futurs dirigeants de la rÉgion arabe - wya.net · 42 un long chemin vers la liberté, nelson...
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FUTURS DIRIGEANTS DE LA RÉGION ARABEGuide pour le support du réseau des jeunes chefs
Beirut, 2015
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TABLE DES MATIèRES1 Introduction2 La Stratégie7 Droit de L’homme et Dignité Humaine
8 La philosophie des droits de l’homme
10 Droits de l’homme: Droit international et philosophie
13 L’Homme dans sa lutte pour la paix, Charles Malik
14 Activité de sensibilisation communautaire: Amman, Jordanie
17 Je et Tu, Martin Buber
18 Hommes sans poitrine, C.S. Lewis
20 Dévouement à la vérité, Mohandas Ghandi
21 Témoignage de parcours d'un membre certifié du parcours A: À la recherche de
la dignité humaine.
22 L'activité de sensibilisation communautaire, Rabat, Maroc
23 La déclaration de la WYA concernant la Personne Humaine
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TABLE DES MATIèRES27 Liberté et Democratie
28 L’idée de liberté dont nous avons besoin
33 Activité de sensibilisation communautaire, Kairouan, Tunisie
34 Le Liban dans une Déclaration des droits de l’Homme
36 L’Islam et les droits de l’homme, Mohammad Zufralla Khan
38 Expériences dans les camps de concentration
40 Activité de sensibilisation communautaire, Hasbayya, Liban
42 Un long chemin vers la liberté, Nelson Mandela
46 Croyez-vous que la région arabe sera capable d’entièrement acquérir les valeurs de la liberté et de la démocratie?
51 Compétences en Leadership et Engagement Civique
52 La dignité humaine et le totalitarisme, Anna Halpine
60 Que signifient le leadership et l'engagement civique pour les participants?
64 Comment l'engagement civique contribue-t-il au développement personnel des participants?
66 Activité de sensibilisation communautaire: Beyrouth & Byblos, Liban
68 L’expérience des participants au volontariat
72 Témoignages des participants suite à leur expérience en bénévolat: le partage des valeurs acquises.
74 Meet Our Trainers
85 NOTES
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L’objectif primaire du guide est celui de compiler et regrouper l’ensemble
des leçons acquises afin de servir de support au nouveau réseau des 620
“dirigeants émergents de la région arabe”. La jeunesse a joué un rôle
primordial dans les insurrections arabes qui ont secoué la région depuis
2011. Quatre ans plus tard, la jeunesse de la région arabe de heurte encore
et toujours au manque de soutien et de renfort qui leur permettront de
prendre les reines de leurs vies et de leurs futurs.
A travers le projet :”dirigeants émergents de la région arabe”, la WYA
cherche à habiliter les jeunes dirigeants dans les quatre pays arabes afin
qu’ils jouent un rôle plus proéminent dans la vie civile et démocratique.
Ceci s’accomplira par le biais d’un développement des capacités des jeunes
influents en leur offrant les ressources nécessaires afin qu’ils établissent
des liens avec les autres dirigeants dans leurs pays. Grâce au bénévolat
et aux activités de sensibilisation communautaire, les futurs dirigeants
pourront, de manière constructive, œuvrer ensemble à l’amélioration
des conditions de leurs communautés. Pour une période de deux ans
et à raisons de deux cycles par an, le projet développera les capacités
de 20 dirigeants à travers la “formation des formateurs” et deux forums
INTRODUCTIONrégionaux et entraînera 600 jeunes dirigeants dans 40 ateliers nationaux
dans 4 pays, organisera 80 activités de sensibilisation communautaire et
contribuera à 12,00 heures de bénévolat; le guide ci-contre présentera le
travail accompli par les jeunes lors du premier cycle du projet.
Lancée en 2012, l’alliance universelle des jeunes du Proche-Orient
(WYA-Middle East) a pour objectif de promouvoir la dignité de la
personne et de développer la solidarité parmi les états développés et ceux
en voie de développement; le projet a été financé par le FNUD. Nous
aimerions remercier la WYA dans son quartier général pour son soutien
continu et pour avoir œuvrer depuis 1999 à la disponibilité de ce manuel
pour tous les jeunes dirigeants arabes.
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La stratégie employée a pour but principal d’avoir un impact durable, à long-terme afin d’aborder le noyau même du problème auquel la jeunesse est
confrontée. Ainsi, nous avons adopté les démarches suivantes:
LA STRATÉGIE
Cibler 20 jeunes dirigeants
Les formations sont sélectionnées selon leur adresse et leur lieu de
domicile étant donné que c’est le moyen le plus efficace d’influencer
positivement la perception de la jeunesse à une échelle géographique
plus vaste. Les 20 dirigeants devaient tisser des liens et communiquer avec
leurs communautés locales.
Le matériel d’instruction fut présenté aux 20 dirigeants à travers des
présentations Power Point.
Les instructeurs sélectionnés sont divisés comme suit:
• 6 instructeurs pour trois villes au Liban
• 6 instructeurs pour trois villes en Tunisie
• 4 instructeurs pour deux villes en Jordanie
• 4 instructeurs pour deux villes au Maroc
The 20 Opinion Shapers during the Training of Trainers in Beirut, Lebanon.
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Habilitation à travers une formation pour le développement capacitaire (formation des formateur FdF)
L’objectif de la FdF est celui d’accroître et d’approfondir la compréhen-
sion des jeunes dirigeants concernant les fondements de la liberté et des
droits. Ils sont formés à devenir des formateurs engagés à partager leurs
capacités avec le reste de la jeunesse à travers des ateliers nationaux. Les
ateliers nationaux s’étalant sur trois jours seront offerts à 600 dirigeants
de 15 à 29 ans au niveau national dans chacun des quatre pays cible: le
Liban, la Tunisie, le Maroc et la Jordanie.
Un examen a été menée à la fin des séances pour etre sure que les partici-
pants sont en mesure d’articuler les idées principales des modules.
Les 4 tours suivront le même programme et seront offerts à 150 partici-
pants avec 15 jeunes participants pour chaque atelier. Le rapport de 15
participants par atelier-est le meilleur pour l’apprentissage interactif, selon
notre expérience avec des programmes éducatifs interactifs similaires.
Les jeunes leaders seront choisis en fonction de leur potentiel à devenir
des leaders communautaires et d’élargir leurs réseaux avec les dirigeants
communautaires, les OSC, y compris les organisations de jeunesse locales.
Le contenu des ateliers nationaux comprendra les mêmes sujets que la FdF.
Mise en réseau à travers la technologie de l’information et de communication (ICT)
Étant donné que le projet sera mené à l’échelle régionale, l’intérêt porté
sur l’ICT avait pour but de consolider les efforts de sensibilisation, les
réunions et le suivi avec les formateurs et d’assurer la durabilité des réseaux
régionaux.
Influencer par les actes
Sur une durée de 4 cycles, 80 activités de sensibilisation communau-
taire seront développées et mises en œuvre par les jeunes dirigeants
formés à l’échelle nationale, sous surveillance des 20 dirigeants formés,
et approuvées par le bureau régional. De petites subventions de 200$
seront allouées pour chaque activité en suspend pour la présentation
et l’autorisation des notes conceptuelles, de la mise en œuvre des plans
et des rapports finaux sur les activités. Pour chaque cycle d’activités (4
cycles), 20 activités auront lieu dont quatre dans chacun des cinq pays,
deux dans les deux villes les plus larges et deux dans les zones rurales
et les banlieues. Les activités devront fournir aux communautés locales
des avantages pratiques tout en veillant à introduire une sensibilisation
directe ou indirecte à l’un des sujets: dignité et droits humains, liberté et
démocratie ou participation civique. Dans chaque pays, le groupe de cinq
à dix dirigeants est tenu de remettre une note conceptuelle (La Hauteur),
un plan de mise en œuvre et l’évaluation du rapport (le Résultat) de leurs
activités. La WYA fournira des gabarits de base aux groupes et le résulta
comportera des photos et des témoignages comme preuve d’exécution
des activités.
En outre, 12,00 heures de bénévolat sont exigées, au sein même des
organisations nationalement enregistrées ou des organisations à but non
lucratif, et ont un impact sur l’amélioration du niveau de vie des individus
dans les communautés locales.
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Indirectement
Renforcer les organisations des sociétés civiles et plus précisément les organisa-
tions dirigées par les jeunes dans la région en leur fournissant un guide vérifié du
dirigeant émergent, et une plateforme en ligne durable pour le réseau.
Influencer positivement la perception concernant la jeunesse et la démocratie
par le biais de 12,000 heures de bénévolat et 80 activités de sensibilisation au
niveau communautaire, ciblant 2400 bénéficiaires.
Directement
Aborder les faiblesses capacitaires des futurs dirigeants à travers l’atelier
FdF et à travers deux forums régionaux pour vingt personnalités influentes
et 40 ateliers nationaux adressés à 600 dirigeants.
The strategy addresses the specific problems of the previous section.
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DROIT DE L’HOMME ET DIGNITÉ HUMAINE
“Nous devons rendre une sourde oreille à ceux qui nous conseillent:
”être homme pour avoir des pensées d’homme et être mortel pour avoir des pensées mortelles.”
Mais plutôt aspirer, pour autant qu’il nous est donné, à l’immortalité et bûcher afin
de vivre selon cette meilleure partie de nous, cette partie qui,
bien qu’en apparence minime, mais toutefois plus importante
de par sa force et son honneur,s’élève au dessus de tout.”
- Aristotle, Nichomachean Ethics
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Il est essentiel de comprendre que les gens ne sont pas uniquement
composés de pensées et d’émotions mais renferment en eux un aspect
immortel et transcendant, l’âme, qui est la meilleure partie de l’être
humain et supérieure à ma pensée rationnelle et aux émotions.
La philosophie des droits de l’hommeDroits naturels contre droits conférés
• Pourquoi avons-nous des droits que les gouvernements doivent respecter
et protéger?
• Pourquoi sommes-nous considérés “égaux en dignité et en droits”
(déclaration universelle des droits de l’homme) en ce sens, pourquoi
partageons-nous les mêmes valeurs? Est-ce à cause de:
» La valeur physique
» La valeur rationnelle
» La valeur émotionnelle
» La valeur spirituelle
“Je deviendrai une personne attentive à ce qui m’entoure; je les encourag-
erai à la revendication, et je les inciterai à ne pas transiger sur leurs droits
et leurs dignités et à, en contrepartie, se respecter et respecter autrui.”
- Ameen, Jordan
Notes Importantes
• Les droits naturels sont les droits qui ne dépendent pas des lois,
traditions ou croyances propres à une certaine culture ou à un
gouvernement et sont ainsi universels et inaliénables. Le droit de
penser et de croire en quelque chose sont des choses que l’on ne
peut pas vous ôter.
• Les droits conférés sont les droits limités tels que la liberté
d’expression (simplement en interdisant la parole à quelqu’un),
liberté de mouvement (à travers l’emprisonnement), l’accès à eau
potable etc.
• Dans ce slide, vous pouvez poser aux participants la question
suivante:”pourquoi sommes-nous considérés égaux en dignité et
en droits?”, avons-nous la même valeur physique, la même valeur
rationnelle, la même valeur émotionnelle ? Sur quoi fondons-
nous cette égalité ?
“Je ne percevrai plus les gens comme étant des outils pour atteindre
quelque chose, il nous faut les percevoir comme étant des êtres humains
conscients et qui connaissent leurs droits et leur dignité.” - Hareth, Jordan
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Traités internationaux des droits de l’homme
• Pacte international relatif aux droits civils et politiques (1966)
• Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels
(1966)
• Conventions sur l’élimination de toute forme de discrimination à
l’égard des femmes (1979)
• Convention des nations unies contre la torture (1984)
• Convention relative aux droits de l’enfant (1989)
• Convention relative à la protection de tous les travailleurs migrants
et les membres de leur famille (1990)
• Convention relative aux droits des personnes handicapées (2006)
“J’ai appris davantage à propos de la Déclaration Universelle des Droits
de l’homme et à propos de leurs répercussions sur les communautés
et les populations à l’échelle globale. J’ai aussi appris que ces droits
sont un idéal commun pour tous les peuples et toutes les notions sans
exception aucune.” - Elie, Lebanon
“À la suite des formations, j’ai bien compris qu’il fallait que je respecte
les droits et la dignité de tout le monde et que je traite avec les hommes
selon leur personnalité et non pas selon la couleur de leur peau, leur
sexe ou leur religion.” - Wael, Lebanon
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“Votre raison et votre passion sont le gouvernail et les voiles de votre âme
navigante. S’il arrive que votre gouvernail ou vos voiles se brisent, vous
ne pouvez qu’être ballotés et menés à la dérive, ou demeurés ancrés en
pleine-mer.
Car la raison régnât en maîtresse absolue, est une force confinante; et
une passion livrée à elle-même est une flamme vouée à se consumer.
Alors laisse ton âme exalter ta raison jusqu’aux sommets de la passion afin
qu’elle chante et laisse la diriger ta passion avec raison afin que ta passion
traverse sa propre résurrection quotidienne et, tel un Phoenix, s’élève au
dessus de ses propres cendres.”
- Khalil Gibran, The Prophet
Droits de l’homme: Droit international et philosophie
La comparaison entre la raison et la passion et le gouvernail et les voiles du
bateau est facile à comprendre. Ce qui demeure nébuleux de la citation
est l’usage que fait Gibran du terme “âme”.
Gibran nous incite à laisser notre âme exalter notre raison jusqu’aux
sommets de la passion, à laisser la partie immortelle de notre être guider
notre raison et animer notre passion. En fin de compte, les navires ont
toujours une destination et cette destination confère desseins et sens au
gouvernail et aux voiles.
“J’ignorais un bon nombre de choses sur le respect des droits
d’autrui mais à présent j’ai beaucoup appris concernant les droits et
la dignité d’autrui et je tâcherai de respecter le choix de vie des autres
ainsi que leurs expressions et leurs pensées. Vous savez la plupart de
notre manque de respect est indirectement lié à ses comportements
inconscients. Pour moi, s’en est fini.” - Ismail, Maroc
“à présent je comprends davantage ce que signifient avoir une
dignité et son enracinement au sein même de nos droits. Par
conséquent je considérerai davantage que nous sommes tous égaux
en droits, en valeurs et que nous avons tous une dignité que l’on
ne devrait pas nous conférer ou nous enlever et ainsi, nous devrions
respecter autrui et essayer de réaliser et de respecter le fait qu’ils ont
également des droits et qu’il nous incombe de les accepter toujours,
quels que soient leurs actions, sentiments, pensées et croyances,
indépendamment de leur façon d’agir, de sentir, de penser et de
croire.” - Houssam, Liban
Conseils de formation
• Cette section sera couverte sous forme d'une discussion durant
laquelle le formateur assurera le rôle d'animateur.
• Mener la discussion à travers les questions mobilisatrices
susmentionnées. Vous ne devez pas nécessairement achever
sur une réponse définitive du moment qu'ils sont capables de
percevoir la complexité des enjeux.
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L’Homme dans sa lutte pour la paix, Charles MalikNous sommes jetés dans ce monde de lutte et de souci. Nous n’avons
pas créé ce monde ; nous ne nous sommes pas créés nous-mêmes : nous
nous trouvons dans cet état. Avant même de nous poser la question du
« Pourquoi ? », nous devons tout d’abord exister, et pour exister, nous
devons admettre notre condition telle qu’elle est : nous sommes des êtres
de souci, des êtres qui pensent à tout genre de problèmes et de préoc-
cupations. Ce n’est que l’être qui vit de la sorte qui peut « admettre » sa
condition et, en la reconnaissant ainsi, il peut se demander « Pourquoi
? » l’on se pose cette question ou se poser le « Pourquoi ? » d’autres
sujets. L’homme qui ne lutte pas ou qui est tout à fait insouciant n’existe
pas. Voilà notre condition humaine ; c’est-ce qui signifie être un homme ;
voilà notre sort. L’usage du mot « sort » dans ce cas n’a rien à voir avec la
chance ou la fatalité, la prédestination ou la nécessité de la nature, si l’on
entend par ces mots qu’en luttant et qu’en nous souciant, nous ne sommes
pas essentiellement libres et responsables. Toute notion par laquelle nous
pouvons invoquer un certain kismet ou deus ex machina pour toute chose
qui implique notre décision réfléchie, afin de nous décharger de la respon-
sabilité qu’incombe cette décision, ne peut en aucun cas être considérée.
L’homme est autant destiné et voué à être libre et responsable qu’il doit
lutter et être souciant. Il est jeté dans ce monde pour lutter et s’en sortir
seul.
Matiere de lecture
Il est précisément jeté parce qu’en effet, les possibilités ne sont jamais
complètement inexistantes pour lui ; il peut toujours se jeter à l’une de ces
possibilités (il peut au moins être loufoque, comme il peut être vrai), et il
vivra pour toujours dans le souci de la lutte. Il est souciant et il lutte parce
qu’il est libre ; parce qu’ainsi, il peut toujours être l’une des nombreuses
possibilités et, en étant une, il exclut de la sorte catégoriquement toutes
les autres possibilités. Cette tragédie naturelle (la caractéristique principale
de la limite humaine) selon laquelle les possibilités pour toute décision
et pour tout choix sont détruites sans pitié, constitue la raison ultime de
son angoisse. Son cœur le fait souffrir parce qu’il doit détruire ; mais ce
qu’il doit détruire est de sa liberté. Lorsque nous disons « Voilà notre sort
», nous signifions que c’est notre nature essentielle, le genre d’êtres que
nous sommes. Cet être incarne notre liberté à l’origine et de manière
inaliénable.
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“Votre connaissance des Droits de l'homme vous permettra de les
défendre jusqu'au bout et de les considérer sacrés.” - Hanin, Jordan
“Ça va s'en dire que mon attitude a changé et nous considérons les
autres comme êtres humains indépendamment de leur race, religion,
etc... Étant membre d'une société et communiquant avec les autres
au travail, et en tout lieu, je peux développer ces compétences au
quotidien.” - Alaa, Liban
“Oh! Je deviens plus tolérante et capable accepter des gens différents
venant de milieux différents. Qui plus est, la notion des droits de homme
a pris de l'ampleur dans mon esprit en ce sens qu'elle a dépassé les
frontières locales et je possède à présent plus de capacités à respecter
les droits d'autrui, bien qu'ils différent des miens.” - Sabrina, Tunisie
“En fait je tâcherai d'être plus proche des autres afin de comprendre
leurs besoins, ainsi je serai capable de leur venir en aide et de leur
expliquer leurs droits. Je respecterai toujours les opinions et les idées
d'autrui.” - Ahmed, Maroc
Activité de sensibilisation communautaire: Amman, JordanieL'activité de sensibilisation communautaire à Amman s'est centrée sur la
formation de 20 jeunes de 17 à 24 ans afin de promouvoir les concepts des
droits de l'homme et le rejet de l'extrémisme et du terrorisme, et développer
les capacités de création. L'activité fut organisée en collaboration avec le
centre des droits de l'homme à Amman.
