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membre d’Odette International
Groupement pour l’Amélioration des Liaisons dans l’Industrie Automobile
MEMBRES DU COMITÉ DIRECTEUR GALIANOMS SOCIÉTES
Christophe BEGIS VERNET / Directeur InformatiqueFrançois BRUNET RIETER AUTOMOTIVE FRANCE / Logistic ManagerJacky COUSIN GALIA / Directeur de GALIADominique DE BENGY RENAULT / Chef de Département Organisation des ProcessusMarc PASQUET MICHELIN / OE Account ExecutiveDidier FEGLY SACRED / Président Directeur GénéralAnnick GENTES-KRUCH PSA PEUGEOT CITROËN / Directeur B2B (Vice Président de GALIA)Michel GODIN FAURECIA / Directeur Systèmes d’Informations Achats GroupePierre JACOBS ARCELOR AUTO / Responsable CLS (Client Logistics & Services)François BLANC VALEO MANAGEMENT SERVICES / Group Director, Information
systemsAntoine MOGLIA GLAVERBEL FRANCE / Responsable EDIRichard PIMIENTA RENAULT / Directeur B2BJean-Luc SALAUD HUTCHINSON / Directeur Stratégie GroupeDidier VIGOUROUX MAGNETI MARELLI MOTO PROPULSION / Directeur GénéralJean-Claude VINCENT PSA PEUGEOT CITROËN / Directeur Ressources Fournisseurs
Logistique (Président de GALIA)
SOMMAIRE
1
ORGANISATION DE GALIA PAGE 2
EDITORIAL PAGE 3
PRESENTATION DE GALIA PAGE 4
LES RELATIONS DE GALIA PAGE 5
LES SERVICES OFFERTS PAR GALIA PAGE 6
LES TRAVAUX DE GALIA/ODETTE PAGE 8
LE PROJET A.L.F.A. PAGE 44
LE RESEAU ENX PAGE 50
LISTE DES MEMBRES GALIA PAGE 57
• LES MISSIONS
• LES DOMAINES COUVERTS
• LES MODES DE FONCTIONNEMENT
• DOMAINE LOGISTIQUE
• DOMAINE INGÉNIERIE
• DOMAINE B2B
ORGANISATION DE GALIA
2
Jean-Claude Vincent
Président
Jacky Cousin
Directeur
Alain Badoux
Président
du Comité Ingénierie
Bruno Schweitzer
Président
du Comité Logistique
Michel Le Méro
Président du Groupe
Utilisateurs ENX
Alexandre Loire
Chef de Projet Ingenierie
Chef de projet A.L.F.A.
Thierry Koscielniak
Chef de Projet Logistique
Responsable Communication
Dominic Walton
Chef de Projet B2B
Nadine Buisson-Chavot
Chef de Projet ENX
Chef de Projet EDI
Logistique et Finance
Responsable Informatique
Catherine Langevin
Assistante Domaines
Logistique, Ingénierie, ENX
Micheline Sinseau
Assistante de Direction
Adhésion, Ventes Standards
Sylvie Jean
Assistante Domaines B2B,
Communication (publications,
manifestations, site web),
formations
Catherine Petit
Administration
Comptabilité
EDITORIAL
3
JEAN-CLAUDE VINCENT
Les équipes GALIA (Comités, Groupes de travail, Chefs de projets)
ont été les plus productives au niveau européen Odette. Grâce à
ces travaux, de nombreuses recommandations ont pu être créées
dans les domaines Logistique, Ingénierie et B2B.
Une recommandation n’a de sens qu’à partir du moment où elle
est déployée par les acteurs de la filière. Pour accélérer ces
implémentations, nous avons largement communiqué, dispensé des
formations en Logistique, en EDI et démontré l’intérêt d’utiliser les standards. Ce rapport d’activité,
détaillé et illustré de témoignages de quelques sociétés, est la preuve de la nécessité de notre organi-
sation envers la communauté automobile. Vous y découvrirez de nombreux gisements de progrès et des
gains réalisés par les partenaires.
Dans ce cadre, le projet A.L.F.A. privilégie les PME de Rang 2 et les aide à mettre en place les outils TIC
qui amélioreront leur compétitivité ainsi que leur pérennité. Les 112 projets pilotes engagés en 2006
reflètent l’attrait des dirigeants envers cette action. Les porteurs régionaux actuels et à venir sont tous
mobilisés pour la phase de déploiement.
Les collaborateurs GALIA et moi-même sommes à votre entière disposition pour vous soutenir, quel que
soit votre problème, et pour atteindre l’excellence industrielle.
Je vous souhaite une bonne lecture de cette troisième édition du rapport d’activité.
Jean-Claude Vincent
Président de GALIA
PRÉSENTATION DE GALIA
4
LES MISSIONS DE GALIA SONT MULTIPLES
LES DOMAINES COUVERTS
LES MODES DE FONCTIONNEMENT
GALIA est une association française régie par la loi du 1er juillet 1901. Elle est née en 1984 d’un besoin urgent d’amélioration des
échanges entre partenaires du secteur automobile.
GALIA compte à ce jour environ 400 membres :
■ Sociétés industrielles (constructeurs automobiles, équipementiers et fournisseurs)
■ Sociétés de services (informatiques, prestataires logistiques, transporteurs)
■ Organisations
■ Elaborer des recommandations pour l’échange de produits et d’informations entre partenaires du secteur automobile.
■ Mettre ces recommandations à la disposition de ses membres.
■ Promouvoir la mise en œuvre par les sociétés du secteur automobile des solutions issues de ces recommandations.
■ Susciter la réalisation d’outils conformes aux spécifications contenues dans ces recommandations.
■ Informer les utilisateurs potentiels de ces outils.
■ Représenter et défendre les intérêts de ses membres auprès des organisations françaises, européennes et mondiales
travaillant dans les mêmes domaines et sur les mêmes thèmes.
■ La logistique
■ L’ingénierie
■ Le commerce électronique (domaine B2B)
■ ENX (Réseau européen, privé, sécurisé)
■ A.L.F.A. (Amélioration des Liaisons dans la Filière Automobile)
■ Le Comité Directeur
Il est composé de 14 membres (2 PSA, 2 RENAULT, 10 fournisseurs).
Le Comité Directeur élit son Président, son Vice-Président et son Trésorier.
■ Le Comité Exécutif
Il est composé du Directeur et des Chefs de Projet de chaque domaine.
■ Les Comités Logistique, Ingénierie, B2B
Chaque comité est composé d’un Président, du Chef de Projet GALIA et de représentants des sociétés membres.
■ Le Groupe Utilisateurs ENX
Il est composé d’un Président, du Chef de Projet GALIA et de représentants des sociétés membres. Le Directeur d’ENX
participe à ce Comité.
■ Les Comités de Pilotage National et Stratégique A.L.F.A.
Chaque comité est composé des délégués de région GALIA, de représentants des constructeurs, rangs 1 et 2, et de
représentants des porteurs régionnaux.
LES RELATIONS DE GALIA
5
EN FRANCE
EN EUROPE
DANS LE MONDE
GALIA développe des relations avec de nombreuses fédérations professionnelles et comités, en particulier :
■ GS1 France (anciennement GENCOD),
■ la FIEV (Fédération des Industries des Equipementiers pour Véhicules),
■ le CCFA (Comité des Constructeurs Français d’Automobiles),
■ le CLIFA (Comité de Liaison des Fournisseurs de l’Automobile) composé de : FIEV, SNCP, GPA, FIM, FIEEC, Fondeurs
de France,
■ la CGI (Commerce de Gros et International),
■ de nombreux organismes institutionnels dans le cadre du Projet A.L.F.A. tels que : MINEFI, Conseils Régionaux,
Chambres de Commerce, DRIRE, CETIM, CTDEC, CTN, PN2E, Performance 2010, Perfo Est, PPRA, CGS (Ecole des
Mines de Paris), le Pôle Automobile Région Centre, le Pôle d’Excellence Automobile Champagne-Ardennes, FIEEC.
GALIA est le membre français de l’organisation européenne Odette International qui est composée de neuf membres : GALIA
(France), VDA (Allemagne), ANFAC (Espagne), SMMT (Angleterre), Odette Suède, Odette République Tchèque, Odette Benelux,
Odette Roumanie et Odette Turquie.
GALIA participe à des projets « globaux » avec les organisations américaines (AIAG) et japonaises (JAMA/JAPIA).
Fédération desIndustries des
Equipements pourVéhicules
FrenchVehicle
EquipmentIndustries
LES SERVICES OFFERTS PAR GALIA
6
LA DOCUMENTATION
L’INFORMATION
LES FORMATIONS
Elle regroupe environ 150 recommandations élaborées depuis 1984. Elle est disponible pour les membres sur le site internet de
GALIA (www.galia.com).
Le site offre deux espaces : l’un public, l’autre privé (réservé aux membres - plus de 12 000 visites du site web par mois). La lettre
de GALIA mensuelle comporte un dossier, un témoignage et des informations d’actualité. Il a été créé un espace spécifique A.L.F.A.
■ La conférence et les forums
Suivant les cas, GALIA organise une conférence annuelle en France, ainsi que des forums régionaux en collaboration avec
des partenaires locaux.
■ Les rendez-vous de GALIA
GALIA organise tous les deux mois un rendez-vous par un service de Web Conférence. Il s’agit d’utiliser les outils
internet pour mettre en communication un intervenant et plusieurs centaines d’auditeurs restés à leur bureau.
■ Le club SSII
GALIA organise au moins une réunion annuelle pour informer les fournisseurs de solutions, membres de GALIA, des
travaux en cours et à venir.
■ L’espace partenaires
Nous offrons aux sociétés prestataires, membres Club, une vitrine pour faire connaître à l’ensemble de la communauté
automobile francophone le contenu de leur offre commerciale.
Le catalogue des formations GALIA comprend aujourd’hui les programmes ci-dessous :
■ Introduction aux échanges électroniques professionnels du secteur automobile
■ EDIFACT
■ Standards utilisés par les constructeurs (Messages - BL - Etiquettes), en français et en anglais
■ Introduction à XML
■ Ingénierie (en préparation)
■ Indicateurs de la performance logistique, en français et en anglais
■ Introduction au Global EVALOG (MMOG/LE), en français et en anglais
■ Mise en œuvre de Global EVALOG (MMOG/LE), en français et en anglais
■ Consultants A.L.F.A.
Le programme détaillé de chaque formation, les dates des prochaines sessions et les formulaires d’inscription sont disponibles sur
le site web de GALIA : www.galia.com.
7
LES SERVICES OFFERTS PAR GALIA
Le Web EDI permet d’échanger des données correspondant à des besoins fonctionnels particuliers (logistiques et comptables) avec
des partenaires, au travers de formulaires accessibles sur un écran de PC et une liaison internet. A fin décembre 2006, GALIA a
homologué 4 applications conformes à la recommandation Odette e-forms V2 (trois autres applications sont en cours).
GALIA offre la possibilité aux sociétés membres Actifs qui en font la demande, de les accompagner dans la mise en œuvre de tout
ou partie de leur projet logistique ou EDI. Les Chefs de Projet interviennent ainsi en tant que conseillers.
L’HOMOLOGATION DE SOLUTIONS
L’ACCOMPAGNEMENT
DOMAINE LOGISTIQUE
« La dynamique initiée en 2005 dans le domaine Logistique se
poursuit… 2006 restera comme une année dense où le rôle de
GALIA est légitime et reconnu pour sa valeur ajoutée tant en France
qu’au niveau européen. Les raisons de ce succès sont multiples, on
peut citer à titre d’exemple :
■ La formalisation quasi systématique pour chaque recomman-
dation produite d’un modèle de gains attendus, d’un plan de
communication, d’un kit pédagogique.
■ La réalisation d’enquêtes auprès des utilisateurs permettant ainsi
la capitalisation des bonnes pratiques.
■ La volonté d’Odette à vouloir porter des projets à dimension
mondiale (globale), en considérant la collaboration de plus en
plus étroite qui la lie à ses associations sœurs : AIAG en Amérique
et JAMA-JAPIA au Japon.
Parmi les faits marquants en 2006, on peut noter :
➞ La production de 4 nouvelles recommandations : 2 au niveau
mondial (la révision du référentiel Global MMOG/LE et la
définition d’indicateurs de performance Logistique) et 2 au
niveau européen (Traçabilité des pièces et des composants et la
Gestion des emballages).
➞ Le lancement d’1 nouvelle formation au niveau d’européen sur
les indicateurs de performance logistique.
➞ La rédaction d’1 procédure sur les emballages au niveau
national (Règles sur l’ergonomie).
➞ La réalisation de 2 enquêtes d’utilisation des standards (Global
MMOG/LE et les étiquettes OTL1/OTL3).
➞ L’intégration progressive des Pays de l’Europe de l’Est dans la
communauté Odette avec l’arrivée cette année de 2 nouveaux
pays : La Roumanie (janvier 2006) et la Turquie (juin 2006).
➞ Des Comités Logistiques GALIA et Odette qui comptent de plus
en plus de participants (arrivée en 2006 de VOLKSWAGEN,
DACIA et DELPHI dans le Comité Logistique Odette qui
comptent maintenant 24 membres permanents contre 17 pour
le comité Logistique GALIA).
➞ …
Ces productions sont les fruits de votre engagement dans les
différents groupes de travail. La grande valeur de vos experts
permet d’élaborer des standards qui répondent au mieux aux
préoccupations de la filière automobile. Soyez remerciés pour votre
implication…
Les années à venir s’inscriront dans la continuité de l’année 2006,
avec notamment la prise en compte des problématiques des
Transporteurs et Prestataires Logistiques qui sont devenus des
acteurs incontournables de la chaîne de valeur.
GALIA doit rester le catalyseur des besoins permettant la
performance optimum entre partenaires de l’Industrie automobile
tout en veillant aux stricts respects de l’application des
recommandations publiées ».
Bruno Schweitzer
8
LE MOT DU PRÉSIDENT DU COMITÉ LOGISTIQUE GALIA
Bruno Schweitzer
Président
Thierry Koscielniak
Chef de Projet Logistique
DOMAINE LOGISTIQUE
Cette recommandation mondiale intitulée « Key Performance
Indicators for Global Materials Management and Logistics » (KPI
for GMML) qui est disponible depuis le mois de décembre
2006, définit 6 indicateurs de performance logistique
communs entre un fournisseur et un client dans la phase
d’approvisionnement de pièces ou de matière en série :
KPI for GMML n° 1 = Présence, qualité et ponctualité de
l’AVIEXP,
KPI for GMML n° 2 = Taux de Service,
KPI for GMML n° 3 = Indicateur VMI,
KPI for GMML n° 4 = Conformité Emballages & Etiquettes,
KPI for GMML n° 5 = Incidentologie Logistique,
KPI for GMML n° 6 = Mesure de la performance concernant les
3 processus (réception de la demande de
livraison, traitement d’un incident logistique,
coopération aux projets logistiques).
Au cours de ces deux dernières années, Global MMOG/LE s’est imposé des deux côtés de l’Atlantique comme le standard
d’évaluation et de gestion du progrès continu pour la logistique automobile. Le succès des formations proposées par l’AIAG
(Automotive Industry Action Group), GALIA et les autres entités nationales membres d’Odette, témoigne de l’intérêt des
constructeurs et équipementiers pour ce référentiel.
Aujourd’hui, les retours d’expérience qui nous parviennent et l’enquête que nous avons menée récemment sur son utilisation
montrent que cet outil est mature et qu’il est pleinement intégré aux pratiques de nombreuses entreprises, tant en interne que dans
leurs relations avec leurs partenaires.
Cette diffusion très large du référentiel a permis de faire émerger quelques imperfections et idées d’amélioration destinées à le
rendre plus simple et convivial. L’AIAG et Odette ont entendu ces remarques et ont travaillé ensemble pour apporter les
aménagements qui conviennent.
La nouvelle version de Global MMOG/LE est disponible depuis le mois de septembre 2006, et comme la précédente, elle est
téléchargeable gratuitement sur le site de GALIA.
La principale modification apportée touche le processus d’évaluation. Dorénavant, considérer qu’un critère est « non applicable »
relève d’une décision commune de l’auditeur (ou du client demandeur de l’évaluation) et de l’entreprise évaluée. Il s’agit désormais
d’un processus en deux temps. Tout d’abord, l’auditeur (interne ou externe) considère que les critères « non applicables » sont a
priori des critères non satisfaits. Il pénalise ainsi l’entreprise évaluée en impactant négativement le résultat de l’évaluation. Puis, lors
de l’analyse des résultats, l’auditeur et l’entreprise évaluée reviennent sur ces critères et valident ensemble leur non applicabilité.
Si elle est confirmée, l’auditeur modifie son évaluation et note ces critères comme étant satisfaits. L’entreprise auditée récupère
ainsi les points perdus. Sinon, l’évaluation reste inchangée. Enfin, si l’évaluation intègre au moins un critère « non applicable », les
raisons motivant cette décision doivent être exposées dans la cellule « commentaires » associée à chaque question et la case « Cette
évaluation contient des concessions faites par des clients sur certaines questions (pour plus de détails, se référer aux emplacements
réservés aux commentaires) » doit être cochée sur l’onglet « Résultats » pour mettre en évidence cet écart de périmètre.
Par ailleurs, l’automatisation du référentiel a été améliorée. Il suffit désormais de cliquer sur la case associée à un critère pour y
porter une croix et ainsi matérialiser l’adéquation entre le processus évalué et l’exigence du référentiel. Un second clic permet
d’enlever la croix. De même, une case à cocher a été ajoutée dans l’onglet « Analyse des écarts » pour faciliter l’affichage des lignes
correspondant à tous les critères, et non simplement celles associées aux critères non satisfaits comme, proposé par défaut.
Les autres modifications sont essentiellement sémantiques et visent à préciser des questions, critères ou justifications dont
l’interprétation pouvait poser problème.
9
ÉVALUATION LOGISTIQUE : RÉVISION DU RÉFÉRENTIEL GLOBAL MMOG/LE (SEPTEMBRE 2006)
INDICATEURS DE PERFORMANCE LOGISTIQUE : RECOMMANDATION KPI FOR GMML (DÉCEMBRE 2006)
LES NOUVELLES RECOMMANDATIONS
Cette procédure élaborée par RENAULT et GEFBOXSYSTEM décrit le Process opérationnel de réalisation d’un inventaire chez un
fournisseur. Ces règles ont pour finalité de répondre à des problématiques concrètes rencontrées par la profession du fait de
la mixité des parcs d’emballages GALIA entre les différents acteurs de la chaîne logistique.
Ce document élaboré au premier semestre 2006 est le fruit d’une collaboration entre le métier ergonomie de deux constructeurs
automobiles, RENAULT SA et PSA PEUGEOT CITROËN. Il a pour but de formuler des préconisations homogènes et convergentes
liées aux emballages durables (Diminution du poids à vide des emballages, Intégration de poignées pour faciliter la manipulation,
Amélioration des conditions de pliage et de dépliage des emballages).
Son but est de servir de base ou de préalable à l’élaboration, avec les experts métiers, de solutions techniques lors du changement
ou de renouvellement des emballages durables, dont le déploiement reste une cible dans les systèmes de production industriels.
Cette recommandation Européenne publiée en décembre 2006
décrit le processus commun de gestion des emballages durables
(calqué sur la recommandation GALIA GED V4).
Elle définit également 2 options pour l’échange des données
autour des emballages :
• L’échange électronique 100 % EDI ou XML
• L’échange à partir d’une application Web compatible
avec les messages électroniques.
Cette recommandation Européenne publiée au mois de Mars
2006 définit les différents niveaux de la Traçabilité qui peuvent
être requis pour les pièces et composants.
Elle donne également les modèles d’identification qui permettent
d’atteindre ces exigences « Traçabilité ».
10
DOMAINE LOGISTIQUE
TRAÇABILITÉ : RECOMMANDATION ODETTE SUR LA TRAÇABILITÉ DES PIÈCES ET
COMPOSANTS (MARS 2006)
EMBALLAGES : RECOMMANDATION ODETTE SUR LA GESTION DES EMBALLAGES
DURABLES (DÉCEMBRE 2006)
EMBALLAGES : PROCÉDURE GALIA SUR LES RÈGLES ERGONOMIQUES (JUIN 2006)
EMBALLAGES : RÈGLES D’INVENTAIRES COMMUNES RENAULT/GEFBOXSYSTEM (DÉCEMBRE 2006)
GALIA s’est attaché en cette année 2006 à suivre le déploiement de cette recommandation (voir le témoignage de Julien Cordouan,
Secteur Animation de la performance fournisseur chez RENAULT).
11
DOMAINE LOGISTIQUE
INDICATEURS DE PERFORMANCE LOGISTIQUE : RECOMMANDATION ODETTE LKPI
LE DÉPLOIEMENT DES RECOMMANDATIONS EN LOGISTIQUE
L’animation de la performance logistique est basée sur un nombre
restreint d’indicateurs tous consultables par RENAULT et ses
fournisseurs dans IPPRF Logistique (Indicateurs de Pilotage de la
Performance RENAULT Fournisseurs). Cette vision partagée permet
d’entrer dans un cercle vertueux où des plans d’actions avec un suivi
hebdomadaire peuvent être mis en place par tous les acteurs du
processus d’approvisionnement.
Afin de poursuivre la démarche d’animation autour des indicateurs
d’IPPRF Logistique, RENAULT a également adhéré à la
recommandation Odette sur les LKPI (Logistic Key Performance
Indicators).
Tout d’abord, le projet CINDI va rendre possible un suivi plus fin
au RAN et à ce titre, un Taux de Service Odette sera disponible
dans IPPRF Logistique pour chaque usine déployée en mode CINDI.
Ce Taux de Service vérifiera pour chaque RAN le respect de la
Tranche Horaire et des quantités au départ ou à l’arrivée selon le
mode d’approvisionnement du fournisseur.
Pour améliorer le processus autour de l’incidentologie, le projet
GQE (Gestion de la Qualité Entrante) sera déployé au premier
semestre 2007 sur toutes les usines et les fournisseurs de RENAULT.
Les fonctions suivantes seront disponibles :
• Déclaration des non conformités logistiques qui seront accessibles
en ligne.
• Gestion des 8D Logistique : Formalisation d’un plan d’actions pour la
résolution des non conformités reprenant une recommandation Odette.
• Refacturation : Règlement des conséquences des incidents générés
par le fournisseur.
• Gestion des visites : Vision partagée des actions en cours entre
RENAULT et le fournisseur.
• Note de Management : Notation par le Technicien de Gestion de
Production de la relation entre RENAULT et le fournisseur.
GQE permettra ainsi à IPPRF Logistique de distinguer de manière
claire les incidents majeurs car ayant un impact sur la production
(incomplets, arrêts de chaînes,...) de ceux qui n’ont généré que des
perturbations administratives ou physiques. Pour ces derniers
incidents classifiés de mineurs, une catégorisation selon 4 grands
thèmes a été prévue : Emballages, Documents de livraison, Etiquettes,
Transport. Ces modifications seront disponibles dès la mise en
place de l’outil GQE et des processus qui s’y rattachent.
Témoignage de Julien Cordouan (RENAULT)
Julien Cordouan (RENAULT)
Vision générale d’IPPRF en février 2006
Les LKPI vont ainsi permettre à RENAULT et à ses fournisseurs d’effectuer une meilleure animation et par conséquent d’atteindre une meilleure
performance logistique.
