Numéro Spécial Inauguration - Avril 2011 - Magazine Quadrimestriel

de l 'Ecole Nat ionale Supér ieure des Off ic iers de Sapeurs-Pompiers

numéro spécial

P 3 à 5 P 6 à 9 P 1 1Histoire de la délocalisation

Le film dele journée

Les annonces du Président

2 Spécial Inauguration

sommaire

C’est ensuite une marque de reconnaissance pour cette école, pour ce qu’elle représente et ce qu’elle est devenue. Le chef de l’Etat a fait part de sa « fierté d’inaugurer cet établissement modèle, une grande école parfaitement adaptée aux exigences de la sécurité civile, une référence sur le plan européen et international ».

C’est enfin un signe de gratitude car « ce moment marque l’achèvement d’un grand chantier, ce fut un fameux combat, qui représente une étape dans la vie des sapeurs-pompiers de notre pays » sont des mots que nous pouvons faire nôtres et qui s’appliquent à tous ceux qui ont contribué à tous les défis rencontrés entre le 25 juin 2002 (décision de délocalisation à Aix) et le 17 mars 2011 (inauguration de l’école) pour aboutir à ce résultat. Qu’ils en soient remerciés et félicités. Cette inauguration démontre leur réussite, notre réussite.

Nous sommes heureux et fiers d’avoir réussi cette journée et très satisfaits de l’ensemble des annonces faites qu’elles soient larges pour l’ensemble de la sécurité civile et les SDIS, ou plus ciblées pour l’école. Je veux bien sûr parler du rétablissement et de la pérennisation de la subvention de l’Etat qui va nous permettre de reconduire un budget à la hauteur de nos besoins et missions

actuels ; merci à tous ceux qui se sont mobilisés pour mettre en avant les enjeux et démontrer la nécessité de cette subvention. Je parle aussi du rattachement à l’ENSOSP du centre civilo-militaire NRBC, qui constitue la reconnaissance de notre savoir-faire en la matière et de nos pôles d’excellence.

Notre école doit aujourd’hui se tourner vers la conquête d’une nouvelle étape :« L'ENSOSP incarne désormais une grande ambition pour les sapeurs-pompiers de France, ambition partagée par l’Etat et les collectivités locales pour votre école, avec un rôle affirmé dans l’exercice de la politique nationale ; Elle est également l'affirmation de son rôle essentiel dans l'exercice de la politique nationale de sécurité civile ». Cette nouvelle étape génère des attentes aussi fortes que la première : formation d'un corps d'élite au service de la sécurité des Français, centre civilo-militaire, le rayonnement attendu, transmission des valeurs, accompagnement des grands chantiers. Je vous rassure, nous l’avons déjà largement entamée.

Nous y sommes engagés avec détermination, et nous avons besoin pour cela plus que jamais du soutien et de la bienveillance de tous les acteurs de notre gouvernance.

Magazine quadrimestriel de l’ENSOSP(Ecole Nationale Supérieure desOfficiers de Sapeurs-Pompiers)ISSN : 1966-6470Directeur de la Publication : Philippe BODINORédactrice en chef : Audrey GLORIANSecrétaire de rédaction : Carole GRANGIERPhotographie : Malick MICHAUD, L. BLEVENNEC,Service audiovisuel de la Présidence de la RépubliqueConception graphique : Emmanuelle MILLETImpression : Tirage à 10 000 exemplaires (gratuit)Caractère - 57 montée de St MenetZI Delta Industrie - 13011 Marseille.

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p.03 Histoire de la délocalisation

p.06 Le film de la journée

p.10 La cérémonie

p.11 Les annonces du Président

p.12 Deux annonces fortes pour l'école

p.14 Vos impressions

p.16 Dans les coulisses de l'inauguration

Spécial Inauguration

Colonel Philippe BODINODirecteur de l'ENSOSP

Une journée mémorable

Cette journée du 17 mars 2011 restera gravée dans nos mémoires et dans l’histoire de notre école. La nouvelle école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers est officiellement inaugurée par le Président de la République.

C’est d’abord un très grand honneur que la plus haute autorité de l’Etat décide d’inaugurer l’ENSOSP, accompagné du ministre de l’Intérieur, et de tous les acteurs majeurs du monde de la sécurité civile et de l’incendie et du secours.

Editorial :

3Spécial Inauguration

Histoire de la délocalisation

De Nainvil le-les-Roches à Aix-en-Provence

30 ans après sa création, l’ENSOSP a pris une nouvelle dimension.

Aussi jetons un rapide « coup d’œil dans le rétroviseur » afin de mesurer tout le chemin parcouru, en quelques années à peine.

Le 25 juin 2002 à Nainville-les-Roches, Nicolas SARKOZY, alors

ministre de l’Intérieur, annonçait la délocalisation de l’ENSOSP. Quelques défis plus tard…Le 17 mars 2011 à Aix-en-Provence, c’est en qualité de Président de la République qu’il inaugure officiellement la nouvelle structure de l’ENSOSP.

Un parent d'élève pas comme les autresClin d'oeil de l'histoire : la fille de Michel SAPPIN est officier en FILT 72 à l'ENSOSP au moment de l'Inauguration.

Entret ien avec Michel SAPPINChef du service de l ' Inspect ion

Générale de l 'Admin istrat ion

Peu avant sa nomination en Conseil des ministres, Michel SAPPIN avait accordé à l’équipe du SetP un entretien afin de nous faire partager son expérience et ses souvenirs. Directeur de la Sécurité civile de 1999 à 2002, puis Préfet de la région PACA de 2007 à 2010, il a suivi toute l’histoire de la délocalisation de l’ENSOSP, dont il a été l’un des principaux acteurs.