D'abord, l'activité visait à parfaire les concepts des droits de l'homme (pour
les participants), afin qu'ils croient au dialogue, soient respectueux envers
les autres et cherchent à renoncer à la violence au sein de la communauté,
luttent contre le terrorisme et rejettent l'extrémisme. Ensuite, elle s'est centrée
sur la capacité de développement des jeunes et stimuler leur créativité en sus
de la promotion des concepts de démocratie et du respect de pluralisme en
société.
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“Principalement, le respect. Le respect d'autrui, malgré leurs origines,
croyances, sexes, langues...c'est ce réflexe, celui de se rappeler que
cette personne en face de vous est un être humain tout comme
vous, afin que vous ne commentez jamais d'actes discriminatoires
contre lui/elle puisque vous ne l'accepterez pas sur vous-même. Un
tel respect nous permettra de sentir ce rapport solide, ce lien entre
nous tous, humains du monde.” - Ahmed, Morocco
“Mon comportement avec les autres se fondera sur l'humanité,
les traitant en humains indépendamment de leur race, leur religion
etc...Afin d'accepter leur point de vue et de toujours les respecter.”
- Layal, Lebanon
Je et Tu, Martin BuberLe monde est double pour l’homme en vertu de la dualité de son attitude.
L’attitude de l’homme est double en vertu des deux mots-principes qu’il
est apte à prononcer.
Les mots-principes ne sont pas des mots simples mais des paires de mots.
L’autre mot-principe est le mot – pair Je-Cela ; mais ce mot-principe de
change pas quand Il ou Elle remplacent Cela.
Ainsi, le Je de l’homme est aussi double.
Car le Je du mot-principe Je-Tu est différent du Je du mot-principe Je-
Cela.
Les mots-principes n’affirment pas ce qui pourrait exister en dehors d’eux
; étant prononcés, ils constituent un mode d’existence.
Les mots-principes sont prononcés par l’être de la personne.
Quand l’on dit Tu, le Je de la paire de mot Je-Tu est dit aussi.
Quand l’on dit Cela, le Je de la paire de mot Je- Cela est dit aussi.
Le mot-principe Je-Tu ne peut être prononcé que par tout l’être de la
personne.
Il n’y a pas de Je en tant que telle, mais uniquement le Je du mot-principe
Je-Tu et le Je du mot-principe Je- Cela.
Quand un homme dit Je, il signifie l’un ou l’autre. Le Je qu’il signifie est
présent quand il dit Je. Et quand il dit Tu ou Cela, le Je de l’un de l’autre
mot-principe est aussi présent.
Etre Je et dire Je revient au même. Dire Je et dire l’un des deux mots-
principes revient au même.
Qui prononce l’un des mots-principes pénètre dans le mot et s’y tient.
Matiere de lecture
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Je doute que nous soyons suffisamment attentifs à l’importance des
manuels élémentaires. Voilà pourquoi j’ai choisi comme point de départ
de ces cours un petit livre d’anglais prévu pour ‘les garçons et les filles
dans les classes supérieures de l’école’. Je ne crois pas que les auteurs de
ce livre (il y en avait deux) pensaient à faire du mal, et je leur dois, ou à
leur éditeur, une bonne langue, pour m’avoir envoyé une copie gratuite.
En même temps, je ne dois rien avoir de bien à dire à leur propos. Voici
une situation plutôt embarrassante. Je ne veux pas mettre au pilori deux
instituteurs actifs et modestes qui faisaient de leur mieux : mais je ne peux
pas garder le silence concernant ce que je pense de leur vraie tendance au
travail. Je propose ainsi de ne pas révéler leurs noms. Je ferai référence à
ces messieurs par Gaius et Titius et à leur livre par Le livre vert (The Green
Book). Mais je vous promets que ce livre existe et je l’ai dans ma bibliothèque.
Dans le second chapitre, Gaius et Titius ont cité la fameuse histoire de
‘Coleridge at the waterfall’. Vous vous souvenez de la présence de deux
touristes : que l’un était appelé ‘sublime’ et l’autre ‘joli’ ; et que Coleridge
a approuvé le premier jugement mais a rejeté le second avec dégoût.
Gaius et Titius commentent comme suit : ‘Quand l’homme a dit Celui-ci
est sublime, il semblait donner une remarque à propos de la cascade…
En effet… il ne faisait pas un commentaire à propos de la cascade, mais
un commentaire de ses propres sentiments. Ce qu’il disait vraiment était
J’ai des sentiments associés dans mon esprit au mot ‘Sublime’, ou en bref,
J’ai des sentiments sublimes’. Voici quelques bonnes questions profondes
posées de manière synthétique. Mais les auteurs n’ont toujours pas
“La dignité humaine est intrinsèque, universelle et inaliénable. C'est une
valeur objective indépendante de la situation de la personne, en ce sens
qu'elle peut être reconnue, mais ne peut être décernée ou confisquée.
En outre, elle nous différentie du reste des êtres et définie notre valeur et
nous rend égaux, indépendamment de nos valeurs physiques, mentales
et émotionnelles.” - Fares, Liban
“J'ai amassé plus d'informations concernant les droits de l'homme,
d'un point de vue social, la formation fut une opportunité de découvrir
l'évolution des droits de l'homme à travers l'histoire. J'ai appris des études
de cas comme Mahatma Ghandi et Nelson Mandela.” - Faleh, Maroc
“La dignité est cette valeur universelle que nous possédons au moment
même de la naissance. Vous êtes un être humain, alors par défaut, vous
avez une dignité et peu importe que vous soyez nouveau-né ou vieux/
vieille, peu importe que vous soyez musulmans, chrétiens ou athée, peu
importe que vous soyez blancs, bruns, jaunes ou bleus...la dignité est ce
droit inhérent et honnête à être traité comme quelque chose de précieux
pour l'unique raison d'être un humain.” - Oumaima, Maroc
Materiel de lecture additionel
terminé. Ils ajoutent : ‘Cette confusion est continuellement présente dans
le langage tel que nous l’utilisons. Nous semblons dire quelque chose de
très important concernant une chose : mais en réalité, nous ne disons que
des choses liées à nos propres sentiments.’
Hommes sans poitrine, C.S. Lewis
Conseils de formations
Écrivez les réponses sur un tableau blanc pendant que les participants les
articulent sous forme de sujet (I) verbe (action) objet.
Si les participants ne mentionnent pas les sujets, gardez l'espace vide
et remplissez le une fois les trois minutes écoulées. À la fin de ce petit
exercice, vous devrez avoir une liste similaire à celle-ci:
Je-Mange-De la-Nourriture
Je-Bois-de l'eau
Je-Pense-aux idées
Je-Lis un livre
Je-Rédige-un rapport
Je-Rêve-de rêves
Certains exemples ne seront pas aussi évidents parce qu'ils impliquent le
contrôle d'un aspect du corps d'une personne afin qu'elle passe à l'action,
par exemple:
"Je cours" signifie en fait :"je-bouge-mes-jambes"
"je nage" signifie en fait: "je bouge mon corps dans l'eau"
"je dors" signifie en fait:"je ferme les yeux et le reste de mon corps
s'endort."
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Durant l'exercice et les questions directrices, vous devez guider les participants afin qu'ils atteignent les conclusions suivantes:
• Les gens n'existent pas sans actions et chaque action comprend toujours
deux éléments. Dans la plupart de nos expériences mondaines ces deux
éléments prennent la forme d'un sujet et d'un objet.
• De nos jours, nous remarquons que les gens se traitent en objets
plutôt qu'en sujets de par leurs comportements. Ceci indique que
nos comportements envers autrui sont façonnés par la fonction et
l'utilité d'autrui. Parmi les exemples figurent:
» Un patron qui invective son employé, agit de la sorte parce qu'il ne
considère pas son employé comme son égal mais plutôt comme un
objet dont la fonction est celle de travailler. Si cet objet ne remplit pas sa
fonction primaire, le patron suppose qu'il est pleinement en droit de crier
vu que l'objet ne lui est plus d'aucune valeur (relation Je-Tu) Le patron
ne reconnaît pas la valeur égale de l'employé comme étant un sujet à
valeurs rationnelle, émotionnelle, physique et spirituelle (relation Je-Tu).
• La Prostitution est un acte où les clients traite l'autre personne
comme un objet (je-Ce). La valeur d'une prostituée aux yeux d'un
clone est définie par le plaisir physique qu'il ou qu'elle peut lui
fournir. Sans ce plaisir, cette personne devient un objet sans valeur
aux yeux du client et sera subséquemment traitée comme tel.
• Dans la relation je-tu, dans le royaume de "la vie avec les Hommes" (tel que
le décrit Buber), les gens de considèrent égaux et de perçoivent comme
sujets mutuels. D'ici vient le terme subjectivité mutuelle. Selon Buber,
cette expérience de subjectivité mutuelle, durant laquelle deux personnes
se considèrent comme sujets égaux, nous permet d'identifier la valeur
objective des gens. En d'autres termes, nous sommes capables d'identifier
les valeurs objectives (dignité humaine) par le biais d'expériences subjectives
à travers desquelles nous percevons autrui comme sujet plutôt qu'objet.
• Buber ne limite pas la relation Moi-Toi au "royaume des hommes"
mais parle de la vie avec la nature et la vie avec les êtres spirituels.
À titre d'exemple, nous pouvons soit percevoir la nature de par
ses fonctions soit comme étant un sujet qui nous influence. Nous
pouvons nous pencher sur un exemple en art, là où une personne
pourrait percevoir une œuvre d'art comme étant un amalgame de
pièces métalliques tandis qu'une autre pourrait fondre en larmes à
la vue de la même œuvre d'art. Dans la deuxième exemple, l'œuvre
d'art joue le rôle du sujet et pousse la personne à pleurer.
Notes Importantes
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Materiel de lecture additionel
Dévouement à la vérité, Mohandas Ghandi
Conseils de formation
Posez aux participants les questions figurant dans le slide et écrivez leurs
réponses sur le tableau blanc:
• Qu'est-ce que la dignité humaine?
• Peut-elle être vous êtres décernée ou confisquée?
• La dignité humaine est-elle une valeur subjective ou une valeur
objective?
• Quel est le rapport entre la dignité humaine et les droits de
l'homme?
Le terme ‘Satya’ (Vérité) est dérivé de ‘Sat’ qui signifie ‘être’. Rien n’est
réalité et rien n’existe dans la réalité à part la Vérité. Voilà pourquoi ‘Sat’
ou ‘Vérité’ sont probablement les noms les plus importants utilisés pour
désigner Dieu. En effet, il est plus correct de dire que la Vérité est Dieu,
que de dire Dieu est la Vérité.
Le dévouement à cette vérité constitue l’unique justification de notre
existence. Toutes nos activités doivent être centrées sur la Vérité. La Vérité
doit vraiment être le souffle de notre vie. Une fois que le pèlerin atteint cet
état, il appliquera toutes les autres règles d’une vie correcte sans aucun
effort, et obéira à ces règles de manière instinctive. Il serait impossible de
respecter les principes et les règles de la vie sans la Vérité.
En général, la loi de la Vérité est interprétée dans le sens que nous devons
uniquement dire la vérité. Cependant, nous, à Ashram, devons comprendre
les termes ‘Satya’ ou Vérité dans un sens beaucoup plus large ; soit la Vérité
dans la pensée, la Vérité dans la parole, et la Vérité dans l’acte.
La Vérité représente le terme correct pour désigner Dieu. Par conséquent,
la personne n’incarne rien qui suive la Vérité en fonction de ses propres
lumières ; c’est de son devoir de l’acquérir. Ainsi, si l’on dérape en
cherchant la Vérité, celle-ci trouvera automatiquement son chemin pour
se rétablir, étant donné que la quête de Vérité renferme des tapas – l’auto-
souffrance et même parfois la mort. Dans la quête de la Vérité, il ne peut y
avoir de la place à l’intérêt personnel. Dans une quête aussi altruiste de la
Vérité, personne ne perd son cap pour longtemps. Lorsque nous prenons
le mauvais chemin et nous trébuchons, nous sommes dirigés à nouveau
vers le bon chemin. La quête de la Vérité représente alors la vraie bhakti
(dévouement) ; c’est le chemin qui mène vers Dieu.
Comme il serait beau si nous nous consacrons tous, jeunes et vieux,
hommes et femmes, entièrement à la Vérité dans tout ce que nous faisons
durant nos heures d’éveil, que ce soit en travaillant, en mangeant, en
buvant ou en jouant, jusqu’à ce que la dissolution de notre corps fasse
de nous une personne de Vérité. Dieu, en tant que Vérité, m’est un trésor
incommensurable. Que Dieu soit ainsi pour chacun de nous.
21
Témoignage de parcours d'un membre certifié du parcours A: À la recherche de la dignité humaine.
Durant ma formation de parcours A, je suis tombée sur un article particulier
intitulé :"le combat pour la dignité des enfants dans les taudis de Nairobi" et ça
m'a semblé familier. L'auteur y décrit ses émotions chaque jour de travail, alors
qu'elle traverse les longs taudis qu'habitent des milliers de familles dans de piètres
huttes. Je prends quelques minutes pour définir ce que je ressens chaque jour en
traversant cet ample taudis qui est ma maison depuis 24 ans. Le mien est plutôt
un désir d'habiter une meilleure demeure et de profiter des privileges et des joies
dont le paysage du taudis est dépourvu.
En traversant les allées maculées de boue vers l'école, j'ai prié qu'un jour j'habiterai
une meilleure demeure. Comme j'enviais la plupart de mes camarades de classe-
leurs maisons avaient des fenêtres, des grilles, des enceintes et de l'électricité.
En classe, j'observais amusée, l'allégresse avec laquelle ils discutaient de leurs
programmes télé favoris. Je pense que j'avais même une illustration mentale de
Tom et Jerry, bien que je ne les avais jamais vu à l'époque.
Ce n'était pas si mal quand même, je pouvais emprunter leurs romans et fictions
que je lisais avec tellement de passion. Je devins une lectrice ardente de romans et
j'étais une grande admiratrice des avocats fictifs que je rencontrais au travers de mes
lectures. Napoleon Chotas, un avocat que Sidney Sheldon a décrit dans ses livres
comme étant intelligent et intrépide. Robert, dans les livres de Scott Turrow et Nate
O’Riley dans " Le Testament" de John Grisham. À mes yeux, être avocat était la
meilleure carrière qu'une personne pouvait entreprendre. Je n'avais pas le choix, il
fallait que j'ai de bonnes notes, c'était la clef de mes rêves étant donné que mes
parents n'avaient pas les moyens de m'envoyer à l'université. Lorsque j'ai rejoint
la WYA, je venais d'achever mes études en droit et étais anxieuse concernant
la phase suivante de ma vie. Pour ce qui était de cette phase suivante, j'avais
uniquement deux idées en tête: devenir une Perry Mason brillante (avocat de
défense criminelle) et gagner beaucoup d'argent. Ça ne m'a pas pris beaucoup de
temps pour décrocher un poste stable chez l'un des meilleurs avocats de Defence
du pays; je n'avais pas beaucoup d'expérience mais je compensais avec mon
enthousiasme pour les années d'expérience qu'il me manquait dans ce domaine
en particulier. J'avais un sentiment assez pompeux concernant mon progrès.
C'est tout ce que je voulais faire–vêtue d'un costume feutré, des classeurs sous le bras,
je ne pouvais concevoir un meilleur début. C'était un vendredi matin et je m'attelais à
une tâche pour laquelle je m'avérais douée- préparation d'un brouillon de défenses,
lorsque mon patron m'interpella dans son bureau. Il avait un client influent accusé
de viol et voulais que je j'aide à sa défense. Au début, je me suis sentie flattée, vu
que ça signifait probablement que je progressais en matière de défense. Mais d'un
côté, écouter le client avouer avoir commis un forfait et d'un autre, mon patron qui
me donne des instructions pour inventer une défense étant donné que le client allait
plaider non-coupable. J'ai compris que ce n'était pas ce que je voulais faire pour le
restant de ma vie, défendre des malfaiteurs. Je ne pouvais simplement pas le faire.
J'ai senti que c'était comme si je tolérais ce mauvais type dans mon quartier qui
m’avait volé mon innocence à un très jeune âge. Et j'étais sûre que Nate (l’avocat
de témoignage) ne l'aurait pas fait. Dans les jours qui suivirent ma démission,
je me sentais désillusionnée, je n'avais pas d'objectif, je sentais que j'avais rêvé
d'un mensonge. J'ai décidé de faire un autre choix-puisque j'avais une formation
basique en comptabilité. Ce fut la comptabilité à l'époque, mais mes efforts
pour sécuriser un poste dans ce domaine particulier, étaient voués à l'échec. Un
après-midi, je décidais de visiter un de mes professeurs de l'école primaire.
Nous discutions pour un certain temps et au moment où j'allais quitter, elle me
dit qu'elle était tombée sur quelque chose qui pourrait m'intéresser. Elle me tendit
une carte bleue. À l'envers de la carte, trois mots qui allaient garder une marque
indélébile sur ma vie, World Youth Alliance.
Pauline Wanja, À la recherche de la dignité humaine
22
L'activité de sensibilisation communautaire, Rabat, Maroc
L'activité de sensibilisation communautaire à Rabat met en relief l'habilitation des jeunes afin qu'ils s'engagent dans le développement de leur
communauté en tant que dirigeants. Ils se sont concentrés sur la communication avec les jeunes afin de les habiliter par le biais d'activités qui les
aideront à gagner une confiance en soi et à être habiliter en tant que jeunes afin dirigeants afin de développer positivement leurs communautés.
L'activité a ciblé des membres de l'association marocaine pour la collaboration culturelle et le soutien des personnes à besoins particuliers.
23
La déclaration de la WYA concernant la Personne Humaine
Conseils de formation
• Demandez aux participants ce dont ils se souviennent du premier
atelier et écrivez les réponses sur le tableau blanc. Les réponses
ne doivent pas nécessairement suivre le même ordre que l’atelier.
Materiel de lecture additionel
La déclaration de la WYA concernant la Personne Humaine explore la question
:"qui suis-je?" Ou "qui est la Personne Humaine?". Elle fut rédigée en 2002
pour la Journée Internationale des Jeunes à Toronto au Canada et présentée
au pape Jean Paul II.
Nous, jeunes gens de toutes les nations, en solidarité l'un avec l'autre, croyons
que chaque être humain possède une dignité intrinsèque et inaliénable qui
commence au moment de la conception et s'étend jusqu'à la mort naturelle.
Cette dignité, le don le plus précieux de la personne humaine, est inviolable.
La dignité de la personne humaine devrait être Vénérée par les coutumes et
protégée par la loi. Nous reconnaissons, célébrons, et nous nous engageons
à défendre la dignité intrinsèque de chaque personne humaine.
Toutefois, en tant que jeunes personnes en quête de vocation, nous nous
posons la question:"qui suis-je?"
