gaïd salah selon son directeur général, slimane melouka le ... du 24...la caisse nationale de...

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Accidents de la route 21 morts et 1.011 blessés en une semaine N° 3315 - Jeudi 24 janvier 2019 - Site web : www.lecitoyenonline.com - E-mail : [email protected] P 16 Plus de 1,3 millions d’emplois créés au 31 décembre 2018 P 2 La Caisse nationale de retraite (CNR) a clôturé l’année 2018 avec un déficit de 560 milliards de DA. Les recettes de la Caisse qui sont de l’ordre 700 milliards de DA, dont 100 milliards de DA de subventions de l’Etat, « lui permettent difficilement de payer les pensions et les allocations de retraites », selon son Directeur général, Slimane Melouka, qui était, hier, l’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne. P 2 Les prévisions de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz Gaïd Salah Selon son Directeur général, Slimane Melouka La consommation nationale de Gaz à 67 milliards de m 3 à l’horizon 2028 La vigilance constitue «l’un des piliers intrinsèques de réussite» P 2 P 3 Le déficit de la CNR sera stabilisé à partir de 2019 Commerce informe et urbanisation sauvage, aux origines de la délinquance juvenile P 4 ANGEM

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Page 1: Gaïd Salah Selon son Directeur général, Slimane Melouka Le ... du 24...La Caisse nationale de retraite (CNR) a clôturé l’an - n é e2 018 av cu df it 56 m l r sDA.L recettes

Accidents de la route

21 morts et 1.011blessés en une

semaine N° 3315 - Jeudi 24 janvier 2019 - Site web : www.lecitoyenonline.com - E-mail : [email protected]

P 16

Plus de 1,3 millions d’emplois créés au 31 décembre 2018P 2

La Caisse nationale de retraite (CNR) a clôturé l’année 2018 avec un déficit de 560 milliards de DA. Les recettesde la Caisse qui sont de l’ordre 700 milliards de DA, dont 100 milliards de DA de subventions de l’Etat, « luipermettent difficilement de payer les pensions et les allocations de retraites », selon son Directeur général,

Slimane Melouka, qui était, hier, l’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.P 2

Les prévisions de la Commission derégulation de l’électricité et du gaz

Gaïd Salah Selon son Directeur général, Slimane Melouka

La consommation nationalede Gaz à 67 milliards de m3

à l’horizon 2028

La vigilance constitue«l’un des piliers

intrinsèques de réussite»

P 2

P 3

Le déficit de la CNRsera stabilisé

à partir de 2019

Commerce informeet urbanisation sauvage, aux

origines de la délinquancejuvenile P 4

ANGEM

Page 2: Gaïd Salah Selon son Directeur général, Slimane Melouka Le ... du 24...La Caisse nationale de retraite (CNR) a clôturé l’an - n é e2 018 av cu df it 56 m l r sDA.L recettes

2A C T U A L I T E Jeudi 24 janvier 2019

LES préviSioNS DE LA coMMiSSioN DE réGuLAtioN DE L’éLEctricité Et Du GAz

La consommation nationale de Gaz à67 milliards de m3 à l’horizon 2028

La consommation nationale moyenne en gaz se situerait à 67 milliards de mètrescubes à l’horizon 2028, soit une croissance annuelle moyenne de 4,5 %, prévoit la

Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG).

L’évolution de la consommationlocale en gaz est tirée princi-palement par l’industrie, dontla consommation en gaz pas-

serait de 10 milliards de m3 en 2019 à17 milliards de m 3 en 2028, avec untaux de croissance annuel moyen de 5,9%. Cette croissance est due à l’appari-tion de nouveaux projets. L’évolution dela consommation en gaz est égalementtirée par la distribution publique dontla consommation évoluera de 13 mil-liards de m3 en 2019 à 21 milliards dem3 en 2028, soit un taux de croissanceannuel moyen de 5,2 %, et ce, en raisonde la concrétisation des différents pro-grammes de développement du gaz.Pour ce qui est des centrales élec-triques, leur consommation passeraitde 19 milliards de m3 en 2019 à 23 mil-liards de m3 en 2028, avec un taux decroissance annuel moyen de 2,2%.Concernant le besoin en gaz naturelcumulé pour le marché national, à l’ho-rizon 2028, il s’élèverait à 560 milliardsde m3. La mise en oeuvre du pro-gramme d’efficacité énergétique et dedéveloppement des Energies renouve-lables devrait permettre au pays d’épar-gner une quantité de gaz de l’ordre de15 milliards de m3. Toutes ces donnes-là découlent du programme indicatifpour l’approvisionnement du marchénational en gaz 2019-2028, élaboré parla CREG. Approuvé par le ministre del’Energie, ce programme est établi pourmettre en évidence les quantités de gaznaturel devant etre disponibles pour la

satisfaction de la demande énergétiquenationale pour la décennie à venir. Ceprogramme vise également à assurer laqualité et la continuité de service re-quises aux abonnés actuels et futurs.Ceci, d’autant que la consommation na-tionale en gaz évolue et évoluera en-core dans une courbe ascendante. Il estétabli, conformément à la loi du 05 fé-vrier 2002, relative à l’électricité et à ladistribution du gaz par canalisations. LaCreg a également élaboré un Plan dedéveloppement de distribution del’électricité 2019- 2028. Dans le cadrede ce plan, la demande moyenne enélectricité, pour le réseau interne dunord du pays s’établira à 22.250 megawatts (MG). La couverture de ces be-soins sera assurée par les engagementspris par les opérateurs en matière d’ac-quisition d’équipements de productiond’électricité auprès de fournisseursd’une part et par les fabricants natio-naux d’équipements photovoltaïquesd’autre part. Pour ce qui est du réseau

de la boucle d’Adrar, la capacité de ren-forcement totale est de 872 MW en tur-bine à gaz, et ce, en tenant compte de272 MW décidés et en cours de réalisa-tion. Concernant le réseau du grandsud, la capacité de renforcement totaleest de 600 MW dont 140 MW en tur-bines à gaz, 60,5 MW en diesel, 50 MWen photovoltaïque et 349,3 MW dé-cidé et en cours de réalisation. Lors desdébats, le ministre de l’Energie, Musta-pha Guitouni a mis l’accent sur l’impé-ratif de maitriser la consommationnationale en énergie, le gaz en particu-lier. «Il faut maitriser la consommationde l’énergie notamment le gaz.», a-t-ilindiqué. Interrogé pour de plus amplesdétails sur l’exportation de l’électricitéproduite par le groupe national Sonel-gaz vers l’Espagne, le ministre s’estcontenté de dire que des négociationssont en cours entre les deux pays afind’exporter de l’électricité produite parle groupe national Sonelgaz vers la pé-ninsule ibérique. « Nous sommes endiscussion avec l’Espagne notammentpour régler les+ histoires+ de taxes», a-t-il dit. Le développement des exporta-tions de l’électricité permettrad’exploiter la totalité des capacités na-tionales mises en place pour la produc-tion électrique. En plus de l’extensiondes lignes électriques d’une capacité ac-tuelle de 400 kilovolts, il est envisagé lapose d’un cable sous-marin et son ex-tension vers l’Europe, a fait savoir M.Guitouni.

Wahiba/b

L’Agence nationale de gestion de mi-crocrédits (ANGEM) vient de rendrepublic son bilan jusqu’à fin décem-

bre 2018. Ce dernier fait état de 877 526de prêts octroyés cumulés au 31 décembre2018.Le nombre de crédits octroyés auxfemmes a atteint 555 842 alors que celuioctroyés aux hommes est de 321 684 cré-dits. Le nombre d’emplois créés au 31 dé-cembre 2018 a atteint quant à lui 1303868 postes et le nombre de bénéficiairesdes services non financiers est de 302 856personnes.Outil de lutte contre la préca-rité, le micro-crédit a permis à des dému-nis d’accéder à des conditions de vieaméliorées en créant leur propre activitégénératrice de revenus.II n’a pas connu,

dans sa formule initiale, le succès souhaitépar les pouvoirs publics en raison d’unmanque d’accompagnement dans lesphases de maturation et de suivi dans laréalisation des projets. Ce constat a été re-levé lors du séminaire international orga-nisé en décembre 2002 sur «l’expériencedu micro crédit en Algérie». Les recom-mandations faites lors de ce regroupementd’experts de la micro-finance ont conduità la création d’une institution spécialiséedénommée «Agence Nationale de Gestiondu Micro-crédit», créée par le décret exé-cutif No 04-14 du 22 janvier 2004.Issue desrecommandations faites lors du séminaireinternational de décembre 2002 sur « L’ex-périence du Micro crédit en Algérie » qui

a regroupé un nombre important d’expertsde la micro finance, l’Agence Nationale degestion du Micro crédit « ANGEM » a étécréée par le décret exécutif N° 04-14 du 22Janvier 2004, modifié.Ses objectifs étant lalutte contre le chômage et la précaritédans les zones urbaines et rurales en fa-vorisant l’auto-emploi, le travail à domicileet les activités artisanales et de métiers,en particulier chez la population féminine; La stabilisation des populations ruralesdans ses zones d’origine par l’émergenced’activités économiques, culturelles, deproduction de biens et services, généra-trices de revenus et le développement del’esprit d’entreprenariat qui remplaceraitcelui d’assistanat, et aiderait ainsi à l’inté-

gration sociale et à l’épanouissement indi-viduel des personnes ;L’ANGEM représenteun instrument de réalisation de la poli-tique du gouvernement pour la luttecontre le chômage et la précarité. Ses prin-cipales missions sont celles de gérer le dis-positif du micro-crédit conformément à lalégislation et la réglementation en vigueur; Soutenir, conseiller et accompagner lesbénéficiaires du micro-crédit dans la miseen œuvre de leurs activités ; Notifier auxbénéficiaires dont les projets sont éligiblesau dispositif, les différentes aides qui leursont accordées et assurer le suivi des acti-vités réalisées par les bénéficiaires en veil-lant au respect des clauses des cahiers descharges qui les lient à l’Agence.

ANGEM

Plus de 1,3 millions d’emplois créés au 31 décembre 2018

Le trafic aérien entre la France et l’Algérie en baisse

SELoN SoN DirEctEur GéNérAL, SLiMANEMELoukA

Le déficit de la CNR serastabilisé à partir de 2019

La Caisse nationale de retraite (CNR) a clôturé l’an-née 2018 avec un déficit de 560 milliards de DA. Lesrecettes de la Caisse qui sont de l’ordre 700 milliardsde DA, dont 100 milliards de DA de subventions del’Etat, « lui permettent difficilement de payer lespensions et les allocations de retraites », selon sonDirecteur général, Slimane Melouka, qui était, hier,l’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Al-gérienne.Toutefois, la CNR, qui a perdu une bonnepartie de ses cotisants suite aux départs massifs destravailleurs en préretraite avant l’âge légale de 60ans, avec près de 300.000 dossiers de départ enre-gistrés à fin 2017, entrevoit une stabilisation de sondéficit à partir de 2019.« Le déficit de la CNR aug-mente de 100 milliards de DA en moyenne chaqueannée. D’un déficit de 250 milliards de DA en 2015,on est passé à environ 350 milliards de DA en 2016,ensuite à 470 milliards de DA en 2017 et à 560 mil-liards de DA en 2018. Mais ce déficit va commencerà se stabiliser à 610 milliards de DA en 2019 », ex-plique M. Melouka.En effet, l’abrogation de la me-sure qui permettait aux travailleurs de partir enpréretraité avant l’âge de 60 ans, a permis un retourà la normal, puisque en 2018, la CNR a enregistréseulement « 80.000 dossiers de départ », a expliquéle DG de la CNR.La CNR bénéfice aussi de plusieursmesures décidées par les pouvoirs publics pour faireface à son déficit et répondre aux besoins. « Il y a euune augmentation de 1% de la quote-part des coti-sations de la CNR qui est passée à 18,75%. Des me-sures de compensations financières entres lescaisses de la sécurité sociale en 2015, 2016 et 2017et une aide de 500 milliards de DA prévue dans la loide finances 2018, en plus d’un taux de 1% de la fis-calité douanière », a énuméré le directeur généralde la CNR.Par ailleurs, la CNR a bénéficié d’un prêtde 600 milliards de DA, assorti d’un différé de paie-ment de 20 ans, au titre d’une convention signé avecle Fonds national d’investissement (FNI).Au plan in-terne, la CNR a décidé d’arrêter tous ses investisse-ments pour réduire ses frais de fonctionnement, aconclu l’invité de la rédaction de la radio Chaine 3.

Wahiba/b

Le trafic aérien entre lesaéroports français et algé-riens a enregistré une

nouvelle baisse en décembredernier, selon les statistiquesde « Tendanciel », l’indicateurmensuel du trafic aérien com-mercial, établi par la Directionfrançaise du transport aé-rien.Malgré un marché inter-national dynamique (+5,7%) etun marché interne français enhausse (+3,3%), le trafic aérienentre la France et l’Algérie a

baissé de 4,5 % en décembre2018, alors que le trafic aérienentre la Tunisie et la France aatteint un taux de 11,9% et untaux de 10,3% avec la destina-tion marocaine.Par ailleurs, lenombre cumulé de passagerscomptabilisés depuis le débutde l’année 2018 entre l’Algérieet la France est de 4,6 millions,enregistrant une baisse de3,2% par rapport à l’année2017.Ces chiffres viennentconfirmer une tendance bais-

sière entamée depuisquelques mois déjà, puisque letrafic aérien entre les deuxpays a baissé l’année dernièrede 7,2% en septembre, de6,9% en octobre et de 5,9% ennovembre.

Baisse des visas et du traficaérien

L’indicateur du trafic aérienn’explique pas cette baisse en-tamée depuis le mois d’aoûtdernier, mais elle pourrait être

liée à la baisse du nombre devisas accordés par la Franceaux Algériens en 2018. Eneffet, le nombre de visas accor-dés est passé de 413 976 en2017 à 297 104 visas l’annéedernière, soit une baisse deplus de 28%.A ce propos, leConsul de France en Algérie,M. Marc Sédille, a expliquécette baisse par le changementde prestataire en passant deTLS à VFS et le renforcementdu contrôle aux frontières à

cause de la crise migratoire.« Ily a eu le changement de pres-tataire au début de l’année. Ons’était arrêté quasiment pen-dant un mois et il y avait beau-coup de tension pour la prisede rendez-vous à cetteépoque. Il y a eu une certainedifficulté à remettre la ma-chine en route. Cela s’est tra-duit par une baisse du nombrede dossiers traités, donc dunombre de visas délivrésaussi», a-t-il souligné.

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3 Jeudi 24 janvier 2019A C T U A L I T E

ApN

Installation du groupe parlementaire d’amitié «Algérie-Cuba»

«Je voudrai en cette occa-sion, aborder avec vousune question d’une ex-trême importance

puisqu’elle constitue l’un des piliersintrinsèques de réussite, en l’occur-rence la vigilance, qui est dans sonsens général, d’être conscient detoutes les mutations et de pouvoiren faire une lecture juste et correcte,ainsi que de connaitre la portée deleur influence sur le cours des évène-ments et leur évolution», a-t-il dé-claré, cité dans le communiqué, lorsde sa visite de travail et d’inspection,mardi, en 1ère Région militaire àBlida. Le chef d’état-major de l’ANP

qui a supervisé, en compagnie duGénéral-Major Ali Sidane, Comman-dant de la région, une réunion avecle commandement et l’Etat-Major dela Région, les Com mandants dessecteurs opérationnels et leurs Etats-Majors, ainsi que les Commandantsd’unités, a souligné également «l’im-portance du travail avant-gardiste etl’impératif de son adoption en per-manence».»Ceci constitue uneconduite à laquelle nous accordons,au sein de l’Armée nationale popu-laire, conformément aux orienta-tions de son excellence Monsieur leprésident de la République, Chef su-prême des Forces armées, ministrede la Défense nationale, l’impor-tance qui lui revient, et que nousconsidérons comme étant la mesureà travers laquelle nous évaluons leséléments de la disponibilité et duhaut état-prêt opérationnel et aucombat», a-t-il expliqué.

Wahiba/b

Douze (12) présidents de par-tis politiques et 50 préten-dants libres ont procédé au

retrait des formulaires de candida-ture à l’élection présidentielle, pré-vue le 18 avril prochain, indique leministère de l’Intérieur, des Collec-tivités locales et de l’Aménagementdu Territoire dans un communiqué.Selon ce bilan provisoire arretémardi en fin de journée, 62 lettresd’intention de candidature ont étédéposées au ministère, dont 12émanent de présidents de partis po-litiques et 50 de prétendants indé-pendants, précise le ministère del’Intérieur, ajoutant que «les concer-nés ont pu bénéficier des quotas de

formulaires de souscription, en ap-plication des dispositions légales envigueur».»Les opérations se pour-suivent au fur et à mesure que lesdemandes sont formulées et se dé-roulent dans de bonnes conditions»,note la même source. Les présidentsde partis politiques qui ont postuléà la candidature à l’élection de laprésidence de la République sontBelaid Abdelaziz du Front El-Mous-takbel, Adoul Mahfoudh du Parti dela victoire nationale (PVN), Ali Ben-flis du parti Talaie El Hourriyet,Ahmed Gouraya du Front des jeunesdémocrates pour la citoyenneté(FJDC), Ali Zeghdoud du Rassemble-ment algérien (RA), Guerras Fethi du

Mouvement démocratique et social(MDS), Ali Faouzi Rebaine du partiAhd 54, Omar Bouacha du Mouve-ment El Infitah, Mohamed Hadef duMouvement national de l’espérance(MNE), Abdelkader Bengrina duMouvement El Binaa, Salim Khalfadu Parti de la jeunesse démocra-tique (PJD) et Aissa Belhadi du Frontde la bonne gouvernance (FBG).Parmi les candidats indépendants, laliste jointe à ce bilan provisoire cite,entre autres, Ali Ghediri, général-major à la retraite, Rachid Nekkaz,qui avait déjà postulé à la candida-ture lors de l’élection présidentiellede 2014, et l’ancien député TaharMissoum.

