groupement des Écrivains conseils Édito · une merveille de tech-nologie ! voilà ma raison. je...

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> 44 Loire-Atlantique, Pornic > 98 adhérents le matin, et déjà... > 99 adhérents l’après-midi > 2 7 présents aux AG : c’est 27 % de l’effectif > 6 7 présents et représentés : c’est presque 70 % de l’effectif mobilisé On murmure que certains nous envient... > Édito > Édito > Mattéa DAUBEUF Action… Ré – Action… Dernière ! Organiser le 14 e Forum des Écrivains Conseils ® était l’un de mes plus gros derniers challenges. Près de deux années de travail et tout était enfin bien construit et ficelé, jusqu’à… ce désistement de dernière minute qui faisait s’effondrer tout ce pour quoi j’avais œuvré jusque-là. Tandis que mes confrères, venus de France entière, s’affairaient à rejoindre la côte de Jade pour séjour- ner l’espace d’un week-end prolongé — de travail —, je me démenais pour combler les trous, les imprévus des dernières minutes, et découvrais avec stupeur que les suivantes n’avaient pas décidé de m’épargner ! Je ne devais rien montrer, ou presque. Garder le calme pour laisser s’installer l’énergie qui propulse au-delà de soi en de telles circonstances, lorsque tout semble s’effondrer, quand nous n’avons plus le choix ! Puis il fallait rester la tête haute pour ne pas effrayer mes confrères heureux de se retrouver et d’échanger. Le Forum a bien eu lieu… « Ouf ! » Je n’étais plus convaincue, et surtout, j’étais très déçue. L’esprit ne cessait de me rappeler que mes « invités » étaient venus assister à un joli programme concocté avec soin. Au bout du compte, ils allaient sûrement repartir frustrés. Heureusement, la bienveillance de monsieur Soleil n’avait pas fait faux bond, elle. Bien présent au rendez- vous que je lui avais fixé, il éblouissait les yeux de mes confrères, les laissant se ressourcer et profiter du cadre exceptionnel que nous offrent la côte de Jade et Pornic. Je n’en dirai pas plus à ce sujet, je vous laisse lire leurs témoignages dans les pages suivantes. Les mots de conclusion, adressés aux présents à tra- vers mon dernier édito : MERCI, d’avoir su accepter les faits sans ajouter à mon accablement. GÉNÉROSITÉ : la vôtre, elle m’a portée durant les der- nières heures de cet événement. ESPRIT DE FAMILLE : c’est ce qu’une fois de plus vous m’avez démontré ! Bonne lecture à toutes et tous. GROUPEMENT DES ÉCRIVAINS CONSEILS ® MAI 2016 20 > Sommaire > Sommaire > 2 Dossier 14 e édition du Forum 2016 à Pornic > 11 Le thème de la prochaine Lettre du GREC > www.ecrivainsconseils.net > www.ecrivainsconseils.net LA LETTRE DU GREC - Siège social : 3 place Renoir - 85000 LA ROCHE-SUR-YON. Copilotes de la commission LETTRE DU GREC : Mattéa DAUBEUF et Delphine GUILLOU. Membres de la commission LETTRE DU GREC pour la réalisation de ce numéro : Lucette CAPARROS, Mattéa DAUBEUF, Patricia DETHYRE, Michèle FONTAINE, Odile GLINEL, François GODET, Jean-Michel HOUSSAY, Françoise MARTEL, Alain MAUGER, Yvonne SAVARY, Marie-Françoise SCHENKEL. Design graphique et illustrations : Karim Marc HAÏDAR – www.digiwatt.fr > Yvonne SAVARY > Le Forum en chiffres LETTRE DU GREC SPÉCIAL FORUM À PORNIC Rien de mieux que des vacances « Forum » en famille !

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> 4 4 Loire-Atlantique, Pornic

> 9 8 adhérents le matin, et déjà...

> 9 9 adhérents l’après-midi

> 2 7 présents aux AG : c’est 27 % de l’effectif

> 6 7 présents et représentés : c’est presque 70 % de l’effectif mobilisé

On murmure que certains nous envient...

>Édito>Édito> Mattéa DAUBEUF

Action… Ré – Action… Dernière !

Organiser le 14e Forum des Écrivains Conseils® était l’un de mes plus gros derniers challenges. Près de deux années de travail et tout était enfin bien construit et ficelé, jusqu’à… ce désistement de dernière minute qui faisait s’effondrer tout ce pour quoi j’avais œuvré jusque-là.

Tandis que mes confrères, venus de France entière, s’affairaient à rejoindre la côte de Jade pour séjour-ner l’espace d’un week-end prolongé — de travail —, je me démenais pour combler les trous, les imprévus des dernières minutes, et découvrais avec stupeur que les suivantes n’avaient pas décidé de m’épargner !

