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Un, H lm tixé de l a\(iexdtt g , (Vuxi/i-d- ¿uccè-i

53, Rue C o n so lâ t

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LA SOCIÉTÉ DES

présente

a u REX d e MARSEILLE MARDI 9 NOVEMBREà 10 heures

Jean LUMIÈRELa v e d e tte du D isque e t d e la R adio

dans

I.CMNTEMIMÏYvette LEBON

et

Saturnin FABRE - A lid a J a cq u e lin e P AC AUD

ROUFFE - ALERME - J ea n TISSIER

Un Film 1 HORS SER IE de Leo JOANNON

MERCREDI io Novembre, à 9 h. 30

LARQUEY - Rolland TOUTAIN Josseline GAËL - Claude MAY

dans

Un Scandale au x Galeries

Irène DUNNE Melvyn DOUGLAS

dans une comédie d'une drôlerie irrésistible

Théodora devient folle

Réalisation de Richard BOLESLAWSKY

A g en c e d e MARSEILLE, 43, Rue S én ac T élép h . : G. 71-89

La RevueO R G A N E D’INFORM ATION ET D ’O P I N I O N C O R P O R A T I V E S

de l'Ecranl ; e f f o r tCINEMATOGRAPHIQUE!

Directeur-Rédacteur en Chef: A ndré de MAS1NI Directeur Technique : C. SARNETTE49, Rue Edmond-Rostand — MARSEILLE — Téléph. : Garibaldi 26-82 ABONNEMENTS - L’AN : FRANCE 40 FRANCS - ÉTRANGER 60 FRANCS — R. C. Marseille 76.236 IQme ANNÉE - N" 215 T O U S L E S S A M E D I S SAMEDI 6 NOVEMBRE 1937

A C T U A L I T É SAvec le concours des Fêtes et d’un temps idoine, l’ex­

ploitation marseillaise a connu encore, pendant la semaine écoulée, les plus brillants résultats.

Bien que je ne possède pas, au moment où j ’écris, les chiffres exacts, je puis vous dire qu’Ignace a réalisé pour sa première semaine à l’Odéon, la meilleure recette depuis le début de la saison, et peut être mieux encore. Si l’on veut bien ne pas oublier la situation lamentable de cet établis­sement l’an dernier (exception faite pour les spectacles d’opérette ou de revue) on est obligé de convenir qu’il y a quelque chose de changé. Brillantes recettes aussi au Patho- Palace, avec La Citadelle du Silence; au Rcx et au Studio, avec Gribouille; au Majestic, qui avec Sarali le Terrible, aura encore dépassé de loin le cap des 100.1)00 francs, confirmant l’étonnante résurrection de cet établissement, enfin au Capitole, où La Grande Illusion a terminé son exclusivité en beauté, sur un chiffre qui eût amplement justifié une quatrièm e semaine.

A ce propos, j ’ai pu noter une assez curieuse apprécia­tion du correspondant marseillais de l’A.T.C., dans la der­nière feuille de ce bulletin d’information :...la semaine d’ouverture de cet important cinéma avait été

Photo prise au Dramont Plage, près d'Agay, à bord du yacht de « Balthazar » lors de la réalisation du film du même nom.

On reconnaît, de droite à gauche : M . Robert Aisner, administra­teur de Héraut Film, Pierre Colombier; Jules Berry, Jean Rollot, de l'Intransigeant, notre directeur A . de Masini, M . et Mme Guidi, notre confrère René Merle et deux journalistes niçois.

marquée par une hausse importante du prix des places. La qualité du film présenté, La Grande Illusion, n ’a pas com­pensé cette augmentation aux peux du public marseillais, qui de ce fait, s’est plutôt transporté, ailleurs.

Je ne conteste pas que l’augmentation excessive du prix des places ait été une erreur, puisque je l ’ai constaté ici même, mais il faut cependant adm ettre que si le public marseillais « s’est plutôt transporté ailleurs » il est tout de même resté quelques spectateurs pour « faire » les quelques 225.000 francs de la première semaine.

Mais le correspondant de l’A. I. C., ajoute gravement :

Dans notre ville, on sort peu et on en prend l’habitude, tout comme dans les petites villes. Nos anciens exploitants le savent bien, et beaucoup ont dosé leurs efforts dans ce sens, et ne te regrettent pas.

Je serais assez curieux de savoir ce que pense ledit correspondant du dosage des recettes des deux dernières saisons à Marseille...

Quant aux anciens exploitants pour lesquels je professe, ainsi que je l’ai également dit, toute la considération qui convient, sans doute sont-ils obligés de convenir qu’il y a quelque chose de changé, et que ce public marseillais qui sort peu, peut être utilem ent remué, autrem ent que p a r l’annonce de spectacles au rabais.

Gageons qu’en fin de saison, certains d ’entre eux ne regretteront pas d’avoir été quelque peu contraints de se m ettre à la page.

ÿÿ ÿ

D’ailleurs le mouvement très net qui se dessine en faveur du cinéma n ’est pas seulement local. Le cinéma semble être en France sur une très bonne voie. La très nette amélio­ration du film français, coïncidant avec la non moins nette régression des autres nations européennes dans ce domaine, la consécration officielle qui en a été donnée à la Biennale de Venise, attirent sur lui l’attention et l’estime.

Et la tenue de plus en plus recherchée des magazines spécialisés, la place de plus en plus im portante que lui consacrent les périodiques et les quotidiens, ne sont pas un des moindres facteurs de cet engouement.

Mais, s’il convient de noter avec satisfaction cet intérêt de la presse à l’égard des choses et des gens du cinéma, il

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ne saurait être question d ’approuver certaines des formes que prend cet intérêt.

