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Allez on va commencer par les vœux, ... la santé, le sport, la famille, l’amour, ET ... les bonnes résolutions ! Je devine déjà les vôtres...moins manger, moins boire, suivre le plan d’entraînement à la lettre, ...pas très joyeux tout ça, mais quand on est motivé, à l’heure où sort le calendrier, on a vite fait de rêver que les choses vont changer et que la saison va être excellente !

De notre côté, ce n’est pas des bonnes résolutions que nous avons pris mais des engagements fermes dictés par vos réactions chaleureuses et encoura-geantes. En tout premier lieu, nous allons maintenir le numé-ro PDF de TrimaX-hebdo, mais en plus celui-ci sera traduit en anglais, et oui IN ENGLISH vous ne « drea-mez » pas !Après on a prévu des interviews, des essais matos, des reportages, des photos, du lourd quoi, on va ten-ter de satisfaire toutes vos interrogations et de vous faire voyager un max !

Allez on attaque en douceur pour le 1er numéro... (et le 125e de la série !) au sommaire, nous avons rencontré et tapé la causette avec Tyler Butterfield, nous vous présenterons également un jeune triathlète acteur que vous verrez bientôt sur vos écrans, et aussi un adepte de l’ultra longue dis-tance...encore le genre qui te fait culpabiliser de n’avoir fait que 25h cette semaine ;-)

Un petit dossier d’actualité sur le foncier en natation, et pour finir la présentation du nouveau Cer-vélo P2 ...au cas où vous auriez une petite envie de matériel neuf à prix assez accessible !Ah … pour ça la santé, le bonheur et l’amour… ça marche pas top, ...alors aussi plein d’oseille, de flouz et de pépettes pour 2014 !

Edito

La rédaction

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TRIhebdo 5

Photo

jacvan

©trim

aX-he

bdo

Photo de couverture : Tyler ButterfieldCopyright : jayprasuhn@lavamagazine.com

LE SOMMAIRE

www.trimaxhebdo.com

TRIhebdoN°125

P10 COUP DE PROJOLe Belman se fait un nom

P15 RENCONTRENotre entretien avec Tyler Butterfield

P24 DECOUVERTE«Si vos rêves ne vous font pas peur c’est qu’ils ne sont pas assez grands»Rencontre avec Ghislain Maréchal

P45 MATERIELCervélo dévoile son nouveau P2

P31 CINEMAUn jeune triathlète sur grand écran

P36 ENTRAINEMENTFaire du foncier en natation

TRIhebdo 7

COUP DE PROJO

se fait un nom

Propos recueillis par Jacvan, photos organisation

TrimaX-hebdo : Comment est née l’idée d’organi-ser le Belman ?

Arnaud : Le Belman est né il y a 3 ans... venu d’un mariage entre la communication événementielle (notre entreprise de plus de 20 ans) et la passion et l’admiration que j’avais pour les Triathlètes !Objectif : organiser un événement sportif véhicu-lant des valeurs fortes. Résistance, dépassement de soi, volonté, polyvalence, équilibre, émotion, sont synonymes de triathlon et du style de vie des TRIATHLETES ! TrimaX-hebdo : D’où vient le nom Belman ?

Arnaud : C’est un doux mélange entre la Belgique/Belgie/Belgium et «Man» du célèbre circuit à tra-vers le monde !

TrimaX-hebdo : Comment s’est déroulé la première épreuve ?

Arnaud : Organiser est notre métier, les parte-naires, les sponsors et surtout les médias nous ont très vite fait confiance afin d’en faire un évé-nement phare en Belgique. Tout de suite tout le monde s’est mobilisé afin de construire cette pre-mière édition. De gros moyens ont été déployés afin que nos athlètes soient des « UltraVip » du-rant tout le week-end et qu’ils puissent se défier dans les meilleures conditions ! La Fédération nous a octroyé dès la première édition et ce pour plusieurs années le titre de CHAMPIONNAT DE BELGIQUE FULL DISTANCE !

Frederik Van Lierde nous a également soutenus

L’objectif du Belman est d’organiser

un évènement sportif véhiculant des

valeurs fortes

TRIhebdo 11TRIhebdo10

Le BELMAN30-31AUG3.8 - 180 - 42Full distance

1.9 - 90 - 21Half distance

Dans la famille des « man », nous avons les séries de type Ironman, ExtremeMan, Chtri-

man… En Belgique, c’est le Belman qui tente de se faire la part belle dans les triathlons

longue distance. Et le pari est en passe d’être réussi avec une organisation qui n’a rien à

envier à ses grandes sœurs… Rencontre avec l’un des organisateurs, Arnaud…

COUP DE PROJO

afin de nous propulser au-devant de la scène ...

TrimaX-hebdo : Quel est le profil de la course ?

