HorizonsMERCREDI 13 NOVEMBRE 2019 - 16 RABIE EL AWAL 1441 - N° 6876 - PRIX 10 DA

Q U O T I D I E N N A T I O N A L

Aun mois, jour pour jour, de laprésidentielle de tous les enjeux,les candidats en course sepréparent à partir en campagnepour la conquête de l’électorat en

baromètre incontournable de leurreprésentativité et de la réussite duprocessus électoral. Si toutes les conditionsde crédibilité et de sécurité des urnes sontréunies, le principal défi réside, cependant,dans cette capacité de mobilisation de lapopulation dont les manifestations de soutienaux élections laissent espérer unengouement à la hauteur des attentes pourun changement en profondeur. La batailleélectorale sera celle des programmesobjectivement affinés dans les sorties sur leterrain et globalement ancrés dans lescertitudes partagées par tous les candidats,s’agissant notamment de la viabilité de lasolution constitutionnelle, la lutte contre lacorruption, la refondation de l’Etat etl’urgence d’un changement par la voiepacifique. Mais elle se renforce aussi par lechoix des alliances, dictée par le souci deprocéder à un élargissement de la baseélectorale. Ce qui, indéniablement, renseignesur l’implication active des autres formationspolitiques acquises au scrutin du 12décembre. En rupture avec une gouvernancedéfaillante et avec l’ère de la légitimitérévolutionnaire, la légitimité constitutionnelleest par excellence l’acte de naissance de lanouvelle Algérie qui sortira des urnes de latransparence et appelée à répondre auxurgences économiques et sociales. Laconsolidation de l’édifice institutionnel,garant du retour à la stabilité, favorise larelance d’une économie confrontée à des«contraintes drastiques». Le constat, dressépar l’Union nationale des entrepreneurspublics, révèle des «situations extrêmementdifficiles à gérer qui hypothèquent la viemême de nombreuses entreprises».L’organisation patronale estime que «cettesituation de stagnation économique, si ellevenait à se poursuivre, risque d’avoir pourconséquences, notamment la déliquescencedu tissu industriel national et l’aggravationdu chômage qui touche de nombreuxcitoyens, en particulier les jeunes». A l’heuredu choix de son destin, l’Algérie au-dessusde toutes les considérations n’a besoin ni detergiversations ni de faux fuyants.

n Horizons

Un enjeumajeur

L’ÉDITO

FOOTBALL : DJAMELBELMADI CONCENTRÉ

SUR LA ZAMBIE ET LE BOTSWANA

«Prendre option pour

la qualification».PAGE 23

CHARTE D’ÉTHIQUE DES PRATIQUESÉLECTORALES

LE GUIDE DU BONCOMPORTEMENT

ÉLECTORALl La précampagne, un concept sans fondement légal l Rekhila appelle à bannir

le financement occulte l Marche de soutien au scrutin à Aïn Defla

.LIRE EN PAGE 3

Examen de plusieursdossiers relatifs

à l’emploi, l’intérieur, l’habitat

et le numérique

L e chef de l’EtatAberdare

Bensalah a reçu, hier,le Premier ministreNoureddine Bedoui,avec lequel il a passéen revue plusieursdossiers relatifs auxsecteurs du travail,de l’intérieur, de l’ha-bitat et du numérique,indique un communi-qué de la Présidencede la République.

ww LE CHEF DE L’ÉTATREÇOIT LE PREMIER

MINISTRE

.PAGE 24

PPrriioorriittéé àà llaa mmaaiinn--dd’’œœuuvvrree llooccaalleeEMPLOI DANS LE SUD DU PAYS

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PRÉSIDENTIELLE

DU 12 DÉCEMBRE

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Quotidien d’information édité par la SPAHORIZONS"

au capital social de 160.000.000,00 DA

PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD Horizons

De fausses factures totalisant plus de 60 millions DA établies par des exploitants de minoteries de la wilaya d’Oran au pro-fit de commerçants contrevenants ont été décelées récemment par les services de contrôle du Comité de coordination

mixte impôt-douanes-commerce, a-t-on appris de sources responsables à la Direction du commerce d’Oran. Il s’agit declients ne disposant pas d’un code spécifique concordant avec la nature de leurs activités qui procédaient à l’enlèvement dela farine et de son cubé auprès des minoteries, a indiqué, à l’APS, le chef du service contrôle économique à la Direction ducommerce, faisant remarquer que ces manœuvres frauduleuses ont profité à des clients qui n’avaient ni la qualité de bou-langer ni celle d’agriculteur. D’autres pratiques commerciales frauduleuses et spéculatives, dont notamment le défaut de fac-turation, ont été détectées par les inspecteurs du comité de coordination, à la faveur des opérations de contrôle ayant tou-ché 38 minoteries sur les 52 dont disposent la wilaya d’Oran, a fait savoir Noureddine Mokaddem, qui a révélé un montantglobal de plus de 40 millions de DA de chiffre d’affaires dissimulés. Ces enquêtes en profondeur entamées depuis le débutde l’année en cours sur instruction du ministère du Commerce se rapportant au contrôle des minoteries se sont soldées parl’établissement de 41 infractions à l’endroit des unités défaillantes, a fait observer la même source, rappelant que certainesminoteries ont fait l’objet de procès-verbaux, de poursuites judiciaires et autres mesures administratives de suspension d’ap-provisionnement par des coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) et de l’Office algérien interprofessionnel descéréales en 2018. Selon le même responsable, les opérations de contrôle sont toujours en cours pour inspecter les minote-ries restantes, soulignant que le contrôle a été renforcé avec le concours des CCLS pour faire notamment le test du tauxd’extraction réel du blé au niveau de ces unités de production.

g RADIO DGSNL’émission «Li Amnikoum» de la Sûreténationale diffusée à 16h sur les ondes dela Radio Chaîne I sera consacrée aujour-d’hui à «l’importance des bulletins météo-rologiques».

g HÔTEL SOFITELUn marché du Mawlid Ennabawi, auquelprend part une trentaine d’artisans, setient jusqu’au 16 novembre à l’hôtelSofitel d’Alger.

g PROTECTION CIVILESous le patronage du ministre del’Intérieur, des Collectivités locales etl’Aménagement du territoire, la directiongénérale de la Protection civile, à partir de

la wilaya de M’sila, une campagne denationle de prévention et de sensibilisa-tion sur les dangers du monoxyde decarbone,sous le slogan «Un hiver chaudsans risques».

g AMBASSADE DU JAPONL’ambassade du Japon à Alger organise-ra, à partir de demain, à 17h, la Semaineculturelle japonaise au Musée des beaux-arts d’Alger.

g DON DE SANGLa Fédération algérienne des donneurs desang lance un appel à l’ensemble de lapopulation âgée de 18 à 65 ans, en bonnesanté, pour faire un don de sang.

2 HORIZONS • Mercredi 13 Novembre 2019Au fil du jourAu fil du jour

iinnffoo Top

Ministèresde la Formationprofessionnelle etde l’AgricultureLe ministre de la Formation et del’Enseignement professionnels,Dada Moussa Belkhir, effectuera,jeudi et vendredi prochains, unevisite de travail dans la wilayade Ghardaïa où il présidera avecle ministre de l’Agriculture, duDéveloppement rural et de laPèche, Omari Cherif, laConférence nationale sur la filièrelait.

ANIEL’Autorité nationale indépendan-te des élections organisera, le16 novembre, à 14h, à l’Ecolesupérieure de l’hôtellerie d’AïnBenian (Alger), la cérémonie designature de la charte d’éthiquedes pratiques électorales enprévision de la présidentielle du12 décembre.

Ministère de la SantéDans le cadre de la célébrationde la Journée mondiale du dia-bète, le ministère de la Santélancera aujourd’hui, à 9h30, auVillage du diabète de Tipasa, lacampagne de dépistage de lapathologie.

Ministère desMoudjahidine Le ministre des Moudjahidine,Tayeb Zitouni, effectuera le 17novembre, une visite de travailet d’inspection dans la wilaya deSidi Bel-Abbès.

Forum d’El MoudjahidL’association MachaâlEchahid organise au forumd’El Moudjahid, aujourd’hui à10h, une rencontre à lamémoire des martyrs de laguerre de Libération nationale.

A l’occasion de la célébra-tion du mois des lumières,Rabie El Awal 1441, RadioCoran organisera, demain à9h, au centre culturel Aïssa-

Messaoudi de la Radionationale, une conférence en

présence du ministre de laCommunication, HassaneRabehi, et du ministre desAffaires religieuses et desWakfs, Youcef Belmehdi.

CashAssurances

La compagnie d’assurancesdes hydrocarbures Cash

Assurances organisera, le 18novembre à 8h30, au CICAbdellatif Rahal d’Alger, unséminaire au profit des diri-geants d’entreprise et leurscollaborateurs de la régioncentre ayant pour thème

«L’assurance, entre innova-tion et accompagnement».

ORAN

Télex...

Ministères de la Communication et des Affaires religieuses

Plus de 60 millions DA de fausses factures établies par des minoteries

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HORIZONS • Mercredi 13 Novembre 2019ACTUALITÉSALGÉRIE

Rekhila appelle à empêcher les financements occultesLa charte d’éthique de la campagne électorale, un document

élaboré par l’Autorité nationale indépendante des élections(Anie), et destiné à empêcher tout dérapage verbal de la partdes cinq candidats, a été jugée inopportune par le constitution-naliste Amar Rekhila. «L’élaboration de cette charte est unemanière de confirmer les éventuels dépassements et le non-respect entre les candidats», juge-t-il. Le constitutionnalisteestime que ce document contenant des règles morales et deconduite n’aurait pas dû être mis en place. Et pour cause, «lesmesures disciplinaires inhérentes à tout dépassement durant lacampagne électorale sont déjà dictées par la loi électorale»,rappelle-t-il. Au lieu que l’Anie focalise sur la charted’éthique, qui, à mon avis, reste facultative, elle aurait dû plu-tôt se concentrer davantage sur le balisage du financement dela campagne électorale pour barrer la route aux seigneurs del’argent sale», soutient le constitutionnaliste, observantque  partout dans le monde, les campagnes électorales sontmenées avec enthousiasme et prise de bec entre candidats,mais sans sortir du cadre du respect. N’empêche, Rekhila s’at-tend à une campagne «intéressante», au vu des candidats enprésence. Il prévoit ainsi un bras de fer entre les candidatsAbdelmadjid Tebboune et Ali Benflis. Selon lui, chacun deces deux candidats expérimentés en politique compte déstabi-liser l’autre en faisant feu de tout bois. «A mon avis, l’avanta-ge sera du côté d’Ali Benflis, un avocat habitué aux plaidoi-ries dans les tribunaux et qui a le verbe facile. Par contre,Abdelmadjid Tebboune pourra survivre dans l’arène de lacampagne électorale en cas de soutien du FLN, note Rekhila.Pour Fatiha Benabbou, constitutionnaliste et experte en droit,cette charte d’éthique ne relève pas des droits juridiques maisplutôt d’une déontologie, d’une charte morale à travers laquel-le les candidats doivent s’imposer le respect mutuel.

n M. Benkeddada

AÏN DEFLA

Marche de soutien à la présidentielle à El Attaf

Des centaines de citoyens ont marche, hier après-midi, à El Attaf (30 km à l’ouest d’Aïn Defla) en guise de sou-

tien a l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, a-t-on constaté. Drapés de l’emblème national et entonnantdes slogans patriotiques, ces citoyens activant au sein du

mouvement associatif et faisant partie de la société civile sesont regroupés à proximité de la salle des fêtes de la ville,

avant d’en arpenter les principales artères durant près d’uneheure trente minutes. Ils ont, à l’unisson, mis en évidencel’importance de la prochaine élection présidentielle, soute-nant qu’elle constitue la solution idoine pour sortir de la

crise dans laquelle se débat le pays. Les citoyens n’ont pasmanqué, à l’occasion, de rendre un vibrant hommage a l’ins-titution militaire, rappelant que c’est l’ANP qui est garante

de l’unité et de la stabilité du pays.

MARCHE DES ÉTUDIANTS À ALGER

Rassemblement sous la pluie

Le temps pluvieux n’a pas dissuadé les centaines d’étudiantssoutenus par des citoyens de marcher, hier, pour le 38e

mardi de mobilisation. Les manifestants ont réitéré leursrevendications notamment les principales, comme «le départdu système», «le refus des élections» et «la libération de tousles détenus». Les manifestants se sont rassemblés dès les pre-mières heures de la matinée à la place des Martyrs où ils ontentonné l’hymne national avant d’arpenter en rangs serrés larue Larbi- Ben-M’hidi, l’avenue Pasteur, le boulevardAmirouche pour enfin rejoindre la place Audin. C’est là ques’est achevée la marche quadrillée par les services de sécurité,sans aucun incident. L’explosion de la conduite principaled’eau potable au niveau de l’avenue Pasteur avait contraintles manifestants à changer d’itinéraire. Tout au long de lamarche, les manifestants ont contesté les décisions de la justi-ce qui a condamné les porteurs de l’emblème amazigh.D’autres slogans relatifs à l’instauration d’une justice libre etindépendante, et la liberté de la presse ont été scandés.«Jeunesse résolue, restons unis, ce n’est pas encore fini»,arbore une autre. Des slogans hostiles aux élections et auxcinq candidats ont fusé. D’autres ont exhibé des portraits demartyrs : Taleb Abderrahmane, Larbi Ben M’hidi, Amirouche.Venus de plusieurs facultés d’Alger, les étudiants se disentdéterminés à poursuivre les marches jusqu’à satisfaction desrevendications populaires.

n Samira Belabed

Des moyens matériels ethumains ont été mobiliséspour l’encadrement decette échéance détermi-nante. En attendant lejour  J, l’Anie met le capsur la campagne électora-le qui doit débuter

dimanche prochain. Pour son bon dérou-lement, une commission ad hoc de suiviet d’évaluation a été mise en place ausiège et sera suivie directement par leprésident Mohamed Charfi. Sur leslieux, les moyens techniques audiovi-suels des chaînes nationales sont enplace pour entamer les enregistrementsdes interventions des candidats et deleurs représentants 48 heures avant lecoup d’envoi de la campagne. Desréunions ont été organisées entre le staffdirigeant de l’Anie et les membres del’Autorité de régulation de l’audiovisuel(Arav) afin de s’entendre sur un plan, denature à empêcher toute «dérive» sus-ceptible de discréditer le processus élec-toral ou perturber la campagne. QUE CONTIENT LA CHARTE D’ÉTHIQUE ?

Une charte d’éthique des pratiquesélectorales a été élaborée pour la pre-mière fois dans les annales électoralesdu pays. Le document soumis à l’appro-bation des cinq candidats et des organesde presse sera officiellement signésamedi prochain. Le document renfermeun préambule, des objectifs, des prin-cipes généraux, l’engagement desmembres de l’Autorité indépendante,ses démembrements et des personnelsdes services administratifs locaux, desmédias, des candidats et des partis parti-cipant aux élections.

Le document a relevé «le sursaut sal-vateur du peuple, qui a décidé de seréapproprier la souveraineté du paysdont il est l’unique dépositaire, en vertudu pouvoir que lui confèrent les articles7 et 8 de la Constitution». La loi orga-nique 19-07 du 14 septembre 2019 rela-tive à l’Autorité qui, dans son article 8, achargé l’Anie d’élaborer une charted’éthique et d’œuvrer à sa promotion estrappelée. La charte expose les principesdirecteurs et les pratiques particulièresqui forment le cadre du comportementmoral attendu des acteurs et des per-sonnes participant au processus électo-ral. Ce comportement entend «le respectdes principes démocratiques de base àtravers le libre exercice des droits démo-cratiques sans intimidation, notammentle droit de se porter candidat, le droit devote, le caractère secret du vote, la trans-parence dans le financement des cam-pagnes électorales ainsi que l’indépen-dance et la neutralité de l’institution encharge des élections et des services quien dépendent».

Tous les acteurs doivent accepter laresponsabilité d’agir de façon à mainte-nir et à renforcer la confiance du citoyenen l’intégrité et la transparence du pro-cessus électoral. Concernant les engage-ments des membres de l’Anie, ils sontappelés à s’astreindre au respect du prin-cipe de neutralité, d’impartialité et detraitement équitable des candidats ets’interdire tout comportement ou action

susceptible d’altérer ces principes. Ilsdoivent également répartir d’une maniè-re juste et équitable le temps d’antennedans les médias audiovisuels nationauxau profit des candidats et faciliter la mis-sion des institutions médiatiques et desjournalistes. Les membres de l’Anie doi-vent permettre aux représentants descandidats de disposer des copies des dif-férents procès-verbaux, conformément àla loi organique relative au régime élec-toral, garantir la protection des donnéespersonnelles concernant les électeurs etles candidats, établir la liste des centreset bureaux de vote en toute équité etdans le seul objectif de facilitation del’accomplissement du droit de vote, trai-ter d’une manière diligente toute requê-te ou plainte émanant des candidats oude leurs représentants régulièrementhabilités, respecter le droit de réserve etle secret professionnel et faire respecterle secret du vote.

Quant aux engagements moraux descandidats et des partis, ils doivent tou-jours faire des déclarations publiquesvéridiques et doivent s’abstenir de toutpropos diffamatoire, insultes, invectivesenvers un autre candidat ou acteur duprocessus électoral et toute autre décla-ration qu’ils savent être erronés. Lescandidats ne feront sciemment aucunedéclaration erronée concernant les résul-tats officiels du scrutin, leurs déclara-tions doivent être exactes de manière àéviter tout propos trompeur, y comprisdans le cadre de la publicité des candi-datures lors des campagnes électorales.De plus, ils ne publieront aucune annon-ce et aucun matériel publicitaire tel queles dépliants, brochures, prospectus,bulletins d’information, messages élec-troniques, pancartes ou affiches qui pré-senteraient des déclarations diffama-toires par rapport à un autre candidat ouparti politique.

Ils doivent en outre s’engager à res-pecter le programme des réunions et desmeetings de la campagne, validé parl’Anie, l’interdiction par la loi de l’utili-sation de tout procédé publicitaire com-mercial à des fins de propagande électo-rale durant la période de la campagneélectorale ainsi que l’usage malveillantdes attributs de l’Etat, et de toute formede publicité en dehors des emplace-ments réservés à cet effet, ainsi quel’utilisation des langues étrangèresdurant la campagne. Les candidats sontcontraints également d’arrêter leur cam-pagne durant la période de trois joursprécédant le scrutin, en l’occurrence lesilence électoral

LA PRÉCAMPAGNE, UN CONCEPT SANS FONDEMENT LÉGAL

Mohamed Lahcen Zeghidi, membrede l’Autorité, a expliqué que celle-ciassumera pleinement son rôle «d’ar-bitre» et a déjà finalisé tous les prépara-tifs organisationnels du scrutin.S’agissant de la campagne, Zeghidi ainsisté sur le respect strict des disposi-tions légales, notamment en ce quiconcerne l’atteinte à l’unité nationale etaux constantes de l’Etat. Les affiches etles discours politiques doivent traduire,selon lui, les aspirations des électeurs. Il

a rappelé aussi le rôle des membres del’Autorité qui consiste à préserver l’es-prit de la démocratie électorale et latransparence, affirmant que l’autorité àdes «yeux» sur l’ensemble du territoire.Au plan juridique, la juriste KawtharKrikou, membre de l’Autorité, a indiquéqu’après validation de la liste définitivedes cinq candidats par le Conseil consti-tutionnel, l’Autorité peut entamer unedeuxième phase qui est la campagne.«L’Anie ne peut intervenir qu’aprèspublication de la liste des candidats rete-nus au Journal officiel», a-t-elle rappelé.La démarche a été effectuée lundi der-nier, a-t-elle informé.

