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Numéro 12 - Janvier 2016 En page 3 En page 6 En page 11 Portrait d’une littéraire Interview de David Robo, maire de Vannes Un CVL et un BDE au lycée Saint‑Paul Intercours vous présente ses meilleurs vœux pour cette année 2016 avec le soutien de 14 065 Le journal du Campus Saint‑Paul / Saint‑Georges

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Page 1: Intercours vous présente ses meilleurs vœux pour cette ......si doté d’un Conseil de la Vie Lycéenne. Pour cette année de lancement, l’établissement a décidé de se baser

Numéro 12 - Janvier 2016

En page 3 En page 6 En page 11

Portrait d’une littéraireInterview de David Robo, maire de Vannes

Un CVL et un BDEau lycée Saint‑Paul

Intercours vous présente ses meilleurs vœux pour cette année 2016

avec le soutien de

14 065

Le journal du Campus Saint‑Paul / Saint‑Georges

Page 2: Intercours vous présente ses meilleurs vœux pour cette ......si doté d’un Conseil de la Vie Lycéenne. Pour cette année de lancement, l’établissement a décidé de se baser

C’est le premier journal de l’année au Campus Saint Paul / Saint Georges. C’est l’endroit idéal pour formuler des vœux, pour dire par des mots simples ce que l’on souhaite voir se réa‑liser dans les douze prochains mois.Mais comment échapper, en ce début d’année 2016, au souvenir terrible de ce funeste vendredi 13 novembre (voir article ci‑dessous) ? Ce jour d’infamie, pour reprendre les mots des Américains à propos du 11 septembre 2001, a sans doute commencé à changer durablement notre regard sur notre propre monde. La douce quiétude d’un continent sans guerre depuis 70 ans, baignant dans son illusion plusieurs gé‑nérations, a soudain perdu de sa superbe. Le coup fut assez violent, la menace suffisam‑ment insaisissable, pour faire germer dans nos esprits la crainte qu’il nous faudrait dé‑sormais vivre avec la violence la plus brutale, celle qui peut

frapper à nos portes à tout moment.

Voilà de bien sombres pen‑sées, me direz vous, pour un

début d’année… Certes, il au‑rait mieux valu que tout cela

n’arrive pas, mais puisque cette situation s’impose à nous, alors saisissons l’occasion pour construire autre chose. Soyons plus vigilants sur notre environ‑nement immédiat, mais soyons le aussi dans nos jugements. Refusons les amalgames qui associent des crimes à toute une population. Tâchons de comprendre le monde, si com‑plexe (trop complexe ?) en cherchant patiemment la véri‑té. Restons fidèles à toutes ces valeurs qui ont construit notre quotidien, imparfait mais préfé‑rable à bien d’autres. Tentons enfin de trouver et de montrer du sens, de la transcendance, dans ce que nous vivons et ce que nous voulons transmettre aux autres.Voilà les vœux que je formule pour nous et pour nos proches, en ce début d’année 2016.Très bon début d’année à cha‑cune et chacun d’entre vous !

Le directeur, Olivier MOISAN.

Nous nous retrouvons au‑jourd’hui, comme il y a 10 mois, pour nous recueillir à l’occasion des événements tragiques qui ont ensanglanté notre pays vendredi dernier. À l’heure où des milliers de personnes pro‑fitaient d’un début de weekend pour aller assister à un match de football, sortir entre amis, assister à un concert, la mort a frappé, à nouveau. Elle a fau‑ché des dizaines de personnes, tuées dans l’insouciance d’un moment de bonheur partagé avec d’autres. À la différence des attentats de janvier dernier, outre le nombre considérable de morts et de blessés graves, les victimes n’ont pas été ci‑blées par rapport à leur appar‑tenance à un groupe particulier, elles n’avaient que la particu‑larité de se trouver à Paris, ce vendredi soir, en France. Elles ont été fauchées sans distinc‑tion, hommes, femmes, jeunes, vieux, toutes religions et ori‑gines confondues. Ne nous y trompons pas, le but de cette violence inouïe est de marquer nos âmes, de répandre dans nos esprits, habitués à la liber‑té, la liberté de parler, de se déplacer, de répandre la peur, l’inquiétude, de faire germer en nous des doutes quant à nos capacités à pouvoir conti‑

nuer de vivre selon des valeurs arrachées au fil du temps à l’inhumanité et à la barbarie. Brusquement, ces hommes veulent nous faire accomplir un bond en arrière, nous imposer par la terreur aveugle leur façon de voir le monde, faite d’intolé‑rance absolue, d’un irrespect et d’un mépris total de la per‑sonne humaine.Alors, oui, avoir peur est légi‑time, s’inquiéter de demain est compréhensible. Mais disons nous avec force que ces tue‑ries ont pour but bien précis de nous déstabiliser, elles ont pour but de conduire les hommes et les femmes de ce pays à s’opposer entre eux, de nous affaiblir dans l’espoir insensé de nous imposer une loi folle et meurtrière. Voilà comment il nous faut lire ces événements.Voilà pourquoi, ainsi que l’ont rappelé les plus hauts respon‑sables de l’État, Le président de la République et le Premier Ministre, nous devons, malgré les questions, les doutes, les inquiétudes, continuer de vivre conformément à nos valeurs, celles de liberté consciem‑ment acceptée et collective‑ment vécue.Il y a un temps pour tout dans la vie. Aujourd’hui, c’est le temps du recueillement, de la prière,

du deuil, des rassemblements, pour montrer au monde, qui manifeste d’ailleurs sa solida‑rité envers nous, que malgré nos différences, les valeurs de liberté et de respect de la per‑sonne humaine ne sont pas né‑gociables. La détermination du pays tout entier, des respon‑sables politiques au simple ci‑toyen, doit montrer aux auteurs de ces attentats et à ceux qui en sont les commanditaires, qu’ils trouveront en face d’eux l’opposition d’une nation toute entière.Vous avez tous vu les images hallucinantes, les témoignages bouleversants de ces événe‑ments, tournant en boucle sur les chaines de télévision et les réseaux sociaux. Cette surabondance médiatique pro‑jette chacun d’entre nous au cœur des événements, et nous conduit à partager la terreur de celles et de ceux qui sont reve‑nus de l’enfer.Aujourd’hui, encore une fois, c’est le temps de l’émotion par‑tagée. Nos enfants auraient pu se trouver au Bataclan. Vous auriez pu y être également. Cette simple pensée nous rem‑plit d’effroi.Pour terminer, je voudrais vous redire que c’est précisément ce que recherchent les terro‑

ristes : remplir nos esprits d’ef‑froi au point de ne plus pouvoir penser et réagir. Alors, après le moment du deuil, de la prière, de la compassion que nous manifestons auprès des vic‑times et de leurs familles qui vont devoir vivre désormais avec l’absence, il nous faut reprendre notre raison, adap‑ter notre comportement, faire preuve de davantage de vigi‑lance, et surtout ne faire aucun amalgame, car ce sont toutes les composantes de la socié‑té française qui sont tombées sous les balles des tueurs, ce vendredi à Paris.Continuons donc de vivre

comme notre liberté chère‑ment acquise nous permet de le faire, soyons fraternels et soli‑daires, et recherchons toujours le Bien pour nous et pour les autres. Ce seront les meilleures réponses à apporter à ceux qui nous lancent ce terrible défi, celle qui nous permettront de combattre durablement ces ter‑ribles épreuves.Je vous remercie de votre at‑tention, et vous demande de respecter maintenant, en mé‑moire des victimes et de leurs familles, une minute de silence.

