de données françaises sur lesujet. “La Ville souhaite également mettre à ladisposition des chercheurs, sur le modèle descentres de rencontres et de recherches scien-tifiques fonctionnant à l'étranger, des sallesde travail, une bibliothèque et des moyens derecherche et de communications informatisés,termine Michel Passet. C’est pour accompa-gner la mise en place de ce centre de re-cherches et également la restauration de lasynagogue, qu’un comité scientifique va pro-chainement être créé”.

Visites du mikvéC’est au cours des visites guidées du centrehistorique organisées par l'Office de tourismequi mènent le long des rues vieilles de 1000ans et plus, que vous pourrez découvrir le bainrituel juif médiéval. Les visites ont lieu tous lesmercredis, samedis et dimanches à 15h. Réservation obligatoire au 04 67 60 60 00.

La Synagogue

rue de la Barralerie

La synagogue, essai de restitution et coupe de la tour de la synagogue dessinée par Alain Gensac, architecte de la ville.

Le 22 juin, l’Etablissementfrançais des greffes organise la 3e journée nationale de réflexion surle don d’organes et lagreffe. Ce rendez-vous invite chacun à faireconnaître sa position à safamille. En France, le tauxde refus est encore tropélevé, souvent parce quela famille ne connaît pas lavolonté du défunt. En faisant connaître votreposition sur le dond’organes, condition sinequa non de la greffe, vousdonnez plus de chances àun malade d’être greffé.Pour commander un document d’informationou une carte de donneur :0 800 20 22 24 (N° Vert).

22 JUIN : JOURNÉE

NATIONALE DE RÉFLEXIONSUR LE DON D’ORGANES

ET LA GREFFE

Le Conseild’Administration de lacaisse primaire d’Assurance Maladie deMontpellier a décidé de financer, sur les fondsd’Action Sanitaire etSociale, une partie des cotisations d’adhésion àune assurance maladiecomplémentaire pour lespersonnes à faiblesrevenus et dont la demande de CMU complémentaire a étérefusée pour des critèresfinanciers. Les demandespour bénéficier de ce nouveau dispositif se fontpar le biais d’un dossierde demande de CMU complémentaire et la totalité des revenus dufoyer du demandeur nedoit pas dépasser 618,20 euros, soit 10% de plus que le plafond fixé pour la CMU complémentaire. Informations:04 99 52 53 54.

MISE EN PLACED’UN DISPOSITIF

D’AIDE À L’ACQUISITIOND’UN CONTRAT

DE COUVERTURECOMPLÉMENTAIRE

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TRADITION ET PATRIMOINE

La Garriga : tout le charme du folklore montpelliérain

Même si son répertoire puise dans les racines même de l'histoire de notre Ville, il n’estévidemment pas besoin d’être montpelliérain de souche pour apprécier les danses et chants

de la Garriga. Ses atouts : authenticité, fraîcheur et ce petit zeste de passion qui fait tout.

La Garriga lengadociana, c’est plus de45 années de recherche minutieusesur les chants, les danses, les cou-

tumes et traditions de Montpellier et dubas Languedoc, par un groupe de mor-dus du folklore occitan. Les chants deson registre sont en langue d’Oc et envieux français. Ses danses évoquent lavie de notre ville et une large page deson histoire. Les costumes des années1830 sont authentiques pour certains.Les autres, tous cousus main par lescouturières du groupe, restituent au dé-tail près toutes les subtilités des tenuesde l'époque… dentelles comprises !

DE 4 À 77 ANS !On aurait tendance à croire que lesjeunes générations se désintéressent dufolklore. A la Garriga, loin de là. Sur les51 membres du groupe, plus d’un tiersa moins de 18 ans. Ils sont danseurs,chanteurs, mais également musiciens :joueurs de hautbois, de fifre ou de tam-bourinet. Le gros des troupes, ce sontles danseurs et danseuses, dont la pluspetite a 4 ans. A leur répertoire, une ving-taine de danses. Les plus connues et ty-piques de notre région, pour la périodeallant de 985 à 1349, sont le chevalet,les bâtons et bien sûr les grisettes. Lesautres danses sont inspirées des scènesde la vie courante : les vendanges avecla fricassée, la treille, le pas grec, la fa-randole d’oc, le pressoir ou bien encorela pêche avec : les tambourins, la ma-telote, le quadrille et les vagues. Mais s’yajoutent d’autres danses dont les originessont plus énigmatiques, à l'image de laFontaine Saint-Berthomieu ou les fillesde marbre.

