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Grand Duché du Luxembourg Administration Pont & Chaussées Division des Ouvrages d’Art 19 bd Malesherbes, 75008 PARIS * Tél : +33 1 5527 3568 * Fax : +33 1 5527 3700 SARL au capital de 16 000 € * SIRET 423 053 552 00026 * APE 7112B PONT ADOLPHE-LUXEMBOURG OA 750 ====== PROJET DE REHABILITATION ====== REMISE EN ETATS DES PAREMENTS REFECTION DES JOINTS – NETTOYAGE DES MAÇONNERIES ETUDE QUALITATIVE ET QUANTITATIVE MEMOIRE TECHNIQUE M C C 2 0 0 9 2 0 0 3 2 9 N T 0 6 - 0 4 E F 16/08/2011 Michel CHOPIN Emission M.CHOPIN B.DELEARD R.SIMOND. 43 E 15/08/2011 Michel CHOPIN Emission M.CHOPIN B.DELEARD R.SIMOND. 29 D 11/08/2011 Michel CHOPIN Emission M.CHOPIN B.DELEARD R.SIMOND. 19 C 11/08/2011 Michel CHOPIN Emission M.CHOPIN B.DELEARD R.SIMOND. 19 B 08/08/2011 Michel CHOPIN Emission M.CHOPIN B.DELEARD R.SIMOND. 17 A 05/08/2011 Michel CHOPIN Emission M.CHOPIN B.DELEARD R.SIMOND. 17 Indice Date Nom Observations Contrôle Interne Contrôle Externe Validation Pages 0

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Grand Duché du Luxembourg

Administration Pont & Chaussées

Division des Ouvrages d’Art

19 bd Malesherbes, 75008 PARIS * Tél : +33 1 5527 3568 * Fax : +33 1 5527 3700

SARL au capital de 16 000 € * SIRET 423 053 552 00026 * APE 7112B

PONT ADOLPHE-LUXEMBOURG

OA 750

======

PROJET DE REHABILITATION

======

REMISE EN ETATS DES PAREMENTS

REFECTION DES JOINTS – NETTOYAGE DES MAÇONNERIES

ETUDE QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

MEMOIRE TECHNIQUE

M C C 2 0 0 9 2 0 0 3 2 9 N T 0 6 - 0 4 E

F 16/08/2011 Michel CHOPIN Emission M.CHOPIN B.DELEARD R.SIMOND. 43

E 15/08/2011 Michel CHOPIN Emission M.CHOPIN B.DELEARD R.SIMOND. 29 D 11/08/2011 Michel CHOPIN Emission M.CHOPIN B.DELEARD R.SIMOND. 19 C 11/08/2011 Michel CHOPIN Emission M.CHOPIN B.DELEARD R.SIMOND. 19

B 08/08/2011 Michel CHOPIN Emission M.CHOPIN B.DELEARD R.SIMOND. 17 A 05/08/2011 Michel CHOPIN Emission M.CHOPIN B.DELEARD R.SIMOND. 17

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Sommaire

1. Introduction

2. Documents de Référence

3. Rappel sur l’ouvrage & Désordres apparent

4. Concept de nettoyage

5. Quantitatif des travaux

6. Estimatif des travaux

7. Conclusions

1. Introduction Ce mémoire technique, concerne les travaux de nettoyage et traitement des maçonneries à prévoir avant remise en service de l’ouvrage à l’issue du remplacement du tablier et du renforcement des arcs.

La démarche s’inscrit avant tout dans le sens de la conservation du patrimoine, ce qui toutes choses égales par ailleurs à conduit à privilégier des techniques peu intrusives permettant de conserver autant que faire ce peut, la patine des parements, éviter le remplacement systématique des joints et l’utilisation de dispositifs par trop automatisés.

Ceci étant, chaque typologie de désordres fait l’objet d’un diagnostic élaboré, dont le traitement requiert une technologie spécifique, qui oblige à recourir aux services d’entreprises spécialisées disposant de matériels spécifiques et de personnel hautement qualifié.

L’observation des désordres de l’ouvrage conduit à retenir plusieurs typologies de manifestations liées aux caractéristiques des maçonneries et non à la nature des éléments constitutifs, qui se différentient selon les parties d’ouvrages, à savoir :

• Résurgences de sels de déverglaçage au droit des voûtes, pilastres et culées ou parements.

• Incrustations et traces noirâtres situées au droit des joints de tablier siège d’infiltrations récurrentes.

• Formation de calcites ou/et autre sels cristallisant en sous faces des voûtes notamment en culées.

Le programme de test des méthodes de nettoyage réalisé dans le cadre des études de réhabilitation de l’ouvrage OA 750 à débuté en 2009, lors des essais d’injection, a conduit à constater un déficit d’étanchéité des joints de construction.

Le concept de traitement des joints, avait à cette époque, conduit à procéder à quatre tests comparatifs, visant à distinguer la réalisation manuelle ou mécanisée et la maniabilité et performances des mortiers prêts à l’emploi.

Ce faisant, l’orientation implicite des résultats obtenus dans le cadre des plots d’essais, semblait donner la préférence au mode mécanisé suivi d’un nettoyage par aéro-gommage.

Ainsi, le principe d’un nettoyage généralisé de l’ouvrage, apparaissant indispensable dans le cadre de la réhabilitation et les méthodes envisageables relativement nombreuses, en raison de diversité des moyens utilisables.

Un cahier des charges définissant plusieurs modes de nettoyage fut établi par BG - Tonello.-.MCConsulting (en collaboration avec M. Simond, conseil en pathologie des ouvrages) afin de réalisation d’essais in situ.

Les travaux confiés à CDC- Wolsholz, spécialisée dans la rénovation des monuments historiques. Hormis un test réalisé fin 2009 dans la zone d’essai d’injection, les essais ont été conduits en Mai 2010.

Le procédé d’aérogommage est apparu comme le plus adapté aux contraintes imposées par le contexte de l’ouvrage et son environnement du fait de la souplesse d’utilisation susceptible de satisfaire aux différents faciès observés, et de rendements relativement performants

Ceci étant, la problématique de l’extraction de sel et du nettoyage des sulfo calcins ou incrustations diverses demeurait non résolue. Le recours aux techniques d’extraction application de compresses d’argile est apparu finalement comme un procédé potentiellement envisageable.

Un cahier des charges spécifique a été établi par le groupement fin 2010. Le programme des essais, dont la réalisation est assurée par CDC-Gest’art, porte sur le traitement:

a) Extraction des sels majoritairement de type (NaCl) provenant du déverglaçage hivernal,

b) Nettoyage d’incrustations type (sulfo-calcin) aplomb joints chaussées en voûtes et culées,

c) Nettoyage d’incrustations type (Ca CO3 ou similaires) en voûtes de culées.

Ces essais qui traitent des points singuliers à traiter dans le cadre du programme de réhabilitation du Pont Adolphe (OA 750), ont débuté à l’été 2011 et sont en cours actuellement.

Les résultats obtenus confirment la performance des techniques de nettoyage, par application de compresses d’argile, tant en ce qui concerne l’extraction de sel par traction capillaire et le nettoyage des incrustations ou salissures liées aux infiltrations d’eau provenant du tablier de l’ouvrage.

Dans l’attente de confirmation définitive des rendements admissibles, les résultats obtenus jusqu’à présent sont intégrés dans le cadre d’un projet de nettoyage général de l’ouvrage.

Enfin, parmi les méthodes de traitement testées, en 2011, on retiendra d’après le bilan dressé par RW Consult, les performances intéressantes du traitement des lichens par cryogénisation.

Cette technique consistant à projeter à pression modérée de la neige carbonique, présente une efficience satisfaisante pour l’élimination des végétaux et matières organiques, se développant à la surface des balustres ou éléments constitutif du parapet du tablier.