IndicateursCumul Cumul
Novembre Décembre DémériteJuil-Déc 2005 6 mois
Taux de Service ODETTE 83 % 87 % 82 % 84 %
Respect Journalier 94 % 94 % 93 % 95 %100
Qualité Aviexp 87 % 87 % 91 % 97 % 50
Effets sur la production - Impact 98 92 11 8
Effets sur la production - Nb Déclarations 9 9 2 19
Causes d’Incidents Mineurs 23 23 4 3 6
Démérite Total 165
12
DOMAINE LOGISTIQUE
Suivi du déploiement :
Soucieux de savoir sur quoi les formations Global MMOG/LE ont débouché, tant au niveau personnel qu’au niveau
entreprise, Odette a élaboré un questionnaire destiné aux industriels qui ont assisté aux différentes sessions. Ces
20 questions ont été envoyées à l’ensemble des personnes concernées avec pour objectif d’avoir un maximum de retour à la fin du
mois d’avril. Sur les 460 personnes interrogées, 40 % ont répondu à ce sondage. Une synthèse des réponses est à votre
disposition sur le site Web d’Odette.
EMBALLAGES : RECOMMANDATION GALIA SUR LA GESTION DES EMBALLAGES DURABLES (GED4)
ÉVALUATION LOGISTIQUE : L’UTILISATION DU RÉFÉRENTIEL GLOBAL MMOG/LE
Mme Lemaître, quelle est votre fonction chez MGI COUTIER ?
J’assiste le Directeur des Opérations de MGI Coutier dans la
préparation de la Stratégie Industrielle, notamment pour la
logistique internationale, dans la mise en place des nouvelles
opérations à l’étranger et dans l’amélioration des outils de gestion
du processus Livraison.
Parlez-nous de la recommandation sur la Gestion des
Emballages Durables.
La Gestion des emballages durables est devenue un sujet d’intérêt
pour l’ensemble de nos Clients.
La Recommandation sur ce sujet, GED 4 validée par le Comité
Logistique GALIA, a permis de mettre en place un certain nombre de
règles communes de gestion des emballages durables permettant
d’améliorer entre autre, le taux de service et de réaliser le suivi des
flux tant sur l’aspect physique que logique.
S’appuyant sur ces recommandations, RENAULT et PSA (par
l’intermédiaire de GEFBOX) ont développé des applications
informatiques B2B via Internet, pour en supporter la gestion.
Comment votre entreprise a vécu l’arrivée de ces systèmes
de gestion ?
Chez MGI COUTIER, un emballage durable a toujours été
considéré comme une « partie intégrante » du produit fini et à la
base de notre gestion opérationnelle.
En interne, nous avons donc vécu l’arrivée de ces outils comme une
opportunité permettant :
1. grâce au partage d’informations sur les mouvements, les stocks...,
de limiter la pénurie et d’anticiper les besoins. Il est à noter que
ce point reste un axe d’amélioration prioritaire. D’ailleurs nous
sommes pilote avec l’un de nos clients sur la mise en place d’un
outil donnant la tendance fin de mois du crédit de fonctionnement ;
2. grâce au traçage et suivi des flux, de mettre en évidence des
dysfonctionnements éventuels, d’en trouver la cause et de mettre
en place les plans d’action adaptés ;
3. de responsabiliser les acteurs.
Avez-vous constaté une amélioration sur les flux
d’emballages depuis l’arrivée des systèmes de gestion
RENAULT/GEFBOX qui s’appuient sur la recommandation
GALIA ?
L’amélioration est nette, même si du point de vue opérationnel tous
les problèmes ne sont pas réglés. Des difficultés persistent encore
mais qui devraient se solutionner dans le temps, tant à l’usage des
outils qu’à la mise en place des ajustements et modifications
nécessaires dans les applications de nos clients. Les systèmes de
gestion des emballages durables de nos clients étant différents,
l’approche de la recommandation GALIA est naturellement
différente, la réussite passe donc par un niveau de formation/
information important des utilisateurs sur chacune des applications,
effort qui doit être maintenu en permanence.
En résumé, le progrès est sensible mais sera amplifié par une meilleure
utilisation et par une évolution convergente des applications B2B.
Propos recueillis par Thierry Koscielniak
(Chef de Projet Logistique)
Témoignage de Maryse Lemaître, Coordinateur Industriel
International chez MGI COUTIER
Maryse Lemaître (MGI COUTIER)
13
DOMAINE LOGISTIQUE
Vous avez suivi la formation Global MMOG/LE du
12 septembre 2006 chez GALIA, qu’avez-vous retenu de
cette formation ?
J’ai trouvé que cette formation était très concrète et l’intervenant
très intéressant. C’est une excellente entrée en matière pour
connaître le sujet et pouvoir le répercuter dans la société.
La recommandation est-elle en place chez ARCELOR ?
Pour le moment, elle est en train d’être mise en place par un pilote
sur le site de Dunkerque. ARCELOR pense la déployer globalement
dans tous les sites ARCELOR début janvier 2007.
Comment est mis en place ce pilote ?
La mise en place se fait par des réunions (3 jusqu’à présent) tenues
par des responsables opérationnels qui sont sur place. Ces réunions
permettent de savoir ce qu’il faut faire avec les compétences de
chacun réunies autour de la table.
C’est une démarche qui est appréciée par les locaux, qui est très
structurante et qui rentre dans le cadre de management de façon
positive.
Est-ce que ce pilote fonctionne ?
Pour le moment, il manque des participants pour pouvoir le démarrer.
Jusqu’à présent, il y a une équipe centrale qui doit animer les
équipes locales pour mettre en place cet outil.
C’est un outil qui sera de toute façon adopté, qui n’est pas cher et
que l’on peut utiliser soi-même, sans intermédiaire extérieur. Une
seule personne est largement nécessaire pour suivre la formation puis
la répercuter aux personnes concernées dans la société. Ce n’est pas
une procédure mais c’est quelque chose de concret qui va servir.
Propos recueillis par Thierry Koscielniak
(Chef de Projet Logistique)
Témoignage sur la Formation Global MMOG/LE :
M. Khoa Phung, Customer Logistics & Services Manager
chez ARCELOR AUTO
M. Khoa Phung (ARCELOR AUTO)
Brochure sur l’évaluation Logistique
Afin de promouvoir l’évaluation Logistique à partir de Global MMOG/LE, GALIA a réalisé en 2006 une
brochure destinée à mieux faire connaître ce référentiel à travers les témoignages de ceux qui le préconisent
et de ceux qui l’utilisent. Cette brochure est téléchargeable sur le site Web de GALIA.
WEB EDI : CRÉATION D’UN CLUB UTILISATEURS
Le Web EDI permet d’échanger des données correspondant à des besoins fonctionnels particuliers (logistiques et comptables) avec
des partenaires, au travers de formulaires accessibles sur un écran de PC et de liaison internet.
GALIA a créé en 2006 un club utilisateurs sur le Web EDI qui a pour objectif :
■ De faire un point sur l’homologation des solutions à partir de la recommandation Odette e-Forms V2 (pour rappel
4 solutions sont homologuées : TX2, TENOR CONSEIL, PLANEXWARE (société argentine), COVISINT et 3 sont en cours
d’homologation (GXS, SUPPLY ON et AZERTIA).
■ De travailler sur la fiabilisation du processus d’homologation avant le passage des futurs prétendants en définissant pour chaque
critère de la grille d’homologation les attendus et en formalisant la chronologie et le contenu du processus.
■ De faire un suivi systématique du déploiement des solutions homologuées.
14
DOMAINE LOGISTIQUE
Présentez-nous en quelques mots votre société et votre
fonction :
HONEYWELL TRANSPORTATION SYSTEMS fabrique et distribue
des équipements et produits pour l’automobile, notamment sous les
marques Bendix/Jurid (freinage), Garrett (turbocompresseurs et
échangeurs thermiques), Holts, Prestone, Start Pilote (produits
d’entretien), Fram (filtration), Autolite (bougies d’allumage)...
Au sein de la direction informatique de cette entité, je suis en charge
des projets EDI pour l’Europe, l’Inde et le Brésil.
Pourriez-vous faire un point rapide sur le déploiement du
web EDI et nous donner quelques perspectives 2007 en la
matière ?
Les solutions EFI et Web EDI viennent en complément des EDI
traditionnels et permettent d’associer à leur déploiement des
entreprises qui en étaient jusqu’ici exclues pour des raisons
financières ou organisationnelles. En effet la mise en place d’un
système EDI reste une charge financière relativement lourde pour
une PME, et sa maintenance requiert des compétences techniques
qui ne sont pas souvent disponibles en interne. Avec en catalyseur
un environnement industriel où les modes d’échange évoluent de
plus en plus vite, et pas toujours dans le sens d’une plus grande
standardisation, on comprend le succès de ces solutions alternatives
qui permettent par exemple de répondre rapidement à une demande
client isolée pour un moindre coup, ou bien d’externaliser la gestion
complexe des échanges en profitant d’économies substantielles liées
à la mutualisation de la maintenance et de l’exploitation du système.
Il faut toutefois relativiser : aujourd’hui un grand nombre
d’entreprises du secteur automobile en Europe de l’Ouest sont déjà
équipées de solutions, le marché pour ces solutions alternatives y
est donc assez étroit. Par contre il y a un potentiel certain de
croissance dans les pays qui constituent de nouvelles sources
d’approvisionnement pour les grands industriels du secteur : Europe
de l’Est, Inde, Chine...
Enfin, il faut garder à l’esprit en ce qui concerne l’EFI, qu’il s’agit
d’une solution nécessitant des opérations manuelles et qui ne
saurait donc apporter les mêmes gains de productivité qu’une
solution intégrée et automatisée. Il est toujours nécessaire de bien
analyser la fréquence et le volume des échanges d’informations
avant de choisir son outil (ou d’en préconiser un à ses
fournisseurs).
A titre d’exemple, notre division HONEYWELL Turbo Technologies
Europe programme plus de 80 % de ses approvisionnements en
composants par EDI, auprès d’une soixantaine de fournisseurs,
parmi lesquels moins d’une dizaine utilisent des solutions de type
EFI ou web EDI. Quelques actions sont prévues en 2007 pour
essayer d’augmenter encore le nombre de fournisseurs connectés,
mais l’essentiel de nos efforts va maintenant consister à exploiter de
façon plus approfondie les liaisons en place, notamment en
généralisant l’usage de messages que nous n’utilisions jusqu’à
présent qu’avec une poignée de fournisseurs pilotes. Ces messages
sont l’avis d’expédition, l’appel Kanban ou encore le suivi de stock
consignation.
Vous avez participé, chez GALIA, à un groupe de travail
web EDI cherchant à standardiser le processus
d’homologation de solutions web EDI : pourquoi la
création d’un tel groupe de travail, quel en est l’objectif ?
A force de répondre à des problématiques informatiques et
logistiques de plus en plus complexes, les solutions web EDI
deviennent de plus en plus comparables à de petites applications de
gestion, et par conséquent il devient impossible d’en faire le tour en
une séance d’homologation de 3 heures. Les différents jurys organisés
l’année dernière nous en ont apporté la preuve flagrante
(débordement systématique du temps imparti, impossibilité de
vérifier certains points...).
Comme d’autre part l’activité des membres de ces jurys ne leur
permet pas de se transformer en beta-testeurs de logiciels, il nous
a semblé nécessaire de développer un nouveau processus
d’homologation, empruntant des procédés déjà utilisés par ailleurs
(l’auto-évaluation par exemple) et permettant à la fois aux jurés de
ne pas y passer trop de temps, tout en approfondissant le niveau
de contrôle et en garantissant un traitement identique de chacun
des candidats à l’homologation. Nous essayons également d’y
intégrer la possibilité de réviser les homologations accordées dans
le cas d’évolution des standards ou des cahiers des charges des
donneurs d’ordres.
Propos recueillis par Thierry Koscielniak
(Chef de Projet Logistique)
Témoignage de Philippe Hamelin (HONEYWELL)
Philippe Hamelin (HONEYWELL)
15
DOMAINE LOGISTIQUE
Ce catalogue regroupe l’ensemble des emballages standardisés
chez GALIA par le groupe de Travail « Standardisation des
Emballages, récapitulant pour chacun leurs dimensions et leurs
références éventuelles. Il permet à l’ensemble de la communauté
automobile de connaître tous les standards d’emballages
existants chez GALIA.
C’est une aide précieuse dans le cadre d’un déploiement en
usine.
Une mise à jour de ce document est faite régulièrement, étant
donné l’évolution de tous ces emballages mais également
l’étendue grandissante des gammes.
Suivi du déploiement :
A partir d’un questionnaire élaboré au niveau européen, Odette a réalisé une enquête permettant de connaître au niveau Européen
les exigences des constructeurs et des Rangs 1 envers leurs fournisseurs en matière d’identification. Une synthèse des résultats est
disponible sur le site Web d’Odette.
EMBALLAGES : CATALOGUE DES EMBALLAGES STANDARDISÉS CHEZ GALIA
IDENTIFICATION : RETOUR SUR L’ENQUÊTE ODETTE LANCÉE SUR L’UTILISATION
DES STANDARDS ÉTIQUETTES OTL1/ETI1 ET OTL3/ETI9
M. Pignard, pouvez-vous nous présenter en quelques mots
votre fonction chez HEULIEZ ?
HEULIEZ est à la fois un équipementier automobile spécialisé dans
l’emboutissage, le ferrage, la peinture de sous-ensembles, le montage
de mécanismes ou de modules, et un partenaire des constructeurs
pour l’assemblage complet de véhicule.
La mission de la Supply chain chez HEULIEZ est divisée en 3 activités :
- Définir et mettre en œuvre la logistique des nouveaux projets de la
réception de la commande client à la livraison chez le client pour
les différents sites.
- Mettre en œuvre des évolutions importantes comme le passage en
prix départ fournisseur et investiguer de nouveaux processus
comme la RFID.
- Assister les équipes opérationnelles pour améliorer les processus
logistiques durant la vie série et lors des événements importants
comme les changements de cadence.
Quel type d’étiquette utilise votre entreprise et quelles
sont vos exigences vis-à-vis de vos fournisseurs ?
Il y a presque 20 ans, HEULIEZ a mis en œuvre la radio fréquence
et a créé son propre format d’étiquette basé sur le format A5
autocollant avec 3 petits papillons. Au fil du temps, cette étiquette
d’identification s’est spécialisée par secteur d’activité.
Nous n’imposons pas à nos fournisseurs un type d’étiquette car
tous les UM & UC sont réétiquetés à réception pour assurer une
traçabilité très précise.
Nous nous conformons à la demande de nos clients pour l’étiquetage
en expédition.
Envisagez-vous de changer de modèle d’identification ?
Si oui, vers quel standard vous orienteriez-vous ?
Il est très difficile de changer une étiquette spécifique, chaque
intervenant ayant ses propres exigences.
Témoignage de Yannick Pignard, Supply Chain Manager
chez HEULIEZ
Yannick Pignard (HEULIEZ)
16
DOMAINE LOGISTIQUE
Nous livrons majoritairement des UM à nos clients. Comme les
autres fournisseurs de PSA nous utilisons désormais ETI9.
Cette évolution nous incite à refondre nos différentes étiquettes pour
nos flux internes et à définir une étiquette reprenant le standard ETI9
et l’étiquette utilisée actuellement chez HEULIEZ. Nous avons besoin
de conserver une lecture en grande hauteur des numéros d’étiquette,
chose impossible avec ETI9, mais nous souhaitons que nos
magasiniers et nos caristes retrouvent les mêmes informations aux
mêmes emplacements sur l’étiquette « HEULIEZ flux internes » que sur
ETI 9 afin de faciliter la recherche des informations.
Nos attentes de ces évolutions : gain de temps lorsque les magasiniers
recherchent les informations sur l’étiquette quel que soit l’atelier ou
le magasin ; gain d’argent car la nouvelle étiquette coûte moins cher
que l’ancienne ; gain en qualité car le risque d’erreur de lecture est
diminué.
Nous demanderons à nos fournisseurs d’étiqueter les UM en
ETI1/OTL1 et les UC en ETI9/OTL3.
Propos recueillis par Thierry Koscielniak
(Chef de Projet Logistique)
Capitalisation des bonnes pratiques :
Pour accompagner le déploiement de la nouvelle étiquette ETI 9/OTL 3, GALIA, en collaboration avec RENAULT et PSA, a réalisé
un retour d’expérience auprès des fournisseurs l’ayant déjà déployée. L’objectif était d’identifier les bonnes pratiques des
fournisseurs afin de réduire les coûts de mise en place et de faciliter le déploiement de l’étiquette. Une synthèse de ces travaux est
disponible sur le site Web de GALIA.
Depuis janvier 2006, les Transporteurs et les Prestataires Logistiques peuvent être membres de GALIA et contribuer à l’amélioration
des échanges dans la filière automobile. Nous comptons déjà à ce jour plusieurs adhésions : LE-RAY TRANSPORT ET LOGISTIQUE,
GEFCO, GEODIS, DAHER...
Afin de prendre en compte les attentes de ces métiers de la Logistique, GALIA a créé un groupe de travail « Transporteurs &
Prestataires Logistiques » qui a pour mission de prendre en charge les besoins de ces acteurs dans le domaine Logistique
(Recommandations, formations…) pour ensuite les faire remonter au Comité Logistique GALIA et Odette.
LES SUJETS EN COURS
ÉLARGISSEMENT DE NOS MEMBRES AUX TRANSPORTEURS ET PRESTATAIRES
LOGISTIQUES ET CONSTITUTION D’UN GROUPE DE TRAVAIL
Quelle est votre fonction chez Daher International ?
Directeur Division Automobile, je suis en charge de l’ensemble des
sites opérationnels et du développement commercial, en France et à
l’étranger.
DAHER est devenue membre de GALIA au 1er
semestre 2006 :
quelle a été votre motivation pour adhérer à GALIA ?
DAHER a créé en 2005 une division dédiée au secteur automobile,
rejoignant ainsi une logique de secteur déjà bien maîtrisée avec
l’aéronautique.
Dans un contexte de développement important dans ce secteur avec
des prestations de services industriels, il est extrêmement important
que l’ensemble des standards existants dans l’automobile soient
maîtrisés. C’est notre première motivation pour rejoindre GALIA.
Par ailleurs, nous avons compris que GALIA évoluait avec
l’intégration récente d’opérateurs logistiques. DAHER est très
heureux de pouvoir contribuer à l’élaboration des standards
touchant plus précisément la logistique automobile, et de participer
aux groupes de travail sur de nombreux thèmes déjà identifiés.
Témoignage de Jean-Philippe de Valmont, Directeur Division
Automobile, DAHER International
Jean-Philippe de Valmont
(DAHER International)
17
DOMAINE LOGISTIQUE
Nous souhaitons aussi, au travers de GALIA, nouer des contacts
professionnels dans la filière, permettant de faire évoluer nos
prestations et d’accompagner des clients potentiels dans leurs
projets.
Parmi les travaux menés chez GALIA/Odette, quels sont les
sujets qui vous préoccupent le plus ?
Les normes qualité, l’évaluation des prestataires logistiques, la RFID.
Propos recueillis par Thierry Koscielniak
(Chef de Projet Logistique)
Qu’est ce qui a motivé la création d’un Odette Roumanie ?
De plus en plus de constructeurs et de fournisseurs se tournent vers
de nouveaux marchés (Chine, Europe de l’Est, Inde…). Aussi, il
devient prépondérant de les accompagner dans ces pays émergents
(notamment en matière de déploiement des standards
GALIA/Odette). L’acquisition par RENAULT des usines DACIA a
accéléré ce processus en Roumanie qui a senti la nécessité de créer
une communauté Odette en s’appuyant sur ACAROM (Association
Roumaine des constructeurs et des fournisseurs).
Comment la création d’Odette Roumanie s’est-elle faite ?
En 2005, ACAROM s’est rapproché de GALIA afin de bien
comprendre les enjeux associés à l’utilisation des standards
GALIA/Odette et surtout de mieux appréhender le rôle d’une
organisation nationale en matière de promotion de ces
recommandations. Une fois cette rencontre établie, l’association
Roumaine a jugé utile de créer une entité Odette sur son propre sol.
Quelle a été la première action concrète engagée par Odette
Roumanie ?
Après la signature de la création de Odette Roumanie en janvier 2006,
j’ai été chargé d’une double mission, d’une part comme
correspondant de Odette Roumanie auprès d’Odette pour les LFC
(Comité Logistique Européen d’Odette), d’autre part comme pilote
Témoignage de Jean Thuaudet, DACIA,
Correspondant de Odette Roumanie
Jean Thuaudet (DACIA)
Ce projet européen doit permettre de définir des indicateurs de performance logistique (Transporteurs & Prestataires Logistiques)
communs pour toute la filière européenne. Un groupe de travail a été lancé en novembre 2005. Une recommandation sur le sujet
doit voir le jour avant la fin du second semestre 2007.
Ce projet mondial doit permettre de définir un référentiel d’évaluation de la performance Transporteurs & Prestataires Logistiques.
Cette recommandation s’appuiera sur le référentiel existant Global MMOG/LE. L’objectif est qu’il soit disponible lors du second
semestre 2007.
Ce projet de déploiement a pour objectif premier de promouvoir l’utilisation des standards GALIA/Odette en Logistique dans les
pays d’Europe de l’Est (l’évaluation Logistique, les standards étiquettes OTL1 et OTL3, les messages EDI (EDIFACT), le Web EDI
à partir d’une solution homologuée e-Forms V2 par GALIA). Ce projet doit également permettre l’adhésion de ces pays à la
communauté Odette afin qu’ils puissent participer activement aux travaux d’Odette. 2006 restera d’ailleurs comme l’année de
l’arrivée de nouveaux membres comme la Roumanie en janvier et la Turquie en juin. 2007 devrait voir l’arrivée de la Slovaquie…
UTILISATION DES STANDARDS DANS LES MARCHÉS ÉMERGENTS
(EUROPE DE L’EST ET EUROPE CENTRALE)
INDICATEURS DE PERFORMANCE LOGISTIQUE (TRANSPORTEURS & PRESTATAIRES LOGISTIQUES)
ÉVALUATION DE LA PERFORMANCE LOGISTIQUE (TRANSPORTEURS & PRESTATAIRES LOGISTIQUES)
18
DOMAINE LOGISTIQUE
■ Une visite, en 2005, du Comité Logistique GALIA, au Pôle Traçabilité de Valence (en France), nous a permis de prendre
connaissance des premières opérations pilotes dans le domaine de la RFID. Depuis, plusieurs réunions au niveau de GALIA et
Odette ont eu lieu. Un groupe de travail AIAG/Odette a démarré et produira, fin 2007 plusieurs recommandations qui auront
pour objectif de définir des modèles uniques de données d’échanges dans l’utilisation de la RFID en fonction de l’entité que l’on
veut suivre :
• Unité de conditionnement ou de manutention (notamment dans les processus de gestion des emballages durables)
• Unité produite (exemple : pneumatique)
• Véhicule en production
• Véhicule après fabrication
■ GALIA a commencé à partager ces travaux avec GS1 (anciennement
GENCOD). Un atelier d’échanges sur la RFID a eu lieu le 30 mars
2006. Les objectifs étaient de présenter les standards, les normes
ISO concernant la RFID et de préciser les positions de la filière
automobile. Ces deux sujets ont été illustrés par des témoignages
de la grande distribution et de l’automobile.
■ Tous les pays européens sont unanimes sur le fait de mettre en
œuvre et de déployer cette nouvelle technologie dans le domaine
automobile. De nombreuses utilisations démarrent dans la grande
distribution (CARREFOUR, METRO), chez les constructeurs
automobiles (RENAULT, VOLKSWAGEN, VOLVO, DCX…), chez les
transporteurs et les prestataires logistiques (ex. : GEODIS).