SetP : Pourquoi l’ENSOSP a-t-elle été délocalisée ?MS : Lorsque j’étais directeur de la sécurité civile en 2000, nous nous sommes posés, avec le Ministre de l’époque, la question de savoir ce qu’allait devenir l’Ecole des officiers de sapeurs-pompiers, qui était installée dans le magnifique château de Nainville-les-Roches En effet, il fallait d’une part délocaliser l’école pour lui donner un cadre un peu plus solennel, dans sa réalité quotidienne. Le deuxième problème qui se posait, était celui du plateau technique… Car autour de Nainville-les-Roches (en région parisienne dans le département de l’Essonne), les règlements d’urbanisme ne permettaient pas de faire en plateau technique. Nous avions donc deux options : soit on allait faire un plateau technique quelque part en France et on laissait l’école à Nainville-les-Roches, dans les conditions dans lesquelles elle exerçait, soit on se disait : « On repart à zéro et on va faire quelque part en France, une nouvelle école avec un plateau technique associé ». C’est finalement la décision qui a été prise.

Et suite à un appel d’offres auquel une quinzaine de villes se sont portées candidates, il a fallu faire un choix et ce choix a été fait par Nicolas SARKOZY, lorsqu’il est arrivé en 2002 au Ministère de l’Intérieur. C’est lui qui a pris la décision, sur la base de tout ce que nous lui avions proposé, de venir à Aix-en-Provence.

SetP : Quels ont été les principaux atouts de la candidature aixoise ?MS : La Direction de la sécurité civile de l’époque et son directeur en particulier considérait que la capitale légitime de la sécurité civile en France était une ville du sud de la France, et notamment du département des Bouches-du-Rhône parce que c’est le centre géographique de cette zone sud dans laquelle, finalement, on retrouve tous les risques. On a tout ici ! Historiquement, la sécurité civile avait installé ses moyens et ses formations les plus prestigieuses dans la région : la base d’avions de Marignane, le groupement d’hélicoptères de Nîmes, les unités de sécurité civile de Brignoles, le fameux Etat major de Valabre qui a été, pendant des années, l’archétype même de ce qu’il fallait faire. L’objectif est aussi de faire de la France, un des moteurs de la sécurité civile en Europe certes, mais aussi au-delà, dans le bassin méditerranéen. Enfin les liens historiques avec la sécurité civile d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, d’Egypte poussaient aussi pour que l'école s'installe à Aix-en-Provence.

4 Spécial Inauguration

L’École Nationale Supérieure des Sapeurs-Pompiers (ENSSP) a été créée en 1977 et implantée à Nainville-les-Roches dans l’Essonne ; elle a ouvert ses portes en janvier 1979. Le centre national d’instruction de la protection contre l’incendie, installé à Paris depuis 1962, qui se substituait aux écoles crées en 1946 et 1954, lui était rattaché.

En 1986, l’ENSSP est devenue l’École Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers (ENSOSP).

Le décret n° 94-802 du 14 septembre 1994 a créé l’Institut National d’Études de la Sécurité Civile (INESC) sous forme d’établissement public national à caractère administratif. L’institut était placé sous la tutelle du Ministre de l’Intérieur ; L’ENSOSP faisait partie de l’Institut.Le décret du 7 juin 2004 a érigé l’École Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers (ENSOSP) en établissement public national à caractère administratif

Le nouvel établissement est en place depuis le 12 janvier 2005.

La délocalisation : Pourquoi, comment ?La refonte des filières, l’aug-mentation du volume de formations obligatoires dans le cursus de formation des officiers de sapeurs-pompiers, la création de filières de santé et de secours ont « imposé » la délocalisation de l’ENSOSP ; le site de Nainville-les-Roches n’offrant pas de possibilités pour répondre à ces demandes. C’est pourquoi le 25 juin 2002, Nicolas SARKOZY, alors ministre de l’Intérieur, a décidé et annoncé la délocalisation de l’ENSOSP à Aix-en-Provence. Pour y répondre, un « programme d’orientations et d’actions stratégiques » a été voté par le conseil d’administration de l’ENSOSP, le 16 mai 2007.Il s’en est suivi une période charnière de métamorphose à la fois physique et organisationnelle ; car, au-delà de la création d’une nouvelle structure, la finalisation du pôle pédagogique marque également la volonté de créer une école d’application de haut niveau et une grande école répondant aux besoins d’une sécurité civile moderne.

Quelques chif fres :

- 20 mois de travaux- 9 000 m3 de béton - 4 000 tonnes d’acier- 5 000 tonnes d’enrobés- 5 000 luminaires- 1 000 km de câbles électriques- 10 000 heures d’insertion.

Histoire de la délocalisation

Quelques défis plus tard…

Outre le déménagement « physique », l’ENSOSP s’est mue en un nouvel établissement public, avec la mise en place des instances, la définition des règles et procédures et la redéfinition de l’organigramme avec la volonté de le resserrer, de le clarifier et de le centrer sur le « cœur de métier » à savoir la formation.

1977 2002Château de Nainville Annonce de la délocalisation

5Spécial Inauguration

- Pose de la première pierre du plateau technique de l’ENSOSP à Vitrolles : 15 septembre 2007

- Pose de la première pierre du pôle pédagogique de l’ENSOSP à Aix-en-Provence : 20 juin 2008

- Inauguration du plateau technique : 11 décembre 2008

- Entrée de l’ENSOSP dans ses nouveaux locaux : 1er février 2010.

de matériels, tout en poursuivant l’activité de l’établissement.