Cette méthode de nettoyage complète utilement la gamme des techniques spécifiques permettant de répondre à la problématique posée par la remise en état des parements du Pont Adolphe.

Le présent document propose ainsi une approche qualitative et quantitative basée sur l’emploi rationnel des différentes méthodes de nettoyage testées sur l’ouvrage dans le cadre des études APS.

2. Documents de Référence

Les documents utilisés comme support de la présente analyse dans le cadre des études, Rapports, notes techniques, plans et coupes, définissant la problématique de l’ouvrage, sont rappelés ci-après :

a) Plans et dossiers d’ouvrage

Dossier de réhabilitation de l’ouvrage – Site P&C LUX Luxembourg

Plans et coupes sur l’ouvrage – Accès coté Ville

b) Nettoyage des Maçonneries – Rapport essais MCC CDC WOLSHOLZ – 2010

c) Etudes de Caractérisation des Maçonneries Structure & Matrice LERM 2010

d) Etude de Profils de sels – Pilastres Amont & Aval – Zone Ville

Rapport et mesures - Labo P&C LUX - Fiches d’essais 2010

e) Extraction des sels de déverglaçage & nettoyage - Spécifications MCC 2010 & 2011

f) Extraction des sels & Nettoyage des incrustations – Résultats Essais 2011 (Partiels)

g) Etudes nettoyage des maçonneries Cryogénisation et Sablage - Synthèse RW 2011

3. Rappel sur l’ouvrage & Désordres apparents

L’ouvrage, qui comporte une portée principale et deux arcs de culée supportant l’ensemble du tablier à été construit à l’aide de pierres de sources différentes.

Les éléments constitutifs diffèrent sensiblement de par leur nature et leur résistance mécanique, les principales sources sont rappelées ci-après

Grands Arcs - pierre de Gilsdorf

Tympans des Arcs - pierre de Verlorenkost

Chapiteaux des Pilastres – pierre d’Emzen

Voûtes et Arcs de culées – pierre de Dilingen

Confère illustration 1.

Les désordres ou des salissures constatées sur l’ouvrage se distinguent en fonction des différents éléments et non pas précisément en fonction de la nature des éléments constitutifs.

En effet, outre l’encrassement général de l’ouvrage, observable au droit des arcs et des pilastres, on constate certaines pathologies spécifiques. Il s’agit notamment des désordres suivants, présentés dans l’ordre d’importance :

a) Présence de sel (type NaCl et similaires)

On observe de nombreuses traces d’efflorescences au droit des pilastres de l’arc principal et des voûtes correspondantes. De même, ces traces sont nettement visibles au droit des arcs de culées en voute et au droit des parements extérieurs.

L’extension de ces traces varie sans cesse en fonction de l’hygrométrie et des précipitations. Il est donc difficile de déterminer avec précision, l’extension des zones sensibles.

En revanche, les zones les plus fortement influencées présentent un phénomène d’altération aggravé, se traduisant par un délitage des parements.

On observe plus nettement ces désordres en voûtes et piédroits des arcs de culées, mais également au droit des voûtes et pilastres des grands arcs.

Confère illustration 2.

b) Présence de traces noires, type sulfo-calcin ou similaire.

De façon quasi-systématique des traces noirâtre se développant de façon verticale au droit des joints de dilatation situés au droit des arcs de culées, ainsi qu’au droit de la voûte 4 de l’arc principal.

Ce type de salissure correspond aux secteurs d’écoulement des eaux météoriques et des eaux de villes s’écoulant au droit des joints de chaussée.

Confère illustration 3.

c) Présence de carbonate de calcium ou et sels divers

Des infiltrations incrustantes sont observées principalement au droit des arcs de culée en voûte ou en piédroits.

Ces infiltrations sont en principe alimentées par des écoulements versants et présentent différentes manifestations, plutôt carbonatés coté ville ou plutôt organiques côté gare. Dans chaque cas on note la présence de sel combiné aux autres salissures.

Confère illustration 4.

La problématique principale apparait comme étant liée à la présence de sel. Néanmoins l’origine de l’alimentation cessera à l’issue du remplacement du tablier. Le traitement testé, qui consiste à extraire le sel par capillarité, nécessite plusieurs interventions pour obtenir un résultat durable.

Cette condition est prise en compte dans le projet de nettoyage, qui comporte une phase de maintenance incluse au programme de remise en état.

Outre le nettoyage généralisé, qui doit être pratiqué à deux reprises pour des raisons pratiques et organisationnelles, les différentes phases de traitement s’intègrent ponctuellement dans le phasage général des travaux.

4. Concept de nettoyage

Le concept général de remise en état de l’ouvrage est fondé sur la conservation du patrimoine.

Ceci signifie que les méthodes retenues doivent permettre le nettoyage en conservant la patine des maçonneries.

De même, le traitement des joints des grands arcs, nécessaire à la réalisation des travaux d’injection, sera limité aux zones de identifiées d’après des tests en pression d’eau.

Dans ce contexte les techniques de nettoyage retenues pour la remise en état sont :

a) Aérogommage – sable moyen – pression 1,5 à 2bars.

Réalisation en deux étapes : 1- Nettoyage initial et 2-Nettoyage final à la remise en service.

b) Extraction des sels (NaCl)

Réalisation en deux étapes durant les travaux de réhabilitation et deux étapes de maintenance durant les cinq années suivant la remise en service.

c) Nettoyage des traces type sulfo-calcin

Réalisation ponctuelle à l’aide compresses d’argile et principe actif agissant sous 24heures.

d) Nettoyage des incrustations calcites et sels divers

Ces formations incrustantes de faible résistance sont éliminées simplement au pistolet à aiguilles sans risque de dégradation des maçonneries.

e) Réfection des joints

Réfection partielle des joints (50% des travées d'accès y.c. piedroits, 100% des voûtelettes excepté grands arcs)

L’intervention sur les joints sera réalisée en application du principe de conservation de la substance historique et par conséquent, seuls les joints qui présentent des altérations, telles que décollements, fissures ou perte de cohésion seront remplacés.

La mise en œuvre est prévue à la main, éventuellement à l’aide d’un outillage mécanique adapté, afin de réaliser la pose du mortier en évitant de souiller les moellons taillés du parement. Une bonne intégration de l’intervention sera assurée par l’utilisation d’un mortier teinté dans la masse dans une couleur la plus proche possible de celle des joints d’origine.

En revanche, en ce qui concerne, les grands arcs, qui font l’objet d’un renforcement généralisé et d’un traitement préalable par injection, le principe de conservation des existants, ne peut être retenu en raison de la complexification des tâches, qu’entrainerait la recherche de fuites potentielles dans le phasage des travaux.

Ainsi, la méthode de traitement des joints issue des essais effectués en 2010, sera appliquée de façon généralisée à l’ensemble des maçonneries des grands arcs.

La procédure retenue comporte les étapes suivantes.

• Dégarnissage au marteau bouchardeur pneumatique (outil largeur =10 mm) profondeur 30 mm. (Alternative: sciage central disque 6-8mm et abatage mode manuel ou semi-mécanisé).

• Projection voie sèche mortier type Trasscalk ou similaire.

• Finition en continu en mode manuel en profil creux (identique existant sur faces intrados et latérales.

• Nettoyage en suivant par aéro-gommage et ou lavage karcher BP (à confirmer selon résiduel).

Essais validation rejointoiement Avril 2010

Pour plus de détail se reporter en annexe 3

f) Remplacement des éléments de maçonnerie

De nombreux moellons sont profondément altérés et se trouvent très en retrait du parement. Souvent isolés, ils donnent une image quelque peu chaotique du parement et devraient être remplacés.

On cherchera des pierres dont la teinte et le grain sont les plus proches de celles issues de la carrière de Dillingen actuellement fermée.