Nous savons que la personne humaine est libre. Cependant la liberté, exercée
uniquement pour des fins égoïstes et pour l'affirmation de soi est radicale-
ment incomplète. Nous croyons que la liberté de la personne humaine et
complètement et proprement vécue par le don de nous-même aux autres.
Par le biais de l'acte de s'offrir, la personne humaine répond à la question :"qui
suis-je?" à travers l'expérience de l'amour. Égaux dans la dignité, de sorte à être
complémentaire à l'Homme, la femme est unique de par sa capacité à aimer et
peut, d'une manière radicale, connaître la liberté à travers le don d'elle-même.
À travers la maternité, qui est une invitation continuelle à l'offrande de soi,
la femme développe la société en transmettant la vie. La femme rappelle les
êtres humains leur humanité par le biais d'une reconnaissance profonde de la
dignité de chaque personne. La femme est l'architecte de la paix authentique
depuis la cellule la plus basique de la société jusqu'aux niveaux les plus élevés
de la politique et de la prise de décision, des conditions de construction qui
offrent aux personnes l'opportunité de vivre en accord avec leur dignité. Les
talents de la femme encouragent et préservent la beauté de chaque culture.
Lorsque la femme joue un rôle clef dans la construction et la protection des
sociétés, sa participation enrichie et maintient la culture pour elle-même, pour sa
famille et sa communauté et pour toutes les générations à venir.
Toronto, Canada 2002
• Corrigez toute erreur ou fausse conclusion que les participants
pourraient commettre.
• Veillez à couvrir toutes les questions présentées dans le slide
ci-dessus.
24
“Les ateliers et les informations fournies durant les formations m’ont
inculqué beaucoup de nouvelles notions concernant les droits de
l’homme, surtout celles que j’ignorais.” - Ghiwa, Liban
“J’ai appris durant la formation que les êtres humains, indépendamment
de leur couleur, religion ou nationalité, sont tous crées égaux par Dieu et
doivent avoir des droits égaux.” - Wael, Liban
“La formation m’a sensibilisée à propos de la communauté internationale
et les droits universels de l’homme vu que ma connaissance en matière de
droits de l’homme était relativement limitée.” - Sabrina, Tunisie
“La dignité est un sentiment avec lequel nous nous familiarisons du
moment que nous nous sentons en securité, et une fois que nous satis-
faisons nos besoins basiques tels que la vie, la nourriture, l’éducation et la
santé, nous veillons à ce que nul ne nous les retire.” - Ismail, Maroc
“La formation a accru ma connaissance en matière de droits de l’homme
et de la dignité humaine.” - Ameen, Jordanie
“Les droits de l’homme sont intrinsèques, universels et inaliénable. C’est
une valeur objective separée de la situation de la personne, en ce sens
qu’elle peut etre reconnue mais ne peut etre décernée ou confisquée. En
outre, elle nous differentie du reste des êtres vivants et elle definie notre
valeur et nous rend égaux indépendamment de nos valeurs mentale,
physique ou émotionelle.” - Bissan, Liban
“La dignité est l’ensemble des valeurs heriteées qui nous accompagne avant
notre naissance (alors que nous ne sommes toujours que cellule) et signifie
respect et valeur afin d’être accepté et apprécié par autrui.” - Layal, Liban
“La dignité signifie avoir tous mes droits d’homme, du droit à la vie, au
travail, à l’apprentissage, jusqu’aux autres droits tels que le droit de voter
et de participer à la politique.” - Safi, Liban
“La dignitié signifie avoir et protéger les droits vu que nous sommes tous nés
égaux et devons être traités comme tel. La dignité est notre identité interne et
c’est selon elle que nous nous définissons, c’est pour cela que nous devons la
protégée et la préservée contre toute coercition.” - Laila, Maroc
“La dignité est le noyau dur, le début de tout! C’est ce point de départ
à partir duquel l’on peut plus tard vivre dignement! C’est une valeur
intrinsèque de l’être humain qui ne peut jamais être “touchée” ou
sacrifiée pour n’importe quelles autres parties.” - Hichem, Tunisie
“Pour moi, je crois que dignité signifie respect; c’est cet état ou cette
qualité de mériter l’honneur: la dignité du travail manuel. La dignité est un
sentiment d’auto-importance, souvent dans les phrases se lever (ou être)
sur sa propre dignité, sous sa propre dignité.” - Ahmed, Maroc
“La dignité signifie que tous vos droits sont protégés et respectés, et
inversement, vous respectez la dignité d’autrui, ce qui signifie que vous
respectez les droits d’autrui.” - Lilian, Liban
Un bon nombre de participants ont changé de comportement avec leur milieu.
25
27
LIBERTÉ ET DEMOCRATIE
“Les êtres humains sont privés d’une seule verité, c’est illusion pure que de chercher à les libérer. Soit Vérité et Liberté vont de pair, soit ensemble, elles périssent dans la misère.”
- Pope John Paul II, La théologie du corps
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En abordant le sujet de la Liberté, nous la percevons, de manière superficielle, comme un espace, normalement défini par la loi, où l’on peut exercer
notre volonté. Dans la citation, le Pape Jean Paul II dit que quelle que soit l’étendue de l’espace où nous pouvons agir à notre guise, nous ne serons
jamais réellement libres si nous demeurons aveugles et incapables de discerner entre vérité et mensonge, et bien et mal. La vraie Liberté repose sur
notre capacité aà reconnaître la vérité et à s’habituer à agir selon ce bien.
L’idée de liberté dont nous avons besoin
Matiere de lecture
Pour illuminer encore plus l’épisode crucial de l’histoire des idées, cette
histoire des deux moines révèle aussi de graves problèmes publics de nos
jours. Ainsi, cela nous laisse penser au ‘choc des civilisations’ qui se créé au
sein de notre société, ainsi qu’entre nous et les forces hostiles destinées à
nous détruire. A la suite de l’effondrement du communisme en 1989-1991,
une immense euphorie a régné dans ce qui à l’époque était appelé ‘le
monde libre’. Cette euphorie est allée au-delà de la satisfaction indéniable
de voir la défaite d’un grand mal, et plus d’un observateur sobre a dit
que le projet démocratique – le grand porteur de la quête moderne de
la liberté – était désormais inévitablement et irréversiblement victorieux.
Durant la première année du nouveau siècle, nous avons été brusquement
rappelés de la fragilité de la liberté – de la réalité difficile, ciselée sur une
pierre du Mémorial de la guerre de Corée sur le ‘National Mall’, que ‘la
liberté n’est jamais libre’. En d’autres termes, nous avons été rappelés du
fait que la démocratie est toujours une expérience incomplète, qui teste la
capacité de chaque génération de vivre la liberté de manière noble.
La première prise de conscience a été le résultat des avancées spectacu-
laires dans la génétique, y compris le décryptage du génome humain et
des biotechnologies que ce nouveau savoir a rapidement engendrées.
Soudain, l’image de la ‘fin de l’histoire’ présentée par Francis Fukuyama a
semblé être remplacée par le ‘nouveau monde courageux’ d’Aldous Huxley.
Il était clair que les êtres humains auraient bientôt la capacité de fabriquer
à nouveau la condition humaine – plus particulièrement en fabriquant
et reproduisant les êtres humains. La nouvelle tyrannie qui apparaissait
n’était pas l’état totalitaire brutal d’Orwell de 1984 ; c’était la tyrannie qui
avait hanté nos rêves durant la période que Jeane Kirkpatrick a intelligem-
ment décrit par ‘l’urgence de cinquante-cinq ans’ – la crise des civilisations
qui a duré depuis la réoccupation militaire de la Rhénanie par Hitler en
1936 jusqu’à l’effondrement de l’Union Soviétique en 1991. Sans aucun
doute, la possibilité nouvelle et menaçante à court-terme représentait une
image plutôt différente : la dystopie heureuse, extrêmement déshumani-
sée et massivement coercitive, de l’imagination brillante de Huxley. Est-ce
que j’exagère ? Je crois que non. Les scientifiques et les responsables du
secteur de la biotechnologie parlent désormais librement de ce que Leon
Kass avait nommé le ‘projet de l’immortalité’. Ils nous assurent qu’il s’agit
ici d’un éventuel monde futur sans souffrance, voire même sans mort – à
l’exception peut-être du choix volontaire de la mort comme remède à
l’ennui terminal. Mais, comme Huxley l’a perçu des décennies avant le
dénouement de la double hélice de l’ADN, un tel monde serait finalement
un monde inhumain : un monde d’âmes sans envie, sans passion, sans
efforts, sans surprise, sans désir – en un mot, un monde sans amour.
29
C’est ici aussi que nous pouvons trouver les traces radioactives de
long-terme de ‘l’explosion atomique’ d’Ockham au quatorzième siècle.
Car le monde d’Ockham était un monde sans objectif, un monde de
volonté détaché de fins. Mais c’est aussi le nouveau monde courageux
tel que décrit par Aldous Huxley. Comme l’une des muses régulatrices du
monde dans l’œuvre d’Huxley :‘Une fois que tu commences à reconnaître
les explications en termes d’objectif – en effet, tu ne savais pas ce que les
résultats seraient. C’était le genre d’idée qui pourrait facilement décon-
ditionner l’un des esprits les plus perturbés parmi les classes sociales les
plus élevées – les poussant à croire… que le but se trouvait quelque part
au-delà et en dehors de la sphère humaine actuelle, que le but de la vie
n’était pas de maintenir le bien-être, mais de renforcer et de raffiner la
conscience et d’élargir la connaissance ; ce qui était, selon le Régulateur,
probablement vrai, mais inadmissible dans les circonstances actuelles.’
La tyrannie se développe dans un monde où les moyens l’emportent
toujours sur les fins. La liberté d’indifférence ne peut maintenir une société
véritablement libre.
Par conséquent, la liberté pour
l’excellence est une liberté
enracinée dans la dignité de la
personne et qui soulève cette
dignité.
“
“
Avant de présenter le tableau ci-dessus (libertés positive et négative),
demandez aux participants de s’exprimer sur la lecture de George
Weigel “Deux Idées de la Liberté.” Demandez-leur de s’exprimer sur
ce qu’ils ont compris, ce qu’ils ont apprécié, ce qu’ils n’ont pas apprécié,
s’ils pensent qu’ils existaient déjà des idées de liberté, etc.
Après avoir discuté des sujets ci-dessus avec les participants, présentez
le tableau dans le slide ci-dessus.
Demandez aux participants s’ils sont capables, suite à leur lecture, de
définir chacune des notions ci-dessus, et d’identifier certains avantages
et quelques risques qui y sont associés.
Notez les définitions, les avantages et les dangers sur le tableau blanc au
fur et à mesure que les participants les mentionnent. Veillez à n’inscrire
que les réponses correctes. Clarifiez toute erreur de compréhension au
moment même.
Une fois le tableau ci-dessus rempli, vous pourrez passer au slide suivant
et à la deuxième partie de l’exercice.
Liberté Négative
Définition
Avantages Possibles
Dangers Possibles
Liberté Positive
Définition
Avantages Possibles
Dangers Possibles
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31
Veillez à couvrir tous les points ci-dessous dans cette section:
• La liberté négative signifie être libre de l’intervention d’autrui. C’est
ce qui est généralement défini par agir à sa guise tant que ceci
n’affecte pas autrui. Toutefois, la réalité démontre que nul être n’est
une île et que quelle que soit l’action, elle affectera autrui et les choix
d’autrui (ex: une personne qui se suicide n’affecte pas uniquement
sa propre vie mais celle de sa famille et de ses enfants et influence
l’ensemble de la société). La question à soulever serait donc : où
débute cette liberté et où s’achève-t-elle? Comment définir ce qui
est nuisible, mauvais ou juste si nous n’avons pas de fondement
solide pour construire cette liberté?
• La liberté négative est une conception excessivement individu-
elle de la liberté qui menace les relations et la solidariteé entre les
members d’une même société et communauté (ex: dans une société
individualiste où une personne tombe du vélo et aucun des passants
n’effectue le moindre geste parce qu’ils ne se sentent pas obligés de
le faire). Une société basée sur la liberté négative est une société où
les individus ne travaillent pas pour le Bien mais agissent à leur guise
avec un minimum d’interaction entre eux. En fin de compte, tout
ceci est voué a l’échec vu que “ le fait d’assurer la protection des
libertés negatives en soi” prendra la forme de “Liberté Pour “(ex: au
nom de la liberté individuelle et la liberté négative, le gouvernement
francais interdit aux individus le port de symboles religieux dans les
écoles,ceci etant un acte qui enfreint la liberté de conscience de
l’individu.)
Notes importantes
• La liberté positive signifie être libre de travailler pour une meilleure
cause. Weigel explique certains dangers relatifs à la liberté positive
avec, à titre d’exemple, le fascisme et le communisme. Dans le
fascisme italien, la cause ultime est celle de restaurer la gloire ou
la race italienne. Voila une cause ultime qui n’est pas nécessaire-
ment une bonne cause. Dans le communisme, la meilleure cause
était celle de veiller à ce que tout le monde vive à égalité, chose qui
pose un danger de type nouveau sur l’humanité (les ordinateurs
fonctionnent à égalité alors que les homes sont uniques). Au niveau
social, la liberté positive ne peut être perçue comme une fin qui
justifie les mauvais moyens d’y accéder, ceci pourrait éventuellement
engendrer oppression et totalitarisme au nom d’une cause ultime.
La liberté pour l’excellence, sujet que l’on abordera dans le slide à
venir, appartient au domaine de la liberté positive. Cependant, la
liberté pour l’excellence devrait être appliquée au niveau individuel
plutôt qu’au niveau de la société. Les individus libres sont ceux qui
sont pleinement conscients de travailler pour le bien, en d’autres
termes, une société dotée de la législation la plus libérale n’est pas
libre si les individus sont facilement manipulés et vivent dans une
illusion mensongère de la joie et du sens de la vie.
32
À la fin de l’exercice, il est important que les participants aboutissent aux conclusions suivantes:
Il faut discerner entre la liberté pour et la liberté de. La liberté pour est une
liberté à principes, enracinée dans la conception que la liberté est guidée
vers le bien et le vrai. La liberté de est une liberté pragmatique, enracinée
dans le désir d’agir à sa guise, indépendamment de la vérité ou de la
bonté des objets que je recherche. La liberté pour nécessiter une capacité
de compréhension du bien au sens universel et une compréhension du
bien en tant que but de notre liberté. La liberté étant intimement liée à
notre compréhension et actions en tant que personnes, la liberté pour est
fondée sur une “épaisse” anthropologie de la personne humaine. Ceci
signifie que ça nécessiter une conception sous-jacente de la personne
humaine, une conception assez large pour inclure une idée universelle de
la nature humaine et que cette nature humaine favorise la connaissance
et le travail pour le bien. C’est un concept de la nature humaine qui peut
être placé dans une relation “Je-Tu” et qui a une capacité d’expérience
objective et subjective. Inversement, une anthropologie mince
concevra la liberté comme étant une liberté de.
La liberté est fondamentalement un engagement anthropologique;
déclarer que la liberté n’est autre que les désirs d’une personne individu-
elle à un moment donné, qu’elle n’est pas enracinée dans les besoins et les
capacités même de la personne pour identifier le bien. La liberté de-liberté
pragmatique-réduit les capacités de l’homme à choisir (et l’exercice de sa
liberté) à rien de plus qu’une action relative à sa volonté (je veux ceci, ou
je ne veux pas cela).
Par conséquent, nous trouvons bon nombre d’oppositions: libertés à principes contre libertés pragmatiques, universalités contre particularités,
anthropologie épaisse contre anthropologie mince, conception normative du bien contre désir individuel ( volonté ); ainsi, la relation avec la
dignité humaine demeure ambigue: seul un concept de liberte qui reconnait et est enracine dans une anthropologie épaisse et universelle- une
anthropologie qui reconnait la nature “ Je-Tu” de la personne, et la capacité d’avoir des désirs et des expériences objectives et subjectives- mérite
la dignité de la personne humaine. Grâce à sa compréhension de la personne humaine (soulignée dans le chapitre 2), la liberté la plus adaptée
à la dignité de la personne est celle qui engage l’ensemble de la nature de la personne dans sa recherche du bien, plutôt que celle limitée aux
désirs et volontés de l’individu.
33
Les participants tunisiens ont organisé un talent show afin que les jeunes
élèvent la voix et expériment les valeurs de la dignité humaine et la liberté
à travers un évènement artistique: poèmes, peintures, musiques ciblant
principalement les jeunes marginalisès dans les zones rurales au Moyen-
Occident tunisien. L’évènement se déroula au complexe culturel Asad Ibn
Al Fourat à Kairouan.
L’objectif de cet évènement était une sensibilisation sur les valeurs de la
liberté et la dignité humaine, l’habilitation de l’engagement des jeunes
dans la société civile et la mise en relief des valeurs de la révolution
tunisienne entre les jeunes. L’évènement a ciblé les jeunes de 15 à 30 ans
et des institutions de la société civile.
La journée-évènement débuta avec des réunions des membres de la WYA
et des arrangements au niveau du local, une présentation de la WYA, la
première séance du show, une pause-déjeuner et ensuite la deuxième
séance du talent show. Durant l’après-midi, les jeunes se sont réunis pour
une séance d’interaction sous forme de débats pour discuter des valeurs
du projet. Les membres de la WYA ont présenté un discours, suivi par les
mots des invités et la récompense du gagnant.
Activité de sensibilisation communautaire, Kairouan, Tunisie
34
Dr. Malik (Liban) Madame la Présidente du conseil d’administration, je
souhaiterais faire quelques observations générales dans ce débat public
sur notre projet de la déclaration des droits. Certainement, je réserve tout
jugement et décision définitifs à l’égard du contenu des dispositions de la
déclaration à une discussion ultérieure.
Le secrétariat nous a tout d’abord confié le résultat de son étude des différents
documents qu’il a reçu, et puis aujourd’hui, la liste des genres de droits présents
dans ces documents. Il est à noter qu’il a essayé d’organiser les différents droits
sous trois concepts qui sont la liberté, l’égalité et la sécurité. Il a établi une classifi-
cation acceptable comme point de départ préliminaire. Cette classification nous
laisse centrer notre attention sur ces concepts généraux que nous devons accepter
en tant que tel, mais qui suscitent des questions.
Les trois catégories ne sont pas tout à fait indépendantes l’une de l’autre ; elles
s’entremêlent l’une à l’autre et se manipulent. Un problème est alors déclenché
; le problème qui consiste à créer une unité des droits de l’homme encore plus
fondamentale que celle proposées dans cette triple division ; et qui sans doute
représente un problème à être soulagé par le comité de vérification lui-même.