Dans ce sillage, Krikou a évoqué lecontrat tripartite instauré par l’Autoritéindépendante dans le but de tenir unecampagne électorale «propre et sansdépassements». Il s’agit de la charted’éthique. La juriste a insisté sur unpoint très important, à savoir le conceptde «la précampagne» qui, d’après elle,«n’a aucun fondement juridique». «Lacampagne commencera le 17 novembreprochain, et tout ce qui se fait avant parles candidats entre dans le cadre deleurs activités partisanes. Ce n’est pasinterdit de se lancer dans une précam-pagne», a-t-elle clarifié. A propos desdépassements passibles de poursuitesjudiciaires, la juriste a tenu à expliquerque la loi prévoit des dispositionsconcernant l’affichage. Quand un can-didat décolle, déchire les affiches desautres ou ne respecte pas le classementalphabétique imposé par le Conseilconstitutionnel et que l’Autorité consta-te le fait à travers les coordinations auniveau local ou central, des dispositionssont d’abord prises pour rectifier l’er-reur. En cas de persistance, il y à saisi-ne de la force publique et de la justice.S’agissant des injures, Krikou a expli-qué que suite à l’ouverture d’une enquê-te sur la base d’une plainte, un dossierest soumis aux autorités judiciaires. Apropos du financement de la campagne,elle a indiqué que la loi est claire. Lacampagne peut être financée par lescotisations des militants, les biens ducandidat et les dons dont la source estdéfinie. La loi sanctionne tout finance-ment étranger, a-t-elle fait remarquer,soulignant qu’au terme de la campagne,il existe une aide de l’Etat fournie enfonction du plafonnement légal desdépenses. Meddouri Abdelouahed,membre de l’Autorité, a fait savoir que8 circonscriptions composées de 3membres de l’Autorité et représentantchacune 6 wilayas ont été instaurées parl’Anie afin de coordonner la campagneet le scrutin. Selon lui, «l’Autorité estprête à assumer son devoir national».

Il lancera un appel aux jeunes, auxétudiants et aux enseignants à s’impli-quer dans l’opération de contrôle desurnes. «Notre ambition est de levertoute équivoque sur l’opération et dedire aux parties refusant le processusélectoral que l’Autorité n’a rien àcacher et que la surveillance de l’élec-tion est de la responsabilité de tous», a-t-il affirmé.

n Karima Alloun Kordjani

La charte, guide du boncomportement électoral

L’ANIE MET LE CAP SUR LA CAMPAGNE

ÉLECTORALEL’AUTORITÉ NATIONALE

INDÉPENDANTE DESÉLECTIONS SE DIT

PRÊTE À ENTAMER SAMISSION

CONSTITUTIONNELLE.Son siège au Palais desnations se met à l’heure

de la présidentielle du12 décembre prochain.

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www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS

HORIZONS • Mercredi 13 Novembre 2019

YOUCEF BENABDELLAH, PROFESSEUR EN ÉCONOMIE À LA RADIO NATIONALE

JUSTICE

Une année de réclusion avec 6 mois de sursis à l’encontre de 21détenus pour atteinteà l’unité nationale

La cour de justice de Sidi M’hamed arendu hier son verdict : une année de

réclusion dont 6 mois avec sursis àl’encontre de 21 personnes appréhendéesdans le cadre du hirak populaire, pouratteinte à l’unité nationale, assortie d’uneamende de 30.000 dinars algériens. Aprèsune séance qui a duré une journéecomplète, le juge a prononcé le verdictsuivant : «Six mois de prison ferme et sixmois avec sursis» à l’encontre de 21détenus appréhendés lors des marchespopulaires pacifiques que connaissentplusieurs wilayas depuis le 22 févrierdernier, pour atteinte à l’unité nationale en«brandissant l’emblème amazigh et endistribuant des autocollants et des tracts.Une amende de 30.000 dinars algériens aété infligée par la cour à chaque détenu ettous les objets qu’ils avaient en leurpossession lors de leur arrestation ont étéconfisqués». Lors de la même séance, leprocès de 20 autres détenus pour lesmêmes chefs d’inculpation a été reportépour le 18 novembre, 11 étant sous mandatde dépôt et 9 sous contrôle judiciaire. Larue adjacente à la cour de Sidi M’hamed aconnu dès les premières heures du procèsune affluence de citoyens dont la majoritéétaient des proches demandant leurlibération immédiate face à une présenceconséquente des forces de sécurité.

TRIBUNAL DE SIDIM’HAMED

Six mois de prison ferme à l’encontre de six prévenus

Le tribunal de Sidi M’hamed (Courd’Alger) a rendu, hier, un jugement

condamnant à 6 mois de prison ferme,assortie d’une amende de 20.000 DA, lessix jeunes arrêtés lors du hirak populairepour «atteinte à l’unité nationale». Après leprocès du 22 octobre dernier et le report duverdict au mardi en raison de la grève desmagistrats, le juge a prononcé un verdictcondamnant à six mois de prison ferme,assortie d’une amende de 20.000 DA, lessix jeunes arrêtés lors des marchespopulaires pour port d’emblème autre quel’emblème national, une charge considéréepar le tribunal comme une «atteinte à l’uniténationale».

AFFAIRE DES COACCUSÉS DU DÉFUNT FEKHAR

Le prononcé du jugement renvoyéau 26 novembre

Le tribunal de Ghardaïa a renvoyé, hier, au26 novembre courant le prononcé du

jugement dans l’affaire des coaccusés dudéfunt Kamel Eddine Fekhar, a-t-onconstaté. Dans leur plaidoirie, les avocats dela défense ont tenté de démonter tous lesarguments mis en avant par le représentantdu ministère public, qui a requis une peinede 18 mois de prison ferme à l’encontre descoaccusés du défunt Kamel Eddine Fekharpour «attroupement», «contestation» et«profération de propos déplacés à l’égard dedécisions de justice prises au nom dupeuple». A l’issue des plaidoiries, leprésident de l’audience a décidé de la miseen délibéré de l’affaire, annonçant que leverdict sera connu dans deux semaines, soitle 26 novembre prochain. Pour rappel,l’affaire remonte à mars dernier, lorsque letribunal criminel de Ghardaïa a condamné àdix ans de prison ferme deux individusaccusés du meurtre d’un notable de larégion. Le jugement avait déclenché uneprotestation et une remise en cause desdécisions de justice ainsi que desdéclarations et publications contre cesdécisions faites sur les réseaux sociaux.

SALE TEMPS pour les entreprises

nationales du bâtimentet des travaux publics

(BTPH). Depuis le débutde cette année, 80% desentreprises spécialiséesdans ce secteur sont enstand-by, selon l’Union

nationale desentrepreneurs dubâtiment (Uneb).

«Les chantiers de construction

dans différents secteurs sont àl’arrêt pour la plupart d’entreeux. Les carnets de commandesont vides. Les entreprises nepeuvent plus continuer à assurerles salaires des employés. Depuisle début de cette année, entre

20% et 25% des employés ont été licenciés enmoyenne», affirme le représentant de l’Uneb, Sa-dek Azzoug. Les entreprises, poursuit-il, com-mencent à monter la cadence en matière de li-cenciements, tellement les affaires marchent mal.«Selon les dernières estimations, sur 50 employés,les employeurs n’en gardent en moyenne qu’unedizaine, par précaution. Ainsi, dans le cas où leschantiers reprennent, les employeurs n’auront pasà perdre du temps à chercher la main-d’œuvre»,dit-il, précisant que la plupart des entreprises dansce secteur ont cessé leurs activités sans pour au-tant avoir mis la clé sous le paillasson. Ces en-

treprises espèrent, confie-t-il, que les choses ironten s’améliorant une fois que le pays aura retrouvésa stabilité politique. «Le ministre de l’Habitata annoncé récemment que les futurs programmesde logements seront réalisés exclusivement parles entreprises algériennes. C’est déjà une bon-ne chose. Cela répond à l’une de nos revendi-cations que nous avions soumises aux pouvoirspublics dernièrement», souligne Azzoug, si-gnalant à ce propos que l’Uneb a développé toutun plan de travail pour sortir les entreprises duBTPH de la crise et relancer leurs activités.«L’une de nos revendications, c’est de ne plusfaire appel à des entreprises étrangères, surtoutcelles qui ont pris des avances sans respecter lesdélais de réalisation. L’entreprise algériennepeut honorer les programmes de construction sansl’expertise étrangère», assure-t-il, signalant quece plan de travail a été soumis mais n’est pas en-core approuvé par les pouvoirs publics. Le res-ponsable rapporte que ces derniers temporisent,

le temps que la conjoncture politique actuelleconnaisse une issue favorable. «Nous espéronsque les choses vont bientôt changer car le sec-teur est vraiment dans l’impasse. Cette situationaffecte aussi le marché des matériaux de laconstruction. La demande sur ces matériaux abeaucoup baissé ces derniers mois, mettant lesentreprises spécialisées dans ce créneau dans unemauvaise posture», conclut-il. L’Associationgénérale des entrepreneurs algériens (Agea)avait signalé que 3.650 entreprises dans leBTPH avaient cessé toute activité de janvier 2018à août 2019. C’est pour dire que ce secteur étaiten difficulté bien avant la crise politique surve-nue au début de cette année. Les retards dans lepaiement des entreprises, retenues pour la réa-lisation des commandes publiques, pénalisaientdéjà ces dernières, qui n’arrivaient plus à honorerleurs engagements tout en assumant leurscharges.

n Farida Belkhiri

ENTREPRISES DU SECTEUR

DU BÂTIMENT

Entre 20% et 25% des employéslicenciés depuis le début 2019

L’Algérie doit œuvrer à générer des flux financierscorrespondant à la productivité réelle de son

économie, en réduisant sa dépendance aux hydro-carbures, a indiqué hier à Alger le professeur en éco-nomie, Youcef Benabdellah. S’exprimant sur les ondesde la radio nationale, l’économiste a regretté le faitque les données liées aux aspects financiers «ne soientpas reliés aux aspects réels de l’économie nationa-le». Selon lui, l’économie nationale «s’est appauvriedepuis quarante ans, alors qu’elle manifestait des ap-parences de richesse notamment avec l’appui des ré-serves de change qui ont pu atteindre les 200 milliardsde dollars et le Fonds de régulation des recettes(FRR)». Il a, dans ce sens, affirmé la nécessité de ré-fléchir aux méthodes pour produire de la richesse sansrecourir au pétrole et sans épuiser les réserves de chan-ge du pays. «C’est le chantier difficile et douloureuxqui attend les Algériens et les prochains gouvernants»,a-t-il soutenu. Pour remédier à cette situation et bâ-tir une économie nationale solide, il a recommandéde «rétablir les équilibres financiers, notamment auniveau du budget de l’Etat», appelant à développer«une capacité régalienne pour débusquer des réserves

financières». Il s’agit également de «réduire le défi-cit de la balance des paiements en réussissant la ba-taille de l’export à travers une production nationalesolide et de qualité pour diversifier les recettesd’exportation et ainsi réduire la vulnérabilité de l’éco-nomie nationale vis-à-vis de l’extérieur». L’interve-nant a également plaidé en faveur d’un investissementpublic orienté vers la productivité économique et non«vers la demande publique». Concernant les inves-tissements directs étrangers (IDE), Benabdellah a es-timé nécessaire de les orienter vers les secteurs à for-te valeur ajoutée. Pour ce faire, l’élaboration d’unestratégie nationale s’impose pour diriger les IDE versles secteurs permettant une transformation structurellede l’économie nationale, a-t-il expliqué, précisant quele principal secteur devant être visé est le secteur in-dustriel. Benabdellah a, en outre, appelé à la mise enplace d’un système d’incitation en faveur des in-vestissements locaux. Par ailleurs, l’économiste a ap-pelé les pouvoirs publics à entreprendre une straté-gie de développement sur le long terme «qui assureune stabilité institutionnelle aux investisseurs» qu’ilssoient nationaux ou étrangers.

L’Algérie doit générer des flux financierscorrespondant à sa productivité réelle

L’impact des réseaux sociaux surla gestion des ressources hu-

maines : réalités et perspectives enAlgérie est le thème central d’unejournée d’étude qui sera organisée

lundi prochain à l’université deTlemcen, a-t-on appris auprès durectorat. Plusieurs axes seront misen exergue par les intervenants àcette rencontre, dont notamment

l’aspect conceptuel de l’informati-sation de la fonction ressources

humaines (RH) (communication,e-recrutement, e-formation, e-lear-ning, e-évaluation), l’impact desréseaux sociaux sur la fonction

RH, ainsi que la réalité et les pers-pectives de la e-GRH au sein del’entreprise algérienne. En effet,

l’environnement numérique et di-gitalisé dans lequel évolue l’entre-prise contemporaine a un impactinéluctable sur son mode de ges-tion. «Les technologies du web etl’explosion des outils collaboratifset les réseaux sociaux ont donné

naissance à de nouvelles pratiquesde gestion», a-t-on indiqué, ajou-tant que «la révolution numériquebouleverse les pratiques de gestion

et influence l’organisation ettoutes ses fonctions, en particulier

la gestion des ressources hu-maines». Ainsi, l’objectif de cettemanifestation scientifique est de

montrer comment l’e-transforma-tion se traduit dans la réalité desentreprises et comment accéder à

ce changement.n Mohamed Medjahdi

GESTION DES RESSOURCES

HUMAINES

L’impact desréseaux sociaux

en débat

Il y a du nouveau pour les voyageurs entre Béjaïa et Algerqui préfèrent emprunter le chemin de fer. En effet, la

Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) aannoncé dans un communiqué qu’elle met désormais à leurdisposition des trains de type Coradia en remplacement desanciennes navettes, ce qui leur vaudra de se déplacer plusconfortablement et disposer de prestations nouvelles. En

conséquence, la SNTF organise deux départs quotidiens res-pectivement de Béjaïa vers Alger et de cette dernière versBéjaïa, l’aller le matin (6h30 de Béjaïa et 7h d’Alger) et leretour l’après-midi (15h de Béjaïa et 14h30 d’Alger). En aller simple, les tarifs sont de 770 DA en

deuxième classe et 1.050 DA en première classe. Tout cela est bien beau, mais, estiment certains, leplus important est de relier sa destination dans les temps normalement impartis, c’est-à-dire trois

heures au lieu de cinq ou même six heures, comme cela se produit le plus souvent.n O. M.

BEJAÏA

Des trains Coradia pour relier Alger

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HORIZONS • Mercredi 13 Novembre 2019ACTUALITÉSALGÉRIE

LA LOI ORGANIQUERELATIVE AUX LOIS

DE FINANCES DEVANT L’APN

SALON NATIONAL DU FROMAGE ARTISANAL

LES MINISTRES DES FINANCES ETDE L’ENERGIE respectivementMohamed Loukal et Mohamed

Arkab, ont usé, hier, d’argumentspour convaincre les députés

de la pertinence, voire de l’urgenced’adopter l’amendement

de l’article 18 de la loi organique 15-18 relative aux lois

de finances.

L’objectif est, selon eux, lerenforcement de laSonatrach qui aura plus deflexibilité lors des négocia-tions avec ses partenaires.L’amendement prévoit laséparation du régime fiscalapplicable dans le domaine

des hydrocarbures des lois de finances.L’article 18 stipule en effet que «seulesles lois de finances prévoient des dispo-sitions relatives à l’assiette, aux taux etaux modalités de recouvrement desimpositions de toute nature ainsi qu’enmatière d’exonération fiscale». Une foisn’est pas coutume, les députés semblents’être donné le mot. Ceux du FLN, duRND et les indépendants ont rejetél’amendement dans la forme et dans lefond. Lors du débat qui a suivi la présen-tation du ministre des Finances lors de laséance plénière présidée par SlimaneChenine, les parlementaires ont estiméque la soustraction de cet article de la loide finances videra celle-ci de toute sasubstance. Le ministre de l’Energie asouligné que l’amendement «ne souffrenullement de confusion ni d’ambiguïté».«Pour attirer les investisseurs, il estimpératif de leur assurer une stabilité

juridique», s’est-il écrié. «Les investis-seurs tout comme Sonatrach ne peuventengager un business-plan si les lois,notamment celles régissant la fiscalitésont amendées chaque année dans lecadre de la loi de finances», a-t-il préci-sé. Pour lui, l’amendement donne «unsignal fort aux investisseurs étrangers ets’inscrit dans la volonté d’améliorerl’environnement des affaires». Se réfé-rent au dernier classement de DoingBusiness, le ministre a fait observer que«l’Algérie est positionnée à la 187 placeen matière de climat des affaires. Celafait mal au cœur quand on sait que despays africains sont mieux classés quenous». Pour souligner le caractère obli-gatoire de l’amendement, Arkab a affir-mé que «l’Algérie est en danger». Il amis en avant le volume des dépenses (55milliards de dollars) qui dépasse de loincelui des revenus estimés à 33 milliardsde dollars. Attirer les investisseurs étran-gers est une stratégie internationale quel’Algérie devra adopter pour pouvoir seplacer sur le marché mondial. «Nous nepouvons pas rester spectateur et laisser letrain du développement passer», a-t-ilclamé, avant d’ajouter qu’«il faut agirrapidement». 150 champs sont en attente

d’exploration. «La Sonatrach seule nepeut le faire pour manque de moyens.Imaginez combien leur exploitationgénérera au pays», a-t-il renchéri.S’agissant du contrôle, de la fixation destaux, des sanctions et du recouvrementde la fiscalité, Arkab s’est voulu rassu-rant. «Elles resteront toujours dans lesprérogatives du ministère des Finances»,a-t-il lancé. «Notre objectif est de rendrenotre système fiscal plus attractif», a-t-ildit tout en soulignant que 80% des payspétroliers ont revu leur politique fiscale,notamment après le chute drastique descours du pétrole pour faire face à la rudeconcurrence. Il a mis l’accent sur l’impé-ratif de lever les obstacles bureaucra-tiques tout en introduisant des assouplis-sements permettant à la Sonatrach deconclure de nouveaux partenariats. Il apromis que cet amendement n’affecteranullement les revenus financiers del’Etat. Reste à savoir si le projet de loisur les hydrocarbures ne sera pas com-promis. Son adoption est conditionnéepar l’acceptation de l’amendement. Saufchangement, les députés ont d’ores etdéjà affiché la couleur.

n Wassila Ould Hamouda

Fromage et lait de chèvre ou de brebis, mozzarella,camembert, gruyère, gouda, takamarit (fromage

local de Ghardaïa)… Les produits laitiers du terroirsont à l’honneur à l’occasion du Salon national dufromage artisanal qui se clôturera aujourd’hui.L’événement a été inauguré hier à la Chambre natio-nale de l’agriculture, domiciliée au Palais des exposi-tions des Pins maritimes d’Alger, par le ministre del’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche,Chérif Omari. Chaque stand a innové pour créer la dif-férence. Mais tous ont présenté des plateaux de dégus-tation des fromages en petites portions, histoire depermettre à tout le monde d’y goûter. Côté prix, il fautcompter 120 DA pour s’offrir un pot de yaourt enverre préparé avec du lait de vache. La pièce d’uncamembert (pâte molle) de format coûte 800 DA. Unpeu cher ? C’est le prix à payer pour un produit sansadditif et sans conservateur. Pour la tomme d’un fromage durde grand format, il faut dépenser 3.800 DA pour un kilo. Quantaux petits carrés de fromage frais ou aromatisés aux finesherbes, ils sont cédés à 250 DA, alors que la crème de lait dechèvre est cédée à 500 DA. «Je suis très content de la richessede ce produit qui nécessite une maîtrise technique, une capaci-té et une volonté des femmes et des jeunes ruraux en vue depromouvoir cette production qui a un impact très importantpour mettre sur le marché des produits de qualité et renforcerainsi l’offre nationale», a déclaré le ministre. Omari a rappeléque son ministère a pris des mesures pour accompagner cesjeunes promoteurs en donnant des instructions aux responsablesde l’Institut technique des élevages afin d’appuyer cette dyna-mique et de développer l’élevage pour permettre une produc-tion laitière de qualité. Le ministre a fait le tour des stands ets’est enquis du travail des artisans en fromagerie venus de 10wilayas (Alger, Tipasa, Tizi Ouzou, Batna, M’sila, Oum ElBouaghi, Annaba, Laghouat, Ghardaïa et Tlemcen). «Nousavons constaté depuis longtemps que la production de fromageen Algérie nécessite un soutien, une bonne formation et un

savoir-faire», a indiqué le président de l’Association nationaledes produits du terroir, Sid-Ali Lahlou, rappelant qu’il existedes artisans fromagers qui sont en train de se développer maisque cela reste insuffisant, au vu de la demande des consomma-teurs. «Ce Salon nous permet de les identifier, répertorier et tra-cer une feuille de route pour aller vers l’amélioration de la filiè-re», a-t-il affirmé. Lahlou a ensuite formulé des propositions auministère de l’Agriculture pour endiguer les difficultés rencon-trées dans ce métier, notamment la faiblesse de l’élevagecaprin. Du côté des producteurs, El Hadi Bouhafs, responsablecommercial de «La Maison du lait», artisan fromager, laitier etglacier de Tlemcen, a présenté trois sortes de fromages. «Leproduit phare de notre maison, c’est la mozzarella, elle estconfectionnée de façon artisanale à base de lait de vache etcontrairement à d’autres fabricants, nous n’utilisons ni amidon,ni conservateur, ni poudre de lait. On est venu pour montrer ladifférence et plaider notre cause par rapport à une industrieagroalimentaire qui abuse dans l’utilisation des additifs», a-t-ilprécisé.