Le remplacement doit être réalisé sur une profondeur de 20 cm au minimum. Après l’élimination des blocs endommagés, les nouveaux blocs sont insérés, collés au mortier et rejointoyés. La face extérieure est saillante de 3 cm environ afin de permettre la taille striée à l’outil raccordée sur le parement existant. En forme de parallélépipède rectangle sur les parements verticaux, les blocs sont de section trapézoidale sur les voûtes et munis de 4 ancrages en acier inox scellés à la résine.

Illustration Grand Arc Voûte 4

Illustration Arc culée Ville

Illustration pour voûtelette

g) Retaille des stries des pierres

Sur certaines zones du parement, l’érosion est si profonde que la trace de l’outil a disparu. Il serait judicieux de procéder à une retaille ponctuelle et intégrée de ces parements afin de leur redonner le caractère propre à cet ouvrage d’art.

7. Conclusions

Bien que l'ouvrage présente diverses qualités de pierres constitutives, les pathologies observées relèvent principalement du défaut d'étanchéité du tablier de l'ouvrage qui génère plusieurs types de pathologies:

• Présence de sel, type NaCl et similaires

• Présence de traces noires, type sulfo-calcin ou similaire

• Présence d'incrustations calcites

• Erosions superficielles ou plus profondes des pierres constitutives

Outre les opérations d'injection des arcs nécessitant un traitement particulier d'étanchement préalable des joints périphériques, ces pathologies peuvent être traitées, de notre point de vue, par les moyens suivants :

• Aéro-gommage avant traitement spécifique.

• Extraction des sels par application de compresses d’argile

• Extraction des sels cristallisés par application de compresses d’argile & adjuvants

• Destruction des incrustations calcites par pistolet à aiguilles

Enfin le rétablissement visuel de l'uniformité des surfaces peut être réalisé par remplacement in situ des pierres isolées soit par retaillage in situ des stries des pierres trop érodées

Le nettoyage général, en fin de chantier étant réalisé en fonctions des surfaces soit par aéro-gommage soit par cryogénisation soit par la combinaison des 2 méthodes

Bertrand DELEARD – Roger SIMOND - Michel CHOPIN

Annexe 1

Spécifications Aéro-gommage

TRAVAUX DE NETTOYAGE DES MAÇONNERIES

PROCEDE AERO-GOMMAGE

CHAPITRE 1 - DISPOSITIONS GENERALES

1.1. OBJET

Les prescriptions techniques figurant au présent document sont applicables pour la réalisation des travaux de réhabilitation des maçonneries des arcs du Pont Adolphe – Grand Duché du Luxembourg.

Faisant suite à l’analyse des essais comparatifs réalisés durant la phase d’Avant Projet de réhabilitation de l’ouvrage, le procédé de nettoyage général des maçonneries par Aéro-gommage à été retenu, comme satisfaisant au contexte lithologique de l’ouvrage.

Les dispositions techniques figurant dans ce cahier des clauses techniques sont en conséquence applicables à l’ensemble des surfaces à traiter en phase préliminaire et finale du nettoyage. On fera exception cependant des superstructures de l’ouvrage qui présentent des végétaux (traité par un procédé différent la Cryogénisation).

1.2. RAPPEL SUR LE PROJET DE REHABILITATION

L’ouvrage construit en 1904, comporte trois rouleaux de maçonnerie imbriqués, dont la fissuration actuelle, traduit un phénomène de délaminage, donc une perte d’inertie, préjudiciable à la pérennité de l’ouvrage.

L’ouvrage, renforcé à titre provisoire en 2004 par des barres d’acier boulonnées, sera renforcé (sollicitations statiques & dynamiques) de façon durable en vue d’aménagements des modes de transports en commun (train/tram).

Outre la présence de dépôt minéral visible à la face interne et en partie supérieure des arcs, de nombreuses efflorescences, apparaissent au droit des pilastres. Ce phénomène attribué aux infiltrations des eaux météoriques, chargées de sels en périodes hivernales, génère un risque notable d’altération des éléments constitutifs des maçonneries.

Ainsi, à l’issue des travaux principaux, comportant le remplacement du tablier et le renforcement des Grands Arcs, l’ouvrage fera l’objet d’un nettoyage généralisé.

Compte tenue des pathologies identifiées, lors des études plusieurs phases de nettoyage et plusieurs procédés de traitement des parements de maçonneries, seront utilisés localement pour compléter le procéder d’aéro-gommage.

1.3. ACCES AU CHANTIER

L’accès au chantier s’effectue depuis les culées par les voies d’accès du versant. Les dimensions des chaussées limitées la circulation de véhicules poids lourds de gabarit CU < 12 tonnes.

D’autres accès sont envisageables depuis la vallée, mais le trafic est également restreint (tonnage maxi et gabarit).

L’accès des matériels et personnels aux zones de travail Intrados Amont et Aval, s’effectue depuis la plateforme de l’échafaudage installé sous l’ensemble de l’ouvrage. (Détails à compléter).

1.4. INSTALLATION DE CHANTIER

L'installation du chantier comportera une emprise de chantier sur chaussée et un échafaudage permettant l’accès à l’ouvrage.

a) Emprise sur chaussée

L’installation comporte une emprise de chantier située sous l’ouvrage au droit de la voûte côté culée, recevant les locaux vestiaires, sanitaires, et containers matériels.

Cette emprise est clôturée et équipée de signalisation routière matérialisant la réduction de chaussée et équipée d’éclairage de sécurité.

En fin de travaux, la zone d'emprise devra être débarrassée, nettoyée.

b) Installation a pied d’oeuvre

L’installation des moyens matériels utilisés pour le gommage comportent plusieurs équipements mobiles comportant : sableuse, conduites flexibles et outillages spécifiques légers installés à poste sur l’échafaudage ou sur le tablier ou au sol selon les différentes zones à traiter

Il appartient à l’entreprise de mobiliser et d’amener à pied d’œuvre l’ensemble des moyens nécessaires aux travaux (puissance électrique, éclairage, eau air comprimé) respectant les contraintes environnementales et règlements locaux de sécurité.

Et de déterminer les points de stockage des matériaux en respectant la capacité des échafaudages ou des ouvrages d’accès.

1.5. PROGRAMME ET CONSISTANCES DES TRAVAUX

La consistance et le programme des travaux définis dans le cadre du traitement et nettoyage des maçonneries de l’ouvrage, comporte plusieurs étapes, sommairement rappelée ci-après.

Considérant que l’état d’encrassement des maçonneries des grands Arcs, résulte d’un défaut d’étanchéité du tablier de l’ouvrage, qui laisse s’infiltrer les eaux météoriques, ainsi que les sels de déverglaçage en hiver et d’une façon générale la pollution de chaussée, le nettoyage ne peut être entrepris qu’une fois la reconstruction du tablier terminée.

Par ailleurs, le renforcement des Grands Arcs justifiant la réalisations de travaux de forage d’injection avec rejointoiement général, le nettoyage de cette partie d’ouvrage sera nécessairement effectué en cours de travaux et repris dans sa totalité une fois terminé.

Enfin les pathologies identifiées conduisent à engager plusieurs phases de traitement comportant différentes méthodes spécifiques, c’est le cas de l’extraction des sels, qui nécessitent plusieurs interventions avant restitution de l’ouvrage et de nouveaux au cours des 3 à 5 années suivant la mise en service.

C’est le cas également en ce qui concerne le nettoyage des carbonates, qui nécessitent une combinaison de méthodes, décapage, absorption des sels et aéro-gommage.

Le programme de nettoyage traitement des maçonneries comportera ainsi les étapes suivantes :

a) Nettoyage - Aéro-gommage durant la réfection généralisée des joints des Grands Arcs. b) Nettoyage - Aéro-gommage – Phase préalable avant extraction des sels et Sulfo-calcins. c) Nettoyage - Aéro-gommage – Phase finale sur ensemble de l’ouvrage avant restitution.