Toutefois, me limiter à cette division préliminaire, je dirais que notre souci
dans mon pays réside principalement dans les domaines de la liberté et
l’égalité. Ce qui est essentiel pour nous plus que tout c’est la liberté de la
pensée et de la conscience. C’est sur ce principe que mon pays a toujours
été fondé et il est inconcevable sans ce principe. Je voudrais souligner
un point important qui est souvent perdu de vue, à savoir qu’il n’est pas
suffisant de rédiger les droits de l’Homme en termes statiques ; ils doivent
plutôt être exprimés par ce que j’appellerais les termes dynamiques.
Ainsi, il serait assez de simplement dire que nous accorderions le droit à la liberté
de pensée et à la liberté de conscience en termes statiques. Je proposerais que
nous devons insister à affirmer que l’homme a le droit non seulement son esprit,
mais aussi changer son avis et ses convictions fondamentales de conscience là où
son esprit et sa conscience l’imposent au mieux qu’il puisse.
L’Orient est souvent vu comme une région statique. Par conséquent, si nous
voulons aider l’Orient, nous devons concevoir nos droits en termes dynamiques
dans la mesure où la liberté est une liberté à changer et à devenir, plutôt qu’une
simple liberté qui existe et qui demeure ce que vous avez toujours été. En Orient,
le passé attrape fermement l’homme dans son gant de fer. Si nous ne savons pas
comment libérer un homme de ce ferme gant de fer, aucun progrès n’aura lieu.
Je souhaiterais continuer de dire que l’expression ‘droits de l’Homme’ fait
référence évidemment à l’homme, et que par ‘droits’, vous pouvez seulement
signifier ce qui appartient à l’essence de l’homme. Cela signifie ce qui n’est
pas accidentel, ce qui resurgit pas avec le passage du temps, avec la monté et
le déclin des régimes, des styles et des systèmes. Cela doit être quelque chose
qui appartient à l’homme en tant que tel. Nous soulevons donc la question
fondamental de qu’est-ce que l’homme ? Et nos différences reflèteront
fidèlement les différences dans nos conceptions de l’homme, à savoir de
nous-mêmes.
Ainsi, par ‘droits’ vous signifiez certainement quelque chose comme je l’ai déjà
mentionné, quelque chose qui découle de la nature de l’homme et, lorsque nous
nous mettons d’accord ou non sur les droits de l’homme, nous désapprouvons
véritablement la manière par laquelle chacun de nous s’auto-interprète finalement.
Matiere de lecture
Le Liban dans une Déclaration des droits de l’Homme
35
“Ce fut un long parcours pour découvrir la philosophie des droits de
l’homme et du leadership. Une expérience féconde pour comprendre les
concepts des droits de l’homme, de la liberteé, de la dignité humaine et
du leadership” - Ahmed Salhi, Maroc
“Je suis plus consciente de l’implication qu’ont les deux termes. Liberté et
Démocratie ont beaucoup plus d’impact qu’ils ne paraissent avoir. Ils se
suggèrent l’un l’autre et ne fonctionnent pas séparément. La liberté mène
à la démocratie si elle est correctement utilisée, et malheureusement elle
est toujours mal utilisée.” - Laila, Maroc
J’étais hier très intéressé d’écouter les expressions d’opinion de l’éminent
représentant du Royaume-Uni et de l’éminent représentant de la
Yougoslavie. Il était évident que l’un exprimé le point de vue du libéralisme
orthodoxe et l’autre le point de vue du marxisme orthodoxe. C’est ici donc
que nous nous trouvons, dans cette commission, lors de nos discussions,
dans nos approbations et désapprobations, et, en réalité, particulière-
ment dans cet organe des Nations Unies dans lequel les points de vue
de l’époque autour des questions ultimes sont plus sensiblement reflétés.
Nous sommes, comme nous l’étions, le miroir, le baromètre le plus
sensible, et l’organe de réflexion des Nations Unies. Madame la Présidente
du conseil d’administration, supposons que le conseil de sécurité ne révèle
fidèlement que les différences théoriques et idéologiques qui ont déjà été
exprimées dans la Commission.
Est-ce que l’homme est simplement un être social ? Est-il simplement un
animal ? Est-il simplement un être économique ? Quelle est sa relation
avec les êtres au-dessus ou en-dessous de lui ? Elles représentent toutes
des questions fondamentales qui s’impliquent dans nos pensées à tous.
Charles Malik, La mission à accomplir
36
L’Islam et les droits de l’homme, Mohammad Zufralla Khan
“La liberté et la démocratie sont les deux choses et marchent main
dans la main, cette formation n’a pas simplement développé ma
capacité à distinguer entre les deux et les terminologies, mais à
réclamer mon droit à les unir pour le people.” - Ameen, Jordanie
Conseils de formation
Posez aux participants les questions figurant dans le slide
ci-dessus mais ne leur donnez aucune réponse à ces points. Les
lectures et le troisième atelier leur fourniront les réponses:
• Y-aurait-il différents types et niveaux de liberté?
• Quelles sont les origines de nos libertés personnelles?
• Comment pouvons-nous exercer notre liberté d'une manière
qui permettra à une existence plus paisible dans chacun de
nous et au sein de la société?society?
“J’avais déjà un peu de connaissance concernant ces deux concepts,
mais je n’avais pas une idée assez claire concernant les problèmes de
choix de la religion; je considérais que je suis dans la vraie religion,
que ma religion est la meilleure au monde; ensuite, j’ai réalisé que
tous les gens sont libres de pratiquer la religion dans laquelle ils se
sentaient à l’aise. Pour ce qui est de la démocratie, j’ai réalisé à quel
point nous sommes loin dans notre région des vraies valeurs de la
démocratie.” - Ismail, Maroc
Materiel de lecture additionel
A l’origine, chaque religion est dotée d’un caractère missionnaire. Elle
à partir d’un individu et cherche à persuader et à convaincre les autres
de sa vérité et de la nature avantageuse des valeurs qu’elles proposent.
Ainsi, elle doit soutenir la liberté de la conscience, y compris la liberté
de se convertir et les autres libertés mentionnées dans ces Articles, qui
découlent toutes de la liberté de conscience ; sinon, elle serait en train de
créer des obstacles à la réalisation de ses propres objectifs.
Certaines religions ont établi des limites territoriales et raciales à la partic-
ipation à leur communion, mais le message de l’Islam est universel. Il
ne tolère pas de telles limites et révèle ces libertés de manière explicite
emphatique. A l’instar de toutes les religions, l’islam affirme être fondé sur
la vérité et prévient de manière intrinsèque, constante et répétitive, des
conséquences terribles, morales et spirituelles, qui pourraient résulter du
rejet et de la négligence des valeurs qu’il révèle ; mais il donne la liberté
à chacun de choisir. La croyance est une question de conscience et la
conscience ne peut être forcée. Une personne pourrait être forcée à dire
qu’elle croit, mais elle ne peut de quelconque manière être forcée à croire.
Cette vérité est révélée dans le Coran : ‘Nulle contrainte en religion ! car le
bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au
Rebelle tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se
briser. Et Allah est Audient et Omniscient.’ (2 :257)
37
‘Et dis : « La vérité émane de votre Seigneur. » Quiconque le veut, qu’il
croie, et quiconque le veut qu’il mécroie.’ (18 :30)
Le Coran explique qu’il n’est pas seulement de la compétence de Dieu,
Tout Puissant, de rendre une personne croyante, et que même Dieu
ne force personne à croire. Il laisse chacun pratiquer sa raison et son
jugement. S’Il le fait, il n’incombe à personne d’autre de tenter d’obliger
les gens à croire. ‘Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la
terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyant
?’ (10 :100)
‘Dis : « Ô gens ! Certes la vérité vous est venue de votre Seigneur. Donc,
quiconque est dans le bon chemin ne l’est pour lui-même ; et quiconque
s’égare, ne s’égare qu’à son propre détriment. Je ne suis nullement un
protecteur pour vous. » Et je suis ce qui t’est révélé, et sois constant
jusqu’à ce qu’Allah rende Son jugement car Il est le meilleur des juges.’
(10 :109-110)
‘Nous t’avons fait descendre le Livre, pour les hommes, en toute vérité.
Quiconque se guide le fait pour son propre bien ; et quiconque s’égare,
s’égare à son détriment. Tu n’es nullement responsable de leurs propres
affaires.’ (39 :42)
L’Islam et les droits de l’homme fut publié pour la première fois en 1967 et fait partie des “publications internationales de l’Islam” qui cherchent à
effectuer une étude comparée de l’Islam et de la déclaration universelle des droits de l’homme. La présentation des valeurs islamiques se base presque
entièrement sur le saint Quran et la sunnah du saint prophète de l’Islam.
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Expériences dans les camps de concentration
Materiel de lecture additionel
A quoi ressemblait la vie quotiedienne dans les camps de concentrations,
telle qu’elle se reflète dans l’esprit du prisonnier ordinaire ?
La plupart des évènements décrits ici ne se sont pas déroulés dans les
camps larges et célèbres mais dans les camps plus petits où la plupart
des vraies exterminations ont pris place. Cette histoire n’est pas celle de la
souffrance et de la mort des grands héros et martyrs, elle n’est pas non
plus celle des éminents Capos- prisonniers jouant le role de fiduciaires et
ayant des privilèges- ou des prisonniers renommés. Par conséquent, elle ne
s’intéresse pas aux souffrances du puissant mais aux sacrifices, à la crucifixion
et aux morts de la grande armée méconnue et les victimes non-inscrites.
C’était ces prisonniers communs qui ne portaient aucune marque de
distinction à l’épaule, que les Capos méprisaient le plus. Pendant que ces
prisonniers ordinaires n’avaient que peu ou rien à mettre se mettre sous
la dent, les Capos n’avaient jamais faim; en fait, bon nombre de capos
menaient une vie bien meilleure dans les camps qu’ils n’avaient jamais
connue auparavant. Souvent, ils étaient plus stricts avec les prisonniers
que ne l’étaient les gardes, les battants plus cruellement que les hommes
des SS. Ces capos, bien entendu, étaient sélectionnés uniquement parmi
ces prisonniers dont le caractère est prometteur d’en faire des hommes
prêts à effectuer ce genre de procédure et s’ils ne se conformaient pas
a ce qui était attendu d’eux, ils étaient immédiatement dévoués. Ils sont
“J’ai appris que la liberté, la démocratie et les droits de l’homme sont
tous des termes liés l’un à l’autre. Vous ne pouvez être démocratique sans
respecter les droits basiques de l’homme et sans être libre et vice versa. La
formation m’a aussi appris à quel point ces idées sont importantes pour
vivre heureux et dans le confort.” - Elie, Liban
“L’atelier nous a appris que tous les hommes sont libres d’exprimer leurs
pensées et leurs opinions. Ils ont de même le droit à la démocratie et le
droit de décider de qui gouvernera leur pays.” - Wael, Liban
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vite devenus semblables aux hommes des SS et les gardes du camp et
pourraient être jugés selon les mêmes fondements psychologiques.
IC’est facile pour l’etranger d’avoir une fausse conception de la vie dans
les camps, une conception a laquelle se melent sentiments et pitie. Il est
en quelques sortes ignorant de la lutte sans scrupule pour l’existence qui
enrageait les prisonniers. C’etait une lutte acharnée pour le pain quotidian
et pour la vie meme pour soi-même ou pour un ami.
Prenez l’exemple d’un transport qui était officiellement annoncé afin de
transférer un certain nombre de prisonniers dans un autre camp: mais
c’etait evident que la destination finale sera les chambres à gas. Une
selection des prisonniers malades ou faibles, jugês incapables de travailler
etait envoyee a l’un des grands camps centraux qui etaient equippés de
chambres a gas et de crematoriums. Le processus de selection etait le
signal pour un combat libre entre tous les prisonniers, ou d’un groupe
contre un groupe. Tout ce qui comptait etait que le nom d’une personne
ou celui de son ami soient rayés de la liste des victims, bien que tout le
monde etait conscient que pour chaque home sauvé, il fallait trouver une
autre victime.
Victor Frankl, L’Homme à la recherche du sens
Cette lecture est un extrait du livre de Frankl :”L’Homme à la recherché du sens” (1946). Ce livre est une chronique des expériences de Frankl en tant
que détenu dans un camp de concentration, et c’est ainsi qu’il découvrit l’importance de trouver un sens dans tous les aspects de l’existence, même
les plus sordides et ainsi, avoir une raison pour continuer à vivre. A la mort de l’auteur en 1997, le livre a dépassé les dix millions d’exemplaires vendus
et a été traduit en 24 langues.
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Activité de sensibilisation communautaire, Hasbayya, LibanSuite a leur participation au projet :”Dirigeants émergents de la région arabe”
avec la WAY du Moyen-Orient, et suite a 24 heures de bénévolat, les partici-
pants dans la région de Hasbaya désignée pour une activité de sensibilisa-
tion portant sur la défaillance de la station de traitement de l’eau présent
dans leur ville, en soulignant son importance et ses avantages si jamais il
fonctionnait correctement, et les dégâts qu’engendrerait sa défaillance sur
l’environnement, les villes et les personnes habitant a proximité.
La société civile de la région de Hasbayya a participe et a exprime sa
gratitude pour l’intérêt porte sur la situation critique a Hasbayya.
L’evenement fut présente par le formateur Ghassan Bou Diab, tandis que
le projet “Dirigeants émergents de la région arabe” et la WAY Moyen-
Orient et du UNDEF furent introduits par la formatrice Ms.Mira Mkanna.
La présentation de la station fut présentée par l’expert technique Mr.Kamel
el Kalaany et l’ingénieur civil Mr.Safi Abou Dehin..
La discussion fut ouverte a quiconque avait des questions, suggestions ou
recommendations, et la ceremonie s’acheva sur un petit cocktail.
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Un long chemin vers la liberté, Nelson Mandela
Le vendredi 12 juin 1964, nous sommes rentrés au tribunal pour la
dernière fois. Environ une année s'était écoulée depuis les arrestations
fatidiques à Rivonia. La sécurité était excessivement haute.Notre convoi
dévala les rues, sirènes hurlantes. Toutes les routes menant au palais de
justice avaient été bloquées par les embouteillages. La police s'assurait de
l'identification de quiconque essayait de s'approcher du palais de justice;
ils avaient même établit des poste de contrôle dans les bus locaux et les
stations de trains. Malgré les intimidations, plus de deux mille personnes
s'étaient assemblées devant le palais de justice, arborant des bannières et
des pancartes telles que :"Nous soutenons nos dirigeants!". A l'intérieur,
la gallérie des spectateurs était sursaturée et uniquement mise à la
disposition de la presse locale et étrangère. J'ai salué Winnie et ma mère
de la main; c'était émouvant de les voir là-bas; ma mère avait fait tout le
chemin depuis Transkei. Ça devait être assez un sentiment plutôt bizarre,
de se rendre au palais de justice afin de savoir si votre fils allait ou non
Matiere de lecture
être condamné à mort. Bien que je suppose que ma mère ne comprenait
pas tout ce qui passait, son soutien ne vacilla pas. Winnie était également
loyale et son courage renforçait le mien. Le registraire nomma l'affaire
:"l'état contre Mandela et autres",
Avant que la peine ne soit prononcée, deux demandes de réduction de
peine furent formulées, l’une par Harold Hanson et l’autre par l’écrivain
Alan Paton, président national du parti libéral. Hanson s’articula de facon
éloquente, expliquant que les maux d’une nation ne peuvent être reprimés,
que le peuple trouvera toujours moyen de donner voix à ces maux.
“Ce n’étaient pas leurs objectifs qui étaient criminels”, a dit
Hanson,”seulement les moyens auxquels ils ont eu recours.” Hanson
expliqua que le juge devrait se rappeler que son propre peuple, les
Afrikanais, avaient mené une lutte acharnée pour leur liberté.
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Un long chemin vers la liberté est une œuvre autobiographique rédigée par le Président Sud-Africain Nelson Mandela, publiée en 1995. Le livre brosse
un portrait de son enfance, son passage à l’âge adulte, son éducation et ses 27 ans en prison. Sous le gouvernement de l’apartheid, Mandela était
considéré terroriste et séquestré sur l’infâme île Robben pour son rôle de leader du congrès national d’Afrique, banni à l’époque. Depuis, il fut reconnu
à l’échelle internationale comme le président qui a reconstruit une société divisée. Le dernier chapitre décrit son ascension politique et sa conviction
que la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud continue.
Bien que Paton n’était pas pour la violence, il déclara que les accusés
n’avaient que deux alternatives :”de courber l’échine et se soumettre ou
résister par la force.”.Il ajouta que les accusés devraient bénéficier d’une
remise de peine sinon le futur de l’afrique de sud sera ténébreux.
Toutefois, de wet ne semblait écouter aucun des deux hommes. Il ne
les regardait pas, ne prenait pas notes au moment où ils parlaient. Il
semblait absorbé par ses propres pensées. C’était clair qu’il avait déjà pris
sa décision: il ne faisait qu’attendre le moment propice pour la révéler.
Il nous fit signe de nous lever. J’essayais de capter son regard mais il ne
daignait même pas nous regarder. Ses yeux s’attardaient sur la zone du
milieu. Son visage était pale et son souffle court. Nous échangeâmes des
regards et semblions savoir: ce sera la mort, sinon pourquoi cet homme
d’ordinaire si calme, était-il si nerveux? Alors il prit la parole
J’ai beaucoup entendu parler, durant cette affaire, des maux des
populations non-européennes. Les accusés m’ont dit et leur conseil m’a
dit, que les accusés qui tous dirigeaient les populations non-européennes
étaient motivés par le désir d’améliorer ces maux. Je ne suis aucunement
convaincu que les motifs des accusés etaient aussi altruistes qu’ils ne
cherchent à convaincre le tribunal. Normalement, les personnes qui
organisent une révolution renversent le gouvernement et l’ambition
personnelle ne peut eêtre exclue comme motif.
Il s’arreta un moment comme pour reprendre son souffle. La voix de De
Wet, qu’il fallait normalement tamiser, était à peine audible. La fonction
de ce tribunal, comme la function de tout autre tribunal dans n’importe
quel pays, est de faire respecter la loi du pays dans lequel elle fonctionne.
Les crimes pour lesquels ils ont ete accusés c’est à dire le crime principal,
le crime de conspiration, est l’essence même de la haute trahison. L’État
a décidé de ne pas accuser le crime sous cette forme. Dans cet esprit et
après avoir pleinement considérer le sujet, j’ai décidé de ne pas imposee
la peine suprême qui, dans un cas tel que celui-ci, serait normalement
infligée, mais respectant mon devoir, c’est bien l’unique indulgence dont
je peux faire preuve. La sentence dans le cas de tous les accusés sera celle
d’emprisonnement à vie.
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Conseils de formation
• Demandez aux participants s’ils ont entendu parler de Nelson Mandela et Viktor Frankl et ce qu’ils connaissent à leur propos.
• Expliquez pourquoi les lectures se trouvent dans le chapitre sur la Liberté avec les incidents particuliers dans les lectures qui servent de manifesta-
tions de liberté et d’excellence.
• Expliquez aux participants que les deux lectures sont vivement recommandées et leur fourniront une explication claire et nette sur ce que la liberteé
pour l’excellence signifie réellement.