Arnaud : Nous avons visité les quatre coins de la Belgique ....dès que nous avons mis le pied à RobertVille, la décision est tombée « CELA SERA ICI» .Concernant la communes de Waimes (Ro-bertVille), les gens sont exceptionnels et d’une gentillesse sans limite (pour un or-ganisateur c’est précieux!). Concernant le cadre dans lequel se déroule le Belman .... il n’y a que les images (ou une présence) qui peuvent décrire ce que l’on ressent.La course natation fait un petit clin d’œil au Challenge de Roth avec son superbe pont sous lequel les athlètes passent. La course vélo fait son petit clin d’œil au Triathlon Long Distance de Abu Dhabi avec son magnifique circuit de F1, ici nous passons sur le plus beau circuit F1 du monde : Spa Francorchamps ! Pour terminer en beau-té, la course à pied se trouve tout simplement au cœur de nos Ardennes Belges !

TrimaX-hebdo : Combien d’inscrits au maximum pourrez-vous accueillir ?

Arnaud : Pour la première édition nous avions li-

mité à 150 inscrits afin de bien «maitriser» celle-ci. Pour sa deuxième édition nous doublons les ins-criptions.Nous travaillons année par année l’évolution du Belman...ne dit-on pas de ne pas partir trop vite .... :) ?Le rendez-vous est donc pris cette année pour les 30 et 31 août.

TRIhebdo12

RENCONTRE

TYLERButterfield

Propos recueillis par JACVAN, photos @Jacvan / @Lava_magazine / @Butterfield

TRIhebdo5 TRIhebdo 15

‘‘Je me suis vite rendu-compte que j’étais comme un poisson

dans un bocal ,,

Tyler Butterfield a certainement été l’une des révélations 2013 sur longue distance après sa 3e place

sur le triathlon de Abu Dhabi mais surtout sa 7e place sur les championnats du monde Ironman à

Hawaii. Après avoir brillé en cyclisme, deux sélections aux JO, Tyler représente avec fierté son pays,

les Bermudes, sur les triathlons longue distance. Pas étonnant quand on sait que le sport, chez les

Butterfield, c’est un art de vivre !

TrimaX-hebdo : Tu as fini 7ème cette année aux Championnats du Monde à Hawaii, tu as surpris beaucoup de monde... Aurais-tu penser faire cette place? Quel était ton objectif au départ?

Tyler Butterfield : Mon objectif était par dessus tout de faire un top 10.La prime va seulement jusqu’au 10ème, donc cela devrait être l’objectif de tous les pros, si ce n’est mieux. Il faut croire que le top 10 est possible sur un bon jour pour que le déplacement à Kona soit jus-tifié. C’est très cher de voya-ger là-bas et de se qualifier pour Kona. Donc il faut qu’il y ait une récompense. Je me suis bien préparé pour Kona et je sa-vais que j’étais en forme.J’ai termi-né 9ème aux Monde 70.3 à Las Vegas et je ne m’étais pas entrainé pour un half mais seulement pour l’Ironman d’Hawaii. Donc je savais que j’étais sur la bonne voie et il me restait 5 semaines d’entrai-nement entre Vegas et Kona, et un peu de poids à perdre. Donc j’avais confiance pour le top 10 à Kona dans un bon jour. Cependant, je n’aurais ja-mais cru me retrouver en 4ème position à 4 km de l’arrivée. Donc cela a été une surprise, mais je n’ai pas aimé me faire rattraper sur la fin de la course à pied. Normalement, c’est moi qui rattrape les autres sur la course à pied. Mais en 2013, j’ai beaucoup tra-vaillé mon vélo et ma course à pied n’était pas à la hauteur.

J’espère donc pouvoir progresser encore. Vous verrez :)

TrimaX-hebdo : Quand as -tu commencé le triath-lon? Est-ce que c’est ton premier sport ou en as-tu fait un autre avant?

Tyler Butterfield : Mon grand-frère et mes parents faisaient du triathlon. Mon père avait fini 7ème à Kona en 1981 (avec un record en course à pied).

Ma mère a fait 2h38 aux 1ers US Wo-men’s Olym-pic Trails (elle est américaine) et mon père est aussi allé aux Jeux Olympiques de 1972 pour les Ber-mudes en aviron (solo). Donc ma famille est très sportive et j’ai grandi en les voyant tous faire des courses

de triathlon, natation, vélo ou course à pied.

En grandissant aux Bermudes, je pouvais prati-quer tous les sports individuellement et le triath-lon aussi.

Pour le moment, mon frère est le plus doué de la famille avec tous ses records pour sa catégorie. Je gagnerai peut-être une course, mais je ne pourrai jamais battre ses temps ni ses records! Il a 1 an et demi de plus que moi. Donc j’ai su tôt que je n’étais pas le meilleur mais que je pouvais quand même gagner une course ou deux.

Je remercie mon frère de m’avoir appris qu’il y a beaucoup de gens talentueux au monde, il faut y croire et travailler dur pour y parvenir. Il était plus âgé et il aimait faire la fête et sortir avec des filles aussi, donc le sport passait après. Aujourd’hui, c’est

‘‘ Mon père avait fini 7ème à Kona en 1981 avec un record en course à pied ,,

TRIhebdo 17

Tyler a créé la surprise grâce à un bon vélo sur les championnats du monde Ironman le 12 octobre dernier à Hawaii

TRIhebdo18

un homme heureux avec une femme et des enfants et il tient l’entreprise familiale aux Bermudes. Nous allons toujours faire des footing ensemble, et maintenant je suis bien plus en forme, mais sur la piste il peut toujours me battre sur des distances inférieures à 600m. L’année dernière nous avons couru un 400 et il a fait 56» en ligne 2 alors que je le poussais en ligne 1.:)J’ai aussi un peu joué au football quand j’étais jeune. Mais j’avais un niveau moyen et je me suis vite rendu-compte que j’étais meilleur en course à pied et vélo.