IDENTIFICATION AUTOMATIQUE PAR RADIO FRÉQUENCE (RFID)
du lancement et déploiement des activités logistiques de Odette
Roumanie vers le réseau des équipementiers et constructeurs automobiles
roumains. Nous avons commencé par diffuser à tous les membres de
ACAROM une enquête dont l’objectif était d’identifier les besoins
prioritaires de ces derniers dans le domaine logistique. Suite à cette
enquête, un programme de formation a été élaboré au premier semestre
2006, dont la diffusion effective a débuté en septembre dernier, à la
satisfaction générale des participants. En parallèle, nous avons établi une
version Roumaine de Global MMOG/LE… Nous envisageons pour
l’année prochaine de poursuivre nos activités de formation à un nombre
croissant d’entreprises roumaines, et de déployer de la façon la plus large
possible les standards et recommandations d’Odette, afin d’apporter aux
entreprises roumaines les outils nécessaires et indispensables à leur
expansion dans le cadre de l’intégration de la Roumanie à l’Europe.
Propos recueillis par Thierry Koscielniak
(Chef de Projet Logistique)
Pouvez vous expliquer brièvement l’objet de votre expérience
pilote ?
Geodis dispose, dans son organisation, d’une Direction de l’Ingénierie,
dont l’une des missions est d’assurer la veille technologique, afin d’être à
même de faire évoluer les prestations logistiques réalisées pour ses clients.
La RFID, dont les principes technologiques datent de plusieurs
dizaines d’années, a « émergé » au début des années 2000 quand
les progrès technologiques ont apporté à celle-ci, des capacités de
traitement, une miniaturisation des composants et une réduction
des coûts de production compatibles avec un élargissement de ses
cadres d’application.
Cette émergence, qui s’est traduite par des expérimentations
relayées par les médias des métiers de la logistique, a conduit la
cellule de veille de GEODIS à en suivre les résultats. Sensiblement
déçu par les observations effectuées sur ceux-ci, mais néanmoins
convaincu du potentiel d’innovation qu’apporte la RFID, GEODIS
a décidé de réaliser en interne son propre pilote à des fins purement
expérimentales.
Témoignage de Joël David, Direction Conseil et Ingénierie
(GEODIS)
Joël David (GEODIS)
19
DOMAINE LOGISTIQUE
Notre triple objectif à travers ce pilote était de mesurer les
performances réelles de la technologie sur l’ensemble de ses
composantes, d’en évaluer les difficultés de mise en œuvre,
notamment dans la gestion des échanges de données avec nos
systèmes d’information et d’appréhender les incidences
fonctionnelles sur nos process métier.
Quelles conclusions tirez-vous de ce pilote ?
Il s’agissait, comme nous l’avons explicité ci-dessus, de « découvrir »
les possibilités réelles de la RFID et ses conditions de déploiement
dans des environnements opérationnels.
Comme dans toute expérimentation, les difficultés sont apparues
où on ne les attendait pas, mais nous avons eu de bonnes surprises
en contrepartie de celles-ci.
Nous sommes globalement très satisfaits de cette expérimentation,
car elle nous a permis de dégager des points essentiels pour le
développement de la RFID chez GEODIS, de la façon la plus
synthétique possible :
• La technologie fonctionne à condition de rester dans un
environnement parfaitement identifié, tant en terme de choix des
solutions technologiques (matériels, norme, fréquence...) que du
cadre d’application qui doit rester dans un environnement
totalement maîtrisé pour permettre d’assurer les contrôles encore
nécessaires à un usage fiabilisé à 100 %, afin de ne pas entraîner
de régression par rapport aux technologies existantes.
• L’intégration de cette technologie avec les systèmes d’informations
rentre dans les mêmes logiques que les échanges qui existent avec
les moyens usuels de capture et de restitution de l’information
(code à barre, automates,...). Nous n’avons, de ce fait, pas
rencontré de difficultés particulières.
• Les apports de cette nouvelle technologie ne doivent pas en faire
un simple substitut aux technologies actuelles, et il faut profiter
de ses apports pour repenser les process existants.
• Enfin, il faut considérer que la banalisation de la RFID dans le
suivi de la circulation des produits dans un environnement « tout
ouvert » n’est pas d’actualité, car elle nécessite, non seulement une
harmonisation des normes à l’échelle planétaire, mais également
une disponibilité des terminaux adaptés à celles-ci, au bon endroit
et au bon moment du besoin de capture de l’information
transportée par l’étiquette RFID.
Quelles sont vos attentes vis-à-vis du groupe de travail RFID
Odette ?
Nous avons évoqué dans notre réponse précédente que la
banalisation de la technologie RFID passait par une harmonisation
à «l’échelle planétaire» des normes technologiques (fréquences
d’utilisation, puissance d’émission des signaux,...) et du contenu
des données inscrites dans les puces des étiquettes.
Sans cette normalisation, l’usage de la RFID restera au niveau « de
niches » qui permettront ponctuellement de bénéficier des apports
de cette technologie, mais qui, en restreignant l’effet volume,
constituerait un frein à son développement par une moindre
réduction des coûts de production des étiquettes et terminaux de
communication.
GEODIS a parfaitement identifié chaque secteur industriel ou
commercial qui répondait à des caractéristiques propres à son
marché et qu’il devait prendre en compte celles-ci dans la gestion
des échanges « interprofessionnels ».
C’est pourquoi, nous attendons du groupe de travail RFID Odette
qu’il réponde à ce besoin de normalisation dans la définition et la
gestion des données des étiquettes RFID qui serviront de support
dans l’interactivité de ces échanges.
GEODIS a très favorablement répondu à cette démarche et à son
intégration dans le groupe de travail Odette afin que les conclusions
de celui-ci prennent en compte l’ensemble des attentes des acteurs
concernés sur la supply chain du secteur de l’automobile.
Propos recueillis par Thierry Koscielniak
(Chef de Projet Logistique)
Suite aux évolutions en matière de facturation en Europe, et à la demande des constructeurs et d’un certain nombre d’équipementiers,
il a été proposé de réouvrir la question de la facture et de définir un profil basé sur le modèle de données « Global » d’Odette.
Le message Global Invoic V2 retenu est un modèle développé par les industriels de l’automobile internationale représentés par
4 organisations : Odette, JAPIA, JAMA, AIAG.
Le groupe de travail Facture de GALIA a pour objectifs de :
■ Définir un profil GALIA « Facture » basé sur le message Global Invoic V2 à iso fonctionnalités par rapport aux messages INVOIC V5
et V3 actuellement utilisés (facture de biens, auto facture, note de crédit, note de débit, facture pro forma). Ce nouveau profil
devrait voir le jour au premier trimestre 2007. Le groupe de travail Facture de GALIA a décidé de se focaliser sur les factures de
biens ; et de traiter les factures de services en collaboration avec GS1 dans leur groupe de travail « Facture de Services ».
■ Etudier la possibilité de gérer de nouvelles fonctionnalités comme : Nota Fiscale, demande d’acompte, demande de remboursement,
demande de retenue de garantie.
■ Refondre l’accord d’interchange pour la dématérialisation fiscale des factures.
■ Réaliser un guide des « best practice » de la DMF et en annexe, une synthèse des articles de loi ayant un impact majeur sur la DMF
(exemple : Art 289bis, annexe IV du CGI). Ce guide sera réalisé en commun avec GS1.
Cibles PSA et RENAULT pour le déploiement : les nouveaux partenaires en EDI Invoic, principalement les fournisseurs de services,
ainsi que les partenaires qui en feront la demande explicite.
GLOBAL INVOIC : ÉTUDE D’UN PROFIL GALIA
20
DOMAINE LOGISTIQUE
Quelles sont vos fonctions au sein de PSA PEUGEOT
CITROËN ?
LB : Je suis responsable du secteur acquisitions des données au sein
du centre de service partagé de la comptabilité fournisseur de PSA
PEUGEOT CITROËN. Cette mission consiste à intégrer dans nos
systèmes d’information, l’ensemble de la facturation des fournisseurs
de PSA.
Pascal Torchin a pour responsabilité de gérer tous les flux EDI au
sein de ce secteur. Il est l’expert EDI Invoic du groupe PSA. Sa
mission est d’autant plus importante que 70 % de la facturation
est en Echange de Données Informatisé. Il représente PSA dans
toutes les instances officielles dont GALIA sur ce domaine.
Combien de factures votre centre de service partagé traite-t’il ?
LB : Nous avons traité dans notre CSP en 2005, 4 500 000
factures pour les sociétés automobiles européennes du groupe.
Quelle est la part de facturation électronique ?
LB : Comme vous le savez, PSA a généralisé l’utilisation de l’EDI en
s’appuyant sur les standards GALIA. Aujourd’hui, sur 100 factures
reçues, 70 sont en EDI, principalement en norme EDIFACT D96A
profil Odette V5, soit 3 100 000 factures en 2005.
L’EDI en dématérialisation fiscale ne représente à ce jour que 10 %
du volume EDI (310 000) facture.
Qu’est ce que l’EDI en dématérialisation fiscale ?
PT : La facture EDI non dématérialisée fiscalement doit être doublée
par l’envoi d’une facture papier qui conserve la qualité d’original
pour l’administration.
La directive Européenne 2001/115/ce du Conseil Européen, ainsi
que sa transposition en droit national, permet sous certaines
conditions, de supprimer cette obligation de doublage du message
EDI INVOIC par la facture papier. On parle alors de dématérialisation
fiscale ou de DMF.
Une facture dématérialisée fiscalement au sens de l’article 289bis
du CGI est constituée « par un message structuré selon une norme
convenue entre les parties (pour PSA, EDIFACT D96A),
permettant une lecture par ordinateur et pouvant être traité
automatiquement et de manière univoque, constitue sous certaines
conditions des factures d’origine ».
Quelles sont ces conditions ?
PT : Pour que le message EDI facture ait valeur d’original, le
système de télétransmission (traducteur) utilisé doit assurer :
• La vérification en émission et en réception.
• La conformité de la structure du message par rapport aux mentions
obligatoires de la facture.
• La constitution et l’archivage quotidien d’une liste récapitulative
des factures émises et/ou reçues.
• La constitution d’un fichier des partenaires avec lesquels
l’entreprise échange des factures par voie télématique.
• L’archivage de ces factures (6 ans plus l’année en cours en droit
fiscal, 10 ans en droit commercial) dans le format initial EDI
sans modification et altération.
• La restitution des factures et des listes récapitulatives à la demande
de l’administration fiscale.
GALIA : Sur quel périmètre PSA PEUGEOT CITROËN
dématérialise fiscalement ?
PT : Nous pratiquons la DMF des factures sur les sociétés du
groupe suivantes : PEUGEOT CITROËN Automobiles S.A.
SEVEL – Nord
Française de Mécanique
PEUGEOT CITROËN Automobiles UK
Nous ne pratiquons pas à ce jour la DMF sur PCA Espagne du fait
que la transposition de la directive européenne en droit Ibérique
impose la signature électronique.
Nous lançons également une étude pour élargir le champ d’action
de la DMF à la Slovaquie.
Pourquoi PSA en tant qu’acteur majeur de l’EDI décide de
mener une politique de dématérialisation fiscale de la facture ?
LB : Ce n’est pas une nouveauté pour PSA car nous pratiquons la
dématérialisation fiscale au sens de l’article 289 bis du Code
Général des Impôts depuis le début des années 90.
Par contre, c’est la généralisation de notre demande de passage en
dématérialisation fiscale à l’ensemble de nos partenaires four-
nisseurs en EDI Invoic qui est une véritable nouveauté pour 2006.
Ces dernières années PSA a observé des changements notables des us
et coutumes des procédures de gestion et des tâches comptables.
En effet, nous constatons que la majorité de nos partenaires ont
Le Point de vue de PSA sur les Gains de la Dématérialisation Fiscale des Factures
Pascal Torchin
(PSA PEUGEOT CITROËN)
Luc Blond
(PSA PEUGEOT CITROËN)
Témoignage de Pascal Torchin
et Luc Blond, Direction de la
Comptabilité Automobiles du
groupe PSA PEUGEOT CITROËN
DOMAINE LOGISTIQUE
21
déjà dématérialisé leurs factures dans leurs processus internes
grâce à la vulgarisation des outils informatiques dont la Gestion
Electronique D’images (GED).
Le résultat de cette évolution de dématérialisation des documents
papiers (commande, facture, appel de livraison,…) induit
naturellement de franchir un nouveau pas : la dématérialisation de la
facture au sens fiscal entre les différents acteurs du monde
automobile.
GALIA : Quels sont les avantages de la dématérialisation
fiscale par rapport à la facturation par EDI sans DMF ?
LB/PT : Avant de parler des avantages de la DMF, il est bon de
noter l’existence du pré requis à la DMF qui est l’adhésion et
l’implication des « PARTENAIRES ».
Cette démarche est un couple Clients et Fournisseurs mutualisant
des moyens pour un gain partagé. C’est une réalité concrète et
volontaire pour PSA d’avoir cette démarche où nous ne nous
positionnons pas seulement en demandeur, mais aussi comme
facilitateur, prêts à accompagner nos partenaires fournisseurs.
Les avantages sont nombreux pour l’émetteur comme pour le récepteur :
1 - Amélioration de la productivité
2 - L’apport de la DMF par rapport à l’EDI Papier
La coexistence de flux mixtes papier et électronique est coûteuse et génératrice d’erreurs.
Permet de se dispenser du contrôle de cohérence entre les pièces comptables (papier) et les messages EDI.
Unicité des informations car souvent nous constatons dans le processus EDI quelques divergences entre le support papier (la facture) et le message
EDI (par exemple des problèmes de dates de facturation différentes du message qui ont des implications comptables - financières et fiscales).
Baisse des coûts internes et externes pour l’entreprise de prestation d’archivage et desarchivage physique du papier.
Suppression des erreurs de saisie entre facture papier (supprimée) et les mouvements EDI, d’où une baisse des litiges factures.
Tendre vers la suppression des doubles traitements (gestion et contrôle des doublons de factures renforcés) puisque l’émission des factures
EDI DMF ne génère plus de papier et donc plus de réception papier des factures a posteriori pouvant entraîner potentiellement des risques
de doubles paiements.
Processus / Flux EDI DMF
Commande Pas de Changement
Réception Physique Pas de Changement
Facture EDI Pas de Changement
Facture Papier Gestion Factures papiers télétransmises Zéro Papier
Rapprochements Semi Manuel Automatique
Vérification des factures EDI
/ factures papiers
Archivage Classement manuel des factures papiers Stockage Informatique avec contrôles
et préparation de la mise en archive. en relecture périodique des factures
(sécurisation sur l’intégrité des données)
Desarchivage Recherche Manuelle des Factures Papiers Informatique, Vérification Régulière
avec coûts supplémentaires de prestations dans le temps pour contrôle
et risques de pertes des originaux. de l’intégrité des données
Délais de mise à disposition en restitution avec sortie des états légaux
longs des factures. nécessaire aux contrôles
de l’Administration Fiscale.
Contrôle Fiscal Lourdeur Administrative des contrôles Fluidification des Contrôles automatiques des
pour les Fournisseurs et/ou Clients face données numériques composant la facture
à l’Administration Fiscale pour l’Administration Fiscale,
du fait du désarchivage. les Clients et Fournisseurs.
22
DOMAINE LOGISTIQUE
Une Loi fédérale américaine définit les pièces, généralement de sécurité, à tracer. Pour la mettre en application il convient d’utiliser
des techniques ISO pour l’identification automatique des pièces et emballages, et de gérer ces informations pour les relier à celles
transmises par électronique (EDI et systèmes informatiques de production), depuis le début de vie de chaque constituant jusqu’à
la fin de vie des ensembles et du véhicule (définition ISO).
Il n’existe à ce jour aucune directive européenne précise sur le sujet, mais il convient de s’y préparer en s’appuyant sur l’existant américain.
Chaque constructeur conduit sa propre réflexion en interne.
On peut concevoir d’examiner une transposition des travaux américains pour les adapter aux modes de fonctionnement européens,
dans le but d’apporter des éléments à la Commission Européenne.
TRAÇABILITÉ
En partant de la recommandation DCP, RENAULT et PSA PEUGEOT CITROËN ont décidé de mener une expérience multi-clients
sur l’ajustement des capacités à la demande, autrement appelé Demand Capacity Planning (DCP). L’une des premières conclusions
de l’étude menée est qu’il faut définir un modèle standard d’expression de besoin pour bénéficier pleinement des avantages de la
recommandation.
A partir de ce constat, le Comité Logistique Odette pourrait envisager de réaliser un benckmarking afin d’identifier les bonnes
pratiques pour permettre une meilleure collaboration entre les fournisseurs et les constructeurs du monde automobile, mais surtout
d’anticiper et de résoudre les problèmes capacitaires. Cette étude inclurait une analyse de la situation actuelle (expression de
besoin ferme et prévisionnelle utilisée par les constructeurs Européens) et un recueil sur la perception des fournisseurs sur ces
expressions de besoins (Quelles informations aimeraient-ils retrouver dans ces demandes ?).
DEMANDE PRÉVISIONNELLE DES CONSTRUCTEURS ET CAPACITÉ FOURNISSEUR
Au-delà du référentiel, plusieurs sujets semblent se profiler autour de l’évaluation de la performance Logistique :
■ Certains constructeurs souhaitent définir un processus standard de gestion des évaluations Global MMOG/LE demandées par la
plupart des clients (constructeurs ou Rang 1) dans le cadre du déploiement de leur politique Logistique vis-à-vis de leurs
fournisseurs. Ce projet permettrait d’avoir :
• un mode de communication standard dans la relation client/fournisseur vis-à-vis de Global MMOG/LE ;
• un suivi partagé des résultats des évaluations (et des plans d’actions associés) des fournisseurs ;
• une base standard des bonnes et des mauvaises pratiques fournisseurs (outil de Benchmarking).
■ Après une révision en 2006 liée à l’utilisation du produit pendant 3 ans, Odette et l’AIAG pourraient lancer un projet de
certification ISO du référentiel.
ÉVALUATION LOGISTIQUE : LE RÉFÉRENTIEL GLOBAL MMOG/LE
LES PERSPECTIVES
3 - Autres Avantages
Rigueur du processus et des flux d’information par le biais des contrôles supplémentaires liés à la réglementation fiscale et communautaire.
Traçabilité des mouvements en émission et réception.
En conclusion, PSA, avec l’utilisation de la DMF, participe au développement durable puisque réducteur de pollution et déchet (plus d’arbres, moins
de papier et plus d’eau non polluée par cette industrie). C’est bien la politique de PSA de développer des solutions technologiques propres.
• Diesel avec filtre à particule
• La technologie des motorisations alternatives
• La pile à combustible
• Les peintures à l’eau pour ses véhicules
• Et enfin La Dématérialisation Fiscale des Factures
Propos recueillis par Nadine Buisson-Chavot
(Chef de Projet EDI)
23
DOMAINE LOGISTIQUE
Au niveau international, il existe 2 méthodes pour définir les calendriers industriels (dont 1 standard ISO). Selon le référentiel que
l’on choisit, une semaine peut appartenir à deux mois différents ; exemple : en 2007, les mois litigieux seront janvier, février et
octobre pour les semaine 5, 9 et 44 (3 jours pour le mois précédent, mais le jeudi appartient au mois suivant). Au-delà de la norme
ISO, une recommandation commune AIAG/Odette/GALIA permettrait de statuer sur un calendrier industriel unique.
CALENDRIER INDUSTRIEL
Sur la base de la recommandation européenne, ce projet doit permettre de définir un standard sur la Gestion des Emballages
Durables au niveau mondial.
RECOMMANDATION GLOBALE SUR LA GESTION DES EMBALLAGES DURABLES
Compte tenu de la globalisation des échanges, il serait intéressant de définir des standards Emballages pour l’activité CKD, afin
d’optimiser les emballages maritimes sur les flux internationaux.
STANDARDISATION DES EMBALLAGES MARITIMES
Il conviendra d’aménager la formation Odette LKPI pour qu’elle puisse être mise en ligne avec la recommandation Key Performance
Indicators for Global Materials Management and Logistics.
FORMATION KPI FOR GMML
2006 a vu l’arrivée d’une formation européenne complémentaire
à Global MMOG/LE sur les indicateurs de performance
Logistique.
Cette formation d’une journée (en français ou en anglais)
consacrée à la mise en œuvre de la recommandation Odette
LKPI offre un zoom sur l’animation de la performance dans les
interfaces client-fournisseur de la Supply chain.
La première séance de formation a été programmée le 17 mai
2006.
FORMATION LKPI (INDICATEURS DE PERFORMANCE LOGISTIQUE)
LA FORMATION EN LOGISTIQUE
De manière à mieux comprendre et à aider les fournisseurs à mettre en œuvre les recommandations GALIA/Odette utilisées par les
constructeurs français dans le cadre du déploiement des politiques Logistiques L3P et projet CINDI pour RENAULT, et Logistique
Alternative pour PSA, GALIA a monté une formation d’une journée (en français et en anglais) sur les standards Messages EDI,
étiquettes et BL préconisés par les deux donneurs d’ordres. Plus de 80 personnes ont déjà participé à cette formation qui existe
depuis peu... Voir le site web GALIA pour connaître les dates des prochaines formations.
FORMATION MESSAGES EDI, ETIQUETTES ET BORDEREAUX DE LIVRAISON
24
DOMAINE LOGISTIQUE
Un programme e-learning EDI / Web EDI est disponible en accès
public sur le site Web de GALIA.
Il a été élaboré dans le cadre du programme A.L.F.A. (Amélioration
des Liaisons dans la Filière Automobile) et vous permet, que
vous soyez dirigeant, informaticien, gestionnaire logistique ou
commercial d’une société de la filière automobile, de vous
familiariser avec des outils standards qui vous permettent
d’optimiser ou d’automatiser vos processus client/fournisseur.
Selon votre profil, vous suivrez un cursus personnalisé à travers
les modules, d’une durée de 20 à 30 mn environ.
FORMATION E-LEARNING EDI / WEB EDI
Cette formation est construite à partir du contenu du module d’e-learning « EDI et Web EDI ». Elle vient en complément de ce
module et permet aux personnes intéressées de préciser les différentes notions abordées dans le module d’e-learning. Cette
formation s’adresse aux dirigeants, responsables logistiques, vendeurs, informaticiens devant acquérir les premières notions d’EDI
et faire un choix de solutions pour la mise en œuvre d’une solution.
FORMATION D’INTRODUCTION AUX ÉCHANGES ÉLECTRONIQUES PROFESSIONNELS
L’objectif de cette formation est d’acquérir des notions sur l’EDI et de comprendre la norme EDIFACT au travers des principaux
messages utilisés dans l’industrie automobile. Cette formation assez technique s’adresse principalement aux informaticiens devant
mettre en œuvre des messages EDI.
FORMATION TECHNIQUE À LA NORME EDIFACT
Cette formation s’adresse à tout ceux qui souhaitent acquérir des notions sur XML et comprendre les différences entre XML et
EDIFACT.
FORMATION D’INTRODUCTION À XML
Ses objectifs sont de mieux connaître le référentiel mondial Global MMOG/LE, de comprendre les enjeux de la démarche pour
l’entreprise (amélioration continue) et de savoir mettre en œuvre et déployer la démarche en interne. GALIA a monté deux
formations (l’une d’une journée et l’autre de trois jours) sur l’évaluation de la performance Logistique. Plus de 450 personnes ont
déjà participé à ces deux formations...