éLEctioNS préSiDENtiELLES

12 chefs de partis et 50 prétendants libresretirent les formulaires de candidature

GAïD SALAh

La vigilance constitue «l’un des piliersintrinsèques de réussite»

Le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major del’Armée nationale populaire (ANP), a souligné l’importance de la «vigilance» dont fait preuve l’armée

algérienne, soutenant que celle-ci constitue «l’un des piliers intrinsèques de réussite», selon un communiquédu ministère de la Défense nationale (MDN) publié mercredi.

Importance de la loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruptionDes juristes ont mis l’accent, mardi à Alger, surl’importance du projet de loi amendant et com-plétant la loi relative à la prévention et à la luttecontre la corruption dans l’éradication de cephénomène «mondial qui ronge les sociétés etles Etats».La Commission des Affaires juri-diques, administratives et des libertés de l’As-semblée populaire nationale (APN), présidéepar Ammar Djilani, a poursuivi «l’examen duprojet de loi modifiant et complétant la loi n 01-06 du 21 Moharram 1427 correspondant au 20février 2006 relative à la prévention et à la lutte

contre la corruption, en auditionnant des ju-ristes et des enseignants universitaires qui ontsouligné l’importance de ce projet dans l’éradi-cation de ce fléau mondial qui ronge les socié-tés et les Etats», indique un communiqué del’APN.Ces experts, en l’occurrence le présidentdu Syndicat national des magistrats, Djamel Ai-douni, le batonnier de Boumerdes, Ahmed Be-nanter, le membre de l’ordre des avocats deBatna, Bachir Salim, le professeur en droit pénalà l’université d’Oran, Abdelkader Larbi Chaht etle professeur de droit pénal à l’université d’Al-

ger, Réda Heddadj ont réaffirmé que l’Algérie«était parmi les premiers pays dans la promul-gation de telles lois et l’adaptation de son sys-tème juridique aux engagementsinternationaux. En outre, ils ont proposé l’enri-chissement des articles du texte de loi dans lefond et la forme pour le rendre cohérent avecle système juridique national».Pour sa part, leprésident de la Commission a mis en exergue«l’importance des avis des experts dans ledébat et l’enrichissement des modificationsprévues dans le projet de loi», rappelant «les

dangers de la corruption, devenue un phéno-mène mondial et transcontinental, un fléau quia amené l’Algérie à instituer les mécanismesnécessaires pour le combattre, dont la loi rela-tive à la prévention et à la lutte contre la cor-ruption, objet d’examen par laCommission».Les membres de la Commissionont mis en avant «toutes les dispositions et me-sures contenues dans ce projet de loi», saluant«les efforts consentis par l’Etat pour combattrece fléau ainsi que la conscience collective et laferme volonté à contenir et prévenir ce fléau».

Le groupe parlementaire d’ami-tié «Algérie-Cuba» a été ins-tallé mardi à Alger, indique un

communiqué de l’Assemblée popu-laire nationale (APN).Intervenant àl’occasion de la cérémonie d’instal-lation, le président de la Commis-sion des affaires étrangères, de lacoopération et de la communauténationale à l’étranger de l’APN, Ab-delhamid Si Affif, a passé en revue«l’état des relations historiques pri-vilégiées et solides liant les deuxpays tant au niveau bilatéral qu’auxfora internationaux et multilaté-ral», exprimant «sa fierté du niveau

d’évolution de ces relations à tra-vers plusieurs haltes de soutienmutuel et de coordination étroitedans plusieurs niveaux».Évoquantl’action de la commission mixte qui«se réunit régulièrement depuis sacréation en juin 1979», M. Si Affif asouligné «l’existence de plusieursfacteurs positifs ayant contribué àla création de ce modèle optimalpour les relations d’amitié entre lesdeux pays».Au volet des relationsinternationales, le président de lacommission s’est félicité de «laconvergence de vues entre les deuxpays concernant les différentes

questions soulevées», réaffirmant«l’engagement constant de l’Algérieà oeuvrer conformément à la léga-lité internationale et aux résolu-tions onusiennes, car compatiblesavec les principes constants de sapolitique étrangère basée sur lanon ingérence dans les affaires in-ternes des pays et le recours au dia-logue et au règlement pacifiquedes conflits».Il a mis l’accent, à cepropos, sur «l’impératif de soutenirles peuples qui luttent pour l’indé-pendance et l’autodétermination àl’instar des peuples palestinien etsahraoui». D’autre part, M. Si Affif

a proposé «la signature d’un proto-cole-cadre de coopération entre lesparlements des deux pays, devantêtre un cadre exemplaire pour pro-mouvoir la coopération à ce ni-veau».De son côté, l’ambassadeurde Cuba à Alger, Mme Clara Marga-rita Pulido, s’est félicitée «des ef-forts consentis pour la promotionde la coopération», appelant à élar-gir cette dernière à d’autres do-maines». Elle a salué, dans ce sens,«le développement réalisé par l’Al-gérie, qui lui a permis d’accéder àdes perspectives économiques pro-metteuses ainsi que son rôle au

double plan continental et interna-tional à travers son soutien aux so-lutions pacifiques pour lerèglement des crises».Par ailleurs,le député Youcef Brahmia, qui s’estvu confier la présidence de cegroupe parlementaire d’amitié Al-gérie-Cuba, a indiqué que les rela-tions entre les deux pays «sontexcellentes», mettant en avant quece groupe constitue «un traitd’union entre les deux peuples etinstitutions législatives», d’où, a-t-il dit, «l’impératif de renforcer lacoopération en vue de réaliser da-vantage de convergence».

Six ANS AprèS

Gaïd Salah revientsur l’attaqueterroriste de

Tiguentourine

Le chef d’état-major et vice-minis-tre de la Défense, Ahmed GaïdSalah, est revenu avant hier à la

prise d’otages sur le site d’exploitationgazière de Tiguentourine (In Amenas)il y a six ans de cela, en 2013.SelonGaïd Salah, « la tentative terroristeavortée à Tiguentourine » est une «opération voulue, par diverses parties,comme un test des capacités de l’Ar-mée nationale populaire et de sa vigi-lance », a estimé le chef d’état-majordans une allocution prononcée mardiaprès-midi lors de sa visite de travail etd’inspection en 1ère Région militaire àBlida Cette opération « a été espérée,essentiellement par certaines partiesmalveillantes, pour diminuer des po-tentiels de l’Armée nationale populaireen termes de planification et d’exécu-tion réussie d’une opération militaired’une telle sensibilité, d’une telle en-vergure, et dans de telles conditions »,a affirmé le général de corps d’armée,qui indique que l’objectif « était doncl’emploi par un acte terroriste de pra-tiques abjectes, visant l’image de l’Al-gérie entre les Nations ».« Un plan quia essuyé un échec total, et je dis bienun échec total, tant de l’intérieur quede l’extérieur », a estimé Gaïd Salah. «Ainsi, il s’est avéré, à tous, de prèscomme de loin, à travers les actions hé-roïques de l’Armée nationale populaire,que l’Algérie détient une Armée qui,avec la protection d’Allah Le Tout-Puis-sant, saura la défendre », a affirmé levice-ministre de la Défense.« Et nousne pouvons omettre que cette opéra-tion qualitative et cette bravoure prou-vées à Tiguentourine ont eu des échostrès positifs sur le plan national, faisantl’actualité parmi toutes les franges dupeuple algérien, qui a manifesté plusde fierté et d’admiration envers sonArmée nationale populaire, dont le lienles unissant s’est d’autant plus ren-forcé, car il a été serein, plus que ja-mais, pour le présent de son pays etpour son avenir », a avancé le chefd’état-major.

Wahiba/b

Début à Alger destravaux de la 4èmesession du comitémixte de sécurité

algéro-malienLes travaux de la 4ème sessiondu comité mixte de sécurité al-géro-malien ont débuté hier àAlger pour discuter notammentde «l’ensemble des aspects sé-curitaires ainsi que d’autres su-jets comme l’administrationterritoriale».Le ministre de l’In-térieur, des Collectivités localeset de l’Aménagement du terri-toire, Noureddine Bedoui, avaitreçu mardi une délégation ma-lienne conduite par le secré-taire général du ministèremalien de la Sécurité et de laProtection civile, Aser Kamate.M. Kamate avait tenu, à cetteoccasion, à saluer le rôle «im-portant» de l’Algérie dans la sta-bilisation du Mali, rappelant lamise en oeuvre des accords depaix de Bamako nés du proces-sus d’Alger..

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4 Jeudi 24 janvier 2019A C T U A L I T E

Commerce informel et urbanisation sauvage,aux origines de la délinquance juvenile

La délinquance juvénile est, sans aucun doute, le phénomène social qui traduit le mieux la difficulté d’adaptation d’un nombre grandissant de jeunes à la vie en société.

Si les inadaptés sociauxsont nombreux ilsn’accèdent au rangencore moins glorieuxde délinquantqu’après qu’ils aient

commis des actes juridiquementrépressibles, parmi les quels, lesagressions physiques, les vols, lecommerce et la consommationde stupéfiants sont les plus récur-rents. Les actes délictueux com-mis par les mineurs sontvariables, mais le plus fréquentest évidemment le vol qui repré-sentait en 2017, environ 70% descas, selon les statistiques consoli-dées des services de sécurité al-gériens. Telles que décrites parces derniers, les circonstances duvol sont des plus diverses. Il peuts’agir d’un petit larcin commisseul ou en bandes, comme il peutprendre toutes les formes du délitde vol organisé, tel que pratiquépar les adultes. Les « vols de com-pensation », consistant à subtili-ser à autrui un objet ou del’argent pour se procurer un plai-sir qui compense en partie l’insuf-fisance d’affection dont ledélinquant fut privé dans on en-fance et les « vols altruistes » decelui qui veut se faire bien voir deses camarades en distribuant aus-sitôt le produit de ses acquisitionsirrégulières, seraient les plus ré-pandus, selon des sources judi-ciaires concordantes.Parmi lesautres délits fréquemment com-mis, cette même source citeaussi, les coups et blessures vo-lontaires, les fugues, le vagabon-dage et, depuis peu, lesenlèvements suivis de séquestra-tion, viol et assassinat. Il faudraitsans doute ajouter à cela, les tra-fics et les recels qui tendent, de-puis ces dix dernières années, àémerger du lot des délits commispar les jeunes, sans doute en rai-son de la culture de l’enrichisse-ment facile qui tend à s’enracinerchez de nombreux jeunes à la fa-veur de la corruption multiformequi affecte des pans entiers de lasociété algérienne mais que l’ontend malheureusement à banali-ser. Le manque de déterminationdes pouvoirs publics à combattrece fléau tend en effet à boulever-ser négativement, aussi bien, lemental des jeunes qui ne perçoi-vent plus la corruption comme unacte moralement répréhensiblemais, seulement, comme unmoyen de réussite sociale. Unepart de gâteau à prendre, commel’affirment aujourd’hui effronté-ment de nombreux jeunes!!Grâce aux progrès des sciencessociales (sociologie et psychologienotamment) et médicales (psy-chiatrie), il est aujourd’hui tout àfait établi que rien ne se trouve auhasard dans le psychisme desjeunes délinquants et qu’ils nesont ainsi devenus que parce quecertains facteurs l’y prédispo-

saient. Mais comme les statis-tiques l’ont de tous temps mis enévidence, la cause fondamentalede la délinquance juvénile résided’abord et avant tout, dans la dé-ficience parentale résultant géné-ralement des dissociationsfamiliales. L’irresponsabilité desparents contribue à environ 80%aux statistiques des faits de délin-quances répertoriés par les ser-vices de sécurité algériens. C’estdire son importance et l’urgencede remédier par toutes sortes demoyens appropriés à cette défer-lante de démissions parentales.La dissociation familiale qui tendà prendre des proportions alar-mantes du fait du nombre de plusen plus élevé de divorces, de re-mariages et autres concubinagesa, comme le prouvent les en-quêtes sociologiques, des consé-quences désastreuses sur lesenfants. La dissociation familialeet la déficience parentale qui sou-vent en résultent, figureraient eneffet, parmi les causes les plus dé-terminantes de la transformationd’un enfant innocent en délin-quant parfois abjecte, comme necessent de le rappeler, aussi bien,les sociologues que les péda-gogues.La déficience parentalequi, en grande partie, explique leretard scolaire de l’enfant, sondéséquilibre affectif et le relâche-ment moral, est souvent imputa-ble aux conditions de vie desparents, marquées par la misère,le taudis, la promiscuité et l’entas-sement à la périphérie ou dansl’enceinte des nouvelles zones ur-baines livrées à l’habitation sansaucune commodité ni environne-ment favorable à l’épanouisse-ment des jeunes. Le cas de lanouvelle ville « Ali Mendjli » deConstantine qui comptabilise unnombre impressionnant de délitscommis par de très jeunes délin-quants, en est un parfait exemple,mais il n’est malheureusementpas le seul. Les autorités algé-riennes qui ne veulent pas se dé-partir de cette forme

d’urbanisation pourtant souventdénoncée par les urbanistes et lasociété civile continuent, malheu-reusement, aujourd’hui encore àpersévérer dans la réalisation deces « incubateurs de délinquants». Une urbanisation qui, de sur-croît, constitue un appel d’air auxpopulations rurales qui désertentles campagnes pour s’entasserdans ces cités dortoirs, emportantavec eux leurs mœurs archaïquesqu’ils imposeront à tous leurs voi-sins, comme meilleure manièrede vivre. Ce processus de « rurba-nisation » magnifiquement décritpar le sociologue Mustapha La-cheraf est aujourd’hui visible danstoutes les nouvelles cités d’habi-tations et, quelques fois même,dans d’anciens tissus urbains.Cer-tains phénomènes de société,comme la contrefaçon et le com-merce informel, apparus à la fa-veur de l’ouverture économiquedes années 2000, constituentégalement un terrain de prédilec-tion pour la délinquance juvénile.Les jeunes en provenance de cesespaces « rurbains » y découvrentdes procédés et des moyens d’en-richissement rapides et s’y adap-tent sans se rendre compte qu’ilsagissent dans l’illégalité. Le com-merce informel sur lequel desmafias ont souvent la main mise,s’est ainsi développé à une allurevertigineuse sur tout le territoirenational, offrant à ces jeunes unmode de vie gratifiant et peu dan-gereux et durable. Des adoles-cents qui ont entamé leur vieprofessionnelle dans l’informel ysont encore à l’âge adulte et nedésespèrent pas d’y passer touteleur vie, tant les gains peuventêtre substantiels pour les plus dy-namiques d’entre eux. Nousavons tous eu l’occasion deconstater, notamment durantcette dernière décennie, à quelpoint les jeunes sont obsédés parle désir de faire rapidement for-tune en prenant exemple sur despersonnes qui ont réussi dans lapratique du commerce informel

et autres formes de trafic. De laréférence à cet idéal de réussitesociale en a résulté un manque descrupule sur les moyens d’y par-venir, une sorte de « devoir de dé-brouillardise » qui fait peu cas dela loi. Les repères moraux finis-sent par se disloquer pour laisserplace à une nouvelle éthique quine valorise plus que l’enrichisse-ment rapide et sans cause. Lestromperies lucratives sur les mar-chandises vendues, le vol pourposséder, mais surtout pour re-vendre, ont de ce fait pris une am-pleur sans précédent chez lesjeunes de toutes les catégoriessociales qui vont subitement sedécouvrir des qualités de com-merçants dynamiques capablesde brasser des sommes considé-rables.La rue et, notamment lesespaces de commerces informelsseraient même, comme l’indi-quent les bilans périodiques desservices de sécurité, les lieux pri-vilégié d’initiation aux pratiquesdélictueuses, voire même, crimi-nelles. Il s’y forme des bandesd’adolescents (de 13 à 16 ans gé-néralement) dans lesquelles l’en-fant est conditionné par le groupeà commettre des actes qu’il n’au-rait sans doute jamais commis sises parents l’avaient tenu loin deces espaces criminogènes.Il est,affirment divers acteurs de lalutte contre la délinquance juvé-nile, aujourd’hui possible pourune société qui dispose desmoyens humains et matériels,mais aussi et surtout de la volontépolitique requise, de traiter cephénomène en mettant notam-ment en place un dispositif àmême de le prévenir, car il est in-contestable que du point de vuesocial, la prévention doit primersur la répression ou la rééduca-tion. Il paraît en effet évident quequel que soit le jugement répres-sif prononcé par un tribunal, lemineur qui a comparu en justicerestera marqué par son délit etsurtout par les contacts inévita-bles avec les autres délinquants

dans ces « bouillants de culture »que constituent les prisons. Étantdonné que la délinquance juvé-nile n’est somme toute que la ma-nifestation agressive d’uneinadaptation sociale, on mesureral’efficacité du dispositif de préven-tion, à sa capacité de remédieraux causes de l’inadaptation.Cette prévention, nous apprendnotre source proche de l’hôpitalde Blida « peut être assurée aumoyen du dépistage précoce del’enfance abandonnée, du repé-rage des foyers de délinquance,de l’orientation professionnelledes jeunes qui se trouvent dansde mauvaises conditions d’exis-tence et bien entendu, l’accès auxloisirs sains et à portée du plusgrand nombre ».Les initiativesprises par les psychiatres sontcertes louables et, dans tous lescas à encourager, mais elles n’ap-portent que des solutions par-tielles à un vaste problème desociété. Le problème est en effetde trouver le bon moyen decontenir la délinquance juvéniledans des proportions gérables,sachant que la société algérienneest, comme c’est actuellement lecas, prédisposée à générer unepléthore d’inadaptés sociaux(chômage affectant massivementles jeunes, démographie galo-pante, paupérisation de largespans de la société, mauvaisesconditions d’habitat, dégradationdramatique du cadre de vie dansles cités, système éducatif ar-chaïque, une vie politique et so-ciale anxiogène, services desécurité orientés vers d’autrestaches que la lutte contre la délin-quance etc.). Si rien n’est fait poury remédier, ce constat peu relui-sant laisse présager que lesmêmes causes continueront àproduire les mêmes effets, pous-sant ainsi le phénomène de la dé-linquance à prendre à terme desproportions encore plus drama-tiques qu’aujourd’hui.