TrimaX-hebdo : Le sport est une histoire de fa-mille. Peux-tu nous parler de ta femme Nikki?

Tyler Butterfield : Ma femme Nikki est, tout comme mon frère, le vrai talent de la famille.Elle a gagné les championnats du monde U23 à Queenstown en Nouvelle-Zélande en 2003, puis elle s’est mise au vélo et a fini 15ème des cham-pionnats du monde de cyclisme sur route. Elle avait passé la journée en échappée puis elle s’est finale-ment retrouvée dans un sprint massif, déçue de ne pas avoir été récompensée de ses efforts. Puis elle a surpris tout le monde en remportant Abu Dhabi en 2012 pour son retour dans le triathlon après la naissance de notre premier enfant Savana.

Elle attend maintenant notre 2ème enfant Walker, un garçon. Mais Nikki est contente d’être mère et c’est sa priorité.

Le triathlon est plutôt un hobby qu’une carrière maintenant pour elle. Elle me fait seulement m’en-trainer dur! Hahaha non, elle m’aide beaucoup et elle est très compréhensive quand je dois m’entrai-ner et voyager parce qu’elle sait ce que c’est que de s’investir pour réussir. J’ai beaucoup de chance qu’elle me soutienne.

LA RENCONTRE

Une grande complicité unie Nikki et Tyler, ils s’ali-gnaient tous les deux à Abu Dhabi en 2013.

‘‘ Ma femme est le vrai

talent de la famille... Elle

a surpris tout le monde en

remportant le triathlon

d’Abu Dhabi en 2012 pour

son retour au triathlon

après la naissance de notre

premier enfant Savana ,,

TrimaX-hebdo : En 2004, tu es devenu le plus jeune triathlète à participer aux JO, n’est-ce pas? Comment l’as-tu ressenti?

Tyler Butterfield : Oui, j’ai eu la chance d’obte-nir une wildcard pour les JO d’Athènes en 2004 et j’étais le plus jeune compétiteur de la course masculine. Mais il y avait déjà des gars et des filles très jeunes à Sidney. Donc je ne n’ai pas trop d’avis là-dessus.J’étais plus fier de venir d’un pays de seulement 70000 habitants et de participer à la plus grande course au monde. Mais je savais que j’avais eu cette wildcard grâce à mes résultats réguliers et une bonne place aux Monde Junior en 2002 (3ème).Mais en 2012, j’étais d’autant plus fier de partici-per aux JO de Londres en y parvenant par mes propres moyens.

TrimaX-hebdo : Quel est le sport le plus connu aux Bermudes? Quelle place tient le triathlon? As-tu des bonnes conditions d’entrainement ou dois-tu partir sur des stages?

Tyler Butterfield : C’est génial de grandir là-bas, j’ai gagné ma première course à 14 ou 15 ans.Donc je me suis vite rendu-compte que j’étais comme un poisson dans un bocal.Alors, avec une mère américaine, je me comparais

souvent aux jeunes américains et je voyageais pour faire des courses sur la Côte Est. J’étais plutôt bon mais je me suis aperçu que je ne l’étais en fait qu’à moitié en triathlon. Donc j’ai essayé de faire de plus grandes courses et avec un meilleur niveau, en déménageant finalement en Australie à 17 ans

TRIhebdo 19

‘‘ J’ai choisi de courir à

l’Ironman France car

c’est une course intéres-

sante avec des bosses en

vélo et une course à pied

rapide et chaude ,,

La famille est très importante pour Tyler, elle s’est ag-grandi il y a quelques jours avec un petit Walker James.

IR

O N M A N®

SOLD-OUT

pour faire plus de courses contre les meilleurs. Et à cette période l’Australie gagnait presque tout. J’ai gagné deux courses des Championnats des Etats-Unis (une de mon âge et une Junior) et une course américaine et quelques années plus tard austra-lienne, qualificatives pour les Monde U21 à cette époque.

J’avais donc tou-jours une bonne course ou deux dans l’année pour me motiver.

Quant au triathlon aux Bermudes, il prend de l’ampleur. Mais le football et le cricket sont les deux sports favoris là-bas, tandis que le triathlon doit être le 10ème. Mais il gran-dit petit à petit et les Bermudes sont un archipel magni-fique pour s’entrai-ner. Petit, mais très beau!

TrimaX-hebdo : Où vis-tu? Quand vas-tu aux Bermudes?

Tyler Butterfield : Je suis maintenant la plupart du temps à Boulder dans le Colorado. Principalement parce que c’est un endroit génial pour s’en-trainer et à cause de l’altitude.Ma mère est née à Denver dans le Colorado, donc j’ai de la famille près de moi.Nous passons 6 à 8 semaines aux Bermudes en mai et novembre, principalement pour faire quelques courses pour mes sponsors et pour voir ma famille. J’adore retourner aux Bermudes.

