grève syndicale : réfléchir avant d’agir !, infor feb 38, 1 décembre 2011

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  • 8/3/2019 Grve syndicale : rflchir avant dagir !, Infor FEB 38, 1 dcembre 2011

    1/4

    >INFORFEBWWW.FEB.BE

    La newsletter pour dcideurs

    [ 1ER DCEMBRE 2011 N 38 ]

    Le vendredi 2 dcembre, les syndicats se

    mettront en grve contre laccord budgtaire

    conclu par les six partis qui ont pris part aux

    ngociations. Ils affirment quil ne sagit pas

    dune grve, mais bien dune manifestation.

    Whats in a name? En tout tat de cause,

    des travailleurs manqueront l'appel dans

    les entreprises. Leur production en sera

    affecte et donc leur entreprise dans son

    ensemble. Si nous comprenons linquitude

    de nombreux citoyens, nous esprons aussi

    de la comprhension pour celle de nombreux

    employeurs. Est-ce bien le moment de pas-

    ser laction ?

    Aucune grve na jamais fait augmenter le

    PIB, que du contraire ! Le pire qui pourrait

    arriver serait de mettre nous-mmes le feu

    aux poudres. Ainsi, les syndicats jouent un

    jeu dangereux lorsqu'ils appellent la grve.

    Les grves du vendredi au milieu des annes

    1970 ont dclench la chute du gouverne-

    ment de lpoque, empch des rformes

    structurelles et entran un appauvrissement

    gnral de la population la suite de la

    dvaluation du franc belge en 1982. Les

    grves du dbut des annes 1980 n'ont pas

    permis d'viter plusieurs sauts d'index.

    L'installation de barrages l'entre de

    zonings industriels en 1993 n'a certaine-

    ment pas stimul la conjoncture conomique

    et a acclr le blocage des salaires et l'in-

    troduction de l'indice-sant. L'histoire nous

    rvle aussi que lorsque le gouvernement et

    les partenaires sociaux agissent de concert,

    le pays rsiste bien mieux la tempte co-

    nomique.

    Mais cette fois, la stratgie syndicale est

    beaucoup plus risque. Autrefois, le gouver-

    nement a pli et les entreprises ont souvent

    pay la facture. Aujourdhui, les marchs

    financiers, les pays voisins et les instances

    internationales nous surveillent scrupuleuse-

    ment. Il est trs facile de crer une situation

    explosive, mais quadvient-il ensuite ? On

    sait en effet o lon commence, mais pas o

    nous mneront grves et actions.

    Il est prfrable de discuter que de faire la

    grve. Ne pourrions-nous pas rechercher

    ensemble une solution lun des plus

    grands scandales de notre temps : alors que

    lon dnombre des centaines de milliers de

    chmeurs, dont des jeunes et des tra-

    vailleurs de plus de 50 ans, prs de cent

    mille emplois restent vacants ! Pourquoi les

    partenaires sociaux, ainsi que les acteurs

    directement concerns, nentameraient-ils

    pas une concertation sur la manire de

    remdier cette discordance entre loffre et

    la demande, de sorte quun plus grand

    nombre de personnes puissent sinsrer sur

    le march du travail et que les employeurs

    trouvent les collaborateurs dont ils ont

    besoin ? Pourquoi ne pourrions-nous pas

    concevoir dans ce domaine un plan daction

    que la politique gouvernementale pourrait

    soutenir et renforcer ? Pourquoi ne pour-

    rions-nous pas laborer une charte commu-

    ne, qui servirait ensuite de base une

    feuille de route ? La FEB a lintention de

    prendre une initiative, car il sagit dune pro-

    blmatique qui concerne chacun : les tra-

    vailleurs, les demandeurs demploi, les

    entrepreneurs et les autorits. Tous ceux qui

    veulent satteler la tche de manire

    constructive et dans un esprit de dialogue

    sont les bienvenus.

