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www.20minutes.fr JEUDI 3 MAI 2012 N° 2255
FOOTBALL
Le PSG domine Saint-Etienne (2-0) et remet la pression sur Montpellier P. 21
ÉDITION DE PARIS
LÉGENDE
En diva kitschou icône branchée, le mythe Dalida perdure P. 12D
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* Chiffres Ministère de l’Intérieur portant sur 85,16 % des inscrits à 23 h.
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GASTRONOMIE
A Paris, un boulanger du 18e reçoit le grand prix de la baguette 2012 P. 2
MARCHE BLANCHE
Hommage au jeune tué à NoisyEnviron 150 personnes ont participé mercredi à une marche blanche à Meaux (Seine-et-Marne). La manifes-
tation rendait hommage à Amine, jeune
homme abattu il y a deux semaines par
un policier à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-
Denis). Le tireur, soutenu par les autres
policiers, a invoqué la légitime défense.
Mais le parquet a estimé qu’il aurait tiré
« hors situation de légitime défense »,
selon un rapport d’enquête publié sur
le site Internet du Point mercredi matin.
La victime est en effet décédée d’une
balle dans le dos. W
JEUDI 3 MAI 20122 GRAND PARIS
HÉLÈNE COLAU
« Que pensez-vous
de la farine sur la
croûte ? » ; « Ça
doit craquer, sinon ça ne va
pas. » A l’issue d’une séance de
dégustation des plus sérieuses,
mercredi, le jury du 18e grand
prix de la baguette a couronné
Sébastien Mauvieux*, boulan-
ger dans le 18e. Il devient le
cinquième Montmartrois dis-
tingué en six ans. « C’est peut-
être dû à la qualité de l’eau, très
importante pour le goût du
pain », suggère Jacques Ma-
bille, président de la chambre
professionnelle des artisans
boulangers-pâtissiers de Paris.
Mais le goût ne suffit pas.
« Nous notons les baguettes
selon cinq critères : l’aspect, la
cuisson, l’odeur, l’alvéolage de
la mie et le goût donc », précise
Lyne Cohen-Solal, adjointe au
maire de Paris chargée du
commerce et présidente du
jury. Depuis trois ans, celui-ci
comprend aussi des non-pro-
fessionnels. « La qualité gusta-
tive ressentie par les consom-
mateurs est très importante »,
souligne Jacques Mabille.
Explosion des ventesSur les 1 103 boulangers pari-
siens invités à participer, 168
sont venus au petit matin dépo-
ser leur œuvre. 124 seulement
ont été autorisés à concourir.
« Les autres baguettes ne res-
pectaient pas les critères de
taille ou de poids », explique
Lyne Cohen-Solal. Pour être
élue « Miss Paris », la baguette
doit mesurer entre 55 et 65 cm
et peser de 250 à 300 g. Une
contrainte pour les partici-
pants, mais le jeu en vaut la
chandelle. Le lauréat remporte
4 000 €, l’honneur de fournir
l’Elysée pendant un an et sur-
tout un prestige appréciable.
« Quand on m’a appelé pour me
dire que j’avais gagné, j’ai cru
que c’était une blague, se sou-
vient Pascal Barillon, le lauréat
2011. Ensuite, j’ai été harcelé
par la télé, puis par la presse
étrangère. C’est là que j’ai com-
pris qu’en fabriquant des ba-
guettes, on était les ambassa-
deurs de la France. » Dans un
large sourire, il avoue aussi une
augmentation de son chiffre
d’affaires « de 40 % le premier
mois », puis « de 25 % pendant
les fêtes, quand les gens veu-
lent s’offrir de la qualité ». W
* 159, rue Ordener.
GASTRONOMIE La boulangerie Mauvieux (18e) a reçu mercredi le grand prix de la baguette 2012
UN VRAI COUP DE BAGUETTE MAGIQUE
Le jury a étudié l’aspect, la cuisson, le goût, l’odeur et la mie des 124 baguettes en lice.
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FAITS DIVERSLe tireur présumé de l’Essonne reste en prisonLa demande de remise en liberté de Michel Courtois a été rejetée, a annoncé ce mercredi son avocat. L’homme a été mis en examen pour le meurtre de sa compagne, le premier de quatre homicides perpétrés dans l’Essonne. Un autre homme, Yoni Palmier, est poursuivi dans cette affaire.
TRANSPORTSLa RATP freine les contrôlesChâtelet-Les Halles, Gare-du-Nord, Saint-Lazare… Depuis une dizaine de jours, les contrôleurs de la RATP ne sévissent plus dans ces stations « sensibles ». Selon le syndicat SUD-RATP, ils auraient reçu la consigne de lever le pied jusqu’au second tour de l’élection présidentielle, dimanche prochain. Selon la RATP, cette décision n’aurait rien à voir avec l’élection, mais serait liée à l’affluence en période de vacances scolaires.
secondes20LE CHIFFRE
24 276 VISITEURS PAYANTS
EN UNE JOURNÉE. LE JARDIN D’ACCLIMATATION (16E) A BATTU SON RECORD
DE FRÉQUENTATION À L’OCCASION DU 1ER MAI.
Ce jeudi matin, le bateau s’élancera de Pantin (Seine-Saint-Denis) et traver-sera Paris* avant de filer vers Le Havre.
A la rame, Charles Hedrich, dit Le ra-
meur de l’exploit. Car cette balade sur
la Seine n’est qu’une mise en bouche
avant une traversée aller-retour de l’At-
lantique, parrainée par le Club des en-
trepreneurs de Seine-Saint-Denis. Le
rameur partira avec un désalinisateur
d’eau et 170 kg de nourriture déshydra-
tée. « Une telle traversée sans ravitaille-
ment, ça ne s’est jamais fait », s’enthou-
siasme-t-il. Une première donc pour
Charles Hedrich, même si en matière
d’exploits sportifs, il a déjà une solide
expérience. Cet ancien officier de ma-
rine marchande s’est lancé dans l’aven-
ture en 2003, grâce au pécule dégagé
après la vente de sa société. Depuis, il a
enchaîné une douzaine de défis, dont le
Vendée Globe, une expédition en kite ski
en Antarctique, une ascension de l’Eve-
rest, l’Ultra-Trail du Mont-Blanc – une
course de 170 km avec 10 000 m de dé-
nivelé… Un parcours impressionnant
que rien ne laissait présager. « Au début,
j’ai rencontré beaucoup de scepticisme,
se souvient Charles Hedrich. Pendant
cinq ans, j’ai financé mes expéditions
moi-même. » Pour aider les sportifs
aventuriers dans son genre, il a créé
l’association Respectons la Terre. « Son
but est aussi d’attirer l’attention sur les
problèmes de réchauffement climatique
et de pollution », souligne Charles He-
drich. W HÉLÈNE COLAU
* Le bateau sera mis à l’eau vers 11 h à Pantin, passera au port de l’Arsenal (12e) vers 17 h et à Courbevoie (92) vers 19 h.
SPORT
Le rameur de l’exploit part de Pantin
Charles Hedrich sur l’Atlantique.
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JEUDI 3 MAI 2012 3GRAND PARIS
Les rongeurs ne donnent pas la frite à Quick. L’enseigne de restauration ra-pide fait l’objet d’un buzz déplaisant de-
puis lundi soir : un internaute a posté sur
les réseaux sociaux une photographie du
restaurant de Belleville (20e) où l’on
aperçoit six souris près de la cuisine. Et
la valse de sarcasmes de pleuvoir sur
Twitter où certains moquent le slogan
de la marque « Nous, c’est le goût »
transformé en « Nous, c’est l’égout ».
Quick a tenté de rassurer ses clients
dans un communiqué, assurant qu’« un
passage supplémentaire [de dératisa-
tion] a été immédiatement demandé par
la direction. Ce type de nuisance n’est
pas une prérogative des établissements
de restauration rapide, mais un véritable
problème pour l’ensemble des établis-
sements commerçants des grandes
villes de France. » Une défense appuyée
par la préfecture de Paris, qui a lancé
une campagne de dératisation, du
16 avril au 15 juin afin de lutter contre
ces rongeurs, amateurs des cuisines et
chantiers de la capitale. W O.G.
COMMERCE
Les souris s’invitent dans un Quick
LA PHOTO ( Et le rideau sur l’écran du Trianon est remonté
Le cinéma de Romainville, qui a accueilli certains tournages de « La dernière séance » d’Eddy Mitchell, a rouvert ses portes mercredi après neuf mois de travaux. Plus moderne, la salle propose des ciné-karaoké et des avant-premières jusqu’au 8 mai.