Olivier MOISAN, directeur.

Vie du Campus

M. Moisan présente ses vœux à l’ensemble de la communauté éducative du Campus.

Édito du directeur

Texte de M. Moisan suite aux évènements du 13 novembre dernier

Une minute de silence a été respectée dans nos deux établissements en hommage aux victimes des attentats parisiens.

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Après la création de celui du ly‑cée Saint‑Georges il y a 2 ans, le lycée Saint‑Paul s’est aus‑si doté d’un Conseil de la Vie Lycéenne. Pour cette année de lancement, l’établissement a décidé de se baser sur les délégués de classe pour s’in‑vestir dans ce nouveau projet. 11 élèves délégués ont répon‑du à l’appel et c’est le 3 no‑vembre dernier que l’élection du vice‑président à eu lieu. Suite aux votes, Matisse Le Strat de Première ES1 devient vice‑président avec la majorité des voix au premier tour.Un résumé du rôle du Délégué au Conseil de la Vie Lycéenne a été ensuite présenté par Sébastien Loyer, animateur au lycée. (Gérer, s’informer, défendre, consulter, argumen‑ter, communiquer, analyser, évaluer, informer, prendre une décision).

Communiquer, être à l’écoute et agir

Avant de parler projets, le

CVL décide de communi‑quer sur sa création et sur les moyens de communica‑tion auprès des élèves. (une Boîte à idées numérique et un espace d’échange sur le site intranet du campus sont dis‑

ponibles depuis fin novembre) Les élèves du CVL se sont pré‑sentés à l’ensemble des délé‑gués de classe le 27 novembre dernier. Les différents projets seront discutés lors des futures réunions.

Composition 2015/2016 du CVL du lycée

Saint‑Paul :

• Pauline MILCENT de TS6,• Annaële MAILLARD de TL1,

• Victorialine BOURIAUD de TL1,

• Chloé LE STRAT de TES5,• Louis LOTODE de TES4,• Andréane CADIEU

de TES4,• Johanna LE MASSON

de PSTMG1,• Yoann ANDREY de PES3,• Matisse LE STRAT de PES1,• Raphaël GELEBART de S3,• Romy KEROUAULT de S4,• Marie LARDIER (CPE),• Jean‑Michel GUILLOTIN

(Professeur de Mathématiques),

• Sébastien LOYER (Animateur),

• Olivier MOISAN (Directeur et Président du CVL)

Chaque élève de l’établisse‑ment est invité s’il le souhaite à émettre ses projets, ses idées afin d’améliorer la vie quoti‑dienne au lycée. Nous sou‑haitons une année pleine de réussite pour ce nouvel organe lycéen.

Depuis la rentrée 2015, les élèves de l’atelier radio ne chô‑ment pas ! Entre les interviews et les émissions, les 9 élèves de Radio C@mpus rendent compte de l’actualité de nos établissements, de la ville de Vannes, de notre pays et du monde entier. Chaque lundi, cette équipe de choc se réu‑nit au CDI (à 12 h 50 pour les terminales et à 15 h 50 pour les premières) pour la prépa‑ration des chroniques et l’en‑registrement des émissions. Des évènements parisiens de novembre aux élections ré‑gionales en passant par des rubriques insolites, people et des interviews de personnalités

locales (dont David ROBO, le maire de Vannes), nos élèves se confrontent aux différents as‑pects du journalisme (vérifica‑tion de l’information, gestion du calendrier des enregistrements, rédaction des chroniques et animation des émissions). Ces élèves se produisent également en public lors d’émissions dans l’amphithéâtre, la dernière a eu lieu le vendredi 18 décembre dans le cadre de la semaine des Droits de l’Homme organi‑sée par le Service Culturel. Tous les podcasts sont disponibles sur le site Internet du Campus. Bon vent à toute l’équipe !

Sébastien LOYER.

Cette année, on innove ! Les BTS de Saint Paul ont désor‑mais une association qui leur est dédiée : le Bureau Des Etudiants (BDE). Les BDE sont généralement présents dans les universités et sont à l’origine de nombreuses activi‑tés telles que des soirées étu‑diantes, des rencontres entre les étudiants et disposent aussi d’un lieu d’échange et de par‑tage. Pour Saint‑Paul, l’idée est la suivante : se démarquer des lycéens et mettre en place des projets de toutes sortes qui ne concerneraient que les étudiants.

Le BDE est constitué de Mme Lefeuvre, Mme Bonnaire et des élèves qui représentent chaque classe (cf photo), ce qui facilitera la communication. De plus, l’association possède déjà son adresse mail ([email protected]) à laquelle vous pouvez d’ores et déjà adresser vos questions et/ou vos idées.L’équipe s’est déjà réunie pour parler de quelques projets et faire le point sur les ressources dont elle dispose. Voici un petit aperçu des projets en cours : une salle doit être aménagée et décorée (avis aux volon‑taires ;‑) !), des sweats à l’effi‑

gie des BTS seront vendus aux étudiants qui le souhaitent, une rencontre sportive va très pro‑bablement être organisée etc.Pour le moment, un logo est en cours de préparation et vous sera très bientôt dévoilé, ain‑si qu’une note explicative en ce qui concerne la salle et son fonctionnement.Nous vous attendons donc dans la joie et la bonne humeur et sommes ouverts à vos idées !

Homérine BREMBOR, de BTS AM1.

Vie du Campus

Les élèves du CVL sont prêts à représenter leurs camarades.

Un Conseil de la Vie Lycéenne au lycée Saint-Paul

Nouvelle dynamique pour la Radio du Campus

BTS : le BDE arrive !

Rémi, Valentin, Laure, Thibault et Marie‑Astrid juste avant l’enregistrement d’une émission.

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Comme le CVL, un Bureau Des Etudiants voit le jour cette année au lycée.

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Pour bien démarrer leur 2e année de BTS, nos étudiants de MUC2 se sont retrouvés à Londres pendant une semaine et… sous un soleil éclatant (si si !)Au programme, plusieurs vi‑sites d’entreprises, comme celle du supermarché Tesco de Purley, d’un magasin Wilkinson ou encore une boutique Lush dans le grand centre commer‑cial de Westfield.Les étudiants ont ainsi pu comparer l’organisation de ces magasins avec ce qu’ils connaissent en France, et po‑ser les questions aux différents managers qui nous ont reçus.Même si tout le monde n’est pas joueur de foot… tout le monde a cependant apprécié la visite du stade de Chelsea.« Big Ben sonne à notre des‑cente du bus ! »La semaine s’est terminée en « touristes »… avec une bal‑lade dans les rues du Londres « historique » et nous avons bien senti que nous étions des touristes « privilégiés » : Big

Ben s’est mis sonner à notre descente du car, la garde royale a défilé devant nous et avons aussi assisté à sa relève

devant Buckingham !La dernière journée a été consacrée à la découverte du « shopping made in

London », avec les balades dans les quartiers de Piccadilly Circus, Oxford Street… ; encore un lien avec la formation : les

belles vitrines, les produits originaux, sans parler des superbes boutiques comme Harrod’s (juste pour voir…).Bref, un bon moment passé tous ensemble et… Sommes tous prêts et en forme pour atta‑quer la 2e année de BTS !Retrouvez l’ensemble des ac‑tualités des voyages et sor‑ties pédagogiques du cam‑pus sur le site Internet www.stpaul‑stgeorges.fr. À noter également, la création d’un journal numérique pour les BTS. Le comité permettra de garder des traces écrites des différents évènements auxquels les étudiants auront participé au cours de l’année. Il permet‑tra également de communiquer sur ce que vivent les étudiants dans le journal officiel du cam‑pus Saint‑Paul‑Saint‑Georges « Intercours » qui est en grande partie alimenté par les lycéens.