DES SECTIONS COUTURE ET …CUISINE OCCITANE

Depuis que la Garriga a emménagé à laTour des Pins, ce nouveau bastion destraditions qu’est cette tour de la Com-mune clôture qu’elle partage avec la Ba-ronnie de Caravètes, le groupe possè-de maintenant des locaux prestigieux etun siège d’association à la hauteur de savocation. Cela lui a permis de diversifieret d’intensifier son activité. Le groupedispose maintenant en plus des coursde danse et de chant, d’une section folk-lore enfantin où les 8 / 10 ans s’initientnotamment à la langue d’oc, une écolede hautbois champêtre et de fifre, diri-gée par Jean Gougat, président de la Gar-riga et une section cuisine où sont mi-tonnés… et dégustés des petits platsoccitans. Dans la section couture qui estmaintenant beaucoup plus au large, sontconfectionnés tous les habits coquetsde la Grisette, ces vêtements que por-taient les couturières de la ville, ceux du“Farandoleur” en cotonnade blanche quiarborent - notamment pour les jupes desdanseuses - le traditionnel motif de pe-

tits bouquets de fleurs du Languedoc, ceuxdu “travalhadou”, des poissonnières et desmarins, ou les tenues beaucoup plus élé-gantes des bourgeoises montpelliéraines.

AMBASSADRICE DE LA VILLE ENFRANCE ET À L'ÉTRANGER

“C’était très émouvant” explique Danielle Gou-gat, trésorière du groupe, à l'évocation dece moment mémorable où la Garriga qui re-présentait la France au dernier festival In-ternational du folklore qui se déroulait auPortugal avait été appelée sur scène : “Ledrapeau français et celui de Montpellieravaient été déployés et nous avions alorsété présentés au public au son de l'hymnenational. J’en avais la chair de poule…”. De-puis 1957, date de sa création, la réputa-tion de la Garriga, qui est le seul et uniquegroupe folklorique montpelliérain, a large-ment dépassé les frontières. Elle partageson activité entre des participations à denombreuses manifestations montpellié-raines (Antigone des associations, accueildes nouveaux Montpelliérains, crèche de

Noël, fêtes dans les Maisons pour tous, etc.),des spectacles en France et en Europe etdes prestations dans des festivals interna-tionaux. La Garriga entretient également desrelations permanentes avec le Sing UndSpielkreis, le groupe folklorique de Heidel-berg en Allemagne avec qui elle est jume-lée. C’est fin juillet, à Odoorn en Hollande,qu’aura lieu la prochaine rencontre interna-tionale folklorique. Ce sera une nouvelle foispour la Garriga, l'occasion d’échanger denouveaux liens d’amitié avec des groupesde tous les pays et de faire connaître, pardelà les frontières, les traditions et coutumesancestrales de notre pays d’Oc.

Des lauriers pour laGarriga

Le groupe possède le label dela Confédération nationale desgroupes folkloriques françaisdepuis 1963. Il est égalementaffilié à la Fédération du folk-lore méditerranéen, à l'Uniondes groupes folkloriques del'Hérault, à la Jeunesse et auxSports depuis 1961 et disposeaussi de l'agrément de l'Edu-cation nationale depuis l'an2000.En avril dernier à Marseille, lorsd’une rencontre de chorales, laGarriga s’est vue décerner leDiapason d’Argent. Par ailleurs,les membres du groupe quiparticipent à des stages de for-mation organisés par la fédé-ration méditerranéenne de folk-lore peaufinent toute l'annéeleurs prestations dansées. Leurprofesseur de danse, FannyAssié - qui est entrée dans legroupe à l'âge de 4 ans - et aégalement suivi les cours dedanse de la Fédération, vientnotamment de se voir décer-ner le titre de Prévôt de danse.De tous les groupes de main-tenance de la tradition langue-docienne, Fanny est la pre-mière à obtenir cettedistinction. Et l'an prochain,c’est pour le titre de Maître dedanse qu’elle concourra.