“En fait, j’ai compris que la liberté et la démocratie ne sont pas
illimitées; ce sont des valeurs basiques de notre vie que nous devons
bien comprendre: par exemple, nous ne devons jamais vexer/ porter
atteinte à autrui sous pretexte de liberté et démocratie; le respect
mutuel et la subjectivite interne sont essentiels pour atteindre la liberté
pour l’excellence et pour une bonne pratique de la démocratie.”
- Hichem, Tunisie
“Nous sommes loins d’atteindre la démocratie et la liberté, sauf à travers
le travail acharné et la pérsévérance. La première étape semble être celle
d’inculquer l’éveil et de les définir avec précision. La liberté n’est pas
une arme aux mains des politiciens, c’est un droit et du moment qu’elle
n’est pas employée de la sorte, nous n’atteignerons pas la liberté et la
démocratie.” - Laila, Maroc
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“J’ai acquis des connaissances littéraires, philos-
ophiques et politiques concernant le concept de
la liberte à travers la formation, des connaissanc-
es qu’auparavant j’ignorais. Par conséquent, ma
vision du concept de la démocratie a changé et
revêtu une apparence de crédibilité.” - Sabrina,
Tunisie
“La liberté pour et la liberté de, la liberté pour
qui est positive et oeuvre pour une meilleure
cause dans l’histoire et la liberté de qui est
négative et signifie la liberté de l’intervention
d’autrui dans des sujets personnels et donc
absence de restrictions sur la volonté, sachant
que positif ne signifie pas toujours bon ou
mauvais; c’est la moralité qui compte, et nous
devons utiliser les deux libertés afin d’atteindre
l’excellence humanitaire.” - Houssam, Liban “J’éspère, j’éspère vraiment, bien que ce sera
difficile, bien que ce sera un defi à soulever,
voyons si l’on peut trouver des jeunes enthousi-
astes à l’esprit critique loin des guerres et des
mentaliteés orientales. Enfin, oui, peut-etre.”
- Ghiwa, Liban
“Suite à la formation, je comprends que: la
démocratie c’est les droits de l’homme, insti-
tutionaliseés; c’est la solution la plus pratique
pour la liberté de chaque personne, compatible
avec la liberte de tous. La democratie nous
aide à nous sentir libres. Et la liberté n’est pas
seulement un droit humain ou naturel, certifié
selon les conventions internationals et assisté
par la raison morale, ce n’est pas seulement une
meta-solution juste au niveau social à la diversité
humaine, mais plutôt un bien moral. Ceci signifie
que les conséquences sociales et politiques de la
liberté sont telles qu’elles constituent une valeur
suprême en soi.” - Ahmed, Maroc
“En fait, compte tenu de notre region, et du
conflit auquel elle fait face, je crois qu’afin de
pouvoir entièrement acquérir les valeurs de la
liberté et de la démocratie, il nous faut effectuer
des changements au niveau de la culture afin
que ces idées soient expliquées davantage et
mises en place à travers les familles au début, et
ensuite l’éducation, avec l’aide des gouvernements
pour traiter avec les gens en tant que sujets
et non en tant qu’objets pour leurs usages."
- Houssam, Liban
“Oumaima du Maroc a dit:”La liberté et la
démocratie ont toujours été ces mots vagues que
nous écoutions quelque part ou par quelqu’un
mais n’avons jamais compris leur profonde
signification et n’avons jamais imaginer l’effet
positif qu’ils pourront avoir sur notre vie si nous
les comprenions parfaitement et les utilisions
d’une manière positive afin de déveloper la race
humaine et donner la chance aux autres de vivre
en dignité.” - Oumaima, Maroc
“Il existe deux sortes de libertés: “la liberté pour”
qui est positive et signifie réaliser une meilleure
cause dans l’histoire et la “liberteé de” qui est
négative et signifie la liberté de l’intervention
d’autrui dans des sujets personnels et donc
absence de restrictions sur la volonte, sachant
que positif ne signifie pas toujours bon ou
mauvais; c’est la moralité qui compte, et nous
devons utiliser les deux liberté afin d’atteindre
l’excellence humanitaire.” - Fares, Liban
“À travers la formation, j’ai amelioré mes
connaissances concernant la démocratie et la
liberté. J’ai de même appris que la liberté est un
sentiment interne qui nous aide à nous libérer
et à défendre notre liberté. Il n’est pas facile de
maintenir sa liberté, ça coûte des sacrifices et le
meilleur exemple reste toujours celui de Nelson
Mandela. À travers la libertÉ, nous pouvons
être démocratiques et apprendre à s’accepter
l’un l’autre et bénêficier de notre diversité.”
- Abdellah, Maroc
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Croyez-vous que la région arabe sera capable d’entièrement acquérir les valeurs de la liberté et de la démocratie?“Oui! Si on se débarasse des dictatures au
pouvoir et si nous devenons sacrés et les libertés
sont maintenues et protégées par la science, la
culture et le savoir, les formations et l’écoute des
demandes du peuple et en évitant la violence et
la tyranie.” - Ameen, Jordanie
“Je ne pense pas que ce soit impossible. Tout
est possible mais comme nous le savons, les
défis dans notre region sont plus nombreux
que dans n’importe quelle partie du monde.
Nous avons des reégimes dogmatiques et ceci
nous forcera à y consacrer plus d’efforts.” -
Ismail, Maroc
“Bien sur que la region arabe sera capable
d’acquérir entièrement les valeurs de la liberté
et de la démocratie, si nous nous unissons et
croyons en nous-même et commencons à
travailler indépendamment, sans l’influence des
autres pays.” - Layal, Liban
“Cette période est difficile et il nous faut
enseigner la région arabe, nous avons des pays
qui sont détruits et les gens qui sont tués quoti-
diennement et donc il est difficile d'investir et
d'appliquer ces valeurs, mais en ce qui concerne
les événements actuels, effectuer un changement
est possible et investir dans la jeunesse est la
meilleure chose à faire, ce qui est exactement la
raison pour laquelle j'ai rejoint la WYA, afin de
faire partie de cette révolution de changement.”
- Oumaima, Maroc
“Je crois que la region arabe va devoir éventuel-
lement atteindre un point où elle acquiera les
valeurs de la liberté et de la democratie parce que,
tel que nous l’avons vu avec le printemps arabe,
les gens ne demeureront pas silencieux à jamais,
alors avec le temps j’éspère et je crois que nous
atteindrons l’ultime potentiel.” - Safi, Liban
“Je crois que la région Arabe va finalement
atteindre un point où elle acquiert pleinement les
valeurs liberté et de démocratie parce que, tout
comme nous l'avons vu dans le printemps arabe,
les gens ne vont pas rester tranquil. Alors avec le
temps, je l'espère, nous croyons que nous allons
atteindre notre potentiel ultime.” - Elie, Liban
“Oui, il est possible; peut-être pas avec ces
gouverneurs, mais un jour, les jeunes qui ont
commencé les révolutions, qui ont lutté pour
ces valeurs importantes telles que liberté et la
démocratie, arriveront à des positions élevées
qui lui donneront la possibilité de répandre de
tels concepts. En outre, nous n'avons même
pas besoin de ça! Nous n'avons pas besoin des
gouverneurs pour répandre la démocratie dans
la société, mais si chaque citoyen comprend
bien ces valeurs et tente sa / son mieux pour
les appliquer sur son / cercle de sa famille, amis,
etc ... nous pouvons les acquérir pleinement!” -
Hichem, Tunisie
“Si nous croyons en nous-meme et nous nous
attelons a la tache, c’est sur que la region
arabe sera capable d’entierement acquerir
les valeurs de la liberte et de la democratie,
si nous nous unissons tout sera resolu.”
- Alaa, Liban
“Suite au Printemps arabe, les gens ont montré la
volonté de vivre dans la dignité et la démocratie, et
de lutter contre toutes sortes de corruptions. Après
l'expérience tunisienne qui est une révolution
réussie, et durant laquelle les jeunes ont reversé le
dictateur et ont effectué une transition démocra-
tique pacifique en dépit de tous les défis auxquels
ils ont été confrontés au début, ils ont forgé un
pays démocratique et vivent dans la dignité. Donc,
si les jeunes arabes ont la volonté, ils seront en
mesure d'acquérir ces valeurs de la démocratie et
la dignité.” - Othman, Maroc
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“Je pense que la region arabe va acquérir ces valeurs,
après les guerres et les conflits actuels, les choses
vont changer. Elle ressemblera à l’Europe durant les
guerres au Moyen-Âge. Dans la region arabe, les
choses changeront pour le meilleur, afin qu’on puisse
vivre, dans la stabilité et la securité.” - Oday, Jordanie
“Oui, bien sûr, la région arabe en fonction de
la crise et les guerres en cour, a besoin des
valeurs démocratiques et de la liberté et doit les
appliquer afin de trouver un moyen de sortir de
la situation actuelle, et de poursuivre le dével-
oppement de nos pays.” - Ahmed, Jordanie
“Jusqu'à ce que chaque personne dans la région
arabe participe à cet atelier et comprenne pleinement
les droits de l'homme et de la dignité, je ne pense
pas que la région arabe va acquérir les valeurs de la
liberté et de la démocratie.” - Wael, Liban
“Enfin, si nous commencons par nous-même en
tant que jeunes gens, enseigner la generation
future les valeurs de la liberté et de la démocratie,
bien sur que la region arabe sera capable
d’acquérir ces valeurs.” - Ahmed, Maroc
“Actuellement, la situation politique semble
très difficile, et les libertés sont plus opprimés
notamment avec le retour du régime militaire
en Égypte et de la guerre en cours en Libye,
en plus de la crise politique en Tunisie. Malgré
tout, la volonté de la jeunesse de se battre
pour la démocratie et la liberté fera de ces
valeurs une réalité.” - Mohamed, Tunisie
“Oui en effet si nous travaillons tous, chacun de par
sa position, et réformons les anciens comportements
nuisibles qui s'élèvent tels un rocher en face de notre
prospérité et notre abondance. Je crois fermement
en la force de la région arabe à acquérir ces valeurs
nobles et prestigieuses” - Sabrina, Tunisie
“Pour être en mesure d'acquérir pleinement les
valeurs de la liberté et de la démocratie, nous
avons besoin d'effectuer un changement au
niveau même de la culture, de sorte que ces idées
soient mieux expliquées et mises en œuvre par les
familles en premier lui, puis dans l'éducation, ainsi
qu'avec l'aide des gouvernements afin de traiter
avec des gens comme des sujets et non des objets
d'utilité.” - Fares, Liban
“Oui, j'ai une conviction que la région arabe sera
en mesure d'acquérir pleinement les valeurs de
liberté et la démocratie en raison de l'effort de la
jeunesse, et de transférer ces connaissances d'une
génération à l'autre, parce qu'ils ont dépassé les
idéologies et le radicalisme caduques, et sont plus
souples et plus tolérants envers l'autre à travers la
culture de dialogue.” - Hareth, Jordanie
“La formation m’a informée à propos de la liberte
et la democratie en m’aidant à comprendre
leurs fondements à travers des textes et des
discussions que nous avons eu et des experiences
des autres gens durant la formation.”
- Layal, Liban
“Il est difficile de répondre à cette question.
Mais, pour moi, oui, nous sommes en pleinement
les valeurs de la liberté et de la démocratie.
Cependant, nous avons besoin de plus de
concision des gouvernements et des citoyens.”
- Tarek, Tunisie
“La région arabe sera en mesure d'acquérir
pleinement les valeurs de liberté et de
démocratie du moment qu'elle devient plus
consciente et éclairée sur les véritables signi-
fications de la liberté et de la démocratie et
quand elle apprendra comment l'appliquer
correctement et quand elle fondera toutes ses
lois sur les droits de l'homme” - Lilian, Liban
COMPÉTENCES EN LEADERSHIPET ENGAGEMENT CIVIqUE
“L'engagement civique se réfère à la manière dont les citoyens participent à la vie d'une communauté afin d'améliorer les conditions pour les autres ou pour aider
à façonner l'avenir de la communauté.”
- Richard Adler
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De nos jours, il existe un large éventail de littérature rédigée à propos des compétences en leadership et l'engagement civique. Les gens sont intéressés
à la meilleure façon pour participer à l'un des deux processus, soit en tant que leader soit en tant que membre de la communauté. L'objectif de
cette section est non seulement de trouver les meilleures définitions de compétences en leadership et engagement civique, mais aussi de mettre en
évidence l'acteur le plus important qui y est impliqué, la personne humaine.
“L'engagement civique est une référence à la manière dont les citoyens
participent à la vie communautaire afin d'améliorer conditions pour les
autres ou pour contribuer à façonner l'avenir de la communauté ". Le
leadership est en fin de compte la création d'un moyen qui permet aux
gens de faire en sorte que quelque chose d'extraordinaire se produise."
- Alan Keith, Genentech
Conseils d'entraînement
Pour permettre aux participants de mieux comprendre et apprécier les
compétences de leadership, il est important qu'ils réalisent le rôle que
le leadership joue dans leur vie quotidienne. Donnez aux participants le
temps de répondre aux questions ci-dessous. Une fois qu'ils y répondent,
les participants partageront leurs réponses et discuteront de la façon dont
leurs compétences en leadership peuvent être améliorées.
Expérience personnelle de leadership:
• Qui es-tu?
• Pourquoi es-tu ici?
• Vous considérez-vous un leader?
• Vous considérez-vous un partisan?
• Quelles sont les caractéristiques d'un bon leader?
• Quelle est votre expérience en leadership?
• Comment devenez-vous un meilleur leader?
La dignité humaine et le totalitarisme, Anna HalpineC’est un grand honneur pour moi de m’adresser à vous aujourd’hui en toute
humilité. Je suis une jeune citoyenne occidentale, j’ai grandi au Canada et aux
Etats-Unis, et j’ai connu les privilèges, la sécurité, la liberté et le bonheur offerts
par une telle expérience. Durant ma vie, j’ai vécu une expérience qui se marque
par l’espoir et la réalisation ; j’ai eu la chance d’exploiter mon potentiel, de
réaliser mes talents et d’évoluer dans une ambiance d’encouragement et de
bonheur. Ainsi, l’idée que je conçois à ce sujet est différente des expériences
et affirmations que la plupart d’entre vous accorderont. Ce que vous avez
vécu m’a toujours été une source d’inspiration. Ce que vous avez souffert
m’a prouvé, comme à beaucoup d’autres personnes, que l’être humain est
capable de s’envoler jusqu’au plus haut des sommets. J’aimerais donc vous
expliquer la raison pour laquelle l’expérience que vous avez vécue constitue
une source d’inspiration aux jeunes du monde entier.
Quinze ans plus tôt, durant ce même mois, le mur de Berlin s’est effondré ; ce mur
qui marquait la séparation réelle et symbolique entre l’Est et l’Ouest en Europe,
ce mur qui marquait la séparation entre des sociétés bâties sur la liberté et la
personne, et d’autres fondées sur des systèmes contraires à cette liberté. A cette
époque, j’étais une enfant ; sauf que cet évènement, ainsi que beaucoup d’autres
qui l’ont précédé, ont marqué ma vie de manière significative.
En 1999, l’Alliance Mondiale de la Jeunesse a été fondée à New York, au
siège des Nations Unies. Lors d’une Conférence sur la Population et le Dével-
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oppement, trente-deux jeunes ont été invités à participer aux négociations et
à prendre la parole. Ils se sont introduits en tant que représentants de trois
(3) milliards des jeunes du monde et ont demandé l’adoption de ce qui suit
: l’avortement comme droit humanitaire, les droits sexuels pour les enfants
et le retrait des droits parentaux. Lors de la conférence convoquée pour
discuter des besoins des habitants de la planète, ce groupe de jeunes a refusé
de négocier des sujets portant sur l’accès à l’eau potable, l’assainissement,
l’éducation, l’asile, etc. C’est alors que j’ai réalisé que ces jeunes-là ne me
représentaient pas, et que des millions d’autres jeunes n’arrivent pas à faire
résonner leurs voix. En réponse à cela, je me suis rendue à nouveau, avec
quelques personnes, à l’assemblée le lendemain matin, afin de distribuer des
dépliants de couleur rose sur lesquelles nous avions mentionné que ces jeunes
ne représentent pas tous les jeunes du monde. Nous avons été accueillis avec
joie par les délégués qui nous ont invité à maintenir une présence permanente
auprès des Nations Unies et nous diriger vers leurs pays afin d’y coopérer avec
les jeunes.
Un an plus tard, nous nous sommes à nouveau rendus au siège des Nations
Unis pour assister à la conférence mondiale Beijing+5, portant sur la femme.
A cette conférence, j’ai encore essayé de comprendre pourquoi l’agenda
était aussi restreint, quelle en serait la raison, et quelle vision sous-jacente les
Nations Unies et un nombre de ses Etats-membres porteraient à ce sujet. A un
moment donné, la délégation des Etats-Unis a offert une courte suggestion
orale qui portait sur ce qui suit : « Les droits de l’Homme accordent la dignité
humaine » ; une suggestion contraire aux traditions des droits de l’Homme
sur lesquels se basent les Nations Unies et sont fondés tous les droits humani-
taires. Jusqu’à présent, la dignité humaine en tant qu’origine des droits de
l’Homme n’a jamais été contestée ; en inversant cette notion, tout le projet
des droits de l’Homme est menacé, vu que la personne est de la sorte
placée entre les mains de l’Etat. La suggestion a été rejetée. A ce moment,
j’ai remarqué que le débat aux Nations Unies était fondamental et tournait
autour de la personne humaine. Est-ce que nous, en tant que communauté
mondiale, considérons la personne humaine comme un objet qui peut être
utilisé et abandonné à volonté, ou est-ce que nous la considérons comme un
être dont la dignité ne peut être violée et se tient au centre de tout nos actes?
C’est à ce moment-là que le lien entre les actions de l’Alliance Mondiale de
la Jeunesse et les évènements qui se déroulaient derrière le Rideau de fer en
1989 était devenu plus clair. Dans son essai extraordinaire intitulé « Le pouvoir
des sans-pouvoir », Václav HAVEL explique les objectifs des mouvements de
résistance qui existaient à l’époque en Tchécoslovaquie et en Pologne. Ces
mouvements ne s’étaient pas formés pour des motifs politiques, mais plutôt
pour récupérer leur dignité en tant qu’individus vivant pour la vérité et dans la
vérité. Le fait que vivre dans la vérité engendrait des conséquences graves pour
le régime communiste était un motif secondaire par rapport aux principes qui
incitaient ces mouvements à de telles actions individuelles. L’action politique
se manifeste ultérieurement, émergeant d’une conscience sociale et d’une
culture renouvelées qui reconnaissaient et alimentaient la vérité à propos de
la personne humaine. HAVEL apporte beaucoup d’attention pour clarifier que
les mouvements dissidents authentiques et les expressions authentiques de
renouvèlement qu’ils utilisaient n’étaient que le simple résultat d’un cumule
de petits efforts déployés par des individus qui avaient décidé de vivre la vérité
chaque jour en eux-mêmes et de vivre la vérité dans ce monde qui les entoure.
