glitter 28 juin juillet 2015

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Shooting Mode à Mayotte, Cinéma, BOTY 2015 HIP HOP Mayotte, Election de l'Ambassadeur de Mayotte 2015, Evasion au Brésil sur la Costa Verde, reportage photo avec l'équipe de HSB Hors des Sentiers Battus, Exposition parisienne : les icônes américaines débarquent au grand palais...

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N°28 du 15 juin au 15 juillet 2015

SHOOTINGMODE

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GLITTERLITTERAdresse du siège social : Centre d’affaires de Mayotte, Bât A, Centre Maharajah 97600 MamoudzouTél : 06.39.69.12.66Mail : [email protected]é à l’Île Maurice chez Caractère LtéeISNN : 2262-8150Dépôt légal à La Bibliothèque de MayotteTirage : 3000 ex. Tarif : 1 euro

Directeur de la publication : Pascal Abla

Ils ont collaboré à ce numéro

Rédaction : Pascal Abla, Frédérique Cadieu, Claire Chane-Fan

Jung, Annick Le Page, Jack Passe, Ornella Lamberti, HSB.

Photos : Merci à Mayan’Art pour le shooting photo,

Frédérique Cadieu, Claire Chane-Fan Jung, Annick Le Page,

Jack Passe, Ornella Lamberti, Patricia Mérand, International

film pour le reportage HSB, Nicholas Frédéric, Frank.S

Photo de couverture : Atuyani MOHAMED photographiée par Mayan’Art pour Glitter

Bientôt les vacances. Farniente, paresse, plaisir de ne rien faire ou bien de flâner à la plage, de

rêver au voyage... Et si nous vous accompagniions dans votre évasion. Ce mois-ci nous vous avons en effet concocté un numéro plein de rêve. Des images à vous couper le souffle, des découvertes qui vous feront voyager à peines les pages de votre Glitter parcourues. Evasion locale tout d’abord avec un shooting mode sublimement réalisé par Toibrane de Mayan’Art. Découvrez les boutiques fringues à côté de chez vous. Redécouvrez également le nouvel ambassadeur de Mayotte. Fabio, élu plus bel homme de l’île et qui sera l’image masculine de notre département pour l’année 2015. Evasion culturelle grâce à l’exposition «Icônes Américaines» qu’a visitée pour nous Annick Le Page. Enfin, évasion à travers les plus beaux paysages de notre chère planète Terre, avec le reportage de Frédérique Cadieu au Brésil et la découverte de la série HSB : Hors des Sentiers Battus. A couper le souffle, on vous dit. Bonne lecture!Pascal abla

EDITODITO

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Actu8 ÉVÉNEMENT FESTIVAL DE LA MER ET DE L’IMAGE SOUS-MARINE

12 CINÉMA STILL LIFE

Life-Style14 BEAUTÉ FRANK.S VOUS PRÉSENTE LE RELOOKING TIE & DYE

16 ART PATRICIA MÉRAND EXPOSE SES TABLEAUX DE PERLES À MAYOTTE

18 CULTURE DE RUE LES JEUNES DE MAYOTTE DANSENT ENCORE LE VRAI HIP HOP

26 ÉVÉNEMENT ÉLECTION DE L’AMBASSADEUR DE MAYOTTE 2015

32 SOIRÉE

Sommaire

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Magazine30 ÉVASION BRÉSIL : CAP SUR LA COSTA VERDE

38 SHOOTING MODE : ATUYANI POSE POUR VOS BOUTIQUES MAHORAISES

46 CULTURE LES ICÔNES AMÉRICAINES DÉBARQUENT AU GRAND PALAIS À PARIS

54 PHOTO HSB : HORS DES SENTIERS BATTUS

64 RECETTE GRAIN DE SUCRE PRÉSENTE LE CRUMBLE BANANE SPECULOOS MINUTE

66 HOROSCOPE LE SIGNE DU MOIS : CANCER

68 JEUX MOTS FLÉCHÉS / MOTS CODÉS / MOTS MÊLÉS / MOTS CROISÉS / SUDOKU

Sommaire

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Le mois de mai a vu se dérouler la nouvelle édition du Festival de la Mer et de l’image sous-marine. Soirées à thème, baptêmes de plongée pour les enfants, réalisation d’une

fresque géante, concours de dessins et peintures, projections de fi lm. Les visiteurs ont été gâtés durant la semaine du 26 au 31 mai dernier.

Photos ©Jack Passe sauf indication

EvénementMayotte

FESTIVAL DE LA MER ET DE L’IMAGE

SOUS-MARINE

Découverte

Nous l’avions annoncé en

préambule 2015 serait l’année

du changement, et de fait

toutes les projections en soirée l’ont

été en plein air. C’est LA grande

nouveauté de cette 21ème édition,

et qui s’en plaindrait?? L’immense

majorité des personnes interrogées ont

salué l’initiative. La météo aidant bien

sûr, l’espace investi, derrière le comité

du tourisme s’est avéré particulière-

ment adapté à ce genre d’exercice.

Les « pieds dans l’eau » sous les étoiles

à proximité de la vie mahoraise

rythmée par le vas et viens des

barges assistant à des projections de

grande qualité (son, image, intérêt...).

Le public, chaque soir du mardi 26 au

31 mai était sous le charme.

De plus organisé en étroite collabo-

ration avec le « forum des métiers

de 1’artisanat de l’océan indien

monté par la Chambre des Métiers

de 1’Artisanat, cette manifestation

d’envergure a connu une affl uence

record. Nous attendons le bilan avec

impatience.

Le site choisi a permis également

la réalisation d’une fresque murale

sur le fl anc du grand bâtiment rose

exécutée par un groupe d’élèves

dirigés par le peintre GIL RENAUD.

Cette œuvre sera visible très prochai-

nement dans un lieu public de la

capitale.

Les points forts des éditions passées

ont bien sûr étés reconduits. Les

séances scolaires gratuites en

matinée ont connu le succès attendu.

A raison de trois séances d’une heure

chaque matin ce sont pas moins de

3400 élèves environ qui ont assisté au

spectacle.

Les lauréats du concours de dessin :

15 dans chaque catégorie, (moins de

12 ans et de 12 à 19 ans) ont bénéfi cié

d’une journée nautique à la plage de

l’hôtel TREVANI ; (un grand merci à la

direction de l’hôtel!) avec un baptême

de plongée offert comme d’habitude

par le MAJI CLUB de MAMOUDZOU.