R.N.

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Jeudi 24 janvier 2019La5 L’exécutif deHong Kong veutinterdire desiffler l’hymnechinoisL’exécutif de Hong Kong a pré-senté hier au Parlement unprojet de loi contesté qui faitde l’irrévérence enversl’hymne national chinois undélit passible de trois ans deprison et d’une amende pou-vant atteindre les 50.000 dol-lars hongkongais (environ5.600 euros).Le projet de loiprévoit aussi d’étendre auxécoliers, y compris les enfantsinscrits dans des écoles inter-nationales, l’obligation d’ap-prendre la «Marche desVolontaires». Les autorités chi-noises, plus de vingt ans aprèsla rétrocession de Hong Kong,en 1997, s’efforcent d’instillerdavantage de patriotisme dansl’ex-colonie britannique. Despetits groupes de pro-démo-crates et de loyalistes pro-Pékin se sont fait face mercredidevant le siège du Conseil lé-gislatif, le Parlement de HongKong, où le projet de loi étaitprésenté.Siffler l’hymne chi-nois lors de rencontres defootball est devenu ces der-nières années une forme demanifestation politique contrel’influence croissante de laChine sur les affaires de HongKong que dénoncent les mi-lieux démocrates et les indé-pendantistes. Le projet de loi,dont une autre version est àl’étude à Macao, devrait êtreadopté d’ici l’été.Hong Kong ad’ores et déjà criminalisé lesatteintes au drapeau et auxemblèmes de la Républiquepopulaire de Chine, un délitpassible de trois ans de prison.

«Nous avons repris les re-cherches. Deux avionsdécollent et nousconcentrerons nos re-

cherches sur une zone précise où,selon nous, nous avons la plus hauteprobabilité de trouver quelque chose,en nous basant sur l’étude des maréeset de la météo depuis la disparition del’avion», a tweeté vers 07h30 la police.«Les zones côtières autour d’Aurignyainsi que les rochers et les îles se-ront également examinés depuis lesairs», a ajouté la police sur le réseausocial.Le monomoteur Piper PA-46Malibu emprunté par le joueur de28 ans, effectuant le trajet Nantes-Cardiff, a disparu des radars lundisoir vers 20H20 GMT, à une ving-taine de kilomètres au nord de l’îleanglo-normande de Guernesey. Lecontrôle aérien de l’île voisine deJersey avait précisé lundi soir quel’avion et ses deux occupants, quivolaient dans un premier temps à5.000 pieds, avaient demandé à des-cendre et évoluaient à 2.300 piedsavant d’échapper aux radars.Les re-cherches, entamées lundi soir, ontduré «quinze heures» et couvertprès de 3.000 kilomètres carrés,selon la police. Elles avaient été in-terrompues hier au coucher du so-leil, reportant de plusieursprécieuses heures les chances dedétecter tout signe de vie.Dans un

message vocal envoyé via What-sApp à des proches, le footballeurs’inquiétait de l’état de l’avion. «Jesuis dans l’avion, on dirait qu’il vatomber en morceaux, et je pars

pour Cardiff», dit Emiliano Sala,selon ses paroles révélées mardi soirpar le quotidien sportif argentin Olé.«Si dans une heure et demie vousn’avez plus de nouvelles de moi, je

ne sais pas si on va envoyer des genspour me rechercher, parce qu’on neva pas me trouver, sachez-le. Papa,qu’est-ce que j’ai peur!», a-t-ilajouté.

Les recherches reprennent pour retrouver l’avion transportant Sala

Les recherches ont repris hier matin pour retrouver l’avion transportant le footballeurargentin Emiliano Sala disparu lundi soir au-dessus de la Manche,

a annoncé la police de Guernesey.

«MeToo» en Corée du Sud: un ex-procureur condamné pour abus de pouvoir

un ancien procureur de Séoul a étécondamné hier pour abus de pouvoirà deux ans de prison, en lien avec une

affaire très médiatisée qui avait été le déclen-cheur du mouvement #MeToo en Corée duSud.Ahn Tae-geun avait été accusé d’avoir pe-loté de façon insistante une subordonnée, Seo

Ji-hyun, lors des funérailles du père d’unautre collègue en2010. MmeS e o

s’en était plainte, ce qui lui avait valu une mu-tation et une rétrogradation et sa carrière avaitstagné pendant des années. En janvier 2018,la magistrate s’était finalement résolue à briserles tabous et à en parler publiquement, racon-tant son expérience en larmes à la télévision.C’était sans précédent, car nombre de victimesde harcèlement restent silencieuses en Corée

du Sud pour ne pas être ostraci-sées.Ahn Tae-geun, qui

avait été limogé en2017 pour cor-

r u p t i o n ,

n’avait pas été inculpé d’agression sexuelle enraison de la prescription - un an - mais pourabus de pouvoir pour avoir obtenu la mutationde son accusatrice. Il a été reconnu coupablede ce délit par le tribunal du district central deSéoul et condamné mercredi à deux ans deprison. Il y a suffisamment de preuves pour af-firmer que Ahn Tae-geun a muté Mme Seo deSéoul «parce qu’il redoutait les conséquencesde sa plainte interne», a déclaré le juge LeeSang-ju. Ahn Tae-geun a toujours démenti, ex-pliquant qu’il était trop ivre pour se souvenirdes obsèques en question. Mais le juge a

considéré qu’il était nécessairement au cou-rant de l’enquête interne quand Mme Seo aété mutée. Demeuré libre sous caution pen-dant l’enquête, Ahn Tae-geun a été arrêté autribunal.La Corée du Sud figure parmi les éco-nomies les plus avancées du monde. Mais elleest régulièrement à la traîne des classementsde l’OCDE relatifs à l’égalité salariale et à laplace des femmes dans le management. Beau-coup de Sud-Coréennes ont été harceléessexuellement au travail mais celles qui osentparler sont souvent sanctionnées, voire licen-ciées sans autre forme de procès.

La chanteuse Bebe Rexha jugée «trop grosse» par les stylistes

La chanteuse américaine Bebe Rexha, qui s’habille en taille 40, a poussé un coup de gueule contreplusieurs stylistes de renom qui ont refusé de la vêtir pour la cérémonie des Grammys car elleétait «trop grosse» «Mon équipe a contacté de nombreux stylistes et beaucoup d’entre eux ne

veulent pas m’habiller parce que je suis trop grosse», a déclaré la New-Yorkaise sur son compte Twit-ter.Agée de 29 ans, Bebe Rexha est nommée dans la catégorie du meilleur nouvel artiste, l’une desquatre catégories majeures des Grammy Awards, les récompenses de l’industrie américaine dudisque, dont la cérémonie aura lieu à Los Angeles le 10 février. «Si une taille 38-40 est trop grosse,et bien je ne veux pas porter vos putains de robes», a commenté la chanteuse, dont le titre «Meantto Be», qui a atteint la deuxième place des ventes de disques aux Etats-Unis, lui a valu une autrenomination, dans la catégorie du meilleur duo country. «Vous dites que toutes les femmes qui fontdu 40 ou plus ne sont pas belles et ne peuvent pas porter vos robes», a-t-elle poursuivi.»Si vous

n’aimez pas mon style vestimentaire ou ma musique, c’est une chose», a-t-elle écrit, également surTwitter. «Mais ne me dites pas que vous ne pouvez pas habiller quelqu’un qui n’ait pas une taille

mannequin.» «Nous sommes belles quelle que soit notre taille! Petite ou grande !», a dit la chanteuseà la blondeur peroxydée. «Et mon cul taille 40 ira quand même aux Grammys.» Selon une étude du ca-

binet Plunkett Research publiée en 2018, 68% des femmes américaines s’habillent en 44 et au-delà.Aprèssa sortie enflammée, la chanteuse a reçu plusieurs témoignages de soutien, notamment du créateur Chris-

tian Siriano, qui a proposé ses services, rappelant qu’il avait déjà habillé Bebe Rexha en plusieurs occasions.Christian Siriano, qui est parmi les premiers couturiers à avoir fait défiler des mannequins «grande taille» sur

les podiums de la Fashion Week de New York, avait déjà fait parler de lui en venant au secours de l’actrice LeslieJones, en 2016. Plusieurs designers de moindre renom, notamment Tanya Taylor, ont également fait officiellement

acte de candidature pour habiller Bebe Rexha, née à Brooklyn de parents d’origine albanaise.

Thaïlande: le roiannonce la tenue prochaine

d’élections législatives

Le roi de Thaïlande Maha Vajiralongkorn a signé un décret très attendu, annonçant hier la tenueprochaine d’élections législatives, les premières depuis le coup d’Etat qui a porté une junte mili-taire au pouvoir en 2014.La commission électorale doit désormais fixer dans la journée, dans la fou-

lée de cette publication au journal officiel, la date des élections dans un délai de cinq jours. Ce scrutinavait été repoussé à de multiples reprises par les militaires depuis leur arrivée au pouvoir. Ils avaient ensuiteannoncé qu’il se tiendrait fin février, mais la signature tardive du décret royal pourrait repousserl’échéance.L’armée a multiplié les annonces ces dernières semaines pour préparer la tenue de ces élections.En septembre, les partis politiques ont récupéré le droit d’accueillir de nouveaux membres et d’élire de nou-veaux chefs. Le mois dernier, ils ont été de nouveau autorisés à mener une campagne électorale, ce qui va leurlaisser peu de temps, les élections devant se tenir au plus tard le 9 mai, d’après la Constitution.De nombreuxobservateurs pensent que, même s’il cultive encore l’ambiguïté quant à ses prétentions politiques post-électo-rales, le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha, chef de la junte militaire, a de bonnes chances de se maintenirau pouvoir. L’armée a en effet pris le temps de baliser le terrain en faisant adopter en 2016 une Constitutiontrès controversée, avec un Sénat entièrement nommé par les militaires et qui aura son mot à dire sur la no-mination du chef du gouvernement.Prayut Chan-O-Cha a aussi profité de ses années au pouvoir pour fairecampagne à travers les provinces rurales du pays, tentant de séduire électeurs et décideurs locaux. Faceà lui, l’opposition pourrait ressortir affaiblie, notamment le parti Puea Thai, qui a remporté toutes lesélections nationales depuis 2001, mais a hier perdu ses deux têtes d’affiche. Yingluck Shinawatra, Pre-mière ministre dont le gouvernement a été renversé par la junte en 2014, et son frère Thaksin, quia dirigé le pays de 2001 à 2006, se sont exilés pour échapper à des condamnations qu’ils dénon-cent comme politiques. Plusieurs dizaines de partis nouvellement créés se sont enregistrésces derniers mois en vue des élections. La plupart viennent du monde des affaires ou

des milieux universitaires et plusieurs se revendiquent pro-junte.

Page 6: Gaïd Salah Selon son Directeur général, Slimane Melouka Le ... du 24...La Caisse nationale de retraite (CNR) a clôturé l’an - n é e2 018 av cu df it 56 m l r sDA.L recettes

Jeudi 24 janvier 20196r é g I o n s

Blida

Réalisation de 315 projets de développement d’un coût de 124

milliards DA pour l’exercice 2018

un cheptel de pas moins de 6.213tetes ovines a été vacciné contre lafièvre aphteuse à travers la wilaya

d’El-Oued, dans le cadre d’une campagne delutte contre cette pathologie animale, a-t-onappris mardi de l’inspection vétérinaire de lawilaya.Cette campagne de vaccination faitpartie des mesures préventives prises pourcirconscrire les foyers de la maladie et isolerles troupeaux malades ou suspectés, a pré-cisé l’inspecteur vétérinaire, ajoutant que lesservices de l’inspection se sont déployés, enréponse aux alertes émanant des éleveurs

faisant état du décès de bêtes à travers desaires de pacage de la wilaya.Selon MohamedLaid Tidjani, cette stratégie, axée sur la cir-conscription et l’isolement, a contribué lar-gement à cerner les foyers de proliférationde l’épidémie, notamment au niveau descommunes de la bande frontalière, à voca-tion essentiellement pastorale et recensantles deux tiers de la richesse ovine de la wi-laya d’El-Oued.La fièvre aphteuse a causé,depuis son apparition, la perte de 1.617têtes, un chiffre æ’élevé’’ même s’il ne re-présente que 0,2% de la richesse animale en

transhumance et en paturage, estimée à700.000 têtes, a-t-il ajouté.Par souci de cou-vrir l’ensemble des zones pastorales des 30communes de la wilaya d’El-Oued, les ser-vices vétérinaires ont mobilisé 24 vétéri-naires relevant des services agricoles et dix(10) autres des bureaux communaux de pré-servation de la santé, a fait savoir la mêmesource.Ces équipes vétérinaires s’emploientà animer des campagnes de sensibilisationen direction des éleveurs, notamment surl’isolement, l’hygiène et l’utilisation d’insec-ticides pour circonscrire et lutter contre les

foyers de transmission des zoonoses.L’ins-pecteur vétérinaire d’El-Oued a expliqué, enoutre, que cette maladie affectant la ri-chesse animale dans la région n’est pas liéeà la peste des petits ruminants, ajoutant que410 échantillons d’ovins ont été prélevés deszones suspectes à des fins d’analyses.Il aaussi fait état de la mobilisation, dans lecadre des mesures préventives, de 70 vété-rinaires au niveau de la wilaya d’El-Ouedpour encadrer une campagne de vaccinationdès l’acquisition du vaccin contre la pestedes petits ruminants.

Les travailleurs des collectivités localesde la région du Sud-est auront bientôtun Centre médico-social (CMS) à Ouar-

gla, a-t-on appris mardi auprès des servicesde la wilaya.Les travaux de réalisation decette structure régionale au profit des per-sonnels des collectivités locales et leursayants-droits sont actuellement en phasedes «dernières retouches», a-t-onprécisé.L’opération, qui enregistre un avan-

cement global estimé à plus de 90%, portenotamment sur l’aménagement et la rénova-tion du siège de l’ex : Entreprise de transportdes voyageurs du Sud-est (TVSE), en plusl’équipement de cet édifice relevant du do-maine privé de l’Etat, a ajouté la source.Unefois opérationnelle, ce nouvel établissementde santé, située à l’avenue du 1er novembre1954, assurera une prise en charge sur leplan médical et psychologique.Le CMS régio-

nal d’Ouargla renfermera des salles deconsultations et de soins, un service de ra-diologie, un laboratoire d’analyses, un cabi-net de chirurgie dentaire et un autre depsychologue, dotés d’équipements médicauxsophistiqués, selon la même source.Il faitpartie d’un programme de cinq (5) structuressimilaires à l’échelle nationale, à savoir Algerpour le Centre, Constantine pour l’Est, Oranpour l’Ouest, Béchar pour le Sud-ouest et

Ouargla pour le Sud-est, signale-t-on.Outreles CMS implantés au niveau de l’ensembledes wilayas du pays, ces structures régio-nales traduisent l’attention particulière ac-cordée par le ministère de tutelle à la priseen charge médicale et psychologique des tra-vailleurs et leurs ayants-droit, et cela dans lecadre des efforts visant à améliorer leursconditions de vie et de bien-être, soulignentles services de la wilaya d’Ouargla.