N’est-il pas affligeant de voir tel journal parisien du soir, fort bien fait du reste, et qui, de par ses tendances, devrait s’appliquer à débourrer le crâne des masses, dans le do­maine cinématographique comme il le fait dans d’autres domaines, n’est-il pas affligeant dis-je, de voir ce journal im prim er en première page, et en gros caractères, des infor­mations de cet ordre :

M IR E IL L E BALIN l’héroïne de Gueule J'Amour

eût partie ce matin pour Hollywood mélancolique.On chuchotte le nom d’un Chanteur Célèbre

avec qui elle se marierait à son retour

ou encore :VOUS SE R EZ LA R EM PL A Ç A N T E I)E

JE A N H A R L O W dit le directeur erè la Métro.

...E t H E D Y K IE S L E R , femme de M. M A N D E L , le plus grand fabricant d ’armes de l’Europe Centale

part peur Hollywood.

Suivent trois bonnes colonnes sur les peu reluisants protagonistes de cette aventure.

Et je dois me contenter de citer de mémoire le litre par lequel Lily Pons annonce son intention d’abandonner scène et écran pour les joies bucoliques de la ferme; Et celui par

lequel on nous montre, à quelque chose près, « Normandie » stoppant en pleine mer, Jean Murat regagnant le rivage à force de rames, tandis que sa femme Annabella se distrait en jouant au bilboquet.

Il est effarent de voir la masse d’insanités que l’on peut broder ainsi sur les échos déjà suffisamment insanes qui, chez moi, trouvent directement le chemin de la corbeille à papiers.

Il semble pourtant que l’on aurait intérêt à ne pas abru­tir davantage le peuple, client principal des salles de spec­tacle.

D’abord parce qu’on retarde d’autant, par cet abrutis­sement, ses possibilités de libération.' (Je parle évidemment d’une manière particulière pour le quotidien en question, puisque tel est son but et son programme).

Ensuite parce que sur le plan purem ent cinématogra­phique on entretient ainsi le culte immoral de la vedette, dont on justifie toutes les exigences et toutes les pré­tentions.

Enfin parce que, passionnant le public pour ce que le cinéma comporte de faux, d’imbécille et d’odieux, on l’em­pêche de s’intéresser à ce qui pourrait développer sa com­pétence et son goût.

Et par suite, lui enlève toute possibilité d’encourager les efforts vers le mieux, et de repousser le pompiérisme et la vulgarité, dont on persiste à vouloir le nourrir.

A. I)E MASINI.

Etablissements RADIUS130, Boulevard Loiigcliamp - MARSEILLE - Téléph. N. 38-16 et 38*17

Lanterne " UNIVERSEL " haute intensité et son redresseur Selenofer, supprimant groupe et rhéostat.

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NOUVELLES DE PARISLES PROGRAMMES

de la sem aineAGRICULTEURS: Les révoltés d’Al-

i xir ad o.APOLLO : Le dernier combat; L ’Ilé-

ritière.AVENUE : Deanna et ses boys. AUBERT-PALACE : Double Crime

sur la Ligne Maginot.BALZAC : Le Prince. X.BONAPARTE : Les Anges Xoirs. BELLEVUE : A la recherche du bon­

heur.CINER1RE : Un oiseau rare. COLISEE : Drôle de drame. CHAMPS-ELYSEES : Stella Dallas. CINE-OPERA : Gueule d’Amour. EDOUARD VII : Le cœur en fête.GAUMONT-PALACE : Le Fauteuil 47

Le Secret de Stamboul.HjELDER : Nouveaux- visages 1937 IMPERIAL : Le Messager.MARBEUF : Topper.MADELEINE : Feu !MIRACLES : Vie facile.MARIGNAN : Regain.MARIVAUX : Un carnet de bal.MAX LINDER : Les Rois du Sport. NORMANDIE : La Reine Victoria.

OLYMPIA : L ’Habit Vert.PARAMOUNT : Am es à la mer.PARIS : Le roman de Marguerite

Gautier.PI GALLE : Le concerto de Beethoven

Cirque.REX : La Grande Illusion.STUDIO BERTRAND : Les verts pâ­

turages.STUDIO 28 : Artists and models.STUDIO ETOILE : Sonate à Kreutzer.STUDIO PARNASSE : (Non parvenu)PANTHEON : Théodora devient folle.UNIVERSEL : Ignace.

SALLES D’ACTUALITÉSCININTRAN (Madeleine): Perm anent

de 10 h. à m inuit 30.ACTUALITES P. P. (Exceisior): Per­

manent de 10 h. à 24 h.ACTUALITES P: P. (Faub. St-Ant.):

Perm anent de 10 h. à 24 h.CINEAG (Faubourg M ontmartre) :

Permanent de 10 h. à minuit 30.CINEAC (Roui, des Italiens): Perm a­

nent de 10 h. à minuit 30.CINEAC (Gare St-Lazare): Perm anent

de 9 h. 30 à minuit.CINEAC (Gare M ontparnasse): Perm a­

nent de 10 h. à 0 h. 30.CINEAC (rue Rivoli): Perm anent de

10 h. à 0 h. 30.CINE L’AUTO (Boni, des Italiens):

Perm anent de 10 h. à m inuit 30.

CINEPHONE (Boni, des Italiens) : Perm anent de 10 h. à 1 h. du matin.

CINE PARIS - SOIR (République) : Perm anent de 10 h. à 24 h.

NORD-ACT. (Boul. Denain) : Perm a­nent de 10 h. à 24 h.

OMNIA-CINE-INF. (Boulevard des Ita­liens): Perm anent de 11 h. à 1 h. du matin.

Les Films à su c cè s d e la sem aineprésentés par les sociétés suivantes :

FILM MEXICAIN. — Agriculteurs : Les Révoltés d ’Alvarado.

ECLAIR-JOURNAL. — Madeleine : Feu !

