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TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION 1

POUR L'AMOUR DE SOI, DEMYSTIFIER CES IMAGES

- La publicité et ses belles images 3

- La télévision et d'autres images 3

- Et l'éducation alors? 4

POUR L'AMOUR DE SOI, DEVELOPPER UNE ATTITUDE POSITIVE FACE A LA VIE

- Prendre les devants, s'affirmer 6

- Etre le premier membre de son «fan club» 6

- Le passé, c'est le passé ^ 7

- La confiance en soi, ça ne tombe pas du ciel 8

- Exprimer des idées 8

- Perdre ses peurs 9

- Les émotions, les émotions... 10

- L'éternel sentiment de culpabilité des femmes 11

POUR L'AMOUR DE SOI, PRENDRE SOIN DE SON CORPS ET DE SA SANTE 13

CONCLUSION 14

PARTAGE DES TACHES DU BLOC EDUCATION 15

GRILLE DE PLANIFICATION 16

COMMENT REALISER L'ETUDE DU MOIS _ _ 17

SUGGESTIONS POUR LES SUJETS D'ETUDES 1985-86 19

SUGGESTIONS POUR LES SUJETS D'ETUDES 1985-86 «ARTISANAT ET CULTURE» 20

BIBLIOGRAPHIE _ 21

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[ I N T R O D U C T I O N !

Chères membres,

Voici un premier dossier dans le cadre d'une campagne d'information

portant sur les femmes et les maladies cardio-vasculaires. L'AFEAS

a obtenu une subvention à ce sujet de la part de la direction géné-

rale de la promotion de la santé (Canada).

Ce projet se déroulera en trois temps. D'abord, et c'est le sujet

du présent dossier, comment développer une image de soi positive, dans

tous les sens, apprendre à s'aimer et à s'affirmer. Nous savons tous

qu'il existe un lien entre santé physique et santé mentale. Si l'une

n'entraîne pas nécessairement l'autre, elles se renforcent mutuellement.

En février, nous parlerons des maladies cardio-vasculaires comme telles,

quelles en sont les causes, comment les éviter ou en limiter les dé-

gâts.

Nous publierons également une brochure synthétisant l'information à ce

sujet.

Enfin, en mai, nous aborderons la question de la vieillesse; comment

se préparer une vieillesse heureuse et sereine, avec la meilleure san-

té et le meilleur moral possible.

Catherine Dubuc

agente d'information

P.S: Vous trouverez en annexe une grille à remplir à propos des sug-

gestions pour les sujets d'études 85-86. Pour de plus amples in-

formations, voir «explications des activités».

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POUR L'AMOUR DE SOI,

DÉMYSTIFIER CES IMAGES...

Dans la société actuelle, il y a plusieurs écrans déformateurs, plu-

sieurs filtres qui empêchent les femmes de se voir telles qu'elles

sont, et d'aimer cette image réelle. En effet, l'image des femmes

qu'on nous propose est presque toujours déformée. Ou bien on nous

présenté la «femme idéale», ou plutôt ce qu'elle devrait être, ou

bien on nous présente une caricature. A ce sujet, les préjugés cou-

rent toujours. La publicité, les médias, notre éducation, notre en-

vironnement, rivalisant de subtilité ou d'audace dans la représenta-

tion du meilleur stéréotype de la vraie femme, d'hier, d'aujourd'hui

ou de demain. La beauté, la jeunesse, le dynamisme d'un côté; le don

de soi, le dévouement, l'abnégation de l'autre.

Face à ce bombardement d'images, de modèles, de stéréotypes, ce n'est

pas facile pour une femme de se situer elle-même, de se définir. Se

percevoir de façon positive au milieu d'un tel méli-mélo d'influences,

demande une certaine réflexion. A moins de vivre hors du temps et par-

faitement imperméable à tout contexte social et culturel que ce soit.

Le monde a subi depuis les dernières décennies des bouleversements,

des changements qui ont beaucoup modifié nos façons de vivre nos va-

leurs. Toutes les générations en sont touchées. Tout d'abord nos

aînés qui ont passé leur vie a s'adapter à d'incessants changements,

les générations qui ont été au coeur même de ces changements, et cel-

les qui suivent et qui doivent s'adapter elles aussi à ce monde où

tout continue à bouger et où rien n'est certain.