LUCIE ROMANO
Dans le minibus
qui les conduit
de leur centre
d’initiation au travail et aux loisirs (CITL),
à Vanves (Hauts-de-Seine) jusqu’à leur
lieu de sortie à Bourg-la-Reine, Martine,
Sylvie et Lila discutent politique. Ces
trois femmes sont déficientes mentales
et, pour la première fois, elles ont pu
voter à une élection d’envergure : la pré-
sidentielle. Sylvie remarque soudain une
affiche de François Hollande dans la rue
et s’écrie : « J’aimerais bien le rencon-
trer, c’est mon rêve. Voter, c’est impor-
tant, c’est être comme tout le monde. »
Le juge seul retire le droit de voteDepuis 2009 et la réforme de la protec-
tion juridique des mineurs, le droit de
vote pour les personnes sous tutelle est
automatique. Seul le juge peut le retirer.
Assis contre la fenêtre, Braïm, un autre
résident, reste silencieux. Il n’a pas pu
voter. « Il est pourtant l’un de ceux qui
comprennent le mieux les enjeux, il sait
distinguer la gauche et la droite. Mais il
était incapable de s’exprimer devant la
juge. Elle l’a donc privé de droit de vote »,
explique Mouhannad Al Audat, le direc-
teur du CITL. Pour impliquer les usagers
dans la vie citoyenne, il organise depuis
trois ans des journées citoyennes avec
d’autres établissements. Les thèmes ?
La charte du handicap, le développement
durable et, cette année, le droit de vote.
Pas question de décortiquer les pro-
grammes : l’idée était d’organiser une
élection en interne, de distribuer des
tracts à Bastille pour appeler au vote. Ou
encore de participer à un film, qu’ils vien-
nent présenter à de futurs éducateurs
spécialisés. « Ils sont politisés et toutes
les palettes sont représentées », té-
moigne leur éducateur, Ludovic. Sont-ils
influencés dans leur vote, s’interroge la
salle ? Non, répond Sylvie, qui a compris
la question. Martine, elle, répond qu’elle
a voté ce que son frère lui a dit de voter.
« Il n’y a pas que les déficients mentaux
qui ne comprennent pas tout », relativise
Ludovic. W
ÉLECTION Premier scrutin présidentiel pour les handicapés mentaux
LEURS VOIX SE FONT ENTENDRE
Un débat sur le droit de vote entre handicapés mentaux et éducateurs.
W 400 000 CITOYENSL’Unapei, une association de défense des intérêts des handicapés mentaux, estime à 100 000 le nombre de handicapés mentaux sous tutelle en France, ce qui porte à 400 000 le nombre total de handicapés mentaux en âge d’être inscrits sur les listes.
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FAITS DIVERSUn forcené barricadé pendant cinq heuresUn homme s’est retranché dans l’appartement de sa mère au Plessis-Robinson (92) pendant cinq heures mercredi. Le forcené s’est barricadé en assurant qu’il allait faire sauter l’immeuble de quatre étages. Après des négociations avec le Raid, le forcené, déjà condamné pour violences avec armes et agression sexuelle, est sorti allongé sur une civière, mais il ne serait pas blessé.
IMMOBILIERLes loyers des meublés à Paris augmentent moins qu’avantSelon un baromètre publié par Lodgis, les loyers des locations des meublés ont augmenté à Paris pour ce début 2012 de 2,22 %. Dans les banlieues ouest de l’agglomération, la hausse atteint 5,63 %. Cette hausse est plus faible que les années précédentes, où les prix avaient progressé d’environ 3,1 %.
secondes20
JEUDI 3 MAI 20124 GRAND PARIS
PAR OIHANA GABRIEL
13 h Défilé chic et sport
Pour attirer le chaland à la Défense, Go Sport a choisi de proposer un défilé pour mettre en avant ses vêtements liés à un sport et célébrer l’ouverture de ce nouveau magasin. Des performeurs s’approprieront ces collections.Gratuit. De 13 h à 19 h au centre
commercial des Quatre Temps,
15, parvis de la Défense, 92.
17 h Sur le Batofar la plage
Le restaurant bar-printanier Le Batofar vous propose un aller-retour pour la plage
dès ce jeudi après-midi. Transats, parasols, musique, planchas et tapas au programme pour cette réouverture des 300 m2
redessinés et avec de nouveaux horaires.Le Batofar, port de la Gare, 13e.
Ouvert non-stop de 12 h à 1 h
du matin le week-end, du lundi
au vendredi de 17 h à 1 h du matin.
17 h 30 Talents littéraires
La Fnac Montparnasse invite 6 auteurs qui ont publié leur premier roman entre janvier et avril 2012 à présenter leur ouvrage. Après les débats et séances de dédicaces, chacun pourra profiter d’un cocktail.Gratuit. A la Fnac Montparnasse,
136, rue de Rennes, 6e.
ÇA SE PASSE AUJOURD’HUI
20 h Anniversaire de clowns
Ils répandent le rire des bidonvilles aux orphelinats. Pour fêter ses 18 ans, l’association Clowns sans frontières investit la Favela Chic avec des dessinateurs, une fanfare et des DJ.10 €. A la Favela Chic, 18, rue
du Faubourg-du-Temple, 11e. SU
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IPA
17 °C10 °C
16 °C10 °C
météo
MATIN APRÈS-MIDI
Demain à Paris
Il pleut sur Bruxelles, mais pas seulementQuelques pluies éparses affecteront le nord de la Somme, où il fera assez frais. Le temps sera plus sec ailleurs, avec une évolution orageuse attendue le long de l’Atlantique et sur les principaux reliefs l’après-midi.
APRÈS-MIDI MATIN
Aujourd’hui à Paris... et en France
GÉRARD LONGUETNouvelles mises au point à l’UMPPlusieurs ténors de l’UMP, dont François Fillon, Jean-François Copé et Jean-Pierre Raffarin, ont critiqué mercredi les propos du ministre de la Défense, Gérard Longuet, selon lesquels il serait « possible » de parler avec la présidente du FN, Marine Le Pen, dont le score au premier tour a été « très respectable ». La présidente du FN a, elle, estimé qu’avec ces condamnations de Gérard Longuet, les ténors de l’UMP feraient perdre Nicolas Sarkozy.
échos de campagne
JEUDI 3 MAI 2012 5 ÉLECTIONS 2012
« Le socialisme, c’est soit des fausses solutions, soit des vrais impôts. Et des vrais impôts, il y en a beaucoup », as-
sène la porte-parole de Nicolas Sarkozy
Nathalie Kosciusko-Morizet lors du
débat organisé face à Michel Sapin, à
20 Minutes. « Les Français commencent
par juger les cinq ans au pouvoir de
Nicolas Sarkozy, et c’est un échec »,
réplique Michel Sapin, responsable du
projet présidentiel de Hollande. Un
débat de vingt minutes pour aborder
trois des thèmes qui préoccupent le
plus les Français : la crise, le chômage
et le pouvoir d’achat. Un débat projet
contre projet pour sortir des questions
de personnes. Contrat de génération
contre TVA sociale, exemple allemand
et contre-exemple espagnol, des
échanges vifs, mais courtois et argu-
mentés. W PIERRE KOETSCHET
PROJET CONTRE PROJET
NKM-Sapin, l’autre débat
Nathalie Kosciuko-Morizet, porte-parole de Nicolas Sarkozy, Pierre Koetschet, de 20minutes.fr et Michel Sapin, responsable du projet de François Hollande.
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Un débat à retrouver en vidéo sur
Marine Le Pen a jugé mercredi que faire entrer un député à l’Assemblée lors des législatives de juin serait une
victoire, étant donné le type de scrutin,
majoritaire. « Un succès sera de rentrer
à l’Assemblée parce que nous en
sommes exclus depuis vingt-cinq ans »,
a expliqué la présidente frontiste, forte
de ses 17,9 % obtenus au premier tour,
devant la presse étrangère. En 1986,
alors que les élections législatives
s’étaient déroulées au scrutin propor-
tionnel, conformément à une promesse
de François Mitterrand, le Front natio-
nal avait obtenu 35 sièges. Son objectif
pour 2012 ? En faire entrer plus, jusqu’à
une quinzaine pour former un groupe.
La présidente du Front national, qui
votera blanc au second tour, compte sur
une nouvelle percée en juin. Les
chances de son Rassemblement bleu
marine d’obtenir des élus dépendent
« beaucoup de la participation, de la
nature des candidats, et de la présence
de dissidents socialistes et UMP », a
analysé la patronne du FN. W L. R.
LÉGISLATIVES
Marine Le Pen compte sur une nouvelle percée
aujourd’hui sur
W CHAT avecVous interviewez Vincent Feltesse, responsable de l’équipe numérique de François Hollande. Il répondra à vos questions ce jeudi à partir de 11 h 30.