R. K. O. — Normandie : La Reine Victoria.

M. G. M. — Marbeuf : Topper.FOX-EUROPA. — Balzac : Le Prince

X.WARNER BROS. — Apollo : Le

dernier combat; L ’Héritière.VOG. — Marivaux : Un carnet de

bal.PARAMOUNT. — Miracles : La Vie

Facile.PARAMOUNT. — Studio 28 : Ar­

tists and models.A. C. E. — Studio de l’Etoile : La

Sonate ci Kreutzer.R. 'K. O. — Le Helder : Nouveaux

visages 1937.COLUMBIA. — Ciné Edouard VII:

Le Cœur en fête.PARAMOUNT. — Param ount :

Ames à la mer.R. A. C. — Rex : La Grande Illu­

sion.MARCEL PAGNOL. — M arignan :

Regain.

UN COUP DE ROUGE

R evue de

DORIN &SAINT-GRANIERMarie BELL et Louis JOUVET dans « CARNET DE BAL » (Guy-Maïa)

J)

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Une grande première à Paris.

R E G A I Npar Pierre OGOUZ

Marcel Pagnol prend désormais place parm i cette escouade réduite des auteurs qui ne donnent qu’un ouvra­ge par an : Henry Bernstein, Sacha Guitry, Edouard Bourdet au théâtre ; René Clair, Jacques Feyder au cinéma, ne se prodiguent pas davantage — comme si cette périodicité était le signe même de la maîtrise. Après un silence assez prolongé il présente Regain, le film qu’il a tiré du roman de Jean Giono.

On connaît ce roman. C’est l’histoire du dernier survivant d ’un village montagnard de Haute-Provence, que les rigueurs du climat et cette fai­

blesse qui pousse vers la ville les hom­mes des champs ont voué à la soli- lude, à la tristesse, à l’incurie. Pan- turle demeure seul, après qu’ont dis­paru la Mamèche, une vieille femme d’origine italienne, tuée accidentelle­ment quand elle tentait de lui trouver une épouse et Gobert, le vieux forge­ron, redescendu bien à regret dans la vallée pour y vivre au foyer de son fils. C’est alors que Panturle rencon­tre une jeune femme, Arsule, ainsi nanimée par Gédémus le rémouleur, qui l’a recueillie et qui la nourrit pour prix de sa peine — elle traîne sa meu­le — et pour... sa compagnie. Ils sym­pathisent. Arsule restera près de Pan­

turle. Grâce à elle, à sa vigilance, et à son affection, Aubignane — le village en ruines — renaîtra de son agonie ; une race prête à s’éteindre reprendra vigueur. Et, pour complaire à sa fem­me, Panturle réensemencera les

champs1 abandonnés. Le blé poussera. Ils referont du pain, dans leur propre four, comme faisaient les anciens. Ainsi la vie, pour eux, sera heureuse, regagnée sur la mort, et les enfants n ’auront plus qu’à venir...

On voit comment Jean Giono re­joint ici une des traditions les plus profondes de la littérature française, comment, à sa manière, il prolonge Rousseau et Barrés, avec quelle force supplém entaire aussi, venue de ce qu’il est lui-même un paysan, dédai­gneux de la ville et qu’il reste fidèle à sa terre.

Rien n’est plus touchant que cette sorte de messages; nous en apprécions toujours la sincérité et la force, mais sans nous aveugler sur leur naïveté; remarquez en effet que chacun des récits de ce genre fa it intervenir la main de la Providence; dans Notre pain quotidien, le film de King Vi - dor qui, dans ses grandes lignes, con­tait une histoire semblable, le bon­heur des nouveaux laboureurs surgis­sait sous la forme d’une rivière voi­sine détournée de son cours et qui ve­nait à point nommé baigner des champs arides jusque là. Dans Regain la chance sourit à Panturle autant que sa compagne parce que la terre, dé - couverte friable en un endroit, permet soudain la semence...

Sans doute, les hommes des champs se sont-ils laissés prendre aux fausses tentations des villes par faiblesse, par lâcheté, par aveuglement. Mais ils n’y seraient pas allés si la terre ne leur avait été aussi dure. Qu’elle leur soit propice, et ils retourneront à elle, bien entendu. Je doute que ceux d’Aubi - gnane Paient quittée si elle avait été riche et nourrissante. Et tenez, Pan - turle, peut-être, y pourra bien vivre avec sa femme et ses enfants... Mais si d’autres y remontent, comme le fils de Gobert, fatigué d’appartenir au P.-L.-M., et d’autres encore ? Ceux-là voudront aussi prendre des champs.GABRIEL GABRIO (Panturle)

(iimiiiiiiiiiMiiintiiiiiiiiiitiiiiiiii» La Revue de l’Ecran ............................. n...... .. •f iiiitiiiiiiiiiiiniii

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Panturle revendiquera ceux qu’il a, le premier, ressuscités. Il placera des enclos, des chiens de garde... Et d’ici quelques années, les difficultés re - commenceront, pour ne pas dire les drames, qui, à la campagne, sont plus terribles que partout ailleurs...

•Ne nous illusionnons donc pas sul­

la valeur pratique de l’histoire imagi­née par Jean Giono. Prenons-là pour ce qu’elle est, pour ce qu’elle se don­ne: Un poème de la terre, un poème dont la force et la beauté viennent de l’am our que celle-ci inspire à l’auteur A ce titre, l’épopée du village réveillé de sa léthargie, secoué de sa tristesse de ses cendres et de ses ruines, ap­pelé à la lumière et à la vie, est des plus émouvantes qui soient.

Marcel Pagnol l’a bien comprise ; il l’a aimée; d’une manière générale il l’a admirablement traduite. L’en - semble de son œuvre emporte la lou­ange. C’est une fresque lente, grave et nue, servie par un opérateur de très grand talent, pour qui les ombres, les m urs, les coteaux, les rivières et les champs ont fourni la matière d’inou­bliables eaux fortes.