Anne LE GLOAHEC.

La nouvelle édition du salon du chocolat s’est tenue, cette année encore, au salon Chorus de Vannes, du vendredi 6 au dimanche 8 novembre. Artisans chocolatiers de renom étaient au rendez‑vous, des démons‑trations, des shows, des sur‑prises ont ponctué ces trois jours de gourmandise aussi bien pour les yeux que pour les papilles. Nicolas Jourdan et Guillaume Chaucesse, tous deux meilleurs ouvriers de France, invités d’honneur, ont également partagé leur passion.En plus de s’appuyer sur des professionnels de qualité,

le salon du chocolat a fait la part belle aux jeunes. En effet, comme pour les éditions pré‑cédentes, les élèves des sec‑tions Accueil et Vente du Lycée Professionnel Saint‑Georges ont accueilli, renseigné et orien‑té les visiteurs pour la durée du salon. Cet exercice fut pour eux un véritable exercice de mise en situation profession‑nelle qui a permis de mettre en valeur toutes leurs compé‑tences. Retrouvez les retours des élèves de Saint‑Georges sur le si te du Campus Saint‑Paul‑Saint‑Georges.

Cécile TAILLAT.

L’atelier de théâtre d’improvi‑sation du campus connaît un réel succès avec près de 40 élèves inscrits. Cela a don‑né des idées à Isabelle Even et Laurent Drunat, les enca‑drants du dispositif ULIS (Unité Localisée d’Insertion Scolaire). Après une réunion de prépa‑ration avec Sébastien Loyer, animateur des ateliers d’im‑pro, les élèves ont commencé cette nouvelle expérience dé‑but octobre. Ils se retrouvent chaque jeudi de 11 h 15 à 12 h dans l’amphithéâtre du lycée

Saint‑Paul. Le résultat est fabuleux.

Des rencontres inter‑ateliers en prévision

Après une période de « ro‑dage », nos talents en herbe ont doucement lâché prise pour s’adapter au monde de l’impro. Pas de texte à apprendre, de l’énergie, du travail corporel, de l’écoute, des propositions et de l’acceptation : toutes les règles de ce genre particulier de

théâtre y passent… et ça fonc‑tionne ! Ce rendez‑vous du jeu‑di est devenu incontournable et les progrès, liés à la bonne humeur de chacun, promettent un avenir radieux à cet atelier. L’objectif de cette année 2016 sera de confronter ces jeunes du dispositif ULIS aux élèves des autres ateliers d’impro du lycée. Ce projet rentre en tous points dans l’objectif d’inser‑tion de ces jeunes auprès des autres élèves.

Sébastien LOYER.

Vie du Campus

Les étudiants de MUC2 devant le « London Eye »

Les étudiants de BTS MUC2 à Londres

Les élèves du Lycée Saint-Georges partenaires du salon du Chocolat

Le dispositif ULIS improvise !

Les élèves autour de M. Henrio, organisateur du salon, lors de la visite du Chorus.

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L’exercice du tableau improvisé par les jeunes du dispositif ULIS.

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Croire. Comment un mot a pu tous nous anéantir, comment un mot va nous sauver.Qui ? Qui a réussi, dans la nuit de ce vendredi 13 novembre, à croire à la réalité de ces évè‑nements, à réaliser, dans l’im‑médiat, leur portée, la trace qu’ils laisseront dans l’Histoire ? Personne, sans aucun doute. Ni les survivants de l’enfer pa‑risien, ni les Français, si loin, si proches de tous ces évè‑nements. Ni les citoyens du monde, des funèbres lumières de l’Empire State Building à New York aux tristes mélodies de l’Opéra de Sydney, tout de bleu, blanc, rouge vêtus.En ces lendemains qui pleurent, la pensée générale est égale‑ment caractérisée par l’incrédu‑lité vis‑à‑vis de ce qui a pu pous‑ser des êtres à commettre de telles atrocités. Sommes‑nous personnellement responsables ? Avons‑nous échoué quelque part ? C’est peut‑être ici qu’une raison sera difficile à apporter. Chacun essayera de trouver de lui‑même, s’inspirant parfois

des hypnotiques populismes, ou des théories du déclin, à la mode paraît‑il. Or, y a‑t‑il seu‑lement quelque chose à dire à ce propos ? Certainement pas. À quoi bon essayer d’expliquer l’inexplicable, de trouver une rai‑son à l’irrationnel… Tout ce que nous devons tirer du passé ne sont que des conclusions. Ce qui importe réside désormais dans l’action, dans l’apport de réponses concrètes, dans l’unité, nationale, internationale, contre ces pourfendeurs de la démocratie, de la liberté, de l’égalité, de la fraternité… De la vie, en somme.Et c’est donc une certaine foi qui nous sauvera. Non pas une foi désespérée ‑en un Dieu dont ils ne connaissent rien‑, sans aucun but si ce n’est de terroriser. Mais plutôt, comme l’a un jour clamé un illustre homme d’État français dans le temple des Nations‑Unies, « croire en notre capacité à construire, ensemble, un monde meilleur ».

Louis BLANCHO de TES4.

Un Vendredi 13 gravé dans nos mémoires :Vendredi 13 novembre au soir, aux alentours de 21 h 30, notre capitale, Paris, est plongée dans l’atrocité la plus totale. Sous des attaques terroristes situées aux Xe et XIe arrondis‑sements, 39 personnes ont été vulgairement assassinées par 8 kamikazes. « J’ai vu des corps transpercés par les balles » confie un témoin à Europe 1.Un bilan accablant le lende‑main des faits :En ce Samedi matin, nous comptons provisoirement plus de 128 morts et plus de 250 personnes blessées, dont 99 personnes en état d’urgence.Une France apeurée mais une France solidaire :

En vue de ce sordide évène‑ment considéré comme un acte inhumain, la France ne doit pas s’incliner face à ce comporte‑ment d’une profonde barba‑rie, elle se doit d’être soudée face au groupe formé de dji‑hadistes, Daesh. Paris doit rester solidaire bien que le dé‑sarroi envahit notre Nation. La France, ce pays où sont cen‑sées régner « Liberté, Égalité et Fraternité » devient un ter‑rain de guerre et non plus de Liberté. L’inquiétude et la peur nous paralysent par cette in‑sécurité qui d’après des dires, ne ferait que commencer… » Le groupe Daesh revendique les attentats et a déclaré que la France demeurera la cible privilégiée tant qu’elle pour‑suivra la même politique « . N’oublions pas que ces actes sont le contraire des valeurs religieuses, aucun amalgame ne doit être fait.Un soupçon d’empathie :Une pensée aux familles et aux proches des victimes parties injustement. Une pensée égale‑ment aux policiers et pompiers qui ont fait preuve de bravoure.« L’Humanité devra mettre un terme à la guerre ou la guerre mettra un terme à l’Humani‑té » (J.F Kennedy).