Sud-est

Les collectivités locales auront bientôt un CMS à Ouargla

El-oued

Plus de 6.200 têtes ovines vaccinées contre la fièvre aphteuse

La wilaya de Blida a bénéficiéde la réalisation de 315 pro-jets de développement dansles différents secteurs durant

l’exercice 2018 au titre des pro-grammes sectoriel et communal,avec une enveloppe financière de124 milliards DA, a annoncé mardile Wali, Youcef Cherfa. Lors d’unsconférence de presse consacrée audéveloppement local, M. Cherfa aprécisé que «la wilaya de Blida a bé-néficié jusqu’au 31 décembre 2018,de 315 projets de développementd’une valeur de 124 milliard DApour les différents secteurs inscritsdans la nomenclature d’investisse-ment de la wilaya», ajoutant que«ces projets s’inscrivent dans lecadre des programmes de dévelop-pement sectoriel et communal, dela Caisse de solidarité des Collectivi-tés locales et du budget local».Letaux de consommation de ces mon-tants s’élève à 78 %, tandis que lesautres projets de développement etles opérations restantes non réalisésseront parachevés en 2019 , a expli-qué le wali.Dans ce cadre, le secteurdes ressources en eau a bénéficiéde la réalisation de 22 forages ayantcontribué à l’augmentation des ca-pacités de l’eau potable au niveaude la wilaya à 20.000 m3, outre 4 ré-servoirs d’eau d’une contenance de14.000 m3 et la réalisation de 41 kmde canalisations de distributiond’eau potable et 8400 m de canali-sations d’assainissementsanitaire.Ce secteur enregistra éga-lement, durant l’année en cours, laréalisation de 49 nouveaux foragespour renforcer le réseau de l’eauavec 45.000 m3 et 9 réservoirsd’eau d’une contenance de 12.5000

m3, outre une opération de réhabi-litation des tronçon endommagésdu réseau d’eau en vue de mettrefin au problème de fuite qui s’élèveà 40 %, la réalisation de 99 km duréseau de distribution de l’eau et 8km de canalisation d’assainisse-ment, a fait savoir M. Cherfa.Enoutre, la réalisation de deux stationsd’épuration à Bouinane et Chréaavec un montant de 2.8 milliards DAest prévue hors le programme d’ur-gence, a-t-il ajouté.Le secteur del’habitat a enregistré la réalisationde 106.000 unités dans différentesformules, dont 23.000 unités de Lo-gements publics locatifs (LPL) à dis-tribuer en 2019.En vue d’améliorerle cadre de vie des citoyens, unmontant de 5.5 milliards DA a étéconsacré à l’amélioration urbainedans le cadre du programme d’ur-gence qui a englobé l’embellisse-ment et l’aménagement de 380cités.Le secteur de l’énergie a enre-gistré, en 2018, la réalisation d’unecentrale électrique à Boufarik d’unecapacité de 505 mégawatt et un

poste de transformation électrique,lesquelles s’inscrivent dans le cadrede la résolution des perturbation del’alimentation en électricité et descoupures qui étaient enregistréesauparavant.Concernant le Gaz, il aété procédé au raccordement de21.000 foyers aux réseaux de distri-bution de gaz et la réalisation de2015Km de gazoduc, a ajouté le walide Blida.Le secteur de l’Education aenregistré la réalisation de 9 com-plexes scolaires comportant 90classes, alors qu’il sera procédé lorsde l’année en cours la réalisation de16 CEM, 10 lycées et 14 primaires,outre la réalisation de 8000 lits dansle secteur de l’Enseignement supé-rieur.Concernant le secteur deSanté, il a été procédé lors de l’an-née dernière à la réception d’uncentre de prise en charge des ma-lades atteints d’alzhaimer et unesalle de soins, le lancement de laréalisation de 7 salles de soin au ni-veau des différentes communes,alors qu’il sera procédé , en 2019, àla réception d’un établissement

hospitalier de 60 lits et d’un centre«mère-enfant» à la commune deBoufarik.Quant au secteur de l’agri-culture, il a enregistré, en 2018, unchiffre d’affaire estimé à 100 MdsDa dont 50Mds de revenus provientdes agrumes, a-t-il dit.S’agissant dela transformation de propriétés desterres agricoles du droit de jouis-sance en droit de concession, lenombre de bénéficiaires à atteintles 962 bénéficiaires,a-t-il précisé,soulignant que 9563 dossiers ontété déposés au niveau de l’OfficeNational des terres agricoles (ONTA)dont 9082 bénéficiaires ont préparéleurs cahiers de charges. 8868 droitde concession ont été distribués, a-t-il ajouté.Tous les travaux de lacommission chargée de l’étude deces dossiers ont été finalisés et ledossier de la wilaya de Blida a étéclos, a indiqué M. Cherfa, ajoutantque les terres agricoles dont les pro-priétaires n’ont encore pas déposéde dossiers de transformation endroit de concession seront récupé-rées.Le stade Mustapha Tchaker bé-néficiera, lors de cette année, detravaux de réhabilitation pour lemettre en conformité avec lesnormes de la FIFA et il sera réservéuniquement aux matchs de la sélec-tion nationale de football, a-t-il dit,ajoutant que la Fédération algé-rienne de football (FAF) se chargerade sa gestion. Un montant de 59Mds Da sera alloué à cette opéra-tion.Le secteur de la jeunesse et dessports bénéficiera de la réalisationd’une salle omnisport à Berreyan(Boufarik) avec un montant de 14milliards de centimes, octroyés parun investisseur privé en tant quedon.

Bordj Bou Arreridj

Plus de 28millions de dollarsd’exportations en 2018 La valeur des exportations durantl’année 2018 a dépassé à Bordj BouArreridj 28 millions dollars, contre12 millions dollars en 2017, indiquelundi un bilan de l’inspection divi-sionnaire des douanes de lawilaya.La valeur des opérationsd’exportation a atteint 3,3 milliardsDA, soit 28 millions dollars USAcontre 1,2 milliard DA (11,1 millionsdollars) l’année passée, a précisé lechef du bureau d’information et re-lation publique de l’inspection, SebtiRabie.La valeur des importations a,quant à elle, été estimé pour lamême période à 44 milliards DA,soit 197 millions dollars, a-t-ilajouté.Les exportations, dont desproduits électroménagers, électro-niques et agricoles, ont été expé-diées vers 15 pays à la faveur defacilitations, accordées aux opéra-teurs économiques, a expliqué M.Sebti, soulignant que la zone logis-tique non-portuaire de Tixter acontribué à l’évolution des échangescommerciaux avec l’extérieur.Le res-ponsable a relevé une évolution de200 % des déclarations douanièreset containers traités avec notam-ment 7.814 containers en 2018contre 3.315 en 2017, ce qui acontribué à relever les recettes dutrésor public et des opérations deventes aux enchères ayant rapporté65,7 millions DA au Fonds commundes collectivités locales.Dans lecadre de la lutte contre la contre-bande, il a été procédé à des saisiesde boissons alcoolisées, de pétardset de portables en plus d’une affaireliée aux crimes de change, dontl’amende a été de 8 millions DA,selon la même source.L’inspectiondivisionnaire de Bordj Bou Arreridjrecense 28 opérateurs économiquesagréés et 6 dépots, dont 5 privés et1 public outre le port sec de Tixter.

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Jeudi 24 janvier 20197m o n d E

c’est Elizabeth War-ren (69 ans) qui apris place la pre-mière dans les star-

ting-blocks de la coursedémocrate vers la présiden-tielle, le 31 décembre. Et rapi-dement, trois autres élues sontentrées en piste: les sénatricesKirsten Gillibrand (52 ans) et Ka-mala Harris (54 ans), ainsi que,plus loin dans les pronostics,l’élue de la Chambre des repré-sentants Tulsi Gabbard (37ans).Du côté des hommes, lesgrands noms attendus ? JoeBiden, Bernie Sanders, BetoO’Rourke ou Michael Bloom-berg ? ne sont toujours pas offi-ciellement en lice. Lescandidates du camp démocraterègnent donc sur les premiersjours de cette longue pré-cam-pagne électorale.Leur nombreest déjà «sans précédent histo-rique», souligne Erin Cassese,professeure de sciences poli-tiques à l’université du Dela-ware. Et une quatrièmesénatrice, Amy Klobuchar, estaussi fortement pressentie.De-vant des supportrices en pleurs,la démocrate Hillary Clintonavait reconnu en 2016 sa dé-faite face à Donald Trump en re-grettant de ne pas êtreparvenue à briser le fameux«plafond de verre» pour deve-nir la première présidente desÉtats-Unis.»Mais, un jour,quelqu’un le fera et, espérons-le, plus tôt qu’on ne l’imagine»,avait-elle alors lancé, après une

campagne marquée par les at-taques sexistes. Son rival venaitde l’emporter malgré des accu-sations de harcèlement sexuelet de nombreux commentairesmisogynes.»Si j’ai apprisquelque chose, douloureuse-ment, en 2016, c’est à quelpoint on appliquait des critèreshideusement différents» à Hil-lary Clinton, confie à l’AFP TimKaine, son colistier en2016.»Nous avons donc encoreun long chemin à parcourir pourque les femmes soient traitéescomme elles le méritent» enpolitique, ajoute-t-il, tout enpuisant de l’optimisme dans les

élections parlementaires de no-vembre 2018, «qui ont démon-tré une grande énergie du côtédes femmes candidates».

«Double exigence»Plusieurs records ont en effetété pulvérisés à cette occasion,avec le plus grand nombred’élues au Congrès américainmais aussi à l’échelle des assem-blées des 50 États fédérés.Etavec désormais au moins quatrecandidates en lice pour la prési-dentielle de 2020, la paritéavance à grands pas.»Lorsqu’iln’y a qu’une seule femme can-didate, on la confine dans une

catégorie particulière, en laconsidérant un peu comme uneanomalie», remarque Erin Cas-sese. Cette fois, ce sont les pro-grammes des différentscandidats qui passeront au pre-mier plan, espère-t-elle.Maisd’après elle, les candidatesn’échapperont sans doute pasau lot de la plupart des femmesen politique: «Elles font face àla double exigence de devoir ap-paraître chaleureuses tout ensemblant compétentes. (...) Oril est très difficile de faire cesdeux choses à la fois».Déjà, lescandidates sont passées au cri-ble du critère d’amabilité («lika-

bility»), rarement appliqué auxcandidats hommes mais auquels’était heurtée Hillary Clinton, àqui certains reprochaient unmanque de naturel.Les candi-dates doivent en outre encoresouvent «faire un calcul straté-gique» en choisissant soit demettre l’accent sur le faitqu’elles sont des femmes, soitde minimiser cet aspect de leurcandidature. Difficile de dire le-quel fonctionne lemieux.Connue pour sa luttecontre le harcèlement sexuel,Kirsten Gillibrand s’est lancée ense présentant comme une«maman» prête à se battrepour les autres comme pour sesenfants. Son nom est soulignéen rose sur le site en noir etblanc de sa campagne 2020.Lesautres insistent moins sur cetaspect, sans pour autant enfaire un tabou.Les États-Unissemblaient déjà prêts à élireune présidente en 2016,puisque Hillary Clinton avaitremporté davantage de voix àl’échelle du pays, mais pas assezde suffrages chez les grandsélecteurs.Kamala Harris, qui de-viendrait aussi la première pré-sidente noire, n’en doutepas.Les Américains pourraient-ils oser un changement aussi ra-dical après Donald Trump ?«Absolument», avait-elle ré-pondu sur la chaîne ABC avantson annonce officielle. «Il fautfaire plus confiance aux Améri-cains. Ils sont plus intelligentsque ça».

Face à trump

Les candidates donnent le coup d’envoide la présidentielle 2020

Deux ans après l’arrivée du républicain Donald Trump à la Maison Blanche, les candidates démocrates se pressent déjà en nombre record pour le déloger en 2020. Et, pour elles, il ne fait aucun doute

que les Américains seront prêts cette fois à élire une femme présidente.

France

Les radars vandalisés coûteront un demi-milliard d’euros à l’État

Brûlés, tagués, recouverts par unsac poubelle, détruits... Depuisplusieurs semaines, les radars

sont en première ligne face au mécon-tentement des automobilistes et dumouvement des Gilets jaunes. Si lescomptes définitifs ne sont pas encoreétablis, l’addition pour les comptes del’État s’élèverait à plus d’un demi-mil-liard d’euros, selon Le Parisien.C’est Va-lérie Rabault, députée PS duTarn-et-Garonne et ex-rapporteur dubudget à l’Assemblée nationale, qui tireun premier bilan. « On peut tablersur 500 millions d’euros de manque àgagner pour l’État et 50 millions de ré-parations. » Le quotidien livre, lui, uncalcul un peu plus précis, estimant ainsiqu’il manquerait au total 512,8 millionsd’euros sur un an. Une somme qui secompose de 430,5 millions d’euros demanque à gagner avec les amendes,mais aussi de 82,3 millions de répara-tions sur les radars endommagés.

60 % des radars dégradésJusque-là, la Sécurité routière ne vou-lait pas donner le nombre de radarsnon fonctionnels. Une décision priseafin d’éviter les velléités destructricesde certains. Mais le ministre de l’Inté-rieur a annoncé la semaine passée quece sont 60 % des 3 275 radars du terri-toire qui ont été dégradés. Une situa-tion très inégale d’un département àl’autre. Ainsi, début décembre, au plusfort du mouvement des Gilets jaunes,95 % des radars du Puy-de-Dômeétaient hors service.Or qui dit radarhors service dit moins d’argent dans lescaisses. Porté par le passage au80 km/h, le gouvernement s’attendaità une hausse des excès de vitesse de12 % et à des recettes de 1,23 milliardd’euros. Si le bilan final est encore in-certain, on serait bien loin du milliard.

Les raisons de la colèrePourquoi une telle colère contre les ra-dars  ? Pour de nombreux conducteurs,

ils sont un véritable exutoire. « Les ra-dars ne se relèvent pas du passage aux80 km/h sur les routes secondairesfrançaises. La crise des Gilets jaunes estensuite venue ajouter de l’huile sur lefeu », explique au Parisien Pierre Chas-

seray, de l’association 40 Millions d’au-tomobilistes. Le phénomène n’est pasinédit. Après l’épisode des Bonnetsrouges bretons en 2013, six moisavaient été nécessaires pour remettretous les appareils en état.

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8Jeudi 24 janvier 2019

L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

impasse militariste et moralisatrice

« La France gesticule…mais ne dit rien »

La France est mal dans sapeau. Elle est tentée de sedétourner de la politiqueétrangère d’indépendance,d’influence et d’équilibre in-

carnée par le gaullisme, au profit del’affirmation progressive d’une lignemilitariste, moralisatrice et occiden-taliste.

Militariste, non tant parce que laFrance multiplie les interventions,en Libye, au Mali, en Centrafrique ouen Irak, car le premier mouvementpeut être légitime, mais surtoutparce qu’elle les mène en premièreligne, parfois seule, sans réelle stra-tégie. Trop souvent, pour quelquesheures, la certitude de l’impuissancelaisse place, dans une étrange una-nimité, à l’illusion de la victoire. Auscandale d’images intolérables, la lo-gique médiatique substitue le spec-tacle de la guerre.

La morale en est la justification. Lapanoplie de réponses aux crises seréduit au triptyque condamnation,sanction, exclusion. La morale rem-plit le vide laissé par la diplomatie,fragilisée en régime démocratiquepar la difficulté à accepter la raisond’Etat, le secret et l’affirmation d’in-térêts supérieurs nationaux. Nousne parlons qu’à ceux qui nous res-semblent et rejetons tous les autres— ainsi de l’Iran et de la Russie — aurisque d’encourager une spiraled’isolement et une dérive autori-taire.

Enfin, l’occidentalisme sert de fon-dement à cette morale. Il a rattrapél’exception française. Bien des Fran-çais semblent se vivre désormais enavant-poste d’une civilisation décli-nante et volontiers alignés sur lesEtats-Unis, « leader du monde libre», au point de devancer leurs désirs.

Au fond, nous assistons à un retourà Guy Mollet, à l’expédition de Suezet à l’alignement atlantiste. Retourqui poursuit la IIIe République de Fa-choda, ou le Second Empire duMexique ou de Crimée (1). A chaquepériode son illusion, son grand bruitqui cache un profond silence. LaFrance gesticule, mais ne dit rien.Les gouvernants n’y sont pas pourgrand-chose, car cette surenchèreest le symptôme des moments dedoute existentiel, de repli sur la dé-fensive — l’humiliation de la pertede l’Alsace-Lorraine en 1870 et la fra-gilité de la jeune République ; la dé-faite de juillet 1940 et unedécolonisation difficile. Pays à fleurde peau, la France a toujoursconfondu les tourments du mondeavec ses remugles internes.

Aujourd’hui, le drame collectif est lapeur de la mondialisation. La Francedoute parce qu’elle se sent impuis-

sante. L’intégration européenne im-pose de repenser la souveraineténationale. La mondialisation priveun pays pétri de colbertisme de sesleviers économiques. La démocratiemédiatique favorise l’inertie, lesgroupes d’intérêts, la stérilité des al-ternances.

Un brasier identitaire relieles foyers de crise

La France doute parce qu’ellechange sans maîtriser sa transfor-mation. L’effacement des cadres col-lectifs familiaux, religieux ou sociauxsous la pression individualiste etconsumériste a bouleversé lesmodes de vie en à peine quaranteans. Transformée par les migrations,la population de la France repré-sente désormais la diversité dumonde, jusqu’à ses conflits.

La France doute parce que son passélui pèse dans un monde rajeuni. Sonpatrimoine, dont elle est si fière, larend immobile quand sa mémoire,dont elle a honte — pour l’esclavage,la colonisation, la collaboration —,lui donne le sentiment d’être expo-sée aux haines.

C’est d’autant plus tragique que lebouleversement du monde exa-cerbe les enjeux d’identité et remeten jeu le rôle de chacun.

Dans le basculement vers la multipo-

larité se joue la reconnaissance durang des nouvelles grandes puis-sances. Or celles-ci sont le plus sou-vent de vieilles nations humiliées,soucieuses de ne rien céder, commela Chine sur les conflits territoriauxde la mer de Chine, la Russie surl’Ukraine orientale et les confettis del’Union des républiques socialistessoviétiques (URSS), ou encore l’Indesur le Cachemire.