Si convaincu que Marcel Pa­gnol soit de la valeur du dia­logue — et on sait combien il l’est! — il s’est trouvé malgré lui, obligé bien souvent de laisser lia parole aux pay­sages. Il .serait vain de le m ettre en contradiction avec ses propres prin - cipes. Mais on ne peut pourtant pas ne pas noter que, par un malicieux re­tour des choses, Regain vaut surtout par des valeurs que prônaient les partisans dix film muet : prééminen­ce du « visuel », prim auté du paysage importance de la musique d ’accompa­gnement (celle d’A rthur Honnegger, vive et sensible, discrète et spirituelle, épouse fidèlement, en se soumettant à elle, l’ipeuvre toute entièx-e). Et c’est plutôt par le respect que Marcel Pa­gnol témoigne encore à ses théories que l’ouvrage reste défaillant. Le dia­logue écrit par lui est — faut-il le dire? — excellent.

Poui-quoi donc donne-t-il par mo - ment, une impression d’inutilité ? Parce que son auteur se croit encore obligé de tout expi-imer verbalement Les mésaventures de Gédemus avec les gendarmes, quand Arsule l ’a quitté pour Panturle, offrept à l’auteur l’oc­casion d ’un sketch qui se veut drôle, mais qui est inopportun et inteinni- nable, parce qu’il vient se greffer in ­discrètement sur une œuvre à laquel­le il i-este étranger de ton.

L’erreur de Marcel Pagnol provient de ce qu’il se refuse encore à admet­tre la perspective indispensable à

.................................................................................... ...........................unii................................................ ......... .........

toute œuvre Cinématographique. Il ne sait, ni ponctuer, ni élider. Les scènes secondaires, comme les scènes impox-- tantes, viennent toutes s’étaler au pre­mier plan de sa pensée, et occuper la première place, comme sur la scène d’un théâtre. Déformation propre au dram aturge qui ne considère le mon­de que dans le cadre réduit du « pla­teau » et qui ne compi’end pas que la terre toute entière, avec l’infini de ses horizons et de ¡ses arrières-plans s’offre à sa caméra.

On peut dire que, par essence, ses films ne sont pas « contractiles ».

Si Marcel Pagnol se x-endait compte que dans le temps, comme dans l’es­pace, la matière dram atique est plas­tique, modelable, réductible, beaucoup plus souple qu’il ne la voit en réalité, (si, par exemple, il s’avisait que sou­vent il peut ne pas traduire sa vision par des nxots, mais par des images), ses films acquerraient cette harmonie et équilibre dont Regain reste encore privé, malheureusement.

Ce n ’est pas diminuer la qualité de son effort que de dire que ce film n’est pas plus im portant que celui des meilleurs auteurs de cinéma, ceux, par exemple, dont nous évoquions la xxiaî- trise au début de ces lignes. Les ou­vrages de René Clair, de Jacques Fey­der dui-ent une heure et demie, une heure trois quarts... Marcel Pagnol

croit-il exprimer davantage, parce que son film dure dexxx heures quarante? Certes non. Abondance ici signifie dé­faut de technique.

Jean Jacques Bernard a écrit que la langue française est la seule qui s’enrichisse en se dépouillant. C’est vrai aussi du cinéma.

ÿÿ *

L’interprétation de Regain est de prem ier ordre. Orane Demazis, incar­ne Arsule avec beaucoup de cœur, d’émotion et de sobriété. Fernandel (Gédémus), réédite sa magnifique réussite d’Angèle: don inné du conxi- que, justesse de l’expression, naturel extraordinaire.. Gabriel Gabrio (Pan­turle) n’est pas tout-à-fait égal à ses camarades, en dépit de l’exactitude physique de son personnage; c’est qu’il sexxxble souvent lire mentalement son texte, au lieu de le parler, et qu’il a tendance à faire entendre les sylla­bes m uettes. M arguerite Moreno est une Mamèche remarquable et les au­tres interprètes, Delmont, Henri Pou­pon et Milly M athis confirment avec succès l’existence de ce qu’on pourrait appeler l’admirable école marseillaise de comédie. Tous contribuent à assu­rer à Regain l’immense succès au - quel, par sa noblesse et par sa force, ce film a droit sans discussion.

FERNANDEL et ORANE DEMAZIS

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La Revue de l’Ecran

MEMENTO TÉLÉPHONIQUE du CINEMAPOUR LA VILLE DE MARSEILLE

AGENCES DE LOCATIONA. G. L. F. (Grandey et Castel), 50, rue Sénac A. C. E., 52, Boulevard- Lcngchamp A R T IS T E S ASSOCIES, 55, Bd Longchamp A Z U R A -F IL M S , 98, Bd Longchamp C IN E A -FIL M , 81, rue Sénac G. 50-00C IN E D IS L O C A T IO N FILM S, 61 Bd Longchamp C IN E S E L E C T IO N , 23, rue de la Rotonde C. F. C., 53, Boulevard Longchamp C R IS T A L (Les Films), 1 38, Rua Consolât C Y R N O S FILM , 20, Cours Joseph Thierry E T O IL E FILM , 114, Boulevard LongchampF IL M IN T E R , 53, rue Sénac F O R R E S T E R -P A R A N T , 60, Bd Lcngchamp FO X E U R O P A , 35, Bd LongchampG A L L IA C IN E I, 37, Cours Joseph Thierry G. F. F. A ., 42, B ; Lcagchamp G U ID L M O N O P O L E (Ciné), 53, rue Consolât G U Y -M A IA -FIL M S, 44, Bd Longchamp

C.N.N.N.C.N.N.N.N

N.N.L.N.N.N.N.N.N.N.N.N.N.N.N.G.