n Samira Sidhoum

Un amendement contesté par les députés

Zoom sur les saveurs du terroir

EMPLOI DANS LES WILAYAS DU SUD

Priorité à la main- d’œuvre localeLe ministre du Travail, de l’Emploi et

de la Sécurité sociale a plaidé, hier,lors d’une rencontre au siège du minis-tère, à Alger, pour la prise de mesuresdans le domaine de l’emploi en faveurdes régions du Sud. Selon lui, «unenouvelle stratégie pour identifier lesobstacles et les défis dans ces wilayassera élaborée dans les 10 prochainsjours». Intervenant à l’occasion de l’installation d’un grou-pe de travail chargé de l’élaboration de la stratégie du sec-teur en matière d’emploi dans les wilayas du Sud et de larefondation du système de formation professionnelle,Tidjani Hassan Haddam a recommandé de rétablir le systè-me de formation professionnelle en consultation avec tousles secteurs concernés pour permettre l’adéquation des pro-fils des demandeurs d’emploi aux offres du marché. «Laquestion de l’emploi pour les habitants des régions du Sudne concerne pas seulement les services locaux de l’emploimais nécessite la participation de tous les acteurs et secteursactifs au niveau local pour promouvoir la création d’em-plois», a-t-il indiqué. Selon le ministre, les entreprisespubliques et privées opérant dans ces wilayas ont pour obli-gation de respecter les procédures relatives à l’installationdes travailleurs, en particulier celles concernant l’annonceau préalable des postes vacants. Haddam a, ensuite, appeléau renforcement de la coordination avec les services locauxde l’emploi pour veiller à ce que les procédures d’orienta-tion et de sélection des demandeurs soient respectées.«Exprimer les besoins en main-d’œuvre et les qualificationsrequises est primordiale pour répondre aux besoins expri-més par les employeurs», a-t-il estimé. Le ministre a, enfin,exhorté les responsables et directeurs locaux à utiliser entoute transparence les plateformes et systèmes d’informa-tion comme intermédiaires entre demandeurs d’emploi etemployeurs. Haddam a assuré que l’orientation du marchédu travail dans les wilayas du Sud se fait conformémentaux instructions du Premier ministre. «Ces instructionsvisent à donner la priorité à la main-d’œuvre locale et àadapter les qualifications aux besoins des institutions grâceà un effort particulier dans le domaine de la formation afinde favoriser l’intégration professionnelle du plus grandnombre de demandeurs», a-t-il conclu. La rencontre a étéorganisée suite aux ateliers organisés par le ministère duTravail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, sur le dossierde l’emploi dans les wilayas du Sud. Y furent abordéesnotamment les procédures spécifiques de sélection, derecrutement, de mise en œuvre et de renforcement de la for-mation par apprentissage. Selon Haddam, l’objectif est demettre en place une réflexion approfondie au niveau de sonministère, en concertation avec tous les secteurs concernésautour de la refondation du système de formation profes-sionnelle. 

n Walid Souahi

CÉRÉALICULTURERéception de silos d’une capacité

de 3,5 millions de quintaux

Un silo en béton armé d’une capacité de stockage de500.000 q a été inauguré hier à Ahmeur El Aïn,

wilaya de Tipasa, par le ministre de l’Agriculture, duDéveloppement local et de la Pêche, Chérif Omari. «Ce silo

entre dans le cadre d’un programme englobant 9 autresstructures d’une capacité de stockage de 3,5 millions déjàréceptionnées en attendant le lancement de 14 nouveaux

silos ces jours-ci», a précisé le ministre. Les 14 silos, dontle chantier démarrera incessamment, visent un volume de

stockage de plus de 4 millions de quintaux. Pour ce qui estdes 16 restants, ils seront, selon lui, étudiés au cas par cas.«Actuellement, nous disposons d’une capacité de stockage

de 30 millions. Avec les projets réceptionnés et ceux àlancer, nos capacités seront revues substantiellement à la

hausse», prévoit-il. Selon lui, le renforcement de ce volumecontribuera d’une manière significative à la régulation des

filières de la céréaliculture. Selon lui, la priorité réside dansl’exploitation optimale de toutes les potentialités naturelles

dont dispose le pays, notamment dans les régions desHauts-Plateaux et du Sud. Outre cette stratégie, il est

également question d’axer les efforts sur les volets de lamécanisation, la fertilisation, l’irrigation, les moyenstechniques ainsi que l’implication de la sphère de la

recherche scientifique dans cette dynamique. «Nous avonsréussi à atteindre une autosuffisance en orge et blé dur.

Grâce aux performances réalisées durant la dernièrecampagne, nous assurons les besoins de notre pays en blédur jusqu’au 31 décembre 2020. D’ailleurs, nous projetonsdurant les prochaines années à exporter le blé dur», prévoit-t-il. En ce qui concerne le blé tendre, Omari a souligné quenos capacités de production seront importantes, à même de

réduire la facture des importations, et ce, grâce à lastratégie mise en œuvre. Concernant sa visite à Tipasa, il aentamé son programme au niveau de la station d’épurationdes eaux usées de Bou-Ismaïl où il a donné le coup d’envoi

d’une opération de reboisement.n Amirouche Lebbal

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HORIZONS • Mercredi 13 Novembre 2019

FORUM DU DIALOGUE SOCIAL DE L’ASIE

ALGÉRIE-GABON Création d’un conseiléconomiqueconjoint pour leshommes d’affairesLe ministre du Commerce, Saïd Djellab,

a convenu, hier, lors de sa réunion àLibreville avec le Premier ministre, chefdu gouvernement gabonais, JulienNkoghe Bekalé, de créer un conseil éco-nomique algéro-gabonais des hommesd’affaires, a indiqué un communiqué duministère. Lors de cette audience, quis’est déroulée en présence du ministregabonais du Commerce, de l’Artisanat etdes Petites et moyennes entreprises, Jean-Marie Ogandaga, le Premier ministregabonais a donné son accord concernantla proposition de l’Algérie pour la créa-tion d’un Conseil économique algéro-gabonais. Les deux parties ont convenud’œuvrer au développement des relationsde coopération entre les entreprises enca-drant le commerce extérieur, notammentl’Agence algérienne de promotion ducommerce extérieur (Algex) et la Sociétéalgérienne des foires et exportations(Safex), et ce, dans l’objectif de transférerles expériences algériennes en matièred’organisation des foires nationales etinternationales, tout en soulignant l’impé-rative augmentation du volume deséchanges économiques bilatéraux pour leshisser au niveau des relations diploma-tiques historiques liant les deux pays.Lors de cette audience, qui a eu lieu enmarge de la Foire des produits algériensqui se tient à Libreville du 12 au 17novembre, Djellab a affirmé «la fortedétermination de l’Etat algérien» pour ledéveloppement des relations commer-ciales et économiques avec le Gabon. Il adonné, dans ce sens, une vision globalesur les opportunités de diversificationéconomique et industrielle en Algérie etles diverses opportunités d’investissementoffertes par l’Algérie hors hydrocarbures,notamment après l’annulation de la règle49/51 régissant les investissement étran-gers, et ce, dans les secteurs non straté-giques. Djellab a présenté, en outre, unbilan sur les échanges commerciaux entreles deux pays, lesquels ont connu unehausse après la foire des produits algé-riens qui avait été organisée au Gabonl’année dernière. De son côté, le Premierministre gabonais a mis en avant ladimension africaine de l’Algérie et sonrôle pionnier à l’Union africaine, souhai-tant la bienvenue, au nom du chef del’Etat gabonais, à la délégation algérienneet à tous les participants à cette 2e éditionde la foire. «Le volume de la participa-tion algérienne reflète une volonté baséesur la stratégie du renforcement constantdes relations économiques», a-t-il estimé.

APPROVISIONNEMENTDE L’ITALIE EN GAZALGÉRIEN

Renouvellementd’un contrat La compagnie nationale des

hydrocarbures Sonatrach et legroupe énergétique italien Edisonont signé, hier, à Alger, un accordportant sur le renouvellement d’uncontrat de vente-achat de gaz natu-rel algérien au profit de l’Italiepour une durée de 8 ans. Le contrata été paraphé, côté algérien, par levice-président chargé de l’activitécommercialisation, HachmeiMazighi, et côté italien, par ledirecteur exécutif d’Edison,Nicolas Monti, en présence duPDG de Sonatrach, RachidHachichi, et du vice-président char-gé du management et gaz du grou-pe Edison, Pierre Vergerio. Cetaccord, précédé par le renouvelle-ment de contrats avec les italiennesEni et Enel, permettra à Sonatrachde consolider sa position sur lemarché italien et demeurer l’un deses principaux fournisseurs en gaznaturel. A cet effet, Mazighi aexpliqué qu’à travers cet accord,outre ceux conclus avec Eni etEnel, Sonatrach va sécuriser unniveau de placement de 13 mil-liards m3/an de gaz naturel livré surle marché italien à travers le gazo-duc Trans-mediterranean Pipeline,appelé également gazoduc Enrico-Mattei, jusqu’en 2027, avec possi-bilité d’aller jusqu’en 2029 (deuxans optionnels). Mazighi a précisé,dans le même sens, qu’avec ces 13milliards m3/an de gaz naturel, eten ajoutant les contrats qui sontactuellement en cours de finalisa-tion, Sonatrach atteindra en 2021«le taux de 60% des capacités detransport du gazoduc Enrico-Mattei», fruit du partenariat concluen 1977 entre Sonatrach et Eni.Pour sa part, Monti s’est dit «trèsheureux» de la signature de cetaccord de renouvellement «trèsimportant» pour Edison, pourl’Italie, et également pour les rela-tions entre les deux parties. Il arappelé que le premier contrat entreSonatrach et Edison a commencéen 2008 et à travers cet accord, ilsera prolongé jusqu’en 2028 avecdeux ans additionnels en option.Soulignant l’importance du marchégazier de l’Italie, ayant une moyen-ne de consommation de 70 mil-liards m3/an, notamment dans lecontexte de la transition énergé-tique du pays et la production del’électricité, il a expliqué que cenouveau contrat permettra de «ren-forcer la position de Edison maiségalement celle de Sonatrach sur lemarché italien». Se disant «satis-fait» du niveau de la coopérationentre Sonatrach et Edison, Monti asouhaité la voir s’élargir à d’autresdomaines d’activité, notamment lesénergies renouvelables. Le PDG deSonatrach a, pour sa part, indiquéque cet accord, qui prendra effet àpartir de 2020, rentre dans le cadredu renouvellement des contrats devente/achat de gaz naturel deSonatrach avec ses partenairesétrangers, ajoutant que son groupe«continuera ses efforts pour vendretoute sa production destinée à l’ex-portation». Qualifiant Edison de«partenaire principal» pour le grou-pe Sonatrach, Hachichi a rappeléque ce groupe est également parte-naire de Sonatrach au niveau desblocs 351 C et 352 C au champgazier Reggane-Nord avec une pro-duction commune de 3,5 milliardsm3/an de gaz naturel par an.Hachichi a, à cette occasion, appeléle groupe Edison à continuer sarelation gagnant-gagnant avec legroupe Sonatrach.

LE PARTENARIAT algéro-portugais connaît, depuis les deux dernières années, «une amé-lioration constante», a déclaré, hier, l’ambassadeur du Portugal en Algérie, CarlosOliveira.

Intervenant à l’ouverture d’un forum d’af-faires algéro-portugais, organisé à l’Ecolesupérieure algérienne des affaires (ESAA)par la Chambre de commerce et d’industrie(Caci), en collaboration avec l’ambassade duPortugal en Algérie, l’ambassadeur a rappeléque  l’Algérie est le deuxième plus grandmarché du Portugal en Afrique. «Le Portugal

figure parmi les premiers clients de l’Algérie, avec457 millions de dollars au dernier semestre de2018», a-t-il fait savoir, tout en estimant que c’est unmontant «dérisoire», en prenant en considération laproximité géographique entre les deux pays. CarlosOliveira a indiqué que la coopération entre Alger etLisbonne concerne plusieurs secteurs, notamment lepharmaceutique, l’agroalimentaire, l’automobile, lasous-traitance, ainsi que le numérique. Les exporta-tions sont centrées sur les produits pétroliers etgaziers. De son côté, le conseiller économique etcommercial à l’ambassade du Portugal, Gonçalo H.de Mello, a souligné que le marché algérien offreplusieurs potentialités. «Le forum est une occasionappropriée pour présenter les opportunités d’affaireset de partenariat avec les entreprises portugaises, etde faire connaître aux opérateurs économiques algé-riens les possibilités de placement de leurs produits

sur le marché portugais, ainsi que les perspectives departenariat gagnant-gagnant entre les entreprises desdeux pays», a-t-il précisé. Toutefois, il a estimé quela conjoncture actuelle en Algérie n’est pas propiceaux affaires, «d’où l’impératif de temporiser jus-qu’après l’élection présidentielle». N’empêche, leresponsable a affiché l’intérêt de son pays à diversi-fier ses échanges commerciaux avec l’Algérie.«Nous sommes pour le partenariat industriel danstoutes ses dimensions, en particulier les infrastruc-tures de base, l’innovation technologique, la trans-formation numérique ainsi que le secteur des tech-nologies de l’information et de la communication».Dans cette optique, le secrétaire général de la Caci,Abdelhak Bezahi, a assuré que les démarches sonten cours pour le renforcement de la coopération bila-térale. Il a souligné que des délégations d’investis-seurs algériens ont entamé des visites à Lisbonne,pour étudier les possibilités d’échanges. «Des initia-tives sont d’ores et déjà entamées, pour encouragerles entreprises portugaises à s’installer et investir surle marché algérien dans le cadre d’opérations de par-tenariat et de joint-venture susceptibles de contri-buer à l’augmentation des échanges commerciauxentre les deux pays», a-t-il conclu.

n Samira Azzegag

COOPÉRATION ALGÉRO-PORTUGAISE

Vers la définition des opportunités

de partenariat

Le secrétaire général du Cnes à Séoul Le secrétaire général du Conseil national économique et social (Cnes),

Lakhdar Guenoune, a participé à Séoul au Forum du dialogue social del’Asie organisé par le Conseil économique, social et du travail de laRépublique de Corée, a indiqué hier le Cnes dans un communiqué. Ceforum, qui s’est tient du 11 au 13 novembre courant à Séoul, vise «l’échan-ge d’expertises et le partage d’expériences en matière de dialogue social,considéré comme outil pouvant aider à contribuer de manière substantiel-le au développement économique et social des pays», a précisé la mêmesource. Guenoune a, à cette occasion, souligné que «les transformationsqui affectent nos sociétés aujourd’hui, telles que la numérisation de l’éco-nomie et des services et l’inter-connectivité du monde, appellent à repen-ser nos outils de dialogue, d’observation et de concertation pour faire face

à ces nouveaux défis». Il a, en outre, appelé à «réformer les canaux et lesformats de la conduite du dialogue social en s’appuyant davantage sur lestechnologies nouvelles pour mieux atteindre toutes les strates de la socié-té, le tout visant un dialogue inclusif au service d’un développement quiconcilie croissance et prospérité partagées». Le secrétaire général a, parailleurs, été reçu, en marge du forum, par le président du Conseil écono-mique, social et du travail de la République de Corée, Sung-hyun Moon.La rencontre a été l’occasion de passer en revue les différents volets de lacoopération entre l’Algérie et la République de Corée. Les deux partiesont, également, convenu d’échanger les expériences et les bonnes pra-tiques autour de leur mandat institutionnel, ainsi que ceux en lien avec desquestions d’intérêt commun, a précisé la même source.

L’Algérie prend part au Salon interna-tional de l’Agroalimentaire Foodex

2019, qui se tient du 11 au 14 novembreen cours à Djedda (Arabie saoudite), aindiqué un communiqué de la Sociétéalgérienne des foires et exportations(Safex). La Safex accompagne, sous lesauspices du ministère du Commerce, ladélégation algérienne représentée à ceSalon, le plus grand du genre en Arabiesaoudite, par plusieurs sociétés activantdans les différentes filières agricoles.Cet évènement constitue une opportuni-

té pour les opérateurs algériens d’établirde nouveaux partenariats et de promou-voir leurs produits. Pour rappel, leFoodex 2019, seul Salon en ArabieSaoudite dédié au secteur de l’agroali-mentaire et des boissons, offre l’oppor-tunité aux visiteurs de prendre connais-sance des produits alimentaires de plusd’une cinquantaine de pays, outrel’échange d’expériences avec les expo-sants et la découverte des dernièrestechnologies utilisées dans le domainede l’agroalimentaire.

FOODEX 2019

L’Algérie prendpart à Djedda

au Saloninternational de

l’agroalimentaire

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HORIZONS • Mercredi 13 Novembre 2019ACTUALITÉSALGÉRIE

I N T E M P É R I E S

ALGER-CENTRE

Explosion d’une conduite principale d’eau potable

Une conduite principale d’eau potable a explosé, hier matin, près du jardin de l’Horloge

florale à Alger-Centre, causant la fermeture de la route et la coupure du gaz et de l’eau

potable dans quelques quartiers adjacents, a-t-on appris du président de l’Assemblée popu-

laire communale d’Alger-Centre, Abdelhakim Bettache. L’explosion, qui s’est produite tôt

le matin, serait provoquée, selon Bettache, par «une pression de l’eau sur la conduite prin-

cipale» qui se trouve près du jardin de l’Horloge florale au boulevard Khemisti, causant

une fuite de gaz qui a nécessité l’intervention de la Protection civile et des services tech-

niques de la Sonelgaz et de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (Seaal).

Assurant que le site avait été «sécurisé» et la route adjacente a été fermée jusqu’à la

réparation de la panne, il a fait savoir que les rues voisines connaîtront des coupures de

gaz et d’eau. Suite à cet incident, qui s’est produit non loin de l’avenue Pasteur, la Seaal a

mobilisé ses unités techniques sur place pour réparer la panne au niveau de la conduite

principale, a indiqué un communiqué de l’Algérienne des eaux (ADE). L’alimentation en

eau potable sera suspendue au niveau du boulevard Khemisti ainsi que les rues Larbi Ben

M’hidi, Aselah Hocine, Abane Ramdane et Docteur Saâdane jusqu’au parachèvement des

travaux de réparation. Pour réduire les désagréments, la Seaal a mis en place un dispositif

de citernage afin d’alimenter en priorité les établissements publics et hospitaliers.

TIZI OUZOU

BEJAÏA

Pannesélectrique etroutes fermées

Même si les services météorologiques avaientprévenu qu’il allait pleuvoir dru durant la jour-née de lundi dernier, les Bejaouis ont été sur-pris par l’intensité des pluies, accompagnées detonitruants éclairs qui lézardaient sans relâcheun ciel obscurci par de gros amas de nuagessombres. Si certains en furent quitte pour unedouche froide, ou quelques soucis pour se

dégager de l’imbroglio d’une circulation automobile, rejoindre ledomicile familial au chaud confort du chez-soi n’a pas été dénuéde désagréments. En effet, il a fallu aux habitants de la ville deBejaïa d’abord s’accommoder des intermittentes coupures de cou-rant, habituelles durant ce genre d’épisodes climatiques, avant dese résigner à passer la soirée dans le noir à la lueur d’une chan-delle ou quelque éclairage de circonstance. Car, malgré les effortspour rétablir le courant, Bejaïa fut victime d’une panne générali-sée et il aura fallu attendre 1h du matin pour que la situation soitquelque peu stabilisée. Cette interruption de l’alimentation enénergie électrique a également affecté le fonctionnement de RadioSoummam dont l’émetteur, situé sur le mont Gouraya, est tombéen panne, de sorte que la station n’émet plus que sur une seulefréquence, dans l’attente de la réparation à laquelle doit procéderla TDA. Ces intempéries ont, par ailleurs, rendu difficile la circu-lation au niveau de la RN9, précisément à Tamelaht, dans la com-mune de Kherrata, en raison d’importantes chutes de pierres suiteaux abondantes pluies tombées sur les localités. La direction destravaux publics annonce avoir dépêché une équipe pour normali-ser la situation. D’autre part, le nouveau tunnel de Kherrata a étéfermé à la circulation pour les mêmes raisons, obligeant les usa-gers de la RN9 à emprunter l’ancien tunnel jusqu’à rétablisse-ment de la situation.

n Ouali M.