Charlotte DROUIN de BTS AM1.

Moi le week‑end précédent les attentats, j’ai mis ma bougie, et vous ?Toutes mes pensées depuis ces tragiques événements vont aux victimes et aux familles qui doivent ressentir une souf‑france inégalable et inimagi‑nable… Qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, tous ont subis la même chose. La même dou‑leur, la même incompréhen‑sion. Pourquoi ? De quel droit ? Certains fêtaient leur week‑end en buvant un verre sur une ter‑

rasse, d’autres mangeaient au restaurant et même regardaient un concert de rock.Et puis…Puis…Il n’y a pas de mot. 7 hommes, quelques kalachnikovs, des explosifs…et 129 morts ainsi que 352 blessés… Tout ça en très peu de temps. Au nom de quoi ? De la folie, de la cruauté, de l’inhumanité, de la barbarie.Nous y revoilà donc après Charlie le 7 janvier. Ça doit s’arrêter ! Et il faut plus que

des prières pour cela. Ne cé‑dons pas à la peur même si nos cœurs saignent, nos gorges se nouent, nos yeux s’embuent de larmes et nos ventres se crispent face à tant d’injus‑tice. JAMAIS. Nous sommes plus forts qu’eux. La France est plus forte qu’eux. Et nous allons le leur montrer.?#?PrayForParis ? ?#?stopterro‑risme ? #PrayForTheWorld

Pauline DEBRAY de TES5.

Vie du CampusCroire

#PrayForParisCharlie n’était que le début

Une bougie en souvenir des victimes…

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Dessins d’élèves de Saint‑Paul exposés dans le lycée.

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Suite aux évènements du 13 novembre 2015 à Paris, des élèves ont souhaité s’exprimer : à l’oral (en cours ou dans la cour), à l’écrit, (dans ce journal ou sur les murs d’expressions créés par les élèves du Conseil de la Vie Lycéenne et les documentalistes) en dessi‑nant…. Intercours a aussi souhaité une libre expres‑sion des élèves et étudiants par cette page. Deux élèves de terminale et une étu‑diante ont exprimé par écrit leur ressenti tandis que les élèves de l’option art expo‑saient leur dessin au CDI (cf montage photo réalisé par Karolina GIRAUDON de TS1 et Justine ALVES de TES4). Un temps de ré‑flexion, un temps de prière, un temps d’échange : cha‑cun a pu s’exprimer pour essayer de comprendre (l’inexplicable ?)

S’exprimer sur l’inexplicable

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Notre périple a commencé au lycée Saint‑Paul en CDI 2, où nous avons eu l’envie d’inter‑viewer David Robo. Cette idée a pu se concrétiser grâce à Sandrine Bonnaire, CPE des terminales. Nous nous sommes donc rendus à l’Hôtel de ville le 13 octobre. Nous avons été reçus comme de vrais journa‑listes, à une exception près : l’absence de carte de presse. Nous avons été accueillis, dans le bureau de M. le Maire, com‑posé assez étonnement d’un bureau, de différents objets dis‑posés tout autour rappelant la ville et son passé, et d’une table de réunion. C’est sur cette der‑nière que nous avons question‑né le dirigeant de la ville.Nous allons vous exposer ce qu’il est ressortit de cet entre‑tien. Nous avons d’abord évo‑qué avec lui son enfance.

1. Quel est votre parcours scolaire, et de ce parcours a‑t‑il découlé une ambition politique ?« J’ai effectué un bac ES, je suis ensuite allé à l’UCO et en parallèle de ça, je travaillais au CFA du bâtiment, ayant peu de moyens. Mais de ce parcours, aucune ambition politique ne s’est révélée. »

2. Comment se passe la journée type d’un maire, et ce planning vous laisse t‑il du temps pour des vacances ou des loisirs ?« Non je prends très peu de va‑cances, (deux semaines dans l’année), j’ai également peu de loisirs mais je suis passionné de sport. Généralement, mes journées commencent à 8 h, se concluent vers 20 h et s’orga‑

nisent autour de rendez‑vous, de visites, de déjeuners… »

3. Suivez‑vous le sport ?« Oui, tous les sports, quand on est maire on doit être présent dans de nombreuses manifes‑tations sportives mais cela ne me dérange pas, car comme je l’ai dit précédemment j’aime tous les sports et notamment le footing, le football et le rugby. »

4. Pouvez‑vous nous donner un ordre de grandeur de votre salaire ?Oui, pas de souci là‑dessus, le salaire dépend de la taille de la ville. C’est pourquoi je gagne 5 000 €. Mais je n’ai ni chauf‑feur, ni voiture de fonction et je paye moi‑même mes costumes et mes restaurants. (À noter, que David Robo s’est montré très transparent sur ce sujet.)

5. Quelles sont les qualités pour faire « un bon maire » et avez‑vous un conseil particulier à donner aux lecteurs qui souhaitent se lancer en politique ?« Il faut être à l’écoute, avoir une certaine vision novatrice pour la ville, savoir décider et s’engager pour une ville meilleure. Pour commencer en politique il faut prendre le temps, connaître les partis et être curieux d’aller dans ces derniers. »

Et cet ainsi que s’est achevé notre rencontre, précisons que ceci est une synthèse des questions et des propos de M. Robo. Nous tenions à re‑mercier Sandrine Bonnaire, évi‑demment David Robo pour son accueil et un immense merci à la carte mémoire de l’appareil photo de nous avoir lâchés… Retrouvez l’intégralité de cette interview sur le site Internet du Campus dans le rubrique Radio Campus.

Killian BIBOLLET‑LE DORZE de TL2,

Yann BOISARD de TES4 et Thomas PITRE de TES1.

« Regarde‑la celle là, elle se prend pour qui avec ses fringues ! », « V’la mate le en soumsoum comment il est juste trop gros ! ». La com‑paraison est parfois facile et le verbe un peu pommé. La loi au‑jourd’hui est celle du paraître : avoir les plus belles shœs, le dernier slim, la mèche la mieux coiffée, être dans le groupe de copains qui fait rêver même si l’on ne supporte pas les gens qui en font partie. Tu vis dans un monde virtuel. Tu ne te rends pas compte que la personne dont tu te moques, c’est toi, mo‑quée par une autre, souvent de ton groupe de potes en plus. Tu te fais une image de la vie comme des gens qui n’est pas la bonne. Les nouvelles tech‑nologies, les réseaux sociaux t’éloignent de la réalité, celle de l’échange humain et de la

connaissance de l’autre pour ce qu’il est réellement et non ce qu’il représente à première vue à tes yeux. Réfl échis un peu, va voir plus loin que le bout de ton nez, intéresse‑toi aux gens et on s’intéressera à toi. C’est comme ça au fond que tu te découvriras réellement.Nous avons terminé l’année 2015 en parlant de se sujet dans notre journal numérique disponible sur le site Internet du campus (avec en supplément le tournage d’un clip mettant en scène les élèves de l’atelier d’impro et la participation des élèves de l’option Technique du spectacle et de l’audiovisuel). Le harcèlement à l’école est toujours d’actualité en 2016, ne l’oublions pas !