25 baptêmes avec diplôme ont ainsi

étés délivrés avec tee-shirt, crayons

de couleur, sandwiches au poulet et

du vrai bonheur dans le regard des

8

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marmailles. La soirée de clôture sur

le site de projection nous a dévoilé

le palmarès des différents concours,

images fi xes, fi lms et musique

présentés au public tout au long

de la semaine. Ce sont ainsi 9 prix

qui ont étés attribués. Rémy TEZIER

auteur du fi lm « Attaques de requins

à la REUNION» palme d’or au festival

mondial de l’image sous-marine de

MARSEILLE était présent pour répondre

aux questions du public. Enfi n pour

terminer en beauté Bernard ABEILLE

venu spécialement de MARSEILLE

nous emmenait dans le monde

onirique de son fameux « Baleine et

contre basse ».

On rêve déjà à l’édition de 2016.

Jack Passe

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©MayotteHebdo

©MayotteHebdo

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Page 14: Glitter 28 juin juillet 2015

Attention cet homme va vous faire pleurer ! (...) Uberto Pasolini nous a sans doute concocté le fi lm le plus humain et le plus délicat de l’année. Tout est absolument réussi. Tout y est. Le scénario, subtil, fi n, intelligent. Le ton, jamais plombant, plein d’un humour doux-amer, sans pathos, ni mièvrerie. La mise en scène, simple, sobre, toute en retenue. L’interprétation, où Eddie Marsan trouve là son meilleur rôle. Il est incroyable et juste bouleversant. lecinedefred2.over-blog.fr

Uberto Pasolini fut le producteur de « The Full Monty » et il y a un peu de cet esprit-là dans son fi lm. D’apparence sinistre, cette histoire déborde en fait d’une formidable humanité. Entre les morgues, les cimetières et les maisons de retraite, une petite lumière affl eure à mesure que le personnage principal, incarné tout en fi nesse par le remarquable Eddie Marsan, se révèle au contact de gens, comme lui, malmenés par la vie. La fi n, terrible, est aussi d’une beauté renversante. Le Parisien.

Un fi lm un peu triste, un peu bancal, mais avec beaucoup d’Eddie Marsan, acteur anglais formidable. L’Express.fr

(...) Eddie Marsan (Gangs of New York, le Nouveau Monde, Miami Vice), manière de Droopy malaisant, pétrifi é entre constipation et stupeur, qui endosse l’imper d’un premier rôle presque inédit dans sa fi lmographie, l’air toujours d’avoir quelque chose qui lui tracasse la rate, de geindre que ce n’est pas là des façons de mourir, et de se demander ce que ces esseulements dont il a la charge pèsent au regard du sien propre. Mais cette solitude en miroir qui nourrit le récit, c’est aussi et surtout, face à l’encensement du fi lm et à son agrégat de platitudes heureuses, la nôtre. Liberation.fr

A propos du film

Synopsis

Ils ont adoré

Ils ont détesté (ou presque...)

Date de sortie : 15 avril 2015Réalisateur : Uberto PasoliniAvec : Eddie Marsan, Joanne Froggatt, Karen Drury, Andrew Bucchan...

"Modeste fonctionnaire dans une

banlieue de Londres, John May

se passionne pour son travail.

Quand une personne décède

sans famille connue, c’est à lui

de retrouver des proches. Malgré

sa bonne volonté, il est toujours

seul aux funérailles, à rédiger

méticuleusement les éloges

des disparus… Jusqu’au jour

où atterrit sur son bureau un

dossier qui va bouleverser sa vie :

celui de Billy Stoke, son propre

voisin."

Dernier long métrage de l’italien Uberto Pasolini, connu également pour ses collaborations nombreuses avec le cinéma anglais, Une belle fi n ou «Still Life» dans la version originale est l’un de ces rares fi lms à envoûter la très grande majorité des critiques professionnels et à la

fois le grand public. Eddy Marsan qui incarne le personnage principal y est pour beaucoup lui que l’on avait souvent vu briller dans des seconds rôles et qui crève littéralement l’écran pour venir chercher le spectateur par les sentiments. Du beau cinéma comme on voudrait

en voir plus souvent...

Cinéma

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Page 15: Glitter 28 juin juillet 2015

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NOUVEAU

débarque !

©20

15 D

isne

y

Chez nous, fais le plein de funavec Disney Channel

10

Page 16: Glitter 28 juin juillet 2015

Beauté

Ce mois-ci nous vous proposons de découvrir une nouvelle transformation grâce au relooking de Chloé. A partir d’une coiffure plutôt sage, rehaussée de mèches blondes, Chloé à souhaité un changement net avec

de la folie et du peps. Nous sommes donc partis sur un «tie and dye» rouge très tendance.

Relooking coiffure

Espace Canopia, esplanade du M’Biwi. Les Hauts Vallons

97600 Mamoudzou 0269 62 71 37

Nous avons tout d’abord appliqué

une couleur sur ses racines et

demies longueurs dans les tons

châtain cerise puis nous avons travaillé

le tie and dye à la pâte décolorante

sans ammoniaque de L’Oréal pour ne

pas lui sensibiliser les pointes.

Une fois rincé nous avons patiné des

pigments rouges directement sur les

longueurs éclaircies.

Pour la coupe, Chloé ayant une belle

longueur et souhaitant la conserver

nous avons juste égalisé les pointes et

le dégradé, puis nous avons travaillé un

brushing très glamour avec de légères

ondulations sur les longueurs.

Coté maquillage nous sommes

restés sur quelque chose de très léger

en unissant d’abord son teint et en

cachant ses petites imperfections de

peau, un blush rosé pour rehausser ses

pommettes , puis pour les yeux un léger

smoké eyes noir avec un train d’eye-liner

blanc nacré pour faire ressortir ses yeux

noirs .

Enfi n nous avons dessiné sa bouche en

rouge pour rappeler le tie and dye de

ses cheveux.

Sachez que ce type de tie and dye

peut être réalisé avec n’importe quelle

nuance. Vous pouvez, comme Chloé,

jouer avec des couleurs bien marquées

ou bien au contraire rester sur des tons

très naturels.

Carla

Relooking Tie & Dye

14

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Page 18: Glitter 28 juin juillet 2015

Chaque année, les meilleurs danseurs de break dance au monde s’affrontent lors de la Battle of the Year, la plus prestigieuse des compétitions de hip-hop. Et depuis

trois ans, grâce à l’association Hip-Hop Evolution, les jeunes Mahorais ont l’opportunité de participer à cet évènement d’envergure internationale. Les 8 et 9 mai derniers, les

Bboys de Mayotte se sont donc ardemment battus pour avoir la chance d’y participer. Retour en images sur les sélections.