La construction

- Création d’une antenne de l’ENSOSP à Aix-en-Provence : en 2004

- Installation des modulaires sur l’ancienne base aérienne 114 : début 2007

- 1 200 m3 de matériel déménagé de Nainville-les-Roches à Aix-en-Provence : été 2007

- Permis de construire du nouveau pôle pédagogique : fin juillet 2007

- Transfert de l’ENSOSP à Aix-en-Provence et rentrée des premières promotions : septembre 2007

Un défi humain :

Près de 80% des effectifs ont été renouvelés entre le 1er juillet 2006 et le 1er juillet 2007, puis l'effectif a été presque doublé.

Un défi organisationnel et pédagogique

L'ENSOSP a connu une restructuration pédagogique des formations suite aux arrêtés du 19 décembre 2006 et une multiplication par deux du volume de formation entre 2006 et 2010.

Un défi logistique

Les structures provisoires et définitives ont été construites en un même lieu et quasiment en même temps.

Il a donc fallu déménager, deux fois en trois ans, 1 200 m3

2010 2011Pôle Pédagogique Inauguration

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L’ENSOSP, école de référence et école de tous les SDIS

A travers l’inauguration de son école, c’est la sécurité civile, dans son intégralité, qui est mise à l’honneur et bénéficie de la reconnaissance du Chef de l’Etat… Reconnaissance du modèle français des secours : - Il y a 250 000 sapeurs-pompiers en France dont 198 000 volontaires, 42 000 professionnels, 12 000 militaires. Ils sont répartis en 96 SDIS, 7 900 Centres de secours, selon un modèle français bien spécifique (les SP assurent l’ensemble des missions (feu SAP), les SP volontaires occupent une place centrale, un partage des responsabilités est fait entre Etat et collectivités).- Ils effectuent plus de 4 millions d’interventions par an (une

toutes les 8 secondes) du quotidien (67 % de secours à personnes, 7 % d’accidents de la circulation, 8 % d’incendies) à l’exceptionnel (tempête, marée noire, tremblement de terre, inondations, etc) avec un potentiel de mobilisation important (100 000 hommes pour la tempête 99) et une forte technicité. Ils sont encadrés par 25 000 officiers. Ce sont ces bases qui fondent l’action de l’école et qui lui donnent tout son sens.

L’ENSOSP forme les 25 000 officiers de sapeurs-pompiers qui, du Major au Colonel, SPV, SPP ou personnels du SSSM, assurent l’encadrement des hommes et femmes engagés sur le terrain.Ce métier d’officier de sapeur-pompier revêt plusieurs dimensions : humaine, technique, de service public et bien sûr opérationnelle.

S’agissant de la dimension opérationnelle, l’officier de sapeur-pompier ne va pas passer beaucoup de temps en opération, il conserve toujours une autre activité (chef decentre, de service, rôle managérial, administratif, technique).

En revanche, il va être plongé en intervention, souvent de manière brutale et aigüe et il aura en charge le commandement des opérations de secours c’est-à-dire la réussite de l’opération, la préservation des biens, de l'environnement, ainsi que le secours aux personnes, et la protection de son personnel.

Il faut donc qu’il ait reçu une formation au plus près de la réalité de ce qu’il va vivre, lui donnant des actes réflexes et la faculté de s’adapter à une situation qui évolue.

Retour sur les temps forts de la visite

C’est guidé par le Président Pascal PERTUSA et le Colonel Philippe BODINO, et accompagné, notamment de Messieurs Claude GUÉANT, ministre de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Outre-mer,

Eric DOLIGE, Président de la conférence nationale des services d’incendie et de secours, Alain PERRET, Directeur de la sécurité civile, Hugues PARANT, Préfet de la Région PACA, et du Colonel Richard VIGNON, Président de la FNSPF, que le Président de la République a visité le plateau technique de Vitrolles puis le pôle pédagogique d’Aix-en-Provence.

Un circuit de deux heures, qui lui a permis de découvrir les installations de l’ENSOSP, de saluer des membres du personnel de l’école, d’échanger avec les professionnels des secours et de présider une somptueuse cérémonie inaugurale, clôturée par un discours sur la place et l’avenir des sapeurs-pompiers.

Le film de la journée

Visite du Plateau Technique10h50

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pays dans le cadre de formations éventuellement partagées ou spécifiques (actuellement catalans, nigériens, algériens…).- aux autres services publics (Police pour les violences urbaines, balisage avec sociétés exploitantes de réseaux et direction routes…) - aux privés, notamment aux industriels (team building, expérimentations, formations incendie).Il peut enfin devenir un lieu d’études et d’expérimentation dans le domaine du feu, des matériels et équipements, des techniques opérationnelles et comportementales et de la gestion opérationnelle.Il peut faire l’objet de partenariats : laboratoire du feu, ateliers communs avec l’ECASC (sauvetage déblaiement et conduite).

10h50 : Le plateau technique

L’ENSOSP a donc fait le choix de la méthode pédagogique de la simulation, notamment grâce à son plateau technique, construit en 2008 pour reconstituer les situations opérationnelles dans leurs 3 dimensions. Le Président de la République a débuté sa découverte de l’école par le plateau technique, véritable ville sur 25 ha : le terrain (pavillon, immeuble, zone urbaine, autoroute), le centre de secours (6 centres, personnels et matériels), le CODIS / CTA (avec ses outils). Il a ainsi pu constater que lorsqu’un scénario est déclenché (il en existe 120), le centre de secours est alerté, la simulation se met en place … et ensuite tout s’enchaîne comme dans la vraie vie.