H E L IO S FILM , 43, Bd de la MadeleineM E IR IE R (Films), 32, rue Thomas M E R IC (Films Félix), 75, Bd de la Madeleine M. G. M., 7, rue des Abeilles M ID I C IN E M A L O C A T IO N , 1 7, Bd LongchampOSSO (Sté ce; Films), 43, rue SénacP A R A M O U N T , 26a , rue de la Bibliothèque C. 89-39 C. P A R IS C IN E M A L O C A T IO N , 31, rue Dieudé C. P A T H E C O N S O R T IU M C IN ., 90 Bd Longchamp N.

N.F IE T R I (Films Angelin), 8, rue du Jeune Anacharsis D. R A D IU S (Ciné), 130, Bd Longchamp N. 38-17 N. R E A L IS A T IO N S P A R T C., 102, Bd Longchamp N. R E G N A U L T FILM S, 8, rue St-Sébastien D.R E X FILM S, 61, Bd Longchamp N.R. K . O. Radio Films, 89, Bd Longchamp N,R O B U R FILM S, 44, rue Sénac C.S E D IF , 102, Bd Longchamp N.S. C. L Y O N N A ISE S, 78, rue Consolât N.SO M A D I FILM S, 152, rue Consolât N.T O B IS (Films Sonores), 54, Bd Longchamp N.U N IV E R S A L FILM , 60, Bd Longchamp N.W A R N E R BROS, 15, Bd Longchamp N.W O R M S (Léon), 3, Bd de la Liberté N.

46-8707-8545- 2649- 8850- 014 6 - 14 03-64 50-80 36-14 23-65 01-8157-8426- 51 ' 18-1041-2430-5927- 00 15-00 15-01 62-5949-6162-1440-3848- 2671-8989-3861-9715-1415- 1564- 19 38-1665- 9649- 69 46-14

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La Revue de l’ÉcranTÉLÉPHONE G arib a ld i 26 82

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Après la Foire.

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CHEZ LES AMATEURSLes Amis du Cinéma avaient orga­

nisé à l’occasion de la Foire de Mar­seille, un concours du meilleur film d’am ateur sous le patronage du Journal Artistica.

Mercredi soir 3 novembre, dans la coquette salle du Foyer, rue d ’Auba- gne, les intéressés présentaient les films prim és et recevaient les félici­tations du ju ry ainsi que les applau­dissements de leurs invités d’ailleurs peu nombreux.

Nous aurions été heureux de pou­voir visionner tous les films présen­tés au concours et d’apprécier le ta­lent des am ateurs de lionne volonté ainsi que l’heureux goût du ju ry (soit dit sans l'offenser). Mais sur les 5 films présentés, 2 bandes étaient prê­tées par d ’autres clubs, car le film comique à la manière de Laurel et Hardy (sous-titres français et anglais) me semble venir d’Amérique tan t par le jeu, la mise en scène et la technique pousée de l’éclairage artificiel.

D’autre part le film de Pierre Boyer « Trois petits tours » relève du symbolisme d’il y a 8 ou 9 ans. Pierre Boyer si je ne me trompe est un vieux pionnier de Ciné-Amateur de Paris.

Restait de spécifiquement local à apprécier deux documentaires l’un en

lfi mm., l’autre en 9 mm. 5 et un es­sai de drame en 16 mm. De ces pré­sentations il y a trois choses à retenir:

1“ d ’une part, les am ateurs ont à l’heure actuelle un m atériel en format réduit absolument au point et peuvent rivaliser avec leurs aînés travaillant en 35 mm.

2" Les am ateurs de Marseille sont surtout de bons photographes et sous ce rapport me semblent devoir réussir dans le documentaire : « Face au Mont Blanc », film en 16 mm. pris au cours d’une petite promenade digestive de M. Rémon et de ses amis, vaut surtout par ses photos de glaciers, impecca­bles de valeurs et de mise en page.

« Collioures » port catalan, film réa­lisé en 9 mm. 5 par deux amateurs, nous est présenté avec beaucoup d ’a­dresse et des angles de prise de vues très intéressants. M alheureusement, malgré l’excellénce du matériel de projection Paillard, mis à la disposi­tion des am ateurs cinéastes, la pro­jection était trop sombre, parce que trop grande.

3° Ici, comme ailleurs, les am ateurs artistes aiment bien regarder travail­ler les autres et attendent philosophi­quement les réusltats, de sorte que le

ju ry n ’a à se m ettre sous les yeux que peu de choses en fait de sujets ro­mancés.

Le troisième film primé à l’unani - .mité « Sur la Berge de lTIudson » de M. Bissiotti m ’a semblé légèrement prétentieux : figurez-vous qu’un gentil patron, roi de la métallurgie, a un rendez-vous vers m inuit sur les quais de la Joliette (dans ce film ces quais sont baptisés, berges de l’Hudson).

Là, qui trouve-t-il ? un m échant ouvrier qu’il vient de renvoyer mal­gré ses supplications, sa femme, ses enfants, le devoir, etc... Que va faire l’ouvrier ? il va logiquement assassi­ner le patron avec la complicité du chauffeur son frère. Oui, mais à côté, il y a un candidat-au-suicide, repous­sé par sa fiancée à cause de son goût immodéré pour le jeu. Il n’en est ̂as à une m ort près, se lance dans la ba­garre, tue l’ouvrier, m anque de se fai­re égorger par le chauffeur, puis le descend à son tour. Le patron recon­naissant partage ou presque ses usi­nes avec son sauveur. Vous pensez si la fiancée profite de l’occasion pour lui tomber dans les bras avec un gros baiser final.

Côté sonore, silence de mort dans la salle ! Est-ce si triste de regarder les efforts des autres ? Un pauvre ac­cordéon qui s’excusa du reste à la fin de la séance d’être aussi défaillant, donna des sonorités nouvelles et im - précises à des airs de Scotto, égre­nant des javas et des tangos adaptés avec à propos sur des vues du Christ bénissant le Mont Blanc, des scènes de cimetière, et des bagarres hom éri­ques. Quand à la partie artistique qui complétait cette séance, je crois avoir dit que nous étions chez des am ateurs !