FORMATION GLOBAL MMOG/LE
25
DOMAINE LOGISTIQUE
Témoignage de Sébastien Caillau, LOG & PI CONSULTING
Formateur à Global MMOG/LE et LKPI
Sébastien Caillau
(LOG & PI CONSULTING)
Global MMOG/LE et LKPI : un dispositif complet
au service de la performance logistique
2006 marque la troisième année de diffusion du référentiel Global
MMOG/LE. Au fil du temps, cet outil s’est imposé comme le
standard d’évaluation et d’auto-évaluation de la performance
logistique pour l’ensemble des acteurs de la filière automobile. Pour
être plus précis, il mesure surtout leur aptitude à mettre en œuvre
une logistique performante en comparant leur organisation avec les
meilleures pratiques qui font référence.
Aujourd’hui, nous constatons que l’outil est mature. Son utilisation,
promue par les instances internationales qui l’ont conçu (Odette et
AIAG), par des constructeurs et par de nombreux équipementiers,
s’est considérablement élargie et est profondément ancrée dans les
entreprises qui l’ont adopté.
Forts de cette diffusion de plus en plus large et de la richesse des
retours d’expérience qui en résultent, les concepteurs du référentiel
l’ont quelque peu amendé à l’été 2006 pour le rendre plus
convivial à utiliser et pour renforcer la robustesse du processus
d’évaluation. Comme la précédente, cette nouvelle version est
disponible sur la partie publique du site de GALIA (www.galia.com).
En parallèle, le domaine logistique s’est doté d’une nouvelle
recommandation destinée à standardiser les principaux indicateurs
mesurant la performance logistique dans la relation « client-
fournisseur » (recommandation LKPI : Logistics Key Performance
Indicators). Cette recommandation est parfaitement cohérente
avec les exigences du référentiel Global MMOG/LE. Elle le complète
en éclairant et en détaillant la mesure opérationnelle de la
performance logistique.
Pour continuer à promouvoir ces standards et aider les entreprises
de la filière à les utiliser efficacement, GALIA continue de proposer
des formations spécifiques, tant en français qu’en anglais.
L’offre de formation
En 2006, sur le domaine Logistique, l’offre de formation de GALIA
s’est enrichie d’un module d’une journée dédié à la mise en œuvre
de la recommandation LKPI. Cette formation répond, pour les
participants, à deux objectifs principaux :
1) identifier les indicateurs qui reflètent la performance dans les
relations qu’entretient un site avec ses clients ou ses fournisseurs ;
2) être capable de les calculer et surtout de mettre en œuvre un
projet cohérent destiné à les mettre au service du progrès
continu.
Cette nouvelle formation logistique proposée par GALIA ne remet
pas en cause les formations existantes, et désormais classiques, sur
Global MMOG/LE. Sur ce point, l’offre reste inchangée. Elle
compte une formation d’une journée, dite de sensibilisation, destinée
à présenter le référentiel, son utilisation et ses apports à des
managers. Elle comporte également une formation pratique de trois
jours dont l’objectif premier est de former les futurs auditeurs qui
interviendront soit en interne, dans le cadre d’une démarche de
progrès basée sur des auto-évaluations, soit auprès de leurs
fournisseurs, par le biais d’audits ou d’une démarche de progrès
conjointe. Cette dernière formation est réalisée sous la forme de
sessions inter-entreprises, généralement dans les locaux de GALIA,
ou au sein d’une entreprise souhaitant former plusieurs auditeurs.
Ces sessions intra-entreprises présentent l’avantage de permettre la
réalisation d’exercices pratiques d’application sur le site, dans des
conditions proches d’une évaluation réelle.
En complément de ces formations réservées aux professionnels,
GALIA est partenaire de la Faculté des Sciences Appliquées de
Béthune et de l’Ecole des Mines de Paris. Ces établissements et
GALIA proposent aux étudiants un cursus de sensibilisation à
Global MMOG/LE mêlant théorie logistique, connaissance de la
logistique automobile et pratique d’une évaluation en entreprise.
Entreprises et étudiants travaillent ensemble, utilisent le référentiel
et ressortent tous convaincus de sa puissance et son apport.
Bilan des formations en 2006
Comme en 2005, plus de cent personnes ont suivi une formation
logistique chez GALIA en 2006.
La formation LKPI est très récente et il est encore trop tôt pour en
tirer un bilan. En effet, l’année 2006 a surtout été consacrée à la
mise au point de ce module et à la réalisation de sessions pilotes en
français, mais aussi en anglais dans le cadre de la globalisation de
cette recommandation qui est actuellement étudiée par un groupe
de travail Odette / AIAG. Néanmoins, une vingtaine de personnes
a déjà suivi cette formation.
Concernant Global MMOG/LE, les tendances pressenties fin 2005
se sont confirmées.
La formation de sensibilisation garde une audience stable, mais en
retrait par rapport aux premières sessions réalisées lors de la
publication du référentiel. Cette relative atonie est le signe d’une
communication efficace autour de ce référentiel. Le gros du travail
de sensibilisation est derrière nous et il n’est plus utile d’expliquer
massivement aux décideurs et dirigeants de quoi il s’agit, ni l’utilité
de cet outil.
26
DOMAINE LOGISTIQUE
En revanche, la formation pratique, tant en inter qu’en intra-
entreprise, continue de rencontrer un succès soutenu. A l’invitation
de leurs clients ou simplement désireuses de progresser, de
nombreuses entreprises envoient des stagiaires se former à
l’évaluation et à la gestion d’une vraie démarche de progrès continu
dédiée à la logistique. Ce désir de mettre en œuvre une démarche
standard, efficace et pérenne est de plus en plus fort, montrant que
le stade de la seule évaluation est dépassé au profit d’une démarche
constructive de progrès.
Cet apport indéniable de Global MMOG/LE et sa prise en compte
comme outil de progrès à part entière sont illustrés par un
phénomène relativement nouveau. Convaincues par les faits et par
le succès d’une première mise en œuvre, beaucoup d’entreprises
ayant déjà des collaborateurs formés en envoient de nouveaux pour
étoffer leurs équipes chargées de faire vivre leur démarche de
progrès ou d’accélérer son déploiement. Cette confiance et la
fidélité de ces entreprises à Global MMOG/LE sont pour nous la
meilleure reconnaissance de l’efficacité de cet outil, qui a été conçu
pour être avant tout pratique et au service de la réalité des entreprises.
De bonnes perspectives
En conclusion, le bilan des formations du domaine logistique
données en 2006 est très positif. Le dispositif de promotion de
Global MMOG/LE porte ses fruits et la demande de formation
pratique reste soutenue, tant en inter qu’en intra-entreprise. Bien
entendu, il ne faut pas se contenter de cette situation et viser un
déploiement encore plus massif du référentiel, standard désormais
incontestable pour l’évaluation des organisations logistiques.
Bien que récent, l’ajout de la recommandation LKPI au dispositif
d’évaluation et de maîtrise des performances logistiques est très bien
perçu et constitue un élément supplémentaire qui plaide pour une
accélération du déploiement de démarches de progrès continu efficaces.
Le volume de formation est un très bon indicateur de la vitalité de
ce déploiement. Et, malgré le bilan positif que nous en dressons,
nous ne pouvons donc qu’en souhaiter l’évolution à la hausse pour
les années à venir.
Propos recueillis par Thierry Koscielniak
(Chef de Projet Logistique)
Après plusieurs années passées dans l’environnement GALIA/Odette,
Jean-Paul Villard (JPV Consultant) a pris sa retraite en juillet 2006. L’ensemble
des membres de la communauté GALIA tient à le remercier pour son implication
dans la plupart des travaux de l’association. Il a, entre autres, été Chef de Projet
Logistique GALIA, avant d’être formateur à l’utilisation du référentiel Global
MMOG/LE.
Jean-Paul Villard (JPV Consultant)
■ Le 12 mai 2006 (105 inscrits) : Présentation GEODIS d’un pilote RFID en boucle fermée par Joël David, Direction Expertise et
Ingénierie.
■ Le 17 novembre 2006 (110 inscrits) : Les règles d’inventaires communes RENAULT / GEFBOXSYSTEM présentées par Vinh Vo,
Responsable Service Emballage Standard RENAULT et Daniel Julien, Responsable Gestion des Actifs chez GEFBOXSYSTEM
(Business Unit de GEFCO).
RÉALISATION DE 2 RENDEZ-VOUS DE GALIA EN LOGISTIQUE
■ Salon Traçabilité 2006 (janvier 2006)
Le 26 janvier 2006, Thierry Koscielniak a participé au salon Traçabilité 2006 en intervenant lors de la conférence « La RFID et
l’industrie automobile ». Cet exposé a été l’occasion de décrire les travaux engagés par GALIA/Odette sur le sujet (l’utilisation
possible de la RFID dans la chaîne Logistique, les gains potentiels de la RFID dans la Chaîne Logistique, les défis de la RFID dans la
Chaîne Logistique Automobile, les normes et les recommandations automobiles associées à la RFID, les projets RFID en cours, les
plans d’action RFID en Europe, les activités RFID aux Etats-Unis).
PARTICIPATION À DIVERSES MANIFESTATIONS DONT :
LA COMMUNICATION EN LOGISTIQUE
27
DOMAINE LOGISTIQUE ■ Club SSII (février 2006)
Le 24 février, GALIA a présenté ses activités 2005 au Club SSII. Cette manifestation a été l’occasion de faire un zoom particulier
sur la recommandation LKPI (Indicateurs de Performance Logistique) et sur le sujet « Facture » afin que les offreurs de solutions
puissent intégrer les nouvelles productions.
■ Club des utilisateurs SAP France (mars 2006)
Le 15 mars dernier a eu lieu un Club des utilisateurs SAP France en présence
de GALIA (Jacky Cousin, Thierry Koscielniak et Nadine Buisson-Chavot), de
RENAULT (Jean-François Tahon) et de GLAVERBEL (Antoine Moglia). Les
principaux objectifs de cette réunion étaient de présenter le projet A.L.F.A., les
travaux de GALIA dans le domaine de la « facture », de faire un zoom particulier
sur la recommandation Odette LKPI (Indicateurs de Performance Logistique)
et d’indiquer les évolutions logistiques intervenues chez RENAULT suite à la
mise en place du projet « CINDI ».
■ Table ronde « RFID » lors du Salon SITL 2006 (mars 2006)
GEODIS a organisé pour ses clients, à l’occasion de la S.I.T.L., Semaine Internationale du Transport et de la Logistique, une table
ronde « RFID ».
Cette table ronde, regroupant des acteurs qui intègrent la « RFID » dans leur réflexion opérationnelle (Pfizer, STP, Décathlon, Total,
GEODIS, CHANTELLE, RENAULT, Group CAT) et les organisations nationales (GS1 pour la grande distribution et GALIA pour la
filière automobile), a développé le thème : « Partage d’expériences multi sectorielles et conditions de succès de la RFID ».
L’agenda était le suivant :
• Intérêt de la technologie RFID en regard du secteur du client (traçabilité, facilité et rapidité de lecture, mémorisation de
l’information, fonction antivol,...).
• Retour d’expérience sur les pilotes réalisés.
• Les moyens organisationnels mis en œuvre pour mener à bien le déploiement d’une solution.
• Prochaines étapes et pré requis pour la mise en œuvre opérationnelle de la RFID.
• Les leviers qui déclencheront sur chaque secteur le développement et la vulgarisation de la RFID et sous quels délais.
■ Electronic Business Days 2006 (avril 2006)
Le 5 avril 2006, Thierry Koscielniak a participé aux journées Electronic Business Days 2006 en intervenant lors de la conférence
« Le Web EDI dans l’industrie automobile ». Après un bref rappel sur le Web EDI, cet exposé a été l’occasion de décrire les travaux
engagés par GALIA/Odette sur le sujet (Un processus d’homologation des solutions propres à l’automobile, un outil formation
« e-learning », un outil du projet A.L.F.A. de GALIA). Cette présentation de GALIA a été illustrée par le témoignage de Charaf Rhlalou
(Responsable EDI de RENAULT) montrant l’importance du Web EDI dans la stratégie de déploiement du 100 % EDI chez RENAULT.
■ Conférence Odette République Tchèque (juin 2006)
Damien Derlot (SNOP) et Thierry Koscielniak (GALIA) ont réalisé une présentation conjointe de la recommandation LKPI à la
Conférence Odette République Tchèque du 6 juin 2006 à Brno devant près de 200 personnes (dont 75 % de fournisseurs de
l’industrie automobile Tchèque et Slovaque). L’objectif de cette présentation était d’encourager l’usage du référentiel Global
MMOG/LE en République Tchèque et en Slovaquie.
■ Congrès Usine Nouvelle (juin 2006)
L’Usine Nouvelle a organisé le 5ème Congrès Industrie Automobile le 29 juin 2006 au Pavillon Dauphine à Paris. A cette occasion,
GALIA (par l’intermédiaire de Jacky Cousin) est intervenu lors d’une table ronde sur l’amélioration de la compétitivité des rangs 2.
Les thèmes abordés étaient les suivants :
• Rang 1 - Rang 2 : vers quelle évolution des rôles ?
• Comment déployer la stratégie d’un donneur d’ordre et quelle est son implication ?
• Outils d’évaluation et indicateurs de référence en production et en logistique : comment renforcer les liens rang 1 - rang 2 ?
• Comment améliorer la collaboration Client-Fournisseur ?
28
DOMAINE LOGISTIQUE Pour illustrer cette table ronde, GALIA a fait appel à un Rang 1
(SNOP) et à l’un de ses fournisseurs (THYSSEN SERVICE ACIER).
SNOP nous a montré l’importance des standards autour de
l’évaluation Logistique (Global MMOG/LE et les Indicateurs de
Performance associés) dans le management de la performance
fournisseur d’un rang 1. THYSSEN SERVICE ACIER, quant à lui, nous
explique la perception qu’il pouvait avoir sur son client.
Cette manifestation (réunissant une centaine de participants) a
permis à GALIA de mieux faire connaître ses projets et ses activités
à l’ensemble de la communauté Automobile.
■ Odette et ENX Workshop au sein du SMMT (juin 2006)
Thierry Koscielniak (GALIA) et Michel Le Méro (RENAULT) sont
intervenus lors d’un atelier SMMT dédié aux activités Odette et
ENX, le 27 juin 2006 à Ryton devant près de 100 personnes.
L’objectif de ce workshop était de présenter les travaux Odette
(Logistique, B2B…), d’encourager l’usage du référentiel Global
MMOG/LE et de promouvoir l’utilisation du réseau ENX en Grande-
Bretagne.
■ Conférence Odette 2006 à Munich (novembre 2006)
Contribution de GALIA à la construction de plusieurs ateliers Logistique : Rôle
prépondérant des transporteurs et des prestataires Logistiques dans la Supply Chain
avec Sylvain Malservet (GEODIS) ; La logistique à l’international avec
Peter Reinshagen (GEFCO) ; L’évolution de la relation client-fournisseur par
Thierry Koscielniak (GALIA) ; Présentation du système de management de
MGI Coutier à partir des recommandations GALIA/Odette par Maryse Lemaître.
Cette conférence a été également l’occasion de récompenser SNOP pour son
implication dans les travaux en Logistique.
■ Usine Nouvelle :
• RFID (juin 2006),
• Equipementiers : devenir des « pros » de la Supply Chain (septembre 2006).
■ Stratégie Logistique :
• Opération Global MMOG/LE en partenariat avec l’université de Béthune (mars 2006),
• Les Indicateurs de Performance Logistique dans la filière automobile (mai 2006),
• Gestion de la Demande Capacitaire : Application de la recommandation Odette DCP (juin 2006),
• L’EDI dans l’industrie Automobile (novembre 2006).
■ Industrie et Technologies :
• GALIA et GS1 se rapprochent (novembre 2006).
RÉALISATION DE PLUSIEURS ARTICLES DE PRESSE
Damien Derlot (SNOP)
et John Sobeck (Président d’Odette)
29
DOMAINE INGENIERIE
Le contexte du domaine ingénierie reste très actif. La mondialisation
est en marche. La répartition géographique des équipes de
conception s’envisage désormais en « longue distance ». Ceci
renforce l’importance de notre mission, en particulier la fourniture
de standards d’échange, que ce soit d’égal à égal ou de donneur
d’ordre à fournisseur.
Les évolutions des offres des éditeurs de solutions de systèmes
d’information sont un facteur à la fois de progrès, mais également
de perturbations. Là encore, la présence de standards est un
facteur de stabilité essentiel.
Nous avons été très actifs sur la période écoulée sur ces deux sujets.
Le premier a donné l’occasion d’avoir une collaboration étroite avec
nos homologues allemands pour élaborer les standards concernant
la gestion des changements (contexte de conception). Pour le
second, la majeure partie des membres de notre comité s’implique
pour obtenir une perception identique de la qualité des données
CATIA V5.
Nous devons conserver le bon équilibre entre des sujets moyen terme
et d’autres à utilisation immédiate. C’est le gage d’obtenir
l’engagement des industriels que nous sommes tous.
Alain Badoux
LE MOT DU PRÉSIDENT DU COMITÉ INGÉNIERIE GALIA
Alain Badoux
Président
Alexandre Loire
Chef de Projet Ingenierie
LE CONTEXTE DES ÉCHANGES INGÉNIERIE DANS L’INDUSTRIE AUTOMOBILE EN 2006
L’industrie Automobile aujourd’hui est organisée à l’échelle mondiale. Elle est une chaîne continue du constructeur au sous-traitant
de rang n. Les échanges d’informations sont par conséquent fréquents et la coopération entre partenaires doit être sans failles dans
la mesure où les enjeux sont élevés en matière de confidentialité, de savoir faire et de marché. Si la filière s’est organisée de la sorte,
c’est en partie parce que son marché est devenu mondial et que la disparité des coûts de main d’œuvre, de taxes et de matières
premières permet d’affronter une concurrence féroce.
Notre industrie a dû s’adapter en menant deux actions principales :
■ Réduire le délai de conception et de développement, c’est-à-dire :
• Renforcer la coopération entre constructeurs et sous-traitants.
• Structurer les échanges d’informations entre eux.
■ Améliorer la fabrication et la distribution des véhicules et en passant par :
• L’adaptation de l’outil industriel en permanence et au jour le jour à la demande de ses clients.
• La couverture de tous les aspects de la logistique et de l’information depuis la commande jusqu’à la livraison des véhicules.
Tout repose donc sur la fiabilité, la sécurité et l’organisation des transferts d’information. C’est exactement ce sur quoi GALIA se
concentre dans ses activités ingénierie. La mondialisation du contexte a poussé le Comité Ingénierie et le Comité Directeur de
GALIA à demander le développement accru de relations internationales. Ces relations sont à deux niveaux :
■ Renforcement des relations avec les associations représentatives de l’industrie allemande (notamment ProSTEP iVip).
■ Augmentation de l’investissement dans le consortium mondial SASIG qui comprend en tant que membres actifs nos
partenaires Odette Sweden (Suède), le VDA (Allemagne), l’AIAG (USA) et le JAMA (Japon) et les membres liaisons
(sans droit de vote) l’ISO, le JAPIA (association des fournisseurs japonais), ProSTEP iVip et, bien sûr, Odette International.
Voyons les sujets sur lesquels nous avons collaboré respectivement au niveau européen, puis mondial.
30
DOMAINE INGENIERIE
L’arrivée sur le marché de la dernière version du logiciel de CAO de DASSAULT SYSTÈMES a provoqué bien des réflexions et des
remises en cause de méthodologies utilisées jusqu’alors. Le travail du groupe de travail GALIA fait suite aux travaux réalisés dans le
domaine de la qualité des données numériques et prolonge les recommandations émises (ayant servi de cahier des charges aux
éditeurs de logiciels d’analyse de la qualité des données CAO ou « checkers ») en s’attachant au cas spécifique de CATIA Version
5 dans la mesure où les constructeurs et les équipementiers français reçoivent ou se préparent à recevoir des données qui en sont
issues dans la plupart des cas. Les équipementiers devant travailler avec l’environnement de chacun de leurs clients, échanger
facilement est important.
Le groupe de travail a donc réfléchi aux problèmes d’échange en mode fichier en environnement CATIA Version 5. La recomman-
dation publiée cette année réunit donc 100 critères à respecter dans le but de s’assurer de la lisibilité et de l’exploitabilité des
données issues de CATIA Version 5 ou entrantes dans le système. Cette recommandation est accessible en français et en anglais.
GALIA souhaite, en effet, pouvoir faire profiter du fruit de ses réflexions aux partenaires étrangers qui le souhaiteraient. D’ores et
déjà, l’association ProSTEP iVip en Allemagne et Odette Sweden ont pu la récupérer. Le consortium SASIG envisage d’en faire un
sujet du groupe de travail XMTD.
La recommandation a aussi été diffusée chez des éditeurs de logiciels d’analyse de la qualité pour qu’ils intégrent ces critères dans
leurs outils afin que des tests puissent valider la solidité des critères retenus dans la recommandation. Les résultats de ces tests
réalisés sur une plateforme, fournie par VALEO et équipée des environnements PSA et RENAULT, seront publiés en début d’année
2007.
En retour, l’association ProSTEP iVip a envoyé aux membres du groupe la recommandation élaborée dans le cadre du PDM User
Group et qui s’intitule : « Best Practice CATIA V5 STEP Mapping ». Elle sera examinée dans le cadre des travaux que le groupe CATIA
V5 va démarrer et qui se concentreront sur les échanges en environnement PDM (Voir : Les perspectives).
ECHANGES EN ENVIRONNEMENT CATIA V5 (PHASE PILOTE)
COLLABORATION EUROPÉENNE
Le 15 septembre dernier, GALIA proposait son 10e rendez-
vous sur le thème : « Une nouvelle recommandation pour la
qualité des échanges de données CAO ». L’objectif était de
présenter les travaux du groupe de travail « Qualité des
échanges en environnement CATIA V5 ». Pendant la session de
questions/réponses qui suivit, une question fut posée qui
demandait un peu plus de temps pour que tous les acteurs
concernés puissent s’exprimer. C’est pour ce faire que nous
vous proposons, par ce rapport d’activité, d’accéder à ce
complément d’information.
GALIA : Carlos MARTIN, vous êtes Responsable Pôle
Informatique Bureau d’Etudes au sein de la Direction des
Systèmes d’Information chez MGI-Coutier. Lors du dernier
rendez-vous GALIA sur les traitements des données
numériques, vous avez posé une question qui a largement
interpellé nos auditeurs. Avant de rappeler cette question,
pouvez-vous nous dire en 2 mots quelles sont vos activités
au sein de la DSI de MGI-Coutier ?
C. Martin : Je suis en charge pour l’ensemble du groupe MGI-
Coutier des moyens matériels et logiciels pour les BE. Je suis
notamment chargé de piloter les différents systèmes d’échanges de
données CAO avec nos partenaires (clients, fournisseurs) et les
outils spécifiques associés.
GALIA : Vous avez donc posé une question qui correspond
à un problème que vous rencontrez aujourd’hui : Comment
ce fait-il que le groupe de travail soit au début de tests sur
ces sujets alors que PSA et RENAULT obligent déjà à des
résultats (sur PQA et Q-Checker) corrects (les outils
d’analyse n’étant pas encore à jour et disponibles pour les
fournisseurs) ? Pouvez-vous préciser le contexte et vos
attentes ?
C. Martin : Comme tout équipementier automobile, nous sommes
constamment à la recherche de la satisfaction de nos clients, mais
également des coûts les plus bas pour rester compétitifs. La bonne
application des règles édictées par nos clients est donc incontour-
nable mais, lorsque cela est possible, en recherchant le moins-
disant économique nous permettant de satisfaire leurs exigences et
ce dans les délais impartis.