Le saviez-vous ?

Au Moyen-Age, vers l'an 1100,alors que toute l'activité com-merciale de Montpellier étaitconcentrée autour de Notre-Dame- des-Tables, les chan-geurs donnaient, pour faire l'ap-point de leurs transactions, desgrisettes aux nombreux pèle-rins qui empruntaient le "Camiroumieu" pour se rendre àSaint-Jacques-de-Compostelle.Depuis, ces délicieux petitsbonbons ronds aux saveurs demiel et de réglisse sont deve-nus une spécialité montpellié-raine.

On rechercheSi vous êtes chanteurs, dan-seurs, musiciens… et avez plusde huit ans, vous pouvez toutel'année vous joindre aux béné-voles du groupe folklorique laGarriga lengadociana. Horaires :• Cours de danse, les mercre-dis et samedis de 18h à 20het Folklore Junior (à partir de8 ans), les mercredis de 18h à19h au gymase Amélie-Blan-chard, rue de Bercy. • Ecole de hautbois, les jeu-dis de 18h à 20h et chant cho-ral, les mercredis de 21h à22h30, à la Tour des Pins, 10/ 12 Boulevard Henri IV. Tél. :04 67 60 93 86.

Renseignements : au 04 67 85 19 05 ou 04 67 75 51 41.

La Garriga organise chaque printemps depuis 7 ans des rencontres folkloriques hautes en couleurs

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PATRIMOINE

Restauration des façades de l’église desDominicains, l’un des plus beaux ensembles

d’architecture chrétienne à MontpellierRéalisée dans le cadre de l’opération

Montpellier Grand Cœur, la rénovationdes façades de l’église des Dominicains

s’inscrit dans une politique depréservation du patrimoine architectural

des différents quartiers de la ville.

L’actuelle église des Dominicains fut àl’origine celle d’une communauté d’Au-gustins, établie à Montpellier peu

après le siège. On sait en effet que LouisXIII avait été obligé de venir s’emparer mili-tairement de la ville, où les protestantss’étaient enfermés. Le pouvoir royal y avaitaussitôt encouragé l’installation de congré-gations catholiques, en vue de reprendrele contrôle d’une population alors largementgagnée par la prédication des Réformés.Les Augustins furent du nombre. On les ins-talla sur les fondations démantelées des an-ciens remparts.

UN ÉDIFICE QUI RENOUE AVEC LES MODÈLES MÉRIDIONAUX

DU TEMPS DU GOTHIQUEBâtie en 1643, en pleine effervescencecontre-réformiste, cette chapelle est donccontemporaine par son architecture de cecourant de sensibilité appelé baroque quimarque la spiritualité et la culture euro-péennes du deuxième tiers du XVIIe siècle.Les grandes églises parisiennes de Fran-çois Mansart et de Lemercier ou, à Rome,celles du Bernin ou de Pierre de Cortone,avec leur débauche de colonnes, demarbres et de dorures, sont de la même pé-riode. Or, le style de l’église des Dominicainscontraste très nettement avec le triompha-lisme qui signale partout ailleurs l’architec-ture du renouveau catholique. Par l’en-semble de ses caractères - sa façade lisse,son plan de halle toute simple, son am-biance sombre, ses grands pans murauxdénudés et son matériau pauvre -, cet édi-fice renoue avec les modèles méridionauxdu temps du gothique. La manière, parexemple, dont s’assemblent les pilastres la-téraux, en faisceaux, ainsi que leur formepolygonale, viennent directement de la tra-dition gothique. Le trait sans doute le plusremarquable de la contre-Réforme méri-dionale en architecture, est précisément cet-te fidélité aux sources régionales. Il faut sesouvenir que le gothique méridional s’étaitélaboré sous l’impulsion dominante desordres mendiants, au XIIIe siècle, en pleinelutte contre le catharisme : de l’hérésie auschisme, l’Eglise locale cherche manifeste-ment dans le langage des pierres, face à lacontestation anticléricale, à exprimer la per-manence de son idéal de renoncement.Entre les nombreuses églises régionales decette époque et de ce style, toutes très dé-naturées par la suite, celle-ci est l’une de

celles qui témoignentle mieux de cet étatd’esprit.