    PIETER TIMMERMANS,

    ADMINISTRATEUR DIRECTEUR GNRAL

    Aujourdhui, les marchs finan-

    ciers, les pays voisins et les

    instances internationales nous

    surveillent scrupuleusement.

    Grve syndicale : rflchir avant dagir !

    CHANGEMENT CLIMATIQUE > Pour une politiqueclimatique efficace

    BUDGET DI RUPO 2012 > Une occasion manqued'adapter notre systme d'indexation

    > DROITS DES CONSOMMATEURS > La nouvelle directiveeuropenne passe ct de son objectif

    HEBDOMADAIRE BUREAU DE DPT : SINT-NIKLAAS P409959

    LE CHIFFRE DE LA SEMAINE PINGLER

    www.feb.be > publications > chiffres et faits

    Cohabitants percevant une allocation d'attente

    L'on compte 54.792 cohabitants percevantune allocation d'attente, soit 50% de tous lesbnficiaires d'une telle allocation. l'avenir,les cohabitants et les plus de trente ans ayanttravaill < 6 mois bnficieront d'une

    allocation d'insertion limite 3 ans.

    54.792

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    La nouvelle directive sur les droits des consom-

    mateurs a t publie la semaine dernire. Elle

    avait pour but une vaste harmonisation au

    niveau de la protection des consommateurs,

    mais ny est pas parvenue. Dans le vaste arse-

    nal de rglementations europennes, seules

    deux directives sont remplaces, savoir cel-

    le concernant les contrats distance (internet,

    tlshopping, ) et celle sur les contrats hors

    tablissements (vente domicile, home-party,

    ). La nouvelle directive renforce la protection

    des consommateurs par rapport la loi belge

    actuelle. Les principales modifications consis-

    tent en une extension des obligations d'infor-

    mation prcontractuelle du consommateur, un

    allongement du dlai de rtractation de trois

    douze mois en cas de non-respect des obliga-

    tions d'information, un dlai de rembourse-

    ment pour le professionnel de quatorze jours au

    lieu de trente jours en cas de rtractation d'un

    contrat conclu distance et un allongement du

    dlai de rtractation pour le consommateur de

    sept quatorze jours en cas de contrats

    conclus hors tablissement. Cette directive doit

    tre transpose en droit belge au plus tard pour

    dcembre 2013.

    La FEB estime que cette directive est

    une occasion manque pour harmoniser la pro-

    tection des consommateurs dans les diffrents

    tats membres. Or, cet parpillement est un

    facteur important dinscurit juridique, qui

    dissuade la fois les entreprises et les consom-

    mateurs de raliser des transactions trans-

    frontalires.

    Stefaan Verhamme [email protected]

    PENSION

    Prolongation d'un an dubonus

    Le bonus de pension accord ceux qui pres-

    tent des annes de travail au-del de 62 ans

    ou aprs 44 ans de carrire vient dtre pro-

    long dun an. Le Parlement a estim quil fal-

    lait prendre une mesure conservatoire, car le

    mcanisme court jusque fin 2012. Le

    Moniteur belge du 23 novembre 2011 publie

    donc la loi prolongeant le bonus de pension

    accord aux salaris et aux indpendants et

    met fin ainsi une certaine inscurit : les

    pensions sont en effet demandes un an

    lavance et le montant de la pension est com-

    muniqu ds que possible aux futurs pension-

    ns. Le bonus est un mcanisme qui peut tre

    intressant, car il permet daugmenter la pen-

    sion mensuelle den moyenne 130 EUR pour

    les hommes et de 100 EUR pour les femmes

    >

    Focus PME : les 10priorits des PME

    Fin nov embr e, en collaboration avec

    Ernst&Young, BECI, l'UWE et les Chambres de

    commerce, la FEB a donn la parole aux PME.