Le gommage consiste en une projection pneumatique d'agrégats à basse pression, qui grâce à une abrasion très superficielle, permet un enlèvement des salissures sans altération du support.

A la différence du sablage traditionnel, le réglage de la projection à basse pression 1 à 2 bars et l'usage de matériaux de granularité moyenne, permet de disposer d’une action parfaitement ajustée à chaque type de pierre.

1.6. PIECES DE REFERENCE

Les pièces jointes au dossier technique sont listées ci-après :

• Plan d’installation de chantier

• Plan d’échafaudages (principe)

• Plan d’implantation des zones d’essais (Elévation).

• Fiches matériels et Matériaux

1.7. DONNEES

Les coordonnées de l’ouvrage figurent sur le plan de situation sus mentionné. L’installation de chantier est prévue au droit de l’ouvrage (voute coté culée ville) à la cote 279.00 selon nivellement de référence

Les données altimétriques concernant la position et l’extension de l’échafaudage feront l’objet d’un relevé préalable effectué par un géomètre.

1.8. CONTRAINTES D'ENVIRONNEMENT

1.8.1. Généralités.

En site urbain les travaux doivent respecter l'environnement et notamment, éviter les nuisances vis à vis des riverains. Ce qui implique de disposer de matériel répondant aux normes d’émission sonore en vigueur (confère règlement Luxembourg).

Toutes les précautions devront être prises par les intervenants pour éviter l’altération des maçonneries. Une protection par bâche permettra d’éviter les projections accidentelles et le déversement.

En tout état de cause l’entreprise devra procéder au nettoyage continuel durant les travaux. Tous les déchets devront être stockés en benne à gravats transférée à raison d’une rotation jour.

1.8.2. Déclaration de travaux

L’entreprise devra souscrire aux autorisations légales pour les installations de chantier et sanitaires et s'acquitter des droits correspondants (notamment pour ce qui concerne la mise en décharge de matériaux et déchets).

1.8.3. Energies

La fourniture de l’électricité, de l’eau ou tout autre fluide nécessaire à la réalisation des travaux demeure à la charge de l’entreprise.

1.9. RESPONSABILITE - QUALITE ET CONTROLE D'EXECUTION

1.9.1. Etat des lieux avant travaux

Avant tout commencement d'exécution des travaux, l'Entreprise vérifie, en présence du Maître d'Œuvre, que l'état de l'ouvrage qui lui est livré convient à la réalisation des travaux. Il est fait obligation à l'entreprise de procéder en fin de travaux au nettoyage de la zone de travail et à la remise en état des zones d'installation du chantier.

1.9.2. Responsabilité de l'Entrepreneur

L'entreprise prendra à sa charge toutes les fournitures, les prestations et les travaux nécessaires à la réalisation des travaux, afin de respecter les présentes dispositions constructives.

La responsabilité de l’entrepreneur sera recherchée en cas de dommages et d’accidents de toute nature, se rapportant à l'exécution de son contrat.

L’entreprise présentera à l’approbation du Maître d’œuvre, un PAQ définissant la nature et la fréquence des contrôles prévus pour assurer la qualité de travaux.

CHAPITRE 2 - PROVENANCE, QUALITE, PREPARATION DES MATERIAUX

2.1. FOURNITURES DES MATERIAUX A INCORPORER DANS LES OUVRAGES

Font parties de l'Entreprise la fourniture et la mise en œuvre des outillages ou équipements d’essai ainsi que toutes les fournitures de matériaux destinés à être incorporés aux ouvrages, à l'exception de celles qui sont expressément exclues par le présent C.C.T.P.

2.2. PROVENANCE DES MATERIAUX

La provenance de tous les matériaux devra être conforme aux exigences définies par le Maître d'œuvre. L’entreprise chargée des travaux de nettoyage devra fournir au Maitre d’Œuvre un mémoire définissant les moyens techniques employés et les matériaux utilisés, au maximum dans un délai de trente (30) jours ouvrables à compter de la notification de l'approbation du contrat.

Les matériaux indiqués ci-après auront les provenances recommandées, à savoir :

Nature des matériaux Provenance SAKRET – SAKRESIV-ABRASIVE Fein 0.1/0.8 SAKRET GMBH Matériau non siliceux alternantif : 0.1/0.5 Origine à indiquer pour validation ou similaire

L'entrepreneur doit indiquer les coordonnées des fournisseurs. Il est également précisé que celui-ci ne pourra modifier les provenances et les lieux d'extraction des matériaux sans autorisation du Maître d'Œuvre.

2.3. ESSAIS ET CONTROLES DES MATERIAUX

Les essais de contrôle des caractéristiques des matériaux sont les suivants :

Analyse chimique minérale & Granulométrie par tamisage à sec.

2.4 MATERIAUX EMPLOYES

Toutes les caractéristiques des matériaux utilisés pour le nettoyage doivent être communiquées au Maître d'Œuvre, sous forme de fiches techniques, précisant :

• la provenance des matériaux & nature chimique

• leurs caractéristiques et celles des produits de dégradation éventuels

• le mode de conditionnement de transport et le stockage

• les conditions d'utilisation

2.5. MATERIAUX ET COMPOSANTS

2.5.1. Sables ou similaires

Les matériaux granulaires employés pour le nettoyage par gommage doivent respecter une granularité maximale (D98 < 2m). Ces matériaux disponibles sous forme sèche ne doivent pas générer de poussière entrainant une réaction silicique.

2.5.2. Poudres ou similaires

Les matériaux granulaires employés pour le nettoyage par gommage doivent respecter une granularité minimale (D10 > 10µm). Ces matériaux disponibles sous forme sèche ne doivent pas générer de poussière entrainant une réaction silicique.

L'emploi de charges (silico-calcaire) est envisageable pour autant qu’elle ne génère pas de changement de teinte ou entraine d’oxydation du support.

2.6. MOYENS MATERIELS

Les matériels employés pour les essais sont constitués pour l’essentiel d’un container permettant la pressurisation du matériau à projeter.

L’adjonction d’eau de brumisation s’effectue par une alimentation séparée et raccordée à la sortie de la lance de projection.

La pression d’air requise pour la projection des matériaux, dépend de la nature de l’opération à réaliser et de la résistance superficielle des maçonneries :

Gommage & Hydro-gommage: 1 bar, 1,5 bar, 2, bar;

Nettoyage : 2 bar, 2,5 bar, 3 bar ;

Distance de projection

Le débit d’air nécessaire, dépend des conditions d’utilisation comme indiqué au diagramme ci-dessus – Plage de fonctionnement 5 000 à 10 000 lit/min.

La pression recommandée dans le cas des Arcs principaux varie de 1,5 à 2,0 bar, selon le niveau d’encrassement et la dureté superficielle de la pierre de Gilsdorf.

La cadence de fonctionnement du procédé de gommage est dépendante du niveau d’encrassement des pierres, la plage de fonctionnement prévisionnelle varie de 5 à 20 m2/heure.

Afin d’assurer le bon fonctionnement de l’équipement et permettre l’adaptation de la pression de service, un dispositif de régulation de débit de sable est installé sur les conduites et un régulateur de pression est placé sur la conduite d’air comprimé.

Un système de déshuilage est également installé sur la conduite d’air comprimé de sorte à éviter le colmatage du réservoir.

Les moyens de fourniture d’air comprimé devront être de capacité suffisante pour une utilisation inférieure à 50 % de la charge maximale 10 000 lit/min.

CHAPITRE 3 – DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES

3.1. Règlements et documents applicables

D’une manière générale les essais seront conduits en conformité avec les procédures d’exécution des travaux.