LE MÊMEARCHITECTE QUECELUI DE L’HÔTELDE LA COQUILLE

L’architecte de la cha-pelle fut Bertrand deLasne, de Bayonne,établi à Montpellier de-puis 1625, qui comp-te parmi les meilleurs constructeurs locauxdu moment. D’autres belles réalisations gar-dent mémoire de son talent, comme, parexemple, l’hôtel de Sarret (dit aussi de la Co-quille) situé au 6 de la rue du Palais. Il fut, surle chantier de la chapelle, assisté de l’entre-preneur Jean Bonnassier, que l’on trouve aus-si lié à nombre de créations importantes del’architecture montpelliéraine pendant le se-cond quart du XVIIe siècle.L’intégrité de l’ouvrage a malheureusementsouffert d’une réfection un peu sèche desvoûtes, au XIXe siècle et, dans les années1950, d’un ravalement un peu trop appuyéde ses élévations intérieures. Il faut cepen-dant remarquer le beau travail d’aménage-ment du chœur liturgique dû à l’architecte M.Bourde, auteur également du dessin de l’au-tel (1958), les vitraux de H. Déchanet et leChrist crucifié du sculpteur Lech Wardecki(1959). L’orgue a été récemment et intégra-lement refait par le facteur Alain Sals (1993).L’actuel aménagement intérieur est de GuyGuntz (1972).Les travaux de construction du couvent pro-prement dit ne furent jamais menés à terme,sans doute faute de ressources. Les Au-gustins se contentèrent pour leur logementde quelques maisons mitoyennes remem-brées et sommairement redistribuées. Ils sefirent cependant édifier un beau réfectoirevoûté d’arêtes. L’architecte en fut Jean Giral(1679-1755), le plus remarquable construc-teur montpelliérain de la première moitié duXVIIIe siècle, de qui l’on peut voir, non loin delà, la chapelle des Jésuites, place Notre Damedes Tables. C’est de son agence que sortentnombre des petits châteaux, dits folies, dela campagne montpelliéraine, tel que celuides Saporta à La Mogère. A la Révolution, lacongrégation fut expulsée et l’église confis-quée, en même temps que les bâtimentsconventuels, pour être vendus en plusieurslots comme biens nationaux, en 1792. L’égli-

se fut alors affectée en local utilitaire : atelierde fabrication de salpêtre, grenier à fourra-ge… La restitution de l’église à sa premièredestination intervint en 1797. Sous le nomd’Association des Augustins de Montpellier,elle reste toujours la propriété légale de l’Egli-se et ne fait donc pas partie du réseau pa-roissial montpelliérain. En 1853, une com-munauté de Carmes déchaux vint épaulerl’action de l’Association en rachetant les an-ciens bâtiments conventuels et en assurantle service religieux dans la chapelle. Les Do-minicains s’y établissent à leur tour en 1954.Une nouvelle tranche de la restauration ducouvent, ainsi que des crédits pour aider lebibliothécaire de l’Ordre à ouvrir le fonds de70 000 ouvrages de la bibliothèque des Do-minicains, fonds qui est l’une des richessesintellectuelles de la Ville de Montpellier, sontd’ores et déjà prévus au budget 2004 de laVille.

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MONTPELLIER

NOTRE VILLE MJ U I L L E T - A O Û T 2 0 0 3 N ° 2 7 122

Sound Summer Tour4h de show laser et son numérique, le 12 juillet place Dionysos. Une tournée parrainée par Europe 2(funk, disco, dance, house, techno, hip-hop…)

Cinéma sous les étoilesPendant un mois, du 4 au 30 août,la place Dionysos se transforme encinéma de plein air. Trois séances parsemaine (mardi, jeudi et vendredi) avecune programmation grand public offertegratuitement dès 22h.

Montpellier Skate Summer CampDu 6 juillet au 9 août, l’association Attitude organise un camp d’été destinéaux skateurs. Ouvert aux jeunes à partirde 13 ans, ce camp d’été se composede cinq sessions d’une semaine. Au programme : 4 heures de coachingpar jour sur le skatepark de Grammont,entraînements, sorties plage… Déplacements et hébergement assurés.Informations : 04 67 02 72 24.