    Lors de cet vnement qui a runi quelque

    200 personnes au Dolce, La Hulpe , Stv,

    Alterface et Samtech ont expos leurs facteurs

    cls de succs. Ensuite, Emakina, Xylowatt et

    FIB ont fait part de leurs revendications et de

    10 priorits des PME. Parmi elles : la rduc-

    tion du handicap salarial et de la pression fis-

    cale, plus de flexibilit, l'allgement de la

    charge administrative, etc. L'vnement

    connut aussi le lancement officiel de la nou-

    velle plateforme PME, en prsence des

    ministres Laruelle et Marcourt ainsi que du

    chef de cabinet du ministre Cerexhe.

    Isabelle Callens [email protected]

    www.focuspme.be

    Rencontre entre la FEB etson homologue chinois

    Wang Jinzhen, vice-prsident du Conseil chi-

    nois pour la promotion du commerce interna-

    tional (CCPIT), a t reu par Rudi Thomaes,

    administrateur dlgu de la FEB. Le CCPIT

    tait le partenaire

    de la FEB dans lor-

    ganisation du

    S ommet cono-

    mique sino-euro-

    pen de 2010.

    Cette runion fut

    l occas ion pour

    Rudi Thomaes de

    revenir sur les rsultats de la mission cono-

    mique princire doctobre 2011, qui a rcolt

    un succs sans prcdent. Rudi Thomaes a

    galement profit de loccasion pour prsenter

    certaines entreprises susceptibles daider la

    Chine rpondre aux objectifs prvus par le

    nouveau plan quinquennal chinois, notamment

    dans le secteur des technologies propres.

    Vincent Caulier [email protected]

    Un sommet europen cltla campagne Maintenancesre

    La campagne Maintenance sre de lAgence

    europenne pour la scurit et la sant au tra-

    vail (EU-OSHA), qui sest tale sur deux

    annes, sest clture la semaine dernire

    Bilbao. Elle a attir un nombre record de par-

    ticipants, grce au rseau europen de points

    focaux et aux 53 entreprises et organisations

    paneuropennes qui ont rejoint la campagne

    en tant que partenaires officiels. Lszl Andor,

    commissaire europen charg de lEmploi, des

    Affaires sociales et de lInclusion, a soulign

    quune politique de prvention pousse est

    garante dentreprises viables et qui russis-

    sent. Bon nombre de reprsentants gouverne-

    mentaux et dexperts ont galement laiss

    entendre que la scurit et la sant ne sont

    pas une affaire de lois et de rgles, mais quil

    sagit de leviers pour guider les pratiques sur

    le lieu de travail. Au nom de BUSINESSEU-

    ROPE, Kris De Meester (FEB) a plaid pour

    une approche intelligente et pour une vision

    plus vaste que le slogan Maintenance sre.

    Nous avons besoin dune approche intgre

    dbutant par le design des moyens de travail

    et des processus, de collaborateurs bien for-

    ms, impliqus et encadrs par des coaches

    qui les motivent, dun engagement du

    (top)management et dune volont permanen-

    te dviter tout drglement ou tout incident et

    de samliorer et dinnover continuellement.

    Kris De Meester [email protected]

    http://osha.europa.eu

    >

    >

    >

    ACTION FEB

    > voir p. 4

    Rudi Thomaes et WangJinzhen, vice-prsidentdu CCPIT.

    DROITS DES CONSOMMATEURS

    La nouvelle directive europenne passe ct deson objectif

    >

  • 8/3/2019 Grve syndicale : rflchir avant dagir !, Infor FEB 38, 1 dcembre 2011

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    Ce samedi 26 novembre, les ngociateurs

    gouvernementaux sont parvenus un accord

    sur le budget pour 2012 et les annes sui-

    vantes, ainsi quau sujet dun certain

    nombre de rformes structurelles dans les

    domaines du march de lemploi et des pen-

    sions.