Je ne devais rien montrer, ou presque. Garder le calme pour laisser s’installer l’énergie qui propulse au-delà de soi en de telles circonstances, lorsque tout semble s’effondrer, quand nous n’avons plus le choix ! Puis il fallait rester la tête haute pour ne pas effrayer mes confrères heureux de se retrouver et d’échanger.

Le Forum a bien eu lieu… « Ouf ! »

Je n’étais plus convaincue, et surtout, j’étais très déçue. L’esprit ne cessait de me rappeler que mes « invités » étaient venus assister à un joli programme concocté avec soin. Au bout du compte, ils allaient sûrement repartir frustrés.

Heureusement, la bienveillance de monsieur Soleil n’avait pas fait faux bond, elle. Bien présent au rendez-vous que je lui avais fixé, il éblouissait les yeux de mes confrères, les laissant se ressourcer et profiter du cadre exceptionnel que nous offrent la côte de Jade et Pornic.

Je n’en dirai pas plus à ce sujet, je vous laisse lire leurs témoignages dans les pages suivantes.

Les mots de conclusion, adressés aux présents à tra-vers mon dernier édito :

MERCI, d’avoir su accepter les faits sans ajouter à mon accablement.

GÉNÉROSITÉ : la vôtre, elle m’a portée durant les der-nières heures de cet événement.

ESPRIT DE FAMILLE : c’est ce qu’une fois de plus vous m’avez démontré !

Bonne lecture à toutes et tous.

G R O U P E M E N T D E S É C R I V A I N S C O N S E I L S ® M A I 2 0 1 620

>Sommaire>Sommaire> 2 Dossier 14e édition du Forum 2016 à Pornic

> 11 Le thème de la prochaine Lettre du GREC

> www.ecrivainsconseils.net> www.ecrivainsconseils.net

LA LETTRE DU GREC - Siège social : 3 place Renoir - 85000 LA ROCHE-SUR-YON. Copilotes de la commission LETTRE DU GREC : Mattéa DAUBEUF et Delphine GUILLOU.

Membres de la commission LETTRE DU GREC pour la réalisation de ce numéro : Lucette CAPARROS, Mattéa DAUBEUF, Patricia DETHYRE, Michèle FONTAINE, Odile GLINEL, François GODET, Jean-Michel HOUSSAY, Françoise MARTEL, Alain MAUGER, Yvonne SAVARY, Marie-Françoise SCHENKEL.

Design graphique et illustrations : Karim Marc HAÏDAR – www.digiwatt.fr

> Yvonne SAVARY

> Le Forum en chiffres

LETTRE DU GREC SPÉCIAL FORUM À PORNIC

Rien de mieux que des vacances

« Forum » en famille !

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> Forum du GREC Dossier 14e édition 2016 à Pornic

C’est toujours une joie de nous re-trouver, arrivant des quatre coins de l’Hexagone, certains après un sacré périple !

Après la Méditerranée en 2015, nous avons changé de rivage cette année et c’est à Pornic que nous avons mouillé l’ancre le temps d’un week-end.

Nous sommes tous «  Pro gré-cistes » et n’avons qu’un désir : ce-lui d’avancer ensemble. Cela a donc été l’occasion de discuter de ce que nous voulions pour faire avancer notre groupement. Divers sujets

ont été abordés comme la possibi-lité de mettre en place des critères d’admission. Un nombre insuffisant de participants n’a pas permis que cette dernière résolution puisse aboutir et cela fera donc l’objet d’un nouveau vote en juin à Paris (ne ra-tez pas l’appel, cette année c’est le 17 et non le 18).

Chacun a pu s’exprimer et, même si les débats furent, à certains moments, un peu houleux, les cris passent, l’écrit reste.

Je ne peux finir cet article, sans rendre hommage à Mattéa qui fut le

maître d’œuvre de ce rendez-vous et qui a su, malgré les vents contraires de dernière minute, maintenir le cap pour que nous arrivions à bon port.

Il convient également de tirer un coup de chapeau à tout le conseil d’administration et à sa présidente qui se démènent tant et plus pour permettre au GREC d’être toujours sur de bons rails.

Rendez-vous en 2017 au pays du foie gras et de l’armagnac. Avis aux amateurs !

> Jean-Michel HOUSSAY

(Pornic. Dimanche 3 avril 2016. Restitution du travail des com-missions.)

C’est après avoir suivi le résumé des travaux de l’équipe de rédaction de La Lettre du Grec présenté par son ex-pilote  –  Mattéa DAUBEUF  –  au cours duquel il était annoncé un manque cruel d’articles émanant du réseau, que j’ai ressenti l’envie de prendre la parole afin de donner les raisons qui expliquent pourquoi je n’ai jamais produit de textes pouvant

alimenter ce média maison depuis mon arrivée au Grec.

Contrairement à ce que viennent d’exprimer certains de nos collè-gues – même si je trouve leurs ar-guments parfaitement valables  –, ce n’est pas la peur du regard des autres sur ce que je suis capable de produire qui m’a freiné jusque-là.