Exposition Cécile Bart au Carré Sainte AnneDes installations éphémères montées àpartir d’un module industriel : une tramede Tergal transparent, tendu sur un châs-sis métallique. Selon la manière dont latrame est multipliée et répétée dans l’espace, au centre d’une galerie ou dansle chambranle d’une ouverture, l’écrande Tergal filtre le regard jusqu’à lui refuser toute traversée. “ Lisses - travailin situ ”, exposition de Cécile Bart est visible au Carré Sainte Anne jusqu’au 7 septembre.

omme chaque été depuis dix-neuf ans, le Festival de Radio France et Montpellier propose de nombreusesoccasions de partager de grands moments de découverte et d’émotion au cours de trois semaines d’un

voyage musical dans tous les genres musicaux.Les soirées de 20h permettront de découvrir sept opéras, cinq concerts symphoniques, des récitals d’exception…Un opéra en version scéniqueCyrano de Bergerac de Franco Alfano, avec Roberto Alagna dans le rôle-titre, l’Orchestre National de Montpellieret le Chœur de l’Opéra de Montpellier sous la direction de Marco Guidarini.Deux opéras en version de concertRita de Gaetano Donizetti (création de la version originale en français) avec Sumi Jo et l’Orchestre Philharmoniquede Nice sous la baguette de Marco Guidarini ; La Pucelle d’Orléans de Piotr Ilych Tchaikovski avec Mirella Frenidans le rôle-titre et l’Orchestre National de Montpellier dirigé par Stefano Ranzani.Trois opéras contemporains créés pendant le festivalMicromégas de Paul Méfano avec l’ensemble 2e2m ; Les orages désirés de Gérard Condé en hommage à la jeu-nesse de Berlioz (commande de Radio France) avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direc-tion de Kirill Karabits et Libertad de Didier Lockwood (commande de Radio France / Coproduction Opéra Junior /Opéra de Montpellier).Un oratorio créé à l’occasion du festivalEsther de Cristiano Giuseppe Lidarti, avec Anne Lise Sollied, l’Orchestre National de Montpellier et le Chœur dela radio Lettone sous la direction de Friedemann Layer.Les formations de Radio France présentes à MontpellierL’Orchestre National de France, placé sous la direction d’Emmanuel Krivine, interprétera les œuvres de Gersch-win, Salonen et Rouse avec Jean-Yves Thibaudet au piano.L’Orchestre Philharmonique de Radio France se produira dans trois programmes exceptionnels : la création del’opéra de Gérard Condé Les orages désirés, une soirée Mozart et Brahms avec Maria João Pires et Armin Jordanainsi qu’un concert Beethoven et Strauss avec Daniel Mesguich récitant sous la direction de Myung-Whun Chung.Et aussi…Le concert de deux grandes chanteuses inspirées, la portugaise Misia, figure de proue du nouveau fado et lagrecque Angélique Ionatos revisitant la riche tradition poétique du pays d’Ulysse. Les récitals de jeunes solistes à la salle Pasteur.Les projections de films.Les Rencontres de Pétrarque et les Lectures organisées par France Culture en collaboration avec le journal LeMonde.Les rendez-vous de musique de chambre à la salle Pasteur.Tohu Bohu, musiques électroniques à Odysseum.Jazz dans la cour des Ursulines.Musiques d’ici et d’ailleurs dans les villes de l’agglomération.

c

9 juillet-1er août

19e Festival de Radio France et Montpellier

Billetterie - Réservations• Par téléphone : 04 67 02 02 01• Par fax : 04 67 61 66 82• Par e-mail : [email protected] ou www.fnac.fr• par Internet : www.fnac.fr

ollectionneur passionné, Alfred Bruyas a constitué une des collectionsles plus remarquables du XIXe siècle qui a contribué à la renommée du