Pourquoi parler de l'évolution et de la société en général lorsqu'on

veut arriver à parler d'image positive de soi? Parce qu'il nous

semble impossible de se définir hors de cet univers dans lequel nous

vivons et d'où les femmes ont souvent été écartées, leur spéciali-

té étant de faire des enfants et d'effectuer les soins et les tâches

domestiques s'y rattachant.

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Hi Et alors, que nous proposent-ils, ces médias?

•• LA PUBLICITE ET SES BELLES IMAGES

Brièvement, quelques petits exemples qui crèvent les yeux:

O La fille jeune, jolie et sportive, avec usa gang'1 de filles sportives,

jolies et jeunes, offrant, demandant ou partageant une vraie bon-

ne bière avec «la gang» correspondante de beaux, sportifs et jeunes

mâles.

OLa jeune femme dynamique, autonome et élégante qui sort de la ban-

que avec son prêt en main...

O La femme romantique, douce, toujours jolie et jeune dans sa verte

campagne, entourée de ses blonds enfants aux joues roses (n'oubliez

pas les marguerites en arrière plan ) pour vous vendre quelque chose

comme du beurre ou du lait (avec un clin d'oeil)...

O Toujours pimpante, toujours fraîche, la jeune mère de famille qui

choisit de beaux fruits frais, dans une sympathique épicerie, pas

pleine de monde, le gérant est affable, les enfants ne hurlent pas

pour avoir des bonbons, des «popsicles» (sucettes surgelées) ou de la

confiture de bleuets orange .

Est-ce que cela ressemble à votre vie quotidienne?0.. et je passe

sur les belles alanguies des publicités de dépilatoires et autres,

• •LA TELEVISION ET D'AUTRES IMAGES

Contentons-nous de mentionner deux exemples types de ce que nous

pouvons voir à la télévision, au chapitre des télëromans.

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• Dans le genre comédie policière, la ou les jeunes femmes sans peur

et sans reproche, toujours bien maquillées, même âpres une poursui-

te éperdue en moto sur une route de terre... Et à la fin, c'est tou-

jours un homme qui a le dernier mot, pour leur dire qu'elles sont

«ben fines pi ben belles»..., que ce soit leur mari, ou leur patron

(en personne ou au téléphone).

• Disons simplement que la plupart des autres téléromans présentent

en général des femmes dans des rôles traditionnels, quand l'action

ne se situe pas elle-même dans un cadre traditionnel.

Loin de nous l'intention de critiquer les valeurs du terroir, mais

c'était une autre époque, avec d'autres réalités et d'autres besoins.

L'idée première de l'utilisation de telles images est de favoriser

la vente d'un produit, en espérant que vous vous identifierez à l'i-

mage proposée.

Il est important d'arriver à démystifier ces images, à en saisir la

logique aussi bien que le ridicule, de développer notre sens critique

•• ET L'EDUCATION ALORS?

Traditionnellement, l'éducation que l'on donnait aux filles était

fort différente de celle donnée aux garçons. Destinés à des vies

et à des rôles très différents, il était logique alors de leur in-

culquer des connaissances et des valeurs différentes. L'éducation

coûtait cher à l'époque, et il était à la fois plus logique et plus

rentable d'éduquer un garçon qu'une fille puisque ce dernier allait

devenir chef de famille, soutien financier, alors que celle-là était

prédestinée a la maternité et aux soins du ménage.

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On favorisait chez le jeune garçon des qualités d'action, de confian-

ce en soi, de courage, d'autonomie. La petite fille se devait d'ê-

tre douce, attentionnée.

Habituellement, la jeune fille passait de la maison du përe à celle

du mari. Elle devait s'occuper de l'organisation domestique et de

l'éducation des enfants. L'homme, lui, était le pourvoyeur matériel,

l'autorité, c'est à lui que revenaient les grandes décisions.

•• Les choses évoluent, les personnes aussi

Maintenant, l'éducation est libre et accessible à tous. Les métho-

des contraceptives laissent le choix aux femmes, ainsi

qu'aux couples du nombre et du moment des maternités. De plus en plus

de femmes travaillent à l'extérieur du foyer.

Ceci d'ailleurs amène un nouveau sujet de discussion à l'intérieur

même de la population féminine. Trop souvent, certaines femmes qui

travaillent à l'extérieur du foyer et doivent accomplir en plus les

tâches domestiques inhérentes à la vie familiale, se sentent coupa-

bles, à cause de tous ces conditionnements idéologiques de manquer

à leur «devoir» de femme. Et de nombreuses femmes qui travaillent

au foyer réagissent à l'autre aspect de ce conditionnement, en se

sentant coupable de ne pas être de leur époque, de ne pas être «à la

mode». Alors qu'au fond , tout ceci est une question de choix

personnels, que chacune devrait respecter.