— Même pas peur, est-ce bien vrai ?

— Oui, pas peur.

En effet, je me connais suffisam-

ment faillible pour m’accepter cri-tiquable dans l’expression de mes écrits. Mais, qui ne l’est pas ? Je pose la question à la salle :

— Y a-t-il ici aujourd’hui quelqu’un qui se pense parfait, infaillible dans l’écriture ?

Bien entendu  –  et c’est heu-reux – dans l’auditoire, personne ne se désigne. Nous savons tous que la perfection dans l’expression écrite, c’est ce vers quoi nous voulons logi-quement tendre, tout en sachant ne

[1.] Roman ? Récit ? Une expérience forte !

[2.] Lettre, ou pas lettre ?

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Forum du GREC<Dossier 14e édition 2016 à Pornic

jamais réellement pouvoir l’atteindre de façon indiscutable et définitive. Il y a maints paliers à franchir vers l’ex-cellence, certains d’entre nous étant plus avancés que d’autres. C’est un fait admis.

Cette évidence reformulée, je sais donc que mes erreurs, mes fautes – étourdiment lâchées – se-ront bien comprises, correctement interprétées, disséquées, traduites, et enfin me seront retransmises, ex-pliquées et finalement corrigées. De même, j’ai conscience que, chaque jour passé dans ma pratique d’ajus-teur de paragraphes, je suis meilleur que la veille dans l’exercice. La mise en lumière – par les confrères – de mes probables erreurs répétées n’est donc qu’accélération vers ce meilleur moi-même consciencieu-sement visé. Tout bénéfice ! J’ex-plique ce point de vue aux présents.

— C’est bien gentil tout cela, mais alors pourquoi n’écris-tu pas pour La Lettre ?

Mon « public » est captif. Sensation agréable. Je garde la pose. Une ré-vélation est attendue. Pour vous qui me lisez ici, cela semble peut-être longuet. Vous pensez   : «  Bon, ça vient ! » Je m’amuse un peu. S’il vous plaît, restez ouverts et indulgents, c’est ma première contribution. Le moment est unique entre vous et moi.

— Ma propre raison de ne rien four-

nir depuis tout ce temps est tout à fait ordinaire ; c’est affaire de mo-ment d’inspiration et… de tri. Quoi ? Le fait est que je ne suis pas à l’aise pour produire un texte sur un thème imposé quand c’est couplé à un délai réduit avant parution. Non pas que je sois en mal d’inspiration – au contraire  –, mais je préfère écrire quand ça «  vient  ». Et ça «  vient  » toujours, mais à n’importe quel mo-ment – du jour ou de la nuit – et il m’est alors confortable de ne rédiger qu’à ce moment-là. Mais tu peux faire autrement. La plupart d’entre nous notent quelque part les idées, pour y revenir, me lance quelqu’un. Je suis comme toi, mais j’ai appris à m’installer devant une page blanche et me forcer à démarrer quand même. Au début, c’est difficile, en-suite cela devient plus facile au fil des essais, m’explique une autre collègue.

Bien entendu – revenons sur terre –, tout ceci est juste. Soyez rassu-rés, en tant que professionnel il est évident que je m’oblige aussi. Pour autant, et c’est là qu’intervient cette notion du tri, je n’agis pas toujours. N’ayant pas eu le temps d’annoncer ce fonctionnement particulier face à mes camarades – et par honnêteté intellectuelle –, je le fais ici.

Donc, je trie. Pour cela, j’ai organisé quelques recoins de mon cerveau. Les commandes clients sont estam-pillées prioritaires. Elles sont alors

classées comme urgences, c’est pour augmenter les sous-sous dans la popoche* à pécule. Le reste est soigneusement rangé dans « la boîte à plus tard  », cette dernière étant bien pratique, car à capacité illimitée et équipée d’un intéressant système d’auto nettoyage qui se déclenche à chaque date de péremption des demandes. Une merveille de tech-nologie !

Voilà ma raison. Je n’en suis pas fier, juste doté d’une culpabilité à géomé-trie variable par incidence prioritaire.

Effet Forum oblige et devant la réalité des besoins de nos amis de La Lettre du Grec, je m’y « colle ». Les géné-rations de BB (bénévoles besogneux) qui m’ont précédé dans l’exercice méritent elles aussi que l’on évite la tristesse d’un enfouissement définitif de notre si utile et formatrice Lettre. Chers collègues, puisque le danger existe, évitons-le en semant plus ré-gulièrement des billets d’humeur ou d’actualité qui sont autant d’écrits renouvelables. Comme démontré là par votre humble serviteur, c’est possible pour chacun. Comme moi, n’y pensez plus : faites-le.

> Alain MAUGER (procrastinateur révélé)

*Réf : Les sous-sous dans la popoche – Télé

des inconnus 6 – Les Inconnus, 1992.