3.2. Documents à fournir par l'Entrepreneur

La liste des documents à fournir par l’entreprise comprendra :

• une note technique précisant :

. les objectifs des travaux (hypothèses)

. les moyens mis en œuvre (matériel, capacité, rendement, nuisance)

. les conditions d'exécution (procédure, planning)

Les plans d’implantation des différentes phases travaux, tenant compte de la géométrie et de la structure des maçonneries, ainsi que des contraintes d'accès

Un dossier qualité définissant l’organisation des contrôles des matériaux et d’exécution des travaux

Un devis quantitatif et estimatif des travaux.

Pour l'établissement de son offre, l'Entreprise prendra connaissance des dispositions figurant au chapitre 1, définissant les contraintes générales liées à l'exécution des travaux.

3.3. Organisation chantier - conduite des travaux

L'entreprise fournit et met en œuvre, sous son entière responsabilité, les matériels nécessaires à l'exécution complète des travaux, à savoir :

• Installation

• Mise en œuvre de matériel de projection pneumatique en élévation

• Mise en œuvre de matériel de collecte aspiration des produits projetés en élévation

3.4. Installation de chantier - signalisation

3.4.1. Général

Préalablement à toute opération ou installation, l'entrepreneur devra procéder à la mise en place d'une emprise de chantier sur chaussée, située sous l'ouvrage, confère dossier plans :

a) emprise sur chaussée

Installation d’une emprise de chantier située (à confirmer), destinée à l’aménagement des locaux vestiaires, confère dossier plans.

Cette emprise sera clôturée et équipée de signalisation routière matérialisant la réduction de chaussée et équipée d’éclairage de sécurité

En fin de travaux, la zone d'emprise devra être débarrassée, nettoyée :

b) Installation dans la zone de travail

L’installation de chantier comporte l’amenée à pied d’œuvre des différents matériels compresseurs, sableuses flexibles. Il appartient à l’entreprise :

• De mobiliser et d’amener à pied d’œuvre l’ensemble des moyens de production d’air comprimé et flexibles permettant l’alimentation de 2 à 4 postes de travail, Ces matériels doivent respecter les critères DB respectant les contraintes environnementales et règlement local de sécurité.

• Installer une palissade continue entourant l'ensemble des locaux de chantier, sanitaires et emprises nécessaires, pour stocker les matériels et matériaux.

• La délimitation de ces zones sera soumise à l'approbation du Service de la voirie. Dans tous les cas, les accès aux propriétés ainsi qu'un cheminement piéton devront être conservés.

3.4.2. Signalisation

Les palissades du chantier devront être munies d’une signalisation de jour et d’un éclairage de nuit indiquant les restrictions de circulation.

3.4.3. Prestations

L'entrepreneur est chargé de mobiliser l’ensemble des moyens d’énergie dont notamment l'alimentation en eau, la puissance électrique, l’éclairage, et l’air comprimé nécessaires à la conduite du chantier.

3.5. Conditions d'emploi d'engins mécaniques

Les engins mécaniques tels que compresseurs, perforateurs et malaxeurs etc., ne pourront être utilisés que de 8 heures à 18 heures. La restriction d'emploi des engins mécaniques est justifiée, en raison du bruit, incompatible avec la présence d'habitations.

Les matériels employés sur le chantier, devront être conformes aux prescriptions règlementaires en vigueur et notamment aux dispositions du décret n°69-380 du 18 Avril 1969.

Ces engins doivent être conformes à un modèle homologué par les Services du Ministère de l'Equipement. Leur niveau sonore à pleine charge ne doit pas excéder 85 dB (A) à 1 mètre.

3.6. Propreté des lieux & remise en état

L'entreprise devra tenir en parfait état de propreté, les accès et la surface d'installation de chantier.

Les zones dégradées par le fait des installations de chantier seront remises en état par l'Entreprise pour la date de réception des travaux.

3.7. Nature & Mode d'exécution des Travaux

3.7.1. Objectif et paramètres

Le nettoyage des parements de la maçonnerie a pour objectif d’éliminer les salissures, les traces de sel et les incrustations, mais il se doit de préserver les zones déjà altérées et d’une façon générale la patine de la maçonnerie.

A cet effet plusieurs paramètres sont modulables dans le processus de gommage pour faire varier le fonctionnement du décapage :

• la pression d’air, qui peut varier de 0.5 à 3 bar (ou plus selon dureté de la surface à traiter

• la dimension de grains, qui conditionne l’importance de l’impact et la dimension de l’éclat

• la distance au substratum

• la durée d’application, et qui fait ainsi varier, la quantité d’énergie employée

Ces objectifs vont conduire à moduler les paramètres de nettoyage obtenus lors des essais à savoir :

Paramètres nettoyage

Pression (bars) Granularité matériaux

Consommation Moyenne kg/m2

Rendement h/m2

Aéro-gommage joints

1.5 0.1/0.8 mm 0.1/0.5 mm

8.0 à 10.0 0.15 à 0.3

Aéro-gommage préalable

1.0 0.1/0.8 mm

7 à 10.0 0.2 à 0.25

Aéro-gommage Nettoyage final

1.5 à 2.0 0.1/0.8 mm 0.1/0.5 mm

7.0 à 8.0 0.2

L’aspect de surface courant à obtenir figure à titre indicatif ci-dessous

L’aspect de surface maximum admissible est indiqué à titre indicatif ci-dessous

3.7.9. Moyens matériels

Les performances des moyens techniques d’exécution étant indiquées pour l'essentiel. Il appartiendra à l’entreprise de mobiliser les moyens matériels présentant les capacités requises.

Le matériel de projection doit être dimensionné en fonction des travaux à entreprendre. Les performances sont conditionnées par la dimension des buses et flexibles et la capacité de réglages installée sur le container de projection, pour autant que l’apport d’air soit suffisant les caractéristiques requises pour le Compresseurs sont : 5 000 > Q lit/min > 10 000.

3.8. P.A.Q.

3.8.1. Généralités

Le plan de qualité doit porter en particulier sur les points suivants :

a) Contrôle de l'implantation générale des travaux.

b) Contrôle du planning d’avancement des travaux.

h) Rapport journalier indiquant : paramètres de traitement et quantités de matériaux utilisés.

Le plan d'organisation des contrôles doit porter sur :

• la réception des matériaux livrés – quantités, qualité et origine,

• le contrôle des matériels et équipements de régulation de pression.

Les matériaux doivent répondre aux stipulations exposées au chapitre II et aux normes françaises homologuées.

3.8.2.1. Essai de convenance

Ces essais identiques à ceux décrits ci-après seront effectués avant la date prévue du commencement des travaux pour ajustement du programme et préparation des commandes par l’entreprise.Chaque essai fera l'objet d'une fiche sur laquelle seront mentionnées :

La pression de service le tonnage de matériaux employé et la l’aspect de surface obtenu.

Les planches d’essai d’Aéro-gommage seront réceptionnées par contrôle visuel et photographique.

Ces tests serviront d’élément de comparaison de la qualité des surfaces traitées, pour obtenir la réception des travaux de la phase finale de nettoyage.

3.9. Dossier de récolement

L’entreprise devra, en fin de travaux, remettre un dossier complet relatant les travaux exécutés et les consommations de matériaux employés par phase et par zones. Ce dossier établi en 5 exemplaires sera remis au Maitre d’œuvre, lors de la réception, au plus tard 15 jours après l’achèvement des travaux d’essais.

Annexe 2

Extraction des sels & incrustations

Spécifications

NETTOYAGE DES MAÇONNERIES DES ARCS

Extraction des sels & incrustations - Spécifications

CHAPITRE 1 - DISPOSITIONS GENERALES

1.1. OBJET

Les prescriptions techniques figurant au présent document sont applicables pour la réalisation des essais de nettoyage des sels et incrustations présentes au droit des maçonneries des arcs principaux ainsi que des culées. Ces essais s’inscrivent dans le cadre du projet de réhabilitation de l’ouvrage du pont Adolphe – Grand Duché du Luxembourg.