Vannes et Société

Thomas, Kilian et Yann d’Intercours entourant David Robo.

David Robo : un poste « mairité »

Simple réfl exion …

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education.gouv.fr/nonauharcelement - #NonAuHarcelement

*

* ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h sauf les jours fériés

Association pour le développement du Journal des Lycées10 rue du Breil35 051 Rennes CedexTél. 02 99 32 67 [email protected]

Lycée Saint-Paul12 allée Gabriel Deshayes BP 55856 017 Vannes CedexTél. 02 97 46 61 30Site : www.saintpaul56.fr

Directeur de la publication : Olivier MoisanMise en page :Bayard Service Édition - OuestTél. 02 99 77 36 36Imprimerie : Du Loch (56 - Auray)

Papier : 80 g terraprintcouché mat PEFC(ce papier est fabriqué à partir de bois issu de forêts gérées de façon responsable)

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OFFRE DE BIENVENUESANDWICH CHAUD + BOISSON (sans alcool)

5 € EN PRÉSENTANT CE COUPON

Pour tout lycéen et/ou étudiant du Campus Saint Paul‑Saint Georges

Rôti Breizh : 16 rue des Halles (près de la place des Lices) à 10 minutes de l’établissement

Ouvert du lundi au samedi. Tél. 02 97 45 48 45.

Vous cherchez un endroit convivial et chaleureux pour vous divertir tout en vous res‑taurant ? Alors, je crois avoir trouvé pour vous un endroit sympa sur Vannes. Encore peu connu, ce café‑culture à ouvert ses portes mi‑octobre pour le côté bar et restauration et le 20 novembre pour sa pre‑mière représentation artistique.

L’historique du lieu

La salle du Jam Session a une longue et belle histoire der‑rière elle. Ouverte depuis 1988, elle a d’abord accueilli un ca‑fé‑théâtre puis un café‑concert

mais n’a presque pas servi de‑puis 1995.

La restauration

Le restaurant qui compte 40 couverts accueille les clients

de 12 h à 15 h et de 19 h à 23 h. Vous pourrez y dégus‑ter, le midi, dans différentes formules de menus allant de 11 à 16 euros, des burgers ori‑ginaux et des plats cuits à la plancha. Le soir vous aurez en

plus, la possibilité de retrouver des buffets de tapas originale‑ment nommés les « Jam’uses bouches ». Quant au bar, le service s’effectue de 17 h à 1 h du matin.

Le café‑culturel

Sur ce point, le souhait des pro‑priétaires est de créer un lieu de proximité et de rencontre entre les artistes et le public. En semaine, des apéros‑concerts sont organisés tandis que le week‑end les soirées sont plus longues avec des concerts dans tous les styles de mu‑siques, du théâtre d’improvisa‑

tion avec les troupes la Clique du clic et Lézard Ty Show, de l’humour et du théâtre avec la compagnie Ni plus ni moins…Alors, maintenant ça vous dit ? Pour de plus amples infor‑mations vous pouvez contac‑ter les propriétaires Ronan Auffret et Amélie Tandeau au 02 97 54 22 24 et sur leur page Facebook Jam Session café culture‑restauration. Le café‑culture se situe 4 pl. Bir‑Hakeim à Vannes.

Daphnée LE GRAËT de TES2.

Depuis mars 2015, un petit commerce fait parler de lui…et pour cause, premier concept de cette nature en Bretagne : Roti Breizh.Il fallait y penser ! C’est ce qu’a fait Laurent Gros‑Daillon, pro‑fessionnel passionné de la restauration depuis toujours « Je suis tombé dedans tout petit ».Après un parcours fort riche, du service de l’Elysée à la direc‑tion d’établissements parisiens et bretons, Laurent a eu envie de « revenir au pays » et d’y créer cette enseigne ô combien originale. Pour y parvenir, il s’est appuyé sur une solide étude de marché et a choisi un empla‑cement en plein centre‑ville et naturellement s’est formé aux techniques de rôtisserie.On y trouve du poulet rôti, du lard, des travers de porc, des sandwichs chauds à dégus‑

ter sur place ou à emporter…le tout pour un prix modique et avec en retour un délicieux repas de produits locaux… Laurent y met un point d’hon‑neur « Je veux savoir d’où viennent mes produits et faire travailler des artisans locaux »Voici un exemple de menu pour 8,90 €, on peut choisir entre une délicieuse salade au chèvre chaud ou une entrée variable en fonction des jours et des sai‑sons et y ajouter un plat : poulet fermier garni de pommes de terre et salade par exemple, et finir avec un café. Des tarifs ultra compétitifs et un accueil hors pair agrémenté d’un souci du détail, de la rapidité en font l’endroit incontournable vanne‑tais pour se restaurer en toute simplicité mais avec efficacité. Qui dit mieux ?…Rôti‑Breizh vous propose sur

présentation de votre carte de lycéen ou d’étudiant de vous offrir un menu « Offre de Bienvenue » pour 5 euros, constitué d’un sandwich chaud fait maison et d’une boisson (voir coupon ci‑dessous).

Dominique THIAM.

Vannes

Le Jam Session : un nouveau lieu culturel à Vannes.

Jam Session : Nouveau café-culture à Vannes

« Quand Poulet rime avec Gourmet »D

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Bon appétit chez Roti Breizh !

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Tout part d’un travail proposé en classe par M. Le Gal, pro‑fesseur de SVT : Présenter une planète habitable de son choix (est‑elle habitable ? Caractéristique ? Y a‑t‑il de l’eau ? Si non pourquoi ? Etc. Je me suis lancée et voilà le résultat.Je n’ai pas dormi de la nuit, suite à la découverte d’hier je suis tout excité et je n’ai pas pu fermer l’œil, mon cerveau en irruption n’a fait que débor‑der d’idées et d’expériences…8 h tout pile, je me faufile à tra‑vers le dortoir, fais un détour par la salle de bain, enfile ma blouse et me rends dans la salle de réunion où je retrouve Charles, Paul et Alexandre. Le chef est également au rendez‑vous.Tout le monde s’assoit et tous les quatre nous nous avançons sur l’estrade pour débuter notre exposé, c’est Paul qui ouvre le bal :« Chers collaborateurs, je suis aujourd’hui très hono‑ré de vous présenter la dé‑couverte de mon équipe. Comme vous le savez, le télescope Kepler détecte des exoplanètes en perma‑nence et hier mon collègue Alexandre Flochard à remar‑qué quelque chose de diffé‑rent des autres fois sur le re‑levé de données ». Alexandre prit alors la parole :