Texte et photos : Ornella Lamberti

Les jeunes de

MAYOTTE

dansent encore

le vrai HIP HOP

Battle Of The Year 2015

18

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Cette année, les danseurs de break dance

de l’île ont offert au public des spectacles

de haute voltige. Seize danseurs se sont

défi és à Pamandzi le vendredi 8 mai en « one

VS one » pour représenter Mayotte lors de la

fi nale nationale de la Battle of the Year (BOTY)

à Montpellier fi n mai. Et le 9 mai, à Mamoudzou,

neuf crews de talent ont rivalisé de créativité

et de technicité pour les mêmes raisons. Avec

l’espoir secret d’être qualifi és pour la France et de

représenter le pays lors de la fi nale internationale

qui aura lieu en Allemagne le 24 octobre 2015.

Pour départager ces jeunes danseurs, trois Bboys

de métropole ont fait le déplacement : Bboy

Kenji, Bboy Udrik et Mohamed Belarbi, deux fois

vainqueur du Battle of the Year International.

De véritables pointures du hip-hop. Le rappeur

MC Maleek a animé avec énergie les deux

soirées, mixées par DJ Marrrtin et DJ TajMahal.

Se battre sans se toucherTout ceci a été possible grâce au travail acharné

de l’association Hip-Hop Evolution qui, depuis cinq

ans, sillonne sans relâche les villages de Mayotte

pour dénicher les jeunes talents de break dance de

l’île. Aujourd’hui, l’association a structuré la pratique

du hip-hop à Mayotte et soutient 15 crews soit plus

Pour gagner, les corps sont prêts à se distordre.

La sélection « One VS One » à Pamandzi.

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de 400 danseurs. Et, en partenariat avec

l’association hexagonale Attitude pour

le BOTY, elle accompagne les jeunes

champions jusqu’aux fi nales. Fondée en

2005 à Rennes par le danseur Mahorais

Abdallah Haribou, l’association Hip-Hop

Evolution a fêté en 2015 ses dix ans

d’existence. A cette occasion, un

festival pluridisciplinaire s’est tenu sur

l’île du 2 au 9 mai : théâtre, projections

et spectacles de danse. « L’objectif

de ce festival était de proposer une

ouverture artistique avec beaucoup

d’œuvres très différentes et de montrer

les origines de la street dance comme

avec la projection du fi lm West Side

Story », explique Sophie Huvet, bénévole

dans l’association depuis quatre ans.

Car il est fondamental de rappeler les

racines du hip-hop, né en 1970 dans les

rues du Bronx à New York : se battre sans

se toucher, se respecter mutuellement.

Un sport et une philosophie de vie

que s’est spontanément appropriée

une partie de la jeunesse mahoraise.

« Pieds nus sur le béton »« Ici, ce qui frappe, c’est que les danseurs

sont encore fi dèles à eux-mêmes. Par

exemple, ils dansent pieds nus sur le

béton », s’étonne Kenji, un des membres

du jury. « A Mayotte, c’est le mouvement

hip-hop dans son origine, les jeunes

dansent encore dans la rue. Alors

qu’en métropole, ils vont tous s’entraîner

en salle », renchérit Sophie Huvet. Le

respect, en revanche, n’a pas été une

notion innée. « Il y a cinq ans, il y avait

énormément de confrontations violentes

lors des battles. Maintenant, ce n’est plus

le cas et les bagarres ne viendront jamais

de nos danseurs. Ce qui est hallucinant, c’est le mélange des niveaux sociaux dans les crews », se félicite la bénévole.

Et pour le département le plus jeune

de France - 60% de la population de

Mayotte a moins de 25 ans -, en proie

à des violences nées de la rivalité

entre les villages, le hip-hop est un

salutaire exutoire. Une façon ludique et

sportive de se battre sans se toucher,

d’apprivoiser la violence, de la canaliser

et d’apprendre le respect de l’autre.

Le BOTY en quelques chiffres

20

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La technique est importante mais les regards et les attitudes disent tout

Le hip-hop emprunte à d’autres courants artistiques, comme la danse classique.

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La Team Legend, fi ère de son titre de championne de Mayotte

23

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Le Lexique HIP-HOP

Le break dance fait la part belle aux acrobaties et sauts

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Bboy Demez, le gagnant de la sélection « One VS One ».

Les chorégraphies sont souvent très narratives et racontent les histoires de la rue

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Autrefois connue sous le nom de concours Mister Mayotte, la soirée d’élection du nouvel ambassadeur de la beauté mahoraise au masculin s’est déroulée le 16 mai dernier à la

piscine Koropa. Huit participants étaient en lice pour se disputer un titre qui distingue la beauté entre autres critères, mais également l’aura pour représenter notre île et donner l’image la

plus séduisante du 101ème département. A l’issue d’une compétition regroupant défi lés en costumes ou maillots de bain, mais aussi parade en lingerie homme et une magnifi que

chorégraphie dirigée par l’artiste Jeff Ridjali, c’est Fabio Jaomamy portant le numéro 3, qui a remporté le titre d’ambassadeur de Mayotte 2015. Le photographe Nicholas Frédéric était sur

place ce soir là et nous a rapporté de très jolis clichés.

Photos ©Nicholas Frederic

EvénementMayotte

Élection de l’Ambassadeur de

Mayotte 2015

Concours

26

Page 27: Glitter 28 juin juillet 2015

27

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Delausepode

Le concours Ambassadeur Mayotte est organisé par le comité Ambassadeur Mayotte dont Mme Hassani Mariame est

la présidente. Les huit candidats 2015 était : Fabio originaire de Cavani, Diamine de M’Tsapéré, Farkhane et Naoioui

de Poroani, Hamada, Aymanne et Anil de Mamoudzou, et Rachid de Mandzarsoa. Une compétition de haut vol, très

disputée. Préparation physique de rigueur et cours de danses intensifs pendant plusieurs semaines avec Jeff Ridjali.

Page 29: Glitter 28 juin juillet 2015

Fabio est âgé de tout juste 20 ans.

Il revient à Mayotte avec beaucoup d’ambition

dont celle de représenter dignement son île durant

l’année de règne qui débute pour lui.

Il travaille au BSMA.

Page 30: Glitter 28 juin juillet 2015

Evasion

30

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Serpentant le long du littoral brésilien entre Rio et Sao Paulo, la Costa Verde est une

côte montagneuse à la végétation luxuriante. Bordée par plus de 300 petites îles

couvertes de cocotiers, la « côte verte » abrite de magnifi ques plages sauvages. De la

ville coloniale de Paraty à la baie de l’Ilha Grande, escapade au fi l de la Costa Verde.

Par Frédérique Cadieu

Brésil

Cap sur la Costa Verde

31

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Située entre les villes de Rio de

Janeiro et Sao Paulo, la Costa

Verde, littéralement « côte verte »,

est l’un des destinations les plus prisées

du Brésil. Et pour cause ! Découpée,

sauvage, montagneuse et tropicale,

elle abrite des paysages enchanteurs,

disséminés au cœur d’un territoire

riche d’histoire et de traditions.