musée Fabre de Montpellier dans le monde. C’est en effet un ensembleexceptionnel d’œuvres des plus grands maîtres de son temps - Courbet, Dela-croix, Géricault, Corot, Millet…- qu’il légua à la Ville en 1876.Avant le départ de cette célèbre collection pour une prestigieuse exposition dansquatre musées américains entre mars 2004 et mars 2005 (Virginia Museumof Fine Arts, The Sterling and Francine Clark Institute, The Dallas Museum ofArts, The Fine Arts Muséums of San Francisco), le musée Fabre a voulu rendrehommage à ce donateur exceptionnel en choisissant dans son fonds un en-

semble de 110 peintures, 30 dessins et20 sculptures spécialement restauréspour cette exposition sans précédent or-ganisée au sein du pavillon du muséeFabre.La présentation des chefs d’œuvre dumusée s’accompagne de la mise en pla-ce d’outils d’aide à la visite qui rendentcette exposition accessible à tous les pu-blics : livret de découverte parents-en-fants, film vidéo, valise pédagogique, mini roman…Cet événement fait partie des manifestations-phare préparant la réouverture en 2006 dumusée Fabre totalement rénové et agrandi, projet conduit par Montpellier Agglomérationdans le cadre de sa politique de diffusion culturelle et de la réalisation d’équipementsculturels structurants.Pavillon du musée Fabre, esplanade Charles de Gaulle. Exposition ouverte tous les jours (sauf le lundi) de 13h à 19h. Tél. : 04 67 66 13 46.

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Jusqu’au 12 octobre

Bonjour, Monsieur Courbet !Exposition des chefs d’œuvre

de la collection Bruyas du musée Fabre

Alexandre Cabanel,La Chiaruccia,huile sur toile,

97x78 cm

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MONTPELLIER

NOTRE VILLE MJ U I L L E T - A O Û T 2 0 0 3 N ° 2 7 1 23

our la 3e année consécutive, Montpellier accueille laqualification française du Battle of the Year, manifes-

tation de référence en Europe en matière de Breakdanceet de culture Hip-Hop.Du 1er au 10 août“Change of direction”, le “Off” du Battle of the Year, propose,en dix jours, de découvrir la culture Hip-Hop à travers différentséléments : exposition Graffiti “3D” à la Galerie Saint Ravy, créa-tions sur toiles, sculptures, installations multimédia (1er-10août), réalisation d’une fresque au gymnase Alain Achille ‘2-5août), spectacle de danse (Ursulines, le 3 août), Breakers inthe City, animation danse Hip-Hop à Odysseum (6 août), sur laplace Dyonisos (7 août) et sur la place de la Comédie (8 août)…Sans oublier les soirées musicales officielles Battle of the Yearau Rockstore les 8 et 9 août.9 et 10 août au Palais des Sports Pierre de CoubertinCompétition Battle of the Year France 2003 avec les 20meilleures compagnies françaises qui seront présentes pourtenter de décrocher leur qualification pour la finale qui se dé-roulera en Allemagne au mois d’octobre. Présentation des showschorégraphiques et animations le 9 août de 16h à 23h, suitede la compétition jusqu'aux finales le 10 août de 17h à 23h.

Renseignements : 04 67 60 43 89 / www.attitudeasso.com / [email protected]

p

1er-10 août

Battle of the Year France 03

e voici admis, enoctobre 1945, en 6e

du tout nouveau cours com-plémentaire qui a été créé,cet été là, à l’école Cambon(actuelle école élémentaireJules Simon, ndlr), rue de laMéditerranée.Notre salle de classe setrouvait tout à gauche de lacour, mais au premier éta-ge, avec un escalier monu-mental (pour notre taille)comportant un palier et undouble vitrage : deux fois90°, et il revenait sur luimême.Escalier que nous dévalionsà une allure particulièrementfrénétique dès que la maî-tresse, qui, au préalable,nous faisait sortir de la clas-se pour nous mettre en rang sur le palier du premier s’écriait : “Descen-dez” !Elle se mettait au bord de la rampe pour nous suivre dans cette coursedébridée. C’était la seule à pratiquer cette technique de surveillance. Et avec elle seule nous prenions cet envol sauvage vers la récréation.”Ecrit par André Bonafos, “Rue de la Méditerranée - Souvenirs d’enfancedes années quarante à Montpellier” est un ouvrage qui plonge le lecteurdans les années qui ont précédé la dernière guerre mondiale et dans lesannées quarante, à Montpellier essentiellement. La rue de la Méditerra-née, le bassin du pont Juvénal, le Polygone et son boulodrome, les lavoirset les bains publics du faubourg de Nîmes, le cours complémentaire Cam-bon, le centre d’apprentissage de la route de Toulouse, la chapelle du jar-din des Plantes, la gare du Petit Train de Palavas, l’œuf et ses Trois Grâces(…) et bien d’autres lieux montpelliérains y sont évoqués avec juste unbrin de nostalgie, beaucoup d’émotion et de sincérité et un regard lucidequi intègre le passé de l’auteur, ainsi que celui du lecteur, aux réalités duprésent.“Rue de la Méditerranée - Souvenirs d’enfance des annéesquarante à Montpellier” par André Bonafos (préface de Frédéric-Jacques Temple) aux éditions La Voix Domitienne,Société Littéraire de La Poste et de France Télécom enLanguedoc-Roussillon. E-mail : [email protected]