Nous utilisons actuellement le logiciel PQA pour CATIA V4 avec
RENAULT et PSA.
Dans le cadre des nouveaux projets qui démarrent actuellement sur
CATIA V5, nous avons acquis la version spécifique de PQA sur
CATIA V5. Côté RENAULT, jusqu’à présent tout allait pour le mieux
car cette version était compatible avec CATIA V5 R14, mais avec le
passage à CATIA V5 R16 chez RENAULT début Octobre et certains
projets PSA sur CATIA V5 R16 qui arrivent, nous nous retrouvons
avec une version de PQA incompatible pour l’un comme pour l’autre.
La qualité des données numériques, au cœur du dialogue Constructeurs - Equipementiers
31
DOMAINE INGENIERIE
Côté éditeur, la version PQA pour V5R16 est prête (mais non
disponible car en test chez RENAULT). Cependant, pour PSA,
changement d’outil nécessaire pour passer à Q-Checker.
Au final, nos BE ont la pression pour être prêts en temps et en heure
mais nous manquons sérieusement de visibilité, à la fois sur les
délais de mise à disposition de la bonne version de PQA et sur la
possibilité que nous aurions d’utiliser cet outil également pour PSA.
Compte tenu des tests (non encore entamés) sur ces points au
niveau GALIA, il semble que nous risquions de nous retrouver avec
une sérieuse incompatibilité sous peu de temps...
Aurons-nous finalement les outils disponibles à la date souhaitée
(avec un délai suffisant de mise en œuvre sur l’ensemble de notre
parc CAO) et, plus particulièrement chez PSA, les résultats obtenus
avec PQA seront-ils reconnus comme valables ou devrons-nous
immédiatement investir dans un deuxième outil ?
Ce dernier point montre toute la limite de la mise en œuvre de
« standards » censés justement nous dédouaner de solutions
propriétaires (avec les impacts financiers qui y sont liés).
Il y a là une vraie question de fond concernant la capacité des orga-
nisations comme GALIA à déployer efficacement des « standards »
automobiles reconnus par tous comme importants et nécessaires
mais qui, dans les faits, ont beaucoup de mal à résister à la
pression des plannings et des choix stratégiques des constructeurs.
GALIA : Monsieur Louis Fort, vous êtes responsable de
l’établissement des règles Qualité des données CAO pour
RENAULT. Quels éléments de réponse pouvez-vous
donner à M. Martin ?
L. Fort : La qualité des numérisations se fait à trois niveaux :
1) Etablissement de règles Qualité
2) Développement des outils de contrôle
3) Déploiement des contrôles
Pour CATIA V4, les 3 phases ont eu lieu et ont demandé un effort
certain. Il n’était pas imaginable pour RENAULT de déployer
CATIA V5 sans conserver l’aspect contrôle Qualité des
numérisations. Pour bénéficier des acquis et développements
consentis en V4, on a gardé le même outil et le même éditeur.
La définition des règles RENAULT pour CATIA V5 s’est faite fin
2004. Nous avons fait bénéficier le groupe de travail GALIA de nos
travaux. Le déploiement de CATIA V5 a commencé fin 2005, selon
une logique interne RENAULT indépendante des travaux GALIA.
Nous étions donc très en avance par rapport à PSA qui ne nous a
pas suivi dans nos choix. Les règles Qualité GALIA sont à plus de
90 % des règles RENAULT.
La politique de RENAULT vis-à-vis de ses fournisseurs est d’être le plus
transparent possible : nous annonçons plusieurs semaines à l’avance
nos plannings de déploiement de release de CATIA et des applications
satellites. Nous nous efforçons de fournir à temps les indications et
le matériel nécessaires aux évolutions via le site web dédié.
En ce qui concerne PQA, le distributeur est au fait de nos plannings
de déploiement et a pour mission de livrer à nos partenaires les
versions adéquates en temps et en heure.
GALIA : Monsieur Stefano, en tant que responsable du
déploiement de CATIA V5 chez PSA, que pouvez-vous
ajouter à ce que vient de préciser M. Fort pour RENAULT ?
M. Stefano : Courant 2005, lors de la préparation du
déploiement de CATIA V5 chez PSA, un benchmark a permis de
choisir l’outil de contrôle qualité des définitions CATIA V5. Nous
avons pris la décision de déployer en interne PSA l’outil Q-Checker
à partir de juin 2006.
Au travers de ce déploiement, une première version de règles ainsi
que les conventions d’échanges CFAO ont été réalisées et sont
appliquées en interne PSA.
Le contrôle qualité sera mis en place dans les procédures d’échanges
(EDTI & accès à la maquette numérique) d’ici fin 2006.
En décembre 2005, PSA a annoncé à ses fournisseurs le
déploiement de CATIA V5 et a simultanément mis en ligne sur le
portail B2B la première version de la Convention d’échanges CATIA
V5.
PSA exige de ses fournisseurs le respect des conventions d’échanges
CFAO mais leur laisse le choix des moyens pour y parvenir. Aucun
outil de contrôle qualité n’est donc imposé. Ceux qui disposent de
l’outil Q-Checker pourront dès fin 2006 télécharger les règles PSA
associées qui sont issues de la convention d’échanges CFAO.
Nos fournisseurs sont invités à consulter régulièrement notre portail
B2B qui contient les informations les plus récentes (conventions,
règles, versions, paramétrage et autres informations).
GALIA : Christine Fievet, vous êtes la Présidente du groupe
de travail « Qualité des échanges en environnement
CATIA V5 », quelle est votre conclusion ?
C. Fievet : Les tests d’échanges de données débuteront mi-
novembre 2006 avec la participation des constructeurs français
PSA et RENAULT et des équipementiers automobiles moteurs sur le
sujet. Je tiens à rappeler que ces tests n’ont pas pour but d’iden-
tifier le meilleur outil de contrôle qualité, mais bien d’évaluer les
critères de qualité définis dans la recommandation GALIA dans un
contexte opérationnel, c’est-à-dire en utilisant les processus
d’échanges normalisés chez PSA et RENAULT, et de valider leur
implémentation dans les outils de contrôle qualité PQA et Q-Checker.
Ces travaux sont planifiés du 15 novembre au 20 décembre 2006.
Leurs résultats feront l’objet d’un dossier dans la lettre d’infor-
mation de GALIA début 2007.
Propos recueillis par Alexandre Loire
(Chef de Projet Ingénierie)
32
DOMAINE INGENIERIE
Nous citons ce sujet pour mémoire car il est officiellement traité au niveau SASIG et le groupe GALIA travaillant ce sujet participe
aux réunions mondiales dont nous parlerons ci-après. Cependant, les participants les plus actifs de SASIG étant GALIA, le VDA
CAD-CAM AK group et Odette Suède, il est probable que des réunions d’experts européens auront lieu en marge des groupes de
travail globaux.
LA GESTION DES MODIFICATIONS
Ce groupe de travail réfléchit à tous les aspects d’échanges de données techniques entre bureaux d’études. Ceci recouvre de
nombreux thèmes :
■ L’élaboration des processus et des messages d’échange de données Ingénierie (ENGDAT).
■ L’élaboration des processus et des messages d’échange de données administratives relatives aux partenaires en
relation dans le cadre du projet entre donneur d’ordre et fournisseur (ENGPART).
■ La participation aux travaux d’élaboration d’Odette File Transfer Protocol V2.
■ La participation aux travaux d’intégration du Joint Automotive Data Model/XML dans ENGDAT V3.
C’est l’ensemble de ces sujets qui est abordé dans le groupe de travail XMTD et qui donne lieu à différentes recommandations
publiées et téléchargeables sur le site d’Odette International (www.odette.org). Nous présentons ci-après quelques points de
repère sur les sujets en cours.
a) ENGDAT
Qu’est-ce qu’ENGDAT ? En gros, il s’agit d’envoyer un ensemble
de données techniques depuis un émetteur A (avec une adresse
précise et correcte) à un récepteur B (avec les bonnes
caractéristiques). Souvent par imprécision, les données mettent
du temps à partir et/ou à arriver à qui de droit. La
recommandation SASIG-XMTD donne la version 3 des messages
ENGDAT qui structurent et fiabilisent l’échange des données. Les
types de données échangées sont des données CAO ou calcul,
une nomenclature (Bill of Materials) ou tout type de document les
accompagnant (documentation, tableaux, plans, images, …). Les
formats utilisés sont les formats natifs des systèmes de CFAO, de
SGDT, de calcul ou les formats neutres d’échange : STEP, SET,
IGES, UNISURF, VDA, SPAC,… Les échanges sont structurés dans
la recommandation SASIG XMTD en quatre grandes étapes : la
demande, l’envoi et la réception de données, ainsi que la gestion
des accusés de réception. Toutes ces étapes sont codifiées en
message ENGDAT. Sur le schéma, on peut voir les flux complets et
les organisations concernées par l’échange des données.
L’avantage de formaliser ce type d’échanges est donc d’avoir un seul mécanisme, commun à tous constructeurs et sous-traitants
de rang n, reposant sur un standard automobile de communication global.
Ceci se traduit par des économies importantes puisque :
• Il n’y a qu’un système d’échange au long de la supply chain dont le retour sur investissement est immédiat.
• Il y amélioration de la productivité car les utilisateurs n’ont à se former qu’une seule fois pour échanger des données
CAO ou SGDT de façon intégrée.
• Il y a moins de délai entre l’envoi effectif et la réception effective des informations donc, globalement, cela contribue
à la réduction des temps de cycle, d’autant plus que ces envois sont automatisés.
• La qualité, tant des processus que des produits, s’améliore car les données sont sûres et intègres, les modèles arrivent
tous en même temps et au bon endroit.
En conclusion, la recommandation ENGDAT V3 sera utilisée par des éditeurs de programmes informatiques pour mettre en
application toutes ces notions dans des solutions d’échanges de données techniques qui seront prochainement disponibles.
SASIG XMTD : EXCHANGE AND MANAGEMENT OF TECHNICAL DATA
COLLABORATION DANS LE CADRE DU CONSORTIUM MONDIAL SASIG
33
DOMAINE INGENIERIE
Travaux récents dans le domaine des échanges de données
techniques informatisés
ENGDAT V3
La diversification géographique croissante des sources d’approvi-
sionnement en ressources humaines dans les domaines des études,
prototypage et fabrication des outils a provoqué une croissance
importante des besoins d’échange de données techniques dans
l’industrie automobile.
L’Engdat V3 est né du besoin constaté par divers acteurs mondiaux
de cette industrie, parmi lesquels l’AIAG. Ils ont constaté que seule
l’Europe dispose de procédures et outils d’échange formalisé et
traçable.
De cette réflexion est née l’idée d’une enveloppe numérique
« universelle », très inspirée de l’Engdat V2, et qui a fait l’objet des
travaux du sous-groupe XMTD du groupe SASIG.
L’Engdat V3 est un fichier XML contrairement à la syntaxe Edifact
de la V2. Il comporte plusieurs classes de conformité (Conformance
Classes) :
■ CC2 est l’équivalent de l’Engdat V2 ;
■ CC3 ajoute le support des containers, fort utiles pour les
échanges entre PDM ;
■ CC1 formalise une demande de données par le destinataire
auprès de l’émetteur. C’est une demande originaire du Japon ;
■ CC4 formalise un acquittement de bonnes réception et lecture.
C’est aussi une demande japonaise.
Le déploiement de l’Engdat V3 a été freiné par l’arrivée de JADM.
Il a été décidé de continuer avec la syntaxe actuelle et de réfléchir
à une version ultérieure de convergence avec JADM. Cependant, ces
hésitations ont fait capoter le premier « test rally ».
Un nouveau « Test Rally » s’est officiellement terminé le 15 décembre.
Il s’agissait essentiellement d’évaluer la compatibilité entre les
différents offreurs. NUMLOG a participé à ce test.
Il est prévu un test début 2007 au Japon, sous l’impulsion de
MITSUBISHI. Nous y participerons également, via notre
représentant japonais.
OFTP2
Disposant d’une enveloppe numérique réputée universelle, SASIG
s’est demandé comment la transporter avec les données qu’elle
accompagne, et ce au meilleur coût. Internet vient immédiatement à
l’idée.
Mais quid de la sécurité ?
Un rapide tour d’horizon aboutit au constat que aucun des
protocoles existants n’est équivalent à OFTP. En effet, la complète
spécialisation du protocole en fait une application réseau facile à
contrôler au niveau des FireWalls, et sa capacité de reprise est très
utile aux transferts volumineux. De plus, c’est une application facile
à automatiser dans la plupart des offres commerciales.
Le protocole existant qui semble le plus proche du besoin est AS2.
Mais les 2 dernières caractéristiques au moins lui font défaut. Une
grille de comparaison entre AS2 et OFTP (V1) est disponible
auprès de Odette.
Il était donc tentant d’ajouter à OFTP une sécurité similaire à celle
de AS2. Ainsi naquit OFTP2. Il comporte :
■ L’encryption de la session via TLS (SSL),
■ Des acquittements (EERP) signés,
■ Une authentification native,
■ Une couche sécurité au niveau fichier basée sur la spécification
(RFC) CMS :
➞ Signature des données,
➞ Compression,
➞ Encryption.
Ces éléments de sécurité se basent sur des certificats X509V3.
Etat de l’art :
■ Un groupe essentiellement constitué de développeurs s’est
constitué sous l’impulsion de SASIG et sous la houlette de Odette.
■ Une première vague de tests d’interopérabilité a eu lieu avec succès
entre 5 offreurs.
■ Une seconde vague démarre début 2007. NUMLOG y participera.
■ Un RFC est en cours de publication finale.
■ Un port spécifique a été attribué par IANA pour l’OFTP/SSL
(le 6619).
■ Un guide de mise en œuvre est en cours de rédaction.
Propos recueillis par Alexandre Loire
(Chef de Projet Ingenierie)
Témoignage de Francis Gaschet, Directeur Général
de NUMLOG
Aujourd’hui, dans les bureaux d’études, la maquette
virtuelle est de plus en plus utilisée et, grâce à cet outil,
les fournisseurs sont de plus en plus intégrés aux étapes
de la conception véhicule. Ainsi, plus que des pièces
virtuelles, on est amené à échanger des assemblages
en 3D.
Pour construire, visualiser et gérer une maquette
numérique représentant virtuellement le produit et ses
différentes configurations, on utilise des systèmes de
gestions des données techniques qui permettent de
sauvegarder l’arborescence du produit tel qu’il est conçu
et tel qu’il sera fabriqué et maintenu. La recommandation
élaborée par ce groupe de travail compare les différentes
approches standardisées pour échanger des informations
produit issues de ces systèmes de gestion de données
techniques. A partir de ces comparaisons, la recommandation propose des solutions communes à tous les partenaires de l’industrie
automobile mondiale dans les domaines de l’échange de données d’assemblage et de la gestion des modifications.
La recommandation permet ainsi :
• D’identifier et modeler les scénarii des processus ingénierie.
• D’identifier les données et spécifier les relations entre elles pour chaque scénario (synchrone, en ligne, …).
• De développer UNE SEULE solution globale commune et basée sur STEP et XML.
• D’harmoniser les efforts d’implémentation et valider chaque solution.
• De réaliser des économies substantielles sur les 1,4 milliards d’Euros qu’ont coûté de tels échanges pour le seul continent
Nord Américain.
SASIG PDM : PRODUCT DATA MANAGEMENT
34
DOMAINE INGENIERIE b) ENGPART
Ce sujet est complémentaire du précédent. Il s’agit de permettre l’échange facile d’informations relatives aux membres de l’équipe
dès le début des travaux. On mettra donc dans un seul fichier les noms, prénoms, adresses, e-mails, numéros de téléphone, etc.,
des gens en relation avec le contrat commercial sous lequel le projet est référencé. Ces coordonnées seront prises en compte par
le logiciel d’échange de données techniques et les listes de sélection de destinataires des fichiers ENGDAT s’afficheront dans les
menus du programme.
SASIG PDQ : PRODUCT DATA QUALITY
L’industrie automobile mondiale est de plus en plus dépendante de données produit électroniques pour concevoir et fabriquer les
véhicules. Ceci met en jeu des logiciels de Conception Assistée par Ordinateur. A cause de la dépendance évoquée, les problèmes
issus de la qualité des données CAO génèrent des problèmes pendant le développement d’une nouvelle voiture. L’approche la plus
efficace a paru, pour les membres du consortium SASIG, de bâtir un ensemble de critères communs permettant d’évaluer la qualité
et de corriger les problèmes en fonction des critères du donneur d’ordres. La mission du groupe de travail a été de développer une
recommandation globale définissant de façon neutre des critères de qualité en vue d’analyser la qualité des données produit dans
les domaines suivants :
• Géométrie
• Données non géométriques (layers, etc.)
• Maillage
• Fabrication
• Tolérances
• Inspection Qualité
Cette recommandation SASIG PDQ V2.0 a non seulement servi de base au développement de nombreux outils d’analyse de la
qualité produit, mais, de plus, elle a été déposée à l’ISO qui a décidé d’en faire une « Publicly Available Specification », premier pas
vers une certification totale, afin d’en faire bénéficier tous les utilisateurs de CAO qui doivent échanger des modèles entre
partenaires.
Les processus de communication et de validation à partir du monde de la conception changent. Nous avons connu des réunions
d’échanges et de validation :
• Autour de prototypes physiques
• Autour de stations CAO
• Par le biais d’échanges de données CAO (avec ou sans meta-données)
• Par le biais d’échanges de données CAO (avec ou sans meta-données) mais avec des outils de visualisation spécialisés
Maintenant, avec l’arrivée de la continuité numérique et des moyens « web », les besoins de visualisation touchent de plus en plus
d’autres acteurs internes ou externes de l’entreprise. Quelques exemples : les acheteurs ont besoin de consulter des données 2D
ou 3D avec leur PC, les réunions de validation se déroulent de plus en plus avec des séances de « conferencing », les outilleurs ont
besoin d’avoir au plus tôt des données issues de la CAO pour réaliser des outils ou des séances de simulation de processus, les
garages utilisent des données issues de la CAO pour illustrer les méthodes de réparation… D’où la création du concept de « Master
Document » pour une utilisation et réutilisation globale en visualisation des données des ingénieries.
SASIG DEV : DIGITAL ENGINEERING VISUALISATION
35
DOMAINE INGENIERIE
Les constructeurs et leurs fournisseurs ont modifié leur méthodologie de développement et de production des véhicules. Ils se sont
organisés en plateaux de co-développement (souvent virtuels) et la fabrication s’est orientée vers de la co-production. Dans les
deux cas, la gestion des modifications est un processus critique dont dépendent la qualité, les délais et les coûts des véhicules.
a) Au cours de développement d’un véhicule, les pièces subissent de nombreuses évolutions qui ont parfois des conséquences
en cascade sur d’autres pièces. Il est fondamental qu’un fournisseur soit immédiatement informé de toute modification qui
impacte l’un des produits que ce fournisseur est chargé de concevoir. La non disponibilité de telles informations ou même
simplement un retard dans leur communication peut avoir pour effet de laisser le fournisseur poursuivre son travail sur des
éléments périmés avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur les coûts et les délais.
b) Au cours de la vie du véhicule, les équipements subissent des évolutions ou bien, pour de multiples raisons, un fournisseur
peut être appelé à en remplacer un autre. Dans ces cas, la chaîne d’assemblage doit prendre en compte de nouveaux
ensembles fonctionnels ou de nouvelles pièces. A partir de quand doit-on commencer à les monter ? Doit-on adapter le
processus de montage ? Quels sont les impacts sur la chaîne logistique ? Ce sont autant de questions qui doivent avoir des
réponses.
Sur la partie conception, des travaux ont déjà été réalisés par un groupe de travail qui a fonctionné jusqu’en 2000. Les résultats
sont formalisés sous la forme d’un cahier des charges fonctionnel et d’un cahier des charges technique qui décrivent les processus
de demande et d’officialisation des modifications entre donneur d’ordres et sous traitants. Sur la partie logistique, un état des lieux
reste à faire.
Conscients des enjeux, les constructeurs et équipementiers américains, japonais et européens ont commencé à travailler sur ce
sujet. GALIA y participe activement et se joint au débat.
L’idée n’est pas de bouleverser les processus internes existants mais plutôt d’harmoniser lors de l’échange une terminologie, des
macro processus et des jalons communs.
SASIG ECM : ENGINEERING CHANGE MANAGEMENT
LES PERSPECTIVES
Lors du dernier comité Ingénierie de l’année, il a été proposé un certain nombre de sujets qui doivent permettre de faciliter les
échanges entre partenaires. La liste est la suivante :
a) Compatibilité des méthodologies de design avec CATIA V5
b) Définition des échanges de données en environnement PDM
c) Echanges de données câblage, électronique, voire informatique embarquée de société à société (STEP AP 212, …)
d) Gestion des données ECAD/MCAD
e) Gestion des exigences (STEP AP 233)
f) Validation des travaux ECM avec des données électriques, électroniques et informatiques
g) Archivage long terme
h) Gestion des fichiers « 3D léger » dans les PDM (JT, 3D pdf, …)
i) Codification matières/substances dans l’ingénierie
j) Création d’un répertoire de bonnes pratiques Ingénierie
36
DOMAINE INGENIERIE
LE DÉPLOIEMENT DES RECOMMANDATIONS EN INGÉNIERIE
En matière de déploiement, la plupart des recommandations ingénierie ont vocation à être intégrées dans des logiciels du marché.
Sans faire de publicité pour une solution, GALIA veut être en mesure d’analyser le déploiement des recommandations existantes en
mettant en place des indicateurs de mesure appropriés. Cela permettra d’analyser l’obsolescence éventuelle de certains travaux et
leur besoin de mise à jour.
Parmi les réflexions en cours, le Comité Ingénierie étudie la possibilité de développer un guide et un questionnaire destinés à
optimiser la mise en place de l’ingénierie collaborative tout au long de la chaîne de valeur (dans le style de GLOBAL EVALOG) et la
possibilité de mesurer l’intégration des recommandations dans les solutions du marché sous une forme qui reste à déterminer.
En corollaire de ces actions, le Comité souhaite s’ouvrir aux PME-PMI en synergie avec le projet A.L.F.A. en écoutant leurs besoins
spécifiques et en allant sur le terrain promouvoir les recommandations et assister les Rang 2 et Rang 3 dans leur mise en œuvre
des processus recommandés par les donneurs d’ordres.
Conscients du contexte, les constructeurs et équipementiers américains, japonais et allemands ont créé un sujet SASIG où le monde
de l’automobile français n’est pas présent.
Le groupe DEV (Digital Engineering Visualization) de
SASIG a rédigé un document (guideline) où sont
consignées les best practices dans le domaine de la
visualisation, les technologies et standards à prendre
en compte pour faciliter une implémentation de la
visualisation à partir de données de conception telles
que géométrie CAO, structure produit, résultats de
calculs, annotation, tolérances et données tessellées.
Le but est d’améliorer la collaboration entre
constructeurs et équipementiers.
Cette recommandation devrait permettre d’optimiser
par exemple :
■ les coûts :
• en réduisant le nombre de licences CAO, de
prototypes physiques, de modifications et en
optimisant les stations de travail ;
• en supprimant les plans 2D.
■ les délais :
• en donnant un large accès aux données BE à travers l’entreprise étendue qui facilitera la collaboration ;
• en accélérant la mise sur le marché des produits.