Avec ses forêts tropicales qui dévalent

jusqu’aux plages de sable blanc et

ses quelques 300 îles montagneuses

bordant son rivage, la Costa Verde est

l’une des plus belles côtes brésiliennes.

Elle doit son nom à la couleur des eaux

tranquilles de la baie d’Ilha Grande et

ses îles paradisiaques, mais aussi à la

Mata Atlantica, cette forêt tropicale

unique au monde qui s’étendait sur

toute la côte brésilienne avant l’arrivée

des Européens au XVIème siècle, et

qui a trouvé ici l’un des ses derniers

refuges.

Du village colonial de Party à l’Ilha

Grande, la Costa Verde offre de belles

escapades, à la découverte d’une

végétation exubérante et de petites

criques sauvages.

Paraty, un village au charme fou

Niché au fond de la baie, le village

colonial de Paraty est parmi les mieux

conservés du Brésil et constitue un

véritable trésor architectural. Fondée

au XVIIème siècle à la suite de la

découverte d’or dans les montagnes

du Minas Gerais, la ville de Paraty s’est

rapidement enrichie en devenant

le principal port de la côte, duquel

partaient les navires transportant

l’or vers le Portugal. Pendant deux

siècles, ce petit port de pêche

dissimulé au fond d’une baie fut le

point d’embarquement des armadas

de galions chargés de convoyer les

richesses du Brésil vers Lisbonne. Cette

belle ville fut alors construite dans un

magnifi que style colonial, avec une

église à l’architecture baroque. Puis vint

le temps du déclin, au profi t de Rio de

Janeiro : le petit port autrefois prospère

fut en partie abandonné puis tomba

Le village colonial de Paraty

Église baroque à Paraty

Ruelles pavées et maisons coloniales à Paraty

32

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La baie de l’Ilha Grande

Petits singes à l’Ilha Grande

33

Page 34: Glitter 28 juin juillet 2015

dans l’oubli. Depuis, l’architecture

de la ville n’a presque pas changé,

faisant d’elle un précieux témoignage

de l’architecture coloniale brésilienne.

En fl ânant le long des étroites ruelles

aux pavés polis, le visiteur découvre

l’un des plus beaux héritages coloniaux

du Brésil, classé au Patrimoine

mondial de l’Humanité par l’UNESCO.

Les demeures parfaitement rénovées

et les quatre magnifi ques églises

baroques de la ville témoignent des

fastes que connut Paraty aux siècles

passés, tandis que les petites maisons

basses du centre-ville dégagent un

charme empreint de nostalgie.

Aujourd’hui, Paraty la moderne vibre

toute l’année d’une riche vie culturelle

: festival international du livre, fête de

la cachaça, expositions et concerts,

redonnant ses lettres de noblesse à ce

charmant village colonial.

Avec ses montagnes tropicales qui

dévalent jusqu’à l’océan, ses longues

plages désertes de sable fi n, ses

villages de pêcheurs dissimulés dans

la forêt et son arrière-pays vallonné

et riche de traditions, les alentours de

Paraty valent également le détour.

En parcourant les parcs nationaux

proches de la petite ville coloniale,

comme la Serra da Bocaina, la Serra

do Mar, le Saco de Mamangua ou la

Ponta de Joatinga, le visiteur découvre

des fermes au charme d’antan, des

distilleries de cachaça, des champs

de canne à sucre et de café… Les

alentours de Paraty témoignent d’une

culture séculaire et offrent un véritable

dépaysement au voyageur.

Évasion tropicale à Ilha Grande

La Costa Verde est aussi renommée

pour sa baie aux eaux turquoises où

repose l’Ilha Grande ainsi qu’une

multitude de petites îles paradisiaques.

C’est le jour des rois, le 6 janvier 1502,

que les Portugais accostèrent pour

la première fois ici. Depuis cette

découverte, l’île - qui fi t un temps offi ce

de bagne - n’a cessé de fasciner les

hommes, comme en attestent les

nombreuses légendes qui y ont vu le

jour, toutes peuplées de pirates, de

trésors, de monstres et de tempêtes.

Aujourd’hui, Ilha Grande, littéralement

« grande île », attire surtout les

voyageurs, qui trouvent ici une

tranquillité propice à la détente.

Avec son relief montagneux couvert

d’une forêt tropicale dégringolant

vers la mer, ses nombreuses plages

désertes parsemées de rochers, ses

fonds marins de toute beauté et riches

en épaves, Ilha Grande a tout pour

séduire les vacanciers.

Située sur son littoral nord, Vila

do Abraão est la principale

agglomération de cet espace

insulaire de 200 km2 qui abrite une

centaine de plages. Les 1031 mètres

de la Pedra d’Agua dominent les

montagnes alentours mais ce sont

les 987 mètres du Pic du Perroquet et

sa forme bien distincte qui attirent le

regard.

Véritable sanctuaire écologique, une

grande partie de l’île est protégée,

assurant la préservation de sa forêt

originelle. Cette réserve biologique

est sillonnée de nombreux sentiers qui

sont autant d’invitations à la balade.

D’ailleurs ici, on ne se déplace qu’à

pied, les véhicules motorisés étant

Sur les sentiers de Ilha Grande

34

Page 35: Glitter 28 juin juillet 2015

interdits sur l’île. Ces randonnées à

travers une végétation luxuriante, où

raisonnent les cris de singes hurleurs

et les chants d’oiseaux, mènent à de

somptueuses plages, comme celle de

Lopes Mendes, l’une des plus belles de

l’île. D’autres, plus lointaines, peuvent

être reliées par bateau, offrant une

escapade au gré des fl ots de la baie.

L’Ilha Grande est à l’image de la

Costa Verde : découpée, sauvage,

montagneuse, tropicale. Un lieu

enchanteur, aux allures de paradis, qui

n’a pas fi ni d’envoûter les voyageurs.