TrimaX-hebdo : En juin prochain, tu vas courir l’Ironman France. As-tu déjà couru en France? Si oui, quand et quelle course?

Tyler Butterfield : J’ai vécu en France en 2005 et 2006 car je courais pour une équipe amateur fran-çaise Vendee U. C’étaient deux des plus belles années de ma vie, donc j’ai de très bons souve-nirs de la France. J’ai vécu une an-née aux Essarts dans une maison de l’équipe et l’an-née suivante à La-Roche- Sur-Yon, proche de mes collègues. Nikki et moi avons tous les deux adoré, et même si nous étions loin de Nice, nous y avons fait un stage pas loin. Je connais donc un peu l’endroit. J’ai hâte d’y être. Nikki voulait ve-

nir voir la course et retourner en France mais avec un nouveau-né en janvier ou fé-vrier 2014, elle a décidé de faire l’impasse. Mais

elle est déçue et aussi jalouse que je revienne en France.

TrimaX-hebdo : Pourquoi avoir choisi l’Ironman France ? Est-ce que tu connais cette course et par-ticulièrement le parcours vélo ?

TRIhebdo 21

LA RENCONTRE

‘‘ J’ai vécu en France en 2005 et 2006, je courrais pour une équipe amateur... C’étaient deux des plus belles années de ma vie» ,,

TRIhebdo22

Tyler Butterfield : J’ai entendu de très bonnes cri-tiques sur l’Ironman de Nice et j’aime la France donc j’ai eu envie de faire cette course. J’aime aus-si le fait que ce soit une course intéressante, avec des bosses à vélo et une course à pied rapide mais chaude. Je pense que c’est une bonne course et qu’elle peut m’aider pour Kona 2014.

TrimaX-hebdo : Quel est ton programme pour cette saison?

Tyler Butterfield : Ma saison va inclure comme courses importantes:- Abu Dhabi International Triathlon- Ironman Nice- Les Jeux du Commonwealth à Glasgow- Les championnats du Monde Ironman à Kona

Puis je ferai aussi les Championnats ITU des Ber-mudes, un semi-marathon aux Bermudes quelques semaines après et peut -être une ou deux courses ITU et un 70.3 si j’ai envie. Mais j’ai 3 ou 4 gros ob-jectifs, donc c’est suffisant. :)

TrimaX-hebdo : Est-ce que tu connais quelques mots en français?

Tyler Butterfield : Je sais un peu parler français, mais je ne suis pas bon pour lire ou écrire. J’ai oublié beaucoup de choses mais je vais regarder quelques DVD en français avant l’Ironman et ça reviendra vite. J’ai hâte de faire la course là-bas, mais aussi de me remettre au français. Ça sera sû-rement une bonne experience

LA RENCONTRE

Tyler a concentré ses efforts l’an dernier sur les entraînements vélo pour gagner en vélocité. Pari gagnant à Hawaii même s’il a du concéder du terrain en course à pied...

DECOUVERTE

Si vos rêves ne vous font pas peur, c’est qu’ils ne sont pas assez grands …

Propos recueillis par Pierre Mouliérac, photos droits réservés©Ghislain Maréchal

Trimax-hebdo : Quel âge as-tu ?

Ghislain Maréchal : Je viens de passer mes 41 ans.

Trimax-hebdo : Quel est ta profession ?

Ghislain Maréchal : Je travaille pour une organi-sation gouvernementale au sein de laquelle je suis chargé de négociations internationales. J’ai pour le moment des responsabilités sur une grande par-tie des pays de la zone Asie et sur une large part des pays de la zone Océanie.

Trimax-hebdo : De quelle région es-tu originaire et où habites-tu ?

Ghislain Maréchal : Je suis originaire d’un petit vil-lage de 400 habitants au sud de la Seine et Marne / Ile de France. Je suis expatrié depuis 2005 en Belgique, tout près de Bruxelles, pour des raisons essentiellement professionnelles.

Trimax-hebdo : De quel sport viens-tu ?

Ghislain Maréchal : J’ai pratiqué le rugby pendant toute mon adolescence. A 25 ans, j’ai été victime d’une blessure aux vertèbres cervicales qui m’a conduit à arrêter. J’ai ensuite pris quelques res-ponsabilités d’encadrement et de formation.

Trimax-hebdo : Quand as-tu commencé le triath-lon ?

Ghislain Maréchal : J’ai toujours pratiqué la nata-tion, le vélo et la course à pied en complément ou en hors saison sans toutefois jamais enchaîner les trois disciplines. J’ai même récemment retrouvé chez mes parents mon vélo de premier commu-niant (un vélo de course de marque Peugeot équi-pé d’un prolongateur … le matériel a bien évolué depuis). J’ai vraiment commencé le triple effort en 2009.Trimax-hebdo : Pourquoi avoir choisi l’ultra dis-tance ?

Ghislain Maréchal : Cela a été plus un chemine-ment qu’un choix. J’ai d’abord débuté ma première année avec un 70.3®, le Triathlon Longue Distance

L’ultra comporte une dimension

humaine et un rapport aux autres

que je n’ai pas trouvé sur d’autres

formats

TRIhebdo 25TRIhebdo24

Rencontre avec un grand rêveurGhislain Maréchal

Après s’être aligné sur des doubles et des triples triathlons,

avoir enchaîné 6 Ironman en 6 jours consécutifs, 48 heures

de course à pied, Ghislain Maréchal se lance un nouveau défi.