Il importe donc de se rendre compte que les rôles, tels que définis

dans la société traditionnelle, ne collent plus, et que trop souvent,

nous réagissons et nous conformons à des modèles acquis dans le pas-

sé, et qui n'ont plus le même sens, dans le contexte dans lequel nous

vivons.

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POUR L'AMOUR DE SOI,

DEVELOPPER UNE ATTITUDE POSITIVE FACE À LA VIE

• •PRENDRE LES DEVANTS, S'AFFIRMER

Nous avons été habituées à passer en second, à nous effacer, à

laisser aux hommes le soin de prendre les décisions importantes.

Combien de femmes devenues veuves se sont vues aux prises avec

des problèmes auxquels elles n'étaient pas préparées. Et qui,

tout compte fait, se débrouillent très bien... Combien de fois

aussi, n'avons-nous pas cédé, lors d'une prise de décision pour

nous rendre compte par la suite que nous avions raison.

ETRE LE PREMIER MEMBRE DE SON «FAN CLUB»

Pourquoi pas? A attendre éternellement des autres la reconnaissan-

ce de ses mérites et de sa valeur, on peut attendre longtemps. On

n'est jamais si bien servie que par soi-même. Sans qu'il y ait né-

cessairement de mauvaises intentions de sa part, notre entourage a

souvent tendance à prendre pour acquis les services que nous lui

rendons. Et les enfants sont souvent ingrats...

De plus, on confond souvent trop facilement l'estime de soi, quali-

té indispensable au développement d'une personnalité saine et dyna-

miquejavec ce vilain défaut qu'on nomme orgueil.

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LE PASSE, C'EST LE PASSE

Nous avons tendance à accorder au passe une importance démesurée,

et particulièrement lorsqu'il s'agit de ruminer des expériences

négatives.

Un échec devient une barrière infranchissable, un point faible

s'amplifie jusqu'à devenir une zone grise de notre vie. Réagir

ainsi c'est considérer l'être humain comme une entité immuable,

nier la capacité profonde et réelle d'évoluer qui est en chacun

de nous. Nous créons nous-mêmes nos propres barrières en entre-

tenant dans notre esprit des préjugés inutiles et faux.

Que ce soit sur le plan domestique, social, intellectuel, nous

pouvons toujours apprendre, changer, évoluer. Rien n'est fixé

éternellement, nous avons toujours le droit, la possibilité et

le pouvoir de réorienter notre vie.

Le premier pas c'est justement de le penser. Nous nous disons:

«Elle, elle est capable, elle est bonne! Je n'oserais jamais».

Osons I

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-8-

• • LA CONFIANCE EN SOI, ÇA NE TOMBE PAS DU CIEL!

Ça se construit petit à petit, jour âpres jour. C'est une somme

de petites batailles contre des idées préconçues, une somme de pe-

tites victoires pour nous-mêmes.

On peut se dire: «Je ne pourrai jamais, je n'arriverai jamais à

franchir une telle muraille». Un mur de pierre n'est pas fait

d'un seul morceau, et c'est pierre par pierre qu'on arrive à le

démonter. Et c'est possible.

Nous ne sommes pas non plus composées d'un bloc uniforme et cimen-

té d'idées et d'attitudes. La personnalité est un ensemble dynami-

que, en perpétuel mouvement. A nous d'orienter ces mouvements dans

le sens que nous voulons. Il faut prendre les choses une par une,

sans se presser; lentement, mais sûrement.

C'est à nous de décider des objectifs à atteindre, de la façon de

s'y prendre pour les atteindre. Autre chose: rien ne presse, le

temps nous appartient.

La confiance en soi s'appuie sur des réalisations concrètes. Se

dire et se croire capable, c'est déjà un pas dans la bonne direc-

tion, mais ça ne mènera pas loin si ça ne correspond à rien dans

la réalité.

• • EXPRIMER DES IDEES

Pourquoi ne pas commencer ainsi: «La prochaine fois que j'irai à

une réunion, je prendrai la parole, au moins une fois!»