Jacques CROSNIER.

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RIALTO. — Un coup de rouge, avec Dorin (Cinéa Film) et Y Escadron blanc d’Augusto Genina (Cyrnos Film). Ex­clusivité.

CLUB. — Manolesco, avec Y van Pe- trovitch (Somadi-Films) et Im pruden­te Jeunesse, avec Joan Harlow (M.G. M.). Exclusivité.

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Les Verts Pâturages. — S’il était encore nécessaire de justifier l’exis­tence du Cinéma, un filin comme Les Verts Pâturages y suffirait. Certes, la représentation scénique d ’un pareil ouvrage est possible, mais quelle poé­sie ne lui confère pas sa mise à l’écran ! Et comme il est donc diffi­cile de commenter une œuvre pure­ment poétique.

Lçs Verts Pâturages, c’est l’An- 'cien Testament, vu, raconté, interpré­té par des nègres. Toute la ferveur naïve, toute la poésie de l’âme noire s’y exhalent en des chœ urs (spiri­tuals) d’une émouvante grandeur.

Mais nous nous apercevons, à moins d’y vouloir consacrer une étude de quelques pages, combien il est diffi­cile de donner une idée de cette réali­sation, qui, partan t du thème connu, est faite de détails qui m ériteraient tous notre attention pour leur valeur morale, philosophique, ou seulement pour leur force comique.

Nous nous en voudrions toutefois de ne pas citer l’épisode de l’Arche de Noë, qui est une des choses les plus

charm antes que nous ait donné le cinéma.

Une rare impression de noblesse et de dignité se dégage de cette œuvre, du fait de son réalisateur William Keigbley au tan t que du fait de ses interprètes qui confirment les éton­nantes possiblités cinématographi - ques de la race noire.

Il est regrettable qu’un film de cette classe se soit trouvé, la semaine der­nière, écrasé entre tant de « grosses productions ». Moins désavantagé, il eût pu faire, dans sa version originale, une intéressante exclusivité auprès des chrétiens intelligents, comme auprès de tout public ne lim itant pas son ho­rizon cinématographique à F’ernan- del, Jules Berry ou 'l’ino Rossi. (W ar­ner Bros).

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Présentations à ven ir

MARDI 9 NOVEMBRE

A 10 h. REX (Filins Osso).Le Chanteur de Minuit, avec Jean

Lumière.A 18 h. PATHE (Ciné-Sélection). Passeurs d’hommes, avec Constant

Rémy.

MERCREDI 10 NOVEMBRE

A 10 h. REX (Films Osso).Théodora devient folle, avec Irène

Dunne et Un scandale aux Galeries, avec Josselvne Gaël.

MERCREDI 17 NOVEMBRE

A 10 h. REX (Eclair Journa). L ’Alibi, avec Eric Von Stroheim.

AUTRES DATES RETENUES

16 Novembre, Somadi Films, 10 et 18 heures.

17 Novembre, Robur Films, 18 h.

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Sentim ent ¡

B U L L E T IN D E S A N T E

Nos lecteurs seront certainement heureux comme nous 1 avons été nous-mêmes, d ’appren­dre que le sympathique M. Florentin, direc­teur de l’Agence Warner Bros, est actuelle­ment hors de danger. Une fièvre typhoïde très grave, le tenait alité, depuis un mois et ■c'cnna un moment à l’entourage de M. Flo­rentin les plus vive; inquiétudes.

M. Bellini, directeur divisionnaire, qui as­sume pour quelque temps encore les fonctions de Directeur de 1 Agence de Marseille, nous a pleinement rassurés. Nous sommes heureux de cette nouvelle, et il ne nous re:te qu’à souhaiter de revoir bientôt parmi nous M. Florentin.

IN D IS C R E T IO N S

On chuchotte que le circuit des Trois Sal­les aurait fait 1 acquisition d’un grand maga­sin de la Canebière, pour la réalisation d ’un important projet. A bientôt _de plus amples détails, si, comme nous avons tout lieu c'è croire, la nouvelle se confirme.

A T O U L O N

Le mercredi 27 Septembre a eu lieu à Toulon, l’ouverture du Ciné-Rex, la très jolie salle ce MM. Bernard Frères, dont nous avions déjà parlé.

Cette inauguration eut lieu sur invitations, et connut le plus vif succès. On apprécia sur­tout l’harmonieux ensemble de la salle, le con­fort des fauteuils, et l’excellente reproduction des appareils Klangfilm.

Modifiant ses projets primitifs, la direction du Ciné-Rex ne se spécialisera pas dans l’A c­tualité. Elle passera néanmoins un jonrnal ¿ ’Actualités en première semaine, ainsi que les plus récents dessins animés en première vision. Nous lui souhaitons pleine réussite, a- près le brillant résultat de la première se­maine.

U N R E C O R D .

C est celui établi par les techniciens et collaborateurs ce la Société Cinématelec, qui, lors du changement de direction du Ciné­ma Noailles, ont réalisé des transformations intéressant la cabine, les gradins, les fauteuils les tapis, les tentures et le staff, dans le temps à peine incroyable de 36 heures.

Nos félicitations à M. Gony et à ses col­laborateurs qui savent décidément être à la hauteur de toutes les situations.

C H E R C H E U S E S D ’O R A P A R IS

Contrairement à ce qui avait été annoncé, le prochain film musical de la série des Chercheuses d'Or ne sera pas « Cold Diggers in London » (Chercheuses d ’Or à Londres) mais « Cold Diggers in Paris » (Chercheu­ses d ’Or à P aris).