Les investigations et essais définis dans ce cahier des clauses techniques sont destinés à déterminer les conditions de faisabilité du nettoyage des incrustations ou salissures présentes au droit des joints de chaussée ou culées de l’ouvrage.

1.2. ETAT DE L'OUVRAGE et DIAGNOSTIC

L’ouvrage renforcé à titre provisoire en 2004, fait l’objet d’un projet de réhabilitation comportant le remplacement du tablier. Ce faisant la majeure partie des infiltrations se trouveront supprimées à cette occasion.

Ceci permettra à terme de neutraliser progressivement les traces d’efflorescence blanchâtres constituées pour l’essentiel de sel (NaCl). Suivant l’observation des cycles d’apparition et disparition des efflorescences provenant des sels de déverglaçage ont peut émettre l’hypothèse qu’une fois l’alimentation neutralisée, le régime d’exsudation de type capillaire se dissipera dans le temps.

Néanmoins plusieurs étapes de nettoyage seront intégrées aux travaux de sorte à évacuer autant que possible l’essentiel de la quantité de saumure présente dans les pilastres et dans les arcs d’accès ou la présence de sels persiste, plus particulièrement.

L’observation de l’ouvrage indique également la présence d’autres traces de sels nettement plus incrustantes et permanentes. Il s’agit de dépôts de type carbonate de calcium, dont l’origine semble être liée à l’écoulement des eaux de ville, qui percolent, par les joints de chaussées défaillants ou les culées et entrainent la chaux des mortiers de remplissage en formant à la surface des pierres un dépôt blanchâtre croissant.

Outre ces dépôts, dont on note la présence principalement dans les deux arcs de culées on observe également des traces noirâtres dont la position est également en relation avec les joints de chaussée des culées mais également au droit des tympans des voutes élégies dans la partie sommitale des grands arcs.

Les essais de nettoyage effectués par Aéro-gommage en 2010, ont monté la difficulté de nettoyer ces souillures relativement incrustantes et il a été convenu de procéder à des essais d’extraction et désincrustation dans plusieurs parties de l’ouvrage de sorte à s’assurer de la faisabilité de cette opération, qui se trouverait alors, intégrée, au projet de nettoyage généralisé de l’ouvrage par Aéro-gommage

1.3. ACCES AU CHANTIER

Idem annexe 1

1.4. INSTALLATION DE CHANTIER

Idem annexe 1

1.5. PROGRAMME ET CONSISTANCES DES TRAVAUX D’INVESTIGATIONS

Les travaux prévus dans le cadre de cet essai ont pour but, d'assurer de vérifier l’efficience des technique d’extraction des sels et des incrustations, par application de couche provisoire d’un matériau hydrophile agissant par capillarité. Ce procédé utilisé de puis plusieurs années est appliqué à plusieurs reprises à plusieurs jours d’intervalle, jusqu’à élimination des souillures.

En prenant pour hypothèse, la présence de trois types de désordres :

a) Efflorescence de sel type chlorure de sodium

b) Concrétions de carbonate de calcium

c) Incrustations de d’oxydes noirâtres en relation avec les infiltrations d’eau de ville

et deux natures de maçonneries dont le Grès de Guilsdorf (Grands Arcs), et ceux de Verlorenkost (Arcs d’accès), six zones d’essais ont été définies. La consistance des essais à entreprendre dépend de la nature des désordres mais comporte globalement les étapes suivantes :

a) Prélèvement préalable d’échantillons, en surface et profondeur, par carottage, pour analyse physico chimique et dosage quantitatif des éléments avant traitement.

b) Essais d’absorption ou désincrustation en une ou plieurs intervention (maximum trois cycles).

c) Prélèvement d’échantillons, en surface et profondeur, par carottage, pour analyse physico chimique et dosage quantitatif des éléments après traitement (cas des sels de sodium uniquement).

d) Etablissement d’un rapport d’analyse et d’un rapport d’essai indiquant les résultats obtenus et les recommandations suggérées.

Outre le prélèvement de carottes en vue de la caractérisation initiale des profils de sels, les essais comporteront jusqu’à trois applications successives distantes de 10 jours.

1.6. PIECES DE REFERENCE

Les pièces jointes au dossier technique sont listées ci-après :

• Plan de situation de situation de l’ouvrage

• Plan d’accès et d’installation de chantier

• Fiches procédés (Lutum ou similaire)

1.7. CONTRAINTES D'ENVIRONNEMENT

Idem annexe 1

1.8. REPONABILITE - QUALITE ET CONTROLE D'EXECUTION

1.8.1. Etat des lieux avant travaux

Idem annexe 1

1.8.2. Responsabilité de l'Entrepreneur

Idem annexe 1

CHAPITRE 2 - PROVENANCE, QUALITE, PREPARATION DES MATERIAUX

2.1. FOURNITURES DES MATERIAUX A INCORPORER DANS LES OUVRAGES

Font parties de l'Entreprise la fourniture et la mise en œuvre des outillages ou équipements d’essai ainsi que toutes les fournitures de matériaux destinés à être incorporés aux ouvrages, à l'exception de celles qui sont expressément exclues par le présent C.C.T.P.

2.2. PROVENANCE DES MATERIAUX

La provenance de tous les matériaux devra être conforme aux exigences définies par le Maître d'œuvre. L’entreprise chargée des travaux devra fournir au Maitre d’Œuvre un mémoire détaillé définissant les moyens techniques employés et les matériaux utilisés au maximum dans un délai de trente (30) jours ouvrables à compter de la notification de l'approbation du contrat.

Les matériaux de type compresse d'argile doivent répondre aux spécifications de l'institut national du Patrimoine et mis en œuvre par un applicateur spécialisé agréé par le fournisseur. Les produits employés lors des essais sont de type (Lutum 000 de la société AMONIT) l'entreprise devra proposer des matériaux dont les performances et la qualité sont au moins similaires.

2.3. ESSAIS ET CONTROLES DES MATERIAUX

Les essais de contrôle des caractéristiques des matériaux sont définis au Chapitre 3 du présent C.C.T.P.

La note technique établie par l'Entrepreneur devra mentionner notamment :

• la provenance des matériaux

• leur nature chimique

• leurs caractéristiques et celles des produits de dégradation éventuels

• le mode de conditionnement de transport et le stockage

• les conditions d'utilisation

• les essais effectués et leurs résultats

• les références d'utilisation

L'entrepreneur devra respecte les conditions d’application les coordonnées des fournisseurs. Il est également précisé que celui-ci ne pourra modifier les provenances et les lieux d'extraction des matériaux sans l'autorisation préalable écrite du Maître d'Œuvre.

CHAPITRE 3 – DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES

3.1. Règlements et documents applicables

D’une manière générale la technique employée doit répondre aux recommandations de l’Institut National du Patrimoine confère recommandation de la SFIIC Journées d’études Poitiers 1996 et suivants.

Technique de désalement des matériaux poreux par application de compresse d’argile.

3.2. Documents à fournir par l'Entrepreneur

La liste des documents à fournir par l’entreprise comprendra.

Une note technique précisant :

• les objectifs des travaux essais (hypothèses)

• les moyens mis en œuvre (matériel, capacité, rendement, nuisance)

• les conditions d'exécution (procédure, planning)

Un devis quantitatif et estimatif des travaux.

Lors de l'établissement de son offre, l'Entreprise prendra connaissance des éléments figurant au chapitre 1, définissant les principales contraintes qui sont liées à l'exécution des travaux.

3.3. Organisation chantier - conduite des travaux

L'entreprise fournit et met en œuvre, sous son entière responsabilité, les matériels nécessaires à l'exécution complète des travaux, en respectant les contraintes de chargement maximum acceptables des échafaudages mis à disposition

3.4.3. Prestations

L'entrepreneur est chargé de mobiliser l’ensemble des moyens d’énergie dont notamment l'alimentation en eau, la puissance électrique, l’éclairage, et l’air comprimé nécessaires à la conduite du chantier.