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Vos idées ne sont pas moins bonnes que celles des autres, de votre

voisine. Même si votre opinion diffère, vous verrez bien que dans

un groupe, il se trouvera toujours d'autres personnes qui penseront

comme vous. Peut-être n'osent-elles pas s'exprimer... Ce ne sont

pas toujours ceux et celles qui parlent le plus haut qui ont le mono-

pole de la vérité. Essayez, vous verrez!

• P PERDRE SES PEURS

La peur a des origines multiples. Certaines peurs profondes, ins-

tinctives, viennent de traumatismes passés, lointains, dont la sour-

ce nous est inconnue, comme les phobies. D'autres sortes de peurs

sont liées à un manque de confiance en soi.

Identifier ses peurs: par exemple la peur de parler en public ça

peut aussi être la peur du ridicule, de faire rire de soi.

Confronter cette idées avec la réalité; pourquoi, objectivement,

rirait-on de moi? Je considère mon idée comme valable, au même ti-

tre que celle d'une autre.

Réajuster son comportement; prendre la parole, dire ce qu'on pense.

Résultat; personne n'a ri, on m'a appuyée, on était d'accord avec

moi. Ma peur de parler a diminué.

Il se peut aussi qu'on vous exprime un désaccord. Chacun a le droit

d'avoir ses opinions, vous aussi. L'approbation des autres n'est

ni un critère de valeur, ni une nécessité.

Voici un autre exemple: on peut avoir peur de ne pas réussir un

soufflé, c'est-à-dire avoir peur de passer pour une mauvaise cuisi-

nière, donc de perdre l'estime de son entourage.

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A ce sujet, trois réflexions s'imposent:

. Premièrement, un soufflé c'est difficile à réussir, c'est vrai.

• Deuxièmement, si les gens cessent de vous estimer pour un motif

pareil, ça ne vaut pas la peine de vous casser la tête avec leurs

opinions.

• Troisièmement, pourquoi faudrait-il absolument être une bonne

cuisinière? Des soufflés, s'ils y tiennent, ça s'achète tout fait,

surgelés.

• •LES EMOTIONS, LES EMOTIONS...

Les émotions tissent la trame de la vie quotidienne. Et c'est une

chose dont on ne parle pas beaucoup. Au nom de la réserve, de la

maîtrise de soi, peut-être. Pourtant, c'est important de savoir

reconnaître ses émotions et de les comprendre. Parfois, nous réa-

gissons de façon très agressive vis-à-vis une personne, alors que

la vraie cause de notre colère vient d'une contrariété qui n'a rien

à voir avec cette dernière.

Les émotions positives autant que négatives méritent d'être expri-

mées. Se parler d'autre chose que de la pluie et du beau temps,

communiquer à un autre niveau que celui des réalités pratiques et

matérielles, c'est aussi essentiel à la qualité d'une vie que de

se nourrir ou dormir. Si on ne se parle pas, on ne peut pas arri-

ver à se comprendre. Il y a une limite à ce qu'on peut deviner

des sentiments et des émotions d'une autre personne, et vice-versa.

La qualité des émotions se cultive, et l'influence de la pensée est

déterminante à ce sujet. Si on pense continuellement en terme de

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PARTIE ARTISANAT et CULTURE

Thème ; Créativité

Sujet; Costumes - déguisements

Historique

La plupart des civilisations éprouvent le besoin de transformer leurcondition humaine en représentant un monde au-delà de la nature, parle truchement des masques. Ainsi, les masques rituels se retrouventparticulièrement en Afrique, en Océanie et en Amérique, où ils sontprésents dans les rituels Inuits et Indiens. L'Asie est célèbrepour ses masques de théâtre et l'Europe pour ses masques de fête.

Le masque a le pouvoir de métamorphoser, de remplacer le banal visagehumain avec son réalisme coutumier et ses changements d'expressionpar un visage impassible qui impose sa force tant à ceux qui le re-gardent qu'à celui qui le porte.

Fabriqués de matériaux aussi divers, pour n'en citer que quelquesuns, que le bois, les métaux précieux, la paille, le cuir, le papier,ils sont décorés de perles, de plumes, de cheveux, de dents, de four-rure, de pierre, ou autres. Ils seront petits, tels les demi-mas-ques, couvriront la figure ou seront exagérément grands.

La fabrication des masques donne souvent lieu à des cérémonies rituel-les et seuls certains individus, investis d'un pouvoir, peuvent lesfabriquer. Dans certaines civilisations, cependant, les masques ontperdu leur sens religieux et sont devenus accessoires de théâtre oudéguisements pour les fêtes profanes.