NEIGE À BATNA

Trafic automobile difficile surnombre d’axes routiers montagneux

Les chutes de neige enregistrées durant les dernières 48

heures sur la wilaya de Batna ont rendu le trafic auto-

mobile difficile sur nombre d’axes routiers montagneux

notamment durant la nuit de lundi à mardi, apprend-on de

la direction des travaux publics. Selon le chef du service

exploitation et entretien du réseau routier de cette direc-

tion, Abdelkarim Belkacem, toutes les routes nationales

sont ouvertes à la circulation qui reste toutefois difficile et

exige vigilance sur certains tronçons montagneux à l’instar

de ceux d’Aïn Tine (commune d’Arris), Theniet Baâli

(Theniet El Abed) et Nafla (Hidoussa). Les actions d’inter-

vention des équipes d’entretien et d’intervention des tra-

vaux publics se poursuivent pour maintenir la fluidité du

trafic sur les axes routiers notamment nationaux, de wilaya

et communaux, a-t-on ajouté. Selon la même source, 7

chasse-neiges, 10 camions et 70 travailleurs d’entretien sont

mobilisés pour maintenir ouvertes les routes de la wilaya, aencore précisé le même cadre.

Une personne a trouvé la mort parmi lesquatre passagers d’un véhicule léger de

type Renault Clio 4 qui a été emporté par leseaux en crue de l’oued Tazaghart, du côté deBoubhir, dans la commune de Bouzeguène,dans la soirée de lundi dernier. Selon un com-muniqué de la Protection civile, l’accidents’est produit aux environs de 21h lorsque levéhicule a été pris au piège au niveau d’unouvrage busé avant que les eaux ne l’empor-tent. Trois des quatre passagers ont réussi às’extirper de la voiture, alors que le quatrièmeavait disparu dans les eaux boueuses.

Alertés, les éléments de la Protection civi-le de Bouzguène, appuyés par les renforts del’unité principale de Tizi Ouzou, l’unitéAzazga et les plongeurs de l’unité marine deTigzirt, sont intervenus sur les lieux pour por-ter secours aux 3 personnes de sexe masculinâgés de 18 et 29 ans. Pour cette opération quia duré plus de 15 heures, la Protection civile amobilisé 70 agents en plus du groupe de

recherche et d’intervention en milieuxpérilleux (Grimp). A cela s’ajoute la solidaritéagissante des citoyens de la région qui ontprêté main-forte aux sapeurs-pompiers dansles opérations de recherche aux côtés des troisservices de sécurité (ANP, gendarmerie etpolice). Les trois rescapés ont été évacués versl’EPSP Bouzeguène et l’EPH d’Azazga.Quant à la personne disparue, elle a été retrou-vée le lendemain matin à 11h30 à près de 3km du lieu de l’accident. Le corps de la victi-me âgée de 29 ans a été déposé à la morgue de

l’EPH d’Azazga. Il est à rappeler que le 23janvier dernier, un jeune de 25 ans avait étésauvé de la mort dans les mêmes circons-tances au niveau du même lieu.

Les citoyens de la région n’ont cessé d’in-terpeller les pouvoirs publics pour que cetouvrage busé soit transformé en pont afind’éviter ce genre de drame.

n Rachid Hammoutène

TLEMCEN Huit morts par asphyxie

au monoxyde de carbonedepuis le début 2019

Huit décès suite à l’asphyxie au monoxydede carbone ont été enregistrés dans la

wilaya de Tlemcen depuis le début de l’année2019, a-t-on appris hier auprès de la directionde wilaya de la Protection civile. La chargée

de communication, la capitaine DjamilaAbboudi, a indiqué que ces incidents ont été

enregistrés dans les communes de Ghazaouet,Maghnia et Sabra, causant la mort de cinq

femmes, deux hommes et un enfant. Ces inci-dents ont été causés par l’inhalation par les

victimes du gaz de monoxyde de carboneémanant de chauffages et de chauffe-eau

défectueux, pour mauvaise installation oumanque d’aération, a-t-on souligné, signalant

un total de 24 incidents d’asphyxie au gazenregistrés durant cette période, au cours de

laquelle 38 personnes de différentes tranchesd’âge présentant des symptômes d’asphyxie

(difficulté de respiration et de mobilité, mauxde tête...) ont été secourues par les agents de

la Protection civile. La direction de wilaya dela Protection civile mène actuellement une

campagne de sensibilisation aux dangers dugaz de monoxyde de carbone, en collabora-

tion avec la direction des affaires religieuseset des wakfs, la Société de distribution de

l’électricité et du gaz (SDO) de Tlemcen etautres partenaires où des conseils sont prodi-gués aux citoyens sur la meilleure utilisationdes appareils de chaufferie dans les maisons,

en plus d’émissions radiophoniques.

MALGRÉ LES EFFORTS POUR RÉTABLIR LE COURANT,Bejaïa fut victime d’une panne généralisée et il aurafallu attendre 1h du matin pour que la situation soitquelque peu stabilisée.

Des éboulementsenregistrés

sur les RN15 et 30

Alors que les différentes unités de laProtection civile ont effectué près

d’une centaine d’interventions dans desmaisons et caves d’immeubles inondéespour l’évacuation des eaux pluviales etporter secours à des usagers de la route,les services de la direction des travaux

publics de la wilaya sont intervenus troisfois suite à des éboulements enregistréssur des tronçons des RN15 et 30. Sur laRN15 entre Larbaâ Nath Irathen et Aïn

El Hammam, l’éboulement a été enregis-tré sur le chantier d’un particulier qui

effectuait des terrassements avant qu’unmonticule de tuf ne cède et obstrue la

route. Quant aux deux autres éboulements,l’un rocheux et l’autre boueux, ils ont étéenregistrés sur la RN30 sur le tronçon deTakhoukht. L’intervention rapide des ser-

vices de la DTP a permis la réouverture dela circulation bloquée momentanément.

Par ailleurs, le directeur des travauxpublics, Smaïl Rabhi, nous a signalé queles cols de Chellata et de Tirourda ont étéfermés à la circulation en raison de l’im-portante couche de neige qui a atteint 10cm en certains endroits et même un peu

plus au niveau des pics de ces cols. n Rachid H.

Une personne emportée par les eaux

SIDI BEL-ABBÈS

Deux personnes mortespar intoxication aumonoxyde de carbone

Deux ouvriers sont décédés, lundi dernieraux environs de 15h, asphyxiées par le

monoxyde de carbone provenant d’un appa-reil de chauffage, dans la commune deHsaïba, wilaya de Sidi Bel-Abbès, a-t-onappris auprès de la Protection civile. Lescorps des victimes ont été déposés dans lamorgue du CHU de Sidi Bel-Abbès et uneenquête a été ouverte par les services de sécu-rité pour déterminer les circonstances exactesdu drame.

n M. Medjahdi

BEJAÏA Secousse tellurique

de magnitude 3 degrés Une secousse tellurique d’une magnitu-

de de 3 degrés sur l’échelle ouverte deRichter a été enregistrée hier à 14h18dans la wilaya de Bejaïa, a indiqué le

Centre de recherche en astronomie, astro-physique et géophysique (Craag) dans uncommuniqué. L’épicentre de la secousse aété localisé à 4 km au sud-est de Kherrata,a précisé la même source.

Ph

oto

: Fo

uad

S.

L’armée malienne mène actuellement dans lecentre du pays une vaste offensive dans laquel-

le plusieurs terroristes ont été tués, a indiquélundi dernier le gouvernement dans un communi-qué. L’opération, menée avec le soutien de l’ar-mée de l’air malienne, selon le communiqué, faitsuite à deux attaques meurtrières récentes des ter-roristes dans lesquelles une centaine de soldatsmaliens ont trouvé la mort en un mois. Il s’agis-sait des plus lourdes pertes par l’armée maliennedepuis des années. Face à ces revers, le présidentmalien Ibrahim Boubacar Keïta avait ordonnél’élaboration d’un «nouveau concept opérationnelqui donne une part importante à l’offensive».«Les forces de défense et de sécurité du Mali ontengagé, depuis quelques jours, une offensive degrande envergure contre les bases terroristes danscertaines localités du centre du pays», a annoncéle gouvernement malien dans un communiqué.«Plusieurs terroristes» ont été tués. «Des véhi-cules et motos brûlés, des cartes d’identité de plu-sieurs nationalités retrouvées sur les lieux et deseffets militaires récupérés», précise le communi-

qué. Le gouvernement a, par ailleurs, formelle-ment démenti la prise, véhiculée sur les réseauxsociaux, d’engins blindés par les terroristes lorsde leurs assauts récents contre les positions del’armée malienne. L’armée malienne avait déjàindiqué, au cours du week-end, «reconsidérer (sa)

posture opérationnelle» et se replier à ce titre deses positions isolées près de la frontière du Nigeret du Burkina Faso pour se regrouper sur desplaces plus fortes. «Cette décision s’inscrit dansl’exécution d’un nouveau concept d’opération quivise à mieux adapter la stratégie à la menace desterroristes et autres narcotrafiquants», précise lamême source. Elle a déjà été appliquée à troispostes (Anderaboukane et Indelimane, repliés surMénaka, et Labbezanga, sur Ansongo) et d’autresvont suivre, a indiqué l’armée dimanche derniersur son site internet. Indelimane, dans l’est dupays, a essuyé, le 1er novembre, une attaque qui acoûté la vie à 49 soldats selon les autorités. Unmois plus tôt, une quarantaine d’hommes aumoins ont été tués dans un double assaut contreles positions militaires à Boulkessy et Mondoro,près de la frontière du Burkina. A la suited’Indelimane, le président malien IbrahimBoubacar Keïta avait indiqué avoir ordonné àl’armée l’élaboration d’un «nouveau conceptopérationnel».

n R. I./ APS

15e ANNIVERSAIREDE LA MORT DEYASSER ARAFAT

Lecombattant

au longparcours

Les Palestiniens ont commé-moré, lundi dernier, le 15e

anniversaire de la mort deYasser Arafat, l’ancien leaderde l’Organisation de libérationde la Palestine (OLP). A midi,des centaines de personnes ontdéfilé vers le mausolée deYasser Arafat dans la ville deRamallah, en Cisjordanie, enagitant des drapeaux du partiFatah et de la Palestine. Le pré-sident palestinien MahmoudAbbas a présidé une cérémonieofficielle de commémorationdevant le mausolée, et a dépo-sé une gerbe de fleurs sur latombe de Arafat. Abbas s’estensuite adressé au public pourrappeler le rôle de Arafat dansla Déclaration d’indépendancepalestinienne adoptée parl’OLP et officiellement procla-mée le 15 novembre 1988. .Arafat est décédé des suitesd’une maladie inconnue le 11novembre 2004 à l’âge de 75ans, dans un hôpital militaireproche de Paris. Après sondécès, de nombreuxPalestiniens ont accusé Israëlde l’avoir empoisonné.L’épouse de Arafat a fait appelà la justice française pourenquêter sur la mort de sonmari. En septembre 2015, lesjuges français chargés de l’ins-truction ont cependant classél’affaire sans engager de pour-suites. Quinze ans après lamort du leader charismatique,la Palestine fait face au com-plot américano- sioniste quivise à enterrer la solution àdeux Etats soutenue par lacommunauté internationaledans son écrasante majorité. Le«plan du siècle», brandi par leprésident Donald Trump etprésenté au sommet deBahreïn, se propose de substi-tuer au règlement définitif dela question palestinienne inter-nationalement consacré une«paix économique» éphémère.

n R. I.

Antonio Guterres,SG de l’ONU :

«Si tout le monde commence àjeter ces gens-là (combattants

de Daech) les uns contre lesautres, on aura inévitablement

des terroristes qui vont semettre (sic) en liberté et faire

n’importe quoi d’une façondangereuse pour tout le

monde.»

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L’armée lance une vaste offensive antiterroriste

www.horizons.dzMONDE

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HORIZONS • Mercredi 13 Novembre 2019

MIGRANTS: L’Italie menacede bloquer les activitéseuropéennesLe ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, amenacé, dimanche dernier, de «bloquer lesactivités européennes» à la suite d’un viféchange avec Malte qu’il accuse d’avoir aidé desmigrants à arriver en Italie. Salvini réagissait dans la foulée d’un vif échangequi l’a opposé, la veille à Malte, qu’il a accuséed’avoir aidé 13 migrants à débarquer sur l’îlesicilienne de Lampedusa. Évoquant un «actehostile d’un autre pays de l’Union européenne»,il a rappelé que «l’Italie a accueilli 700.000immigrés au cours des dernières années».«Personne ne peut se permettre de nous donnerdes leçons, Malte encore moins», a-t-il dit.

DIPLOMATIE : Les deuxCorées détruisent des postesde garde frontaliers Les deux Corées ont entamé dimanche dernier ladestruction de 20 postes de garde le long de leurfrontière commune dans le cadre d’un plan pourréduire les tensions entre elles. Cettesuppression intervient aux termes d’un accordentre des généraux des deux pays conclu finoctobre. Les deux Corées, toujourstechniquement en guerre faute d’un traité depaix en bonne et due forme, avaient convenu deprendre des mesures pour apaiser les tensionsmilitaires à leur frontière, en septembre lors dutroisième sommet entre le dirigeant nord-coréen,Kim Jong Un, et le président sud-coréen, MoonJae-in à Pyongyang.

MAROC : Nouveau décèsaccidentel à Jerada Un quadragénaire qui ramassait des résidus decharbon dans la montagne est mort dans unéboulis de pierres dans les environs de l’ex-citéminière de Jerada (Nord-Est), ont annoncédimanche dernier des militants locaux. Ce décèsaccidentel intervient quelques jours après la mortd’un jeune de 18 ans dans l’effondrement d’unpuits désaffecté où il était descendu chercher ducharbon. Ces décès ont suscité des réactionsd’indignation sur des pages Facebookconsacrées à la vie locale. La ville sinistrée deJerada a connu en début d’année un mouvementde protestation après la mort de deux mineursdans des puits abandonnés, fin décembre 2017,suivie de deux autres décès accidentels dansdes conditions similaires.

AFGHANISTAN : Au moins 3 morts dans une forteexplosion à Kaboul Au moins trois personnes ont été tuées et 8autres blessées par une très forte explosionsurvenue hier à Kaboul à proximité d’unemanifestation, a indiqué un porte-parole duministère de la Santé, Wahid Majroh.Cet attentat intervient alors que l’envoyé spécialaméricain, Zalmay Khalilzad, revient à Kaboulpour tenter de persuader les insurgés de mettreun terme à 17 ans de guerre. Les Talibansavaient intensifié leurs attaques dès dimanchedernier. Des combats dans la province de Ghazniont fait 25 morts, dont 15 membres des forcesspéciales et 10 civils. Six autres militaires et huitcivils ont été blessés.

MALI

Mme Hennis-Plasschaert a proposéune feuille de route pour sortird’une crise ayant — officielle-ment — fait 319 morts depuis le1er octobre. Elle s’est efforcée deconsolider sa démarche : elle a

annoncé que la plus haute autorité religieusepour la majorité des chiites d’Irak avait endossésa feuille de route, qui prévoit notamment unerévision de la loi électorale sous deux semaines.

Le grand ayatollah, qui ne s’exprime jamaisen public, «s’inquiète de voir que les forcespolitiques ne s’investissent pas sérieusementpour mener des réformes», a rapporté MmeHennis-Plasschaert. Pour lui, «si les pouvoirsexécutif, judiciaire et législatif ne sont pascapables ou ne veulent pas mener sérieusementces réformes, il y aura un moyen de penser à uneapproche différente», a-t-elle ajouté sans plus.

Le Parlement doit se réunir ce mercredi(aujourd’hui ndlr), a annoncé son président, etMme Hennis-Plasschaert assistera à la session.

À Genève, le ministre de la Justice irakien,Farooq Ameen Othman, a affirmé que son pays«regrette» les centaines de personnes tuées lorsdes manifestations. «Nous refusons l’usageexcessif de la force et l’utilisation de ballesréelles», a-t-il dit devant cette tribune de l’ONUau cours d’une réunion d’examen de la situationdes droits humains en Irak, une procédure à

laquelle doivent se soumettre tous les membrestous les 4 ou 5 ans. Othman a fait savoir que legouvernement «a déployé de sérieux effortspour enquêter de manière approfondie surtoutes les attaques contre les manifestants».Mais il a également souligné que «des individussans foi ni loi ont eu recours à la violence lorsdes manifestations et ont attaqué les forces desécurité». Les représentants de nombreux paysont exprimé leur inquiétude et exhorté l’Irak àrespecter la liberté d’expression et de manifes-tation pacifique. La France a également réclaméla levée des «restrictions d’accès à internet etaux sites d’information». Le représentant améri-cain, Daniel Kronenfeld, a lui demandé auxautorités irakiennes «de cesser immédiatementl’usage excessif de la force contre les manifes-tants pacifiques». Il a déploré en particulier«l’utilisation illégale de bombes lacrymogèneset de balles réelles», et a appelé l’Irak —comme d’autres pays — à poursuivre en justiceles responsables. Les Etats-Unis ont appelé tôtlundi dernier Baghdad à tenir des élections anti-cipées.

Le représentant britannique, MatthewForman, a indiqué de son côté que Londres était«préoccupé par l’ampleur de la violence exer-cée par les forces de sécurité (...) et par lesinformations faisant état d’actes d’intimidationet de répression des médias».

n Synthèse Samira C.

L’ONU discute d’une sortie de crise

avec Sistani

IRAK

DANS SA QUÊTE D’UNE SORTIE DE CRISE EN IRAK, l’ONU s’est dirigée, lundidernier, vers une figure tutélaire de la politique. La cheffe de la missiond’assistance (Unami), Jeanine Hennis-Plasschaert, et le grand ayatollah AliSistani ont, lors d’une rencontre à Nadjaf, dénoncé un manque de «sérieux» desautorités, dont les forces ont repris les tirs à balles réelles contre lesmanifestants après une nuit meurtrière.

à Ibn Zaydoun

CULTUREwww.horizons.dz

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HORIZONS • Mercredi 13 Novembre 2019

«Hadi Hiya» (Ainsi soit-il), du jeune réalisa-teur Youcef Mahsas,a été projeté en pre-mier. Réalisé en2017, ce film de28 minutes met enavant l’histoire d’un

jeune couple, Sarah et Lyes. Avec leurfille, «Nazek», le couple coulait une viesomme toute ordinaire. Mais le chef defamille peinait à joindre les deux bouts.Son projet n’était pourtant pas énorme. Ilaspirait à une vie décente pour joindreles deux bouts. Mais tout ne se passa pascomme prévu. Un beau jour, un hommese rendit chez eux. En le voyant, Sarahétait comme choquée. De vieux mauvaissouvenirs remontaient à la surface et plusrien n’allait comme avant. Sa présence laperturba. Du coup, l’angoisse et l’anxiétéont eu raison d’elle. Son équilibre a ététouché. Elle se remémora son enfancesombre, ses blessures, et son traumatis-me, tant enfoui, commençait à appa-raître. Elle redoubla de vigilance sur safille et garda sur elle un œil très protec-teur. Ce court métrage a représentél’Algérie au Festival internationald’Alexandrie le mois d’avril dernier«Sayf El Maghdour» (la fausse saison)est la seconde projection. En 15 minutes,le réalisateur Menad Embarek, a dressé,dans ce film algérien, le portrait deDjamel, victime de la mouvance isla-mique des années 90. Il revient sur l’iti-néraire de ces jeunes, recrutés poursemer la pagaille et la terreur au sein deleur société. Aveuglé, Djamel, en a faitparti et a été chargé de mettre fin à la vied’un chanteur de cabaret, un certain«Midou». Et pourtant, c’était son voisinde quartier. Une mission très difficile,voire impossible dans l’immédiat, maisqu’il fallait accomplir pour grandir auxyeux des hommes qu’il voyait en eux des

soldats envoyés de Dieu. Un acte prémé-dité qui coïncida avec le jour même oùun attentat avait été perpétré contrel’écrivain journaliste, Tahar Djaout. Lestrois séances successives ont toutes traitéde sujets dramatiques. Après les affres duterrorisme pendant la décennie noire etaprès de cette petite famille dont le trainde vie a été chamboulé, voilà que la der-nière projection a mis en avant le travaildu jeune Yanis Makhloufi, qui a présentéson court métrage de 17 minutes où ilraconte «Hikayat Djassadi» (Une histoi-re dans ma peau). L’acteur, Kader FaresAffak, est suivi de près. Le réalisateurcherche, à travers lui, des réponses à cesquestions, à l’exemple des critères del’engagement militant dans l’Algériecontemporaine, comment donner formeà ses idéaux, et les principaux combats àmener. A travers ces trois projections, leFICA a, en fait, ouvert ses portes auxjeunes réalisateurs. Ils sont nombreux de

par leurs travaux et veulent à tout prisapprendre et se faire connaître. Commel’avait si bien mentionné AhmedBejaoui, directeur artistique du Fica, àl’occasion de la conférence relative à la10e édition du Festival international dufilm d’Alger, les jeunes sont l’avenir ducinéma algérien. «Nous sommes là pourtransmettre les idées et les réflexionsexactes concernant le cinéma, pour assu-rer une meilleur relève», lors d’une tableronde. Pour les trois réalisateurs qui ontdéjà fait leurs pas, notamment en dehorsde l’Algérie, le Fica est un magnifiqueespace d’échanges et de rencontres,notamment un évènement qui met de lalumière sur les jeunes débutants dont lesouci est de présenter leur travail, leursréalisations, pour pouvoir aboutir auxgrands projets qui permettront de boosteret de développer le secteur cinématogra-phique algérien.

n Rym Harhoura

Trois courts métrages projetésFENÊTRE SUR LE COURT MÉTRAGE. Trois films ont été projetés lundi dernierà la salle Ibn Zaydoun de l’Office Ryad El Feth (OREF), dans le cadre du 10e

Festival international du cinéma d’Alger (FICA) qui se tient depuis jeudidernier.