ALEXANDRE SULZER
Depuis plus d’une se-
maine, bon nombre de
responsables UMP
expriment des réserves sur la
stratégie droitière de Nicolas
Sarkozy. Mais un autre malaise
est moins médiatisé : celui des
libéraux. A l’heure où Nicolas
Sarkozy remet la « frontière »
au cœur de son programme et
assure ne pas vouloir « laisser
la France se diluer dans la
mondialisation », les tenants
du libre-échange se sentent
orphelins. « C’est évident qu’il
est en pleine démagogie »,
raille un député UMP issu de la
famille libérale. Mais comme
d’autres, il temporise : « La
bataille est perdue et comme
vous le savez, il y aura une re-
composition de la droite. » Les
règlements de comptes inter-
viendront donc après le 6 mai.
En attendant, la solidarité de
camp prévaut. « Est-ce que
j’aurais préféré que Nicolas
Sarkozy porte d’autres options
dans la campagne ? Oui. Mais
il est le candidat de l’ensemble
de la droite, je le soutiens »,
confirme un autre député,
poids lourd de la majorité.
« Le Buy European Act, c’est du pipeau »Pour lui, la proposition d’un
Buy European Act, qui consiste
à préserver l’accès des mar-
chés publics aux entreprises
qui produisent en Europe,
« c’est du pipeau ». « Ce n’est
pas d’un caractère opération-
nel évident. Il y a une volonté
illusoire de concilier la France
du oui et du non. » Le député
Hervé Mariton, lui, veut croire
qu’on « peut être à la fois favo-
rable à la liberté des échanges
et patriote du point de vue éco-
nomique ». Concrètement,
quand on en vient aux proposi-
tions du candidat UMP, l’élu de
la Drôme se montre favorable
à des mesures de protection si
« elles sont transitoires et ten-
dent vers plus de réciprocité et
de transparence ». « Nous
sommes dans une phase de
conclusion de période électo-
rale. Tout cela demande à être
précisé, amendé. » Pour l’en-
thousiasme, on repassera.
« Nous n’avons pas réussi à
nous imposer dans la cam-
pagne, constate, amer, le dé-
puté Elie Aboud. Ça me cha-
grine. Mais je peux tout excuser
à Nicolas Sarkozy. Parce qu’il
y a urgence à ne pas laisser la
clé de la voiture France à Fran-
çois Hollande, qui nous
conduira dans le mur. » W
DROITE Le premier tour et la montée du FN ont infléchi le discours de Nicolas Sarkozy
LES LIBÉRAUX DE L’UMP ONT LE BLUES
Pour Hervé Mariton, on « peut être à la fois favorable à la liberté des échanges et patriote du point de vue économique ».
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JEUDI 3 MAI 20126 ÉLECTIONS 2012
ALEXANDRE SULZER
Le débat promettait d’être âpre. Il
l’a été. Technique et viril aussi,
entre rafales de chiffres mi-
traillées d’un côté comme de l’autre et
petites phrases tranchantes. Comme
cela avait été annoncé, François Hol-
lande – costume fermé, posture prési-
dentielle – n’a cessé de renvoyer son
adversaire aux failles de son bilan. Nico-
las Sarkozy – costume ouvert – voulait
« débusquer » son rival socialiste sur ses
supposées incohérences, ses « men-
songes », un mot qui est revenu souvent
dans la bouche du président. Dès les
premières secondes, Nicolas Sarkozy
ouvre les hostilités. « C’est assez clas-
sique ce qu’il a dit. Il a dit qu’il serait un
président extraordinaire. Moi, je veux
autre chose, que ce soit un moment d’au-
thenticité. »
« Moi, je ne distingue pas le vrai travail du faux »Accusé d’avoir divisé les Français au
cours des cinq dernières années, le can-
didat UMP répond vouloir « parler à tous,
y compris ceux qui n’ont pas [ses] idées »,
campant François Hollande comme un
« homme des partis ». « Moi, je ne dis-
tingue pas le vrai travail du faux, les bons
syndicalistes, des mauvais », lui renvoie
le candidat PS. Revenant sur l’anti-
sarkozysme, le chef de l’Etat accuse
solennellement : « Quand on m’a com-
paré à Pétain, à Laval, à Franco, vous
n’avez pas dit un mot ! » « Vous aurez du
mal à passer pour une victime. J’ai eu
droit à tous les animaux », rétorque
François Hollande, grinçant.
La passe d’armes se poursuit sur le chô-
mage et la crise. Un échange marqué
par les comparaisons avec les pays
étrangers (lire ci-dessous) et, en particu-
lier, le voisin d’outre-Rhin. « Considérez-
vous maintenant que l’Allemagne est un
exemple ? », interroge Nicolas Sarkozy
alors que François Hollande lui rappelle
les meilleures performances germa-
niques. « L’Allemagne a fait le contraire
de ce que vous proposez. » « Avec vous,
c’est très simple, ce n’est jamais de votre
faute, ce sont les collectivités, la crise... »,
s’emporte le candidat PS, alors que le
président l’accuse de « minimiser » son
bilan « pour dire du mal » de lui.
Le ton monte« Ce n’est pas le concours de la petite
blague », accuse Sarkozy qui, sur un ton
professoral, interpelle Hollande : « Com-
ment allez-vous faire pour réduire les
déficits et augmenter (...) toutes les pres-
tations ? » Un ton adopté à son tour par
le socialiste : « Quel est le montant des
prélèvements obligatoires au-
jourd’hui ? », interroge-t-il. « Je ne suis
pas votre élève », s’agace, en une for-
mule mitterrandienne, Sarkozy quand
Hollande lui demande de rappeller que
Silvio Berlusconi est bien de son camp.
« Je ne critique pas la France, je critique
le président de la France », précise le
socialiste. « Je représente la France »,
répond Nicolas Sarkozy. « Ne confondez
pas votre personne et la France »,
conclut François Hollande. Le ton monte
progressivement. « Vous avez eu une
présidence partiale, partisane », mord
l’un. « Votre normalité n’est pas à la hau-
teur des enjeux », tacle l’autre. Avant
d’ajouter : « Je ne prendrai pas de leçon
d’un parti qui était prêt à se rassembler
avec enthousiasme derrière DSK. » Un
débat âpre. Et presque digne. W
DÉBAT Les deux finalistes se sont affrontés à coups de chiffres, d’arguments et de petites phrases
UN MATCH TECHNIQUE ET MUSCLÉ
François Hollande (à g) et Nicolas Sarkozy, mercredi soir.
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L’immigration au cœur du débatAvec un FN aussi haut au premier tour, les échanges sur l’immigration étaient attendus. Le résultat a été à la hauteur
des attentes. « La France est un pays
ouvert, je sais moi-même d’où je viens,
mais nous avons accueilli trop de
monde », attaque Sarkozy, qui rappelle
un des points de son programme : diviser
l’immigration légale par deux pour pas-
ser de 185 000 à 90 000. Hollande compte,
lui, rester à 180 000 naturalisations par
an, mais explique que « l’immigration
légale doit être maîtrisée ».
Le droit de vote des étrangersAlors que le PS dénonce les « appels du
pied » du candidat UMP à l’égard des
électeurs FN, Hollande revient sur les
conditions d’accueil des migrants en
France. « Pour les demandeurs d’asile,
des personnes attendent une réponse
un an et demi ! Je veux qu’elles aient une
réponse en six mois », annonce le socia-
liste, qui parle des centres de rétention
dans lesquels il ne veut plus voir un en-
fant. « Je sais que vous avez le sens de
l’humour, mais sur les centres de réten-
tion, vous aviez promis à France Terre
d’Asile de les supprimer... », lui rappelle
Nicolas Sarkozy.
Le programme du PS propose le droit de
vote aux étrangers non communautaires
aux élections locales. Sarkozy dénonce
la menace d’un vote communautaire.
« Le droit de vote aux immigrés s’adresse
[...] d’abord aux premières communau-
tés : algérienne, malienne, nigérienne.
Les pays d’Afrique du Nord sont de
confession musulmane, de l’autre côté
de la Méditerranée. Les tensions com-
munautaires viennent de qui, viennent
d’où ? », lance le Président. « Pourquoi
laissez-vous supposer que les étrangers
qui voteraient sur le territoire, sont des
musulmans ? », rétorque le candidat
socialiste, ferme. W M. GO.
Chômage, TVA sociale, croissance… Sur tous les sujets économiques, les deux candidats ont comparé la situa-
tion de la France avec l’étranger. No-
tamment Sarkozy attaché à relativiser
les conséquences de la crise. « Le
chômage a augmenté de 18,7 % en
France. Sur la même période, il a aug-
menté de 37 % en Italie, de 191 % en
Espagne, de 103 % aux Etats-Unis...