3.5. Conditions d'emploi d'engins mécaniques

Les engins mécaniques tels que compresseurs, perforateurs et malaxeurs etc, ne pourront être utilisés que de 8 heures à 18 heures. La restriction d'emploi des engins mécaniques est justifiée, en raison du bruit, incompatible avec la présence d'habitations.

Les matériels employés sur le chantier, devront être conformes aux prescriptions règlementaires en vigueur et notamment aux dispositions du décret n°69-380 du 18 Avril 1969.

Ces engins doivent être conformes à un modèle homologué par les Services du Ministère de l'Equipement. Leur niveau sonore à pleine charge ne doit pas excéder 85 dB (A) à 1 mètre.

3.6. Propreté des lieux & remise en état

L'entreprise devra tenir en parfait état de propreté, les accès et la surface d'installation de chantier.

Les zones dégradées par le fait des installations de chantier seront remises en état par l'Entreprise pour la date de fin des essais.

3.7. Nature, consistance et implantation des essais

3.7.1. Nature et consistance

Les travaux ont pour objet le nettoyage des pathologies spécifiques de l’ouvrage, celles-ci sont décrites au chapitre 1.

La méthode employée pour l’extraction des sels (type NaCl), consiste à mettre en place une couche de d’argile active, qui par capillarité va amorcer un flux vers l’extrados de la maçonnerie et réduire ainsi la concentration de chlore. Cette opération, dont la durée est variable, selon la poromètrie des pierres est estimée sur la base de cycles de 10 à 15 jours par cycle.

Deux cycles sont prévus en période de réhabilitation et deux nouveaux cycles sont à prévoir dans le cadre de la maintenance au cours des 3 années suivant la mise en service.

Les essais effectués en phase d’étude ont été réalisés à l’aide de fournitures de la société AMONIT, mais tout autre fourniture, fonctionnant sur un principe similaire pourra être employé, confère liste fournitures.

Les compresses de dessalement sont mises en œuvre par projection (machine type Putzmeister) sur une épaisseur de +/- 1 cm d’épaisseur. Le contrôle du fonctionnement est effectué par mesure de la concentration en Cl sur échantillon de compresse.

Concernant les incrustations, de type carbonate ou zones noirâtres correspondant aux infiltrations du tablier, une à deux applications de sont à prévoir – Compresse de nettoyage (comportant un additif type DTA ou similaire accompagné de complément solvant si nécessaire.

La mise en œuvre s’opère de façon de façon semblable aux compresses pour extraction des sels sur une épaisseur de +/- 1 cm d’épaisseur.

Ces travaux sont plus rapides 24 à 48 heures seront effectués simultanément et reproduits si nécessaire jusqu’à obtention d’un résultat satisfaisant.

D’une façon générale les travaux se dérouleront selon les cycles suivants :

a) Aérogommage préalable

b) Application des compresses adhérentes dessalement au support. Zones culée et voûtes jusqu’en Piedroits

c) Dépose et remplacement selon un délai de 15 jours - Contrôle mesure des profils de sels.

d) Dépose, contrôle mesure des profils de sels - nettoyage et rapport d’exécution.

3.7.2. Implantation des travaux

L’implantation des essais est définie par la typologie des désordres constatés, suite aux relevés 2010 & 2011 en présence des représentants de l’Administration des bureaux d’études INCA.

Les secteurs à traiter sont situés à la fois coté ville et coté gare au droit des arcs de culée, ainsi qu’niveau des grands arcs.

Confère au tableau récapitulatif ci- dessous :

Désordre type Localisation Photo n° Application

Efflorescence de sel Pilastres Arcs Amont & Aval Ville & Gare

1 Extraction sel NaCl

Efflorescence de sel Arcs d’accès culées Ville & Gare

2 Extraction sel NaCl

Efflorescence de sel Arcs d’accès culées Ville & Gare

3 Extraction sel NaCl

Incrustation Noirâtre Arc accès Culée ville

4 Désincrustation sulpho-calcin

Incrustation Noirâtre Arc accès Culée Gare

5 Désincrustation sulpho-calcin

Dépôt de Carbonnate Arc accès Culée ville

6 Décapage semi mécanisé et Extraction sel NaCl

3.8. P.A.Q.

3.8.1. Généralités

Le plan de qualité doit porter en particulier sur les points suivants.

Le plan d'organisation des contrôles doit porter sur :

• la réception des matériaux provenant approvisionnés,

• le contrôle des matériaux mis en œuvre sur le chantier.

Les matériaux doivent répondre aux stipulations exposées au chapitre II et annexes 3.

3.8.2. Essai de contrôle

Les essais de contrôle portent notamment sur la réalisation de profils de sel avant et après les cycles d’essais :

• carottage ou prélèvement initial de 0, 3, 5, 10 cm de profondeur - Avec mesure de la teneur (Na+) (Cl-)

• carottage ou prélèvement inter de 0, 3, 5, 10 cm de profondeur - Avec mesure de la teneur (Na+) (Cl-)

• carottage ou prélèvement final de 0, 3, 5, 10 cm de profondeur - Avec mesure de la teneur (Na+) (Cl-)

3.8.3. Critères de réception

L’objectif à atteindre pour la réception des travaux est de réduction de la teneur en sel jusqu’à 50mm de profondeur pour garantir une neutralisation raisonnable des circulations capillaires (stabilité aux intempéries occasionnelles).

Néanmoins, une période de maintenance est intégrée au projet, de sorte à pallier les aléas résiduels, qui se manifesteraient à l’issue de l’année suivant la mise en service avec un ultime traitement après trois années.

L’extension des surfaces nécessitant un complément de traitement est estimé de façon régressive, en considérant la rémanence des désordres, principalement au droit des secteurs les plus saturés.

3.9. Dossier de récolement

L’entreprise devra, en fin de travaux, remettre un dossier complet relatant les essais exécutés et leurs résultats, assortis de recommandations issues des constations effectuées. Ce dossier établi en 5 exemplaires sera remis au Maitre d’œuvre, lors de la réception, au plus tard 15 jours après l’achèvement des travaux d’essais.

Annexe 3

Réfection des joints de maçonnerie des grands arcs

RENFORCEMENT DES GRANDS ARCS

Réfection des joints de maçonnerie avant régénération

CHAPITRE 1 - DISPOSITIONS GENERALES

1.1. OBJET

Les prescriptions techniques figurant au présent document sont applicables pour la réalisation des joints de maçonneries destiné à compenser un défaut d'étanchéité systématique au droit des maçonneries des arcs principaux.

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du renforcement des grands Arcs partie du projet de réhabilitation de l’ouvrage du pont Adolphe – Grand Duché du Luxembourg.

1.2. ETAT DE L'OUVRAGE et DIAGNOSTIC

L’ouvrage renforcé à titre provisoire en 2004, fait l’objet d’un projet de réhabilitation comportant le remplacement du tablier et le renforcement des grands arcs par inclusions d'ancrages.

En phase d'étude, les pertes d'eau constatées durant les tests d’injection, ont mis en évidence la forte perméabilité des joints.

La porosité des maçonneries induisant un risque de fuite difficile à maîtriser durant le traitement constituerait aléa fortement préjudiciable à la qualité des travaux. Ainsi a-t-il été convenu de procéder à la réfection complète des joints de maçonneries des Grands Arcs.

Outre les matériaux employés les méthodes de traitement manuelles et mécanisées ont été testées et la préférence a été donnée à la projection extrusion par voie sèche avec emploi de liant prêt à l'emploi de type TRASSKALK ou similaire.

Ces travaux jugés indispensables à la bonne exécution s’ajoutent aux tâches et au délai de réalisation du renforcement des grands Arcs.