L'importance des masques de fête s'est particulièrement manifestéedans la Grèce antique où des fêtes champêtres se dansaient masquées.Les masques étaient alors des talismans magiques aux vertus maléfi-ques ou bienfaisantes. Il va sans dire que le masque est portéavec un costume spécifique.

Les traditions chrétiennes n'ont pas aboli ces fêtes païennes. AuMoyen Age, les fêtes se succédaient de décembre jusqu'à Pâques: fêtedes Fous, fête des Reines d'un jour, fête des Rois, Mardi-Gras. Ongarde la tradition du masque pour se dissimuler et profiter de ce"monde à l'envers" qui autorise maints débordements.

Fabrication du masque

La fabrication d'un masque est une activité qui peut être abordée partout le monde et qui ne demande aucune compétence particulière: lesenfants de la maternelle, comme les adultes, les adolescents commeles gens de théâtre peuvent créer le masque qu'ils désirent.

On peut fabriquer un masque avec des moyens très simples, une boîteou une feuille de carton, un sac en papier, un bas, de la laine,des feuilles de chou, avec quelques accessoires et quelques tachesde couleurs.

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Masque de papier mâché

La fabrication d'un masque de papier mâché s'effectue à partir d'unmoule en terre durcie ou d'un moule de plâtre. Ce genre de travailest réservé aux mains expertes ou aux esprits audacieux.

Ce masque se fait en deux étapes?

1. Fabrication du moule pour lequel on utilise environ dix kilosde terre pour un masque moyen.

2. Le papiétage sur la forme. Destiné à être détaché de celle-ci,il devient le masque creux pouvant s'appliquer sur le visage.Il sera ensuite peint et agrémenté de décors.

Proportions du masque

II ne faut jamais oublier que le masque est fait pour être porté,11 doit donc avoir au moins les dimensions d'un visage. Il peutêtre plus grand, même bien plus grand, mais jamais plus petit.

Voici les principales mesures à respecter: hauteur du front aumenton, largeur entre les deux oreilles, écartement des yeux, pro-fondeur entre l'oreille au nez et profondeur du menton.

Masques de papier

Le demi-masque peut être fabriqué à partir d'une feuille de papierconstruction de 8J x 11 pouces.

Pliez en deux. Dessinez un côté, puis découpez. Rappelez-vous que1'écartement des yeux est en moyenne 2̂ pouces.

Le masque pleine longueur nécessitera une feuille de papier de12 x lo pouces ou plus.

Dans le cas d'un masque qui couvre entièrement le visage, il estnécessaire de prévoir une ouverture pour le nez et la bouche. Vouspouvez mouler le menton à l'aide d'une brocheuse.

Renforcez la partie qui tiendra les élastiques par du ruban adhésifposé à l'intérieur du masque.

Décoration du masque

La peinture; pour éviter que le carton ramollisse à l'eau, employezun pinceau très peu humide.

Les crayons feutres; Très pratiques pour dessiner les sourcils,les rides, ombrer les yeux, ils ne sont pas recommandés pourpeindre de grandes surfaces.

^e collage; Cette technique permet de créer des masques à plusieursdimensions. Ainsi, au lieu de dessiner, on collera des sourcils,

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de longs cils, un nez en forme de boule, une généreuse moustache,des joues roses, des lunettes fleuries ou autres fantaisies.

La magie des boîtes d* oeufs

Utilisées dans la création de masques, les boites à oeufs tradi-tionnelles, en carton ou en plastique, offrent d'innombrablespossibilités.

Nous savons que les oeufs sont déposés dans des cavités profondes,lesquelles sont séparées par des élévations ressemblant a de longsnez. Si on les retourne, ces orbites concaves deviennent des dômesqui peuvent être à leur tour des paupières, des joues rondes, descornes ou des moustaches» Ces masques sont légers, faciles à dé-couper et s'adaptent à tous les visages.

Pour les peindre, on emploie de la gouache ou de la peintureacrylique en tube. On les maintient par un élastique.

Masque de base

Pour fabriquer un loup (demi-masque) ou un masque de chat, à partird'une boîte d'oeufs, utilisez les deux premières cavités pour lesyeux et pour le petit nez un crochet qui sert à refermer lecouvercle.

Pour les moustaches des cure-pipes ou des brindilles depaille.