Pourquoi faudrait-il minimiser les ef-
forts de la France ? explique ainsi le
Président.
L’Allemagne a été l’exemple le plus
choisi par les deux candidats. Ainsi
Sarkozy a défendu sa TVA sociale en
évoquant Berlin qui l’a augmentée de
trois points. « Les Etats-Unis ont fait
mieux que la France en termes de
croissance. L’Allemagne a fait mieux
aussi [...] Donc, vous ne pouvez pas
dire que la France s’en est tirée mieux
que les autres », lui répond Hollande.
Plus de riches ou moins de pauvresSur la fiscalité, le petit jeu de la com-
paraison a également animé les dé-
bats. « La France est le pays d’Europe,
avec la Suède, avec les impôts les plus
lourds. Il y a une différence entre nous:
vous voulez moins de riches, je veux
moins de pauvres, décrit Nicolas
Sarkozy aussitôt critiqué par François
Hollande. « Vous avez eu plus de
pauvres et des riches plus riches. »
En 2007, les échanges entre Royal et
Sarkozy avaient été beaucoup moins
influencés par les pays étrangers.
Sans doute un symptôme de la crise
internationale. W MATTHIEU GOAR
Des échanges marqués par des comparaisons avec l’étranger
JEUDI 3 MAI 20128 FRANCE/MONDE
NUCLÉAIREGreenpeace s’introduit dans deux centrales Deux intrusions dans des centrales nucléaires ont relancé la question de leur sûreté mercredi. Le matin, un militant de Greenpeace a survolé la centrale du Bugey (Ain) et jeté des fumigènes. A la mi-journée, un autre individu a déjoué la vigilance des gardiens de la centrale de Civaux (Vienne) en entrant sur le site avant d’être interpellé une heure plus tard.
MEDIAPART-SARKOZYLe CNT parle d’un « faux »Le Conseil national de transition (CNT), au pouvoir en Libye depuis la chute de Kadhafi, a estimé mercredi que la lettre promettant un financement libyen à Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2007, brandie par Mediapart, semblait « fausse et fabriquée ». Mercredi, le site d’information a porté plainte pour « dénonciation calomnieuse » contre le Président.
secondes20
DELPHINE BANCAUD
Chaque année, un enfant sur trois
ne part pas en vacances. Pour y
remédier, des associations (le
Secours populaire, le Secours catho-
lique, l’Œuvre Louis-Conlombant, Sol en
si, etc.) proposent à des familles béné-
voles d’accueillir chez elles des enfants
défavorisés pour les vacances.
La crise se fait ressentirCette année, plusieurs d’entre elles re-
doutent de ne pas trouver suffisamment
de familles d’accueil pour l’été. « Nous
avons démarré les recherches et c’est
difficile. Peut-être est-ce dû à la crise,
car les familles sont bénévoles et que
l’accueil d’un enfant pendant deux ou
trois semaines engendre des frais sup-
plémentaires », explique Dominique
Desarthe, membre du bureau national
du Secours populaire. « Certaines fa-
milles ne renouvellent pas l’expérience,
ou d’autres ne peuvent pas recevoir plus
d’un enfant », renchérit Nelly Lefay, de
l’Œuvre Louis-Conlombant. Un souci,
d’autant que plusieurs associations ont
constaté une augmentation de l’ordre de
20 % des bénéficiaires de l’aide alimen-
taire cette année, « ce qui laisse présa-
ger une plus forte demande d’accueil des
enfants cet été », souligne Dominique
Desarthe. Pour inciter les familles à
s’engager, le site jeveuxaider.com re-
cense tous les besoins des associations
en la matière. A bon entendeur... W
SOCIÉTÉ Chaque été, des enfants sont accueillis par des bénévoles
DES « FAMILLES DE VACANCES » MANQUENT À L’APPEL
Un enfant accueilli dans une famille par le biais du Secours populaire.
L.
PE
NN
EC
« La bataille n’est pas encore terminée. [...] Mais il y a une lumière
au bout du tunnel. »Barack Obama, mercredi, lors d’une visite surprise en Afghanistan,
un an après la mort d’Oussama ben Laden.
C’EST DIT !
« Cet été, pour la deuxième fois, nous accueillerons un enfant en vacances par l’intermédiaire du Secours popu-
laire », raconte Nicolas Godlewski, père
de trois enfants et résidant à Saint-
Quentin-en-Yvelines. « Cette démarche
nous semblait naturelle avec mon
épouse, car nos parents respectifs re-
cevaient déjà des enfants chez eux
lorsque nous étions petits. Nous en
parlions depuis longtemps, mais nous
avons entendu que notre aîné ait 6 ans
pour pouvoir réaliser ce projet, afin que
l’enfant accueilli puisse trouver un ca-
marade de jeu de son âge. L’été der-
nier, nous avons ainsi emmené avec
nous pendant un mois un garçon de 7
ans, dont la mère ne pouvait pas
prendre de vacances. Un séjour à la
mer, suivi d’un autre à la montagne. Il
s’est adapté très vite à notre vie de fa-
mille. Et s’il s’est plaint de l’absence de
télévision dans notre maison de cam-
pagne au début de son séjour, il a vite
trouvé d’autres distractions ! Il est ren-
tré chez lui avec des souvenirs plein la
tête. Nos enfants ne se sont pas posé
de questions non plus, trop heureux de
compter un nouveau copain. Cette ex-
périence leur a ouvert l’esprit, en leur
permettant de tisser des liens avec un
enfant différent de ceux qu’ils côtoient
habituellement. De notre côté, nous
avons été ravis de pouvoir offrir à cet
enfant cette jolie parenthèse. Cela nous
a vraiment donné envie de recommen-
cer. Cet été, nous en accueillerons donc
un autre. Une vraie découverte que
nous attendons avec impatience. » W
PROPOS RECUEILLIS PAR D. B.
« Une démarche naturelle »
TÉLÉPHONIESamsung détrône AppleSamsung devient le premier vendeur de smartphones au monde, selon une étude du cabinet IDC. Il a vendu au cours du premier trimestre, 42,2 millions de smartphones, contre 35,1 millions pour Apple.
AUTOMOBILELes ventes encore en reculLes immatriculations de voitures neuves ont baissé de 1,6 % en avril, selon le Comité des constructeurs d’automobiles. Sur les quatre premiers mois, la baisse du marché français est de 17,5 %.
secondes20
JEUDI 3 MAI 2012 9ÉCONOMIE
CÉLINE BOFF
Les entreprises le savent : s’il n’y a
pas de croissance en France, il faut
aller la chercher ailleurs. Oui, mais
voilà, export rime bien souvent avec lan-
gues étrangères… et avec barrière. Près
d’un cadre dirigeant sur deux (46 %)
pense que ses parts de marché augmen-
teraient de manière significative si ses
collaborateurs avaient une meilleure
pratique des langues étrangères – et
surtout de l’anglais. C’est ce que révèle
une enquête d’EF Education First réali-
sée par EIU, la division études du journal
The Economist.
Un problème... mondialiséCe n’est pas une exception franco-fran-
çaise : dans le monde, 49 % des cadres
admettent que les malentendus liés à la
communication ont fait obstacle à des
transactions internationales et ont en-
traîné des pertes substantielles pour
leur entreprise. Les sociétés brési-
liennes et chinoises sont même les plus
affectées, avec respectivement 74 % et
61 % de pertes financières liées à des
négociations avortées… Et pourtant, les
entreprises ne misent pas davantage sur
la formation. Au contraire : une étude de
Linguaid démontre qu’en France, le
chiffre d’affaires des organismes spé-
cialisés a reculé de 8,5 % en 2010, sans
renouer avec la croissance depuis.
« Après avoir financé les formations obli-
gatoires à la sécurité et celles consa-
crées aux produits et aux actions com-
merciales, les entreprises n’ont plus de
budget pour les langues étrangères.
L’anglais est pourtant la formation la
plus demandée en DIF [droit individuel à
la formation », explique Martin Klotz,
responsable du Centre d’étude de lan-
gues de Lyon. Du coup, les entreprises
sont plus exigeantes dans leurs em-
bauches. Selon l’enquête d’EIU, une sur
deux ne recrute que des collaborateurs
maîtrisant une seconde langue, même
pour des postes ne requérant pas cette
compétence. Reste que la langue ne fait
pas tout. Pour 51 % des sondés, les plus
grands malentendus – et donc obstacles
aux négociations – proviennent des in-
compréhensions… culturelles. W
ENTREPRISE Les malentendus liés à la communication font perdre des contrats
MAÎTRISER L’ANGLAIS POUR MOINS TIRER LA LANGUE
50 % des sociétés ne recrutent que des salariés maîtrisant deux langues.