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La nuit était noire, le froid prégnant et le vent coupant. Le bateau de pêche dessinait sans discontinuer des ronds dans l’eau du port. Le pilote, dressé comme un «  i  », le regard droit devant lui, restait im-perméable à nos cris, personnage mécanique sur son manège.

Menue surprise, mystérieuse et poétique, de ce joli petit coin du Pays-de-Retz où nous étions venus échanger sur nos métiers d’écri-vains-conseils®.

Cette pêche ancienne à bord d’un civellier – autrefois transmise de

génération en génération, au-jourd’hui l’objet de quotas – se pratique la nuit, de mi-décembre à mi-avril, dans le port de Pornic, où remontent les devenues très rares civelles, alevins d’anguilles qu’ail-leurs on appelle pibales.

D’autres surprises m’attendaient pour mon premier Forum. Nous n’étions pas au complet, cependant les échanges entre nous, profes-sionnels autant qu’amicaux, mais aussi ceux avec les intervenants conviés par Mattéa Daubeuf, ont été – pardonnez-moi ce mot familier et

un peu désuet – sensationnels.

«  Les Prêteurs de plumes  », les comédiens du Théâtre du Reflet qui nous ont emmenés loin avec eux dans leurs lectures, et Jeanne Frère et ses imaginatifs cartonnages et reliures, m’ont enchantée. Et vivent aussi les écrivains en herbe, bravo Mattéa pour la création de leur livre en atelier d’écriture !

Demi-surprise seulement  : cela n’a certes pas toujours été sans quelques remous, comme chaque fois que s’expriment les singula-rités personnelles. Ça vit chez les grécistes ! Du brassage de conver-sations, d’idées, d’opinions, de res-sentis, d’accords et de désaccords qui nous ont animés pendant ces trois jours, je retiens la solidarité, la diversité des approches profes-sionnelles, le travail accompli dans les commissions et, plus spéciale-ment, l’ardent attachement à notre métier d’écrivain-conseil® et à l’une de ses valeurs-socle, la cha-leur humaine. Stimulant !

Pour inventer et avancer, on est souvent meilleur à plusieurs que seul à l’ouvrage. Je signe pour le prochain Forum.

> Michèle FONTAINE

[3] Témoignage Forum des Écrivains Conseils® -

Pornic, 1 - 2 et 3 avril 2016

> Forum du GREC Dossier 14e édition 2016 à Pornic

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Avant de venir, je me disais : « Ce sera mon dernier forum  ». Et même, à la fin de l’année, je quitte le GREC.

Installée depuis le 1er septembre, je suis toujours orpheline de clients. Si, si. J’ai fait de la pub, j’ai écrit des tas de lettres de motivation, envoyé plein de CV... Peine perdue ! Je ne vois rien pointer à l’horizon.

Le GREC  ? Je tournais en rond sur le site, n’arrivais pas à accé-der au forum, malgré les conseils d’Alain. Bref, je me sentais seule et quelque peu déprimée. Alors,

j’abordais cette réunion avec un sentiment d’échec.

Et puis, premier rayon de soleil, j’ai retrouvé mon amie rencontrée en formation avec laquelle nous échangeons beaucoup malgré les kilomètres qui nous séparent.

Françoise nous a présenté une autre de ses stagiaires avec qui nous avons sympathisé. Installée presque en même temps que moi, elle a pas mal de clients. Je me suis donc dit : « Qu’ai-je raté ? » En dis-cutant, elle m’a donné des pistes, m’a expliqué ses démarches. J’ai

commencé à recouvrer l’espoir.

J’ai suivi les débats, écouté les intervenants et j’ai décidé d’inté-grer le groupe Méditerranée, s’ils m’acceptent en leur sein, bien sûr.

Je suis rentrée chez moi, remontée comme une pendule et prête à en découdre.

Aussi, je vous remercie tous de m’avoir redonné l’envie d’avoir envie comme le dit un personnage connu !

À bientôt, donc.

> Françoise MARTEL

[4.]

Le Forum du GREC… Certains mots ont parfois pour nous une réso-nance quasi mythique.

Ainsi, l’expression «  les Rédacto-riales du GREC », que ne m’a-t-elle pas fait rêver !

Elle évoquait pour moi une belle journée pleine de mots, de discus-sions enflammées sur les subtilités de la langue, sur le plaisir d’écrire. J’avais donc les yeux pleins d’étoiles lorsque j’ai été choisie – parmi fort peu de candidats, il faut bien l’ad-mettre – pour représenter le GREC Méditerranée et organiser pour

2015 cette manifestation dans ma ville !

Le jour  J, pleine d’enthousiasme, j’attendais de pied ferme la foule que j’imaginais avide de savoir ce qu’est un écrivain conseil® et impa-tiente de participer à la « dictée du GREC ».

Las, je n’avais pas anticipé la dé-convenue qui m’attendait…

Zéro participant, sauf une passa-gère vaguement intéressée et ma propre sœur. Voilà tout le public que nous avons accueilli, mes collègues

de la section Méditerranée et moi.