FICA10e

«La Bolduc», portrait de la première chansonnièrequébécoise Le long métrage de fiction «La Bolduc», portrait émou-

vant consacré à la vie et au parcours de la chansonnièrela plus connue au Québec, Mary Travers Bolduc, a étéprojeté lundi dernier à Alger en présence de son réalisa-teur, François Bouvier. En compétition dans la catégoriedocumentaire du 10e Festival international du cinémad’Alger, ouvert jeudi, Bolduc porte à l’écran l’histoire deMary Travers, ménagère issue d’une famille modestedevenue célèbre grâce à ses chansons qui racontent le quo-tidien des gens ordinaires. Basé sur la biographie de l’ar-tiste et les témoignages des proches descendants, le filmretrace la vie de cette mère de famille pour qui la musique,en plus d’être être une passion, lui permet surtout de fairevivre la famille. Sorti en 2018, le film suit durant103 minutes le parcours de Mary Travers, partagée entreses obligations domestiques comme couturière et ses enga-gements professionnels avec les producteurs et autresacteurs de l’art. Le film évoque, en filigrane, le combatdes femmes pour le droit au vote au Québec, provincemajoritairement francophone, présentée dans le contextede la crise du début du 20e siècle. Lors des débats à l’issuede la projection, le réalisateur a indiqué qu’il s’étaitappuyé sur la biographie de l’artiste ainsi que les témoi-gnages recueillis auprès de son entourage familial. Pour letournage, François Bouvier dit être «contraint» d’écourterla durée à 25 jours (au lieu de 40 jours), en raison de «dif-ficultés financières». A la question de savoir si DebbieLynch-White, actrice québécoise qui incarne MaryTravers, interprétait en live les chansons, le réalisateur aprécisé que «toutes les chansons dans La Bolduc ont étépréenregistrés, exceptée une chansonnette exécutée parsynchronisation labiale». Dix-huit longs métrages (docu-mentaires et fictions) et huit courts métrages sont pro-grammés en compétition du10e Fica qui prévoit égalementla projection hors compétition de 7 films. Les projectionsse poursuivent jusqu’au 16 novembre dans les salles del’Office de Ryad El Feth avec au programme de la journéedu mardi la présentation en avant-première de la fiction«Paysages d’automne» de Merzak Allouache.

La Direction nationale du Projet des parcs culturels algé-riens (PPCA) relevant du ministère de la Culture a orga-

nisé lundi dernier à Alger une journée de formation et desensibilisation au profit de journalistes, sur le patrimoinedu réseau des parcs culturels algériens pour faire connaîtreles programmes visant la sauvegarde et la promotion de cepatrimoine. A cette occasion, le directeur national duPPCA, Salah Mokrane a affirmé que la protection de labiodiversité et l’utilisation d’écosystèmes dans les parcsculturels algériens, «est un projet national qui s’inscrit dansle cadre du partenariat international entre le gouvernementalgérien représenté par le ministère de la Culture et leFonds pour l’environnement mondial représenté par leProgramme des Nations unies pour le développement(Pnud) en Algérie». «Le projet vise à mettre en place lesmécanismes adéquats et efficaces qui permettent de soute-nir et de renforcer le système de gestion du réseau desparcs culturels visant à protéger la biodiversité et à valori-ser le patrimoine culturel et le développement socio-écono-mique de la population locale de ces territoires dans lecadre d’une approche de développement durable», a ajoutéle responsable. Le volet renforcement du patrimoine cultu-rel et écologique du réseau des parcs culturels rêvait «uneimportance majeure» dans la stratégie du projet, ainsi unplan de communication a été mis en place, sur la base deplusieurs approches qui renforcent la mise en valeur duréseau des parcs culturels et de la diversité du patrimoine,

en encourageant les différents acteurs et partenaires à inté-grer la prise en charge de la biodiversité et du patrimoinedans leurs plans d’action. Cette journée de formation et desensibilisation s’inscrit dans le cadre des cycles de forma-tion organisés au profit des professionnels de l’informationsur des thèmes liés à la protection, la préservation et lavalorisation du patrimoine culturel et écologique. «Le jour-née vise également à renforcer les connaissances des jour-nalistes dans ce domaine et à les faire participer à l’effortnational visant la protection, la valorisation et la promotiondu patrimoine culturel et écologique du réseau et la valori-sation du concept de parc culturel comme spécificité parti-culière dans la gestion du territoire, en présentant descadres juridiques et des mesures de gestion de ces parcs,outre la sensibilisation du journaliste quant à son rôle dansla sensibilisation de l’opinion publique, des défis relatifs àla protection et la valorisation du patrimoine national classéaux plans national et international dans le cadre desconventions mondiales adoptées par l’Algérie.» De soncôté, la représentante permanente résidente du Pnud àAlger, Mme Aliko Blerta a évoqué le programme, ses dimen-sions et ses contenus, exprimant sa disponibilité à accom-pagner le projet afin de préserver et valoriser ce patrimoinehumain. Elle a salué également «le rôle efficace» deshommes d’affaire dans la concrétisation de cette démarchesur le terrain, étant donné qu’il est «un partenaire fonda-mental» dans ce domaine. n APS

PATRIMOINE

Sensibilisation sur le patrimoine du réseau des parcs culturels algériens

FESTIVAL INTERNATIONAL DE DANSE CONTEMPORAINE

Des chorégraphies conçues dans des thématiques en lien avec ledroit de la femme à s’émanciper, la tradition ancestrale, la lutte

des classes et l’aspiration au changement, ont été présentées, lundisoir dernier à Alger, par des troupes de danse, d’Algérie, du Mali,d’Egypte, du Maroc et de Tunisie, dans le cadre du 10e Festival

international de danse contemporaine, devant un public peu nom-breux. La soirée a été entamée par un trio de Mostaganem

«Mostastar» qui a présenté une pièce intitulée «Le rêve». Les dan-seurs ont exécuté à l’occasion une danse contemporaine algérienne

des plus classes ! S’est ensuivie par une autre fresque chorégra-phique, tout aussi magique, jouée par une troupe malienne

«Karembastudio». Ce spectacle raconte l’histoire du père du dan-seur et metteur en scène Aly Karembe Bruno, un commerçant trèsconnu au Mali. «J’ai fais mes débuts dans la danse contemporaineen 2003, mais je pratique depuis mon enfance. C’est la cinquièmefois que je me produis en Algérie et je suis toujours aussi heureuxde rencontrer un public aussi chaleureux», dira l’artiste. La dansea été marquée d’une grande capacité narrative et expressive avec

une magnifique fusion de chant et de jeux de flûte, sur lequel l’ar-tiste dansait, et interprétait subtilement le bruit qui peut éveiller lesesprits.Un petit numéro de théâtre chorégraphique a été par la suiteprésenté par la compagnie de danse théâtrale égyptienne « MouchHoulm». Une application correcte, précise, mais surtout rapide desmouvements de stretching, une douce gymnastique réalisée par desdanseuses professionnelles. Le sujet théâtral portait sur les dérives

de la bourgeoise. n N. C.

L’Algérie, l’Egypte et le Mali à l’honneur

Les intervenants à l’ouverture du colloqueinternational sur «le discours poétique algé-

rien contemporain, structures et mutationsdans les poèmes d’Othmane Loucif»,ouvert lundi dernier à l’Université deBiskra, ont indiqué que sa productionpoétique constitue «une transpositionartistique de situations vécues».L’enseignant Ali Melahi del’Université d’Alger 2 a considéréla poésie de Loucif, qui reflète tan-tôt crument tantôt symboliquementles expériences humaines qu’il avécues, «constitue une victoire duverbe sur la souffrance». Le parcours du poète se laisse saisirau travers de ses 20 recueils poétiquesdont «La rose a dit», «L’écriture par lefeu» et «Gingembre»,

a estimé Melahi, attribuant à Loucif une«tendance mystique d’un homme sensible à lasouffrance d’autrui et généreusement compatis-sant». Pour Ahmed Saayoud de l’université deTébessa, qui a donné une lecture critique du recueil «ElMoutaghabi» (qui mime le stupide) de Loucif, les écrits de cepoète ont une dimension humaine qu’il a réussi à atteindre en

recourant à un lexique singulier exception-nellement proche du quotidien familial et

social de tout un chacun. L’IrakienSafaa El-Kayci a de son côté estimé

que le discours poétique de LoucifOthmane jouit d’une forme esthé-tique éthérée, d’un sens poétiquesubtil et une visée sémantiquequi échappe au lecteur hâtif.Son langage poétique traduitl’humanisme de Loucif quireflète ses sensations d’exil etde nostalgie des siens et de lapatrie, a relevé El-Kayci. Des universitaires algériens

ainsi que de Tunisie, d’Irak, duQatar et d’Egypte participent à

cette rencontre de deux jours orga-nisée par la Faculté des lettres et

langues étrangères de l’UniversitéMohamed-Khider, une année après la

disparition du poète Loucif Othmane. Né le5 février 1951 à Tolga (Biskra), Othmane Loucif

est docteur en littérature, auteur d’une vingtaine derecueils poétiques dont «El kitaba bi Nar», «Irhassat» et«Aarass el melh». Il est décédé en juin 2018.

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HORIZONS • Mercredi 13 Novembre 2019ivresqueL «MEDGHACEN, HISTOIRES SECRÈTES»,OUVRAGE COLLECTIF

Regards croiséssur le plus ancien mausolée royal

Amoureuse des livreset de la lecture, elle nepouvait faire autre-ment que d’écrire àson tour pour partagerses aversions, ses sen-timents et ses espoirs.C’est ainsi qu’entre

ses cours de mathématiques ou delittérature, elle trouve du tempspour laisser sa plume voguer au gréde son inspiration, pour figer dansson carnet un fait ou un sentimentqui l’a dérangée ou bien qui l’aémerveillée. Dans la langue de sajeunesse, affranchie de subterfugeset de surplus enjoliveurs, elle traitede sujets qui s’apparentent à la phi-losophie ou à la psychanalyse. Ellefait appel aux philosophes grecs, àdes auteurs de renom pour étayer

ses arguments sur des sujets telsque la dépression, le cerveau, lerêve, le courage ou la stupidité.

Avec la certitude de l’adoles-cence, elle dissèque les comporte-ments humains pour les livrer à sonlecteur, ou peut-être à elle-même,avec sa propre appréciation et sonjugement, qu’elle se retient de pen-ser le meilleur. Merahi, dans sa pré-face, s’interroge s’il doit qualifierles textes de Kahina de «cri derévolte d’une adolescente, d’appelau secours, de réflexion philoso-phique ou tout simplement d’unevocation d’écrivain qui se met enplace», mais il décèle en elle «de lamaturité dans le questionnement,de la souffrance dans le propos et lecourage de dire». Mais aussi «unsouffle d’innocence et une jubila-

tion dans l’écriture et la soif de sedire, dans un engagement sansfaille, écrivaine». Un premier bal-butiement dans le monde de l’écri-ture, qui s’annonce prometteur.Kahina Temzi, pour son baptêmelivresque, s’adonne au jeu de lavérité, que nous ne partageons pasforcément avec elle, mais qui nouslaisse cependant admiratifs devantson courage et cette franchise delangage que seule la jeunesse peutprocurer. Elle annonce d’ores etdéjà un prochain ouvrage, unroman, sur lequel elle ne livreaucun détail mais qu’elle pensefinaliser au plus vite pour se consa-crer à un rendez-vous crucial pourson avenir, le bac qu’elle passeral’année prochaine.

n Hakim Metref

Un auteur, un humaniste à la sensibilité faulknérienne

QUI N’A POINT LU MUSTAPHA BOUCHAREB gagnerait à rattraper ses lectures pour découvrir un auteur un tantinet philosophe et un huma-niste, peut-être même un défenseur soutien à la femme, personnage central de sa production littéraire, et Dieu seul sait combien elle estfoisonnante, présence et thème, s’entend, comme dans la vie ; lui qui s’inspire si bien de la société et de l’environnement immédiat danslequel il évolue, a vécu et dialogue, pour habiller ses écrits d’une texture malaxée dans des expériences personnelles ou appartenant àson entourage sociétal ou professionnel, même s’il déclare que ses romans sont à plus de 90% de fiction.

Ala faveur du Sila (Saloninternational du livred’Alger) 24e du nom,Mustapha Bouchareb, quiest un habitué de cettegrande manifestationlivresque bien algérienne,est présent cette année

encore. Avec une nouvelle parutionchez Chihab Editions, La mère descités. Au grand bonheur du lecteuralgérien duquel il veut se rapprocher, luiqui vit depuis une quinzaine d’annéesen Arabie saoudite où il professe en lit-térature anglaise à l’Université deRiadh. Un bon anglophone doublé d’unfin francophone qui manie le verbe etmême la parole avec fort grande aisan-ce. Un interlocuteur avec lequel on sesent dans son élément, pointilleux surles mots, agréable à écouter mais aussibien entendu à lire. Tout un assemblaged’un puzzle facile à monter quand ondécouvre un bon écrivain doué du sensde l’observation et de l’écoute, quimesure du regard et de la langue, sonoutil de travail, et qui le fait transpa-raître dans ses productions. D’où certai-nement ce beau prix Mohammed-Dibraflé en 2016, alors que La Fatwa n’étaitque manuscrit, une des versions exigéespour le concours de cette prestigieuserécompense littéraire.

Lui n’a publié ce roman qu’en 2017,présenté au Sila de cette année-là. Etpour lui, plutôt un honneur qu’une res-ponsabilité dans ce sens, où la promo-tion de ce titre comme d’autres tant enAlgérie qu’à l’étranger reste très frileu-se, voire bien maigre de nos jours. Etaussi paradoxal que cela puisse paraître,avec ce roman, Bouchareb était lu pourla première fois, n’était pas connu desacteurs du concours et était découvertavec cette participation. Il faut toujoursun début à tout, n’est-ce pas ? En toutcas, un très bon début qui, en fait, faitsuite à d’autres congratulations litté-raires qui ont récompensé un jeuneauteur dans toutes ses premièresesquisses en ces années 1985 et 1986,avec deux prix de la ville d’Alger, pourla meilleure nouvelle.

Avec «Ombres dans le désordre de lanuit», publié chez Laphomic, puisl’Enal, vu le succès de ces recueils, lui aemboîté l’édition pour éditer àBouchareb deux romans, «Fièvre d’été»paru en 1990, et «Ciel de feu», publié en1991, qui auront ainsi contribué àmieux faire connaître cet auteur alorsprometteur. Même les médias y ont misdu leur avec des articles critiques defond parus dans plusieurs journaux,notamment cette partie belle consacréepar le défunt hebdomadaire Algérie-Actualités, qui en publiera de bonnesfeuilles. Bouchareb ne s’arrêtera pas là.D’autres écrits seront édités parL’Harmattan «Les transformations duverbe être par temps de pluie». Untemps béni où l’écriture, la lecture, lacritique se taillaient la part du lion dansles pages culturelles des journaux natio-naux. Un fait qui s’en est trouvé, au fildu temps, amoindri même au-delà denos frontières, comme partagé parBouchareb. Il n’est pas toujours facilede se faire éditer, même avec des livresà son actif. Une expérience qui aaccompagné ses premiers écrits doubléed’une patience jusqu’au jour J. Depuis,Bouchareb note, consigne, rédige, écrit,

efface, recommence et jette l’encre pouraller vagabonder au gré des idées, despensées et des projets qui titillent sonamour pour l’écriture.

L’ÉCRITURE, UNE DEUXIÈME NATUREComme un homme né pour écrire.

De par sa formation, lui, le diplômé enlinguistique appliquée anglaise, le tra-ducteur arabe-anglais-français, l’ensei-gnant chercheur qui a professé à laFaculté centrale d’Alger, départementdes langues étrangères, en bibliothéco-nomie, à Boumerdès. D’où cette longueintrospection dans le monde qui l’a vuévoluer dans l’écriture. Lorsque avecl’avènement tragique de la décennienoire, Bouchareb s’est tenté à unailleurs pour pouvoir continuer l’aven-ture littéraire. A travers ce qui s’estécrit, dit et évalué par les gens delettres, les médias, le public, le lectorat.Lui, Bouchareb découvre à travers cesdiverses impressions d’autres interpré-tations de ses œuvres qui se valent qu’ilsoit d’accord ou pas, autrement que cequ’il a voulu qu’on comprenne. Unenrichissement du reste qui ne peut que

conforter l’écrivain dans ses choixd’écriture.

Son inspiration vient de la sociétéavec laquelle il partage un vécu. Sesdeux derniers romans sont empreints dela vie en Arabie saoudite. Dans lesquelsla femme occupe une place prépondé-rante. Non sans similitude avec notresociété, fatalement de par de nombreuxparamètres. Ecrire est pour Boucharebsoit une déclinaison du profil de l’écri-vain, de par sa formation, ses penchants,mais peut-être aussi celle qui émaned’un tout autre champ d’interventionintellectuelle, scientifique entre autres,et ce ne sont pas les exemples qui man-quent. L’écriture, l’amour du mot, laverve verbale et l’expérience allocutive.Fastidieuse et néanmoins bel ouvragealors lorsqu’il passe de la nouvelle auroman. Le premier registre étant pluscoriace lorsqu’on doit s’astreindre auxrègles du texte à respecter. Lui est passéde l’un à l’autre avec une certaine aisan-ce. Même s’il se construit à mesurequ’il écrit pour éviter de plus en plus lesphrases longues que lui-même, recon-

naît-il, a du mal à lire, pour adopter unstyle plus fluide, moins contraignantpour le lecteur. Une évolution dansl’écriture ? «C’est au lecteur de le déter-miner mais on évolue quelque part mal-gré soi, avec la vie», ponctueBouchareb. Un public  ? Oui, mais pasles moyens de déterminer son lectorat.Parmi l’élite et le grand public, il y a decela, selon les échos et les réactions àses écrits. Sur la question de savoir siles gens lisent toujours, il répond :«Moins probablement, ici et ailleurs.Dans le métro, il y a quelques années,les voyageurs avaient tous une lectureentre les mains, aujourd’hui, cetteimage se fait plus rare. On surfe plutôtsur son smartphone, qu’on ne lit  !»Parole de vorace de lecture, tel qu’ill’était par le passé, en avouant que sonappétit a diminué depuis. «Je ne lis plusautant qu’avant  !» Et pourquoi donc  ?La lecture et les écrivains ne seraientplus ce qu’ils étaient ? «Il y a de cela,oui, je trouve que dans la plupart descas, il n’y a pas la consistance de cesécrivains et romanciers qui nous accom-pagnaient, les classiques d’une autredimension.» Il reconnaît qu’il y a par-fois des livres qui arrivent à sortir dessentiers battus. Chez nous y compris  ?«Oui !»

INFLUENCES Dans un autre registre, Mustapha

Bouchareb est un fervent lecteur desclassiques, algériens et français etautres, un assidu de Shakespeare, lu etapprécié dans le texte, lui l’anglophoneinvétéré, amoureux des lettres anglaiseset américaines. Il dit son admirationpour Edgar Poe et être beaucoupinfluencé par William Faulkner.D’ailleurs, sans le vouloir presque,comme un réflexe, il thématise sestextes philosophiquement et psycholo-giquement. Dans ses deux derniersromans, «Fatwa» (2017), il est toujourscette dimension philosophique, existen-tielle presque où le mal est au cœur dusacré, alors que «Mère des cités» (2019)renvoie à la notion au mal commis aunom du sacré.