37
DOMAINE INGENIERIE
LA COMMUNICATION EN INGÉNIERIE
Outre les contributions du domaine ingénierie à la lettre d’information de GALIA, de nombreuses opérations de communication ont
eu lieu : Rendez-vous GALIA pour parler des travaux du groupe de travail « échanges en environnement CATIA V5 », présentations
aux Etats Généraux de MICADO, à MOBILIS 2006, pendant la conférence ODETTE 2006 et participation à de nombreux colloques
sur l’ingénierie collaborative et le PLM. Dans tous les cas, il fut possible de présenter l’état de l’art dans l’ingénierie chez GALIA et
montrer l’importance des travaux dans ce domaine.
Chacun de ces sujets fera l’objet d’une étude préalable permettant de déterminer son réel intérêt et les gains que l’industrie
automobile espère en retirer. C’est elle qui déterminera la création des groupes de travail. Si l’un ou l’autre vous intéressait,
n’hésitez pas à prendre contact avec le chef de projet Ingénierie pour plus de renseignements et rejoindre l’équipe.
Au préalable, il va être lancé une enquête permettant de constituer un fond documentaire qui sera remis à jour au moins une fois
par an.
38
Les sociétés et organisations qui ont participé aux groupes de travail B2B chez GALIA/Odette
dans le domaine B2B.
AB INDUSTRIE GRUPO ANTOLIN RIETER
AUDI HONEYWELL SIEMENS
BAMESA HUTCHINSON SKF
BMW MICHELIN SUPPLYON
BOSCH NISSAN TRÈVES
DAIMLERCHRYSLER ODETTE ESPAGNE VALEO
DANA ODETTE INTERNATIONAL VDA
FAURECIA PLASTIC OMNIUM WEBASTO
GALIA PSA PEUGEOT CITROËN WOLKSWAGEN
GLAVERBEL RENAULT ZF
Réunion du B2B Functional Committee (B2BFC) d’Odette chez GALIA
L’AVENIR DU COMITÉ
Une lettre de mission est en cours d’élaboration pour définir les objectifs B2B au niveau d’Odette. Afin de renforcer la participation
du B2BFC, il est envisagé de solliciter la participation des autres constructeurs présents en Europe, les grands équipementiers
Européens, ainsi que les secteurs poids lourds et bus.
Les activités du Comité étant désormais plus basées sur les process du business dans les échanges entre partenaires, un nouveau
nom, «Partnership Relationship Management Committee» (PRMC), a été suggéré et validé par ses membres.
PROJETS TERMINÉS EN 2006
« Que tout le monde ait un code unique ! » La recommandation qui formalise la structure et les données dans le message XML est
terminée et publiée sur le site web d’Odette.
La prolifération des portails clients B2B et le besoin pour les fournisseurs de maintenir les données de leurs sociétés dans les systèmes
des clients par l’intermédiaire de ces portails ont souligné l’importance de la question de l’identification des clients et des conditions
spécifiques des bases de données. Tous les portails B2B utilisent un système de codification afin d’identifier leurs partenaires ou leurs
fournisseurs. La plupart des constructeurs ont leurs propres codes en interne. Plusieurs ont choisi le numéro DUNS alloué par
DUN & BRADSTREET et d’autres utilisent une combinaison du numéro DUNS et de leur propre système de codification.
PROJET PID (PARTNER IDENTIFICATION & DATABASE)
DOMAINE B2B
39
DOMAINE B2BUn des principaux services disponibles sur les portails B2B est la Base Partenaire ou Fournisseur qui est aussi utilisée par d’autres
services disponibles sur le portail B2B. Cette Base diffère d’un portail B2B à l’autre : la structure est différente, la gestion également,
l’information est souvent la même mais pas égale ou bien la représentation de la hiérarchie des partenaires n’est pas la même.
La recommandation PID se compose de 3 éléments principaux :
• Un identifiant universel pour remplacer la multitude actuelle des identifiants clients assignés.
• Un modèle de données qui devrait répondre aux exigences de base de l’information du fournisseur pour la plupart des clients
de l’industrie automobile.
• Un jeu de messages XML qui pourront être employés par les fournisseurs pour échanger leurs données avec leurs clients.
Le code à 19 caractères est basé sur la norme ISO 6523, il est aujourd’hui utilisé en EDI classique. Tous les échanges entre
partenaires (OEM, équipementiers et rang 2+) pourraient être basés sur ce code d’identité unique.
La dernière réunion du groupe projet PID a eu lieu le 1er juin 2006 où il y avait un accord unanime sur la recommandation qui a été
diffusée depuis. Le B2BFC a validé la recommandation PID qui est maintenant publiée sur le site web d’Odette.
FAURECIA SIEMENS/VDOBMW 114840 707365 10
DAIMLER CHRYSLER EU 11107661 12538989DAIMLER CHRYSLER US 55806 48861
FORD R7GZA J38AAGM 502602316 265916502
NISSAN NA - 1050904PSA 48837H S0 81145A 01
RENAULT 12955 64874VW 275124311 396415770
DELPHI 502602316 265916502
S2R signifie « Sécurité et Réduction des Risques ». Le projet s’inscrivait dans le cadre de l’association « Odette International ».
L’objectif principal était de proposer aux différents acteurs de l’industrie automobile des recommandations et des standards relatifs
à l’utilisation et à la gestion des portails B2B afin d’optimiser la sécurité des accès et des échanges.
Ce projet a été initié par Odette International suite à la demande des fournisseurs de rang 1. La plupart des clients ont construit
des portails B2B très différents les uns des autres en croyant qu’ils se suffiraient à eux-mêmes pour la partie sécurité.
On s’aperçoit que les fournisseurs de rang 1 ont réussi pour certains à mettre en place des procédures de gestion des portails B2B,
mais lorsque l’information est cascadée dans la chaîne d’approvisionnement, on découvre une baisse de sécurité des informations
échangées. Les moyens à mettre en œuvre, dans le cadre des conditions d’accès utilisateurs de chaque portail client, sont
hétérogènes et difficiles à remplir. L’harmonisation et la standardisation des rôles et responsabilités ne peuvent que contribuer à
une mise en œuvre plus contrôlée et sécurisée.
Les objectifs de ce projet étaient :
• De fournir une recommandation aux acteurs de l’industrie automobile afin de sécuriser les échanges externes avec leurs
différents partenaires.
• De développer un schéma de sécurité UNIQUE et STANDARD afin de favoriser la mise en application de ces procédures. Pour
cela, quatre points ont été identifiés :
1) Définir les acteurs, leurs rôles et responsabilités sur les portails B2B.
2) Définir une politique de sécurité des outils servant à accéder aux portails (antivirus, détection d’intrusion…).
3) Définir des niveaux de sécurité sur les méthodes d’accès.
4) Définir une politique de Stockage et de Contrôle des informations échangées.
Les sociétés participant directement au projet avec les organisations nationales étaient : BOSCH,VALEO, BMW, SKF, WEBASTO,
ZF, PSA PEUGEOT CITROËN, RENAULT, VOLKSWAGEN.
La recommandation a été validée et publiée sur le site web d’Odette.
PROJET S2R (SECURITY & REDUCTION OF RISKS)
0 0 6 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 0 0 1 A 1
40
DOMAINE B2B
Le principe de la recommandation UAM est de créer des messages normalisés qui permettent de transférer les données des
utilisateurs de portails automatiquement au lieu d’être obligé de les retaper. Ce qui veut dire qu’il faudra signer une fois pour
accéder aux portails partenaires. Rappel de l’objectif du projet : UAM aide à s’assurer que les améliorations dans le domaine des
processus du commerce électronique ne soient pas balayées par l’augmentation de « déchets administratifs ».
La recommandation a été révisée en 2006 suite aux travaux dans le pilote entre BMW et ZF - la version révisée a été adaptée pour
un meilleur déroulement de projet.
• Efficacité accrue de 30 à 60 % en évitant de retaper les données et en rendant possible l’automatisation du transfert de
données.
• Amélioration de l’exactitude des informations en évitant les erreurs d’entrée manuelle des données utilisateur.
• Meilleure actualisation des données grâce à des cycles de mises à jour simplifiés/automatisés et à la possibilité d’intégration
de système back-end.
La recommandation est publiée sur le site web d’Odette.
Le projet NPMI cherche à standardiser le référentiel de pièces ainsi que leurs classifications et désignations. Ce standard doit
faciliter la recherche des pièces et la création d’un catalogue électronique, afin que tout le monde parle de la même chose.
Le lancement d’un groupe de travail Odette a été récemment validé ; le projet a aujourd’hui le soutien de PSA, RENAULT, VW AUDI,
DAIMLERCHRYSLER, BASF, HUTCHINSON, SIEMENS VDO, ZF, COMAU, SCHNEIDER ELECTRIC, CABLERIES SAB, LEGRIS
INDUSTRIES ET PCI.
Le chef de projet est Gérard Chaumond de RENAULT.
L’objectif principal du projet est de préconiser une norme pour l’identification de la fourniture industrielle qui sera acceptée et
déployée par les fournisseurs de ces produits ainsi que leurs clients dans l’industrie automobile.
Un deuxième objectif est la spécification d’un jeu standard des messages XML qui seront utilisés pour échanger les données
standardisées.
Le groupe de travail Odette NPMI a été lancé en septembre 2006 et a pour objectif de fournir la recommandation dans 12 mois.
Le projet européen s’appuie beaucoup sur la recommandation PFI (Pièces et Fournitures Industrielles) élaborée par GALIA en 2004
(les membres du groupe se sont mis d’accord sur le principe d’utiliser la codification EAN et la classification eCl@ss).
PROJET NPMI (NON PRODUCTION MATERIALS IDENTIFICATION)
PROJET UAM (USER & ACCESS MANGEMENT)- LA GESTION DES ACCÈS AUX PORTAILS
PROJETS EN COURS
41
DOMAINE B2B
PROJETS EN PHASE D’ÉTUDE
Ces différents sujets sont en phase de documentation détaillée quant à leurs contenus. Une analyse est en cours auprès des
membres d’Odette pour mesurer l’intérêt, les priorités et déterminer les forces que chaque société fournira pour ces groupes de
travail.
Ce projet a été conçu par les membres du comité B2B GALIA et proposé à Odette fin 2005. L’objectif principal est de standardiser
la façon d’accéder aux données en commun à travers la gamme des portails par une matrice des applications (selon fonction) pour
faciliter la recherche, tout en optimisant le temps gagné par d’autres mesures telles que l’UAM.
Le projet a été initié par GALIA suite à la demande des fournisseurs de rang 1. La multiplication des portails constructeurs (jusqu’à
30 différents face aux fournisseurs rang 1), avec des accès différents, en plusieurs langues, avec contraintes sécuritaires, a créé des
problèmes chez les rangs 1 pour maintenir à jour et communiquer les informations, suivre les évolutions techniques. Les utilisateurs
rencontrent des difficultés dans l’identification, l’accès et l’utilisation des différentes applications.
PROJET PUG (PORTAL USER GUIDE)
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DOMAINE B2BLe guide est basé sur une matrice qui reprend les métiers des utilisateurs et les domaines du Client. Il permet à l’utilisateur :
• de faire un lien direct entre sa fonction et les applications qui le concernent,
• de trouver pour chaque module une fiche descriptive.
Le mode de fonctionnement est ainsi : une fois sur le portail Client, l’utilisateur choisit cette fonction « guide ». Il visualise une
matrice sur laquelle se trouvent les métiers de l’entreprise (intitulés de colonnes) et les domaines possibles d’applications Clients
(intitulés de lignes). Une croix lui indique quels sont les domaines liés à son métier, en cliquant dessus il verra la (ou les)
différente(s) fiche(s) descriptive(s). Chaque fiche lui indique le but de l’application, les règles d’accès et d’utilisation ainsi que des
liens supplémentaires selon la typographie du portail.
Sur la base de la recommandation GALIA, le B2BFC d’Odette a mis le projet en phase d’étude avant de lancer un groupe de travail
européen. WEBASTO a créé et envoyé un document pour solliciter la participation des constructeurs allemands et aujourd’hui BMW
déclare son intérêt.
PTC (PORTAL TERMS & CONDITIONS)
Les membres du B2BFC ont montré un certain intérêt pour le lancement d’un projet s’attaquant aux problèmes de la diversité des
termes et conditions dans l’utilisation des portails. Tous les accès T&C aux portails sont différents et obligent les fournisseurs à
avoir un mode d’accès propre pour chaque portail client. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus efficace pour les fournisseurs. Ainsi, une
standardisation des termes facilitera et encouragera l’utilisation des portails.
ISC (INTEROPERABILITY OF SECURITY CERTIFICATES)
La montée de l’utilisation des technologies de l’information dans les processus d’échanges automatisés crée de nouveaux besoins
en matière de systèmes d’informations (sécurité et confidentialité). Ces informations autrefois communiquées par courrier ou par
fax sont aujourd’hui échangées par messages électroniques disponibles sur Internet. Cette nouvelle situation apporte de nouveaux
challenges autour de la sécurité des technologies de l’information (Transfert de données encodées ou cryptées, Signature
électronique de document, Processus d’authentification des utilisateurs finaux basés sur la signature).
La recommandation proposée accélérera le déploiement des nouveaux services IT où le haut niveau de sécurité basé sur la
certification et la technologie PKI est requis. Les difficultés de législation doivent décroître et l’interopérabilité des IT deviendra
plus facile à atteindre. La recommandation ISC se composera de 2 éléments principaux :
1) Une recommandation légale qui proposera un nombre limité de classe de certification (correspondant aux différences de
variétés).
2) Une recommandation technique pour décrire le processus de certification.
PORTAL AGENTS
Lors des comités B2BFC Odette en juillet et octobre 2006, le sujet « Portal Agents » (les outils qui « aspirent » des informations
de façon automatique) est devenu un sujet d’intérêt à examiner dans un module à la Conférence Odette : les enjeux, l’intérêt, les
bénéfices et les risques dans l’utilisation des portails. Voici le rapport de Xavier Desplats, Manager, Portal, Collaborative Tools and
Supplier Database de PSA PEUGEOT CITROËN qui a participé au module.
La Conférence Odette a réuni les 28 et 29 novembre 2006 des fournisseurs et constructeurs automobiles autour d’un sujet
d’actualité : l’automatisation des accès aux Portails B2B.
Certains fournisseurs, face à la quantité et à la diversité des Portails constructeurs et des informations contenues au sein de ces
derniers, se tournent vers des éditeurs de solutions « robotisées » qui mettent à leur disposition des automates configurés pour
récolter au sein de leur ERP des informations ciblées.
Les constructeurs DAIMLER CHRYSLER, PSA PEUGEOT CITROËN et RENAULT, le fournisseur VISTEON et l’éditeur de solutions
COVISINT ont pu ainsi échanger sur les avantages/inconvénients de la mise en place de ces automates au cœur de la relation
constructeurs/fournisseurs. Les constructeurs ont exposé leurs inquiétudes d’ordre sécuritaire et légal.
Le risque en terme de sécurité s’exprime par le fait que ce ne sont plus des hommes qui se connectent aux portails mais des robots
qui, s’ils sont mal configurés, peuvent altérer gravement les systèmes d’informations des constructeurs. Le risque légal qui a été
avancé tient dans le fait que les Conditions Générales d’Accès au Portail donnent droit à des hommes et pas à des machines.
Visteon a, de son côté, exposé les deux principaux avantages de la mise en place de ces automates : d’une part, une rentabilité des
employés accrue et d’autre part, une réactivité plus importante dans la réponse apportée aux constructeurs.
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DOMAINE B2BL’ensemble des participants de ce module sont parvenus à la conclusion suivante : l’automatisation des accès aux Portails B2B offre
un gain de temps et une réactivité considérable dans la relation constructeurs/fournisseurs. Cependant, ils ont émis le souhait que
cette pratique soit formalisée. Le but étant de rédiger des Conditions Générales d’Accès propres aux automates et de connaître les
personnes qui travaillent derrière ces automates afin de pouvoir gérer les éventuels problèmes.
Patrick Verrier
Président de LOG & PI CONSULTING
RETOUR SUR LE FORUM A.L.F.A.
Le 3 octobre 2006, dans le cadre du Mondial de l’Automobile,
GALIA et ses partenaires ont organisé le forum A.L.F.A.
(Amélioration des Liaisons dans la Filière Automobile) afin de
dresser un bilan de l’opération pilote et d’officialiser le lance-
ment du déploiement 1000 entreprises.
Comme l’a souligné Jacky Cousin, Directeur de GALIA, cette
manifestation s’est tenue trois ans après les premiers débats
portant sur l’aide à apporter aux PME de la filière automobile
française. Avant le lancement de l’opération pilote, le projet
A.L.F.A. a en effet connu des moments forts :
■ En juillet 2003, les membres du Comité Directeur
de GALIA ont décidé d’aider les PME françaises de
rang 2 par l’implémentation d’outils TIC à partir
de 3 solutions par domaine (B2B, Logistique,
Ingénierie).
■ Un dossier de demande de financement a été adressé au Ministère des Finances le 18 décembre 2003.
■ La réponse du Ministère fut négative mais ce dernier a conseillé à GALIA de se retourner auprès des DRIRE et des
Conseils Régionaux.
■ GALIA a donc entrepris des démarches auprès de certaines structures régionales (CTN de Caen, PerfoEst, PerfoOuest,
Région centre,…).
■ Des dossiers de demandes de financement ont été montés et la totalité des accords a été obtenue.
■ Le 6 octobre 2004, GALIA a officiellement lancé la première phase du projet A.L.F.A., dite opération pilote, lors d’une
manifestation qui s’est tenue dans le cadre du mondial de l’automobile.
■ A cette époque, il n’y avait pas de contenus, d’outils, de guide méthodologique, d’organisation projet clairement
déterminée ; il n’y avait pas non plus de formations.
■ Pendant 6 à 8 mois GALIA a tout construit à la fois pour les régions et les porteurs en région.
■ En parallèle, GALIA a également élaboré l’outil de diagnostic permettant de faire des propositions efficaces de mise
en place d’un nouvel outil TIC auprès des PME françaises.
■ Plusieurs régions se sont lancées dans l’opération pilote : Bretagne Pays de Loire, Basse et Haute Normandie, Centre,
Champagne Ardenne, Franche Comté, Rhône-Alpes.
L’opération pilote arrivant à son terme, il était temps d’en faire le bilan dans une logique constructive, pour préparer efficacement
la deuxième phase de ce projet d’envergure : 1 000 entreprises.
« Patrick Verrier est le Président de la société LOG & PI, société partenaire de
GALIA pour les formations autour de la Performance Logistique. GALIA lui a
demandé d’intervenir pendant le forum A.L.F.A., le 3 octobre 2006 dans le cadre
du Mondial, pour animer les deux tables rondes en raison de son expérience des
processus de la filière automobile. Par ses questions, il a suscité le débat et permis
de tirer les conclusions pertinentes de la phase pilote d’A.L.F.A. pour préparer
dans les meilleures conditions le déploiement du projet.
Il partage ici avec nous sa vision privilégiée de l’événement. »
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PROJET A.L.F.A.
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PROJET A.L.F.A.
Les résultats « quantitatifs » de cette première phase pilote sont les suivants :
Sur les 25 projets démarrés, la répartition des outils TIC retenus est la suivante :
BILAN DE L’OPÉRATION PILOTE
En complément de ces éléments chiffrés, Patrick Verrier, Président de LOG & PI CONSULTING, a animé deux tables rondes. La
première visait à recueillir les témoignages d’acteurs de cette opération pilote. La seconde avait pour objectif de mesurer l’attente
de certains acteurs par rapport à la phase de déploiement.
■ Première table ronde consacrée au bilan de l’opération pilote :
Les intervenants de cette première table ronde ont été choisis de manière à avoir des témoignages concrets sur les aménagements
« TIC » réalisés, ou en cours de réalisation : Rangs 2, porteur en région, consultant A.L.F.A. et l’Ecole Nationale Supérieure des
Mines de Paris.
Trois fournisseurs de Rang 2 ont apporté un éclairage sur leurs
motivations à se lancer dans ce projet, sur les moyens mis en œuvre au
sein de leurs sociétés ainsi que sur l’outil TIC retenu.
Pour Monsieur Gérard Laurent, Directeur Logistique de SPPP, société
spécialisée en peinture de pièces plastiques, participer à la phase pilote
du projet A.L.F.A. permettait de répondre aux demandes des
constructeurs et des clients en matière de livraisons directes.
En se lançant dans la mise en place d’une solution EDI, l’objectif visé était
de pouvoir gérer finement les stocks et les flux d’autant que les pièces
n’appartiennent pas à l’entreprise. Le projet n’est pas terminé et se
déroule conformément à la « feuille de route » établie par Performance
2010, porteur régional du projet qui l’a « démarché » pour se lancer dans
l’opération pilote.
Laurent Daneyrolle, Directeur Commercial d’EUROSANDOW, société spécialisée dans l’agencement intérieur des véhicules à partir
d’éléments de maintien de type filet ou sangle, a lui aussi relevé l’intérêt d’une telle opération. EUROSANDOW a opté pour un
outil de type EDI, dans une logique de gagner du temps à la saisie des commandes, d’améliorer la qualité du process de saisie et
d’apporter un avantage commercial complémentaire vis-à-vis de leurs concurrents. Selon lui, après l’ISO 9001, l’ISO/TS 16949,
..., l’EDI est une nouvelle clé pour ouvrir la porte de nouveaux marchés, à condition que les clients mettent des serrures à disposition
de leurs fournisseurs. La mise en place de l’outil a bien évidemment connu des hauts et des bas et le manque de soutien de leurs
Rangs 1 a été rapporté, même si EUROSANDOW était plutôt demandeur que receveur dans le cadre de cet aménagement.
TABLES RONDES
Objectif fin 2006
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PROJET A.L.F.A. Pour Jean-François Candas de PLASTIC SOLUTIONS AUTOMOTIVE, spécialiste du développement de pièces plastiques et des
moules associés, cette opération pilote a été bénéfique. Ce groupe est né de la volonté de cinq entreprises de mettre leurs
compétences en synergie afin de proposer une prestation complète aux équipementiers automobile. En conséquence, la mise en
place d’un outil A.L.F.A. de type plateforme de travail collaboratif a été « tout naturellement » retenue pour permettre à ses 8 sites
de travailler plus efficacement ensemble. Outre l’amélioration de la communication inter sites, cet outil apporte également un réel
progrès en matière de gestion de projet.
C’est par le réseau des entreprises de la filière automobile de l’Est, PerfoEST, que Plastic Solutions est entré en contact avec le
porteur régional, BAOTIC et Nathalie Rébert.
Le rôle du porteur en Région a été apporté par Sébastien Guenet,
Chargé de mission Pôle Excellence Automobile de la région
Champagne Ardenne (C.R.I.T.T. - M.D.T.S.), qui a souligné
l’importance, la diversité et l’intérêt de son intervention. Ses
responsabilités multiples se traduisent au niveau financier par des
relations de mise à niveau budgétaire avec la DRIRE et le Conseil
Régional. Il est également responsable de la signature de la
convention tripartite engageant le chef d’entreprise, le consultant et
le porteur pour mener à bien la mission. Il a la charge de l’organisation
de l’appel d’offres « Consultant A.L.F.A. » et a bien évidemment
participé à leur sélection. Il a surtout apprécié son rôle de lien
intermédiaire entre les deux structures qu’il a retenues pour ce projet.