Ce plateau technique constitue aussi une véritable vitrine du savoir-faire des sapeurs-pompiers français, pour l’ensemble des officiers de sapeurs-pompiers bien sûr mais aussi par sa large ouverture envisageable vers l’extérieur. Il est ouvert :- aux sapeurs-pompiers non officiers des SDIS pour assurer des formations initiales ou des recyclages, éventuellement en superposition avec les formations d’officiers. - aux sapeurs-pompiers d’autres

11h20 : Le pôle pédagogique

Le Président de la République a été accueilli par un panel de membres représentatifs de l'ensemble des personnels de l'école.

Thierry IGNAMResponsable

stat ionnaire de la Tour de contrôle

« C’est une vive émotion d’accueillir le Président de la république parce que c’est un événement très rare et très important. Sur le plateau technique, il a visité notamment la Tour de contrôle et pu assister au lancement d’ateliers. »

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11h25 : Prospective et Développement

Le Président de la République s’est vu ensuite présenter les actions de Prospective et de Développement :- le PNRS, portail de capitalisation et de partage de connaissances dématérialisé, le Centre de Ressources Documentaires (5000 ouvrages et 1500 mémoires), l’organisation de journées professionnelles, colloques et

Formations de Maintien et Perfectionnement des Acquis des DDSIS.- l’activité internationale, centrée sur l’Europe et sur la Méditerranée.

- la recherche et l’innovation (projets de recherche européens et dans le cadre du pôle de compétitivité de l’Arbois), la participation à de nombreux réseaux (des écoles du service public, des Ecoles européennes de protection civile) et divers partenariats universitaires.

11h30 : Service de santé et secours médical

Les équipes SSSM de l’école ont présenté au Chef de l’Etat la formation des personnels du Service de Santé et de Secours Médical (12 000 médecins, pharmaciens, vétérinaires et infirmiers) dispensée à l’ENSOSP en matière d’une part de santé au travail, d’autre part de médecine d’urgence et de catastrophe.

Cette formation repose notamment sur des techniques d’enseignement à distance (s’agissant d’une population de stagiaires essentiellement volontaire) et la pédagogie par simulation développée au SIMURGe. Ce centre de simulation en urgence extra hospitalière est actuellement dans le domaine civil, et dans sa spécialité, le plus grand d’Europe.Le Docteur TORRES, Directeur médical du SIMURGe et Madame PETIT son infirmière d’encadrement, ont présenté les principes de fonctionnement de ce centre au Président de la République.

11h35 : Gestion des risques NRBCe

La visite officielle s’est poursuivie par le laboratoire où sont réalisées les expériences démonstratives de réactions chimiques ou radiologiques. Les sapeurs-pompiers étant confrontés au quotidien à ces risques aussi bien dans les transports que sur les installations industrielles, l’ENSOSP se doit de les y préparer. Elle est d’ailleurs l’unique centre de formation sur ces domaines NRBCE dans le cadre des formations initiales de Lieutenants et celles des conseillers techniques départementaux et zonaux. Pour ce faire, l’école a développé des partenariats avec des sociétés privées et autres services publics, afin de mettre à la disposition de ses stagiaires à la fois des équipements identiques à ceux des SDIS pour qu'ils soient habitués à travailler avec le matériel qu’ils vont utiliser sur le terrain à l’issue de leur stage, mais aussi des outils de réalité virtuelle. Une partie des enseignements repose ainsi sur la simulation des phénomènes et de leurs conséquences sur le terrain, en utilisant des outils démonstrateurs et la réalité virtuelle.

A titre d’exemple, un portique de détection de la radioactivité pour le contrôle de personnes (2 exemplaires en France) a été présenté au Président de la République, fruit d’un projet de recherche et développement

Major

Alain RAUX Coordinateur

formationAct ion internat ionale

« La dimension internationale à ce jour monte vraiment en puissance. J’ai dit au Président que nous avions fait pour l’année 2010, près de 4 000 journées stagiaires sur, essentiellement, le bassin méditerranéen et l’Europe. Je lui ai également expliqué que l’école a créé des partenariats notamment avec le Québec dans le cadre de la recherche des causes et des circonstances incendies.»

Le film de la journée :

Visite du Pôle Pédagogique11h25

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Lieutenant-Colonel

Serge HERARDSetP : Pouvez-vous nous décrire cette rencontre ?SH : Lors de l’inauguration de l’ENSOSP, le Président de la République a souhaité rencontrer, accompagné du ministre de l’Intérieur, du Directeur de la sécurité civile et du Préfet de région, sous la forme d’une table ronde, dix acteurs de la profession, dont : le Col. VIGNON, Président de la FNSPF, le Col. ENARD de l’ANSDIS, le Cdt FERRES du SNSPP et 6 SPV.

J’ai été le 1er à prendre la parole sur la question du désengagement financier de l’Etat dans le budget de l’ENSOSP. Elle est primordiale pour le développement de l’école, qui dispose désormais et sous l’impulsion de Nicolas SARKOZY alors qu’il était ministre de l’Intérieur, de réelles capacités pour prendre une nouvelle dimension. D’ailleurs, dans son discours, le Chef de l’Etat a délivré, sur ce point, un message fort, répondant pleinement à mes attentes.Les autres interventions portaient sur le projet de loi ambition volontariat. Le Président a soutenu la formation comme base essentielle à l'acquisition des compétences nécessaires à la qualité de notre service public.