« En effet, ce qui m’a d’abord interpellé et qui m’a permis de m’intéresser un peu plus a cette exoplanète plutôt qu’aux autres c’est son em‑placement, notre planète dé‑couverte se trouve en plein milieu de la zone habitable de l’étoile Kepler 22 décou‑verte il y 3 semaines par la NASA également. J’ai alors contacté Edouard Gargeant notre physicien qui m’a per‑

mis d’en savoir encore plus sur cette découverte. »Alexandre se recula me regar‑da et je fis un pas en avant :« Cette exoplanète se situe à environ 620 années lumières de notre système solaire, il s’agit d’un corps large d’envi‑ron 2,38 fois le rayon terrestre sa masse demeure incon‑nue pour le moment mais M. Charles Lemaître nous a per‑mis d’en savoir encore bien

plus. » Et c’est à ce moment que Charles, fier mais sobre, se déplaça sur l’avant de l’estrade de sorte à se trouver exacte‑ment en face du chef et dit :« J’ai baptisé cette décou‑verte Kepler‑22b. Grâce au travail minutieux et à la pa‑tience de mes collègues j’ai pu obtenir des informations très précieuses à propos de cette planète. Tout d’abord Kepler‑22b se trouve à envi‑

ron 8,5 unités astronomiques de son étoile parente soit 1 275 000 000 km, j’ai donc pu conclure que son orbite était de 290 jours, par cette dis‑tance et par la taille de l’étoile Kepler 22. Paul Daquart a af‑firmé que la luminosité de cette étoile ne représente que 80 % de celle de notre soleil et j’en ai déduit que sa tem‑pérature moyenne se situait entre ‑11°C et 15°C. Nous ne pouvons actuellement pas déterminer si Kepler‑22b est une planète tellurique ou ga‑zeuse, mais par sa taille qua‑si‑équivalente à 124 masses terrestres, il est évident que ce corps possèderait une atmosphère suffisamment épaisse pour générer un ef‑fet de serre. Par conséquent il existerait surement en sur‑face ou dans l’atmosphère de cette planète des conditions de température et de pression permettant l’existence d’eau à l’état liquide… Cet astre se trouve donc bien dans la zone d’habitabilité de son étoile parente et malgré le manque d’informations caractéris‑tiques, nous sommes fiers de vous présenter Kepler‑22b. ».Il salua et un tonnerre d’applau‑dissements emplit la salle.

Solène MILLE de Seconde 16.

8 septembre 2015, le groupe de recherche du scienti‑fique marseillais Jean‑Michel Claverie creuse un trou de près de 30 mètres dans le permafrost Sibérien. Sous cette couche gelée en permanence, des températures de ‑50°C, des minéraux, des ressources, des bébés mammouths, mais pire aussi.Des virus géants.Non pas que ce soient les premiers jamais découverts, mais c’est un petit nouveau, le Mimivirus, qui vient s’ajouter aux trois que l’on connait à ce jour : Pandoravirus, Pithovirus et Mollivirus.Ils forment ensemble la famille :‑ des « Mégavirus », en effet, leur taille est près de 10 fois

plus grande que celle des vi‑rus normaux : 0.001mm contre 0.0001mm.‑ des « Pa léov i rus » , 30 000 ans en moyenne, et on pourrait en découvrir de plus âgés encore.‑ ou qui va probablement tous nous tuer.À ce point là ?En plus d’avoir développé une capacité de survie à des mi‑lieux hostiles, ils ont aussi 2500 gènes, qu’on peut retrouver chez les plantes, voire même les animaux, mais à 90 % nou‑veaux, ainsi qu’une nouvelle forme et un nouveau mode de fonctionnement. Rappelons‑le quand même : Les virus nor‑maux nécessitent une autre cellule vivante pour se déve‑

lopper. Mais la découverte de ces parasites risque bien de faire changer la science.Alors qu’on pensait que ces « monstres » biologiques se dégradaient en 100 ans à cause de la radioactivité natu‑relle du sol, on découvre qu’ils sont toujours infectieux. Sans oublier que le réchauffement climatique et les activités indus‑trielles contribuent à leur dégel. Et maintenant, imaginez des stations de forage, des gens confinés, un virus qu’on ne sait pas guérir.Et, pouf, fin du monde !Ne soyons pas si pessimistes.En effet, pour le moment, les Mégavirus n’ont réussi à infec‑ter que des cellules végétales dans le meilleur des cas. De

plus, maintenant, les cher‑cheurs ont l’occasion de pré‑lever des échantillons vieux de 3 millions d’années. Et, en théo‑rie, l’homme est censé avoir dé‑veloppé des défenses contre ces vieux virus.

Alors, en attendant, cou‑vrez‑vous bien ! Ce serait bête d’attraper un virus en 2016…

Karolina GIRAUDON de TS1.

Sciences

Le télescope Kepler détecte les exoplanètes

SVT et Science-Fiction : Terre 2.0 ?

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Camp de recherche scientifique en Sibérie.

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J.K. Rowling a écrit le scénario d’un « avant Harry Potter ». Que doit‑ont penser de cette adaptation des « Animaux Fantastiques » ? Réponse.« Aucun ne peut vivre tant que l’autre survit. » Tel était le destin du jeune sorcier Harry Potter, et de son enne‑mi, Voldemort. Après avoir découvert son passé, il quitte l’enfer des Dursley, pour enta‑mer ses études de sorcellerie à Poudlard. Voldemort ayant disparu depuis onze ans, tout semblait aller pour le mieux. Pourtant, lors de sa quatrième année, son ennemi juré res‑surgit des ténèbres, et a pour obsession de le tuer. Cette his‑toire a connu un succès mon‑dial, ces livres sont devenus des best‑sellers.

Le synopsis de cette nouvelle aventure

Huit ans après la sortie du dernier tome, J‑K Rowling, l’auteur de cette épopée, vient d’annoncer l’écriture d’un pro‑chain film : « Les Animaux Fantastiques ». Ce spin‑off, ou préquelle, ne narre pas l’en‑fance d’Harry ou d’un autre per‑sonnage de la saga. En effet, l’histoire se situe 70 ans aupa‑ravant. Il raconte les aventures de Newt Scamander, un sor‑cier ayant fait ses études à Poudlard, avant d’officier au Département de contrôle et de régulations des créatures magiques, au Ministère de la

Magie. Il est surtout connu pour avoir écrit « Les Animaux Fantastiques », un manuel présent à Poudlard.

Une équipe de film, pas si inconnue

Cette trilogie sera juste‑ment adaptée du livre « The Fantastic Beasts and Where To Find Them », écrit par J.K. Rowling elle‑même quelques années plus tôt. Évidemment, l’auteur au succès fulgurant doit approfondir le scénario afin d’être à la hauteur de la saga Harry Potter. Même réali‑sateur (David Yates) et même lieu de tournage (Leavesden) que la précédente saga. Seul changement, les acteurs. À l’af‑fiche, l’acteur oscarisé Eddie Redmayne, Collin Farell, bril‑lant dans l’adaptation de la sé‑rie Miami Vice au grand écran, et Ezra Miller, notamment connu dans la série We Need To Talk About Kevin, ou encore Le Monde de Charlie.Selon le producteur du film, David Heyman, le spin‑off pour‑rait s’assimiler à Harry Potter et la Coupe de Feu. Ces deux films partageraient « ce même coté sombre, et cet humour incongru » qui caractérise ce quatrième volet. Selon les ru‑meurs, un personnage récur‑rent dans la saga pourrait faire son apparition. Sachant que l’intrigue du film se situe dans le passé, celle de Dumbledore (qui à lui‑même écrit la préface

du livre de Newt Scamander) serait plutôt probable.La sortie du film est program‑mée pour le 16 novembre 2016. En attendant, l’annonce d’une suite de la saga au théâtre se fait attendre. Les billets sont désormais en vente, la pièce sera sur les planches fin juillet prochain. Beaucoup de nou‑velles pour les fans d’Harry Potter en somme. Mais une question reste en suspend. Cette préquelle, et cette pièce de théâtre, sont‑elles néces‑saires ? Et est‑ce qu’elles seront à la hauteur d’un symbole de toute une génération, ce qu’est Harry Potter ? Nous le sauront en novembre prochain.