Avec ce détour inévitable par lafemme qui constitue le centre desintrigues sur lesquelles est basée l’his-toire. Une histoire édifiée sur une notepar-ci, une phrase par-là, un plan, suivid’un premier jet, revu et corrigé, dansun brouillon sans cesse chiffonné etrecommencé, toujours pour un mieux,un renfort, un allié, un appui… sur les-quels se maintient un Bouchareb qui sefixe désormais des horaires pour noircirdes pages dont au bout du compte il sedit n’être jamais satisfait, au point detout revoir pour réécrire, parfaire… untant soit peu. Car de perfection, nul écri-vain ne peut s’en targuer. Le dernier motrevient au lecteur. Alors continuerd’écrire  ? Oui. Tant que cela est pos-sible. Puisqu’il y a des écrivains qui ontun jour cessé d’écrire, parce qu’ils esti-ment ne pouvoir rien dire. Même siBouchareb Mustapha partage qu’écrireest un sport cérébral, pénible en soi, pré-cédé par un doute de cet acte d’écrirefaillible, de paraître ou pas paraître, dese faire publier ou pas… un trac infinisur le papier qui vous éprend et vousétreint, peut-être pour en extraire le suc,qui n’en sera que meilleur, qui sait ?

n Saliha Aouès

«TOUT CE QUE JE N’AI JAMAIS SU DIRE» DE KAHINA TEMZI

La vie sous l’œil d’une adolescente TOUT JUSTE 16 ANS, plus jeune plume du Salon international du livre d’Alger (Sila), KahinaTemzi signe son premier ouvrage aux éditions El Imtidad. Un livre qu’elle a présenté au Silaau stand Livrescq de Nadia Sebkhi. Préfacé par Youcef Merahi, le livre s’intitule «Tout ce queje n’ai jamais su dire». Une soixantaine de pages, qui rassemblent 17 textes libres dans les-quels la jeune lycéenne consigne, tel un journal intime, les sujets qui lui tiennent à cœur etqui émanent de la vie de tous les jours.

INTERFACE

LIRE L’AUTEUR DANS :

Ombres dans le désordre de la nuit, nouvelles, Editions Laphomic, Alger, 1989Fièvre d’été (roman, Alger, 1990)Ciel de feu (roman, Enal, Alger, 1991)L’autre moitié de soi, nouvelles, L’Harmattan, 2011The Sea Yonder, short stories, New Delhi, 2012Les transformations du verbe être par temps de pluie, nouvelles,L’Harmattan, Paris, 2013La Fatwa, roman, Chihab Editions, Alger 2017Mère des cités, roman, Chihab Editions, Alger 2019

LES RÉCOMPENSES Prix de la meilleure nouvelle, Alger, 1985Deuxième prix de la meilleure nouvelle, Alger, 1986Prix Mohammed-Dib 2016

Entretien réalisé par Hakim M.

Passionné du patrimoine culturel algérien,le journaliste-écrivain Louhal Noureddine

est l’auteur de plusieurs ouvrages qui traitentde ce patrimoine. Des ouvrages dans lesquelsil met en avant toute sa richesse mais tireaussi la sonnette d’alarme devant l’abandonet la détérioration de cet héritage. Louhalvient de publier aux éditions Aframed unlivre intitulé «Sauvons nos salles de cinéma,Acte II», ouvrage dans lequel il reprend etenrichit son premier opus «Sauvons nossalles de cinéma», publié en 2013 dans lecadre du Festival national culturel du filmamazigh. Rencontré durant le Salon interna-tional du livre d’Alger (Sila), l’auteur nousexplique le pourquoi de ce livre mais aussinous livre ses impressions sur l’état déliques-cent du patrimoine cinématographique natio-nal.

Vous avez choisi de rééditer un livreque vous avez déjà publié sous le titre«Sauvons nos salles de cinéma».Pourquoi ?Ce n’est pas une réédition. J’aurais aimé

qu’il soit réédité mais la manière dont il a étéécrit la première fois, il ne se limitait qu’àAlger, Oran et Constantine. J’ai préféré leréécrire pour pourvoir intégrer les techniquesqui envahissent chaque jour la scène artis-tique mais aussi pour parler des salles rou-

vertes à Alger et inclure les salles de banlieueen plus de Boufarik, des villes de la Kabyliecomme Tadmaït et Draa Ben Khedda ainsique Sétif et Tébessa. Ce nouvel ouvragecontient une foule d’informations qui peu-vent servir au cinéphile ainsi que des datesimportantes qui ont marqué le 7e art algérien.

De quel aspect parlez-vous dans ce nou-vel ouvrage ? Est-ce un constat ou sim-plement un inventaire des salles obs-cures algériennes ?Le titre est «Sauvons nos salles de ciné-

ma, Acte II». Je dresse un constat mais aussil’apologie de ses institutions qui ont égayénotre jeunesse. Le constat comme vous lesavez est peu reluisant et ne prête pas à l’op-timisme. Il y a des salles qui risquent de dis-paraître définitivement comme «LeMarivaux», «Le Lux». Au-delà du constatque tout le monde sait, mais dont on ne parleque très peu, je fais l’apologie et je pars enguerre contre ceux qui prétendent qu’aujour-d’hui il ne sert à rien d’aller au cinéma du faitque tout est à portée de main sur les différentssupports audiovisuels modernes. Un discourssciemment entretenu pour fermer ces salles etles consacrer à d’autres activités commer-ciales.

Votre ouvrage est également empreintd’une pointe de nostalgie...Effectivement, je raconte les moments

forts d’Alger, mais aussi Oran où la salle«L’Escurial» était la vitrine du cinéma arabe,

où ont aussi défilé des stars de la chansonégyptienne. J’évoque aussi la cinémathèque,un haut lieu de débat autour du cinéma ainsique les grands titres qui ont secoué la tran-quillité d’Alger. Une époque révolue maisqui pourrait ressusciter avec de la volonté etdu travail.

L’Algérie abrite annuellementquelques festivals du cinéma, mais lessalles de cinéma restent fermées à cenombre important de films projetésdurant ces festivals. Qu’en pensez-vous ? La contradiction est criante. A l’heure où

l’on inaugure le festival du cinéma engagé, iln’y a aucune salle à Alger, en dehors dessalles de Riadh El-Feth, pour abriter cet évé-nement important. Pour reprendre MerzakAllouache, «A quoi sert de faire des filmspour qu’ils finissent dans des cartons». Au-delà de l’avant-première, le film disparaît etest stocké dans une quelconque cave.

Qu’en est-il de la gestion des salles decinéma ? Les salles pourraient retrouver la fréquen-

tation du public si on les retire à ces pseudogérants privés qui projettent des matchs defootball de ligues étrangères. Les salles doi-vent être prises en charge par le ministère dela Culture qui a le pouvoir et l’argent et quidoit les confier à des gens de métier ou à descoopératives de gestion.

n H. M.

JOURNÉES LITTÉRAIRES DE TÉBESSA

Insistance sur la communication

entre auteurs Les participants aux 10es journées littéraires de

Tébessa tenues la semaine dernière ont soulignél’importance de la communication entre les auteurs

des divers genres et des différentes catégories d’âge.Ils ont également appelé à l’intensification des ren-

contres littéraires qui constitueront autant d’opportu-nités de rencontres et d’échanges réguliers entre

poètes, romanciers, nouvellistes et essayistes.Lauréate du prix Assia Djebar (2018) pour son roman«Sirène... destination d’un homme optimiste», NahidBoukhalfa a considéré que cette manifestation litté-raire qui fête sa dixième édition représente un acquispour la wilaya et un rendez-vous qui a réussi à fidéli-

ser les écrivains et poètes des diverses wilayas dupays. Pour la poétesse Souad Akrami de la wilaya de

Tiaret, cette rencontre lui a été une occasion pourdécouvrir la wilaya de Tébessa et de rencontrer desécrivains et artistes des diverses régions du pays. Lacérémonie de clôture de ces 10es journées littéraires

de Tébessa qui ont réuni 103 écrivains et poètes s’estdéroulée à la maison de la culture Ali-Chebouki.

n APS

NOURREDINE LOUHAL, JOURNALISTE-ÉCRIVAIN

«Le ministère de la Culture doit prendre en charge les salles de cinéma»

LES POÈMES DE FEU OTHMANE LOUCIF

Une transposition artistique de situations vécues

MUSTAPHA BOUCHAREB PLUSIEURS FOIS PRIMÉ

Un ouvrage collectif rassemblant desregards croisés d’une dizaine d’écrivains

et de poètes sur le monument funéraire ber-bère Medghacen a été publié sous le titre«Medghacen, histoires secrètes». Elaboréavec le concours de l’association «les Amisde Medghacen», le livre est paru à l’occa-sion du 24e Sila (Salon international du livred’Alger) qui a pris fin samedi dernier.L’ouvrage de 256 pages, qui réunit despoèmes et des nouvelles, en arabe et en fran-çais, paraît chez Chihab. Nassira Belloula,Chawki Amari, Ameziane Ferhani, AminKhan, Jaoudet Guessouma ou encoreH’mida El Ayachi, entre autres écrivains etjournalistes ont participé à sa rédaction.Dans «Les douze pierres de minuit»,Chawki Amari propose des allers-retoursentre l’histoire d’un escroc tentant de vendrece mausolée à un riche homme d’affairesd’aujourd’hui, et le récit de la dernière jour-née d’inspection des travaux de constructionde ce monument 23 siècles plus tôt. L’auteurrelate le voyage de Hmada, un visiteur venudu Tassili à la recherche d’un trésor à Batnaet celui d’Izza, jeune fille vivant à Boston,aux Etats-Unis, accompagnant sa mère sur laterre de ses ancêtres. Comme dans un filmchoral, toutes ces histoires mènent au mau-solée où les protagonistes sont à la recherched’une galerie secrète. Native de la région,Nassira Belloula évoque dans «Le syndromeImadghassen», cet «aïeul bien fatigué d’êtreresté debout, sans soutien contre l’anéantis-sement, et sans avoir livré ses secrets». Uneoccasion pour la romancière de souligner lemanque d’informations sur le tombeau et surce pan de l’histoire d’Algérie. A travers sontexte, l’auteure explore les entrailles dumausolée grâce à un fil conducteur : sonpersonnage, un étudiant en histoire, estguidé dans son rêve par un Numide à traversles galeries souterraines et chambres funé-raires que renferme le Medghacen. Pour sapart, le poète et philosophe Amin Khan par-ticipe à cet ouvrage avec un poème intitulé«A la mémoire de la pierre numide». Autitre de sa contribution à l’ouvrage, RachidMokhtari propose «Rallye barbare», unmarathon relatant l’histoire millénaire del’Algérie, ses contradictions et ses non-sens.Ce récit fictionnel commence par le rapatrie-ment des crânes de résistants algériens(restes mortels transférés et conservés enFrance à ce jour) que les autorités souhaitentmettre en terre à l’intérieur du Medghacen,le plus ancien monument funéraire royald’Algérie. Pour le journaliste françaisThierry Perret, le Medghacen devient unrepère pluriel. Dans «Les pierres qui sontdes étoiles», l’auteur se sert du monumentcomme trame où se mêle l’échange entre-croisé entre trois amis : deux Algériens et unFrançais, discutant de l’actualité au lende-main d’un mouvement populaire. Cette plu-ralité, l’auteur la puise dans la variabilité desnoms et des graphies données à ce monu-ment qui reflète, selon lui, les différents rap-ports que les citoyens peuvent avoir avec lepatrimoine. La notion de repère intemporelapparaît également dans la nouvelle du jour-naliste et écrivain Hmida El Ayachi, «lesOmbres de Medghacen». Ce texte relate lavie d’une famille de la région de Batna à tra-vers le quotidien d’un jeune homme écarteléentre ses parents, son épouse et sa vie enEurope de l’Est. Dans ce récit familial obs-cur, le mausolée demeure toujours deboutmalgré les vicissitudes de la vie.

n APS

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l COMBINAISON l PROBLÈMEl FIN DE PARTIE

Faiblessedes casesnoires!Les noirsjouent etgagnent!

Les blancsjouent etfont mat endeuxcoups!

Combinaison : 1...Fh3 2.Da3 [2.Dxa8 De4 3.f3 De3+ 4.Rh1 Dxc1mat]2...Tc8 3.Te1 [3.Fc5 b6] 3...Tc3 4.bxc3 [4.Da4 De4 5.f3 De3+ 6.Rh1 Dxe2]

4...De4 5.f3 De3+ 6.Rh1 Df2 7.Tg1 Dxe2 8.cxd4 e4 9.d5 exf3 0–1

Finale : 1.Tb5 c1D 2.Tc5+ Dxc5 ½–½

Problème : 1.Ce4 Fb6 [1...Cd2 2.Cc5mat (2.Cc3mat) ; 1...Ca3 2.Txa3mat(2.Cc5mat) ] 2.Dxb4mat 1–0

Solution de «Testez votre force» précédent 

Le foutourne enrond et mat!Les blancsjouent etgagnent !

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HORIZONS • Mercredi 13 Novembre 2019FORUMDES ÉCHECS

Par Benhadi Aziz Madani, instructeur de la Fédération internationale des échecs

La joueuse indienne Humpy Koneruâgée de 32 ans troisième joueusemondiale avec 2577 points derrièreles chinoises Hou Yifan et JuWenyun , qui fut jeune prodige etgrand maitre international à quinzeans , devançant ainsi le record de lachampionne du monde Judith Polgar

, a signé son grand retour à la compétition ,après deux ans d’arrêt pour des raisons dematernité, en remportant le grand prix fémininde Skolkovo Russie, qui s’est déroulé du10 au 23 septembre 2019, avec la participationde douze des meilleures joueuses du moment,d’une moyenne d’âge de 32 ans avec chacuneun palmarès brillant comme les IndiennesKoneru Humpy, Harika Dronavalli, les RussesAlexandra Goryachkina, Lagno KaterynaAlexandra Gunina Valentina, KosteniukAlexandra, Kashlinskaya, Alina, la ChinoiseJu Wenjun, l’Allemande Paehtz Elisabeth, laFrançaise Sebag, Marie, la Bulgare StefanovaAntoaneta et la Suédoise Cramling Pia. Cepremier grand prix féminin de la série2019/2020 joué à Skolkovo une cité située àl’ouest de Moscou, abritant un centre derecherche et développement connu sous lenom de «Silicon Valley russe » sera suivi d’unsecond à Monaco du 2 au 15 décembre 2019,d’un troisième à Lausanne du 1er au 14 mars2020, et d’un quatrième en Sardaigne du 2 au15 mai 2020. La victoire de la joueuse indien-ne fut longue, mais sure à se dessiner avecd’abord deux parties nulles sans trop d’his-toires contre sa compatriote Harika Dronavalliet la championne francaise Marie Sebag, unevictoire spectaculaire contre la grand maitrerusse Kashlinskaya, Alina la championned’Europe 2019, de deux autres parties nullesl’une extrêmement disputée contre l’ex-cham-pionne du monde Alexandra Kosteniuk etl’autre rapidement exécutée contre la challen-ger au championnat du monde la russeAlexandra Goryachkina double championnede Russie ; il s’ensuivit alors une belle série dequatre victoires aussi brillantes l’une quel’autre contre la suédoise Pia Crawling , enexploitant un jeu passif dans l’ouverture ,contre l’ex-championne du monde bulgare de2004 à 2006 Antoaneta Stephanova après uneerreur de positionnement du roi suite à uneviolente attaque , suivi d’un gain instructifavec domination positionnelle contre la cham-pionne allemande Paehtz Elisabeth cham-pionne du monde junior en 2005 suivi d’unpoint en or contre Valentina Gounina la triplechampionne de Russie, championne dumonde de blitz féminin en 2012 et le cham-pionne d’Europe individuel trois fois; cettedernière victoire liée à la défaite de la favoritenuméro une chnioise Yu Wenyun face à lachampionne russe Kateryna Lagno, permit àKoneru d’accaparer la première place et de laconforter ensuite par une partie nulle contre sapoursuivante qui n’était que la chinoise YuWenyun , pour remporter la compétition àun demi-point de la championne du monde JuWenjun et de sa challenger AleksandraGoryachkina. A noter que le cycle du grandprix FIDE est une série de quatre tournoisréservés aux dames. Chaque joueuse participeà trois des quatre tournois en fonction de leurchoix et en accord avec la FIDE. Ces tournoisdéterminent le nom des deux joueuses qui par-ticiperont au tournoi des candidates 2021. Lagagnante du tournoi des candidates disputera

ensuite un match en douze parties contre lachampionne du monde. C’est le cinquièmecycle de la série du grand prix FIDE fémininoù à chaque fois la seconde place est revenueà l’indienne Koneru Humpy. La plus fortejoueuse sur le plan de l’Elo la chinoise HouYifan, qui a remporté les trois premières édi-tions, ne joue plus les tournois exclusivementféminins.Partie n=1 Blancs : Koneru Humpy (Inde) Noirs : Kashlinskaya Alina (Russie) Grand Prix FIDE Skolkovo Russie 2019Gambit de la dame 1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cf3 d5 4.Cc3 Fb4 5.Fg5h6 6.Fxf6 Dxf6 7.e3 0–0 8.Tc1 dxc4 9.Fxc4c5 10.0–0 cxd4 11.Ce4 De7 12.exd4 Td813.Dc2 Fd714.a3 Fa5 15.b4 Fb6 16.Tfe1Fc6 17.Tcd1 Dc7?? Diagramme n=18.Ceg5!! Fxf3? 18...hxg5 19.Cxg5 g620.Cxf7 Dxf7 21.Fxe6Rf8 22.Fxf7 Rxf719.Dh7+ Rf8

20.Txe6! Abandon 20…fxe6 21.Dh8+Re7 22.Dxg7+ Rd623.De5+ Re724.Dxe6+ Rf8 25.Dg8+ Re7 26.Df7+ Rd627.De6mat 1–0Partie n=2 Blancs : Koneru Humpy (Inde) Noirs : Stefanova Antoaneta (Bulgarie) Grand Prix FIDE Skolkovo Russie 2019Défense Grunfeld 1.d4 Cf6 2.c4 g6 3.Cc3 d5 4.cxd5 Cxd5

5.e4 Cxc3 6.bxc3 Fg7 7.Da4+ Dd7 8.Fb5 c69.Fe2 0–0 10.Da3 b5 11.Cf3 a5 12.0–0 Fb713.Ff4 Ca6 14.Ce5 Dd8 15.Tfd1 Cc716.Tab1 Ce6 17.Fg3 b4 18.Dc1 Dc8 19.cxb4axb4 20.Txb4 Txa2 21.Fg4 c5 22.Tc4 f523.exf5 gxf5 24.Db1 Txf2 25.Fxf2 fxg426.d5 Fxe5 27.dxe6 Dxe6 28.Txc5 Fe429.Db5 Fxh2+ 30.Rxh2 Txf2 31.Td8+ Rg732.Tg5+Diagramme n=2 32 …Rh6 33.Th5+Rg7 34.Dg5+ Dg635.Dxe7+ Tf736.De5+ Df6 37.Dxe4g3+ 38.Rh3 Dxd839.Txh7+ Rg840.Dg6+ 1–0Partie n=3 Blancs : PaehtzElisabeth (Allemagne)Noirs : Koneru Humpy (Inde) Grand Prix FIDE Skolkovo Russie 2019Défense russe 1.e4 e5 2.Cf3 Cf6 3.Cxe5 d6 4.Cf3 Cxe45.d4 d5 6.Fd3 Ff5 7.0–0 Fe7 8.Te1 0–0 9.c4Cc6 10.cxd5 Dxd5 11.Cc3 Cxc3 12.bxc3Tae8 13.Ff4 Fd8 14.c4 Dd7 15.Fxf5 Dxf516.Fe3Ff6 17.Tb1 b6 18.Da4 Dd7 19.Tbd1Te7 20.Rf1 h6= 21.d5 Ca5 22.Dxd7 Txd723.Tc1 c6 24.dxc6 Cxc6 25.c5 b5 26.Ted1Tfd8 27.Txd7 Txd728.Cd2 Td3 29.Tb1a6 30.Cb3 Rf831.Re2 Td5 32.Tc1Re7 33.Cd2 Cb434.a3 Cc6 35.Cb1?Rd7 36.Cc3 Diagramme n=336…Fxc3 37.Txc3

Ce5 38.h3 Rc6 39.g4 Cc4 40.a4 Cxe341.axb5+ axb5 42.Txe3 b4 43.f4 Rxc544.Te7 b3 45.Txf7 Rc6! 0–1Partie n= 4 Blancs : Koneru,Humpy (Inde) Noirs : Gunina,Valentina (Russie) Grand Prix FIDE Skolkovo Russie 2019Contre gambit Blumenfeld 1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cf3 c5 4.d5 b5 5.dxe6 5.Fg55...fxe6 6.cxb5 a6 7.bxa6 Fxa6 8.Cc3 Cc6

9.e4 Fxf1 10.Rxf1 Db8 11.Tb1 Fd6 12.Fg50–0 13.Fxf6 Txf6 14.h4 Ce5 15.Th3 Db616.Db3 Dd8 17.Cb5 c4??Diagramme n=418.Dc3 Txf3 19.gxf3Fb8+- 20.f4?! Cg621.Td1?! Cxf422.Tg3 Cg6 23.Tg5Ff4 24.Tg4 Fe525.Dxc4 Cxh4 26.Cc3Cf3 26...h5 27.Tg1 Cf328.Tg2 (28.Th1 Ch2+29.Re1) 27.Re2 Db6 28.Ca4 Da7 29.Cc5 Tc8 30.b4

h5 31.Tg6 d5 32.exd5 Df7 33.Txe6 Tf834.Ce4 Df4 35.Cf6+ Txf6 36.Dxf4 Txf437.Re3 g5 38.d6 Fd4+ 39.Re2 Ce5 40.Txd4Txd4 41.Txe5 Txd6 42.Txg5+ Rf7 43.Txh51–0Partie n= 5Blancs : Lagno Kateryna (Russie) Noirs : Ju Wenjun (Chine) Grand Prix FIDE Skolkovo Russie 2019Défense russe 1.e4 e5 2.Cf3 Cf6 3.Cxe5 d6 4.Cf3 Cxe45.d4 d5 6.Fd3 Ff5 7.0–0 Fe7 8.Te1 0–0Dxd511.Cc3 Cxc3 12.bxc3 Fxd3 13.Dxd3 Tfe814.Ff4 Fd6 15.Cg5 g6 16.Ce4 Te6 17.Cxd6cxd6 18.Txe6 fxe6 19.Tb1 b6 20.h4 Tf821.Fh6 Df5 22.Df1Tc8 23.Te1 e5 24.Da6Dd725.Dd3 Te8 26.Df3!? 26.h5!? exd4 27.Txe8+ Dxe8 28.Dc4+ Rh829.Fg526...Cd8! 27.dxe5 Df7?!