Accentuant les interactions et les in-terdépendances, la mondialisationnumérisée dissout aussi les Etats-na-tions, les laissant en proie aux hysté-ries raciales, confessionnelles,linguistiques, claniques, à l’instar del’islamisme, des populismes euro-péens, des ultranationalismes chi-nois ou japonais ou du séparatismerussophone d’Ukraine. Les Etats fail-lis ou menacés par l’implosion,comme en Libye, en Irak, en Syrie, semultiplient du Sahel à l’Asie du Sud-Est. Ce brasier identitaire relie lesfoyers de crise dans la contestationd’un ordre conçu comme occidental.

Dans le même temps, l’effritementde la souveraineté, pilier de l’iden-tité des Etats, a fragilisé le droit in-ternational. Au nom d’unejustification morale allant de la res-ponsabilité de protéger au change-ment de régime, l’unilatéralismeaméricain s’est affranchi en 2003des règles du droit. La Russie a ou-vert une nouvelle brèche en Crimée

au nom de l’autodétermination despeuples en Ukraine.

Qui plus est, les Etats souverains nemaîtrisent plus le jeu seuls, mis audéfi à des titres divers par de gigan-tesques entreprises globales capa-bles de produire des normes, pourInternet ou la finance, mais aussi parles organisations non gouvernemen-tales (ONG), le crime organisé ou lesactivistes sans frontières, de Wiki-Leaks à Greenpeace. Résultat, noussommes dans un monde sans règles,imprévisible, où l’emportent des ac-teurs qui, par double jeu, sens du se-cret ou folie furieuse, peuventrenverser la table à tout instant.Nous devons changer de regard surnous-mêmes et nous libérer de lapeur qui nous pousse à nous calfeu-trer. Tournons la France vers lemonde. Cessons de nous focalisersur notre rang — notre siège auConseil de sécurité et notre dissua-sion nucléaire — et renforçons notrerôle de porte-voix, de médiateurdans les crises et de facilitateur dedialogue. Notre identité, ce n’est pasla défense de l’ordre établi, c’estnotre conscience aiguë de la néces-sité de construire une communautéuniverselle où chaque vie compte.

Notre richesse, c’est notre ouver-ture, c’est-à-dire la francophonie,l’apport des outre-mers, l’Europe, laculture. Cela signifie refonder notrepolitique étrangère en en faisant

une diplomatie des peuples qui tissedes liens et des réseaux au moyendes communautés locales, des insti-tutions scolaires, des think tanksainsi que des milieux associatifs, unediplomatie démocratique équili-brant les relations d’Etat à Etat et lesrelations de peuple à peuple. Unediplomatie capable de prendre ra-cine dans les interstices du monde.

Au cœur de notre engagement, nousdevons placer les crises. Réagir nesuffit pas. Face à l’aggravation descrises, de la menace d’une troisièmeIntifada à l’embrasement cyclique del’Ukraine, nous devons traiter lescauses politiques, trop souvent ou-bliées, la place des Touaregs au Maliou des sunnites en Irak.

Sortir de la réaction pavlovienne,prévisible et à courte vue qui pré-vaut exige une méthode et des prin-cipes : respect de la légalitéinternationale, fût-elle décevante ;usage de la force en ultime recours ;responsabilisation prioritaire des ac-teurs régionaux. La clé, c’est la prio-rité à la politique, dont découlentl’exigence du dialogue, y comprisavec des acteurs que nous désap-prouvons, et l’exigence du proces-sus, fondé sur des calendriers, descontacts continus, des étapes en vued’un compromis. Mais la singularitéfrançaise dans un monde qui pensetrop souvent à plat et au présent,c’est aussi de prendre en compte

Par Dominique de Villepin

Iran, Syrie, Russie, Israël-Palestine : la diplomatie française semble s’être placée à la remorque des néoconservateursaméricains. Réagissant de façon brouillonne aux événements les plus médiatisés, elle y répond par des interventions

armées et des leçons de morale. M. Dominique de Villepin, qui inspira l’opposition de la France à la guerre d’Irak,récuse cette orientation générale. Et il suggère un autre cap.

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L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

l’histoire, la géographie, la culture.

Par exemple, en Irak et en Syrie, l’Or-ganisation de l’Etat islamique (OEI)présente le visage d’un acteur op-portuniste à vocation totalitaire,allié de circonstance de sunnites ter-rifiés par les milices chiites et enquête de légitimité à travers une ré-ponse du faible au fort, qui s’esttaillé un territoire dans les lambeauxdu Proche-Orient en instrumentali-sant l’islam. Dès lors, la « guerrecontre le terrorisme » est une erreurmajeure. Elle légitime l’OEI en luidonnant une visibilité mondiale, so-lidarise les populations sunnites au-tour d’elle et déresponsabilise lesEtats de la région, tout à leurs ar-rière-pensées, d’Ankara à Riyad.

Il faut une stratégie d’asphyxie delongue haleine. Asphyxie financièredes revenus du pétrole, des trafics etdes subsides venus du Golfe. As-phyxie territoriale par l’endiguementde l’expansion de l’OEI, à traversl’appui aérien prodigué aux Kurdesd’Irak et de Syrie, aux Jordaniens etaux Libanais. Asphyxie politique,enfin et surtout, en la privant desoutiens. En Irak, cela signifie nonseulement un gouvernementd’union nationale, mais une réformeconstitutionnelle pour donner plusde place aux sunnites dans l’admi-nistration et dans l’armée. En Syrie,cela signifie mettre fin à la guerre ci-vile devenue face-à-face de mons-tres, en plaidant pour une transitionpolitique graduelle, avec de fortesgaranties de la communauté inter-nationale et des capacités d’interpo-sition. La clé en sera une conférencerégionale impliquant l’Iran, les mo-narchies du Golfe, la Russie.

La négociation sur la proliférationnucléaire en Iran est à un tournant.Nous étions parvenus en 2003-2005,en nous mobilisant avec leRoyaume-Uni et l’Allemagne, au seulaccord significatif à ce stade. L’ac-cord intérimaire de novembre et saprolongation ont été des signes po-sitifs. A l’heure où ce texte est écrit,un accord définitif est difficile à fina-liser, tant à cause de la prise decontrôle du Congrès américain parles républicains et de la situation duProche-Orient scellant l’échec desEtats-Unis dans la région qu’en rai-son de l’état de santé du Guide su-prême Ali Khamenei. Pourtant, lesbases techniques d’un accord exis-tent, sur le réacteur d’Arak et y com-pris sur le nombre de centrifugeusesque l’Iran pourrait mettre en service.L’arrêt des négociations constitueraitun danger majeur, car l’Iran est unpartenaire indispensable pourl’équilibre régional. Il importe avanttout de trouver une place à sa me-sure à cette civilisation millénaire,passerelle entre les mondes.

Troisième grande crise, l’Ukraine,nation divisée et Etat quasi failli, dé-pendant de la Russie pour son gaz etde l’Europe pour son commerce.Que signifiait l’Euromaïdan (2) ?Avant tout le ras-le-bol populaire vis-à-vis des élites corrompues, du ma-rasme économique et del’inefficacité de l’administration. Lerapprochement avec l’Europe pro-mettait le redressement national,non le rejet de la Russie. C’étaitcompter sans la spirale de méfianceentre Occidentaux et Russes depuisla « révolution orange » de 2004 etla « guerre du gaz » de 2009, enve-nimée par le jeu singulier des Etats-Unis et par la division desEuropéens. Pour un empire humiliédepuis la chute de l’URSS et enquête de revanche symbolique, l’ac-cord d’association de l’Ukraine à

l’Union européenne, mal présentéet doublé des craintes liées à l’ex-pansion de l’Organisation du traitéde l’Atlantique nord (OTAN), créaitune situation inacceptable.L’Ukraine est trop importante pourpouvoir devenir un conflit gelé.Notre seule issue aujourd’hui,comme je l’ai dit au président Vladi-mir Poutine récemment, c’est de re-nouer le dialogue à travers lacréation d’un groupe de contact ras-semblant durablement l’Ukraine, laRussie, le triangle de Weimar — Al-lemagne, France, Pologne —, leRoyaume-Uni et les Etats-Unis pourmener une négociation complète etgraduelle, tant sur la réforme consti-tutionnelle de l’Ukraine que sur saneutralité militaire, son redresse-ment économique et sa reconstruc-tion administrative et judiciaire.

Sortir du doute par l’action

Sachons aussi nous doter d’une vi-sion sur les zones-clés du monde dedemain.Le Proche-Orient traversedepuis près de trente ans une crisede modernisation historique où s’af-frontent les nationalistes laïquesissus des décolonisations, les isla-mistes refusant la modernité occi-dentale et enfin la jeunesse desclasses moyennes, soucieuse de li-bertés démocratiques, d’égalité deschances et d’ouverture sur lemonde. L’Europe et le Proche-Orientsont des mondes en miroir, habituésà se définir l’un contre l’autre, desti-nés à vivre l’un avec l’autre. Pourtantl’Europe a par son inconstance ag-gravé la situation en Afrique du Nordet au Proche-Orient, tantôt se subs-tituant aux révolutionnaires du «printemps arabe », tantôt se réfu-giant auprès des régimes autori-taires par crainte des islamistes. Latransition ne peut être que longueet douloureuse. Elle exige l’accom-pagnement économique et politiquede l’Europe, au-delà des promessesnon tenues du partenariat de Deau-ville (3). Pour la France, l’enjeu estde taille, car sa population originaired’Afrique du Nord est importante etsa mémoire reste mutilée depuis laguerre d’Algérie.

Nous ne pouvons assister silencieuxau pourrissement continu du conflitisraélo-palestinien qui gangrènel’ensemble de la région. Vingt ansdurant, la communauté internatio-nale a eu le souci de maintenir coûteque coûte la fiction d’une négocia-tion autour de la solution à deuxEtats, alors que celle-ci s’éloignait deplus en plus dans les esprits commedans les réalités, à travers le terro-risme et à travers la colonisation.Aujourd’hui, au lendemain de bom-bardements intenses de Gaza parl’armée israélienne à l’été 2014, il esttemps que la communauté interna-tionale se mette en situation d’im-poser la paix, par l’acceptation del’adhésion de la Palestine à la Courpénale internationale, par la recon-naissance pleine de l’Etat de Pales-tine à l’Organisation des Nationsunies (ONU), et plus encore par unplan de paix imposé aux parties surles bases des accords d’Oslo avecdes capacités d’interposition et d’ad-ministration internationales.

L’Afrique est le deuxième espace-clépour la France de demain, ne serait-ce qu’en raison de sa jeunesse et desa démographie, qui en feront uncontinent de deux milliards de per-sonnes en 2050, dont de très nom-breux francophones, et la principalezone de croissance mondiale. Toutest à construire pour un codévelop-pement efficace, pour un partena-riat appuyé sur les organisations

régionales et les pays les plus so-lides. Au lieu de quoi nous laissonsd’autres puissances accompagnerl’essor économique du continent,tout en menant une politique d’in-tervention militaire tous azimutspleine d’ambiguïtés. Là comme ail-leurs, il faut dire « politique d’abord», comme nous avons eu à cœur dele faire avec Jacques Chirac pour laCôte d’Ivoire avec les accords deMarcoussis, en favorisant les gou-vernements d’union nationale, lesgaranties constitutionnelles pour lesminorités et pour les oppositionspolitiques, en apportant un soutienconcret, financier et humain à l’ad-ministration efficace des Etats.

Le troisième espace est l’Asie, car làse joue la confrontation stratégiqueà venir entre les Etats-Unis et laChine, bien qu’atténuée par leur dé-pendance économique mutuelle. Lechoc commercial entre le grand mar-ché transatlantique (GMT), articuléautour des Etats-Unis, et le partena-riat économique régional intégral(Regional Comprehensive EconomicPartnership, RCEP), organisé autourde la Chine, mobilise près de la moi-tié de la population comme du com-merce mondial (4). Les deuxpuissances se toisent à travers leursstratégies d’endiguement et d’es-quive, « collier de perles » américaincontre route de la soie maritime pro-posée par Xi Jinping. S’ajoutent desconflits régionaux irrésolus, nés demémoires à vif avec le Japon et dunationalisme exacerbé d’un régimesoucieux d’unité face au ralentisse-ment de la croissance. Le rétablisse-ment des liens diplomatiques avecPékin par le général de Gaulle dès1964 conserve à la France une aurade singularité, mais pour combiende temps ? Evitons que la France neprenne le sillage des Etats-Unis, làaussi. Profitons de l’évolution d’uneChine qui s’ouvre au monde et quidésire prendre davantage de res-ponsabilités, sur la crise d’Ebola, surle défi climatique, sur la coopérationcontre le terrorisme.

Comment incarner notre politiqueétrangère ? Dans le destin des na-tions comme dans la vie des indivi-dus, la question de savoir qui l’on estn’est jamais plus angoissante quelorsque l’on ne sait plus quoi faire.C’est par l’action que nous sortironsdu doute.

Au lieu de nous fantasmer au passé,soyons pleinement nous-mêmes :une démocratie, dans un monde oùla démocratie n’est pas — et peutêtre de moins en moins — une évi-dence ; un pays européen, dans uneEurope de moins en moins sûre deson destin ; une culture universa-liste, dans un monde qui a perdu lesclés de l’universel. Au cœur du des-tin français, il y a l’idée de progrès. Ily a deux siècles d’inventions, de dé-couvertes, d’entreprises françaises,un modèle social sans cesse enrichidepuis le Conseil national de la Ré-sistance. Le progrès est l’âme denotre vision de la culture, deCondorcet à Malraux en passant parHugo, celle d’une amélioration del’humanité par l’avancement desarts et des sciences. Pour nous, paysd’histoire et d’espoir, croire au pro-grès, c’est refuser à la fois l’ordreétabli et le désordre stérile.

On ne sera pas surpris que la Francedoute, car dans le monde entier leprogrès technologique a substitué leprogrès des choses au progrès deshommes. La culture est désormaissoit un patrimoine, soit une mar-chandise, le bien-être unecontrainte économique et la démo-

cratie libérale un horizon indépassa-ble.

Retrouvons le chemin du progrès, àl’intérieur comme à l’extérieur.Pro-grès de l’idée européenne, d’abord.L’Europe, si elle cesse d’avancer,chute. Aujourd’hui, elle a cessé enmême temps de s’élargir et de s’ap-profondir. Elle se défait dans la crisede l’euro. Elle se crispe sur ses fron-tières, inquiète de voisins instablesou autoritaires. Les peuples rejet-tent les règles de Bruxelles, faute devalidation démocratique suffisante.La relation construite après guerreavec la petite Allemagne de Bonn nepeut être la même qu’avec l’Alle-magne réunifiée et renforcée à lafois par sa puissance économique etpar l’élargissement oriental del’Union européenne. Désormais de-venue le centre naturel de l’espaceéconomique européen, l’Allemagnene désire pas en assumer la direc-tion politique. Je propose depuislongtemps un traité fondateur d’uneunion franco-allemande, rappro-chant les politiques, les institutions,les législations. Commençons par unmarché unique de l’emploi et de laformation que d’autres pays pour-raient par la suite rejoindre, formantle noyau d’une Europe constituée decercles plus ou moins intégrés —zone euro, Union européenne, largepôle paneuropéen articulant avecl’Europe la Russie, la Turquie,l’Afrique du Nord — afin de peserensemble dans le monde multipo-laire.

L’Europe a les clés pour sortir de laspirale déflationniste, à conditiond’une politique volontaire de laBanque centrale européenne (BCE),d’une revalorisation salariale en Al-lemagne et d’un plan européen d’in-vestissement productif, dans lesinfrastructures et l’innovation. L’har-monisation fiscale — en prioritél’impôt sur les sociétés — et sociale— une assurance-chômage commu-nautaire pour les jeunes actifs — estindispensable. La création d’univer-sités européennes dans chacun despays membres permettrait l’unifica-tion progressive des systèmes uni-versitaires. Enfin, la pleineresponsabilité de la Commission de-vant le Parlement européen oul’élection au suffrage universel directdu président du Conseil européenseront des gages de démocratie eu-ropéenne.

Impossible de peser dans le mondedes géants sans une politique étran-gère et de défense commune. Enmatière de défense, des avancéespragmatiques comme une centraled’achat pour les armements et unétat-major commun sont la condi-tion de notre indépendance vis-à-visdes Etats-Unis, dont les intérêts di-vergent de plus en plus des nôtresavec leur « pivot asiatique ». L’OTANest le verrou. J’étais opposé à ce quela France réintègre le commande-ment intégré (5). Mais, puisqu’il estimpossible de revenir sur cette déci-sion sans donner l’image d’uneFrance dansant d’un pied sur l’autre,posons nos conditions : un rééquili-brage du poids de l’Europe et decelui de l’Amérique du Nord, un par-tage équitable des postes, une mis-sion avant tout défensive du pacte.

Reste un défi vital : inventer une di-plomatie de l’âge démocratique. Carla démocratie est à la fois contestéeet impuissante. Contestée parl’émergence d’une oligarchie mon-diale déconnectée des peuples etpar la montée en puissance de ré-gimes personnalisés, autoritaires,offrant dans les vents de la mondia-

lisation un refuge communautairenational, comme en Russie, en Chineet même dans la Turquie de RecepTayyip Erdogan. Impuissante, ellel’est à la fois dans son action exté-rieure, car les alternances et le poidsdes opinions publiques rendent nosdémocraties court-termistes, versa-tiles et moralisatrices, et à l’inté-rieur, car elles se sont figées et, tropsouvent dominées par l’argent et lesreproductions sociales, ne semblentni vivantes ni généreuses. En 1989,les démocraties occidentales ont faitun double contresens. Elles ont cruqu’elles avaient gagné la guerrefroide, alors que c’étaient les dissi-dents qui l’avaient gagnée de l’inté-rieur, à l’usure. Elles ont cru qu’ellesétaient indépassables et se sont as-soupies sur leurs lauriers, faute derival à la hauteur.