«  Quel rapport avec le Forum  ?  », me direz-vous. Aucun rapport.

Si ce n’est peut-être une peur irra-tionnelle de perdre mes illusions en allant au Forum de Pornic…

Mais alors, quelle tristesse, quelle déception ce sera d’apprendre que malgré – ou en raison de ? – mon absence, cette nouvelle édition du Forum aura été exceptionnelle !

Bien fait pour moi !

> Lucette CAPARROS

[5.]

Forum du GREC<Dossier 14e édition 2016 à Pornic

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Mes chères consœurs, mes chers confrères,

un moment intense vécu pendant trois jours à Pornic en ce début avril 2016. Joie d’appartenir à une confrérie, celle des personnes qui visent à se perfectionner dans leur art, celui de l’écriture.

Quelques images indélébiles. Tout d’abord le vendredi soir, jour de l’arrivée, je descends chercher une bouteille d’eau à la réception de l’hô-tel. Dans le hall, assis autour d’une table, je découvre les membres du conseil d’administration en plein travail. Il est tard, certaines et cer-tain ont pourtant longtemps voyagé ce même jour.

Mais la joie et le désir d’assurer la pérennité d’un mouvement l’em-porte sur les autres considérations. La passion, cela nous tient éveillés.

Un autre souvenir, des éclats de rire au petit-déjeuner avec une consœur qui me pousse délicatement avec sa

chaise. Plus tard je l’aperçois assise à une petite table en train de lire le journal en sirotant un verre d’eau minérale. J’ai un léger doute car sur la table on peut lire une étiquette « cocktail du moment ». Mais cette consœur avance autrement, grâce à sa passion de l’écriture.

Des rires encore le samedi soir suite aux propos de Françoise PETERS – pince-sans-rire – qui déclenche l’hilarité à notre table par ses sou-venirs des Forums plus anciens.

Grand moment de joie et de convi-vialité.

Je garde précieusement en mé-moire ces souvenirs de bonheur et de partage.

Je me rappelle aussi celui du cock-tail du samedi après-midi où j’ai res-senti cet esprit convivial et d’équipe qui donne toute sa force et donne envie de se défoncer, – en ce qui me concerne cela sera régional – pour ce groupement. Une drogue sans

effet négatif.

Je garde enfin en mémoire le sa-medi soir et les écrits lus à haute voix par Laurence AUVITU et Mattéa DAUBEUF, l’organisatrice de ce fo-rum qui a gagné son pari – il reste à transformer l’essai. L’ambiance au moment de cette lecture était dé-tendue, joyeuse et filmée par notre Martine COUTIÈRE nationale.

Beaucoup de discussions, beau-coup d’énergie échangée et nous voilà requinqués, prêts à affron-ter sereinement les obstacles qui seront surmontés l’esprit léger et confiant.

En attendant de vous retrouver dans le Gers dans une petite année – le temps passe si vite – je tiens encore à remercier Mattéa, et je vous sou-haite la pleine réussite dans vos cabinets respectifs et dans vos vies personnelles.

> François GODET

[6.] Pornic : des souvenirs plein la tête

Je l’attendais avec gourmandise et impatience, encore tout imprégnée de celui de l’an passé. Pourtant je devrais savoir que les plus belles histoires ne résistent pas toujours au J2.

J’étais donc pressée de retrouver ma famille, celle des mots parta-gés. J’avais un grand besoin de me ressourcer, de puiser des forces auprès de mes homologues, de partager dans le respect de chacun

de nous qui sommes si différents, mais portés par un même amour de l’écriture.

Alors que dire ? Je suis restée sur ma faim, mais j’avais sans doute

[7.] Forum n° 2 !

> Forum du GREC Dossier 14e édition 2016 à Pornic

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Pour moi, Pornic, ça a commencé par le voyage en train… J’aime re-garder tranquillement les paysages que traverse le tortillard serpentant le long de la mer. Mais ça a bien failli me jouer un drôle de tour : personne ne m’avait alertée de la prochaine di-vision de mon train… Heureusement que pour une fois j’étais en veine de conversation  : une jeune fille m’a vivement conseillé de changer de wagon, sinon, j’allais me retrouver dans la campagne retirée du Pays-de-Retz au lieu d’arriver à Pornic.

Je me suis sentie très accueillie, grâce à la délicate attention d’un gréciste qui m’attendait à la gare. J’avais un peu étudié le plan de Por-nic, mais Via Michelin m’annonçait 3,5 km, ce qui était une distance un peu exagérée avec la valise jouant des castagnettes derrière moi…

Bon, si j’arrêtais de raconter ma vie ?