    Pour 2012, il fallait consentir un effort bud-

    gtaire de 11,3 milliards EUR. L'effort sera

    financ pour 42% par des conomies sur les

    dpenses, pour 34% par des recettes sup-

    plmentaires (principalement nouveaux pr-

    lvements et nouvelles charges) et pour

    24% par des mesures diverses, lesquelles

    englobent galement un certain nombre de

    recettes supplmentaires. D'ici 2014, l'ef-

    fort global s'lvera 15,9 milliards EUR.

    La part des conomies sur les dpenses

    atteindra alors 53% et la part des recettes

    supplmentaires (hors mesures diverses)

    sera ramene 28%.

    Sur la base des informations disponibles,

    voici un bref aperu des principales mesures

    touchant les entreprises.

    Laccord sur le budget est un pas

    dans la bonne direction. Les propositions

    antrieures ont t sensiblement adaptes,

    notamment en ce qui concerne le rapport

    entre les conomies et les nouvelles

    recettes. La part des conomies dans leffortglobal devrait graduellement augmenter sur

    la priode 2012-2014. Il subsiste nan-

    moins une liste de charges considrables

    sur les moyennes et grandes entreprises et

    sur les rmunrations des cadres et diri-

    geants, qui pseront invitablement sur les-

    prit dentreprendre, la croissance et lattrait

    de notre pays pour les investisseurs. La FEB

    dplore par ailleurs que le renforcement de

    la comptitivit se soit heurt un niet. Le

    fait de ne pas adapter le systme dindexa-tion, comme le demandait lEurope, est une

    occasion manque. Tous les ngociateurs

    nont pas suivi lappel visant rendre notre

    pays moins vulnrable aux chocs externes

    tels que la hausse des prix ptroliers et les

    effets de second tour. Limpact des mesures

    de laccord qui ont pour effet dacclrer

    linflation devrait au moins pouvoir tre

    annul.

    Pour plus de dtails concernant les mesuresde laccord budgtaire, nous vous renvoyons

    www.feb.be > Dossiers > Budget Di Rupo2012, sur lequel nous placerons rgulire-

    ment des informations actualises.

    Ce lundi dbutait Durban la 17e Confrence internationale sur le cli-

    mat. Les chances sont sans doute minces darriver un nouvel accord

    international contraignant pour laprs

    2012, tant les conditions poses par

    les diffrents pays sont contradictoires.

    Pourtant, il existe un consensus inter-

    national pour limiter la hausse de la

    temprature globale en dessous de 2C

    par rapport au niveau prindustriel.

    Mais si aucune action suffisamment

    ambitieuse, globale et immdiate nest

    prise, nous n'atteindrons pas cet objec-

    tif et le prjudice conomique la sui-

    te de la hausse de la temprature sera

    considrable. Pour le moment, l'Union

    europenne est la seule s'tre impos

    des mesures de rduction destines aux entreprises pour la priode post-

    2012. Or, en 2030, elle ne sera responsable que de 8% des missions

    mondiales de CO2. Cet lan climatique unilatral de lUE na donc de

    sens que sil est suivi par le reste de la communaut internationale, pays

    industrialiss et mergents en tte.

    La lutte contre le changement climatique est un dossier de pre-

    mier ordre pour les entreprises belges. Leur contribution pour relever le

    dfi est cruciale. Il faut toutefois veiller adopter une politique clima-tique efficace, qui naffecte pas de manire disproportionne les fon-

    dements de notre conomie mais permette dinverser la tendance du

    rchauffement climatique, tout en crant de nouveaux marchs et

    emplois. cet gard, la 3e dition du Livret Climat (*) en annexe

    cet Infor prsente les critres auxquels doit satisfaire une politique

    climatique efficace. Cette dition met aussi en avant, travers des

    fiches sectorielles et des tmoignages, certaines actions dj ralises

    par le monde des entreprises belges ain-

    si que leurs attentes pour pouvoir aller

    plus loin.