Si l'on ajoute d'autres mor-ceaux de notre boite à cemasque de base, il est possi-ble de réaliser un diable,des lunettes ailées, une chè-vre aux cornes d'or, une facede barbu.

Vous trouverez les instruc-tions de fabrication de cesmasques dans "Déguisez-vous"de Kinkajou/Gallimard.(Moins de $5.)

Ce livre devrait être dispo-nible à votre Bibliothèquepopulaire de prêt, Sectiondes livres pour enfants.

Rédaction; Pierrette Lavallée

Bibliographie; Jeu de masques - Simone Gruner, Dessaim & Tolra$18.75.

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Sujet:Activité suggérée:Collaboration:

GRILLE DE PLANIFICATION

Costumes - déguisements

Démonstration d'un maquillage, d'un déguisement

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catastrophe et de frustration, il est peu probable qu'il nous arri-

ve des événements heureux et si c'était le cas, il y a de fortes

chances que nous leur trouvions de mauvais côtés. Quand on tient

à être malheureux, quand on se pense toujours victime des circons-

tances, on crée un climat négatif qui n'engendre rien d'agréable

ni pour soi-même, ni pour son entourage. Par contre, si on veut

décider qu'il fait beau, même une journée de pluie a ses charmes

et ses avantages.

L'ETERNEL SENTIMENT DE CULPABILITE DES FEMMES

Tant de femmes se sentent coupables aussitôt qu'elles s'engagent

dans des activités qui ne sont pas directement reliées à l'entre-

tien de la maison, à l'amélioration du bien-être de la famille.

Alors que nous acceptons sans sourciller que les hommes fassent

du sport, partent a la chasse ou à la pêche. Cela va de soi.

Ils ont besoin de se détendre, ça leur fait du bien. Pourquoi

les femmes n'auraient-elles pas le droit et le besoin de se déten-

dre, de se changer les idées, elles aussi?

Le principal loisir d'un trop grand nombre d'entre nous se limi-

te à la tournée des centres d'achat... pour les enfants, le mari

et la maison.

Quand on a été élevé dans l'idée que notre devoir, notre rôle

dans la vie serait de s'occuper de nos enfants, de notre mari et

de l'entretien du foyer, et que notre valeur tient à la perfection

et au dévouement avec lequel nous nous acquittons de ces tâches,

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se dire qu'ils n'ont pas besoin de nous, que nous ne sommes pas

indispensables, c'est terrible.' Qu'allons-nous devenir s'ils

n'ont plus besoin de nous?

Beaucoup de femmes passent par des moments difficiles, vivent des

dépressions lorsque les enfants quittent la maison. Quand on a

passé la majeure partie de sa vie à s'occuper des autres, à leur

donner tout notre temps, notre affection, nos énergies, on est bien

démuni lorsqu'ils deviennent autonomes... et qu'on a désormais le

temps de s'occuper de soi. Mais c'est une chose que nous n'avons

pas apprise. Il faut prendre le temps pour soi, se rendre compte

que nous existons aussi en dehors de notre rôle domestique, dévelop-

per des intérêts qui nous sont propres.

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POUR L'AMOUR DE SOI,

PRENDRE SOIN DE SON CORPS ET DE SA SANTE

Faire au moins un rainumum d'exercice à tous les jours, c'est aus-

si important que de respirer, manger et dormir. Ce n'est pas une

question de suivre la mode, ni d'avoir une silhouette impeccable.

Le confort de là vie moderne porte facilement à une vie sédentai-

re. Il importe donc de réagir, et d'accorder du temps et de l'at-

tention à sa condition physique. Peu importe notre âge, il y a

moyen de trouver une forme d'exercice adaptée à nos capacités. Ne

serait-ce qu'une bonne marche au grand air.

Et quand on se sent bien dans sa peau, on est plus détendue, plus

patiente, on a plus de «pep»; les travaux domestiques provoquent

moins de fatigue, et il nous reste plus d'énergie pour faire au-

tre chose.

C'est la qualité de notre vie, dans tous les sens, qui en dépend.

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I C O N C L U S I O N l

Le bonheur, c'est une question d'attitude dans la vie. Une fa-

çon de penser, donc de réagir et de se comporter. Regarder les

choses positivement, regarder les gens qui nous entourent d'un

oeil positif, cela ne peut qu'avoir des effets bénéfiques. Il

faut débarrasser notre esprit d'une foule de préjugés face aux

autres, mais surtout face à nous-mêmes; apprendre à s'aimer soi-

même. La qualité de notre vie et par conséquent, celle de ceux

qui nous entourent, ne peuvent qu'en être enrichie.