Pour Jean-Pierre Le Bot de la société CELTIC CONSEIL, être Consultant A.L.F.A., c’est avant tout être capable d’intervenir pour
des missions de type « chef d’orchestre ». Mais attention, il y a en face des patrons de PME qui souhaitent avoir un retour rapide
sans pour autant mettre à disposition de nombreuses ressources internes destinées à « faciliter » la mission du Consultant. Autant
dire que Jean-Pierre Le Bot a lui aussi apprécié ces interventions. Outre la composante méthodologique « assez classique » de tout
projet d’accompagnement de mise en place d’un outil TIC et de « son » organisation dédiée, le volet « Animation de l’équipe
dirigeante » reste primordial, d’autant que la charge d’intervention est courte.
L’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris intervient sur le projet A.L.F.A., sous la forme d’une mission de recherche et de
conseil menée par son Centre de Gestion Scientifique (CGS). C’est à ce titre qu’il lui a été demandé de tirer les premiers
enseignements des entreprises pilotes. Eric Ballot et Frédéric Fontane, tous deux enseignants et chercheurs au sein de cette
structure, ont donc mis en avant le fait que le projet A.L.F.A. apporte une démarche qui permet aujourd’hui de lever les hésitations
des patrons de PME, fournisseurs de Rang 2. La mise en place d’outils dans un cadre structuré est clairement perçue comme un
avantage concurrentiel à terme. Mais ceci nécessite toujours, selon cet établissement d’enseignement supérieur, un soutien plus
actif de la part de leurs clients.
■ Deuxième table ronde consacrée au déploiement 1 000 entreprises :
Que pouvons-nous attendre de la deuxième phase du projet A.L.F.A. ? Voici en toile de fond ce qui a été débattu avec plusieurs
intervenants issus de l’univers Régional, un représentant d’un des partenaires professionnels du projet, un Rang 1 et GALIA.
Christian Boure, Secrétaire Général de la FIEV, connaît bien le projet A.L.F.A. pour y avoir contribué dès son origine. Aussi a-t-il
été particulièrement à l’aise pour souligner l’importance de ce projet dans l’amélioration des performances des fournisseurs. En
effet, en même temps que le MINEFI diligentait l’étude ALGOE, l’association GALIA, sous l’impulsion de son Comité Directeur et
en partenariat avec la FIEV, engageait des actions visant à déployer sur l’ensemble de la chaîne logistique, et plus spécialement vers
les PME de Rang 2, les outils résultant de ces travaux, dans les domaines des Achats, du Développement collaboratif, de la
Logistique et, d’une façon plus générale, des échanges électroniques entre clients et fournisseurs (B2B). A partir de 2001, ces
actions ont été conduites en partenariat avec le Comité de Liaison des Fournisseurs de l’Automobile (CLIFA).
Antoine Moglia, responsable EDI au niveau groupe à GLAVERBEL, a éclairé l’assistance sur le rôle du fournisseur Rang 1 pour le
projet A.L.F.A. Pour lui, un Rang 1 est avant tout un donneur d’ordres qui se doit de présenter le projet A.L.F.A. en complément
des actions des porteurs régionaux. Il doit aussi motiver les Rangs 2 pour qu’ils acceptent d’adapter leurs processus et leurs outils
aux demandes de leur client. Il joue aussi le rôle
d’un conseiller qui est présent à l’initialisation du
projet, lors de la phase de tests et lors du
démarrage opérationnel. Il assume pleinement ce
rôle et se prépare, dans le cadre de la phase de
déploiement 1 000 entreprises, à recommander
à ses fournisseurs d’utiliser la solution intégrée de
GLAVERBEL ou d’un système plus léger et
compatible, grâce aux standards.
Tiphaine Delavallade est chargée de la filière
Métallurgie Mécanique & Matériaux au sein du
Conseil Régional de Bretagne. Pour elle, la filière
automobile occupe une place importante en
Bretagne & Pays de Loire, de par les sources
d’innovation qu’elle apporte. Très clairement, il
existe une volonté politique forte en région pour
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PROJET A.L.F.A. soutenir prioritairement la performance et l’innovation. Selon elle le projet A.L.F.A. s’inscrit complètement dans cette optique. Il
vise à soutenir et développer l’emploi des TIC chez les sous traitants de Rangs 2, et leur permet ainsi de mieux appréhender les
défis de demain, en favorisant les coopérations interentreprises et les capacités de veille. Ce projet répond également à un besoin
d’ouverture vis à vis des sous-traitants de Rang 1 et des entreprises de la filière. Qui plus est, la méthode est pragmatique, les
méthodes de travail et projets pilotes sont capitalisés au bénéfice de tous. C’est avec cet esprit positif, que la région Bretagne
souhaite avoir une phase de déploiement qui permet d’associer un plus grand nombre d’entreprises.
Pour Nicolas Fourrier, adjoint au chef de la division Développement Industriel au sein de la DRIRE Champagne Ardenne, le
déploiement au delà de la phase pilote concernera de nouvelles entreprises avec un objectif de 10 à 15 sociétés et de nouveaux
outils chez certaines entreprises de la phase pilote avec un objectif de 2 à 4 outils. Il pense que la phase pilote a servi à « amorcer la
pompe ». Même si elle a été plus longue que prévue, elle va de toutes les façons permettre de préparer plus efficacement la phase 2.
La région ayant beaucoup de sous-traitance (mécanique), les outils d’ingénierie sont moins vendables. La phase 2 se concentrera
encore et surtout sur les outils de logistique et de communication. Il a rappelé qu’il n’existait pas de difficultés financières du côté
des financeurs publics pour la filière automobile. En revanche, il convient de retenir que les investissements et l’intégration prévus
dans le programme A.L.F.A. (rôle du consultant exclusivement maîtrise d’ouvrage) ne peuvent pas être financièrement
accompagnés en dehors d’une démarche collaborative. Enfin, Nicolas Fourrier pense que les difficultés rencontrées durant la phase
pilote ne peuvent qu’être atténuées avec une participation accrue des Rangs 1 qui ont paru peu motivés pour inciter leurs
fournisseurs à évoluer durant l’opération pilote.
André Hirtz est Directeur adjoint Développement Industriel & suivi des pôles de compétitivité à la CCI de Strasbourg, nouveau
porteur en région pour la deuxième phase du projet A.L.F.A. Pour lui, démarrer ce projet en phase de déploiement nécessitera de
s’appuyer sur la totalité de partenaires déjà bien identifiés : GALIA, la DRIRE, la Région Alsace, le Technopole de Mulhouse, PERFO
EST, BAOTIC mais également ACAMAS AUTOMOBILE et l’Atelier TIC. Fort de ses relais, il se sent confiant pour construire une
démarche active visant à être performant à tous niveaux : fournisseurs de Rangs 1 et 2 et organisme régional chargé du financement
du projet. Concrètement, il a déjà identifié qui fera quoi et notamment qui l’aidera pour démarcher et convaincre les PME à adhérer
au projet A.L.F.A..
Alexandre Loire est le chef de projet national du projet A.L.F.A. au sein de GALIA. Il a donc tout naturellement conclu les débats
de cette table ronde en rappelant quelles seront les actions envisagées pour assurer l’efficacité de la phase de déploiement 1000
entreprises. Parmi ces mesures, citons :
• Le déploiement dans chacune des régions de l’initiative A.L.F.A. visant à installer un outil dans 20 % des entreprises
régionales, fournisseurs de Rang 2 dans la filière.
• Le démarrage de nouvelles régions (Alsace, Bourgogne, Poitou Charente, Nord Pas de Calais).
• La conjugaison des efforts avec d’autres projets (ACAMAS, ALL.I.E.E. et S.E.I.N.E.).
■ Les régions en cours de déploiement du projet A.L.F.A.
Région Porteur Nom du contact E-mail
Basse Normandie Centre des Technologies Nouvelles Bernard Delbreil [email protected]
Haute Normandie Pôle Normand des Echanges Electroniques Benjamin Quedeville [email protected]
Bretagne Performance 2010 Marie-Thérèse Crozet [email protected]
Pays de Loire Performance 2010 Marie-Thérèse Crozet [email protected]
Centre Chambre Régionale de Commerce et
d’Industrie du Centre Denis Santeix [email protected]
Rhône Alpes Pôle Productique Rhône Alpes Gilbert Liégeois [email protected]
Franche Comté BAOTIC Nathalie Rebert [email protected]
Champagne Ardenne Centre de Recherche et d’Innovation
et de Transfert de Technologies Sébastien Guénet [email protected]
■ Les régions démarrant A.L.F.A. en 2007
Région Porteur Nom du contact E-mail
Alsace Chambre de Commerce et d’Industrie
de Strasbourg et du Bas Rhin André Hirtz [email protected]
Bourgogne Autobourgogne Edgar Dauger [email protected]
Charente Poitou Performance 2010 Marie-Thérèse Crozet [email protected]
Nord Pas de Calais En cours de définition
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PROJET A.L.F.A.
SYNTHÈSE DE JEAN-CLAUDE VINCENT, PRÉSIDENT DE GALIA
Ces témoignages sur l’opération pilote et sur les attentes pour la phase de déploiement 1 000 entreprises ont été synthétisés par
Jean-Claude Vincent, Président de GALIA, dans une logique de pouvoir rebondir sur l’existant et renforcer ainsi encore plus la
performance globale du projet A.L.F.A.
Force est de constater que ce projet est porteur d’espoirs. Jean-Claude Vincent l’a bien entendu et s’est proposé de dessiner le
cadre des actions à mener pour réussir pleinement la phase de déploiement 1 000 entreprises.
Face au retard pris par l’opération pilote, il paraît clair que l’arrivée prochaine de nouvelles régions (Alsace, Bourgogne, Nord Pas
de Calais, …) va permettre d’accélérer le nombre « d’entreprises A.L.F.A. ». De plus, certaines régions ayant participé à l’opération
pilote se préparent à amplifier leurs démarches.
La forte hétérogénéité des outils retenus semble pouvoir s’expliquer par une
méconnaissance de quelques uns des outils et par un manque d’attractivité pour un
certain nombre d’entre eux. Ainsi, il convient de travailler sur une réduction du nombre
d’outils à 6 afin de ne retenir que les plus « porteurs » : plate-forme travail collaboratif,
PGI, site Web, EDI, Web EDI et Web conférence. Par ailleurs, un kit pédagogique
commun et l’organisation de forums régionaux doivent également être étudiés de prés.
Pour les entreprises « clientes » de ces aménagements TIC, le manque de disponibilité
des ressources internes, une fois le projet lancé, doit pouvoir être esquivé par un
renforcement des ressources chez les porteurs ainsi que par la mise en place d’une
organisation plus opérationnelle avec, par exemple, la nomination d’un chargé de
mission tout au long du projet.
Toujours pour ces entreprises, ne pas percevoir les avantages liés à cette modernisation
est un échec évitable par la mise en place, là aussi, d’un kit marketing « commun » aux
différentes régions et par une formation appropriée de ces acteurs régionaux.
L’optimisation du financement de l’intégration de l’investissement global (pas
seulement l’accompagnement méthodologique du consultant A.L.F.A.) est à étudier
avec tous les acteurs concernés : DRIRE, Conseil Régional, ANVAR, autres, … Plusieurs
financeurs ont laissé entendre qu’il était possible de financer des matériels et la mise en application de solutions.
La superposition de l’action A.L.F.A avec d’autres initiatives régionales (action noyée dans un ensemble) doit pouvoir être éliminée
en poursuivant le travail engagé avec ACAMAS pour démontrer la complémentarité des deux projets. Un rapprochement avec les
pôles de compétitivité régionaux est également souhaitable.
Le Comité Directeur de GALIA et la FIEV vont poursuivre leurs actions envers les Rang 1 pour les convaincre d’adhérer au Projet.
Plusieurs initiatives en cours nous rendent optimistes.
RÉPONSE À L’APPEL À PROJETS TIC PME 2010 : LE PROJET LogisTIC
Dans le but de continuer l’aide apportée aux PME de l’automobile, GALIA considère l’appel à projets TIC PME 2010, lancé par la
Direction Générale des Entreprises en 2005, comme une opportunité à accélérer et à garantir la performance des entreprises de
la filière automobile, à travers le projet LogisTIC qui se décompose comme suit :
■ Une offre d’analyse enrichie permettant l’analyse rapide de la situation sur le plan logistique et relations clients fournisseurs. Il
est proposé un référentiel mondial d’évaluation de la performance logistique utilisé tant en autoévaluation qu’en audit
externe par des entreprises de la filière automobile dans le monde. Six indicateurs y sont associés pour permettre une mesure
standard de cette performance et de ses évolutions.
■ Une offre TIC en deux volets :
• Identification automatique par Radio Fréquence (RFID). Cette technologie est destinée à toutes les filières industrielles et fait
déjà l’objet de discussions concertées avec d’autres secteurs tels que la grande distribution.
• Proposition de solutions Web EDI en format XML pouvant être utilisées dans toutes les filières et interopérables.
49
PROJET A.L.F.A.
PARTICIPATION DE GALIA À DES INITIATIVES COMPLÉMENTAIRES
■ Participation à la plateforme de travail collaborative incluse dans le projet S.E.I.N.E. portée par le GIFAS (Groupement des
Industries Françaises de l’Aéronautique et du Spatial) : présentation des besoins en co-conception des PME de la filière
automobile pour prise en compte dans une plateforme proposée aux entreprises.
■ Participation à l’initiative STRATIC du projet ALL.I.E.E. portée par la FIM et le CETIM : développement d’un kit pédagogique qui
permettra aux consultants et aux porteurs engagés dans les projets ACAMAS et A.L.F.A. d’articuler un argumentaire pour
convaincre les chefs d’entreprise de repenser leur stratégie industrielle et les systèmes d’informations qui la soutiennent.
■ Participation à l’instance intersectorielle de coordination TIC PME 2010.
50
« Avec plus de 920 points d’accès ENX, plus de 4 000 liaisons
individuelles établies et une capacité de 400 Mbits à fin 2006,
ENX conforte son statut de standard européen pour les échanges
entre les partenaires des secteurs de l’automobile (notamment entre
constructeurs et Rangs 1), de la défense et de l’administration.
Fin 2005, afin de rendre l’utilisation du réseau ENX plus accessible
et de l’étendre aux PME, les opérateurs certifiés ont développé des
offres ENX plus attractives en terme de coût et de service : ADSL
light (offre d’entrée de gamme) et SDSL venant directement
concurrencer les connexions en ligne louée. Nous avons donc assisté,
pendant le premier semestre 2006 à une migration des types de
connexion, de ligne louée ENX vers une connexion ENX SDSL, puis
au déploiement des offres ENX d’entrée de gamme, notamment pour
les PME.
Aujourd’hui, le réseau ENX est implanté aussi bien en Europe que
dans des pays comme le Brésil, les Etats-Unis ou l’Afrique du Sud.
Le besoin d’utiliser le réseau ENX hors Europe est toujours croissant.
Plusieurs actions ont été mises en œuvre en 2006 pour répondre à
ce besoin d’extension de couverture globale du réseau ENX.
Au cours du 2ème
semestre 2006, un nouvel opérateur de
télécommunication est entré dans le processus de certification ENX :
VERIZON BUSINESS (a acheté MCI) est d’origine Nord Américaine
et souhaite offrir des services ENX dans un avenir proche. Il a pour
cible principale les grands groupes et couvre une centaine de pays.
Dans le cadre du processus de certification, VERIZON BUSINESS,
vient de connecter une entreprise pilote. L’Association ENX vérifiera
et testera l’ensemble des services ENX de VERIZON BUSINESS en
janvier 2007. Si VERIZON BUSINESS répond avec satisfaction
aux standards de qualité strictes établis par l’industrie automobile,
il devrait obtenir la certification ENX en mars 2007.
VERIZON BUSINESS sera ainsi le 5ème
opérateur certifié ENX, avec
ORANGE BUSINESS SERVICES, T-SYSTEMS, BT INFONET et
TELEFONICA. La certification de ce nouvel opérateur contribuera à
améliorer la couverture du réseau ENX et permettra de maintenir la
compétition parmi les opérateurs certifiés ENX en étendant la
gamme de services offerts.
D’autre part, le 28 novembre 2006 à l’occasion de la Conférence
Odette, nous avons présenté avec RENAULT la première passerelle
SSL Internet/ENX. Ce nouveau type de connexion ENX est conçu
pour une utilisation dans les pays émergents lointains où les
connexions ENX traditionnelles sont coûteuses, ainsi que pour les TPE.
Ce projet est le résultat de deux ateliers de travail sur le développement
stratégique futur d’ENX que nous avons eus avec les membres du
Board ENX (constructeurs, fournisseurs et associations automobiles)
en septembre et en décembre 2006.
Cette connexion via une passerelle SSL Internet/ENX n’est pas
encore certifiée par l’Association ENX ; elle est en phase pilote et
sera évaluée pendant le premier semestre 2007.
Ce service constituera une nouvelle étape dans l’accomplissement du
besoin de connectivité globale exigé par notre activité.
Parmi les actions menées en 2006, il est à noter que l’Association
ENX a signé un protocole d’accord avec ACAROM, l’homologue de
GALIA en Roumanie, afin d’être en relation plus étroite avec les
entreprises roumaines et de les soutenir.
Si vous voulez être informés en temps réel sur tout ce que fait ENX,
échanger et partager votre point de vue, voire influencer les actions
d’ENX, n’hésitez pas à rejoindre le Groupe Utilisateurs ENX qui se
tient quatre fois par an chez GALIA ».
Lennart Oly
Directeur de l’Association ENX
LE MOT DU DIRECTEUR D’ENX
Lennart Oly
Directeur de l’Association ENX
DOMAINE ENX
www.enxo.com
51
DOMAINE ENX
GALIA : Pourriez-vous nous dire ce que signifie ENX ?
LO : ENX est l’abréviation de “European Network Exchange” (Réseau
d’Echange Européen) ; c’est à la fois le nom de l’Association ENX et
du réseau ENX.
Notre réseau est un réseau de communication standardisé pour
l’industrie automobile européenne, ainsi que d’autres secteurs
d’activité. Il est principalement utilisé pour l’échange de données de
conception, de production et de données logistiques entre les
entreprises.
GALIA : L’Association ENX…
LO : …est l’organisation fédératrice et le moteur du développement
futur du réseau. L’Association ENX supervise la qualité de service des
opérateurs et gère les fonctions centrales du réseau ENX, en particulier
les standards de sécurité. L’Association ENX a été fondée en juin
2000 par des constructeurs automobiles européens, des fournisseurs
tels que BOSCH et SIEMENS, ainsi que quatre associations
automobiles nationales. Ces membres fondateurs représentent le
Board ENX, qu’il faut distinguer de « l’utilisateur régulier ».
L’infrastructure du réseau et les connexions individuelles sont mises à
disposition par des opérateurs certifiés, qui répondent de façon
contractuelle aux besoins et spécifications de concept du réseau ENX.
Chacun est en concurrence. Ce concept est unique.
GALIA : Unique ? Il y a des projets similaires au Japon, en
Corée et aux Etats-Unis…
LO : Les réseaux homologues sont limités à la région ou au pays
respectif. ENX est actuellement disponible dans plus de 60 pays et il
y a des connexions actives dans 21 pays. Nous avons acquis un
ensemble de compétences dans la conception, la construction et les
opérations internationales au travers des réseaux des opérateurs, dont
nous sommes fiers.
GALIA : Quelles sont les limites de l’utilisation d’ENX ?
LO : Les frontières entre les différents secteurs ne sont pas claires.
Aujourd’hui, l’industrie automobile échange déjà des données avec les
autorités gouvernementales : par exemple, le Bureau Fédéral des
Véhicules Motorisés et des Conducteurs à Flensburg utilise ENX. De
même des institutions internationales dans le secteur bancaire utilisent
ENX avec succès. Cependant, nous ne devrions pas essayer de fournir
une prestation tout client avec n’importe quel genre de produit.
GALIA : Quels sont les secteurs qui pourraient être intéressés
par ENX ?
LO : L’industrie aéronautique, faisant partie de l’Industrie de la
Défense Européenne, est bien placée. Ce secteur d’activité montre
également des relations proches entre les parties impliquées. En 2005,
nous avons accueilli la Délégation Générale pour l’Armement (DGA),
attachée au Ministère de la Défense française, dans le Board de
l’Association ENX. La DGA utilise ENX avec succès pour la
coopération avec ses fournisseurs depuis 2004. Le secteur de la santé
est également complexe et les données hautement sensibles créent un
besoin distinct en terme de sécurité.
GALIA : Pourquoi l’industrie automobile a-t-elle besoin de
son propre réseau ?
LO : Revenons aux constructeurs automobiles. Notre réseau permet à
l’industrie non seulement de faire des recherches et de développer de
nouveaux véhicules, mais aussi de coordonner le processus de
production. Le développement d’un véhicule est lourdement influencé
par une forte intégration des constructeurs et de leurs fournisseurs.
L’industrie automobile requiert un réseau sécurisé, hautement
disponible et qui assure l’échange de données standard entre les
constructeurs et les fournisseurs. Cela doit être possible sur une base
économique européenne et dans une perspective plus globale. Les
données de développement doivent donc être protégées contre les accès
en provenance de tierces parties ; l’échange de données de conception
requiert une disponibilité maximum.
GALIA : Pourquoi, après 5 années d’existence, quelques
centaines de sociétés seulement sont connectées au réseau
ENX ?
LO : Entre 2000 et 2002, les structures techniques et
organisationnelles ont été mises en place. A fin 2002, nous avons
concentré notre effort et notre attention sur l’économie et la valeur
ajoutée pour les utilisateurs. ENX est aujourd’hui bien établi et
accepté, même face aux critiques initiales.
GALIA : Pouvez-vous le prouver ?
LO : Fin 2004, FORD a pris sa décision finale en choisissant ENX.
Convaincu depuis le début du concept général, cette décision a été
basée sur les réductions significatives de coûts devenues évidentes.
Le réseau ENX comprend actuellement plus de 900 points de
connexions, ce qui représente plus de 4 000 tunnels individuels. Nous
observons une croissance permanente et satisfaisante.
GALIA : Pourtant les constructeurs et les grands
équipementiers tels que BOSCH ont des dizaines d’usines et
de sites. De ce fait, 900 connexions, ce n’est pas beaucoup !
LO : Nos utilisateurs (qu’ils soient constructeurs ou fournisseurs) ont
dans la plupart des cas un accès (certains en ont deux pour des raisons
de redondance) qui n’est pas seulement utilisé par un seul site mais par
l’ensemble du réseau d’entreprise ou l’intranet de l’entreprise.
Aujourd’hui, plus de 500 entreprises utilisent le réseau ENX.
Le déploiement se poursuit par l’évolution de la migration des
processus électroniques entre les équipementiers et leurs propres
fournisseurs.
L’anniversaire des 5 ans d’existence de l’Association ENX que vous
avez mentionné n’est pas qu’une date indicative. Cela marque la
transition d’un projet à un standard qui est aujourd’hui bien établi
dans l’industrie automobile européenne. Nous le faisons évoluer pas à
pas.
GALIA : Quels sont les moyens pour arriver à terme à un
développement futur ?
LO : Je vois beaucoup de possibilités d’amélioration aussi bien d’un
point de vue interne qu’externe. En interne, je crois que nous devons,
d’une façon ou d’une autre, compléter notre offre ENX et combler les
Interview de Lennart Oly
52
DOMAINE ENX lacunes existantes. D’autre part, nous voulons étendre la gamme
d’utilisation du réseau.
GALIA : Pouvez-vous nous donner des exemples ?
LO : Nous sommes impatients d’offrir une gamme de solutions plus
large dans toute l’Europe, incluant des offres d’entrée de gamme pour
les petites et moyennes entreprises, ainsi qu’une utilisation étendue par
tous les constructeurs.