1.3. ACCES AU CHANTIER

Idem annexe 1

1.4. INSTALLATION DE CHANTIER

Idem annexe 1

1.5. PROGRAMME ET CONSISTANCES DES TRAVAUX

Les travaux prévus dans le cadre de la régénération des maçonneries comprennent plusieurs étapes, dont notamment

a) le dégarnissage, par tronçonnage et dégagement du matériau résiduel au marteau pneumatique.

b) le regarnissage par projection ou extrusion en mode mécanisé.

c) Finition en profil creux en mode manuel.

Ces travaux doivent être effectués préalablement aux injections de régénération et peuvent être effectués en concomitance avec la réalisation des forages.

1.6. PIECES DE REFERENCE

Les pièces jointes au dossier technique sont listées ci-après :

• Plan de situation de situation de l’ouvrage

• Plan d’accès et d’installation de chantier

• Rapport d’essais – Réfection des joints de maçonneries - Analyse comparative modes manuel et mécanisé.

1.7. CONTRAINTES D'ENVIRONNEMENT

Idem annexe 1

1.8. REPONABILITE - QUALITE ET CONTROLE D'EXECUTION

Idem annexe 1

CHAPITRE 2 - PROVENANCE, QUALITE, PREPARATION DES MATERIAUX

2.1. FOURNITURES DES MATERIAUX A INCORPORER DANS LES OUVRAGES

Font parties de l'Entreprise la fourniture et la mise en œuvre des outillages ou équipements d’essai ainsi que toutes les fournitures de matériaux destinés à être incorporés aux ouvrages, à l'exception de celles qui sont expressément exclues par le présent C.C.T.P.

2.2. PROVENANCE DES MATERIAUX

La provenance de tous les matériaux devra être conforme aux exigences définies par le Maître d'œuvre.

L’entreprise chargée des travaux devra fournir au Maitre d’Œuvre un mémoire détaillé définissant les moyens techniques employés et les matériaux utilisés au maximum dans un délai de trente (30) jours ouvrables à compter de la notification de l'approbation du contrat.

Les matériaux employés devront être conformes aux caractéristiques suivantes :

• Mortier TrasskalkMortel base minérale - mortier selon DIN 18557 - MG Iia/ MGIII suivant DIN 1053 – Catégorie M5/M10 selon DIN EN 998-2 avec sable granulé 0-2/0-4 mm.

2.3. ESSAIS ET CONTROLES DES MATERIAUX

Les essais de contrôle des caractéristiques des matériaux sont définis au Chapitre 3 du présent C.C.T.P.

La note technique établie par l'Entrepreneur devra mentionner notamment :

• la provenance des matériaux

• leur nature chimique

• leurs caractéristiques et celles des produits de dégradation éventuels

• le mode de conditionnement de transport et le stockage

• les conditions d'utilisation

• les essais effectués et leurs résultats

• les références d'utilisation

L'entrepreneur devra respecte les conditions d’application les coordonnées des fournisseurs. Il est également précisé que celui-ci ne pourra modifier les provenances et les lieux d'extraction des matériaux sans l'autorisation préalable écrite du Maître d'Œuvre.

CHAPITRE 3 – DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES

3.1. Règlements et documents applicables

D’une manière générale la technique employée doit répondre aux recommandations de l’Institut National du Patrimoine .

3.2. Documents à fournir par l'Entrepreneur

La liste des documents à fournir par l’entreprise comprendra :

Une note technique précisant :

• les objectifs des travaux essais (hypothèses)

• les moyens mis en œuvre (matériel, capacité, rendement, nuisance)

• les conditions d'exécution (procédure, planning)

Un devis quantitatif et estimatif des travaux.

Lors de l'établissement de son offre, l'Entreprise prendra connaissance des éléments figurant au chapitre 1, définissant les principales contraintes qui sont liées à l'exécution des travaux.

3.3. Organisation chantier - conduite des travaux

L'entreprise fournit et met en œuvre, sous son entière responsabilité, les matériels nécessaires à l'exécution complète des travaux, en respectant les contraintes de chargement maximum acceptables des échafaudages mis à disposition

3.4. Prestations

L'entrepreneur est chargé de mobiliser l’ensemble des moyens d’énergie dont notamment l'alimentation en eau, la puissance électrique, l’éclairage, et l’air comprimé nécessaires à la conduite du chantier.

3.5. Conditions d'emploi d'engins mécaniques

Les engins mécaniques tels que compresseurs, perforateurs et malaxeurs etc., ne pourront être utilisés que de 8 heures à 18 heures. La restriction d'emploi des engins mécaniques est justifiée, en raison du bruit, incompatible avec la présence d'habitations.

Les matériels employés sur le chantier, devront être conformes aux prescriptions règlementaires en vigueur et notamment aux dispositions du décret n°69-380 du 18 Avril 1969. Ces engins doivent être conformes à un modèle homologué par les Services du Ministère de l'Equipement. Leur niveau sonore à pleine charge ne doit pas excéder 85 dB (A) à 1 mètre.

3.6 Propreté des lieux & remise en état

L'entreprise devra tenir en parfait état de propreté, les accès et la surface d'installation de chantier. Les zones dégradées par le fait des installations de chantier seront remises en état par l'Entreprise pour la date de fin des essais.

3.7 Nature, consistance et implantation des essais

3.7.1. Nature et consistance

Les travaux de réfection des consistent à remplacer les mortiers existants et procéder au rejointoiement mécanique avec finition manuelle en profil rentrant identique à l'origine.

La consistance et le phasage des opérations sont rappelés ci-après:

Sciage des joints au disque largeur 5mm, profondeur 30 mm :

• Abattage des lèvres résiduelles des joints au marteau pneumatique léger.

• Projection Extrusion d'un mortier type TRASSKALCK ou similaire.

• Finition par réglage et lissage la truelle delta.

• Nettoyages des joints terminés en suivant.

3.7.2. Types de mortier

Parmi les matériaux testés le mortier retenu est de type suivant ou au moins similaire :

• Mortier TrasskalkMortel base minérale - mortier selon DIN 18557 - MG Iia/ MGIII suivant DIN 1053 – Catégorie M5/M10 selon DIN EN 998-2 avec sable granulé 0-2/0-4 mm.

3.7.3. Matériels

Le dégarnissage des joints, sera réalisé à la disqueuse largeur >5 mm sur une profondeur de 30 mm. Une fois le sciage terminé, le dégarnissage sera achevé au marteau burineur léger type électropneumatique HILTI 106 ou similaire muni d’un burin plat.

Pour le rejointoiement mécanique le mortier sec est projeté à l’aide d’une machine à projeter de type Meycon Piccola ou similaire, puis retravaillé à l’aide de truelles pour finition en profil rentrant de -0.5 mm.

3.7.2. Implantation des travaux

L’implantation des travaux concerne les quatre faces des deux grands arcs.

Machine à projeter et/ou extruder.

3.8 P.A.Q.

3.8.1. Généralités.

Le plan de qualité doit porter en particulier sur les points suivants :

Le plan d'organisation des contrôles doit porter sur :

• Réception des matériaux provenant approvisionnés.

• Contrôle des matériaux mis en oeuvre sur le chantier.

• Contrôle de l'étanchéité sous pression d'eau.

Les matériaux doivent répondre aux stipulations exposées au chapitre II et annexes 3

3.8.2. Essai de contrôle

Les contrôles de qualité du traitement seront effectués par test à l'eau en pression. Encas de fuite ou de perte d'eau ou de rupture des joints, l'entreprise sera conduite à reprendre la partie perméable, jusqu'à étanchement relatif à l'eau.

3.9. Dossier de récolement

L’entreprise devra, en fin de travaux, remettre un dossier complet relatant les essais exécutés et leurs résultats, assortis de recommandations issues des constations effectuées. Ce dossier établi en 5 exemplaires sera remis au Maitre d’œuvre, lors de la réception, au plus tard 15 jours après l’achèvement des travaux d’essais.