27...De6! 28.Fe3 dxe5 29.Td128.Dg4 dxe5 29.Td1

29.Da4!29...Ce6?!

29...De6 30.Dxe6+ Cxe6 31.Td7 a5 32.Fe330.Da4! Cc5 31.Dc6Tb832.Td5!De7 33.h5 33.a4 Dxh4? 34.Txc5 Dxh6 (34...bxc5?35.Dd5+ Rh8 36.Dxe5+ Rg8 37.Dg7mat)35.Dd5+ Rf8 36.Dd6+ Rf7 37.Dc7+ Rf638.Dxe5+ Rf739.Tc7+ Rg840.De6+ Rh841.Df6+ Rg8 42.g433...gxh5?

Diagramme n= 534.f4!+- Db735.Df6 Df736.Td8+ 1–0

Humpy est de retour !GRAND PRIX FEMININ FIDE SKOLKOVO RUSSIE

… A SIGNÉ SON GRAND RETOUR À LA COMPÉTITION , après deux ans d’arrêtpour des raisons de maternité, en remportant le grand prix féminin de

Skolkovo Russie, qui s’est déroulé du 10 au 23 septembre 2019, avec la participation de douze des meilleures joueuses du moment, d’une moyenne

d’âge de 32 ans…

DE L’ENTRAINEMENT AUX ECHECS

Espace et centreAyant donné le point de vue de Bronstein

je prends à présent la liberté d’exprimerma propre opinion concernant les positionsresserrées. Il m’est arrivé de totalementétouffer un adversaire grâce à une avancegénéralisée de mes troupes (pièces et pions)mais j’ai également appris à faire face à detelles ruées. C’est peut-être à cause de montempérament que je ne m’inquiète guère deme trouver ainsi acculé, je parviens généra-lement à me surpasser lorsque les plusgraves dangers me guettent. Ainsi, les posi-tions les plus inconfortables ne me parais-sent jamais perdues; tant que mon arméereste bien vivace subsiste l’espoir d’unecontre-attaque. Voici un exemple instructifd’une de mes partiesPartie n=6 Blancs : Liebert Heinz Noirs : Kotov Alexander Sotchi 1967. L’ouverture ne m’avait guère été favorable: 1. é4 d6; 2. d4 Fg7; 3. Cç3 Fg7; 4. f4 Cç6;5. Fé3 Cf6; 6. Cf3 0-0; 7. Fé2 d5; 8. é5Cg4; 9. Fg1, 16; 10. h3 Ch6 ; 11. g4 f5 ;12. g5 Cf7 ; 13. h4 é6 ; 14. Fé3 Cé7;15.Rf2 Dd7; 16. h5 Té8; 17. Dg1 b6; 18.Dh2 Ch8 ; 19. Tag1 Rf7; 20. Tg3 Tg8; 21.Th3 Fb7.Diagramme n= 6 «A quoi joues-tu ?Est-ce vraiment uneposition ?» s’étonnaVladimirSimaguine, commenous marchions enattendant la réponsede nos adversaires respectifs. «Eh quoi?», haussai-je les épaules «c’estune position comme une autre». Ce qui fitdire à mon regretté entraîneur: «Ah, toi !...Est-ce ainsi que je t’ai appris à jouer?Donne-moi la position blanche et je t’écraseen quelques coups!» Volodia était très directet disait toujours ce qu’il pensait. Je n’envi-sageais toutefois pas l’avenir aussi sombre.Soit, j’aurais encore à souffrir un peu, maisj’y étais préparé et je misais sur une futurecontre-attaque. Par définition, une contre-attaque ne peut que succéder à une attaquede l’adversaire! Peut-être avais-je cette foismontré trop de tolérance, toujours est-il quetout restait à faire. Une période longue etpénible s’écoula avant que je puisse poserles jalons d’une contre-attaque - après toutSimaguine n’avait pas eu tort, c’est agiravec légèreté qu’offrir trop de perspectivesà l’adversaire. Et ce n’est pas sans unimmense soulagement qu’au 50e coup jepus faire pencher la balance en ma faveurpar un sacrifice libérateur de cavalier : 50...Cxg5 !; 51. Fxb5 + . Rç8; 52. fxg5 Dxé5 +53. Rf2 Dxç3 ; 54. Dd1 Dh3 ; 55. Cf3 d4et les forces noires, si longtemps confinéesdans leurs réserves, firent dorénavant preu-ve d’une activité endiablée. Autrement dit,n’ayons pas peur des fantômes : être àl’étroit est très désagréable, mais ce n’estpas un défaut positionnel sérieux ! 56.Cce1 Cd5 57.Ff1 Dg4 58.De2 Ce359.Dd3 Rc7 60.a5 Df4 61.Db3 Dd6 62.Fc4Cxc4 63.Dxc4 Fd5 64.De2 Fe4 65.Cd3 c466.Cde5 d3 67.De3 c3 68.Da7+ Rc869.Cc4 Dc7 70.Da6+ Rb8 71.Dxe6 c272.Cd6 Dc5+ 73.Rg3 f4+ 74.Rg2 Fxf3+0–1

Règle du jeuLe sudoku estune grille de 9 cases sur 9, divisée elle-même en9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeuest de laremplirentièrementavec une sériede chiffresallant de 1 à9 de sorte que :chaque ligne,chaquecolonne etchaque bloc de3X3 doitcontenir toutela série deschiffres allantde 1 à 9.

u d o k uS

o t s f l é c h é sM

o t s c o d é s

r i l l e M u e t t eG

S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …

Mot

s Fl

éché

s

Sudo

ku

Mot

s co

dés

Grill

e M

uett

e

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Règle du jeu

Dans la grille ci-contre,

les lettres ont étéremplacées par

des chiffres. Un même chiffre

représentanttoujours la

même lettre,reconstituez les

mots au fur et àmesure que

certaines lettresapparaissent

dans la grille.Pour

commencer lejeu, trouvez le

mot dont lespremières lettres

sont déjàindiquées dans

la grille.

M

DÉTENTE 17

www.horizons.dz

VERTICALEMENT1-Famille de l’aigle.2-Loi du silence. Grecque.3-Article. Adverbe d’accompa-gnement.4-Droit de proposer. 5-Talus. Jeu de cartes.6-Attachement excessif auxidées.7-Infinitif. Princesse indienne.Marque de mépris. 8-Poil. Admirateur de l’élite.9-Gaz. Cupidon.10- Parties d’une fugue musi-cale.

HORIZONS • Mercredi 13 Novembre 2019

HORIZONTALEMENT

I- Phyllotaxies.II- Rendre meilleur. Copulative. III- Préjudie éprouvé par un contrac-tant. Durillon. IV- Chrome. Impératrice. V- Enlevai. Cicatrice d’un os fracturé. VI- Ragoût de mouton. Astate. VII- Interventionnisme des pouvoirspublics. VIII- Impôt perçu par le roi sur leclergé. Possessif.IX- Conjonction de coordination.Romain. Maboul. X- Manteau militaire des Romains.Fleuve italien.

On retrouve pratiquement cemercredi les même cour-siers, à quelques excep-tions, près qui ont pris partau dernier Quinté de l’hip-podrome Bazer-Sekhra d’ElEulma. Un hippodrome quia été sollicité de nom-

breuses fois durant ce début du meetingd’automne où il s’est illustré à plusieursreprises en organisant des paris mutuels àrépétition. Il nous invite encore une fois àune épreuve assez moyenne, il faut enconvenir, qui mettra comme de coutumeaux prises treize coursiers pur-sang arabesnés et élevées en Algérie sur une distancequi revient très souvent tout au long decette saison hippique à savoir1.300 mètres. Un parcours dont seseraient passés volontiers les athlètes trèssollicités et qui risquent, à la longue, deconnaître dans ce genre d’épreuves desretombées négatives. Car il ne faut pasperdre de vue que dès l’ouverture desstalles jusqu’au poteau d’arrivée, la cra-vache est mise à rude épreuve jusqu’aumoment du passage à l’arrivée. Et cegenre de situations n’est pas pour servirles intérêts des chevaux engagés, car n’a-t-on pas vu de célèbres coursiers quiavaient débuté leur carrière sur les cha-peaux de roues, terminer dans l’anony-mat, suite à leur participation répétéedans ce genre de courses. Cela dit, à lalecture de la composante des chevaux enlice, il en ressort un véritable déséquilibredes forces en présence. Ainsi il y a descoursiers qui affichent une certaine formeet qui se sont placés sur la distance dujour et qui ont déjà été vus à leur avanta-ge dans des épreuves de même qualité àl’image de la vaillante coursière de 11 ansBelkis, de l’excellente écurie Zaaboub,qui trouve dans l’épreuve du jour un belengagement qui devrait lui permettre determiner en bon rang a l’arrivée et pour-quoi pas rallier victorieusement le poteaud’arrivée. Il faudra aussi tenir compteégalement des chances du pensionnairede l’écurie Sariak, le male bai de 4 ans,Makhloufi, qui a réalisé quelques bonnesperformances et qui ne devrait pas, dansce lot assez modeste, rencontrer des diffi-cultés pour venir terminer dans la bonnecombinaison. A ceux là s’ajoute le ren-trant Khalil Rohi qui malgré son absencedepuis bientôt neuf mois des pistes, resteen mesure en raison de sa valeur intrin-sèque jouer les premiers rôles d’entréesurtout qu’il est très bien monté en la cir-constance. Ce trio, somme toute logique,constituera à mon humble avis le triplé debase de l’épreuve du jour qui s’adresseaux chevaux de 3 ans et plus pur-sangarabe nés et élevés en Algérie, ne s’étantpas classés parmi les trois premiersdepuis le 01.04.2019 à ce jour, poids3 ans 50 kg, 4 ans 51 kg, 5 ans et plus53 kg, surcharge de 1 kg par tranche de20.000DA reçus en places depuis lamême date d’effet de la condition.

n Y. S.

1-Darine : Cette jeune pouliche de 3 ans n’a pas encoredémontré ses vraies aptitudes et devra consentir de gros pro-

grès pour espérer tirer son épingle du jour dans une épreu-ve qui reste il faut l’admettre ouverte à toutes les éventua-lités.

2-El Gouray : Il a été distancé à sa dernière sortie,alors qu’il restait sur une intéressante 6e place sur

1.100 mètres, reconduit après coup il misera surle caractère d’ouverture de l’épreuve du jour etl’efficacité de son entraînement pour venirmettre son grain de sel a l’arrivée.

3-Montasar : Il a terminé 7e dans des condi-tions similaires à celle du jour et restecapable de progrès spontanés qui peuvent lui

permettre de venir mettre son grain de sel àl’arrivée a belle cote au sprint final.

4-Makhloufi: Ce male alezan bai de 4 ans dont lesintérêts ont été confiés à l’excellent jockey T.Kouaouci, au coefficient de réussite élevé dans lesépreuves a caractères, devra faire l’objet de la plusgrande attention l’heure des choix, surtout qu’il abien débuté sa carrière et qui vient de bien se compor-

té.5-Asaad Youm : Il faudra se méfier de ce jeune pou-lain de 3 ans, car il est très bien défendu en la circons-tance et a tiré un très bon numéro à la corde qui peut

lui permettre de par sa fraicheur physique venirdamer le pion à certains chevaux usés sur le mors.6-Khalil Rohi: Même si ce coursier n’a pas beau-

coup couru cette saison, il serait imprudent de fairel’impasse sur ses chances, car il ne faut pas perdre de vueque ses meilleurs résultats ont été réalisés dans des épreuvesnettement plus relevées que celles qui nous intéresse et qu’il

sera piloté par le grand jockey Ch. Attallah.7-Douria: Cette pouliche alezan de 3 ans reste sur des pres-tations assez moyennes, mais il faudra s’en méfier l’avoir àl’œil car elle relève d’un entrainement qui nous a habitués àdes exploits épisodiques et qu’elle bénéficie de la monte dudoyen des jockeys T. Lazreg.8-Sahab el Mesk: Ce protégé de l’efficace écurie L.Zaaboub qui possède a son actif quelques bons essais, et quireste le mieux placé de par la condition de la course du jourdevrait logiquement terminer en très bon rang au sprint final.9-Belkis : Cette vieille jument de 11 ans, misera sur salongue expérience dans ce genre d’épreuves et le plus de sonexcellent jockey du jour M. Haréche, qui peut dans ce lotprenable lui permettre de venir clôturer la bonne combinai-son a belle cote, surtout qu’elle reste sur d’assez bons essais.10-Berg el Mesk : Seules plaideront en sa faveur l’efficacitéde son écurie car jugé sur sa dernière sortie, il faut recon-naitre qu’il n’aura pas les coudées franches malgré la faibleopposition en présence.11-Zenatia : Cette vieille jument de 13 ans, qui n’a rien réa-lisé de probant au cours de cette saison hippique, va encoreune fois être confrontée à une rude tâche surtout qu’ellevient de terminer encore une fois avec les derniers lors de sadernière sortie. 12-Somaata : Bien placé dans le bas du tableau, cette pou-liche de 4 ans, qui reste perfectible et dont les intérêts ontété confiés à un jockey qui crée l’exploit de temps à autres,devra être surveillé de près car il relève d’une écurie redou-table.13-Zinat de Chaillac : Cette jeune pouliche de 3 ans aurapour elle sa situation avantageuse sur l’échelle des poidsainsi que sa dernière sortie où elle a terminé dans un lotidentique à celui du jour 5e sur 1.000 mètres.

JOKER DE CHARME2-El Gouray

COUP SURPLACÉ9-Belkis

CHEVAL DU JOUR6-Khalil Rohi

PREMIÈRES CHANCES

09-Belkis

07-Douria

06-Khalil Rohi

04-Mekhloufi

03-Montasar

02-El Gouray (0)

12-Somaata

SECONDES CHANCES

08-Sahab El Mesk

OUTSIDERS

13-Zinat De Chaillac

(0)

ABANDONNÉS

01-Darine

07-Douria

10-Berg El Mesk (0)

11-Zenatia

LES COURSES À EL EULMA

LE PRONOSTICVÉRITÉ

HORIZONS • Mercredi 13 Novembre 201921

QUINTESCOPE

ME

ILL

EU

RE

S CC

HHAA

NNCC

EESS

EL E

ULM

A

6-Khalil Rohi/7-Douria/9-Belkis/4-Makhloufi/13-Zinat De Chaillac (0)/3-Montasar/12-Somaata/En H.S : 6-7-9-4-X

SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL

350.000 DA l 1.300 MÈTRESTTIIEERRCCEE -- QQUUIINNTTEE

MERCREDI 13 NOVEMBRE 2019

H.Zaaboub

B.Tarchag

A.Haddouche

T.Kouaouci

Az.Athmana

Ch.Attallah

T.Lazreg

A.Hebri

M.Hareche

Jj.M.Chebili

An.Chaabi

Ab.Chenafi

Sf.Bouhouch

JOCKEYS

Darine

El Gouray (0)

Montasar

Makhloufi

Asaad Youm

Khalil Rohi

Douria

Sahab El Mesk

Belkis

Berg El Mesk (0)

Zenatia

Somaata

Zinat De Chaillac (0)

CHEVAUX

A.Boukellal

H.Safsaf

S.Mekideche

Abs.Sariak

Abh.Guessoum

T.Dilmi

Kh.Doukhi

L.Zaaboub

M.Zaaboub

Ah.Feghouli

A.Hannachi

Me.Doukhi

Abh.Guessoum

PROPRIÉTAIRES

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

N°

16h00Propriétaire

A.Hellal

Propriétaire

S.Helal

Propriétaire

Propriétaire

Kh.Doukhi

Propriétaire

Ni.Trad

Propriétaire

Mr.Djebbar

S.Attallah

Propriétaire

Difficile

Trouble fete

Sur sa valeur

Tient la forme

Pas évident

La rentrée

Bien monté

En progrés

Peut vaincre

Pas évident

Difficile

Attention

Bien placée

05

09

04

08

01

10

03

12

11

02

13

07

06

57

55

55

55

55

54

54

54

54

53

52

52

50

CDSPDS ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS

INCONNU PUR SANG ARABE N.E.E

(0) : Chevaux portant des œillères

Remake !

CHAMP «F» SPÉCULATIF6-9-2-7-X

23Tous les

HORIZONS • Mercredi 13 Novembre 2019S TSORP

ZAMBIELes Chipolopolos à

pied d’œuvre à Alger La sélection zambienne, qui affrontera son homo-

logue algérienne demain au stade Mustapha-Tchaker de Blida (20h) pour le compte de la pre-mière journée des éliminatoires de la Couped’Afrique des nations CAN-2021, est à piedd’œuvre à Alger, a indiqué lundi dernier laFédération algérienne de football (FAF). Forte de40 personnes et emmenée par le secrétaire généralde la fédération Adrian Kashala, la délégationzambienne comprend 21 joueurs qui ont effectuéune première séance d’entraînement lundi matin auterrain annexe Hadjout du stade du 5-Juillet, préci-se la même source. L’entraîneur de la sélectionzambienne de football, Aggrey Chiyangi, a pro-grammé d’autres séances dont une au stadeMustapha-Tchaker à l’heure du match. Le coachdes «Chipolopolo» avait rappelé le duo gagnant dela CAN-2012, Nathan Sinkala et Stophila Sunzuqui évoluent actuellement respectivement au TPMazembe (RD Congo) et à Metz (France).L’entraîneur zambien a également convoqué l’atta-quant Evans Kangwa, sociétaire de la formationrusse d’Arsenal Tula pour apporter de la puissanceà l’attaque, en l’absence de joueurs de moins de 23ans, retenus par la CAN-2019 de la catégorie enEgypte. Au total, Chiyangi a fait appel à 13 joueursévoluant à l’étranger et 8 locaux pour les matchscontre l’Algérie et devant le Zimbabwe, le 19octobre à Lusaka pour le compte de la 2e journée.