« Gold Diggers in Paris » sera le premier grand film de music-hall utilisant la double ressource de la couleur et du relief pour mettre en valeur les évolutions savantes dès girls et les innombrables attractions, destinées à illustrer cette réalisation musicale.

Ajoutons à cela que le scénario en sera dû à la collaboration de Jerry W ald et de M au­rice Léo, spécialistes du genre, l’exécution des lyrics et la musique étant confiée au team fameux Warren et Dubin.

Le grand chanteur, Rudy Vallée, qui doit assumer la vedette de cette production, étant retenu pour le moment par un important en­gagement musical, les prises de vues ne com­mencèrent qu’aux premiers jours de Décembre

D R O L E D E D R A M E

Le film de Marcel Carné, Drôle de Dra­me, poursuit sa carrière au Cinéma du Co­lisée. Après avoir btatu tous les records de recettes dans cette salle, il en est à sa troi­sième semaine. On peut: prévoir, si des en­gagements antérieurs ne viennent l’en empê­cher, que ce film comique d ’une qualité ex­ceptionnelle, tiendra l’affiche de nombreux mois dans la jolie salle des Champs Elysées.

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M . Ja c k L. W A R N E R à Paris

Au cours cu cocktail récemment organisé chez Maxim’s, en l’honneur de Jack L. Warner, le vice-président de la Warner Bros insista isur l’importance et la nouveauté du procédé «Technicolor», dit «en couleurs naturelles », lequel par la superposition du noir, du rouge, du vert et le déplacement de la caméra donne l’illusion du relief.

Jack L. Warner affirma, d’autre part, que plus de 25 % dès films de la prochaine production Warner seraient consacrés à la couleur, qui est appeleé, à son avis, à sup­planter progretsivement le noir et le blanc sur les écrans du monde entier.

Notre pheto représente M. Jack L. W ar­ner entouré, à gauche, ce M. G. Hirsch, directeur de l’Apollo, à droite ce M. R. Schless, Directeur pour l’Europe de Warner Bros First National.

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et de fantaisie et réalisée par André Bertho- mieu d'aprè un scénario de Jean Guittcn passe en exclusivité au Moulin Rouge depuis ceux semaines, et le public lui réserve le plus chaleureux accueil. Lucien Baroux, le « porte-vaine » s’y montre irrésistible, et M a­rie Glory, Christiane Delyne, Léon Bélières, Jean Toulout, Marguerite Ducouret, Jean­ne Véniat et Charles Dumon.ier complètent l’interprétation de ce film distribué dans le Midi par Guy Maia.E T E S-V O U S JA L O U SE ?

Henry Chomette a achevé le montage et la sonorisation de son film Eles-oous Ja­louse, interprété par Suzy Prim, André Lu- guet, Rosita Monténégro, Genia Vaury, Re­née Densy, Sinoêl et Charpin. Le dialogue de Etes-vous Jalouse ? est dû à Carlo Rim. Cette production sera distribuée par Pathé Consortium Cinéma.Q U A T R E H E U R E S D U M A T IN

Quatre heures du matin, que vient de réa­liser FJermand Rivers d’après un scénario

d ’Yves Mirandè, sera un film d ’une folle gaité. Lucien Bïaroux, qui est S’interprète préféré dç Mirande, vient en tête d’une liste comprenant des artistes au comique nuancé: Marguerite Moreno, André Lefaur, Lyne Clevers, Germaine Laugier, Rivers Cadet, Morton, Pierre Juvenet, Armani Lurville, etc....

JO H N B R A H M E T D O LLY H A A S S O N T A N O U V E A U P A R T E N A IR E S

Hollywood s’est depuis longtemps rendu compte que de bons collaborateurs assurent trè. souvent le succès d’un film. C ’est ainsi que le metteur en scène Caora et l’écrivain Riskin ont produit « Les Horizons Perdus » et « L ’extravagant M. Deeds ». John Brahm et Dolly Haas suivent maintenant cet exem­ple comme acteurs-directeurs. « Absent Wi- thout Leave » (« Absent sans congé ») est le titre du premier film dirigé par John Brahm. Dolly Haas, cette actrice jeune et fougueuse a obtenu tous les succès lorsque son film « Le Lys brisé » parut en Angle­terre. Ses talents de danseuse étoile, de chan­teuse d ’opérette et l ’actrice lui ont permis d’atteindre cette perfection qui font le: grands artistes. John Brahm dirigeait Dolly Daas dans « Le Lys brisé » et « Spy of Napo­léon ».LE M E N SO N G E D E N IN A P E T R O V N A

C ’est jeudi au Paramount, qu’à eu lieu la sortie en exclusivité du film de Tourjans'ky Le Mensonge de Nina Pelrovna. Cette pro­duction de grande qualité bénéficie d’une distribution où l’on relève les noms de Fer­nand Gravey et Isa Miranda, deux artistes qui ont été appelés à Hollywood, Paulette Dubost, Roland Toutain, Aimé Clariond, René Dary, etc... font également partie de la distribution. Ce film est distribué par laSédif.

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Eddie Cantor n’avait pas tourné depuis plus d’un an. Mais il vient de faire une ren­trée sensationnelle dans son nouveau film: Nuits d’Arabie. Il y caricature tout à la fois le fameux « New Deal » du Président Roo­sevelt, ses fervents admirateurs et ses adver­saires au ccurs d’une aventure extravagante qui transpose la vie moderne au temps des Mille et Une Nuits. Nous y verrons les cha­meaux muis par ses soins, de plaques de po­lice et de feux-arrières, les danseuses de ha­rem dotées de cartes syndicales et fédérales et mille et un autres facéties d ’un humour irrésistible.