Le littoral sauvage de la « Grande île »

Le village de Vila do Abraã o à l’Ihla Grande

35

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Page 37: Glitter 28 juin juillet 2015

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zaoudzi. Offre soum

ise à conditions, sous réserve de disponibilité Hors frais de services

37

Page 38: Glitter 28 juin juillet 2015

Shootingting

ModeMode

Nana Nasra

100 Route Nationale de Mt’sapéré97600 Mamoudzou06.39.06.87.03

Top sans manches, à lacet, pantalon taille haute et chaussures ouvertes dorées :

chez Nana NasraBracelet : Desigual chez Mi-Galeria

Maquillage : Hair Diff usionCoiff ure : Sophben

38

Page 39: Glitter 28 juin juillet 2015

Robe à fl eurs : chez Nana Nasra

Escarpins vernis, nœud papillon : chez Nana Nasra

Shooting réalisé pour Glitter par

facebook.com/mayanart.creatif

39

Page 40: Glitter 28 juin juillet 2015

Atuyani porte une robe d’été DESIGUAL : chez Mi Galeria. Sabots GUESS : chez Mi Galeria

Mi Galeria vous propose ce superbe collier Desigualpour accessoiriser

votre robe

Mise en beauté par Hair Diff usion pour le maquillage et Sophben

pour la coiff ure

40

Page 41: Glitter 28 juin juillet 2015

Mi Galeria

Résidence ISIS (face au M’biwi) Les Hauts Vallons

97600 Mamoudzou

Coiff ure Sophben

2 rue Lazerivouni à Kaweni 97600 Mamoudzou06.39.19.49.37

41

Page 42: Glitter 28 juin juillet 2015

Atuyani porte une tenue moderne de chez MWA : Maore With AttitudeChaussures : MWA

Hair Diff usion (maquillage)9 rue Mahabou (début rue du commerce)97600 Mamoudzou06.39.04.32.1402.69.62.37.22

42

Page 43: Glitter 28 juin juillet 2015

MWA Maore With Attitude

13 rue bahoni 97615 Pamandzi

06.39.69.68.00facebook.com/MwaMaoreWithAttitude

Tenue moderne et traditionnelle avec une robe au tissu mahorais, coupe moderne et chaussures tendances : chez MWA Maore With Attitude

43

Page 44: Glitter 28 juin juillet 2015

Sublime robe de mariée mahoraise faite main. Accompagnée de sa couronne toute en broderie. Confection unique, par Maïssara Couture

Maquillage par Hair Diff usion Coiff ure par Sophben

44

Page 45: Glitter 28 juin juillet 2015

Maïssara Couture

9 rue Boubouni à Mt’sapéré

97600 Mamoudzou06.39.03.07.70

facebook.com/Maissara.Fashion.Design

45

Page 46: Glitter 28 juin juillet 2015

Culture

Parfois les fermetures pour travaux occasionnent de la contrariété, voire de la frustration. Celle du SFMOMA (San Francisco Museum of Modern Art) représente au contraire une

chance pour nous de voir exposées au Grand Palais les œuvres de ce musée, issues pour la plupart de la collection privée Fisher. Doris et Donald Fisher, les co-fondateurs de la marque de vêtements Gap, ont accumulé au fi l des décennies 1980 et 1990 plus d’un

millier d’œuvres. Preuve de cette collaboration toujours d’actualité : le magasin Gap des Champs-Elysées qui affi che dans sa vitrine une Liz Taylor « Wharolisée ».

Texte et photos par Annick Le Page

Illustration première page : freepick.com

ExpositionCulture Exposition

Les ICÔNES AMÉRICAINES

débarquent au Grand Palais à Paris

46

Page 47: Glitter 28 juin juillet 2015

Laurent Salomé, l’un des deux

commissaires de l’exposition,

a sélectionné 49 œuvres

emblématiques de 14 artistes,

d’Alexander Calder, Agnes Martin, Sol

Lewitt, Ellsworth Kelly, Donald Judd, Dan

Flavin, Carl Andre, Roy Lichtenstein,

Andy Wahrol, Richard Diebenkorn, Cy

Twombly, Brice Marden, Philip Guston

à Chuck Close. Le nombre d’œuvres

exposées paraît faible mais, comme il

le confi e « les oeuvres disent beaucoup

de choses. On leur a fait (aux artistes

exposés) des petits espaces individuels

ou alors à deux, qui sont un peu

comme une sorte de maison avec des

chambres,»

Je vous emmène donc à la

découverte des différents épisodes

de l’art américain de l’après-guerre :

abstraction géométrique, minimalisme,

pop art new-yorkais, mouvement

painterly et réalisme et fi guration.

Abstraction géométrique

Héritière des infl uences européennes,

dont le mouvement cubiste ou la

géométrie de Mondrian, elle se

caractérise par des formes simples,

rectangles, carrés, bandes, cercles,

s’interdisant de proposer tout contenu

narratif. L’exposition débute par le

premier d’entre eux, Alexander Calder.

Alexander CalderIl est celui qui va introduire le

mouvement dans des compositions

picturales et sculpturales. Sa formation

d’ingénieur lui a permis de défi er les

lois de la gravité et de réaliser des

constructions murales que son ami

Marcel Duchamp baptisera du nom

de « Mobiles ».

Fils de fer, fi ls de tissu, fragments de

métal suspendus composent ses

œuvres les plus connues, telles Tours et

Gongs ou Constellations, qui semblent

dès notre entrée dans le musée fl otter

au-dessus de nos têtes, telles des

Miro ou des Mondrian en plein vol.

Poussant sa recherche au-delà des

mobiles il explorera des architectures

improbables à l’équilibre fragile.

Votre envoyée parisienne devant l’affi che de l’exposition : Andy Warhol, Liz #6, 1963. Ci-contre le magasin Gap des Champs.

(Constellation, 1943)

47

Page 48: Glitter 28 juin juillet 2015

Agnes MartinCanadienne devenue américaine, Agnes

Martin a réalisé des œuvres presque

exclusivement fondées sur le motif de

la grille. Cette technique lui permet

« d’exprimer l’innocence et une sorte de

liberté par rapport au chaos et à l’agitation

de la vie quotidienne ».

Dans ce processus, elle va superposer sur

ses très grandes toiles de lin carrées d’in-

nombrables lignes parallèles et perpen-

diculaires réalisées à la mine de graphite

et à la peinture. Curieusement, les effets

qu’elle crée dans ses grilles blanches ou

très sombres nous invitent à une forme de

pause, voire de méditation pour les plus zen.

Sol LewittPour Sol Lewitt, investi dans l’art conceptuel,

«l’œuvre est constituée de trois états

indépendants : la conception, l’exécution

et la perception». Auteur et spectateur

créent donc l’œuvre. La toile devient inutile.

Il développe à même les murs, dans une

logique mathématique, une géométrie

simple. Dans Wall Grid, composée de neuf

cadres, le mur devient ainsi un élément de

l’œuvre qui y est accrochée.

Plus tard, il dessinera à même le mur plus

de mille Wall Drawings, lignes composant

une grille sur un mur blanc, toujours dans

une conception mathématique. Chaque

installation deviendra temporaire, le mur

étant repeint à la fi n de chaque exposition.

Alors, Sol Lewitt… un art pour matheux ?

Cela expliquerait que je n’ai pas trop

accroché.

Ellsworth Kelly« Peintre du bonheur », Kelly a été infl uencé

par Matisse, Monet, mais également par

les porte-paroles de l’abstraction pure.

Lors de son séjour à la Cité universitaire de

Paris en 1951, il crée Cité, une composition

de vingt panneaux de bois noir et blanc

interprétant une ondulation des fl ots de

la Seine à laquelle on ne peut rester

insensible.