Ly‑Ann LOZEVIS de PL2 et Eléa BRYER de PL1.

Depuis 2009 est apparu un blog des plus intéres‑sants et insolites sur Internet. Rassemblant spoilers, critiques de films, L’Odieux Connard aborde avec un humour par‑fois noir des questions sur la politique, ou encore sur notre société. Il arrive grâce à ses observations finement trou‑vées à nous faire rire de toute les situations.Ayant aujourd’hui plus de 4 mil‑lions de lecteurs sur son blog, il s’est donc décidé à sortir son tout premier livre : « Qu’il est bon d’être mauvais » paru le 5 juin 2015. Il y présente des textes totalement inédits rassemblant goujaterie, mau‑vaise fois et humour noir qui vous donneront (on l’espère) des fous rires mémorables, ou qui vous feront dire que finale‑ment votre vie n’est pas si ter‑rible que cela.Je vous invite donc vivement à prendre le temps, non pas forcément d’acheter son livre, mais à aller visiter son blog qui est selon moi plein de bonnes surprises et vous permettra de vous détendre.Et suite au événements du ven‑dredi 13 novembre qui reste‑

ront à jamais gravé dans nos mémoires, je voudrais vous faire part de ce que L’Odieux Connard a écrit à ce sujet :« Faut‑il donner raison aux ter‑roristes ? Non.Faut‑il donner du temps aux victimes ? Certainement.Du reste, qu’ajouter ? Que la peur retombée, ne resteront que la bêtise de quelques pol‑trons, qui pour s’acheter une parcelle d’éternité, ont éta‑lé leur lâcheté au grand jour. Reprenons‑leur cette éternité : souvenons‑nous des victimes, mais ne retenons des bour‑reaux que l’idiotie et pas les noms. Donnons‑leur la damna‑tio memoriae qu’ils craignaient, et puisqu’ils ont choisi de fuir les conséquences de leurs actes dans leur néant, infli‑geons‑leur l’oubli. Le but du martyr est de rester dans les mémoires. Nous pouvons donc encore, malgré leur fuite dans l’au‑delà, leur rendre un peu de terreur en oubliant, avec le temps, des noms que nous ne connaissons pas encore, et qui ne devraient tout au mieux provoquer chez nous que moquerie. »

Clément DELMAS de TS1.

Culture

Eddie Redmayne, l’acteur interprétant le rôle principal de Newt Scamander.

Un spin-off d’Harry Potter ? L’Odieux Connard : Blogueur et écrivain

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« Qu’il est bon d’être mauvais » aux éditions POINT.

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2 décembre 2010, Siège de la FIFA (Fédération Internationale de Football Association), Zurich, Suisse. Face à l’Es‑pagne et aux États‑Unis, la Russie et le Qatar sont dési‑gnés hôtes des 21e et 22e Coupes du Monde de football. Dès le lendemain, l’opinion pu‑blique est abasourdie. En effet, la tenue d’une coupe du monde en été dans un pays où, à ce moment de l’année, les tempé‑ratures dépassent allègrement les 50°C, semble impossible. Même si les Qataris, dans un élan de sensibilité écologique, proposaient dans leur dossier de construire des stades clima‑tisés, cette situation, au‑delà de faire sourire, prête sur‑tout au débat. Même si l’on se doutait depuis longtemps que la toute‑puissante fédéra‑tion internationale n’était pas propre, cette anomalie remet au goût du jour les affaires qui traînaient ici et là. Pots‑de‑vin pour les élections internes, pour les droits télés des coupes du monde, et donc pour leur attribution.Inexorablement, un engrenage infernal s’enclenche : les accu‑sations de corruption se multi‑plient vis‑à‑vis des dirigeants de l’instance reine. Comme souvent, ce sont les médias

anglo‑saxons (Times et autre New York Times) qui prennent les devants. Parallèlement, les gendarmes du monde libre que sont les américains mettent leurs fédéraux sur le dossier, ayant enfin une bonne raison de faire le ménage à la FIFA. Et le 27 mai dernier, sur leur demande, la justice suisse arrête et extrade sept hauts dirigeants, dont deux

vice‑présidents.Sous la houlette de son pré‑sident aux allures de leader nord‑coréen Joseph Blatter et sa fameuse commission d’éthique, on se doute que d’autres têtes ne tarderont pas à tomber. Le 9 août der‑nier, c’est un autre ancien vice‑président qui est éjecté, le trinidadien Jack Warner. Puis, le 17 septembre, c’est au tour

de l’ancien bras droit de Blatter d’être démis de ses fonctions : le Français Jérôme Valcke, lui aussi accusé de corruption.Seulement, cette pluie de ré‑vélations et les extraditions qui s’en suivent deviennent étouffantes et ne tardent pas à toucher les deux véritables boss : Blatter et Platini (patron de l’UEFA, la fédération euro‑péenne). Si le premier a déci‑

dé de démissionner cet été, il ne compte laisser son siège qu’après les élections antici‑pées de janvier 2016, et en attendant, a décidé d’entraî‑ner le second, son éternel ri‑val, dans sa chute. Pour faire simple, Michel Platini aurait été influencé par Nicolas Sarkozy, alors président français, au mo‑ment du vote pour l’attribution de la coupe du monde 2022. Le chef d’État, proche de la famille princière Qatarie, aurait utilisé son pouvoir en plus d’une pe‑tite enveloppe de ces derniers pour faire pencher la décision de « Platoche ».Cette sortie, évidemment réfu‑tée par les accusés, a quand même suffit à faire mettre le pré‑sident de l’UEFA sur la touche par la commission d’éthique. Même si ces accusations font, comme l’a dit Sarkozy, « écho à sa [Sepp Blatter] très grande amitié pour Michel Platini », celui‑ci n’est pas tout blanc non plus. Tous les amateurs de football sont en droit de trouver discutable la décision d’attri‑buer son vote (et par la même celui de tous ses soutiens) à un richissime micro‑État qui n’a auparavant jamais eu de poids dans le football mondial.

Louis BLANCHO, de TES4.