Pour cette raison, les conséquences politiques ont émergé ultérieurement à
partir de sources naturelles plutôt que d’un plan initial stratégique. HAVEL
explique de la sorte : « Par conséquent, ces mouvements touchent toujours
indirectement l’organisation du pouvoir en tant que tel, et en tant que partie
de la société dans l’ensemble, parce qu’ils s’occupent essentiellement des
sphères dissimulées, vu que ce n’est pas une question de confronter le régime
au niveau du pouvoir réel. » (HAVEL, Le pouvoir des sans-pouvoir, Palash
press, 1985 p.83). Havel, les Chartistes et Solidarity ont tous les trois déduit la
force claire et intégratrice de la culture telle que vécue par les individus et les
communautés comme la force la plus puissante qui soit valable pour eux et
pour la constitution des sociétés et des nations en fin de compte.
54
55
En 1991, le Pape Jean-Paul II a adressé une lettre au monde, intitulée Centesimus
Annus, dans laquelle le Pape réfléchit à l’effondrement du communisme en
Europe centrale et orientale et commente sur ce qu’il suppose être arrivé.
Au tout début, dans le paragraphe 13, le Pape tient des propos critiques. Le
communisme, dit-il, s’est effondré non pas en raison d’un échec politique ou
économique, mais parce qu’il était fondé sur un mensonge sur la personne
humaine. Cette affirmation revêt une importance fondamentale pour l’échec
moderne personnel et social. Elle reconnait la nécessité de confirmer et de
protéger la vie humaine entière en tant que pierre angulaire des sociétés libres
et justes, comme elle reconnait le besoin important des sociétés modernes à
exprimer et comprendre la personne humaine. C’est lorsque nous répondons
correctement à cette question que nous possédons les outils nécessaires
pour bâtir nos communautés. Sinon, nous avons déjà connu les différentes
manières desquelles les projets, institutions et nations s’effondrent.
A Vienne, en 1946, Viktor FRANKL a publié un petit livre intitulé « Man’s
Search for Meaning », dans lequel il rapporte en détails son expérience dans
les camps de concentration d’Auschwitz et Dachau, et révèle deux points-
clés. Il affirme que l’homme est libre. L’homme peut être amené de force,
les menottes aux poings, comme à Auschwitz, mais il maintien sa liberté. Il
parle des hommes qui ont laissé une croûte de pain à un autre prisonnier au
risque de leur vie et dit, « c’est ce qu’on appelle liberté ». Il parle également
des gardes qui ont fait de même. FRANKL explique aussi qu’afin de survivre,
l’homme a besoin d’une seule chose ; un sens et un but à sa vie. Il rappelle
les prisonniers de ce que cette chose être ; il les rappelle de leurs femmes et
de leurs enfants qui en quelque sorte avaient survécu ; il les rappelle du livre
que seuls eux peuvent écrire. FRANKL sait que du moment où un homme
renonce au sens et au but de sa vie, ce dernier trouve la mort en 72 heures.
A Auschwitz, le sens et le but étaient plus essentiels à la vie que la nourriture,
les soins médicaux et les autres besoins fondamentaux.
Jacques MARITAIN, un autre européen de la même génération, a travaillé
avec l’UNESCO en tant que conseiller expert lors de la rédaction de la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. MARITAIN a rédigé un
fameux essai, rapportant en bref son opinion concernant la déclaration, ayant
réglé les conflits fondamentaux au cœur de se document. Comment est-ce
que des hommes ayant des croyances mutuellement opposées parviennent
à s’accorder sur un ensemble de droits ? MARITAIN relate un incident apparu
lors d’une réunion à l’UNESCO tenue pour discuter de la déclaration. « …
une personne fut étonnée du fait que des partisans ayant des idéologies
violemment opposées soient parvenus à s’accorder sur un brouillon d’une
liste de droits. Oui, avait-il répondu, nous nous mettons d’accord sur ces
droits à condition que personne ne nous demande pourquoi. Une fois le «
pourquoi » posé, les disputes commencent. » (MARITAIN, l’Homme et l’Etat,
Catholic University of America Press, Washington DC, 1998 p. 77). MARITAIN
conclut par ses propres commentaires: “Etant donné que l’UNESCO vise un
objectif pratique, ses membres peuvent parvenir spontanément à un accord
basé non pas sur des notions spéculatives communes, mais sur des notions
pratiques communes, et non pas sur l’affirmation d’une conception identique
du monde, de l’homme et de la connaissance, mais sur l’affirmation du même
ensemble de convictions liées à l’action. Cette démarche est sans aucun
doute très minime, mais c’est l’ultime moyen pour les hommes à parvenir
à un accord. Cependant, il suffit d’entreprendre une action importante, et il
compterait beaucoup de prendre conscience de cet ensemble de convictions
pratiques communes. » (Ibid, pp 77-78).
Ce « pourquoi » demeure le centre des nouvelles évolutions et discussions, et
porte la question que l’on se pose continuellement : « qui est la personne ? ».
Est-ce que la personne humaine représente une entité à laquelle l’Etat accorde
des droits et leur protection, ou est-ce un homme ou une femme doté d’une
dignité intrinsèque, incarnant déjà ces droits, et qui ne doit que recevoir la
reconnaissance et le respect de l’Etat ? Cette question qui a été posée au cœur
du débat du comité de rédaction pour la Déclaration Universelle des Droits
de l’Homme, et qui a été posée à l’époque des mouvements dissidents et de
résistance sous le communisme, maintient sa place au cœur de tous les débats
fondamentaux aux Nations Unis et dans chacun de nos Etats. Notre réponse
56
à cette question est ce qui détermine l’itinéraire de notre politique et de notre
culture et finalement, la vision que nous portons sur l’humanité et que nous
confierons au monde d’aujourd’hui et à la génération suivante. Toutefois, la
réponse à cette question doit évidemment sortir des cœurs des individus en
premier lieu, qui s’engageront par la suite à vivre de manière à exprimer ces
convictions. C’est alors que les idées s’enracineront et s’épanouiront dans la
culture, et ce n’est qu’à ce point que nous pouvons souhaiter, de manière
légitime et efficace, affecter les politiques et les débats de l’Etat.
En affirmant ce qui précède, il m’est clair que les déclarations fondamentales
élaborées portent non seulement sur « qui est la personne humaine », mais aussi
sur la relation entre cette question et la nature des sociétés que nous bâtissons.
En particulier, l’affirmation selon laquelle les idées et la culture représentent
les facteurs clés ultimes de la fondation de nos sociétés semble être une idée
étrangère particulière, du moins dans les domaines de politique et d’éducation
que j’ai expérimentés. En ce sens, le fait que la culture confirme naturellement
cette affirmation m’a touché. J’ai mentionné les mouvements importants
d’Europe centrale et orientale. Nous pouvons remarquer cela par la manière dont
les universités, le divertissement et les arts changent les vies et touchent la culture.
En jetant un coup d’œil aux questions importants auxquelles fait face le monde
de nos jours, nous pouvons voir l’impact que les idées, les institutions culturelles
et le monde universitaire avaient dans le cœur les discussions.
Je viens d’un milieu musical ; j’ai étudié le piano tout au long de mes années
à l’université, et j’ai passé la plus grande partie de mon adolescence, au début
des années 20, à étudier la théorie, l’histoire et des morceaux importants
du répertoire de musique classique. J’étais fascinée par les individus que
je rencontrais, et amoureuse de la musique que je jouais. En tant que
musicienne, je m’étais consacrée à un domaine auquel mes collègues ne
s’intéressaient absolument pas, et ils ne montraient aucun intérêt en ce qui
concerne les questions politiques. Comme je portais de l’intérêt superficiel
en matière de politique, j’étais en premier lieu concentrée sur la dégustation
et la compréhension de l’art et de la musique. Malgré cela, deux figures me
venaient toujours à l’esprit, une provenant de la Pologne et l’autre de la Russie
: le grand pianiste et diplomate polonais Paderewski, et le compositeur russe
Shostakovitch. Ces deux hommes, et d’autres, m’ont aidé à comprendre le
lien direct tissé entre la beauté, le merveilleux, et la vérité sur ce qu’est d’être
véritablement humain.
Paderewski a mis son art au service de son pays, même lorsqu’il était élu pour
occuper la fonction la plus élevée. Son art était une source d’inspiration au
public et permettait de réunir les mouvements de résistances dans la chambre
verte durant sa représentation. L’art et la politique existaient côte à côte.
57
Shostakovitch a vécu plus récemment, sous le régime communiste en Russie,
jusqu’à sa mort en 1975. Durant plusieurs années de sa vie, Shostakovitch a
vécu et a travaillé, la valise faite et prêt à s’en aller. Il n’avait jamais su à quel
moment sa musique lui apporterait une récompense de l’Etat ou l’expulsion
immédiate. Bien que Shostakovitch ait été constamment invité à exercer
comme compositeur pour l’Etat et à suivre les règles directes de son art, il a
librement choisi de composer, de s’exprimer et de révéler son art autant qu’il
en était capable.
Il existe d’autres auteurs, peintres, poètes, musiciens, philosophes, et
beaucoup d’autres grands hommes et femmes de courage qui s’étaient
accrochés à leurs pensées et idées quoique cela les mettait en péril. C’est
ce que HAVEL considère vivre dans la vérité, et c’est ce que les communistes
avait compris si correctement en représentant la plus grande menace à leur
société de mensonges. Ce qui est étonnant, c’est la clarté à travers laquelle
le communisme et d’autres régimes totalitaires ont reconnu le pouvoir de la
beauté, de la vérité et de la culture, pour renverser de la sorte les tyrannies
imprenables – les dictatures soutenues par des armées, des systèmes
d’espionnage et caractérisées par une violence répressive et systématique
qui faisait le monde frémir de peur avant le poème, une pièce de théâtre,
une symphonie ou une histoire courte. Le pouvoir de la vérité s’exerce plus
fortement sur les personnes qui répandent activement les mensonges.
Dans le cadre de nos activités à l’Alliance Mondiale de la Jeunesse, les exemples
de Solidarity en Pologne et de la Charte 77 nous ont toujours été une source
d’inspiration. L’élection du Pape Jean-Paul II nous a donné une lueur d’espoir
; le Pape qui a commencé son pontificat en prononçant ces premiers mots :
« N’ayez pas peur », et qui a porté ce message directement vers la Pologne.
Václav HAVEL et les autres membres de la Charte 77 ont rapporté en détails,
dans leurs œuvres, les problèmes déclenchés lorsque « le centre du pouvoir
est identique au centre de la vérité » (HAVEL, « Le pouvoir des sans-pouvoir
», 25). D’importantes activités et histoires de héros méconnus ont également
étaient menées dans chaque pays, principalement par les intellectuels, les
poètes, les écrivains et les mystiques. Des ex-patriotes écrivaient et souffraient
en solidarité, pour décrire sincèrement et minutieusement les luttes intérieures
des individus et des mouvements et dans ce sens, je cite Czeslaw MILOSZ,
poète polonais et lauréat du prix Nobel, qui me vient à l’esprit. Une vitalité
continue émanait d’eux tous ; la vie était vécue pour un but et une intention
; la culture reconnaissait les choix qui lui étaient présentés.
Les idées et principes qui stimulaient les mouvements de résistance sous
le régime communiste demeurent, en différentes façons, les mêmes idées
et principes dont le monde a besoin. A l’échelle mondiale, la dignité de la
personne est menacée de façon réelle. Le clonage humain, l’avortement, le
VIH/SIDA et la manière dont sont réparties les aides étrangères présentent
tous les symptômes d’une compréhension erronée de la personne humaine.
Nos activités ont été partagées dans des conférences internationales, des
discussion et dialogues avec des Ambassadeurs, diplomates, chefs d’Etats et
jeunes gens. Nous avons obtenu la réponse aux idées que nous proposons,
de la part des jeunes du monde, ainsi que de ceux qui appartiennent à un
gouvernement, une politique et une culture.
Les réalisations des mouvements de résistance demeurent un guide certain et
une source d’inspiration pour nous. Ces mouvements ont compris le pouvoir de
la vérité, le pouvoir de la culture, et le pouvoir de travailler ensemble pour un
objectif commun. Les directions de ces mouvements ont fait face à la réalité, ont
partagé leur vision avec le monde et ont cru que la puissance de leur vision, clouée
à la réalité de la vérité, les garderait dans l’adversité et les libérerait finalement
des mensonges emmêlés dans leur culture. Au-delà de cela, leurs actes et leur
courage ont fini par renverser l’un des empires les plus puissants et des plus
diaboliques du monde. L’héritage durable que ces leaders laissent au monde est
celui d’une nouvelle génération qui s’inspire de leurs pensées et de leurs actions et
qui est prête à relever le défi afin de bâtir un monde digne des gens qui y vivent..
Conférence donnée à Schloss Neuwaldegg, Vienne, le 5 novembre 2004
58
Conseils de formation
Notes importantes
Après avoir lu l'article, invitez les participants à énumérer les
compétences de leadership qu'Anna Halpine possédait et à déterminer
comment cela a contribué à l'engagement civique actuel des jeunes.
Grâce à cet exercice, les participants devraient être en mesure de
comprendre les Remarques importantes ci-dessous.
Au cœur des compétences de leadership et de l'engagement civique est
la personne humaine à la dignité intrinsèque et inviolable. La valeur d'une
personne est celle qui ne peut pas lui être accordée ou retirée par n'importe
quelle autre personne. Si un leader n'est pas en mesure de reconnaître la
dignité d'autrui, les membres de la communauté auront du mal à interagir
de sorte à encourager et défendre la dignité de la personne.
L'engagement civique existe parce que les gens se soucient les uns des
autres. Ce souci d'autrui est évident vu que les gens s'entre-aident les uns
les autres dans diverses circonstances qui parfois les dépassent.
*Les réponses des participants concernent les compétences de leadership
et l'engagement civique reflètent leur profonde compréhension des
concepts ainsi que l'utilisation pratique qu'ils peuvent en soutirer. Référez-
vous aux réponses données par les participants dans la section suivante.
Un résultat concret de l'engagement civique: Le WYA Leadership
WYA est une coalition mondiale des jeunes, de 10 à 30 ans Engagée
à promouvoir la dignité de la personne et Construire la solidarité chez
les jeunes Former les jeunes à l'importance de promouvoir des projets
de développement centrés sur la personne et de la culture politique et
travailler sur la sensibilisation, la formation, et la Culture.
“Leadership: Communiquer la valeur et le potentiel d'une autre personne si
clairement qu'ils en arrivent à la voir se refléter en eux-mêmes.”
- Stephen Covey, auteur de "Sept Habitudes Pour les Gens Très Efficaces"
Qu'est-ce que les gens recherchent chez les dirigeants aujourd'hui? (Tiré
de The Leadership Challenge par James Kouzes et Barry Posner)
• Honnête
• Prospectif
• Inspirant
• Compétent
Dirigeants honnêtes. Dirigeants prospectifs. Leaders inspirants. Des
dirigeants compétents. Tous les quatre traits illustrent les valeurs les plus
fondamentales pour les gens lorsqu'ils choisissent un dirigeant. Même
si le contexte et les situations des jeunes d'aujourd'hui diffèrent de ceux
d’avant, les fondements pour vouloir un leader honnête, prospectif,
inspirant et compétent restent les mêmes.
Le leadership est une relation.
Le leadership peut être trouvé partout.
Le leadership est un ensemble identifiable de compétences qui sont à la
portée de nous tous
Une relation entre ceux qui aspirent à diriger et ceux qui choisissent de
suivre. Le leadership est l'affaire de tous.
- Kouzes and Posner
59
60
que signifient le leadership et l'engagement civique pour les participants?
“Les compétences en leadership et l'engagement
civique sont l'autonomisation des autres et
l'augmentation de la participation à la vie de la
communauté afin de créer un avenir meilleur.” -
Layale, Liban
“Je suivi la formation des formateurs pour
ce projet, et donc j'ai été formé pour ces
compétences afin de donner et préparer des
ateliers de formation. Et ma connaissance a
été enrichi par le biais de la formation des
formateurs et par la formation Track A.”
- Hichem, Tunisie
“Les dirigeants eux-mêmes ont aidé les autres à
faire de bonnes choses. Ils ont mis la direction,
de construire une vision inspirante, et de créer
quelque chose de nouveau. Le leadership
consiste à cartographier où vous devez aller, à
"gagner" comme une équipe ou une organisa-
tion; et il est dynamique, excitant et inspirant
et a pour but d'effectuer un changement par
l'encouragement du public à devenir impliqués
dans le processus politique et les questions qui
touchent leur communauté. ” - Oumaima, Maroc
“Je sais que les compétences de leadership et
de l'engagement civique des dirigeants sont
faits et non pas nés et que les jeunes peuvent
apprendre et développer des attitudes de
leadership ainsi que les compétences telles que
la communication, l'argumentation persuasive,
parler en public, le travail d'équipe et le respect
des autres.” - Ahmed, Maroc
"Un leader doit être souple avec la personne
et dur en abordant le problème. Il ou elle doit
motiver les individus jusqu'à ce qu'ils atteignent
l'apogée de leurs compétences. Quant à
l'engagement civique, ça a pour but d'effectuer
un changement au niveau de la société ou de la
communauté." - Wael, Liban
“Le leadership est un processus de réciprocité
pour motiver les individus et mobiliser les
ressources afin que les membres d'un groupe,
de l'organisation ou de la communauté
atteignent leurs objectifs communs. Tandis
que l'engagement civique signifie travailler
à faire une différence dans la vie civique
de nos communautés et le développement
de la combinaison de connaissances, des
compétences, des valeurs et de la motivation
pour faire la différence.” - Ghiwa, Liban
“Il existe une liste de compétences que vous
pouvez trouver et qui forgent un bon leader,
mais je crois que la plus compétence la plus
essentielle est celle d'agir de sorte à instiguer
les autres à vous suivre. L'engagement civique
est une activité à laquelle tout le monde dans
la communauté devrait participer parce qu'avec
vous sentez que vous faites partie de votre
communauté et contribue à un grand groupe
de personnes qui ont besoin d'aide” - Elie, Liban
“Surtout dans mon travail plus tard. Je vais
utiliser mon travail d'équipe et mes compétences
acquises de leadership, surtout que je suis
un ingénieur civil et nous travaillons dans les
groupes où quelqu'un doit être chef de file.”
- Safi, Liban
“L'engagement civique: les citoyens qui travaillent
ensemble dans un groupe pour s'aider les uns
les autres, pour s'auto-améliorer et contrôler
le gouvernement. Leadership: Être un leader
et aider les autres à atteindre leurs objectifs.”