SetP : Quelles sont vos impressions ?SH : Globalement, ce fut une rencontre « express », mais à la fois enrichissante et de bon augure pour l’ensemble de la profession.Comme de nombreux officiers de sapeurs-pompiers, personnels de l'école, j’ai éprouvé une certaine fierté à l’occasion du discours du Président, qui lance les bases d’une nouvelle sécurité civile. Cette allocution présidentielle porteuse d’avenir a été faite à l’ENSOSP. C’est peut-être là tout un symbole.

Je crois que l’ENSOSP est un véritable enjeu pour la profession, et trouvera sa place au soleil dans la nouvelle configuration de sécurité civile qui se profile devant nous.

fait par l’ENSOSP et des SDIS, pour le compte du Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale. Testé par plusieurs SDIS selon un programme mis au point par des stagiaires de notre Ecole.

Par ailleurs et toujours dans cet esprit multi-partenarial, a été créé en 2010 en collaboration avec l’Université de Haute Alsace un mastère professionnel « gestion des risques et menaces NRBCE » qui s’intègre dans le panel des formations supérieures pilotées par l’ENSOSP.

11h40 : GOC

Enfin, le Président a visité l’une des sept salles de cours dédiées à la formation à la Gestion Opérationnelle et Commandement dont les trois derniers niveaux sont enseignés exclusivement à l’ENSOSP. Les salles GOC permettent de simuler le plus haut niveau de commandement tactique, dans le cadre d' intervention de grande ampleur, en saturant les stagiaires d’informations dans un contexte de temps compressé. Ce sont les formateurs qui assurent l’animation des exercices en simulant la remontée des messages d’information et la mise en œuvre des ordres du PC sur le terrain, par radio ou par contact direct devant des images projetées sur cet écran.Il est envisagé de développer cet enseignement à un niveau supérieur au profit d’élus et cadres d’autres services appelés à travailler ensemble lors des gestions de crise.

11h45 : Rencontre informelle avec la profession

L’un des dix participants à la rencontre entre le Président et les acteurs de la profession, le Lieutenant-Colonel Serge HERARD, Chef de la Division des Formations de Majors et Lieutenants de l'ENSOSP, a accepté de répondre à nos questions sur cette rencontre qui se déroulait à huis clos.

Capitaine

AurelieDESPINASSE

Adjointe au Chef duservice Risques technologiques,

naturels, TRS

« J’ai présenté au Président de la République la chaîne de décontamination qui pourrait être utilisée dans le cadre d’un événement à caractère chimique ou radiologique qui impacterait une population importante. Je lui ai expliqué qu’il en existait 60 réparties sur le territoire national. »

Cérémonie Inaugurale12h00

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INAUGURATION // 17 mars 2011

Dévoilement de la plaque

Hommage aux morts

Honneurs au Drapeau

Revue des troupes

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Conforter le principe du volontariat

Une proposition de loi relative à l'engagement citoyen en qualité de sapeur-pompier volontaire a été déposée le 18 novembre 2010 par le député Pierre Morel-A-L'Huissier.

Le Président de la République soutient sans réserve cette proposition de loi, qui vise notamment à donner un véritable cadre juridique protecteur au volontariat, ainsi qu'à valoriser cet engagement, en facilitant aux sapeurs-pompiers volontaires l'accès aux concours de la fonction publique. Clarifier la position de la sécurité civile dans l'appareil d'Etat

A l'instar de ses grands voisins européens, la France a besoin d'une grande direction générale de la sécurité civile.Le Président de la République a donc chargé son ministre Claude GUEANT, de mener une réflexion sur la place de la sécurité civile dans l'organisation de l'administration centrale du Ministère de l'Intérieur.Ce chantier devrait aboutir à fusionner la direction de la sécurité civile et la direction de la prospective et de la planification.

Moderniser le statut des sapeurs-pompiers

Un décret destiné à transformer profondément le statut des officiers supérieurs des sapeurs-pompiers, en particulier des DDSIS, est en préparation. En matière de recrutement, le président du conseil d'administration des SDIS doit pouvoir choisir son directeur sur la base d'une liste établie par l'Etat, garant de la qualité des directeurs départementaux.Le décret doit également favoriser la mobilité et la fluidité des carrières : ainsi, un directeur de SDIS doit pouvoir accéder aux carrières de haut niveau de la fonction publique d'Etat.Afin de marquer la reconnaissance que la Nation doit aux sapeurs-pompiers, le Président de la

République a décidé de nommer préfet dans les mois à venir un officier supérieur de sapeurs-pompiers. Poursuivre les efforts d'équipement des forces de sécurité civile et de mutualisation des moyens avec les autres forces de sécurité

Le Président demande que l'Etat poursuive ses efforts en matière d'équipements de la Sécurité civile (exemple : bombardiers d'eau de la sécurité civile de Marignane) et de mise à disposition des technologies les plus avancées. Il appelle également de ses vœux une plus grande complémentarité entre les moyens de la gendarmerie et de la sécurité civile, tout particulièrement en ce qui concerne la flotte d'hélicoptères.