Pour moi Pornic, c’était comme tou-jours la rencontre des collègues et la prise de conscience de la somme

de travail collectif que représente notre groupement. C’est aussi la découverte de possibles pas encore explorés : l’artiste relieuse qui nous a présenté son très beau travail m’a fait entrevoir que je pouvais moi aussi proposer ce genre de service à certains de mes clients… C’est aussi l’envie de revenir à quelques vieilles idées, comme celle d’échanges de trucs et combines, en particulier concernant l’utilisation de certains logiciels.

C’est aussi la confrontation d’idées, dans la bonne humeur qui n’em-pêche pas l’expression parfois mus-clée de convictions personnelles. C’est enfin l’accueil de nouveaux adhérents, les bons repas pris en-semble… le vin fruité qui réjouit les papilles !

Mattéa a largement gagné le droit de penser à autre chose, elle qui a passé une partie de son année à se démener pour la réussite de ce Forum. Je lui vote un grand, large, reluisant et profond MERCI pour les

efforts qu’elle a consentis. Les par-tenaires qui se désistent quelques heures avant le début de la manifes-tation, c’est dommage ; sur le coup c’est comme une catastrophe pour l’organisatrice, mais ça augmente le temps d’échanges informels, ceux qu’au fond je préfère. La séance à essayer de brancher Skype a eu sur moi un effet consolateur  : moi qui n’apprécie pas beaucoup ces formes de communication, et qui suis assez maladroite à les mettre en œuvre, j’étais rassurée  : je ne suis pas la seule à me prendre les pieds dans le tapis de fils électriques !

Bref, chaque année, je me dis  : « Cette année, c’est loin, ça fait cher, c’est trois jours passés loin de mon écran ! » Et, comme chaque année, je me suis fait regonfler le moral professionnel… et rien que pour cela, ça vaut le déplacement.

> Odile GLINEL

[8.]

trop d’appétit. Questionnement, incertitude, désarroi… Je ne sais plus très bien. Une impression de malaise…

Je n’ai pas tout compris, je ne veux pas comprendre d’ailleurs. Je suis juste un peu triste, et je suis repar-tie un peu seule avec mes doutes. L’esprit GREC  ? La fraternité  ? L’acceptation de l’autre ? L’échange

constructif  ? Bien sûr il y a eu de bons moments, des retrouvailles et je dis bravo et merci à l’équipe orga-nisatrice  ; je suis bien consciente que cela représente beaucoup de travail de préparation et aussi beaucoup de stress le moment venu quand les difficultés s’ajoutent les unes aux autres. Je veux y croire en-core, je ne « jette pas l’éponge » tout de suite, je serai présente à Paris le

17  juin pour l’assemblée générale extraordinaire.

En attendant, j’ai retrouvé mon Cantal, terre isolée et bien loin de tous mes confrères, et ma difficile quête d’une clientèle. À bientôt alors !

> Marie Françoise SCHENKEL

Forum du GREC<Dossier 14e édition 2016 à Pornic

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Je garde de mon escapade à Por-nic, à l’occasion du Forum 2016 du GREC, des impressions fugaces ou durables, des sentiments négatifs ou positifs, des images ancrées ou diffuses...

Tout d’abord, mon impatience et ma fébrilité à vous retrouver, consœurs et confrères, après un an passé, so-litaire, aux manettes de mon activi-té, pour échanger et partager, mais aussi mon grand désappointement de vous y trouver si peu nombreux (nous étions 27) ! Pas facile de jouer la carte de la convivialité, d’échan-ger et de partager avec des pouvoirs de papier !

Les premières heures de mon débarquement en Bretagne  : avec l’accueil à la gare de Nantes de Jean-Michel HOUSSAY qui a gen-timent accepté de me covoiturer jusqu’à Pornic, le bon goût de nos lasagnes aux épinards partagées sur un coin de table, la découverte furtive du Pays-de-Retz, et notre arrivée au Mauritia, fort bel hôtel 3  étoiles (merci au GPS) où déjà s’activait l’équipe du C.A. pour bien nous accueillir.

Ma tristesse, après avoir appris les aléas auxquels Mattéa DAUBEUF (organisatrice du Forum cette année) avait dû, avec courage et détermination, faire face lors des dernières soixante-douze heures (l’occupation de l’auditorium par des forains et donc l’impossibilité d’y tenir notre rencontre publique, le désistement des deux conféren-cières prévues le samedi après-midi et autres joyeusetés). Elle l’a

souvent répété durant le Forum  : alors qu’elle avait travaillé à son organisation pendant près de deux ans, c’est en trois jours qu’elle est parvenue à le sauver. Bravo à elle !

Mais aussi le plaisir d’avoir eu le temps de faire une escapade « en ville » (Pornic est en fait une petite station balnéaire dotée de son vieux port et de son port de plaisance) accompagnée de trois chevaliers servants  : François GODET, Jean-Michel HOUSSAY et Pierre-Gilles LAUNAY. J’en garde le souvenir du ciel impeccable-ment bleu, de nos discussions sur le métier ou sur le paysage, de la photo prise de ces trois bons-hommes sous l’enseigne d’un restaurant au nom particulière-ment choisi, L’Ana’gram, de notre marche sur le sentier des doua-niers, de mon impossibilité à pho-tographier le château toujours en contre-jour, du goût des spéciali-tés locales offertes par Jean-Mi-chel, de notre halte au café pour y savourer cocktails et thé.