Mais la belle histoire d’amour avec le

fl euve parisien ne s’arrête pas là. Il décide

ensuite de reproduire la décomposition de

la lumière sur ses fl ots. Elle prendra la forme

de quatorze bandes de couleur verticales

contiguës (Spectrum 1). Lignes tendues,

compositions simples conduiront

à qualifi er ses oeuvres de Hard

Edge (arrêtes tranchantes, bords

nettement délimités).

Au retour d’un voyage dans le Sud

de la France, il utilisera à nouveau

la couleur mais aussi la forme pour

stimuler les sens. Ce sera Red White

et ça marche !

(Falling Blue, 1963)

(Cité, 1951)(Spectrum I, 1953)(Red White, 1962)

(Wall Grid, 1966)

48

Page 49: Glitter 28 juin juillet 2015

Minimalisme

Un groupe va développer dans les

années 1960 un art minimal jusqu’à

le faire évoluer en art conceptuel.

Volumes géométriques simples et

matériaux industriels caractériseront

ces œuvres parfois mal perçues

par la critique de l’époque qui les

jugera « ennuyeux, trop ingrats, trop

gros, trop vides »… Je partage cette

critique pour certains, notamment

Carl Andre, mais cela reste bien sûr

subjectif.

Donald JuddPorte-parole des opposants à la

tradition, Donald Judd n’utilisera

que des produits industriels ou

manufacturés. « Forme, image,

couleur et surface sont une seule et

même chose, n’étant ni séparées,

ni dispersées (…). Le sens de mes

œuvres ne se donne qu’à travers

la qualité de leur fabrication et la

justesse de leur installation ».

La sculpture To Susan Buckwalter,

composée de quatre boîtes en fer

galvanisé reliées par une barre en

aluminium bleue, en est la parfaite

illustration.

Les deux autres œuvres présentées

sont composées chacune de

dix modules creux, l’un en acier

inoxydable et l’autre en cuivre et

Plexiglas. La fabrication et la peinture

de ces pièces a été confi ée à une

entreprise spécialisée. De la sculpture

il ne reste, avec Donald Judd, qu’une

manifestation en volume dans

l’espace. Personnellement, même

si ces œuvres m’évoquent plus

des étagères, je dois avouer que

j’ai aimé les matières et la fl uidité

qu’elles apportent.

Dan FlavinEntre 1964 et 1990 il crée presque

700 œuvres à partir d’ampoules

et de luminaires fl uorescents

achetés dans le commerce. Il

travaille la lumière au corps comme

d’autres la peinture et défi nit ainsi

sa démarche créatrice : « Mes

(Untitled ou Empilements, 1973 et 1988)

(To Susan Buckwalter, 1964)

Don Flavin (Monument for V. Tatlin, 1969)

Page 50: Glitter 28 juin juillet 2015

œuvres ne sont pas contemplatives

ou éphémères, mais utilisables (…) ».

Parmi celles-ci, 39 variations sur le projet

du Monument à la Troisième Interna-

tionale. Ce projet de tour de fer et de

verre de 400m de haut commandé

par Lénine à Vladimir Tatline, construc-

tiviste russe, ne vit pas le jour. Dan Flavin

reprend l’idée et réalise une silhouette

composée de l’assemblage de huit

luminaires fl uorescents verticaux.

Œuvre non politique selon son auteur,

elle peut être assimilée, à travers cet

hommage à Tatline, à un refus du

monde contemporain occidental. On

ne peut rester indifférent devant cette

conception artistique originale… mais

énergivore.

Carl AndrePeintre à ses débuts puis fasciné par

le site néolithique de Stonehenge

en Grande-Bretagne, Carl André va,

comme certains de ses contemporains,

abandonner les pinceaux pour

travailler des matériaux bruts : plaques

en métal, en plomb, en acier, en

cuivre et zinc pour former des bandes

croisées, des carrés ou des rectangles,

indépendants les uns des autres, posés

directement sur le sol. Certaines vont

même se faire échiquier.

Jouant de cette géométrie, il rompt

avec la verticalité mais aussi avec la

narration et l’émotion pour « instaurer

une relation spatiale entre l’art et

le spectateur ». Personnellement, je

n’ai pas réussi à m’installer dans ce

concept spatial.

Pop Art

La visite se poursuit par les salles

consacrées à Roy Lichtenstein et

Andy Warhol, chefs de fi le de ce

mouvement populaire qui dénonce

les excès consuméristes de la société

américaine et aborde tous les aspects

de la vie, façon « fun ». Même si leurs

œuvres sont connues, on ne s’attend

pas à ressentir une telle émotion et un

tel sentiment de privilège en présence

des toiles exposées.

Carl André (Copper-Zinc Plain, 1969)

(Live Ammo (Tzing !), 1962)

(Figures with Sunset, 1978)

50

Page 51: Glitter 28 juin juillet 2015

Roy LichtensteinLichtenstein s’est inspiré des bandes

dessinées de guerre et sentimentales.

« Les cartoons parviennent à exprimer

des émotions violentes (…) dans un style

mécanique et distant », affi rme-t-il. Il en

reconstitue les dessins, les contrastes

chromatiques et l’illusion de relief

grâce aux techniques industrielles

d’impression mises au point par

Benjamin Day (le Point Benday, point

de trame), qui consiste à juxtaposer

des ronds de couleurs primaires,

peints à l’acrylique. On retrouve cette

technique dans Live Ammo (Tzing !),

inspirée d’une bande dessinée de

Jerry Grandenetti, Our Fighting Forces.

Ses autres références, Hokusai, Monet,

Matisse ou Mondrian, ainsi que les

expressionnistes abstraits, se retrouvent

également dans nombre de ses

tableaux. Dans Figures with Sunset,

inspiré du surréalisme, il combine une

imagerie suggérant Dali, Picasso et

même Miro. Cette toile-énigme est,

selon moi, une des plus impression-

nantes de l’exposition.

Andy WarholAndy Warhol, ex publicitaire, a choisi

comme médium la sérigraphie,

méthode de reproduction photomé-

canique. Il va ainsi dupliquer à l’envi

les Soup Campbell ou les canettes

de Coca-Cola. Le pape du Pop Art

multipliera également les images

de ses idoles : parmi elles, Marylin, Liz

Taylor, Marlon Brando ou encore Jacky

Kennedy, veuve de l’Amérique.

« Ce que j’attends d’une bonne photo ?

Qu’elle soit nette et qu’elle montre un

personnage célèbre », exprimera-t-il.

« Cette fascination pour la célébrité ne

l’a pas empêché pour autant de poser

des questions insolubles concernant

la mort, la culture, la consommation et

l’identité individuelle et collective (...)»,

souligne Rachel Federman,

conservatrice adjointe du SFMOMA.