Un challenge individuel au service d’une cause caritative. En

septembre prochain, il se lancera dans le « X Challenge ».

Rencontre avec un passionné rêveur…

de l’Alpe d’Huez et le Chtriman de Cambrai avant de m’essayer l’année suivante sur un double ultra triathlon (7.6 – 360 – 84.4).

J’ai basculé dans l’ultra distance je pense pour plusieurs raisons. La première par mes relatives bonnes performances, la seconde ensuite mais je crois la principale pour l’ambiance particulière qui règne au sein de cette famille un peu spéciale. L’ultra comporte une dimension humaine et un rapport aux autres que je n’ai pas trouvé sur d’autres formats à caractère «plus com-mercial». C’est un état d’esprit où le dépasse-ment de soi est encore plus présent que sur les formats de triath-lon traditionnels et où le respect entre tous les concurrents qu’ils soient compétiteurs ou simples finishers est en-core plus marqué.Chacun se connaît à la fin d’une épreuve.

TrimaX-hebdo : Quels sont tes expériences en matière d’ultra ?

Ghislain Maréchal :Un peu plus de 60.000 ki-lomètres parcourus en trois ans que ce soit à l’entrainement ou en compétition, 5 triathlons demi distance, 12 triathlons complets ou équivalents dont 6 en 6 jours consécutifs, 9 double ultra triathlons (7.6 – 360 – 84.4), 2 triple ultra triathlons (11.4 – 540 – 126.6), un 48 heures de course à pied sur tapis, des places de troisième au challenge mondial d’ultra triathlon en 2012 et en 2013.

TrimaX-hebdo: Quel est ton plus beau souvenir en compétition ?

Ghislain Maréchal: Ils sont nombreux car chaque course possède un caractère particulier et chaque compétition comporte une dimension émotion-nelle forte exacerbée par les heures d’effort. Mes meilleurs souvenirs sont vraisemblablement tous les mano a mano que j’ai pu avoir avec Charles Kemeny (USA), Kamil Suran (CZE) ou Steve Har-vey (GBR) pour nos luttes sur les podium.

Ma victoire sur le Double Enduroman UK en 2012 où je ter-mine avec 10 minutes d’avance sur Steve après 24 heures d’ef-fort est certainement mon plus beau souve-nir. Un respect mutuel doublé d’une grande amitié sont nés ce jour-là.

TrimaX-hebdo : Com-bien d’heures par se-maine tu t’entraînes ?

Ghislain Maréchal : En saison basse je m’entraine environ 20 heures par se-maine pour monter à des pics de plus de 40 heures en périodes de

charge. J’effectue bi-quotidienne-ment mon trajet domicile-travail (20 kilomètres

minimum) en vélo ou course à pied ce qui me per-met de gagner aisément deux à quatre heures de charge. Je m’accorde en général 3 à 4 semaines de repos presque complet dans l’année après mes compétitions.

TrimaX-hebdo : Quelle est la discipline que tu pré-fères ?

Ghislain Maréchal : Incontestablement le vélo,

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DECOUVERTE

‘‘ l’ultradistance, cela a été plus un cheminement qu’un choix ,,

TRIhebdo28

mon point fort.

TrimaX-hebdo : Quelle est la séance d’entraîne-ment que tu préfères ?

Ghislain Maréchal : A la fois mes longs raids soli-taires de nuit ou au petit matin, en forêt, à la lu-mière de ma lampe frontale mais aussi le moment où je rejoins mes camarades d’entraînement pour courir mes 30 derniers kilomètres ou parcourir mes 100 derniers kilomètres de vélo. Les premiers ont un effet reposant, les seconds ont souvent un effet libérateur.

TrimaX-hebdo : Quelle est la séance d’entraine-ment la plus folle que tu as déjà réalisée ?

Ghislain Maréchal :Une séance hivernale de dix heures de rouleaux afin de préparer le Double An-vil Florida Triathlon en début d’année.

TrimaX-hebdo : Peux-tu nous en dire plus sur le projet que tu prépares cette année ?

Ghislain Maréchal : Après deux années passées à courir après le titre mondial, j’ai décidé d’arrêter pour une année la compétition afin de me consa-crer pleinement à un challenge individuel à visée caritative.« Si vos rêves ne vous font pas peur, c’est qu’ils ne sont pas assez grands … »Je prépare donc un challenge individuel pour sep-tembre 2014 que j’ai nommé le «X Challenge». Il s’agit d’un ultra triathlon transcontinental entre la Roumanie et la Belgique qui consiste à nager 76 ki-lomètres dans les eaux du Delta du Danube avant d’enchaîner avec 3600 kilomètres de vélo le long du Danube et du Rhin et de terminer avec 844 kilomètres de course à pied entre les Pays-Bas, la France et la Belgique. Une marque mondiale a été portée en 1998 par le Lithuanien Vidmantas Ur-bonas qui a couvert cette distance en 18 jours et 5 heures (et seulement 37 heures de sommeil !!!). L’un des objectifs sera de terminer ce challenge en essayant de s’approcher de cette marque.