SIE
RA
KO
WS
KI
/ JO
CH
MA
NS
/ I
SO
PIX
/ S
IPA
Soulagement pour les salariés de Neo Security, n°2 français du gardiennage. Les pouvoirs publics ont décidé mercredi
d’accorder à la société, placée en cessa-
tion de paiement depuis le 24 avril, un
sursis dans le paiement de charges fis-
cales et sociales. De quoi permettre au
président du groupe, Jean-Michel Houry,
de poursuivre ses discussions avec des
repreneurs potentiels. Il laissait en-
tendre qu’un repreneur semblait se dé-
gager et qu’il serait français, sans en
préciser le nom. Une nouvelle bien ac-
cueillie par l’intersyndicale CFDT, CGT,
FO, CFTC et CFE-CGC. Les syndicats, qui
manifestaient mercredi matin devant le
siège parisien de la société, semblent
plus favorables à la candidature de Fi-
ducial, qui propose de conserver l’inté-
gralité de ses 5 000 salariés. W L. R.
NEO SECURITY
Le repreneur serait français
Les salariés de Neo Security devant le siège de l’entreprise, mercredi matin.
A.
GE
LE
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0 M
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Savec .frle site expert de l’éco
aujourd’hui sur
W CHATVous interviewez Vincent Drezet, spécialiste du fisc, et secrétaire national de l’Union SNUI-SUD Trésor Solidaires. Il répondra à vos questions ce jeudi à partir de 15 h.
JEUDI 3 MAI 201210 PAUSE
RCS 447 934 480 photo déco
ON A
AIME
®
0,50EUR/SMS Mydoo
Par SMS Envoyez
SPECIAL au 71030
MINEURS, DEMANDEZ L’ACCORD À VOS PARENTS.
HOROSCOPE Bélier du 21 mars au 20 avril
Votre méfiance envers toutest un peu exagérée. Vous faites le vide autour de vous. Est-ce votre désir ?
Taureau du 21 avril au 21 mai Votre joie de vivre communicative est revenue. Vous êtes entouré de vos amis, heureux de vous retrouver.
Gémeaux du 22 mai au 21 juin De petites tracasseries vous embêtent. Vous êtes au-dessus de cela habituellement. Faites face à nouveau !
Cancer du 22 juin au 22 juillet Vous affirmez vos idées.Vous avez acquis une certaine maturité.Cela vous permet enfin d’être plausible.
Lion du 23 juillet au 23 août Vous avez pris du recul.Vous êtes mieux dans votre peau et vous menez votre vie comme bon vous semble.
Vierge du 24 août au 23 septembre Vous perdez un temps foupour rien. Dédramatisez les choses. Prenez la vie comme elle vient et appréciez-la.
Balance du 24 sept. au 23 octobre Et si vous changiez un peu d’air ? Partez loin de chez vous. Histoire de changer d’horizon et de paysage.
Scorpion du 24 oct. au 22 nov.
Vous êtes un peu nerveux aujourd’hui. Cela ne sert à rien de vous ruer sur tout ce qui bouge. Du calme !
Sagittaire du 23 nov. au 21 déc. Laissez-vous aller à l’appeldu bonheur. Ne vous posez aucune question.La journée se déroule sans encombre.
Capricorne du 22 déc. au 20 janvier Vous pétillez comme une bulle de champagne. Au fait, pour fêter quel événement ? Aucun, vous êtes au top !
Verseau du 21 janvier au 18 février Tout va bien dans votre vie.Qu’elle soit familiale ou amoureuse.De plus, vous ne comptez plus vos sous !
Poissons du 19 février au 20 mars Vous êtes souriant. Vous montrez votre facette de séducteur. Vous attendezque la mayonnaise prenne.
Jouez en ligne et retrouvez toutes les solutions des jeux sur 20minutes.fr
MOTS FLÉCHÉS N°2108 Force 1
SUDOKU N°1277
2 5 4 6
3 9 2
8 1
1 9 3 4
6 1 5
7 5 6 1
3 2
9 1 6
8 9 7 6
ExpertEn partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 par 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9
Solution du sudoku n° 1276
9 6 4 1 2 3 7 8 5
7 8 2 4 5 6 1 3 9
1 5 3 8 9 7 2 6 4
5 3 9 6 7 2 4 1 8
4 1 6 9 3 8 5 2 7
8 2 7 5 4 1 6 9 3
6 9 1 7 8 4 3 5 2
3 4 8 2 6 5 9 7 1
2 7 5 3 1 9 8 4 6
COMPO- SITEUR
RONCIER
IL CALME LA TOUX
ACCUEIL
ACTION DE
CASSER
GUETTE
FLEUVE AFRICAIN
FEMMES À DONS
ÊTRE SUPRÊME
RÉ OU OLÉRON
PRONON- CERAI BIEN
LE RÊVE ABSOLU
ARTICLE
TOILE À LAVERNOM
D’UNE SALADE
CÔTÉ DU LEVANT
HOMME DE LA MER
BOLET
RELEVÉ POSTAL
AN- CIENNE PIÈCE
PRÉFIXE PRIVATIF
C’EST AUSSI CELA
CERTAIN
ENTRE DEUX MOTS
ASSOCIÉ
DISTANCE EN CHINE
PARTIE DU YEN
BRUIT D’ARME À FEU
QUI MANQUE
DE VI- TAMINES
CHAUS- SURE DE
BOIS
VÉHICULE
ÉGALITÉFLÉTRIES
DOMPTER
REGISTRE DU COM- MERCE
LE NOUVEAU EST PETIT
VIANDE RÔTIE À
LA BROCHE
MULTI- COQUE
EXPLO- SION
AU GOÛT ÂCRE
QUI SONT À LUI
TRIS- TESSE
ÉCOLO- GIQUE
PREMIER REPAS
TOUCHÉ AUX
LARMES
METS EN JEU AU TENNIS
E U O O B A
I M P R E V U S A R C
B A G U E E R R E R
T A R E R C R O I S E
R A R E T E I L O T
G R L E
A R O U
U S A T A
S T M I L
J E T L D S O E
R A I R E E T N A
I N A B U S I N E S S
A P T E S L T
D I E R E P L I
T R I E E E R
SOLUTION
DE LA
GRILLE N° 2107
20 Minutes, 4 280 000 lecteurs, 1er quotidien national (LNM 15+, AudiPresse/ONE 2011) 50-52, bd Haussmann, CS 10300 75427 Paris Cedex 09Tél. : 01 53 26 65 65 Fax : 01 53 26 65 10Fax rédaction : 01 53 26 65 68 E-mail : [email protected]
Edité par 20 Minutes France, SAS au capital de 5 694 848 €, RCS Paris 438 049 843Actionnaires : Schibsted ASA, Sofiouest,
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L’information est un droit
OLIVIER MIMRAN
« Amoureux des
belles-lettres et
des jolis des-
sins, préparez vos mouchoirs :
une série culte prend fin. » Il
fallait bien des alexandrins
pour rendre hommage à « De
cape et de crocs » (Delcourt)
d’Alain Ayroles et Jean-Luc
Masbou, dont le dixième tome,
De la Lune à la Terre, sera l’épi-
logue. Dix-sept ans après sa
création, cette série « litté-
raire » se clôt sur un carton :
800 000 exemplaires ont déjà
été vendus, et l’ultime volume
entre directement à la deu-
xième place du classement des
meilleures ventes de BD de
Livres Hebdo ! Le succès n’était
pourtant pas acquis car, si le
titre allie aventure et évasion,
il s’appuie aussi sur de nom-
breux hommages au « beau
langage ». Ses héros, le renard
Armand Raynal de Maupertuis
et le loup Don Lope de Villalo-
bos y Sangrin, discourent
d’ailleurs volontiers en vers
entre deux combats à l’épée !
Envolées lyriquesLe lectorat BD serait-il plus
lettré que ne le prétendent cer-
tains ? « Nous nous sommes
efforcés de rendre la série ac-
cessible malgré ses références
littéraires, confie Alain Ayroles
à 20 Minutes, mais nous avons,
nous aussi, été surpris de
constater que les lecteurs
étaient demandeurs de textes
travaillés. » Si l’on se régale
d’envolées lyriques que n’au-
rait pas reniées Shakespeare,
« De cape et de crocs » de-
meure un récit trépidant et à la
portée de tous les publics.