Une nouvelle diplomatie démocra-tique, c’est d’abord une diplomatiequi assume l’attractivité de nos dé-mocraties, notamment euro-péennes. Regardons la carte desdernières années. Les « indignés »,les « Occupy », les « printemps » ontfleuri à travers le monde entier, sousla poussée conjointe de la montéedes classes moyennes et du coup defrein de la crise économique, mais ilsn’ont mené à la chute de gouverne-ments et de régimes que dans uncercle précis, celui du voisinage eu-ropéen. Ce n’est pas un hasard, maisla trace de l’influence européenne,même involontaire, et le signe del’impuissance des Européens à ac-compagner et canaliser les change-ments démocratiques à ses portes.Pourquoi également l’indignationn’est-elle que pour les autres, pour-quoi avoir si peu tenu compte desrevendications démocratiques ici ?La leçon à en tirer, c’est que notreexemplarité compte davantage queles leçons de morale. Nous feronsdavantage pour la démocratie à l’estde l’Europe par une Ostpolitik fon-dée sur le dialogue, l’ouverture etl’exemplarité de nos démocratiesque par une logique de guerre froidequi ne sert que les intérêts améri-cains.

Une diplomatie à l’âge démocra-tique exige également de nouveauxmoyens. Puisqu’elle ne peut s’ap-puyer sur le secret et sur les logiquesd’intérêt, elle doit faire de la pres-sion de ses opinions publiques uneforce, quand elle est aujourd’hui unefaiblesse. Il faut enrichir les diploma-ties de peuple à peuple, pour redon-ner du souffle à une politiqueétrangère trop souvent limitée à unpasse-temps présidentiel. Donnons-lui davantage de force et d’unité àtravers un Conseil de sécurité natio-nale mobilisant et coordonnant l’en-semble des acteurs. C’est de notreavenir collectif qu’il s’agit, et c’estpourquoi il faut un débat national,continu, pluraliste. C’est dans lemonde que se joue notre vie natio-nale, à l’heure du redressement éco-nomique et de la nécessaire «remondialisation » d’une France enperte d’élan économique, de com-pétitivité, de confiance. Fixons le capet mettons ensuite tous nos atoutsau service de cette mission : notrepersonnel diplomatique de qualité,nos lycées français, nos universitéset nos grandes écoles, notre modèlesocial. Soyons fidèles à notre génieparticulier, à la marque de fabriquefrançaise : sur les crises et la paix,pays modérateur, facilitateur de dia-logue, médiateur ; sur la vision del’homme, pays d’innovation écono-mique, de développement social ethumain, dans l’éducation, dans lasanté, pays de culture et d’ouver-ture.

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pUbLICITé 10

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plusieurs infrastructuresdestinées à la promo-tion du secteur de la

culture dans la wilaya de SoukAhras, seront réceptionnées«avant la fin du premier se-mestre de l’année en cours»,a -t-on appris mardi du direc-teur local de la culture, TaharAris.L’opération concerne laréouverture du Théâtre régio-nal Kateb-Yacine qui fait l’ob-

jet depuis 2016 d’une vasteopération de réhabilitation,mobilisant un montant finan-cier de 80 millions DA, a pré-cisé Tahar Aris,soulignant quele projet de restauration de cehaut lieu de culture, réalisé en1931, a été confié à une en-treprise spécialisé et «afficheun taux d’avancement des tra-vaux de 90 %».La réhabilita-tion de cette infrastructure

culturelle, porte sur la réfec-tion de l’étanchéité, le renou-vellement de la siègerie, lascène, la sonorisation, l’éclai-rage, l’installation de la clima-tisation et l’aménagement dela façade extérieure, a rappeléle responsable.Le secteur dela culture, dans la wilaya deSouk-Ahras, verra aussi la ré-ception, au cours de la mêmepériode du théâtre en plein

air, d’une capacité de 3.620places en cours de construc-tion à proximité du carrefourBadji-Mokhtar, sis à l’entréede la ville de Souk Ahras dontla cadence des travaux estjugée «satisfaisante», a-t-ildit.La même source a fait sa-voir dans ce même contexteque d’autres travaux portantconcrétisation d’un pôle cul-turel regroupant la maison de

la culture «Tahar Ouatar» etune école de formation demusique, sont en cours, no-tant que le chantier de réali-sation de cette maisonenregistre un taux de 80%.Cette maison de culturecomprend trois (3) grandessalles pour des spectacles ar-tistiques ainsi que des ateliersd’audiovisuel et de dessin, a-t-on signalé.

Les rencontres des poètes arabes ac-croit le niveau de la créativité litté-raire et contribue à mûrir les idées

des poètes, ont affirmé les participantsà la 4ème édition des journées littérairesarabes de la poésie créative de Doucen(Biskra).»Rencontrer différentes généra-tions de poètes, de différents pays aucours de cet évènement littéraire contri-bue à mûrir les idées des poètes etdonne un élan puissant à la poésie», aindiqué le poète, Lakhdar Fellous deM’sila, a l’occasion de la clôture lundi decette manifestation dans la commune deLaghrous, assurant que «les tribunesseules ne suffisent pas à réciter tous lespoèmes, mais ce sont les débats portantsur les expériences en la matière quiœuvrent à l’éclosion des idées, en parti-culier concernant les talents émer-

gents».Ce même poète a également in-diqué que « ces journées littéraires, re-groupant des poètes venus des paysarabes tels la Tunisie, l’Arabie saouditeet la Syrie, en plus de l’Algérie, ont dé-clamé un chapelet de poèmes de qualitéayant réjoui le public et les critiques, no-tamment les jeunes poètes talentueux,qui ont montré qu’ils sont en mesure defaire la différence à l’avenir dans les ren-dez-vous littéraires à la faveur de leursexpériences cumulées’’.De son côté, lapoétesse saoudienne, Hamida Al Sinane,a souligné que «des manifestations decette qualité œuvrent à la unification dumonde arabe et permettent l’échanged’expériences dans les divers genrespoétiques, notamment entre les poé-tesses», ajoutant que «la présence denouveaux talents lors de ces journées lit-

téraires leur permettra de s’imposer àl’avenir».Quant au responsable de l’as-sociation culturelle Besma, Tarek Khal-fallah, il a indiqué que «ces journéeslittéraires œuvrent à créer un lien entreles poètes algériens et leurs congénèresvenus des pays arabes afin de mettre envaleur la richesse créatrice du poète al-gérien et son patrimoine, notamment àtravers le parcours du défunt poète Ath-mane Loucif notamment et d’autresgrands noms de la poésie’’.Ayant abritéla soirée de clôture de cet événement,qui a pris fin à une heure tardive de lanuit, le centre culturel de la communede Laghous a vibré au son des voix despoètes Lakhdar Fellous, Noura Toumi,Bouzid Harzallah d’Algérie, Ali IbrahimAl-Daroura, Hamida Mansour d’ArabieSaoudite, Mohamed Ibrahim Al-Hariri de

Syrie et Abdelhamid Brik de Tunisie quiont tour à tour déclamé des poèmes ex-primant différents sujets comme la ro-mance et la sagesse.Les poètesparticipant à ces journées ainsi que denombreux acteurs du milieu littéraire,ont été honorés à cette occasion, ainsique la famille du défunt poète AthmaneLoucif, lequel était également présent àtravers ses poèmes tout au long de cettemanifestation.A noter que ces journéesde la poésie créative, d’une durée detrois jours, ont débuté dans la communede Doucen et ont été clôturées dans lacommune de Laghrous, et ce, à l’initia-tive de l’association culturelle Besma, encoordination avec l’association culturelleWafa et la contribution des assembléespopulaires communales de Laghrous,Ouled Djellal et Doucen.

Poésie créative de Doucen: la confluence des poètes accroît le niveau de la créativité poétique arabe

Souk Ahras: réception prochaine de plusieurs structures culturelles

11Jeudi 24 janvier 2019

Cinéma : « Forgiven », ou le récit de la difficileréconciliation post-apartheid

Dans «  Forgiven  », le réalisateur Roland Joffé livre sa vision de la rencontre entre l’archevêque Desmond Tutu, président de la Commission vérité et réconciliation, et Piet Blomfield,

condamné pour ses crimes commis pendant l’apartheid.

En salle le 9 janvier.1995.Après un an au pouvoir,Nelson Mandela met surpied la Commission vérité

et réconciliation (CVR). Son but :recenser les témoignages des vic-times de l’apartheid et les viola-tions des droits de l’hommedepuis le massacre de Sharpevilleen 1960, lequel s’était soldé par lamort de 69 manifestants noirs.Mais au-delà de la reconnaissancedes crimes pour les victimes, laCVR met également en place unprocessus jusque-là inédit : quiavoue ses crimes et demande sin-cèrement pardon peut jouir en re-tour d’une amnistie.

une histoire d’hommesPour mener à bien cette tâche, leprésident sud-africain nomme l’ar-chevêque Desmond Tutu à la têtede la commission. C’est cette his-toire qu’a décidé d’adapter au ci-néma le réalisateurfranco-britannique Roland Joffé.Le film, dont la sortie est prévueen France le 9 janvier 2019, estadapté de la pièce de théâtre deMichael Ashton, L’Archevêque etl’Antéchrist, qui raconte la rencon-tre entre le président de la CVR et

Piet Blomfield, un meurtrier blancincarcéré dans la prison du Cap etcondamné à perpétuité. Le récitd’une difficile réconciliation, quela mise en application de la ré-forme agraire rend encore au-jourd’hui très actuel.

une critique sur la réserveL’histoire portée par Roland Joffén’a fait l’unanimité ni outre-Atlan-tique ni outre-Manche, encoremoins en Afrique du Sud. Les mé-dias américains Variety et The Hol-lywood Reporter reprochent aufilm un rythme trop lent et uneadaptation du théâtre au cinémamal gérée. Le site sud-africainChannel 24 regrette quant à luique le casting ne soit pas pluslocal. « La main d’un natif du pays,racontée par notre propre voix au-

rait mieux raconté cette puissantehistoire », est-il écrit dans la cri-tique du film. Si ces considérationspeuvent il est vrai affaiblir un peul’œuvre, les thèmes qu’elle abordelui rendent toute sa puissance.

pardon, apartheid et racisme Le pardon, fil rouge du film, estprésent partout, s’immisce danschaque scène entre Forest Whita-ker dans le rôle de Desmond Tutuet Eric Bana, l’interprète de PietBlomfield. Cette valeur, portéesous une dimension quasi chris-tique, est la pierre angulaire de laréconciliation telle que voulue parNelson Mandela et ses compa-gnons. Tout au long du film, le réa-lisateur interroge le spectateur surla nécessité du pardon, mais aussisur sa concrétisation plus que dif-

ficile, dans un pays meurtri par unrégime raciste. Des questions quipeuvent parfois dépasser les per-sonnages. Le film aborde donc dessujets lourds et d’envergure,comme l’apartheid et la mise enplace d’une nouvelle politiquesud-africaine.

La force du récitMais la force de Roland Joffé estsurtout de nous raconter une his-toire d’hommes, comme pourmieux accrocher le spectateur. Unprocessus parfois désarçonnant.Piet Blomfield, « psychopathe etcriminel sans pitié », peut révélerà de rares moments un soupçond’humanité. Une prouesse qu’EricBana peut transmettre rienqu’avec son regard, commelorsque Forest Whitaker, lors d’unentretien, lui tend une photo. Unparti pris résumé par cette phrasede Desmond Tutu dans le film : «vous n’êtes pas un ange déchu etje ne suis pas Dieu... nous nesommes que des hommes ».

Whitaker remplit bien le person-nage de tutuAprès Le Dernier Roi d’Écosse en2006, dans lequel il joue l’ex-dicta-

teur ougandais Idi Amin Dada, etZulu en 2013 – un film référencesur le Projet Coast, un programmed’armement biologique et chi-mique du régime de l’apartheid enAfrique du Sud – Forrest Whitaker,acteur originaire du Texas, pour-suit donc sa performance et s’at-taque ici à une personnalitécentrale de l’Afrique du Sud post-apartheid : Desmond Tutu. Un rôlede choix dans la ligne droite de sesconvictions personnelles, ce qui nel’empêche pas d’interpréter despersonnages plus «  légers  ». De-puis 2014, l’acteur est envoyé spé-cial de l’Unesco pour la paix et laréconciliation « en reconnaissancede ses efforts pour mettre en va-leur l’éducation comme moyen depromouvoir la paix et la réconcilia-tion entre et au sein des commu-nautés », peut-on lire sur le site del’organisation. Également prési-dent de la Whitaker Peace & De-velopment Initiative (WPDI), safondation travaille conjointementavec les Nations unies au Soudandu Sud, en Ouganda et auMexique. Une attirance pourl’Afrique qui présume d’un pro-chain grand rôle en lien avec lecontinent ?

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12sporTs Jeudi 24 janvier 2019

MANchEStEr uNitED

Alexis Sanchez, un investissement qui coûte très cher

vioLENcE DANS LES StADES

Les clubs obligés d’installerun comité de supporters

Les clubs des deux Ligues professionnelles sont dans l’obligation d’installer un comité de supportersdans le cadre de la lutte contre la violence dans les stades, selon une correspondance adressée par

la Ligue de football professionnel (LFP) à l’ensemble des pensionnaires des L1 et 2.»

Si une grande partie del’équipe mancunienne arepris du poil de la bête

depuis l’intronisation d’OleGunnar Solskjaer, Alexis San-chez a, en revanche, beaucoupde travail à abattre pour revenirau premier plan.Lorsqu’il a prisles commandes de ManchesterUnited, Ole Gunnar Solskjaer atrouvé une formation au fonddu trou. Secouées par JoséMourinho, les stars du club an-glais affichaient un niveau dejeu plus que faible. Paul Pogba

ne cessait de se prendre la têteavec le Special One, Alexis San-chez ne jouait presque plus etRomelu Lukaku était au coeurde critiques liées à un surpoids.Un triste constat face auquelSolskjaer a décidé de réagir enenvoyant un message public àcertaines de ses stars.« Mes dis-cussions avec Anthony, Rom,Alexis, je suis là pour les aider àrester sur le bon chemin et, en-suite, c’est à eux de jouer sur leterrain. C’est à eux de faire ladifférence lorsqu’ils ont une op-

portunité, c’est le jeu pour lesfootballeurs de haut niveau,c’est à eux de jouer », avait dé-claré le nouvel entraîneur desRed Devils le 28 décembre der-nier. Et si Paul Pogba et Romeluont su prendre en compte lemessage du Norvégien, la galèrecontinue pour Sanchez.

Chaque but de Sanchez vaut une fortune

Victime d’un claquage en find’année et touché dès le début

de 2019, le Chilien ne compteque deux matches à son actifsous l’ère Solskjaer (contreNewcastle en Premier League etface à Reading en FA Cup). Deretour de blessure, l’ancienGunner n’a pas pu s’exprimercomme il voulait. Mais regagnerune place dans le onze type seraplus que compliqué. MarcusRashford, Anthony Martial etJesse Lingard ont désormaisclairement les faveurs du nou-veau patron de MU.De quoi luivaloir les critiques de Daily Mail.

Face à cet échec, le média an-glais ne s’est pas privé de fairele ratio entre le rendement duChilien et son coût. Avec avecseulement quatre buts aucompteur depuis son arrivéel’an dernier, Sanchez et son sa-laire annuel d’environ 30 M€coûtent 7,5 M€ par réalisation.Une critique récurrente quandun joueur offensif recruté à prixd’or peine face au but. Tout celasans parler des 80 000€ perçusà chaque fois qu’il démarre unmatch.

coupE D’ALGériE

Le Paradou ACest en quart

de finale

Le Paradou AC s’est qualifié pourles quarts de finale de la Couped’Algérie en disposant de l’USM

El Harrach (3-0), lors de la qua-trième rencontre des 8es de finaledisputée, ce mardi, au stade OmarHamadi (Alger).Encore une fois, lalogique a été respectée dans cederby algérois joué entre un club del’élite, le PAC, en l’occurrence, etl’USMH, locataire de Ligue 2.Toute-fois, la différence de palier n’étaitpas perceptible dans une partie oùles Jaune et Bleu ont dû bataillerpour faire respecter leur statut. Eneffet, il a fallu attendre la secondemi-temps pour voir le PAC prendrel’ascendant à la 53e minute par sonbuteur attitré, Naïdji.Voulant à toutprix niveler la marque, les Harrachise sont rués en attaque au point dedéserter leur défense. Cette prise derisque s’est avérée infructueuse carle PAC est parvenu, non seulementà conserver son avantage mais éga-lement, à rajouter deux autres butsdans le temps additionnel par l’en-tremise de Loucif (90+2’) et de Be-nayad (90+3’).Le PAC rejoint ainsi leCR Belouizdad, l’USM Annaba et laJSM Béjaïa. Ces derniers ont été lespremiers à passer en quarts de fi-nale lors de la première partie des8es de finale, jouée lundi.En quartsde finale, prévus au mois de févrierprochain en aller et retour, les Pa-cistes croiseront la route de la JSMB.