Cela reste un projet assez conséquent et lourd

d’organisation pour un athlète amateur comme moi. J’ai d’ores et déjà reçu quelques soutiens mais je dois encore travailler ces mois d’hiver pour as-surer la viabilité du projet et trouver de nouveaux partenaires financiers et des équipementiers pour m’accompagner dans cette aventure.

Au-delà des aspects sportifs, l’intérêt principal du X Challenge tient dans son aspect caritatif et parti-cipatif. Je veux profiter du X Challenge pour lever des fonds au profit de l’association «Sauvez Mon Enfant» qui vise à améliorer la qualité d’accueil et de prise en charge médicale des enfants placés au sein de l’unité de soins intensifs de l’Hôpital Reine Fabiola à Bruxelles.L’argent récolté servira à financer l’achat d’un ma-tériel écho-doppler pour déterminer la gravité des brulures et financer la rénovation du service d’ur-gence. Je prévois aussi la possibilité aux donateurs de pouvoir m’accompagner pour quelques kilo-mètres au cours de ce long chemin afin de me per-mettre de rompre un peu la monotonie et de faire de cet effort un véritable échange et une grande aventure humaine.

DECOUVERTE

Après les épreuves d’ultradistance, Ghislain se lance désormais dans une nouvelle aventure : Challenge X

CINEMA

un jeune triathète

Texte by Pierre Mouliérac, photos droits réservés

TRIhebdo 31

Victor Meutelet est licencié au club Chartres Métropole Triathlon (www.cmtri.org). Il a 16 ans depuis

le 10 novembre dernier et lycéen en première ES de l’agglomération chartraine (28), il habite à Main-

villiers. Il vient de tourner le dernier film de Claude Lelouch…

sur grand écran

TRIhebdo28

Victor Meutelet est un « touche à tout » en ma-tière de sport. Après s’être essayé au handall ou encore au football, il s’est finalement orienter vers le triathlon à l’âge de 12 ans.Sans aucun doute le fait de voir son père sur des grosses épreuves comme l’Embrunman l’a motivé dans son choix ….

S’il n’a pas forcément de «rêve» en triathlon sur des courses particulières, il est plutôt attiré par des défis sportifs entre potes comme la grande tra-versée du Jura qu’il a effectuée cet été ou encore un autre défi: la traversée des Alpes en VTT qu’il a en projet. Il a récemment gagné avec ses amis le marathon Ekiden de Paris en relais (catégorie étudiant). Il veut se servir du triathlon et de ses dé-rivés (VTT, trail...) pour voyager et passer de bons moments entre copains...

Il a été contacté pour participer au casting pour un film : « Salaud on t’aime » de Claude Lelouch, car il est dans une agence à Paris. C’était son premier long-métrage... « Avec Lelouch on peut difficile-ment rêver mieux. »

Auparavant il n’avait fait que des photos et un court-métrage. Il a fait dernièrement une pub TV et il est parti début décembre pour un tournage d’ un programme-court pour France 2 et la semaine suivante pour un téléfilm avec Michèle Laroque réalisé par Alain Berliner... un mois de décembre chargé pendant lequel ses professeurs lui envoient ses cours, pas facile !

Le film de Claude Lelouch raconte l’histoire de Jacques Kaminsky (Johnny Hallyday), un ancien photographe de guerre qui pendant toute sa vie a attaché plus d’importance à ses reportages pho-tos qu’à sa famille, mais il le regrette... Une femme (Sandrine Bonnaire) va venir bousculer son quoti-dien et son amitié avec Fréderic (Eddy Mitchell), médecin rencontré au Cambodge. Victor joue An-toine le fils de Sandrine Bonnaire, Johnny est donc son beau-père.

« Je n’ai pas un rôle très important pour l’histoire même si je suis assez présent. C’est un honneur et

une chance incroyable de jouer avec ces monstres sacrés du cinéma français : Johnny, Eddy Mitchell, Sandrine Bonnaire, Claude Lelouch mais aussi Irène Jacob, Agnès Soral, Valérie Kaprisky, Rufus...Au début, j’appréhendais la rencontre avec ces stars mais elles sont finalement très accessibles et très simples... »Jouer la comédie n’a pas été trop compliqué sur « Salaud on t’aime » car je n’ai pas eu de GROSSES scènes, mais sur le téléfilm «Un fils», cela risque d’être différent puisque j’ai un rôle beaucoup plus importants et beaucoup de scènes à jouer... »

Le film devrait sortir mi-2014 mais aucune date n’est fixée, peut-être une sortie au Festival de Cannes ...

CINEMA

Victor Meutelet est un «touche à tout» en matière de sport...

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ENTRAINEMENT

Texte par Matthieu Chadeville (www.natationpourtous.com) photos ©Jacvan

D’un point de vue physiologique, cet objectif se justifie aisément. L’oxygène est nécessaire pour la reconstitution des réserves énergétiques, y com-pris lors des efforts les plus brefs. Améliorer le transport et l’utilisation de l’oxygène par les cel-lules musculaires permet ensuite d’enchaîner plus facilement les sollicitations intenses.