“m

“Rue de la Méditerranée -Souvenirs d’enfance des années

quarante à Montpellier”

exposition “Le studio photo-graphique de Lazhar Mansouri -

Algérie outre mémoire” présentée par laGalerie Photo de Montpellier est la pre-mière présentation française de l’œuvre duphotographe Lazhar Mansouri, né au dé-but des années trente à Ain Beida dans lesAurès (Algérie).Sauvé de la destruction par Mohand Abou-da (photographe basé à Alger, créateur delivres sur l’Algérie), le travail photographiquede Lazhar Mansouri constitue une décou-verte.Petit garçon, Lazhar Mansouri accompa-gnait sa grand-mère au marché où il dé-couvrit un jour un appareil de visionnementstéréoscopique dont un conteur commen-tait les images colorées des Mille et unenuits. Fasciné, il ne se lassait pas de

contempler le spectacle, semaine après semaine. Ily eut ensuite la première séance de cinéma. Puis,un jour, la rencontre avec Si Madjid, photographe fo-rain venu de Constantine et opérant en plein air, quifinit toutefois par ouvrir un studio dans l’arrière-bou-tique d’un salon de coiffure. Si Madjid engagea l’ado-lescent Lazhar Mansouri qui apprit ainsi les rudimentsde la photographie. Une dispute l’en éloigna. L’épi-cier finit par lui concéder un espace où il installa sonpropre laboratoire et commença ses prises de vue :des portraits évidemment.

La Galerie Photo, esplanade Charles de Gaulle, jusqu’au 27 septembre, du mardi au samedi inclus, de 13h à 19h. Tél. : 04 67 60 43 11.

l’

Le studio photographiquede Lazhar Mansouri

Jusqu’au 27 septembre

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JOURNAL MUNICIPAL D'INFORMATIONS. Directeur de la Publication : Hélène Mandroux-Colas.Rédacteur en chef : Nicole Chartier. Rédacteurs : Thierry Delpon, Serge Mafioly, Françoise Dalibon, Marie-France Paulin, Xavier de Raulin.

Photographes : Didier Barrau, Hugues Rubio. Direction de la Communication, Mairie de Montpellier, Tél 04 67 34 70 00, poste 7212. www.ville-montpellier.frConception, réalisation : ATELIER SIX, Tél 04 67 63 52 00. Impression : Offset Languedoc, Vendargues, Tél 04 67 87 40 80. Distribution : Adrexo. Dépôt légal : juillet-août 2003.

La restauration de l’Arc de Triomphe se termine

La Porte du Peyrou, plus communément désignée comme "Arc de triomphe" a été entièrement restaurée.

Vous la découvrirez fin juillet, débarrassée des bâches de chantier, dans toute sa splendeur retrouvée.

Le chantier du musée Fabre est concrètement engagé

Après les études et les travaux de fouilles préalables, le chantier de réhabilitation et d'agrandissement

du musée Fabre vient effectivement de commencer. La fin des travaux est prévue en 2006.

Entourée de nombreux élus de la Ville, Mme Gaby Pallarès,présidente de l’associationdes “Amis du musée Fabre” a posé la première pierre du chantier le 3 juin dernier.