Que dire encore de ce premier jour de découverte  ? Le plaisir de constater que nous étions fort bien logés : ah ! La salle de douche avec ses doubles vasques, les boiseries sombres de la chambre, le confort de la literie... Mais aussi, la surprise de partager ma chambre avec ma Trésor’hier préférée. J’ai nommé Martine COUTIÈRE  ! Un joyeux boute-en-train qui sait autant parler et rire fort quand il s’agit de mettre l’ambiance, qu’elle sait rester très discrète quand elle rentre de virée au cours de la nuit.

Ah oui  ! Ne pas oublier surtout l’intérêt qu’a généré, pour moi, grande amoureuse des livres de-vant l’Éternel, la présentation par Jeanne FRÈRE de son beau métier de relieur d’art artisanal  ! Sans doute est-elle plus à l’aise pour concevoir et réaliser de ses doigts de beaux objets que pour parler en public, mais pour moi, la passion qu’elle a mis à nous montrer, dans le concret, les multiples possibilités offertes par la reliure d’art (selon les goûts, les attentes, et le budget du client) est largement suffisante pour donner très envie de faire ap-pel à ses services, dès que l’occa-sion se présentera ! Et, cerise sur le gâteau, elle a proposé d’organiser, chez elle, de petits ateliers d’initia-tion à la reliure pour les consœurs et confrères du coin.

La journée du samedi fut pour moi la plus difficile. Certes, une assem-blée générale n’est, en soi, jamais bien passionnante car plus insti-tutionnelle que conviviale, mais, comme dirait l’autre, nous avions le mérite d’en être, alors autant par-ticiper  ! Et pour celles et ceux qui me connaissent, j’ai souvent le chic pour dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Cependant, et c’est là sans doute ma différence avec d’autres, ce que je dis, je le dis avec le souci d’être constructive, de faire avancer les choses et de favo-riser la fluidité de la communication interne et/ou externe ! Mon propos n’est jamais de dire « contre » les personnes, mais de dire «  pour  » aider ces personnes à mieux en-tendre, à mieux comprendre, à mieux décider et faire. Mais il ne

[9.] Retour sur images

> Forum du GREC Dossier 14e édition 2016 à Pornic

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s’agit aucunement d’une déléga-tion de pouvoir. Pour moi, adhérer à une association (quelle qu’elle soit) c’est, en conscience, s’engager à y être partie prenante et à s’impliquer au mieux de ses intérêts certes, mais aussi au mieux de l’intérêt collectif. Donc, pour ma part, j’ai dit ce que j’avais à dire, notamment en matière de communication (les choses dans ce domaine ayant bien du mal à avancer), mais aussi en ce qui concerne la procédure de certi-fication et les nouveaux critères de « sélection » à l’entrée. Apporter ma pierre à l’édifice, apporter de l’eau au moulin, c’est la raison d’être de ma présence au Forum. Et puis, voi-là trois ans que j’ai pris conscience, vraiment, de la nécessité d’être pré-sente, car comment être crédible dans ses critiques et attentes si l’on n’est pas capable d’être, dans le même temps, force de propo-sitions  ? Les absents n’ont-ils pas toujours tort ?

Bref, une matinée fort « difficile » tant j’ai ressenti (et hélas je n’ai pas été la seule) comme de l’élec-tricité dans l’air, une tension tel-lement palpable qu’elle en était dérangeante. Est-ce l’exercice de style de l’A.G. qui veut ça ? Est-ce qu’il s’était passé quelque chose la veille dont nous n’avions pas connaissance ? Est-ce que certains cherchaient à discréditer l’action du (encore) jeune C.A. en place  ? Peut-être est-ce cette sempiter-nelle querelle entre anciens et nouveaux qui revenait à la sur-face  ? Est-ce que les enjeux sont plus importants qu’il n’y paraît  ? Autant de questions qui passaient en boucle dans ma tête. Peut-être était-ce aussi parce que nous n’étions qu’une poignée à défendre de nouvelles idées... et qu’il est fort difficile de décider pour une majo-

rité... Ne dit-on pas que l’union fait la force ?

Et moi, je pensais aux nouveaux adhérents dont certains avaient fait l’effort de venir du nord de la France. Qu’allaient-ils penser de cette « fameuse convivialité qui fai-sait la force du GREC », de ce « par-tage d’idées » et de « ce ressource-ment face à l’isolement » que nous leur avions tous vantés lors de notre tour de présentation... et dont il était fort difficile de trouver la trace dans cette atmosphère tendue ?