Cependant, pour améliorer vos performances sur la partie natation, il est nécessaire de penser avant tout à votre rendement. Votre échéance principale étant encore lointaine, vous avez tout le temps né-cessaire pour améliorer votre efficacité dans l’eau. Ceci sup-pose cependant : - que vous trou-viez les moyens t e c h n i q u e s d’avoir une meilleure posi-tion dans l’eau et une meil-leure propul-sion.- de remplacer des habitudes de nage an-ciennes qui ont été automa-tisées par des milliers de ré-pétitions.

Pour atteindre le premier point, il existe de nom-breux éducatifs qui permettent d’isoler une partie du mouvement, d’amplifier certains aspects de la nage ou encore de mettre en évidence un défaut technique. Vous en trouverez de nombreux sur les sites internet ou les ouvrages spécialisés (notam-ment sur www.natationpourtous.com)

Malheureusement, on oublie souvent le deuxième point qui est absolument crucial. Or, ce n’est pas parce que l’on a réalisé avec succès un éducatif que l’on a réellement transformé sa nage. Pensez simplement qu’avec 4 kilomètres de crawl par semaine, vous répétez le mouvement de chaque bras plus de 50 000 fois. Ce grand nombre de ré-pétitions vous a permis d’automatiser votre mou-vement, c’est-à-dire d’être capable de le réaliser sans y réfléchir. Le revers de la médaille est qu’il est probablement tellement bien ancré qu’il sera difficile de le modifier.

T r a n s f o r m e r un mouve-ment automa-tisé demande un contrôle conscient per-manent. Or, les longues dis-tances ne fa-cilitent pas vraiment ce contrôle. Qui n’a jamais laissé vagabonder son esprit lors d’un long entraîne-ment ?

Alors comment concilier ces deux objectifs ? Faire du fon-cier tout en

transformant réellement sa nage est-il possible ? Ma réponse est oui, mais en respectant quelques conditions et, souvent, en changeant certaines re-présentations de l’entraînement qui peuvent être très négatives en natation.

1ère condition :Faire évoluer ses objectifs

Si votre objectif est de nager le maximum de kilo-mètres, il est quasiment certains que vous utilise-rez pour cela votre ancienne nage.Pour autant, votre objectif devrait être de transfé-rer ce que vous avez appris grâce aux éducatifs puis de développer « une endurance technique ». Par

Les éducatifs sont très impor-

tants pour isoler une partie du

mouvement...

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FAIRE DU FONCIERen natation

Traditionnellement, l’hiver est souvent dédié au foncier. Une grande partie de l’entraînement se fait à

une allure modérée, sur des distances importantes et avec des temps de repos faibles. L’objectif est

d’améliorer l’endurance et la capacité de récupération pour préparer le terrain aux entraînements fu-

turs, plus intensifs. De là vient le mot foncier (et l’expression faire du fond) qui désigne l’idée d’une

base indispensable pour construire ensuite un entrainement plus spécifique...

Pour s’améliorer en natation, il est primordial de penser au rendement c’est-à-dire à son efficacité dans l’eau.

ce terme, on entend la capacité à nager longtemps tout en ayant une technique efficace et stable. Si vous y arrivez, alors vous aurez réalisé une grande partie du chemin qui vous mènera à une meilleure technique à vitesse de course.

2ème condition :Surveiller sa nage

Pour vous assurer que vous développez bien votre endurance technique et que votre ancienne nage ne refait pas surface, vous devrez surveiller en permanence votre nage. L’un des outils les plus simples pour cela est de compter votre nombre de mouvements par longueur. Si, à vitesse constante, votre nombre de mouvements augmente, c’est que votre nage est en train de se détériorer. N’aug-mentez les distances dans votre entraînement que si vous parvenez à conserver une vitesse et un nombre de mouvements par longueur constants. Dans le cas contraire, réduisez les distances ou augmentez les temps de repos.

TRIhebdo 39

Il est nécessaire de développer une en-

durance technique : nager longtemps

avec une technique efficace et stable

Pour s’améliorer, il faut surtout penser à surveiller sa nage et veiller à ce qu’elle ne se déteriore pas.

ENTRAINEMENT

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3ème condition : S’accorder des temps de

repos conséquents

Transformer sa nage suppose à la fois une action musculaire différente et une grande concentra-tion pour éviter de retourner dans les anciens au-tomatismes. L’objectif d’endurance technique suppose des pé-riodes de récupération suffisantes. Or souvent, les nageurs ne s’arrêtent pas ou peu (de l’ordre de 10 secondes pour 100 mètres). Si vous êtes exigeant sur le maintien de votre vitesse et de votre nombre de mouvements par longueur, il faudra, au départ, vous accorder des temps de repos plus importants, de l’ordre de 20 à 30 secondes pour 50 mètres. Ce n’est qu’après plusieurs semaines d’entraînement que vous pourrez les diminuer.