Sont présents ici un Marlon Brando

jonché sur sa Harley (Silver Marlon) et

une Liz Taylor, symbole de l’Amérique.

«Ohhhh, Elisabeth Taylor, ohhh, she’s

(Jackie Triptych, 1964)

(Silver Marlon, 1963)(National Velvet, 1963)

51

Page 52: Glitter 28 juin juillet 2015

so glamourous », s’exclamera-t-il. Dans

National Velvet, le personnage de jeune

cavalière de Liz Taylor sera reproduit à

42 reprises sur un fond argenté, jusqu’à

devenir illisible… peut-être à l’image du

caractère éphémère de la carrière

d’une star.

Painterly (peinturluré)

Ce mouvement proche de l’expres-

sionnisme abstrait a émergé grâce à

Jackson Pollock. Tout comme lui, ses

contemporains exposés ici ont lutté

avec la peinture, à coup de biffures,

dégoulinades, éclaboussures et coups

de brosse sans connaître le résultat

fi nal… la fi n de l’histoire. Le commissaire

de l’exposition a fait le choix de mettre

en lumière des peintres moins connus.

Voici le premier d’entre eux.

Richard DiebenkornSes toiles, qui portent le nom des

quartiers où il a vécu, ont été

retravaillées systématiquement en

différentes strates. Certaines, comme

Ocean Park, sont issues d’une série de

plusieurs centaines de peintures. Teintes

pâles et géométrie y reproduisent de

haut des paysages, des parcelles,

saisis sous la lumière californienne. Tout

simplement, j’adore !

On retrouve dans une autre série,

Berkeley, l’infl uence de ses maîtres

à penser, notamment Hopper et ses

espaces vides, mais aussi Cézanne

et Matisse lorsqu’il se rapproche du

mouvement Colorfi eld Painting qui

accorde la place essentielle à la

couleur.

Cy TwomblyPeintre américain, il s’installe très vite

en Italie et se plonge dans la littérature,

la poésie et la mythologie antique. Sur

de grandes toiles, il va mêler lignes,

touches fi évreuses et dessins gribouillés,

entre l’écriture et le griffonnage. Parmi

elles, Second Voyage to Italy et Untitled

(Bacchus) qui, à coup d’épais traits

rouges, donne au dieu romain du vin et

du plaisir une dimension charnelle.

Pour Roland Barthes, « Une toile de

Twombly, c’est seulement ce qu’on

pourrait appeler le champ allusif de

l’écriture». Admettons… Bon, vous l’aurez

deviné, je n’ai pas adhéré à cette

représentation de l’écriture.

Brice MardenBrice Marden trouve, lui, son inspiration

dans les pratiques de l’Antiquité, de

l’Espagne du Siècle d’Or et du XIXe

siècle français.

S’il commence dans les années 1960

par utiliser la peinture à l’huile associée

à de la cire d’abeille, il va aborder

à partir des années 1980 la structure

en grille. Rappelant la calligraphie

chinoise, les six tableaux de la série Cold

Mountain portent d’ailleurs le nom d’un

poète chinois, Hanshan (Montagne

Froide) qui vécut en ermite. Les lignes

tracées à distance avec des longs

pinceaux se tordent et s’entremêlent.

Essuyées ensuite avec un chiffon, elles

disparaissent laissant des « fi gures

fantômes », suggérant des lignes de vie

du passé effacées au profi t du présent.

Ci-dessus Cy Trombly (Second Voyage to Italy, 1962)

(Untitled (Bacchus), 2004)

Brice Marden(Cold Mountain, 1989-1991)

(Ocean Park, 1972) (Berkeley, 1955)

52

Page 53: Glitter 28 juin juillet 2015

Ah, cette quête constante de

comprendre les œuvres abstraites ! Mais

chercher à les interpréter c’est déjà leur

accorder un intérêt, c’est aiguiser notre

curiosité et parfois nos sens.

Réalisme-Figuration

Certains peintres, mêlant infl uences

du Pop Art, de l’abstraction, de la

photographie et du minimalisme,

vont renouveler la fi guration. Leurs

personnages vont devenir plus visibles

mais rester froids. Parmi eux, Philip

Guston qui n’hésitera pas à faire des

allers-retours entre abstraction et

fi guratif.

Philip GustonAprès une longue période expression-

niste abstraite dans les années 1950,

Philip Guston va revenir dix ans plus

tard à la fi guration en usant de formes

grossières, pour traiter de la violence

du monde et de ses luttes personnelles.

« La toile est un tribunal où l’artiste est

procureur, juge, défendeur et membre

du jury », explique-t-il. Vont s’enchaîner

représentation quasi obsessionnelle

d’empilements de chaussures cloutées

(Back View) ou de cagoules du Ku Klux

Klan.

Un doigt pointé vers des corps jonchant

le sol (Evidence) traduira son désir de

s’engager. « Quelle sorte d’homme

étais-je donc, assis chez moi, lisant des

magazines, m’indignant de ce qui se

passait, et puis retournant dans mon

atelier pour accorder un bleu et un

rouge ? ». Kooning, son ami, lui dira :

« Ton véritable sujet, c’est la liberté.

Le premier, le seul devoir de l’artiste ».

Cette toile qui paraît inachevée est

pour moi tout sauf « évidente ».

Chuck ClosePeindre des photos de ses amis en

traçant des quadrillages. Chuck Close

le fait depuis 45 ans. C’est la raison pour

laquelle ses portraits ont pour titre leurs

seuls prénoms. La photographie initiale

est subdivisée en petits losanges égaux

à l’aide d’une grille. Grâce -ou malgré-

cette juxtaposition de centaines de

Philip Guston, (Back View, 1977)

(Evidence, 1970)

(Agnes, 1998 et détail : losanges constituant la bouche)

cellules individuelles, le portrait-ka-

léïdoscope peint devient identifi able

lorsque l’on s’éloigne de la toile. En

revanche, la cohérence du portrait

se perd lorsque l’on s’en rapproche.

Chuck Close est le peintre dont il faut

impérativement aborder les œuvres

en marchant d’avant en arrière ! Son

travail est bluffant ! Les photos du

détail de la bouche et du portrait fi nal

ci-après en témoignent.

En sortant du Grand Palais, j’ai la

sensation que tous ces artistes étaient

désireux de s’affranchir à la fois

du quotidien mais également des

vicissitudes de ce monde. A nous de

réussir à en faire autant le temps d’une

exposition…

Annick Le Page

L’exposition sera présentée à partir du

11 juillet au musée Granet d’Aix-en-Pro-

vence. Le MOMA de San Francisco

ouvrira à nouveau ses portes en 2016

avec des surfaces d’exposition étendues.