Notre vie nous appartient et c'est à nous de définir nos besoins,

nos priorités, notre façon d'être. D'une part on nous dit sois

belle, jeune, dynamique et nous t'aimerons; de l'autre, sois bon-

ne, disponible, dévouée et nous t'aimerons. Et nous, comment

nous aimons-nous? Nous sommes les premières concernées, c'est

donc à nous de décider ce que nous voulons être et comment nous

entendons 1'être.

La vie est belle et elle commence aujourd'hui^

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PARTAGE DES TACHES DU BLOC EDUCATION

' EDUCATION COMMISSION FORMATION ACTION SOCIALE

Partage entre les responsables du Bloc Education

]__ Présentation de l'activité et de ses objectifs. Chacune peut faire un exposé.

2- Jeu des qualités: prévoir des morceaux de papier robuste - 1 animatrice

3- Plénière: 1 animatrice

m 4- Cueillette des sug-Y gestions des sujets

d'études (voir «ex-plication des acti-vités pour les dé-tails) .

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GRILLE DE PLANIFICATION

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COMMENT REALISER L'ETUDE DU MOIS

1. PRESENTATION DE L'ACTIVITE ET DE SES OBJECTIFS

Vous pouvez débuter par des exposés. Les informations contenues au

dossier suivent un ordre logique, vous pouvez vous guider sur celui-

ci pour bien cerner le sujet.

Des photos, des objets, des dessins peuvent aider à capter l'intérêt

des participantes. Vous trouverez en bibliographie ce qu'il faut

pour approfondir vos connaissances.

2. ACTIVITE: JEU DES QUALITES

Le jeu des qualités est un exercice d'affirmation de soi amusant et

très profitable.

Les participantes se divisent en sous-groupes de six environ. Chacu-

ne reçoit un carré de papier fort qu'elle colle à son dos (vive l'en-

traide) . Puis, chaque participante inscrit au dos de ses compagnes

(- 5), une qualité qu'elle lui trouve. Il n'est pas nécessaire d'é-

tablir un tour de rôle, car la confusion qui régnera mettra à l'aise

les timides. Il suffit de s'assurer que les participantes ont le

nombre requis de qualités. Puis, on décolle les papiers et à tour

de rôle cette fois-ci, on lit ses qualités inscrites par les autres

(en sous-groupes). On peut, mais c'est facultatif, nommer la quali-

té qui nous touche le plus et dire pourquoi.

L'étape de lecture est aussi importante que l'inscription des quali-

tés. Les participantes voudront certainement conserver ce bout de

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papier qui contient de si belles choses

3. PLENIERE

En grand groupe, on fait le lien entre l'affirmation et l'amour de soi,

Une participante peut témoigner des émotions qui l'ont envahie durant

1'activité.

4. CUEILLETTE DES SUGGESTIONS POUR LES SUJETS D'ETUDES 1985-86

a) Les membres remettent à la responsable de l'éducation les grilles

de suggestions de sujets d'études qu'elles ont découpées dans la re-

vue de septembre.

b) La responsable du bloc éducation découpe chaque grille et remet

la section «artisanat et culture» à la responsable de ce comité.

c) Chacune des deux responsables fait d'abord un tri des suggestions,

de manière à éliminer celles qui se ressemblent trop.

d) Faire des photocopies, ou reproduire, les grilles du dossier (pa-

ge 19-20. Y inscrire chaque suggestion au complet.

e) Une fois les suggestions bien en ordre, envoyez le tout à votre

responsable régionale de votre comité, qui, elle, fera la compilation

à l'échelle de la région. (C'est encore plus de travailI)

P.S.: Les points «b» a «e» doivent se faire dans les deux semaines

qui suivent.

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L'ASSOCIATION FEMININE D'EDUCATION ET D'ACTION SOCIALE

SUGGESTIONS POUR LES SUJETS D'ETUDES 1985-86

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L'ASSOCIATION FEMININE D'EDUCATION ET D'ACTION SOCIALE

SUGGESTIONS POUR LES SUJETS D'ETUDES 1985-86

ARTISANAT ET CULTURE

REGION: (Quatre thèmes possibles: économie,artisanat, consommation, techniques)

CERCLE:

1- THEME:

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BIBLIOGRAPHIE