Dans ce final, Armand et Don
Lope projettent de quitter la
Lune, sauvée des griffes du
Prince Jean. Mais l’ignoble
Mendoza ne l’entend pas de
cette oreille… Les rebondisse-
ments sont toujours aussi
nombreux et les personnages
acquièrent encore davantage
de relief. Difficile, donc, de
s’apprêter à les quitter défini-
tivement. « Jean-Luc et moi
sommes très émus, car c’est
une partie de notre vie qui
s’éteint. Tous les fils de l’his-
toire commençaient à se nouer
tout seuls : il était vraiment
temps de remiser nos
plumes », précise Alain Ay-
roles.Mais que les inconso-
lables se consolent : deux vo-
lumes indépendants seront
prochainement consacrés à
Eusèbe, l’énigmatique lapin de
la série mère. W
BD Sortie de l’ultime volume d’une des séries les plus originales et populaires de la décennie
CLAP DE FIN POUR LES AVENTURIERS POÈTES
La saga marie péripéties et « beau langage ».
AL
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LC
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JEUDI 3 MAI 2012 11CULTURE
JEUDI 3 MAI 201212 CULTURE
Grand imitateur de Dalida, Thierry Le Luron se moquant de la proximité de Mitterrand et Dalida, chantait sur l’air
de « La Vie en rose » : « Depuis que j’ai
voté François, la télé est à moi. » Vrai.
Les médias fêtent Dali ce jeudi avec une
journée sur France Bleu et une série sur
francebleu.fr. France 5, à 21 h 40 , chante
« Dalida : l’air du temps » et ce vendredi,
France 3 programme « Dalida, 25 ans
déjà ». Mi-mai, France 2 proposera un
« Champs-Elysées » spécial Dalida. W
Soirée spéciale sur France 3 vendredi.
Dali, la diva des médias
G.
BE
DE
AU
/FT
V
Retrouveznotre diaporama dédié à Dalida sur
ALICE « GIGI » COFFIN ET BENJAMIN « BAMBINO » CHAPON
« Tu es d’hier et de demain »,
lui disait Delon dans « Pa-
roles, paroles… ». Depuis
sa mort, il y a vingt-cinq ans, Dalida a été
tour à tour branchée ou ringarde, mais
n’a quitté ni nos cœurs, ni nos oreilles.
G Mai 1988 En mai 1981, Dalida, en robe
rose, est au premier rang lors du
triomphe de François Mitterrand au
Panthéon. Sept ans plus tard, en
mai 1988, le premier anniversaire de sa
mort coïncide avec la réélection de
« Mimi l’Amoroso »,
surnom du Pré-
sident, très
proche de la chanteuse. Cette même
année, un autre Mitterrand, Frédéric,
anime « Dalida, la gloire et les larmes »
sur TF1 tout juste privatisée. Elle est in.
G 1994 Les collectionneurs de disques
spéculent sur sa cote. L’Argus Dalida est
édité. Les vieux Dalida se revendent
comme de vulgaires pin’s. L’année sui-
vante, l’album posthume Comme si j’étais là est fait de remixes électro
ringards dont, notamment, un duo
virtuel avec Indra sur « Laissez-
moi danser ». Elle est très out.G 1997 A l’inauguration de la
place Dalida, à Montmartre, « le
show-biz commémore la Callas
des variétés », selon les mots du
JT. Mais l’alerte « Danger kitsch »
reste menaçante. Sur la place, son
buste est signé Alain Alsan, auteur de
celui de Mireille Mathieu en Marianne.
Elle est entre in et out.G 2001 Chanteuse qui a le plus marqué
le siècle, selon un sondage Ifop, Dalida
est à nouveau in. 2001 voit aussi l’élec-
tion à la mairie de Paris de Bertrand
Delanoë, proche de la chanteuse. Par
ailleurs, « elle a toujours été au goût du
jour pour le public gay, note Juliette De-
lanoye, conceptrice de la série “Dalida”
pour France Bleu. Son frère Orlando a
alimenté le culte Dalida. »
G 2003 C’était le temps des pleurs. « Une
vie », spectacle musical dédié à Dalida
est lancé. Mais au Québec. Out. En 2005,
Christophe Lambert incarne un de ses
amours dans un téléfilm. Triste période.
G 2012… Dalida à l’épreuve du post-mo-
dernisme. Ses chansons sont reprises
par Faudel, Dany Brillant ou Luce de
« Nouvelle Star ». Dans la saison 3 de
« Secret Story », un des candidats, Nico-
las, a un secret : il est en communication
avec Dalida. Un fou tente de déboulonner
sa statue. Orlando est fait chevalier des
Arts et des Lettres… Et, en 2013, Nadia
Farès l’incarnera sur grand écran. Par-
delà le kitsch et le mal, Dalida dure. W
IN/OUT Il y a 25 ans, elle disparaissait, 25 ans de hauts et de bas pour la diva ringarde puis branchée
DALIDA, ICÔNE AU KITSCH IMMORTEL
1990 2000 20101995 2005
BRANCHÉE
RINGARDE
2001
20102012
1987
1988
1994
1997
2003
Depuis son suicide, un quart de siècle s’est écoulé. Une période durant laquelle Dalida a été considérée tour à tour dans le vent ou totalement hors du coup.
AS
LA
N /
SIP
A
COSMOPOLITAN
Le quinquennat de ma vieCosmopolitan sacrifie lui aussi à la bipolarité, au clivage, aux affrontements partisans. Mais à la place de gauche-droite, ce serait
plutôt « crazy ou tradi », et la question concerne
son « profil plaisir ». Cosmo rappelle aussi
l’importance d’un quinquennat. De 25 à 30 ans,
il y a cinq années « qui changent tout »,
pour « mettre sa vie à la hauteur de ses rêves »
ou « apprendre que rien n’est définitif ».
Note aux candidats : ces dictons sont taille
unique, valables pour tous les bords
et durant toute la durée du mandat. W
ELLE À TABLE
Hollandaise, tout un programme
RSF
Martin Parr lâché en liberté
LE POINT
Le présidentet ses amis
Un message électoral se cacherait-il dans ce beurre fondu ? En plein entre-deux-tours, le magazine Elle à table s’intéresse à la
« hollandaise ». Faut-il voir, dans cette recette
qui « se décline à toutes les sauces », un éloge
du candidat PS et de son côté rassembleur ?
Ou bien entrevoir, dans « l’affolante légèreté »
de sa texture, une critique de son manque
de stature ? Les gastronomes trancheront ce
week-end, quitte à oser une certaine impudeur,
la hollandaise étant connue pour être « dodue »
et offrir « une étreinte voluptueuse ». W
Pour la liberté de la presse, votez Martin Parr, au scrutin uninominal, unanime et enthousiaste à un seul
tour. Reporters sans frontières sort
aujourd’hui son traditionnel hors-
série « 100 photos pour la liberté de la
presse ». En l’occurrence la liberté
de raconter « les bizarreries et
absurdités » de notre société, celle
des chaussettes
dans les tongs,
des foules sur des
plages artificielles,
des parcs
d’attractions en
pur simili.
Touristes d’un
monde plus toc ? W
Poussez-vous les deux grands, là devant, là…
Le 7 mai,
il n’y aura plus
deux candidats
mais un seul
président et il
faudra surtout
compter avec cinquante hommes et
femmes de pouvoir. Des anciens
et des nouveaux qui vont déborder
des rangs de l’armée des candidats
pour se placer en tête. Au rang des
« premiers ministrables », Manuel
Valls ou Martine Aubry pour Hollande ;
Alain Juppé ou Nathalie Kosciusko-
Morizet pour Sarkozy. W
LA PHRASE QUI TUE
« Nicolas Sarkozy ferait un bon président du PSG. Ou de TF1. »Patrick Sébastien, animateur-imitateur, VSD, le 3 mai.
JEUDI 3 MAI 2012 13LA REVUE DE PRESSE 11d’Anne Kerloc’h
JEUDI 3 MAI 201214 TV-MÉDIAS
JOËL MÉTREAU
« La cam-
pagne
prési-
dentielle en France, où le thème
de la liberté de la presse a brillé
par son absence, s’achève dans
un climat délétère pour les mé-
dias », lançait hier Reporters sans
frontières dans un communiqué,
en référence à l’agression subie
mardi par une journaliste de Me-
diapart. Lors du meeting de Nico-
las Sarkozy au Trocadéro, Marine
Turchi a été prise à partie par un
militant et a déposé plainte pour
« violences volontaires légères ».
Elle évoque « une tension qui
monte depuis quelques semaines,
avec un discours répété tous les
jours, qui tape sur les médias ».