53

Page 54: Glitter 28 juin juillet 2015

Photos

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Page 55: Glitter 28 juin juillet 2015

HSB est une série de documentaires réalisés par un véritable amoureux de la nature et des paysages sublimes

qu’elle nous offre. Guillaume Ravau est un savoyard pure souche, passionné par sa région natale, et qui a décidé

de nous la faire découvrir ainsi que de multiples contrées féeriques,allant de l’Espagne avec la région d’Almeira,

à l’Islande et ses paysages à couper le souffl e, en passant par l’Ecosse ou encore la Sardaigne, île indépendante

d’Italie. Pour se déplacer facilement et atteindre les plus beaux points de vue, Guillaume Ravau chevauche un

quad devenu personnage à part entière de la série. Un sublime reportage photo offert aux lecteurs de Glitter par

l’équipe d’HSB. 5

Page 56: Glitter 28 juin juillet 2015

L’Islande offre à ses visiteurs des paysages volcaniques à couper le souffl e.Le Hvítserkur est un rocher de basalte situé au débouché du Sigríðarstaðavatn dans le Nord-Ouest de l’Islande.

Islande

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Page 57: Glitter 28 juin juillet 2015

J’ai eu la chance de naître à Chambéry, au cœur d’un des plus beaux départe-ments de France.

Dès ma tendre enfance, j’ai découvert, à pied, en raquettes, à ski, en vélo, en moto de trial, en bateau, en voilier, en canoë, toutes les rivières, tous les lacs, et les moindres chemins de montagnes des différents massifs de ce coin des Alpes. J’ai découvert (...) de merveilleux paysages, de superbes environnements. J’ai vécu des moments magiques perché sur des sommets, lors de lever ou coucher de soleil. J’ai observé tout au long des saisons, les nuances, les ambiances liés aux différentes époques de l’année. Ces instants exceptionnels vécus seul ou entre amis sont gravés dans ma mémoire à jamais.

Pourquoi HSB ? J’ai voulu créer cette série, parce que je ne voyais jamais à la télévision ce que j’avais envie de voir. Je visionnais des documentaires,

Sardaigne

Ecosse

Islande

bien réalisés, intéressants, mais jamais comme j’aurais voulu les voir au niveau du contenu et du style. Je voulais avant tout axer le concept de ma série sur l’esthétique, pour le grand public avec un rythme et des ambiances zen et cool dans notre monde trépidant. L’objectif étant pour moi, en tant que réalisateur, d’offrir aux spectateurs un réel moment de détente et de divertissement, sans oublier aussi une réel volonté de sortir des sentiers battus, en faisant découvrir des endroits, des lieux, des édifi ces inconnu du grand public.

Pourquoi en quad?Le quad est le moyen de transport idéal pour aller assez rapidement avec du matériel vidéo et photo dans des endroits diffi ciles voir quasi inaccessibles. C’est le fi l conducteur de la série.

Guillaume Ravau

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Page 58: Glitter 28 juin juillet 2015

Ecosse

PortugalSavoie

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Page 59: Glitter 28 juin juillet 2015

Savoie

La France n’a rien à envier à des pays comme la Suisse ou la Suède en matière de paysages montagneux et de lacs à perte de vue. La Savoie fait partie de ces régions sublimes desquelles on tombe amoureux au premier coup d’œil...

Photo du haut : le Lac du Bourget. Ci-dessous, la vallée de la haute Maurienne.

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Pays-Bas

Portugal

La Hollande est certes l’autre pays du fromage, mais c’est surtout le pays des tulipes et des moulins gigantesques. Quant au Portugal, assez méconnu des touristes français lui préférant la côte est espagnol, il réserve aussi des surprises, tel ce majestueux menhir qu’on ne s’attend pas à trouver au pays de Vasco de Gama ou de Magellan.

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Page 61: Glitter 28 juin juillet 2015

Espagne

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Page 62: Glitter 28 juin juillet 2015

Si vous souhaitez vous évader avec la série HSB, découvrez les DVD réalisés par Guillaume Ravau, disponibles sur le site

internet et la page Facebook dédiés à cette splendide aventure :

http://hsb-doc.com/

https://www.facebook.com/HSBHorsdesSentiersBattus

Si vous êtes adepte de vidéo à la demande, profi tez de l’offre HSB disponible sur la plateforme Viméo. Location et achat

sont proposés directement en ligne :

https://vimeo.com/ondemand/24595

Envie de connaître le programme de vos prochaines sorties évasion? Voici le détails des premiers DVD.

Almeria ESPAGNE

Sierra Maria • Forteresse de Vélez Blanco • Vergers d’amandiers et d’oliviers • Grottes et peintures rupestres • Anciennes

carrières de marbres • Désert de Tabernas • Chateau de Tabernas • Décors et studio de cinéma, sites de tournage • Centrale

solaire • Eucalyptus et fi guiers de barbarie • Parc naturel de Cabo de Gata • Plages, calanques et falaises • Tour de Los

Alumbres • Vieux puit rénové • Fort de San Ramón • Château de San Felipe • Ancienne mine d’or de Rodalquilar • Ferme

chapelle del Fraile • Vestiges Maures • Moulins à vent • Plage de Monsul • Tours d’observation • Plage de los Muertos…

Savoie FRANCE

Massif des Bauges • Plateau du Margeriaz • Combe de Savoie (Vignobles) • Château de Miolans • Vallée du Grésivaudan

• Beaufortain • Pierra Menta • Barrages de Roselend, de la Gittaz et de Saint Guérin • Tarentaise (Tignes – Val d’Isère…) • Parc

National de la Vanoise • Grande Casse • Maurienne (mélèzes) • Col du Glandon • Col de la Croix de Fer • Les Aiguilles d’Arves

• Massif de la Chartreuse • La voie Sarde • Gorges du Guiers • Le Mont Granier • Voie Romaine • Col de l’Epine • Lac d’Aigue-

belette • L’Albanais • Canal de Savières • Lac du Bourget (faune et fl ore) • La Chambotte • Abbaye d’Hautecombe…

ISLANDE Nord

Fjord de Mjoifjödur • Forêt de Hallormsstadur • Chevaux Islandais • Région de Hroarstunga • Chapelle Vikings • Ferme

typique • Estuaire d’Héradssandur • Plage de sable noir • Phoques • Région de Hauksstadaheidi • Cascade d’Hafragilsfoss

• Tectonique des plaques (animation) • Coulées de lave du Krafl a • Cratères et Roches volcaniques • Cratère et rempart de

Hrossaborg • Champs solfatariens de Námafjall • Marmites naturelles • Sulfatares • Géothermie • Lac de Mývatn • Vallée

perdue de Flateyjardalur • Colonie de fou de Bassan …

Toutes les informations à l’adresse mail : info@international-fi lm.com

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