Dans le cadre du lance-ment de la commis-sion chargée de lalutte contre la violence

dans les stades, la LFP informeles clubs qu’ils sont dans l’obliga-tion d’installer un comité de sup-porters comme prévu dansl’article 201 de la loi N.13-05 du23 juillet 2013, relative à l’orga-nisation et au développementdes activités physiques et spor-tives qui stipule que les clubs etassociations sportives organisantdes manifestations sportivessont tenus de mettre en placedes comités de supporters», aécrit la LFP sur son site.Cette dé-cision vient en application ausside «l’article 03 du décret exécu-tif N.15-73 du 16 février 2015déterminant les dispositions ap-plicables aux clubs sportifs pro-fessionnels et fixant les statutstypes des sociétés sportivescommerciales : article 03 alinéa4 qui stipule : le club sportif pro-fessionnel est tenu notammentd’assumer ses obligations dansles préventions et la lutte contrela violence dans les infrastruc-tures sportives notamment àtravers la mise en place d’un co-mité de supporters conformé-

ment aux lois et règlements envigueur», ajoute-t-on de mêmesource.La violence dans lesstades ne cesse de prendre desproportions alarmantes, pous-sant les autorités à prendre desmesures pour tenter de mettrefin à ce phénomène.Quatre-vingts (80) cas de violence ontété enregistrés dans les stades

de football durant la phase allerde l’actuelle saison, selon desstatistiques dévoilées par le di-recteur de la Sûreté publique, lecontrôleur de police Aïssa Naïli,au cours d’un point de pressetenu le 13 janvier dernier.Selonle même responsable, ces actesde violence ont été enregistrés àl’occasion des rencontres de

Ligue 1 de football (28 cas), Ligue2 (8), division amateur (13),Coupe d’Algérie et rencontres in-ternationales (12) ainsi que 19cas signalés dans les paliers infé-rieurs (régionaux et de wilaya).Les services de l’ordre ont arrêté726 personnes dont 82 mineurs,alors que 198 individus ont étéprésentés devant la justice.

L’ES Sétif s’est assurée une place enquart de finale de la Coupe d’Algé-rie en dominant l’USM Alger (3-1),

dans l’une des belles affiches des 8es definale, disputée ce mardi à Sétif.La finaleavant la lettre de cette 55e édition de laCoupe d’Algérie, animée par l’ES Sétif enl’USM Alger, est revenue aux gars de AinEl Fouara. La grande explication entre cesdeux grands spécialistes de l’épreuve po-pulaire, qui comptabilisent à eux deux 16titres, a tenu ses promesses en témoignele début en fanfare de la partie.Et pourcause, présente avec un effectif presqueau complet, l’ESS a frappé d’entrée de jeuen marquant dès la 3e minute par Be-drane. Cueillis à froid, les Usmistes ont es-

sayé de réagir dans la foulée pour tempé-rer les ardeurs des Sétifiens. La meilleureoccasion de l’USMA en première mi-temps est à mettre à l’actif de Chafaï(21’). Malchanceux, le défenseur usmistea vu sa tête heurter le poteau droit deZeghba, à la suite d’un corner.

Une joie de courte duréeDès le retour des vestiaires, l’USMA estparvenue à refaire son petit écart à lasuite d’un penalty transformé avec succèspar Cherifi (49’). Cependant, la joie desAlgérois a été de très courte durée carl’ESS a repris l’avantage deux minutesaprès. Oublié au second poteau, Fehani aprofité d’un bon centre pour marquer de

la tête le second but de l’ESS (51’).Très envue durant cette confrontation, Djabou acorsé l’adition à la 79e minute. A la suited’une balle arrêtée, le centre du métro-nome de l’ESS a fini sa course au fond desfilets de Zemmamouche qui a mal inter-prété la trajectoire du ballon.Cette bellevictoire de l’ESS lui ouvre les portes desquarts de finale, et par la même occasion,met fin à la série des résultats négatifs en-registrés dernièrement. Pour sa pro-chaine sortie dans cette compétition,l’ESS se rendra à Annaba pour en décou-dre avec l’USMA locale.Plutôt dansl’après-midi, le Paradou AC a lui aussicomposté son billet pour le prochain tour.Les Pacistes ont sorti l’USM El Harrach

dans un derby algérois qui s’est soldé surle score de 3 buts à 0.Lors de la premièrepartie de ces 8es de finale, disputée lundi,le CR Belouizdad, l’USM Annaba et la JSMBéjaïa ont été les premiers à passer autour suivant. Le Chabab a sorti le SA Mo-hammadia (3-0), les Tuniques Rouge ontécarté le CA Bordj Bou Arreridj (3-1), alorsque les Lions de la Soummam ont éliminéle CR Bouguirat (4-1).

Résultats des rencontres : CR Belouizdad - SA Mohammadia 3 – 0USM Annaba - CA Bordj Bou Arreridj 3 – 1JSM Béjaïa - CR Bouguirat 4 – 1Paradou AC - USM El-Harrach 3 – 0ES Sétif - USM Alger 3 – 1

coupE D’ALGériE

L’ESS surclasse l’USMA et passe en quart de finale

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Jeudi 24 janvier 2019

13sporTs

JourNAL Du MErcAto

L’Olympique de Marseille enfin d’accord avec Mario Balotelli Au programme de ce Journal du Mercato : l’Olympique de Marseille touche au but pour son grand attaquant, Everton baisse son

prix pour Idrissa Gueye et la présentation officielle de Kevin-Prince Boateng au FC Barcelone.

coupE DE FrANcE

Monaco encore humilié à domicile, Lille se contente du minimum

opposée à Metz, leader deLigue 2, l’AS Monaco a denouveau chuté à domicile

(1-3) et est donc éliminée de laCoupe de France. Le LOSC, sans bril-ler face à une valeureuse équipe deSète, s’est petitement imposé (1-0)pour accéder aux huitièmes de fi-nale.Suite des 16es de finale de laCoupe de France ce mardi soir, avecdeux équipes de Ligue 1 en lice, l’ASMonaco et Lille, respectivement op-posées à Metz, leader de Ligue 2, etSète, club de National 2. Au stadeLouis II, la rencontre avait tout d’unpiège pour une ASM fessée parStrasbourg samedi dernier face àdes Grenats en confiance. Pourtant,ce sont bien les hommes de ThierryHenry, encore articulés en 5-3-2, quidémarraient le mieux la rencontre,avec un pressing intense et étouf-fant. Golovin, de la tête (4e), RonyLopes sur coup-franc (10e) puisd’une frappe lointaine (13e) et Hen-richs, d’une reprise de volée de peuà côté (15e) symbolisaient le bondébut de match princier.Mais Metz,loin de se démonter malgré uneéquipe de départ amputée de plu-sieurs titulaires habituels, prenait

peu à peu les commandes, affichantnotamment une maîtrise techniqueimpressionnante pour ressortir pro-prement les ballons malgré le pres-sing adverse. Et avec les jambes defeu de Jallow et Niane, le club lor-rain se montrait de plus en plusdangereux, jusqu’à trouver l’ouver-ture, aussi bien grâce à la splendidefrappe de Hein qu’à l’incompréhen-sion technique entre Tielemans etHenrichs dans l’entrejeu (0-1, 32e).Le début d’un nouveau cauchemarpour l’AS Monaco à domicile ? Non,car, en bon capitaine, Falcao redon-nait espoir à son équipe en égali-sant d’une frappe du droit dans lasurface suite à un centre de Sidibé(1-1, 39e). Monaco ne passaitmême pas loin du deuxième but,avec une percée de Ballo-Touré etune frappe d’Henrichs encore àcôté (45+1e).

Monaco encore humilié à domicile

Au retour des vestiaires, Metz conti-nuait à jouer son jeu sans crainteparticulière. Et allait de nouveautrouver le chemin des filets. Cettefois-ci grâce à Marvin Gakpa, auteur

à son tour d’une frappe limpide dugauche qui trompait Subasic (1-2 ,62e) ! L’ASM retombait dans ses tra-vers en concédant son 57e but de lasaison. Comme si chaque incursionmessine devait se terminer par unefrappe dangereuse… Thierry Henryréagissait en sortant un Golovin denouveau décevant pour faire entrerSylla puis lançait Fabregas à la placede Jemerson. Mais rien n’allait plusdans le sens monégasque, trop im-précis techniquement en phase of-

fensive pour espérer déstabiliserl’arrière-garde messine. Pire, le clublorrain aggravait la marque après unjoli mouvement collectif entre letrio offensif. Jallow lançait Heindans la surface qui centrait tranquil-lement pour Niane, au coeur d’unedéfense monégasque totalementdépassée (1-3, 74e).Abattu, le clubde la Principauté réagissait tout demême avec une tête de Falcao,suite à un bon centre de Ballo-Touré, sur le poteau droit de Dele-

croix (76e). Mais le moral était tou-ché et c’est bien Metz qui ressem-blait le plus à une équipe de Ligue1, entre cohésion tactique et maî-trise technique. La qualificationpour les huitièmes de finale étaitdonc amplement méritée pour lesMessins, tandis que Monaco a prisune nouvelle leçon à domicile, où iln’a gagné qu’une seule fois cettesaison (contre Lorient, en Coupe dela Ligue), le LOSC a fait face à unebelle équipe de Sète (National 2),loin de s’avouer vaincue. Agressiveet déterminée, elle a longtemps ré-sisté, parvenant à la pause sur lescore de 0-0. Avant de craquer dèsle retour des vestiaires suite à unjoli numéro de Jonathan Ikoné surle côté droit et un centre en retraitvers Jonathan Bamba qui terminaitle travail (0-1, 48e). Les Sétois n’ontcependant pas abdiqué, se mon-trant toujours aussi généreux dansl’effort. Mais ils n’ont pas réussi àmarquer et s’arrêtent donc au stadedes 16es de finale. Lille a de soncôté validé sa qualification et peutdésormais se concentrer sur le dé-placement à Marseille en Ligue 1vendredi soir.

ÀMarseille, ça bouge enfin ! C’estenfin la fin du feuilleton Mario Balo-telli à Marseille ! Les deux partiessont finalement parvenues à trouver

un accord, sur un contrat de 6 mois, selonRMC. L’attaquant italien arrivera libre de Nice,après avoir résilié son contrat chez les Aiglons.Il est attendu demain matin, mercredi, à laCommanderie pour signer à l’Olympique deMarseille et y passer sa visite médicale,comme l’explique également Sky Italie.Dalbertdans le viseur. Et les dirigeants marseillais neveulent pas s’arrêter en si bon chemin sur cemercato hivernal. En effet, pour concurrencerun Jordan Amavi décevant, le nom de Dalbertrevient avec insistance. Le latéral gauche bré-silien joue peu du côté de l’Inter et pourraitdonc débarquer cet hiver sous la forme d’unprêt avec option d’achat.Le PSG garde espoirpour Idrissa Gueye. Courtisan déclaré du Tof-fee Idrissa Gueye, le Paris Saint-Germain s’estsouvent heurté aux exigences financières éle-vées d’Everton. Mais d’après L’Équipe, le clubanglais aurait revu ses prétentions à la baisse.De 45 M€, la formation de Premier League de-manderait désormais entre 30 et 35 M€.

En bref en FranceInfo FM : Nguba Chris Mbongu, jeune U19 del’Entente Sannois Saint-Gratien fait l’objet depas mal d’observations. Né en 2000, le foot-balleur âgé de 18 ans a attiré selon nos infor-mations, des émissaires d’Angers et Bordeauxqui ont supervisé le défenseur. Des clubsétrangers dont la Fiorentina, Villarreal et Co-logne en ont fait de même.Les performancesde Zeki Çelik avec Lille ne seraient pas passéesinaperçues. En effet, selon AS, l’Atlético de Ma-drid et l’Olympique Lyonnais suivraient de prèssa situation. Le média espagnol annonce quele Turc est évalué à environ 5 M€, mais que sesperformances pourraient faire monter les en-chères.D’après Sky Sport Italia, tout est boucléentre Bordeaux et le Milan pour le transfert deRaoul Bellanova en fin de saison. Le média ita-lien va même plus loin en dévoilant les détailsde ce transfert. Milan va toucher 1 M€ assortisde bonus et aura un droit de rachat, en plusde toucher 10% sur une éventuelle prochainerevente. L’Italien de 18 ans va percevoir lui unsalaire compris entre 700 000 et 900 000 € an-

nuels.

Les infos du jour à l’étranger

Le triangle Morata-Higuain-Piatek. On attendtoujours les officialisations des transferts deces trois buteurs. En effet, ils se retrouvent aumilieu d’une transaction de grande envergure,impliquant Chelsea, l’Atlético, le Génoa, l’ACMilan et la Juventus. Une véritable valse desattaquants. Gonzalo Higuain, prêté actuelle-ment par la Juve au Milan AC, est attendu ducôté de Chelsea pour un prêt de 6 mois avecune option d’achat. Il viendra remplacer Al-varo Morata, qui aurait déjà signé du côté del’Atlético de Madrid. Quant au Polonais duGenoa Krzysztof Piątek, c’est l’AC Milan quicompte débourser près de 40 M€ pour le voirempiler les buts à San Siro. Enfin, afin de rem-placer le goleador polonais, le Genoa aimeraitaccueillir Antonio Sanabria (22 ans), le buteur

paraguayen du Real Betis Balompié.Le prix deBoateng au Barça. Lors de la présentation deKevin-Prince Boateng à la presse, Jordi Mestre,le vice-président du Barça a donné les détailsde l’accord de prêt entre son club et Sassuolo.« Nous avons conclu un accord de prêt avecSassuolo d’une valeur de 1 million d’euros as-sorti d’une option d’achat de 8 millions d’eu-ros. Boateng remplit les conditions requisespar le comité technique. »

En bref à l’étranger

Une nouvelle fois interrogé sur son avenir, lastar belge, Eden Hazard, a encore confirmé àFrance Football qu’elle apprécierait d’aller dé-couvrir un autre environnement. Tout en réaf-firmant son attachement à Chelsea. Unnouveau jeu de poker menteur de la part del’ancien Lillois qui a tout de même assuré queson destin n’était pas forcément lié à celui de

Zinedine Zidane, qu’il apprécie tout particuliè-rement : « Ma carrière ne va pas se faire avecZidane. Si demain il va à Manchester, je ne vaispas à Manchester. Je ne vais pas attendre qu’ilprenne un club pour le suivre », a t-il déclaré.Àun an et demi de la fin de son contrat, Totten-ham cherche par tous les moyens à se débar-rasser de son flop, Vincent Janssen, et d’aprèsle Telegraph, les dirigeants auraient fixé sonprix à 5,5 M€.Alors que Matteo Darmian esttrès proche de rejoindre la Juventus Turin, SkySport Italia nous apprend ce mardi que l’Intera sondé le défenseur de 29 ans. Ce dernier esten fin de contrat dans six mois à ManchesterUnited.Après deux années en Chine au TianjinTeda, John Obi Mikel va faire son retour en An-gleterre. D’après les informations du Sun, il seserait mis d’accord avec Middlesbrough. Il pas-serait même sa visite médicale .

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S a n T é

14Jeudi 24 janvier 2019

Des scientifiques américainssont parvenus à fabriquer enlaboratoire des urètres à partirdes cellules de jeunes patientsà qui ils ont ensuite greffé lesnouveaux canaux. C’est unepremière dans la synthèse denouveaux organes. Après lesvaisseaux sanguins, des cher-cheurs américains ont réussi àrecréer en laboratoire des urè-

tres à partir de cellules de ves-sie. Détaillée en ligne dans larevue The Lancet, la tech-nique a permis de greffer denouveaux canaux à cinq en-fants mexicains dont les appa-reils urinaires avaient étéendommagés au cours d’acci-dents. Une expérience quiouvre de nouveau la voie auremplacement de fragments

d’organes. Pour réaliser un telexploit, les médecins ont pré-levé quelques cellules de lavessie de chacun des jeunespatients, avant de placer ceséchantillons dans des mé-langes pour accélérer la crois-sance. Ils ont ensuite construitdes supports à partir de maté-riaux solubles qu’ils ont re-couvert des cellules de vessiecultivées. Après plusieurs se-maines dans un incubateur, lestubes ont finalement été im-plantés chez les enfants. Lessupports se dissolvant, il n’estalors plus resté que les nou-veaux urètres. Près de six ansaprès les greffes, les nouveauxorganes semblent parfaite-ment fonctionnels et aucuneffet secondaire n’a été rap-

porté. Si l’issue a été plus queconcluante, les chercheurs ontsurtout mis l’accent sur lasimplicité de la technique quia permis d’éviter une greffeclassique dont les chances deréussite ne sont que de 50%.«Quand un organe ou un tissuest irréparablement endom-magé ou détruit, aucunedrogue ou procédé mécaniquene peut permettre au patientde revenir à la normale. Si lebut est de guérir, alors les thé-rapies cellulaires sont la solu-tion», a déclaré le Pr. ChrisMason, spécialiste de méde-cine régénératrice à l’Univer-sity College de Londres,confirmant ainsi l’importancecroissante de ce type de tech-niques.

Cette puce qui stimule desterminaisons nerveuses à

l’extérieur de l’estomacpermet de tromper ce

dernier.