- Tarek, Tunisie
“Il sera utilisé dans le traitement avant le
processus de formation pour la formation et lors
de la formation dans le processus de formation et
de communication et la motivation de participer
et de travail et aussi après la formation de
permanente et la nutrition continue d'inverser
entre moi et les stagiaires et la communauté
dans l'ensemble.” - Amen, Jordanie
61
“Un vrai leader brillant, devrait avoir le pouvoir
de:" la réflexion sur soi, Travail d'équipe,
confiance, de passion, Bétonner le Résumé,
l'humilité, la pensée profonde, L'auto-contrôle,
la négociation pour atteindre une situation de
deux partis gagnants, le caractère, la puissance
et l'empathie. "En plus de l'utilisation de «ATAC»,
qui signifie accepter, traiter en reformulant,
argumenter, et conclure, et donc être «souple
avec la personne, mais dur en abordant le
problème.” - Houssam, Liban
“Je sais qu'ils sont très importants pour améliorer
la situation dans le monde arabe. Nous avons un
besoin urgent de mettre en œuvre les valeurs liées
à la dignité et à la liberté et avoir des compétences
en leadership faciliterait ce processus, et ces
compétences ont besoin d'un cadre pour
construire, le contexte civique.” - Laila, Maroc
“Tout projet nécessite un engagement civil. Et
tout groupe ou organisation exige la présence
d'un leader. Sans oublier que souvent vous
pouvez être un leader, à l'école au travail, ou
même à la maison.” - Ghiwa, Liban
“Les compétences en leadership et
l'engagement civique aideront les gens à se
réunir et à résoudre des problèmes, prendre
des décisions. Il aide les groupes commu-
nautaires à avoir une confiance croissante
et une volonté, forge les personnalités.”
- Lilian, Liban
“L'engagement civique nous rend si proches
les uns des autres afin que nous puissions
tous lutter pour un même but et alors nous
percevrons l'autre en tant qu'êtres humains
égaux ayant les mêmes droits.” - Safi, Liban
“Je vais utiliser les compétences que je appris dans
la formation dans ma vie quotidienne au travail ou
à l'université et partout où je vais avec les gens
autour de moi en commençant avec mes amis, ma
famille et ma société et avec tous les êtres humains
que je rencontrerais.” - Lilian, Liban
“Les compétences en leadership ont forgé ma
personnalité spécialement lors des présentations
au travail et l'apprentissage universitaire et je ce
sue j'ai appris sur la dignité humaine et les droits
me poussera à respecter tout le monde selon sa
façon d'agir et non pas selon son apparence.”
- Wael, Liban
“le leader efficace devrait avoir Le Pouvoir de: " la
réflexion sur soi, le travail d'équipe, la confiance,
la passion, concrétiser l'abstrait, l'humilité, penser
profondément, offrir le mile supplémentaire, la
maîtrise de soi, la négociation pour atteindre
une situation de gagnant-gagnant, résolution,
le caractère et la puissance de l'empathie. "En
plus de l'utilisation de l'« ATAC », qui signifient
d'accepter, traiter en reformulant, argumenter,
et conclure, et être souple avec la personne, mais
dur en abordant le Problème.” - Fares, Liban
62
“unir les efforts pour atteindre les objectifs.
• Éliminer les problèmes de main-d'œuvre.
• Développer et motiver les individus.
• Connaissance des relations humaines et
des relations du travail.
• Connaissance de l'organisation à travailler lois.
• Découvrir les erreurs et accepter les
critiques constructives.
• Prendre des décisions précises dans des
situations urgentes.
• Confiance en soi.
• Éviter l'impulsion et l'insouciance.
• Améliorer l'environnement de travail.
• L'engagement est un modèle pour ses
subordonnés.
• Capacité à endurer des situations difficiles.
• La justice dans la transaction.
• Éviter l'égoïsme.
Toutes les acteurs de la participation civique
appliquent le droit chemin.” - Ameen, Jordanie
“Je veux essayer d’utiliser les compétences
que j’ai appris dans la avec les gens autour
de moi et dans ma communauté. Je
veux les utiliser aussi pour mon propre”
- Ahmed, Maroc
“Être un leader est d'abord être patient et
sincère et accepter variété de personnes venant
d'horizons différents, en étant compréhensif ,
actif, intelligent et confiant .Donc vous pouvez
adhérer à la société civile qui acquièrent un
haut degré de responsabilité et de prise de
conscience.” - Sabrina, Tunisie “Nous allons utiliser les compétences acquises dans
notre vie quotidienne et dans notre travail à travers
notre façon de traiter avec les autres et nous allons
les étendre aux autres pour partager les connais-
sances et être plus civilisés.” - Alaa, Liban
“Je suis effectivement un entraîneur de débat
en conseil britannique alors je vais utiliser ces
compétences au profit des débatteurs que
je forme. Ensuite, je fais une demande pour
un stage avec la WYA donc je me prépare à
appliquer les compétences requises au cours de
mon programme de stage.” - Sabrina, Tunisie
“Dans mon travail, à la maison avec ma famille,
avec mes amis, et surtout dans ma communauté
qui n'a pas de ces compétences que l'on considé-
rerait importantes. Je vais aussi essayer d'enseigner
aux autres ces compétences.” - Elie, Liban
“Nous allons utiliser les compétences acquises dans la
formation dans notre vie quotidienne, dans chaque
problème que nous rencontrons dans notre travail
et dans le partage de ces idées avec d'autres pour
informer les autres de ces valeurs.” - Layal, Liban
“Personnellement, dans presque tout: de la
formation des participants au projet du FNUD,
des prochaines batchs a une simple conversa-
tion avec un ami. Ces compétences sont les
principaux outils pour persuader les autres des les
valeurs que je défends; tels que la liberté, droits
de l'homme, la dignité humaine, la démocratie,
etc ... Sans elles, je ne pourrai jamais accomplir
cette mission! ” - Hichem, Tunisie
“Je vais utiliser ce que j'ai appris dans ma vie
quotidienne, avec des membres de ma famille,
mes collègues de travail et mes amis. Ces
compétences m'ont permis de me connaître
moi-même et de connaître la façon de traiter
avec les autres dans de nombreux sujet.
Depuis que je suis membre des associations
du réseau. Je vais aider les autres membres
des associations à apprendre ce que j'ai appris
lors de la formation.” - Tarek, Tunisie
“Je vais être le changement et commencer à
l'appliquer dans ma vie quotidienne par la sensi-
bilisation dans mon environnement tout en étant
engagée davantage dans la communauté et en
servant des heures de bénévolat pour essayer
autant que possible d'être positive et de créer un
monde meilleur.” - Oumaima, Maroc
63
64
Comment l'engagement civique contribue-t-il au développement personnel des participants?
“Il a déjà son effet, vu que je me bats pour la mise en
œuvre des installations d'accès pour les handicapés
physiques. Avec quelques amis, je suis en train de
donner voix à ceux qui ne peuvent accéder au travail,
l'éducation et le plaisir tout simplement parce qu'ils
n'ont aucun moyen d'y accéder à des endroits où ils
peuvent trouver ce qu'ils veulent et ce dont ils ont
besoin.” - Laila, Maroc
“L'engagement civique contribue à mon dével-
oppement personnel en tant qu'être humain de
différentes façons. La première chose que nous
avons senti lorsque nous avons servi dans nos
communautés était la satisfaction de soi qui
est l'une des choses les plus importantes en ce
sens que nous sentons la responsabilité envers
notre entourage et prenons conscience que
nous ne sommes plus des consommateurs mais
des contributeurs au développement de nos
communautés.” - Ismail, Maroc
“L'engagement civique est une grande occasion
pour tous; l'on y découvre la réalité de son / sa
société de près et de ses problèmes, et à un
stade personnel quand je commencé dans les
activités civiques, j'ai développé de nombreuses
compétences, je me suis intéressé davantage par les
problèmes et en particulier par les communautés
marginalisées de la société. Quand j'ai suivi les
formations WYA, mes intérêts pour l'engagement
civique ont augmenté.” - Abdellah, Maroc
“À travers l'engagement civique, j'ai rencontré
beaucoup de personnes et appris beaucoup
de nouvelles choses. A titre d'exemple; ELAR
était l'un des projets où je appris beaucoup
de nouvelles choses qui se sont avérées
très bénéfique. Ça m'a permis de mieux me
connaître." - Faress, Liban
“En tant qu'être humain, je deviens meilleur
en ayant une vision plus large et en sachant/
croyant en certaines valeurs universelles et
essentielles qui m'ont améliorée en tant qu'être
humain en reconnaissant que les différences
sont bénédiction et non malédiction en étant
plus tolérante et en rêvant que la paix mondiale
ne serve pas uniquement de slogan pour un
concours de beauté, mais soit un rêve vif qui, si
nous le prenons au sérieux et si nous y croyons,
deviendra réalité .” - Oumaima, Maroc
“L'engagement civique peut contribuer à mon
développement personnel en étant plus intéressé
au cause des autres et en les acceptant et en
appréciant chaque œuvre, chaque idée, parce
que toute aide peut me rendre plus civilisé et
prêt à interagir avec d'autres de différents pays
et religions.” - Alaa, Liban
“Il contribuera au développement de l'être
humain en augmentant les connaissances et la
culture en ce qui concerne les droits humains,
la liberté et la démocratie, qui je tâcherai de les
faire bouger et arrêter à l'un et le changement
dans mon comportement et mon traitement
avec la famille et les amis, l'université et tout le
monde.” - Ameen, Jordanie
“L'engagement civique remplira mon humanité
et me donnera envie de faire plus en raison
du sentiment que vous avez quand vous faites
quelque chose d'utile pour votre société ou de
votre pays.” - Wael, Liban
65
“La contribution la plus essentielle était au
niveau de ma propre personnalité et la façon
d'être cool, en ce sens que c'est la maîtrise
de soi dans les temps pressants qui est est le
trait le plus notable. Je suis pour l'engagement
civique, ensuite vient l'engagement personnel au
deuxième plan et enfin résister jusqu'au dernier
souffle et ne jamais se rendre aux difficultés
quelles qu'elles soient!” - Sabrina, Tunisie “Tout en étant engagé dans la société civile, vous
devez toujours interagir avec les autres, avoir
les bonnes compétences en communication
et en ayant ces traits, vous développerez votre
caractère comme un travailleur social, ou même
sur le plan personnel, malgré ce que vous faites,
car si vous appliquez tout ce qui est mentionné
ci-dessus vous serez qualifiés et ceci facilitera vos
affaires avec les autres, forgera votre personnal-
ité, et votre sens de solidarité.” - Bissan, Liban
“L'engagement civique contribue à mon dével-
oppement personnel en tant qu'être humain
en me rendant plus civilisé et prêt à accepter
les autres, indépendamment de leurs propres
personnalités et de leurs biens.” - Layal, Liban
“Tout en étant un activiste social impliqué dans
les différents secteurs de votre société, vous
aurez besoin d'avoir certaines compétences qui
feront de vous un leader efficace. Et en ayant ces
compétences merveilleuses mentionnés ci-dessus,
vous serez sûr d'être une personne qui réussit
quel que soit le service que vous offrez puisque
ces compétences sont pour la mise en œuvre dans
notre vie quotidienne.” - Houssam, Liban
“L'engagement civique contribue à forger un
véritable esprit d'aide selon les vraies valeurs de soi
ap. L'estime de soi allait grandir, votre compréhen-
sion pour les personnes autour de vous, vous-même
et la société.” - Ghiwa, Liban“L'engagement civique est l'une des contribu-
tions les plus importantes au développement
personnel, car il ne reflète pas seulement sur
moi-même, mais sur ma communauté et les
gens que j'aide. Je m'aide en aidant les autres ce
qui est très satisfaisant.” - Elie, Liban
“L'engagement civique peut contribuer à mon
développement personnel en tant qu'être
humain par moi l'enseignement à travers les
expériences des gens et à travers mes propres
expériences quand je rencontre des gens
différents et de par l'ouverture à de nouvelles
idées, cultures et dimensions.” - Lilian, Libann
“En essayant de me perfectionner dans cette
formation, je vais aussi développer ma person-
nalité en tant qu'être humain, en prenant soin
d'autres personnes, comme les enfants sans-abri,
ou les personnes âgées” - Ahmed, Maroc
“Il enrichit mes connaissances concernant
le monde civique; Être actif me donne cette
possibilité d'effectuer un changement et donner
un coup de pouce afin d'améliorer ce monde;
rester passif vous rend facile à manipuler par
les autres qui prendront des décisions en votre
nom” - Hichem, Tunisie
66
Activité de sensibilisation communautaire: Beyrouth & Byblos, LibanByblos, Liban
Deux activités ont été organisées à Byblos, la première fut une journée
spirituelle et la seconde une donation de livres. La première activité visait à
aider les jeunes Libanais à réfléchir sur leurs objectifs personnels et profes-
sionnels et à identifier de nouveaux moyens ou de nouvelles approches pour
les atteindre. Le projet vise également à promouvoir le bien-être spirituel de
la jeunesse libanaise en effectuant une séance de yoga qui pourrait aider
à se détendre, oublier les contraintes et les défis de la journée, et revenir
à la maison avec un esprit plus pacifique, au niveau du corps et de l'âme.
Donc, c'était une session de coaching de vie libre suivie d'une séance de
yoga gratuit, et qui visait environ 30 jeunes Libanais de différentes régions du
Liban. Le second était centré sur les dons de livres : «Allons faire un don pour
éduquer: Livres anciens peuvent être de nouveaux trésors!" C'était presque
une collecte de livres anciens et une occasion pour le peuple libanais; aller
au Akkar (Liban-Nord) pour distribuer les livres dans le camp de réfugiés.
Les participants ont affecté plusieurs points de collecte afin que les gens
déposent les livres, y compris a NDU, Koura, et au bureau de la WYA. Nous
réunissons alors tous les livres à partir des différents points de collecte, et
nous montons à Akkar pour distribuer les livres dans le camp de réfugiés.
Pour chaque activité, nous avons préparé une invitation électronique qui sera
affichée sur les médias sociaux et parmi les réseaux de l'équipe.
67
Beyrouth, Liban
Les participants à la formation à Beyrouth ont organisé un événement à
propos de droits de l'homme, ciblant un groupe de 40 jeunes de 12 et 15
ans. L'événement comprenait plusieurs activités: une session d'introduction
au début, et un jeu de bris de glace. Ensuite, l'arbre des droits humains, où
les participants seront divisés en 5 groupes différents selon puzzle / nombres
donnés. Chaque groupe recevra quelques photos relatives à un type de
droits. Ensuite, cartons et marqueurs sont distribués à chaque groupe. Les
participants ont attiré un arbre sur une grande feuille de papier. Ils ont écrit
sur l'arbre (sous la forme de feuilles, de fruits, de fleurs, ou branches) ces
droits de l'homme qu'ils pensent que tous les gens ont besoin de vivre dans
la dignité et la justice. Arbre des droits de l'homme a besoin de racines à
croître et à prospérer. Ils ont énuméré ce qui permet aux droits de l'homme
de se développer. Par exemple, une économie saine, la primauté du droit, ou
l'éducation universelle. Lorsque les dessins sont terminés, chaque groupe a
présenté son arbre et expliqué les raisons pour lesquelles les éléments y ont
été inclus. Ensuite, les participants ont joué au jeu de bâtons, ils ont désigné
par leurs mains les sujets relatifs aux droits de l'homme, puis ils ont laissé leurs
empreintes digitales sur un immense papier avec différentes couleurs et y ont
écrit leurs noms en dessous. Enfin, ils ont évalué l'activité, nous avons déjeuné
et joué au football pour une demi-heure de temps.
68
L’expérience des participants au volontariat
Ms. Marcelina Herisson à participé à la formation au Liban, et aux activités de
bénévolat pour l'Association des Médias Pour la Paix qui est la première organi-
sation non gouvernementale au Liban, la région Moyen-Orient et Afrique du
Nord, dédiée à travailler sur le rôle que des Médias dans la Paix, les Conflits et le
Changement Social à travers le concept du journalisme pour la paix. C'est une
organisation non partisane, non gouvernementale dirigée par des jeunes, fondée
en 2013 par le groupe de jeunes journalistes libanais paix, créé par le journaliste et
militante pour la paix Mme Vanessa Bassil. MAP est inscrit en 2013 sous le numéro
812 au ministère de l'Intérieur libanais. Le nom de l'organisation est inspiré par la
métaphore du journalisme pour la paix: "l'approche journalisme pour la paix offre
une nouvelle carte de route traçant les liens entre les journalistes, leurs sources,
les histoires qu'ils couvrent et les conséquences de leurs rapports - l'éthique de
l'intervention journalistique» (Lynch & McGoldrick 2005).
Mlle Nour Zeidan, une participante libanaise, a servi pour 20 heures de bénévolat
en tant que professeur pour les élèves de 3ème à l'école publique Shakin Erslan
avec MMKN, une ONG de mathématiques. MMKN est une société démocra-
tique, non-sectaire, à but non lucratif et qui a pour but de diffuser les connais-
sances, la culture, et la conscience sociale entre les différentes communautés
libanaises. MMKN œuvre pour l'amélioration de la dynamique communautaire,
la construction d'une meilleure compréhension de la véritable citoyenneté et la
bonne gouvernance, en posant les fondements pour l'excellence dans la réalisation
des tâches de promotion d'un meilleur environnement pour une communauté
moderne libanaise du 21e siècle.
Mme Jasmin Lilian Diab, M. Henry Baraket, Mme Dalia Atallah, trois partici-
pants libanais ont complété avec succès plus de 21 heures de service commu-
Liban
nautaire avec "secours et réconciliation" des ONG dans le Centre de la paix
à la frontière syrienne du Liban, ainsi que dans les camps de réfugiés syriens.
«Secours et réconciliation» est une jeune initiative d'un groupe de personnes
en fonction à la fois en Europe et au Moyen-Orient, et qui se sentent impliqués
et dans l'obligation de prendre des mesures. L'initiative vise à combiner
consolidation de la paix avec aide pratique. L'objectif immédiat est d'offrir
un espace pour les jeunes en provenance de la Syrie et des communautés
d'accueil dans les pays qui abritent des réfugiés syriens et aider les jeunes de
toutes confessions et affiliations, femmes et hommes, à quitter la violence et
trouver un avenir meilleur.
M. Elie Daou et M. Jalil Sarkis, deux participants libanais ont complété les
heures de bénévolat requises avec EDGE Liban, qui est une organisation à but
non lucratif dont la mission est de faire germer les graines du développement
social durable, dans les communautés locales ciblées, les institutions éducatives
et gouvernementales à travers trois axes d'intervention: campagnes de sensi-
bilisation, activités de renforcement des capacités et exécution du projet. Le
public ciblé acquiert des compétences d'auto-entretenue et des moyens pour
des projets de besoins sur mesure du niveau de développement social local.
Mme Mona Zoghby a complété avec succès les 20 heures de bénévolat
avec Saint Vincent de Paul organisation non gouvernementale fondée au
Liban en 1860, avec 50 équipes actives au Liban. Son objectif principal est
de fournir une assistance et d'aider les plus démunis en leur fournissant ce
dont ils ont le plus besoin. Nous nous sommes engagés dans ces œuvres
sociales du développement rural, médical et éducatif.