Le Président de la République a par ailleurs fait deux annonces majeures pour l’école :

Le rétablissement de la subvention de l'Etat à l'école

Le Président a clairement annoncé le rétablissement et la pérennisation de la contribution de l’Etat au budget de l’ENSOSP. Cette contribution est le gage d’une ambition partagée par l’Etat et les collectivités locales.Elle constitue l’affirmation du rôle essentiel de l’ENSOSP en tant qu'établissement public national dans l’exercice de la politique nationale de sécurité civile

L’implantation du futur pôle civilo-militaire national à l’ENSOSP

Prévue par Le Livre Blanc de la défense nationale, la création d’un centre civilo-militaire de formation et d’entraînement au risque NRBC renforcera le rôle de l’ENSOSP dans ce domaine. Cette innovation est stratégique et se fera à l’ENSOSP.

Lors de son discours, le Président de la République a prononcé un discours présentant la politique de l’Etat en matière de sécurité civile, déclinée autour de 4 axes essentiels :

Un discours d'avenir pour la profession et l'ENSOSP

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Les annonces du Président

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Plusieurs sites étaient envisagés pour recevoir cette unité, et si l’ENSOSP a été choisie, c’est vraisemblablement, au regard des atouts suivants :

Des infrastructures optimales

- un site facile d’accès (proximité d’Aix-en-Provence, gare TGV, aéroport international, confluence de plusieurs autoroutes)- des infrastructures modernes dédiées aussi bien à l’enseignement (salles de cours, laboratoires d'essais, amphithéâtres, etc) qu’à la logistique (hôtels, restaurant, transports). Le centre d’entrainement NRBCE s'appuiera au sein du pôle pédagogique, sur des locaux dédiés aux thématiques NRBCE. Il comprend une structure sécurisée d’entreposage des sources radioactives détenues par l'ENSOSP ainsi que plusieurs locaux en cours d'aménagement.

La proximité immédiate du SIMURGe permet en outre d'effectuer des manœuvres NRBCE intégrant la dimension médicale de l'intervention, l’objectif étant de reproduire à l’aide de la chaîne de décontamination affectée à l’ENSOSP, une situation de zone d’exclusion et un point de regroupement des victimes conformément aux circulaires 700 et 800, pour faire travailler les stagiaires sur un espace de plus de 5 000 m².

Enfin, le plateau technique de l'ENSOSP complète cet « arsenal », chacun des ateliers pouvant être le support d’une simulation de menace sur une zone urbaine. Des manœuvres à thématique NRBCE ont déjà été montées en interservices pour des besoins zonaux.

Un savoir - faire reconnu

L’ENSOSP est l’établissement de référence, reconnu par les acteurs de la sécurité et du secours, pour la formation des cadres sapeurs-pompiers qui sont en première ligne dans la gestion de crise et du risque majeur. L’école est habilitée à concourir à la formation des élus, des experts, des fonctionnaires, dans ses domaines de compétence. Elle s’appuie sur un réseau d’intervenants reconnus et faisant autorité dans leur domaine en raison notamment de leur immersion permanente dans le champ du travail.

Elle organise ou participe à des manifestations phares qui favorisent les échanges avec le milieu de la formation et de la recherche (GIE NBC, CEA, INHESJ…) et mène plusieurs actions de formation à l’étranger ainsi que de nombreuses présentations sur les risques et les menaces NRBCE lors de conférences et colloques internationaux.

Une exellence pédagogique affirmée

L'ENSOSP conçoit, réalise et met en œuvre non seulement les actions de formation propres au métier d'officier de sapeur-pompier mais aussi plus largement, participe de façon très significative aux principales formations des acteurs publics et privés de la sphère NRBCE.

Il s’agit aussi bien de formations régies par des GNR dans les domaines des Risques Chimiques, Biologiques, Radiologiques, comme de formations spécifiques (formation NRBCE3, Mastère NRBCE en coopération avec l’Ecole Nationale supérieure de Chimie de Mulhouse, formation de formateurs de la Police Nationale).

Des partenariats multiples

L'ENSOSP a depuis longtemps établi des partenariats solides avec de nombreuses structures de formation ou de recherche de façon à s'entourer de capacités d'évaluation, d'expérimentation et d'expertise dans les domaines se rattachant notamment à la menace NRBCE (Evaluation, simulation, modélisation, expérimentation...).

Aujourd’hui, ces ressources sont mises à disposition dans le cadre de l’élaboration des programmes de formation du centre.

Centre Commun Civilo-Militaire de Formation et d’Entrainement NRBCE

Le Président de la République, lors de l’inauguration de l’ENSOSP, a annoncé l’implantation du centre commun civilo-militaire de formation et d'entraînement au risque NRBCE prévu par le Livre Blanc de la défense et de la

sécurité nationale à l’ENSOSP.Ce centre, placé sous l’égide de trois ministères (Intérieur, Défense et Santé), a pour objectif principal d’améliorer les capacités interservices d’intervention face à un événement NRBCE.

Le travai l restantà réal iser :

Afin de permettre une mise en place à la fin de l’été 2011, il reste un certain nombre d’actions à réaliser :

- Finaliser le statut du futur centre et confirmer l’ensemble des moyens affectés et abondés par les 3 ministères dont 60% par celui de l’Intérieur.- Constituer et accueillir l’équipe cadre (13 personnes dont 8 du Ministère de l’Intérieur)- Construire les scénarii pédagogiques et mettre en place le programme de formation avant la mi-2012- Préparer le programme de formation des centres de formation zonaux pour les premiers exercices en 2013L’effectif du centre sera, à ce moment-là, de 20 personnes.