4ème condition :Mélanger les nages

Ces temps de repos sont importants mais il n’est pas forcément souhaitable de les prendre de façon passive (arrêté au mur). D’une part, parce que l’on se refroidit vite et qu’il est difficile ensuite de re-démarrer.D’autre part, parce qu’il est intéressant de main-tenir une sollicitation cardio-vasculaire suffisante. Alterner le crawl avec une autre nage (où l’on ne comptera pas les mouvements) est une solution idéale. L’autre nage permet une récupération musculaire et une détente psychologique tout en maintenant une intensité suffisante. Il est aussi possible d’alterner les parcours en crawl avec des parcours où l’on utilise seulement les jambes.

ENTRAINEMENT

Quelques exemples d’entrainement à bannir (ou à ne faire qu’exceptionnellement)

- 1500 mètres crawl non-stop

- 15 x 100 mètres crawl, repos 10 secondes entre chaque 100 mètres

… Et par quoi les remplacer- (50 crawl – 25 dos) x 16, repos 10 à 15 secondes après chaque parcours en dos

- (100 crawl – 50 brasse) x 8, repos 10 à 20 secondes après chaque parcours en brasse

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Nouveau P2entrée de gammesans compromis

TRIhebdo 15

Avec la nouvelle version d’un de ses modèles les plus célèbres,

Cervélo entend proposer une machine adaptée au plus grand

nombre avec un prix d’appel démarrant à 2800 dollars aux

Etats-Unis. Pour autant, entrée de gamme en prix ne signifie

pas un rabais sur la qualité. Présentation d’un nouveau modèle

qui se veut attractif et évolutif…

Texte by Jacvan, photos : Jacvan et droits réservés©Cervélo

TRIhebdo40

Avec la sortie en grande pompe du P5 et la nou-velle version du P3, on avait presque fini par ou-blier le P2... Pourtant, ce vélo sorti il y a main-tenant 7 ans a largement fait ses preuves dans le monde du triathlon avec deux victoires aux championnats du monde d’Ironman à son actif. Pas question donc pour Cervélo de laisser son célèbre P2 tomber dans les oubliettes. Et comme pour les autres vélos des P-series, il fallait lui re-donner un coup de neuf afin qu’il réponde aux trois critères de base de la gamme : aérodyna-misme, rigidité et confort.Et le challenge pour cette nouvelle machine, c’était de proposer un modèle d’entrée de gamme sans compromis quant à la qualité made in Cervélo.Vous lui trouvez des similitudes avec son aîné, le P3 ? Vous ne rêvez pas, c’est bien le P3 qui a servi de base à la conception de ce P2 version 2014.

L’aérodynamisme développé

On observera tout d’abord la nouvelle géométrie du P2 qui est très proche de celle du P3 afin de garantir un confort optimisé marque de fabrique du P3. Il faut cependant noter un rehaussement

de la position des mains, Cervélo marque ainsi sa volonté de proposer un cadre adapté au plus grand nombre tout en conservant un certain aérodyna-misme.

MATERIEL

VIDEO : Rencontre avec Heather Henderson,

senior product manager : elle nous présente

le nouveau P2

TRIhebdo40

D’ailleurs, pour définir fermement le caractère aé-rodyamique de cette nouvelle monture, Cervélo a largement intégré la roue arrière au tube de selle.

Cette géométrie a pour but de permettre un écou-lement de l’air entre le cadre et la roue plus fluide grâce notamment à une réduction importante des turbulences liées au déplacement d’air et à la vi-tesse. La trainée est également réduite avec un haut de fourche qui s’ajuste au tube de direction, tout comme le P3. Il ne s’agit pas pour autant de la même fourche, les coûts ayant été maitrisés sur ce modèle grâce à un montage plus ordinaire.

Une meilleure rigidité

Grâce à des équipements issus des dernières tech-nologies (un boîtier de pédalier en BBright) et une câblerie digne des vélos haut de gamme (une meil-leure gestion), Cervélo annonce des chiffres qui marquent ainsi le renouveau du P2 par rapport à la rigidité de l’ancienne version : +16% pour le tube de direction et +6,5% pour le boîtier de pédalier.

La version d’entrée de gamme est proposée avec les équipements suivants :- groupe Shimano 105 10 vitesses- Pédalier FSA Gossamer BBright 50/34- Shifters Shimano Dura Ace TT- Cassette Shimano Tiagra 11-25Mais tout a été prévu pour les plus exigeants des

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triathlètes en matière d’équipement avec la possibilité d’installer d’autres composants ou équipements d’ali-mentation aérodynamiques. Il y a même une fixation pour intégrer la batterie externe Shimano Di2.

Présents à San Diego pour le lance-ment pour de cette nouvelle gamme, nous avons pu apprécier les apports de cette version 2014 sur les quelques kilomètres parcourus avec.

Le pari semble réussi mais ce vélo fera l’objet d’un test dans les pro-chaines semaines afin de mesurer si la théorie colle parfaitement à la pratique.

ENTRAINEMENT

MATERIEL

www.skinfit.eu

P2VSnew P2

L’aérodynamisme a été travaillé sur plusieurs niveaux, notamment au niveau de la fourche

La roue arrière est comme intégrée dans le cadre afin de réduire les turbulences liées au déplacement d’air

Le boîtier de pédalier est désormais en BBright, ce nouveau vélo est également évolutif

Plusieurs modifications ont

été apportées pour l’aéro

La tige de selle gagne aussi en aérodynamisme

Le passage de câble est plus soigné

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