Le MC Alger, leader de la ligue 1 Mobilis de football en compa-gnie du CRB avec 20 points, aura l’occasion ce soir à 18h45 de

prendre le large. Sur la pelouse du stade 5-Juillet, le Mouloudia nedoit pas laisser filer les trois points face à la JSK dans le cadre de lamise à jour de la 10e journée. Avec le retour de l’entraîneur françaisBernard Casoni, le onze mouloudéen est en train d’effectuer un deses meilleurs débuts de saison depuis des années. Avec un recrute-ment qualitatif et quantitatif, la direction des Vert et Rouge veutfrapper fort cette saison. Après plus de la moitié de la phase aller,les coéquipiers de Azzi sont sur la bonne voie. En cas de victoireface aux Canaris, ils pourront prendre trois longueurs d’avance surle CR Belouizdad. Le Clasico face à la JSK a toujours tenu toutesses promesses. Les Canaris, qui avaient l’année dernière malmenéle MCA (5-0) au stade Omar-Hamadi, ne viendront pas en victimesexpiatoires. Avec une force de caractère collective, les coéquipiersdu capitaine Bencherifa sont assoiffés de victoires. Après avoir arra-ché vaillamment la qualification en phase de poules de laChampions league africaine, les Jaune et Vert sont appelés à redresserla barre en championnat. Avec une 8e place et 13 points dans l’escar-celle, le onze de la JSK doit rassurer son public, qui est devenu enco-re plus exigeant, après les bons résultats réalisés sur le plan africain.Outre ce point, le club a besoin de succès, vu que le bras de fer estengagé entre le président Cherif Mellal et deux actionnaires du club.Le successeur de Hannachi a même révélé à ses collaborateurs qu’ilfait objet d’une campagne de déstabilisation. Dans un tel climat élec-trique, seule l’équipe peut tempérer les ardeurs des deux parties, ainsique de ceux des supporters avec une belle série à entamer dès ce soir.Entre l’ambition mouloudéenne de prendre seul les commandes de laligue1 et celle de la JSK d’améliorer son classement, les vingt-deuxacteurs doivent offrir le plus beau spectacle possible à leurs suppor-ters. Après une polémique par rapport à la domiciliation du match au

stade Omar-Hamadi ou au 5-Juillet, le choix a été fait pour que letemple de l’OCO puisse abriter un match qui se joue devant des gra-dins au complet. Si côté mouloudéen, la pelouse du 5 -Juillet ne per-met pas de garantir le beau jeu, la ligue professionnelle de football acampé sur sa première position de programmer le match dans cetteenceinte. Quoi qu’il en soit, chaque équipe connaît le degré d’impor-tance d’un tel match dans la suite du parcours. Le vainqueur auradécroché un pactole précieux sur les plans classement et confiance.Le vaincu devra, quant à lui, savoir gérer l’après-défaite et commentrebondir lors de la prochaine journée.

n Adel K.

Le conflit entre le président de la fédération algérienne de boxeet Mohamed Nehassia a poussé des membres de l’assemblée

générale à envisager de saisir le ministre de la Jeunesse et desSports, Raouf Salim Bernaoui. Après des mois d’attente depuis leretour à la fédération de Nehassia, la situation ne fait qu’empirerentre le concerné et les membres de son équipe fédérale. Aucuneissue n’a été trouvée depuis par le président de l’instance fédérale.Pourtant, il avait promis de régler le différend incessamment enjetant la balle dans le camp de l’assemblée générale. Mais, aucuneinitiative n’a été prise jusqu’à présent. Une telle attitude n’a faitque sortir, selon une source, plusieurs membres de l’AG de leursgonds. Certains sont en contact permanent pour préparer unedemande d’audience auprès du responsable du secteur de la jeu-nesse et des sports. D’ici là, aucun signe positif ne vient de l’équi-

pe nationale seniors hommes. Nous avons appris que les boxeursReda Benbaaziz et Mohamed Flissi n’avaient pas pris part au der-nier stage de la sélection. Les deux pugilistes, qui avaient expriméà maintes reprises leur désarroi par rapport au désaccord entreNehassia et son BF, n’ont pas encore confirmé leur présencedurant le prochain regroupement prévu le 17 novembre et ce, jus-qu’au 1er décembre en Serbie. Outre ces probables absences, leboxeur Houmri Mohamed (81 kg) brillera par son absence durantle déplacement de la Serbie. Victime d’une déchirure musculaire,l’enfant de Béchar a même manqué les derniers Jeux mondiauxmilitaires qui se sont déroulés à Wuhan en Chine. Une défectionqui avait d’ailleurs privé la délégation algérienne d’une médailleassurée par un de ses meilleurs boxeurs.

n A. K.

AFFAIRE NEHASSIA-BUREAU FÉDÉRAL

Des membres de l’AG comptent

saisir le MJS

BOXE

LIGUE 1 (MISE À JOUR DE LA 10e JOURNÉE) : MCA-JSK

Le Doyen veut se détacher

CONFÉRENCE DE PRESSE DE DJAMEL BELMADI

D’emblée, il a parlé de l’importance des deux

matchs face à la Zambie demain soir àBlida et au Botswana mardi prochain à Ga-borone. «Il est clair que toutes les rencontressont importantes. La Zambie n’est pas lemeilleur adversaire sur le papier seulement.C’est une équipe qui a déjà battu l’Algérieen aller-retour lors des éliminatoires du

Mondial-2018. Ce sera donc une sorte de match revanchepour nous, et rien que pour ça, mes joueurs sont motivés.Effectivement, ce sera une opportunité pour bien négocierces deux sorties et prendre, à la même occasion, optionpour la qualification», a-t-il indiqué. Donnant des éclair-cissements sur la liste des joueurs convoqués, l’absence deBrahimi et Boudaoui, le retour du duo Soudani-Belkebla etla présence pour la première fois du trio Helaimia-SpanoRaho-Zorgane, le premier responsable technique des Vertsdira : «Brahimi n’a pas été convoqué pour des raisons fa-miliales que je ne veux pas divulguer ici. C’est un joueuren pleine forme comme en témoignent ses belles performancesavec son club Al-Rayyan. Boudaoui passe par une phasenormale de sa jeune carrière. Il doit d’abord s’adapter à sonnouveau club où il doit durcir son jeu pour gagner sa place.Je ne suis pas là pour former des joueurs, celui qui estcapable d’apporter un plus je l’appelle, sinon je le laisse decôté. Il n’y a pas de chouchous. Soudani, après une longueindisponibilité, revient à un meilleur niveau. Il fait de belleschoses avec son équipe et affiche même une certaine efficacitéen attaque. Il fournit d’énormes efforts et consent beaucoup

de sacrifices pour redevenir performant. J’estimequ’il mérite de retrouver la sélection. PourBenkebla, je dirai que ce qu’il a fait relève dé-sormais du passé. Tout le monde fait deserreurs et ce n’est pas pour autant qu’il serabanni à jamais. Le joueur s’est excusé et prisconscience de son erreur. Il veut revenir trèsfort et j’ai constaté qu’il a vraiment envie derebondir avec la sélection. Je tiens à préciserque sa convocation n’est pas un cadeau de mapart, mais elle est dictée par ses performances.Helaimia est un joueur qui est capable de biendéfendre et porter le ballon vers l’attaque.Suite à l’absence de Zeffane, qui est sans club,nous enregistrons un manque au poste delatéral droit. Helaimia pourrait donc être unebonne doublure. Idem aussi dans l’axe de ladéfense où il y a un manque après la retraitede Halliche. Spano Raho a été convoqué dansce sens. C’est un joueur performant avec son club. Certes, il estdifficile de gagner un temps de jeu avec la charnière Mandi-Benlamri mais il est là pour bosser et garder sa place dans legroupe en se mettant au service de la sélection. Zorgane est unjoueur très intéressant qui a une certaine forme de maturité. Iljoue dans différentes situations et cela prouve qu’il a une bonneformation. Il a fait toutes les sélections avant d’atterrir aujourd’huichez les A. C’est donc un joueur à suivre et à confirmer.». A unequestion sur les statistiques des Verts dans la possession duballon, inférieures à la moyenne des grosses cylindrées comme

la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Sé-négal et la Colombie, l’ancien joueurde Marseille et de Manchester Citya expliqué que «le football n’estpas une science exacte. La possessiondu ballon ne garantit pas forcémentla victoire. Une équipe peut fairemal sur une transition, et c’est lecas dans notre match face à la Co-lombie ou lors de la dernière ren-contre Liverpool-Manchester City(3-1). Sincèrement, la possessionpour la possession ne m’intéressepas si on n’est pas efficace devantles buts». Belmadi a parlé égalementde la situation de Mahrez avec lesCitizens qui ne jouit pas de la totaleconfiance de Guardiola. «Mahrezest un joueur amoureux du football.

En plus de cela, il a des objectifs et des ambitions. A partirde là, il est tout à fait normal qu’il soit frustré quand il n’estpas aligné par son coach. Je ne vais pas faire des déclarationsqui pourraient compliquer davantage sa situation même sicelle-ci n’est pas si mauvaise. Il évolue dans un grand cluboù la concurrence est féroce. La situation de Riyad en clubne me dérange aucunement car il a toujours cette folle enviede rejoindre la sélection et est déterminé à donner toujours lemeilleur de lui-même», a-t-il soutenu.

n Khaled H.

EN PRÉVISION des deux premières rencontres comptant pour les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations (CAN-2021) dont la phase finale est pré-vue au Cameroun, le sélectionneur national Djamel Belmadi a animé, hier, une conférence de presse au Centre technique national de Sidi Moussa (Alger).

«La qualification passe par un bon résultatface à la Zambie et le Botswana»

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OMRA 2019Air Algérie programme 477 vols

La compagnie Air Algérie a programmé 477 vols d’une capacité de 126.515places pour couvrir les vols de la omra 2019, a indiqué, lundi dernier, uncommuniqué de la société. Air Algérie a mobilisé, pour cette saison, trois

nouveaux vols sur une ligne directe à partir de la wilaya d’Adrar (sud algé-rien) vers les Lieux Saints. Après avoir réactivé le e-paiement, la compagnieaérienne a relancé, le 4 novembre dernier, ses vols à destination des Lieux

Saints, lesquels se poursuivent jusqu’à la fin mars 2020. Par ailleurs, lenombre de vols programmés au titre de la omra 2019 a augmenté de 25%,

passant de 317 (en 2018) à 477 vols durant cette saison. Le nombre deplaces a également augmenté de 101.580 sièges (2018) à 126.515 sièges

en 2019.

COUPE DE LA CONFÉDÉRATION (PHASE DE POULES)

Le PAC dans la poule DLe seul représentant encore en lice dans la Coupe dela Confédération africaine de football, le PAC en l’oc-currence, évoluera lors de la phase de poules dans le

groupe D. Suite au tirage au sort effectué hier au siègede la Confédération africaine au Caire, les Pacistesfigureront aux côtés d’un grand d’Afrique, à savoir

Enyimba (Nigeria), San Pedro (Côte d’Ivoire) etHassania Agadir (Maroc). A noter que la 1re journée se

déroulera le 1er décembre prochain.

LE CHEF DE L’ETAT ABDELKADER BENSALAH a reçuhier le Premier ministre Noureddine Bedoui, avec

lequel il a passé en revue plusieurs dossiers relatifsaux secteurs du travail, de l’intérieur, de l’habitat et

du numérique, indique un communiqué de la présidence de la République.

Lors de l’audience durant laquelle la situation politiqueet socioéconomique du pays a été abordée dans le cadredu suivi par le chef de l’Etat de l’action du gouverne-ment, Bedoui a évoqué «l’avant-projet de loi complé-tant la loi relative au placement des travailleurs et aucontrôle de l’emploi, adoptée par le gouvernement,visant l’adaptation de la législation pertinente avec lesdéveloppements du marché du travail et l’amélioration

du service public de l’emploi en lui conférant davantage effica-cité et de souplesse». Le Premier ministre a rappelé, dans cecadre, «les efforts du gouvernement visant à prendre en charge ledossier des jeunes bénéficiaires de contrats de pré-emploi». A cepropos, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement à l’effet de«mettre en vigueur l’amendement proposé à même d’assurerl’organisation du marché de l’emploi en l’adaptant avec les aspi-ration des jeunes et la dynamique économique envisagée». Il asouligné l’impératif «de régulariser définitivement le dossier descontrats de pré-emploi dans le cadre d’une approche dont le butest le renforcement des ponts entre l’administration publique etl’entreprise économique au mieux des intérêts de nos jeunes».Dans le même ordre d’idées, le Premier ministre a souligné l’ap-probation par le gouvernement d’un décret présidentiel portant«création, organisation et fonctionnement d’une agence nationa-le pour le développement de la numérisation, ayant entre autresmissions l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie globa-le dans le domaine du numérique et l’utilisation des technologiesde l’information et de la communication, en renforcement desactions incitatives décidées en faveur de ce type de start-up». Acet effet, le chef de l’Etat s’est félicité de la création de cetteagence devant, a-t-il dit, «contribuer à l’amélioration des ser-vices prodigués au citoyen» et a ordonné d’accélérer la tenued’assises nationales de haut niveau permettant de s’enquérir del’état de la numérisation des entreprises et des administrationspubliques et de stimuler l’opération de mise en place de la stra-tégie nationale avec la participation de tous les acteurs dans cedomaine, générateur de richesses et critère d’évaluation duniveau de progrès des pays». Bedoui a évoqué également l’ap-probation par le gouvernement du «projet de décret exécutif rela-tif aux missions, à l’organisation et à la gestion de l’agence natio-nale de l’aviation civile, liées au contrôle et à la surveillance desactivités de l’aviation civile». Saluant, dans de ce sens, «l’effortconsenti visant à mettre en place un cadre juridique adéquat enmatière d’aviation civile, le chef de l’Etat a mis en avant l’impé-ratif d’être au diapason des développements survenus en lamatière tout en s’adaptant aux règles en vigueur, dans le cadre du

respect des normes de sécurité de l’aviation civile». Par ailleurs,le Premier ministre a passé en revue «le projet de restauration etd’aménagement de la prison de Serkadji pour la transformer enun musée public national dont la mise en œuvre a été confiée àdes représentants des secteurs de la Culture, des Moudjahidine,de l’Habitat et de la Justice avec la participation de techniciens,d’historiens, d’académiciens et de témoins». Le chef de l’Etats’est félicité de ce projet et de sa contribution à «la préservationde la mémoire collective de la nation, d’autant que ce musée met-tra l’accent sur les pratiques barbares de l’occupant qui n’a paspu entamer la détermination et la résistance du peuple algérien».Sur le dossier de l’habitat, Bedoui a rappelé les «premièresmesures au plan national et local pour la régularisation de lasituation juridique des logements de manière à permettre d’éla-borer une base de données sur le parc immobilier tout en repérantles obstacles empêchant les citoyens d’obtenir des actes de pro-priété». Dans ce cadre, Bensalah a réaffirmé «l’importance dutravail ininterrompu visant le suivi de l’état d’avancement decette opération et la levée de tous les obstacles qui se posent,outre l’installation des commissions locales, en insistant sur laprésentation d’un bilan sur le taux d’avancement de leurs travauxde façon régulière». Dans le même contexte, le Premier ministrea évoqué «l’action visant l’élimination définitive de l’utilisationde l’amiante dans le domaine du bâtiment et le désamiantage desbâtisses contenant cette matière». Intervenant dans ce sens, lechef de l’Etat a souligné la nécessité d’une «meilleure prise encharge de ce phénomène, au regard de ses menaces directes surla santé publique», donnant des instructions pour «le renforce-ment des capacités nationales de recherche et de pratique dans cedomaine, en vue de tirer profit des expériences qui existent déjàau niveau des différents secteurs ainsi que la création d’établis-sements et de laboratoires spécialisés dans la détection del’amiante en vue de son élimination définitive du parc national».Enfin, les plus importants rendez-vous internationaux de hautniveau auxquels l’Algérie doit participer en novembre, ont étéévoqués ainsi que le niveau de représentation et la contributionde l’Algérie aux travaux de ces rencontres.

BENSALAH REÇOIT BEDOUI

Examen de plusieurs dossiers relatifs à l’emploi, l’intérieur,

l’habitat et le numérique La 13e réunion des Points focaux du Centre africain

d’études et de recherche sur le terrorisme (Caert) setiendra du 18 au 20 novembre courant à Alger, a annon-cé hier le centre dans un communiqué. La même sourcea précisé que la réunion qui verra la participation desPoints focaux nationaux et régionaux du Caert sera l’oc-casion d’«analyser l’état actuel du terrorisme sur lecontinent, d’améliorer le coordination dans la lutte anti-terroriste et de déterminer la voie à suivre pour faireprogresser les objectifs de lutte contre le terrorisme».Ses assises, qui regrouperont les représentants des Etatsmembres africains, les partenaires internationaux et lesexperts invités dans la lutte contre le terrorisme et l’ex-trémisme violent feront des «exposés et participerontaux discussions sur la menace terroriste en Afrique etson impact sur la situation sécuritaire continentale etproposeront des recommandations pour améliorer lacoopération et la riposte à opposer à cette menace terro-riste», a ajouté le Caert. Alger a abrité plusieursréunions des Points focaux du Caert dont la 12e tenue endécembre 2018 sous le thème «Promotion de l’équilibreentre la lutte contre le terrorisme et les droits de l’hom-me en Afrique». Depuis sa création en 2004, le Caert atenu 12 réunions de Points focaux au cours desquellesdes décisions très importantes en matière de préventionet de lutte contre le terrorisme ont été prises. Cesréunions offrent également aux participants une plate-forme unique d’interaction, de partage d’expériences etde coopération. L’UA avait créé le Caert, dont le siègese trouve à Alger, pour coordonner les efforts indivi-duels et collectifs interafricains pour faire face à lamenace terroriste, à l’initiative de l’Algérie.

M’SILA Destruction de 5 casemates de terroristes «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détache-

ment de l’Armée nationale populaire a découvert etdétruit, le 11 novembre 2019, 5 casemates de terroristeset une quantité de munitions suite à une opération defouille et de ratissage menée dans la zone de DjbelSafra, commune d’Aïn Rich, wilaya de M’sila», a indi-qué, hier, le ministère de la Défense nationale dans uncommuniqué. D’autre part, «7 individus ont été arrêtés àTamanrasset et Bordj Badji Mokhtar par des détache-ments de l’ANP qui ont saisi également, dans le cadrede la lutte contre la contrebande et la criminalité organi-sée, 2 véhicules tout-terrain, 3 morceaux de dynamite,5m de mèche de détonation, 2 groupes électrogènes, unmarteau-piqueur et un détecteur de métaux», a-t-onajouté.

LUTTE ANTITERRORISTE

Réunion des Points focaux du Caert à Alger

CONDOLÉANCES

Peiné par le décès de MohamedChaou, journaliste à Reporters, le

ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement et ministrede la Culture par intérim, HassaneRabehi, présente à l’ensemble de la

famille du défunt ses sincèrescondoléances et l’assure, en cettedouloureuse circonstance, de sonsoutien et de toute sa sympathie.

Qu’Allah accueille le défunt en SonVaste Paradis.

A Allah nous appartenons et à Luinous retournons.

BARRAGES

Un taux de remplissage exceptionnel L’Algérie a enregistré un taux «exception-

nel» de remplissage des barrages, estiméà 62%, pour un volume d’eau emmagasinéde 4.231,29 millions m3, a appris hier l’APSauprès de l’Agence nationale des barrageset transferts (ANBT). «D’une manière générale, les apports enre-gistrés, durant ce mardi 12 novembre cou-rant, ont atteint les 33. 989.000 m3 à traversle territoire national, engendrant une pro-gression du volume mobilisé dans les bar-rages, qui est de l’ordre de 4.231,29 mil-

lions m3, soit un taux de remplissage globalexceptionnel de 62%», a précisé la mêmesource. Ainsi, sur les 65 barrages en exploi-tation à travers le pays, 8 barrages ontdépassé un taux de remplissage de 90%, afait savoir l’Agence. S’agissant de la situa-tion hydrique par région, la même source aprécisé que l’apport enregistré dans larégion Ouest suite aux dernières précipita-tions jusqu’à hier était de 2.272.000 m3,soit un volume mobilisé estimé à 892,37millions m3 et un taux de remplissage de48,64%. Dans la région du Centre-Ouest,

l’apport enregistré était de l’ordre7.541.000 m3, soit un volume mobilisé del’ordre de 996,46 millions m3 et un taux deremplissage de 58,30%. La région Centrea, quant à elle, enregistré un apport del’ordre de 5.798.000 m3, soit un volumemobilisé de l’ordre de 778,09 millions m3 etun taux de remplissage de 49,88%.Concernant l’est du pays, l’apport en eauenregistré a été de l’ordre 18.378.000 m3,soit un volume mobilisé de l’ordre de1.964,36 millions m3 et un taux de remplis-sage de 76,55%.

Ph

: APS