Deux annonces fortes pour l'école

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Enfin, il a modifié la gouvernance de l’école :- le conseil d’administration est composé de huit représentants de l’Etat, huit représentants des collectivités territoriales et de leurs établissements publics et huit représentants des usagers et personnels de l’Ecole. Il est présidé par un élu territorial.- un conseil de perfectionnement, organe consultatif remplace le conseil d’évaluation avec des missions renforcées et élargies.- un contrat d’établissement se substitue aux lettres de mission pour définir les objectifs et les moyens de l’école.

Dans son discours, le Président de la République a conforté cette gouvernance :« Le rayonnement de l’ENSOSP passe par la pleine affirmation de son statut d’établissement public national. J’ai décidé le rétablissement et la pérennisation de la contribution de l’Etat au budget de l’ENSOSP.Cette contribution est le gage d’une ambition partagée par l’Etat et les collectivités locales. Elle est également l’affirmation du rôle essentiel de l’ENSOSP dans l’exercice de la politique nationale de sécurité civile. »

Depuis plusieurs mois, je me suis ému et j’ai attiré l’attention de l’état sur son annonce de proposer le retrait de sa subvention de fonctionnement, soit environ 4,5 millions d’euros. Ce retrait aurait eu pour conséquence directe une déstabilisation de l’école qui vient seulement d’atteindre sa vitesse de croisière.

Grâce à mes trois interventions successives à chaque conseil d’administration, grâce à l’intervention de l’ensemble des partenaires de l’école, le Président de la République a pris la décision, annoncée lors de l’inauguration, de pérenniser sa subvention.C’est une victoire pour l’école, pour ses usagers, pour les SDIS

et c’est surtout la victoire d’un conseil d’administration uni et qui m’a suivi dans cette démarche.De fait, je considère que la gouvernance telle qu’elle est construite aujourd’hui a démontré son efficacité lorsque des difficultés se font jour.

Notre école, celle des officiers, celle qui œuvre au profit d’une meilleure efficacité de nos officiers peut dès lors envisager toutes les pistes d’optimisation dans la gestion de son quotidien comme je m’y suis engagé en décembre dernier.Cette étude permettra dès le mois de juin de faire le point sur notre organisation, en mettant en avant nos forces et nous permettra de travailler les points

à améliorer pour envisager un avenir serein.Je suis fier d’être le Président de l’ENSOSP, école de renommée européenne, qui porte des valeurs fortes de citoyenneté, d’humanisme, au profit d’une force de sécurité civile toujours plus performante.Je continuerai à défendre avec passion notre école aux côtés de nos partenaires et au plus proche des SDIS qui, de jour en jour, reconnaissent la qualité des formations qui y sont proposées.

Avec vous,pour une école moderne !

Le 17 Mars, le Président de la République a inauguré l’ENSOSP. Après la phase de travaux, les personnels et usagers de l’école ont pris possession de locaux modernes et adaptés aux demandes et aux attentes de

chacun. Notre école fonctionne grâce aux financements croisés des partenaires que sont les SDIS, le CNFPT et l’Etat.

Un grand jour pour l’Ecole Nationale !

Pascal PERTUSAPrésident du Conseil d'AdministrationContact :

Maint ien du statut de l ’école et de la subvent ion de l ’Etat :C'est le décret du 7 juin 2004 qui a érigé l'ENSOSP en établissement public national à caractère administratif, placé sous la tutelle du ministre chargé de la sécurité civile. Ce décret a également permis d'élargir les missions de l'école afin de lui donner une nouvelle impulsion.

14 Spécial Inauguration

J’avais déjà rencontré Nicolas Sarkozy une 1ère fois lorsqu’il était ministre de l’Intérieur et qu’il était venu à Nainville-les-Roches nous annoncer que l’école allait être délocalisée. Je l’ai donc rencontré à nouveau pour l’inauguration, en tant que Président cette fois, et je lui ai serré la main car je faisais partie des personnels de l’école qui ont eu le privilège d’accueillir le Président dans nos nouveaux locaux. »

Mme Martine MICHAUDAssistante à l’ENSOSP, fait partie des rares employés de l’ENSOSP qui ont suivi la délocalisation

Le Président a paru très intéressé par ce qui lui a été montré du SIMURGe, il a notamment porté son attention sur un simulateur de haute technologie.

Je pense qu’il a perçu que notre école se positionnait dans une position avant-gardiste sur la simulation, il a parfaitement compris que le travail en simulation ou l’enseignement à distance nous permettait de nous adapter aux contraintes d’aujourd’hui »

DocteurEric TORRESResponsable du SIMURGe, a expliqué au Président de la République comment fonctionne ce simulateur unique en France

Quelle belle journée pour notre école que celle de son inauguration. Les instants particulièrement émouvants que nous avons vécus montrent tout l’attachement de nos personnels à leur établissement. En effet, chacun s’est

mobilisé, à son niveau, pour que ce moment si intense soit une réussite totale et je vous en remercie chaleureusement. Le Président de la République, par courrier en date du 28 mars signalait sa satisfaction quant au déroulement de cette manifestation et remerciait, à travers moi, l’ensemble des personnels.C’est désormais sur vous que repose la réussite de l’ENSOSP et je sais pouvoir compter sur votre implication quotidienne. Une grande école implique de fait une grande responsabilité. Elle repose sur nous tous et vous avez toute ma confiance. Vous pouvez compter sur moi. Je compte sur vous. »

M. Pascal PERTUSAPrésident du Conseil d’administration de l’ENSOSP, s’est personnellement impliqué dans la réussite de l’événement

Vos impressions . . .