    Anne Defourny [email protected]

    (*) www.feb.be > publications> brochures gratuites

    CHANGEMENT CLIMATIQUE

    [INFOR

    FEB

    38

    1ER

    DCEMBRE2011

    ]>

    Pour une politique climatique efficace

    Il faut adopter unepolitique climatiqueefficace, qui per-mette dinverserla tendance durchauffementclimatique, tout encrant de nouveauxmarchs et emplois.

    Maatregel Budgettaire impact (in miljoen euro)

    2012 2013 2014

    Intrt notionnel 1.620 1.969 2.318

    Plus-values sur actions < 1 an 150 180 180

    Rgime de thin capitalisation > 100 > 100 > 100

    Uniformisation prcompte mobilier 917 929 943

    Vhicules de socit : travailleurs et employeurs, chacun pour moiti 200 205 210

    Stock options, assurances de groupes (rgle des 80%, ), logement 425 431 437

    Rduction dpenses fiscales 328 677 1033

    Adaptation plafond salaires levs pour la rduction de cotisations ONSS 14 36 54

    Prpension 25 50 75 Chmage temporaire (responsabilisation) 14 14 15

    Crdit-temps/interruption de carrire 52 83 125

    Fraude fiscale et sociale 720 1.000 1.500

    Mesure Impact budgtaire (en millions EUR)

    BUDGET DI RUPO 2012

    Une occasion manque d'adapter notre systmed'indexation

    >

  • 8/3/2019 Grve syndicale : rflchir avant dagir !, Infor FEB 38, 1 dcembre 2011

    4/4

    Grap

    hismee

    tpro

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    (pensions ayant pris cours en 2010). 14% du

    total des personnes ayant pris leur retraite de

    salari en 2010 bnficiaient dun bonus,

    42% pour les retraites dindpendants.

    Pourquoi ce manque de succs chez les sala-

    ris ? Dabord, le mcanisme du bonus nest

    pas connu : seul 1 salari sur 5 en connat

    l'existence. En outre, beaucoup de salaris

    nont pas droit au bonus parce quils ont djquitt le march du travail avant 60 ans et sont

    en assimilation (chmage, invalidit, prpen-

    sion). Ces annes vont aussi compter pour leur

    pension, sur la base du dernier salaire quils

    touchaient. Ainsi, une tude de lONP permet

    dvaluer que pour les hommes salaris entre

    60 et 64 ans, 87% des journes sont assimi-

    les. Si le mcanisme du bonus a un impact

    pour prolonger la carrire, il est trs limit. Or,

    le cot du mcanisme est lev : en 2010, glo-

    balement, pour les 2 rgimes de pensions, il a

    cot 70 millions EUR et, dici 2015, les pro-

    jections explosent, avec une estimation de 88

    millions EUR de cot supplmentaire.

    La FEB estime que le cot du bonus

    est trop lev et nempche pas les sorties

    prcoces du march du travail. La FEB est

    favorable un mcanisme qui pour les annes

    de fin de carrire ds 50 ans donne un

    poids nettement plus important aux jours de

    travail effectif par rapport aux journes assi-

    miles. Seul moyen de faire en sorte que,

    entre travailler et ne pas travailler, ce soit

    travailler qui l'emporte, en contribuant

    davantage pour la pension. Ces questions

    seront au cur du dbat de la future rforme

    des pensions.

    Bernadette Adnet [email protected]

    GOUVERNANCE CONOMIQUE

    Une intervention euro-penne plus importantedans les budgetsnationaux

    Le 23 novembre dernier, Jos Manuel Barroso

    a annonc de nouveaux projets octroyant laCommission europenne un droit de regard

    plus vaste sur les budgets des pays de la zone

    euro. Le prsident de la Commission estime

    en effet que, dans le contexte de la crise

    financire et pour sauver la monnaie unique,

    des rgles plus strictes simposent. Ainsi, les

    gouvernements devront dj dposer leurs

    projets budgtaires pour le 15 octobre, aprs

    quoi la Commission pourra ventuellement les

    adapter jusquau 30 novembre. Ensuite, les

    parlements nationaux devront encore lesapprouver avant le 31 dcembre. Si ces direc-

    tives sont adoptes, les pays rencontrant des

    problmes financiers seraient en outre placs

    sous la surveillance permanente de la

    Commission. Paralllement cette proposi-

    tion, la Commission publie une tude sur

    lmission deuro-obligations. Ces proposi-

    tions, et plus particulirement celles qui

    ncessitent une rvision du trait, seront

    dbattues plus en dtail lors du sommet de

    lUE du 9 dcembre prochain.