La chirurgiecomme ultime re-cours contrel’obésité, ce n’estpas nouveau.Mais jusqu’ici,

les deux principales procédures -l’an-neau et le pontage gastriques- misaientsur le même principe: réduire le volumede l’estomac. Une méthode non sansrisque, parfois accompagnée d’effets se-condaires indésirables comme des vo-missements. Le système Abiliti de lacompagnie californienne Intraspace veutchanger la donne. Un capteur et unepuce sont implantés sur la paroi exté-rieure de l’estomac. Le premier détectelorsque de la nourriture arrive dans l’or-gane digestif. La seconde, tel un pace-maker, stimule des terminaisonsnerveuses stomacales via des impulsionélectriques. Résultat: le patient a l’im-pression d’être repus plus tôt.

Entre 22 et 38% de poids perdu en unanLa procédure est désormais disponibledans des hôpitaux en Angleterre, Es-pagne et Allemagne. Lors des essais cli-niques, les patients ont perdu entre 22 et38% de leur poids en un an, rappelle laTechnology Review du MIT. Un accélé-romètre permet également au médecinde surveiller l’activité physique des pa-tients. Le «pacemaker gastrique» est im-planté via une chirurgie laparoscopique,

une procédure peu invasive de plus enplus employée pour les appendicites. Enrevanche, l’opération reste deux foisplus chère que la pose d’un anneau gas-trique. Ce dernier devrait donc pourl’instant la solution la plus courante, no-tamment aux Etats-Unis où 60% de la

population adulte est obèse ou en sur-poids. En général, ces chirurgies sont ré-servées pour ceux ayant un indice demasse corporelle supérieur à 40 (plus de125 kg pour 175 cm ou 100 kg pour 160cm), une zone qualifiée «d’obésité mor-bide».

Qu’est ce qu’unemammographie ?

La mammographie est un examen qui utilise lesrayons X pour produire des images du sein.Réalisée soit dans un cabinet de radiologie, soitdans un service hospitalier de radiologie, lamammographie repose aujourd’hui sur latechnique du numérique.Quelles sont les indications ?Elle peut être réalisée dans le cadre d’un test dedépistage ou de diagnostic d’un cancer du sein.Dans le premier cas, l’examen vise à détecter uncancer encore trop petit pour être décelé par unauto-examen ou un médecin. Dans le second casl’objectif est de déterminer avec précision lataille et l’emplacement de la lésion. L’examenpermet de reproduire en images le tissu et lesganglions lymphatiques environnants.Comment se déroule une mammographie ?La mammographie s’effectue en positiondebout. Le sein est positionné entre un porte-cassette et un dispositif de compression. Dans lagrande majorité des cas, deux clichés sonteffectués pour chaque sein : un de face et unavec une incidence oblique, soit un total de 4clichés.Des risques ?La mammographie n’expose à aucun risque. Lesdoses d’irradiation utilisées sont faibles. Lors del’examen, il est nécessaire pour obtenir desimages de qualité de comprimer le sein, ce quipeut occasionner un inconfort. Il est conseillé defaire une mammographie en première partie ducycle menstruel, ou durant une périoded’interruption du traitement hormonal de laménopause.

Cancer de la prostate

Faut-il arrêter de boire du lait?

« Les effets de la consommation de lait etproduits laitiers est une question très sensibleavec de multiples études contradictoires. C’estmême devenu un sujet de société, en partie detype émotionnel . L’excès de consommation decalcium pourrait favoriser le cancer de laprostate et parallèlement réduire celui du colon !Les études les plus alarmistes viennent en partied’Amérique du Nord où la consommation delait est parfois tout à fait excessive, supérieure à1 litre de lait par jour et par personne. Parailleurs, la nature de l’alimentation animale estimparfaitement analysée dans ces études orc’est elle qui conditionne la qualiténutritionnelle des produits, y a t il des résidus depesticides, des perturbateurs endocriens quipeuvent favoriser le développement de certainscancers etc.Il n’y a pas les réponses, donc il fautbien voir que toutes ces études ne donnent quedes indications partielles, incomplètes et doncdifficile à interpréter. Mon conseil : choisissezde préférence les produits laitiers bio. Le DrLaurent Chevallier.est auteur de Les 100meilleurs aliments pour votre santé et la planète

Détaillée dans la revue «The Lancet»

Des urètres recréés en laboratoire à partir de cellules de patients

Lutte contre l’obésitéLe pacemaker gastrique, une

arme prometteuse

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Jeudi 24 janvier 2019 dETEnTE

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MotsMots F L É C H É S N° 607

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Imperméabiliser les chaussures Lorsqu’elles sont neuves, n’hésitez pas à imperméabiliser les chaussures!Vous prolongerez ainsi leur durée de vie, tout en les protégeant efficace-ment contre les agressions du temps!Pour imperméabiliser les chaussures, mélangez deux doses de cired’abeille et une dose de graisse de mouton. Appliquez ensuite ce mélangepâteux sur vos chaussures, à l’aide d’un chiffon doux. Laissez agir unenuit entière, puis frottez avec un morceau de tissu en flanelle pour fairebriller et éliminer la cire. Vos chaussures seront ainsi imperméabilisées etcirées, prêtes à toutes les agressions extérieures! Attention cependant àbien vérifier que vos chaussures supportent la cire d’abeille et la graissede mouton!

aider à la protection des abeilles Pour aider à la protection des abeilles, il faut commencer par ne plus utili-ser de pesticides dans son jardin. Il suffit d’utiliser du purin ou du terreauà la place ou encore des décoctions de plantes. Planter des fleurs attirantles abeilles comme du thym, du romarin, de la lavande, du chèvrefeuilleou de l’aubépine. Enfin, si on observe un nid de frelons asiatiques, signa-ler à la mairie car ils sont également responsables de la disparition desabeilles.

Fabriquer sa crème pour les mains Dotées d’une peau très fine, beaucoup plus sensible que les autres partiesdu corps, les mains sont les seules parties du corps avec le visage à êtretoujours à l’air libre. Il est donc important de les protéger. Fabriquezvous-même votre crème pour les mains !Faites chauffer 20ml d’huiled’amande douce au bain marie, dans laquelle vous ajouterez 1 cuillerée àcafé de cire d’abeille en granulés et 2 cuillerées à café de beurre de karité.Une fois les granulés de cire fondus, retirez du feu et ajoutez 3 gouttesd’extrait de pépins de pamplemousse (pour la conservation), 5 gouttesd’huile essentielle de géranium, 5 gouttes de myrrhe et 3 gouttes de man-darine. Versez dans un flacon ou petit bocal, et laissez refroidir. Votrecrème va durcir en refroidissant pour devenir un baume onctueux.

Horizontalement

1 - Spécialiste des bourses2 - n'ira pas plus loin -Complètement dépassé3 - Ordonnance - Germandrée -agréger4 - Farces théâtrales - Ileatlantique5 - Personnel - Mauvaises mèresproverbiales6 - Commissions - Rendit leparquet brillant7 - a compter désormais - Onglon -Thérapeute spécialisé8 - Touffu - Propre aux grandesoccasions9 - Suite de mailles - Obligé -Mode de cinéma10- Passe pour voir - américainréputé riche

Verticalement

a - Moyen de chauffageB - CouvriraC - Père du niagara - Pas lesautresD - C'est le numéro 58 - Voisine deLille - a moitié sénileE - Tiras partiF - Mis plus haut - RenduedifformeG - Elle passe son temps à la plage- H - Bien à toi - Passent au largeI - Ronger - Trés peu couverteJ - atome qui n'est pas neutre -Insecte vampireK - Rendre consommable - Se créades illusionsL - Pièce de maintien

MotsMots C R O I S É S N° 607

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N° 3315 - JEuDi 24 JANviEr 2019Site web : www.lecitoyenonline.com

E-mail : [email protected]

AcciDENtS DE LAroutE

21 morts et1.011 blessés

en unesemaine

vingt et une (21) per-sonnes ont trouvé lamort et 1.011 autres ont

été blessées dans 976 accidentsde la route survenus en une se-maine (du 13 au 19 janvier) àtravers le territoire national,selon un bilan de la Protectioncivile publié mercredi.Le nom-bre le plus élevé de victimes aété enregistré dans la wilaya deTlemcen ou trois personnes sontdécédées et 40 autres ont étéblessées dans 43 accidents de lacirculation, précise le mêmesource.Les services de la Protec-tion civile ont procédé, par ail-leurs, à l’extinction de 603incendies urbains, industriels etautres.En outre, près de 5.000opérations d’assistance à despersonnes en danger et opéra-tions diverses ont été effectuéespar les éléments de la Protec-tion civile durant la même pé-riode.

AvEc L’ExportAtioN EN poiNt DE MirE

À Sétif, Iris affiche ses ambitions La banderole qui barre l’entrée du nouveau complexe aux dimensions impressionnantes la présente comme« la première entreprise de production de téléviseurs du pays ». Mardi, Iris a franchi un cap supplémentaire

dans son développement, avec l’inauguration à Sétif d’une nouvelle usine d’électronique grand public.

Djamel Guidoum, la cin-quantaine dynamique, estun enfant du pays. Le PDGd’Iris explique la recette

du succès : « Depuis sa création en2004, chaque dinar que nous ga-gnons est réinvesti dans l’entreprise». Et les investissements justementsont en croissance quasi exponen-tielle : « 4 milliards de dinars il y a 5ans et plus de 22 milliards de dinarsl’année dernière ». Une stratégie quis’avère payante : les résultats sontau rendez-vous. Les téléviseurs Iriscaptent déjà un peu plus de 40% dumarché algérien.

Diversification et investissementsAvant-hier mardi, Djamel Guidoumemmenait au pas de charge une dé-légation conduite par le ministre del’Industrie Youcef Yousfi sur des sitesd’assemblage de la nouvelle usine.Des lignes d’assemblage robotisé detéléviseurs auxquels trois étages ontété réservés. L’entreprise investitpour être à la pointe de la technolo-gie. « Nous avons été les premiersen Algérie à produire des téléviseurs4K ultra HD », affirme son PDG. Irisa également diversifié son activité.Téléviseurs, smartphones, climati-seurs et réfrigérateurs : la gammedes produits Iris couvre aussi bien lemarché de l’électroménager que

celui de l’électronique grand public.La zone industrielle de Sétif s’estcouverte ces dernières années denouveaux locaux à l’enseigne del’entreprise qui compte désormais 7centres de production. Les effectifs de l’entreprise évo-luent à la même vitesse. 10 em-ployés, au nombre de 10 il y a àpeine 15 ans, sont aujourd’hui prèsde 4000. Une présence visible :dans l’unité d’assemblage des réfri-gérateurs, visitée dans la foulée,des centaines de personnes acti-vent dans un immense entrepôt,

qui regroupe chaînes de montage,atelier de thermoformage et chaînede pliage de la tôle. Grâce au nou-veau complexe inauguré mardi, laproduction de téléviseurs va dou-bler pour atteindre plus de 1,2 mil-lion d’unités. Celle dessmartphones atteindra aussi plusde 2,5 millions d’unités. Avec detels objectifs de production, le mar-ché national ne peut plus rester laseule cible. L’exportation devientune nécessité. Les produits Iris sontdéjà présents au Maghreb et enAfrique subsaharienne.

« Des robots parlent aux robots »Dès l’année prochaine, c’est le mar-ché européen et les Etats-Unis quideviendront les nouvelles cibles desproduits de l’entreprise. Le ministrede l’Industrie se met au diapason : «Nous allons accompagner les entre-prise exportatrices, notammentgrâce à des facilités bancaires ».Au cours des prochains mois, l’en-treprise sétifienne devrait encorefaire parler d’elle et cette fois dansun domaine où on ne l’attendait pasforcement. Elle a réalisé en untemps record, toujours dans la capi-tale des Hauts-Plateaux à laquelleelle reste fidèle, un gigantesque in-vestissement consacré au premiercomplexe industriel de productionde pneumatiques en Algérie. Le mi-nistre de l’Industrie en a eu la pri-meur ce mardi et en est ressortivisiblement impressionné en parlantd’une « industrie 4.0 où les robotsparlent aux robots et qui est la dé-monstration de la capacité d’innova-tion des industriels algériens ». Si onen juge par les chiffres qui ont étécommuniqués par Djamel Guidoum,la nouvelle usine, qui sera inauguréetrès prochainement, devrait com-plètement rebattre les cartes sur cemarché qui est aujourd’hui entière-ment dominé par les importations.

TSA

ArchivES

Une exposition sur les prisons du colonisateurdurant la Guerre de libération

Le Centre des Archives natio-nales organise, tout au longdu mois de janvier, une ex-

position historique intitulée «Lesprisons... la face cachée de la Co-

lonisation» en vue de valoriserles archives nationales dans leurvolet historique. Organisée auniveau de l’annexe du centre desarchives nationales d’Alger, cette

exposition s’inscrit dans le cadred’une série d’expositions organi-sées par le centre en vue de devaloriser les archives nationales,notamment dans leur volet his-torique, et ce pour permettreaux visiteurs, essentiellement leschercheurs et les étudiants d’ac-céder aux documents authen-tiques dont dispose le centre etd’expliquer les procédures rela-tives à l’exploitation de ces docu-ments dans leurs travaux, aindiqué un responsable de l’an-nexe du centre. L’expositioncomporte des toiles et des af-fiches retraçant la politique colo-niale en matière de torture,d’interrogatoire et de déroule-ment des procès en nette viola-

tion des droits de l’Homme etdes chartes internationales, ensus de l’organisation administra-tive des institutions péniten-tiaires (grandes prisons, camps,centres de détention et d’inter-rogatoire, etc.). Cette expositioncomprend également un tableauretraçant «les témoignages desassassins meurtriers», sousforme d’articles journalistiquessur les témoignages des hautsgradés de l’armée à propos descrimes perpétrés durant la révo-lution de libération, en sus desaffiches comprenant des procès-verbaux d’audition qui concer-nent les chouhada etmoudjahidine, dont celui duhéros Larbi Ben M’hidi.

Reddition de deuxterroristes en

possession d’unlance-roquette à

Tamanrasset

Deux terroristes se sont rendus, cemardi 22 janvier, aux autorités mili-taires à Tamanrasset, a annoncé le

ministère de la Défense dans un communi-qué diffusé hier. Les deux terroristes ont étéidentifiés comme étant « ChemnmassMahma » dit « El-Zerkaoui » et « MoussaHassini » dit « Abou-Abdelkarim », quiavaient « rallié les groupes terroristes » en2009 et 2015 respectivement, affirme lamême source. Les terroristes avaient enleur possession durant la reddition unlance-roquette, une mitrailleuse lourde, unpistolet mitrailleur de type AK-47 et unegrosse quantité de munitions, a précisé leMDN.

Au total, 10.293 cartes pro-fessionnelles de l’artisteont été octroyées, à ce jour,

au profit des artistes à travers lepays, a indiqué à Biskra, le prési-dent du conseil national des artset des lettres, Abdelkader Bendaa-mache. Présidant une rencontrede sensibilisation au profit des ar-tistes, dans la capitale des Ziban,ce même responsable a précisémardi que le bureau de ce conseila recueilli plus de 13.000 nou-veaux dossiers relatif à l’attribu-

tion de la carte professionnelle del’artiste faisant actuellement l’ob-jet d’une enquête de recensementdes artistes susceptibles d’en bé-néficier, soulignant que certainsdossiers nécessitent que leurspropriétaires régularisent leur si-tuation. Il a ajouté que son orga-nisme avait été crééprincipalement pour garantir unereconnaissance de l’artiste etconsidérer que son activité s’ins-crit dans le cadre d’un métier etnon d’un loisir, soulignant que

cette carte lui permettra notam-ment, conformément à la loi, debénéficier des avantages de la sé-curité sociale. Dans ce contexte,M. Bendaamache a indiqué que lemétier d’artiste a été inclus dansla nomenclature nationale desmétiers et des emplois, avec lapossibilité pour les détenteurs dela carte professionnelle de l’artisted’être recrutés. Il a égalementsouligné que des efforts sont encours pour réglementer les rela-tions de travail liant l’employeur à

l’artiste afin de garantir ses droitsphysiques et moraux et définir lesdroits et les devoirs inhérents à cemétier au même titre que les au-tres professions. Au cours des dé-bats portant sur les modalitésrelatives à l’obtention de la carteprofessionnelle de l’artiste et surles missions du conseil nationaldes arts et des lettres, M. Bendaa-mache a précisé que cet orga-nisme concède de la légitimité àl’artiste en reconnaissant son acti-vité comme un métier qui n’a rien

à voir avec la production artistiquerelevant des prérogatives de l’of-fice national des droits d’auteur etdes droits voisins (ONDA). A noterque cette rencontre, abritée par lasalle de la littérature et de la pen-sée de la capitale des Ziban ets’inscrivant dans le cadre d’unecampagne nationale de sensibili-sation en direction des artistes, aété organisée en coordinationavec le conseil national des arts etdes lettres et la direction de la cul-ture de la wilaya de Biskra.

SELoN LE préSiDENt Du coNSEiL NAtioNAL DES ArtS Et DES LEttrES

Octroi de plus de 10.000 cartes professionnelles de l’artiste à travers le pays

BMS

des pluies annoncées surplusieurs wilayas

Des pluies parfois sous forme d’averses orageuses affecteront leswilayas suivantes : Alger, Blida, Médéa, Boumerdes, Tizi ouzou,Bouira, Bejaia, Jijel et Skikda. Validité : du mercredi 23 janvier2019 à 03h00 au jeudi 24 janvier 2019 à 03h00. Les cumuls esti-mées atteindront ou dépasseront localement 40 mm durant lavalidité.