Si je reviens à la question initiale ; à côté du développement constant
d’ENX, je dois mentionner que je ne suis pas satisfait de sa
« perception extérieure ». ENX n’est pas perçu comme un moyen de
gain et de ressource économique tel que cela doit être considéré.
GALIA : Donc, vous pensez que votre réseau est
économiquement avantageux, notamment dans le cadre du
remplacement d’autres solutions devenues superflues ?
LO : Les connexions à notre réseau sont basées sur des coûts fixes. Ainsi
vous payez essentiellement un montant forfaitaire, sans vous
préoccuper du volume de données transférées. Si, dans certains cas,
deux fournisseurs ont une connexion ENX mais utilisent leurs anciennes
solutions pour échanger des données, ils gaspillent définitivement de
l’argent.
GALIA : Qui est responsable du succès d’ENX ?
LO : Je ne pense pas qu’il faille pointer le doigt sur quelqu’un en
particulier. En raison d’un manque de clarté sur l’efficacité économique
pour les utilisateurs, l’Association ENX a, durant ces cinq premières
années d’existence, contribué à l’image pour laquelle nous nous
battons en ce moment. Les constructeurs et les fournisseurs
représentent d’ailleurs, l’Association ENX. Le réseau ENX a été créé
pour l’industrie automobile par l’industrie automobile.
Chacun de nous a un rôle et doit le remplir aussi bien que possible.
L’Association ENX doit offrir un bénéfice concret à l’utilisateur. Nous
devons faire un produit aussi attractif que possible. Ce qui signifie
avant tout : des coûts réduits et un large éventail des utilisations
possibles.
Mais il est également vrai que nous fournissons simplement les bases.
Nous avons donc besoin d’offres attractives pour nos vendeurs. Ce
message concerne les opérateurs certifiés, BT INFONET, ORANGE
BUSINESS SERVICES, T-SYSTEMS ET TELEFONICA, qui doivent
mettre en œuvre une transformation stratégique ; ainsi que nos clients,
principalement les constructeurs.
L’élargissement de la gamme et de son utilisation permettra à ENX
d’être automatiquement plus économique. C’est la raison pour laquelle
nous ne pouvons pas et nous ne voulons pas enlever cette responsabilité
à nos membres.
GALIA : Indépendamment des coûts réduits, quel bénéfice, en
tant qu’utilisateur, puis-je retirer de l’Association ENX ?
LO : Premièrement, chaque utilisateur peut compter sur nous pour
toute aide dans l’utilisation de leur connexion ENX : depuis le choix du
bon type d’accès (en fonction des besoins) et jusque dans le lancement
de procédure d’escalade pour résoudre d’éventuels problèmes. Nous
offrons aussi des services en ligne variés et nous réunissons les
utilisateurs par divers événements et forums de discussion.
GALIA : Mais vous n’offrez pas ces services gratuitement ?
LO : Ce n’est pas gratuit mais ce ne sont pas des coûts
supplémentaires. Toutes nos activités sont incluses dans des coûts
mensuels qu’un utilisateur paye à son opérateur ENX. Il ne faut pas
oublier que l’Association ENX est une organisation à but non lucratif.
Nous sommes un club d’utilisateurs et la partie la plus importante de
la chaîne de valeur reste du côté des opérateurs.
GALIA : Quelle est la stratégie d’ENX pour le futur ?
LO : Notre stratégie pour les cinq prochaines années sera le
développement adapté à l’utilisateur des processus techniques,
l’implémentation dans l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur
automobile incluant le marché des pièces détachées ainsi que
l’extension à d’autres secteurs d’activité qui montrent une intégration
importante entre les entreprises indépendantes. J’ai déjà mentionné
l’industrie aéronautique ainsi que l’industrie de la Défense Française.
Du côté technique, les opérateurs actuels disposent d’une large palette
de produits ENX. Nous travaillons en ce moment sur des évolutions
permettant de faire converger des données, de la vidéo et de la voix et
de les prioriser, d’utiliser la web conférence, etc.
Propos recueillis par Nadine Buisson-Chavot
(Chef de projet ENX)
1. LES FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉE 2006 ET LE DÉPLOIEMENT DU RÉSEAU ENX
■ Certification en cours d’un nouvel opérateur ENX : VERIZON BUSINESS
• Origine Nord Américaine
• Opérateur comparable à BT, qui a pour cible les grands groupes
• Couverture : une centaine de pays
■ Augmentation du nombre de connexion : 920 points de connexion (connexions dans 20 pays)
• FORD, SEAT et TOYOTA utilisent le réseau ENX
■ Déploiement des offres DSL : ADSL (entrée de gamme) et SDSL
• Pour toute information sur les offres ENX d’Orange Business Service, veuillez contacter Sandrine Duong, ingénieur commercial
vente indirecte, en charge d’ENX chez France Telecom à l’adresse email suivante : [email protected].
53
DOMAINE ENX ■ Développement de l’utilisation des applications sur ENX et notamment l’EDI :
• Plus de 100 sites fournisseurs de RENAULT font de l’EDI sur ENX. RENAULT encourage les fournisseurs qui ont déjà une
connexion ENX à faire passer leurs EDI via ce réseau. Certains fournisseurs qui utilisent le réseau ENX en lieu et place de leur
ligne numéris pour leurs échanges EDI, ont économisé jusqu’à 15 000 € par an.
■ Workshop ENX (septembre et décembre 2006) pour étudier les futurs développements d’ENX
• Développer l’utilisation d’ENX à l’international et envers certains types d’utilisateurs (réseau des concessionnaires) à moindre
coût : passerelle SSL Internet/ENX. RENAULT est en train de faire des pilotes sur ce nouveau type de connexion ENX.
• Améliorer la Qualité de Service (QoS) et définir des Classes de Service (CoS) permettant de prioriser les flux en fonction de
leur niveau de criticité.
• ENX étudie la possibilité d’implémenter un outil de travail collaboratif accessible via le réseau ENX.
■ D’autres secteurs d’activités intéressés par ENX
• Institutions financières : BCE
• Bureau Fédéral des véhicules en Allemagne
• Office Fédéral des investigations criminelles
4 opérateurs certifiés ENX (et bientôt un cinquième) offrent un point d’accès unique
à l’ensemble de l’industrie automobile européenne.
L’année 2006 confirme la tendance générale d’augmentation du nombre de connexion ENX :
920 points de connexion ENX en décembre 2006, qui représentent environ 4 000 tunnels
(liens entre partenaires ENX) ; et couverture globale à l’extérieur de l’Europe.
54
DOMAINE ENX
Nombre de tunnels (liens entre partenaires ENX)
pour les plus importants utilisateurs ENX.
2006 aura été pour notre Groupe Utilisateurs ENX une année de
croissance et de maturité : Croissance du nombre des partenaires
connectés qui dépasse maintenant les 200 pour chacun des deux
constructeurs PSA et RENAULT ; croissance également du nombre
de constructeurs et de fournisseurs de Rang 2 connectés à nos
grands équipementiers ; maturité des architectures d’accès aux
applications qui permettent maintenant d’utiliser pleinement le
réseau ENX pour transférer les messages EDI, accéder aux
applications SAP des domaines HR, comptables et qualité,
renforçant ainsi pour nous comme pour nos partenaires l’intérêt
pratique et économique du réseau.
Cette maîtrise du déploiement a notamment permis la connexion de
sites fournisseurs importants en Roumanie.
Si la progression du déploiement répond à notre attente sur le
périmètre européen, il nous reste à relever le défi de fournir à nos
nouveaux partenaires - situés partout dans le monde - les mêmes
facilités d’accès à nos services, à moindre coût.
Un projet pilote de passerelle SSL Internet/ENX a démarré cette
année, à l’initiative de RENAULT, ce qui permet à notre groupe d’y
être étroitement associé. Un premier démonstrateur a été présenté
lors de la conférence Odette 2006, il est prévu en 2007
d’industrialiser et de certifier ce service pour en faire un composant
à part entière de l’offre de connectivité ENX.
2007 s’annonce donc comme une année très importante en
matière d’innovation et d’extension de couverture pour l’ENX.
La contribution de notre Groupe Utilisateurs ENX à ces travaux est
plus que jamais nécessaire pour assurer à ces nouveaux
développements une mise en œuvre et un déploiement global, qui
répondent aux attentes de notre industrie.
Michel Le Méro
Responsable Projet ENX RENAULT
et Président du Groupe Utilisateurs ENX
2. LE GROUPE UTILISATEURS ENX ET LES SUJETS TRAITÉS
Michel Le Méro (RENAULT)
Président
Nadine Buisson-Chavot
Chef de Projet
Le mot du Président du Groupe
Utilisateurs ENX
55
DOMAINE ENX Le Groupe Utilisateurs ENX se réunit une fois par trimestre, soit 4 réunions en 2006.
■ Liste des participants :
Les sujets traités au sein du groupe Utilisateurs ENX :
■ Retour d’expérience des partenaires connectés et prise en compte des besoins des utilisateurs.
■ Suivi du déploiement en Europe et à l’international : plus de 920 points de connexions au total.
■ Développement de l’utilisation de nouvelles applications sur ENX (connexion ENX utilisée pour échanger des informa-
tions avec des services externalisés) et suivi du déploiement de l’EDI sur ENX : plus de 100 sites fournisseurs de
RENAULT font de l’EDI sur ENX.
■ Retour d’expérience sur le déploiement des offres d’entrée de gamme et sur l’utilisation générale du réseau.
■ Suivi des relations avec l’opérateur national Orange Business Services.
■ Deux interventions ont eu lieu en 2006 : Orange Business Services (France Telecom) et T-Systems (Deutsche
Telekom).
■ Prévisions d’interventions en 2007 : la DGA pour présenter l’Espace Partenaire V2, véritable plateforme de travail
collaboratif ; Verizon Business présentera son entreprise et sa gamme d’offre ENX quand ils seront certifiés ; Visio
Concept pour avoir un retour d’expérience quant à l’utilisation de ce centre de ressources où est installée une
connexion ENX mutualisée.
Constructeurs et Organisations (4) RENAULTPSA
ENX
DGA
Fournisseurs (13) HONEYWELL GARRETTFAURECIARIETERSIEMENSFREUDENBERGLEARPAULSTRA
MAGNETI MARELLI
MICHELIN
MGI COUTIER
VALEO
TREVES
PLASTIC OMNIUM
3. LES PERSPECTIVES
■ Poursuivre le déploiement
• Industrie automobile : Connecter de nouveaux Constructeurs (NISSAN, OPEL, HONDA, FIAT) ; connexions entre Rangs 1 ;
connexions de Rang 2 via le projet A.L.F.A.
• Délégation Générale pour l’Armement : Application d’export d’armes opérationnelle. Perspective de déploiement 2007 : 50 à
100 partenaires.
■ Développer l’utilisation d’ENX dans d’autres secteurs d’activités
• Aéronautique : AIRBUS et DASSAULT AVIATION sont déjà connectés.
■ Accélérer le déploiement d’ENX à l’international, notamment via la passerelle SSL Internet/ENX
■ Développement de services ENX
• Améliorer les critères en terme de qualité de services (QoS).
• Définir et mettre en œuvre les classes de services (CoS) : Prioriser les flux en fonction de leur niveau de criticité.
• Mise à disposition directement sur ENX d’un outil de travail collaboratif pouvant intégrer à la fois de la gestion documentaire
et de la web conférence.
■ Continuer les actions de communication et de promotion du réseau ENX
56
DOMAINE ENX
4. LA COMMUNICATION
■ Organisation d’un Atelier ENX le 5 Juin 2007 à Lyon avec différentes interventions :
• L’Association ENX : État des lieux et perspectives de développement technique
• Des utilisateurs ENX
• Des opérateurs certifiés
■ Deux ateliers ENX ont eu lieu en Grande-Bretagne et en Espagne en 2006
■ Actualisation de la brochure ENX « 3S » en français, allemand, espagnol et anglais (téléchargeable sur le site web ENX)
■ Participation à des conférences
• Visio Concept dans le cadre du Forum A.L.F.A. Franche Comté le 18 mai
• MIDEST le 9 novembre
• Conférence Odette les 28 et 29 novembre 2006
LISTE DES MEMBRES DE GALIA
57
MEMBRES ACTIFS
AB INDUSTRIE
AFC
ALCOA FIXATIONS SIMMONDS SAS
AMIS (SIFCOR)
APM
ARCELOR AUTO
ARDEPA
ARVIN MERITOR LIGHT VEHICULE SYSTEMS FRANCE
AUTOLIV FRANCE
BEHR FRANCE
BENTELER AUTOMOTIVE
BERTUCAT INDUSTRIE
BERU EYQUEM SAS
BOLLHOFF OTALU
BOSCH SYSTEMES DE FREINAGE
BOURBON FABI AUTOMOBILE
BOURGUIGNON BARRE
BRETAGNE ATELIERS
BUSAK PLUS SHAMBAN
CAB MECANIQUE
CABLITEC
CAILLAU
CARCOUSTICS
CARPENTER
CML INNOVATIVE TECHNOLOGIES
CODAN FRANCE SAS
COMPAGNIE DEUTSCH
COOPER-STANDARD AUTOMOTIVE FRANCE
DAHER INTERNATIONAL
DANA NOBEL PLASTIQUES
DEFONTAINE
DELCAR
DOURDIN
DUFERCO COATING
EDSCHA FRANCE
ELECTRICFIL AUTOMOTIVE
ELECTROPOLI PRODUCTION
EMT-25
ERGOM FRANCE
ETAPE 63
EURO CN
FABRIS
FAURECIA
FCI AUTOMOTIVE FRANCE
FEDERAL MOGUL GARENNES
FEDERAL MOGUL OPERATIONS FRANCE SAS
FEDERAL MOGUL SEALING SYSTEMS
FEDERAL MOGUL SYSTEMS PROTECTION GROUP
FIDAY GESTION
FILTRAUTO
FONDERIE DE GENTILLY
FORGES DE COURCELLES
FRANCE JOINT
FRANK & PIGNARD
FRANTZ ELECTROLYSE
FREUDENBERG SAS
GALVA 45
GATE France
GATES SAS
GEODIS SOLUTIONS
GGB FRANCE EURL
GKN DRIVELINE SA
GLAVERBEL FRANCE
GOODYEAR DUNLOP TIRES FRANCE
GRIFFINE ENDUCTION
GRIS DECOUPAGE
GROUPE NEYR PLASTIC
HARMAN BECKER
HBS TECHNOLOGIE
HELLERMANN FRANCE
HEULIEZ
HONEYWELL GARRETT
HUTCHINSON
HYDRO ALUMINIUM STRUCTURES
INERGY AUTOMOTIVE SYSTEMS FRANCE
INOPLAST
INOX ASPECT
ITW FRANCE COMET
ITW RIVEX
JOHNSON CONTROLS CONFLANS
KEY PLASTICS INTERNATIONAL
KIRCHHOFF FRANCE
KONI FRANCE
LE RAY TRANSPORTS ET LOGISTIQUE
LEGRIS
LINPAC MATERIALS HANDLING FRANCE
LISI AUTOMOTIVE FORMER
LYDALL THERMIQUE ACOUSTIQUE
MAGNETI MARELLI MOTOPROPULSION FRANCE
MAGNETI MARELLI SYSTEMES ELECTRONIQUES SAS
MAHLE FILTERSYSTEME
MAHLE PISTONS FRANCE SARL
MANN + HUMMEL FRANCE
MANZONI BOUCHOT
MARTIN TECHNOLOGIES
MECANINDUS
MECAPLAST
METALDYNE INTERNATIONAL FRANCE
METZELER AUTOMOTIVE PROFILE SYSTEMS
MGE
MGI-COUTIER
MICHELIN
MOLEX AUTOMOTIVE SARL
MOLLERTECH EUROSTYLE
MOTEURS LEROY-SOMER
NEW STEEL
NIEF PLASTIC
NO-SAG
OBERTHUR CARDS SYSTEMS
OSRAM
58
LISTE DES MEMBRES DE GALIAPERNAT EMILE & FILS
PEUGEOT JAPY INDUSTRIES
PLASTI 23
PLASTIC OMNIUM
PLASTIQUES PÖPPELMANN France
PLASTO
PLASTOHM
POLYONE FRANCE
PRECIFORGE
PRODEMA-MOTTAZ
PROFIL’ STYLE AUTOMOBILE
PSA PEUGEOT CITROEN
RECTICEL
REHAU
RENAULT
RENCAST
RIETER AUTOMOTIVE FRANCE
ROBERT BOSCH FRANCE SAS
SA GPI - GROUPE GERGONNE
SAB
SACRED
SAG FRANCE
SCAPA FRANCE
SCHAEFFLER FRANCE
SCHEFENACKER VISION SYSTEM FRANCE
SCHERDEL HERCKELBOUT-DAWSON
SCHMITTER FRANCE
SCHOELLER ARCA SYSTEMS
SCHRADER
SEFI
SENIOR AUTOMOTIVE
SGI
SIEMENS VDO AUTOMOTIVE
SILVATRIM
SKF FRANCE
SNOP
SOCIETE DES COLLIERS NORMA
SOCIETE PARISIENNE DE RESSORTS
SOTIRA
SPICER France
STEEP PLASTIQUE
STREIT MECANIQUE
TECMAPLAST
TELEFLEX AUTOMOTIVE FRANCE
TENNECO AUTOMOTIVE FRANCE
TEXTRON FASTENING SYSTEMS
THYSSENKRUPP SOFEDIT VENDOME
TI GROUP AUTOMOTIVE SYSTEMS
TRAMICO
TRELLEBORG AUTOMOTIVE FRANCE
TRESSE METALLIQUE J. FORISSIER
TREVES
TROIS M FRANCE
TRW FRANCE
TUBEST FLEXIBLE SOLUTIONS
TWIN SERVICES
TWL EURODEC
TYCO ELECTRONICS
UGIMAG FRANCE SAS
VALEO MANAGEMENT SERVICES
VALLOUREC COMPOSANTS AUTOMOBILE
VALLOUREC PRECISION ETIRAGE
VERNET
VISION SYSTEMS AUTOMOTIVE SAS
WAGON AUTOMOTIVE
WEBASTO SYSTEMES CARROSSERIE
WECOSTA
WOCO DECIZE S.A.S.
ZANINI FRANCE
ZF LEMFORDER METAL FRANCE
ZF LEMFORDER TUROVER
ZF SACHS SUSPENSION FRANCE
MEMBRES ASSOCIÉS A
AGC AUTOMOTIVE EUROPE
ARCELOR TUBES
ARIES MECA
ARVIN EXHAUST
ASEC
AUTOLIV LIVBAG
BTR
CAMELIN
CARPENTER ANJOU
CISATOL
DUNLOP ROUES
FONDERIES DU POITOU ALUMINIUM
FRANÇAISE DE MECANIQUE
FREUDENBERG MEILLOR SAS
GEFCO
GOBIN DAUDE
HARMAN-BECKER AUTOMOTIVE SYSTEMS
HONEYWELL MATERIAUX DE FRICTION
HPI
HUTCHINSON SNC
INDUSTRIELLE DESMARQUOY SNC
LA SOURCE COMPOSANTS MOTEURS
LAJOUS INDUSTRIES
LAMINOIRS ET ATELIERS DE JEUMONT
LE JOINT FRANÇAIS
LISI AUTOMOTIVE RAPID
MB AUTOMOTIVE
METALTEMPLE
MGI-COUTIER MUREAUX
MGI-COUTIER SEIM
MPAP
NADELLA
NOMEL
PAUL JOURNEE
PAULSTRA
PTB TEXTRON
PUM SSC
RENAULT ACI
SAINT JEAN COMPOSANTS MOTEURS
SBFM
SCHOELLER ARCA SYSTEMS SUISSE
SMAN
SNR ROULEMENTS
SOCIETE DES FORGES DE FRONCLES
SOFANOU
59
LISTE DES MEMBRES DE GALIASOFASA
SOFIB
SOFRASTOCK INTERNATIONAL
SOLBLANK
STA
TELMA
TIXIS SYSTEMS
TRELLEBORG FLUID SYSTEMS
TRELLEBORG MODYN
TREMOIS
TREVEST
TRW CARR FRANCE
TRW COMPOSANTS MOTEURS
UGINE
VALEO CLIMATE CONTROL
VALEO DISTRIBUTION
VALEO DRN MOTEUR
VALEO ELECTRONIC AND CONNECTIVE SYSTEMS
VALEO ELECTRONIQUE
VALEO ENGINE COOLING
VALEO ENGINE MANAGEMENT SYSTEMS
VALEO LIGHTING SYSTEMS
VALEO MOTORS AND ACTUATORS
VALEO SECURITE HABITACLE
VALEO SECURITY SYSTEMS
VALEO SWITCHES AND DETECTION SYSTEMS
VALEO SYSTEME D’ESSUYAGE
VALEO SYSTEMES ELECTRIQUES
VALEO THERMIQUE HABITACLE
VALEO THERMIQUE MOTEUR
VALEO TRANSMISSIONS
VALEO VISION
VALEO VISION BELGIQUE
VALEO WIPERS SYSTEMS
VALFOND REYRIEUX
VALMEX
VICKERS
VISTEON SYSTEMES INTERIEURS
WIMETAL
MEMBRES ASSOCIÉS B
CCFA
CETIM
CT DEC
CTN
FONDATION AMIPI - BERNARD VENDRE
GIFAS
ICARE
PERFORMANCE 2010
PÔLE PRODUCTIQUE RHÔNE-ALPES
SFEPA (FIEV)
UTBM
MEMBRES CLUB
“1 LOGISTICS” ZURALSKI
AISAN BITRON EUROPE
ALLIBERT BUCKHORN FRANCE
ATOS ORIGIN INTEGRATION
AURATECHCOM
AUTOLOG NORBERT DENTRESSANGLE
AXEMBLE
AXWAY
CEGEDIM-EDI
CEGID
CELTIC CONSEIL
CGEC
COVISINT SUBSIDIARY OF COMPUWARE
DASSAULT SYSTEMES
DAYCO EUROPE
DESKOM
EBUSINESS EXPERT
EDICOM
EDT
EUROEDI
FRANCE TELECOM
GALION SOLUTIONS
GEORG UTZ
GXS
ICD INTERNATIONAL
ICON SCM
IDESTYLE SERVICES
IFS FRANCE
INFFLUX
INFLUE ILLICOM
INFODEV-INAROB
INFOR GLOBAL SOLUTIONS BREISACH
INGETECH
IPOINT-SYSTEMS/ICOMAU
LOG & PI CONSULTING
MATRIXONE
NEDSCHROEF FASTENERS
NUMLOG
PEA CONSULTING
PLANEXWARE
PLUVIAUD ORGANISATION TPO
PNEUS PIRELLI
SAGE
SAP FRANCE
SEEBURGER FRANCE
SEEMAGE
SERES
SILVERPROD
SOCIETE NOUVELLE BEGEY
SOFRASAR
SOFT & COM
SOLAR SERVICIOS ON-LINE ARGENTINA
SORMA FRANCE
SPRING TECHNOLOGIES
STERLING COMMERCE
SUPPLYON
TENOR CONSEIL
TPV
TX2 CONCEPT
VERITAS
VISEO AUTOMOTIVE
WOPLA
Conc
eptio
n et
réal
isatio
n en
col
labo
ratio
n av
ec L
a M
ise e
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01 4
0 09
62
20
membre d’Odette International
96, avenue du Général Leclerc - 92100 Boulogne-BillancourtTél. : 01 41 31 68 68 - Fax : 01 41 31 68 60
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