« Boucs émissaires »Pour Valérie Rosso-Debord, délé-
guée générale adjointe à l’UMP,
« les militants engagés à l’UMP
peuvent tenir des propos excessifs,
car ils se trouvent caricaturés dans
la presse. La violence est inaccep-
table mais témoigne de la souf-
france dont ils voient notre candi-
dat traité par la presse. » Lors du
meeting au Trocadéro, Isabelle
Piroux, reporter pour France Bleu
Île-de-France, déplorait aussi
qu’on l’ait empêchée de faire cor-
rectement son travail, des militants
l’invectivant ou parlant dans son
micro de façon à interrompre ses
interviews. Des pratiques pourtant
peu courantes ordinairement du
côté de l’UMP… Eric Mettout, di-
recteur éditorial de L’Express,
avance : « On s’attend à ce genre
de comportement du Front natio-
nal, mais pas d’un parti républi-
cain. » Ce mercredi, il relate sur
son blog l’agression de deux de ses
journalistes pendant la campagne,
l’un suivant l’UMP, l’autre le Front
de gauche. « Depuis un mois, le
climat de la campagne s’est tendu.
C’est un principe dans l’argumen-
taire de chercher des boucs émis-
saires, et là, c’est la faute aux jour-
nalistes », explique-t-il.
Pour Johann Bihr, responsable du
bureau Europe de Reporters sans
frontières, la majorité porte en elle
une part de responsabilité. Dans
cette phase finale de la campagne,
il évoque « une attaque en règle
contre les médias, notamment
proches de l’opposition. Certes
nous ne sommes pas dans un Etat
de non-droit, mais il y a de quoi être
inquiet. » W
LIBERTÉ DE LA PRESSE RSF dénonce un « climat délétère »
UNE CAMPAGNE TENDUE
Au meeting de Nicolas Sarkozy mardi soir, au Trocadéro.
A.
GE
LE
BA
RT
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MIN
UT
ES
SAGES ÉNERVÉSLe CSA porte plainteLepoint.fr publiait mardi un article sur les conditions imposées par le CSA à Canal + pour la fusion TPS-CanalSat. Canal + s’est dite furieuse et le CSA a porté plainte contre X pour « violation du secret professionnel ».
FRANCE TÉLÉ EN VODLancement de PluzzVàDHier, France Télévisions a lancé, sur la Freebox, la plateforme payante PluzzVàD (vidéo à la demande) avec quelque 3 000 programmes disponibles.
secondes20ACTION MEN
Un film d’Ubisoft sur W9Ghost Recon Alpha, une franchise de l’auteur de best-sellers Tom Clancy, se voit diffusée sur le petit
écran par un éditeur de jeux vidéo.
« Nous sommes très fiers d’ac-
cueillir en exclusivité mondiale ce
film d’Ubisoft. W9 est en totale
adéquation avec la cible », affirme
Frédéric de Vincelles, directeur
général adjoint de la chaîne.
Avec ce film de 24 minutes, pro-
grammé ce jeudi, en deuxième
partie de soirée (à 22 h 45), Ubisoft
assure la promotion de son jeu de
guerre futuriste, « Ghost Recon
Future Soldier », trois semaines
avant son lancement commercial.
Ghost Recon Alpha est la première
production d’Ubisoft Motion Pic-
tures consacrée à l’adaptation
des franchises de la société.
« Cette diffusion sur une filiale de
M6 est aussi un signal au marché
de la télévision, explique Jean-
Julien Baronnet, à la tête de la
division d’Ubisoft chargée d’adap-
ter les licences. Les télés fran-
çaises pourraient s’impliquer
dans nos longs métrages, qui se-
ront coproduits par les studios
américains. » Mais aussi dans les
séries, à l’instar de France Télé-
visions avec les « Lapins Cré-
tins », qui sont actuellement en
cours de réalisation pour
France 3. W J. M.
JEUDI 3 MAI 2012 15VOTRE SOIRÉE TÉLÉ
FRANCE 5FRANCE 4 W9 NRJ 12TMC DIRECT 8
Section de re-cherches « Rien ne va plus ». (Fr., 2012). Avec Sofia Milos, Xavier Deluc, Virginie Caliari. Un hold-up se produit dans un casino et le directeur est abattu dans son bureau.
Envoyé spécial Présenté par Françoise Joly, Guilaine Chenu. « Le miracle allemand, à quel prix ? » Avec un taux de croissance de 3 % et moins de 7 % de chômeurs, l’Allemagne est un modèle de réussite.
Sœur Sourire ··· Drame de Stijn Coninx (Fr.-Belg., 2009). 2h04. Avec Cécile de France, Sandrine Blancke, Chris Lomme. La vie de Sœur Sourire, reli-gieuse belge qui a connu le succès avec une chanson.
Desperate Housewives « Une toile est née ». (USA, 2011). Avec Eva Longoria, Marcia Cross, Felicity Huffman. Chuck Vance pense que Bree est impliquée dans la disparition d’un homme.
East West 101 « Les fantômes du passé ». (Aus., 2008). Avec Renee Lim, William McInnes, Susie Porter. Un vendeur d’automobiles serbe a été poignardé. Il s’agit d’un ancien soldat de la guerre de Bosnie.
Bones « Un pour tous… » (USA, 2010). Avec Emily Des-chanel, David Boreanaz, Michaela Conlin. Sept mois après avoir quitté les Etats-Unis, Brennan et Booth se retrouvent à Washington.
20.50 Série 20.40 Magazine 20.40 Film 20.55 Série 20.40 Série 20.50 Série
21.50 Section de recherches Série.
23.55 New York Unité Spéciale Série.
22.15 Complément d’enquêteMagazine.
23.25 Avant-premières
22.55 Soir 323.30 Préparez vos
mouchoirs·· Comédie.
21.35 Desperate Housewives Série.
22.20 WorkingirlsSérie (3 épisodes).
21.30 East West 101 Série.22.25 La Maladie de
Lyme : danger réel ou imaginaire ?
21.40 Bones Série.23.35 La Belle et ses
princes presque charmants
20.40 Urgences« Comme à Chicago ». « La vie après la mort ». « Comme tous les jeudis ». Avec Goran Visjnic.22.50 Touche pas à mon poste Divertissement.
20.35 La Grande LibrairieMagazine. Présenté par François Busnel. Invités : Jean-Mathieu Boris, Magda Hollander-Lafon, Claude Lanzmann. 21.40 Un soir…
20.50 L’Incroyable HulkAction (USA, 2008). Avec E. Norton. Un scientifique se transforme en monstre sous l’effet du stress.22.45 Ghost Recon : Alpha Court métrage.
20.35 Tellement vraiMagazine. Présenté par Matthieu Delormeau. « Homme ou femme ? Ils vivent dans l’ambiguité sexuelle… »00.10 Tellement vrai
20.50 Le Grand RestaurantComédie de J. Besnard (Fr., 1966). Avec Louis de Funès. Un chef d’Etat est enlevé dans un restaurant.22.30 90’ Enquêtes
20.45 A chacun son histoireMagazine. Présenté par K. Ferri. « Mon ado en crise : comment faire face ? »22.20 A chacun son histoire Magazine.
FOOTBALLThiney, meilleure joueuse du championnat ?L’attaquante internationale de Juvisy, Gaëtane Thiney, a été nommée parmi les quatre qui pourront être élues meilleure joueuse du championnat le 14 mai, lors de la soirée de l’UNFP.
HANDBALLLes clubs franciliens ne fanfaronnent pasCréteil (9e), Ivry (10e), Tremblay (11e) et surtout Paris (14e et dernier) ne sont pas au mieux en championnat. Vendredi, ils essaieront de profiter de la 23e journée de D1 pour se donner un peu d’air.
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20
JEUDI 3 MAI 201216 PARIS SPORT
PROPOS RECUEILLIS PAR ALEXANDRE PEDRO
Et si « El Mago » retrouvait sa ba-
guette magique au meilleur mo-
ment ? Comme depuis trois ans,
l’Argentin Juan Martin Hernandez a
vécu une saison pourrie par les pépins
physiques. Presque revenu à 100 %,
l’ouvreur du Racing-Métro va retrouver
samedi sur la pelouse de Saint-Denis
ce Stade Français auquel il restera tou-
jours un peu lié. Mais quand il y a une
place pour les phases finales à la clé,
l’heure n’est pas à la nostalgie.
Vous venez de prolonger de trois
ans avec le Racing-Métro. Comment
se sont passées les discussions ?
On s’assied autour d’une table avec son
agent, le président et on signe le
contrat… Plus sérieusement, le club
m’a toujours soutenu. Déjà, il m’a fait
confiance à mon arrivée alors que j’étais
blessé au dos. Il m’a encore soutenu
après ma blessure au genou. Il y a ici un
bon projet et des joueurs de qualité pour
le porter. Et j’ai envie d’en faire partie.
Votre attachement
à Paris a-t-il joué ?
En dehors de mes six mois en Afrique
du Sud [entre 2009 et 2010], je vis à
Paris depuis 2003. Quand le Racing est
venu me chercher, le fait de revenir
dans cette ville que j’adore comptait
autant que le projet sportif. J’habite
dans le16e arrondissement après avoir
vécu un moment à Sceaux (Hauts-de-
Seine). Je m’y sens mieux qu’en ban-
lieue. J’adore marcher dans Paris.