Heureusement, passée cette mati-née, les choses se sont améliorées avec la lecture publique faite par deux (remarquables) acteurs de deux textes magnifiques qui évo-quaient le métier d’écrivain public (ce serait vraiment bien d’avoir les références de ceux-ci ou d’en récupérer un fichier PDF), avec la rencontre des jeunes enfants qui, pendant six mois, ont rédigé un livre sous la guidance de Mattéa, avec les échanges et photos de groupes autour d’un « Planteur », avec du-rant le dîner, la lecture faite par « La crieuse des mots » des petits billets laissés tout au long de la journée dans une boîte prévue à cet effet... Et avec les discussions qui ont suivi.La matinée du dimanche fut une matinée d’échanges fructueux au-tour du travail des différentes com-missions et, là encore, les voix des absents nous auraient bien aidés à discerner, parmi les actions à envi-sager par la suite, ce qui relève de l’indispensable, de l’incontournable pour donner plus de force à notre association, pour améliorer la sy-nergie entre ses membres, pour favoriser la visibilité et la reconnais-sance de notre métier.

Et puis, ce fut le temps du dernier

déjeuner, en petit comité, et du retour vers Nantes (merci encore à Pierre-Gilles LAUNAY de m’avoir transportée). Retour dont, là en-core, je garde quelques bribes  : notre montée, au pas de course, vers un parking de la « ville haute » (j’ai bien cru y laisser mon cœur), la récupération sur place d’une très jeune fille Bla-bla-cariste (délais-sant son amoureux) qui descendait vers Clermont-Ferrand, l’odeur de foin fraîchement coupé de la voiture et mes quintes de toux asthmati-formes ininterrompues pendant près d’une demi-heure qui m’ont fait craindre, un temps, de finir cette escapade bretonne dans un hôpital nantais...

Je suis repartie confiante dans la volonté du C.A. de faire avancer les choses. Mais le C.A. ne peut rien faire seul. Pour ma part, et confor-mément à la charte de déontologie que j’ai signée en adhérant, je suis déterminée à faire entendre ma voix, à être force de proposition, à être actrice des changements que l’asso-ciation souhaite mettre en œuvre. Aussi, si vous voulez que le GREC continue à vivre, je ne peux que vous encourager à faire comme moi !

Et puis, je n’en ai pas parlé, mais nous avons eu un avant-goût très pi-menté de ce qui nous attend lors du 15e Forum, sous la férule de la dy-namique équipe de Midi-Pyrénées... Sans trop déflorer le sujet, je peux vous dire qu’il y aura un lac dans un paysage de rêve, des cabanes, des sardines à foison, des textes à écrire à profusion, et... des pompiers (en uniforme, Mesdames !).

C’est sûr, j’en serai !

> Patricia DETHYRE

Forum du GREC<Dossier 14e édition 2016 à Pornic

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Après compte, recompte et ultime vérification, le verdict est tombé  : AGE reportée.

Les grécistes se sont mobilisés pour les assemblées générales, l’ordinaire et l’extraordinaire. Les absents ont envoyé leur pouvoir. Le groupement est toujours dyna-mique et je m’en réjouis, comme nous tous.

Mais c’était trop ! Non, pas « trop » en langue contemporaine, raccourci de « trop cool ». Ou plutôt oui, c’était « trop cool », mais je ne me permet-trais pas d’utiliser ici ce langage.

Nous avions trop de pouvoirs – trop de pouvoir(s), je vous vois déjà sou-rire  –, nous ne pouvions pas les utiliser tous. Explication  : vingt-six présents peuvent recevoir vingt-six

pouvoirs pour une AGE. Nous en avions quarante et un…

Mais ce n’est pas grave, parce que je veux retenir de cette aventure que les grécistes se sont sentis concer-nés par la vie de leur association.

Et ça, c’est trop cool !

> Yvonne SAVARY

[10] Il y avait trop de votants !

Ils étaient deux, vêtus de noir, la touche blanche du chemisier pour elle, du plastron pour lui. Très minces, très droits. On aurait dit deux grands oiseaux majestueux.

Ils ont pris place face au public. Ils

ont lu à deux voix. Deux textes*.Lecteurs magnifiques. Textes su-blimes qui parlaient de nous, les écrivains pour autrui, qui nous ap-pliquons «  à dessiner les phrases de [nos] clients  ». Ils disaient des textes qui « de mots épars » dessi-

naient le portrait de l’écrivain public.Un moment magique.

> Yvonne SAVARY

* Textes extraits de Barrio Florès de Paul Claudel et Écrivain public de Leïla Sebar.

[11] Un moment magique

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Personnellement j’aime le rouge...

Mais les autres ???

> Le thème de la prochaine Lettre du GREC

Choisis-en un pour toi

et un pour les autres !

La prochaine Lettre du GREC aura pour thème « Écrire pour soi, écrire pour les autres »

Tous les grécistes sont invités à s’exprimer sur ce thèmeet à adresser leurs textes, d’ici le 20 juin 2016,

à Delphine GUILLOU : [email protected]