69
70
Morocco
Ismail Goubial, un participant marocain, à complète les 20 heures de
bénévolat avec l'association Bahri qui est une organisation environne-
mentale fondée en Octobre 2010, et visant à protéger la mer et la vie
maritime. Bahri travaille sur le développement durable, en respectant
l'environnement, la pratique des sports de plage et la cohésion sociale.
Abdellah Naicha, a complété 20 heures de bénévolat avec l'organisation
"développement sans frontière”. Il a aidé les élèves du secondaire
durant leurs préparations des examens officiels, et a offert des séances
d'orientation pour eux.
Abdelmoula Bouzidi, à compléter 20 heures de bénévolat avec "Coalition
Marocaine des Jeunes Chercheurs pour le Développement Territoriale"
Youssef Elballouchi a complété 20 heures de bénévolat au “centre africain
de formation et de consultation”, il a assiste pour organiser un workshop
sur la leadership.
Oumaima RAFIA a complété 20 heures de bénévolat à l'école "Halima
Saidia", elle a soutenu les enfants à besoins particuliers et a aidé les
enfants en tant que «copine» en organisant des activités amusantes
comme regarder des films, de la danse (ils aimaient les styles de danse de
Gangnam) la lecture d'histoires et les déjeuners en groupe.
Otmane Lotfi a complété 20 heures de bénévolat avec l'association sociale
"Ibtsiam"-Sourire, il est venu en aide aux enseignants de 5e et 6e années.
Zinab Bebdimya a complété 20 heures de bénévolat avec la «plaque
tournante de la politique MENA". Elle a travaillé sur un projet différent
dans l'analyse des politiques publiques, et l'engagement des jeunes.
Ahmad Salhi a complété 20 heures de bénévolat avec l'association
"femmes et enfants des Lumières". Il a organisé un atelier de peinture
pour les enfants.
71
Tunisia Jordan
Haytham Tawafcha, un participant volontaire jordanien a complété 20
heures de bénévolat pour le projet «Les Clubs de dialogue démocratique
sociaux» avec la Fondation Débat (Munathara). Débat Fondation est une
organisation à but non-lucratif créée en 2010 par les jeunes participants
du projet «Autonomisation des jeunes employés et activistes des ONG
jordaniennes". La fondation travaille pour la diffusion de la culture du
débat et du dialogue chez la jeunesse jordanienne en travaillant sur des
projets de débat et de formation qui visent le renforcement des capacités et
l'autonomisation des individus et des organisations à travers la formation,
l'évaluation, et les programmes de recherche.
Farah Ben Mna a complété avec succès les 20 heures de bénévolat avec l'
"association Asswat Nissaa" qui se concentre sur les droits des femmes.
Mohamed Khlifi a complété avec succès les 20 heures de bénévolat avec
"Forum social international" en Tunisie.
Sabrine Brahmi a complété avec succès les 20 heures de bénévolat en
tant que formatrice dans le programme de débat du British Council
pour les voix des jeunes arabes (YAV), YAV est une initiative conjointe
des principaux instituts culturels de la Fondation Anna Lindh et le British
Council, et se concentrent sur le soutien aux jeunes et le développement
de leurs compétences à débattre et plaidoyer.
72
Témoignages des participants suite à leur expérience en bénévolat: le partage des valeurs acquises.
“Il était très important pour moi d'adhérer à
une organisation international d'activistes. Je me
suis senti plus inspiré pendant les activités et les
discussions. Surtout lorsque nous avons organisé
une session de formation à l'association.”
- Ismail Goubiale, Maroc
“Ça peut être tout; Je peux donner l'exemple
de débats, notamment en Tunisie aujourd'hui,
sur les croyances et les religions où les gens ont
tendance à en venir aux mains à la fin de la ''
discussion ''. Avec une bonne compréhension
mutuelle de la subjectivité, la liberté et le respect
des droits d'autrui, nous pouvons mettre fin à
un tel comportement. Nous pouvons tous vivre
ensemble, en paix.” - Hichem, Tunisie
“Dans les activités collectives de groupe
d'universitaires, les relations personnelles et
sociales submergent les actions des personnes
et se reflètent négativement sur certains; moi,
je compte traiter tout le monde également
durant toutes les activités sans aucune discrimi-
nation, et quand je serai demandé de nommer
quelqu'un pour une mission, je vais choisir en
fonction de la culture et de la connaissance et
non en fonction de l'amitié, de la religion, de la
race ou de la famille .” - Hareth, Jordanie
“En ce qui concerne ma ville ou mon pays, les gens
avec qui je vis, peu importe l'état dans lequel ils
vivent. Ça m'a beaucoup aidé dans mon travail de
bénévolat. Comment communiquer avec les gens
et comment pousser les gens à mieux connaître ces
valeurs maintenant que je suis plus versée dans dans
le sujet.” - Ghiwa, Liban
“«Au Maroc nous sommes nouvellement en
train de devenir un refuge pour des immigrés
sub-sahariens clandestins, ils sont noirs, pauvres,
sans-abri et la plupart d'entre eux sont ensachage
dans les rues, chose que les citoyens marocains
trouve difficile à accepter et par conséquent, ils
commencent à les maltraiter en les insultant et
en abusant de ces êtres fragiles dont la seule
erreur qu'ils ont jamais commise était celle de
naître dans une situation; ce que j'ai appris c'est
que le moins que je puisse faire est sensibiliser
mes amis, mon environnement et de la famille
afin qu'ils les respectent, non pas parce qu'ils
ont pitié d'eux, mais parce qu'ils sont des êtres
humains et il nous faut les respecter, c'est un
droit et non une faveur” - Oumaima, Morocco
“Je serai en mesure de mettre en œuvre ces valeurs
dans une situation où je rencontrerai différentes
personnes de cultures différentes sans les juger
selon les stéréotypes et sans en abuser et je
respecterai nos différences, quelles qu'elles soient
et je vais et leurs droits, leur dignité et leur liberté.”
- Lilian, Liban
“A partir d'aujourd'hui je ne jugerai plus selon
les apparences. Je donnerai à quiconque une
chance de se connaître avant de le juger selon
ses apparences, da nationalité, son comporte-
ment sexuel, ou sa couleur.” - Wael, Liban
“Il semble que les valeurs ajoutées peuvent avoir
leur impact sur toute situation comme essayer
de montrer l'importance d'ajouter des facilités
d'accès pour les personnes handicapées dans les
lieux publics et les écoles.” - Laila, Maroc
“Par exemple, rendre visite aux enfants sans-abri,
ou les personnes âgées et les aider, ou au moins
rendre les gens conscients de l'importance d'aider
ce genre de personnes.” - Ahmed, Maroc
“Ce fut une expérience exceptionnelle, et j'y
découvris les fondements même des droits de
l'homme, et comment nous devons nous comporter
avec les autres pour élever notre humanité dans une
société pacifique et solidaire, loin de toute forme de
radicalisme.” - Osman Loutfi, Maroc
73
“Nous pouvons appliquer l'ensemble de
toutes ces valeurs chaque jour. Au travail ou à
l'université, nous devrions toujours respecter
les droits d'autrui et traiter les autres en tant
qu'êtres humains égaux, pour eux et pour nous.”
- Safi, Liban
“Nous pouvons mettre en œuvre ces valeurs
dans notre vie quotidienne; moi en tant que
professeur, je peux traiter avec les étudiants
de la même manière et leur donner le temps
d'exprimer leurs idées.” - Ismail, Maroc
“Dans notre vie quotidienne, nous devrons
faire face à de nombreuses situations où
nous aurons à appliquer ces valeurs ajoutées.
Telles que la façon de traiter avec d'autres
personnes, en respectant la dignité, la liberté
et les droits des autres, et en tachant à ne
jamais les entraver. De plus, à travers mon
engagement civique je peux appliquer toutes
ces valeurs et ainsi, garantir l'atteinte de
l'excellence humaine.” - Fares, Liban
“Ces valeurs peuvent être appliquées dans la vie
quotidienne et ainsi que dans les interactions avec
les gens autour de nous. Grâce à l'application de
ces valeurs dans nos relations, nous pouvons les
maîtriser et ceci se reflète positivement sur les
autres et sur la société.” - Hanin, Jordanie
“Souvent dans notre vie quotidienne nous
sommes confrontés à de nombreuses situations,
en particulier dans les relations avec les autres,
et nous devrons faire face à de nombreuses
difficultés et problèmes qui nous poussent à
prendre des décisions à trouver des solutions.
Donc, dans les cas mentionnés concernant
l'utilisation des valeurs de sorte à ce que nous
parvenons à une meilleure situation de respect
de la liberté et des droits de la dignité humaine.”
- Houssam, Liban
“Je comptais faire du bénévolat en tant que
professeur d'anglais dans les pays d'Amérique
du Sud où il existe des variétés beaucoup de
gens venant d'horizons différents. Je pense donc
que l'enseignement de ce pot d'amalgames
est la meilleure traduction en actions de ces
compétences.” - Sabrina, Tunisie
“Ces valeurs peuvent être mises en œuvre
dans un contexte différent. Par exemple dans
le cas où je rencontre une personne qui a
une religion différente, je ne devrais pas lui
imposer ce à quoi je crois.” - Ismail, Maroc
“Nous pouvons mettre en œuvre ces valeurs
ajoutées dans notre vie quotidienne; étant
diplômée et future étudiante à la maîtrise et étant
donné que je travaille, je peux tolérer l'opinion des
autres en particulier dans le domaine du travail de
groupe tels que les recherches.” - Layal, Liban
“Au Maroc nous sommes nouvellement en train de
devenir un refuge pour des immigrés sub-sahariens
clandestins, ils sont noirs, pauvres, sans-abri et la
plupart d'entre eux sont ensachage dans les rues,
chose que les citoyens marocains trouve difficile
à accepter et par conséquent, ils commencent à
les maltraiter en les insultant et en abusant de ces
êtres fragiles dont la seule erreur qu'ils ont jamais
commise était celle de naître dans une situation;
ce que j'ai appris c'est que le moins que je puisse
faire est sensibiliser mes amis, mon environnement
et de la famille afin qu'ils les respectent, non pas
parce qu'ils ont pitié d'eux, mais parce qu'ils sont
des êtres humains et il nous faut les respecter, c'est
un droit et non une faveur.” - Oumaima, Maroc
74
Meet Our TrainersJordanie
Hareth Tarawneh: Militant pour les droits de
l'homme, a travaillé pour des ONG depuis 2010,
pour la dignité humaine et pour les formations
aux droits de l'homme. Diplômé en Radiation
médicale et également certifié par les Nations
Unies comme personnalité influente de l'Alliance
Mondiale de la Jeunesse (WYA) - bourse FNUD
.Habite au Moyen-Est- Jordanie, notre projet
cette année dans WYA est celui des dirigeants
émergents de la région arabe.
Reem AbdulHadi: A suivi des études en
ingénierie industrielle à l'Université de Jordanie,
travaille actuellement à l'ambassade américaine
à Amman dans la Section des affaires publiques
- Bureau culturel. Membre fondateur de la Jeune
Chambre Internationale Jordanie, et engagée
dans différentes initiatives civiles en Jordanie.
A participé à de nombreuses conférences pour
la formation à travers le monde. Parle arabe,
anglais et français.
75
Mohannad Muhtaseb: Danseur professionnel et
prof de theatre; je me suis présenté au programme
So You Think You Can, programme de danse et
suis arrivé en demi-finale ... J'adore les arts et la
vie. Je suis un haut-parleur de motivation dans la
vie de succès avec les arts et j'organisais beaucoup
d'ateliers pour la formation de soutien psychoso-
cial pour les réfugiés des camps en Jordanie. J'ai
dessiné beaucoup de croquis (par intérim) illustrant
des cas de la société figurant, organisé un spectacle
de danse et je travaille maintenant à l'ambassade
britannique.
Aseel Awwad: Étudiante majeure en génie infor-
matique, présidente de l'Association culturelle
Sun et membre actif du Fonds du roi Abdullah
pour le développement, le programme VNU et
de nombreuses autres organisations nationales
et internationales, promotrice des droits de
l'homme et fondatrice de l'initiative (je ne suis
pas un combattant, je suis un étudiant).
76
Sarah Moussaoui: Etudiante en architecture à l'Ecole
Nationale d'Architecture de Rabat. Ancienne (membre)
du Centre des droits des personnes, membre
d'Amnesty International depuis 2010, à participé au
tournoi "Débat Jeunesse du Maghreb" des États
Unis à l'ambassade américaine à Rabat et à multiples
conférences et formations sur les droits humains, les
garderies, les programmes d'autonomisation des
femmes, et les droits des minorités avec Amnesty
International.
Laila Sougri: Détient une maîtrise en études
comparatives d'Agadir, a travaillé comme
traductrice et formatrice à la bibliothèque de
la faculté des sciences humaines. A participé
à "100 mille poètes pour le Changement en
2013», la compétition de la troisième édition, et
«Le changement commence maintenant. Créer
le changement avec des Leaders de la Jeunesse».
Parle arabe, français et anglais.
Maroc
77
Said Ousaka: Activiste social marocain. Je suis
diplômé de l'Université de Fès en études anglaises
par des maîtres de l'écotourisme et le développe-
ment. Je travaille dans une organisation de dével-
oppement de la jeunesse en tant que linguiste
et coordinateur de la Croix-Culture. je préside
l'association de la jeunesse et suis directeur de
«jeunes dirigeants du programme de la Croix-
Culture" 2011-2016. J'ai adhéré à WYA comme
membre certifié en 2012 en ligne pour la formation
Piste A et assisté à la Track-A tot en 2014. Je suis
impliqué dans différentes formations et ateliers
concernant les jeunes. Je suis un formateur Track-A
au Maroc et j'ai organisé plusieurs ateliers de
Track-A et projets de subvention du FNUD.
El Mehdi Harmouch: Etudiant en technologies de
l'information, formateur / Activiste des jeunes
pour les des compétences de vie, le leadership
et le passeport pour la réussite avec la Fondation
internationale de la jeunesse et le corps de paix.
Détient un certificat de bénévolat de RIHANAT
Association en partenariat avec le Ministère de
la Jeunesse et des Sports.
78
Andrea Kajakdjian: Etudiante en sciences sociales
à l'Université libanaise, membre du Programme
des dirigeants du partenariat au moyen-orient
à Portland State University, USA. Elle a travaillé
comme formatrice sur la santé reproductive avec
le FNUAP et au ministère de la santé. A participé
au Model United Nations à LAU.
Elio Constantine: Licence en Business Adminis-
tration, Banque et Finance, travaille actuellement
comme conseiller financier. A participé au Model
United Nations (MUN) 2008, Modèle Interna-
tional des Nations-Unis à La Haye, Fédération
pour la paix universelle et d'autres formations
et ateliers.
Liban
79
Mira Fayad: Etudiante en droit à l'Université
libanaise, membre du Programme des dirigeants
du partenariat au moyen-orient à l'Université du
Delaware, USA. Possède un Certificat en Droit
pénal international et une procédure de l'Institut
Asser, et le Tribunal spécial pour le Liban. A
participé au Model United Nations (MUN) 2010.
Marwan Abdallah: Détient un baccalauréat
en sciences politiques et relations internation-
ales, maîtrise en Diplomatie et Négociations
Stratégiques. Il travaille actuellement comme
assistant de recherche au Parlement libanais. Il
est formateur pour les organisations AAL NDI &
MEPI. A assisté à plusieurs formations et ateliers
au Liban et dans le monde.
80
Mira Mkanna: 23 ans, détient une double
licence en architecture d'intérieur de l'Université
internationale libanaise et des sciences sociales
de l'Université libanaise. Membre actif de
bénévolats sans frontières, de l'Association
libanaise pour les élections démocratiques,
de l'Association libanaise des Scouts, de
l'organisation progressive de la jeunesse, de
la WYA, de l'Association communautaire de
soutien aux étudiants et du Forum mondial des
religions et l'humanité.
81
Emir Sfaxi: A un diplôme d'ingénieur en génie
logiciel de l'Institut National des Sciences
Appliquées et Technologies, Tunisie. Travaille
chez Ernst and Young comme consultant pour
les stratégies politiques et publiques. Membre
du Groupe de travail de consultations pour
la jeunesse des Nations Unies, président et
animateur, thème "La participation des jeunes
et l'engagement des jeunes en Algérie et en
Tunisie" MEPI. Animateur et délégué national
de la jeunesse représentant la Tunisie lors du
Congrès mondial sur la jeunesse 2014.
Hichem Ouertani: Étudiant en sciences infor-
matiques, compositeur de musique classique/
cinématographique, producteur, concepteur
sonore et chef d'orchestre. Outre ses 8 ans
d'expérience musicale, il est aussi un organi-
sateur de l'événement et un militant pour de
nombreuses associations; il a nouvellement
rejoint l'Alliance mondiale de la jeunesse (WYA)
pour les futurs dirigeants de la région arabe et
est formateur de la piste A.
Tunisie
82
Fadwa Ahmadi: Maîtrise en science politique,
spécialité: relations internationales. A travaillé
comme rédactrice et traductrice pour la chaîne
Nessma TV et plusieurs cabinets de traduction.
Membre du Conseil du Jeune Tunisien dirigeant
(soutenu par Search For Common Ground
Association). A participé au 3ème cycle du
projet "Une nouvelle classe dirigeante pour les
pays du sud de la Méditerranée" au sein de
l'organisation internationale "Rondine Cittadella
della Pace" organisé en Italie.
Rostom Bouazizi: Etudiant en première année
à l'Université médicale de Tunis, membre et
observateur des élections nationales avec ATIDE.
Délégué au Parlement de la jeunesse tunisienne.
Membre certifié de l'Alliance mondiale de
la jeunesse (WYA) et secrétaire du comité
national tunisien. Parle arabe, anglais, français et
allemand.
83
Hajer Tlijani: Diplôme d'ingénierie en sciences
des cultures, spécialité Arboriculture fruitière de
l'Institut national d'agronomie de Tunisie, travaille
comme ingénieur à Flehetna. Internationale-
ment certifiée comme formateur de l'éducation
globale, le Centre Nord-Sud du Conseil de
l'Europe. A assisté à la 15ème Université Jeunesse
et Développement à Mollina,en Espagne. Parle
arabe, anglais, français et allemand.
Henda Maarfi: 26 ans, a un baccalauréat en
gestion et en économie et titulaire d'un Master
en Marketing et Commerce International de l'ISG
Tunis. Elle a participé dans plusieurs formations
dont celle contre la violence des femmes en
Inde, ainsi qu'une formation en gestion culturelle
avec l'Institut Goethe en Allemagne. De plus,
elle a participé au Congrès Arabo-Turque pour
la jeunesse à Istanbul et dans la formation des
Ambassadeurs pour le Dialogue à Amman.
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NOTES
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