    tant donn que toutes les mesures

    prises ce jour nont pu apaiser la position

    des pays de la zone euro sur les marchs

    financiers, la FEB soutient cette proposition.

    Elle argumente par ailleurs que ces nouvelles

    rgles peuvent reprsenter une pe dans les

    reins pour les gouvernements qui seraient ten-

    ts dignorer les recommandations euro-

    pennes. Ces projets contribueront ds lors aumaintien et la consolidation de notre syst-

    me socio-conomique.

    Pieter-Jan Van Steenkiste [email protected]

    COMMISSION PARITAIREAUXILIAIRE OUVRIERS(CP 100)

    L'accord social 2011-2012 est sign

    Le 25 novembre 2011, laccord social 2011-

    2012 a t sign au sein de la commission

    paritaire auxiliaire pour les ouvriers (CP 100).

    Il sagit du deuxime accord conclu dans la CP

    100, qui rgit les conditions de salaire et de

    travail des ouvriers des entreprises napparte-

    nant aucune commission paritaire spcifique

    pour ouvriers. On estime quelque 30.000 les

    travailleurs occups dans de petites entre-

    prises et qui ressortissent cette commission

    paritaire, dont les employeurs sont reprsents

    par la FEB. Laccord qui vient dtre sign rgle

    les conditions de travail et de rmunration

    pour lanne 2011-2012 dans le cadre de la

    norme salariale lgale. Pour les entreprises qui

    suivent un systme dindexation des salaires,

    aucune augmentation salariale ou avantage

    complmentaire nest prvu. Les entreprises

    qui ne suivent pas de systme dindexation

    des salaires verront les salaires de leurs

    ouvriers augmenter de 4% au 1er dcembre

    2012. Les entreprises peuvent porter en comp-

    te les augmentations salariales ou avantages,

    chques repas ou cochques, par exemple,

    quelles ont dj octroys dans le courant de

    2011 et 2012. Dans l'accord, le salaire mini-

    mum interprofessionnel est converti en un

    salaire horaire minimum effectif. Laccord pr-

    voit par ailleurs un salaire horaire minimum

    supplmentaire pour les ouvriers qui sont en

    service depuis plus de 36 mois dans la mme

    entreprise. En outre, le nombre d'heures sup-

    plmentaires non rcuprables est port 130

    heures. Enfin, laccord prvoit la cration dunFonds pour la formation, dont l'objectif est de

    promouvoir la formation des ouvriers de la

    CP 100.

    Paul Clerinx [email protected]

    >

    >

    FEB Fdration des Entreprises de Belgique ASBLrue Ravenstein 4 1000 Bruxelles tl. 02 515 08 11 fax 02 515 09 15

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    LInfor est imprim sur du papier issu de la gestion durable des forts. La gestion durable des forts tient compte de l'cosyst-

    me forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indignes et des travailleurs forestiers*) et est

    responsable d'un point de vue conomique.

    >

    Ce mois-ci dans Forward, le magazine de la FEB

    Dplacer vos frontires.

    Les PME l'international Franck Riboud (CEO Danone) > La RSE inscrite dans les gnes Emissions Trading System > Les incertitudes post-2012 Philippe Maystadt (prsident BEI) > Le futur fdral de la zone euro Supplment : Genk in business

    Plus dinfo : www.feb.be (publications > Forward)

    Plus dinfos > www.feb.be> Manifestations &sminaires

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