En août dernier, l’entreprise ja‑ponaise Lexus mettait en ligne sur Youtube une vidéo futuriste présentant au monde entier leur nouvelle création, l’Hoverboard.Ce skateboard flottant au‑des‑sus du sol est apparu pour la première fois en 1989 dans le film « Retour vers le fu‑tur 2 » et n’était alors que de la science‑fiction. Mais au‑jourd’hui, le rêve est devenu réalité.Ce petit bijou de technologie fonctionne grâce à deux ai‑mants super puissants, refroi‑dis à l’azote liquide et capables de soulever plus de 15 tonnes au‑dessus du sol sans aucun problème. Il permet des figures, des sauts et même de léviter à quelques centimètres de la surface de l’eau. Néanmoins, l’Hoverboard n’est pas en‑core pleinement opération‑

nel. Pour pouvoir s’en servir, il faut se rendre à Barcelone, en Espagne, où Lexus a dû faire construire un skatepark spécial équipé de rails qui permettent aux aimants de s’activer et donc de faire lé‑viter l’Hoverboard au‑dessus de la terre ferme. Et pour cou‑ronner le tout, l’engin a besoin d’être rechargé en azote liquide toutes les 10 à 15 minutes. Cependant, ce n’est pour l’ins‑tant qu’un prototype.Mais les premiers essais du skateur professionnel Ross McGouran n’en restent pas moins très spectaculaires. Il lui a fallu 6 mois de travail en com‑mun avec Lexus pour dompter l’Hoverboard.Malheureusement, la com‑mercialisation de l’engin n’est pour le moment pas prévue par Lexus. Il est cependant raison‑

nable de penser que mainte‑nant que cette technologie existe, il sera rapidement pos‑

sible de l’améliorer et d’en faire profiter le monde entier.

Justine ALVES de TES4.

Société

Sepp Blatter, président de la FIFA de 1998 à 2015

Game of Thrones à la FIFA

L’Hoverboard, un futur enfin arrivéSo

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L’Hoverboard : un fantasme devenu réalité ?

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Intercours : Peux‑tu te présenter en quelques mots ?Caroline Pierre : Je m’appelle Caroline, j’ai seize ans et je viens de rentrer en première littéraire. Je suis une passion‑née de livres dans un style à la fois classique et moderne.

Intercours : Qu’est‑ce qui a motivé ton choix de continuer tes études en série littéraire ?C.P : Mes résultats en maths ! (rires) Malgré la volonté ferme que nourrissaient mon père et ma mère, à savoir m’orienter vers un cycle d’économie, j’ai insisté pour retenir la voie qui me correspondait. Sans comp‑ter le soutien de ma professeur de français, madame Lauroy, qui a longuement discuté avec moi pour me permettre de mieux cibler mes envies et de mieux comprendre ce pour‑quoi je me sentais faite.

Intercours : Tu parlais de tes résultats en maths. Penses‑tu justement que la majorité des élèves de L choisi son orientation sur la base de ce critère ? Afin

d’échapper aux trois autres cycles, ou par défaut ?C.P : Je vous arrête tout de suite, je fais spé maths ! Non, plus sérieusement, ce sont mes parents qui ont posé cette condition. Pour ma part, ça ne change rien mais je suis persuadée que de nombreux littéraires sont intéressés par les sciences : plusieurs de mes amis les ont choisies d’eux‑mêmes. Pour ce qui est de la légende d’une L « par dé‑faut », je ne suis pas trop d’ac‑cord. On ne vient pas en L pour faire une carrière de laboran‑tin, c’est une chose évidente. Mais la L cible autant de mé‑tiers que les autres séries. Elle ouvre des portes, et c’est un fait qui contredit l’image qu’on s’en fait, à savoir celle d’une voie qui garantit de se casser la figure. Quid du droit, de la psycho ? Non, les gens ne viennent pas en L par défaut. Mais s’ils le font, ils déchantent vite. Il doit y avoir quelques exemples, mais je pense qu’ils ont dû mal se terminer…

Intercours : Peux‑tu nous expliquer comment ça se passe en série littéraire ?

Les cours, la spécialité choisie dès la première, les voyages…C.P : Tout d’abord, parlons de la fameuse LELE ! Je veux dire, la littérature étrangère en langue étrangère. Un sacré nom pour une sacrée matière ! On y étu‑die les auteurs du monde an‑glophone, comme on le fait en français, mais en s’intéressant à un autre coin du monde. C’est une façon d’élargir nos horizons de pensée et d’enri‑chir la culture de chacun. Dans la même idée, nous avons des sujets supplémentaires en litté‑rature, comme l’humanisme et les réécritures, qui ne sont pas étudiées ailleurs. Un voyage a d’ailleurs été organisé en Val de Loire pendant deux jours pour

étudier de manière approfondie les auteurs de la Renaissance. C’est un apport pour le BAC et les connaissances de tous.

« Le choix doit rester celui de l’élève et non celui de ses parents. »

Intercours : Qu’est ce qui, d’après toi, est responsable de la « chute » de la série littéraire à laquelle on assiste en ce moment ?C.P : Des à prioris, certaine‑ment. Tout le monde garde en tête l’image un peu folle du prototype L, mais je peux vous assurer que le stéréotype dreadlocks, punk ou gothique n’existe pas. Du moins, il n’est pas plus présent chez les lit‑téraires. Il n’y a pas moins ou davantage de fanatiques ici qu’il n’y a de savants fous chez les S !

Intercours : Penses‑tu que les parents ont encore une grande influence sur le choix des filières ?C.P : Pour ma part, ils en ont eu ! Ma mère avait fait une fi‑lière équivalente à la L mais m’a poussée vers une ES qui ne m’attirait pas et ne corres‑pondait pas du tout à ce que je désirais. On a fini par s’en‑tendre avec un compromis, je devais choisir la spécialité maths pour pouvoir remplir mon bulletin d’inscription en L. Les

parents ont une influence — bonne ou mauvaise — sur le choix de leur enfant, dans la quasi totalité des cas. Je pense cependant que ce choix doit rester celui de l’élève, et non celui de ses parents.

Intercours : Un dernier mot d’encouragement pour tous ceux qui hésiteraient encore ou un petit conseil pour réussir la L ?C.P : Travaillez ! Oui je sais, on vous le rabâche depuis un bon bout de temps mais il n’y a que cela qui marche, croyez‑en mon expérience ! La voie littéraire est comme cha‑cun le sait axée sur le fran‑çais, la littérature, les langues et l’histoire géographie. Si c’est ce que vous aimez, n’hésitez surtout pas ! N’écoutez que vous‑mêmes ! À bas les préju‑gés stupides, les parents au‑toritaires ! Suivez vos envies avant tout. Que vos parents vous aident et vous conseillent mais qu’ils n’empêchent pas l’être que vous êtes de s’ex‑primer. Si vous voulez devenir avocat ou traducteur, ce n’est pas la voie S que l’on imagine être le Saint Graal qui vous y aidera. Et surtout, vous, ne vous empêchez pas d’être vous‑même !

Portrait réalisé par Vincent BIGOT‑FRIEDEN, PL1, et

Caroline PIERRE, de PL2.

Portrait

Caroline assume le choix de la série littéraire.

Caroline Pierre : « Le stéréotype dreadlocks, punk ou gothique n’existe pas »

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Elève de Première L2, Caroline Pierre revient sur le parcours qui l’a menée vers la série littéraire et sur l’importance d’encourager et de promouvoir celle‑ci.« J’ai insisté pour choisir la voie qui me correspondait le mieux ».

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