J’ai évoqué notre candidature au centre de formation civilo-militaire prévu par le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (candidature qui, je l’ai appris par la suite a été retenue). J’ai également parlé du mastère professionnel « gestion des risques et menaces NRBCE » créé en partenariat avec l’Université de Haute Alsace et j’ai expliqué le fonctionnement d’un portail de détection de la radioactivité. »

Lieutenant-Colonel François LAUMANNChef du service Risques technologiques, naturels,TRS de la Division des Formations spécialisées de l’ENSOSP, a accueilli le Président dans le laboratoire de l’école

Dans son discours, le Président a fait preuve de reconnaissance envers les sapeurs-pompiers volontaires. C’est une bonne chose que l’Etat retienne l’effort important assuré par les sapeurs-pompiers volontaires et qu’on leur attribue la juste reconnaissance qui est due à leur engagement citoyen »

Lieutenant-Colonel Thierry CHABASChef du Département des Formations d’intégration de l’ENSOSP, a retenu le message du Président en direction des sapeurs-pompiers volontaires

15Spécial Inauguration

J’ai eu l’occasion de participer à l’inauguration de Nainville-les-Roches par le Président Valéry Giscard d’Estaing en 1978. J’ai été impressionné, je me suis dit, étant caporal, que peut-être un jour, je ferai un séjour dans cette école d’officiers et c’est ce qui s’est produit quelques années plus tard. Concernant la 2nde inauguration, c’est la 2ème fois que voyais le président Sarkozy car je l’avais rencontré à Nainville quand il avait annoncé la délocalisation. Je retire une certaine fierté d’avoir participé à l’inauguration de Nainville en tant que caporal et d’avoir participé à l’inauguration d’Aix-en-Provence en tant que commandant et cela d’autant plus que je quitte la profession dans quelques mois pour me retirer dans mes foyers. »

CommandantClaude CHABERT

Adjoint au Chef de la Division des Formations Opérationnelles

Nous sommes arrivées à la division communication de l’ENSOSP le 3 janvier 2011 et à peine deux mois après, nous nous sommes retrouvées en pleine préparation de l’inauguration. Ce fut une tâche d’envergure mais également une expérience très stimulante qui nous a permis d’être immédiatement immergées dans la dynamique de l’école. Au niveau professionnel, c’est une chance formidable et un réel enrichissement d’avoir pu participer à un tel événement. Au niveau personnel, c’est aussi très gratifiant car un travail de ce type renforce la cohésion de l’équipe et laisse un souvenir marquant. »

Emmanuelle MILLET et Carole GRANGIERGraphiste et adjointe de la Division Communication de l’ENSOSP,reviennent sur leur « baptême du feu »

C’est un sentiment de grande satisfaction, de voir le Président venir ici, à l’Ecole, dans un lieu qui est tout à fait nouveau et exceptionnel, dans lequel on travaille quotidiennement. (…)

Je crois que c’est un honneur d’avoir été en présence d’une autorité comme le Président de la République. J’ai connu l’inauguration de Nainville-les-Roches en 1978 et je connais maintenant l’inauguration de la nouvelle école dans laquelle je travaille. C’est donc effectivement un sentiment d’appartenance totale et de reconnaissance à travers les discours qui ont été prononcés aujourd’hui.»

Commandant Alain RICCIResponsable pédagogique au sein de la Division Formation

des Majors et Lieutenants, nous fait partager son enthousiasme

Dès que l’information de l’inauguration est tombée, les 21 personnes des services techniques et logistiques ont pris le travail à bras le corps car il y avait énormément de choses à réaliser : peintures, plantes, construction d’un escalier, évacuation d’un chapiteau etc… L’organisation des transports a également été un gros morceau. Nous avons ressenti une énorme pression mais également un sentiment de fierté car notre équipe a réussi. Et cela a laissé des traces positives et durables pour la cohésion ; aujourd’hui, nous avons l’impression de travailler en famille, il y a un réel sentiment d’appartenance à l’ENSOSP »

Mme Véronique JACQUINOTChef de la Division des services techniques de l'ENSOSP

Dès réception du premier appel téléphonique, j’ai pu mesurer l’importance de cette journée par la précision de la commande et le professionnalisme de mes interlocuteurs.

15 jours d’intenses préparatifs avec la sécurité du Président et les différents services de police ou de gendarmerie, avec le protocole et la communication de l’Elysée, avec les cabinets du DSC et du préfet de région ont abouti à la réussite entière de cette cérémonie d’inauguration.

Responsable des préparatifs, je souhaite enfin souligner la grande implication et adaptabilité (modifications des dispositifs jusqu’à moins de deux heures de l’arrivée du Président de la République) de l’ensemble des personnels de l’ENSOSP permettant de donner une belle image de l’école nationale et de faire de cette journée un moment inoubliable. »

Colonel François PRADONDirecteur Adjoint de l'ENSOSP, a piloté l'ensemble des préparatifs de l'évènement

Les stagiaires sous le feu des projecteurs, se sont prêtés au jeu des

interviews afin de promouvoir eux-mêmes, et non sans une certaine

fierté, leur école.

Environ 700 convives rassemblés sur les gradins et 400

autour du carré de cérémonie… l’ENSOSP est bien une

grande école, que ce soit par la qualité ou la quantité.

Les personnels des services techniques, sur la brèche et sur tous les fronts, n’ont pas compté leurs heures ni ménagé leurs efforts.

Le CRD transformé en centre de presse, a accueilli 70

journalistes de la presse nationale et locale, munis de leurs

équipements, dont des cars satellite pour retransmission des

images en direct.