Quand je descends de chez moi, j’ai des
boutiques, des restaurants, des parcs
et Roland-Garros. Je peux aller voir un
match, revenir manger à la maison puis
repartir regarder un autre match. Et il
y aussi le PSG pas très loin…
Ressentez-vous la différence
entre le Stade Français, qui a la
réputation d’être un club familial
et paillettes, et le Racing, qu’on
présente comme plus austère ?
Les gens voient les choses comme ça.
Max [Guazzini] mettait plus en avant la
vie du club. Mais on passe plus de temps
ensemble entre joueurs au Racing. Déjà
parce qu’on a un lieu de vie commun,
ce qui n’était pas le cas au Stade Fran-
çais. La force de notre équipe était
d’avoir su créer une famille. Au Racing,
on est en train de le faire. On le voit sur
le terrain. Depuis cinq matchs, l’équipe
change moins et on commence à mieux
se trouver.
Que représente pour vous
le derby de samedi ?
Il y a beaucoup de choses. La qualifica-
tion, le Stade de France, le derby et les
130 ans du Racing. Mais ce qui compte,
c’est d’abord la qualification. Et si on
gagne, on aura beaucoup plus de
chances d’accéder aux barrages.
Pensez-vous redevenir le joueur
que vous étiez en 2007 ?
Je vais devenir un joueur plus fort. J’ai
l’expérience et beaucoup d’essence
dans le moteur. Je n’ai que 29 ans. J’ai
encore la tête fraîche pour donner à
mon équipe. Depuis deux ans, j’ai sur-
tout fait de la récupération et peu de
préparation. Physiquement, je me sens
encore un peu en retrait, mais avec une
bonne préparation la saison prochaine,
je pense que je serai encore plus fort. W
JUAN MARTIN HERNANDEZ L’ouvreur du Racing-Métro évoque la fin de saison et le derby
« JE VAIS DEVENIR PLUS FORT, JE N’AI QUE 29 ANS »
Juan Martin Hernandez peut comparer le Racing et le Stade Français.
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SP
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W DEUX RECRUES AU STADE FRANÇAISLe club parisien enregistre les arrivées du pilier gauche Romain Frou (28 ans), qui évoluait à Toulonn et du trois-quarts centre montpelliérain Geoffrey Doumayrou (22 ans, 1,86 m, 92 kg). Le Stade Français avait déjà recruté l’arrière Jérôme Porical et le demi polyvalent Nicolas Bézy.
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JEUDI 3 MAI 2012 21SPORT
ROMAIN SCOTTO
Un titre de champion se gagne
difficilement dans son canapé.
S’ils en doutaient encore, les
Montpelliérains l’ont sûrement compris
devant leur télé en voyant le PSG gri-
gnoter une partie de son retard, mer-
credi soir, dans la lutte pour le titre.
Vainqueur de Saint-Etienne (2-0),
l’équipe d’Ancelotti a réussi à gratter
deux points au leader de L1 qui ne le
précède plus que de trois unités à trois
journées de la fin. La victoire lilloise en
terre niçoise un peu plus tôt obligeait
les Parisiens à s’imposer pour conser-
ver leur deuxième place, « l’objectif
minimum » exigé par le coach italien en
cette fin de championnat.
Mais si Paris est toujours un acteur ma-
jeur de la course au titre, il le doit
d’abord à une grossière erreur d’arbi-
trage. Mal informé par son assistant,
Saïd Ennjimi a accordé à Ménez un pe-
nalty imaginaire que Nenê ne s’est pas
gêné de transformer dès la 20e minute.
Un cadeau comme celui-là ne se refuse
pas d’autant que l’équipe d’Ancelotti a
mis beaucoup de temps à se mettre à
l’abri sur un but de Javier Pastore (87e)
et s’est exposé une grosse heure à une
égalisation stéphanoise. Ce deuxième
but lui permet au final de soigner sa
différence de but (+29), afin de mettre
un peu plus de pression sur Montpellier
(+30). Le 20 mai, au soir de la dernière
journée, cela pourrait compter.
Pour cela, Ancelotti a de nouveau choisi
de jouer sans véritable numéro 9, lais-
sant une fois de plus Gameiro et Hoarau
sur le banc au coup d’envoi. Dans cette
configuration, le PSG s’est toujours im-
posé, avec en prime la maîtrise du bal-
lon et un visage conquérant. S’il manque
encore quelques points à cette équipe
pour être sacrée, et malgré le discours
défaitiste de certains joueurs, le match
de mercredi prouve qu’elle en a encore
largement les moyens. W
Le second but, de Pastore, permet à Paris de soigner sa différence de buts.
FOOTBALL Vainqueur de Saint-Etienne (2-0), le PSG talonne Montpellier
PARIS RELANCE LE DÉBAT
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W DIJON-AUXERRE REPORTÉLe derby bourguignon a été annulé mercredi après-midi en raison d’une pelouse rendue impraticable par les intempéries. La rencontre devrait avoir lieu ce jeudi à 19 h. Les deux clubs sont en très mauvaise posture, tout comme Sochaux dominé par Ajaccio (2-1). A noter que les Sochaliens ont terminé la partie à 9, après les expulsions de Sauget et Mikari.
Elle était horrible, la saison de Boris Diaw. Englué avec ses Charlotte Bob-cats aux fins fonds du classement NBA,
le capitaine de l’équipe de France traî-
nait son spleen sur les parquets nord-
américains. Et puis, il en a eu marre.
Après un accord avec les Bobcats, voilà
Diaw libéré de son contrat et recruté
par les San Antonio Spurs de Tony Par-
ker, meilleure équipe à l’Ouest et can-
didat avoué au titre NBA. « J’étais libre,
j’avais plusieurs autres choix, principa-
lement des équipes qui jouaient les
play-offs, explique-t-il, alors qu’il af-
frontait cette nuit Utah au premier tour
des play-offs. San Antonio, c’est une
équipe qui joue très bien au basket, c’est
en adéquation avec ma philosophie, et
c’est pour ça que je l’ai choisie. »
Et puis surtout, « Babac » trouve là une
occasion de regoûter à l’ambiance tor-
ride des play-offs – « on espère toujours
être dans une équipe qui joue le titre »,
avoue-t-il –, lui qui était allé jusqu’en
finale de Conférence en 2005-2006 avec
Phoenix. Il a aussi retrouvé son pote
Tony Parker, chargé par le staff des
Spurs de convaincre Diaw de le re-
joindre au Texas. « J’ai été très bien
accueilli par l’équipe grâce à Tony, ri-
gole celui qui est toujours président du
club français de Bordeaux. L’avoir à côté
de moi a favorisé mon intégration. »
Avec succès. Souvent considéré comme
un joueur de l’ombre, gros défenseur et
facilitateur du jeu d’équipe, Diaw s’est
déjà trouvé une place dans le cinq ma-
jeur de son coach Gregg Popovich, grâce
à ses qualités : « Avec les joueurs qu’il
y a autour de moi, pas besoin de sco-
ring », se marre-t-il. Surtout si ça mène
les Spurs au titre… W B. V.
BASKET
Boris Diaw n’a rien à craindre de s’être fait Spur
Boris Diaw, désormais aux Spurs.
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TENNISTsonga l’a dans l’HaasLe Français, tête de série numéro 1 au tournoi de Munich, a été éliminé sèchement en huitièmes de finale par l’Allemand Tommy Haas (6-1, 6-4), pourtant classé seulement 134e à l’ATP.
secondes20
Mercredi : PSG-Saint-Etienne (2-0), Nice-Lille (0-1), Ajaccio-Sochaux (2-1), Bordeaux-Rennes (2-0), Brest-Toulouse (0-0), Caen-Lorient (1-0), Lyon-Valenciennes (4-1), Marseille-Nancy (1-0), Dijon-Auxerre (reporté) Mardi : Montpellier-Evian TG (2-2)
CLASSEMENTPts Diff.
1 Montpellier 73 +30
2 PSG 70 +29
3 Lille 68 +28
4 Lyon 59 +12
5 Rennes 57 +9
6 Saint-Etienne 56 +6
7 Toulouse 54 +5
8 Bordeaux 52 +8
9 Evian TG 46 +1
10 Marseille 44 +2
11 Nancy 42 -7
12 Valenciennes 40 -10
13 Lorient 38 -12
14 Caen 38 -13
15 Nice 37 -8
16 Ajaccio 37 -22
17 Brest 34 -9
18 Dijon 34 -18
19 Sochaux 33 -24
20 Auxerre 31 -7
EN LIGUE 1
35e JOURNÉE
Le PSG a bénéficié d’une erreur de l’arbitre, avant de doubler la mise.