Pour la réalisation de cette grande pro­duction, un effort considérable a été accom­pli: dans une Bagdad exactement reconsti­tuée, nous verrons évoluer une feule de plus de trois mille figurants. Quinze cents cavaliers se sont livrés à des charges hallucinantes et à des bataille; immenses, parmi toute une flo­raison de tentes arabes, de minarets, de mos­quées. Nous verrons également par quel mo­yen imprévu Eddie Cantor, alias Ali Baba, réussit à faire reprendre le chemin du ciel au fameux tapis qui avait renoncé depuis des siècles à s’élever au-de1 sus de sa condition ter­restre. Les évolutions d’Eddie Cantcr dans le ciel de Bagdad, chevauchant son tapis, sont parmi les scènes les plus irrésistibles de Nuits d’Arabie.

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Roger DUCHESNE, alors qu’il tournait aux Indes, les extérieurs de « Tom­beau Hindou » et « Le Tigre du Ben­gale ». — (Tobi s).IIIIIIIIIIIIIUIIMIIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIC

F R E D A S T A IR E IN N O V E

Fred Astaire a voulu se surpasser dans une innovation musicale et rythmique de A Dam- sel in Dislress qu’il tourne d ’après l’œuvre humoristique de Wcdehouse. Il s’agit d ’un numéro de danse ce tambour:. Une vingtai­ne de grosses caisses, tambours et cymbales sent groupés en forme d’U monumental. Au milieu, Fred Astaire commence à danser, im­provise ccn rythme qu’il syncope avec ses pieds, tandis que ses bras agitent les baguet­tes de tambours. Ainsi naît l’un dès rythmes les plus rapide;, et les plus étonnants qui aient été enregistrés. On prédit à ce numéro de danses le triomphe de la carrière d'Astaire. Ce sera l’un des clous du nouveau film du magicien...

P A SSE U R S D ’H O M M E S

Ce film réalisé par René Jayet est ter­miné et sera présenté mardi prochain à Mar­seille. Le scénario de Passeurs d'hommes e:it de J. L. Bcuqueî qui s’est inspiré du roman vécu de l’écrivain combattant Lekeux. Nous asristeron aux aventures (périlleuses d ’une poignée d’hemmes, qui pendant la guerre et sous la conduite des mariniers de la frontière hollandaise, facilitaient l’évasicn des prison­niers. Constant Rémy, Jean Galland, Paul Azais, Pierre Labry et enfin Jany Holt, sont les principaux interprètes de Passeurs d’hom­mes.

M O L L E N A R D

L’un de nos plus éminents confrères a dit de O. P . Gilbert, à propos de « Molle- nard ».

... On peut affirmer sans risque d ’être contredit, que le dernier roman de O. P . Gilbert est un chef d’œuvre... nous n’cu- blierons pas si vite son « Mollenard » qui le range à côté de: plus grands romanciers vi­vants... l’intérêt dramatique vient se joindre à l’intérêt psychologique et en outre, une so­ciété tout entière, un fragment d’univers est proprement appelé à l’existence par l’art de l’auteur... Gilbert ne travaille que sur cette matière première qu’on appelle la vie. Nous connaissons ses hères, nous les rencontrons cl aque jour, c’ést ce qui donne à son œuvre cet accent humain qui nous touche profon­dément. Mollenard est un beau livre..

Une œuvre aussi vigoureuse et si près de la vie doit nous valoir, dans sa transposi­tion, un film digne de l’auteur.

Harry Baur ne fut pas toujours employé à l’écran d’une façcn satisfaisante. Les qua­lités de ce grand acteur sont indéniables, mais on ne doit pas oublier qu’il excelle avant tout dans la composition des personnages à la vigueur brutale, mais non dépouvue d une réelle sensibilité

Nous serions fort étonnés qu Harry Baur ne trouve pas dans le rôle du Capitaine Mollenard, l’un des plus beaux de son admi­rable carrière.

UN COUP DE ROUGE

Satire !

M IC H E L E M O R G A N E T C H A R L E S B O Y E R

Michèle Morgan était très émue et aus' i très intimidée à la pensée qu’elle allait tour­ner dans « Le Venin » avec Charles Beyer qu’elle ne connaissait guère, que ce nom. Et c’est, toute bouleversée quelle prit contact avec son célèbre partenaire.

Cela amusa fort Charles Boyer, qui est 1 homme le plus aimable et le plus courtois qu’il soit au mende. Pendant le; extérieurs qui furent tournés sur la Côte d ’Azor, Mi­chèle eut maintes fois l’occasion de s’en aper­cevoir.

Et depuis qu’ils travaillent chaque jour- ensemble aux Stucics de Joinville, elle ne tarit pas d ’élege sur le compte du grand ar­tiste, rendant ainsi le plus charmant et sin­cère hommage à sa gentillesse et à sa sim­plicité.

T A M A R A LA C O M P L A IS A N T EFélix Gandera et Jean Delannoy termi­

nent le montage et la réalisation de Tamara- la Complaisante dont la présentation aura lieu dans le courant de Novembre.

Rappelons que cette grande production, tirée d ’un roman de George André-Cuel, est interprétée par Victor Francen, Véra Korene Lucas-Gridoux, Régine Poncet, Colette Dar- feuil, Jeanne-Marie Laurent, Maxime Fabert, Carnège, Joé Hamann, Argus, etc.

L ’H A B IT V E R TA u Paramount, cette semaine, est projeté

YHlahit Vert réalité par Roger Richebé, d ’après la pièce de de Fiers et Caillavet. Cette satire de la vie parisienne d ’avant guer­re, où les gens du monde, la noblesse, et sur­tout les « immortels » sont joyeusement érein­tés, est interprétée par Elvire Popesco écla­tante ducheste. André Lefaur hautain et élé­gant d|uc de IV?aulevrier, Victor Boucher inénarrable ccmte de Latour-Latour, Meg Lemonnier ravissante et vraie jeune fille, et Larquey, et Jules Berry, .Morton, Palau, bref un ensemble bien fait pour mener au succès cette pimpante comédie.

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